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Elle l'écoute avec un intérêt non feint, clairement intriguée et intéressée par ces captivantes créatures que sont les chevaux. Elle devrait en acheter un, ils semblent pratique. Mais certains problèmes l'en empêche : l'argent, le fait qu'elle ne sait pas monter, et, qu'elle ne sait pas s'en occuper. Certes, elle a pris soin d'animaux toute sa vie ; Camaendir lui ayant relégué toutes les tâches les plus ingrates et pénibles dans leur vie d'ermite. Ce qui incluait l'entretien quotidien de leur petit troupeau composé principalement de chèvres et de moutons. Elle commente alors simplement :
" Un cheval. J'en désire un, mais, je ne suis pas ordinaire, je n'ai pas de quotidien, et je n'ai probablement pas assez de pièces pour en acheter. Ou du moins, elles ne sont pas du bon métal. Assez, j'en ai "
Elle ouvre la bouche pour rajouter quelque chose, mais, réalise qu'elle est en train de se perdre toute seule et se ravise pour le mieux. Elle laisse tomber le sujet, ne précisant pas tous les obstacles qui se dressent entre elle et son désir qui colle pourtant à sa vie de baroudeuse. Même s'il lui faudrait un animal plus rustique qu'un canasson, en vue des conditions dans lesquelles elle voyage.
" Je vais où je le souhaite. J'avais envie de voir ce lac, puis les montagnes au nord et, il est très beau. Je devrais faire demi tour ; glisse-t-elle en regardant sa blessure bien bandée puisque le tissu n'est pas encore souillé par son sang pourpre ; mais j'ai envie de voir les montagnes, au nord. Au moins leur silhouette. Elles me manquent ; elle semble être happée par ses pensées quelques instants, puis revient brusquement en reprenant comme si de rien n'était ; Melorn... Je désire y aller. Mais j'ai peur. Maître Camaendir n'appréciait pas d'en parler, et, il ne voulait surtout pas que nous y allons. La dernière fois que je lui ai demandé, il s'est énervé. Et il ne s'énerve pas souvent. Ai-je le droit d'aller à Melorn, Eliëndir ?! "
Quand il lui offre du pain, ses yeux s'illuminent et elle semble ravie. Elle s'empresse de goûter, mâchant lentement et scrupuleusement sa première bouchée avant de l'avaler. Elle lui annonce alors :
" C'est délicieux. Incroyable. Fascinant, et succulent. Merci. Je n'oublierais pas votre générosité "
Et, aussi anodin que cela puisse paraître, c'est vrai. Zorya est une drôle de créature, mais une honnête créature. Si sa mémoire lui fera forcément défaut dans l'hypothèse où elle parvient aux deux millénaires, elle a une capacité presque innée de retenir les visages plus que les noms, et les histoires qui leurs sont associés. Presque déçue de ne pas continuer avec l'elfe, elle lui demande alors :
" N'avez-vous pas envie de revoir les montagnes, avant de descendre à... Liberty ? "
Dans une tentative de profiter un peu plus de sa compagnie.
" Un cheval. J'en désire un, mais, je ne suis pas ordinaire, je n'ai pas de quotidien, et je n'ai probablement pas assez de pièces pour en acheter. Ou du moins, elles ne sont pas du bon métal. Assez, j'en ai "
Elle ouvre la bouche pour rajouter quelque chose, mais, réalise qu'elle est en train de se perdre toute seule et se ravise pour le mieux. Elle laisse tomber le sujet, ne précisant pas tous les obstacles qui se dressent entre elle et son désir qui colle pourtant à sa vie de baroudeuse. Même s'il lui faudrait un animal plus rustique qu'un canasson, en vue des conditions dans lesquelles elle voyage.
