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  • Jeu 3 Nov - 13:04
    Un drôle de coup de foudre
    Feat Zorya
    L'adrénaline semble descendre brusquement maintenant que les combats sont terminés. Il a de la chance de ne pas avoir été trop bousculé contrairement à l'élémentaire manieuse de sabres. Il est captivant de voir comme son comportement semble avoir légèrement changé par rapport à la femme qu'il a rencontré avant l'intervention surprise des Nagas. Une certaine forme de panique semble avoir pris le dessus sur son raisonnement, malgré sa présence se voulant réconfortante. Il comptait prendre les choses en main mais il est parfois ardu de faire entendre raison à une personne particulièrement têtue. Pas que ça l'exaspérait, il était plutôt susceptible à le prendre avec un certain amusement. Quoi qu'il en soit, il l'observe un moment s'éloigner en direction de son campement qu'elle semble déjà avoir installée. Il dépose silencieusement sa main sur le flanc de sa fidèle acolyte de route en lui glissant un petit regard en coin. Ils restèrent là pendant quelques secondes puisque leurs aides immédiates ne semblait pas requise. Si ce n'est au sujet de ce cadavre.

    C'était un bon point, il fallait faire quelque chose du Naga mort avant qu'un prédateur bien plus haut dans la chaîne alimentaire ne se montre et que cela devienne un vrai problème. Il se tourne vers le monstre difforme dans le sable et se demande bien comment il va pouvoir s'en débarrasser. Soit, il a eu son quota d'affrontement ce soir. Il murmure quelques mots à sa monture qui se remet en marche marchant dans les pas de Zorya pour bientôt la rejoindre près de son campement. Ensuite, il tend son bras paume de main ouverte vers le cadavre pour se concentrer et canaliser sa magie en imprégnant les écailles du Naga. C'est un flux de magie très sombre émanant de lui en continu et qui fabrique artificiellement un nouveau lien entre le cerveau et le corps du cadavre puisque l'ancien a été brisé d'un coup de lame chirurgical.

    « Lève-toi. »

    Le cadavre s'anime soudainement, ses nerfs et ses muscles réagissant et se crispant sévèrement sous la pression en mimant comme une vive sensation de douleur bien qu'il soit techniquement incapable de ressentir quoi que ce soit. Son buste se relève le premier puis le reste de son corps réagit rapidement une fois qu'il aura reprit le contrôle de tout le reste. La créature semble par réflexe, s'incliner devant le mage qui lui a redonné une chance à travers la mort bien que ce ne soit qu'une vie temporaire. Il semble attentif aux instructions de son créateur s'enfermant dans un silence macabre par peur de faire le moindre bruit dérangeant.

    « Patrouille les rives du Lac et empêche qui que ce soit d'approcher notre campement. Hors de ma vue. »

    L'ordre se voulant le plus simple possible, cela devrait pouvoir rentrer dans son petit esprit primitif de créature inférieure. Le Naga semble au moins réceptif  puisqu'il incline la tête, se saisit de son trident enfoncé dans le sable et glisse rapidement en direction du Lac jusqu'à disparaître dans ses eaux. A présent seul, il en profite pour reprendre son souffle. Son rythme cardiaque a sensiblement augmenté dans un très court instant. Si les précédents combats n'avaient que très peu entamer son énergie ou ses réserves magiques, la Nécromancie est particulièrement couteuse même pour un adepte comme lui. Il va rapidement s'en remettre et puis il devrait être tranquille pour le reste de la nuit avec ça. Il a l'habitude de faire le sale boulot.

    Il se remet donc en mouvement, rejoignant quelques minutes plus tard l'élémentaire à l'intérieur de la bâtisse dans son campement alors qu'il l'a surprend en train de faire le tri de ses biens. Il se fige un moment, comme s'il n'était pas sûr de vouloir l'interrompre dans sa précipitation mais change rapidement d'avis. Il l'a rejoint puis pose simplement sa main sur la sienne.

    « Zorya. Tu peux me parler. Je suis là, laisse-moi t'aider. »

    Dans un contact peau contre peau, son regard parme cherchant à retrouver les iris bleus de l'élémentaire et l'invitant dans un simple regard à prendre le temps de souffler un moment. Se voulant à nouveau rassurant au possible.

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Jeu 3 Nov - 16:43
    Est-ce la douleur qui la gêne suffisamment pour l'empêcher de se concentrer, ou n'a-t-elle déjà plus toute sa tête ? Certaine d'avoir racheté de l'onguent pour ce genre de situation, elle ne trouve plus le pot en question. Elle l'a simplement égaré, au détour de l'une de ses aventures alors que pour l'heure elle en aurait eut bien besoin. Elle ferme les yeux un instant, et c'est un contact frais qui vient la faire émerger ; l'elfe est de retour, et, a sa main sur la sienne. Sa question la surprend, et, après un instant à se dévisager mutuellement, elle demande faiblement :

    « Pourquoi ne pourrais-je pas vous parler, messire Eliëndir l'enchanteur ? - elle dit ça parce qu'il était enchanté de la rencontrer, chose peu commune - je veux bien de votre aide »

    Elle continue de se perdre dans son regard un instant, comme l'animal blessé qu'elle est, puis porte la main de son bras intact au niveau de son flanc endolori. Son sang plus chaud que celui du commun des mortels est poisseux et colle sa tunique à sa peau, et cette dernière gêne pour pouvoir s'occuper correctement de la blessure. Sans aucune notion de pudeur, l'élémentaire l'enlève et révèle un peu plus un corps similaire à celui d'une humaine.
    Quelqu'un qui s'y connait en élémentaire pourra réaliser qu'elle est probablement issue d'une des dernières générations de son espèce ; d'où le fait qu'elle ressemble à s'y méprendre à une représentante de l'espèce la plus commune du monde ; si on enlève certains aspects étranges, comme ses cheveux de soie blancs chargés électriquement, ses yeux qui crépitent ou sa peau d'un bleu excessivement pâle.
    Mais elle même, n'ayant que peu côtoyé des gens de son espèce au final ne réalise même pas les différences que peuvent avoir certains élémentaires avec les humains. Elle sait juste qu'elle est différente, mais, ressent plus sa différence au niveau de sa conception du monde que au niveau de l'enveloppe qui lui permet de le parcourir.

