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Invité
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Bizarre, sans doute, mais c’était ce qui le faisait vibrer. La vie n'aurait eu aucun sens si tout avait été codifié, morne, habituel, routinier. Si un jour il se trouvait a tout connaître sur tout, il n'aurait plus que deux choix. Mourir, ou bien commencer a créer des nouvelles choses vraiment lui même. Et pas sur un petit plan. L'idée de la création de sa ville faisait parti de ce projet.
- L'arbre ? Tu veux vraiment dormir la ?
Il relâcha son épaule pour que sa main vienne se perdre délicatement dans ses beaux cheveux, un peu songeur en observant l'entité sortant de la caverne, et du sol beaucoup plus bas. Il aurait bien voulu retourner chercher ses affaires pour écrire...mais il pouvait faire les deux en fait. C'etait le bon moment pour faire un récapitulatif de toute la petite aventure qu'ils venaient de vivre.
- ...D'accord. A l'aube, j'irais chercher ma caravane, les chevaux, et mes affaires. Je veux écrire sur cet endroit.
Il constata qu'il aimait bien la sensation de proximité crée par la queue enroulé autour de sa jambe. Une impression d'étroitesse entre les deux êtres qui le laissait avec une agréable chaleur dans la poitrine. Il aimait bien l'avoir contre lui. Il baissa les yeux sur le dessus de sa tête qu'il avait juste en contrebas. Rien d'érotique. Il n'avait aucun désirs particulier pour son corps. Donc c’était autre chose, pas comme les humains, qui se laissaient submerger par les envies les plus primales de leurs corps.
- Allons voir de plus prêt.
Il la laissa rester coller a lui, pour la porter, ou bien, si elle décidait de passer devant seule, se détacher de sa jambe. Ainsi, ensemble, ils montèrent en hauteur afin de s'approcher de la cime. Plus ils étaient haut, moins ils avaient de chance de croiser le repos d'un groupe d'animaux. Les corbeaux s’étaient posés bien plus bas, en contrebas, et quand ils furent au niveau de la première branche, ils avaient l'impression d’être proche des nuages.
- Nous sommes peut être les premiers a grimper aussi haut dans cet arbre.
Seul la magie ou les ailes pouvaient faire grimper ainsi. Aucun humain n'aurait pu faire l'ascension, ou du moins pas d'une traite, et il imaginait mal les autochtones risquer leurs vies pour quelque chose d'aussi triviale que l'ascension de ce géant de la terre. Ils n'avaient rien a y gagner.
Il dépassa la branche et s'engouffra aisément entre les énormes traits de bois, chacun pouvant etre utilisé pour la construction d'un petit village tellement il y avait de bois. Il se posa sur une branche, puis jugeant qu'ils etaient encore trop bas, tapa du pied sur le bois et continua de grimper. Finalement, a quelques branches du sommet, il s'arreta.
La branche sur laquelle il avait posé le pied etait large, capable d'accueillir des cabanes, voir une maison. Et il n'avait aucun doute quand a la solidité de la nature dans ce cas précis. Rien d'humain n'aurait pu faire s'écrouler cet arbre. Rien de non magique.
- ...Cet endroit est incroyable.
En effet, en avançant vers le bout, la branche etait plus longue que la moyenne, et ils pouvaient ainsi avoir un vue imprenable sur les alentours. La direction des villes étaient camouflés par le flanc de la montagne, mais de l'autre coté, ils pouvaient voir la mer au loin. Et en plissant les yeux, avec sa très bonne vue, il parvenait presque a distinguer des cotes, au loin, au dela du niveau de la mer. Il regardait vers l'ouest, il en etait certain maintenant.
- Je dirais que nous sommes, en terme de ligne géographique, a hauteur de la ligne de Mael. D'aprés mes souvenirs des cartes, si nous repartons vers l'est tout droit, et que nous dépassons la ligne rocheuse, nous devrions arriver a la ville. Ce qui veut dire que Celestia et Sancta sont au nord, ainsi que la région des pins argentés.
Il parlait surtout pour lui, pas certain que ces informations ne parlent beaucoup a la peau rose. Mais il savait qu'elle écoutait toujours, qu'elle comprenne ou non, et c'etait finalement assez agréable.
- Alors la bas, tout au loin...c'est peut etre la fameuse ile ou naissent les Lumina et les Ombra. Je me demande comment elle est protégé. J'ai l'impression de sentir sa magie rien qu'en regardant dans cette direction.
Il recula et s'étira, faisant disparaître ses ailes :
- ...Nous pourrions construire quelque chose ici. Nous aurions un endroit reculé, dans la tranquilité de la nature. Un endroit pour nous retrouver si nous sommes séparés.
- L'arbre ? Tu veux vraiment dormir la ?
Il relâcha son épaule pour que sa main vienne se perdre délicatement dans ses beaux cheveux, un peu songeur en observant l'entité sortant de la caverne, et du sol beaucoup plus bas. Il aurait bien voulu retourner chercher ses affaires pour écrire...mais il pouvait faire les deux en fait. C'etait le bon moment pour faire un récapitulatif de toute la petite aventure qu'ils venaient de vivre.
- ...D'accord. A l'aube, j'irais chercher ma caravane, les chevaux, et mes affaires. Je veux écrire sur cet endroit.
Il constata qu'il aimait bien la sensation de proximité crée par la queue enroulé autour de sa jambe. Une impression d'étroitesse entre les deux êtres qui le laissait avec une agréable chaleur dans la poitrine. Il aimait bien l'avoir contre lui. Il baissa les yeux sur le dessus de sa tête qu'il avait juste en contrebas. Rien d'érotique. Il n'avait aucun désirs particulier pour son corps. Donc c’était autre chose, pas comme les humains, qui se laissaient submerger par les envies les plus primales de leurs corps.
- Allons voir de plus prêt.
Il la laissa rester coller a lui, pour la porter, ou bien, si elle décidait de passer devant seule, se détacher de sa jambe. Ainsi, ensemble, ils montèrent en hauteur afin de s'approcher de la cime. Plus ils étaient haut, moins ils avaient de chance de croiser le repos d'un groupe d'animaux. Les corbeaux s’étaient posés bien plus bas, en contrebas, et quand ils furent au niveau de la première branche, ils avaient l'impression d’être proche des nuages.
- Nous sommes peut être les premiers a grimper aussi haut dans cet arbre.
Seul la magie ou les ailes pouvaient faire grimper ainsi. Aucun humain n'aurait pu faire l'ascension, ou du moins pas d'une traite, et il imaginait mal les autochtones risquer leurs vies pour quelque chose d'aussi triviale que l'ascension de ce géant de la terre. Ils n'avaient rien a y gagner.
Il dépassa la branche et s'engouffra aisément entre les énormes traits de bois, chacun pouvant etre utilisé pour la construction d'un petit village tellement il y avait de bois. Il se posa sur une branche, puis jugeant qu'ils etaient encore trop bas, tapa du pied sur le bois et continua de grimper. Finalement, a quelques branches du sommet, il s'arreta.
La branche sur laquelle il avait posé le pied etait large, capable d'accueillir des cabanes, voir une maison. Et il n'avait aucun doute quand a la solidité de la nature dans ce cas précis. Rien d'humain n'aurait pu faire s'écrouler cet arbre. Rien de non magique.
- ...Cet endroit est incroyable.
En effet, en avançant vers le bout, la branche etait plus longue que la moyenne, et ils pouvaient ainsi avoir un vue imprenable sur les alentours. La direction des villes étaient camouflés par le flanc de la montagne, mais de l'autre coté, ils pouvaient voir la mer au loin. Et en plissant les yeux, avec sa très bonne vue, il parvenait presque a distinguer des cotes, au loin, au dela du niveau de la mer. Il regardait vers l'ouest, il en etait certain maintenant.
- Je dirais que nous sommes, en terme de ligne géographique, a hauteur de la ligne de Mael. D'aprés mes souvenirs des cartes, si nous repartons vers l'est tout droit, et que nous dépassons la ligne rocheuse, nous devrions arriver a la ville. Ce qui veut dire que Celestia et Sancta sont au nord, ainsi que la région des pins argentés.
Il parlait surtout pour lui, pas certain que ces informations ne parlent beaucoup a la peau rose. Mais il savait qu'elle écoutait toujours, qu'elle comprenne ou non, et c'etait finalement assez agréable.
- Alors la bas, tout au loin...c'est peut etre la fameuse ile ou naissent les Lumina et les Ombra. Je me demande comment elle est protégé. J'ai l'impression de sentir sa magie rien qu'en regardant dans cette direction.
Il recula et s'étira, faisant disparaître ses ailes :
- ...Nous pourrions construire quelque chose ici. Nous aurions un endroit reculé, dans la tranquilité de la nature. Un endroit pour nous retrouver si nous sommes séparés.
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Vieille branche
- Oui !
Oui je veux passer la nuit ici. Dormir c'était plus discutable, mais c'était une activité agréable alors pourquoi pas. Je me sens bien ici et cette écorce brune aux dimensions extraordinaire me fait penser à moi, un peu. Il est ancien. Peut-être aussi ancien que moi. Peut-être plus encore. Peut-être était-je déjà passé par ici, il y a bien longtemps, et qu'il n'avait pas encore atteint la lumière ? Ou que la montagne avait été la création d'une famille d'homme-pierre. Voyant mais pas trop, il est différent, plus robuste que la partie visible de le laisse présager.
Comme disent les humains : j'aime cet arbre.
Aryan veut écrire. En soit, cela signifie que lui aussi aime bien cet arbre. C'est un plaisir. Je souris à sa proposition.
- Et moi j'irais chercher Serpent.
Nous avançons de nouveau et je récupère mes propres ailes pour monter à sa suite le long de l'énorme tronc. Je virvolte entre les branches, dans son angle mort et m'amuse du sérieux de sa concentration... Mais il faut me rendre à l'évidence, ses ailes sont bien plus fortes que les miennes et je peine rapidement à suivre le rythme. Alors, le prenant par surprise en remontant de sous ses pieds, je me caler dans ses bras sans crier gare, m'entortillant autour de lui, mes ailes disparues, pour qu'il me porte à son rythme.
Peut-être étions nous les premier en effet. Peut-être pas à cause de l'altitude cela dit. Il y a quelque chose de doux et de fort qui émane de l'arbre... Il n'est pas seulement ancien. Ce n'est pas très puissant, mais il y a une odeur éthéré dans la gomme de pin qui sature mon odorat. Suspendus entre la terre et le ciel, je tends la main vers les nuages de cotons avec l'impression de pouvoir les caresser. Un rire s'échappe de ma gorge avant que nous posions le pied sur l'écorce plus douce des branches supérieurs.
La vue est sublime sous l'éclat coloré de la lune.
J'écoute Aryan parlé un moment, évoquant des lieux et des choses que je ne connaissais pas.
- C'est quoi des Lumina et des Ombras ? " demandais-je en trotinant derrière lui pour le rejoindre... Lorsque quelque chose attira mon attention plus haut.
Je m'immobilise, lève le nez, et retourne vers le tronc. Dans un frissonnement discret, alors qu'il a toujours les yeux sur le paysage, je déploie mes ailes et commence à grimper en m'aidant d'un peu tout pour me glisse souplement au bout d'une branche plus fine qui s'étire en pic vers le ciel, piquée de ses pompoms d'aiguilles opalines.
Là, au bout, de la branche mesquine et souple balayé par des vents d'altitude que mes ailes supportent mal, j'ai repéré un pompom d'une autre sorte et si c'est bien ce que je crois, j'ai une folle envie de me rouler dedans ! Cinq bons mètres en dessous de mois, les ailes d'Aryan disparaisse, leur immense envergure blanche dévoilant le vide et le bois. La branche ploie de plus en plus sou mon poids, mais j'arrive finalement au bout et parvient à démêlé l'épais lambeau blanc de son extrêmité.
Nous étions effectivement suffisament haut pour toucher les nuages... L'un d'eux s'était pris dans les branchages et avait finit par se déchirrer, laissant derrière lui, les bandes de son coton léger. Je le tiens fermement pour l'empêcher de s'envoyer à nouveau, et saute, planant en descente pour retourner sur la branche massive qui, elle, ne bouge pas.
- Aryan ! Regarde ! " Dans mes bras, une pleine brassé de nuage " ça gratte pas ! C'est doux !
ça pouvait l'être ! inconsciente que je suis de tenir entre mes bras ce qui est sans doute la fibre donnant les tissus les plus doux et les plus léger de ce monde. Trop heureuse de ma découverte - je n'avais jamais réussit à toucher un bout de nuage jusqu'à ce jour ! - je lui tend le gros mouton, aussi large que moi. Le vent souffle sans cesse, balottant les fibres en d'hypnotiques ondulations qui risquent de s'enfuire de mes bras à chaque seconde.
CENDRES
Invité
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- Les ombra c'est...
Il n'eut meme pas le temps d'ouvrir la bouche qu'elle s'envolait déjà, ayant aperçut quelque chose. Pas le moins du monde agacé, il leva la tete a son tour, et suivit le mouvement de sa queue et de ses ailes du regard en la voyant évoluer jusqu'à une branche encore un peu plus haute, a l’extrême cime, ou elle se posa avec précaution.
- Fais attention, elle semble fragile.
Il avait dit ça plus pour la forme qu'en étant vraiment inquiet. Elle volait après tout. Elle ne pouvait pas mourir d'une chute en étant consciente. Et de ce qu'il savait, elle pouvait très bien ne pas mourir du tout d'une chute. Elle avança lentement en équilibre, jusqu'au bout, et il comprit son objectif avant même qu'elle ne saute.
Un bon gracieux, et elle attrapait un petit bout resté en arrière, avant de planer pour retomber non loin de sa propre position. Il se tourna, les bras croisés, observant avec la curiosité habituelle qui occupait son regard quand il était en réflexion sur une découverte. Et finalement, il sourit, en hochant la tête.
- Montre, voir ?
Elle avait raison, c’était une sensation intéressante. Plusieurs scientifiques avaient déjà effectués des recherches poussés sur les nuages, et a l'aide de personnalité pouvant voler, avait réussit a en attraper un peu. Les analyses, si tout n’était pas totalement sur, était sans appel. Cependant, pouvoir en toucher lui même était agréable. Il était compliqué de voler aussi haut, même pour lui.
- On ne dirait pas, comme ça, mais c'est de l'eau, ma Cornue. Il pleut du ciel, n'est ce pas ? Et bien c'est ainsi que cela fonctionne. La pluie est stocké dans ces nuages qui, une fois condensés, prend cette apparence duveteuse. Fascinant non ?
Il ne le toucha pas trop, histoire de ne pas le faire disparaître trop vite, la laissant profiter en la regardant un peu, puis en se détournant. Il s'étira a nouveau, le corps un peu ankylosé par tant de déplacement sous la surface de la terre, dans les grottes. Il se retourna plutot vers la branche, l'étudiant, tapant dessus du pied :
- Nous n'avons rien le temps de faire maintenant...et je dois avouer ne pas avoir spécialement envie de m'allonger a meme le bois...alors...je vais sans doute écrire simplement.
Il aimait son confort, malgré son habitude, visiblement, de foncer tete baisser dans les recoins les plus sombre du monde. Il tomba assit face a la mer, sortit son petit carnet de la sacoche accroché a son flanc. Ca suffirait pour l'instant. Par chance, la sacoche etait magique, et donc n'avait subit aucun dégâts de l'eau. Il l'avait fait recouvrir d'une rune quand il l'avait acheté.
- Tu peux te reposer comme tu veux jusqu'au matin, Cornue. Tu peux meme venir contre moi.
Il n'eut meme pas le temps d'ouvrir la bouche qu'elle s'envolait déjà, ayant aperçut quelque chose. Pas le moins du monde agacé, il leva la tete a son tour, et suivit le mouvement de sa queue et de ses ailes du regard en la voyant évoluer jusqu'à une branche encore un peu plus haute, a l’extrême cime, ou elle se posa avec précaution.
- Fais attention, elle semble fragile.
Il avait dit ça plus pour la forme qu'en étant vraiment inquiet. Elle volait après tout. Elle ne pouvait pas mourir d'une chute en étant consciente. Et de ce qu'il savait, elle pouvait très bien ne pas mourir du tout d'une chute. Elle avança lentement en équilibre, jusqu'au bout, et il comprit son objectif avant même qu'elle ne saute.
Un bon gracieux, et elle attrapait un petit bout resté en arrière, avant de planer pour retomber non loin de sa propre position. Il se tourna, les bras croisés, observant avec la curiosité habituelle qui occupait son regard quand il était en réflexion sur une découverte. Et finalement, il sourit, en hochant la tête.
- Montre, voir ?
Elle avait raison, c’était une sensation intéressante. Plusieurs scientifiques avaient déjà effectués des recherches poussés sur les nuages, et a l'aide de personnalité pouvant voler, avait réussit a en attraper un peu. Les analyses, si tout n’était pas totalement sur, était sans appel. Cependant, pouvoir en toucher lui même était agréable. Il était compliqué de voler aussi haut, même pour lui.
- On ne dirait pas, comme ça, mais c'est de l'eau, ma Cornue. Il pleut du ciel, n'est ce pas ? Et bien c'est ainsi que cela fonctionne. La pluie est stocké dans ces nuages qui, une fois condensés, prend cette apparence duveteuse. Fascinant non ?
Il ne le toucha pas trop, histoire de ne pas le faire disparaître trop vite, la laissant profiter en la regardant un peu, puis en se détournant. Il s'étira a nouveau, le corps un peu ankylosé par tant de déplacement sous la surface de la terre, dans les grottes. Il se retourna plutot vers la branche, l'étudiant, tapant dessus du pied :
- Nous n'avons rien le temps de faire maintenant...et je dois avouer ne pas avoir spécialement envie de m'allonger a meme le bois...alors...je vais sans doute écrire simplement.
Il aimait son confort, malgré son habitude, visiblement, de foncer tete baisser dans les recoins les plus sombre du monde. Il tomba assit face a la mer, sortit son petit carnet de la sacoche accroché a son flanc. Ca suffirait pour l'instant. Par chance, la sacoche etait magique, et donc n'avait subit aucun dégâts de l'eau. Il l'avait fait recouvrir d'une rune quand il l'avait acheté.
- Tu peux te reposer comme tu veux jusqu'au matin, Cornue. Tu peux meme venir contre moi.
Invité
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Vieille branche
Le dyagnostique d'Aryan sur l'eau ne me convainc absolument pas et je fronce le nez. Ce qu'il sait ne colle pas avec ce que je sens. Ce n'est pas quelque chose qui arrive souvent, alors je regarde la boule de duvet léger avec étonnement et circonspection, essayant d'estimer s'il diminue sans parvenir à percevoir une quelconque disparition.
- Mais ça sent les plantes... ça disparait pas les plantes...
Il s'asseoit cependant de son côté, face à la mer, et je me retrouve seule face à mon dilemne. Par acquis de conscience, j'appuie un peu plus fort et des goutes d'eau perlent sur mes mains... entre de longus fibres vaporeuse. A quelques pas de lui, je me laisse donc tombée sur l'écorce assez lisse de cette hauteur et brosse l'étrange nuage, les fils le composant s'enroulant entre mes doigts, plus fins que des cheveux et largement plus doux que la plus soyeuse des fourrures.
Du bout de l'oreille j'écoute Aryan ouvrir son livre et grater un peu dedans, mes yeux sont pris par mon travail silencieux. Ca m'absorbe un moment, jusqu'à avoir de longues mèches. Beaucoup ont cassées et scintillent autour de mes griffes, mais j'en obtien tout de même une petite quantité qui sont aussi longue que mon bras.
Inconsciemment je me met à chantonner. Amusée par l'éclat que la lune prend dessus, je les roule et les tresse bien serrés. Ils prennent vraiment des couleurs improbables, proche de celles des nuages touchés par les lumières environnentes... et plus ils sont tenus serrés, plus la couleur me semble joliment claire. Une brise vient me caresser le visage.
J'ai fini. Entre mes doigts glisse une fine chainette régulière, suffisament légère et douce pour que ma peau ne réagisse pas comme si on la passait au papier de verre. Elle est si légère qu'elle se pose à peine sur la peau. Je n'ai jamais senti ça avant et m'amuse pendant un moment... Jusqu'à ce que mon regard dérive sur le profile concentré de Grand Duc.
Deux choses me traversent l'esprit de façon confuse... Qu'il est presque aussi pâle que la tresse douce et que j'aimerai bien le voir la porter. ça lui irait bien...
A quatre pattes, je m'approche, mes mouvements produisant un son peu habituel sur le bois épais. Arrivé à son côté, je m'empare de son bras, celui qui n'écrit pas, et enroule deux fois la petite chainette autour de son poignet avec dans faire un noeud solide. Le bracelet que ça forme est encore lâche mais ne pourrait pas glisser de sa main... Et il est beaucoup moins parfait et humain que le reste de ses affaires. Mes oreilles s'abaissent un peu et je le regarde par en dessous.
Je pourrais le couper, mais je ne le fais pas. Plutôt, je le laisse regarder et passe dans son dos pour revenir à un endroit ou je suis sûre de ne rien risquer sans forcément me masquer l'horizon. Mon corps gonffle et se gondole, la peau rose se coubrant d'une fourrure brune particulièrement épaisse et garnie. Seuls restent mes yeux fuchsias lorsque ma forme atteint celle d'une grosse ourse à l'apparence douillette. Une couverture chauffante de 300 kilos.
Avec un grondement de nez amical, je m'allonge sur le flanc, présentant mon ventre à Aryan. J'espère silencieusement qu'il voudra venir s'y adosser pour continuer à écrire ou dessiner le bout du monde, mais je n'ai pas pris le temps de l'invité de vive voix. J'aime bien quand il me raconte des choses...
CENDRES
Invité
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Il s'etait un peu perdu dans les méandres de ses pensées, et ne la remarqua pas vraiment quand elle se glissa juste a coté de lui. Il ne tourna pas le visage quand elle lui prit gentiment le bras, et se laissa faire docilement, sans jamais cesser d'écrire. Il etait concentré, et comme souvent, avait du mal a sortir de son songe, sans que ce soit contre elle. Il ne l'ignorait pas. Il ne la voyait juste pas vraiment.
Il mit un point a sa phrase juste au moment ou il sentit qu'elle terminait d'attacher sa petite créature autour de son poignet, et baissa les yeux dessus, intrigué. Il leva doucement le bras, ce qui eu pour effet de faire glisser le bracelet vers son coude. Il tourna un peu de chaque coté, comme pour voir ce que cela donnait, et hocha la tete avec un sourire.
- Tu as plus d'un tour dans ton sac. Tu avais déjà fais un bijou de ce genre ? C'est très jolie et ça me fait plaisir. Je te remercie, Cornue.
Il avait posé son crayon et lui caressa gentiment la tête, avant de se remettre a son ouvrage en silence. Il décrivait actuellement toute la partie dans l'eau. « Accroché a sa taille, l'aidant timidement de mouvements éphémères, elle me tira de toute sa puissance, de toute sa joie, pour s'éloigner des ténèbres humaines de ce trou qu'elle haïssait. »
Il releva a nouveau la tête, satisfait. Il chercha Cornue des yeux, et n'eut pas trop de mal a remarquer la masse qui aurait fait craquer n'importe quel autre arbre dans le monde ou presque. Il sourit un peu plus, amusé. Il n'eut pas besoin de beaucoup d'indication en la voyant ainsi tourné vers lui.
- Tu veux des câlins ?
Ils ne se le disaient jamais, quasiment. Et pourtant ils étaient très souvent en contact physique. Il prit sa sacoche, et se redressa sur la pointe des pieds, les genoux fléchit, pour atteindre sa position. Il se retourna et se posa gentiment, la nuque appuyé sur son flanc, le dos bien calé contre son ventre, déjà réchauffait par sa présence poilue.
- Je n'ai pas eu le temps de finir mon explication, tout a l'heure. Ton esprit est parfois plus rapide que le mien a changer d’intérêt.
Il disait ça amicalement. Et c’était vrai. Lui qui était si prompte a se désintéressé a quelque chose était parfois battu par la capacité de Cornue a changer de point d’intérêt. Mais la différence était simplement que Cornue émerveillée facilement, plus que lui. Et ce n’était pas par perte d’intérêt qu'elle changeait son regard de place. C’était juste qu'autre chose l’intéressait encore plus soudainement.
- Les Ombra et les Lumina sont des races d’êtres vivants. Des races anciennes. Peut être même plus ancienne que moi et Luviel. Que les anges.
Depuis sa rencontre avec cette dernière, il n'oubliait plus. Elle avait visiblement fait sauter un petit loquet dans sa tête, qui maintenant une première barrière l’empêchant d'assimiler une quelconque indication sur son origine. Il avait fait ses devoirs, depuis, et avait réussit a trouver des livres sur le sujet dans sa propre carriole. C’était bien un élément magique qui bloquait sa mémoire. Il en était convaincu.
- D’après ce que je sais, ils naissent sur une île, unique. Et cette ile, c'est celle que l'on voit tout la bas. Je l'ai mieux vu en décollant, plus tôt. J'aimerais bien aller voir. J'aimerais bien les rencontrer.
Il agita son crayon avec l'agilité de quelqu'un qui en a souvent un dans la main. Il y avait encore tellement a faire, a voir. Puis ensuite, il pourrait peut être commencé a créer quelque chose de ses mains. Ce serait chouette.
- Dis...Cornue....
Il avait parlé d'une voix plus douce, et pour une fois, c'etait lui qui posait une question. Pas le meilleur moment puisqu'elle ne pouvait pas répondre...mais ca lui vint comme ça.
- Tu crois qu'on...qu'on restera longtemps ensemble ?
Il posa une main sur une des énormes pattes d'ours qui etait posé sur le sol a coté de lui, et passa un doigt entre les lignes de ses griffes.
Il mit un point a sa phrase juste au moment ou il sentit qu'elle terminait d'attacher sa petite créature autour de son poignet, et baissa les yeux dessus, intrigué. Il leva doucement le bras, ce qui eu pour effet de faire glisser le bracelet vers son coude. Il tourna un peu de chaque coté, comme pour voir ce que cela donnait, et hocha la tete avec un sourire.
- Tu as plus d'un tour dans ton sac. Tu avais déjà fais un bijou de ce genre ? C'est très jolie et ça me fait plaisir. Je te remercie, Cornue.
Il avait posé son crayon et lui caressa gentiment la tête, avant de se remettre a son ouvrage en silence. Il décrivait actuellement toute la partie dans l'eau. « Accroché a sa taille, l'aidant timidement de mouvements éphémères, elle me tira de toute sa puissance, de toute sa joie, pour s'éloigner des ténèbres humaines de ce trou qu'elle haïssait. »
Il releva a nouveau la tête, satisfait. Il chercha Cornue des yeux, et n'eut pas trop de mal a remarquer la masse qui aurait fait craquer n'importe quel autre arbre dans le monde ou presque. Il sourit un peu plus, amusé. Il n'eut pas besoin de beaucoup d'indication en la voyant ainsi tourné vers lui.
- Tu veux des câlins ?
Ils ne se le disaient jamais, quasiment. Et pourtant ils étaient très souvent en contact physique. Il prit sa sacoche, et se redressa sur la pointe des pieds, les genoux fléchit, pour atteindre sa position. Il se retourna et se posa gentiment, la nuque appuyé sur son flanc, le dos bien calé contre son ventre, déjà réchauffait par sa présence poilue.
- Je n'ai pas eu le temps de finir mon explication, tout a l'heure. Ton esprit est parfois plus rapide que le mien a changer d’intérêt.
Il disait ça amicalement. Et c’était vrai. Lui qui était si prompte a se désintéressé a quelque chose était parfois battu par la capacité de Cornue a changer de point d’intérêt. Mais la différence était simplement que Cornue émerveillée facilement, plus que lui. Et ce n’était pas par perte d’intérêt qu'elle changeait son regard de place. C’était juste qu'autre chose l’intéressait encore plus soudainement.
- Les Ombra et les Lumina sont des races d’êtres vivants. Des races anciennes. Peut être même plus ancienne que moi et Luviel. Que les anges.
Depuis sa rencontre avec cette dernière, il n'oubliait plus. Elle avait visiblement fait sauter un petit loquet dans sa tête, qui maintenant une première barrière l’empêchant d'assimiler une quelconque indication sur son origine. Il avait fait ses devoirs, depuis, et avait réussit a trouver des livres sur le sujet dans sa propre carriole. C’était bien un élément magique qui bloquait sa mémoire. Il en était convaincu.
- D’après ce que je sais, ils naissent sur une île, unique. Et cette ile, c'est celle que l'on voit tout la bas. Je l'ai mieux vu en décollant, plus tôt. J'aimerais bien aller voir. J'aimerais bien les rencontrer.
Il agita son crayon avec l'agilité de quelqu'un qui en a souvent un dans la main. Il y avait encore tellement a faire, a voir. Puis ensuite, il pourrait peut être commencé a créer quelque chose de ses mains. Ce serait chouette.
- Dis...Cornue....
Il avait parlé d'une voix plus douce, et pour une fois, c'etait lui qui posait une question. Pas le meilleur moment puisqu'elle ne pouvait pas répondre...mais ca lui vint comme ça.
- Tu crois qu'on...qu'on restera longtemps ensemble ?
Il posa une main sur une des énormes pattes d'ours qui etait posé sur le sol a coté de lui, et passa un doigt entre les lignes de ses griffes.
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Première fois
Il vient naturellement, sans que je n'ai à demander quoi que ce soit avec des mots. Il recherche ma présence et moi la sienne. Je lui ai à peine répondu que j'ai déjà fait ce genre de bijou avant de me transformer. Je n'en ai jamais fait en nuage, mais ça reste un détail. Son remerciement me fait chaud au coeur. Je ne m'y attendais pas du tout d'ailleurs, considérant ma réalisation comme bien grossière par rapport à tout ce qu'il possède et tout ce qu'il porte.
Il m'explique les Lumina et les Ombras. Leur île de naissance. Leur nature. C'est incroyable que des êtres comme ça existent quelque part ! Je me demande si l'île aussi est faite de lumière et d'ombre. J'imagine les rayons et les ombres danser, se repoussant et s'attirant sans cesse en une valse de couleur et d'intensité. ça doit être si beau...
Son crayon s'agite. Le silence se tisse en une épaisse couverture partagée. Je m'attends à entendre de nouveau sa mine de graphite sur le papier rugueux mais la voix d'Aryan s'élève à nouveau, plus douce. Intime. Il ne me regarde pas mais cette intonation m'est dédiée. Mes oreilles se dressent. Ses ridicules petits doigts tout fin me chatouillent entre les griffes.
L'instant d'après, il se retrouve allongée sur le bois, la tête posée sur mon ventre. Ses doigts glissés entre les miens sont bien plus grand à présent et ses cheveux trop noirs caressent mon flanc. La tête tournée vers le ciel, je souris.
- Oui.
Il n'y avait pas beaucoup de mots pour retransmettre ça. Pas beaucoup de gestes non plus. Ma main libre se pose sur son front et descend jusqu'à sa joue, caressant ses cheveux puis l'angle de sa mâchoire. Cette question qu'il vient de poser, j'y sens la pointe d'une envie qui me ravit. Je crois... Oui, je crois qu'il a envie qu'on reste ensemble longtemps et mon coeur bat plus fort. Personne ne m'a jamais posé cette question et il me semble que c'est la première fois que quelqu'un m'attire dans son cillage en me voyant avec lui plus qu'une poignée de moments.
- Aussi longtemps que tu ne seras pas lassé de moi.
Loin d'être amers, ces mots rayonnent. Que cela arrive un jour n'enlève rien à ce qui est aujourd'hui. Ma main remonte sur son front et caresse ses cheveux et lorsque je parle, c'est la voix vibrante de la douce chaleur qu'il me met au coeur. Pourtant, ces mots, il les prononce souvent, avec une légèreté et une évidence désarmante. Pour moi, c'est la première fois.
- Je t'aime.
CENDRES
Invité
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Il aurait pu taper la tête sur le sol, si cela n'avait pas été pour le ventre de Cornue qui l'accueillit avec douceur. Il ouvrit les yeux un peu plus, la tête tourné vers le ciel. Et il remarqua qu'elle aussi ne le regardait pas vraiment son visage directement, mais plutôt la même direction que lui, dorénavant. Il trembla au son de sa voix plus qu'au mot qu'elle utilisa.
Il ne s'etait pas attendue a une réponse aussi franche. Elle aurait gigoté un peu, se serait collé a lui encore plus, ou bien aurait sérré sa grosse patte d'ours contre sa main. Mais elle avait reprit sa forme la plus humaine. La plus habituelle. Et en cet instant précis, une des questions qu'il se posait souvent se volatilisa. A quoi bon savoir qu'elle etait sa vraie forme ? Celle la, ou une autre ? Il ne s'en souciait plus dorénavant. Celle qui etait la, avec lui, lui allait très bien.
Il voulu presque se redresser a sa première phrase. Il voulait la contredire, et il avait le besoin, quasiment, de lui dire qu'elle se trompait. Il se connaissait. Si il avait du se lasser, ca aurait déjà été fait depuis longtemps. A chaque fois qu'il l'a regardait, il avait l'impression de la voir pour la première fois. Ça ne faisait que quelques semaines. Quelques mois ?
Mais il n'eut pas le temps de réfléchir d'avantage qu'elle parlait encore. Il en fut bouche-bée. Il n'essaya même pas de lui rétorquer quelque chose du tac au tac, comme il faisait a chaque fois. Elle l'avait vraiment prise de court. Il ne l'avait jamais entendue utiliser des mots comme ça, et qu'elle le fasse aussi naturellement pour répondre a une question qu'il n'avait pas vraiment voulu si profonde, ca la subjuguait.
Il resta silencieux en la regardant. Elle venait probablement de lui offrir sa réponse la plus profonde. Elle avait parlé avec son cœur, et il se rendit compte en comparant avec sa propre voix, qu'il avait fait de même. Il n'avait jamais vraiment eu le besoin d'avoir quelqu'un avec lui, mais c’était peut être plus par méconnaissance que manque d'envie. Les humains finissaient souvent par l'ennuyer. Au bout d'une journée, deux journées tout au plus. A partir de la, jamais cela n'avait traversé son esprit de passer une vie, ou plus, avec une seule personne unique.
Mais en la regardant, les yeux grands ouverts, il songea qu'avec elle...ça pourrait vraiment le faire. Oui...même plus que ça. Ça pourrait être super.
Il se redressa assit une jambe tendue, et l'autre croisant au dessus de la première, la dévisageant. Comme d'habitude son visage était probablement difficile a lire. Il était tellement un amoncellement de milles questions, mais également d'un vide sidéral, naturel, qu'il ne contrôlait pas lui même.
- Oui.
Il avait dit ça a voix basse, et leva doucement la main pour lui caresser gentiment la joue, comme elle l'avait fait sur lui une seconde auparavant. Il la dévorait littéralement des yeux. Mais cette fois, pas uniquement ce qu'elle était en terme d'inconnu, de questionnement, de possibilités pour lui. Il la regardait elle.
- Tu es très belle, et très gentille Cornue. Je ne me lasserais pas.
Il s'approcha un peu jusqu'à ce que son flanc soit tout contre le sien. Elle était toujours allongée.
- Les choses changes, au fil des années, au fil des siècles. Je ne peux pas parler pour le moi de demain...mais je pense arriver a prévoir ce qu'il pensera. Et il te trouvera toujours magnifiquement belle, ma Cornue.
Il passa la main sous son dos, soudainement, pour la soulever de sa position allongée avec douceur et la tirer contre lui. C’était la première fois. La première fois qu'il venait vraiment la chercher physiquement pour un câlin.
- Peut être que ce sera toi qui changera, qui ne m'aimera plus, qui partira loin. Mais nous nous retrouverons toujours, si nous avons envie.
Il l'attira contre lui, qu'elle soit littéralement a califourchon sur son corps, passa les deux bras dans son dos en l'enlaçant, et approcha son visage du sien. Il déposa ses lèvres doucement sur son front. Si elle avait pu s'attendre a autre chose, lui semblait ne pas être totalement dans cette optique la. Il y avait presque une forme de respect trop profonde pour lui faire toute ces choses qui faisaient vibrer les autres femelles de tout leurs êtres.
- J'ai parfois l'impression d’être avec une jeune fille...mais tu es une magnifique femme. Je suis désolé.
Désolé de parfois peut être la rabaisser intellectuellement sans même y faire attention. Et pourtant il prenait son avis avec beaucoup d'attention, la considérant au milieu de toute les possibilités sans jamais la repousser. Non, il croyait en elle, et l'écoutait, mais cela ne suffisait pas a ses yeux. Il voulait la considérer d'avantage.
- Je t'aime. Je t'aime aussi. Trés fort. