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Aryan avait un peu perdu le fil de ses pensées. Au gré de son voyage. Depuis Benedictus, il avait un peu changé. Pas fondamentalement, mais plutôt en terme d'émotion. Il était moins...enjoué. Moins débordant de la curiosité initiale. Il était plus ailleurs. Il se noyait dans ses écrits, dans les livres qu'il avait emporté. Dans ses propres questions existentielles.
Il s’était enfermé pendant une semaine entière après le départ précipité de cornue. C’était sa faute, il en était sur. Il avait était tellement chamboulé qu'elle avait du le sentir. Après une semaine de réflexion, il l'avait déterminé, au gré de ses hypothèses, avec certitude. Elle sentait la magie environnante, autour d'elle. Comme de la pluie qui lui tombait dessus. Et sa teneur la frappait jusqu'au cœur.
Pas étonnant qu'elle ai peur des humains. Ils étaient des boules d'émotions brutes, parfois dissimulés, parfois vive, visuelle. Mais tout le temps présentes. Chez tout le monde sans exception. Et chez lui aussi, qui n’était pas un homme. Qui n’était rien.
Il avait essayé de se souvenir plus précisément de sa vision. Mais rien. C’était même l'inverse. Il l'avait écrit le plus fidèlement possible, et relisait plusieurs fois par jour. Mais rien y faisait. La vision était de moins en moins visible dans son esprit. Elle s'atténuait. Tout était clair depuis trois ans. Même ses premiers souvenirs. Comme si il y était. Mais ça, c’était frais, et pourtant déjà disparu. Comme si il était frappé par une malédiction.
Il avait plus peur que jamais.
Ce souvenir allait il totalement disparaître, comme tout les autres, ceux d'avant la plage ? Et si le reste suivait, telle une lente et longue agonie qui n'aurait de fin que lorsque son cœur cesserait de battre ? Puis il s'endormirait, comme les hommes. Et ouvrirait, lui, de nouveau les yeux. Sans la moindre parcelle de ce qu'il était aujourd'hui. Redevenu le passé. Devenant un futur inconnu. Une entité jamais vraiment tangible.
Au bout de cette semaine, il n'avait eu d'autres choix que de bouger. Fini les humaines. Fini les rencontres. Il voulait se changer les idées. Et pour lui, rien de mieux que la découverte. Il avait donc laissé Benedictus pour partir vers le nord. Vers Mael. Lentement, ses chevaux laissés a leurs rythmes le plus tranquille. Plus facile pour écrire. Et pour une fois, il n'avait pas envie d'arriver trop vite en ville. Il ne voulait pas voir trop de gens d'un coup.
Les pensées rongés par toute ces émotions. Et par la silhouette cornue qui revenait sans cesse dans ses songes, il avait progressé, saluant a peine les rares voyageurs de la région. Mael semblait quasiment coupé du monde. Tant mieux, ce serait plus calme pour l'exploration. Et il aurait plus de chance de la revoir. Si il n'avait rien vu depuis, c’était peut être parce que c’était bel et bien elle le centre de tout. Sa partie disparue, même ? Sans doute pas jusque la, mais elle avait un lien avec lui, il en était sur.
Il voyageait parfois de jours, parfois de nuit. Et ce jour la, c’était en fin d’après-midi, avant que le soleil ne soit couché, qu'il avait stoppé sa progression. Il s’était séparé du sentier, et avait trouvé des traces anciennes d'un tout petit sentier primale, sans doute utiliser par une population vivant en nomade, et arrêté pendant un temps pour passer une période de l'année moins conciliante.
Il l'avait empreinté le plus possible, et avait du laissé son chariot. Attachés, ses chevaux ne bougerait pas. Il avait prit une lanterne, attaché a la ceinture de son pantalon d'exploration, plus lourd que ce qu'il portait d'habitude et plus rembourré, mais il ne portait comme haut que sa veste habituelle laissé ouverte au vent.
Dans ses mains, son bâton de marche, qu'il utilisait aussi comme bâton de combat. Contre n'importe quel guerrier moyen, il pouvait se défendre physiquement. Mais ce n’était pas vraiment son talent principal. Il ne s’entraînait pas beaucoup, vite ennuyé.
Ainsi, il avait bravé la nature, pour finalement tomber sur l'entrée d'une grotte camouflé par des saisons entières de pousses de buissons. Il avait mit une bonne demi-heure à parvenir à dégager l'entrée. Ce n’était pas un petit gabarit, et l'endroit était nettement difficile d’accès. Il songea qu'il ne pourrait pas faire beaucoup d'aller retour, et revint sur ses pas pour prendre son sac, avec dedans de quoi écrire, et son carnet de croquis en tout genre. Pas sa spécialité non plus mais il progressait, et avoir des reconstitutions visuelles étaient souvent pratique pour réfléchir.
Devant l'entrée, il se tortilla pour permettre a son corps d'entrer dans la cavité rocheuse. Aussitot, une odeur d'humidité lui prit le nez. L'endroit semblait directement avancer loin dans les profondeurs. Ce n’était pas une simple grotte...mais une véritable entrée vers quelque chose de plus profond.
Sans hésiter une seule seconde, et parvenant enfin a s'échapper de la boucle de ses pensées, il s'enfonça dans l'obscurité.
Il s’était enfermé pendant une semaine entière après le départ précipité de cornue. C’était sa faute, il en était sur. Il avait était tellement chamboulé qu'elle avait du le sentir. Après une semaine de réflexion, il l'avait déterminé, au gré de ses hypothèses, avec certitude. Elle sentait la magie environnante, autour d'elle. Comme de la pluie qui lui tombait dessus. Et sa teneur la frappait jusqu'au cœur.
Pas étonnant qu'elle ai peur des humains. Ils étaient des boules d'émotions brutes, parfois dissimulés, parfois vive, visuelle. Mais tout le temps présentes. Chez tout le monde sans exception. Et chez lui aussi, qui n’était pas un homme. Qui n’était rien.
Il avait essayé de se souvenir plus précisément de sa vision. Mais rien. C’était même l'inverse. Il l'avait écrit le plus fidèlement possible, et relisait plusieurs fois par jour. Mais rien y faisait. La vision était de moins en moins visible dans son esprit. Elle s'atténuait. Tout était clair depuis trois ans. Même ses premiers souvenirs. Comme si il y était. Mais ça, c’était frais, et pourtant déjà disparu. Comme si il était frappé par une malédiction.
Il avait plus peur que jamais.
Ce souvenir allait il totalement disparaître, comme tout les autres, ceux d'avant la plage ? Et si le reste suivait, telle une lente et longue agonie qui n'aurait de fin que lorsque son cœur cesserait de battre ? Puis il s'endormirait, comme les hommes. Et ouvrirait, lui, de nouveau les yeux. Sans la moindre parcelle de ce qu'il était aujourd'hui. Redevenu le passé. Devenant un futur inconnu. Une entité jamais vraiment tangible.
Au bout de cette semaine, il n'avait eu d'autres choix que de bouger. Fini les humaines. Fini les rencontres. Il voulait se changer les idées. Et pour lui, rien de mieux que la découverte. Il avait donc laissé Benedictus pour partir vers le nord. Vers Mael. Lentement, ses chevaux laissés a leurs rythmes le plus tranquille. Plus facile pour écrire. Et pour une fois, il n'avait pas envie d'arriver trop vite en ville. Il ne voulait pas voir trop de gens d'un coup.
Les pensées rongés par toute ces émotions. Et par la silhouette cornue qui revenait sans cesse dans ses songes, il avait progressé, saluant a peine les rares voyageurs de la région. Mael semblait quasiment coupé du monde. Tant mieux, ce serait plus calme pour l'exploration. Et il aurait plus de chance de la revoir. Si il n'avait rien vu depuis, c’était peut être parce que c’était bel et bien elle le centre de tout. Sa partie disparue, même ? Sans doute pas jusque la, mais elle avait un lien avec lui, il en était sur.
Il voyageait parfois de jours, parfois de nuit. Et ce jour la, c’était en fin d’après-midi, avant que le soleil ne soit couché, qu'il avait stoppé sa progression. Il s’était séparé du sentier, et avait trouvé des traces anciennes d'un tout petit sentier primale, sans doute utiliser par une population vivant en nomade, et arrêté pendant un temps pour passer une période de l'année moins conciliante.
Il l'avait empreinté le plus possible, et avait du laissé son chariot. Attachés, ses chevaux ne bougerait pas. Il avait prit une lanterne, attaché a la ceinture de son pantalon d'exploration, plus lourd que ce qu'il portait d'habitude et plus rembourré, mais il ne portait comme haut que sa veste habituelle laissé ouverte au vent.
Dans ses mains, son bâton de marche, qu'il utilisait aussi comme bâton de combat. Contre n'importe quel guerrier moyen, il pouvait se défendre physiquement. Mais ce n’était pas vraiment son talent principal. Il ne s’entraînait pas beaucoup, vite ennuyé.
Ainsi, il avait bravé la nature, pour finalement tomber sur l'entrée d'une grotte camouflé par des saisons entières de pousses de buissons. Il avait mit une bonne demi-heure à parvenir à dégager l'entrée. Ce n’était pas un petit gabarit, et l'endroit était nettement difficile d’accès. Il songea qu'il ne pourrait pas faire beaucoup d'aller retour, et revint sur ses pas pour prendre son sac, avec dedans de quoi écrire, et son carnet de croquis en tout genre. Pas sa spécialité non plus mais il progressait, et avoir des reconstitutions visuelles étaient souvent pratique pour réfléchir.
Devant l'entrée, il se tortilla pour permettre a son corps d'entrer dans la cavité rocheuse. Aussitot, une odeur d'humidité lui prit le nez. L'endroit semblait directement avancer loin dans les profondeurs. Ce n’était pas une simple grotte...mais une véritable entrée vers quelque chose de plus profond.
Sans hésiter une seule seconde, et parvenant enfin a s'échapper de la boucle de ses pensées, il s'enfonça dans l'obscurité.
Invité
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Somnolante
Petit serpent a cherché longtemps.
Petit serpent gaiment.
Petit serpent vole au-dessus des champs.
Petit serpent gaiment.
Petit serpent gaiment.
Petit serpent vole au-dessus des champs.
Petit serpent gaiment.
Il avait bien fallut un peu de musique pour que Serpent se déride après toutes ces heures de vole, mais je tenais à faire la route aussi vite que possible. Déjà que me repérer n'était pas facile... J'étais même parti dans le mauvais sens au début. Je n'ai pas l'habitude de vouloir me rendre à un endroit précis. Mon pauvre ami à eu si froid qu'il peine à se réveiller, rendu somnolant par le vent froid et la lumière directe.
Depuis que j'avais quitté la Pie Bavarde, je cherchais sincèrement à retrouver la trace de Grand Duc. J'avais même retrouvé le chemin où nous nous étions rencontré. L'herbe piétinée par sa cage et par les chevaux... Mais le temps avait déjà dispercé son odeur.
Pourtant, même maintenant, réfugiée dans une grotte au milieu de nulle part pour éviter l'odeur d'une wyverne porté par la brise, je n'ai pas totalement abandonné. J'avoue, je suis un peu fatigué et démotivée, mais il doit bien y avoir un moyen. Je veux le voir. Je veux lui dire qu'il existe d'autres être ailés. Et je veux savoir s'il est une bonne personne. Et je veux qu'il m'explique comment être plus comme lui. Et surtout je ne veux plus avoir faim. Je ne sais pas pourquoi ce soir là j'ai sentit les choses de cette façon là. Ni pourquoi je l'air rendu malade de peur. Mais il représente à la fois trop d'interrogations et trop de possibilités. Je sais maintenant que d'autres humains peuvent répondre à des quetsions. Qu'ils ne m'attaquent plus à vue et que certains ne sont pas près à trahir, mais c'est encore nébuleux, surtout ce qui s'est passé avec lui et sa femmelle.