    Maintenant partiellement dénudée, elle se tortille un peu pour essayer d'observer sa blessure ; qui a effectivement l'air bien superficielle et risque de ne pas mériter de points. Mais il faut bien la nettoyer et la bander, sans quoi, au même titre que n'importe quelle espèce, une infection fulgurante pourrait l'emporter. Elle a visiblement l'habitude des blessures, quand les seules imperfections de sa peau normalement parfaitement lisse sont des cicatrices plus ou moins anciennes. Elles ne se remarquent pas forcément de loin, mais plus on l'observe, plus un œil avisé réalise qu'il a affaire à une guerrière chevronnée. Et encore. Elle, contrairement à son mentor, n'a que plus ou moins un siècle d'expérience pour l'instant.

    Sans broncher et sans être gênée par la situation, elle pose ses grands yeux sur Eliëndir et attend patiemment qu'il l'aide à nettoyer puis à bander ses plaies.
    Invité
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    Anonymous
  • Jeu 3 Nov - 19:41
    Un drôle de coup de foudre
    Feat Zorya
    Il clignes des yeux et ne peut s'empêcher de sourire à la formulation de sa réponse. Etait-ce à cause de ses lacunes en elfiques ou simplement sa compréhension des dialogues de manière générale qui lui faisait défaut ? Difficile à dire pour le moment mais ce n'est qu'un détail après tout. Et puis, ça fait assurément partie de son charme. Il pose sa main sur la vieille aiguille et les vieux bandages qu'a sorti l'élémentaire de ses affaires. Recoudre ne devrait pas être nécessaire mais il va falloir nettoyer la plaie. Concernant les bandages, il devrait en avoir de meilleurs dans ses affaires personnelles même si ça devrait suffire.

    « Appelle-moi Eliëndir. Je ne vais pas avoir besoin de recoudre. Je dois avoir de quoi nettoyer et désinfecter tes blessures dans ..- »

    Il est interrompu par Zorya se débarrassant sans aucune gêne de sa chemise ensanglantée. Soit. Elle aurait pu la garder ceci dit mais si elle se sent mieux sans qui est-il pour juger ? Loin d'être décontenancé par la simple vue d'une femme dans son apparat le plus naturel, c'est plutôt l'audace du geste qui le surprend et qui lui arrache un petit rire amusé qu'il étouffe autant que possible. Son cheval en profite pour passer la tête dans la porte entrouverte en poussant un hennissement plutôt cocasse au vu de la situation.

    « ..- mon sac. Je vais regarder. Et tu peux me tutoyer, je crois que nous venons de passer un cap dans notre relation. »

    Pas sûr qu'il mentionne ici le combat avec les Nagas. Il profite de la présence de sa jument venue étancher sa curiosité de toute évidence pour se saisir de sa trousse médicale dans un de ses sacs. Il vérifie quelques-uns de ses flacons puis sort un morceau de tissu propre. Il en profite pour se désinfecter les mains à l'aide d'un petit flacon et commence à nettoyer le sang de sa blessure au ventre avec son torchon.

    « Alors dis-moi, Zorya la guerrière. D'où est-ce que tu viens exactement ? Et où est-ce que tu vas à présent ? »

    Histoire de faire un peu la conversation pendant qu'il s'occupe des égratignures. Méticuleux dans ses gestes, ce n'est visiblement pas la première fois qu'il traite ce genre de blessure bien que ça n'a rien d'extraordinaire en soit. Il passe rapidement à son bras, n'oubliant pas de nettoyer le sang dû à sa première blessure. Il retourne ensuite son torchon pour prendre une nouvelle face propre, utilisant l'un de ses flacons pour l'humidifier avec un produit désinfectant qu'il passe soigneusement sur ses deux blessures. Il récupère un autre produit de sa sacoche de route et applique délicatement du baume sur les coupures.

    « Tu t'en remettras vite mais ça va sûrement laisser de belles cicatrices. Ceci dit, tu as déjà l'air habituée. »

    Il n'y a plus qu'à dérouler les bandages d'abord autour de son bras, puis il se rapprochera davantage pour venir enlacer le reste des bandages au niveau de son ventre pour faire un pansement suffisamment serré qui va tenir un moment si nécessaire.

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Jeu 3 Nov - 23:34
    Elle acquiesce un peu dubitative quant il lui demande de l'appeler Eliëndir. C'est ce qu'elle fait déjà ? Mais elle se doute qu'elle en fait peut-être un peu trop, en voulant bien faire justement. Des fois, elle ne savait pas trop comment s'adresser aux gens ; s'il fallait utiliser le prénom, le nom, le titre, un messire ou un madame. Alors, par défaut, elle mettait systématiquement la totale.

    Quand l'autre commence à rire, elle est surprise, tourne la tête, voit celle du cheval et assume que c'est pour cela que l'elfe rigole ; elle ne comprend pas vraiment, mais, pourquoi pas. Elle acquiesce à sa proposition, même si, encore une fois, elle ne comprend pas. Quelle est leur relation ? Il reste un parfait inconnu à ses yeux, si ce n'est qu'elle a son nom.

