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Savoir vivre
J'avais acquiescer. Alors le savoir, c'était une forme d'arme et de protection. C'était étrénge et beau la façon qu'il a d'en parler. Dans sa bouche, le savoir devient une sorte de plasma à la forme indistincte, capable de tout être, de tout devenir. Le bon savoir au bon moment devient une rangé de croc acéré ou la plus sûre des tanières. Le baume le plus doux. Le miel le plus sucré.
C'est la première fois que je l'entends parler avec autant d'allant de quelque chose qu'il n'a pas purement sous les yeux. Il parle du savoir qu'il a et non de celui qui lui manque. Il vibre et irradie, non par le vide, mais par le plein que cela crée en lui. ça l'illumine de l'intérieur. Un millier d'étoiles dansante, allumées dans le corps d'un humain. D'un homme. Je souris, et sans un mot de réplique, je plonge en emportant avec moi cette impression délicieuse.
Sa main me retrouve. La peau de l'animal aquatique aussi sensible que la mienne mais encore plus dénudée, réagit à son contact. C'est agréable. L'évent à l'arrière de ma tête expire en projetant quelques éclaboussures. Je gigote mon approbation lorsqu'il me demande de lui montrer où j'avais rencontré ces poissons malins, puis je plonge à sa suite, l'aidant à s'accrocher à mon aileron et à les nageoirs. Je me dirige moins fluidement qu'à la normale, préférant d'amples mouvements de codales pour ne pas le destabiliser, mais garde une bonne allure, consciente qu'il n'aura que peu d'air par rapport à moi.
Je me surprends même à me demander ce qu'il y a au bout du tunnel, juste pour le plaisir de savoir, comme lorsque je voletais au-dessus d'une colline juste pour savoir ce qu'il y avait derrière. Finalement, ce n'était pas plus compliqué. Il y avait juste ce boyau un peu étroit duquel nous ressortirions bientôt. Je n'arrivais d'ailleurs pas à savoir si la paroie était naturelle ou faite par des humains. Il s'agissait d'un entre-deux étrange. Peut-être de la magie ? Une bête curieuse que je ne connaissais pas encore ? En tout cas, l'eau est aussi limpide que glaciale. Il n'y a pas une algue, pas une mousse, pas le moindre bigorneau.
Nous émergeons et je prend, comme Aryan, une grande inspiration. Mon odorat s'adapte mal à la différence entre l'eau et l'air. Dépourvue de flair, j'entends Grand Duc s'extasier avant de voir pourquoi... Et je vois le charnier avant de le sentir. Une atroce boule de peur me noue immédiatement l'estomac et un frisson instinctif me court sur l'épaule. Un couinement aiguë m'échappe avant que je ne pense a changé de forme. Durant d'interminables secondes, ma peau et mes os se déforment, se rompent et se reforment se fondant et ressurgissant d'un amalgame souple.
Puis je rouvre les yeux et mon nez se trouve brutalement assailli par l'odeur de la mort.
Elle couvre tout. Même ce qui devrait m'indiquer ce qui l'apporte. Les recoins les plus obscurs, ceux dans lesquels je ne distingue pas encore tous les détails, me menacent par leur vide opressant.
Aryan est déjà près du charnier lorsque, déboussollée, je reprend pied sur le bord de l'étang, enfoncée dans l'eau jusqu'à la poitrine.
- Aryan ! " Et quoi ? Que puis-je lui dire ? De l'autre côté de l'étang, à l'opposé du charnier je disserne une ouverture que j'ai du mal à estimer. Je ne sens rien d'autre que la mort, mais la mort n'arrive jamais comme ça. Pas en aussi grande quantité. Pas en tas aussi disparate.
Mes yeux s'égarent sur les os et la chair. Je reconnais des traces de crocs et de griffes qui sont peut-être celles d'armes humaines. Je détourne les yeux pour me concentrer sur la haute silhouette dessinnée par l'eau.
- Aryan, on ne devrait pas... Ce n'est pas chez nous.
CENDRES
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Il s'étira, et fit même quelque flexions de chaque coté, un peu d'épaules a droit, un peu les mains vers la gauche, et il se fit craquer la nuque. Il ruisselait d'eau, mais de dos, ainsi, il semblait plus beau que jamais, étrangement. Son aura était vive, a la fois douce et solaire, heureuse. Gêné par sa chemise imbibé d'eau, il la retira et la laissa tomber sur le sol. Au pire, il en achèterait une autre, pour la remplacer dans sa garde-robe.
- Regarde ça, Cornue, nous voilà dans le cœur de cet endroit. Nous avions raison.
Il fit un bref pas en avant et observa les environs, au même moment ou Cornue l’interpellait d'une voix terrifiait. Il le capta facilement, mais ne recula pas pour autant. Il l'écouta, elle le savait, elle pouvait le sentir au petit mouvement de l’arrière de sa tête, qui bougeait gentiment comme au rythme de ses pensées.
- Qu'est ce qui est chez nous, ou non, Cornue ? Je suis toujours chez les autres, et je suis aussi toujours chez moi. Ne reste pas dans l'eau, ma Cornue.
Il approcha du tas de cadavres, et fit bien attention à ne pas marcher dans un corps en décomposition. Il tomba accroupit a coté du premier squelette humain qu'il rencontra, et posa deux doigts sur la boite crânienne ébréchée, d'un air songeur. Il n'en avait pas souvent vu, mais il avait fait le tour plusieurs fois de lieu ou l'on pouvait étudier des corps, ainsi. A Liberty, notamment, a l'académie.
- Étonnant. Son torse a visiblement etait victime de blessures causés par des lames. Des griffes probablement. Les os sont ébréchés. Mais le crane...oui, le crane est enfoncé vers l'intérieur. Une patte d'ours...non. Quelque chose de plus lourd. Au moins un marteau. Non plus...plus large. Une masse d'arme.
Il se redressa et renifla l'air, sans trop faire attention a la position de Cornue.
- Il y a...une vingtaine d'humains. Au vu des positions, ils ne sont pas mort ici. Ils ont affrontés d'autres humains. Peut être ce sont ils en parti affrontés entre eux ?
Il s'écarta des humains pour approcher des animaux, mort depuis moins longtemps. Certains étaient frais. Quelqu'un, ou plutôt quelque chose, avait ramené les carcasses ici. Cornue avait raison. Ils étaient probablement dans un nid. Ou une planque de voleur, mais ce n’était pas raisonnable de penser que des voleurs gardes des cadavres d'animaux ainsi.
- Je pense...que ces humains sont morts avant d’être ici. Sans doute qu'une créature a prit ses quartier dans cette grotte, en sécurité. Et a ramené les cadavres qu'elle a trouvé pour en utiliser la chair. Les animaux, elle les a chassé, probablement. Pour avoir tirer des cadavres humains entier...sans doute une bete assez grosse. Plus qu'un loup. Un volatile, peut etre ?
Il se tourna vers Cornue, son regard argenté pétillant d'amusement au milieu de toute ses idées. Il y avait potentiellement un énorme prédateur a quelque pas, mais il n'avait vraiment pas l'air inquiet. Soit il n'avait aucune conscience du danger, soit il etait vraiment invincible ? Il attrapa soudainement le regard de Cornue, s'étira.
- Nous avons peut être trouvé nos dessinateurs...mais je doute qu'ils aient prit le même chemin que nous. Il doit y avoir un moyen, moyennant un grand détour, d'arriver ici. Deux gros liées entre elle par ce tunnel immergé que nous avons pris. Incroyable, non ?
Il s'avança vers la sortie que Cornue avait repéré, en reniflant l'air dans cette direction. Ses muscles mis a nu etaient toujours brillant par le liquide acqueux, et chacune des lignes musculaires de son dos se mouvaient avec grace au rythme de ses mouvements.
- Mais je pense que nous avons a peine touché du doigt le mystere de cet endroit. Je sent...qu'il y a autre chose. Continuons, si tu veux bien ?
Il désigna la sortie, signe qu'il allait s'y diriger.
- Regarde ça, Cornue, nous voilà dans le cœur de cet endroit. Nous avions raison.
Il fit un bref pas en avant et observa les environs, au même moment ou Cornue l’interpellait d'une voix terrifiait. Il le capta facilement, mais ne recula pas pour autant. Il l'écouta, elle le savait, elle pouvait le sentir au petit mouvement de l’arrière de sa tête, qui bougeait gentiment comme au rythme de ses pensées.
- Qu'est ce qui est chez nous, ou non, Cornue ? Je suis toujours chez les autres, et je suis aussi toujours chez moi. Ne reste pas dans l'eau, ma Cornue.
Il approcha du tas de cadavres, et fit bien attention à ne pas marcher dans un corps en décomposition. Il tomba accroupit a coté du premier squelette humain qu'il rencontra, et posa deux doigts sur la boite crânienne ébréchée, d'un air songeur. Il n'en avait pas souvent vu, mais il avait fait le tour plusieurs fois de lieu ou l'on pouvait étudier des corps, ainsi. A Liberty, notamment, a l'académie.
- Étonnant. Son torse a visiblement etait victime de blessures causés par des lames. Des griffes probablement. Les os sont ébréchés. Mais le crane...oui, le crane est enfoncé vers l'intérieur. Une patte d'ours...non. Quelque chose de plus lourd. Au moins un marteau. Non plus...plus large. Une masse d'arme.
Il se redressa et renifla l'air, sans trop faire attention a la position de Cornue.
- Il y a...une vingtaine d'humains. Au vu des positions, ils ne sont pas mort ici. Ils ont affrontés d'autres humains. Peut être ce sont ils en parti affrontés entre eux ?
Il s'écarta des humains pour approcher des animaux, mort depuis moins longtemps. Certains étaient frais. Quelqu'un, ou plutôt quelque chose, avait ramené les carcasses ici. Cornue avait raison. Ils étaient probablement dans un nid. Ou une planque de voleur, mais ce n’était pas raisonnable de penser que des voleurs gardes des cadavres d'animaux ainsi.
- Je pense...que ces humains sont morts avant d’être ici. Sans doute qu'une créature a prit ses quartier dans cette grotte, en sécurité. Et a ramené les cadavres qu'elle a trouvé pour en utiliser la chair. Les animaux, elle les a chassé, probablement. Pour avoir tirer des cadavres humains entier...sans doute une bete assez grosse. Plus qu'un loup. Un volatile, peut etre ?
