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Citoyen du monde
Rage
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crédits : 64
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Chien et Chat
Feat Khatheleen
À l’aube de ce qui devait être une belle journée, le palais royal avait reçu un ordre et pas n’importe lequel, une missive en provenance de Kyouji. Très réactif, Rage fut l’homme de la situation, comme souvent d’ailleurs. Ouvrant le cacheton du message, l’impartial pose son regard écarlate sur le contenu qui l’intéressait.
“Garde d’Ikusa, ici la garde de Kyouji, nous venons quérir votre aide sur une affaire mortifère, la population se sent en danger à cause de meurtre à répétition la nuit. Certains commerces ferment et les routes commerciales nocturne sont perturbées à cause de ces nombreux incidents, faite dépêcher quelqu’un pour sécuriser les nuits de la ville.”
Rage dévore le contenu du message, des meurtres qui mettraient en péril le commerce de la ville qui, si la population locale déteste le Drakyn, ce dernier la porte de son cœur grâce au origine de son récit qui ont commencé à Kyouji, ainsi le soldat ne perd pas de temps. D’un pas assuré, le dragon se dirige vers la caserne des gardes royales pour saisir l’équipement. Impensable de partir sans sa dent de dragon, une claymore qui suit la renommée de Rage, une arme aux propriétés très efficace dans des contextes de guerre et il se vêtit d’une armure lourde comme à son accoutumée et fait demandé une monture pour son trajet jusqu’à Kyouji.
Nombreuses sont les pensées qui l’envahissent tout le long du trajet, que pense ces anciens collègues gardes ? Et les enfants qui l’avaient protégés autrefois, qui étaient devenus adultes, le voyaient-il comme un tyran, un tueur sanguinaire ? Un traître du Reike ? Le Drakyn avait changé de camp lors de l’arrivée de Tensai et pendant la guerre civile, se confronter à des anciens alliés ne fut pas la chose la plus évidente et depuis sa promotion en tant que garde du couple royal, le grand gaillard n’avait jamais remis les pieds là-bas alors…C’est avec de nombreux aprioris que Rage s’approche de Kyouji et pendant les coups de l’après-midi, la monture de l’impartial termine donc son chemin aux écuries de la ville frontalière avec la République, accrochant son cheval pur-sang au premier poteau qui lui permettait de le faire, le Drakyn se trouve donc au pied de la grande porte de Kyouji.
Les choses n’avaient point vraiment changé depuis la guerre civile, les mêmes bâtisses, marchés et tavernes, il se rappelle des cuites à l'ancienne ou encore des crimes qu’il avait empêché, c’était le bon temps. Pourtant, il était simple de savoir que le bon temps est éphémère et qu’aujourd’hui, le travail l’appellait et pas pour rien, un meurtre à résoudre, un assassin à trouvé. S’occupant des modalités, aller à la caserne de la ville, trouver le commanditaire, recevoir les explications et les directives, Rage se rend sur place, trouver le macchabée.
Les mains sur les hanches, le regard rouge en direction du pauvre et un claquement de langue, signe d’un agacement profond. Un homme dans la trentaine, roux, grains de beautés couvrant son visage, yeux vert et surtout, une flèche dans le cœur. Aucune trace sur le corps d’un potentiel combat. Le Drakyn conclut rapidement une élimination à distance, voire très longue distance mais s’il conclut ça rapidement, c’est en observant les alentours qu’il remarque les nombreux axes possible pour décocher une flèche en plein cœur et malheureusement pour le bonhomme, ça ne l’avance pas dans son problème jusqu’à la manipulation du corps.
Alors que le gardien ôte délicatement cette flèche dans la poitrine du mort, la qualité de l’arme du crime interpelle aussitôt le dragon blanc, un métal dont il ne possède pas le nom mais certains guerriers de renom possède des armures conçus du même métal, il faudrait faire analyser la flèche.