    Il vient alors commencer à éponger son sang pourpre. Elle grimace ; et, inconsciemment, produit quelques décharges plus ou moins puissantes qui vont probablement venir lécher le bout des doigts malgré le tissu du soignant improvisé. La douleur reste relative, et elle garde un visage plutôt neutre le temps du nettoyage de ses plaies. Elle l'observe attentivement, notant à quel point il est méticuleux. L'est-il naturellement, ou fait-il un effort pour elle ? Elle ne saurait pas le dire. Il la questionne, elle répond directement :

    « Des montagnes, loin au nord. Je ne sais pas. Pourquoi me demander ? Est-ce aussi important que ça ? Dois-je trouver une raison de voyager ? »

    Ses questions s'enchaînent dans son esprit, et du coup, dans ses paroles ; alors qu'elle est sincère dans sa démarche. Elle est curieuse de savoir.

    Elle l'écoute donner son pronostic, mais il ne soulève rien qu'elle ne sache pas. Alors, elle se contente de continuer de l'observer silencieusement quant il bande ses blessures, toujours aussi consciencieusement. Quand enfin il termine, elle reprend sa tunique, réalise qu'elle est couverte de  sang en plus d'être éventrée. Elle saisit alors la chemise que lui avait mis sur les épaules l'elfe, et, l'enfile sans aucune forme de respect sous le yeux de l'elfe dont la galanterie venait de lui faire perdre un vêtement. Elle flotte dedans, mais, c'est un style en soit, et ça fera l'affaire pour l'instant.

    Après un instant de silence, elle déclare simplement :

    « Merci. Vous passez la nuit ici ? - question ou injonction, même elle ne sait pas - C'est bien. Votre jument, son instinct. Elle nous préviendra en cas de danger. Qu'êtes-vous, Eliëndir ? »

    Toujours assez formelle dans sa façon de parler, ce n'est pas qu'elle n'ose pas ou qu'elle décide volontairement d'ignorer l'invitation de l'autre à le tutoyer, mais, elle a toujours été formelle avec son mentor et ne connaît que cette façon de s'exprimer.
    Invité
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  • Ven 4 Nov - 16:38
    Un drôle de coup de foudre
    Feat Zorya
    Les petites décharges n'ont aucun mal à traverser le torchon et à remonter le long de ses doigts. Il s'arrête brièvement dans sa démarche une ou deux fois mais commence à s'habituer en réalité. Rien d'insurmontable en somme. Elle venait donc des montagnes du nord ? Une région très inhospitalière, rare sont ceux qui s'adaptent pour pouvoir y vivre. Melorn étant certainement le dernier bastion vivant dans cette région du Sekai.

    « Le Grand Nord ? La chaleur de la jungle doit te faire tout drôle. Je demandais par curiosité, pour en apprendre un peu plus sur toi. Il est assez rare que les gens voyagent réellement sans aucun but. Et puis ce serait dommage de passer à côté d'un tel talent comme le tien. Tu es douée avec une lame. »

    Il finit donc enfin de raffistoler ce corps meurtrie, prenant de l'eau de sa gourde pour se laver les mains et nettoyer le sang dessus. Il en profite pour ranger sa trousse de soin dans son sac qu'il décharge de son cheval. Il gardera ses affaires près de lui cette nuit évidemment. Puis après une dernière caresse, il fait sortir son cheval en fermant la porte juste derrière. Elle a l'habitude, elle ne partira pas bien loin.

    « Eh bien, je comptais passé la nuit dans le coin alors si ma présence ne te dérange pas, je ne suis pas contre. C'est vrai qu'elle est très intelligente. Elle m'accompagne dans la plupart de mes voyages. »

    Il dépose ses quelques affaires contre un mur et s'installe calmement près du feu, juste à côté de Zorya qui semble lui avoir dérobée sa chemise pas qu'il compte s'en plaindre malgré le fait qu'il soit toujours torse nu ceci dit. Il passe sa main dans ses longs cheveux blancs puis tourne la tête pour pouvoir poser ses yeux parmes sur elle avec un sourire en coin, un petit air charmeur sur le visage comme celui qu'il affichait avec d'être interrompu par les Nagas.

    « Qu'est-ce que je suis ? C'est une bonne question, bien des choses dans bien des vies. Un mage en vadrouille vers le sud-est du continent, je suis aussi professeur de l'Académie de Melorn à mes heures perdues. Mais j'ambitionne à bien plus que cela, car ce monde a besoin d'aide. »

    Il pose délicatement sa main sur la sienne afin de ressentir encore une fois son contact électrifiant qui semble le fasciner d'une certaine manière. Faisant glisser ses longs doigts et sa chaleur corporelle sur sa peau, cherchant à capter son attention pendant qu'il tente de répondre à sa question.

    « Je te l'ai déjà dis mais tu es absolument fascinante, Zorya. J'aurais bien besoin de quelqu'un comme toi à mes côtés. Qu'est-ce que tu dirais de m'accompagner pendant mon voyage ? Laisse-moi te montrer le monde tel qu'il est réellement, avec ses bons et surtout ses mauvais côtés. »

    Il penche légèrement la tête, guettant la moindre de ses réactions et attendant sa réponse. Il apprécierait vraiment de pouvoir compter sur les talents d'une guerrière pareille, il suffirait simplement de pouvoir partager sa vision du monde avec elle pour qu'elle puisse comprendre à quel point sa quête est importante.