" Je vais où je le souhaite. J'avais envie de voir ce lac, puis les montagnes au nord et, il est très beau. Je devrais faire demi tour ; glisse-t-elle en regardant sa blessure bien bandée puisque le tissu n'est pas encore souillé par son sang pourpre ; mais j'ai envie de voir les montagnes, au nord. Au moins leur silhouette. Elles me manquent ; elle semble être happée par ses pensées quelques instants, puis revient brusquement en reprenant comme si de rien n'était ; Melorn... Je désire y aller. Mais j'ai peur. Maître Camaendir n'appréciait pas d'en parler, et, il ne voulait surtout pas que nous y allons. La dernière fois que je lui ai demandé, il s'est énervé. Et il ne s'énerve pas souvent. Ai-je le droit d'aller à Melorn, Eliëndir ?! "
Quand il lui offre du pain, ses yeux s'illuminent et elle semble ravie. Elle s'empresse de goûter, mâchant lentement et scrupuleusement sa première bouchée avant de l'avaler. Elle lui annonce alors :
" C'est délicieux. Incroyable. Fascinant, et succulent. Merci. Je n'oublierais pas votre générosité "
Et, aussi anodin que cela puisse paraître, c'est vrai. Zorya est une drôle de créature, mais une honnête créature. Si sa mémoire lui fera forcément défaut dans l'hypothèse où elle parvient aux deux millénaires, elle a une capacité presque innée de retenir les visages plus que les noms, et les histoires qui leurs sont associés. Presque déçue de ne pas continuer avec l'elfe, elle lui demande alors :
" N'avez-vous pas envie de revoir les montagnes, avant de descendre à... Liberty ? "
Dans une tentative de profiter un peu plus de sa compagnie.
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Un drôle de coup de foudre
Feat Zorya
Il essaye tant bien que mal de rester stoïque lorsque Zorya arrive à se perdre toute seule dans sa propre réflexion et dans le flot des mots qu'elle utilise. Pas qu'il soit réellement d'humeur moqueur, mais il commence à peine à s'habituer à son caractère très singulier. Il a un peu de mal à comprendre ce qui l'empêche vraiment de s'occuper d'un cheval mais il est vrai que l'argument financier est souvent imparable. Surprenant d'ailleurs, une élémentaire aussi douée qu'elle devrait pouvoir remplir des contrats plus ou moins intéressants mais qui rapportent assez pour au moins subvenir à ses besoins les plus urgents.
Il l'écoute la suite de son histoire avec beaucoup d'intérêt, en partie parce qu'elle mentionne Melorn et que le nom de Camaendir revient subitement sur la table. Il pose son index sur ses lèvres à lui, affichant un air songeur. De toute évidence, ce nom lui est familier bien qu'il ait encore un peu de mal à se souvenir de ce qu'il a appris à son sujet. Ce n'est pas si loin dans son esprit, ça finira bien par lui revenir mais après tout pourquoi s'embêter puisque Zorya semble être toute désignée pour lui en dire plus.
« Tu as quitté les rugueuses montagnes du nord et tu souhaites déjà retourner les voir ? Bien sûr que tu as le droit, Zorya. Melorn est une ville absolument magnifique, la plus belle du Sekai sans aucun doute. Ce serait dommage de t'en priver. Je pourrais te faire visiter. A l'occasion, peut-être. Camaendir, parle-moi un peu de ton maître ? Qui était-il ? »
C'est le visage illuminé de l'élémentaire et ses compliments envers son petit-déjeuner qui le sort à nouveau de ses pensées. Il lui sourit, ravi que ça lui plaise autant, presque jaloux de se faire voler la vedette par son petit bout de pain. Il lui tend la feuille et lui donne ce qu'il en reste pour qu'elle puisse en profiter.
« Je t'en prie. Ce n'est pas grand-chose. Si tu aimes, tant mieux. Tu peux avoir le reste, ça me fait plaisir. J'en ai encore dans mes affaires pour le reste de mon voyage. Tu sais, tu es vraiment douée avec une lame. Je pourrais avoir besoin de quelqu'un comme toi dans un futur proche et je te payerais assez pour que tu puisses t'offrir un cheval ou ce qui te fera envie. »
Dans une dernière tentative de s'attacher les services d'une guerrière aussi aguerrie. Il penche légèrement la tête sur le côté, réfléchissant à la proposition de l'élémentaire qui semble vouloir garder Eliëndir encore un peu plus avec elle. Il n'est pas spécialement contre un petit détour, mais ce ne serait pas raisonnable de prendre le risque d'arriver en retard à Liberty. Encore moins pour simplement profiter de la vue de montagnes qu'il n'a que trop vu au cours de sa longue existence, bien que la perspective de passer plus de temps avec Zorya ne soit pas du tout dérangeante. Les responsabilités passent avant tout.