Il se tourna vers Cornue, son regard argenté pétillant d'amusement au milieu de toute ses idées. Il y avait potentiellement un énorme prédateur a quelque pas, mais il n'avait vraiment pas l'air inquiet. Soit il n'avait aucune conscience du danger, soit il etait vraiment invincible ? Il attrapa soudainement le regard de Cornue, s'étira.
- Nous avons peut être trouvé nos dessinateurs...mais je doute qu'ils aient prit le même chemin que nous. Il doit y avoir un moyen, moyennant un grand détour, d'arriver ici. Deux gros liées entre elle par ce tunnel immergé que nous avons pris. Incroyable, non ?
Il s'avança vers la sortie que Cornue avait repéré, en reniflant l'air dans cette direction. Ses muscles mis a nu etaient toujours brillant par le liquide acqueux, et chacune des lignes musculaires de son dos se mouvaient avec grace au rythme de ses mouvements.
- Mais je pense que nous avons a peine touché du doigt le mystere de cet endroit. Je sent...qu'il y a autre chose. Continuons, si tu veux bien ?
Il désigna la sortie, signe qu'il allait s'y diriger.
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Sous terre
Il ne recule pas, bien au contraire... Il parle. Il note. Il retire sa veste gaiment. Il semblait heureux... et il semblait s'amuser comme un louveteau.
Tout en sortant peu à peu de l'eau, je regarde partout autour de nous, les cheveux plaqués sur la peau par l'eau et les chevilles encore dans l'onde. L'odeur est vraiment très forte et je souffle plusieurs fois du nez mais rien n'y fait. Je ne comprends pas comment cet endroit peu le mettre dans un tel état d'excitation... Enfin si je comprends. Il l'a très bien expliqué et d'une certaine façon, j'aime aussi découvrir de nouvelles choses, même si je ne suis pas aussi catégorique que lui que la nécessité de savoir ou le sens de la vie. Je fais tout de même l'effort de réfléchir... Mais c'est terrifiant.
- Pas oiseau. L'air est lourd et mouillé. Là-bas, il y avait un courant d'air mais ici... La sortie est loin.
Je n'ai pas envie de découvrir de nouvelles choses ici.
- Je te crois... On peut s'en aller ?
Mais non... Il voulait continuer. Les oreilles baissées, la queue entourtillée autour de ma propre jambe, je finis par sortir de l'eau. Je me baisse pour ramasser sa veste et pendant qu'il fait le tour de l'étang, je cours vers lui pour le rattraper. Etre seule ici me semble encore plus terrifiant parce que soyons honnête... Je doute qu'il ressorte de cette grotte.
Je déglutis à nouveau. La chemise trempée pendant à bout de bras, juste derrière Aryan, je n'ai pas assez d'yeux pour tout voir. Pas assez d'oreille pour tout entendre. Pourtant, mon compagnon de route a tellement envie d'avancer dans le mystérieux tunnel. Une envie tout de suite assouvie qui me cloue à lui. Nous approchons du boyau. J'attrape son bras, le serrant contre moi.
- C'est dangereux... On pourrait mourir tous les deux... Pourquoi ça te plait tellement plus que le risque ?
Et malgré mes objections, je le suis toujours. Nous continuons le long du boyau sec pendant de longues minutes avant que je ne m'immobilise, tirant brusquement sur le bras d'Aryan. C'était gros... Et lourd... Et...
- J'entend quelque chose... ça vient vers nous. Il est très grand et il sent presque rien... " Je serrai davantage le bras de l'écrivain contre moi. Ma voix tendue ne voulait qu'une chose, lui demander une fois de plus de rebrousser chemin. Mais je ne réussis qu'à supplier sur trois syllabes, de plus en plus terrifiée. " ... Aryan... "
CENDRES
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Rève eveillé
Il avait levé la tête vers le plafond, et hocha la tête, tout content de la phrase de la petite. Il s'éloigna un peu d'elle, mais lui parla, a contrario d'avantage.
- Oui, bien vu Cornue, tu as raison. Aucune créature ailée dénuée de véritable intelligence ne s'enfermerait dans un endroit comme cela. Et tu as du remarqué qu'il n'y a pas de...oui, bien vu, aucun courant d'air. Il n'y a aucune ouverture. Tu vois, tu commences a faire attention, toi aussi. Et tu as bien raison.
Quand elle se pointa juste a ses cotés, il écarta légèrement le bras pour qu'elle puisse bien s'y accrocher. Tout en s'engageant dans l'ouverture, il semble de nouveau songeur, mais plus vis a vis de la question qu'elle vient de lui poser. Il hausse simplement les épaules, d'un air peu sur de lui.
- Et bien...mourir n'est pas un de mes projets, comme tu t'en doute. Cependant...la mort est tellement une part importante de la vie, qu'il est impossible de vivre réellement sans la côtoyer. Et, vois tu ma Cornue, je n'ai absolument pas envie de ne pas vivre.
C’était une formulation un peu étrange, mais c’était la vérité. Vivre seul, immobile, était presque une peur chez lui. Presque, seulement, car il n'y avait jamais vraiment totalement pensés. Mais si jamais un jour, il faisait une véritable introspection, alors il se rendrait certainement compte que c’était exactement tout l'inverse de ce qu'il voulait vraiment vivre.
Quand elle s’arrêta, il l'imita, pour ne pas devoir forcer et la tirer avec lui. Il l'écouta attentivement, sans perdre son air malicieux. Il leva la tête, observa le boyaux et hocha la tête. Oui, il comprenait. Il comprenait parfaitement que la meilleure partie de l’expédition était juste devant eux. Il mit un genou a terre, alors, passa son bras libre dans le dos de Cornue et la serra contre lui avec le front contre le sien, en murmurant.
- Tu me fais confiance, ma Cornue ? Alors ne fais plus de bruit, ne bouche plus, et ne te débat pas.
Un bras était immobilisé par la démone, mais ça empêchait également cette dernière de boucher. Encore plus avec son dos maintenu par la grande main de l'ange. Elle pu aisément sentir le mana d'Aryan bouillir, alors que le bruit de pas lourds étaient quasiment sur eux. Et pour être totalement sur qu'elle ne fasse pas de bruit, il n'avait plus trente-six solutions.
- Reste calme, ma Cornue.
Il avança son visage, et posa ses lèvres sur celle de la peau rose, pour les lui scellés physiquement. Il garda ses yeux grands ouverts, plongés dans les siens, et environ au même instant, une créature d'environ trois mètres de haut, portant une branche faisant la taille d'un petit arbre dans une main, et un cadavre de cerf sur l'épaule, sortit de l'ombre.
Il n'eut cependant aucune vraie réaction en arrivant a vision d'eux, même dans l'obscurité. Il aurait du les voir. Leurs odeurs, cependant, étaient masqués par la puanteur du charnier non loin d'eux, mais aussi par le sang du cerf qui gouttait depuis l'épaule du troll.
Aryan sembla avoir arrêté de respirer. Il la maintenant toujours, et elle ne sentait que sa présence, sa magie, ses lèvres, et le souffle qui sortait du nez de l'ange pour respirer, et lui caresser le sien. Il n'y eu aucun mouvement donnant l'impression que le monstre avait la moindre idée de qui était la. Il passa a moins de trois mètres d'eux, son odeur clairement aussi radicale que le tas de mort qu'ils avaient croisés juste avant. Et finalement, un pas, deux pas...une minute plus tard, il avait disparut vers la ou les deux venaient, vers sa tanière, visiblement.
Aryan relâcha les lèvres et tourna la tête, écoutant les bruits avec attention. Visiblement, ils etaient en sécurités, désormais. Au moins pour ce monstre la. Il se retourna alors vers Cornue et lui fit un grand sourire, tout en lui caressant le dos, avant de retirer sa main.
- Merci.
Puis dans un murmure, dans son oreille, il ajouta.
- Nous devrions continuer.
CENDRES
- Oui, bien vu Cornue, tu as raison. Aucune créature ailée dénuée de véritable intelligence ne s'enfermerait dans un endroit comme cela. Et tu as du remarqué qu'il n'y a pas de...oui, bien vu, aucun courant d'air. Il n'y a aucune ouverture. Tu vois, tu commences a faire attention, toi aussi. Et tu as bien raison.
Quand elle se pointa juste a ses cotés, il écarta légèrement le bras pour qu'elle puisse bien s'y accrocher. Tout en s'engageant dans l'ouverture, il semble de nouveau songeur, mais plus vis a vis de la question qu'elle vient de lui poser. Il hausse simplement les épaules, d'un air peu sur de lui.
- Et bien...mourir n'est pas un de mes projets, comme tu t'en doute. Cependant...la mort est tellement une part importante de la vie, qu'il est impossible de vivre réellement sans la côtoyer. Et, vois tu ma Cornue, je n'ai absolument pas envie de ne pas vivre.
C’était une formulation un peu étrange, mais c’était la vérité. Vivre seul, immobile, était presque une peur chez lui. Presque, seulement, car il n'y avait jamais vraiment totalement pensés. Mais si jamais un jour, il faisait une véritable introspection, alors il se rendrait certainement compte que c’était exactement tout l'inverse de ce qu'il voulait vraiment vivre.
Quand elle s’arrêta, il l'imita, pour ne pas devoir forcer et la tirer avec lui. Il l'écouta attentivement, sans perdre son air malicieux. Il leva la tête, observa le boyaux et hocha la tête. Oui, il comprenait. Il comprenait parfaitement que la meilleure partie de l’expédition était juste devant eux. Il mit un genou a terre, alors, passa son bras libre dans le dos de Cornue et la serra contre lui avec le front contre le sien, en murmurant.
- Tu me fais confiance, ma Cornue ? Alors ne fais plus de bruit, ne bouche plus, et ne te débat pas.
Un bras était immobilisé par la démone, mais ça empêchait également cette dernière de boucher. Encore plus avec son dos maintenu par la grande main de l'ange. Elle pu aisément sentir le mana d'Aryan bouillir, alors que le bruit de pas lourds étaient quasiment sur eux. Et pour être totalement sur qu'elle ne fasse pas de bruit, il n'avait plus trente-six solutions.
- Reste calme, ma Cornue.