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 5 Nov - 13:01
    Elle acquiesce doucement, avec un brin de nostalgie, quand il répète d'où elle vient. Ses terres lui manquent, parfois. Leur petite cahute. Le froid insidieux et implacable. La faune impitoyable et terrifiante. Les locaux énervés. Elle cligne doucement des yeux. Toute sa vie est une aventure, au final. Quand il la complimente à nouveau, elle esquisse simplement un mouvement de ses épaules, doublé d'un simple "oui". Elle est douée avec ses lames, mais ce n'est pas inné. Un siècle d'entraînement rigoureux, et maintenant une expérience qui ne fait  que grandir au fil de ses voyages et contrats.

    Elle lui répond ensuite, de sa petite voix un peu fatiguée :

    « Passez la nuit avec moi. C'est évident, non ? »

    Pour des raisons de sécurité, à ses yeux. Seule, elle méditait généralement plus que ce qu'elle ne dormait afin de rester assez vigilante. Mais à deux, elle pouvait se permettre d'avoir des nuits plus reposantes, alors, ce n'était pas plus mal. L'elfe s'est révélé être un allié jusque là ; et il a déjà eut des opportunités de lui jouer un sale tour sans les prendre.

    Elle l'écoute continuer, et, ne fuit pas son contact quand il vient à nouveau saisir sa main. Elle le laisse continuer sans rien dire, et, alors qu'il termine, elle rectifie sa position pour aller faire reposer sa tête contre sa cuisse. Ses cheveux, qui ont tendance à naturellement se charger en électricité statique, se décharge immédiatement au contact de l'elfe d'un contact peut-être un peu trop brusque pour être agréable, mais, une fois cette première décharge passée, ne devrait rester qu'une légère vibration. Elle commence alors à lui répondre :

    « Vous êtes prétentieux à l'idée de pouvoir penser que vous pouvez aider ce monde. Pourquoi en aurait-il besoin, de toute façon ? Il est bien tel qu'il est, équilibré »  

    Elle bascule et passe de sur le côté où elle fixait les flammes, à sur le dos où elle croise le regard d'Eliëndir, alors qu'elle lui demande :

    « Pourquoi suis-je fascinante ? Je ne suis qu'une voyageuse, une âme comme une autre. Qu'est-ce qu'un bon, et un mauvais côté ? »

    Elle ne répond pas vraiment à sa question, ce qui implique qu'elle a besoin de plus d'éléments pour le faire. D'où sa question. Elle n'est absolument pas manichéenne et ces notions ne lui parlent aucunement.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 5 Nov - 20:11
    Un drôle de coup de foudre
    Feat Zorya
    Puisqu'elle exprime clairement son souhait de le voir rester au moins cette nuit, il prendra encore un peu plus ses aises en finissant de s'installer près du feu. Puis, il semblerait que ce soit évident en effet après une courte et fictive réflexion. Il lève légèrement son bras, lorsqu'elle décide de s'allonger près de lui en posant sa tête sur sa jambe. Il lui sourit malgré une petite réaction musculaire au contact d'une énième décharge inoffensive. Il repose donc délicatement la douceur de ses doigts et la chaleur de sa peau sur le bras de Zorya pour l'inviter indirectement à rester. Sa présence n'a rien de désagréable pour lui, bien au contraire.

    « Prétentieux ? Peut-être un peu. Suffisament lucide pour comprendre que la tâche est trop importante pour une seule personne, malheureusement. Qu'as-tu vu depuis que tu as quitté le Grand Nord ? Que sais-tu réellement du monde ? Équilibré, si seulement c'était vrai. »

    Il croise à nouveau son regard lorsqu'elle se met sur le dos, venant caresser sa joue dans un geste lent et délicat, il se saisit finalement de quelques-unes de ses mèches de cheveux pour les mettre sur le côté en dégageant soigneusement le visage de l'élémentaire.

    « Fascinante pour ce que tu es, un être d'exception dont les origines sont millénaires. Tes ancêtres arpentent ce monde depuis au moins aussi longtemps que les miens. Ne sens-tu pas ce flux magique qui sillonne tout ton corps ? Ce courant imperturbable qui arpente tes artères et imprègne les pores de ta peau. Ton coeur est pur et ta beauté est sans égale, tu es l'incarnation de l'astre de la nuit. »

    Des mots éloquent pour un orateur de talent, il ne semble pas faire usage de mensonge bien que même si c'était le cas il le camouflerait à la perfection. Posant sa main sur sa joue bleutée, il se perd un moment dans son regard pendant qu'il semble naturellement la décrire avec ses mots.

    « Le bien et le mal sont des notions propres à chacun. Divisant perpétuellement car personne n'est d'accord avec la vision de l'autre. Les bons côtés sont des choses du quotidien et des moments qui t'expriment la joie et un sentiment de bien-être. Comme notre rencontre par exemple. Les mauvais au contraire, te font te sentir triste. Ou en colère. »

    Ses explications se veulent volontairement simples et génériques. Déviant son regard parme comme attiré par le bruyant crépitement du feu.

    « Les richesses sont jalousement tenues par une petite minorité quitte à laisser le reste de la population mourir de faim et souffrir de la misère. Les petites noblesses détentrices du pouvoir font en sorte que cela reste ainsi, par peur de perdre leurs avantages et leurs positions. L'ombre de la guerre est revenue ravagée le monde, il y a deux ans. Shoumei a quasiment été rayée de la carte, des milliers de réfugiés et de familles fuyant leurs pays pour demander l'asile à la recherche d'un avenir meilleur pour leurs enfants. »

    Marquant soudainement une pause dans sa réfléxion.

