La voleuse de flammes

Message 16

Le plan de la soirée se dessinait et m'annonçait quelque chose qui serait amusant et qui pousserait ma timidité à son extrême. Et cela me plaisait, le frisson d'une aventure nouvelle, en bonne compagnie. Même si cela commençait par ce moment te gêne par l'observation du contremaître. Je m'étais mis à rougir à son débat de commentaire. J'avais hésité à me placer dans ses bras pour me dissimuler à son regard nocturne.

- Ne lui fais rien. Ce serait pire. C'était sérieux ce massage ?

Autant l'idée de sentir ses mains sur ma peau me faisait frissonner de plaisir, mais c'était le fait de devoir dévoiler mon dos qui me faisait peur. Il ne fallait pas y penser tout de suite. Nous verrons bien comment cette soirée évolue. Et elle continua sur le fait d'ouvrir ma chemise entièrement.

- Oui, mais tu ne pourras pas manger, où juste boire entre mes seins encore ?

J'avais l'impression de commencer à savoir jouer a ce jeu, même si cela n'était pas simple. Pour Eni, c'était plus qu'un jeu, c'était devenu sa façon de vivre par nécessité.

Dans ce quartier où les tavernes remplissaient l'air d'odeur de repas. J'avais eu l'idée de demander à Enira de trouver une auberge, autant pour son régime alimentaire spécial que son sens de l'odorat développée. Elle saurait trouver une bonne adresse.

- Mais non... Tu es plus doué que moi sur ce point.

Et puis Enira trouva quelque chose. Mon sourire s'agrandit.

- Tu as trouvé quelque chose, tu vois. Ça m'ouvre l'appétit tout ça.

Je fis semblant d'être outrée.

- Comment ça qui couvre le reste ? Même la mienne.

Je m'étais laissé guider pendant cette traversée du quartier, suivant le déhanché de la lycan jusqu'à l'établissement en question. Je pensais que nous allions entrer comme nous avions traversé le quartier, mais au lieu de ça. J'avais senti sa main se posait sur ma hanche, nous rapprocher. Je sentais la chaleur de son corps contre le mien, ou c'était encore une fois mon imagination. Je m'imprégnais de l'ambiance, les femmes aux décolletés qui sautaient aux yeux, qui ne m'intéresser pas. C'étaient les bières qui coulaient, les viandes qui grillaient. Le ventre de la louve gronda et fit gronder le mien en retour.

J'avais voulu répondre, mais quelqu'un répondit avant moi. Faisant l'éloge du lieu. Enfin quoi de plus normal pour le personnel de l'établissement. Il nous demanda ce qu'il pouvait faire pour nous, attendre nos messieurs ? Elle expliqua sa demande de manière précise. Je ne comprenais pas pourquoi cette demande, et elle me prévint qu'elle m'expliquera.

- Rajouter directement deux chopes de bières, et de quoi grignoter.

Je suivais la louve jusqu'à notre table. J'attendais qu'elle s'installe et avait hésité, finir par prendre une grande inspiration avant de m'asseoir sur ses genoux. Passant mon bras autour d'elle.

- Je profite le temps que la bière arrive pour soulager mes fesses. Et n'en profite pas, hein.

Je lui avais un offert un sourire timide en vérifiant que mon décolleté n'était pas trop ouvert.

- Qu'avais-tu à m'expliquer ? Des ennuis ? Un prétendant qui veut m'empêcher d'avoir mon massage.

Oh ? S'occuper de faire suffisamment peur à son contremaitre pourrait lui apporter des problèmes ? Du coup, elle devait aller terrifier des gens dans une strat bien plus haut ? Penchant la tête sur le côté, ses yeux restèrent posé sur la demoiselle avant d'acquiescer d'un signe de tête.

-Qu'est ce qu'il y a ? Tu n'as pas cette huile décontractante et rafraichissante ? ...Et il faut que j'aille m'occuper de te faire laisser tranquille dans une plus grande instance ? Qui est donc cette personne à qui ton contremaitre pourrait rapporter tes faits et gestes ?

Boire une nouvelle fois sur le corps de la demoiselle maintenant qu'elle avait ouvert un peu plus sa chemise ? Le regard de la louve vint descendre sur la chair dévoilée de la soigneuse, avant de réfléchir et de penser à ce qu'elle pourrait bien déguster de ce qui s'écoulerais le long de cette peau de perle.

-Tu veux me servir de plateau à repas ? C'est toujours possible, mais je pense que tu risques de bien attirer l'attention si je t'allonge nue sur la table et te couvre de différents mets à déguster un peu partout sur toi. Et fait gaffe à ne pas trop surchauffer, je préfère ma viande bleue que à point.

Apparemment la jeune femme à ses côtés avait mal prise le fait que son nez de fin limier eu du mal à capter les autres odeurs que celle de la viande grillée. Mais bon, son instinct et son estomac la guidé vers une odeur bien plus alléchante que celle de la demoiselle à ses côtés, ou les diverses odeurs de tout ce qu'il se passe autour d'elle. Son regard se reposant sur Kila, elle approcha son ne de son cou avant de sentir son odeur en dégageant ses cheveux, puis son épaule, avant de remonter de réfléchir tout en sentant l'air.

-C'est difficile à expliquer, disons que si je me concentre sur ton odeur je la sentirais malgré les autres, mais tu m'as demandé de sentir la viande, donc effectivement, pour le coup, ton odeur a été masqué par celle de la rotisserie. Mais il suffit d'assez peu pourque je fasse des transitions d'une odeur à une autre....tu n'auras qu'a me laisser quelque chose qui a ton odeur et que je ne porterais pas sur moi pour ne pas la changer

Quand elles arrivèrent à la rotisserie, la voleuse vint demander une table, une table bien particulière. Pourquoi elle avait fait ça et avait demander celle-ci ? Oh, la scientifique le saurait bien assez vite. Ce qui était sûr, c'est que regarder la louve s'approcher de la table en tenant la scientifique par la hanche comme-ci elle lui appartenait et pour bien faire comprendre, qu'elles étaient toute les deux, vint faire tourner un grand nombre de regard plus ou moins envieux vers leurs personnes. Regards que la lycante avait bien sentie et qui vint la faire sourire en coin, cela allait bientôt commencer et elle le savait bien.

S'installant sur une des chaises, elle ne s'attendait pas à se retrouver si vite avec le postérieur de la FMR sur les cuisses, la regardant en tenant ses cuisses pour commencer, un sourire malicieux vint se former aux coins de ses lèvres, alors que la demoiselle lui demandait de ne pas en profiter...comme-ci elle allait se gêner ?! Elle voulait jouer à ce petit jeu avec elle, mais ELLE, n'était pas une gentille fille, et avait très peu de raison d'écouter ce qu'on lui demandait, surtout...si cela n'allait pas dans son sens et dans son envie.

Restait sage ?! Ne pas en profiter ? Kila allait devoir faire un choix entre les deux, soit, avoir des mains vraiment pas sages, soit, avoir des mains sages, mais qui profite de la situation. Alors, est-ce qu'elle préférait maitriser la situation ? Ou que cela déborde sans ne rien maitriser avec cette "vilaine fille" ?

-Mais...je suis une profiteuse, et une vilaine fille

Ses bras se glissant dans ce pan de chemise ouverte, elle attira la jeune femme que plus contre elle pour qu'elles se retrouve vraiment collée, alors ue ses mains main se glissaient dans son dos, pour se glisser vers une chair où trônait déjà l'une de ses mains dans une marque rouge. La Soigneuse voulait jouer, alors la louve allait jouer et profiter de la situation pour se satisfaire au maximum, venant...planter ses "griffes" dans la chair tendre de la blonde alors qu'elle la regardait dans les yeux comme-ci de rien était.

-Oh, tu comprendras bien assez vite pourquoi j'ai commandé cette table

Laissant la demoiselle s'échauffer à ses mains, le regard d'Eni fut attirer par du mouvement, on était en train de leurs apporter les premières bières, mais aussi de quoi "grignoter" en attendant la commande. Et bien sûr comme elle s'y attendait, la serveuse vint lui dire cette fameuse phrase qu'elle attendait.

-Cette première consommation vous est offerte pour le seigneur là bas.

Acquiesçant d'un signe de tête, elle vint sourire en coin, avant de reposer son regard sur Kila en lui murmurant.

-On va peut-être réussir à avoir notre repas à l'oeil ...c'est la table des "célibataires"

Message 17

Moi qui avais pensé que ce massage n'était fait que pour me gêner et fait partie du jeu. Je ne m'étais pas vraiment imaginée qu'elle voudrait réellement me le faire.

- Euh, non rien. Si j'ai l'onguent avec cet effet. Je ne pensais pas que tu étais sérieuse. Mais non, laisse le tranquille. Il va juste en parler à son patron, qui est mon père... Mais je vais me débrouiller.

Encore une fois, j'avais tenté de jouer à ce jeu me doutant que la réponse soit encore plus gênante en plus. Je m'étais figée, j'avais envie de disparaître en imaginant la scène.

- Mais... Mais... Non... Pas servir de plateau, juste pour la boisson.

Je tirais Enira pour éviter qu'elle ne continue de m'enfoncer dans ma gêne. La tirant à travers les rues. ¢ Heureusement, nous avions changé de sujet, parlant de mon odeur.