« Malheureusement, je suis attendu à Liberty et je ne peux me permettre de prendre du retard pour rebrousser chemin. Mais je n'y resterais pas longtemps, je serais vite sur le chemin du retour. »
Puis, il lui vient soudainement une idée. Il serait dommage de se laisser simplement là-dessus alors qu'ils apprennent tout juste à se connaître. Il fouille à nouveau dans ses affaires, il en sort une enveloppe vide mais déjà ouverte. Il y a reçu l'invitation de Magic à l'intérieur mais qu'importe, ce n'est pas vraiment important. Ce qui l'est plus, c'est l'adresse qui est notée dessus. La sienne. Il lui tend.
« Si nous ne prenons pas le même itinéraire, prend ça. Il y a mon adresse, ici. Si tu passes à Melorn, passe me voir. Et si je n'y suis pas, tu seras tout de même la bienvenue chez moi. Tu auras un lieu où dormir, tu n'auras qu'à dire que tu es mon amie en montrant cette bague. Revoyons-nous, prend cet anneau en guise de promesse. »
Il retire un petit anneau discret en or qu'il avait à la main gauche et lui dépose dans le creux de la main en refermant ses doigts par-dessus pour ne laisser aucun place au doute. Il sourit à nouveau et reporte son regard parme sur son visage, dans l'attente de sa réponse.
CENDRES
Il l'écoute la suite de son histoire avec beaucoup d'intérêt, en partie parce qu'elle mentionne Melorn et que le nom de Camaendir revient subitement sur la table. Il pose son index sur ses lèvres à lui, affichant un air songeur. De toute évidence, ce nom lui est familier bien qu'il ait encore un peu de mal à se souvenir de ce qu'il a appris à son sujet. Ce n'est pas si loin dans son esprit, ça finira bien par lui revenir mais après tout pourquoi s'embêter puisque Zorya semble être toute désignée pour lui en dire plus.
« Tu as quitté les rugueuses montagnes du nord et tu souhaites déjà retourner les voir ? Bien sûr que tu as le droit, Zorya. Melorn est une ville absolument magnifique, la plus belle du Sekai sans aucun doute. Ce serait dommage de t'en priver. Je pourrais te faire visiter. A l'occasion, peut-être. Camaendir, parle-moi un peu de ton maître ? Qui était-il ? »
C'est le visage illuminé de l'élémentaire et ses compliments envers son petit-déjeuner qui le sort à nouveau de ses pensées. Il lui sourit, ravi que ça lui plaise autant, presque jaloux de se faire voler la vedette par son petit bout de pain. Il lui tend la feuille et lui donne ce qu'il en reste pour qu'elle puisse en profiter.
« Je t'en prie. Ce n'est pas grand-chose. Si tu aimes, tant mieux. Tu peux avoir le reste, ça me fait plaisir. J'en ai encore dans mes affaires pour le reste de mon voyage. Tu sais, tu es vraiment douée avec une lame. Je pourrais avoir besoin de quelqu'un comme toi dans un futur proche et je te payerais assez pour que tu puisses t'offrir un cheval ou ce qui te fera envie. »
Dans une dernière tentative de s'attacher les services d'une guerrière aussi aguerrie. Il penche légèrement la tête sur le côté, réfléchissant à la proposition de l'élémentaire qui semble vouloir garder Eliëndir encore un peu plus avec elle. Il n'est pas spécialement contre un petit détour, mais ce ne serait pas raisonnable de prendre le risque d'arriver en retard à Liberty. Encore moins pour simplement profiter de la vue de montagnes qu'il n'a que trop vu au cours de sa longue existence, bien que la perspective de passer plus de temps avec Zorya ne soit pas du tout dérangeante. Les responsabilités passent avant tout.
« Malheureusement, je suis attendu à Liberty et je ne peux me permettre de prendre du retard pour rebrousser chemin. Mais je n'y resterais pas longtemps, je serais vite sur le chemin du retour. »
Puis, il lui vient soudainement une idée. Il serait dommage de se laisser simplement là-dessus alors qu'ils apprennent tout juste à se connaître. Il fouille à nouveau dans ses affaires, il en sort une enveloppe vide mais déjà ouverte. Il y a reçu l'invitation de Magic à l'intérieur mais qu'importe, ce n'est pas vraiment important. Ce qui l'est plus, c'est l'adresse qui est notée dessus. La sienne. Il lui tend.