    « Le Reike a gagné la guerre et s'est imposé en sauveur dans sa grande hypocrisie. Qu'en est-il des terres qu'ils ont annexés pendant la guerre ? Oprimant les autres peuples et enfermant les croyants qui ne partagent pas la vision de l'empire. La République n'est pas mieux, voyant plutôt les réfugiés comme de la main d'oeuvre à moindre coût ce qui l'arrange bien. Partout dans le Sekai, le taux de criminalité a sensiblement augmenté. Les maladies font des ravages, les petites gens se meurent et sont ignorés par les gouvernements. »

    Dans un élan de passion s'étant mêlé à ses paroles, il ne c'était pas rendu compte qu'il parlait autant. Aussi surprenant que ça puisse paraître de sa part, c'est bien de la sincérité qui se dégageait de son monologue comme si le mal qui gangrène le monde le touchait, d'une certaine manière. Il pourrait étaler sa vision des choses toute la nuit, puis secoue finalement la tête.

    « Excuse-moi, je t'embête certainement avec mes histoires. »

    Abaissant légèrement le menton pour revenir capter de nouveau le regard de Zorya. Qui sait, c'était-elle peut-être endormie pour échapper à son cour de géopolitique. Il ne lui en voudrait pas, honnêtement.

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 5 Nov - 21:51
    Un grand sourire s'affiche sur son visage, et elle annonce simplement quand il la questionne sur le monde :

    « Il est magnifique. Juste, magnifique »

    Sa parole vibre presque tellement sa réponse est passionnée. Elle entend son doute quant à l'équilibre des choses, mais, pour être tout à fait honnête ; ne prends pas son avis en compte. Il l'est à ses yeux, et c'est ce qui compte. Elle glousse doucement quand il la comble de compliment, et elle pose sur lui ses yeux qui pétillent. Elle ne tarde pas à lui rétorquer, alors que son regard se perd dans le sien :

    « Ton sang est tout aussi magique que le mien. Il est le courant qui t'anime, te fait penser et parler. Je ne comprends pas pourquoi le mien te semble si fascinant »

    Le contact de sa main sur la joue lui arrache un frisson. Elle n'aurait pas été blessée qu'elle aurait probablement eut envie d'être plus curieuse et entreprenante. Mais la perte de sang, et la fatigue du combat la rende un peu amorphe, et elle n'a pas envie d'aller plus loin que ce simple contact qui reste extrêmement plaisant et satisfaisant. Sa propre paume vient glisser sur le dos de sa main, et elle ne cesse pas sa caresse alors qu'elle l'écoute lui expliquer une notion qu'elle ne comprendra jamais.

    Elle l'écoute, cependant ; en bonne auditrice passionnée qu'elle est. Il essaie de simplifier un concept qui est tout simplement incompatible avec l'état d'esprit de l'élémentaire. Les choses sont ce qu'elles sont à ces yeux ; ni bien, ni mal. La mort fait se sentir triste, mais est-elle mal ? Non. Elle fait partie de la vie, et, de l'équilibre naturel des choses. Elle ne verbalise pas sa pensée simpliste.

    Quand il parle des tracas du monde, ils n'affectent tout simplement pas la jeune aventurière. Si elle ne comprend pas ces injustices, elles ne l'atteignent juste pas. Ce ne sont pas ses problèmes. Des gens meurent, des sociétés s'affrontent, et le feront jusqu'à, justement, ce que l'équilibre soit atteint. Elle l'écoute quand même, mais comme si elle écoutait quelqu'un lui narrer un conte. C'est une histoire, sans plus.

    Lorsqu'il s'excuse, elle ne tarde pas à rétorquer simplement :

    « Non. Je ne t'excuse pas, parce que tu n'as pas à le faire. J'aime les histoires. Continue »

    Elle lui fait un de ses petits sourires éphémères dont elle a le secret, alors qu'elle continue de le fixer de ses grands yeux bleus qui commencent à s'ouvrir et se fermer de plus en plus lentement.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 6 Nov - 17:26
    Un drôle de coup de foudre
    Feat Zorya
    Est-ce que tenir quelqu'un loin de toute société pendant autant de temps et ceux depuis sa naissance pouvait la rendre aussi aveugle des problèmes du monde ? Possible. Son coeur est pur de toute évidence, vierge de toutes pensées négatives mais aussi de toutes pensées altruistes. Serait-ce l'équilibre qui la caractérise aussi bien ? Si sa vision du bien et du mal ne pouvait que très difficilement l'atteindre, son désintérêt pour l'état du monde et son caractère simplet sont tout aussi inconcevables pour lui. La vérité saute pourtant au yeux, il l'a rapidement compris au cours de ses siècles à parcourir le Sekai. Aussi détaché qu'il est concernant le sort des autres, même lui ne peut simplement faire comme s'il ignorait l'évidence. Il suffisait de passer sur les anciens champs de batailles où l'odeur de la mort règne encore en maître. Dans les bidonvilles et les quartiers pauvres des grandes villes du monde. Etait-ce trop tôt pour elle ? Finirait-elle par comprendre ? Il l'espère de tout son coeur. Il lui en demande peut-être trop, comme un adulte qui essayerait d'inculquer une leçon à un enfant qui ne pense qu'à jouer. La méthode n'est simplement pas la bonne. Avec plus de temps peut-être, saura t-il lui faire voir son évidence.