- J'imagine que je pourrais te dire que si tu es sage, je pourrais te laisser un souvenir, mais j'imagine aussi que tu pourrais te le faire toute seule. Nous n'avons peut-être pas les mêmes préférences.

L'arrivée à l'auberge avait été presque étrange, j'avais l'impression de me faire guider dans quelque chose que je ne connaissais pas. C'était étrange, un détail m'échapper. Le nombre de regards sur nous était bien plus nombreux que ce que j'avais le droit d'habitude. Mais je n'avais jamais ouvert autant ma tenue et ils devaient surtout être attirés par la lycan. Aussitôt, ma demande de ne pas en profiter traversa mes lèvres, je l'avais regretté. J'aurais dû me douter que cela la motiverais à le faire.

Rapidement, ses mains s'insinuèrent dans mon vêtement, glissant contre ma peau. Les frissons qui parcouraient ma peau à ce contact. Des frissons que je commençais à largement apprécier. Mais était ce le contact en général où parce que c'était la louve. Ses mains continuèrent leur plongée, caressant mon buste pour rejoindre cette zone qu'elle avait déjà marquée. J'avais pincé mes lèvres pour ne rien faire. Surtout avec son regard qui attirait le mien.

Et au fond de moi. J'aimais être le centre de son attention.

Je sentis ses ongles sur ma peau. Le feu que j'avais ressenti dans l'appartement se ralluma, se répandant dans mon ventre. Je n'arrivais pas à vraiment savoir ce que je ressentais.

Je m'étais rapproché de son visage, lui murmurant.

- Doucement, tu les as assez maltraités pour le moment, non ?

Je ne savais ce que les autres voyaient, l'étais de mon visage, bien qu'il devait être rouge de honte. J'étais une fille de bonne famille et à ce moment, j'étais dans un endroit public, assisse sur les genoux d'une inconnue, qui avait les mains dans mon pantalon.

Et je pense que je n'aurais pas échangé ma place.

- Une vilaine fille, et ce n'est pas toi que l'on pourra reluquer au moindre mouvement.

Et à ma demande, elle ne répondit que par le fait que je découvrirais bien assez vite. J'espérais vraiment que ce ne serrait pas une mauvaise surprise. Je m'étais raidi à l'arrivée de la serveuse par peur d'être surprise, la peur d'un commentaire.

Mais non, rien. La commande fut posée sur la table avec pour simple commentaire que cela était offert par un homme plus loin. Mon regard n'osa pas se détourner du visage de la louve. Me perdant dans l'or de ses iris. Je sentis comme une pointe de jalousie, de tristesse.

- Mais... je ne veux que toi...

J'avais enfoui ma tête dans son cou ayant honte de cette réaction.

- Pardon. Euh... Tu n'avais pas besoin de jouer la dessus.

Tout cela était nouveau pour moi. Déjà peu habitué à être sous l'attention des autres. Seulement des prétendants que j'expédiais rapidement. Autant ce soir, nous étions non seulement le centre d'attention de beaucoup d'hommes, mais en plus, nous allions nous en servir.

- D'ailleurs. Il faudrait bien que tu enlèves tes mains pour boire, ne compte pas sur moi pour te nourrir.

Mon sourire moqueur se dessina enfin, pendant que j'attrapais mon verre pour boire une première gorgée de bière fraîche, la condensation coulait le long du verre pour tomber entre les pans de sa chemise. Mon regard, c'était perdu à la suivre, imaginant passée ma langue comme elle l'avait fait dans ma chambre. Avant de me concentrer à nouveau sur ses yeux, tentant de dissimuler mes rougeurs en buvant une autre gorgée.

- Et elle est délicieuse.

Pas sérieuse ? Est-ce qu'elle avait dis a un seul moment de leur soirée quelque chose qui ne soit pas sérieux ? Si c'était le cas, elle ne s'en souvenait pas et cela devait être une erreur, mais jusqu'à présent, elle n'avait pas eu l'impression de parler dans le vent...il lui restait donc encore le massage, et manger un morceau de la blonde qui s'était proposé comme apéritif un peu plus tôt vue qu'elle n'avait rien d'autre à se mettre sous la dent.

-Quand je propose quelque chose, c'est rarement dans le vent, enfin...on verra...on n'y est pas encore non plus.

Et c'est donc à monsieur ton père que je dois faire la causette...d'accord si il faut

Elle haussa les épaules

Juste servir de verre pour sa boisson ? Mais elle avait déjà bu, même si ce n'était que deux verres de liqueur, elle regarda alors la scientifique avant de sourire en coin, venant répondre simplement.

-Mais, je n'ai pas soif pour le moment, juste faim, ce serait dommage de me servir que de boisson

Si elle était sage elle lui laisserait peut-être quelque chose afin qu'elle ai son odeur ? La louve arqua un sourcil avant de se rapprocher de la jeune femme, et croisant les bras sous sa poitrine, elle vint lui répondre avec cette nonchalance qui lui était propre, et surtout cette assurance qui était sienne.

-Et si je ne suis pas sage, je n'aurais qu'à me servir pour être sûr d'avoir quelque chose...pourquoi est-ce que je devrais être "sage" si c'était pour une possibilité...Alors que si je ne suis pas sage, je serais sûr d'avoir quelque chose à prendre

De quoi elle pourrait la délester ? Une de ses culottes ? Bof cela n'était pas vraiment agréable de se balader avec ca. Peut être un mouchoir, un foulard ? Elle ne savait pas encore vraiment ce qu'elle allait "emprunter" sans intention de le rendre, mais la soirée ne faisait que commencer, elle aurait bien l'occasion de trouver quelque chose qui serait à sa convenance.

Kila c'était juste tendue quand ses bras s'étaient glisser dans sa chemise pour se glisser dans son dos et venir se loger sur la chair de rondeurs qu'elle avait posé sur ses cuisses dans simple esprit de les "soulager" à cause de cette fessée qu'elle avait pu lui donner. Son sourire toujours en coin, aux lèvres, elle vint la regarder dans les yeux quand elle se pencha à son oreille pour y murmurer, alors que ses doigts continuèrent de s'enfoncer dans sa chair avant qu'elle ne vienne répondre le plus simplement du monde

-Oh ? Je ne fais que les soulager comme tu le souhaitait non ? Tu vas me dire que tu as encore mal aux fesses en ce moment même ? Alors pourquoi je les sens se contracter et se réchauffer entre mes doigts ?

Oui, elle était une vilaine fille, et, elle savait parfaitement que si la soigneuse bouger un peu trop vite, soit, elle allait lui tordre les poignets, du moins si elle arrivait à outrepasser la résistance de la jeune femme et sa capacité à la retenir. Soit elle risquer d'ouvrir sa chemise un peu plus que ce qu'elle ne l'était déjà, ce qui n'était pas peu dire. Soit, il ne se passait rien et elle restait simplement sur ses genoux à "apprécier" ses mains qui étaient certes posé à un endroit inapproprié, mais pour le moment parfaitement sage ancrées dans la chair de l'ancienne militaire.

-Eh bien tu sais ce qu'il te reste à faire....pas de mouvement brusque et pas besoin de te reculer

La réaction de Kila quand on leur apportait les bières n'était pas vraiment celle qu'elle attendait. Certes elle s'attendait à ce qu'elle soit gêné, mais pas qu'elle soit déçu de la sorte. Penchant la tête sur le côté, elle continuait de sourire en coin, avant de la regarder se blottir contre elle, alors qu'elle vint reprendre

-Tu ne souhaitait pas passer une soirée dans mon "monde" ? Mon monde c'est celui de...Se faire offrir ses consommations si j'ai envie de me mettre quelque chose dans l'estomac. Rien ne nous oblige à faire quoi que ce soit avec ces messieurs...Et si ils sont trop invasif,et bien nous feront en sorte de les reconduires à la porte les mains sur leurs bourses

Comment ca ne pas compter sur elle pour la "nourrir" ?! N'avait elle pas proposer un peu plus tôt de lui servir de récipient pour boire ? C'était elle après tout qui l'avait proposé ! Et d'elle même en plus !

-Me nourrir non, mais m'hydrater...après tout m'dame, ce n'est pas toi qui voulais me servir de verre ? Ou tu préfères peut-être la version plateau de nourriture sur la table ? Mais vue tout le monde, tu risques d'attirer bien plus que quelques boissons gratuites

Sa langue vint faire son apparition pour venir se glisser sur la gorge de la demoiselle avant de la regarder.

-Je suppose qu'avec un peu de liqueur de houblon pétillant, ce serait bien meilleur non ?

Alors...je déloge mes mains ? Ou bien....

Elle attendait de savoir ce que la jeune femme voulait vraiment...Est-ce qu'elle voulait s'asseoir à côté ? Ou...ressentir de nouveau sa langue le long de sa peau comme elle avait déjà pu le sentir en privée...mais cette fois dans une taverne où des dizaines d'yeux étaient sur elle

Message 18

Je me sentais bête, il était vrai que depuis que nous nous étions rencontrées, elle n'avait pas menti. Chaque chose qu'elle avait annoncée, elle l'avait fait. C'était mon esprit qui me jouait des tours. Refusant toujours de croire que quelqu'un comme elle pouvait s'intéresser à quelqu'un comme moi.

