La voleuse de flammes

Elle mignonne en robe ? Un truc qui lui colle à la peau, qui l'empéche de bouger, qui la serre de partout et qui moule ses formes ?

-Sans façon! Encore quand c'est un truc court qui me découvre les cuisses pourquoi pas ! Ou du cuir ! Mais une robe, mon dieu, je ne suis pas causette ou la marquise de mes miches son bourrée de bacon et de soufflé à la creme. Non n'espère pas me voir dans une robe, je me sent déjà mal à poils dans une robe de chambre, alors dans ces trucs volant avec un corsage et qui empêche toute véritable mobilité...autant me mettre une camisole de force.

Non, la louve ne voulait, mais alors aucunement, ressembler à une poupée de chiffon avec ce genre de vêtement qui allait se coincer partout, elle trouvait juste ça indécent sur sa personne, elle n'était pas faite pour mettre une robe. A la limite une jupe courte et raide, mais vue qu'elle n'avait guère l'habitude de mettre de sous-vêtement, porter une jupe de la sorte comme on porterait un kilt, certes elle n'était pas spécialement pudique, mais elle n'était pas exhibitionniste non plus, si elle pouvait éviter de se balader avec les miches à l'air, elle préférait les couvrir d'un pantalon plus ou moins long.

Est-ce que la demoiselle devait avoir peur qu'elle la morde ? Son regard vint alors parcourir le corps de la blonde, et comme on pouvait simplement avoir l'impression d'être un gigot couverte de sauce sous les yeux de la lycanthrope, est-ce qu'elle devait avoir peur de se faire mordre...peut être bien que oui, il était vrai qu'elle avait un certain attrait, un peu comme un bon poulet rotie entrain de ruisselet sur sa broche et que l'on présentait à ses yeux.

-Qui sais ?

Sa langue glissa sur ses lèvres, dévoilant des dents semblant particulièrement affuté, à croire qu'elle en prenait soin malgré le milie d'où elle venait. Continuant de suivre la jeune femme jusqu'à son atelier. Donc, elle avait entendu parler d'elle, du moins ce qu'elle lui avait raconter semblait lui dire quelque chose...Ce n'était guère étonnant, même si cela remontait maintenant à quelques années, la louve n'était pas vieille et il lui avait fallut du temps avant de maitriser ses métamorphoses, du coup...oui...pendant un long moment et il n'y a pas si longtemps, les rues n'étaient pas forcément sûr quand sa présence était signalée. Mais cela faisait longtemps qu'elle n'avait plus tué...Sans faire exprès en tout cas, et dans tout les cas...la louve blonde n'était pas une tueuse, mutiler, extropier, d'accord, mais tuer, elle le faisait simplement quand elle n'avait vraiment pas de choix.

-Trop dur de ? ...vous savez calmer des lycans ?

Est-ce que Kila était une FMR ? Elle n'en savait rien, mais vue comme elle avait soigné son épaule, cela n'aurait pas était vraiment étonnant, à moins que ce soit simplement un don personnelle qu'elle utilisait pour elle ou en dépannage et que sa capacité principale était tout autre...mais...elle ne semblait pas savoir se battre plus que cela, du moins c'était l'impression qu'elle avait donné dans cette rue face à ces pécores.

Suivant la demoiselle dans son atelier qui vint lui expliquer ce qu'elle y faisait, elle pencha la tête sur le côté, c'était la seconde fois qu'elle lui parlait des FMR, qu'est-ce qu'il y avait ? Elle avait été radié du groupe ? Ou est-ce qu'elle essayait de lui faire passer une sorte de message du genre..."Au lieu d'aller à la pégre ou chez des mecs qui utilise des magies qui ne te vont pas...passe me voir je te soignerais si besoin"

-Des outils spéciaux pour les FMR ? Ils ont besoin de quoi en particulier ? Je croyais qu'ils soignaient principalement avec la magie....les catalyseurs en verre ne doivent pas être spécialement solide...du coup tu fais quoi pour eux ?

Elle ne sentait pas le chien mouillé ? Heureusement vue qu'elle n'était pas spécialement mouillée, elle devait sortir un léger mélange de transpiration vue le temps qu'elle avait passé à courire, de bois, et de cuir. Ouais à y penser, la louve devait avoir l'odeur d'un vieux meuble ou d'une vieille boite que l'on pouvait trouver dans une coiffeuse. Alors est-ce que la soigneuse aimait l'odeur des vieux meubles ? Il était sûr que c'était bien plus agréable que l'odeur bien particulier du chien mouillée.

-Mouais, je ne dois pas avoir la meilleure des odeurs non plus...vue le temps que j'ai passé à courir, je dois surtout sentir la transpiration...enfin, il est sur que c'est plus agréabe que l'odeur de sang, de chair brûlé et de cendre. Enfin au moins ton odeur a un avantage, c'est que l'on pourrait facilement la reconnaitre où que tu te trouves.

Oui l'odeur de la demoiselle était maintenant marqué dans sa mémoire. Un peu comme un chien policier elle allait pouvoir reconnaitre l'odeur de la demoiselle parmis d'autres et elle allait pouvoir la pister ou même savoir si elle est présente en ville.

Alors qu'elle était entrain de fouiller dans un vieux tas de vêtement, elle tourna la tête pour regarder la demoiselle entrer de nouveau dans la pièce dans le plus léger des appareilles...et beh, elle était entrain de se libérer...mais quelle idée on pouvait avoir ue de mettre un vêtement sous un autre, cela n'avait aucun avantage...surtout sous un pantalon. Venant alors s'asseoir sur le bureau vétuste qui était dans la pièce, la Louve observa de ses deux prunelles brillante, cette demoiselle qui essayait quand à elle de ne pas trop la regarder....pourtant, elle avait bien sentie son regard dans son dos quand elle était entrée de nouveau dans la chambre, et surtout, si elle souhaitait la surveiller, et bien elle devait bien la regarder de temps à autre.

Croisant très légèrement les mollets, sans pour autant croiser les jambes, elle posa ses avant-bras sur ses genoux tout en observant le "spectacle" de la demoiselle entrain de se rhabiller. Pourquoi elle s'en priverait ? Après tout c'était Kila qui avait choisis de l'emmener dans sa chambre et de revenir dans un tel accoutrement, c'était donc une invitation à profiter de la scène sans s'en privée, sinon elle lui aurait demandé de se tourner ou de lui passer un quelconque vêtement. Et a en voir certaine des extrémités de la demoiselle, la teinte de ses joues, et la lenteur qu'elle prenait parfois, elle devait apprécier de se faire dévorer du regard de la sorte, et que les deux prunelles dorées, brillant dans l'obscurité, ne la lache pas d'une seconde, comme une louve ayant jeté son intérêt sur un lapin insouciant en face d'elle.

Suivant la demoiselle qui était en train de se rendre vers une penderie remplie de robe, la voleuse arqua un sourcil, elle espérait vraiment lui faire porter ça ?! Non mais vraiment, ce n'était même pas la peine d'espérer ! La voyant sortir la bouteille et des verres, elle l'observa alors faire, sortir la bouteille, l'ouvrir, servir deux verres...La délinquante avait un principe quand elle allait chez quelqu'un, c'était de ne pas boire dans un verre qu'on lui offrait. Certe, elle se doutait que la soigneuse n'avait pas prévue de l'avoir chez elle aujourd'hui, mais, elle n'avait aucune idée de si elle n'avait pas préparer au préalable un verre avec une poudre ou quelque chose capable de l'endormir...elle patienta donc en observant la blonde se servir avant qu'elle ne porte le verre à ses lèvres...pour se relever d'un bond en descendant du bureau, et s'approcher d'elle silencieusement, venant piquer le verre qu'elle avait dans les mains et dans laquelle elle avait bu...pour le porter à ses lèvres et en boire quelques gorgés. Si elle avait pu droguer un verre, ce n'était pas le sien, et pour la bouteille, cela aurait été particulièrement fourbe, surtout qu'elle en avait bu la première...il était donc préférable de lui piquer son verre quitte à la laisser s'en servir un autre, ou prendre celui qu'elle lui avait préalablement servit.

-Hummmm effectivement, cela peut être un bon apéritif. Et à par toi...il y a quelque chose à grignoter dans ta garçonnière ?

Attrapant un chaise, elle vint la tourner pour s'asseoir à califourchon dessus, posant sa chair contre le bois frais et laissant la taille du bois cacher ce qu'elle ne saurait montrer ouvertement, alors qu'elle faisait tourner l'alcool dans le verre qu'elle tenait du bout des doigts.

-Tu as une taverne en tête pour la suite de la soirée, ou tu espères me contenter que d'une seule bouteille ?

Message 9

Comme sa, la louve aurait horreur de ses vêtement. Sur ce point, nous n'étions pas si différente. Sauf que je n'avais pas forcement le choix pour certains evenement familiaux. Mon esprit ne put s'empêcher de l'imaginer une tenue courte. Empourprant à nouveau mon visage.

Même le long de notre marche, j'avais tenté de rentrer dans son jeu. Sachant que je n'arriverais pas à la mettre mal à l'aise, mais tout simplement lui plaire, un peu. Et la réponse pourtant dans ce sens, me raidit légèrement. Ne sachant pas si elle pensait cela ou non. Son regard qui me dévorait, mon cœur s'accolera un instant en imaginant que ce soit dans le bon sens.

- Cela te donnerait envie de me revoir ? Leur bibliothèque regorge d'information.

Pourquoi ne pas lui dire tout simplement que j'étais une FMR. Car la plupart sont des guimauves et qu'elle à l'air d'apprécier plus d'audace. Mais c'était plus dur qu'il n'y paraissait.

Et puis je n'avais pu tenir ma langue, parlant une nouvelle fois des médecins, et cette fois aussi la curiosité de la louve s'exprima en réponse à ma réflexion interne.

- Je fais partie des FMR, je suis une des médecins que l'on envoie à travers l'empire. On peut soigner par la magie, mais pas que. Nous pouvons aussi faire des recherches scientifiques, de l'analyse. On a besoin de différents outils en verre, seringue. J'aimerais profiter de ce savoir pour aider au mieux. Ne pas faire que soigner les gens si je peux faire plus.

J'espérais que cette révélation ne la ferait pas fuir ou ne l'inquiéterais pas. Nous avions eu un autre sujet, concernant son odeur qui avait fini par tourner sur la mienne, je mettais figée en la regardant.

- ça reste plus agréable que le chien mouillé. Je sens vraiment la cendre, le sang et la chair brûlée ? Ça doit pas être très agréable ? Tu pourrais me retrouver partout maintenant ?

J'avais essayé de me sentir pour essayer de trouver les traces de cette odeur. Peut-être que je devrais remettre du parfum pour couvrir le mélange.

Au final, tout avait été très vite, et sans trop réfléchir, je m'étais déshabillé entre la chemise déchirée et ensanglantée, mon pantalon trempée, je m'étais retrouvé en sous-vêtement dans la salle de bain. J'avais voulu aller vite, revenant dans la chambre seulement couverte par ce bout de tissu, oubliant presque que la louve était dans la chambre. Même si cette oublie n'avait pas duré longtemps.

Autant mon regard l'avait détaillé et je n'arrivais pas à rester sur elle, l'évitant au mieux. Alors que je n'étais pas beaucoup plus vêtue qu'elle. Je sentais son regard sur moi, me détalant sans détour. Mon cœur s'accélérait, appréciait elle ce qu'elle voyait ? Mes mains tremblaient légèrement. J'avais dû fermer les yeux pour me reprendre. Faisant durer le moment.

Ce n'était pas la première à me voir ainsi où presque, mais c'était la première fois que cela sortait du cadre professionnel, que cela se passait chez moi, et que cela me touchait.

Rapidement, je pus boire une gorgée de cette liqueur, cette sensation qui lui brûlait la gorge et annonçait une libération dans mon esprit. Avant que je ne puisse vraiment le savourer, Eni sauta pour se rapprocher de moi. Cette fois, mon regard n'avait pas pu fuir ses courbes, mon cœur battait à tout rompre en espérant qu'elle vienne pour moi, pour se rapprocher, m'embrasser ?