    « Je t'envie tu sais. J'aimerais pouvoir voir le monde aussi simplement que tu le fais. Ton coeur pur est une grande qualité. Mais aussi un défaut. Laisse-moi guider la main qui tient ta lame pour que ton coup ait un impact qui résonne vraiment à travers ce monde que tu aimes tant. »

    Son discours n'était qu'une histoire, comme celle qu'on raconte dans les livres et dont on doute souvent de la véracité. Il ne saurait la convaincre avec des mots, malheureusement puisqu'elle s'y refuse tout simplement. Son esprit est fermé à ses enseignements, peut-il vraiment lui en vouloir. Bien qu'il ne soit pas allé au fond de sa pensée, il sait que sa vision n'est pas adaptée à tous. Quelques élus comprendront la nécéssité de se salir les mains pour le salut du plus grand nombre. Il en est intimement convaincu comme de l'authenticité de sa quête. Il ira au bout, quoi qu'il en coûte même s'il préférerait se faire un allié en la personne de cette élémentaire talentueuse.

    « Repose-toi, Zorya. Tu me donneras ta réponse demain, rien ne presse. Dors l'esprit tranquille. »

    A défaut de l'ennuyer avec ses histoires et sa vision du monde, il entamera plutôt un autre chant elfique qu'elle semblait particulièrement aimer un peu plus tôt. Différent du premier qu'il fredonnait sur la plage tout à l'heure. La mélodie n'était pas moins douce et résonnait à travers sa voix enchanteresse. Le rythme se mêlait comme parfaitement avec le crépitement du feu et le bruit du vent qui remuent les branches et les feuilles les plus légères des arbres environnants. Un véritable récital de la nature.

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mar 8 Nov - 12:31
    Elle cligne doucement des yeux, en rythme avec les caresses vibrantes qu'elle offre de son pouce sur le dos de la main de l'elfe. Elle l'écoute, esquisse un sourire à ses doléances, et ne tarde pas à lui répondre :

    « Je ne vous envie pas. Est-ce les sociétés qui vous poussent à transformer le simple en complexe ? Je ne veux pas d'avoir d'impact dans ce monde, je veux juste en être le témoin ; de son meilleur, ou de son pire. Il y a de la beauté dans les deux »

    Elle a été le témoin de beaucoup de choses, a vu des charniers et des champs de bataille. Mais elle voit les choses telles qu'elles sont ; la mort est un cycle qui se termine, mais qui marque un renouveau. Un festin pour les charognards, une opportunité pour la nature. Elle se souvient du théâtre de cette escarmouche ; des dizaines de corps, exposés aux cieux, en train d'être dévorés par la faune. Et quelques mois plus tard, en repassant au même endroit la flore avait fait son œuvre. Elle avait recouvert ce que l'elfe aurait probablement qualifié de pire d'une nouvelle vie, différente, mais bien là.

    Elle acquiesce simplement quant il lui annonce de se reposer. Elle compte le faire, oui. Elle ne dit rien ensuite, alors que l'envie qui l'avait agité tout à l'heure lui revient ; un besoin fulgurant de contact et de tendresse. Elle ne réprime pas son envie, se contente de déplacer sa main pour la remettre autour de son cou, et de se relever un peu pour approcher son visage du sien. Il n'a plus qu'à se pencher pour lui déposer un baiser ; un acte étrange, qu'elle ne comprenait pas au début, mais qu'elle a appris à apprécier en le vivant. Quelle drôle d'idée, et de contact, un acte plus social qu'animal. Peut-être est-ce la raison pour laquelle elle est si intriguée ?

    En tout cas, elle compte bien ensuite dormir à l'endroit même où elle se trouve, usant et abusant du contact de l'elfe réduit à un statut d'oreiller ; et, elle prendra la deuxième partie de nuit où elle méditera, profitant du calme de la nuit pour faire le point.
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  • Mer 9 Nov - 14:53
    Un drôle de coup de foudre
    Feat Zorya
    Esprit définitivement incorruptible, il se résigne donc à la laisser faire son bout de chemin comme elle l'entend. Le but n'étant pas de lui forcer la main. Si malheureusement elle ne se montre pas très enclin à devenir son alliée dans sa quête, elle ne semble pas spécialement parti pour devenir son ennemi. Ce qui rend la chose tout de suite plus acceptable de son point de vue. Tant qu'elle ne le gêne pas. Il ne perd pas non plus espoir, qui sait peut-être que le temps aura un effet bénéfique sur sa façon de voir le monde. Mais pour le moment, ils semblent tout deux bien trop différents et bornés pour faire un pas vers l'autre.

    Il n'ajoute rien pour ne pas surenchérir, le constat semble déjà suffisamment évident. Alors qu'il poursuit avec cette mélodie qu'il chantonne et qui plane dans l'air. La chaleur et les picotements de sa main venant se poser sur son cou. Il n'a pas souvent à faire à plus entreprenant que lui, pour être honnête. Rien de désagréable ceci dit, il y a du bon à se sentir désiré même si son égo n'a clairement pas besoin de ça. Il se suffit à lui-même. Il pensait que les Nagas lui avaient fait passer quelques-unes de ses envies mais c'est bien elle qui revient à la charge. Il serait particulièrement mal venu de sa part de ne pas lui accorder l'attention qu'elle cherche auprès de lui.

    Sa main caressant toujours sa joue, il se penche vers elle pour lui donner ce qu'elle souhaite de lui alors que ses lèvres enlacent les siennes avec la tendresse qui est la sienne. S'interrompant par la même occasion dans son chant elfique pendant cet instant. Reculant simplement son visage par la suite, il lui sourit aussi naturellement qu'il le fait d'habitude. Il ne dit rien, n'émet aucun commentaire et ne fera rien qu'elle ne désire pas. Réajustant simplement sa position pour être plus confortable en prévision de la bonne partie de la nuit qui s'attend à devoir faire le coussin.