Je soupire, entourant de mes bras la boule de serpent qui peine à se réchauffer contre moi.
Après réflexion, je le pose sur le sol et mon corps se plis et mute pour prendre l'apparence d'un renard roux. Les renards sont très chauds et leur fourrure toute douce augmentent encore cette impression. Je pousse un peu Serpent du nez et me roule autour de lui dans un coin discret de ce grand hall ou les odeurs humides de terre et de vie se confondent. J'étais entré sous forme animale pour pouvoir me glisser facilement à l'abri. Je ne comptait pas ressortir toute de suite de toute façon. Et après ou je pourrais bien aller pour le trouver ? Là ou on trouvait des livres... Mais ça je pourrais pas. Alors je survollerait sans doute une autre route et une autre encore. Et une troisième...
En imaginant le nombre de routes qui m'attendent je me sens bien plus fatiguée d'un coup. Je baille sans retenue et pose la tête sur le corps doux de Serpent qui ouvre un oeil et ondule pour poser sa tête à lui entre mes deux oreilles. Juste avant de m'endormir d'un sommeil de proie, j'entend le sifflement du vent qui s'infiltre par la lointaine fissure de l'entrée.
CENDRES
Invité
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L'humidité de l'air colla aussitôt son haut contre sa peau. Il se passa la main sur le dos de celle opposée, constatant une petite pellicule d'eau qui s'etait accumulé dés qu'il avait touché la paroi de la grotte. Vis a vis de l’extérieur, il sentit aussitôt que la température avait chuté de plusieurs degrés. Il n’était pas vraiment étonné de ne pas voir beaucoup de mammifères. Ce n’était vraiment pas un lieu propice a la fondation d'une tanière. Au grand maximum quelque chose de précaire, pour une attente de quelques heures.
Il ne s’était pas attendu a croiser quoi que ce soit de vraiment intéressant. Et pourtant, moins de cinq minutes après avoir passé la faille, il s’arrêta devant un mur. Un grand mur, assez lisse comparé a la roche qu'il avait longé jusque la. Le boyau n’était pas encore très large, mais assez pour qu'il se tienne quasiment debout, et qu'il puisse étudier les alentours en étant a l'aise. Et le mur était un premier panorama intéressant.
Des gravures, assez récente sans doute. Vu l'humidité, ces traces ne resteraient pas des années visibles comme elle l’était actuellement. Il pressa sa main sur son sac, hésitant tout de suite a prendre des notes, mais il se contint mentalement en observant les traits formant des formes.
C’était clairement des humanoïdes. Et une ville. Et...un oiseau ? Non, un humain, avec des ailes. Il sursauta. C’était lui ? Non, clairement pas. La forme avec des cheveux mi-long, et était représenté trop petite et trop féminine pour être lui. Elle survolait, de ce qu'il pouvait comprendre devant la précarité des instruments utilisés sur la paroi, une ville. Sans doute la représentation d'une entité vu par les gens ayant vécu ici comme une entité divine, ou bien protectrice.
Il se passa la main sur le front, puis sur l’arête du nez. Était ce une simple personnalisation de quelque choses qu'ils avaient vu dans le ciel ? De l'imagination, comme une représentation d'un dieu dans certaine religion, imagé, sublimé par l'adoration humaine ? La ressemblance avec son état physique était tout de même troublante...
Il passa une demi-heure a essayer d'imiter les traits. C'etait tellement précaire qu'il n'arrivait pas a faire moins bien, et trouvait du coup sa représentation trop éloigné de la réalité. Il recommença trois fois avant d’être légèrement satisfait. Il remit son carnet dans son sac, décidant de continuer l'exploration, et d'écrire plus tard sur ce qu'il avait vu. Si il restait deux heures devant chaque petit dessin, il allait passer des jours dans la grotte, et perdre définitivement toute trace de cornue.
Il repris son chemin, et s’arrêta moins de cinq minutes plus tard. Il fronça les sourcils devant la scène qui s'offrait a lui. Il avait débouché du boyau, dans une salle servant probablement de salle de vie temporaire aux propriétaires des dessins précédemment vu. Il faisait moins humide ici, sans doute grace au fait qu'il y avait moins de condensation produite a cause de la différence de température intérieur-extérieur présente dans le boyau. C’était plus agréable, il faisait un peu moins froid. Juste un peu.
Tout ça, il ne le pensa pas du tout sur le moment. Ses yeux s’étaient d'abord posé sur serpent, son bleu reflétant les couleurs vives qui s'offraient a ses yeux dénués du besoin de lumière. Et a l'intérieur du cercle formé par le reptile, elle était la. Dans l'une de ses formes animales. Il l'observa en s'approchant d'un pas.
Et il sourit.
Il suffisait de laisser faire le destin. Ce n'etait pas la premiere fois qu'il lui offrait un petit coup de pouce. Il l'avait cherché, il avait pensé fort a elle, depuis la dernière fois...et elle était finalement la, dormant du sommeil du juste, devant lui. Il s'approcha encore. Serpent le repéra clairement, les ultrasons causés par ses pas frappant les sens du reptile.
Il fit un simple geste dans l'air, pour indiquer sa présence, et fit comme si le serpent l'avait reconnu. En cas d'attaque, il n'aurait qu'a l'éliminer. Ce serait moins ennuyeux que de l'avoir toujours sur le qui vive, entre elle et lui, les séparant.
Il hésita, approcha sa main...et la retira avant même d’être a moins d'un mètre d'elle. Non. Il prit plutôt place sur le sol froid, et ressortit son carnet.
Elle était la, dormant d'un sommeil juste et paisible, qu'elle ne pouvait pas m'offrir. Dans sa honte de ne pas etre revenue, elle m'avait volé ce temps de repos et de calme que je n'avais pas repris depuis son départ. Mais elle était la, pour m'offrir ce simple présent.
Il avait dit ça a haute voix, en l'écrivant, comme pour la réveiller doucement, gentiment. Comme une caresse pour son esprit.
Il ne s’était pas attendu a croiser quoi que ce soit de vraiment intéressant. Et pourtant, moins de cinq minutes après avoir passé la faille, il s’arrêta devant un mur. Un grand mur, assez lisse comparé a la roche qu'il avait longé jusque la. Le boyau n’était pas encore très large, mais assez pour qu'il se tienne quasiment debout, et qu'il puisse étudier les alentours en étant a l'aise. Et le mur était un premier panorama intéressant.
Des gravures, assez récente sans doute. Vu l'humidité, ces traces ne resteraient pas des années visibles comme elle l’était actuellement. Il pressa sa main sur son sac, hésitant tout de suite a prendre des notes, mais il se contint mentalement en observant les traits formant des formes.
C’était clairement des humanoïdes. Et une ville. Et...un oiseau ? Non, un humain, avec des ailes. Il sursauta. C’était lui ? Non, clairement pas. La forme avec des cheveux mi-long, et était représenté trop petite et trop féminine pour être lui. Elle survolait, de ce qu'il pouvait comprendre devant la précarité des instruments utilisés sur la paroi, une ville. Sans doute la représentation d'une entité vu par les gens ayant vécu ici comme une entité divine, ou bien protectrice.
Il se passa la main sur le front, puis sur l’arête du nez. Était ce une simple personnalisation de quelque choses qu'ils avaient vu dans le ciel ? De l'imagination, comme une représentation d'un dieu dans certaine religion, imagé, sublimé par l'adoration humaine ? La ressemblance avec son état physique était tout de même troublante...
Il passa une demi-heure a essayer d'imiter les traits. C'etait tellement précaire qu'il n'arrivait pas a faire moins bien, et trouvait du coup sa représentation trop éloigné de la réalité. Il recommença trois fois avant d’être légèrement satisfait. Il remit son carnet dans son sac, décidant de continuer l'exploration, et d'écrire plus tard sur ce qu'il avait vu. Si il restait deux heures devant chaque petit dessin, il allait passer des jours dans la grotte, et perdre définitivement toute trace de cornue.
Il repris son chemin, et s’arrêta moins de cinq minutes plus tard. Il fronça les sourcils devant la scène qui s'offrait a lui. Il avait débouché du boyau, dans une salle servant probablement de salle de vie temporaire aux propriétaires des dessins précédemment vu. Il faisait moins humide ici, sans doute grace au fait qu'il y avait moins de condensation produite a cause de la différence de température intérieur-extérieur présente dans le boyau. C’était plus agréable, il faisait un peu moins froid. Juste un peu.
Tout ça, il ne le pensa pas du tout sur le moment. Ses yeux s’étaient d'abord posé sur serpent, son bleu reflétant les couleurs vives qui s'offraient a ses yeux dénués du besoin de lumière. Et a l'intérieur du cercle formé par le reptile, elle était la. Dans l'une de ses formes animales. Il l'observa en s'approchant d'un pas.
Et il sourit.
Il suffisait de laisser faire le destin. Ce n'etait pas la premiere fois qu'il lui offrait un petit coup de pouce. Il l'avait cherché, il avait pensé fort a elle, depuis la dernière fois...et elle était finalement la, dormant du sommeil du juste, devant lui. Il s'approcha encore. Serpent le repéra clairement, les ultrasons causés par ses pas frappant les sens du reptile.
Il fit un simple geste dans l'air, pour indiquer sa présence, et fit comme si le serpent l'avait reconnu. En cas d'attaque, il n'aurait qu'a l'éliminer. Ce serait moins ennuyeux que de l'avoir toujours sur le qui vive, entre elle et lui, les séparant.
Il hésita, approcha sa main...et la retira avant même d’être a moins d'un mètre d'elle. Non. Il prit plutôt place sur le sol froid, et ressortit son carnet.
Elle était la, dormant d'un sommeil juste et paisible, qu'elle ne pouvait pas m'offrir. Dans sa honte de ne pas etre revenue, elle m'avait volé ce temps de repos et de calme que je n'avais pas repris depuis son départ. Mais elle était la, pour m'offrir ce simple présent.
Il avait dit ça a haute voix, en l'écrivant, comme pour la réveiller doucement, gentiment. Comme une caresse pour son esprit.
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La Renarde
Serpent se dresse à l'approche du bipède, mais ondule bizarrement vers l'arrière. " Danger !" crient ses petits yeux perçants. Il gigote et les oreilles du renard sur lequel il somnolait se tournent dans un sens puis dans l'autre, juste avant qu'une voix paisible ne s'élève.
Au creux de mon rêve, je vole loin au-dessus des nuages, dépourvue de forme. Je suis dans chaque goutte de pluie, dans chaque soupire, dans chaque larme. Je suis la petite étincelle qui pousse chaque être à ouvrir les yeux au sortir du sommeil. Sans crainte. Sans enfermement. Seulement la peur, l'envie et le sang. Entre les gouttes, quelques mots étrangers se baladent. Repos. Calme. Voler. ... Pour m'offrir ce simple présent.
J'ouvre les yeux, redressant la tête, ce qui donne un étrange ampilement animal particulièrement contre nature entre moi et Serpent. Cette voix Pendant quelques instants j'avais cru rêver mais elle était bien là. Même maintenant que j'ai les yeux ouverts. Je ne me suis pas tromper.
Avant même de me poser la moindre question concernant sa présence complètement suréaliste, je me lève et court vers lui. Renard léger, je grimpe sur ses genoux sans le moindre égare pour son papier. Les deux pattes avant sur sa poitrine, ma truffe vient flirter avec son nez, respirant le même air en un geste de confiance et de reconnaissance. C'est bien le Grand Duc. Il est là. Je l'ai retrouvé !
Comment... ?
D'un coup, mes oreilles tournent de nouveau de droite et de gauche. Un coup d'oeil vers le fond de la grotte. Un autre vers son entrée. Que fait-il là d'ailleurs ? Où sont ses chevaux et sa cage ? Mes grands yeux pétillants se tournent à nouveau vers lui et ma tête se penche sur le côté dans le plus grand questionnement. Je veux pas m'éloigner, mais comment s'est-il retrouvé là tout seul ?