- Je crois que je n'arrive pas à croire que j'arriverais à garder ton attention jusqu'au retour.

Un instant de panique traversa mon esprit à imaginer cette femme qui allait se tresser devant mon père.

- S'il te plait. N'interviens pas. Je vais me débrouiller avec lui.

Je me perdais dans mes propres pensées, dans ce que je voulais dire, faire. Mal à l'aise par l'assurance de cette femme. Tellement que même ma réponse à son souvenir était bancale. Ne voulait rien dire en fait.

- Oui, non. Enfin, si tu veux, je pourrai t'offrir quelque chose qui pourrait te plaire. Histoire que tu sois sûr de repartir avec quelque chose.

Je l'imaginais déjà réfléchir à ce qu'elle pourrait trouver, pendant que je cherchais ce qui pourrait lui plaire. Je verrais bien au moment voulu.

Dans cette auberge, j'avais fait la bêtise de m'installer sur ses genoux, n'imaginant pas qu'elle en profiterait à ce point. J'avais essayé de me défendre, trouver une quelque chose à dire. Même si mon corps trahissait bien plus que mes mots me défendaient. Je rougissais encore en n'osant en profiter pleinement.

- Non, je n'ai plus mal. Mais il faut bien que je proteste un peu.

Je me cachais dans son cou, murmurant son oreille.

- Et peut-être que j'apprécie plus que je ne le devrais. Que ce n'est pas l'endroit pour ça. Où mon corps est plus honnête que moi.

Évidemment que ce n'était pas l'endroit, une taverne bondée, pour avoir ses mains à cet endroit. Et rien ne m'empêcher d'apprécier ses gestes sur ma peau. Et contrairement à tout ce que je m'étais imagines, je me retrouvais dans une situation que je n'aurais jamais cru possible. Et j'avais l'impression que cela était possible juste pour ses yeux.

Dans le petit pic de lucidité que j'avais eu sur cette fameuse position, elle m'avait donné des conseils pour ne m'exposer qu'à elle. Je ne pouvais que sourire, essayant de ne rester concentré que sur elle.

- J'essaierais de ne pas bouger alors, mais toi, ça te plait ?

La curiosité me poussait à lui demander, mon esprit tiraillé entre rester, profité, lui plaire et fuir pour respecter toute mon éducation. Et puis le choix avait été simple finalement

Rester et profiter.

Quand la commande arriva, que son commentaire me toucha plus que je ne l'aurai voulu. Elle me rappela que l'on faisait la soirée dans son monde et que j'avais voulu cela. J'avais honte, préférée resté caché dans son cou. Le temps de me reprendre.

- Oui, je voulais, enfin, je veux toujours découvrir ton monde. Je ne sais pas à quoi j'ai pensé. Que tu t'ennuyais déjà.

Je m'étais redressée, essayant de reprendre de l'assurance. Tout en me maudissant, pourquoi il fallait que ce soit si dur, pourquoi affronter une armée dans le désert me paraissait plus simple.

Mais l'histoire de la boisson revint, de lui servir d'assiette. J'éloignais la vision que mon esprit se faisait. Moi, sur cette table.

- Je ne sais pas si je pourrais.

J'avais attrapé ma chope pour boire l'inciter à faire de même. Mais sa langue perturbe mes pensées. Le retour des frissons, de l'excitation de sentir sa langue sur ma peau.

- Hmm, c'est déjà agréable pour moi.

J'approchais ma bière de mes lèvres, ma main tremblait de gêne. Mon esprit porté à nouveau dans tous les sens, pendant que j'essayais de m'imaginer capable de jouer à ce jeu.

- peut-être.

Je commençais à boire, de la bière s'écoulait sur le côté de mes lèvres pour suivre le sillon tracé par la liqueur chez moi. Attendant à nouveau à sentir ce plaisir rehaussé par le public, par mon initiative. Je baissais à nouveau mon verre en la regardant.

- Oups

La liqueur aidait à me libérer à jouer à ce jeu que je désirais. À cette envie de faire briller ses yeux, de me libérer.

Après, je pourrai m'installer sur la chaise d'à côté pour manger. Enfin si elle me laisser m'enfuir.

Même si sa chaleur allait me manquer rapidement.

Est-ce qu'elle arriverait à garder son attention et son intérêt jusqu'à leur retour dans l'atelier ? Ca, elle n'en savait strictement rien, mais ce n'était pas à elle de travailler là dessus. Il était sûr que si la soigneuse souhaitait ce massage, elle allait devoir garder son attention et l'amuser jusqu'à qu'elles retournent dans cette chambre pour ce massage, et si elle n'y arrivait pas, et bien, elle se passerait de sentir ses mans parcourir l'intégralité du corps qu'elle mettrait à sa disposition en l'allongeant sur ce lit.

-Nous verrons bien, mais il est sûr qu'il va falloir que tu bosses pour me ramener dans ton atelier de nouveau.

Kila semblait avoir peur qu'elle puisse parler à son père...quoi ? il était aussi effrayant que ça ? Plus effrayant qu'un lycan de deux mètres et pouvant faire plus d'une centaine de kilo, ou qu'une personne capable de se glisser dans votre dos pour y planter profondément un poignard alors que vous êtes en train de lires le courrier érotique de votre amante soigneusement caché dans votre bureau ? Oh probablement qu'il s'agissait aussi d'un militaire, après tout si il était Reikois, comme tous il avait du faire son service militaire, et allait savoir pendant combien de temps il l'avait poussé avant d'ouvrir ses ateliers de verre ? Mais...la louve était ce qu'elle était, une voleuse, une infiltreuse, quelqu'un capable de pénétrer dans une pièce alors qu'elle n'y était pas invitée et qui savait parfaitement se faire.

Enfin, elle haussa les épaules tout en regardant la demoiselle.

-Comme tu veux...mais bon tu sais, ce ne serait pas la première fois hein.

Si elle souhaitait qu'on lui foute la paix, elle devait régulièrement mettre des coups de pressions à ses "admirateurs" afin de leurs faires comprendre qu'il n'était pas bon de la poursuivre de la sorte et que si elle le souhaitait elle pouvait très bien faire en sorte qu'on les retrouve pendue dans leurs chambres...Avec leurs propres boyaux...Et de faire passer cela pour un suicide particulièrement macabre.

Quelque chose qui pourrait lui plaire afin qu'elle soit sûr de repartir avec ? La louve arqua un sourcil, elle avait du mal à comprendre ce que la jeune femme voulait...si elle s'attendait à ce qu'elle devienne une gentille fille pour avoir une "récompense", elle risquait d'attendre longtemps...la louve n'était pas une chienne de compagnie, elle n'avait pas l'habitude de donner la patte afin d'être récompensé, non, c'était une chasseuse, et si elle souhaitait quelque chose, et bien elle le prenait sans autre forme d'avis.

-Mais...si je le veux je repartirais avec quelque chose tu sais...enfin...comme tu veux, on verra bien si tu trouve ce "quelque chose qui pourrait me plaire"

Protester pour rien, c'était bien quelque chose que la fille de la rue ne comprenait pas, il n'y avait qu'une nobliaux pour se permettre ce genre de chose, les gens de son "envergure" n'avaient pas forcément le loisir de pouvoir protester car on leur offrait quelque chose qu'ils n'avaient pas souhaitait, au contraire, la plupart du temps, la protestation venait plutôt du fait qu'on les ignorés purement et simplement et que l'on ne prenait même pas la peine de leur offrir quelque chose que l'on ne souhaitait plus, préférant le "jeter" plutôt que de le donner à quelqu'un qui serait en faire bon usage.

-Désolée, d'être source de protestation...princesse. Mais je vais faire ce que les gens font le mieux quand le peuple se plaint...Faire la sourde oreille

Avant de se rapprocher à son tour de son oreille afin d'y murmurer, alors que ses mains s'enfoncaient dans la chair des fesses de la demoiselle comme pour tâter, le terrain.

-Et puis...Cela te donne un apperçu de ce que tu auras si tu arrives à me ramener dans ta chambre...c'est si désagréable que ça ? Imagine moi...dans ton dos...alors que tu es nue sous moi...et mes mains venant masser ton corps...et surtout la vue que ca m'offrira quand je masserais cette zone, avant de descendre sur tes jambes

La scientifique était du genre à facilement imaginer les choses, ce qui n'était pas le cas de la louve. Et...elle savait qu'avec l'image qu'elle était en train de lui mettre en tête, le bouton "chaleur" et "rougeur" allaient encore augmenter d'un niveau et qu'elle ne serait pas particulièrement étonnée de voir de la fumée sortir des oreilles et du col de la chemise de l'élémentaire.

Est-ce qu'elle s'ennuyait déjà ? est-ce que c'était pour cela qu'elle avait demandé cette table pour se faire offrir des consommations ? Si elle s'ennuyait vraiment et qu'elle se serait mise "prisonnière" de la sorte contre le corps de la soigneuse ? Parfois, elle ne comprenait vraiment la manière de penser des personnes de sciences et qui avaient fait des études. Pourquoi est-ce qu'ils perdaient leurs temps à des résonnement alors...qu'il suffisait de constater le moment présent pour voir ce qu'il se passait vraiment sous vos yeux.