Les assassins à distance étaient un vrai challenge à trouver, à moins d’avoir une magie très particulière pour récupérer des éléments de réponse, en temps normal il était impossible pour Rage de remonter la piste alors, l’heure d’utiliser les vieilles manières. Une fois la flèche envoyée chez un forgeron pour analyse, l’impartial s’occupe de faire le tour de Kyouji pour trouver des réponses jusqu’à tomber nez-à-nez avec une boutique qui, de l’ancien temps, ne lui dit rien du tout.
Une boutique de bijoux, très bien. Alors que Rage franchit la porte et qu’une sonnerie annonce sa venue, ses mirettes grenade analysent les alentours, des bijoux de toutes les couleurs, de l'émeraude, du rubis, du saphir jusqu’à découvrir des diamants qu’il ne connaissait pas lui-même. Totalement admiratif par tant de beauté, son regard termine par observer la femme qui se tenait de l’autre coté du comptoir, elle aussi, très charmante à l’image des produits qu’elle vendait.
Le dragon racle sa gorge avant de se présenter.
"Bien le bonjour. Garde royal du Reike, seriez-vous disposés à répondre à quelques questions, vous êtes au courant de la sécurité compromise de la ville, récemment ?"
Alors qu’il penche son regard par delà l’épaule de son interlocutrice, l’homme semble vouloir gratter un peu plus d'informations sur cette boutique inconnue.
"Bien entendu que vous devez l’être, qui n’est pas au courant des meurtres qui se trouvent à trente pas de votre boutique…"
CENDRES
“Garde d’Ikusa, ici la garde de Kyouji, nous venons quérir votre aide sur une affaire mortifère, la population se sent en danger à cause de meurtre à répétition la nuit. Certains commerces ferment et les routes commerciales nocturne sont perturbées à cause de ces nombreux incidents, faite dépêcher quelqu’un pour sécuriser les nuits de la ville.”
Rage dévore le contenu du message, des meurtres qui mettraient en péril le commerce de la ville qui, si la population locale déteste le Drakyn, ce dernier la porte de son cœur grâce au origine de son récit qui ont commencé à Kyouji, ainsi le soldat ne perd pas de temps. D’un pas assuré, le dragon se dirige vers la caserne des gardes royales pour saisir l’équipement. Impensable de partir sans sa dent de dragon, une claymore qui suit la renommée de Rage, une arme aux propriétés très efficace dans des contextes de guerre et il se vêtit d’une armure lourde comme à son accoutumée et fait demandé une monture pour son trajet jusqu’à Kyouji.
Nombreuses sont les pensées qui l’envahissent tout le long du trajet, que pense ces anciens collègues gardes ? Et les enfants qui l’avaient protégés autrefois, qui étaient devenus adultes, le voyaient-il comme un tyran, un tueur sanguinaire ? Un traître du Reike ? Le Drakyn avait changé de camp lors de l’arrivée de Tensai et pendant la guerre civile, se confronter à des anciens alliés ne fut pas la chose la plus évidente et depuis sa promotion en tant que garde du couple royal, le grand gaillard n’avait jamais remis les pieds là-bas alors…C’est avec de nombreux aprioris que Rage s’approche de Kyouji et pendant les coups de l’après-midi, la monture de l’impartial termine donc son chemin aux écuries de la ville frontalière avec la République, accrochant son cheval pur-sang au premier poteau qui lui permettait de le faire, le Drakyn se trouve donc au pied de la grande porte de Kyouji.
Les choses n’avaient point vraiment changé depuis la guerre civile, les mêmes bâtisses, marchés et tavernes, il se rappelle des cuites à l'ancienne ou encore des crimes qu’il avait empêché, c’était le bon temps. Pourtant, il était simple de savoir que le bon temps est éphémère et qu’aujourd’hui, le travail l’appellait et pas pour rien, un meurtre à résoudre, un assassin à trouvé. S’occupant des modalités, aller à la caserne de la ville, trouver le commanditaire, recevoir les explications et les directives, Rage se rend sur place, trouver le macchabée.