    CENDRES
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  • Jeu 10 Nov - 13:39
    L'aube pointe, alors que quelques filament de lumière se glissent dans la bâtisse sombre. Zorya, parfaitement immobile et assise en tailleur près du feu médite depuis un long moment ; afin que l'elfe puisse aussi se reposer. Elle ne sait pas s'il dort, mais, entend parfaitement sa respiration, les battements de son cœur dans sa transe.

    Elle est attentive à tout mais à rien dans un état où son corps et son esprit se ressourcent. Elle s'élève au dessus de tout, recentre et équilibre son existence dans des dogmes simples et pragmatiques. Eliëndir a vu en elle un outil éventuellement utile, et, il est loin de s'être trompé. Sans trop le vouloir ou en avoir quelque chose à faire,  le mentor de l'élémentaire l'a forgé en un outil, sans jamais lui donner de cause ou de but. Elle a un vide majeur dans son existence, et sa façon de se comporter avec l'elfe jusque là, ainsi que leur baiser, laisse sous-entendre ce dernier.

    Elle aime quelque chose qu'elle ne comprend pas ; le contact, ce qui lie les gens entre eux, soude des communautés qu'elle n'a jamais eut et désirera toujours. Elle ne veut pas servir une cause mais un groupe, une communauté, une famille. Elle ne veut pas changer le monde, elle veut trouver sa place dans ce dernier.

    Elle ouvre les yeux quand elle entend le craquement du feu qui couvait maintenant, luisant faiblement. Ses flammes devenues timides se cachaient sous du charbon et des braises encore ardentes. C'est l'heure de se préparer. Elle sort de sa besace une gamelle d'acier, dans laquelle elle verse le reste de sa gourde, et la pose simplement sur le feu pour faire chauffer l'eau. Elle fouille ensuite dans ses affaires, à la recherche d'un mélange d'herbes pour agrémenter sa boisson du matin. Quand elle trouve son bonheur, elle se décale à peine pour se pencher sur l'elfe, et caresser sa joue sans un mot, le dévisageant d'un air intrigué.

    Son contact n'est pas électrique, pour une fois ; elle est un lac véritablement tranquille après plusieurs heures de méditation, et seule la chaleur excessive de sa peau pourra sembler un peu perturbante pour l'autre voyageur. Elle ne dit rien, n'essaie pas plus que ça de le réveiller en attendant que son eau bout.
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  • Jeu 10 Nov - 21:36
    Un drôle de coup de foudre
    Feat Zorya
    Il passa la première partie de la nuit à rester éveillé, surveillant le feu et leur camp de fortune pour la nuit afin de permettre à l'élémentaire de se reposer surtout suite à ses blessures. Lorsqu'il commença à somnoler alors que la nuit était déjà bien avancée, il sorti un petit carnet, une plume et de l'encre de ses affaires. Ecrivant pendant une bonne partie de la nuit en continue, une habitude qu'il a pris dès qu'il a un moment de libre. Transmettant ses pensées, ses journées ou même le résultat de ses expériences à l'écrit pour garder une trace. De quoi l'occuper un moment en luttant contre le sommeil.

    La deuxième partie de la nuit fut plus tranquille, lorsque Zorya reprit le relais il s'est simplement allongé sur ses affaires pour essayer de se reposer. Difficilement comme on peut l'imaginer, sans pouvoir trouver un sommeil profond et réparateur. L'habitude de ne jamais baisser sa garde en particulier pendant ses voyages, même en la présence d'une guerrière aguerrie comme elle. Derrière ses airs très avenants, il ne donne pas sa confiance si facilement. Ils ne se connaissent pas tant que ça même s'il est intimement convaincu qu'il ne risque rien venant d'elle. Alors il se contentera d'un sommeil léger en s'assoupissant de temps à autres malgré lui.

    Alors que les premières lueurs du jour pointèrent le bout de leur nez, il senti une certaine chaleur se poser sur sa joue qui le sorti lentement de ses songes. Pensant d'abord qu'il s'agit de la lumière du jour. Dans un réflexe, il lève sa main et vient la poser sur sa joue en rencontrant la main de l'élémentaire. Reconnaissant maintenant la chaleur de sa peau posée contre sa joue. Il ne réagit pas immédiatement, ne cherchant pas non plus à fuir son contact. Il ouvre d'abord ses deux paupières pour poser ses deux yeux violets sur les restes de leurs feu de camp bien plus timide que la veille.

    « Bonjour Zorya. Tu as réussi à dormir un peu ? »

    Il se redresse lentement en prenant le temps de se réveiller tranquillement. Notant la présence de la gamelle qu'elle semblait se préparer pour son petit déjeuner, il tourne brièvement la tête vers l'élémentaire en lui souriant de bon coeur. Faisant glisser son regard en direction de la porte derrière lui, soudainement il se met à siffler assez bruyamment en faisant habilement glisser l'air entre ses lèvres. Sa jument à l'extérieur y répondra en faisant un bruit bien à elle pour montrer qu'elle l'a entendu et qu'elle n'était pas loin. Elle ne serait jamais partie de son propre chef, mais autant vérifier qu'elle ne lui était rien arrivée.

    Reportant son attention sur Zorya alors qu'il tenait toujours sa main avec la sienne, il note tout de suite qu'elle porte toujours sa chemise et donc par extension, qu'il a passé la nuit torse nu. Pas qu'il soit spécialement pudique il n'est pas non plus un grand exhibitionniste. Il cherche ses affaires du regard et se tourne vers un de ses sacs en lâchant la main de l'élémentaire pour chercher un vêtement léger et convenable afin de bientôt pouvoir reprendre la route.

