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Quel drôle d'endroit, mais quel endroit merveilleux. Finalement, Zorya a bien fait de ne pas avoir suivi la rivière mais la rive du lac Rebirth, en remontant vers le nord depuis Kyouji. En milieu de journée, elle avait commencé à voir les débuts de cette jungle dont elle avait tant entendu parlé. Alors que l'après-midi prend sa fin, la jungle est belle et bien luxuriante. Le mur végétal est impressionnant, et elle n'a pas encore eut l'audace de s'y aventurer de trop près mais ne manquera pas de le faire à la lever du prochain jour.
En attendant, elle cherche un endroit où installer son petit camp pendant la nuit. Et la fortune lui sourit quand le mur végétal laisse place à quelque chose de plus artificiel à une petite centaine de mètres d'elle. Elle s'arrête, écoute, observe. Les bruits sont nombreux, mais pas de mouvement, et rien d'excessivement anormal ou qui semble marauder en sa direction. Elle reprend sa route et va explorer ce qui se révèle être une petite bâtisse de pierre noire.
La plan semble semble mais son style est étrange, complexe et intriqué. Un escalier monte à un petit promontoire de pierre noir, sur lequel une bâtisse faite de la même pierre se dresse. Elle est petite, ne dispose que d'une ouverture sans porte et d'aucune fenêtre. Elle hésite un instant, mais rentre. La luminosité lui permet encore de distinguer l'intérieur, et, il n'y a étrangement rien si ce n'est un autel de pierre lisse, éclairé par un unique faisceau de lumière que laisse filtrer une petite ouverture à l'endroit où les quatre murs convergent.
Elle s'apprête à sortir, parce qu'aussi sauvageonne qu'elle est, elle respecte généralement les lieux de culte. Mais elle distingue les restes d'un feu de camp entre l'entrée et l'autel, et, les dangers dont on lui a parlé qui rôde dans la jungle la convainc finalement de revoir sa position. Elle pose donc sa besace et entreprend de s'installer.
Quelques temps plus tard, alors que le ciel embrasé commence à s'éteindre, elle est en train de profiter du peu de temps qu'il lui reste pour se laver. Tout est prêt, elle est finalement parvenue à faire un feu avec un peu d'aide de sa magie à cause de l'humidité excessive locale. Elle défait sa ceinture, qu'elle pose non loin d'elle alors qu'elle est à côté du lac Rebirth.
Elle regarde l'eau placide quelques instants, capte son propre regard d'un bleu qui tire vers le blanc, alors que son visage triangulaire est encadré par ses cheveux humides et ayant tendance à coller de façon pénible, étant trop fins. Elle est vêtue d'une tenue beaucoup plus légère que ce qu'elle a l'habitude de porter ; l'humidité et la chaleur étant un mélange pénible ; et sa tunique est ouverte le plus possible, formant un décolleté de fortune, et laisse ses bras nus, exposant sa peau légèrement bleutée. Elle a un véritable aspect d'aventurière, et elle ne se reconnaît presque pas !
Elle s'apprête à enlever sa tunique quand ses sens aiguisés détectent des pas ayant un rythme anormal pour la région. Un bipède ? Elle se baisse pour mettre la main sur sa ceinture et donc, ses armes, et reste baissée en faisant la girouette à la recherche d'une éventuelle menace.
En cas de pépin, elle ne tarderait pas à dégainer.
En attendant, elle cherche un endroit où installer son petit camp pendant la nuit. Et la fortune lui sourit quand le mur végétal laisse place à quelque chose de plus artificiel à une petite centaine de mètres d'elle. Elle s'arrête, écoute, observe. Les bruits sont nombreux, mais pas de mouvement, et rien d'excessivement anormal ou qui semble marauder en sa direction. Elle reprend sa route et va explorer ce qui se révèle être une petite bâtisse de pierre noire.
La plan semble semble mais son style est étrange, complexe et intriqué. Un escalier monte à un petit promontoire de pierre noir, sur lequel une bâtisse faite de la même pierre se dresse. Elle est petite, ne dispose que d'une ouverture sans porte et d'aucune fenêtre. Elle hésite un instant, mais rentre. La luminosité lui permet encore de distinguer l'intérieur, et, il n'y a étrangement rien si ce n'est un autel de pierre lisse, éclairé par un unique faisceau de lumière que laisse filtrer une petite ouverture à l'endroit où les quatre murs convergent.
Elle s'apprête à sortir, parce qu'aussi sauvageonne qu'elle est, elle respecte généralement les lieux de culte. Mais elle distingue les restes d'un feu de camp entre l'entrée et l'autel, et, les dangers dont on lui a parlé qui rôde dans la jungle la convainc finalement de revoir sa position. Elle pose donc sa besace et entreprend de s'installer.
Quelques temps plus tard, alors que le ciel embrasé commence à s'éteindre, elle est en train de profiter du peu de temps qu'il lui reste pour se laver. Tout est prêt, elle est finalement parvenue à faire un feu avec un peu d'aide de sa magie à cause de l'humidité excessive locale. Elle défait sa ceinture, qu'elle pose non loin d'elle alors qu'elle est à côté du lac Rebirth.
Elle regarde l'eau placide quelques instants, capte son propre regard d'un bleu qui tire vers le blanc, alors que son visage triangulaire est encadré par ses cheveux humides et ayant tendance à coller de façon pénible, étant trop fins. Elle est vêtue d'une tenue beaucoup plus légère que ce qu'elle a l'habitude de porter ; l'humidité et la chaleur étant un mélange pénible ; et sa tunique est ouverte le plus possible, formant un décolleté de fortune, et laisse ses bras nus, exposant sa peau légèrement bleutée. Elle a un véritable aspect d'aventurière, et elle ne se reconnaît presque pas !
Elle s'apprête à enlever sa tunique quand ses sens aiguisés détectent des pas ayant un rythme anormal pour la région. Un bipède ? Elle se baisse pour mettre la main sur sa ceinture et donc, ses armes, et reste baissée en faisant la girouette à la recherche d'une éventuelle menace.
En cas de pépin, elle ne tarderait pas à dégainer.
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Un drôle de coup de foudre
Feat Zorya
Ses voyages se faisaient malheureusement plus rare depuis quelques années. Depuis qu'il était de retour à Melorn après avoir fait le tour du continent au moins plusieurs fois au cours de ses siècles d'existences. Il ne le regrette pas, il le fallait mais après tant d'années passé sur les routes il est vrai que cette vie commençait à lui manquer un peu. Et puis ses voyages et ses ambitions sont bien loin d'être incompatibles. Voilà plusieurs jours qu'il avait quitté la cité Elfique sur le dos de sa fidèle monture à la robe d'ivoire. Il reçu deux invitations presque simultanément. D'abord, une requête de l'Université Magic l'a poussé sur les routes vers le sud cherchant à rejoindre la République afin de pouvoir assister à un sommet. Ou plutôt une cérémonie ? Sa mémoire lui fait défaut. Pour être tout à fait honnête, il reçu et lu la lettre de l'université en diagonale alors que son dernier cobaye étouffa des hurlements sur sa table d'opération. Et il déteste être interrompu pendant ses "travaux". Mais je m'égare, le fait est qu'il a donc lu cette fameuse lettre à moitié. Les détails importants étaient là. Il était invité, pour quoi il n'était pas sûr, mais il n'était pas du genre à rater une occasion de se montrer. Et puis sur la route, il était passé par Ikusa. Aussi grande que dans ses souvenirs, respirant l'autorité et la transpiration des soldats en armure lourde en plein milieu de cette région désertique. Quelle infection, heureusement il n'y est pas resté longtemps.
Il traversa le désert en passant près de Taisen remontant le fleuve qui le mènerait vers le Lac Rebirth. Fallait-il encore survivre à cette jungle en amont, un gigantesque mur végétal autant luxuriant qu'il est dangereux. Fort heureusement ce n'était pas sa première fois dans la région et il connaissait le chemin. Il ne pouvait pas vraiment se perdre s'il se contentait de suivre le fleuve toujours dans la bonne direction. Il voyagea une bonne journée de plus, à bonne cadence à travers la jungle en descendant de jument à mi-chemin pour la laisser se reposer le reste de la route. On perd facilement la notion du temps à l'intérieur de cet épais nuage vert qui ne laisse passer les rayons de lumières qu'assez rarement finalement. C'est à la tombée de la nuit qu'il ressort enfin de cette satanée jungle sans encombre ceci dit, ce qui est déjà une victoire en soit. Il sourit brièvement, caressant calmement sa partenaire de route en lui glissant quelques encouragements en Elfique. Il s'approche de l'eau alors que ses pieds s'enfoncent à chacun de ses pas dans le sable encore chaud.
Un repos bien mérité, quoi qu'il fallait encore trouver un abri pour la nuit. Mais pour le moment, tout ce qu'il veut c'est pouvoir encore contempler ce sublime ciel orangé qui laissera très bientôt place une énième nuit noire. Il profite de cette vision en commençant par longer le lac vers le sud pendant quelques longues minutes, sa monture le suivant de près sans qu'il n'ait besoin de la guider. Ses pupilles améthystes portées vers l'horizon et ses longs cheveux argentés se mouvant au gré du vent, il a laissé en début d'après-midi sa tunique dans un grand sac en cuir que transporte sa monture. Optant pour des vêtements plus légers et aérés pour combattre la chaleur ambiante. Un combat perdu d'avance malheureusement. Il ne porte donc plus qu'une tenue relativement simple dont une chemise blanche à moitié ouverte et les manches légèrement retroussées. Les dernières lueurs du jour illuminant son doux visage qu'on pourrait confondre avec celui d'un ange. Quelqu'un d'assez à l'aise avec la magie remarquera très facilement l'aura qui l'entoure, à la fois mystérieux et chaleureux. Intriguant et enivrant d'une certaine manière. Lui, était charmant. Beau et séduisant tout simplement.
L'Elfe ne semble pas particulièrement sur ses gardes, trop idiot pour comprendre le danger qui le guette ou serait-ce une confiance aveugle en ses capacités ? Il ne semble pas avoir remarqué la présence d'une autre personne aux alentours ou c'est peut-être exactement ce qu'il veut lui faire croire. Il entame soudainement un fredonnement, glissant à travers ses lèvres et s'élevant dans les airs en direction du lac. Le chant se faisant de plus en plus prononcé, les mots ne ressemblent en rien de connu dans la langue commune. De l'Elfique, une langue noble et enchanteresse permettant d'apaiser les coeurs les plus meurtris.