Et au lieu de ça, elle avait juste mon prit mon verre pour commencer à le boire. J'avais ouvert la bouche voulant me plaindre. Mais j'avais soupiré en souriant.

- Aussi méfiante que belle.

J'avais attrapé l'autre verre, l'admirant s'éloigner en souriant. Une autre gorgée passa mes lèvres avant qu'elle ne reprenne. Mon esprit s'échauffa, imaginant la réponse.

- Malheureusement, il faudra te contenter de moi.

Le verre se leva, prête à boire une autre gorgée, mais se figea. Mon regard ne se levait pas de cette liqueur.

- En espérant que cela te plaise.

J'avais fini par boire ma gorgée pour la voir attraper cette chaise. Ce meuble qui l'habillait plus que le tissu qu'elle partait. Au moins, mon regard ne risquait pas de se perdre, n'arrivant déjà pas à maintenir le regard de cette beauté quand elle était légèrement dénudée. Mon cœur battait déjà comme en pleine bataille, mon visage qui trahissait ma gêne.

- J'espérais que tu sois ma guide, que tu me fasses visiter ton monde. Cette bouteille n'est que le début.

Mes yeux, qui brillaient, s'étaient posé dans les siens.

- Je te suis, que cette soirée soit la nôtre. Cela te va ?

Est-ce que cela lui donnerait envie de la revoir si elle lui mordait les fesses ? Elle haussa les épaules, à dire vrai, elle n'avait pas vraiment de réponse à ce genre de question, elle n'en savait rien, voir et revoir les gens, dans son monde, n'était pas quelque chose qu'elle faisait beaucoup, d'une, cela la mettait en danger, après tout quand elle était recherché, si on savait où elle avait tendance à trainer, c'était beaucoup plus facile de lui tendre un piège, mais c'était aussi dangereux pour son entourage et ses proches. Si elle se faisait des accroches, il serait assez facile de s'en prendre à eux pour l'obliger à se dévoiler.

-Il faut vraiment que tu ais très bon goûts et que tu sois pleine en chair à chaque fois que je repasse dans ce cas.

Les FMR avaient de grandes bibliothèques ? Oui...certes....D'accord. Mais elle ne voyait pas en quoi la lecture allait l'aider à calmer ses pulsions quand elle était métamorphosée. Arquant un sourcil, elle observait la demoiselle attendant plus de précisions sur le fait qu'avoir des livres pourrait l'aider, mais Kila ne semblait pas encline à vouloir approfondir sa remarque laissant donc la Lycante dans le vague d'en quoi pourrait bien l'aider une FMR si cela n'allait pas.

Alors elle faisait bien partie des FMR ? En soit cela ne l'étonnait pas, après tout une élémentaire, capable de soigner, il était normal qu'elle soit FMR, à moins qu'elle n'ai jamais souhaité se signaler...mais dans ce cas elle serait dans une sorte d'illégalité et...elle ne voyait pas la demoiselle faire dans l'illégale. Par contre, dans la recherche cela ne l'étonnerait pas tellement, après tout, la jeune femme avait eu un livre entre les mains à un moment, d'ailleurs...elle se demandait bien de ce qu'elle avait pu faire de son bouquin.

-En parlant de livre...tu as fait quoi du livre que tu avais sur toi à la taverne ? Je t'ai vue sortir avec...mais je ne sais pas ce que tu en as fait après. Il était important ?

En soit, elle doutait que ses poursuivant prennent la peine d'y jeter un oeil, après tout, tout le monde ne savait pas lire et elle en faisait partie. Oh elle arrivait à déchiffrer quelques mots, les plus communs, sur les devantures des magasins lui permettant de reconnaitre une enseigne quand elle en voyait une et savoir où elle se rendait. Mais les phrases plus complexe, ce n'était vraiment, mais vraiment pas la même chose.

D'une certaine manière, elle espérait que le livre n'était pas si important, sinon elle se chargerait à un moment ou un autre de le retrouver pour lui rapporter. La couverture devait encore sentir cette fameuse odeur de cendre et de fumée que pouvait sentir la soigneuse, sans parler de cette odeur de sable chaud, elle devait faire son verre elle-même en portant à fusion à sable fin, ce qui avait imprégné sa peau et ses spores. Oui, elle n'aurait pas vraiment de mal à retrouver son odeur sur un livre si elle devait se mettre à le chercher.

-Pratiquement partout oui, ton odeur est assez caractéristique, je pense que j'arriverais à te suivre à la trace avec une certain fiabilité si la piste n'est pas trop ancienne. Et ça avec mon petit nez fin...son forme lycante, je pense que tu n'arriverais pas à m'échapper, même avec plusieurs jours d'avances.

Kila n'avait pas vraiment essayé de l'observait alors qu'elle était assise sur ce bureau et qu'elle, ne la quitté pas des yeux, son regard suivait les fait et les gestes de la demoiselle, ses courbes, la contraction de ses muscles, les vues qu'elle offrait en se penchant pour enfiler ce pantalon, ou encore le tissu qui couvrait ces chastes courbes quelques peu émoustillées de la situation, ce qui semblait visible sous ce tissu qu'elle avait choisi de fermer à moitié.

Méfiante ? Oui effectivement elle l'était, plus d'une fois on avait essayé de la droguer afin de la garder captive quelque part, mais heureusement son nez avait repéré une odeur suspecte. Mais là, elle se trouvait chez une FMR, chez une femme qui avait la possibilité d'accéder à des poudres et des médicaments qu'elle ne connaissait pas, ou encore sans aucun goût et sans aucune odeur, donc...elle ne souhaitait pas prendre de risque. Et même si elle était méfiante, elle savait une chose, la blonde n'avait pas pu prévoir qu'elle n'accepterait pas de boire dans le verre qu'elle lui avait servit mais uniquement dans le sien après qu'elle ai bu.

-Disons que j'ai déjà eu des mauvaises surprises...je préfère effectivement ne pas prendre de risque si je dois profiter de la situation.

Patientant avec le verre entre les doigts, elle continua d'observer la demoiselle, et vue qu'elle ne semblait pas réagir à quoi que ce soit qui puisse "l'empoisonner", elle porta à son tour les lèvres vers le verre pour en boire une gorgée, venant frissonner de tout son long, avoir un goût et un odorat aussi fin, avait du bon, mais amplifier la sensation de brûlure qu'elle pouvait ressentir au passage de l'alcool.

Gardant les yeux posaient sur cet en-cas qui lui était présenté, son regard parcourra l'anatomie de la jeune femme comme pour juger ce qui serait le meilleur morceau à déguster en fonction.

-Pour savoir si l'apéritif me plait il faudrait que je goutte, mais je ne suis pas certaine que cela te plaise à toi de perdre un morceau ou deux.

Qu'elle lui fasse visiter son monde ? Elle souhaitait qu'elle l'emmène dans les égouts au milieu des membres de la pègre ? Qu'elle l'emmène dans des rues ou l'odeur d'urine était plus présente que celle de la bière ou d'un feu de bois malgré les fraicheurs du désert ? Ou qu'elle lui montre comment monter plus aisément sur les toits et les endroits où elle avait tendance à s'inviter sans le consentement des propriétaires.

-Oh tu sais...mon monde...comme tu l'appels...n'est pas ce qu'il y a de plus gaie. Ou tu as envie de te la jouer à ma manière ? Mais je ne garantie pas de ce que nous allons boire dans ce cas.

Se la jouer comme elle le faisait d'habitude était à double tranchant, il n'y avait pas forcément de personnes intéressantes dans les tavernes...le mieux était de passer dans les auberges en espérant de tomber sur un commerçant de passage, mais est-ce qu'il aimerait la présence de deux garçons manquaient ?[

-On peut voir oui pour faire quelque chose...mais je ne te garantit pas que vivre une soirée comme je peux les vivres, te soit particulièrement agréable....mais on ne saura pas si on n'essai pas....

Du coup...je dois enfiler quelque chose c'est ça ?

Elle regarda du coin de l'oeil le tas de vêtements sur le lit, elle n'avait aucune idée de si elle allait réussir à glisser ses miches dans un des pantalons de la FMR, mais bon, si elle n'essayait pas, elle ne le saurait jamais.

Message 10

La louve continuait de jouer avec moi, de jouer avec les mots. Et parfois, j'avais l'impression que cela caché autre chose. Que je m'y habituais. Très légèrement.

- J'espère de ne pas te décevoir sur ce point alors.

Et c'était peu de le dire. Ce soir, sans savoir pourquoi. Je voulais lui plaire. Ne pas la décevoir. Je ne savais pas jusqu'ou cela m'emmènerais, et l'envie de le découvrir était assez forte aussi. Et le tout se combiner parfaitement. Je n'avais pas fait attention que son silence attendait que je le comble, mes pensées partaient tellement dans toutes les directions. Elle me questionna sur le livre que j'avais emmené à la taverne.

Un sourire se dessina sur mes lèvres. Elle m'avait regardé un peu plus que je ne l'avais crue. J'avais placé ma main sur ma besace, sortant légèrement l'ouvrage et un bout de la chemise blanche qu'elle avait laissé traîner à la taverne. J'avais tout remis à sa place sans la regarder.

- Je l'ai rangé pour ne pas le perdre. Il n'est pas très important, mais on me l'avait conseillé pour parfaire ma maîtrise et au final. Il ne m'apprend rien que je sais déjà. J'aimerais pouvoir tout apprendre, mais cela demande du temps.

Ce n'était pas du temps dont je manquais, ma vie ne faisait que commencer. Mais c'était toujours la patience qui faisait défaut. Toujours la même chose au final, c'était peut-être ça qu'il faudrait que je travaille réellement en priorité.

Elle avait rajouté qu'elle pourrait me retrouver, quelles que soient les conditions. Je m'étais retourné pour lui adresser un nouveau sourire gêné, la confiance s'installant un peu.

- J'ai plus qu'à te donner l'envie de me retrouver alors.

Ma main passa dans mes cheveux pour essayer de me détendre, mais cela ne faisait que me trahir un peu plus. Et nous n'étions pas encore arrivées chez moi.

Et justement, dans cette chambre où la gêne combattait mon envie de l'admirer. Même si j'arrivais à capter une partie de son image par ma vision périphérique. Même si je lui avais offert la vue sur quasiment tout mon corps. Je n'arrivais pas à passer cette barrière. À laisser courir mon regard ailleurs que sur ce lit où étaient éparpillées mes affaires. Heureusement, les sous-vêtements n'avaient pas subi le même sort. .

Enfin, je me retrouvais à boire un verre avec cette femme, le visage rouge après m'être fait voler mon verre. Elle m'expliqua sa raison, ce que je me doutais, mais cela ne cesser de me rappeler le genre de vie qu'elle avait su avoir. Que rien ne lui avait été offert.

- Je comprends. Je sais que ça n'aura pas de valeur, mais tu ne crains rien ici.

Et à part ma parole, je n'avais rien à lui confier. J'imaginais que même si c'était le cas, elle ne devait pas être le genre de personne que la gardes devait prendre au sérieux. J'avais envie de l'aider, mais elle, est ce qu'elle en aurait envie ?

Je buvais lentement pendant que mon esprit se perdait dans les hypothèses, que mon regard se rapprochait de la jeune femme qui ne me cachait pas du sien. Ses paroles me ramenèrent à la réalité, croisant son regard sur mon corps.

- Perdre des monceaux, pas forcément. Le reste... À voir.

Je ne savais pas dans quoi je m'embarquais, que ce soit avec elle, dans son monde. Cette soirée était marquée par l'inconnue. Je la vis réfléchie un instant, pendant que mon regard n'osait pas quitter son visage. Et puis l'épisode que nous avions partagé me repassa à l'esprit. Je n'avais même pas été capable de me battre contre deux pécores. Si je la suivais, il faudrait que je me reprenne.