CENDRES
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Aryan ne fut pas surpris de la voir se réveiller rapidement. Elle avait toujours ses sens a l’affût, comme il l'avait pensé. Le propre des animaux sauvages, de ne jamais se faire repérer, débusquer. De ne jamais être prit par surprise. Les hommes aussi étaient comme ça, mais la développement de leur esprit avait considérablement diminué les capacités de leurs sens, pour la plupart. Aucun n'aurait pu réagir comme elle venait de le faire.
- A toi, petit esprit enfermé dans le pelage.
Il fut un peu surpris, cependant, de la voir venir gambader droit vers lui sans aucune crainte. Il avait pensé qu'elle resterait en retrait. Qu'elle fuirait, même. Il avait déjà commencé a lever la main, pour créer l'illusion d'un mur bouchant les sortit, lui faisant croire qu'elle était bloqué, pour éviter qu'elle ne disparaisse dans les tréfonds de la grotte avant d'avoir pu dire quoi que ce soit. Mais elle avait bel et bien bondit vers lui.
Vers ses genoux, plus précisément, et il du faire attention en retirant de façon agile le petit carnet qui lui servait de support pour l'accueillir. Aussitôt, il passa une main sous le ventre de l'animal, pour le soutenir en lui faisant une papouille sur son ventre doux et poilue, ainsi qu'une autre sur le dessus de la tête, l’accueillant avec une joie qu'il n'avait pas soupçonné lui même. Il était plus content que ce qu'il aurait cru de la retrouver.
- J'avais peur que tu ai disparue dans les abysses du ciel, ma belle cornue.
Il se pencha et l'embrassa même sur la tête. Un sentiment étrange s'empara de lui. Il etait content de la voir. Vraiment. Comme une petite ouverture dans son ventre qui s'etait refermé a l'instant ou elle avait sauté sur ses genoux. Elle était agréable. Bien sur, il y avait le mystère l'entourant, et il préférait se dire que c’était ça, plutôt que croire qu'elle pouvait avoir un quelconque pouvoir sur elle. Une emprise. Non. Magique ? Ou simplement sentimental. Non. Lui etait quelqu'un de sobre, gardant toujours les pieds sur terre, pragmatique. L'émotion des hommes ne pouvait pas le toucher.
- J'ai cru que tu avais peur de moi. J’étais un peu triste. J'avais envie de te revoir, tu sais ? Je t'ai cherché. Pendant plusieurs lunes.
Il mit de coté la partie ou il était resté enfermé sans essayer de partir tout de suite aprés elle, pour ne pas la vexer si jamais elle s’était attendu a ce qu'il lui court après. Et arbora un vocabulaire plus clair pour elle. Le nombre de lunes devait etre quelque chose de concret pour son cerveau. Mais il devait faire attention. Il avait déjà vu qu'elle n’était pas a sous-estimé.
Il sourit légèrement, en touchant du bout du doigt la truffe qui est venue caresser son nez juste avant, lors du bond. Sa main descend le long de son buste sur l'une de ses pattes, venant jusqu'à caresser la petite avancée ou sont cachés ses griffes. Puis, passant dessous, palpant avec douceur le petit coussinet. Difficile de croire que c’était une humanoïde, quand on la voyait comme ça, mais en même temps, en était elle vraiment une ? Elle semblait ne pas avoir de forme initiale.
- Tu es quand même incroyable. Tu semble etre vouée a revenir sur les traces de ma voie. Je voulais simplement explorer cette grotte....qui me semble étrange et qui doit cacher un secret. Et je n'ai même pas avancé dans son entrée totalement...que te voilà, belle endormie. Tu m'attendais...ou est ce un hasard ?
Il ne croyait pas vraiment au hasard, son esprit scientifique bien trop logique. Tout arrivait pour une raison. Par des mouvements, par des pensées, par des actions. Si ils se retrouvaient la, ensemble, c'est qu'il y avait une raison. La connexion de leurs esprits, désormais liés, peut etre ?
- J'ai envie de voir tes yeux, tu voudrais bien ? Me montrer tes cornes. Cornue. Je t’appellerais comme ça, le temps que nous te trouvions, toi et moi, un vrai nom. Ça te va ?
Il lui caressa la truffe gentiment, en laissant son dos s'appuyer contre la paroi juste derrière lui.
- A toi, petit esprit enfermé dans le pelage.
Il fut un peu surpris, cependant, de la voir venir gambader droit vers lui sans aucune crainte. Il avait pensé qu'elle resterait en retrait. Qu'elle fuirait, même. Il avait déjà commencé a lever la main, pour créer l'illusion d'un mur bouchant les sortit, lui faisant croire qu'elle était bloqué, pour éviter qu'elle ne disparaisse dans les tréfonds de la grotte avant d'avoir pu dire quoi que ce soit. Mais elle avait bel et bien bondit vers lui.
Vers ses genoux, plus précisément, et il du faire attention en retirant de façon agile le petit carnet qui lui servait de support pour l'accueillir. Aussitôt, il passa une main sous le ventre de l'animal, pour le soutenir en lui faisant une papouille sur son ventre doux et poilue, ainsi qu'une autre sur le dessus de la tête, l’accueillant avec une joie qu'il n'avait pas soupçonné lui même. Il était plus content que ce qu'il aurait cru de la retrouver.
- J'avais peur que tu ai disparue dans les abysses du ciel, ma belle cornue.
Il se pencha et l'embrassa même sur la tête. Un sentiment étrange s'empara de lui. Il etait content de la voir. Vraiment. Comme une petite ouverture dans son ventre qui s'etait refermé a l'instant ou elle avait sauté sur ses genoux. Elle était agréable. Bien sur, il y avait le mystère l'entourant, et il préférait se dire que c’était ça, plutôt que croire qu'elle pouvait avoir un quelconque pouvoir sur elle. Une emprise. Non. Magique ? Ou simplement sentimental. Non. Lui etait quelqu'un de sobre, gardant toujours les pieds sur terre, pragmatique. L'émotion des hommes ne pouvait pas le toucher.
- J'ai cru que tu avais peur de moi. J’étais un peu triste. J'avais envie de te revoir, tu sais ? Je t'ai cherché. Pendant plusieurs lunes.
Il mit de coté la partie ou il était resté enfermé sans essayer de partir tout de suite aprés elle, pour ne pas la vexer si jamais elle s’était attendu a ce qu'il lui court après. Et arbora un vocabulaire plus clair pour elle. Le nombre de lunes devait etre quelque chose de concret pour son cerveau. Mais il devait faire attention. Il avait déjà vu qu'elle n’était pas a sous-estimé.
Il sourit légèrement, en touchant du bout du doigt la truffe qui est venue caresser son nez juste avant, lors du bond. Sa main descend le long de son buste sur l'une de ses pattes, venant jusqu'à caresser la petite avancée ou sont cachés ses griffes. Puis, passant dessous, palpant avec douceur le petit coussinet. Difficile de croire que c’était une humanoïde, quand on la voyait comme ça, mais en même temps, en était elle vraiment une ? Elle semblait ne pas avoir de forme initiale.
- Tu es quand même incroyable. Tu semble etre vouée a revenir sur les traces de ma voie. Je voulais simplement explorer cette grotte....qui me semble étrange et qui doit cacher un secret. Et je n'ai même pas avancé dans son entrée totalement...que te voilà, belle endormie. Tu m'attendais...ou est ce un hasard ?
Il ne croyait pas vraiment au hasard, son esprit scientifique bien trop logique. Tout arrivait pour une raison. Par des mouvements, par des pensées, par des actions. Si ils se retrouvaient la, ensemble, c'est qu'il y avait une raison. La connexion de leurs esprits, désormais liés, peut etre ?
- J'ai envie de voir tes yeux, tu voudrais bien ? Me montrer tes cornes. Cornue. Je t’appellerais comme ça, le temps que nous te trouvions, toi et moi, un vrai nom. Ça te va ?
Il lui caressa la truffe gentiment, en laissant son dos s'appuyer contre la paroi juste derrière lui.
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Les Cornes
Héhé ! Les gratouilles sur mon ventre me chatouille et ne renâcle gaiement et l'écoute avec attention... Il m'a cherché. Il m'a cherché longtemps. Comme moi je l'ai cherché. Il avait peur que je me sauve... Comme moi j'avais peur qu'il ne veuille plus que je l'approche après ce que j'avais eu comme effet sur lui. D'un coup de langue sur son menton, je lui affirme être bien à son contact.
* Boop *
Je louche sur son doigt, ouvre la bouche et inspire à pleins poumons l'odeur qu'il vient de poser sur ma truffe du bout du doigt... Avant d'éternuer. Ses mouvements sont aussi familiers et intrusifs que le soir de notre première rencontre, mais d'une certaine façon, il n'aurait pu en être autrement. Grand Duc observe, touche et test. C'est comme ça qu'il est. C'est comme ça qu'Aryan est.
Et au présent, il est heureux... Et un agréable frisson de force vient de me remonté le long du dos. A nouveau en forme, remplie de tout ce que j'avais espérer pouvoir lui dire depuis pas rencontre avec la Pie, toutes les questions que j'avais encore, et de tout l'espoir de me rapprocher un tant soit peu de l'humanité sans lui faire de mal, j'essayais de ne pas me montrer trop excitée. La longue queue rousse battait l'air mais je lui laisse ma patte.
La fourrure rousse s'étire fluidement puis un corps en mutation puis se résorbe pour laisser place à une peau rose et nette, sans la moindre cicatrice. Dépourvue d'aile, une jeune onie rose à la carrure d'elfe et aux cornes cristallines se retrouve à cheval sur les genoux de l'ange. Mes deux grands yeux roses s'ouvrent à nouveau et cherchent les siens dans l'ombre qui ne me gêne pas plus que lui. Une main à plat sur son torse, l'autre appuyée sur sa main, je souris. Mes longs cheveux rose vifs en arrière, il a vu directe sur mes iris comme sur mes cornes, et sur toute la face avant de mon corps en réalité.
- Cornue. " Je répète en souriant encore un peu plus, amusée. Finalement il choisi pour un temps. Plus un surnom qu'un nom mais même si je le trouve un peu étrange, c'est tout a fait vrai que j'ai des cornes. " J'aime bien. C'est vrai qu'elles sont plus jolies que celles de Bouc ou Bélier. D'accord.
Je m'étends contre lui... me redresse, décale un peu les pans de sa veste pour ne pas avoir à la sentir contre ma poitrine, et vient me replacer contre lui. Je passe mes bras autour de son buste avant de lui faire une quelconque autre réponse. L'oreille sur son torse chaud, je profite du contact et de l'odeur de sa seule peau une paire de secondes.
- Je pensais pas que tu choisirais un nom après... Tu sais. J'ai eu peur... Je voulais m'excuser de t'avoir fait mal comme ça. Mais c'était trop... " je secoue la tête avant de la relever vers lui, ne m'écartant que peu. " C'était trop en même temps. Trop vif. Je suis désolée... Je sais pas ce que j'ai fais qui t'as fait mal. Mais je t'ai cherché. J'ai volé. j'ai retrouvé là ou tu étais avec les deux femelles. Mais trop tard. J'ai volé encore. Mais ce matin, dehors, ça sent la wyvern. Je rentre ici avec Serpent et je dors un peu pour éviter le danger. Et là... Toi ! Je te trouve enfin... Tu n'es pas en colère. " C'est un constat et non une question. Une réalisation accompagnée d'un petit sourire. Puis une réalisation. " Tu me cherchais aussi ? "
CENDRES
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Elle semble vraiment heureuse et cela le satisfait. Il n'aurait pas été content qu'elle le fuit plus que de raison. Mais visiblement, comme elle, elle a cogité. Elle a pensé a lui. Encore un point qui lui plait. Il est content de lui avoir fait une impression. Consciemment, il se dit qu'il a donc un impact sur elle, sur ses pensées, et qu'il pourra agir et l'observer longuement, ce lui qui lui réchauffe le cœur.