« Si nous ne prenons pas le même itinéraire, prend ça. Il y a mon adresse, ici. Si tu passes à Melorn, passe me voir. Et si je n'y suis pas, tu seras tout de même la bienvenue chez moi. Tu auras un lieu où dormir, tu n'auras qu'à dire que tu es mon amie en montrant cette bague. Revoyons-nous, prend cet anneau en guise de promesse. »
Il retire un petit anneau discret en or qu'il avait à la main gauche et lui dépose dans le creux de la main en refermant ses doigts par-dessus pour ne laisser aucun place au doute. Il sourit à nouveau et reporte son regard parme sur son visage, dans l'attente de sa réponse.
CENDRES
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Elle acquiesce frénétiquement quand il fait référence à sa nostalgie. Elle vient de les quitter ; tout est relatif. Voilà plus de deux ans qu'elle est partie à l'aventure, et qu'elle parcourt un monde nouveau et inconnu. Bien que sa curiosité est intarissable, tant de nouveauté a tendance à donner le vertige, et elle va bien devoir retrouver un certain équilibre en revenant aux sources. La question sur son maître la fait pencher la tête sur le côté. Elle fronce les sourcils, lève un doigt puis indique simplement :
« Un elfe, comme vous. Clairement pas bavard. Mais, habile. Extrêmement habile. Je n'ai toujours pas vu de meilleur guerrier que lui. C'est lui, qui m'a tout appris. Je ne suis jamais arrivé à sa cheville. Mais il m'a toujours dis que lui avait presque un millénaire d'expérience, et que j'avais encore le temps »
Elle ne se doute pas qu'elle avait pour tuteur un assassin elfe de renom ; dont l'histoire s'entremêle avec le mythe. Son exil de Melorn, il est choisi et résulte d'une tentative d'assassinat sur sa personne suite à une série d'intrigues de la cité elfe. Encore aujourd'hui, quand ils veulent se faire peur, les plus jeunes parlent de lui pensant qu'il a effectivement été assassiné, mais que son spectre rôde toujours et viendra tôt ou tard se venger.
C'est faux, et la réalité des choses est bien peu glorieuse. Après une vie de violence et d'aventures, il n'aspirait qu'à une chose, le calme et la simplicité. Le maître-épéiste aux milliers de combats est mort de vieillesse dans le lit miteux d'une cahute perdue dans la montagne ; laissant derrière lui le fruit de son égoïsme, une pauvre âme qu'il a élevé en ne lui donnant qu'un but dans sa vie : l'assister et le servir dans sa retraite.
Le cadeau de son interlocuteur lui fait grand plaisir, et elle le gratifie simplement d'un sourire sincère. Son compliment ne la fait pas réagir cependant, si ce n'est qu'elle hausse simplement les épaules. Mais sa proposition l'intéresse, et allume quelque chose dans son regard. L'idée d'une récompense ne la motive pas particulièrement en temps normal, mais la notion d'équidé glissée dedans lui donne un but ; au delà d'accumuler un peu plus de métal.
Elle tire une moue clairement déçue par son refus, mais n'en dit trop rien et se contente d'acquiescer quand il essaie visiblement de l'apaiser. Elle prend ensuite la lettre, l'observe, la renifle ; intriguée par l'odeur du papier ; puis sort son carnet et la glisse dedans pour la protéger un peu plus des aléas du voyage. Puis vient ce qu'elle prend comme un cadeau ; une bague ! Elle la prend en main, la fait tournoyer dans ses doigts avec les yeux qui pétillent. Elle la fait glisser finalement sur son doigt ; et c'est la première fois de sa vie qu'elle porte un bijou. Elle souligne donc à l'elfe :
« Je n'ai rien d'autre à vous offrir que ma parole, mais je passerais vous voir à Melorn. Elle marque un moment d'hésitation, fronce les sourcils, puis ose demander : qu'attendez vous de moi, Eliëndir ? Je ne pense pas que ma simple compagnie vaut ce joli bijou, n'est-ce pas ? »
La vérité est qu'elle n'y connaît rien, et qu'elle ne saurait pas estimer le bien. Elle pourrait l'échanger, s'il n'avait pas maintenant une valeur sentimentale, contre une simple ration de voyage tellement elle est déconnectée de la simple possession matérielle. Elle en profite pour manger son pain et boire son infusion ; puisqu'ils doivent tout deux partir assez tôt pour pouvoir profiter un maximum de la journée pour voyager.