Les mains sur les hanches, le regard rouge en direction du pauvre et un claquement de langue, signe d’un agacement profond. Un homme dans la trentaine, roux, grains de beautés couvrant son visage, yeux vert et surtout, une flèche dans le cœur. Aucune trace sur le corps d’un potentiel combat. Le Drakyn conclut rapidement une élimination à distance, voire très longue distance mais s’il conclut ça rapidement, c’est en observant les alentours qu’il remarque les nombreux axes possible pour décocher une flèche en plein cœur et malheureusement pour le bonhomme, ça ne l’avance pas dans son problème jusqu’à la manipulation du corps.
Alors que le gardien ôte délicatement cette flèche dans la poitrine du mort, la qualité de l’arme du crime interpelle aussitôt le dragon blanc, un métal dont il ne possède pas le nom mais certains guerriers de renom possède des armures conçus du même métal, il faudrait faire analyser la flèche.
Les assassins à distance étaient un vrai challenge à trouver, à moins d’avoir une magie très particulière pour récupérer des éléments de réponse, en temps normal il était impossible pour Rage de remonter la piste alors, l’heure d’utiliser les vieilles manières. Une fois la flèche envoyée chez un forgeron pour analyse, l’impartial s’occupe de faire le tour de Kyouji pour trouver des réponses jusqu’à tomber nez-à-nez avec une boutique qui, de l’ancien temps, ne lui dit rien du tout.
Une boutique de bijoux, très bien. Alors que Rage franchit la porte et qu’une sonnerie annonce sa venue, ses mirettes grenade analysent les alentours, des bijoux de toutes les couleurs, de l'émeraude, du rubis, du saphir jusqu’à découvrir des diamants qu’il ne connaissait pas lui-même. Totalement admiratif par tant de beauté, son regard termine par observer la femme qui se tenait de l’autre coté du comptoir, elle aussi, très charmante à l’image des produits qu’elle vendait.
Le dragon racle sa gorge avant de se présenter.
"Bien le bonjour. Garde royal du Reike, seriez-vous disposés à répondre à quelques questions, vous êtes au courant de la sécurité compromise de la ville, récemment ?"
Alors qu’il penche son regard par delà l’épaule de son interlocutrice, l’homme semble vouloir gratter un peu plus d'informations sur cette boutique inconnue.
"Bien entendu que vous devez l’être, qui n’est pas au courant des meurtres qui se trouvent à trente pas de votre boutique…"
CENDRES
Nameless
Le temps est la plus grande des douleurs, bien plus que l'humiliation que j'ai subis, je suis terrifié à l'idée d’avoir oublié mon nom
Citoyen du Reike
Katheleen Tempest
Messages : 13
crédits : 346
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Info personnage
Race: Ombra
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique neutre
Rang: C
Katheleen était de mauvaise humeur.
Cela ne lui arrivait pourtant pas souvent. Au fur et à mesure des années, elle avait appris à relativiser. Les désagréments d'une simple journée n'étaient que poussière sur l'étendue d'une vie entière, s'étalant sur plusieurs centaines d'années. Mais là, la situation avait assez duré.
Depuis quelques semaines, quelqu'un s'amusait à commettre des assassinats dans sa ville. Pas qu'elle se plaigne de ce fait, cela aurait été assez malvenu de sa part. Non, ce qui l'emmerdait profondément était le fait qu'elle n'avait aucune idée de qui était derrière ces meurtres. Des meurtres qui, aux dernières nouvelles, n'avaient été commandités par personne. Elle avait assez de relation dans la ville et assez d'ancienneté pour que tous les contrats lui parviennent, par un murmure ou par un autre. Sans oublier le fait que ses oreilles trainaient régulièrement dans toute la ville.