    CENDRES
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  • Sam 12 Nov - 12:18
    Elle acquiesce doucement à sa question, ne lui rétorque rien dans un premier temps. Elle l'observe encore quelques instants, une série de moues et d'expressions traversant son visage. Elle n'est  pas inquiète, et malgré ses différentes conditions, elle a passé une nuit convenable grâce à la présence d'Eliëndir. Elle commence sa journée un peu plus requinquée que d'habitude, et n'en pense pas grand chose ; quand en fait, le simple fait d'avoir partagé la soirée et la nuit en bonne compagnie la rassure au plus haut point. Son pire ennemi n'est pas un monstre, mais simplement la solitude dont le spectre la hante toujours après deux siècles de réclusion.

    Elle enlève sa main de sa joue, dans un geste qui s'assimile presque à une dernière caresse alors qu'il commence à s'agiter pour s'habiller, regrettant presque directement le contact. L'élémentaire profite alors de l'instant pour lui demander :

    « Vous avez définitivement pu dormir un peu. Votre équidé, un peu moins. Elle m'a semblée agitée. Je crois que la faune locale ne la rassure pas. J'admire votre lien. Êtes-vous un dresseur de chevaux, en plus d'être professeur de l'Académie de Melorn ? C'est une ambition aussi je suppose, mais, par bien plus que cela, j'aurais pensé à... bien plus que cela »

    Elle penche la tête, réellement curieuse et perplexe ; avec une pointe de jalousie de cette belle relation. La complicité entre l'animal et le maître est plus qu'évidente. Elle aurait pu s'arrêter plus tôt dans ses questions, mais, elle déroule une nouvelle fois tout son cheminement sans aucun filtre. Elle prend un instant, et lui laisse pour qu'il éclaircisse la situation pour elle si il le désire ; ce qui est loin d'être garanti, si tôt dans la journée. Puis, elle rajoute :

    « Encore merci pour hier, Eliëndir. Votre geste, votre patience... Si nos chemins se séparent aujourd'hui, j'espère qu'ils se croiseront à nouveau »

    Elle lève des yeux de biche sur lui, alors qu'elle vient essayer de grapiller un énième contact avec l'elfe.
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  • Dim 13 Nov - 2:08
    Un drôle de coup de foudre
    Feat Zorya
    Il récupère donc une petite veste sombre de ses affaires qu'il enfile calmement un bras avant l'autre. Il passe ensuite ses deux bras sur sa nuque pour venir pousser ses longs cheveux en arrière et les faire passer derrière son vêtement. Il s'est effectivement assoupi pendant la nuit, lui qui est tant vigilant d'habitude. Ce n'est pas dans ses habitudes surtout en pleine nature ou en territoire hostile, il faut croire que malgré lui, il ait légèrement baissé sa garde en présence de l'élémentaire. Il continue de farfouiller dans son sac mais tend tout de même l'oreille en direction de Zorya. Il secoue brièvement la tête en accompagnant un petit rire amusé à l'idée qu'elle semble se faire de lui.

    « Non, je ne suis pas un dresseur de chevaux. Mais j'en côtoie. Mon père a une écurie, à Melorn. J'y ai passé énormément de temps dans mon enfance. A vrai dire, ce sont des dizaines d'heures partagées pour créer un véritable lien de confiance et de fidélité. Juste un moment dans la vie d'un Elfe. Rien à voir avec mes ambitions ceci dit. Mais je pense que pour agir à l'échelle du monde il faut d'abord passé par les petites choses, les gestes du quotidien des gens ordinaires. La suite, viendra quand ce sera le bon moment. »

    Restant volontairement assez vague sur ce sujet en particulier. Par méfiance ? Peut-être. Trop en dire à n'importe qui pourrait un jour lui porter préjudice. Mais il prend au moins le temps de répondre, ce qui lui permet d'ailleurs de sortir de son sac un petit paquet emballé par une grande feuille d'arbre et un fil pour tenir le tout. Une attache qu'il retire assez aisément pour pouvoir déplier la feuille et découvrir une sorte de pain à la confection particulière. Il se retourne et se rapproche de l'élémentaire, lui souriant à nouveau.

    « C'est tout naturel. Merci à toi, tu as été plus qu'impréssionnante avec les créatures d'hier. J'aurais eu bien du mal sans ta présence. Tu ne m'as pas dit où tu allais, mais nos chemins n'ont pas nécessairement à se séparer aujourd'hui. Je me rends à Liberty, j'ai des affaires à régler à l'Université Magic. Tu peux m'accompagner si tu le souhaites, un voyage est toujours plus agréable en bonne compagnie. Et je ne t'embêterais plus avec mes histoires, promis. Si tu ne vas pas vers le sud, ma foi. Passe me voir à Melorn si tu as l'occasion de t'y rendre, je te ferais visiter l'antique cité elfique avec grand plaisir. »

    Il casse un bout de pain elfique qu'il présente et le mange comme s'il voulait montrer que c'était sans danger. Quoi qu'en réalité, même si c'était un piège en tant qu'Elfe il aurait plus de facilité à résister à un quelconque poison. Mais quel intérêt pour lui de faire ça ? Aucun de toute évidence. Il tend le paquet en direction de Zorya lorsqu'elle semble vouloir à nouveau se rapprocher de lui.

    « Du pain elfique de Melorn, une recette très nutritive surtout pour les voyageurs. Pour accompagner ce que tu sembles faire chauffer sur le feu. »

    CENDRES
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