-J'ai l'air de m'ennuyer et de vouloir passer à autre chose ? Tu réfléchis trop...j'en aurais marre de toi, tu aurais les miches posaient sur autre chose que sur mes cuisses ma belle...Alors...on pose les quelques neurones que tu utilises beaucoup trop, et tu profite de l'instant...ou je t'assure que tu vas me servir d'en-cas et que je saurais faire en sorte que tu ne penses que à moi et non pas à ce que je fais. Et si j'entends un "désolée" je peux t'assurer que ton prochain gémissement, l'intégralité de la taverne pourra l'entendre

Bien maintenant que les choses semblaient avoir été mise au clair, elle regarda alors la jeune femme boire, souriant en coin, bon, il était sûr, qu'elle n'était jamais monter sur des places, et que jouer la comédie n'était vraiment pas son truc, ou sinon, dans un théâtre burlesque ou peut être de marionnette. Car la comédie qu'elle était entrain de faire pour boire de manière "maladroite" afin de la bière s'écoule en suivant les sillons de sa chair...était tout juste pathétique

Se retenant de pouffer de rire à cette maladresse, elle regarda l'alcool couler, couler de plus en plus bas, presque à l'unissons de leurs deux corps alors qu'elle vint lui murmurer.

-Oh ? et tu penses que cela sera suffisant pour m'hydrater comme il faut ? Je t'ai connue plus généreuse que ça.

Sa langue venant refaire son apparition, elle vint lécher le coin des lèvres puis la gorge de la jeune femme, avant de descendre le long de son cou, descendant jusqu'à la chair que la chemise avait laisser à l'air libre, passant le bout de sa langue sur le sillon inter-poitrine, avant de la faire tout doucement remonter le long d'un de ses monts, pour passer le bout de sa langue chaude contre, une petite pointe de chair jusque-là dissimulé sous le tissu, venant la faire plier sous l'organe chaud, avant, de remonter le long du sillon de bière, venant se reculer un peu en se léchant les lèvres.

-Une bien maigre dégustation Pourtant on a deux verres

message 19

La louve me confirma que pour qu'elle revienne avec moi, il faudrait que je me sorte les doigts. Et que j'arrive à passer au-dessus de ma timidité. Ça, c'était sûr. J'avais acquiescé à l'info, comme un simple soldat qui recevait ses nouveaux ordres.

- Oui m'dame. Je ferais de mon mieux alors.

Je savais que je m'exposais à une autre de ses moqueries, mais c'était sortie tout seul. Je ne savais pas ce qui lui avait passé par la tête pour discuter avec mon père, voir autre chose que discuter.

- Je me doute. Mais là, il ne fera rien de méchant. M'engueuler, me descendre comme il sait si bien le faire. Rien qui ne me tuera. Rien qui ne pourra me faire regretter ta compagnie.

Même si nous n'étions qu'au début de cette soirée et que si cela devait tourner court, cela serait seulement de ma faute.

Je la perdais complètement en ne sachant pas m'exprimer. J'avais fermé les yeux un instant avant de reprendre. ¢

- Oui, nous verrons. Je voulais dire, si tu as envie de garder un souvenir de moi, tu pourras.

Ses mains jouaient sur mon corps. Massant lentement. Elle s'excusa, mais m'afferma qu'elle n'écouterait pas mes protestations. Cela me fit sourire. Le mouvement de ses doigts s'activa pensant qu'elle reprenait. Sa voix me faisant des promesses de plaisir, de passion et surtout d'inédit. Son souffle, qui portait ses mots, me faisait frissonner.

La chaleur de mon ventre augmentait pendant qu'un instant, mon souffle se raccourcit. Imaginant la scène presque parfaitement. Mon corps s'était contracté quand elle parla de mon dos, toujours paniqué à l'idée de le découvrir. Mais il se détendit sous le mouvement de ses doigts sur ma peau, ses mots charmeurs. Faisant apparaître en moi autre chose que de la gêne, me mordant la lèvre pour essayer de maitriser mes paroles

- J'en... Meurs... D'envie.

Je m'imaginais rouge comme une braise à ses pensées, alors que j'avais du mal à comprendre pourquoi cette situation que j'avais toujours fui, qui ne m'avait jamais donné envie, m'attirer au plus haut point.

La seule différence, c'était elle.

Je peinais à garder mes idées claires, et le changement de sujet que j'avais tenté avait tourné sur une idée qui assombrissait mon esprit. Être ennuyante. Mais à nouveau, elle me rassura, me disant clairement de me laisser aller, allant jusqu'à me menacer de devenir le centre d'attention de la taverne si je m'excusais à nouveau. Mon esprit essaya d'imaginer ce qu'elle pourrait me faire, mais se stoppa aussitôt devant ce que cela représentait.

Je n'avais pu qu'acquiescer silencieusement, de peur qu'une excuse s'échappe de mes lèvres. Ne pensant pas pouvoir me remettre de sa punition si cela arrivait.

J'avais senti son côté moqueur dans ce que j'essayais de faire. Pleine de bonne volonté, mais complément mal à l'aise avec cette idée. L'alcool coulait lentement le long de ma peau, créant la chaire de poule par sa fraicheur. Eni laissait la boisson descendre, finissant par se moquer ouvertement de mon manège.

Cela ne l'empêcha pas de passer sa langue si proche de mes lèvres que l'envie de l'embrasser se faisait très pressante, avant de descendre le long de mon corps, dessinant mes courbes sensuellement. Chaque centimètre qu'elle parcourait alimenté le feu de mon ventre. Puis elle dévia, remontant le long de mon sein, m'arrachant un léger soupir, vite transformé en un gémissement quand elle passa sur son ornement. Gémissement que j'avais étouffé, j'espérais assez pour qu'elle seule les entendues.

Cette fois, le feu se répandit dans tout mon corps. Diffusant une chaleur douce, presque réconfortante. Elle devait surement le sentir à travers mon bassin, mes flancs et ma poitrine.

Je sentais les barrières de mon esprit lâché les unes après les autres, incendiée par cette envie que je ressentais. Je m'étais blotti contre elle. Le souffle court contre son oreille. Mes bras se blottir contre son cou, mes mains explorant l'intérieur de la chemise ouverte, son cou, ses épaules, son dos.

- C'est presque cruel. Tu n'as pas peur de te faire virer d'ici ?

J'avais commencé à me redresser, mes levres tracèrent une ligne sur sa joue, déposant un nouveau baiser tendre avant qu'elle n'effleure les siennes. Mon envie de l'embrasser était si forte, je ne pensais qu'à ça, mais ne put me résoudre encore une fois. Sans être sûr que ce baiser ne serait pas qu'un désir ardent. J'avais besoin que mon premier représente quelque chose, être sûr qu'il soit partagé.

- peut-être qu'après je pourrais gouter sur toi aussi, non ?

Et sans regarder autour de nous, sans vérifier que personne ne nous regarder. Comme si mon monde s'arrêtait à elle, j'avais saisi à nouveau ma bière pour la verser lentement de la boisson, presque comme elle l'avait fait dans mon appartement. Qu'importait si les gens nous regardaient, je voulais lui plaire. Et peut être échangé les rôles., avant que le repas n'arrive, ou après.

La louve ne connaissait pas ses parents et la pression du jugement social, mais d'une certaine manière, le fait que la rencontre avec son père, qu'elle l'engueule, la rabaisse simplement...Car elle avait passé une journée avec quelqu'un...cela ne plaisait vraiment pas à la voleuse qui plissa les yeux. Kila essayait de la rassurer, mais cela avait un tout autre effet et probablement...que le pauvre contre-maître allait passer un mauvais moment...suivie du paternel de la jeune femme...il ne manquerait plus qu'il soit de ceux à ne pas hésiter à s'acheter un esclave pour son bien être personnel ou car il ressentait un manque d'effectif et d'employer. Elle se contenta d'un soupire et de souffler par le nez comme toute réponse.

La blonde aux cheveux court semblait tellement facilement perdre ses moyens en compagnie de la louve. Elle avait l'impression de se trouver devant une petite fille que l'on avait envoyé pour porter un message à une inconnue. Pourquoi est-ce qu'elle était aussi mal par le simple faire de peut être la laisser repartir avec quelque chose ? Est-ce que c'était difficile de trouver un chiffon à ce débarrasser afin qu'elle garde son odeur ? Tant pis si elle ne le souhaitait pas réellement, elle trouverait bien quelque chose à prendre, ou s'en passerait, ce n'était pas comme-ci sa mémoire olfactive lui faisait défaut et comme-ci elle allait de sitôt oublier l'odeur de la demoiselle.

Alors qu'elles étaient dans la rotisserie, confortablement installée pour l'une des deux demoiselles, elle vint sourire en coin. Kila avait tout à fait eu la réaction qu'elle attendait quand elle lui présenta, que les mains qu'elle était actuellement en train de ressentir dans son pantalon, n'était qu'un pâle aperçu de ce qu'elle arriverait à ressentir si elle arrivait à pousser la soirée jusqu'à leur retour dans la chambre de la jeune femme dans cet atelier qu'elles avaient quitté un peu plus tôt dans la soirée. Et encore, quand elle disait "pâle apercu" ce n'était qu'un euphémisme de ce qu'elle avait réellement en tête.