Mais j'avais quand même accepté de la suivre, de découvrir autre chose. À condition de ne pas lui faire prendre plus de risque. J'en avais presque honte. M'être battu toutes ces années pour réussir, et à ce moment ne rien réussir a

- Il ne faut pas que ce soit trop risqué pour toi. Tes admirateurs te cherchent peut-être encore ?

Mon regard se défila sur le côté.

- Tu peux rester comme ça. Je ne m'en plaindrais pas. Mais on va manquer de boisson.

Ma voix n'était pas aussi sûre que je l'avais voulu. Il m'avait fallu quelques instants pour se poser mon regard dans le sien.

- Je te sais que ce suis pour aller simplement boire un verre, dans une de tes aventures. Ou ici, a profiter de la boisson et de ton apéritif.

À ce moment, tout ce que je savais, c'était que j'avais envie de la suivre... Et de la voir se rhabiller.

Parfois les réponses de la FMR lui donnaient l'impression qu'elle avait vraiment envie de ressentir la morsure d'une lycan dans sa chair. Est-ce qu'elle savait qu'elle était touchée par une malédiction ? Que le goût du sang en bouche pouvait à tout moment faire dégénérer les choses ? Et que la chair, même cru, était sa source de nourriture principal ? Ou est-ce qu'elle espérait bien d'autre chose qu'une morsure ? Il était encore trop tôt pour que ce genre d'idée germe vraiment dans l'esprit de la voleuse, marquer un corps pouvait passer, subvenir, mais elle était encore loin à imaginer passer la nuit à marquer le corps de cette femme de diverses manières qu'elle pourrait plus ou moins apprécier.

Une besace ? Comment cela se faisait qu'elle ne l'avait pas remarquer plus tôt alors que c'était probablement la première chose qu'elle aurait remarqué autrement. Il n'y avait pas, mais ces "admirateurs" qu'elle avait aux miches ne l'avait pas aider à réellement se focus sur les choses qui ne lui autrement pas échappé. Elle regarda "sa" chemise dans la besace puis la couverture du livre avant de pencher la tête sur le côté. Alors comme ça elle avait affaire à une binoclarde ? Quelqu'un qui avait plus dans la caboche que dans les muscles ? Pourtant elle avait quelques cicatrices visible...peut être des erreurs d'expérience, les lacérations magiques pouvaient laisser des marques comparables à ceux d'un combat.

-Je vois, je vois...pour le coup je ne sais pas vraiment lire, donc je ne pourrais pas en dire autant....mais ce qui est dextérité des doigts, je n'ai rien à envier à personne, même à une chirurgienne !

Elle s'approcha de l'oreille de la jeune femme venant y souffler dans un murmure assez chaud

-Je pourrais faire disparaitre tes dessous sans même que tu le remarque . Enfin de toute manière je n'ai pas vraiment le temps et le loisir d'apprendre des choses derrière un bureau.

Ses doigts effleurérent ce tatouage qu'elle avait sur le long du cou...oh elle n'avait pas vraiment de problème à payer le renouvellement de ce tatouage, mais avec ce dont elle pouvait avoir besoin autour, son matériel, sa nourriture, ses boissons et tout ce dont elle pouvait avoir besoin, ou même parfois payer des gardes afin de leurs faire fermer les yeux ou même reporter les problèmes qu'elle avait pu créer sur de pauvre pécores de passages qui n'avaient rien demandé...ou tout ce qu'elle donnait aux gens dans la même situation qu'elle mais qui n'avait pas le courage de faire de même pour se sortir de la rue...et bien, parfois elle était vraiment très limite et pouvait passer quelques jours sans manger.

Elle espérait lui donner envie de la rechercher ? Elle allait devoir lui donner une bonne raison qu'elle la recherche de la sorte. Enira avait bien des odeurs en mémoire et bien peu de raison de lancer une recherche en cas de disparition, non, elle s'y était faite avec le temps au fait que les gens disparaissaient, l'abandonné ou tout simplement l'occulté de leurs vies. Si elle souhaitait qu'elle se mette à la recherche en cas de problème, il allait falloir que la demoiselle fasse quelque chose pour la différencier des autres.

-Bon courage alors

Enira était de celle qui avait besoin d'un geste ou d'une raison vraiment forte pour s'attacher aux gens, autrement, cela faisait plus mal qu'autre chose de les voir disparaitre sans raison réellement valable.

La Louve avait suivie la FMR jusqu'à son atelier et son petit "repos". Changeant assez rapidement de chemise pour ensuite se mettre à fouiller un peu dans la pièce, d'une certaine manière elle fait assez déçu de ne rien avoir à voler, il n'y avait pas réelle intérêt à venir ici pour elle et à se retrouver dans une telle tenue, autre, que profiter de ce spectacle assez morne que lui avait offerte la petite blonde après s'être changer. Effectivement, elle n'avait aucune raison de faire durer la chose, ou de lui offrir une vue plus alléchante ou une tenue plus frivole, mais qu'elle ne joue pas du tout de la situation en se rhabillant, avait...quelque chose de frustrant qu'Eni aurait bien eu du mal à expliquer...sans parler qu'elle était venue pour se changer, mais qu'elle avait garder un vêtement humide par peur de se faire voir par la voleuse....pourtant à aucun moment elle ne lui avait demandé de changer de salle, ou de simplement se retourner pour ne pas regarder...donc...du certaine manière...c'est qu'elle souhaitait se faire voir....alors pourquoi ne pas le faire jusqu'au bout ?

-Tu es un peu du genre à faire les choses à moitié non ?

Pourquoi est-ce qu'elle lui avait dit cela alors qu'elle était entrain de s'habiller ? Peut être qu'elle répondrait si elle lui posait la question, mais pour l'instant, elle n'attendait pas vraiment de réponse.

Venant s'asseoir en face de la soigneuse après avoir piqué son verre, elle s'installa pour déguster la liqueur tout en la regardant et l'écoutant. Elle était prête à se faire déguster, mais pas à perdre un morceau, donc...comment souhaitait-elle la nourrir si elle n'avait rien d'autre à proposer ? Son regard parcourant la jeune femme, certes il y avait de la chair particulièrement appétissante un peu partout, mais...elle avait couvert le banquer de tellement de tissu que cela était assez peu attrayant, même si la chemise était à demi-ouverte.

Avant de porter le verre à ses lèvres tout en écoutant qu'ici, elle ne risquait rien...c'était...justement le genre de phrase qu'elle avait tellement souvent entendu, avant...De se prendre des coups de poignard dans le dos. Ou plutôt...Dans le ventre. Découvrant son ventre et ainsi toute la chair qui se trouvait en dessous, elle vint lui montrer la vilaine brûlure et cicatrice qui traversé une bonne partie de son ventre.

-C'est...ce que l'on me disait aussi...avant de me prendre un coup de surin suffisamment profond pour manquer de peu de me rendre stérile....et le FMR que j'ai eu ne semblait pas bien doué avec le lycan. Donc effectivement, j'attend de voir avant de juger si vraiment....je ne cours aucun risque par ici.

Est-ce que Kila allait regarder, elle n'en savait rien, jusqu'à présent elle ne faisait que la fuir du regard, à croire qu'elle n'était pas autant à son goût que ce qu'elle avait pu lui dire un peu plus tôt. Mais peut être que la curiosité de la soigneuse, allait lui faire descendre les yeux sur la peau brûlé qui brunissait une bonne partie de son ventre.

Kila souhaitait la suivre dans une de ses aventures. Oh elle pouvait bien lui trouver quelque chose à faire, l'emmener dans une auberge comme elle avait l'habitude de le faire, ou lui apprendre à marcher sur les poutres pour tester son équilibre, mais est-ce que c'était ce qu'avait envie de vivre la demoiselle ? Enfin, elles n'étaient pas encore partie et surtout elles n'avaient pas encore finit de boire

-Ma foi, je dois bien trouver quelque chose à te faire faire si tu as envie de me suivre. Oui je dois avoir encore des admirateurs, mais bon, cela ne peut pas nous empécher de t'amuser...tout dépend de ce que tu es prête à faire à mes côtés.

Oh ? donc elle souhaitait la garder au trois-quart nue pour le moment ? Venant sourire en coin elle se pencha un peu plus sur la chaise et vint faire tourner l'alcool dans son verre avant de venir le vider en deux longue gorgées.

-Alors commençons déjà par vider cette bouteille, et va choisir ce que tu veux me mettre sur les miches, autre que tes mains...Ce n'est pas tellement habillant, et tu risques d'être de nouveau déconcentré. Déjà que tu as du mal à me regarder tout cour alors qu'il n'y a aucun danger, qu'est ce qu'il y a ? je ne suis plus à ton goût ? tu aurais préféré que je sente la lavande ou la rose ?

Message 11

La louve m'avait confié ne pas savoir lire, mais savoir utilisé ses doigts mieux que personne. Et quand elle s'approcha de mon oreille pour me murmurer ce qu'elle pourrait me faire. Un frisson me parcourut l'échine pendant que le rouge continuait de marquer mon teint.

- Je serais presque... Curieuse.

Ce jeu qui commençait peu à peu à installer une confiance en moi, Alimenter par les mots de la louve. J'avais un peu l'impression qu'elle me rendait quelque chose que l'on m'avait retiré, il y a bien longtemps.

C'est pendant notre discussion où elle me fit un commentaire. Comme quoi, je ne faisais les choses qu'à moitié. J'avais mis un moment à comprendre de quoi elle parlait. C'est en baissant les yeux que j'eus la première réponse. Le décolleté offert par ma chemise à demi boutonné. Lui offrant une vue plongeante sur mon buste et me réconfortant d'une barrière de tissu.

Je ne savais pas quoi lui répondre, n'osant pas invoquer ma timidité à nouveau. Mais il le faudrait sûrement. Elle me conta une autre partie de son histoire. Pendant qu'elle me montrait une cicatrice qui parcourait son ventre. Je ne pouvais détacher mes yeux de cette cicatrice, et des muscles dessinés.

- Cela non plus ne changera rien. Mais je suis désolé. La valeur des paroles reflète celle de l'homme. Et certain, ne valent rien.

Je faisais tourner la liqueur dans mon verre essayant de me rappeler comment je faisais quand les valkyries ou certaines femmes me tournait autour dans ce qui me paraissait une autre vie. Je ne pus m'empêcher de penser à la seule qui n'avait pas cherché ni à me rabaisser, ni à m'allonger. Et ce n'est pas elle qui pourrait m'aider, étant toute aussi timide que moi. Enfin se souvenir.

- Malheureusement pour toi, je ne serais pas une bonne partenaire de crimes. J'ai toujours essayé de rester à l'écart de tout ce qui pouvait m'attirer des ennuis. Pas que je n'en avais pas envie. Mais cela n'a pas suffit.

Un frisson parcourut tout mon corps à ce souvenir.

- Enfin, bref .

Toutes ces années à se cacher derrière Kil, à ne vivre que par lui. Puis la chute. Et depuis, j'essayais juste de faire mon travail. À aucun moment, je n'avais laissé une minute à la jeune femme que j'étais d'avoir sa place.

Enira choisit une position qui la mettait encore un peu plus en valeur. Avant de vider son verre. Et je compris une partie du problème. J'avais fermé les yeux un instant, prenant une longue inspiration en emmenant le verre à mes lèvres. Presque affalé par dépit dans ce fauteuil, ne sachant pas quoi faire. Qu'est-ce qu'il aurait fait ?

Un sourire naquit sur mes lèvres. Instinctivement, mes épaules se redresseront. D'une traite, j'avais vidé le verre avant de le poser sur la table. Mes coudes restèrent sur mes genoux.

- Tu ne comprends pas. Nous ne sommes pas tous comme toi. À l'aise avec tout cela. J'aimerais... Être comme toi.

Je m'étais levé, approchant lentement de la chaise, ôtant un bouton à chacun de mes pas. Elle pouvait voir ma poitrine depuis un moment, de tout mon corps, je n'avais honte que d'une partie qui n'était pas celle-là. Me penchant près d'elle, retenant l'envie de goûter ses lèvres. Étrangement, ce qui m'attirait le plus malgré sa tenue. Mon regard plongea dans le sien, la timidité y était toujours présente, mais une autre lueur brillait. La détermination qui m'avait permis de passer les épreuves. Celle que j'avais forgée en tant que "lui"

- Tu es toujours à mon goût, à chaque seconde. Mais tu... Je ne sais...