La situation en tant que telle était assez pour l'irriter. Mais quelque chose l'avait touchée personnellement dans cette histoire. Un autre tueur, à l'arc, chez elle.
Et le dernier remontait à la nuit dernière, dans l'une des rues du centre-ville, pas loin de sa propre boutique.
Elle avait beau avoir confiance dans ses propres capacités - on ne restait paas vivant / libre dans ce genre de milieu sans avoir un minimum de talant et d'expérience - elle ne supportait pas l'idée que quelqu'un puisse essayer de se servir de sa réputation pour assouvir sa soif de sang. Comporetement plus que compréhensible, mais qu'elle n'admettrait pas sous ses propres yeux.
Peut-être était-ce la raison pour laquelle sa boutique était particulièrement plongée dans la pénombre ce jour-là. Elle avait passé les dernières nuits perchée sur les toits, à la recherche du moindre indice. Elle avait entendu la flèche siffler dans l'air, sentie se ficher dans la poitrine d'un homme. Elle avait cependant manqué de vitesse pour arriver avant la garde, n'avait pu qu'apercevoir la hampe caractéristique d'une flèche, sans repérer le tireur pour autant.
Autant dire que le manque de sommeil commençait à se faire sentir. Peut-être ferait-elle une sieste l'après midi. L'un des avantages à être son propre patron.
La clochette de sa boutique retentit, annonçant la venue d'une personne. Ses yeux bandés, elle devina à l'arrêt de ses pas qu'iel s'était arrêté, probablement pour admirer les bijoux. Avant qu'elle n'ait pu prononcer le moindre mot, le vent porta ses mots jusqu'à elle.
La garde royale ? Déjà ? Cela ne présageait rien de bon. Elle installa sur son visage son sourire le plus commercial, probablement à peine visible dans la pénombre ambiante.
"Et bien, la garde royale ? La situation est-elle si désespérée que la garde Kyouji ne puisse s'en charger elle-même ?"
L'heure était-elle déjà venue de jouer la pauvre femme sans défense ?
"J'ai effectivement entendu parlé de cette histoire," continua-t-elle, laissant un frisson visible la parcourir. Elle envisagea l'espace d'un instant d'aller plus loin dans la comédie, avant de renoncer. Elle était beaucoup trop agacé pour ça.
"Ce malandrin se balade dans nos rues la nuit et attaque les gens au petit bonheur la chance ! Et dire que le dernier à eu lieu cette, à deux pas d'ici..."
Elle se tue quelque secondes avant reporter son attention sur la personne en face d'elle.
"Vous avez une idée de qui pourrait bien être derrière cette sordide affaire ?"
Cela ne lui arrivait pourtant pas souvent. Au fur et à mesure des années, elle avait appris à relativiser. Les désagréments d'une simple journée n'étaient que poussière sur l'étendue d'une vie entière, s'étalant sur plusieurs centaines d'années. Mais là, la situation avait assez duré.
Depuis quelques semaines, quelqu'un s'amusait à commettre des assassinats dans sa ville. Pas qu'elle se plaigne de ce fait, cela aurait été assez malvenu de sa part. Non, ce qui l'emmerdait profondément était le fait qu'elle n'avait aucune idée de qui était derrière ces meurtres. Des meurtres qui, aux dernières nouvelles, n'avaient été commandités par personne. Elle avait assez de relation dans la ville et assez d'ancienneté pour que tous les contrats lui parviennent, par un murmure ou par un autre. Sans oublier le fait que ses oreilles trainaient régulièrement dans toute la ville.
La situation en tant que telle était assez pour l'irriter. Mais quelque chose l'avait touchée personnellement dans cette histoire. Un autre tueur, à l'arc, chez elle.
Et le dernier remontait à la nuit dernière, dans l'une des rues du centre-ville, pas loin de sa propre boutique.