Cette seconde dégustation sur la peau de la jeune femme avait encore une fois eu l'effet qu'elle escomptée, sentir cette chair de poule sous sa langue, la chaleur augmenter irrémédiablement, mais surtout le corps de la jeune femme réagir et ce souffle se réchauffer juste au-dessus de sa tête. Et ce gémissement quand la langue de la louve avait fait plier cette petite de chair, vint la faire frissonner de tout son long, comme cela était enivrant, peut être un peu plus encore que la dégustation de l'alcool. L'envie d'y mettre les dents se fit très présente, mais il était encore un peu tôt dans la dégustation pour se permettre ce genre de fantaisie. Peut-être une fois la soirée un peu plus pousser, pour l'instant, cette légère dégustation était un bon en-cas pour la mettre en appétit, dans tous les sens du terme.

-Je t'ai dis, que j'était une ville fille Et..ce n'est rien aux idées que j'ai pour quand nous rentrerons avec des glaçons.

Frissonnant à ces lèvres en train de découvrir sa joue de nouveau, la parcourir en de petits bisous se rapprochant lentement de ses lèvres. Elle la regarda dans les yeux, se contentant non plus de l'embrasser, mais, de mordre doucement sa lèvre inférieure pour lui donner un "avant goût" du gout qu'elle pouvait avoir, avant de la laisser se redresser avec un sourire assez espiègle et vint la regarder.

-Tu crois que la bière sera assez fraîche à ton goût ? Mais pour le moment...C'est toi qui est la mieux installer pour ma dégustation à moi...alors...hop hop hop m'dame

La regardant prendre le verre, elle vint doucement ouvrir la bouche pour que la demoiselle puisse en verser directement entre ses lèvres pour commencer, avant de la regarder en faire couler de nouveau sur elle, sa langue venant faire faire son apparition sur sa gorge et entre ses monts, afin de réceptionner le liquide avant qu'il ne coule trop et ne vienne imbiber sa chemise d'une odeur de bière pas forcément des plus agréable.

-Tu réchauffes la bière bien plus vite qu'elle ne s'écoule sur ma langue Mais fait attention, la chemise à la bière n'est pas ce qu'il y a de plus excitant, du moins pour moi, je ne suis pas une naine

Sans parler que l'accès n'était pas le plus pratique. Il aurait fallut que la jeune femme s'adosse à la table pour qu'elle puisse déguster comme il fallait. Mais ce qui était sûr, c'était qu'un grand nombre de regard étaient posé sur eux maintenant.

-Hummm va peut être falloir calmer un peu la dégustation, dans d'autre taverne cela aurait été normal, mais ici, j'ai l'impression qu'il faut demander une pièce privée pour cela et avoir la compagnie d'hôtesse.

Et...non, il est encore trop tôt pour m'emmener dans une cabine, même, si c'est descendre ton pantalon à tes chevilles le temps que je boive ma bière dans le creux de tes cuisses

Message 20

J'avais senti que ma réponse ne lui avait pas plus et j'espérais juste qu'elle ne se lancerait pas dans des ennuis gratuitement, ou pour m'éviter d'en avoir. Je ne sais pas si cela marcherait. Il avait beau avoir quitté l'armée, il aimait diriger notre famille, tel la griffe son armée, sans vraiment. Enfin, je n'allais pas rater cette soirée pour l'éventualité de me faire engueuler, autant en profité et voir.

J'aimais sa présence, ce qu'elle m'inspirait, même si cela me faisait perdre tous mes moyens. Et au fur et à mesure de la soirée, j'arrivais à me débloquer lentement. Mon visage qui trahissait toutes mes réticences, alors que mes gestes prenaient en assurance. Surement aidé par l'assurance de la louve qui me massait les fesses à la table d'une taverne.

J'avais essayé de me débrider. J'ai montré que je pouvais me libérer, doucement. Et pour cela, elle s'était moquée, m'avait puni d'un geste délicieux. Eni repris pour me préciser que d'autres surprises m'attendais, glacés celle-là. Et pour une fois, le froid ne me faisait pas peur.

- Je suis impatiente d'en découvrir plus.

Mes lèvres parcouraient sa peau dans un début de passion avant de se figer devant celle de la belle lycan. La passion ne remplaçant pas les sentiments que j'avais besoin pour cela. J'avais senti ses dents attraper ma lèvre, intensifiant ma lutte pour ne pas les sceller dans ce qui serrait mon premier.

J'avais passé ma langue sur mes lèvres, recueillant un peu du goût des siennes. Pendant que la louve me demandait pour la fraîcheur, réclamant sa dégustation.

- Ne t'inquiète pas pour la fraîcheur, je suis sûre que ce sera délicieux.

Elle s'attendait à ce que je lui verse dans la bouche comme la gentille fille que j'étais jusque-là.

Et sa confiance déteignait sur moi, et la bière ne fut pas versée où elle voulait. Ce qui n'eut pas l'air de la déranger, car sa langue revint parcourir mon corps. Je me délectais autant de cette sensation, de l'excitation du moment, même si mon monde s'arrêtait à cette femme. J'avais arrêté de verser la boisson pour la laisser parler.

- C'est toi qui me donnes chaud aussi. Tes mains, ta langue. Tout pour que je tombe sous ton charme.

Mon sourire s'agrandit, c'était la première fois que je le disais et je me rendais compte qu'en réalité, il était déjà trop tard.

- Et pour ma chemise, je compte sur toi. Si tu bois assez vite, elle ne serait pas trempée. Et ce sera plus agréable pour moi d'avoir une chemise sèche. Déjà que quelque chose pointe le bout de son nez.

Ma main désigna le mont qu'elle avait taquiné du bout de la langue, appelant à avoir un peu plus d'attention. Puis elle me ramena à la réalité, me rappelant le lieu où nous étions. Mon regard paniqué passa sur la salle, découvrant les hommes qui nous regardaient, souvent en souriant, alors que les femmes présentes, nous foudroyaient du regard.

Je m'étais senti rougir comme jamais, mourant de honte en me recroquevillant sur Enivra. Son commentaire avait fini de m'achever.

- Oh... Euh... Je... Je... Je sais pas... Ce qui m'a pris... Et bois entre... Mes cuisses.

Mon souffle s'était coupé sur ses mots, mon imagination menant le relais trop rapidement. Je dus prendre quelques secondes les yeux fermé contrôlant ma respiration, calmée ses images dans ma tête.

- Euh.... Tu comptes pas faire ça ? Ici ?

Je n'osais pas me relever d'elle, posais mon regard autre part que sur le sol derrière elle. J'entendais du mouvement derrière nous et j'espérais que ce soit le repas qui arrivait.

- peut-être que je dois m'asseoir à côté maintenant.

Je commençais à me relever doucement accrocher son regard pour reprendre un peu de confiance. Intérieurement, je n'avais pas envie de me lever, d'enlever les mains de ma peau. De perdre cette chaleur qui faisait que je me sentais bien. Mais il le fallait

- Pour l'inversion des rôles, on va peut-être attendre d'être chez moi, hein.

La demoiselle avait essayé de changer à plusieurs reprises de sujets, essayant de lui faire oublier le contremaitre, et ce fameux maitre qu'était le père de Kila. Soufflant pour essayer de passer à un autre sujet, en faisant en sorte d'essayer de suivre un tout autre sujet, apparemment, cette fois, le massage ou le possible passage de glaçon sur le corps de la demoiselle tout feu, tout flamme. Mais encore, fallait-il qu'elle arrive à pousser la soirée jusque-là en la compagnie de la louve, ce qui n'était pas forcément gagner. Garder l'attention de la blonde aussi longtemps n'était la chose la plus facile qui soit.

Enfin, la soirée avant bien commencé, dans cette rotisserie, Kila s'était installée sur les genoux de la louve et avait commencé enfin à se débrider quelque peu, voir même beaucoup. Ses mains glissées dans son dos et sur sa chair, elle se laisser hydrater en venant passer la langue sur la peau de l'élémentaire alors qu'elle était en train de se verser de la bière dessus afin qu'elle puisse la récupérer en bouche. Mais leur petit jeu n'était pas des plus discret non plus, surtout avec les gloussements de la demoiselle qui était en train de plus en plus se débrider avec l'alcool et qui semblait avoir allégrement oubliée, qu'elles n'étaient pas que toute les deux et que des dizaines d'yeux étaient tournés sur elles en fonction des bruits que pouvait émettre l'ancienne militaire.

Comment faire prendre une douche froide à la demoiselle ? Il suffisait de lui rappeler l'endroit où elle se trouvait, souriant en coin en la voyant devenir aussi rouge qu'une tomate, elle manqua de peu d'éclater de rire alors qu'elle essayait de s'enfouir pour s'asseoir à côté d'elle...mais...Elle n'avait aucune envie de la relâcher, du moins pas tout de suite, ses doigts s'enfonçant que plus dans la chair des fesses de la jeune femme installer sur ses cuisses, elle repassa très lentement, très très lentement le bout de sa langue le long du cou de la jeune femme, avant, de fermer ses lèvres dessus pour...Venir y faire une marque que la jeune femme allait garder un moment. Oui...elle était en train de lui faire un suçon, là, sous les yeux de tout le monde, ses doigts encore cramponnés à la chair chaude de la jeune femme

-Tu essais déjà de t'enfuir ? Tu sais, ce n'est pas car tu fuis que l'on estimera que tu es plus sage

Son regard tournant sur les personnes autour d'elles, le grondement qui émané de sa gorge devait faire vibrer l'air ambiant. Car en très peu de temps, beaucoup moins de regard se tournèrent vers elles deux Mais bon, il était sûr qu'elles ne pouvaient pas continuer comme ça pendant longtemps si elles ne souhaitaient pas être mise à la porte avant d'avoir pu se mettre quelque chose sous la dent.