Un soupir coupa ma phrase. J'avais hésité. Un instant, mon sourire, c'était dissipé.

- Tu es la première qui me fait perdre mes moyens. Enfin, Tu es La première.

Une inspiration, le retour du sourire.

- Désolé, je n'ai ni lavande, ni rose. Que du lys. Mais ton odeur est très bien. Si je t'ai proposé ce bain, c'est que je n'ai qu'à faire chauffer l'eau et que je me suis dit que tu ne devais pas pouvoir en profiter tous les jours.

Je m'étais relevé, attrapant la bouteille remplissant mon verre, le sien si elle voulait. Pour au final, le vidé de moitié.

Je m'étais planté à côté du lit. Regardant les vêtements éparpillés, ce que je portais. J'avais l'impression que l'alcool faisait effet alors que c'était trop tôt.

- Je ne voulais pas faire les choses à moitié. Seulement les foires bien. Sans savoir comment. Mais peut être peu, tu me guides. Tu préfères t'habiller où que je me déshabille, le temps de cette bouteille, ou le temps que nous... Enfin, que tu profites de l'eau chaude. Sans risque. Et si ce qui te perturbe le plus et le fait que je n'osais pas te regarder autant que je le voulais, je peux y travailler.

Au final, j'avais délaissé ce lit et ce tas de vêtements pour retourner m'asseoir. Attrapant ce verre pour en boire une nouvelle gorgée, profitant de ce nouveau souffle qui j'espérais n'aller pas retomber sous les mots de la louve.

Oh elle serait presque curieuse de savoir ce qu'elle savait faire de ses doigts ? Et bien elle aurait bien l'occasion de lui montrer à un moment où un autre. Pour l'instant cela ne servait à rien, elles étaient en train d'en parler, la jeune femme resterais sur le qui-vive. Oh il n'était pas dis qu'elle ne la laisserait pas faire si elle le souhaitait, mais le jeu était beaucoup moins drôle si on la laissait volontairement gagner. Mais, elle aurait bien l'occasion de lui montrer un moment, la soirée ne faisait que commencer et les occasions n'allait pas manquer.

Pour une fois, depuis qu'elle avait découvert son ventre afin de lui montrer sa brûlure et qu'elle lui avait donné sa signification, les yeux de la jeune femme c'était plus intéressait à son ventre, ses muscles présents et tout ce qui trouvait autour de la blessure, qu'à la marque elle-même. En tout cas...oui, les mots ne restaient en soit que des mots et n'avaient de valeurs que ce que la personne en question pouvait leurs porter...et pour le coup de ce soir là, la valeur des mots n'avait aucune existence.

-Effectivement et c'est car je n'ai aucune balance sur moi pour juger du poids des mots des gens...qui fais que j'apporte difficilement ma confiance au premier rencard.

Oh donc elle ne serait pas une bonne partenaire de crime, car elle avait tendance à éviter le danger ? Alors...pourquoi est-ce qu'elle l'avait suivie dans la rue, combattue en lui faisant dos et surtout...Avait emmené une louve, voleuse, et potentiellement assassin directement dans sa demeure ? Et elle lui disait qu'elle esquivait le danger ?

-Esquivé le danger ? Mais...tu l'as emmené chez toi là...tu sais que je suis poursuivie, potentiellement dangereuse que ce soit de ma nature, que mes activités...mais tu m'emmène dans ta chambre, comme le ferait une enfant avec un oeuf de serpent venimeux trouvé dans le désert.

La regardant se lever pour rapprocher sa chaise tout en déboutonnant sa chemise, elle arqua un sourcil, avant de parcourir cette chair, en train de se découvrir, du regard. Ce n'était pas la première fois qu'elle voyait la poitrine de la soigneuse, mais cette fois-ci, elle n'était pas couverte d'un bras pour cacher un semblant ces formes qu'elle avait. Regardant alors cette chair qu'elle était entrain de lui présenter, puis son ventre, elle remonta ensuite son regard sur elle tout en venant sourire en coin à ce qu'elle était en train de lui dire. Elle avait l'impression de voir une adolescente, s'essayant à lui faire du rentre dedans, mais en essayant de se faire passer pour une adulte bien plus mature qu'elle ne l'était réellement.

-Être comme moi n'est pas forcément une bénédiction tu sais. Je suis à l'aise avec l'image que je refléte, mais c'est uniquement pour détourner l'attention tu sais ?

Observant la demoiselle qui s'était rapprocher d'elle, elle observa ce visage qui était devant elle, gardant ce petit sourire malingre aux lèvres, ce qu'elle savait, c'est que tant qu'elle se concentrer sur son visage, elle ne faisait pas attention à ses mains, et...Ses doigts s'étaient amusés à détacher cette ceinture qu'elle avait mise, tirant soigneusement pour la laisser glisser au sol, amortissant la boucle du pied afin qu'elle ne fasse de bruit en touchant le parquet.

-Oh je suis la première à te faire perdre tes moyens ? Comme c'est mignon

Elle lui expliqué qu'elle lui avait proposé un bain, plus car la jeune femme ne devait pas avoir l'habitude de prendre un bain chaud, que parce-qu'elle était incommodé par son odeur. Effectivement, la louve n'avait pas souvent l'habitude de se glisser dans un bain chaud, certe elle était déjà aller dans un oasis dans le désert où l'eau était bien chaude, mais ce n'était pas ce qu'elle faisait le plus souvent, habituellement, elle se contenter d'un linge, d'un seau, et d'une eau particulièrement froide.

-Oh tu sais, j'ai l'habitude d'avoir la chair de poule quand je me lave, ca donne un petit truc sympa aussi tu sais ?

La regardant se lever pour regarder le lit et les vêtements dessus....elle vint arquer un sourcil à ce qu'elle était en train de lui proposer...s'habiller, ou plutôt la déshabiller elle pour passer la soirée ici tranquillement...ou beaucoup moins tranquillement. Observant la demoiselle qui revenait s'asseoir dans le fauteuil, elle vint sourire en coin, avant de se lever à son tour pour s'approcher de la blonde, venant...s'installer sur ses cuisses venant s'asseoir dessus avant de la regarder dans le yeux.

-Tu sais, cela ne me perturbe pas spécialement que tu me regarde ou non, tu fais encore ce que tu as envie...mais sache que ma présence n'est pas forcément une bonne chose pour toi...oh certes tu dois être particulièrement excitée par l'instant...tu as envie de goutter mes lèvres...ou peut être même cette poitrine

Qu'elle vint presser à celle de la soigneuse comme pour appuyer ses mots.

-Mais est-ce que tu le souhaite vraiment ? Ou est-ce que c'est le goût du danger qui te fait parler ? Tu sais Flammèches ? Mes charmes sont mon arme Mon outil de travail, bien des regards ce sont posé dessus et continueront de le faire

Puis se penchant à l'oreille de la demoiselle, elle vint y murmurer, avant de mordiller le lobe de celui-ci.

-Je t'avais dis que je l'aurais.

Est-ce que la soigneuse avait senti ces deux estafilades au niveau de ses hanches, avant que ses doigts ne remontent sur son ventre ou le long de ses côtes ? Est-ce qu'elle avait ressentie un tissu humide qu'elle avait couvert de son pantalon, perdre toute résistance et tout soutient, ou encore même le tissu entrain de frotter pour finir par se glisser dans la poche de cette chemise qu'elle portait encore, ou est-ce que la pression des cuisses de la louve sur celle de la jeune femme, et se léger mouvement de bassin pour se presser et la déconcentrer que d'avantage, avait fait tout l'effet qu'elle souhaitait à détourner l'attention pour son larcin ?

Se relevant, elle offrit une vue à la jeune femme sur le galbe de son postérieur, ses longues jambes, avant de retourner s'asseoir, retournant sa chaise, avant de s'installer dessus s'adossant au dossier et croisant les jambes, venant attraper son verre à nouveau remplie, pour le vider de nouveau, avant de poser son regard brillant sur Kila. Sortant du bout des doigts le tissu qui était glissé dans sa poche, elle observa le sous-vêtement entrain de pendre et vint le faire tourner au bout de ses doigts.

-Je ne comprend pas en quoi cela peut être agréable d'en porter...pour ma part, je ne me suis jamais soucié de ce genre d'accessoire.

N'ayant pas de cheminé disponible, elle vint laisser voler le tissu humide dans un coin de la pièce et tomber sur le plancher, avant de reposer son regard sur la demoiselle venant reprendre.

-Sache que je rends très rarement mes butins, alors estime cela comme une démonstration de ma dextérité

Venant boire son verre de nouveau, elle vint finir son verre, avant de regarder de nouveau la demoiselle, et souriant doucement en coin tout en la laissant profiter de la vue sur ses jambes ou son ventre, ou même tout chair visible de son anatomie, elle observa la jeune femme avant de reprendre.

-Et si maintenant je t'attacher à cette chaise pour profiter de ce en-cas ? A moins que je trouve un moyen de te refroidir un peu ? ...Dommage que je n'ai pas de glace sous la main Tu connais une taverne ou une auberge où on pourrait en trouver pour quand on reviendra ?

Il était encore un peu tôt pour assouvir le fantasme de la demoiselle...mais des idées commençaient à germer dans l'esprit de la demoiselle et comment...elle pourrait laisser un souvenir inoubliable de sa présence à la scientifique.

Message 12

Un sourire avait déformé mes lèvres à sa réponse. Je comprenais sa position. Une partie de ma vie avait suivit cette règle. Et aujourd'hui, nous étions là. C'était presque drôle d'y penser. J'avais juste acquiescer à cette évidence.

Elle n'avait pas compris ce que j'avais sous-entendu. Où alors elle jouait encore avec mes mots pour tourner en ridicule la situation.

- Je n'ai jamais esquivé le danger. C'était mon métier. J'ai affronté rebelle , bandit et la pègre. C'est juste que... J'avais une fausse identité. Donc je n'étais qu'un outil qui ne faisait pas de vague pour ne pas que l'on me regarde de trop près. Même si encore une fois, tout cela ne c'est pas vu.

Mes mains jouaient avec ce verre.

- Je sais que tu es dangereuse, je l'ai vue. Mais j'ai aussi vu que tu ne les as pas tués alors que tu pouvais. Tu m'as aidé alors que rien ne t'obligé à me sortir de là. Donc oui, j'ai emmené le danger chez moi. Parce qu'aujourd'hui. Je n'ai plus rien à évité.

La plupart savaient, mon histoire, c'était répandu. Je m'étais presque relevé et je pensais qu'il ne me manquait qu'un coup de pied dans l'arrière-train et bizarrement, je pensais que cette louve était liée à ce qu'il me manquait. Et justement, elle m'expliqua son point de vue, et même si je savais que la louve s'en servait comme une arme. Je restais envieuse de cette façade.

- Surement. Mais tu es à l'aise, et ça, j'aimerais l'être.

Je sentais son regard sur moi, savourant le fait que peut-être, ce n'était pas qu'un jeu. Que même si cela l'était, je devais avancer pour cela. Et comme depuis le début, elle tourna en ridicule mon aveu. Je m'en doutais que cela n'y ferait ni chaud, ni froid. Mais j'avais besoin de le dire, rien que pour moi. Je n'avais pas ré haussé comme si cela, ne m'avait pas touchée. Préférant réagir sur le bain et sur une évidence.

- Je ne suis pas très à l'aise avec le froid. Comme toi avec la lumière.

Je m'étais relevé, allée jusqu'au lit en sentant mon pantalon glissé sur mes jambes, retenues par mes hanches. Elle avait réussi, pendant que je me confiais. Cela m'attrista un peu, de n'être qu'un jouet. Mais au moins, elle n'avait pas menti. Elle avait juste détourné l'attention. Et puis elle avait voulut inverser les rôles. Se levant pour s'approcher de moi, venant s'installer sur mes jambes. Mon cœur s'accéléra, mon visage s'était teinté, encore une fois. Chaque pas faisait voler les pans du vêtement. Et là où j'avais dû avoir l'air d'une ado, elle était une véritable femme pleine de charme. Son regard qui captait le mien. J'admirais les reflets des flammes sur l'or.

La louve reprit la parole, lente, mesurée, suave, m'hypnotisant de son charme. J'avais voulu répondre. Que j'avais envie de gouter ses lèvres, mais elle m'en empêcha. Nos corps qui se touchaient, m'empêcher de penser

(Ce n'est qu'un jeu... Un jeu... Je ne l'intéresse pas...)

J'essayais de me convaincre de cette vérité, je le savais, mais cela ne m'empêchait pas de me perdre dans son jeu. Elle me prévenait encore de son arme, mais une partie de moi espérait qu'une petite partie de tout ça était vraie. Elle s'approcha de mon oreille, sentant son souffle chaud, pendant que son odeur m'enivrait. J'avais lâché un soupir quand ses dents jouèrent avec mon oreille.

- Juste tes lèvres.

Mon esprit mit un moment à faire le lien entre sa phrase et le sujet. Réalisant que la pression de son bassin, l'ondulation du corps de la louve n'avait eu pour but que de jouer avec moi. J'avais essayé de ne pas me concentrer dessus, de rester sur son regard et ses lèvres. N'étant pas prête pour tout ça. Mais quand la louve s'était enfuit, j'avais eu envie de la retenir de combler le froid qu'elle laissait sur mes cuisses sans me rendre compte qu'il manquait autre chose.

Elle m'offrit une autre vue que je ne lui fis pas l'offense d'éviter. Elle attrapa son verre, pendant que j'essayais de me refaire la scène. Alors qu'elle me dévoila ce bout de tissu qui avait dissimulé mon intimité il y a peu. J'avais voulu me lever pour la récupérer, mais je sentis mon pantalon glisser et ne pas s'arrêter sur mes hanches. Dévoilant mon corps entièrement cette fois.

Je m'étais rassis rapidement gardant les jambes serré.

- J'ai vu que ça ne te plaisait pas. Tu aurais pu juste me demander de l'enlever, même si c'est moins drôle pour toi. Moi qui ai cru que j'étais à ton gout.

Je reprenais ses mots, essayant de me convaincre que tout ceci n'était qu'un jeu pour elle. J'avais attrapé mon verre pour le vider. Au final, je m'étais repliée dans le fauteuil pour ne pas tout offrir à sa vision. Mon pantalon termina au sol. Et je mis un moment avant de retrouver assez de confiance pour la regarder de nouveau.

- Et considère que cette vision aura été ta récompense.

J'avais rempli à nouveau les verres. Avant de saisir le mien. J'écoutais son invitation, mais je cherchais juste quel coup cela pourrait camoufler cette fois. Elle qui pouvait déjà presque tout admirer de mon corps. Je fixais la liqueur qui tournait dans mon verre. Frissonnant à moitié d'excitation puis de dégout sur le froid qu'elle me parlait. Pour le moment, le seul froid qui m'avait plus, était celui de l'onguent de Cyradil.

- Peut-être que je me laisserais faire, mais qu'est ce qu'il te reste à me retirer.

J'avais bu une gorgée de mon verre. Plongeant mon regard dans le sien

- Pas besoin de me refroidir. Je n'ai fait qu'admirer ce que tu me montres. Je ne t'ai pas déshabillé, non plus.

Mon sourire revint légèrement. Pourquoi je continuais ce jeu en sachant que j'allais perdre, en sachant que j'allais finir par être blessé de n'être que le jouet du soir de cette femme.

- Si ce n'est pas pour me refroidir, je sais où en trouvait. Mais pour ça, il faudrait être sage. Et si c'est pour un massage, j'ai de la crème qui donne la même sensation qu'un glaçon, en plus de détendre les muscles.

Son métier d'aller vers le danger ? Donc c'est bien ce qu'elle pensait, la demoiselle avait fait partie durant un temps de la garde, elle devait certainement avoir des relations encore parmi les troupes, voir même des commandants, donc...il n'était pas forcément très judicieux de se mettre la demoiselle à dos, ensuite, elle n'était pas là non plus pour voler, du moins, pas pour le moment. Oh certes la demoiselle avait en tête une rapine, mais la seul qu'elle avait était celle de la "provocation et du défie" que lui avait lancé la soigneuse quand elles étaient encore sur les toits de Taisen.

Ecoutant ce que la jeune femme lui expliquait de son passé, elle pencha la tête sur le côté...vraiment ? elle avait une fausse identité ? Pour le coup, la louve avait de multiples noms, de multiples identités, mais c'était simplement pour fausser les pistes quand on la recherché...mais pourquoi est-ce que l'on rechercherait une militaire ? Kila ne semblait pas avoir la mentalité d'une espionne et la dextérité à récupérer des informations de manière peu conventionnel, peut être un cortège diplomatique ?

-Tu me parles de ça comme-ci cela faisait des années...mais tu as quel âge ? Je sais que vous élémentaires vous vivez longtemps comme les elfes ou les nains...mais tu sembles parler de ça comme-ci cela faisait des décennies que c'était terminé...j'ai l'impression de parler à la grand-mère de mon quartier.

Enira savait que toutes les races n'avaient pas la même apparence, la même espérance de vie, ni les mêmes expériences, mais Kila avait l'aspect d'avoir 25, ou tout juste 30 ans, mais parler comme une femme qui avait vécu des siècles dans ce monde et qui se rappelait encore de l'apparition du feu et de la taille des silex.

Est-ce qu'elle était à l'aise avec son corps et le fait d'être vue ? Oui, on pouvait dire cela, aujourd'hui la pudeur avait disparue, cela ne lui avait jamais été d'aucune utilité au contraire, cela avait toujours était un frein quand elle était plus jeune, elle avait dû, à force de travail...se défaire de cette chaine qui la retenait à la cheville et la rendait bien moins efficace.

-Je n'ai pas toujours était comme ça...tu sais quand j'étais plus jeune, que j'ai dû grandir, que mon corps n'avait pas les atouts que j'ai aujourd'hui et que mon esprits n'avait pas l'assurance que je peux montrer...et bien je devais être comme toi...à me cacher...à hésiter...à me détourner de mon objectif...ce qui faisait que je passer des nuits dans le froid, dans la boue, le ventre creux...ou tordue de douleurs à cause des ecchymoses et des coups que j'avais subit....On ne peut pas vraiment dire que j'ai de l'assurance ou de la témérité...C'est par nécessité...si je n'étais pas comme je suis aujourd'hui, je n'aurais probablement pas survécu aussi longtemps.

Kila ne semblait pas avoir vraiment bien réagit à leurs jeux, mais, depuis le début la louve n'avait pas changé, elle jouait, elle avait toujours joué, c'était sa manière de survivre, entrer dans le jeu du charme, se faire désirer, que les regards soient posés sur elle et non pas sur ce que faisait ses mains ou sur ce qui pouvait disparaitre sur son passage. Est-ce qu'elle aimait se faire regarder ? Cela dépendait de la personne, elle aimait se faire désirer il était sûr, cela avait son charme, surtout quand on ne la regardait pas simplement comme un vulgaire morceau de viande tout juste baisable, une de ces travailleuses de la nuit juste bonne à être prise cinq minutes dans une ruelle sombre pour passer du "bon temps". Oui, Enira savait apprécier les regards que lui portait Kila, mais, il était encore un peu tôt pour y répondre de la même manière. Oh, elle avait entendu les désirs de gouter à ses lèvres, qu'elle se rapproche, et que tout cela ne soit pas qu'un jeu, mais pour cela, il fallait que l'ex combattante, fasse quelque chose qui allait vraiment changer la donne, mais...elles pouvaient malgré tout pousser le jeu un peu plus loin.

Son regard suivant le pantalon qui avait quitté les jambes de la jeune femme qui se retrouvait maintenant pratiquement à égalité avec elle, elle vint sourire en coin la voyant se rejeter dans son fauteuil et ramener les jambes vers elle avant d'entendre son commentaire.

-Je n'ai jamais dit, que tu ne me plaisais pas...et puis...si je te l'avais demandé...Est-ce que tu l'aurais vraiment quitté ? Alors que tu as remis un pantalon dessus alors qu'elle était détrempée. Rien n'empêchait de la retirer pour la changer si cela ne te gênait pas spécialement de la faire.

Un massage ? La louve passa la langue sur ses lèvres tout en regardant les jambes de la FMR ainsi que le galbe de ses cuisses et la rondeur de sa chair qu'elle essayait de cacher de ses pieds, avant de réfléchir, une huile ? Une huile avec un effet rafraichissant ? Elle n'avait encore jamais essayé, mais est-ce qu'elle méritait de ressentir ses mains le long de son corps de la sorte ?

-Ma foi l'idée de l'huile n'est pas déplaisant, mais la glace me reste en tête aussi, parfois les tortures douces peuvent être particulièrement agréable tu sais...et puis, tu sais bien que je ne suis pas une "gentille fille"

Se relevant de nouveau, son verre en main faisant tourner la liqueur à l'intérieur, elle s'approcha de Kila, venant poser un doigt sur son menton pour pencher sa tête en arrière, avant de faire couler son verre sur ses lèvres, dans sa bouche et le long de sa gorge, laissant la liqueur s'écouler sur sa peau, avant qu'elle ne se penche pour passer la langue le long du sillon qu'avait suivie le nectar remontant du décolleté de la jeune femme, jusqu'à sa gorge, puis son menton, s'arrêtant juste devant ses lèvres en murmurant.

-Si tu es une gentille fille, tu pourras y goutter...si tu es une vilaine fille, viens les chercher :hearts:, mais dans les deux cas, cela aura des conséquences :hearts:

Elle resta là très prêt de la jeune, ses doigts glissant sur la peau chaude de la demoiselle, sur son ventre, le long du sillon d'alcool qui avait glissé sur sn corps, le récupérant sur son doigt. Avant de sourire de nouveau en coin en se redressant et venant porter le doigt imbibé d'alcool à ses lèvres.

-Bien ! On a dit des glaçons pour une torture ...Et un massage en récompense ! Mais il va falloir que tu le mérites ma petite dame si tu le veux, ou si tu veux pouvoir passer tes mains sur moi ! Alors...choisis moi un pantalon, ou je peux t'assurer que les admirateurs de ce soir vont se multiplier à vitesse grand V.

Message 13

L'âge. Un facteur si différent selon la race avec laquelle on discuté. J'avais juste souris avant de répondre.

- Euh... J'ai deux cent trente ans. L'époque que je te parle, c'est terminée il y 'a sept ans maintenant et en a durer dix. L'espérance de vie des élémentaires est très longues deux fois plus qu'un elfe, il me semble.

C'était un sujet comme un autre, mais parfois cela changeait la vision que l'on avait d'une race. Même la dessus, je me différenciais des autres membres de ma race. Pendant que leur braise se consumait lentement, je brûlais d'un feu, d'une Radiance qui pourrait tout brûler. Et surtout qui ne se voyait pas ce soir.

Un autre sujet qui m'intéressait était les épreuves qu'avait connues la louve durant toute sa vie. Cela me peinait d'entendre ça, même si je savais que ce monde n'était pas un monde de rêve. Parfois, je me trouvais égoïste avec ma position de ne pas en faire plus pour les autres.

- Je comprends. Une armure pour s'en sortir. Nous avons chacun la nôtre, j'imagine.

Heureusement, ce sujet n'avait pas entaché notre soirée. Cela ne l'avait pas empêché de jouer avec moi. Et quand j'avais émis le doute sur ses regards. Elle me répondit avec ce que j'espérais, de la sincérité.

- Tu ne l'as pas dit, mais l'inverse non plus. Je l'aurais peut-être fait. Je t'ai dit que je ne sais pas m'y prendre pour bien faire les choses.

Je sentais que ce sujet aller souvent revenir. Que mon manque d'expérience n'allais pas m'aider à avancer. Mais parfois, j'arrivais à répondre à ses jeux naturellement.