Il avança son visage, et posa ses lèvres sur celle de la peau rose, pour les lui scellés physiquement. Il garda ses yeux grands ouverts, plongés dans les siens, et environ au même instant, une créature d'environ trois mètres de haut, portant une branche faisant la taille d'un petit arbre dans une main, et un cadavre de cerf sur l'épaule, sortit de l'ombre.
Il n'eut cependant aucune vraie réaction en arrivant a vision d'eux, même dans l'obscurité. Il aurait du les voir. Leurs odeurs, cependant, étaient masqués par la puanteur du charnier non loin d'eux, mais aussi par le sang du cerf qui gouttait depuis l'épaule du troll.
Aryan sembla avoir arrêté de respirer. Il la maintenant toujours, et elle ne sentait que sa présence, sa magie, ses lèvres, et le souffle qui sortait du nez de l'ange pour respirer, et lui caresser le sien. Il n'y eu aucun mouvement donnant l'impression que le monstre avait la moindre idée de qui était la. Il passa a moins de trois mètres d'eux, son odeur clairement aussi radicale que le tas de mort qu'ils avaient croisés juste avant. Et finalement, un pas, deux pas...une minute plus tard, il avait disparut vers la ou les deux venaient, vers sa tanière, visiblement.
Aryan relâcha les lèvres et tourna la tête, écoutant les bruits avec attention. Visiblement, ils etaient en sécurités, désormais. Au moins pour ce monstre la. Il se retourna alors vers Cornue et lui fit un grand sourire, tout en lui caressant le dos, avant de retirer sa main.
- Merci.
Puis dans un murmure, dans son oreille, il ajouta.
- Nous devrions continuer.
CENDRES
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Ses lèvres
Lui faire confiance ? Si ce n'était pas le cas, je ne serais pas venu. Mais il s'agissait d'une confiance supplémentaire cette fois. Non seulement de ne pas vouloir directement me faire du mal, mais en plus... Il me demande ni plus ni moins que de lui confier ma vie !!! Ma respiration se fait de plus en plus vive Je regarde dans le boyau, commençant à deviner la forme qui promage des onde dans la roche sous nos pieds. Ma queue se resserre sur ma jambe. Mon souffle fébrile fait trembler mes lèvres alors que je regarde le visage de celui qui me demande une si grande aberration. Je regarde ses grands yeux gris.
Je ne peux pas ! C'est un humain ! Je vais creuver !
Les ailes rompues. Lacérées. La peau ouverte. Les os brisés. Le sang qui tâche la pierre blanche.
- Reste calme, ma Cornue.
Sa voix calme et la main chaude dans mon dos m'empêchent de déployer mes ailes. Je tremble faiblement, indécise. Incapable de choisir. L'odeur de lumière fraiche qu'il dégage s'intensifie, je hume l'air. Elle surmonte le charnier et le sang.
Je ne bouge pas.
Il approche son visage du mien, m'empêchant de détourner le visage vers l'énorme créature qui s'approche.
Je ne bouge pas.
Son regard gris reste sereinement là, à tenir le mien, m'intimant de rester totalement immobile en me caressant du bout des cils. Ses lèvres frolent les miennes et se placent soigneuement, appuyant ce qu'il faut sans chercher à plus. Clouant littéralement ma bouche.
Je ne bouge pas.
La créature approche. Le Cerf, presque au-dessus de nos têtes, fait pleuvoir quelquec gouttes de sang sur la pierre. L'odeur me revient, du fond de ma mémoire. Un Troll. Sa peau verte passe à la périférie de mon champ de vision, mais le visage d'Aryan m'occupe bien plus. Lui non plus ne ferme pas les yeux. Le passage régulier de sa respiration sur le côté de mon nez ne fait pas un écart. Respirant le même air que lui, je m'appaise peu à peu. Je me synchronise. Ce geste si banal chez les animaux, que les humains ne prenaient jamais le temps de faire, me rassure vicéralement. et ça me semble... Bien.
Et il recule.
Je prends soudain conscience que le Troll a disparut. Je ne tremble plus. Je regarde l'homme face à moi, incrédule.
Il m'a protégé...
- Merci.
- Merci.
Nous soufflons au même moment le même mot. Je n'en suis que plus déboussollée. Il retire sa main. Il agit, comme si de rien était. Comme si tout était normal. Il se penche et me propose de continuer.
Je n'en reviens pas.
Lassant mes bras autour de son cou, je m'accroche à lui comme un koala à sa branche, jambes croisées autour de sa taille, et enfouis mon visage dans son cou. Libre à lui de se lever. D'avancer. Je redescendrai pour marcher mais là, tout de suite, il me faut quelques isntants pour que l'adrénaline et les émotions qui ne sont absolument pas celles des autres, retombent du saut périlleux qui vient d'avoir lieu.
Un moment s'écoule avant que je ne murmure à son oreille.
- Merci Aryan. Je te suis... Je peux marcher si tu veux.
CENDRES
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Il sourit d'avantage en continuant de la fixer, quand elle avait parlé exactement simultanément en même temps que lui. Il hocha légèrement la tête, et la serra plus fort, sans forcer, mais pour augmenter leur proximité physique. Elle pu sentir brièvement, quand sa poitrine fut plaquée contre le torse nu d'Aryan, que son propre cœur battait vite.
Difficile de déterminer pourquoi. Avait il eu peur ? En tout cas il n'en avait pas l'air. Pourquoi alors ? La vérité était que ce contact, ce baisé léger, avait touché d'avantage son cœur que ce qu'il aurait bien voulu avouer, et encore moins s’était vraiment rendu compte. Il se revit avec elle s'éloignant du cratère, elle refusant de s'approcher, le regardant avec ses grands yeux tristes, déçues, blessées.
- Plus jamais ça.
Il avait murmuré ça tout en se levant, sans faire le moindre signe pour la lâcher. Il se retourna vers le boyaux d’où il venait, et ou s’était diriger le troll. Aucun signe de sa présence. Il n'avait pas fait demi-tour, et il avait un peu de chemin pour rejoindre le charnier, encore plus a sa vitesse.
- Non.
Il avait dit ça en réponse a sa dernière phrase, et au lieu de la relâcher, il la serra encore plus, descendant une main sous ses fesses, le pouce sur la base de sa queue, pour bien la maintenir confortablement et qu'elle n'ai pas besoin de s'accrocher trop désespérément a lui pour se maintenir. Qu'elle puisse plus profiter.
- Je ne veux pas. Alors si tu me demande mon avis, je te garde dans les bras encore un peu. Longtemps même.
Il s’arrêta soudainement au milieu du couloir sombre, et la regarda d'un air songeur a nouveau. Cet air qu'il avait toujours quand il se posait des questions. Mais sans l'excitation enfantine de la caverne. Bon ou mauvais signe, en tout cas cette fois il était sérieux. Puis il ajouta simplement a la phrase précédente, y faisant naturellement suite :
- Pour toujours, si tu as envie.
Puis il se remit a marcher, l'air plus content, cette fois, et progressa en la gardant ainsi une vingtaine de minutes. Le boyaux semblait interminable, et a la vitesse ou le troll se déplaçait, il devait mettre une bonne heure a faire ce qu'il venait de faire en trente minutes, depuis le lac souterrain. Aryan avait retrouvé son air habituel, et avait recommencé a parler a haute voix, aprés un moment de silence apaisant.
- Un troll donc. Son arme semble bien être en adéquation avec les blessures que nous avons observés. A vrai dire, je ne suis pas expert en créature de ce type, mais il n'avait l'air ni très vieux, ni très intelligent. Si tu veux mon avis, il n'a pas tué les humains. Ou alors seulement une petite poignée. Hum...a vrai dire...
L'endroit avait été préparé, bien trouvé, dissimulé. Cela demandait une certaine intelligence pratique, une certaine expertise, qu'il ne pensait pas vraiment capable les troll de mettre en place. Ils étaient plus nature, bestiale.
- Je doute que ce soit lui qui a aménagé cet endroit. Il est arrivé aprés la bataille. Peut etre que les humains vivaient la avant...mais je pense qu'une autre créature avait prit possession des lieux a la base. Le troll l'a peut etre tué, ou bien elle est simplement partie.
Il faisait un peu moins sombre, désormais. Ils croisèrent une petite ouverte en hauteur, donnant sur l’extérieur, signe qu'ils étaient remontés en terme de profondeur, et que si ils voulaient, ils pourraient vite retrouver l’extérieur, avec leurs ailes. Cornue pouvait meme se faufiler dans les interstices si elle voulait partir.
- Il t'as fais peur ? C'est vrai qu'en terme de qualité physique pure, ce n'est pas forcément la bete la plus jolie que j'ai vu. Tu es bien plus mignonne.
Il rigola tout seul a sa remarque, sans la regarder, observant toujours les pan de la grotte, ici et la.
Difficile de déterminer pourquoi. Avait il eu peur ? En tout cas il n'en avait pas l'air. Pourquoi alors ? La vérité était que ce contact, ce baisé léger, avait touché d'avantage son cœur que ce qu'il aurait bien voulu avouer, et encore moins s’était vraiment rendu compte. Il se revit avec elle s'éloignant du cratère, elle refusant de s'approcher, le regardant avec ses grands yeux tristes, déçues, blessées.
- Plus jamais ça.
Il avait murmuré ça tout en se levant, sans faire le moindre signe pour la lâcher. Il se retourna vers le boyaux d’où il venait, et ou s’était diriger le troll. Aucun signe de sa présence. Il n'avait pas fait demi-tour, et il avait un peu de chemin pour rejoindre le charnier, encore plus a sa vitesse.
- Non.
Il avait dit ça en réponse a sa dernière phrase, et au lieu de la relâcher, il la serra encore plus, descendant une main sous ses fesses, le pouce sur la base de sa queue, pour bien la maintenir confortablement et qu'elle n'ai pas besoin de s'accrocher trop désespérément a lui pour se maintenir. Qu'elle puisse plus profiter.
- Je ne veux pas. Alors si tu me demande mon avis, je te garde dans les bras encore un peu. Longtemps même.
Il s’arrêta soudainement au milieu du couloir sombre, et la regarda d'un air songeur a nouveau. Cet air qu'il avait toujours quand il se posait des questions. Mais sans l'excitation enfantine de la caverne. Bon ou mauvais signe, en tout cas cette fois il était sérieux. Puis il ajouta simplement a la phrase précédente, y faisant naturellement suite :
- Pour toujours, si tu as envie.