-Il va falloir mettre la suite de la dégustation en suspends on dirait bien...

Puis elle se pencha à l'oreille de la demoiselle pour y murmurer

-Mais on va devoir acheter de la boisson en plus des glaçons

Puis délogeant ses doigts de là où ils étaient glissés, elle laissa la demoiselle s'installer à ses côtés, avant de reposer son regard sur l'assemblé, et...cette serveuse en train de s'approcher avec le plateau des commandes qu'elles avaient effectués.

Ses doigts glissèrent sur la cuisse de la jeune femme à ses côtés pour venir la caresser à travers le tissu de ce pantalon, alors qu'elle regarda la demoiselle avant de lui murmurer.

-C'est à ce moment-là que l'on regrette que tu ne portes pas ne jupe non ?

Curieusement, elle se doutait que de s'imaginer en jupe, sans sous vêtement, dans un lieu public, finirait d'achever son esprit en train de se débrider et des possibilités que cette main sur sa cuisse pourrait offrir.

Nourrir une louve, était quelque chose, surtout, quand il s'agissait de viande. Même si elle l'aurait préféré moins cuite, Enira n'eu aucune difficulté à engloutir deux fois et demi la quantité de nourriture d'un homme adulte et ceci, simplement car elle s'était limitée selon ses dires afin de ne pas être ballonné et se sentir lourde pour le reste de la soirée. Mais...les os et carcasse trônant sur la table de la rotisserie démontrait bien, qu'elle avait un appétit aussi débridé que sa manière de parler. Et sur si Kila s'était simplement contenté de lui servir de repas...il ne serait probablement pas resté grand-chose de l'élémentaire.

Laissant la demoiselle payer la consommation, moins la réduction de tout ce qui leur avait été offert, la grande blonde se positionna, pas loin de la sortie, avant de rapidement se faire entourer de mâles qui semblaient avoir attendue qu'elles finissent pour la suite de la soirée Mais la louve n'avait pas vraiment la même notion de suite de soirée que ces messieurs un poils trop à l'étroit dans leurs pantalon.

Adossée à un mur, trois hommes autour d'elle, elle restait là, les bras croisés, attendant que Kila ai finit, avant de poser son regard sur elle.

-Ces messieurs nous propose de les accompagner dans un coin plus tranquille pour la suite de la soirée...ca te dis ?

Est-ce qu'elle avait fait cela, pour détourner l'attention des hommes sur l'élémentaire dans leurs dos, afin...de subtiliser soigneusement trois ceintures et les bourses qui y étaient accrochées ? C'était fort fort probable...surtout...quand elle montait le bras pour montrer le fruit de sa rapine à la demoiselle à qui elle avait posé la question.

Message 21

Tout s'était déroulé si vite. Je m'étais lâché, puis effondré. J'avais rejoint ce jeu qui m'avait tant excité avant qu'Eni ne me rappelle l'endroit où nous étions. J'avais vu qu'elle avait voulu se moquer encore. J'avais voulu fuir de ses genoux, espérant qu'elle me retienne, tiraillé entre la honte et le plaisir d'avoir son attention.

J'avais commencé à bouger, mais ses doigts agrippèrent un peu plus fermement ma chair. Le frisson me parcourut à nouveau tout le corps. La chaleur n'ayant aucun mal à reprendre son chemin, alors que sa langue parcourait à nouveau mon corps. J'avais voulu protester, mais le mot partie dans un souffle.

- Maaaiiiiss.

Puis sa bouche se posa sur mon cou dans un tressaillement, je ne m'étais pas défendue quand elle avait à nouveau appliquer sa marque sur mon corps. Mon regard s'était figé dans le vide pour ne pas tomber sur celui des autres gens de la taverne. Sa voix me ramena à nouveau à la réalité, avoir honte, fuir, le mal était fait. Cela n'avait pas empêché ma voix se prendre une note plaintive.

- Je sais. Je serais bien restée, mais on va finir par se faire mettre dehors avant d'avoir mangé.

Elle gronda, et la vibration passa de son buste au mien. Comme si elle défendait son territoire. Enfin, là, c'était plus de l'intimidation. Elle confirma que la dégustation devait être reportée à plus tard, mais elle décida de jouer encore un peu, venant murmurer à mon oreille ce qu'il nous faudrait. Je souriais, une partie de mon esprit refusait de voir mourir ce jeu. Il semblerait que j'avais plutôt bien apprécié de ne pas avoir de barrière.

- Bière où autre chose ?

Ma voix gardait une ombre de timidité, alors que je m'enfuyais de ses genoux, que j'abandonnais sa chaleur pour redécouvrir le froid sur ma chaise. La serveuse amena le plateau où se trouvait la viande. Rapidement, le froid disparut en sentant sa main sur ma cuisse. Sentant ses caresses sur le tissu, diffusant à nouveau une douce chaleur à travers mon corps. Et ce qui devenait une habitude entre nous deux, la louve rajouta un commentaire qui me fit rougir. Je maudissais mon imagination trop fertile.

- Toi peut-être ? Je pense qu'ils ne nous auraient pas lâchées du regard au cas où j'en dévoile trop.

Mon imagination se faisait la scène, d'une main caressant ma cuisse dans une sensation enivrante, mais qu'au premier moment d'égarement, n'importe qui pourra découvrir ce que personne n'avait jamais vu.

- Mais si ma peau te manque à ce point, il y'a d'autres solutions.

Je m'étais légèrement penchée, posant les bras sur la table et lui offrant le bas de mon dos si elle voulait. Malgré le visage rouge de honte, j'essayais de maintenir ce jeu aidé par l'alcool et l'envie de lui plaire.

Les plateaux arriveront sur la table et je pus voir ce que donnait une faim de loup. La louve qui mangeait pendant qu'à côté, je ne faisais que picorer. Les viandes se succédaient, les boissons aussi, souvent accompagné du même commentaire.

- Offert par la table là-bas.

Toujours des tables d'hommes qui souhaitaient surement que l'on refasse notre jeu de dégustation. Autant être l'attention de la louve me plaisait, me débrider, mais de voir cette bande prête à tout pour nous tous nous exhiber ou nous ramener avec eux me dégoûtai.

Je ne pouvais pas penser à autre chose que la louve qui devait connaitre tous les jours et pas forcément par choix. Cela me faisait de la peine, j'aurais eu envie de la tirer des greffes sur ses hommes. Je soupirais face à ses pensées d'idéaliste, je pensais connaître le monde, me pensant bois de celui des nobles, hors des militaires. Mais en fait, je ne connaissais que ça. Je m'en voulais un peu d'avoir attendu de tomber sur elle pour m'en rendre compte.

J'avais essayé de laisser ses pensées de côtés, vivre l'instant, ne pas gâcher cette soirée en me promettant de réfléchir à comment agir. Pour le moment, je continuais de manger en regardant les os s'accumuler. Et à la fin du repas, j'avais rejoint le comptoir, replaçant ma chemise en traversant la salle sans prêter attention aux regards des gens encore attablés. Arrivant devant la serveuse qui m'adressa un sourire que je ne referais pas identifié.

- Alors, des touches après votre présentation ?

- Hein, euh, je ne sais pas vraiment.

- Pourtant, vous avez réchauffé l'ambiance.

- Oui... Désolé.

- Ho, faut pas. Les hommes se pensent plus dans ses cas-là.

J'avais encore rougi à imaginer être le centre de l'attention, mon regard se tourna vers la porte où la louve commençait à avoir de la compagnie.

- Votre copine va pas repartir seule, on dirait.

Je me dépêchais de payer ce qui n'avait pas été offert pour rejoindre la blonde qui n'était plus seule. Ils faisaient partie de la fameuse table ayant participé à nous garder hydratées. Encore une fois, c'était la première fois où je me trouvais dans une situation avec des hommes si pressants. Je me souvenais de sa phrase de tout à l'heure, et aidais par l'alcool, avais décidé de jouer le jeu. Je faisais partie des FMR les plus chaleureuses selon certains. J'avais fermé les yeux un instant, concentrant ma magie.

J'ouvre de nouveau les yeux devenue rouge, les craquelures par courant mon visage et mon décolleté.

- Tu veux un moment chaud, c'est ça.

J'avais essayé de prendre un ton presque sensuel pour finir d'attirer leur attention. Le temps qu'Eni arrive à faire jouer ses doigts. Son butin en évidence, j'accentuais les craquelures fines qui s'agrandirent d'un coup. Leur mouvement de recul fit tomber leur pantalon, qui leur fit perdre l'équilibre. Les trois hommes s'effondrèrent au sol, le pantalon baissé.

- J'imagine qu'on va encore courir. Et que tu n'as pas trop mangé pour ça.

J'avais ouvert la porte pour la tirer dehors à nouveau. J'espérais juste que cette fois j'allais pas à nouveau perdre la face.