Continuant lentement son petit chemin sur le sable blanc, au rythme de son chant.
CENDRES
Il traversa le désert en passant près de Taisen remontant le fleuve qui le mènerait vers le Lac Rebirth. Fallait-il encore survivre à cette jungle en amont, un gigantesque mur végétal autant luxuriant qu'il est dangereux. Fort heureusement ce n'était pas sa première fois dans la région et il connaissait le chemin. Il ne pouvait pas vraiment se perdre s'il se contentait de suivre le fleuve toujours dans la bonne direction. Il voyagea une bonne journée de plus, à bonne cadence à travers la jungle en descendant de jument à mi-chemin pour la laisser se reposer le reste de la route. On perd facilement la notion du temps à l'intérieur de cet épais nuage vert qui ne laisse passer les rayons de lumières qu'assez rarement finalement. C'est à la tombée de la nuit qu'il ressort enfin de cette satanée jungle sans encombre ceci dit, ce qui est déjà une victoire en soit. Il sourit brièvement, caressant calmement sa partenaire de route en lui glissant quelques encouragements en Elfique. Il s'approche de l'eau alors que ses pieds s'enfoncent à chacun de ses pas dans le sable encore chaud.
Un repos bien mérité, quoi qu'il fallait encore trouver un abri pour la nuit. Mais pour le moment, tout ce qu'il veut c'est pouvoir encore contempler ce sublime ciel orangé qui laissera très bientôt place une énième nuit noire. Il profite de cette vision en commençant par longer le lac vers le sud pendant quelques longues minutes, sa monture le suivant de près sans qu'il n'ait besoin de la guider. Ses pupilles améthystes portées vers l'horizon et ses longs cheveux argentés se mouvant au gré du vent, il a laissé en début d'après-midi sa tunique dans un grand sac en cuir que transporte sa monture. Optant pour des vêtements plus légers et aérés pour combattre la chaleur ambiante. Un combat perdu d'avance malheureusement. Il ne porte donc plus qu'une tenue relativement simple dont une chemise blanche à moitié ouverte et les manches légèrement retroussées. Les dernières lueurs du jour illuminant son doux visage qu'on pourrait confondre avec celui d'un ange. Quelqu'un d'assez à l'aise avec la magie remarquera très facilement l'aura qui l'entoure, à la fois mystérieux et chaleureux. Intriguant et enivrant d'une certaine manière. Lui, était charmant. Beau et séduisant tout simplement.
L'Elfe ne semble pas particulièrement sur ses gardes, trop idiot pour comprendre le danger qui le guette ou serait-ce une confiance aveugle en ses capacités ? Il ne semble pas avoir remarqué la présence d'une autre personne aux alentours ou c'est peut-être exactement ce qu'il veut lui faire croire. Il entame soudainement un fredonnement, glissant à travers ses lèvres et s'élevant dans les airs en direction du lac. Le chant se faisant de plus en plus prononcé, les mots ne ressemblent en rien de connu dans la langue commune. De l'Elfique, une langue noble et enchanteresse permettant d'apaiser les coeurs les plus meurtris.
Continuant lentement son petit chemin sur le sable blanc, au rythme de son chant.
- Le fredonnement:
CENDRES
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La méfiance de Zorya se dissipe un peu lorsque l'inconnu commence à fredonner un air. Elle reste concentrée, essaie de détecter d'autres bruits laissant penser à une embuscade, mais non. Elle n'est pas tout à fait détendue ; maintenant voyageuse aguerrie, elle a appris à se méfier de tout le monde. Elle se relève en tenant ses deux épées par leurs fourreaux, dans une position prudente mais qui ne respire pas non plus l'hostilité.
Maintenant debout, sa silhouette tranche nettement avec la ligne plate et paisible de l'eau sur laquelle se reflète une myriade de couleurs ; celle du ciel qui peu à peu, s'éteint pour laisser place aux astres, et celle de la jungle d'émeraude et de rubis. La scène est sublime, et, un peintre rêverait probablement de l'immortaliser.
Elle est assez proche pour maintenant entendre ce qu'il chante, et, elle se détend un peu plus quand elle reconnaît de l'elfique ; et pour cause. Les paroles lui sont familières, et c'est quelque chose que son mentor en personne murmurait occasionnellement, lorsqu'il vivait encore. Les souvenirs remontent, et la beauté du chant tire sur les cordes sensibles de la jeune élémentaire. Ses yeux s'humidifient, et elle sourit simplement devant tant de beauté. D'autant que celle des paroles et du chant collent avec celle de l'elfe qui en est à l'origine.
Elle en oublie presque de saluer le voyageur, et ne manque pas de le faire quand il s'approche assez pour être à porter de voix. Elle s'adresse à lui en elfique de sa petite voix :
« C'est sublime. Absolument sublime, messire le voyageur - après deux cent ans avec le même interlocuteur, elle a toujours un peu de mal quant il s'agit de l'étiquette et de savoir comment s'adresser aux gens - bien le bonsoir à vous »
Toute méfiance endormie par un biais causé par ses souvenirs, elle reste plantée là comme un fruit, à attendre une réaction de ce dernier qui l'a probablement vu au moment même où elle s'est levée. Elle ne sait pas trop quoi lui dire, comme d'habitude ; mais il ne faut qu'une étincelle pour faire partir une discussion avec Zorya.
Maintenant debout, sa silhouette tranche nettement avec la ligne plate et paisible de l'eau sur laquelle se reflète une myriade de couleurs ; celle du ciel qui peu à peu, s'éteint pour laisser place aux astres, et celle de la jungle d'émeraude et de rubis. La scène est sublime, et, un peintre rêverait probablement de l'immortaliser.
Elle est assez proche pour maintenant entendre ce qu'il chante, et, elle se détend un peu plus quand elle reconnaît de l'elfique ; et pour cause. Les paroles lui sont familières, et c'est quelque chose que son mentor en personne murmurait occasionnellement, lorsqu'il vivait encore. Les souvenirs remontent, et la beauté du chant tire sur les cordes sensibles de la jeune élémentaire. Ses yeux s'humidifient, et elle sourit simplement devant tant de beauté. D'autant que celle des paroles et du chant collent avec celle de l'elfe qui en est à l'origine.
Elle en oublie presque de saluer le voyageur, et ne manque pas de le faire quand il s'approche assez pour être à porter de voix. Elle s'adresse à lui en elfique de sa petite voix :
« C'est sublime. Absolument sublime, messire le voyageur - après deux cent ans avec le même interlocuteur, elle a toujours un peu de mal quant il s'agit de l'étiquette et de savoir comment s'adresser aux gens - bien le bonsoir à vous »
Toute méfiance endormie par un biais causé par ses souvenirs, elle reste plantée là comme un fruit, à attendre une réaction de ce dernier qui l'a probablement vu au moment même où elle s'est levée. Elle ne sait pas trop quoi lui dire, comme d'habitude ; mais il ne faut qu'une étincelle pour faire partir une discussion avec Zorya.
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Un drôle de coup de foudre
Feat Zorya
Eliëndir se fige silencieusement dans sa marche, interrompant son doux fredonnement par la même occasion. Il pivote la tête en direction de la silhouette qui lui est inconnue. Les sombres pierres précieuses violettes ancrées dans ses orbites se posent sur le visage de la femme qui lui fait face, la dévisageant littéralement pendant quelques instants. Ce ne sont ni ses armes, ni son décolleté qui attira son attention mais bien les deux yeux clairs et humides qu'elle porte au milieu de son visage.
Sa jument s'approche, tout près de l'elfe en poussant un léger hennissement en direction de l'inconnue. Le bruit le sort brièvement de sa contemplation, il pose délicatement sa main sur la joue de sa monture en la rassurant d'une courte phrase en Elfique. C'est une brave jument suffisamment courageuse pour voler au secours d'Eliëndir si une situation quelconque venait à s'envenimer. Oh pas sûr qu'elle oppose une grande résistance à sa rencontre du soir. Ceci dit il n'a jamais été question de force mais bien de loyauté. Une qualité qui se fait de plus en plus rare et qu'Eliëndir sait récompenser à sa juste valeur.
Honnêtement, il ne s'attendait pas à rencontrer quelqu'un ce soir maîtrisant l'ancienne langue de son peuple. Son étonnement se lit facilement sur son visage. D'autant plus que celle-ci ne ressemble en rien à une Elfe. Il sonde l'aura magique de son interlocutrice, décryptant pendant quelques instants cette énergie spéciale qui est la sienne. Brisant finalement le silence ambiant qu'il avait imposé, continuant de communiquer en Elfique puisqu'il en a si rarement l'occasion en dehors de Melorn.
« Fascinant. Vous êtes absolument fascinante. »
Sa curiosité venait d'être piqué, ce n'est pas tous les jours que l'on rencontre ce qu'il devine être un élémentaire de par sa présence magique sans pour autant en avoir la certitude pour le moment. Il se décide de reprendre lentement sa marche, bravant le danger que représente la distance de sécurité qui le sépare de son interlocutrice pour se rapprocher. Bien que ses intentions sont difficiles à cernées, il ne semble pas agressif le moins du monde au contraire même. Il n'a d'ailleurs, visiblement pas d'arme directement sur lui. Son épée étant accrochée sur le flanc de sa monture.
« Vous parlez Elfique. Vous le parlez même très bien. Où avez-vous appris ? »
Son intérêt grandit à mesure qu'il s'approche, jetant son dévolu sur cette personne. A présent, il veut connaître son histoire. Il veut tout savoir.
CENDRES
Sa jument s'approche, tout près de l'elfe en poussant un léger hennissement en direction de l'inconnue. Le bruit le sort brièvement de sa contemplation, il pose délicatement sa main sur la joue de sa monture en la rassurant d'une courte phrase en Elfique. C'est une brave jument suffisamment courageuse pour voler au secours d'Eliëndir si une situation quelconque venait à s'envenimer. Oh pas sûr qu'elle oppose une grande résistance à sa rencontre du soir. Ceci dit il n'a jamais été question de force mais bien de loyauté. Une qualité qui se fait de plus en plus rare et qu'Eliëndir sait récompenser à sa juste valeur.
Honnêtement, il ne s'attendait pas à rencontrer quelqu'un ce soir maîtrisant l'ancienne langue de son peuple. Son étonnement se lit facilement sur son visage. D'autant plus que celle-ci ne ressemble en rien à une Elfe. Il sonde l'aura magique de son interlocutrice, décryptant pendant quelques instants cette énergie spéciale qui est la sienne. Brisant finalement le silence ambiant qu'il avait imposé, continuant de communiquer en Elfique puisqu'il en a si rarement l'occasion en dehors de Melorn.
« Fascinant. Vous êtes absolument fascinante. »
Sa curiosité venait d'être piqué, ce n'est pas tous les jours que l'on rencontre ce qu'il devine être un élémentaire de par sa présence magique sans pour autant en avoir la certitude pour le moment. Il se décide de reprendre lentement sa marche, bravant le danger que représente la distance de sécurité qui le sépare de son interlocutrice pour se rapprocher. Bien que ses intentions sont difficiles à cernées, il ne semble pas agressif le moins du monde au contraire même. Il n'a d'ailleurs, visiblement pas d'arme directement sur lui. Son épée étant accrochée sur le flanc de sa monture.
« Vous parlez Elfique. Vous le parlez même très bien. Où avez-vous appris ? »
Son intérêt grandit à mesure qu'il s'approche, jetant son dévolu sur cette personne. A présent, il veut connaître son histoire. Il veut tout savoir.
CENDRES
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La remarque de l'autre pousse directement Zorya à regarder à droite et à gauche, un peu confuse, puis, à porter sa main sur son cœur pour prendre le compliment. Même si son visage laisse transparaitre de la surprise. Il est certain que l'aspect atypique de l'élémentaire suscite la fascination de beaucoup, mais très peu osent le verbaliser. Elle secoue légèrement la tête, comme pour remettre ses idées en place, alors que l'inconnu se rapproche.
Elle n'esquisse pas de mouvement de recul, et se contente de rester sur place toujours aussi intriguée et fascinée par cette étrange rencontre ; est-elle sous l'effet d'une illusion, causé par les ruines ? Elle n'est pas capable de magie aussi raffinée pour le détecter. Comment savoir, dans ce cas ? Le toucher semble être une bonne idée. C'est, dans les faits, une fausse bonne idée. Elle lève l'une de ses mains vers lui, fait un pas en avant, et zap.
Sa nature électrique, son manque de maîtrise, ses récentes émotions et les conditions actuelles très humides font qu'elle a accumulé inconsciemment une certaine charge électrique. Et, en levant la main vers l'autre, une fois qu'il fut assez près, elle a créée un décharge d'électricité statique. Ce n'est clairement pas celle d'un être vivant lambda, mais, si l'arc électrique semble impressionnant, il est globalement inoffensif et peut plus surprendre que blesser. Quel drôle de coup de foudre.
Elle fait un bon en arrière à cette réaction incontrôlée, et ne tarde pas à dire :
« Pardon ! Pardon ! Je voulais juste être certaine que vous étiez réel. Vous semblez l'être, pardon. Je ne veux pas vous tuer »
Elle précise, pour que ce soit clair. Un peu gênée, elle passe sa main libre à l'arrière de son crâne, remuant ses cheveux blancs et lisses qui, pour le coup, crépitent légèrement d'énergie au reflet bleus. En essayant de se rattraper, elle répond donc avec un certain retard à sa question initiale :
« Je l'ai toujours fait, de mémoire. Parler elfique. Avec mon mentor. Camaendir, c'était mon mentor »
Elle parle un peu vite, et tourne ses phrases d'une manière relativement étrange ; parce qu'elle pense mieux que ce qu'elle s'exprime. Elle ne le précise pas, mais, le nom fait définitivement elfique. Et ce dernier, s'il a toujours vécu dans l'ombre, restait un assassin elfe millénaire de renom et devait encore peut-être résonner dans la mémoire d'un résident de longue date de Melorn.
Elle n'esquisse pas de mouvement de recul, et se contente de rester sur place toujours aussi intriguée et fascinée par cette étrange rencontre ; est-elle sous l'effet d'une illusion, causé par les ruines ? Elle n'est pas capable de magie aussi raffinée pour le détecter. Comment savoir, dans ce cas ? Le toucher semble être une bonne idée. C'est, dans les faits, une fausse bonne idée. Elle lève l'une de ses mains vers lui, fait un pas en avant, et zap.
Sa nature électrique, son manque de maîtrise, ses récentes émotions et les conditions actuelles très humides font qu'elle a accumulé inconsciemment une certaine charge électrique. Et, en levant la main vers l'autre, une fois qu'il fut assez près, elle a créée un décharge d'électricité statique. Ce n'est clairement pas celle d'un être vivant lambda, mais, si l'arc électrique semble impressionnant, il est globalement inoffensif et peut plus surprendre que blesser. Quel drôle de coup de foudre.
Elle fait un bon en arrière à cette réaction incontrôlée, et ne tarde pas à dire :
« Pardon ! Pardon ! Je voulais juste être certaine que vous étiez réel. Vous semblez l'être, pardon. Je ne veux pas vous tuer »
Elle précise, pour que ce soit clair. Un peu gênée, elle passe sa main libre à l'arrière de son crâne, remuant ses cheveux blancs et lisses qui, pour le coup, crépitent légèrement d'énergie au reflet bleus. En essayant de se rattraper, elle répond donc avec un certain retard à sa question initiale :
« Je l'ai toujours fait, de mémoire. Parler elfique. Avec mon mentor. Camaendir, c'était mon mentor »
Elle parle un peu vite, et tourne ses phrases d'une manière relativement étrange ; parce qu'elle pense mieux que ce qu'elle s'exprime. Elle ne le précise pas, mais, le nom fait définitivement elfique. Et ce dernier, s'il a toujours vécu dans l'ombre, restait un assassin elfe millénaire de renom et devait encore peut-être résonner dans la mémoire d'un résident de longue date de Melorn.
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Un drôle de coup de foudre
Feat Zorya
Il eut un léger mouvement de recul à l'apparition assez surprenante de la décharge électrique. Pas qu'il ait spécialement ressenti une douleur suite à ce simple contact mais il en ressent encore les picotements à l'intérieur même de sa peau et de ses muscles. Il passe délicatement sa main là où l'élémentaire l'a "touché" et où les sensations sont donc les plus fortes. Ses idées et ses pensées qui se bousculaient encore dans tous les sens dans sa tête il y a quelques secondes, se remirent à leurs places. Un drôle de coup de foudre en effet, qui eut au moins pour effet de lui remettre les pieds sur terre d'une certaine façon. Sa première théorie était donc la bonne, il esquissa un sourire sur son visage sans même sans rendre compte lorsqu'elle mentionne ne pas vouloir le tuer. Une élémentaire et pas n'importe laquelle. D'aussi loin qu'il s'en souvient, il n'en a jamais rencontré en personne. Jamais jusqu'à cet instant béni au cadre majestueux entre le lac illuminé et l'entrée splendide de la jungle.
Ses deux yeux violâtre se posent à nouveau calmement sur cette femme au caractère intriguant. Il eut un léger "tic" en apprenant qu'elle avait été élevée par un Elfe et un deuxième lorsqu'elle lui donne son nom. "Camaendir", un nom elfique que l'on retrouve de temps en temps en particulier à Melorn. Rien de surprenant outre mesure si ce n'est qu'il se remémorait avoir étudié la biographie d'un elfe du même nom alors qu'il était encore à l'Académie en tant qu'élève. Cela lui revenait petit à petit, son nom apparaissait parmi les légendes de son peuple. Un fait rare d'autant plus qu'il n'a pas crée sa légende par l'usage de sa magie comme la majorité de ses congénères mais bien par ses faits d'armes. C'est quelque chose qu'il respecte énormément. Ceci dit, parlait t'elle bien de la même personne ? Difficile d'en être certain en vérité mais dans l'immédiat, c'est bien cette élémentaire de foudre qui occupe complètement ses pensées.
Visiblement elle fut elle-même surprise par ce qu'il venait de se produire entre eux. De son bon en arrière, il répond par un bon en avant. Sa main venant saisir celle de la femme, bravant une deuxième fois la distance qui les sépares et prenant le risque de subir une nouvelle réaction incontrôlée. Sa peau est aussi douce que celle d'un enfant, faisant délicatement glisser la pointe de ses longs doigts sur sa paume électrifiante.
« Je suis bien réel, très cher. Voyez par vous-même. »
Profitant d'être bien plus proche à présent pour contempler le bleu de ses iris, ne ratant rien de ce sublime spectacle qui se déroule devant ses yeux.
« Quel est votre doux prénom, mademoiselle ? Racontez-moi votre histoire je vous prie. Je veux tout savoir de vous. »
CENDRES
Ses deux yeux violâtre se posent à nouveau calmement sur cette femme au caractère intriguant. Il eut un léger "tic" en apprenant qu'elle avait été élevée par un Elfe et un deuxième lorsqu'elle lui donne son nom. "Camaendir", un nom elfique que l'on retrouve de temps en temps en particulier à Melorn. Rien de surprenant outre mesure si ce n'est qu'il se remémorait avoir étudié la biographie d'un elfe du même nom alors qu'il était encore à l'Académie en tant qu'élève. Cela lui revenait petit à petit, son nom apparaissait parmi les légendes de son peuple. Un fait rare d'autant plus qu'il n'a pas crée sa légende par l'usage de sa magie comme la majorité de ses congénères mais bien par ses faits d'armes. C'est quelque chose qu'il respecte énormément. Ceci dit, parlait t'elle bien de la même personne ? Difficile d'en être certain en vérité mais dans l'immédiat, c'est bien cette élémentaire de foudre qui occupe complètement ses pensées.
Visiblement elle fut elle-même surprise par ce qu'il venait de se produire entre eux. De son bon en arrière, il répond par un bon en avant. Sa main venant saisir celle de la femme, bravant une deuxième fois la distance qui les sépares et prenant le risque de subir une nouvelle réaction incontrôlée. Sa peau est aussi douce que celle d'un enfant, faisant délicatement glisser la pointe de ses longs doigts sur sa paume électrifiante.
« Je suis bien réel, très cher. Voyez par vous-même. »
Profitant d'être bien plus proche à présent pour contempler le bleu de ses iris, ne ratant rien de ce sublime spectacle qui se déroule devant ses yeux.
« Quel est votre doux prénom, mademoiselle ? Racontez-moi votre histoire je vous prie. Je veux tout savoir de vous. »
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Elle ne résiste pas lorsqu'il saisit sa main, même au contraire. Le contact de sa peau doit sembler étrange pour l'elfe ; un contact un peu plus chaud qu'avec un humanoïde classique, causant de légers picotements causés par la nature de l'élémentaire. Il n'est pas forcément agréable, et définitivement intriguant.
La tête basculée légèrement sur le côté, elle le dévisage sans ciller ; la gêne de l'avoir foudroyé s'étant estompée par le geste de l'inconnu qui semble... réceptif ? La tension redescend dans tous les sens du terme, et même sa main qui enserre ses armes se relâche peu à peu. Elle ne les laisse pas tomber pour autant.
Ne réfléchissant pas trop, elle va prendre l'initiative d'enserrer la main qui inspectait jusque là la sienne. Depuis le début de sa vie de baroudeuse, elle s'est découvert un véritable manque pour le contact physique avec d'autres êtres vivants ; sans pour autant qu'il soit d'une nature particulière. Loin de le fuir, elle le cherche, et ce pas en avant de l'inconnu la rassure encore un peu plus.
Elle serre légèrement sa main, sent sa chaleur et la douceur étrange de sa peau ; avant de répondre simplement :
« Vous semblez l'être. L'illusion est parfaite dans le cas contraire »
Elle lui esquisse un étrange petit sourire, similaire à un tic. Il apparaît, disparaît en l'espace d'un instant pour retrouver une expression relativement neutre sur un visage qui s'anime pourtant beaucoup. Elle reprend doucement :
« Je suis Zorya, et vous êtes ? - elle marque un temps d'arrêt le temps qu'il réponde et le dévisage alors qu'une réflexion de sa part est visible du fait de ses changements d'expressions - Vous êtes plutôt étrange, non ? Définitivement intriguant. Vous êtes le premier à être aussi curieux et direct avec moi. La plupart des gens parlent très peu, de choses insignifiantes, ou d'eux »
Ce qui la perturbe, c'est que d'habitude, c'est elle qui est à l'origine d'autant de curiosité. Maintenant que les rôles s'inverse, elle comprend un peu plus la réaction de certains qui semblent bloquer face à tant d'intérêt soudain. Elle ne lui a pas lâché la main pendant sa tirade, et ne semble pas dans l'optique de le faire.
La tête basculée légèrement sur le côté, elle le dévisage sans ciller ; la gêne de l'avoir foudroyé s'étant estompée par le geste de l'inconnu qui semble... réceptif ? La tension redescend dans tous les sens du terme, et même sa main qui enserre ses armes se relâche peu à peu. Elle ne les laisse pas tomber pour autant.
Ne réfléchissant pas trop, elle va prendre l'initiative d'enserrer la main qui inspectait jusque là la sienne. Depuis le début de sa vie de baroudeuse, elle s'est découvert un véritable manque pour le contact physique avec d'autres êtres vivants ; sans pour autant qu'il soit d'une nature particulière. Loin de le fuir, elle le cherche, et ce pas en avant de l'inconnu la rassure encore un peu plus.
Elle serre légèrement sa main, sent sa chaleur et la douceur étrange de sa peau ; avant de répondre simplement :
« Vous semblez l'être. L'illusion est parfaite dans le cas contraire »
Elle lui esquisse un étrange petit sourire, similaire à un tic. Il apparaît, disparaît en l'espace d'un instant pour retrouver une expression relativement neutre sur un visage qui s'anime pourtant beaucoup. Elle reprend doucement :
« Je suis Zorya, et vous êtes ? - elle marque un temps d'arrêt le temps qu'il réponde et le dévisage alors qu'une réflexion de sa part est visible du fait de ses changements d'expressions - Vous êtes plutôt étrange, non ? Définitivement intriguant. Vous êtes le premier à être aussi curieux et direct avec moi. La plupart des gens parlent très peu, de choses insignifiantes, ou d'eux »
Ce qui la perturbe, c'est que d'habitude, c'est elle qui est à l'origine d'autant de curiosité. Maintenant que les rôles s'inverse, elle comprend un peu plus la réaction de certains qui semblent bloquer face à tant d'intérêt soudain. Elle ne lui a pas lâché la main pendant sa tirade, et ne semble pas dans l'optique de le faire.
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Un drôle de coup de foudre
Feat Zorya
Paraissant être un homme sûr de lui, respirant une certaine confiance et assurance. Sa peau transmettait cette chaleur importante qui est la sienne et pourtant bien moins prononcé que celle qu'il ressent à travers la main de l'élémentaire. Retrouvant ces légers picotements à mesure qu'il caresse sa peau, appréciant tout particulièrement cette sensation qui remonte à travers ses doigts et sa paume de main. Il s'amuse de la situation, d'une certaine manière. Elle se présente à lui, il réplique humblement afin de donner une réponse à sa question.
« Je suis Eliëndir, enchanté de faire votre connaissance. Zorya. C'est un nom sublime, à l'image de celle qui le porte. »
Il observe sagement les lèvres de cette femme, bouger au rythme de son élocution, toujours impressionné par son aisance dans sa langue. Il ne relève aucunement ses tournures de phrases bien à elle, y trouvant même un certain charme en réalité de la même manière qu'il trouve charmant ses changements d'expressions. L'intérêt semble être réciproque, il s'en réjouit. Il affiche un énième sourire charmeur dont il a le secret suite à la dernière remarque de son interlocutrice, s'amusant des mots employés et manifestant une gaieté soudaine.
« Etrange vous dîtes ? C'est possible. Mais par rapport à qui ? Les gens normaux ? Peut-être. Mais qu'est-ce que la normalité exactement ? »
Ses interrogations rhétoriques n'ayant pour but que d'alimenter la conversation, loin de lui l'envie de tomber dans un débat stérile. Il ne relâche pas son emprise sur la main de la personne qui fait l'objet de son immense intérêt, l'objet de sa convoitise.
« Si je suis bel et bien le premier, c'est que la plupart des gens ne voient pas à quel point vous êtes ravissante. A quel point vous êtes spéciale. »
Marquant spécialement la fin de sa phrase. Il s'avance encore de quelques pas, passant tout près d'elle comme pour la guider dans une direction en l'invitant à marcher avec lui. La plage était vaste, il serait dommage de ne profiter que d'une petite partie de ce cadre divin.
CENDRES
« Je suis Eliëndir, enchanté de faire votre connaissance. Zorya. C'est un nom sublime, à l'image de celle qui le porte. »
Il observe sagement les lèvres de cette femme, bouger au rythme de son élocution, toujours impressionné par son aisance dans sa langue. Il ne relève aucunement ses tournures de phrases bien à elle, y trouvant même un certain charme en réalité de la même manière qu'il trouve charmant ses changements d'expressions. L'intérêt semble être réciproque, il s'en réjouit. Il affiche un énième sourire charmeur dont il a le secret suite à la dernière remarque de son interlocutrice, s'amusant des mots employés et manifestant une gaieté soudaine.
« Etrange vous dîtes ? C'est possible. Mais par rapport à qui ? Les gens normaux ? Peut-être. Mais qu'est-ce que la normalité exactement ? »
Ses interrogations rhétoriques n'ayant pour but que d'alimenter la conversation, loin de lui l'envie de tomber dans un débat stérile. Il ne relâche pas son emprise sur la main de la personne qui fait l'objet de son immense intérêt, l'objet de sa convoitise.
« Si je suis bel et bien le premier, c'est que la plupart des gens ne voient pas à quel point vous êtes ravissante. A quel point vous êtes spéciale. »
Marquant spécialement la fin de sa phrase. Il s'avance encore de quelques pas, passant tout près d'elle comme pour la guider dans une direction en l'invitant à marcher avec lui. La plage était vaste, il serait dommage de ne profiter que d'une petite partie de ce cadre divin.
CENDRES
Invité
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La flatterie excessive d'Eliëndir ne semble pas choquer Zorya. Elle est plus surprise qu'elle en soit l'objet, plutôt que de douter de l'intention ou de la véracité de cette dernière. Si elle s'améliore au fil des mauvaises expériences, c'est que sa crédulité lui joue bien trop souvent des tours. Elle semble très réceptive donc, enchaînant ses petits sourires éphémères.
Quand il répète un peu sa question, elle se contente de lui sourire et de faire de courts mais répétés hochement de la tête. Elle a l'air directement perplexe quand il commence à disserter. Puis, elle hausse les épaules quand il demande ce qu'est la normalité, et elle répond sincèrement :
« Je ne sais pas trop. Les humains me paraissent être ceux qui sont normaux. Ils ont toujours l'air... à leur place ? Même quand elle n'est pas terrible, d'ailleurs. Je n'arrive toujours pas à comprendre. C'est là où est le paradoxe ; normaux, mais, étranges. Ou peut-être est-ce moi qui est étrange, et, dans ce cas tout fait sens »
Si elle comprend parfaitement le principe de société en théorie, elle a plus de mal à comprendre la résignation des gens en pratique. Comment sont ils prêts à renoncer à leur liberté, alors qu'elle est ce qu'il y a de plus précieux ? La peur de l'inconnu ? Le confort d'une vie de routine ? Elle ne sait pas trop. La seule certitude qu'elle a, c'est qu'elle ne ploiera jamais le genou parce que sa vie d'électron libre est un véritable rêve éveillé.
L'exemple parfait est ce soir. Elle laisse tomber sa ceinture et ses épées qui s'enfoncent mollement et sans bruit dans le sable à son énième compliment. Elle le regarde avec de grands yeux, clairement sous le charme. Il faut dire qu'elle n'est pas des plus difficiles à charmer. Vivant au jour le jour, après une vie austère où elle ne rêvait que d'aventures et d'expériences, elle se lance dans beaucoup de choses par simple curiosité ; et notamment des relations intimes. Mais, étrangère à la notion d'amour ; peu familière avec celle de l'attachement, tout est éphémère avec elle.
Elle se laisse entraîner, et ils font tous les deux quelques pas sur la plage. Mais, elle ne traîne pas pour autant. Après quelques pas, elle bascule face à l'elfe, lui tenant toujours une main, faisant glisser l'autre sur son torse, puis sur son cou et vient la passer derrière son oreille pour approcher son visage du sien. Elle n'est même pas audacieuse à ses yeux, elle laisse juste courir ses pulsions et cède simplement à son envie.
Mais elle cesse brusquement quand elle entend le bruit de la tension de l'eau qui se rompt. Un bruit infime, provenant pourtant d'à peine quelques mètres d'eux. Elle agit d'instinct, et se sert de ses prises sur l'elfe pour le tirer vers elle et le projeter en arrière alors qu'une créature bondit de l'eau pour fondre sur eux.
Dans la continuité de son mouvement, elle se laisse un peu glisser sur ses appuis dans une esquive plus ou moins réussie ; le trident de la créature, un naga, vient tracer un sillon sanglant dans son bras. D'instinct, elle contre-attaque en assénant un coup de poing vers le monstre toujours en vol. Elle ne compte pas sur sa force physique pour être percutante, mais sur l'énergie qu'elle laisse couler dans ses veines et qui se transforme en décharge en frappant la peau écailleuse.
Déstabilisée mais pas blessée, le naga va s'écraser sur le sable un peu plus loin derrière eux ; alors que d'autres commencent à émerger de l'eau, et que ses sabres sont à une dizaine de mètres d'eux.
Quand il répète un peu sa question, elle se contente de lui sourire et de faire de courts mais répétés hochement de la tête. Elle a l'air directement perplexe quand il commence à disserter. Puis, elle hausse les épaules quand il demande ce qu'est la normalité, et elle répond sincèrement :
« Je ne sais pas trop. Les humains me paraissent être ceux qui sont normaux. Ils ont toujours l'air... à leur place ? Même quand elle n'est pas terrible, d'ailleurs. Je n'arrive toujours pas à comprendre. C'est là où est le paradoxe ; normaux, mais, étranges. Ou peut-être est-ce moi qui est étrange, et, dans ce cas tout fait sens »
Si elle comprend parfaitement le principe de société en théorie, elle a plus de mal à comprendre la résignation des gens en pratique. Comment sont ils prêts à renoncer à leur liberté, alors qu'elle est ce qu'il y a de plus précieux ? La peur de l'inconnu ? Le confort d'une vie de routine ? Elle ne sait pas trop. La seule certitude qu'elle a, c'est qu'elle ne ploiera jamais le genou parce que sa vie d'électron libre est un véritable rêve éveillé.
L'exemple parfait est ce soir. Elle laisse tomber sa ceinture et ses épées qui s'enfoncent mollement et sans bruit dans le sable à son énième compliment. Elle le regarde avec de grands yeux, clairement sous le charme. Il faut dire qu'elle n'est pas des plus difficiles à charmer. Vivant au jour le jour, après une vie austère où elle ne rêvait que d'aventures et d'expériences, elle se lance dans beaucoup de choses par simple curiosité ; et notamment des relations intimes. Mais, étrangère à la notion d'amour ; peu familière avec celle de l'attachement, tout est éphémère avec elle.
Elle se laisse entraîner, et ils font tous les deux quelques pas sur la plage. Mais, elle ne traîne pas pour autant. Après quelques pas, elle bascule face à l'elfe, lui tenant toujours une main, faisant glisser l'autre sur son torse, puis sur son cou et vient la passer derrière son oreille pour approcher son visage du sien. Elle n'est même pas audacieuse à ses yeux, elle laisse juste courir ses pulsions et cède simplement à son envie.
Mais elle cesse brusquement quand elle entend le bruit de la tension de l'eau qui se rompt. Un bruit infime, provenant pourtant d'à peine quelques mètres d'eux. Elle agit d'instinct, et se sert de ses prises sur l'elfe pour le tirer vers elle et le projeter en arrière alors qu'une créature bondit de l'eau pour fondre sur eux.
Dans la continuité de son mouvement, elle se laisse un peu glisser sur ses appuis dans une esquive plus ou moins réussie ; le trident de la créature, un naga, vient tracer un sillon sanglant dans son bras. D'instinct, elle contre-attaque en assénant un coup de poing vers le monstre toujours en vol. Elle ne compte pas sur sa force physique pour être percutante, mais sur l'énergie qu'elle laisse couler dans ses veines et qui se transforme en décharge en frappant la peau écailleuse.
Déstabilisée mais pas blessée, le naga va s'écraser sur le sable un peu plus loin derrière eux ; alors que d'autres commencent à émerger de l'eau, et que ses sabres sont à une dizaine de mètres d'eux.
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Un drôle de coup de foudre
Feat Zorya
Il se surprend à savourer le moment présent, s'accordant comme un répit loin des manigances politiques et de ses nombreuses obligations. Il n'a pourtant aucun problème avec ni l'un ni l'autre au contraire même. Mais il oublit parfois que les petits plaisirs de la vie résident dans des détails. Des rencontres inattendues, de simples conversations et des moments privilégiés comme cette douce soirée qui s'annonce prometteuse. Il s'amuse à tendre l'oreille vers elle pendant qu'elle tente de répondre à ses questions qui n'en n'ont pourtant pas besoin. Les humains seraient donc la norme. C'était le cas d'une certaine façon, elle n'avait pas tort. Cette espèce pullule sur Sekai malgré sa faible espérance de vie, quoi que c'est certainement cet état de fait qui les force à se reproduire en masse comme s'ils étaient incapables de faire autre chose de leur vie.
Mais il s'égare dans ses pensées, comme ça lui arrive de temps à autres. C'est en voyant soudainement son visage apparaître devant ses yeux qu'il se refocalise sur ce précieux moment. Il croyait pourtant décelé une certaine timidité chez cette femme, légère et raffinée. Il ne l'aurait jamais cru si entreprenante alors qu'ils ressent à travers sa peau les fourmillements qui accompagnent sa main sur son torse, dans son cou puis derrière sa tête. Il plonge volontiers son regard dans le sien, l'encourageant indirectement dans sa démarche.
Vivant le moment au ralenti jusqu'alors, tout s'est pourtant déroulé très vite dès cet instant. Il redescendit bien vite de son petit nuage. Le lac pourtant calme est devenu subitement bruyant, sa partenaire aux sens aiguisés fut bien plus réactive que lui fort heureusement, se retrouvant projeté derrière elle à l'abri du violent coup qui le guettait visiblement. Il pivote la tête assez vite pour voir le naga se faire propulser sous le choc d'une énorme décharge. Il analyse rapidement la situation, aucun d'entre eux n'est armés alors qu'il remarque que de nouveaux Nagas émergent de l'eau. La situation était relativement complexe, dans un réflexe il déclenche un fort sifflement entre ses lèvres. Sa monture qui attendait tout près des épées dans le sable d'ailleurs se mit rapidement au galop pour rejoindre Eliëndir. Elle passe rapidement devant lui, d'un geste fluide et précis il empoigne le manche de son épée dans son fourreau accroché à ses sacs que la jument transporte. Il pivote rapidement sur ses talons pour dégainer son épée dans un bruit métallique et sans arrêter sa course. Lui hurlant en Elfique de s'éloigner rapidement ce qu'elle s'empresse de faire.
Il bondit d'abord sur le Naga encore sonné par le choc, profitant de ce moment de faiblesse pour séparer sa vilaine tête du reste de son corps d'un coup d'épée sec et brutal. Il pivote de nouveau de côté pour alerter son allié de fortune.
« Zorya ! Attrape ! »
Dit-il en jetant rapidement son épée dans sa direction, le pommeau pointé vers elle pour qu'elle puisse réceptionner facilement. Il avait comme l'intime sensation qu'elle en ferait un meilleur usage que lui, à défaut de ne pouvoir récupérer ses sabres pour le moment.
CENDRES
Mais il s'égare dans ses pensées, comme ça lui arrive de temps à autres. C'est en voyant soudainement son visage apparaître devant ses yeux qu'il se refocalise sur ce précieux moment. Il croyait pourtant décelé une certaine timidité chez cette femme, légère et raffinée. Il ne l'aurait jamais cru si entreprenante alors qu'ils ressent à travers sa peau les fourmillements qui accompagnent sa main sur son torse, dans son cou puis derrière sa tête. Il plonge volontiers son regard dans le sien, l'encourageant indirectement dans sa démarche.
Vivant le moment au ralenti jusqu'alors, tout s'est pourtant déroulé très vite dès cet instant. Il redescendit bien vite de son petit nuage. Le lac pourtant calme est devenu subitement bruyant, sa partenaire aux sens aiguisés fut bien plus réactive que lui fort heureusement, se retrouvant projeté derrière elle à l'abri du violent coup qui le guettait visiblement. Il pivote la tête assez vite pour voir le naga se faire propulser sous le choc d'une énorme décharge. Il analyse rapidement la situation, aucun d'entre eux n'est armés alors qu'il remarque que de nouveaux Nagas émergent de l'eau. La situation était relativement complexe, dans un réflexe il déclenche un fort sifflement entre ses lèvres. Sa monture qui attendait tout près des épées dans le sable d'ailleurs se mit rapidement au galop pour rejoindre Eliëndir. Elle passe rapidement devant lui, d'un geste fluide et précis il empoigne le manche de son épée dans son fourreau accroché à ses sacs que la jument transporte. Il pivote rapidement sur ses talons pour dégainer son épée dans un bruit métallique et sans arrêter sa course. Lui hurlant en Elfique de s'éloigner rapidement ce qu'elle s'empresse de faire.
Il bondit d'abord sur le Naga encore sonné par le choc, profitant de ce moment de faiblesse pour séparer sa vilaine tête du reste de son corps d'un coup d'épée sec et brutal. Il pivote de nouveau de côté pour alerter son allié de fortune.
« Zorya ! Attrape ! »
Dit-il en jetant rapidement son épée dans sa direction, le pommeau pointé vers elle pour qu'elle puisse réceptionner facilement. Il avait comme l'intime sensation qu'elle en ferait un meilleur usage que lui, à défaut de ne pouvoir récupérer ses sabres pour le moment.
CENDRES
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Elle tourne la tête, puis le bassin vers ses lames avant de s'élancer en poussant sur ses appuis. Dynamique, d'une souplesse quasi féline, ce n'est pas suffisant pour arriver assez vite sur ses dernières avant qu'une autre de ces créatures n'émerge de l'eau juste devant elle en tentant de lui asséner un coup. Elle évite en étant forcée de faire un, puis deux pas en arrière à cause de l'allonge de son adversaire.
Instinctivement, elle adopte une garde ; prête à se défendre, même à main nue. Mais la voix de l'inconnu lui fait tourner la tête, et l'éclat d'un objet brillant dans les airs la font réagir en même temps que ses paroles. Dans sa vision périphérique, elle voit l'assaut du naga se préparer. Alors, elle entame une série de changement d'appuis qui vont lui permettre d'attraper l'épée en vol, puis dans le même mouvement, dévier au dernier moment le coup de trident qui l'aurait empalé à la gorge.
La force du coup la fait vaciller, et, sa contre-attaque n'est pas aussi efficace que ce qu'elle escomptait. Mais sa lame vient arracher quelques écailles à la créature alors qu'un léger flot de sang vient couler de l'estafilade finalement assez profonde. Elle ne perd pas de temps, et essaie de s'approcher de la créature qui n'est pas vraiment dans son élément. Mais elle sait utiliser l'avantage de son allonge et Zorya ne parvient pas à entrer dans ses défenses.
Encore une créature émerge de l'eau, et la situation semble être compromise. Elle n'a pas le temps de se tourner pour voir ce que fait l'elfe. Elle prend la décision d'essayer un assaut audacieux. Elle infuse sa lame d'électricité, puis, elle feinte, plonge en avant. Le trident de son adversaire arrive, et elle décide de parer plutôt que de dévier, alors que son adversaire est bien plus puissant. Le choc est violent, et, elle laisse justement l'énergie accumulée dans sa lame se dissiper dans une explosion qui va impacter les deux opposants. Elle est repoussée du bon côté pour retrouver ses lames, et se retrouve à rouler dans le sable sur quelques mètres.
Sa main lui sert à se stabiliser, et se referme pour saisir une poignée de cette fine poudre qui oscille étrangement entre le blanc et le carmin caractéristique de la jungle d'à côté. Elle ne perd pas de temps, et la jette en direction du nouvel adversaire étant apparu et ayant tenté de profiter de la situation pour l'embrocher au sol. Elle se décale pour éviter d'effectivement être clouée au sol, mais est à nouveau blessée au niveau de son flanc.
L'élémentaire parvient néanmoins à l'endroit qu'elle cherchait à atteindre. Ses mains se referment sur les poignées de ses lames, et elles les dégainent en se relevant. Elle les place devant elle, alors qu'elle commence à se déplacer vers la forêt pour ne plus être trop à proximité de l'eau. Au passage, elle puise encore dans son énergie pour infuser ses deux lames ; et, le crépitement d'énergie blanche et bleutée semble faire hésiter les nagas.
Ses deux adversaires l'observent, et elle voit dans le fond une des créatures traîner le cadavre décapité dans l'eau ; ils ont visiblement trouvé leur repas, qui sera beaucoup plus simple à savourer que les deux êtres vivants encore prêts à se défendre. Les deux ?! Alors qu'un instant de répit se présente dans ce nouveau statut quo, elle cherche du regard Eliëndir en espérant qu'il s'en soit sorti. Il est si intriguant.
Instinctivement, elle adopte une garde ; prête à se défendre, même à main nue. Mais la voix de l'inconnu lui fait tourner la tête, et l'éclat d'un objet brillant dans les airs la font réagir en même temps que ses paroles. Dans sa vision périphérique, elle voit l'assaut du naga se préparer. Alors, elle entame une série de changement d'appuis qui vont lui permettre d'attraper l'épée en vol, puis dans le même mouvement, dévier au dernier moment le coup de trident qui l'aurait empalé à la gorge.
La force du coup la fait vaciller, et, sa contre-attaque n'est pas aussi efficace que ce qu'elle escomptait. Mais sa lame vient arracher quelques écailles à la créature alors qu'un léger flot de sang vient couler de l'estafilade finalement assez profonde. Elle ne perd pas de temps, et essaie de s'approcher de la créature qui n'est pas vraiment dans son élément. Mais elle sait utiliser l'avantage de son allonge et Zorya ne parvient pas à entrer dans ses défenses.
Encore une créature émerge de l'eau, et la situation semble être compromise. Elle n'a pas le temps de se tourner pour voir ce que fait l'elfe. Elle prend la décision d'essayer un assaut audacieux. Elle infuse sa lame d'électricité, puis, elle feinte, plonge en avant. Le trident de son adversaire arrive, et elle décide de parer plutôt que de dévier, alors que son adversaire est bien plus puissant. Le choc est violent, et, elle laisse justement l'énergie accumulée dans sa lame se dissiper dans une explosion qui va impacter les deux opposants. Elle est repoussée du bon côté pour retrouver ses lames, et se retrouve à rouler dans le sable sur quelques mètres.
Sa main lui sert à se stabiliser, et se referme pour saisir une poignée de cette fine poudre qui oscille étrangement entre le blanc et le carmin caractéristique de la jungle d'à côté. Elle ne perd pas de temps, et la jette en direction du nouvel adversaire étant apparu et ayant tenté de profiter de la situation pour l'embrocher au sol. Elle se décale pour éviter d'effectivement être clouée au sol, mais est à nouveau blessée au niveau de son flanc.
L'élémentaire parvient néanmoins à l'endroit qu'elle cherchait à atteindre. Ses mains se referment sur les poignées de ses lames, et elles les dégainent en se relevant. Elle les place devant elle, alors qu'elle commence à se déplacer vers la forêt pour ne plus être trop à proximité de l'eau. Au passage, elle puise encore dans son énergie pour infuser ses deux lames ; et, le crépitement d'énergie blanche et bleutée semble faire hésiter les nagas.
Ses deux adversaires l'observent, et elle voit dans le fond une des créatures traîner le cadavre décapité dans l'eau ; ils ont visiblement trouvé leur repas, qui sera beaucoup plus simple à savourer que les deux êtres vivants encore prêts à se défendre. Les deux ?! Alors qu'un instant de répit se présente dans ce nouveau statut quo, elle cherche du regard Eliëndir en espérant qu'il s'en soit sorti. Il est si intriguant.
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Un drôle de coup de foudre
Feat Zorya
Il se sépare volontairement de son épée, quitte à paraître sans défenses aux yeux de ces primitives créatures pour lesquelles il n'éprouve que du mépris. Un dégoût certain pour ces bêtes qui ont fait l'erreur de se méprendre, croyant être les prédateurs ici alors que ce ne sont que les proies. Il observe sereinement son alliée de fortune se saisir de sa lame personnelle avec aisance, il avait l'intime sensation qu'elle en ferait un meilleur usage que lui et visiblement il avait raison. Ses gestes sont rapides, précis. Plus qu'il ne l'aurait cru. Sa souplesse et ses appuies sont la marque d'un entraînement acharné, ce n'est visiblement pas qu'une simple voyageuse. Accrocher une épée à sa ceinture tout le monde peut le faire, c'est efficacement dissuasif dans bien des situations. Mais cette femme savait réellement s'en servir il n'y avait pas de doute même si les Nagas semblaient être des adversaires très entêtés. Ils n'ont pas l'air de vouloir arrêter leurs petite partie de chasse sans un trophée, s'obstinant à enchaîner les assauts sur Zorya qui est ironiquement la mieux armée et la plus redoutable une lame à la main.
Spectateur en plein milieu de la zone de conflit, il se délecte de la tension du combat y trouvant une certaine élégance dans la beauté du combat. Il ne doute pas un seul instant de la finalité de l'affrontement. Son jugement ne lui a jamais fait défaut et il ne commencera pas ce soir. L'explosion chargée d'une forte tension électrique éblouit l'espace d'un instant ses deux yeux ébahis devant cette impressionnante scène. Alors que ses yeux étaient rivés sur Zorya, avec une certaine forme d'admiration dans le regard, un Naga sorti de l'eau en pensant prendre l'Elfe à revers pour punir son manque de concentration. Il avait tout de la proie facile, c'est vrai mais il se fourvoyait grandement. Levant son large trident au dessus de sa tête, le Naga s'immobilisa sur place complètement tétanisé lorsque l'Elfe tourna brusquement la tête dans sa direction et posant fixement son regard sur la créature. Ses pupilles d'un violet très clair virant brusquement à une teinte ambrée qui avait ce quelque chose de particulièrement inquiétant, menaçant même. Un bruit strident qu'uniquement la créature face à lui était capable entendre, commençait à lui broyer les tympans. Le bruit est inaudible au sens propre, puisqu'il apparait directement dans l'esprit du monstre en lui infligeant une souffrance qu'il n'avait alors jamais ressenti jusqu'à maintenant. Curieusement, l'Elfe reste sobre dans son interaction avec le Naga ne cherchant pas spécialement à le tuer de cette façon mais plutôt à faire passer un message. Il s'était trompé et venait de s'en rendre compte, abaissant son arme a trois piques en se tortillant de douleur s'inclinant sur le sable comme pour demander miséricorde. L'Elfe dans son regard plein de dédain et d'orgueil consent à dévoiler son jugement d'une voix sombre et résonnante, murmurant froidement dans une langue maudite et interdite.
« Va t-en. »
Le Naga s'exécute en attrapant le corps décapité de son congénère , le trainant dans le sable jusqu'à rejoindre l'eau qui apaisera bientôt la douleur qui le ronge de l'intérieur. Tout s'est déroulé très vite pourtant elle a dû sembler être une éternité pour le Naga qui peut remercier sa bonne étoile que l'Elfe était dans une bonne soirée jusqu'à maintenant. Les autres n'auront certainement pas cette chance.
Il détourne le regard de l'eau et cherche rapidement Zorya. Il l'a retrouve au moment où un coup l'atteint au flanc, inquiet il exécute un pas en avant notant néanmoins qu'elle semblait capable de continuer le combat et qu'elle avait d'ailleurs retrouvée ses sabres. Un étrangement sentiment envahit tout de même son corps, comme lorsque quelqu'un s'en prend à quelque chose qui a énormément de valeur pour vous. Il ne pouvait laisser passer cet affront. Il emboîte le pas, se rapprochant rapidement afin d'être à portée pour briser le statut quo en place. Les deux Nagas étant dans le champ de vision de ses yeux ambrés, il n'était plus d'aussi bonne humeur qu'avec le Naga précédent. Les deux monstres commençant à ressentir le sentiment d'une vive douleur à l'intérieur même de leur esprit, un bruit inaudible et pourtant assourdissant les faisant se tordre de douleur de plus en plus violemment à mesure que l'Elfe s'approche d'un pas assuré. Ils ne méritent aucune compassion de sa part, ni celle de Zorya et il espére qu'elle soit réceptive à ses attentes. Lui ne comptait pas les laisser s'en sortir à si bon compte.
Au bout de quelques longues secondes pour les créatures, l'un d'eux commença à ramper vers le lac en espérant pouvoir échapper à son sort funeste. Le second néanmoins s'enfonça un peu plus dans le sol à force de se tordre sur lui-même. S'exprimant de nouveau plus clairement, en Elfique comme depuis le début.
« Ils sont à vous. Finissons-en. »
Ils sont à présent à la merci de l'élémentaire et de ses deux sabres, attisant volontairement son envie de vengeance, eux qui l'ont blessée et ont fait couler son sang. Dans ce bas monde c'est tuer ou être tué. On répond à la violence par la violence.
CENDRES
Spectateur en plein milieu de la zone de conflit, il se délecte de la tension du combat y trouvant une certaine élégance dans la beauté du combat. Il ne doute pas un seul instant de la finalité de l'affrontement. Son jugement ne lui a jamais fait défaut et il ne commencera pas ce soir. L'explosion chargée d'une forte tension électrique éblouit l'espace d'un instant ses deux yeux ébahis devant cette impressionnante scène. Alors que ses yeux étaient rivés sur Zorya, avec une certaine forme d'admiration dans le regard, un Naga sorti de l'eau en pensant prendre l'Elfe à revers pour punir son manque de concentration. Il avait tout de la proie facile, c'est vrai mais il se fourvoyait grandement. Levant son large trident au dessus de sa tête, le Naga s'immobilisa sur place complètement tétanisé lorsque l'Elfe tourna brusquement la tête dans sa direction et posant fixement son regard sur la créature. Ses pupilles d'un violet très clair virant brusquement à une teinte ambrée qui avait ce quelque chose de particulièrement inquiétant, menaçant même. Un bruit strident qu'uniquement la créature face à lui était capable entendre, commençait à lui broyer les tympans. Le bruit est inaudible au sens propre, puisqu'il apparait directement dans l'esprit du monstre en lui infligeant une souffrance qu'il n'avait alors jamais ressenti jusqu'à maintenant. Curieusement, l'Elfe reste sobre dans son interaction avec le Naga ne cherchant pas spécialement à le tuer de cette façon mais plutôt à faire passer un message. Il s'était trompé et venait de s'en rendre compte, abaissant son arme a trois piques en se tortillant de douleur s'inclinant sur le sable comme pour demander miséricorde. L'Elfe dans son regard plein de dédain et d'orgueil consent à dévoiler son jugement d'une voix sombre et résonnante, murmurant froidement dans une langue maudite et interdite.
« Va t-en. »
Le Naga s'exécute en attrapant le corps décapité de son congénère , le trainant dans le sable jusqu'à rejoindre l'eau qui apaisera bientôt la douleur qui le ronge de l'intérieur. Tout s'est déroulé très vite pourtant elle a dû sembler être une éternité pour le Naga qui peut remercier sa bonne étoile que l'Elfe était dans une bonne soirée jusqu'à maintenant. Les autres n'auront certainement pas cette chance.
Il détourne le regard de l'eau et cherche rapidement Zorya. Il l'a retrouve au moment où un coup l'atteint au flanc, inquiet il exécute un pas en avant notant néanmoins qu'elle semblait capable de continuer le combat et qu'elle avait d'ailleurs retrouvée ses sabres. Un étrangement sentiment envahit tout de même son corps, comme lorsque quelqu'un s'en prend à quelque chose qui a énormément de valeur pour vous. Il ne pouvait laisser passer cet affront. Il emboîte le pas, se rapprochant rapidement afin d'être à portée pour briser le statut quo en place. Les deux Nagas étant dans le champ de vision de ses yeux ambrés, il n'était plus d'aussi bonne humeur qu'avec le Naga précédent. Les deux monstres commençant à ressentir le sentiment d'une vive douleur à l'intérieur même de leur esprit, un bruit inaudible et pourtant assourdissant les faisant se tordre de douleur de plus en plus violemment à mesure que l'Elfe s'approche d'un pas assuré. Ils ne méritent aucune compassion de sa part, ni celle de Zorya et il espére qu'elle soit réceptive à ses attentes. Lui ne comptait pas les laisser s'en sortir à si bon compte.
Au bout de quelques longues secondes pour les créatures, l'un d'eux commença à ramper vers le lac en espérant pouvoir échapper à son sort funeste. Le second néanmoins s'enfonça un peu plus dans le sol à force de se tordre sur lui-même. S'exprimant de nouveau plus clairement, en Elfique comme depuis le début.
« Ils sont à vous. Finissons-en. »
Ils sont à présent à la merci de l'élémentaire et de ses deux sabres, attisant volontairement son envie de vengeance, eux qui l'ont blessée et ont fait couler son sang. Dans ce bas monde c'est tuer ou être tué. On répond à la violence par la violence.
CENDRES
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Son thorax se levant et se baissant au rythme frénétique de sa respiration, Zorya toujours en garde réalise que l'elfe semble s'en être sorti indemne. Elle ne réalise pas de suite qu'il est à l'origine des maux soudains qui viennent frapper les deux créatures face à elle, et ne le fait qu'alors qu'il lui profère une étrange injonction. Ils sont à elle ? Non. Ils ne semblent être à personne. Et s'il est question de les exécuter, pourquoi le faire ?
Elle est loin d'être une experte en naga, mais, elle les considère comme n'importe quel créature. Des prédateurs chassent, et tuent. C'est là leur façon d'être. Elle ne va pas les tuer pour leur nature. Si un contrat l'obligeait, pourquoi pas. Mais là, ce serait gratuit ; ou, à la limite, de la simple vindicte qui est une notion qui ne l'intéresse tout simplement pas. Elle est blessée, ils sont blessés, ainsi va la vie.
Elle réagit après quelques instants en annonçant simplement, d'une voix trop basse pour qu'il puisse l'entendre :
" C'est déjà fini. Qu'ils partent "
Elle observe la créature se tordre de douleur au sol. Elle n'est pas particulièrement attendrie ou apitoyée par cette scène, non. C'est juste qu'elle ne voit vraiment pas l'intérêt d'exécuter une créature pour le plaisir de le faire, ou parce qu'elle exerce la prédation qui la caractérise. Les monstres ont clairement compris qu'ils n'avaient pas affaire à des proies, pour cette fois, et ils vont repartir d'où ils viennent en les laissant tranquille.
Mais, alors que la créature qui rampe vers le lac y parvient presque, l'autre ne semble toujours pas bougé. Est-elle toujours affectée par le sort ? Elle l'observe un peu plus, et réalise qu'elle a perdu énormément de sang de l'estafilade qu'elle lui a infligé plus tôt. Elle ne pouvait juste pas bien la voir à cause de la couleur naturelle d'une partie du sable et de la terre ici.
Alors, elle s'approche tranquillement mais avec prudence. Le naga semble avoir perdu conscience. Le menaçant de ses épées, elle le pousse du pied, mais pas de réaction. Plus de réaction, sans doute. Il est probablement mort. Elle s'en assure donc. Elle glisse et sort l'une de ses lames d'un mouvement fluide dans la jonction entre la tête et le cou de la créature, coupant dans tous les sens du terme tout lien qui rattachait cette bestiole à sa vie.
Le calme revient, elle observe la scène, range ses lames. Elle passe sa main dans le trou qui laisse maintenant sa tunique un peu béante, révélant une partie de son ventre. Elle la porte ensuite à ses yeux, et constate la présence de son sang. Elle lève alors son regard vers l'elfe, un peu indécise. Ses blessures, si elles sont relativement superficielles, restent handicapantes et vont devoir nécessiter des soins. Elle ne demande rien, cependant, et constate tristement :
" Je vais devoir déplacer ce corps ou déplacer mon camp "
Elle est loin d'être une experte en naga, mais, elle les considère comme n'importe quel créature. Des prédateurs chassent, et tuent. C'est là leur façon d'être. Elle ne va pas les tuer pour leur nature. Si un contrat l'obligeait, pourquoi pas. Mais là, ce serait gratuit ; ou, à la limite, de la simple vindicte qui est une notion qui ne l'intéresse tout simplement pas. Elle est blessée, ils sont blessés, ainsi va la vie.
Elle réagit après quelques instants en annonçant simplement, d'une voix trop basse pour qu'il puisse l'entendre :
" C'est déjà fini. Qu'ils partent "
Elle observe la créature se tordre de douleur au sol. Elle n'est pas particulièrement attendrie ou apitoyée par cette scène, non. C'est juste qu'elle ne voit vraiment pas l'intérêt d'exécuter une créature pour le plaisir de le faire, ou parce qu'elle exerce la prédation qui la caractérise. Les monstres ont clairement compris qu'ils n'avaient pas affaire à des proies, pour cette fois, et ils vont repartir d'où ils viennent en les laissant tranquille.
Mais, alors que la créature qui rampe vers le lac y parvient presque, l'autre ne semble toujours pas bougé. Est-elle toujours affectée par le sort ? Elle l'observe un peu plus, et réalise qu'elle a perdu énormément de sang de l'estafilade qu'elle lui a infligé plus tôt. Elle ne pouvait juste pas bien la voir à cause de la couleur naturelle d'une partie du sable et de la terre ici.
Alors, elle s'approche tranquillement mais avec prudence. Le naga semble avoir perdu conscience. Le menaçant de ses épées, elle le pousse du pied, mais pas de réaction. Plus de réaction, sans doute. Il est probablement mort. Elle s'en assure donc. Elle glisse et sort l'une de ses lames d'un mouvement fluide dans la jonction entre la tête et le cou de la créature, coupant dans tous les sens du terme tout lien qui rattachait cette bestiole à sa vie.
Le calme revient, elle observe la scène, range ses lames. Elle passe sa main dans le trou qui laisse maintenant sa tunique un peu béante, révélant une partie de son ventre. Elle la porte ensuite à ses yeux, et constate la présence de son sang. Elle lève alors son regard vers l'elfe, un peu indécise. Ses blessures, si elles sont relativement superficielles, restent handicapantes et vont devoir nécessiter des soins. Elle ne demande rien, cependant, et constate tristement :
" Je vais devoir déplacer ce corps ou déplacer mon camp "
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Un drôle de coup de foudre
Feat Zorya
La tension ambiante chute d'un seul coup alors qu'un des deux Nagas réussit à atteindre l'eau en dépit de ses efforts. Ceci dit, l'autre n'avait pas eu cette chance et a succombé aux représailles de l'Elfe en punition de ses actes qu'il a jugé impardonnable. Il ferme ses paupières alors que Zorya commence à vérifier que la créature est bien morte. Ce n'était pas dans ses habitudes de s'emporter de cette manière, mais alors vraiment pas. Il passe sa main encore crispé de colère sur son visage, remettant ses pensées et ses émotions à l'endroit. Il s'est emporté en voyant cette blessure qui aurait pu être plus grave. De toute évidence, le sort de cette élémentaire qu'il connaissait pourtant très peu l'importait plus qu'il ne l'aurait cru. Ses sentiments n'ont rien d'extravagants, encore moins de purs. Rien d'aussi simple que de l'affection et d'aussi puéril que de l'amour. Plutôt comme une forme de fascination morbide qu'il éprouve pour cet être si spécial à ses yeux. Il était aussi assez désappointé qu'elle ait décidée de ne pas se venger. Aurait-il dû s'abstenir de l'aider pour stimuler davantage sa combativité et sa rage ? Peut-être, cependant il n'aurait jamais permis qu'ils lui inflige une blessure de plus. Les Nagas bien qu'hésitant n'auraient sûrement pas ratés l'occasion de s'en prendre encore à elle en deux contre un. C'est un comportement tout à fait primitif qu'il conçoit.
Néanmoins il redevient rapidement maître de ses émotions, abaissant sa main et ouvrant ses paupières en réaffichant ses iris d'un violet vif. La situation n'avait rien de dramatique de son côté contrairement à ce que peuvent laisser croire ses quelques réflexions. Lorsqu'il pose de nouveau son regard sur Zorya, ses jambes se mettent immédiatement en marche à bonne allure. Sifflant bruyamment, sa monture qui était partie se réfugier derrière un rocher semble revenir au galop. L'Elfe arrive près d'elle, vraiment très près lorsqu'il pose ses deux mains sur ses joues bleutées. Il lui déplace légèrement le visage, l'examinant minutieusement à la recherche de plaie qu'il n'aurait pas vu. Puis il examine ses bras, remarquant l'entaille causée par le tout premier Naga. Il s'y attarde un moment en faisant glisser la douceur de ses doigts sur la peau de la manieuse de sabre. Notant sur le moment qu'elle semble pouvoir saigner de la même manière qu'il en serait capable. Il se demande si c'est le cas d'absolument tous les élémentaires ou s'il y a une différence notable à ce sujet.
Puis il abaisse ses yeux sur la blessure la plus importante, situé sur son flanc. Il se fige un moment en posant le bout de ses doigts sur son ventre, tout près de la plaie. Ce n'est pas fondamentalement désagréable, il est très méticuleux et habile de ses mains. Malheureusement sa tunique déchirée ne ressemble plus à rien. Il défait les derniers boutons de sa chemise et la retire jusqu'à être le buste à l'air. Il passe rapidement ses bras autour d'elle et dépose son vêtement sur les épaules de Zorya dans un mouvement délicat.
« Vos plaies vont s'infecter si je ne m'en occupe pas. Laissez-moi faire. »
Galant et avenant, il est passé du jour à la nuit en quelques minutes bien qu'elle était sûrement trop concentrée pour le remarquer. Sa jument s'arrête finalement tout près des deux protagonistes
« Ils ne vont pas revenir de si tôt. Et si c'est le cas, je m'occuperais d'eux. Allons nous mettre en sécurité pour la nuit. »
Il lui sourit à nouveau comme il sait si bien le faire, se voulant rassurant. Balayant ses indécisions comme un phare dans la nuit, il lui propose de saisir sa main pour l'aider à monter sur sa monture. Ils iront plus vite à cheval de toute évidence.
CENDRES
Néanmoins il redevient rapidement maître de ses émotions, abaissant sa main et ouvrant ses paupières en réaffichant ses iris d'un violet vif. La situation n'avait rien de dramatique de son côté contrairement à ce que peuvent laisser croire ses quelques réflexions. Lorsqu'il pose de nouveau son regard sur Zorya, ses jambes se mettent immédiatement en marche à bonne allure. Sifflant bruyamment, sa monture qui était partie se réfugier derrière un rocher semble revenir au galop. L'Elfe arrive près d'elle, vraiment très près lorsqu'il pose ses deux mains sur ses joues bleutées. Il lui déplace légèrement le visage, l'examinant minutieusement à la recherche de plaie qu'il n'aurait pas vu. Puis il examine ses bras, remarquant l'entaille causée par le tout premier Naga. Il s'y attarde un moment en faisant glisser la douceur de ses doigts sur la peau de la manieuse de sabre. Notant sur le moment qu'elle semble pouvoir saigner de la même manière qu'il en serait capable. Il se demande si c'est le cas d'absolument tous les élémentaires ou s'il y a une différence notable à ce sujet.
Puis il abaisse ses yeux sur la blessure la plus importante, situé sur son flanc. Il se fige un moment en posant le bout de ses doigts sur son ventre, tout près de la plaie. Ce n'est pas fondamentalement désagréable, il est très méticuleux et habile de ses mains. Malheureusement sa tunique déchirée ne ressemble plus à rien. Il défait les derniers boutons de sa chemise et la retire jusqu'à être le buste à l'air. Il passe rapidement ses bras autour d'elle et dépose son vêtement sur les épaules de Zorya dans un mouvement délicat.
« Vos plaies vont s'infecter si je ne m'en occupe pas. Laissez-moi faire. »
Galant et avenant, il est passé du jour à la nuit en quelques minutes bien qu'elle était sûrement trop concentrée pour le remarquer. Sa jument s'arrête finalement tout près des deux protagonistes
« Ils ne vont pas revenir de si tôt. Et si c'est le cas, je m'occuperais d'eux. Allons nous mettre en sécurité pour la nuit. »
Il lui sourit à nouveau comme il sait si bien le faire, se voulant rassurant. Balayant ses indécisions comme un phare dans la nuit, il lui propose de saisir sa main pour l'aider à monter sur sa monture. Ils iront plus vite à cheval de toute évidence.
CENDRES
Invité
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Elle acquiesce doucement quand il lui annonce que ses blessures peuvent s'infecter. Passive dans leur interaction, elle se laisse faire et le fixe de ses grands yeux alors qu'il la recouvre de sa propre chemise, ne comprenant pas trop ce qu'il cherchait à faire par là. Sans doute anticipe-t-il le fait que la perte de sang lui donne froid ; ce qui commence à être un peu le cas.
Alors que l'intensité du combat s'éloigne, la douleur s'éveille ; et son visage se tord peu à peu dans une expression de gêne, à défaut d'une souffrance qui n'est pas feinte. Mais à la proposition qui ressemble à une injonction, elle fait un grand non de la tête et annonce simplement :
" La nuit tombe, et je n'ai pas vu d'autres abris. J'ai déjà monté le camp, et fait un feu dans cette bâtisse ; mais ce cadavre va attirer des charognards "
En d'autres termes, il faut s'en débarrasser parce que l'odeur de la mort va définitivement attirer non pas ce qui rôde en dessous de la surface tranquille de l'eau ; même si c'est possible ; mais plutôt ce qui hante cette jungle carmine. Elle saisit la main de l'autre sans rien dire, le regarde quelques instants dans les yeux, et toujours sans un mot, rompt le contact et se dirige justement vers le petit bâtiment dont le noir tranche avec les environs.
Sa démarche laisse clairement filtrer qu'elle est blessée, mais, c'est encore gérable de son côté et elle s'empresse d'aller sortir le peu de matériel de premiers secours dont elle dispose ; du fil, une aiguille en os, et des vieux bandages. Peut-être que l'elfe va être mieux équipé qu'elle ; elle ne sait pas trop et ne fait pas attention à lui, assumant qu'il allait se débarrasser du corps en le balançant à l'eau ou en le trainant plus loin.
Elle arrive dans son petit camp, et commence donc à faire le tri de ce qui peut lui être utile dans ses maigres possessions, agissant mécaniquement et sans réfléchir.
Alors que l'intensité du combat s'éloigne, la douleur s'éveille ; et son visage se tord peu à peu dans une expression de gêne, à défaut d'une souffrance qui n'est pas feinte. Mais à la proposition qui ressemble à une injonction, elle fait un grand non de la tête et annonce simplement :
" La nuit tombe, et je n'ai pas vu d'autres abris. J'ai déjà monté le camp, et fait un feu dans cette bâtisse ; mais ce cadavre va attirer des charognards "
En d'autres termes, il faut s'en débarrasser parce que l'odeur de la mort va définitivement attirer non pas ce qui rôde en dessous de la surface tranquille de l'eau ; même si c'est possible ; mais plutôt ce qui hante cette jungle carmine. Elle saisit la main de l'autre sans rien dire, le regarde quelques instants dans les yeux, et toujours sans un mot, rompt le contact et se dirige justement vers le petit bâtiment dont le noir tranche avec les environs.
Sa démarche laisse clairement filtrer qu'elle est blessée, mais, c'est encore gérable de son côté et elle s'empresse d'aller sortir le peu de matériel de premiers secours dont elle dispose ; du fil, une aiguille en os, et des vieux bandages. Peut-être que l'elfe va être mieux équipé qu'elle ; elle ne sait pas trop et ne fait pas attention à lui, assumant qu'il allait se débarrasser du corps en le balançant à l'eau ou en le trainant plus loin.
Elle arrive dans son petit camp, et commence donc à faire le tri de ce qui peut lui être utile dans ses maigres possessions, agissant mécaniquement et sans réfléchir.
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