« Un elfe, comme vous. Clairement pas bavard. Mais, habile. Extrêmement habile. Je n'ai toujours pas vu de meilleur guerrier que lui. C'est lui, qui m'a tout appris. Je ne suis jamais arrivé à sa cheville. Mais il m'a toujours dis que lui avait presque un millénaire d'expérience, et que j'avais encore le temps »
Elle ne se doute pas qu'elle avait pour tuteur un assassin elfe de renom ; dont l'histoire s'entremêle avec le mythe. Son exil de Melorn, il est choisi et résulte d'une tentative d'assassinat sur sa personne suite à une série d'intrigues de la cité elfe. Encore aujourd'hui, quand ils veulent se faire peur, les plus jeunes parlent de lui pensant qu'il a effectivement été assassiné, mais que son spectre rôde toujours et viendra tôt ou tard se venger.
C'est faux, et la réalité des choses est bien peu glorieuse. Après une vie de violence et d'aventures, il n'aspirait qu'à une chose, le calme et la simplicité. Le maître-épéiste aux milliers de combats est mort de vieillesse dans le lit miteux d'une cahute perdue dans la montagne ; laissant derrière lui le fruit de son égoïsme, une pauvre âme qu'il a élevé en ne lui donnant qu'un but dans sa vie : l'assister et le servir dans sa retraite.
Le cadeau de son interlocuteur lui fait grand plaisir, et elle le gratifie simplement d'un sourire sincère. Son compliment ne la fait pas réagir cependant, si ce n'est qu'elle hausse simplement les épaules. Mais sa proposition l'intéresse, et allume quelque chose dans son regard. L'idée d'une récompense ne la motive pas particulièrement en temps normal, mais la notion d'équidé glissée dedans lui donne un but ; au delà d'accumuler un peu plus de métal.
Elle tire une moue clairement déçue par son refus, mais n'en dit trop rien et se contente d'acquiescer quand il essaie visiblement de l'apaiser. Elle prend ensuite la lettre, l'observe, la renifle ; intriguée par l'odeur du papier ; puis sort son carnet et la glisse dedans pour la protéger un peu plus des aléas du voyage. Puis vient ce qu'elle prend comme un cadeau ; une bague ! Elle la prend en main, la fait tournoyer dans ses doigts avec les yeux qui pétillent. Elle la fait glisser finalement sur son doigt ; et c'est la première fois de sa vie qu'elle porte un bijou. Elle souligne donc à l'elfe :
« Je n'ai rien d'autre à vous offrir que ma parole, mais je passerais vous voir à Melorn. Elle marque un moment d'hésitation, fronce les sourcils, puis ose demander : qu'attendez vous de moi, Eliëndir ? Je ne pense pas que ma simple compagnie vaut ce joli bijou, n'est-ce pas ? »
La vérité est qu'elle n'y connaît rien, et qu'elle ne saurait pas estimer le bien. Elle pourrait l'échanger, s'il n'avait pas maintenant une valeur sentimentale, contre une simple ration de voyage tellement elle est déconnectée de la simple possession matérielle. Elle en profite pour manger son pain et boire son infusion ; puisqu'ils doivent tout deux partir assez tôt pour pouvoir profiter un maximum de la journée pour voyager.
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Un drôle de coup de foudre
Feat Zorya
Un guerrier elfe avec presque un millénaire d'expérience avec une lame. Voilà qui sonne tout de suite comme une fable et pourtant cela continue de le faire travailler intérieurement. Les échos d'un conte pour faire peur aux enfants lui reviennent. Sa mémoire lui fait défaut pour le moment mais une fois sur la route, il me manquera pas de rajouter quelques notes à son carnet pour ne pas oublier de faire quelques recherches une fois de retour à Melorn. Découvrir ce qu'il se cache réellement derrière le mythe promet d'être intéressant, lui qui est si friand d'intrigue politique. Au final, aucune métropole du Sekai peut se vanter d'être entièrement blanche. Derrière la majestueuse cité elfique se cache une facette bien sombre quand on sait où regarder, Eliëndir est bien placé pour le savoir.
Il se garde à nouveau d'un quelconque commentaire et se contente de sourire en la voyant aussi perplexe à cause d'une simple lettre, au point même de la renifler. Quoi qu'en y réfléchissant un peu plus, son maître et elle ne devaient pas vraiment être habitués à recevoir du courrier en partant du principe que les boites aux lettres se font sûrement très rares dans les montagnes. Visiblement, la bague l'intrigue tout autant mais semble un peu plus l'intéresser. Le bijou a autant de valeur qu'on pourrait en attendre d'une bague en or, principalement financier donc. En y regardant de plus près, on peut noter de toutes petites inscriptions elfiques dessus pour peu que ça puisse ajouter de la valeur à l'objet. Pour Eliëndir, elle n'a en réalité aucune valeur en soit mais c'est plutôt la valeur sentimentale de l'objet qui est important. Ce sentiment que l'Elfe a attisé volontairement et que l'Élémentaire a infusé naturellement dans ce cadeau qu'il lui fait.
« C'est un cadeau, symbole de notre promesse. Celle de nous revoir. Je n'attends rien en retour, ta parole me suffit. »
Il affiche ensuite une petite moue, l'air songeur quand elle s'interroge sur ses véritables intentions. Il reporte finalement son attention sur Zorya, lui répondant simplement.
« Rien en particulier. Ce que nous avons vécu hier forge inévitablement un lien. Heureusement que tu étais là. »
Mentionne t-il seulement l'affrontement contre les Nagas ou aussi les prémisses d'une idylle solitaire qui sont apparues juste avant, lorsque leurs regards se sont croisés pour la première fois ? Peut-être les deux.
« Je t'aime bien, Zorya. Je ne pense pas avoir besoin d'une raison supplémentaire pour montrer mon affection à quelqu'un que j'apprécie. Elle est à toi maintenant, tu peux en faire ce que tu veux. Si tu souhaites la vendre ou l'échanger, alors soit, si ça peut t'être utile. »
Il siffle une énième fois pour sa jument, afin qu'elle se prépare à repartir. Il en profite pour ranger ses dernières affaires et fermer son sac avant de se relever, déposant à nouveau son regard sur Zorya, le même sourire sur les lèvres. Attendant sagement qu'elle finisse de prendre son petit-déjeuner afin qu'ils puissent reprendre leurs routes avant que l'astre solaire n'impose une chaleur trop lourde.
CENDRES
Il se garde à nouveau d'un quelconque commentaire et se contente de sourire en la voyant aussi perplexe à cause d'une simple lettre, au point même de la renifler. Quoi qu'en y réfléchissant un peu plus, son maître et elle ne devaient pas vraiment être habitués à recevoir du courrier en partant du principe que les boites aux lettres se font sûrement très rares dans les montagnes. Visiblement, la bague l'intrigue tout autant mais semble un peu plus l'intéresser. Le bijou a autant de valeur qu'on pourrait en attendre d'une bague en or, principalement financier donc. En y regardant de plus près, on peut noter de toutes petites inscriptions elfiques dessus pour peu que ça puisse ajouter de la valeur à l'objet. Pour Eliëndir, elle n'a en réalité aucune valeur en soit mais c'est plutôt la valeur sentimentale de l'objet qui est important. Ce sentiment que l'Elfe a attisé volontairement et que l'Élémentaire a infusé naturellement dans ce cadeau qu'il lui fait.
« C'est un cadeau, symbole de notre promesse. Celle de nous revoir. Je n'attends rien en retour, ta parole me suffit. »
Il affiche ensuite une petite moue, l'air songeur quand elle s'interroge sur ses véritables intentions. Il reporte finalement son attention sur Zorya, lui répondant simplement.
« Rien en particulier. Ce que nous avons vécu hier forge inévitablement un lien. Heureusement que tu étais là. »
Mentionne t-il seulement l'affrontement contre les Nagas ou aussi les prémisses d'une idylle solitaire qui sont apparues juste avant, lorsque leurs regards se sont croisés pour la première fois ? Peut-être les deux.
« Je t'aime bien, Zorya. Je ne pense pas avoir besoin d'une raison supplémentaire pour montrer mon affection à quelqu'un que j'apprécie. Elle est à toi maintenant, tu peux en faire ce que tu veux. Si tu souhaites la vendre ou l'échanger, alors soit, si ça peut t'être utile. »
Il siffle une énième fois pour sa jument, afin qu'elle se prépare à repartir. Il en profite pour ranger ses dernières affaires et fermer son sac avant de se relever, déposant à nouveau son regard sur Zorya, le même sourire sur les lèvres. Attendant sagement qu'elle finisse de prendre son petit-déjeuner afin qu'ils puissent reprendre leurs routes avant que l'astre solaire n'impose une chaleur trop lourde.
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Alors qu'elle inspecte de près ce petit bijou et y distingue une inscription qu'elle peine à lire dans l'obscurité relative du lieu. Elle l'inspecte, quand l'autre souligne qu'il s'agit effectivement d'un cadeau ; ce qui provoque clairement quelque chose chez la jeune élémentaire. Ses yeux commencent à scintiller. Ses cheveux commencent à se dresser sur son crâne, chargés en électricité statique. Elle est clairement émue, alors qu'elle le croit quant à la sincérité de son geste. Elle le remercie de sa petite voix un peu cassée par l'émotion :
" Je n'ai pas... Pas l'habitude. Des cadeaux, je veux dire. Ce n'est pas souvent. Et pas souvent aussi joli. Merci encore, Eliëndir, dit-elle avant de réfléchir un instant à la suite. Elle rajoute maladroitement : Vous... Vous êtes aussi beau que bon... ? "
Elle le regarde un peu perplexe, n'étant pas vraiment sûre de ce qu'elle devrait lui dire pour lui signifier sa gratitude tellement elle est immense. Elle écoute la suite avec attention, et referme finalement sa petite main sur l'objet. Elle ne dit rien dans un premier temps, se contentant de prendre des respirations plus calmes et profondes pour redescendre un peu. Mais elle ne tarde pas à répondre à sa déclaration, en soulignant un peu emballée :
" Je vous aime bien aussi. Jamais je n'échangerais cet anneau ! Ja-mais " précise-t-elle.
Elle termine alors de se donner de la force et de l'énergie pour la journée, picorant tranquillement le pain, buvant doucement sa tisane ; avant que l'heure du départ ne vienne. N'étant pas vraiment douée pour ce genre d'adieux, elle se contente, alors qu'ils se retrouvent à nouveau sur cette belle plage, de lui faire un coucou de sa main sans rien dire.
Mais elle garde ses mots, et sa promesse en tête. Elle fera en sorte de forcer le destin, et de faire en sorte que leurs chemins se croisent à nouveau.
" Je n'ai pas... Pas l'habitude. Des cadeaux, je veux dire. Ce n'est pas souvent. Et pas souvent aussi joli. Merci encore, Eliëndir, dit-elle avant de réfléchir un instant à la suite. Elle rajoute maladroitement : Vous... Vous êtes aussi beau que bon... ? "
Elle le regarde un peu perplexe, n'étant pas vraiment sûre de ce qu'elle devrait lui dire pour lui signifier sa gratitude tellement elle est immense. Elle écoute la suite avec attention, et referme finalement sa petite main sur l'objet. Elle ne dit rien dans un premier temps, se contentant de prendre des respirations plus calmes et profondes pour redescendre un peu. Mais elle ne tarde pas à répondre à sa déclaration, en soulignant un peu emballée :
" Je vous aime bien aussi. Jamais je n'échangerais cet anneau ! Ja-mais " précise-t-elle.
Elle termine alors de se donner de la force et de l'énergie pour la journée, picorant tranquillement le pain, buvant doucement sa tisane ; avant que l'heure du départ ne vienne. N'étant pas vraiment douée pour ce genre d'adieux, elle se contente, alors qu'ils se retrouvent à nouveau sur cette belle plage, de lui faire un coucou de sa main sans rien dire.
Mais elle garde ses mots, et sa promesse en tête. Elle fera en sorte de forcer le destin, et de faire en sorte que leurs chemins se croisent à nouveau.
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