L'élémentaire c'était plaint, sans vraiment le faire, du suçon que la louve avait finit par le faire avant qu'elle n'essai de quitter ses cuisses. En plus de capter son odeur, cela lui permettait de garder une partie de son goût en mémoire. Certes, elle n'avait pas mordu jusqu'au sang, surtout, qu'elle ne savait pas du tout de quoi était fait le sang d'une élémentaire et si elle pouvait l'ingérer. Mais, la marquer suffisamment bien, pour qu'une marque "noir" ou "rouge" se forme sur sa peau à l'emplacement de la dégustation, cela n'engageait à rien d'autre...Que subir ses griffes et son attaque sous les yeux de tous les gens présentant dans la rotisserie.

La laissant ensuite s'enfuir pour s'asseoir à côté d'elle, elle pouvait profiter d'avantage de voir son visage et ces rougeurs, alors qu'elle lui mettait des idées en tête...comme celle de venir lui servir de récipient pour boire. Est-ce qu'elle savait ce que cela signifiait ? Où est-ce qu'elle pensait simplement qu'elle allait faire cuvette avec une partie de son corps, ou même juste s'allonger et que la louve se débrouiller à sa guise comme elle l'avait fait jusque là ? Enira n'en savait rien, mais, d'une certaine manière, elle se doutait de la réponse. La blonde aux cheveux court semblait bien trop candide, pour vraiment se rendre compte de ce qu'il allait se passer si elles allaient acheter de l'alcool après avoir manger.

Bière ? Vin ? Quitte à boire sur la jeune femme, autant que cela en vaille le coup, une simple bière, non mais vraiment, non il fallait au moins que ce soit du vin, de l'eau de vie, ou de la liqueur, la bière, c'était juste fort, collant, et sans réelle saveur pour déguster.

-Ma foi on verra ce que l'on trouve, mais ça vaudrait le coup de te goutter à plusieurs saveurs autre que la bière...Pourquoi pas de l'hydromel tiens, les abeilles du désert te font un miel à base de plante tropicales qui est...une merveille, on dit même que leur gelée royal et leur miel peuvent avoir des effets aphrodisiaques…quoi que...quelque chose me dit que tu n'as pas besoin de se coup de pouce non plus.

Est-ce qu'elle regrettait que la demoiselle n'ai pas mise de jupe ? D'une certaine manière oui, mais bon, penchant la tête à l'argumentation de la soigneuse, ses yeux dorés repartir sur l'assemblait, avant de manquer d'éclater de rire.

-Ce n'est pas faux, mais bon, ils n'ont pas besoin que tu sois en jupe pour ne pas te quitter des yeux, alors autant que j'en profite moi aussi.

La regardant se pencher en avant pour lui offrir un accès à son dos malgré tout, elle vint y perdre ses doigts quelques instant, avant de regarder la demoiselle et les plats arriver. Pour le coup, même si elle savait manger avec des couverts, il aurait êté presque sacrilège de ne pas un minimum utiliser ses doigts. Elle vint alors entasser les os, les assiettes et les carcasses les unes sur les autres, non pas sans parler au besoin et encore, elle avait peu manger. D'une, pour ne pas se sentir lourde et ballonnée, et de deux, car si elle remplissait complétement son estomac, elle savait que quand elle aurait du mal à se nourrir, son corps allait lui faire regretter le moment où elle l'avait remplie complétement.

Alors qu'elle attendait prêt de la porte en compagnie de trois messieurs pendant que la soigneuse passait à la caisse, elle ne s'attendait pas à voir flammèche de la sorte quand elle revint. Eh beh qu'est ce qu'il se passé ? Elle était entrain de lui faire une crise de jalousie passagère ? Profitant de l'instant de "distraction" pour voler ce qu'il fallait à ces messieurs à la bourse pleine au point d'offrir une bonne partie des consommation à deux demoiselles. Elle se recula ensuite, se faisant entrainer par l'élémentaire dehors, une fois des pantalons aux chevilles de trois personnes.

Eclatant de rire, elle vint alors suivre Kila, avant de sourire en coin retenant alors la soigneuse, avant de lui donner les ceintures.

-Non pas cette fois, tu m'as montré un peu ton jeu deux fois de suite, c'est un peu à mon tour cette fois...ah oui...Désolée d'avance pour les fringues

S'arrêtant au milieu de la rue, elle vint se faire craquer le cou, puis l'épaule. Ce grondement sourd qu'elle avait émise un peu plus tôt dans la soirée était en train de vibrer dans l'air, alors que Kila ne devait pas avoir de mal à entendre la chemise de la lycante craquer, ainsi que le cuir de son pantalon. Ses épaules étaient en train de gonfler, son dos également, sans parler de sa crinière. Sa mâchoire était entrain de s'allonger, des crocs sortant de sa mâchoire avec un filet de sang, déchirant ses gencives pour prendre une place que bien plus présente. Ses mains craquèrent, s'allongèrent, des griffes faisant leurs apparitions, ses muscles gonflants lui faisant prendre une bonne trentaine de centimètre.

C'est lentement, très lentement, sous forme bestiale, que la louve se tourna pour faire face aux trois individue qui avaient prévue de les pourchasser. Mais, la tête baveuse qui vint les accueillir les arrêta net. Son regard incisif posait sur les trois hommes, ses babines dégoulinant de sang, les griffes brillant à la belle étoile. Très rapidement, ils cessèrent de vouloir sortir, surtout...que le grondement qu'émettait a louve se faisait que toujours plus fort et menaçant à chaque fois qu'un pas semblait aller vers l'avant et non pas l'arrière.

message 22

La louve eut l'air satisfaite de la marque qu'elle avait apposée sur mon corps. En fait, j'avais l'impression qu'elle appréciait tous ses petits jeux qui m'embarrassaient. Toutes ses images qu'elle faisait naitre dans mon esprit, enfin, je ne savais même pas si nous avions les mêmes idées. Cela suffisait à embraser mon esprit.

Au choix de la boisson, elle avait réfléchi un instant, faisant un commentaire sur cette nouvelle dégustation. J'essayais de cacher mes rougeurs, en essayant de ne pas imaginer où elle voudrait boire, me goûter. Et son commentaire sur l'effet du miel me confirma une partie de ses pensées.

- Hé ! Moi, je n'ai rien dit. Je me laisse porter par tes idées.

Je me laissais guidé par cette femme, mais à cet instant, je ne savais pas si je serais capable de passer le cap. Je n'arrivais déjà pas à sceller nos lèvres, alors aller encore plus loin que ses jeux qui me paressaient déjà beaucoup. Enfin, nous verrons bien où nous mènerais cette soirée. Je ne voulais pas qu'elle se termine, mais je n'attendais rien de cette femme, enfin rien de plus que ce temps passé à découvrir autre chose. À vivre tout simplement.

Elle étudia les autres tablées quand j'avais lancé que cela n'aurait fait qu'attirer les regards. Sa réponse me mit légèrement, mal à l'aise. Je n'aimais pas vraiment être au centre de leur attention, même si je l'avais cherchée. Et cela ne m'empêcha pas de lui fournir un nouveau chemin qui accédait à ma peau. Ses doigts la parcoururent dans un léger frisson.

- Je suis sûr qu'ils n'en n'ont qu'après toi. Je ne suis qu'un bonus.

Et en même temps entre avoir une vraie femme qui s'assumait et celle qui n'était pas très féminine, et rouge pensant la moitié de la soirée. Le choix était logique et en même temps cela m'allait de ne pas leur plaire. Ce qui me plaisait le plus, c'était le contact de sa peau sur la mienne, même s'il fut rompu à l'arrivée du repas.

Ce n'étaient pas les premières bourses que je volais et d'habitude, ce n'était pas pour moi. Même si quelque chose ne disait qu'elle ne le faisait pas que pour elle. Vu ses capacités, elle ne serait plus dans la rue s'il n'y avait que l'appât du gain. Mais ce fut la première fois que je participais à un vol où les victimes perdaient leur pantalon. C'était amusant.

Eni m'avait suivi en riant s'éloignant que peu de la taverne. Et elle me parla de mon jeu d'élémentaire, qu'elle me montrerait le sien. En s'excusant pour mes vêtements. Elle allait se transformer. Je récupérais les ceintures et la curiosité m'empêchait de détourner le regard.

- Ne t'inquiète pas pour ça. Tu n'as pas tout vu de mon jeu d'élémentaire.

Après tout, je n'avais utilisé que de la magie de faible niveau. Elle n'avait pas été témoin de mon changement pour des véritables combats, et même moi ne pouvais imaginer ce qui m'attendait quelques jours plus tard à Melorn.

Je l'avais regardé, même si admiré étais un terme tout aussi exact, se mettre à grogner. Tout son corps se transformait pour devenir cette machine à tuer que voulait leur malédiction. Autant ma transformation n'était que la représentation de ce que j'étais, mais cette race n'aurait jamais à avoir à subir tout cela.

J'essayais de ne pas partir trop loin dans mes pensées, pendant que toute sa féminité disparaissait, remplacée par un côté beaucoup plus terrifiant. Je n'avais pas fait attention au fait que nos trois acolytes sans ceinture reviennent nous voir. La louve se retourna pour leur faire face, que ce soit son regard brillant, le sang qui s'écoulait de sa mâchoire déformée. Chaque pas qui réduisait la distance. Même si elle m'avait dit qu'elle se contrôlait quand elle avait décidé de sa transformation, je ne pus m'empêcher de m'inquiéter. Je regardais les ceintures que j'avais dans les mains.