Inconsciemment, il est simplement heureux de la retrouver, et de voir qu'elle ne l'a pas oubliée.
- Tes cornes sont bien plus stylisées, oui. Ce sont tes cornes d'origines ? Ou est ce que tu leurs donnes la forme que tu veux ?
C’était une question détournée, afin d'avoir des informations sur la vraie forme de la métamorphe. Avait elle simplement vu les cornes un jour et copié la forme ? Ou bien était ce vraiment une forme propre a elle, qui lui appartenait ? C’était peut être un peu rapide d’aussitôt retomber dans le questionnement, mais en la voyant ainsi allongée sur lui, elle lui tendait littéralement une perche en lui répondant ainsi.
Elle se retourna pour se coller plus a lui, et il ne pu s’empêcher de songer qu'elle était avide d'attention et de contact physique. En la sentant écarter sa veste, il l'aida en la rejetant un peu en arrière, pour qu'elle puisse bien avoir le contact avec sa peau. Comme les nouveaux nés. Il avait lu quelque part que pour créer un lien rapide entre la mère et l'enfant, le contact peau a peau était primordiale. C’était peut être ce que Cornue essayait de faire ? Ou plus probablement elle avait une sainte horreur des vêtements...
Il releva la tête, observant la grotte. Il avait une main derrière sa tête qu'elle avait collé contre son torse, et lui massait gentiment le crane avec des mouvements fluide. L'autre était posée sur son ventre, la lui caressant délicatement. Il la traitait plus comme un petit animal que comme une femme, mais elle avait l'air d’apprécier alors il n'avait aucune raison d’arrêter de la cajoler physiquement de la sorte.
- Tu dis n'importe quoi, cornue.
Il l'avait laissé parler, expliquant qu'elle était désolée. Évoquant une multitude de sensation qu'elle avait absorbée venant de lui. Il avait la confirmation qu'elle était bien une véritable éponge aux sensations environnantes. C’était sans doute pour ça qu'elle avait du mal avec les humains. Ils étaient tellement brute dans la façon qu'ils avaient de ressentir les choses. Elle avait du mal a tout encaisser. Sans compter la peur qu'il devait ressentir en face d'elle, pour beaucoup, et qui venait la frapper comme un coup de poing dans le ventre. Pas étonnant qu'elle en soit réduit a vagabonder loin de tout.
- Je ne t'en veux pas. C'est ça tu sais, les relations d'esprit a esprit. Nous avons chacun notre propre conception des choses, et quand tu la confronte avec quelqu'un, tu acceptes de la remettre en question pendant un bref instant.
Il se laissa aller un peu plus contre le mur, en raffermissant sa prise sur elle pour alimenter le contact physique au maximum.
- A aucun moment je n'ai étais en colère contre toi. Tu m'as juste...touché. A l'intérieur. Sans faire exprès. Mais j'ai bien aimé. Ça m'a fait réfléchir. C'est le principe des échanges sociaux entre les gens. Alors ne sois pas triste et souris, petite Cornue. Je t'aime toujours. Je te l'ai dis et je te le répète encore une fois. Je t'aime.
Il retira sa main de son ventre, décidant de continuer simplement a lui caresser la tete. Et il ne peut s’empêcher de froncer les sourcils, en ajoutant gentiment :
- Je t'ai dis que je voulais te voir, et etre avec toi, non ? Bien sur que je t'ai cherché. J'ai du rentrer a la grande ville, durant une poignée de jours. Et le reste du temps, je l'ai passé a te chercher dans ces terres. Tu te cache bien, je ne t'ai jamais sentis.
Il se pencha et embrassa le dessus d'une de ses cornes, comme pour la féliciter d'etre habile a se dissimuler.
Inconsciemment, il est simplement heureux de la retrouver, et de voir qu'elle ne l'a pas oubliée.
- Tes cornes sont bien plus stylisées, oui. Ce sont tes cornes d'origines ? Ou est ce que tu leurs donnes la forme que tu veux ?
C’était une question détournée, afin d'avoir des informations sur la vraie forme de la métamorphe. Avait elle simplement vu les cornes un jour et copié la forme ? Ou bien était ce vraiment une forme propre a elle, qui lui appartenait ? C’était peut être un peu rapide d’aussitôt retomber dans le questionnement, mais en la voyant ainsi allongée sur lui, elle lui tendait littéralement une perche en lui répondant ainsi.
Elle se retourna pour se coller plus a lui, et il ne pu s’empêcher de songer qu'elle était avide d'attention et de contact physique. En la sentant écarter sa veste, il l'aida en la rejetant un peu en arrière, pour qu'elle puisse bien avoir le contact avec sa peau. Comme les nouveaux nés. Il avait lu quelque part que pour créer un lien rapide entre la mère et l'enfant, le contact peau a peau était primordiale. C’était peut être ce que Cornue essayait de faire ? Ou plus probablement elle avait une sainte horreur des vêtements...
Il releva la tête, observant la grotte. Il avait une main derrière sa tête qu'elle avait collé contre son torse, et lui massait gentiment le crane avec des mouvements fluide. L'autre était posée sur son ventre, la lui caressant délicatement. Il la traitait plus comme un petit animal que comme une femme, mais elle avait l'air d’apprécier alors il n'avait aucune raison d’arrêter de la cajoler physiquement de la sorte.
- Tu dis n'importe quoi, cornue.
Il l'avait laissé parler, expliquant qu'elle était désolée. Évoquant une multitude de sensation qu'elle avait absorbée venant de lui. Il avait la confirmation qu'elle était bien une véritable éponge aux sensations environnantes. C’était sans doute pour ça qu'elle avait du mal avec les humains. Ils étaient tellement brute dans la façon qu'ils avaient de ressentir les choses. Elle avait du mal a tout encaisser. Sans compter la peur qu'il devait ressentir en face d'elle, pour beaucoup, et qui venait la frapper comme un coup de poing dans le ventre. Pas étonnant qu'elle en soit réduit a vagabonder loin de tout.
- Je ne t'en veux pas. C'est ça tu sais, les relations d'esprit a esprit. Nous avons chacun notre propre conception des choses, et quand tu la confronte avec quelqu'un, tu acceptes de la remettre en question pendant un bref instant.
Il se laissa aller un peu plus contre le mur, en raffermissant sa prise sur elle pour alimenter le contact physique au maximum.
- A aucun moment je n'ai étais en colère contre toi. Tu m'as juste...touché. A l'intérieur. Sans faire exprès. Mais j'ai bien aimé. Ça m'a fait réfléchir. C'est le principe des échanges sociaux entre les gens. Alors ne sois pas triste et souris, petite Cornue. Je t'aime toujours. Je te l'ai dis et je te le répète encore une fois. Je t'aime.
Il retira sa main de son ventre, décidant de continuer simplement a lui caresser la tete. Et il ne peut s’empêcher de froncer les sourcils, en ajoutant gentiment :
- Je t'ai dis que je voulais te voir, et etre avec toi, non ? Bien sur que je t'ai cherché. J'ai du rentrer a la grande ville, durant une poignée de jours. Et le reste du temps, je l'ai passé a te chercher dans ces terres. Tu te cache bien, je ne t'ai jamais sentis.
Il se pencha et embrassa le dessus d'une de ses cornes, comme pour la féliciter d'etre habile a se dissimuler.
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Peau à plumes
- Je ne dis pas n'importe quoi ! Je dis ce qui était.
Je m'esclame et remue un peu mais abandonne bien vite. Ses bras m'entourent et j'inspire profondément. Il m'aime. Je souris. La trace de ses lèvres reste quelques instants en surimpression rosée sur le diamand de ma corne. La même sensation fraiche et lumineuse si loin de moi. Je ne lui ai pas répondu concernant ce détail d'ailleurs, laissant ses questions s'écouler hors de lui sans tout de suite les reprendre à mon compte.
- Je me cache depuis longtemps. Mais là, j'ai pas fait exprès.
Mon ventre contre le sien, ma poitrine contre la sienne, je m'appuie sur les coudes pour lui faire face, l'air soudain très sérieuse.
- Tu n'es pas tout seul.
D'une main, je caresse ses boucles noires et dégage doucement son visage du bout des griffes. Il va apprécier, c'est sûr ! Il avait tellement envie de savoir et de voir, j'en souris d'avance et pose un baiser sur sa pommette avant de me redresser à califourchon, une main dégringolant sans y penser de sa clavicule à son nombrile.
- J'ai trouver un humain comme toi. Un homme, grand. Les oreilles pointues. Pas de queue. " Mes doigts s'agitent, mes mains miment ce que je raconte, peut-être par peur de ne pas me faire correctement comprendre, ou tout simplement par l'emphase que je met dans mon récit. Mon ton se fait rapidement moins empressé. " Il est magicien. Dans son dos, il a deux grandes ailes bleues qui reflettaient la lumière du soleil comme le dos d'une pie. Aussi grandes que les tiennes.
Un mouvement d'épaule et deux grandes ailes bleues se déploient dans mon dos, semblables à ce dont je me souviens de celles que j'ai observées sur le jeune homme et complètement disproportionnées pour moi. Je le laisse regarder un peu avant de résorber les appendices trop lourdes.
- Il a dit que son père les avaient blanches, comme toi. Mais que sa mère est elfe et que les siennes sont bleues. ... Tu vois ? Tu voulais savoir... Tu n'es pas seul.
CENDRES
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Il fronce les sourcils, la laisse se mouvoir comme elle l'entends, en l'observant, pas bien sur de comprendre ce qu'elle veut dire, dans un premier temps. Puis elle explique, et il devient plus concentré, ses yeux d'argents la dévisageant comme souvent quand il se pose des questions. Plaqué poitrine contre torse, elle s'appuie pour bien le voir, pour bien lui expliquer. Et dans son dos, des ailes apparaissent, de chaque coté de son dos, aussi grande que celle du brun, aussi bleue que la mer. Non, pire encore.
- C’était loin d'ici ?
Sa voix se retrouve un peu étouffé, et il ne semble plus vraiment content. Mais pas en colère non plus. Il est d'abord dubitatif, comme si il n'y croyait qu'a moitié. Il avait du mal a croire qu'elle avait trouvé en deux semaines ce qu'il avait cherché durant trois années. Mais en même temps, a chaque fois qu'elle avait dit quelque chose, il avait eu l'impression que le trou béant de son être trouvait une petite complexion. Elle n’était pas banale. Elle avait de l'importance. Elle était une part de lui, il en était sur.
- Tu l'as cherché pour moi ?
Visiblement elle était très contente de lui raconter. Il songea donc qu'elle avait du penser immédiatement a lui, et alors qu'elle aurait pu continuer un autre semblable, elle l'avait quitté, pour revenir avec lui. Il hésita, ne voulant pas paraître jaloux ou lui montrer une forme de possessivité qu'il voulait avoir sur elle, consciemment. Mais pourtant, il ne pu s’empêcher d'ajouter :
- ...Mais tu es quand même revenue me voir ? Tu m'aimes aussi ? L'autre ailé n’était pas bien ?
Il la fixa, espérant presque qu'elle réponde par l'affirmation. Il voulait qu'elle reste avec lui, alors c’était tout naturel qu'il déteste l'idée qu'elle parte avec un autre, non ? Il ne songeait même pas qu'il aurait bien voulu devenir le centre de sa vie, au moins pour quelque temps. C’était une émotion qu'il ne connaissait pas, et qui était de toute façon peut être temporaire pour lui. Mais dans tout les cas, il était bien plus heureux de la voir que d'apprendre l'information qu'elle lui avait dit.
- Merci beaucoup d'avoir fait ça pour moi.