Elle avait beau avoir confiance dans ses propres capacités - on ne restait paas vivant / libre dans ce genre de milieu sans avoir un minimum de talant et d'expérience - elle ne supportait pas l'idée que quelqu'un puisse essayer de se servir de sa réputation pour assouvir sa soif de sang. Comporetement plus que compréhensible, mais qu'elle n'admettrait pas sous ses propres yeux.
Peut-être était-ce la raison pour laquelle sa boutique était particulièrement plongée dans la pénombre ce jour-là. Elle avait passé les dernières nuits perchée sur les toits, à la recherche du moindre indice. Elle avait entendu la flèche siffler dans l'air, sentie se ficher dans la poitrine d'un homme. Elle avait cependant manqué de vitesse pour arriver avant la garde, n'avait pu qu'apercevoir la hampe caractéristique d'une flèche, sans repérer le tireur pour autant.
Autant dire que le manque de sommeil commençait à se faire sentir. Peut-être ferait-elle une sieste l'après midi. L'un des avantages à être son propre patron.
La clochette de sa boutique retentit, annonçant la venue d'une personne. Ses yeux bandés, elle devina à l'arrêt de ses pas qu'iel s'était arrêté, probablement pour admirer les bijoux. Avant qu'elle n'ait pu prononcer le moindre mot, le vent porta ses mots jusqu'à elle.
La garde royale ? Déjà ? Cela ne présageait rien de bon. Elle installa sur son visage son sourire le plus commercial, probablement à peine visible dans la pénombre ambiante.
"Et bien, la garde royale ? La situation est-elle si désespérée que la garde Kyouji ne puisse s'en charger elle-même ?"
L'heure était-elle déjà venue de jouer la pauvre femme sans défense ?
"J'ai effectivement entendu parlé de cette histoire," continua-t-elle, laissant un frisson visible la parcourir. Elle envisagea l'espace d'un instant d'aller plus loin dans la comédie, avant de renoncer. Elle était beaucoup trop agacé pour ça.
"Ce malandrin se balade dans nos rues la nuit et attaque les gens au petit bonheur la chance ! Et dire que le dernier à eu lieu cette, à deux pas d'ici..."
Elle se tue quelque secondes avant reporter son attention sur la personne en face d'elle.
"Vous avez une idée de qui pourrait bien être derrière cette sordide affaire ?"
Citoyen du monde
Rage
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Chien et Chat
Feat Khatheleen
Rage s’occupe d’entretenir cette curiosité naissante avec son interlocutrice en observant les alentours. L’inconnue savait recevoir ses clients, le lieu sentait bon, le reflet naturel des bijoux attirait le regard mais malheureusement pour Katheleen, le grand dragon n’était pas vraiment du genre matérialiste. Quand on est élevé au pied d’une montagne à devoir s’occuper du bétail puis qu’on devient esclave suite à une attaque de bandit, la vie vous fait rapidement comprendre qu’être propriétaire n’est même pas une histoire d’être secondaire, c’est totalement tertiaire. La vie et être en bonne santé sont des priorités plus importante, chose que le Drakyn comprit tout le long de sa vie même lorsqu’il est devenu garde royal et que l’argent qui lui pendait au nez pouvait être tentant pour s’acheter des terres, des femmes, des titres et plus encore mais loin de là.
Alors non, les bijoux n’avaient aucun intérêt pour le garde royal qui fut dépêché en urgence à Kyouji et son regard en fente ne rata pas une miette des réactions venant du faciès de son interlocutrice. Du stress ? Le regard fuyant ? La main sur la nuque ? Chaque petit détail donne l’aspect coupable que Rage cherchait à percevoir en Katheleen mais avant d’être suspecte, elle semblait furieuse. Malgré son faux sourire qui, de coutume commercial, cherchait à charmer le client. Or, voir un Drakyn, haut de 2m20 au pied de son comptoir avec une armure en plate et une claymore suffisamment longue qui, en l’espace de quelques coups pourrait causer un désordre pas possible à l’établissement, la propriétaire savait d’office que ça n’était pas une question de bijoux.
La question rhétorique de madame Tempest amusa le gaillard qui répondit aussitôt la question posée.
“Depuis que les assassins ont la tendance lâche d'assassiner à distance les innocents, il faut bien s’occuper des corvées difficiles, n’est-ce pas, Dame…?”
Cherchant à découvrir l’identité de cette jolie vendeuse, Rage effectue les milles pas dans le magasin, connaissant ses manières, il n’ose pas poser ses mains gantées sur les cristaux des présentoirs. Les mirettes rouges de l’impartial observent le sol, à la recherche de potentielles traces de sang, frais ou fané. Sans pour autant perdre attention aux mots précieux de la patronne, le bonhomme réfléchit quelques secondes pour assimiler les informations que la madame lui apporte. Malheureusement pour lui, les données que Katheleen lui apporte sont inutiles, rien de révélateur à part la durée des meurtres. Le dernier n’est pas un quelconque début, une confirmation d’une serie d’assassinat, une main sur le menton, Rage réagit.
…
Non, le dragon reste de marbre jusqu’à fixer intensément son interlocutrice, comédie ? Ironie ? Est-ce qu’elle joue un potentiel rôle ? Il est bien trop tôt pour arriver à des conclusions, d’autant plus que les mœurs de Kyouji ont totalement changé alors à quoi bon espérer prendre l’assassin la main dans le sac dès le début ? Par contre Gelmir ne comptait pas arrêter son interrogatoire après ses maigres questions.
“Une idée ? J’ai plutôt un motif. Les assassinés ont tous eu, une raison de recevoir le malheur qu’ils ont subi. Chacun a causé du tort à des citoyens de Kyouji et les voir disparaître ne semblait pas déranger la population locale donc, c’est sûrement des meurtres prémédités, comme un contrat, un assassin qui tue pour l’argent, hm… Cela doit être ça, oui.”
La piste n’était pas mauvaise, loin de là, elle était même très aspirante pour le dragon aux écailles immaculées qui, à partir de rien semblait obtenir un début. Une pensée un peu plus perturbatrice occupa son esprit, un assassin de la République ? Après tout, nous ne sommes pas très loin des terres de l’ennemi. Mais quel raison aurait-il de tuer des pauvres innocents, pour faire le bien ? Ça ne colle pas, de nouveau, Rage s’intéresse à la femme à la peau très sombre.
“Bien. Je vais avoir besoin de vous.”
Loin des solutions mathématiques pour trianguler la future position du prochain crime, le garde royal ne possédait pas des connaissances lui permettant de trouver la position exacte, alors, à sa manière il allait trouver une solution.
“Vous êtes une habitué des rues de la ville, aidez-moi à trouver des hauteurs suffisamment dégagées pour qu’on puisse y voir quelque chose. On doit empêcher le futur meurtre d’arriver. Prenez de quoi manger, boire et autres broutilles, nous allons passer la journée, camouflés.”
Ainsi, Rage de par son autorité royale fit comprendre à Katheleen qu’elle n’avait pas forcément le choix de refuser, s’il n’avait pas évoquer le droit des gardes royales à recevoir l’aide des civils, cela faisait juste sens. D’un pas assuré, le gaillard quitte l’enceinte de la boutique pour retourner dans la rue de Kyouji, attendant que Dame Tempest guide la marche.
CENDRES
Alors non, les bijoux n’avaient aucun intérêt pour le garde royal qui fut dépêché en urgence à Kyouji et son regard en fente ne rata pas une miette des réactions venant du faciès de son interlocutrice. Du stress ? Le regard fuyant ? La main sur la nuque ? Chaque petit détail donne l’aspect coupable que Rage cherchait à percevoir en Katheleen mais avant d’être suspecte, elle semblait furieuse. Malgré son faux sourire qui, de coutume commercial, cherchait à charmer le client. Or, voir un Drakyn, haut de 2m20 au pied de son comptoir avec une armure en plate et une claymore suffisamment longue qui, en l’espace de quelques coups pourrait causer un désordre pas possible à l’établissement, la propriétaire savait d’office que ça n’était pas une question de bijoux.
La question rhétorique de madame Tempest amusa le gaillard qui répondit aussitôt la question posée.
“Depuis que les assassins ont la tendance lâche d'assassiner à distance les innocents, il faut bien s’occuper des corvées difficiles, n’est-ce pas, Dame…?”
Cherchant à découvrir l’identité de cette jolie vendeuse, Rage effectue les milles pas dans le magasin, connaissant ses manières, il n’ose pas poser ses mains gantées sur les cristaux des présentoirs. Les mirettes rouges de l’impartial observent le sol, à la recherche de potentielles traces de sang, frais ou fané. Sans pour autant perdre attention aux mots précieux de la patronne, le bonhomme réfléchit quelques secondes pour assimiler les informations que la madame lui apporte. Malheureusement pour lui, les données que Katheleen lui apporte sont inutiles, rien de révélateur à part la durée des meurtres. Le dernier n’est pas un quelconque début, une confirmation d’une serie d’assassinat, une main sur le menton, Rage réagit.
…
Non, le dragon reste de marbre jusqu’à fixer intensément son interlocutrice, comédie ? Ironie ? Est-ce qu’elle joue un potentiel rôle ? Il est bien trop tôt pour arriver à des conclusions, d’autant plus que les mœurs de Kyouji ont totalement changé alors à quoi bon espérer prendre l’assassin la main dans le sac dès le début ? Par contre Gelmir ne comptait pas arrêter son interrogatoire après ses maigres questions.
“Une idée ? J’ai plutôt un motif. Les assassinés ont tous eu, une raison de recevoir le malheur qu’ils ont subi. Chacun a causé du tort à des citoyens de Kyouji et les voir disparaître ne semblait pas déranger la population locale donc, c’est sûrement des meurtres prémédités, comme un contrat, un assassin qui tue pour l’argent, hm… Cela doit être ça, oui.”
La piste n’était pas mauvaise, loin de là, elle était même très aspirante pour le dragon aux écailles immaculées qui, à partir de rien semblait obtenir un début. Une pensée un peu plus perturbatrice occupa son esprit, un assassin de la République ? Après tout, nous ne sommes pas très loin des terres de l’ennemi. Mais quel raison aurait-il de tuer des pauvres innocents, pour faire le bien ? Ça ne colle pas, de nouveau, Rage s’intéresse à la femme à la peau très sombre.
“Bien. Je vais avoir besoin de vous.”
Loin des solutions mathématiques pour trianguler la future position du prochain crime, le garde royal ne possédait pas des connaissances lui permettant de trouver la position exacte, alors, à sa manière il allait trouver une solution.
“Vous êtes une habitué des rues de la ville, aidez-moi à trouver des hauteurs suffisamment dégagées pour qu’on puisse y voir quelque chose. On doit empêcher le futur meurtre d’arriver. Prenez de quoi manger, boire et autres broutilles, nous allons passer la journée, camouflés.”
Ainsi, Rage de par son autorité royale fit comprendre à Katheleen qu’elle n’avait pas forcément le choix de refuser, s’il n’avait pas évoquer le droit des gardes royales à recevoir l’aide des civils, cela faisait juste sens. D’un pas assuré, le gaillard quitte l’enceinte de la boutique pour retourner dans la rue de Kyouji, attendant que Dame Tempest guide la marche.
CENDRES
Nameless
Le temps est la plus grande des douleurs, bien plus que l'humiliation que j'ai subis, je suis terrifié à l'idée d’avoir oublié mon nom
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