- Nous verrons bien.

Est-ce que je serais prête a laisser cette femme me voir entièrement, à passer ses mains sur mon corps ? Je n'en savais rien. Elle se leva, se rapprocha, à nouveau son corps qui jouait son spectacle. Celui qui faisait que mon cœur s'accélérait, et je me laissais faire. Avait elle entendue que je voulais qu'elle m'embrasse. Ses doigts levèrent mon visage. Le contenu de son verre se mit à couler contre ma peau. Une partie s'engouffra entre mes lèvres. Et tout mon corps frissonna en sentant sa langue s'insinuait sur ma peau. Remontant en m'extirpant un soupir d'excitation. Chaque centimètre qu'elle parcourait qui me déclenchait des décharges électriques, enflammait mon corps et mon esprit.

Et la fin du supplice, quand elle se figea si près de mon visage que je sentais le souffle de son murmure sur mes lèvres. Je Su me mordre la lèvre, me retenant. N'arrivant pas à me résoudre. La chaleur devait se refléter sur mon visage. Sa main se posa juste en dessous de mon nombril et m'arracha un autre soupir.

Mon visage s'approcha du sien, mon nez effleura celui de la lycan, ma main se posa sur son cou dans une caresse, et nos lèvres... Ne se rencontrèrent pas. Je déposai un baiser sur sa joue avant de reculer sous la caresse de ses doigts.

- Un premier baiser ne se vole pas. Enfin, j'ai l'impression. J'aurais aussi l'impression de ne pas valoir mieux que tous ses pervers à qui tu piques leur ceinture.

Elle aspira l'alcool sur son doigt. J'avais l'impression d'avoir raté ce que mon esprit réclamé, mais ce n'est pas comme ça que je le voyais. Je voulais faire les choses bien...

Au final, elle changea de sujet, voulant récupérer de la glace pour un massage. Mon sourire revint, alors que j'avais du mal à m'éloigner d'elle. Sans penser que cette fois, j'offrais à sa vue tout ce qui n'était pas dissimuler par cette chemise ouverte. Après ce qu'elle venait de me faire, je n'étais plus à ça près. Je m'étais approché du lit à nouveau, attrapant le pantalon noir qui était légèrement à l'écart avant de lui ramener.

- Tiens, je suis sûr qu'il t'ira à merveille. Avant la glace. Allons mangé, et boire. Et après si j'ai été assez sage. Nous reviendrons ici, que je sois ta seule admiratrice. Le programme te va ?

J'avais attrapé ma ceinture, remis mon pantalon. Et dans un sourire. Lui glissa.

- Cette fois pas besoin de la couper, je n'en remet pas.

Mes doigts fermés boutons après boutons. La soirée continuerait dans un autre endroit. Peut-être un ou je ne serais peut-être pas bloqué par la timidité. Même si la liqueur que nous avions bu, commencait elle aussi a réchauffait mon esprit.

Deux cents trente ans, l'élémentaire avait déjà vécu bien plus longtemps que ce qu'elle ne pourrait jamais espérer vivre. Enira ne connaissait pas exactement l'espérance de vie d'un Lycan, mais elle savait qu'elle n'était pas beaucoup plus longue que celle d'un humain et encore, d'un humain mangeant correctement à sa faim tout les jours, prenant soin de sa santé et ne prenant aucun risque...du coup, vue sa vie, elle ne devait guère espérer vivre plus longtemps qu'un humain lambda. Du coup, elle comprenait que les tournures de phrases puissent parfois paraitre lointain chez la demoiselle...mais elle ne comprenait pas pourquoi, elle parlait comme ça d'un évènement qui c'était passé il y a a peine une dizaine d'année.

-Eh beh, si tu parles de quelques choses qui s'est passé il y a dix ans, comme étant à l'époque des hommes des cavernes...qu'est ce que ça doit être quand tu me parleras de ton enfance.

Est-ce qu'elle avait revêtue une armure pour s'en sortir ? Justement, non...l'armure était la timidité, et elle avait dû s'en débarrasser afin de pouvoir continuer à avancer, celle-ci était bien trop lourde pour elle.

-C'est plutôt le contraire, je me suis débarrassé de l'armure et de la carapace que j'avais, je n'avais pas assez de mobilité avec et prenait trop facilement des coups. Nous ne sommes pas tous tailler à la même effigie avec des épaules capables d'encaisser les coups, j'ai joué les tanks suffisamment longtemps pour savoir que ce n'était pas un rôle pour moi. Je ne dirais pas que je préfère ce que je suis devenue...mais cela est plus taillé à ma carrure dirons nous.

Elle aurait peut être retirer d'elle même son sous-vêtement si elle lui avait demandé ou suggéré en revenant dans la pièce encore humide et à moitié nue pour se changer ? Possiblement, mais probablement que non aussi, la soigneuse semblait tellement timide, qu'elle n'aurait probablement rien fait et se serait au contraire dépêchée de couvrir au plus vite le plus de chair possible.

-Possible, tout comme cela aurait pu avoir l'effet contraire et te faire enfiler bien plus de tissu et d'épaisseur en te cachant derrière je ne sais quel meuble pour que je n'en voit rien. Comme tu l'as dit...tu ne sais pas faire les choses bien

Le goût de la liqueur sur la peau de l'élémentaire avait quelque chose d'assez électrisant et enivrant, la louve n'avait pas réussis à dire si la peau de Kila avait été plus chaude que sa propre langue, mais ce souffle et ce frisson qui avait parcourue le corps de la soigneuse alors qu'elle était en train de remonter, était vraiment, stimulant il était vrai, surtout de voir se cou s'étirer comme pour offrir une encore plus grande zone à parcourir de sa langue. Son genou se posant sur l'accoudoir du fauteuil pour se pencher au dessus de la FMR, heureusement que ses yeux étaient rivés vers le plafond, sinon, la jeune femme aurait très probablement fait un arrêt cardiaque et elle...n'était pas soigneuse pour connaitre les gestes à faire pour une réanimation.

Ses yeux posaient dans ceux de Kila, elle frissonna et vient sourire en coin à ce baiser qu'elle reçu sur la joue, avant de glisser une main dans les cheveux de la demoiselle, alors que sa seconde parcourait sa chair pour récupérer la liqueur qui avait coulé trop bas, alors qu'elle vint murmurer dans son oreille de nouveau avant de la mordiller.

-Gentille fille.

Elle posa ses lèvres sur l'épaule de la demoiselle avant de se redresser et de se reculer laissant la jeune femme faire de même, son regard parcourue ce corps pratiquement intégralement dévoilé avant de la voir se diriger vers le lit pour choisir ce pantalon qu'elle lui avait demandé de prendre pour elle. Mais...C'est qu'elle avait des formes la demoiselle d'un certain âge et quand elle ne faisait pas attention de tout cacher...et bien il était particulièrement agréable de la regarder. Profitant de la vue qu'elle lui offrait en se penchant ou en revenant avec ce pantalon, ses yeux finirent par se poser sur celui-ci, noir, assez similaire à celui qu'elle avait un peu plus tôt dans la soirée, mais très certainement de bien meilleur qualité, elle vint la prendre pour le poser sur son bras, avant de suivre du regard ce que faisait sa comparse.

La regardant s'accroupir pour ramasser sa ceinture et son pantalon, elle la regarda enfiler son vêtement, s'approchant d'elle alors qu'elle était penchée pour glisser ses jambes dans chaque pan de celui-ci, avant d'armée une main et...de l'apposer assez bruyamment sur l'une des fesses de Kila. Le claquement de cette fessée résonna dans la pièce et probablement dans l'intégralité de l'atelier, si quiconque se trouver présent dans l'une des pièces, devait très certainement se demander quel homme venait de se faire attraper à tromper sa femme. Alors que la louve, des fourmillements dans la main, regarda la trace rouge se former sur la chair de l'ex militaire, avant de se retourner dans un sifflement de satisfaction pour aller enfiler ce pantalon qu'elle lui avait donné.

Celui-ci était vraiment prêt du corps, du moins pour elle, elle devait être un peu plus musclé et épaisse que Kila, et cela se voyait, arrivant à glisser ses rondeurs dans le pantalon, elle eu cependant bien du mal à le fermer comme il se devait, elle lassa donc le bas du pantalon laissant le haut de son bassin visible. Puis vint nouer sa chemise afin de la fermer, les boutons étant une option assez obsolète. Et une fois habillée, elle vint s'étirer de tout son long et se retourna pour regarder la scientifique.

-Manger et boire donc ? Je te préviens tout de suite...je n'ai rien manger depuis hier matin, alors...je pense qu'un demi porcelet, avec quelques pintades et un bon tartare sera un très bon appéritif !

Kila était une FMR, une scientifique, et elle savait qu'elle été en présence d'une Lycante, Eni n'avait donc aucune raison de cacher et de camoufler son appétit comme elle pourrait le faire habituellement pour se faire "inviter" ou remplir un semblant son estomac. Elle espérait simplement que la demoiselle était consciente de l'appétit d'une louve qui avait faim.

Message 14

J’avais souri quand elle parlait de ce passé. Tout cela me paraissait si lointain, comme si cela, c’était passé dans une autre vie. J’essayais continuellement de ne pas vivre dans cette période et pourtant, elle continuait de me hanter. J'avais rajouté un peu honteuse.

- C’est que je veux éloigner cette période de ma mémoire. C’est un fait qui s’est passé, mais qui n'a plus d’importance. Et puis je me doute que l’histoire de mon enfance t'intéresse.

Évidemment que tout cela était faux. Une partie de ma vie qui n’avait plus d’importance. Alors qu’elle était à l'origine de mon blocage. Elle continuait de se livrer, et je l'écoutais, contente qu’elle me fasse confiance sur ce point. Je comprenais sa logique et à ce moment, j’aurais aimé faire quelque chose, mais sans se connaître plus, que faire.

- Il n’y a pas de mauvaise façon de survivre, tu sais. Tout ce qui compte, c’est le résultat.

Ce jeu continué, même si c’était la confrontation de deux modes de pensées qui était contradictoire. Et ce serait presque amusant, plus tard, quand j’aurais réussi a passé au-dessus.

- Tout de suite… Bon d’accord, il y aurait eu des chances que tu aurait du venir me chercher sous la couverture.

Et tout cela était contredit parce qu’il se passait. Laissant la lycan passé sa langue sur mon corps, luttant contre le désir qui brûlait. La découverte d’une autre chaleur qui enflammait mon corps, encore une nouveauté qu’elle me faisait découvrir, et que je me délectais. Cette timidité qui retenait mon corps de répondre, de céder à tout ça, et peut-être un côté plus fleur bleue aussi. J’espérais ne pas avoir tout gâché en refusant de lui prendre ce baiser, savourant toujours ce contact en posant mes lèvres sur sa joue, alors que ses doigts parcouraient ma peau, qui s'enfonçait dans mes cheveux. Elle revint murmurer, soufflant encore ses mots et cette chaleur dans le creux de mon oreille et de jouer avec. Mon corps continua de frissonner à chacun des contacts sur ma peau.

Ses lèvres se posèrent sur mon épaule et ce contact me fit frémir de nouveau. Comme si cela représentait un peu plus que le jeu que nous avions fait.

- Cela t’étonne ?

J’aurais pu en profiter, céder à cette pulsion, prendre ce que je désirais. Mais à quel prix, et ce que cela été satisfaisant, ou cela ne m'aurait laissé un goût amer de ne pas savoir si elle le désirait vraiment. Peut-être n’était ce que la vision d’une ado qui n’avait pas grandi. Mais cela n'empêchait pas que mon corps était en ébullition, oubliant complètement la pudeur dont j’avais fait preuve jusque-là pour me relever, pendant que mon esprit restait plus fleur bleue, éloignant un instant ce jeu pour rêver qu’elle me prenne dans ses bras. Même si je savais que ce n’était qu’un désir de gamine. Et au final, abandonnant cette idée aussi vite qu’elle était arrivée, passant à la prochaine étape de notre soirée.