Il referma les bras sur elle gentiment et soupira, digérant l'information. Alors il y avait vraiment un semblable, quelque part. Et sans doute pas très loin d'ici. Mais beaucoup de traits ne semblaient pas correspondre. Il était dubitatif sur la réalité de leur correspondance. Il baissa a nouveau les yeux sur elle pour poser la question suivante :
- Tu as une bonne mémoire ? Tu pourra mieux me le décrire plus tard, quand nous serons sortis ?
Cela le rappela a une question supplémentaire. Elle était la, et elle avait voulu le retrouver, visiblement. Mais maintenant ? Elle lui avait dit ce qu'elle voulait lui dire, elle allait probablement juste sortir avec serpent, continuer sa vie ? Mais lui n'avait pas envie de la voir repartir, pas aussi vite. Aussi il relâcha son étreinte et demanda :
- ….Tu veux rester un peu avec moi, maintenant ? Sans partir, cette fois ?
Ils avaient eu de la chance cette fois, mais si ils se séparaient a nouveau, il y avait des chances qu'ils ne parviennent pas une seconde fois a se retrouver, pas aussi simplement, en tout cas. Il ne comptait pas la laisser tomber mais en même temps...la grotte avait l'air si intéressante.
- Je vais explorer cet endroit. J'ai la sensation qu'elle est assez profonde, et qu'il y a peut être quelque chose d’intéressant a voir. Tu m'accompagnes ? Ensuite nous pourrons aller dehors. Ma carriole...enfin ma cage...j'aimerais bien te montrer comme elle n'est pas si effrayante que ça. C'est un endroit charmant. Un peu comme...comme une grotte. Une fois a l'intérieur, on est en sécurité. Et c'est la que j'écris. Je pourrais refaire un feu aussi. Et il n'y aura vraiment que nous deux cette fois. Pas d'humaines.
Il retrouva son regard :
- Qu'est ce que tu en dis ?
- C’était loin d'ici ?
Sa voix se retrouve un peu étouffé, et il ne semble plus vraiment content. Mais pas en colère non plus. Il est d'abord dubitatif, comme si il n'y croyait qu'a moitié. Il avait du mal a croire qu'elle avait trouvé en deux semaines ce qu'il avait cherché durant trois années. Mais en même temps, a chaque fois qu'elle avait dit quelque chose, il avait eu l'impression que le trou béant de son être trouvait une petite complexion. Elle n’était pas banale. Elle avait de l'importance. Elle était une part de lui, il en était sur.
- Tu l'as cherché pour moi ?
Visiblement elle était très contente de lui raconter. Il songea donc qu'elle avait du penser immédiatement a lui, et alors qu'elle aurait pu continuer un autre semblable, elle l'avait quitté, pour revenir avec lui. Il hésita, ne voulant pas paraître jaloux ou lui montrer une forme de possessivité qu'il voulait avoir sur elle, consciemment. Mais pourtant, il ne pu s’empêcher d'ajouter :
- ...Mais tu es quand même revenue me voir ? Tu m'aimes aussi ? L'autre ailé n’était pas bien ?
Il la fixa, espérant presque qu'elle réponde par l'affirmation. Il voulait qu'elle reste avec lui, alors c’était tout naturel qu'il déteste l'idée qu'elle parte avec un autre, non ? Il ne songeait même pas qu'il aurait bien voulu devenir le centre de sa vie, au moins pour quelque temps. C’était une émotion qu'il ne connaissait pas, et qui était de toute façon peut être temporaire pour lui. Mais dans tout les cas, il était bien plus heureux de la voir que d'apprendre l'information qu'elle lui avait dit.
- Merci beaucoup d'avoir fait ça pour moi.
Il referma les bras sur elle gentiment et soupira, digérant l'information. Alors il y avait vraiment un semblable, quelque part. Et sans doute pas très loin d'ici. Mais beaucoup de traits ne semblaient pas correspondre. Il était dubitatif sur la réalité de leur correspondance. Il baissa a nouveau les yeux sur elle pour poser la question suivante :
- Tu as une bonne mémoire ? Tu pourra mieux me le décrire plus tard, quand nous serons sortis ?
Cela le rappela a une question supplémentaire. Elle était la, et elle avait voulu le retrouver, visiblement. Mais maintenant ? Elle lui avait dit ce qu'elle voulait lui dire, elle allait probablement juste sortir avec serpent, continuer sa vie ? Mais lui n'avait pas envie de la voir repartir, pas aussi vite. Aussi il relâcha son étreinte et demanda :
- ….Tu veux rester un peu avec moi, maintenant ? Sans partir, cette fois ?
Ils avaient eu de la chance cette fois, mais si ils se séparaient a nouveau, il y avait des chances qu'ils ne parviennent pas une seconde fois a se retrouver, pas aussi simplement, en tout cas. Il ne comptait pas la laisser tomber mais en même temps...la grotte avait l'air si intéressante.
- Je vais explorer cet endroit. J'ai la sensation qu'elle est assez profonde, et qu'il y a peut être quelque chose d’intéressant a voir. Tu m'accompagnes ? Ensuite nous pourrons aller dehors. Ma carriole...enfin ma cage...j'aimerais bien te montrer comme elle n'est pas si effrayante que ça. C'est un endroit charmant. Un peu comme...comme une grotte. Une fois a l'intérieur, on est en sécurité. Et c'est la que j'écris. Je pourrais refaire un feu aussi. Et il n'y aura vraiment que nous deux cette fois. Pas d'humaines.
Il retrouva son regard :
- Qu'est ce que tu en dis ?
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Creux comme une grotte
- Plusieurs jours.
J'évalue en penchant la tête, incertaine. Je pensais qu'il serait heureux, mais ça a l'air plus complexe que ça. Détendue, je suis les nuages qui passent dans ses yeux lunaires sans en prendre ombrage, le laissant processé la découverte.
- Tu l'as cherché pour moi ?
- Oui !
- ...Mais tu es quand même revenue me voir ? Tu m'aimes aussi ? L'autre ailé n’était pas bien ?
C'est étrange, le creux ne se referme pas, au contraire. La faim se superpose à la faim. Je me passe la langue sur les lèvres. Ses questions n'étaient plus... tout à fait pareilles. Plus vraiment factuelles. Il ne veux pas toucher, savoir, comprendre. Il veux que je partage. Je l'observe. Je l'ai encore touché sans le vouloir ? C'est destabilisant. Les mots de Draeidh me reviennent. Je déglutis. Quoi dire ? Son passé ? Son futur ? Et moi dans tout ça ? Et la Pie Bavarde dans tout ça ? Je ne pouvais pas lui taire le fait même qu'il n'était pas seul. Mais au sujet des anges... Peut-être que j'en suis un aussi et ma mémoire ne m'apporte pas grand chose. Et si le jeune homme qui lui ressemblait tant avait raison ? Et s'il y avait la peur, le sang et la mort dans son sillage ? Et moi ?
Je ne suis toujours pas certaine de ce qu'est l'amour dans le langage des hommes. J'ai posé des questions mais les réponses sont complexes, elles en amennent d'autres. Les mots sont imprécis et j'ai parfois l'impression de ne pas les comprendre comme eux. La mémoire et les choix sont difficiles à conciliés. Avant que je puisse trouver quoi dire, il me remercie et me serre contre lui en soupirant. Je lui rend son étreinte. C'est un langage que je connais mieu... mais mon malaise ne s'atténue que légèrement.
- Tu as une bonne mémoire ?
- Oui.
- Tu pourra mieux me le décrire plus tard, quand nous serons sortis ?
- D'accord.
La faim creuse reste là. Il n'est pas satisfait. Et une nouvelle fois, le creux s'approfondit encore sur de petites choses qui ont une importance vives. Après un cours moment de silence, incapable de fermer les yeux, je souffle tout contre lui :
- Dit ce qu'il y a...
- ….Tu veux rester un peu avec moi, maintenant ?
- Oui.
- Sans partir, cette fois ?
- ... Pardon. J'essaierai de dire avant de partir, d'accord ? Mais j'ai pas envie de partir.
Et il en a envie... ça me fait plaisir. Le creux se rafistole un peu. Je pose un baiser sur son pectoral et sent Serpent circuler non loin de nous. Il n'aime pas Aryan. Il le trouve dangereux... Surement à raison vu qu'il a menacé de le tuer, mais j'ai de plus en plus l'impression qu'avec moi, ça va. Avec moi, ça va tant qu'il ne change pas... Tant qu'il ne se souvient pas ? Je m'efforce de sourire.
- D'accord pour la grotte et le feu... Mais tu sais... " je me redresse, l'air à nouveau parfaitement sérieux. " J'aime pas les grottes. C'est fermer. C'est étroit. Comme les caves. Impossible de s'envoler. Impossible de sentir le vent...
En expliquant les sensations me semblent plus fortes et je secoue la tête avant de la reposer contre Aryan, le serrant contre moi de mes petits bras bien moins forts que les siens. J'aime pas les endroits fermés dès quels on peut pas sortir facilement. Mais ici ça va. Je suis avec Serpent et avec lui puis dehors c'est pas vraiment mieux avec la Wyvern. Je souffle et me redresse à nouveau, chassant mes idées inconfortables, puis me relève d'un mouvement félin. Je tend haut les bras vers le plafond pour me rassurer comme un peu plus tôt, avant qu'il n'arrive. Je ne le touche pas. C'est grand ça va.
- Je dis d'accord. Ce serait quoi, ' quelquechose d'intéressant ' dans la caverne ? Souvent c'est surtout du noir, de l'eau et du moisi.
Dès qu'il se relève, je me place à son côté, concentrée sur lui pour faire taire la grogne du creux et la voix d'un homme aux ailes bleues.
CENDRES
Invité
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- Non, ce n'est pas ce que je voulais dire.
Il agite la main évasivement alors qu'elle évoque le fait de le prévenir. Il ne compte pas devenir le gardien de ses envies, la réprimant en l'obligeant a le prévenir pour vivre sa vie. Non, au contraire, il préférait qu'elle fasse ce qu'elle voulait, c’était plus intéressant a regarder. Non...l'idée serait plutôt de trouver un système pour qu'ils puissent se retrouver n'importe ou. Il garda en tête cette idée pour l'instant.
Tu ne me dois rien, ma Cornue. Fais ce dont tu as envie de ta vie. Et dis moi juste quand tu as envie de quelque chose. C'est ce que je fais aussi. Nous sommes plus interessant dans notre liberté, n'est ce pas ? Il faudra simplement trouver un moyen de se retrouver, partout partout. Ca te dirais, un moyen comme ça ? Si nous sommes éloignés un jour, ou dix ans, ainsi, nous pourrons toujours nous retrouver quand nous voulons. Ce serait chouette.
Elle etait d'accord sur le fait d'explorer et sauta sur ses pieds quand il se releva. Parfait, ils allaient pouvoir avancer dans la découverte, et il aurait quelqu'un avec qui en parler, meme si elle etait probablement bien moins intéréssé que lui. Avec une certaine excitation, il attrapa sa sacoche qu'il avait posé sur le petit rocher a coté de lui, et en sortit son carnet.
- Viens voir.
Il l'ouvrit a la dernière page utilisé, et lui présenta son petit dessin, assez sommaire, des représentations qu'il avait vu, sur le premier mur de la grotte a l'entrée. Au final, elles étaient plus jolies que les œuvres originales, plus détaillés, et ca l'agaçait un peu. Il avait du mal a capter l'essence de ce qu'il voyait en dessin. Il était meilleur a l'écrit.
- Il y avait ça de dessiné, a l'entrée, tu avais remarqué ? C'est vrai que souvent les grottes sont le théâtre de la nature la plus froide et classique, mais dans ce genre d'endroit, des fois, on trouve des petites merveilles. Des humains on du vivre ici. Tu pourrais en apprendre un peu plus sur eux, comme moi d'ailleurs. Vois tu, c'est ca l'exploration. Essayer de comprendre ce que l'on trouve, et, par la suite, comprendre ceux qui ont laissés des choses ici.
Il lui tapota la tête, et referma le carnet pour le ranger avant d'avancer. Ils etaient dans la salle principale, et effectivement, il y avait surtout du noir et du moisi. Un peu d'eau, sur les parois, l'humidité bien présente. Il avait toujours sa lanterne, mais de toute façon, les deux voyaient parfaitement dans l'obscurité. La lumière était vraiment pour distinguer les détails des murs, voir si il n'y avait pas d'autres représentations.
- Tu n'es pas allée plus loin a l'intérieur, n'est ce pas ? Pour tout te dire, au vu de l'humidité, et du souffle d'air, je pense qu'il y a une ouverture donnant sur quelque chose d'autre, derrière. Peut être que les gens ne sont pas allés jusque la bas, ceux qui ont fait les dessins. Mais qu'il y a eu d'autres choses avant, créatures, animaux, groupes d'humains ou d'une autre race, ayant explorés plus loin.
Il s'y engagea donc. Si ils avaient tout les deux eu le meme gabarit, l'avancée aurait été plus lente, mais grâce a sa taille a elle, ils pouvaient quasiment rester l'un a coté de l'autre. Il la laissait aller comme elle voulait, elle avait la place de le dépasser dans un sens ou dans l'autre a volonté.
Bientôt, l'humidité se fit de plus en plus forte, et sous leur pieds nus, le bruit de leur pas étouffé par la roche avait laissé la place a un floc floc continu provenant de l'eau condensé sur toute la surface, comme un tapis d'eau. Il y avait même quelques flaques d'eau, ici et la. Il s’arrêta, repris son carnet, fit quelque annotations de peur d'oublier certains détails.
- L'accumulation légère de l'eau a plusieurs endroit provient de d'avantage que de la condensation naturelle. Il y a potentiellement de l'eau qui peut monter jusqu'à ce niveau de manière régulière. Il faut être prudent.
Car si jamais c’était une espèce de volcan sous marin, et que sans le savoir, ils approchaient de la cote et qu'ils avaient dépassé le niveau de la mer, a tout moment, ils pouvaient se retrouver dans l'eau entièrement, si la grotte se remplissait. Ils s’étaient déjà enfoncés sur plusieurs centaines de mètres, alors c’était possible. Songeur, il demanda a celle qui maîtrisait le plus les lieux.
- Tu as déjà vu la mer ? Je n'ai pas fais très attention a la carte, durant mon voyage ces derniers jours. Je me demande si nous en sommes loin et si cette grotte pourrait y etre relié.
Puis en y songeant, allant d'une idée a l'autre, il ajouta avec interet en la fixant soudainement. Ou plutot, fixant ce qu'il pouvait voir d'elle quand elle etait devant lui. Ses yeux posés sur sa queue qui se mouvait comme une entité propre :
- Est ce que tu sais nager ?
Il agite la main évasivement alors qu'elle évoque le fait de le prévenir. Il ne compte pas devenir le gardien de ses envies, la réprimant en l'obligeant a le prévenir pour vivre sa vie. Non, au contraire, il préférait qu'elle fasse ce qu'elle voulait, c’était plus intéressant a regarder. Non...l'idée serait plutôt de trouver un système pour qu'ils puissent se retrouver n'importe ou. Il garda en tête cette idée pour l'instant.
Tu ne me dois rien, ma Cornue. Fais ce dont tu as envie de ta vie. Et dis moi juste quand tu as envie de quelque chose. C'est ce que je fais aussi. Nous sommes plus interessant dans notre liberté, n'est ce pas ? Il faudra simplement trouver un moyen de se retrouver, partout partout. Ca te dirais, un moyen comme ça ? Si nous sommes éloignés un jour, ou dix ans, ainsi, nous pourrons toujours nous retrouver quand nous voulons. Ce serait chouette.
Elle etait d'accord sur le fait d'explorer et sauta sur ses pieds quand il se releva. Parfait, ils allaient pouvoir avancer dans la découverte, et il aurait quelqu'un avec qui en parler, meme si elle etait probablement bien moins intéréssé que lui. Avec une certaine excitation, il attrapa sa sacoche qu'il avait posé sur le petit rocher a coté de lui, et en sortit son carnet.
- Viens voir.
Il l'ouvrit a la dernière page utilisé, et lui présenta son petit dessin, assez sommaire, des représentations qu'il avait vu, sur le premier mur de la grotte a l'entrée. Au final, elles étaient plus jolies que les œuvres originales, plus détaillés, et ca l'agaçait un peu. Il avait du mal a capter l'essence de ce qu'il voyait en dessin. Il était meilleur a l'écrit.
- Il y avait ça de dessiné, a l'entrée, tu avais remarqué ? C'est vrai que souvent les grottes sont le théâtre de la nature la plus froide et classique, mais dans ce genre d'endroit, des fois, on trouve des petites merveilles. Des humains on du vivre ici. Tu pourrais en apprendre un peu plus sur eux, comme moi d'ailleurs. Vois tu, c'est ca l'exploration. Essayer de comprendre ce que l'on trouve, et, par la suite, comprendre ceux qui ont laissés des choses ici.
Il lui tapota la tête, et referma le carnet pour le ranger avant d'avancer. Ils etaient dans la salle principale, et effectivement, il y avait surtout du noir et du moisi. Un peu d'eau, sur les parois, l'humidité bien présente. Il avait toujours sa lanterne, mais de toute façon, les deux voyaient parfaitement dans l'obscurité. La lumière était vraiment pour distinguer les détails des murs, voir si il n'y avait pas d'autres représentations.
- Tu n'es pas allée plus loin a l'intérieur, n'est ce pas ? Pour tout te dire, au vu de l'humidité, et du souffle d'air, je pense qu'il y a une ouverture donnant sur quelque chose d'autre, derrière. Peut être que les gens ne sont pas allés jusque la bas, ceux qui ont fait les dessins. Mais qu'il y a eu d'autres choses avant, créatures, animaux, groupes d'humains ou d'une autre race, ayant explorés plus loin.
Il s'y engagea donc. Si ils avaient tout les deux eu le meme gabarit, l'avancée aurait été plus lente, mais grâce a sa taille a elle, ils pouvaient quasiment rester l'un a coté de l'autre. Il la laissait aller comme elle voulait, elle avait la place de le dépasser dans un sens ou dans l'autre a volonté.
Bientôt, l'humidité se fit de plus en plus forte, et sous leur pieds nus, le bruit de leur pas étouffé par la roche avait laissé la place a un floc floc continu provenant de l'eau condensé sur toute la surface, comme un tapis d'eau. Il y avait même quelques flaques d'eau, ici et la. Il s’arrêta, repris son carnet, fit quelque annotations de peur d'oublier certains détails.
- L'accumulation légère de l'eau a plusieurs endroit provient de d'avantage que de la condensation naturelle. Il y a potentiellement de l'eau qui peut monter jusqu'à ce niveau de manière régulière. Il faut être prudent.
Car si jamais c’était une espèce de volcan sous marin, et que sans le savoir, ils approchaient de la cote et qu'ils avaient dépassé le niveau de la mer, a tout moment, ils pouvaient se retrouver dans l'eau entièrement, si la grotte se remplissait. Ils s’étaient déjà enfoncés sur plusieurs centaines de mètres, alors c’était possible. Songeur, il demanda a celle qui maîtrisait le plus les lieux.
- Tu as déjà vu la mer ? Je n'ai pas fais très attention a la carte, durant mon voyage ces derniers jours. Je me demande si nous en sommes loin et si cette grotte pourrait y etre relié.
Puis en y songeant, allant d'une idée a l'autre, il ajouta avec interet en la fixant soudainement. Ou plutot, fixant ce qu'il pouvait voir d'elle quand elle etait devant lui. Ses yeux posés sur sa queue qui se mouvait comme une entité propre :
- Est ce que tu sais nager ?
Invité
Invité
Creux comme une grotte
- Oui ! Un moyen de te retrouver même loin !
L'idée est merveilleuse et je l'envisage avec un enthousiasme non dissimulé. ça voudrait dire avoir quelqu'un. Avoir Aryan, un peu. Et s'il avait besoin, pouvoir revenir. Et si j'ai besoin aussi. Plus je passe de temps avec cet humain, plus j'apprécie sa compagnie. Il est à la fois reposant, intrigant, parfois un peu effrayant mais pas trop et de moins en moins. Il n'était pas seulement utile, il était agréable. Sauf la dernière fois, je ne me sens pas submergé par tout un tas de choses trop complexes et près de lui, j'ai à la fois faim et moins faim.
Et puis il sait beaucoup de chose aussi. C'est parfois intimidant.
J'observe le dessin qu'il me montre dans son livret. Je suis les lignes et sourit. Ceux qui avaient dessiné ça avait l'air de beaucoup admirer la femme avec des ailes. Les mots d'Aryan trouvent également leur place, petit à petit. Comprendre ce que les humains laissent pour les comprendre eux... Je fronce les sourcils et prend quelques secondes de réflexion.
Ce n'était pas si simple a saisir et ma première réaction aurait été de trouvé ça bizarre. Mais après tout, c'était comme comprendre quelqu'un en écoutant ce qu'il disait. ça n'était pas plus étrange. Les humains d'ici avaient produits quelque chose. Que ce soit un objet, un dessin, un mot ou un chant, ça faisait parti d'eux donc peut-être on peut les comprendre un peu mieux grâce à ça.
- Alors c'est pour ça que tu aimes voyager ? Tu rencontre des gens et tu apprends a comprendre ? Tu rencontre aussi des choses qui viennent de gens que tu apprends aussi à comprendre ?
Je ramasse serpent, le laissant s'installer sur mes épaules et lui emboite le pas pour aller toujours plus loin dans la caverne. Je n'avais pas menti, je n'aime pas les endroits renfermés. Là où on manque d'air et ou les murs se referment sur nous. Heureusement l'endroit reste grand et une brise timide à l'odeur putride de terre molle et de champignon décomposés fait parfois moleter une mèche de mes cheveux. Il y a sûrement une autre ouverture, ce qui rend l'endroit et le fait de s'enfoncer dedans bien moins effrayant.
Marchant régulièrement au pas d'Aryan, lorsque mon pied s'enfonça jusqu'à la cheville dans l'eau glacée, je fit quelques pas rapide pour prendre un peu d'avance et crier simplement " Eho !!! " L'échos, aussi serviable que d'habitude, me répondit en mille éclat le long de la galerie vers laquelle je tendait l'oreille. Réjouie, je glousse et me retourne vers Grand Duc, un sourire jusqu'aux oreilles.
- C'est pas de l'eau de mer. " Je lui lance en revenant près de lui. " Mais oui, j'ai déjà vu. Immense jusqu'au bout du monde. Magnifique sous la Lune. " Avant que nous ne nous retrouvions à nouveau côté à côte, je ponctue cette déclaration d'un tour fluide sur moi-même. " Et j'ai déjà vu monter de l'eau douce.
Mon pas se réinstalle sur la mesure de celui du grand homme. Je laisse trainer mes griffes sur la paroi humide, produisant un frottement discret.
- Oui. Je nage. J'ai vécu un moment avec poissons malins dans un grand fleuve. Mais pas Serpent. Tu sais que Serpent as peur de toi ? Pourquoi tu menaces de le tuer ? Toi aussi tu as ami. Chevaux toujours près de ta cage en bois.
Je questionne tout en observant ce qui nous entour. Pour l'instant, c'est passablement une grotte. De l'eau de l'ombre et du moisi, comme je l'ai dit. Pourtant, au bout du tunnel, l'endroit semble de nouveau s'agrandir. L'eau se fait un peu plus profonde et j'en ai jusqu'à mi tibia. Mais surtout, ce qui semblait jusque là être une cavité naturelle s'était au-dessus de nous en une demis-sphère parfaite à défaut d'être lisse. Des points y sont marqués avec précision et pour l'avoir bien souvent regardé, j'y reconnais un ciel nocturne de la saison froide.
Trois autres tunnels partent de la pièce rond, un en face, deux sur les côtés. Au sol, mis à part la surface de l'eau, rien était visible, mais le centre de la salle une différence de couleur facile à distinguer pour nos yeux habitués à traiter bien peu de lumière, semble indiqué une profondeur brusque, comme un puits. Encore à l'entrée de la salle, je m'accroche d'une main à la veste d'Aryan, pas du tout rassurée.
CENDRES
Invité
Invité
Il hocha la tête et sourit. Elle avait une faculté de comprendre des choses, parfois, et d’être dubitative, autrement. Encore une preuve que son intelligence était bien plus affûtée que ce qu'elle laissait paraître de base. Elle n’était pas du genre a se perdre dans des réflexions compliqués, elle cherchait au contraire la compréhension simple. C’était la ou ils différaient, car lui, de son coté, était plutôt du genre a tout compliqué, parfois même trop, pour aller plus loin.
- Tu as bien tout compris, ma cornue. Les humains utilisent des armes, pour découper physiquement. Mais l'arme la plus puissante, c'est le savoir, la connaissance. Car quand tu ne sais rien, tu n'es qu'un morceau de chair vivant de tes instincts. Une fois que tu sais des choses, tu es encré dans le monde. Et même si ton cœur cesse de battre, tout ce que tu as su, si tu les as consignés, alors ces choses ne sont pas perdue. Et c'est la que la vie prend un sens.
Sur ses paroles un brin philosophe et un peu embuée, il la laissa partir un peu devant, et l'observa tester l'écho des paroies, sans qu'il ai besoin de le faire. C’était un bon indice pour signifier que la grotte etait longue, profonde. Sa voix, puis son gloussement, se répercutèrent le long de la spirale rocheuse dans lequel ils commencèrent a s'enfoncer.
Il étudia le petit corps toucher l'eau, puis s'en échapper, évitant le froid, évitant l'humidité, plus par jeu que par besoin. Comme lui, elle n'avait absolument pas l'air de souffrir des intempéries, sans doute une caractéristique de sa race, qu'il n'avait pas encore tout a fait déterminé. Mais il avait de plus en plus de doutes, et ses différentes hypothèses se rassemblaient petit a petit pour n'en former qu'une seule.
- Ah oui ? Bien vu, Cornue. J'aurais du goutter. De l'eau douce, donc.
Ça donnait une idée un peu plus précise de l'endroit ou ils étaient géographiquement. Pas tout broche de la mer, et ce n’était pas un bras direct, puisque l'eau n’était pas salée. Elle parle avait aisance de ce qu'elle a vue, sans crainte, signe qu'elle lui faisait désormais assez confiance pour parler d'elle. Elle avait vu la mer, donc. Cela voulait dire qu'elle avait vu beaucoup, et s’était aventuré assez loin. Sans doute le long de la cote, loin des villes humaines, au vu de son amour pour ces derniers.
- Serpent ?
Il avait les pensées un peu ailleurs, mais assez dirigés vers elle pour l'entendre. Elle nageait, ce qui n’était pas étonnant. Si elle pouvait changer de forme, alors pas étonnant qu'elle puisse prendre l'apparence d'une créature marine. En revanche, respirait elle sous l'eau ? Pouvait elle modifier jusqu'à un aspect quasi fondamentale de la vie, son corps ? Si oui, c'etait encore plus incroyable que prévu. Penser qu'elle pouvait vivre dans tout les milieux du monde etait incroyable, de son point de vu.
- Ce n'est pas de la méchanceté. Je n'ai rien contre lui. Je veux juste placer la barrière au niveau que j'ai envie, entre nous. Il m'a menacé la première fois, je fais en sorte d'établir la hiérarchie entre nous. Si il ne me fais rien, il n'a rien a craindre.
Il ne l'aimait pas non plus. Il prenait trop de place auprès de cornue. Il la voulait pour lui et pas pour la petite créature bleue qui restait constamment contre sa peau. De toute manière, un serpent ne devait pas vivre beaucoup d'années, il serait vite tranquille, il l’espérait.
- Je ne sais pas si les chevaux me considèrent comme un ami. Je ne suis pas comme toi, je suis moins proche de la nature, tu comprends ? Peut être qu'ils me haïssent pour les faire autant voyager. Et j'en change régulièrement. Tu dois plus savoir ce qu'ils pensent de moi, que moi même.
Il observa les trois boyaux apparut devant eux. La salle était aussi grande que celle précédente mais il faisait un peu plus étouffant, en terme d’atmosphère. Ça sentait le renfermé plus que la première cavité. Il s'avança tranquillement, mais ayant sentit la peur de Cornue, cette fois il lui prit gentiment la main, la gardant dans la sienne en marchant.
- Si tu ne veux pas avoir les pieds dans l'eau, je peux te porter.
Il s’arrêta avant le puits. Il n'avait pas prévu de nager, mais il semblait qu'ils n'avaient pas le choix. Il baissa a nouveau la tête vers la peau rose, d'un air interrogateur.
- Je vais aller par la. Tu peux m'attendre ici ou a l'entrée, si tu veux. Même si tu as dis que tu sais nagé, peut être qu'il n'y a pas d'ouverture a l'intérieur et que je vais droit a ma perte. Je ne vais pas t'obliger a en faire de même.
Il sourit encore plus. Il etait d'excellente humeur depuis qu'il avait mit les pieds ici. Tout allait dans son sens. Il n'aurait peut etre pas plongé aussi facilement dans l'inconnu, autrement, mais le destin semblait l'aider depuis le début de la journée, il fallait en profiter.
- Tu as bien tout compris, ma cornue. Les humains utilisent des armes, pour découper physiquement. Mais l'arme la plus puissante, c'est le savoir, la connaissance. Car quand tu ne sais rien, tu n'es qu'un morceau de chair vivant de tes instincts. Une fois que tu sais des choses, tu es encré dans le monde. Et même si ton cœur cesse de battre, tout ce que tu as su, si tu les as consignés, alors ces choses ne sont pas perdue. Et c'est la que la vie prend un sens.
Sur ses paroles un brin philosophe et un peu embuée, il la laissa partir un peu devant, et l'observa tester l'écho des paroies, sans qu'il ai besoin de le faire. C’était un bon indice pour signifier que la grotte etait longue, profonde. Sa voix, puis son gloussement, se répercutèrent le long de la spirale rocheuse dans lequel ils commencèrent a s'enfoncer.
Il étudia le petit corps toucher l'eau, puis s'en échapper, évitant le froid, évitant l'humidité, plus par jeu que par besoin. Comme lui, elle n'avait absolument pas l'air de souffrir des intempéries, sans doute une caractéristique de sa race, qu'il n'avait pas encore tout a fait déterminé. Mais il avait de plus en plus de doutes, et ses différentes hypothèses se rassemblaient petit a petit pour n'en former qu'une seule.
- Ah oui ? Bien vu, Cornue. J'aurais du goutter. De l'eau douce, donc.
Ça donnait une idée un peu plus précise de l'endroit ou ils étaient géographiquement. Pas tout broche de la mer, et ce n’était pas un bras direct, puisque l'eau n’était pas salée. Elle parle avait aisance de ce qu'elle a vue, sans crainte, signe qu'elle lui faisait désormais assez confiance pour parler d'elle. Elle avait vu la mer, donc. Cela voulait dire qu'elle avait vu beaucoup, et s’était aventuré assez loin. Sans doute le long de la cote, loin des villes humaines, au vu de son amour pour ces derniers.
- Serpent ?
Il avait les pensées un peu ailleurs, mais assez dirigés vers elle pour l'entendre. Elle nageait, ce qui n’était pas étonnant. Si elle pouvait changer de forme, alors pas étonnant qu'elle puisse prendre l'apparence d'une créature marine. En revanche, respirait elle sous l'eau ? Pouvait elle modifier jusqu'à un aspect quasi fondamentale de la vie, son corps ? Si oui, c'etait encore plus incroyable que prévu. Penser qu'elle pouvait vivre dans tout les milieux du monde etait incroyable, de son point de vu.
- Ce n'est pas de la méchanceté. Je n'ai rien contre lui. Je veux juste placer la barrière au niveau que j'ai envie, entre nous. Il m'a menacé la première fois, je fais en sorte d'établir la hiérarchie entre nous. Si il ne me fais rien, il n'a rien a craindre.
Il ne l'aimait pas non plus. Il prenait trop de place auprès de cornue. Il la voulait pour lui et pas pour la petite créature bleue qui restait constamment contre sa peau. De toute manière, un serpent ne devait pas vivre beaucoup d'années, il serait vite tranquille, il l’espérait.
- Je ne sais pas si les chevaux me considèrent comme un ami. Je ne suis pas comme toi, je suis moins proche de la nature, tu comprends ? Peut être qu'ils me haïssent pour les faire autant voyager. Et j'en change régulièrement. Tu dois plus savoir ce qu'ils pensent de moi, que moi même.
Il observa les trois boyaux apparut devant eux. La salle était aussi grande que celle précédente mais il faisait un peu plus étouffant, en terme d’atmosphère. Ça sentait le renfermé plus que la première cavité. Il s'avança tranquillement, mais ayant sentit la peur de Cornue, cette fois il lui prit gentiment la main, la gardant dans la sienne en marchant.
- Si tu ne veux pas avoir les pieds dans l'eau, je peux te porter.
Il s’arrêta avant le puits. Il n'avait pas prévu de nager, mais il semblait qu'ils n'avaient pas le choix. Il baissa a nouveau la tête vers la peau rose, d'un air interrogateur.
- Je vais aller par la. Tu peux m'attendre ici ou a l'entrée, si tu veux. Même si tu as dis que tu sais nagé, peut être qu'il n'y a pas d'ouverture a l'intérieur et que je vais droit a ma perte. Je ne vais pas t'obliger a en faire de même.
Il sourit encore plus. Il etait d'excellente humeur depuis qu'il avait mit les pieds ici. Tout allait dans son sens. Il n'aurait peut etre pas plongé aussi facilement dans l'inconnu, autrement, mais le destin semblait l'aider depuis le début de la journée, il fallait en profiter.
Invité
Invité
Poisson malin
Je le regarde par en dessous lorsqu'il me parle du sens de la vie selon lui. Consigner. Laisser une trace. Tout cela est tellement loin du morceau de chair que je suis. Je ne sais rien. J'écoute, j'essaie de comprendre et de m'adapter. Je me laisse aller parfois à la joie d'exister, mais savoir... J'ai toujours pensé que certains humains savaient alors que d'autres humains et d'autres êtres comme moi n'en ont pas la capacité.
Je penche la tête de l'autre côté, réfléchissant intensément. Ce qu'il dit me dérange même un peu. Les bêtes n'écrivent pas. Pourtant leur vie à du sens... enfin je crois ? Leurs souvenirs sont perdu mais ils ont vécu, ils ont changé et changé le monde. Ils aiment, souffrent et s'amusent. Ils ont des besoins et des envies. Ils sont plus simples, plus innocents et plus loyaux que n'importe quel humain que j'ai pu voir... Même Aryan. Avec lui comme avec tous les autres, il y avait une possibilité pour qu'il change brusquement, pour une raison qui m'échappe, et qu'il me tourne le dos.
J'avais déjà vu des dos se retourner.
Mais il est aussi un peu plus animal que beaucoup d'humain, le Grand Duc. J'acquiesce lorsqu'il m'explique pour Serpent et ce dernier bouge un peu sur mes épaules lorsque je confirme auprès de lui. Visiblement, ils se sont bien compris ces deux là... Même s'il me semble que Serpent aurait quelque chose de plus à me dire s'il en saisissait le concepte au delà de son bel instinct.