Puis il se remit a marcher, l'air plus content, cette fois, et progressa en la gardant ainsi une vingtaine de minutes. Le boyaux semblait interminable, et a la vitesse ou le troll se déplaçait, il devait mettre une bonne heure a faire ce qu'il venait de faire en trente minutes, depuis le lac souterrain. Aryan avait retrouvé son air habituel, et avait recommencé a parler a haute voix, aprés un moment de silence apaisant.
- Un troll donc. Son arme semble bien être en adéquation avec les blessures que nous avons observés. A vrai dire, je ne suis pas expert en créature de ce type, mais il n'avait l'air ni très vieux, ni très intelligent. Si tu veux mon avis, il n'a pas tué les humains. Ou alors seulement une petite poignée. Hum...a vrai dire...
L'endroit avait été préparé, bien trouvé, dissimulé. Cela demandait une certaine intelligence pratique, une certaine expertise, qu'il ne pensait pas vraiment capable les troll de mettre en place. Ils étaient plus nature, bestiale.
- Je doute que ce soit lui qui a aménagé cet endroit. Il est arrivé aprés la bataille. Peut etre que les humains vivaient la avant...mais je pense qu'une autre créature avait prit possession des lieux a la base. Le troll l'a peut etre tué, ou bien elle est simplement partie.
Il faisait un peu moins sombre, désormais. Ils croisèrent une petite ouverte en hauteur, donnant sur l’extérieur, signe qu'ils étaient remontés en terme de profondeur, et que si ils voulaient, ils pourraient vite retrouver l’extérieur, avec leurs ailes. Cornue pouvait meme se faufiler dans les interstices si elle voulait partir.
- Il t'as fais peur ? C'est vrai qu'en terme de qualité physique pure, ce n'est pas forcément la bete la plus jolie que j'ai vu. Tu es bien plus mignonne.
Il rigola tout seul a sa remarque, sans la regarder, observant toujours les pan de la grotte, ici et la.
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Invité
Mignonne
Il me réhausse et me tient contre lui. Je rajuste la prise de mes bras autour de ses épaules et garde le silence, callée contre sa peau. Sa chemise trempée, toujours serrée dans mon poings, est posée en travers de son épaule. C'est désagréable mais il faut bien la garder. A vrai dire, je suis curieuse de savoir où on va déboucher mais je me fiche de la roche et des détails qu'il scrute avec avidité. Alors je pose la tête contre sa tempe et ferme les yeux.
Je suis vivante.
Les pas régulier d'Aryan me bercent et sonnent très légèrement dans le boyau rocheux. Pendant un long moment, je respire simplement. L'odeur du charnier dans la distance. L'humidité. L'air un peu plus frais qui provient du dehors. Une famille de chauve-souris dans un recoin sombre. Son essence à lui. Nos peaux mises à nue finissent pas sécher. Ses cheveux également. Les miens, plus longs, sont toujours très humides et serpentent dans mon dos.
Détectant un bref mouvement sur le côté, je redresse la tête et commence un peu à regarder, peu avant qu'il ne recommence à parler. Malgré sa légèreté apparente, il garde un ton suffisament mesuré pour ne pas déclencher d'écho.
- Les Troll attaquent pas si on attaque pas et qu'on entre pas chez eux. " expliquais-je en deux mots lorsqu'il dit ne pas être expert. Je ne l'étais pas plus, mais ça, c'était une certitude. " Une autre créature ? Pire que lui ?
Qui avait pu vouloir s'installer dans une caverne si profonde ? Il fallait être complètement fou pour aimer se trouver si loin sous la terre.
Comme pour me donner tort, un changement d'air me caressa le crâne et je lève les yeux. Une trouée bleuté glisse entre les roches jusqu'à l'extérieur. Aryan aussi l'a remarquée. J'inspire avec soulagement. Mon dos s'assouplit d'une façon qui ne peut échappée à celui qui me porte.
- Oui j'ai eu peur. Il m'aurait écrasée d'un seul coup. Un seul.
- C'est vrai qu'en terme de qualité physique pure, ce n'est pas forcément la bete la plus jolie que j'ai vu. Tu es bien plus mignonne.
- Mignonne...
Je répère et réfléchis. Ce n'est pas la première fois qu'il utilise ce mot. Pas la première fois que je l'entends non plus, mais associé à moi c'est plus rare. Mignon, est un terme que j'aurais associé à ce qui est à la fois beau mais pas dangereux. Un dragon est beau. Un humain est beau. Un renardeau est mignon.
Je ne suis pas dangereuse, il a raison. Je réfléchis encore. Je n'ai pas envie d'être dangereuse, mais ce qu'il a fait tout à l'heure, comme ce qu'il avait fait à la femelle du premier soir, ça pouvait être utile. Une question posée il y a quelques temps me revient.
- Aryan... Dit-moi. Un humain m'a dit qu'on pouvait apprendre la magie, tu sais, ce qu'on fait sans le corps. Tu crois que moi aussi je pourrais apprendre ? Que je pourrais ne plus être vue par personne... Ou que je pourrais faire des choses comme toi ? ... Et je serai toujours mignone si je savais le faire ?
L'air extérieur était de plus en plus présent, mais les cheminées qui leur donnait un peu de jour ne semblaient ni s'élargir, ni se raccourcire. Le sol, jusque là parfaitement plat et dénotant un aménagement humain ou semblable à l'homme, devenait plus inégal. Des stalactites hérissaient le plafond et le sol, mais beaucoup d'entre elles avaient été cassée par les allés et venues du troll. Une odeur de cire froide me prenait le nez, mais je n'en dis rien.
CENDRES
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Il s’arrêta au moment même ou elle posa la question, et posa ses yeux sur son visage, l'air songeur. La question l'avait prit de court, il n'avait pas cru qu'elle était intéressé par ça. Et pour dire vrai, il n’était même pas sur de la réponse. Car cela n'avait jamais été quelque chose a apprendre, pour lui. C’était juste...la.
- Je n'en sais rien, pour l'apprentissage. Je n'ai jamais appris. Je sais le faire, c'est tout, c'est comme ça. Mais je sais qu'il y a des écoles. A la grande ville de Liberty, par exemple, il y a une académie qui donne des cours de magie. Pour des humains, et d'autres races. Des jeunes gens pour la plupart. Oui, ils apprennent. Alors je ne vois pas pourquoi tu ne pourrais pas.
Mais il n'avait pas envie qu'elle dévie trop de ce qu'elle était, et la magie pouvait changer les gens. Il la préférait ainsi, plutôt que devenue toute puissante et s'éloignant par manque d'interet pour lui. Sans compter qu'elle savait déjà faire des choses. Il laissa courir la main dans son dos le long de la ligne etre ses omoplates, pour venir lui caresser le dessus de la tete, et ses cheveux encore humide.
- Et puis tu fais déjà de la magie. Cette façon que tu as de changer de forme. C'est de la métamorphose. Je peux le faire aussi, jusqu'à un certain point. Tu vois ? Toi aussi, tu l'utilises déjà de façon instinctive, et avec beaucoup de talent, d'ailleurs.
Il bougea légèrement les épaules comme pour s'étirer, et détourna les yeux de la petite peau rose, observant le mur a nouveau, puis reprenant le chemin une nouvelle fois. Il regardait moins les alentours, et plus Cornue, la détaillant encore, très heureux soudainement, d'avoir finalement retrouvé une proximité proche de leurs premières rencontres.
- Tu as peur de faire peur, une fois que tu utilisera d'avantage ce que tu es en droit de faire ? La magie ne modifie pas les gens, c'est l'inverse. C'est comme un outil. C'est toi qui décide de ce que tu veux en faire. Si tu fais toujours comme maintenant, tu seras toujours mignonne. Et puis même si tu devenais vilaine, je t'aimerais toujours.
Il déposa un petit baisé sur son front et s’arrenta finalement. Ils étaient arrivés a la fin du boyau, ou tout du moins, a la fin de la première partie du chemin. Il tacha de se concentrer sur ce qu'elle avait dit avant, sur les habitudes plutôt pacifistes des troll, et sur le fait qu'il devait y avoir, au passé ou au présent, quelque chose d'autres qui avait foulé cette grotte.
- Oh, il fait nuit dehors.
Une plus grosse ouverture, capable de le faire passer lui, se trouvait dans le plafond. Il déploya ses ailes, et s'envola, pour sortir temporairement de la grotte, et de retrouver l'air frais. Il prit une grande respiration qui fit vibrer son corps contre celui de la démone, et sentit entre ses mains qu'elle etait tout de suite plus détendue.
- Je t'avais dis que nous allions retrouver la sortie, tu me crois désormais ?
Il sourit et baissa les yeux. Ils étaient littéralement sortit du flanc d'une petite montagne. Ils avaient du entrer de l'autre coté, par une ouverture, et parcourir les différents boyaux les avaient emmenés de l'autre coté. Il faisait frais, et le froid de l’intérieur provenait sans doute du fait qu'ils étaient passés sur le flanc nord de la zone montagneuse. Un peu comme l'autre coté, la foret continuait a perte de vue. Il restait ainsi en vol sur place au dessus du sol, songeur.
- Aucune entrée de grotte, ca veut dire que si nous retournons a l'intérieur, nous allons continuer jusqu'à quelque part. Je suis curieux de voir. Aucune route ne mene nulle part, ca n'existe pas. Que veux tu faire ?
Il l'avait dit, il voulait clairement retourner a l'intérieur, après ce petit aparté d'air pur, et ne comptait pas la forcer a venir.
- Tu peux retourner retrouver les chevaux. Si tu ne veux pas retourner a l'intérieur. J'ai bien compris que c’était difficile pour toi.
Mais il ne la relâcha absolument pas, ce qui alla un peu a l'opposé de ses paroles. Il semblait littéralement attaché a sa chaleur corporelle.
- Je n'en sais rien, pour l'apprentissage. Je n'ai jamais appris. Je sais le faire, c'est tout, c'est comme ça. Mais je sais qu'il y a des écoles. A la grande ville de Liberty, par exemple, il y a une académie qui donne des cours de magie. Pour des humains, et d'autres races. Des jeunes gens pour la plupart. Oui, ils apprennent. Alors je ne vois pas pourquoi tu ne pourrais pas.