J'avais dépassé la louve, me concentrant au cas où je devrais faire appel à ma magie. Action à nouveau trahie par mes yeux rouges et les craquelures qui apparurent sur ma peau.

- Ca n'en vaut pas le coup. Remonter vos frocs et retournez boire.

Je leur jetais leur ceinture, sans rien d'autre avant de me retourner vers la louve.

- Allez, viens, on a d'autres choses qui nous attendent. Trouver de l'hydromel et des glaçons, non ?

Est-ce qu'elle avait vraiment besoin de dire quelque chose par rapport au fait qu'elle ai besoin d'un aphrodisiaque ? L'élémentaire de lave était aussi chaude qu'une bouillote laisser pendant une trentaine d'heure devant un feu de cheminée avec une eau bouillante a plus de cent dégrée à l'intérieur. Heureusement que la louve avait un "cuir" épais, sinon ses cuisses auraient probablement pris l'équivalent de coup de soleil, ou d'une brûlure aux seconds degrés. Il n'était absolument pas difficile de penser ce que la demoiselle avait en tête à chaque fois qu'Enira ouvrait la bouche. Quand l'on voyait la couleur de son visage, on voyait parfaitement qu'elle n'avait pas de penser parfaitement pur et placide, mais qu'elle était plutôt à vivre le rêve d'une adolescente qui passer la soirée avec son crush héros de guerre ou encore champion d'arène.

Une fois le repas passé, que les deux femmes ai manger quelques plats de viande et bu quelques bouteilles aussi bien de bière que de vin. La voleuse s'était retrouvé contre un mur accosté par un groupe de trois hommes qui avaient payer quelques verres pour attirer leurs attentions, mais surtout, qui pensaient bien faire la soirée avec elle, ce qui, n'était pas du tout dans l'optique de la blonde au teint basanée, mais...elle n'en savait rien pour la jeune femme qui l'accompagné...même si elle avait eu l'impression de saisir son point de vue à quelques reprises dans la soirée quand elle lui avait indiqué qu'il y avait des regards sur elles.

Oh il était sûr qu'ils s'attendaient à avoir le pantalon en bas des chevilles, mais probablement pas de cette manière et encore moins en plus publique. Oh il était tout aussi sûr que la sortie des deux jeunes femmes avait dû se faire remarquer. Entre l'une qui était devenue plus lumineuse aux craquelures fumantes, et l'autre qui avait dérobé trois ceintures comme on ramasserait un mouchoir au sol avant de se faire entrainer dehors dans un éclat de rire. Les plus surpris ne devaient pas êtres ceux qui sortaient de la rotisserie, mais plutôt les passant qui venait d'assister à quelque chose qui ne devait pas être commun de voir.

La transformation d'une maudite par les Titans était en soit un spectacle, entre les craquements, les grognements, les râles, le sang qui apparaissait dans la mâchoire de la créature à cause des crocs qui avaient déchiré les gencives, les vêtements qui craques, se déchires, les poils qui poussent, les muscles qui se forment et se déforment. Oui c'était quelque chose à voir au moins une fois dans sa vie...tout comme le regard de trois hommes assez remontés, blanchir d'un coup en se retrouvant nez à nez avec une créature qui n'avait absolument rien d'amicale. Car les babines retroussées, la crinière de la nuque hérissée, les griffes en avant, et surtout se grondement profond, sourd, qui émané de la gorge de l'animal et deux yeux dorés et vifs posaient sur ces êtres qui ne devaient l'air d'avoir rien de plus que 3 agneaux se jetant dans les bras du grand méchant loup.

Alors qu'elle était en train de les faires reculer, elle tourna lentement la tête vers Kila qui était en train de passer à côté d'elle, qu'est ce qu'elle était en train de faire là ? Elle rendait son butin ? Non mais vraiment ?! Son grondement vint se faire que encore plus sonore, si il y avait bien quelque chose qu'elle n'aimait pas, c'était de rendre ce qu'elle avait prise...surtout...qu'à l'origine ce n'était pas pour elle.

La regardant ce tourner pour lui dire qu'elles avaient encore des courses à faire, la louve passa son regard sur l'élémentaire, avant de le reposer sur les trois hommes...puis se laissa lourdement retomber en avant. Une posture assez animale, sur ses quatres membres, elle commença à s'éloigner dans la rue et dans l'obscurité, la louve ne savait pas parler sous cette forme, du moins, elle n'y arrivait pas. Elle savait que certain lycan y arrivait, mais ce n'était pas son cas...tout comme elle savait que d'autre auraient marché tout le long sur les deux pattes arrière, elle, prenait une position qu'elle trouvait plus naturel marchant à quatre pattes au côté de l'élémentaire...on voyait quelque part dans sa gestuelle, qu'elle n'était pas satisfaite du dénouement final.

Reprendre sa forme humaine semblait un peu moins éprouvant que de prendre la forme animale, si bien qu'elle le fit en marchant, se redressant petit à petit tout au long de son changement d'apparence, elle se stoppa un instant pour cracher le sang qu'elle avait en bouche, avant de rejeter ses cheveux en arrière, puis elle reposa deux yeux brillants sur la demoiselle tout en l'observant dans le noir.

-C'est...la dernière fois... que tu rends ce que j'attrape....

Je préfère avoir l'intégralité de la ville et de la garde Reikoise aux miches...que de rendre mon butin...Même si c'est pour passer la soirée avec toi.

D'une certaine manière, c'était sa fierté qui venait d'être piquer au vif. Elle avait juste eu l'impression que la soigneuse prenait son "métier" et le fait qu'elle doive voler pour un sorte de jeu qui n'en valait pas la peine.

Elle soupira longuement, et vint faire craquer ses muscles et ses articulations, elle sentait ses muscles encore tendue et engourdie...il n'y avait pas, même si elle savait que cela faisait partie d'elle...ce n'était pas la chose la plus agréable qu'il y avait.

-Enfin...bref....

Tu as une idée d'où on peut trouver ce qu'il faut ? ...Tu avais dis que tu savais où il y avait de glace.

Message 23

Les hommes s'étaient figés, comme s'ils avaient croisé la mort. Ce qui n'était pas si différent quand on y pensait. Il était rare de croisé un lycan, encore plus rare de survivre à leur attaque.

J'avais préféré calmé le jeu, de passer la louve pour m'interposer, leur rendant une partie du butin. J'avais eu le temps de vider les bourses dans ma petite sacoche de cuir dans le dos de la lycan.

J'avais frissonné en sentant son regard sur moi, sentant sa désapprobation par rapport à mon action. Sans un mot, les hommes s'éclipsèrent sans demander leur reste et la louve se laissa tomber sur ses quatre pattes avant de s'éloigner. Au départ, je l'avais laissé partir, me disant que j'avais tout fais foirer, mais je lui avais finalement emboîté le pas. Je devais au moins lui donner l'argent que j'avais volé.

Je l'avais rattrapé sans peine pour à nouveau admirer sa transformation, son retour à son physique plus attirant. Mes vêtements, qui avaient craqué, laissaient apercevoir sa peau bronzée à différents endroits. J'avais souri, voulant lui demander si elle voulait se déshabiller pour moi à chaque sortie d'un nouvel établissement, mais elle crachat du sang dû à sa mâchoire. Et ses mots me firent perdre mon sourire.

- Mais... Mais... D'accord.

Je ne voulais pas lui montrer que cela me touchait. Que cela me blesser. Je ne comprenais pas ses mots. Je pensais qu'elle allait m'abandonner sur place, et je m'étais figée. Il n'y avait plus aucune trace de magie apparente, même mes yeux s'était ternie sur cette nouvelle triste.

Son soupir fut rejoint par le mien, je la regardais faire craquer ses articulations, comme si c'était la dernière fois que je la voyais. Et contre toute attente, elle passa l'éponge, revenant sur les emplettes que nous devions faire. Mon sourire revint, lentement toujours teinté de tristesse.

- Oui, mais je pensais avoir fait ce qu'il faut. Qu'avec leur ceinture, ils nous laisseraient tranquilles et que nous pourrions profiter. Je ne pensais pas que tu aurais besoin des ceintures ou des bourses. Juste de...

Mon sourire s'agrandit un peu plus, laissant une partie de sa tristesse pour reprendre une forme un peu plus moqueuse.

- Je pensais que c'était ça qui t'intéressait.

Mes mains ouvrir ma petite sacoche de cuir pour laisser apparaître le contenu des bourses des trois hommes qu'elle avait effrayés.

- Pour ce qui est de trouver ce qu'il nous faut. Concentrons-nous sur la boisson. La glace, nous devons en avoir à l'atelier en y réfléchissant. Nous gardons un bac avec de la carbonite pour certains procédés, doit bien y avoir de la glace. Je suis toujours pas convaincue de ce que tu veux faire avec.

Selon ce que décidait la louve, nous pourrions aller chercher la boisson. Mais j'espérais qu'elle serrait heureuse de mon petit tour de passe-passe et que ce n'étaient vraiment pas les ceintures qui l'intéressaient.