- Chevaux ? Tu t'occupes d'eux. Jambes, nourritures. Heureux et protégés. Ils s'enfuient pas. Ils pensent pas à après. Toi, tu es bon. " Mes oreilles tournent en tout sens, captant de petits échos et des bruissements déformés par le boyau. " Hmmm...
Sur le bord de la salle, je dépose Serpent sur une irrégularité de la roche en forme de croc et il s'y crampone, appeuré. Je caresse sa tête et pose un instant mon front contre le sien, petite boule de python. Il n'aime pas l'eau. Peut-être pourra-t-il ressortir si je le laisse ici, mais pas plonger avec lui. C'est impossible.
Je n'étais pas rassurée à l'idée de le laisser là et je me promettais de revenir vérifier qu'il allait bien dès que je le pourrai... Mais une curiosité féline me gratte la nuque. Aryan est d'une humeur incroyable, léger et enthousiaste. L'idée de me jeter inutilement dans ce trou sans fond me déplait vraiment. Je vois déjà tous les prédateurs et les danger qui peuvent s'y cacher... Mais Aryan n'éprouve pas la moindre once de peur... Et j'ai fait des choses bien plus bêtes parfois, juste pour voir un peu plus. Alors tout cela a un goût enivrant et simple que je n'ai pas senti depuis... peut-être jamais moi-même ?
Une fois Serpent bien accroché, j'attrape la main d'Aryan d'un air qui hésite entre la crainte et l'amusement.
- Je viens. Et tu te perdras pas.
Lorsque nous avançons dans la salle, une pente douce apparait sous nos pieds jusqu'au bord du puît. Pas un rayon de lumière pour l'éclairer et même pour moi, ce qu'il cache est difficilement dicernable sous l'eau, comme ça.
- Tu crois qu'il y a d'autres dessins, dessous ?
J'en doute grandement... Mais il y a peut-être autre chose qui a de l'intérêt pour lui ?
Je lâche sa main et tate le bord de pierre du bout de mon pied nu. On dirait un mur tout lisse. Je lève la tête pour admirer une fois de plus la voute céleste pétrifiée avant de replonger mon regard dans l'abysse... et se sauter dans l'eau noire.
Le froid se referme sur moi, un frémissement grisant contre ma peau, et j'ondule sans difficulté vers la surface, les cheveux plaqués autour de la tête et sur le dos. Je prend une grand inspiration, révellant les petits crocs qui sont encore un point de différence supplémentaires avec les humains, et m'appuie contre la pierre limoneuse aux pieds d'Aryan. Il y a un point qui mérite d'être signalé.
- J'ai pas pied.
Puis, d'un mouvement de bras, je m'éloigne vers le centre du puît dont le diamètre est largement plus grand que moi. Ma forme change et se module. Ma peau reste d'un rose doux, mais c'est la tête allongée d'un dauphin qui affleure à présent, respirant amplement en attendant l'apnée qui nous attendait.
CENDRES
Invité
Invité
Alors qu'elle regardait le puits d'une manière dubitative, l'air de ne pas être totalement persuadée de la bonne idée que l'ange venait d'avoir. Quel genre de fou voudrait se jeter tête la première dans un goulot remplit d'eau, sans même avoir la moindre idée de trouver une sortie de l'autre coté ? Et bien...Aryan, probablement. Il l'avait bien remarqué et avant qu'elle n'avance, s'accroupit et la prit par les épaules pour bien qu'elle le regarde dans les yeux, avant de la relâcher.
- Écoute moi, ma Cornue. Je te connais, tu dois te demander pourquoi ? Pourquoi donc sauter dans ce puit ? Et bien je vais te le dire. Pour savoir. Et prenons un exemple qui te parle un peu plus.
Il se redressa et désigna la grotte, d'abord, puis le puit, avec des grands gestes, et une véritable passion vibrant dans la voix.
- Imagine. Tu es dehors, il pleut et des animaux sauvages sont aprés toi. Tu as besoin de quoi ? Un abri ! Alors tu sors a l’extérieur de ta cachette, et tu en cherches une nouvelle. Il y a la foret derrière toi, mais c'est trop ouvert, il te faut une plus grande cachette, mais aussi plus sur, sans angle mort dans ton dos. Il y a cette grotte, mais tu ne l'a jamais explorée car elle fait un peu peur.
Il alla jusqu'au bord du puit, laissant ses orteils penché dans l'ouverture, dans l'eau.
- Et c'est la que tu te dis, « mince, j'aurais vraiment du l'explorer, comme j'aimerais savoir, maintenant, ce qu'il y a a l'intérieur ». Voila, ma beauté. Le savoir te permet de progresser. Sans connaissance, nous ne sommes rien. La moindre petite parcelle de découverte peut amener a un futur totalement différent. Il n'y a peut être rien, en bas. Mais si un jour je dois m'enfuir d'une situation hasardeuse, alors je sais qu'il ne faut pas que je passe par la, tu vois ?
Elle avait de bons sens et il lui faisait aveuglément confiance quand elle lui disait avec sérieux qu'il ne se perdrait pas. Et comme attendu, elle fut vite obligée de bouger les bras, pour ne pas couler, en restant aussi droite dans le liquide glacé. Il se laissa tomber dans l'eau a son tour, ses vêtements collant aussitôt a sa peau sans que ce soit vraiment désagréable.
Et le temps de se retrouver la tete a la surface, Cornue avait changée de forme, pour un joli dauphin. Il l'observa avec de grands yeux. Il n'avait pas beaucoup vu la mer, au final, et jamais de dauphin. Il posa la main sur le dessus de sa tete et le lui caressa délicatement, oubliant un bref instant pourquoi ils étaient dans l'eau.
- Magnifique...tu me surprends de jour en jour, Cornue. Je voudrais étudier une de ces créatures. Tu me montrera ou tu l'as vu.
Il avait bien compris qu'elle prenait les formes des créatures qu'elle rencontrait, des animaux. Des gens. Elle ne les sortait pas de nulle part. Mais il doutait encore de sa véritable apparence. Bien que c’était toujours la même humanoide qui revenait dans ses temps « normaux ».
- Tu es faite pour nager. Je vais m'accrocher a toi et j'aiderais ton avancée en battant des pieds, d'accord ?
A eux deux, ils auraient de bonnes chances de s'en sortir, même si elle n'avait probablement pas besoin d’oxygène comme lui, l'un de ses rares points faibles en tant que besoin d'un être vivant. Il hocha finalement la tete et se laissa sombrer lentement. Et ils furent parti dans le boyaux.
Il faisait froid, mais c’était plus une constatation qu'un véritable problème. Son aide n’était pas de trop, car il etait finalement assez lourd. Mais de façon assez surprenante, ce ne fut pas réellement long. Le tunnel n’était pas extrêmement grand, et en plus ils étaient rapides.
Ils émergèrent simultanément dans une petite caverne. Visiblement, ils étaient descendu en profondeur pour remontant vers le haut. Et ils furent accueillit par une puanteur qui lui prit le nez et lui fit plisser le visage.
Il s'appuya sur le rebord du bassin qu'ils venaient d'atteindre, en sortant de la cavité précédente. Ils etaient dans un petit lac souterrain d'eau douce, reliant sans doute la grotte précédente de cet endroit. Et devant eux, un peu plus loin, l'origine de l'odeur.
Un charnier. Des cadavres d'humaines et d'animaux, dans plusieurs stades de décompositions. Les humains etaient tous dépourvu de chair depuis bien longtemps, mais les animaux, eux, etaient encore bien défini. Certains devaient etre mort depuis moins d'une semaine.
- Et bien, qu'elle surprise.
Tout sourire, il prit appuie sur le rebord, et sortit de l'eau.
- Écoute moi, ma Cornue. Je te connais, tu dois te demander pourquoi ? Pourquoi donc sauter dans ce puit ? Et bien je vais te le dire. Pour savoir. Et prenons un exemple qui te parle un peu plus.
Il se redressa et désigna la grotte, d'abord, puis le puit, avec des grands gestes, et une véritable passion vibrant dans la voix.
- Imagine. Tu es dehors, il pleut et des animaux sauvages sont aprés toi. Tu as besoin de quoi ? Un abri ! Alors tu sors a l’extérieur de ta cachette, et tu en cherches une nouvelle. Il y a la foret derrière toi, mais c'est trop ouvert, il te faut une plus grande cachette, mais aussi plus sur, sans angle mort dans ton dos. Il y a cette grotte, mais tu ne l'a jamais explorée car elle fait un peu peur.
Il alla jusqu'au bord du puit, laissant ses orteils penché dans l'ouverture, dans l'eau.
- Et c'est la que tu te dis, « mince, j'aurais vraiment du l'explorer, comme j'aimerais savoir, maintenant, ce qu'il y a a l'intérieur ». Voila, ma beauté. Le savoir te permet de progresser. Sans connaissance, nous ne sommes rien. La moindre petite parcelle de découverte peut amener a un futur totalement différent. Il n'y a peut être rien, en bas. Mais si un jour je dois m'enfuir d'une situation hasardeuse, alors je sais qu'il ne faut pas que je passe par la, tu vois ?
Elle avait de bons sens et il lui faisait aveuglément confiance quand elle lui disait avec sérieux qu'il ne se perdrait pas. Et comme attendu, elle fut vite obligée de bouger les bras, pour ne pas couler, en restant aussi droite dans le liquide glacé. Il se laissa tomber dans l'eau a son tour, ses vêtements collant aussitôt a sa peau sans que ce soit vraiment désagréable.
Et le temps de se retrouver la tete a la surface, Cornue avait changée de forme, pour un joli dauphin. Il l'observa avec de grands yeux. Il n'avait pas beaucoup vu la mer, au final, et jamais de dauphin. Il posa la main sur le dessus de sa tete et le lui caressa délicatement, oubliant un bref instant pourquoi ils étaient dans l'eau.
- Magnifique...tu me surprends de jour en jour, Cornue. Je voudrais étudier une de ces créatures. Tu me montrera ou tu l'as vu.
Il avait bien compris qu'elle prenait les formes des créatures qu'elle rencontrait, des animaux. Des gens. Elle ne les sortait pas de nulle part. Mais il doutait encore de sa véritable apparence. Bien que c’était toujours la même humanoide qui revenait dans ses temps « normaux ».
- Tu es faite pour nager. Je vais m'accrocher a toi et j'aiderais ton avancée en battant des pieds, d'accord ?
A eux deux, ils auraient de bonnes chances de s'en sortir, même si elle n'avait probablement pas besoin d’oxygène comme lui, l'un de ses rares points faibles en tant que besoin d'un être vivant. Il hocha finalement la tete et se laissa sombrer lentement. Et ils furent parti dans le boyaux.
Il faisait froid, mais c’était plus une constatation qu'un véritable problème. Son aide n’était pas de trop, car il etait finalement assez lourd. Mais de façon assez surprenante, ce ne fut pas réellement long. Le tunnel n’était pas extrêmement grand, et en plus ils étaient rapides.
Ils émergèrent simultanément dans une petite caverne. Visiblement, ils étaient descendu en profondeur pour remontant vers le haut. Et ils furent accueillit par une puanteur qui lui prit le nez et lui fit plisser le visage.
Il s'appuya sur le rebord du bassin qu'ils venaient d'atteindre, en sortant de la cavité précédente. Ils etaient dans un petit lac souterrain d'eau douce, reliant sans doute la grotte précédente de cet endroit. Et devant eux, un peu plus loin, l'origine de l'odeur.
Un charnier. Des cadavres d'humaines et d'animaux, dans plusieurs stades de décompositions. Les humains etaient tous dépourvu de chair depuis bien longtemps, mais les animaux, eux, etaient encore bien défini. Certains devaient etre mort depuis moins d'une semaine.
- Et bien, qu'elle surprise.
Tout sourire, il prit appuie sur le rebord, et sortit de l'eau.
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