Mais il n'avait pas envie qu'elle dévie trop de ce qu'elle était, et la magie pouvait changer les gens. Il la préférait ainsi, plutôt que devenue toute puissante et s'éloignant par manque d'interet pour lui. Sans compter qu'elle savait déjà faire des choses. Il laissa courir la main dans son dos le long de la ligne etre ses omoplates, pour venir lui caresser le dessus de la tete, et ses cheveux encore humide.
- Et puis tu fais déjà de la magie. Cette façon que tu as de changer de forme. C'est de la métamorphose. Je peux le faire aussi, jusqu'à un certain point. Tu vois ? Toi aussi, tu l'utilises déjà de façon instinctive, et avec beaucoup de talent, d'ailleurs.
Il bougea légèrement les épaules comme pour s'étirer, et détourna les yeux de la petite peau rose, observant le mur a nouveau, puis reprenant le chemin une nouvelle fois. Il regardait moins les alentours, et plus Cornue, la détaillant encore, très heureux soudainement, d'avoir finalement retrouvé une proximité proche de leurs premières rencontres.
- Tu as peur de faire peur, une fois que tu utilisera d'avantage ce que tu es en droit de faire ? La magie ne modifie pas les gens, c'est l'inverse. C'est comme un outil. C'est toi qui décide de ce que tu veux en faire. Si tu fais toujours comme maintenant, tu seras toujours mignonne. Et puis même si tu devenais vilaine, je t'aimerais toujours.
Il déposa un petit baisé sur son front et s’arrenta finalement. Ils étaient arrivés a la fin du boyau, ou tout du moins, a la fin de la première partie du chemin. Il tacha de se concentrer sur ce qu'elle avait dit avant, sur les habitudes plutôt pacifistes des troll, et sur le fait qu'il devait y avoir, au passé ou au présent, quelque chose d'autres qui avait foulé cette grotte.
- Oh, il fait nuit dehors.
Une plus grosse ouverture, capable de le faire passer lui, se trouvait dans le plafond. Il déploya ses ailes, et s'envola, pour sortir temporairement de la grotte, et de retrouver l'air frais. Il prit une grande respiration qui fit vibrer son corps contre celui de la démone, et sentit entre ses mains qu'elle etait tout de suite plus détendue.
- Je t'avais dis que nous allions retrouver la sortie, tu me crois désormais ?
Il sourit et baissa les yeux. Ils étaient littéralement sortit du flanc d'une petite montagne. Ils avaient du entrer de l'autre coté, par une ouverture, et parcourir les différents boyaux les avaient emmenés de l'autre coté. Il faisait frais, et le froid de l’intérieur provenait sans doute du fait qu'ils étaient passés sur le flanc nord de la zone montagneuse. Un peu comme l'autre coté, la foret continuait a perte de vue. Il restait ainsi en vol sur place au dessus du sol, songeur.
- Aucune entrée de grotte, ca veut dire que si nous retournons a l'intérieur, nous allons continuer jusqu'à quelque part. Je suis curieux de voir. Aucune route ne mene nulle part, ca n'existe pas. Que veux tu faire ?
Il l'avait dit, il voulait clairement retourner a l'intérieur, après ce petit aparté d'air pur, et ne comptait pas la forcer a venir.
- Tu peux retourner retrouver les chevaux. Si tu ne veux pas retourner a l'intérieur. J'ai bien compris que c’était difficile pour toi.
Mais il ne la relâcha absolument pas, ce qui alla un peu a l'opposé de ses paroles. Il semblait littéralement attaché a sa chaleur corporelle.
Invité
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Pour planer
Alors c'est possible d'apprendre de la magie... Si Aryan le dit, je veux bien le croire malgré les doutes.
Par contre, lorsqu'il me dit droit dans les yeux que changer de forme était de la magie, il me faut quelques instants pour retrouver un semblant de mouvement, choquée. Comment ça pourrait être de la magie, ça avait toujours été mon corps. Normalement ce n'était pas ce qui était fait de façon inexplicable, juste comme ça par le pouvoir de l'esprit. ça n'avait pas de sens. Ou alors je n'ai jamais vraiment compris ce qu'est la magie... et vu que je ne sais rien, cette possibilité me semble la plus probable.
- Métamorphose... " Je répète pour m'approprier le son de ce terme nouveau. Ce mot de plus qui me définit. J'aime bien. Pour une fois il me semble plutôt léger. Dans la bouche d'Aryan, comme dans celle de Draeidh, savoir que je fais de la magie est plutôt un compliment. " Merci de vouloir continuer à être avec moi. ... Attend... Toi aussi tu peux changer de forme ?
Ses mots viennent de me rattraper. Donnant un peu de mou à ma prise sur ses épaules, reposant bien plus lourdement sur le bras qui me soutien, je recule un peu pour le regarder, étonnée. Vraiment ? J'avais du mal à l'imaginer en autre chose qu'en lui ou en oiseau de proie.
- Il faudra que tu m'expliques ce qu'est la magie alors... mais plus tard.
Pour l'instant je suis trop tendue pour avoir une conversation vraiment très poussée sur quelque chose d'aussi compliqué pour moi. L'air caresse à nouveau mes cheveux et une poignée de minutes plus tards, le voilà qui s'envole en m'entrainant avec lui. D'un coup, nous sommes dans le ciel nocturne, un seul de mes bras en travers de ses épaules, l'autre s'ouvrant à tout vents. Ses grandes ailes nous portant tous les deux et mes yeux accueillant avec bonheur la lueur de la lune qui embrase le paysage de ses couleurs nacrées.
Par réflexe, mes ailes s'étendent et de déploient en réponse au vent qui vient caresser mon dos nu et à l'espace ouvert de ce ciel infini sur les prairies de rocaille qui affleurent les flanc des montagnes. Ma poitrine se gonffle d'air, tout mon corps me semble plus léger et détendu. Un gloussement bas m'échappe alors que mes yeux se posent de nouveau dans ceux d'Aryan.
- Oui. " soufflais-je lorsqu'il me demande si je le crois. C'est bête mais oui, je le crois. Sans doute à tort d'ailleurs, mais pour le moment c'est ainsi. Et pour le moment il me protège comme face au troll. Ce geste qu'il fait souvent, touchant mon front ou ma tête, je le lui rend à ma façon, venant poser un baiser sur le bout de son nez avant que nos regard ne prennent à nouveau des routes différentes. Lui baisse les yeux alors que je les lève sur la Lune.
- Je viens. " je lui répond pourtant sans hésiter. Il a un petit côté Serpent à me garder comme ça tout près de lui. Je calle ma tempe contre la sienne avec un sourire et lui murmure à nouveau lorsqu'il me certifie avoir remarquer les efforts que je fourni. " Je viens. Je vais marcher un peu. "
Sans me débattre, je referme les ailes pour le laisser nous ramener en bas, mais cette fois, je me trémousse pour retomber sur mes jambes et marcher à côté de lui. Au moment de me décoller de sa peau, j'ai un léger frisson mais j'ai besoin de me dégourdir. Retrouver le tunnel est assez étouffant et je n'aime vraiment pas ça, mais la curiosité et l'affections sont deux choses pouvant offrir de belles récompenses. Pas à pas, sur le même plan qu'Aryan, j'avance dans cet endroit inconnu, les oreilles pointées en avant et le nez levé. Au bout d'un bon quart d'heure de progression de plus en plus laborieuse dans un tunnel de moins en moisn droit, je m'étonne cependant.
- ça sent les plantes.
CENDRES
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Elle avait paru assez déterminé pour qu'il ne pose plus de questions. A vrai dire c’était la réponse qu'il attendait, alors il n'avait pas besoin d'attendre, encore moins de forcer pour obtenir une réponse différente qu'il ne souhaitait pas avoir. Alors il se laissa doucement retomber par l'ouverture béante, et de la, il reposa pied a terre, et femme a terre.
- Marche donc alors.
Il passa devant, puis derrière quand elle le dépassa, puis finalement cote a cote. Mais pas pour longtemps, de ce point de vu la. En effet, le couloir s'avéra vite trop étroit pour qu'il puisse s'y diriger correctement sans se courber. C’était un peu gênant, mais pas désagréable pour lui. Au contraire, il trouvait ça presque fascinant. De temps en temps il s'arretait, passant la main sur la pierre avec un regard interdit, mais il parlait moins qu'au début.
- Les plantes ?
Pret d'une vingtaine de minutes de marche et il etait quasiment courbé en deux pour continuer. Par chance, le boyaux semblait ne plus autant rétrécir depuis peu, et il devait avoir atteint sa forme finale. Il l’espérait, au risque de ne plus pouvoir avancer dans sa forme humaine.
- C'est vrai que ca sent...l'Eucalyptus ? Et le pins...et autre chose.
Il continua et finalement, ils débouchèrent dans une immense caverne. Plus grande encore que les autres. Et malgré sa capacité a voir dans l'obscurité, il avait du mal a bien se rendre compte exactement de ce qui se trouvait la. Il se sentit extrêmement petit soudainement, car il venait de débouler dans une salle, finalement, six ou sept fois plus grandes que toute celles qu'ils avaient croisés avant. Il eu l'impression que l'humidité avait grimpé d'un grand, a nouveau, et pu constater plus tard qu'il y avait beaucoup d'ouvertures donnant sur des plus petites branches de la grotte tout autour de la salle. Le troll avait du venir de l'une d'entre elle. Mais ce n’était pas ça qui offrit un grand frisson a Aryan.
- Par tous les saints.
Ses ailes se déployèrent et il décolla aussitôt, pour constater ce qui était vraiment la première chose était l'énorme tronc qui prenait la quasi totalité de l'énorme caverne. Il avait eu du mal a voir uniquement car la couleur sombre de l'écorce dans le noir avait brouillé sa vue. Le tronc était littéralement une parti du plafond, et Aryan supposa que les premières branches devaient se trouver plus haut encore, au dessus du niveau de la caverne. Sur le sol, d'énormes racines ondulaient ici et la, chacune assez grosse pour qu'Aryan puisse se poser dessus.
- Ah...ahah...ahahahaha, Cornue ! Tu as vu ça ? Mes aïeux ! Qu'elle découverte !
C’était sans doute un arbre ancestrale, dissimulé loin dans les terres du Shoumei, connu de peu de mémoires. Et il était encore plus probable que c’était la raison même de la venue des gens ici. Une entité déifié par les hommes qui avaient vu dans l'arbre un protecteur. Un organisme dans lequel ils avaient cru, et avait dévoué leur croyance.
- L'humidité ! C’était ça ! Et l'odeur ! Quel talent ma cornue, tu avais vu juste !
L'arbre était littéralement planté dans une petite rivière souterraine. Les racines a demi enfoncés dans le liquide aqueux, l'alimentant depuis des lustres.
- Phénoménal. Puisque nous ne l'avons pas vu depuis l'extérieur, c'est qu'il doit etre un peu moins grand que le niveau de la montagne. Mais il y a des chances que ce soit un arbre proche de cette taille. Cornue ! Qu'en pense tu ? Dis moi, je veux ton analyse !
- Marche donc alors.
Il passa devant, puis derrière quand elle le dépassa, puis finalement cote a cote. Mais pas pour longtemps, de ce point de vu la. En effet, le couloir s'avéra vite trop étroit pour qu'il puisse s'y diriger correctement sans se courber. C’était un peu gênant, mais pas désagréable pour lui. Au contraire, il trouvait ça presque fascinant. De temps en temps il s'arretait, passant la main sur la pierre avec un regard interdit, mais il parlait moins qu'au début.
- Les plantes ?
Pret d'une vingtaine de minutes de marche et il etait quasiment courbé en deux pour continuer. Par chance, le boyaux semblait ne plus autant rétrécir depuis peu, et il devait avoir atteint sa forme finale. Il l’espérait, au risque de ne plus pouvoir avancer dans sa forme humaine.
- C'est vrai que ca sent...l'Eucalyptus ? Et le pins...et autre chose.
Il continua et finalement, ils débouchèrent dans une immense caverne. Plus grande encore que les autres. Et malgré sa capacité a voir dans l'obscurité, il avait du mal a bien se rendre compte exactement de ce qui se trouvait la. Il se sentit extrêmement petit soudainement, car il venait de débouler dans une salle, finalement, six ou sept fois plus grandes que toute celles qu'ils avaient croisés avant. Il eu l'impression que l'humidité avait grimpé d'un grand, a nouveau, et pu constater plus tard qu'il y avait beaucoup d'ouvertures donnant sur des plus petites branches de la grotte tout autour de la salle. Le troll avait du venir de l'une d'entre elle. Mais ce n’était pas ça qui offrit un grand frisson a Aryan.
- Par tous les saints.
Ses ailes se déployèrent et il décolla aussitôt, pour constater ce qui était vraiment la première chose était l'énorme tronc qui prenait la quasi totalité de l'énorme caverne. Il avait eu du mal a voir uniquement car la couleur sombre de l'écorce dans le noir avait brouillé sa vue. Le tronc était littéralement une parti du plafond, et Aryan supposa que les premières branches devaient se trouver plus haut encore, au dessus du niveau de la caverne. Sur le sol, d'énormes racines ondulaient ici et la, chacune assez grosse pour qu'Aryan puisse se poser dessus.
- Ah...ahah...ahahahaha, Cornue ! Tu as vu ça ? Mes aïeux ! Qu'elle découverte !
C’était sans doute un arbre ancestrale, dissimulé loin dans les terres du Shoumei, connu de peu de mémoires. Et il était encore plus probable que c’était la raison même de la venue des gens ici. Une entité déifié par les hommes qui avaient vu dans l'arbre un protecteur. Un organisme dans lequel ils avaient cru, et avait dévoué leur croyance.
- L'humidité ! C’était ça ! Et l'odeur ! Quel talent ma cornue, tu avais vu juste !
L'arbre était littéralement planté dans une petite rivière souterraine. Les racines a demi enfoncés dans le liquide aqueux, l'alimentant depuis des lustres.
- Phénoménal. Puisque nous ne l'avons pas vu depuis l'extérieur, c'est qu'il doit etre un peu moins grand que le niveau de la montagne. Mais il y a des chances que ce soit un arbre proche de cette taille. Cornue ! Qu'en pense tu ? Dis moi, je veux ton analyse !
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L'Arbre
La pierre nous enserre et nous contraint. Deux de front, nous ne pouvons bientôt passer qu'à un. Je passe devant plus à mon aise... Mais le plafond continue de baisser et l'opression de ces tonnes et ces tonnes de granite au-dessus de ma tête me tombe sur les épaules. Je regrette une nouvelle fois d'être venu... Mais l'odeur m'intrigue réellement.
La gorge serrée, j'arrête d'avancée et me retourne vers Aryan qui commence à se baisser, l'inquiétude débordant de mes grands yeux roses. Posant une main sur son épaule, je me glisse contre lui, tout en changeant s'aspect. Fluide, mon corps s'affine et se déroule en de longs anneaux sous des écailles douces et lisses. Un serpent python à la petite tête rectangulaire, le même genre d'animal que Serpent mais teinté de marques blanches et roses, se glisse autour des épaules dénudés de l'ange, la veste que je gardais jusque là à la main tombant au sol dans un clapoti humide. Suffisament long pour faire confortablement le tour de son torse, je m'entortille plutôt sur son bras et me pose en écharpe lâche autour de son cou.
- Serpent:
Il est chaud...
Je viens poser un instant mon nez contre le sien avant de trouver une position confortable, la tête sur son épaule, regardant dans la même direction que lui. Ainsi, l'endroit me parrait beaucoup plus grand et j'oppression se fait moins pesante. Je respire mieux, darde ma langue pour goûer l'air, et le laisse avancer pour nous deux.
... et si Aryan se sent petit en arrivant dans la cavité, que devrais-je dire, moi ?!
Bouche bée - ce qui n'est pas souvent le cas pour un serpent - j'observe l'endroit avec une stupeur aussi grande que celle de mon porteur. C'est immense. C'est sous la terre mais c'est immense. Et cet arbre... Il vibre comme le coeur d'un être vivant ! Si beau !
Grand Duc est presque tout en haut quand je me décroche de lui, changeant dans ma chute pour reprendre mon apparence sans déployer mes ailes plus d'un instant histoire de me ralentir avant de transpercer la surface de la rivière souterraine dans un bruit d'éclaboussure retentissant. L'eau est encore plus froide ici que dans le puît j'ai l'impression. Mais je vois les grandes racines qui y font des arcs et toute une vie qui s'y déploie, dépourvue de lumière. Petites, parfois brillante.
Je remonte, prend une grande inspiration et rit en regardant l'être ailé vibrer d'enthousiasme.
- Il est vivant ! " m'écriais-je en nageant gracieusement jusqu'à la racine la plus proche pour y grimpée. Allongée sur le dos, je regarde le tronc infini au-dessus de moi et je ne peux m'empêcher de sourire. " Je sais pas analyser. Mais il est magnifique. Très ancien. Il doit voir le soleil quelque part, sinon il serait mort depuis longtemps.
Je l'observe encore quelques instants, la main sur l'écorce sous mois. Celle des racine est douce. Celle du tron, à l'oeil, l'est beaucoup moins. Je me redresse et ramène mes cheveux en arrière.
- Tu crois qu'on pourrais le voir dehors ? Aryan ! Comment tu savait qu'il y avait des choses incroyables dans les grottes ?!
CENDRES
Invité
Invité
Aryan reste souriant un petit moment, ne s'occupant plus trop de Cornue. Mais elle est la, il garde la sensation de magie qui s'échappe d'elle. Il s'approche plutôt du tronc, et posa la main contre, un peu comme Cornue, mais d'une façon différente. Moins pour ressentir sa vie, plutôt pour en tester la robustesse, la température, et approcha même son nez pour en renifler l'odeur.
- Comment je sais ? Mais enfin ma Cornue, je te l'ai déjà dis non ?
Il se laissa retomber face a elle. Il posa le pied sur la racine ou elle avait grimpé, juste devant elle, des étoiles virevoltantes dans ses yeux argentés. Il était au comble de la stimulation mentale, visiblement. Il n'avait pas découvert quelque chose comme ça depuis un petit moment.
- C'est bien parce que je ne sais pas, que je savais qu'il y avait quelque chose ! Nous sommes la justement parce que nous ne savions pas ! Viens.
Il écarta les bras, pour qu'elle y saute dans la forme qu'elle voulait et une fois solidement accroché, il redécolla aussitôt avec une force de poussée très forte, la pression de l'air appuyant un bref instant sur leur visage a cause de la vitesse exercé. Il grimpait en haut. Tout en haut. Elle avait fait une demande, et il se devait de l’exaucer.
- Oui, nous allons aller le voir dehors. Commençons par monter en haut.
Il longea le tronc sur tout la longueur, montant droit vers le plafond de la grand caverne. Une petite ville aurait pu être construite ici, et si des grands architectes avaient connus l'endroit, ils se seraient sans aucun doute fait extrêmement plaisir a travailler dans un tel espace. Mais arrivés au plafond, il fut évident qu'ils n'avaient aucune possibilités de passer par la. La grotte semblait littéralement cimenté au tronc. Il n'y avait aucun passage possible.
- Impossible par la. Dommage.
Il redescendit légèrement, et plaça ses ailes dans une position statique pour se maintenir en l'air, observant les alentours avec circonspection. Il y avait autant d'entrée de boyaux que de racines. Décider d'un chemin a prendre était quasiment lancé un dé a vingt faces en espérant tirer le gros lot. Il ne parvenait qu'a déterminer par lequel ils étaient arrivés.
- La question, ma chérie, est de savoir par ou aller dorénavant. Nous pouvons faire demi tour et retrouver le trou de tout a l'heure...mais c'est moins amusant, non ?
Il lui sourit. Impossible pour lui de reprendre deux fois le meme chemin. Ce serait quasiment contre-nature. La vie était une découverte permanente. Il se devait de le mettre en évidence, encore. Il resta silencieux un petit instant puis demanda :
- Tout a l'heure tu as évoqué des odeurs. Et tu as parlé de comment tu sentais l'air. Je l'ai aussi sentit, mais aprés toi. Pourrais tu essayer de recommencer, et me guider ? Oh. Je sais.
Un petit test était apparut dans son esprit. Un jeu amusant, pour voir les capacités de Cornue. Il redescendit sur la racine la plus centrale de l'endroit.
- Nous allons faire un jeu. Et tu es la joueuse principale.
Il la retourna, la laissant s'asseoir sur son bras mais faisant d'avantage face aux alentours, plutot que face a lui. Histoire de moins le sentir. Puis il posa sa main libre sur ses yeux, brouillant sa vision.
- Voila, je veux que tu utilises tes sens et que tu guides ma direction. En fonction de ce que tu ressens comme émotion, sensation, dirige moi dans la direction qui te paraît le plus logique.
Il était sur et certain qu'elle avait des sens prodigieux.
- Comment je sais ? Mais enfin ma Cornue, je te l'ai déjà dis non ?
Il se laissa retomber face a elle. Il posa le pied sur la racine ou elle avait grimpé, juste devant elle, des étoiles virevoltantes dans ses yeux argentés. Il était au comble de la stimulation mentale, visiblement. Il n'avait pas découvert quelque chose comme ça depuis un petit moment.
- C'est bien parce que je ne sais pas, que je savais qu'il y avait quelque chose ! Nous sommes la justement parce que nous ne savions pas ! Viens.
Il écarta les bras, pour qu'elle y saute dans la forme qu'elle voulait et une fois solidement accroché, il redécolla aussitôt avec une force de poussée très forte, la pression de l'air appuyant un bref instant sur leur visage a cause de la vitesse exercé. Il grimpait en haut. Tout en haut. Elle avait fait une demande, et il se devait de l’exaucer.
- Oui, nous allons aller le voir dehors. Commençons par monter en haut.
Il longea le tronc sur tout la longueur, montant droit vers le plafond de la grand caverne. Une petite ville aurait pu être construite ici, et si des grands architectes avaient connus l'endroit, ils se seraient sans aucun doute fait extrêmement plaisir a travailler dans un tel espace. Mais arrivés au plafond, il fut évident qu'ils n'avaient aucune possibilités de passer par la. La grotte semblait littéralement cimenté au tronc. Il n'y avait aucun passage possible.
- Impossible par la. Dommage.
Il redescendit légèrement, et plaça ses ailes dans une position statique pour se maintenir en l'air, observant les alentours avec circonspection. Il y avait autant d'entrée de boyaux que de racines. Décider d'un chemin a prendre était quasiment lancé un dé a vingt faces en espérant tirer le gros lot. Il ne parvenait qu'a déterminer par lequel ils étaient arrivés.
- La question, ma chérie, est de savoir par ou aller dorénavant. Nous pouvons faire demi tour et retrouver le trou de tout a l'heure...mais c'est moins amusant, non ?
Il lui sourit. Impossible pour lui de reprendre deux fois le meme chemin. Ce serait quasiment contre-nature. La vie était une découverte permanente. Il se devait de le mettre en évidence, encore. Il resta silencieux un petit instant puis demanda :
- Tout a l'heure tu as évoqué des odeurs. Et tu as parlé de comment tu sentais l'air. Je l'ai aussi sentit, mais aprés toi. Pourrais tu essayer de recommencer, et me guider ? Oh. Je sais.
Un petit test était apparut dans son esprit. Un jeu amusant, pour voir les capacités de Cornue. Il redescendit sur la racine la plus centrale de l'endroit.
- Nous allons faire un jeu. Et tu es la joueuse principale.
Il la retourna, la laissant s'asseoir sur son bras mais faisant d'avantage face aux alentours, plutot que face a lui. Histoire de moins le sentir. Puis il posa sa main libre sur ses yeux, brouillant sa vision.
- Voila, je veux que tu utilises tes sens et que tu guides ma direction. En fonction de ce que tu ressens comme émotion, sensation, dirige moi dans la direction qui te paraît le plus logique.
Il était sur et certain qu'elle avait des sens prodigieux.
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Dehors
Je lui saute dans les bras, trempée des pieds à la tête et m'installe comme une princesse. Ses ailes, bien plus fortes que les miennes, nous projettent vers le plafond de cette bulle minérale d'une simple poussée. Tout près, je pose les doigts sur la jonction entre la pierre et l'arbre... et fronce le nez, les oreilles rabattues quand il parle de faire demi tour.
- Je ne trouve pas amusant de retourner voir le troll.
Sérieusement... Quelle idée ? Mieux vallait en effet prendre l'un des autres chemins. Certains étaient au raz de l'eau, d'autres plus hauts. Par dessus les bras d'Aryan, je regarde en plongée les différents point d'accès pendant notre descente et frémis lorsqu'il me couvre les yeux d'une main.
- Mais qu'est-ce que tu fais ?
Un jeu... Mes oreilles s'agitent de droite et de gauche, captant les infimes bruissements d'autant plus avidement que je suis privée d'un sens. Je dois donc choisir une direction dans laquelle j'ai envie d'aller ? Je lève le nez. Le parfum d'Aryan est prenant, sur moi comme sur lui. *snif snif*. J'ouvre la bouche pour laisser filer l'air, dévoilant mes petits crocs en une attitude tout sauf civilisée.
- Enlève tes ailes, ça sent trop les plumes.
Débarasser de l'écran de fumée qui renfermait tant d'odeurs captées de partout, je reprenais l'exercice. Etre privé d'un sens n'était pas si commun mais lors de mes transformations, mes sens étaient toujours un peu modifiés ou étranges. Certains animaux voyaient très mal, d'autrs n'entendaient presque rien ou encore sentait certains mouvements de chaleurs ou d'air. L'eau qui nous entoure rend par contre l'exercice plus difficile. Il faut que je me concentre sur les différents courants d'airs qui peuvent me parvenir, et pas ceux qui sont du à la différence d'eau et de chaleur entre le bas et le haut de la caverne.
Je flaire tout en me tortillant dans les bras de l'ange. Devant, sur les côté et finalement derrière lui. En haut, en bas.
- Hmmm... * snif snif * " Je tends le bras vers la droite, un peu en hauteur, dans la direction vague de l'un des tunnels vers lequel il décolla de suite, sans me permettre de voir à nouveau.
Posé sur le rebord, je saluais l'écho et secouait la tête. Plus à droite encore. Le second essaie fut le bon.
- ça sent le tiède et l'air vif et le lapin.
Le seul doute que j'avais était sur la taille du tunnel de sortie. Plus gros qu'un lapin ça c'était sûr, mais plus gros qu'un humain... Je ne m'étais même pas posé la question de savoir si je voulais aller voir plusl oin sous terre ou si je voulais sortir. C'était évident ! Et puis je voulais voir l'arbre de dehors.
Avancer dans le boyau fut de nouveau assez long. Bien plus tortueux et inégal que les précédents, Aryan fut bientôt obligé de me reposer pour que nous puisions avancer sans risque. On descendait, remontait, passait entre des parois soudains bien plus étroites plusieurs fois je repris la forme d'un serpent pour me rassurer à son contact et que tout cela me paraisse moins oppressant.
Au bout d'une petite demie heure, malgré les obstacles nous somme arrivés en vue d'un point plus clair. Pour ressortir, quelqu'un du Gabari d'Arya devait de mettre à genoux, mais il pouvait encore passer, pour déboucher sur... une forêt de pins argentés. Le sol était couvert d'aiguille brune tissant un lit moelleux mes pieds nus. Le premier courrant d'air me fit respirer avec soulagement.
- J'ai gagné le jeu !
Je m'étirais des pieds à la tête en miolant de plaisir, ailes et queue comprises, profitant de tout l'espace que m'offrait le dehors. Quelques vers chantés à mi-voix me viennent et je les offres à la lumière nocturne, les yeux clos.
Lune qui là-haut s'embrume
Vois à tes pieds ceux qui sourient.
Lune qui là-haut s'allume
Vois à tes pieds ceux qui sont en vie.
Vois à tes pieds ceux qui sourient.
Lune qui là-haut s'allume
Vois à tes pieds ceux qui sont en vie.
C'est la première fois que je chante, même un peu, devant quelqu'un, en sachant qu'il était là et qu'il écoutait surement. Devant lui, ça n'est pas trop gênant. Je tourne finalement mon regard vers Aryan et sourit de toutes mes dents. Moi aussi j'ai un jeu à lui proposer.
- Le premier qui trouve l'arbre à gagné !
Les ailes déployées, je n'ai qu'un braf mouvement du pied à faire pour m'envoler souplement entre les troncs puis percer la canopée... Et ruser. J'ai repérer un vol de corbeau sur un arbre non loin et j'espère qu'ils pourront m'aider.
CENDRES
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Comme il l'avait imaginer, elle ne mit pas beaucoup de temps a commencer a lui donner des indications. Il jubilait intérieurement. Elle n'avait aucune idée de tout son potentiel, et il etait sur qu'il y avait encore beaucoup a découvrir son existence. Il vola droit vers l'un des boyaux et s'y engouffra sans poser pied a terre, rendant la première partie de l'exploration aisée.
- Oui, continue !
Il y avait des solutions ici et la, mais visiblement, elle etait certaine des impressions qu'elle avait eu en lui indiquant une direction. Aryan n'avait de toute façon pas spécialement envie de voir le troll non plus. Il etait courageux, souvent téméraire, mais pas fou. Et si ce n'etait pas totale folie, ca s'en rapprochait grandement.
- Concentre toi encore, nous ne sommes plus très loin.
Et en effet, ils débouchèrent a l'extérieur, au grand air. Et même lui du bien avouer qu'il était content de pouvoir respirer un peu. La caverne était gigantesque, mais le taux d'humidité était tel que c’était un peu fatiguant de respirer en continu. On en revenait avec son point faible, qu'il avait dénoté depuis longtemps. Peu importe le nombre de besoin dont il n’était pas soumit par la nature, en revanche, l’oxygène lui était totalement indispensable.
- Oui, tu as gagnée ma Cornue, bravo. J’étais sur de ta performance, félicitation.
Il passa a coté d'elle, et lui caressa gentiment la tête, descendant le long de l’arrière de son crane jusqu'à sa nuque qu'il massa légèrement, un bref instant, avec deux doigts. Elle semblait si fragile, sous sa main, et pourtant, il soupçonnait...non, il était certain qu'elle avait plus a proposer. Comme lui. Ils n’étaient pas dans leur forme « finale ».
Il l'écouta chanter en silence, songeant a tout ce qu'il savait d'elle, et les points sombres. Plus le temps passait, et plus il sentait une proximité d'existence entre eux. Il savait qu'il avait été plus, avant. Physiquement, et mentalement. Ses souvenirs etaient juste disparut. Mais ils existaient. C'etait pour ça qu'il cherchait. Et dans le fond, il voulait savoir pour elle, dorénavant, aussi. Impossible de la quitter avant d'avoir les réponses a ses questions sur cette existence rose qui piaffait a coté de lui, en s'envolant finalement.
- Hum ? Tu veux encore jouer ?
Il la regarda prendre les devant et prit de la hauteur a son tour, se demandant comment il devrait agir. Il avait lu que pour l'éducation d'un animal, c’était parfois bon de le laisser gagner pour qu'il soit content et prenne confiance en lui. Et elle, semblait manquer un peu de cette confiance. Aussi, il lui laissa de l'avance. Il se fichait un peu des jeux. C’était un outil plus qu'une activité qui lui faisait plaisir.
Il considéra que plutôt que chercher, la suivre serait plus instructif. Elle avait des meilleurs sens que lui, mais il avait une mémoire gargantuesque. Il n'avait aucun mal a se souvenir de la direction qu'ils avaient prit sous terre, des virages, et meme sans sa vision, pouvait deviner le sens des pôles et comment se diriger, maintenant, pour retourner vers le tronc, mais cette fois a la surface.
Et visiblement, elle avait son propre truc pour se retrouver. Ses sens, ses amis les animaux. Il repéra après elle les corbeaux, qui devaient, comme une majorité d’espèce de l'endroit, vivre autour du gigantesque arbre, véritable ressource de vie pour tout l’écosystème local. Bien vu, Cornue.
En les suivant, ils rencontrèrent de plus en plus d’espèces volantes, et plus bas, sur le sol, des mammifères gravitant dans la zone, cherchant de la nourriture. L'arbre devait etre a la fois un nid, mais aussi une zone pour laquelle se battre et a protéger. Un nid dans cet être ancestrale, ou sous ses racines, etait le meilleur endroit pour vivre pour toute ces créatures.
Et finalement, enfin, les premières branches furent visibles. Aryan, volant plus haut, le vit en premier, mais fit mine de le rater. Et au moment ou elle arriva en position pour le voir a son tour, derrière une façade rocheuse qui la masquait jusque la, il accéléra pour venir se planter, juste derrière elle et stopper son vol, avec le sien, les gardant en stase au dessus du sol :
- Cornue, ma chere Cornue. Regarde bien.
Il garda une main sur son épaule, son corps contre son dos, et tendit la main vers l'arbre, celle libre, et murmura doucement :
- La voilà la découverte. La voilà notre récompense. Le voilà, le sens de la vie.
- Oui, continue !
Il y avait des solutions ici et la, mais visiblement, elle etait certaine des impressions qu'elle avait eu en lui indiquant une direction. Aryan n'avait de toute façon pas spécialement envie de voir le troll non plus. Il etait courageux, souvent téméraire, mais pas fou. Et si ce n'etait pas totale folie, ca s'en rapprochait grandement.
- Concentre toi encore, nous ne sommes plus très loin.
Et en effet, ils débouchèrent a l'extérieur, au grand air. Et même lui du bien avouer qu'il était content de pouvoir respirer un peu. La caverne était gigantesque, mais le taux d'humidité était tel que c’était un peu fatiguant de respirer en continu. On en revenait avec son point faible, qu'il avait dénoté depuis longtemps. Peu importe le nombre de besoin dont il n’était pas soumit par la nature, en revanche, l’oxygène lui était totalement indispensable.
- Oui, tu as gagnée ma Cornue, bravo. J’étais sur de ta performance, félicitation.
Il passa a coté d'elle, et lui caressa gentiment la tête, descendant le long de l’arrière de son crane jusqu'à sa nuque qu'il massa légèrement, un bref instant, avec deux doigts. Elle semblait si fragile, sous sa main, et pourtant, il soupçonnait...non, il était certain qu'elle avait plus a proposer. Comme lui. Ils n’étaient pas dans leur forme « finale ».
Il l'écouta chanter en silence, songeant a tout ce qu'il savait d'elle, et les points sombres. Plus le temps passait, et plus il sentait une proximité d'existence entre eux. Il savait qu'il avait été plus, avant. Physiquement, et mentalement. Ses souvenirs etaient juste disparut. Mais ils existaient. C'etait pour ça qu'il cherchait. Et dans le fond, il voulait savoir pour elle, dorénavant, aussi. Impossible de la quitter avant d'avoir les réponses a ses questions sur cette existence rose qui piaffait a coté de lui, en s'envolant finalement.
- Hum ? Tu veux encore jouer ?
Il la regarda prendre les devant et prit de la hauteur a son tour, se demandant comment il devrait agir. Il avait lu que pour l'éducation d'un animal, c’était parfois bon de le laisser gagner pour qu'il soit content et prenne confiance en lui. Et elle, semblait manquer un peu de cette confiance. Aussi, il lui laissa de l'avance. Il se fichait un peu des jeux. C’était un outil plus qu'une activité qui lui faisait plaisir.
Il considéra que plutôt que chercher, la suivre serait plus instructif. Elle avait des meilleurs sens que lui, mais il avait une mémoire gargantuesque. Il n'avait aucun mal a se souvenir de la direction qu'ils avaient prit sous terre, des virages, et meme sans sa vision, pouvait deviner le sens des pôles et comment se diriger, maintenant, pour retourner vers le tronc, mais cette fois a la surface.
Et visiblement, elle avait son propre truc pour se retrouver. Ses sens, ses amis les animaux. Il repéra après elle les corbeaux, qui devaient, comme une majorité d’espèce de l'endroit, vivre autour du gigantesque arbre, véritable ressource de vie pour tout l’écosystème local. Bien vu, Cornue.
En les suivant, ils rencontrèrent de plus en plus d’espèces volantes, et plus bas, sur le sol, des mammifères gravitant dans la zone, cherchant de la nourriture. L'arbre devait etre a la fois un nid, mais aussi une zone pour laquelle se battre et a protéger. Un nid dans cet être ancestrale, ou sous ses racines, etait le meilleur endroit pour vivre pour toute ces créatures.
Et finalement, enfin, les premières branches furent visibles. Aryan, volant plus haut, le vit en premier, mais fit mine de le rater. Et au moment ou elle arriva en position pour le voir a son tour, derrière une façade rocheuse qui la masquait jusque la, il accéléra pour venir se planter, juste derrière elle et stopper son vol, avec le sien, les gardant en stase au dessus du sol :
- Cornue, ma chere Cornue. Regarde bien.
Il garda une main sur son épaule, son corps contre son dos, et tendit la main vers l'arbre, celle libre, et murmura doucement :
- La voilà la découverte. La voilà notre récompense. Le voilà, le sens de la vie.
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Les corbeaux sont toujours simple à convaincre. Ils aiment jouer et la plupart sont des animaux plein d'humour. Je leur avais promis d'indiquer le trou d'où nous étions sorti au premier qui trouverait l'arbre s'il le faisait avant moi. Le vol a quitté aussitôt son arbre pour s'éparpiller en croassements gaillards. J'ai gardé ma propre forme, plus confortable même si elle est plus voyante.
Et finalement il était apparu. Un pin également, ses branches argentés ne dépareillant par des autres. Les pins ont la caractéristique de n'être touffus qu'en haut mais celui-ci l'était jusqu'au sol... Et je comprenais finalement que ce qui semblait être un arbre dans son entier n'en était finalement que la cimme. Le tronc énorme. Les branches épaisses comme des chevaux. Au sol, les fougères, l'herbe et la mousse de mêlaient aux branches basses.
Je m'approchais mais le mouvement de mes ailes fut brusquement gêné par deux grands appendices duveteux. Je manque de décrocher mais adapte chaotiquement mon vole à celui de l'homme que je reconnais avant qu'il ne pose la main sur mon épaule. Nos ailes se synchronisent, il s'approche et je fini par m'immobiliser lorsqu'il me ceinture. Pour me rassurer, sans me retourner, je lève un bras pour agriper son épaule, mais sa magie nous porte tous les deux. Je souris en lui répondant, ma queue s'entortillant autour de sa jambe.
- Grand Duc, mon cher Grand Duc, elle est bizarre ta vie. "
Je n'ai jamais été convaincu par le principe d'un "sens" de la vie. Peut-être parce que je n'en ai aucun ou au contraire un peu trop. Mais quelle que soit mon opinion à se sujet, il rayonnait d'une satisfaction absolue. Je ne l'ai jamais vu comme ça, sauf peut-être le jour où il a rencontré Luviël... Et encore. Ce qu'il avait découvert ce jour là était un pavé sur une longue route. Ici, c'était un aboutissement. Un assouvissement qui avait connu sa première vague dans la caverne et trouvait son point final ici, sous nos yeux. Juste au bout de ce doigt tendu.
Il a cherché quelque chose et il l'a trouvé. Sans doute que d'autres questions se poseraient d'ici peu, Aryan reste Aryan, mais pour le moment, il n'y a plus rien que ce fait simple et total qui le remplit, le fait vibrer et l'illumine. C'est fort. Dense. Consistant. Je me colle plus étroitement à lui. Ma tête arrive juste sous son menton, mes cornes dépassant à peine le niveau de ses lèvres alors que mes pieds frôlent ses chevilles.
Lorsque je l'avais rencontré la première fois, j'avais Faim. Vraiment Faim. Je ne le savais pas, mais depuis j'ai eu l'occasion de le constater. Auprès de certains humains, certaines fois, j'ai moins faim. Parfois, je me sens même rassasiée pour un temps. Petit à petit ces dernières semaines, j'ai eu de moins en moins faim également. D'autres choses ont changées aissi. J'ai sentis et sû de nouvvelles choses. Je vois bien que certaines personnes ne réagissent pas de la même façon à ma présence et je crois que cela vient de quelque chose en moi. Je Change.
Ici et maintenant, alors que le feu qui le poussait à chercher avidement une conclusion se dissipait en lui pour m'irradier, je me sens repue.
-Tu aimes vraiment découvrir des choses secrètes... " Je souris. " J'ai bien aimé aussi. C'était amusant... Dangereux, mais amusant. Parfois, je vais dans des coins que je ne connais pas, mais je n'avais jamais fais ça avec quelqu'un d'autre que Serpent. Et je n'avais jamais poussé aussi loin alors qu'on pouvait mourir tout les deux de pleins de façon. C'est pas ce que j'aurais cru... Tu veux rester sur cet arbre cette nuit ?
CENDRES
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