Je sentais presque son regard sur moi pendant que j’allais près de ce lit, ou peut-être était-ce mon imagination. Je lui avais tendu ce pantalon avant d’aller chercher le mien, j’avais fait attention en me penchant, à ne pas me pencher pour ne pas lui tendre et mettre trop en valeur mon bassin. Mais au moment d’enfiler le vêtement, Eni c’était rapprochés de moi, je n’osais regarder ce qu’elle faisait ayant déjà accentué le fait de ne pas remettre de sous-vêtements. Et j’aurais dû.

Un couinement de surprise s’échappa de mes lèvres au moment où sa main claqua sur mes fesses. Ma main se posa sur la marque qui s’était imprimée sur ma peau, ressentant la chaleur que le coup dégageait. J’étais resté figée un instant, le temps que mon esprit percute ce qu’il venait de se passer.

- Tu n'avais pas une autre façon de marquer mon corps ? Si c’est pour que je t'appartienne, tu sais que personne ne verra cette zone ?

J’avais fini d’enfiler mon pantalon, le tissu qui frotta la zone nouvellement irritée me tira une petite grimace, et la regarder s’habiller en me pinçant les lèvres. J’étais d’une carrure plus svelte que la lycan et ce qui m’habillait classiquement, mettait en valeur ses charmes, une fois de plus. Plus mon regard passé sur elle, plus j’étais à l’aise avec l’idée de l’admirer. Elle se retourna pour me prévenir que la note serait copieuse sans que je ne détourne le regard. Je m’étais mis à sourire, une drôle d’idée me venant en tête.

- Je note. Avoir une faim de loup, n’est pas qu’une expression. Mais si tu as un endroit où tu sais que l’on mange à ta faim, je te suis. Ce soir, je t’invite.

Cela pourrait peut-être être une façon de l’aider, au moins pour ce soir. Un repas chaud. Un bain et une nuit à l’abri. C’est ce que je pouvais faire simplement, et cela m’aidait aussi à avancer. Et puis sa compagnie était loin d'être désagréable. Même si elle poussait mes limites.

Et il le fallait.

Mes mains commencées à fermer les boutons de la chemise s'arrêtant, pour ne pas fermer les deux derniers par habitude. Je m'étais tourné vers elle, surprise de la sensation du tissu sur mon corps, peu habituée à être si "légère". Mes mains redescendirent d'un bouton, un sourire timide naquit à nouveau sur mes lèvres. Et finalement, je laisserais le troisième ouvert et redressé le col du vêtement, laissant apparaître la naissance de ma poitrine, bien moins généreuse que celle de la lycan.

- Habillée comme ça, je ne serais pas ta seule admiratrice. Est ce que je devrais me battre pour rester avec toi ?

Cette fois, j'avais fixé une petite poche de cuit à ma ceinture dissimulant ma bourse et quelques affaires. Avant de me rapprocher de la louve, lui saisissant la main pour m'enfuir, descendant les escaliers. J'avais vu que le contremaître nous avait épié sortir de l'atelier. J'avais accéléré le pas fuyant son jugement.

- Je pense que tu as frappé font. Et que je vais en entendre parler.

Je passais ma main sur ma fesse encore douloureuse.

- Je vais être obligé de m'asseoir sur tes genoux pour pas avoir trop mal.

Nos pas nous redirigeaient à nouveau vers le quartier agité.

- Alors, tu m'emmènes où ? J'espère au moins que ce n'est pas un élevage.

Je n'avais plus qu'à me laisser guider.

Oublier une période de sa vie, ce n'était pas la meilleure solution, ensuite, la louve n'était pas aussi âgée que l'élémentaire, certes elle avait des périodes de sa vie qu'elle aurait préféré ne pas vivre, mais cela avait forgée le caractère qu'elle avait aujourd'hui et sa manière d'être. Sans ces expériences de vie, elle n'aurait probablement pas été là aujourd'hui assise devant cette personne qui l'avait invitée chez elle pour se changer et qui pour l'instant avait plus vue de chair chez elle que de ces fameux vêtements.

-Je peux comprendre, mais je préfère ne pas oublier les histoires de mon passé. Je n'ai pas vécu aussi longtemps que toi et je ne le vivrais pas, mais je préfère ne rien oublier...Déjà que je n'ai que très peu de souvenir de ma mère, beaucoup de passage de mon enfance aussi son ...bref...c'est ce qui fait de moi ce que je suis aujourd'hui...les oublier ne m'apportera rien.

Survivre était la seule chose qui comptait. Oui il était sûr que pour survivre dans le monde où elle a vécu, c'était la seule chose qu'elle pouvait faire, ou du moins la meilleure. Oh elle n'était pas forcément très fière de tout ce qu'elle avait vécu, mais aujourd'hui elle était debout, on pas trop mauvaise santé, ce qui en soit, était plutôt une victoire.

Imaginer l'élémentaire s'envelopper dans trois kilo de couverture et de fourrure à sa proposition de quitter son sous-vêtement ne serait-ce que pour le changer afin d'en mettre un sec...même si elle trouvait toujours cela inutile. Vint la faire sourire en coin, effectivement, elle se doutait bien que si elle avait fait la proposition à la demoiselle, peut être bien qu'elle l'aurait fait, mais en se cachant deux pièces plus loin, sous un tas de draps bien opaque du coup, il était plus appréciable de ne rien demander et de profiter de ce tissu semi-transparent et de trouver un moyen de l'en débarrasser un peu plus tard dans la soirée.

Cette gentille fille avait réagi à chacune de ses provocations, du moins son corps avait réagi, son cou s'était tendue pour lui offrir la plus grande surface possible pour le passage de sa langue, son corps s'était tendu aussi pour le passage de ses doigts le long de ce sillon de liqueur qui avait coulé sur son corps, et son souffle s'était réchauffée quand elle s'était approché d'elle, ce qui n'était pas si étonnant, la louve savait en quelque sorte, imposer sa présence, ou du moins, de faire en sorte de se faire regarder quand elle était là et, c'est ce qu'était entrain de faire l'élémentaire, elle qui avait du mal à garder les yeux sur elle, n'arrivait maintenant plus en a décrocher quand elle se posait devant la demoiselle.

La voir se lever pour aller chercher ce pantalon noir était un plaisir pour les yeux. Certe la chemise était un peu longue, couvrait le plus agréable à voir et retombé sur ses cuisses, mais cela ne restait pas moins agréable à voir, surtout quand elle se penchait pour attraper le tissu sur le lit, ce qui...avouons-le nous, avait été bien moins appréciable quand la soigneuse avait bien fait attention de plier les genoux pour ramasser sa ceinture et son pantalon au sol...c'était une bien trop gentille fille, qui ne s'avait pas profiter de ce qu'on lui offrait, et avait bien du mal à offrir ce que l'on attendait d'elle en retour...bien bien trop gentille fille.

La fessée avait résonné dans une bonne partie de l'atelier, mêlée au "cri" ou au gémissement de la demoiselle, ce qu'avait fait sourire la lycante, avant qu'elle ne fasse une petite grimace et une moue à sa réflexion. Se retournant pour enfiler son pantalon, la seule réponse qu'elle pu lui rétorquer quant au fait de trouver un autre moyen pour la marquer pour prouver qu'elle lui appartenait.

-Je suis une fille d'esclave....

Sa voix jusque-là enjoué, moqueuse, ou même mielleuse, avait pris un timbre assez sombre. Elle ne se souvenait pas ou que très peu de sa mère, ne savait pas si son père était aussi un esclave, un homme mort avant que sa mère ne devienne esclave, un esclavagiste, ou le propriétaire de sa mère, mais ce qu'elle savait, c'est qu'aux premiers signe de transformation en lycan, alors qu'elle n'était qu'une enfant maudit par les titans, elle avait été abandonnée à son sort dans le désert, et que depuis, les marques de gang, d'esclavage, ou autre d'appartenance à quelque chose avait tendance à légèrement, l'exaspérer. Elle s'était soumise à ce tatouage dans le cou n'ayant d'autre choix, mais c'était aussi pour cela que sa longue chevelure existée pour couvrir son appartenance au Reike.

Enfin son passage lugubre fût bien éphémère, son expression avait changé du tout au tout quand Kila lui annonça qu'elle comptait l'inviter à manger, et oui, une faim de loup, n'était pas une expression à prendre à la légère, ne sachant pas au bout de combien de temps elle allait pouvoir se remplir de nouveau l'estomac, elle avait tendance à bien manger voir même trop, quand elle en avait l'occasion, afin de pouvoir tenir un ou deux jours avec que très peu à se mettre sous la dent.

-Ma foi, il n'y a pas vraiment où l'on satisfait pleinement ma faim...du moins dans les bas quartiers il y a très peu de taverne qui se peuvent de proposer beaucoup de viande...Et...j'ai très peu l'occasion de me rendre dans des plus hauts quartiers...généralement...quand je ne tiens vraiment plus...je vais me servir moi même chez un éleveur ou un boucher.

Enira était une carnivore, certes, elle mangeait aussi des fruits et des légumes comme tout humain, histoire de se sustenter, mais, cela avait tendance à lui peser sur l'estomac, elle ne le digérait pas vraiment bien et...de toute évidence, elle préféré la viande, quelque soit sa préparation, cru, cuite, tartare, cramer, faisandé si elle n'avait guère plus de choix.

-Je doute que les choix qui s'offre à moi, sois dans les habitudes de tes menues, pour ce qui est de la boisson, j'ai des adresses, pour ce qui est de manger....j'aurais plutôt tendance à faire plusieurs adresses...donc...si tu as une idée je te suis...ou sinon, on peut aller se servir...Et...Se trouvait un petit endroit tranquille pour un pique-nique improvisé

Le petit jeu que lui offrait la FMR avec les boutons de sa chemise, vint la faire sourire en coin, tantôt un bouton, puis deux, puis trois, la louve s'approcha pour trancher et vint ouvrir un bouton de plus, offrant un un peu plus grand décolleté à la vue de la lycante, mais sans que cela ne dégage trop la poitrine du tissu, surtout qu'elle était bien plus maigre que la sienne, ce qui devait avoir du mal à tenir correctement le tissu. Elle se pencha alors à l'oreille de la demoiselle pour lui murmurer.

-Il ne faudra pas trop se pencher en avant, mais c'est très bien comme ça et on devrait faire attention à chacun de tes gestes autant qu'aux miens

Se laissant entrainer par la main dehors, son regard c'était posé sur celui du contremaître. Une longue chevelure en bataille, des yeux dorés brillant dans le noir et transperçant comme des poignards qui se posent sur votre personne, un corps vétu de noir le camouflant dans l'obscurité de l'atelier, ce pauvre homme avait fait un puis deux pas en arrière en croisant le regard de la louve, avant que son attention ne soit attirer par la propriétaire de l'atelier entrain de la tirer en lui indiquant, qu'il avait probablement entendu la fessée et qu'elle allait en entendre parler durant des jours. Elle manqua d'éclater de rire, avant de se rapprocher de la demoiselle tout en venant lui répondre le plus simplement du monde.

-Crois-tu qu'il osera t'en parler après t'avoir entendu quand nous reviendrons ?! Monsieur risque de ne pas avoir besoin de son stimulant pour avoir sa demi-molle ce soir

Après tout, si une simple fessée l'avait fait sortir de sa chambre, qu'est ce que cela allait être quand la blonde aller avoir la seconde sous ses doigts pour le fameux "massage" ? Mais si l'homme était quelqu'un d'intelligent, il se contenterait de regarder par le trou de la serrure ou d'écouter à la porte, sinon...son horny moment, allait probablement très vite se transformer en un cauchemar de tous les jours où il croiserait la FMR.

L'excuse d'avoir mal à la fesse pour venir s'installer sur ses cuisses...on ne lui avait pas encore faite...en même temps la louve n'était pas du genre à vraiment distribuer des fessées régulièrement.

-Comme-ci tu n'avais pas l'intention de la faire, même si tu n'avais pas eu cette fessée ?....Où on va ? Hmmmm je t'aimerais bien dans un quartier que j'ai peu fréquenté, mais je ne le connais pas vraiment...et ici...tu risques de vider ta bourse bien avant d'avoir réussis à me remplir l'estomac…la viande n'a pas tout à fait le même prix que pour toi...Et...on ne risque pas de forcément manger que du boeuf, du phacophère ou de la volaille...mais aussi un peu tout ce qu'ils arrivent à attraper dans la rue ou les égouts. Alors si tu veux manger du rat ou du chat au prix du faisant aux truffes...

Si Kila était prête à piquer dans une assiette pour apporter à ses lèvres une viande non identifier, alors Eni avait quelques adresses...mais si elle n'était pas vraiment prête à ce genre d'expérience, il vallait mieux qu'elle lui propose une adresse qu'elle connaissait ce qui conviendrait bien mieux à sa bourse et aussi probablement à son estomac.

Message 15

Ne pas oublier son passé, je comprenais. Je ne voulais pas l'oublier, mais le placé dans un coin comme un bibelot que l'on regarde de temps en temps que l'avoir constamment sous les yeux. Mais comme nos timidités, cette façon de gérer était differentes selon notre vécu.

Tout ce moment de proximité, de joie et d'excitation, à imaginer son regard sur moi pendant que je ne me cachais plus. Pour un moment de "violence". Et voulant continuer ce jeu, j'avais fait un commentaire, je pensais la faire rire, avoir un autre de ses commentaires dragueurs. Mais non, j'avais mis les pieds ou il ne fallait pas, lui rappelant des mauvais souvenirs. Son ton avait eu l'effet d'un seau d'eau sur mon esprit et les remords avaient assailli mes pensées à la vision de la jeune femme.

J'avais fait un pas pour me rapprocher d'elle, voulant la prendre dans mes bras. Mais est ce qu'elle accepterait ce geste, sachant aussi que c'est moi qui lui avait jeté à la face. Je ne savais pas quoi faire.

- Je suis désolé...

J'excusais ma maladresse, même si je ne savais pas et ne pouvais pas le savoir. Cela faisait partie des choses que je n'avais jamais appréciées de notre empire. Même si j'avais aidé quelques esclaves durant ma jeunesse, j'avais dû rentrer dans le rang pendant ces dix ans.

Un instant, j'étais perdue, ne sachant plus quoi faire avais quand même tenté de lui faire retrouver le sourire en reprenant son expression. Et cela en l'air de marche. Elle m'avoua qu'elle n'avait pas vraiment d'adresse pour aller manger et je cherchais si une adresse me revenait en tête. On trouverait bien.

Et la deuxième partie de sa proposition me tira un sourire.

- On va commencer par essayer de trouver une véritable adresse pour se faire plaisir. Et puis si l'on tombe à court, on changera de type de restauration.

Je retrouvais un peu de confiance, essayant de retrouver notre jeu, ouvrant un bouton de ma chemise pour prendre un peu de confiance. La louve s'approcha, le sourire aux lèvres. Ses mains se levèrent pour attraper ma chemise et ouvrir un bouton de plus. Mon sourire timide s'agrandit légèrement, et mes joues réagirent aussi en se colorant.

- Je ne sais pas si je souhaite être au centre de l'attention, enfin si, de la tienne. Pour celle des autres, je pense que tu es plus agréable à regarder.

Même maintenant, je n'osais plus lui dire qu'elle était simplement belle. Elle savait qu'elle me plaisait, mon corps avait suffisamment répondu à ses avances. Mais j'espérais qu'elle avait compris que je ne m'intéressais pas qu'à cela.

Rapidement, nous étions sorties de l'appartement, de l'atelier. Et à ma réflexion, la louve se rapprocha répondant avec un naturel qui me fit rougir jusqu'aux oreilles, imaginant presque ressembler à une braise.

- Oh non ! Je n'espère pas, je ne saurais pas où me mettre. Et surtout qu'il vienne pas frapper à ma porte en revenant.

Peut-être que s'il le faisait, je laisserais Eni ouvrir à ma place. Cela pourrait être drôle. Mais imaginer qu'il pourrait imaginer nos actions me fit frissonner.

J'avais préféré changer de sujet, revenant sur nous deux. Sur le mauvais traitement qu'elle m'avait infligé. Et à nouveau, la louve me taquina. Cette fois, je n'avais pas rougie, juste souris.

- Est-ce que tu te serais plaint, avec le bouton que tu as enlevé en plus ? Tu auras la meilleure vue, non ?

J'avais réfléchi un instant, avant de sourire.

- Allons dans un endroit que tu n'as pas l'habitude, même moi, je ne sors que rarement au final. Et puis si on as rien à ton gout, va pour le rat. Je suis sûr que ce n'est pas la pire chose que j'aurais mangée.

Lui saisissant à nouveau la main, je l'entraînais dans ses quartiers où elle devait plus souvent voler que manger. Le quartier vivait à un rythme plus tranquille que celui où nous nous étions rencontrés. Je n'avais pas choisi les plus bourgeois, une sorte d'intermédiaire où nous pourrions trouver la nourriture qui plairait à Eni, la quantité que ma bourse pourrait nous offrir. Régulièrement, je baissais la tête pour vérifier que mon vêtement n'en montrait pas trop. Je n'étais pas encore à l'aise, mais les regards des hommes que nous croisions finissaient presque tous sur ma partenaire de soirée.

- Est-ce qu'il y a une odeur qui t'attire plus que les autres ? Sans compter la mienne.

Il y avait quelques tavernes dans le quartier proposant différents menus, mais l'odorat d'Eni nous trouverait sûrement quelque chose à son goût. Il n'y aurait qu'à commander à boire et à manger. J'esperais aussi que l'appétit de la louve serait prioritaire sur sa soif d'aventure.

En soit, la louve ne pouvait pas vraiment en vouloir à la soigneuse, d'une, elle ne savait pas qu'elle était fille d'esclave, juste, qu'elle venait de la rue, ou plutôt d'une branche bien moins aisée qu'elle même...Ce qui en soit au Reike était plutôt assez rare. Et de deux...l'esclavage dans le pays était quelque chose de commun et de banalisé, il était plus facile de trouver un esclave qu'une paire de soulier à sa poiture, il n'était donc pas vraiment étonnant que le sujet finisse par tomber...mais...malgré tout, Enira n'aimait pas ça. La plupart de ses actions étaient tourné de manière à aider ou soulager la vie des gens de la rue ou des esclaves. Elle savait qu'a elle seul, elle ne pouvait rien faire, les libérer n'aurait qu'apporter le fait qu'ils soient chassés, ramené, et punie pour le fait qu'ils se soient échappés, mais, elle pouvait faire en sorte qu'ils payent leurs dettes, rachètent leurs libertés...ou ai de quoi s'acheter de quoi supporter leurs peines.

Kila avait essayé de s'excuser, ce qu'Enira chassa d'un simple geste de la main, ce n'était pas si grave et elle savait très bien que la jeune femme avait poussé cela à la plaisanterie, et puis...c'était aussi un peu ce qu'elle avait fait après tout, frappé suffisamment fort pour marquer la chair de la jeune femme. Plus pour le plaisir de voir la marque sur la peau de la jeune femme que pour dire "qu'elle était à elle", mais d'une certaine manière le résultat était le même, du moins pour la soirée.

Retrouver une véritable adresse pour se faire plaisir ? La louve n'en connaissait pas vraiment, du moins elle n'y allait pas suffisamment pour se souvenir d'une adresse ou d'une autre, après tout, la plupart du temps elle mangeait pour se remplir l'estomac et non pas pour se faire plaisir, du coup, un véritable repas était quelque chose d'assez rare, mis à part quand elle était dans son point de chute et qu'elle avait chassé pour se rôtir quelque chose, mais, elle ne descendait pas si souvent dans cette oasis dans lequel elle avait élu domicile.

-On tombera certainement à cours oui, mais on peut commencer par une première taverne oui c'est sûr.

Se faisant pratiquement trainer dehors par le poignet, elle vint suivre la demoiselle, avant d'éclater de rire à sa réaction par rapport à ce que pourrait faire son contremaitre si il les entendait tous les deux ensembles une fois qu'elles seraient de retour. Quoi, elle n'avait jamais ressenti d'excitation en entendant les ébats de quelqu'un d'autre dans la chambre d'à côté ou à l'étage d'en dessous ou d'au dessus ?

-Où te mettre ? sous moi, sur le ventre avec mes mains dans ton dos...du moins c'était ce qui était prévue pour le massage....et si c'est l'autre guss là qui te gêne, je pourrais toujours passer le voir avant de partir Je ferais en sorte qu'il n'ai aucune envie de raconter quoi que ce soit, si il n'a pas envie de zozoter pour le restant de ses jours.

Kila avait rapidement changé de sujet pour revenir sur le fait qu'elle avait déboutonné un bouton de plus de la chemise, vint la faire sourire en coin, avant qu'elle ne pose son regard sur la jeune femme, des yeux bien moins lumineux que ce qu'ils avaient pu l'être quand elles étaient dans la chambre.

-Oh tu sais, quitte à en profiter autant qu'elle soit complétement ouverte Après tout, si tu viens sur mes genoux ils ne verront que ton dos

Allait dans un endroit qu'elle ne connaissait pas ? Pourquoi pas, après tout il serait plus facile de trouver des mets bien plus appréciable et une viande bien plus saine et gouttue. Le tout c'est qu'elle n'avait aucune idée d'où trouver une telle taverne, du moins laquelle choisir. Effectivement, elle connaissait le quartier, mais elle s'y rendait le plus souvent pour voler quelques argenteries et quelques bourses, mais avait bien peu l'occasion de se poser pour prendre un repas...surtout, que ses tenues n'aidaient pas si souvent à ce qu'on la serve voir même la laisse rentrer. Mais avec la scientifique et sa bourse relativement pleine, ce problème n'allait pas se poser, ou...le videur allait certainement se retrouver à quelques centimètres du sol.

-Tu m'as prise pour un chien renifleur ou bien ?!

Mais, cela faisait plusieurs minutes, depuis qu'elles avaient prises la direction du quartier, que l'odeur d'une rotisserie venait lui chatouiller les narines. Oh le plus souvent, elle préféré des viandes bien moins cuites...mais pour le coup, le crépitement de la graisse en train de fondre au-dessus de braise bien chaude, une viande fondante en bouche et ce petit gout fumée caractéristique...venait de faire gronder son estomac de mécontentement que cela prenne aussi longtemps qu'elle se décide.

-...il doit y avoir une rotisserie dans le coin...on a l'odeur des grillades qui flotte dans l'air et qui couvre le reste.

Dans le coin ? Les deux femmes durent marcher pas loin d'une dizaine de minutes avant de tomber sur la fameuse tenance, d'où effectivement émané une forte odeur de viande entrain de griller, mais aussi des rires et des bruits de verres. Ce qui est sûr c'est que cela allait être peuplé. Prenant la direction de la porte, elle empoigna la hanche de la demoiselle pour la ramener contre elle, avant d'entrer poussant la porte du bras, pour découvrir une salle pleine de vie, avec Tenancière au décolleté bien bouffant rappelant la bonne viande, nain sur le comptoir semblant diriger et prendre les commandes, et plusieurs grosses pièces de viande diverses entrain de cuir prêt d'un feu bien vif faisant suinter les "cuisiner" de sueur dans leurs tabliers de cuisine.

-Ca semble sympa par ici, t'en pense quoi ?

-Bien-sûr que c'est sympa ! C'est la meilleur rotisserie de Taisen ! La meilleure viande et la meilleure bière que vous pourrez trouver dans la ville ! Et si vous dites le contraire c'est que vous avez un palais de dobberman Reikois ! Ce sera quoi pour ces petites dames ?! Une table pour deux ou ces messieurs arrivent et ce sera pour quatre ?

-Pour deux, face à la porte un peu désaxée à droite ou a gauche

Puis reposant son regard sur la blonde à ses côtés, elle pencha la tête sur le côté venant simplement répondre à son regard interrogateur par un

-Je t'expliquerais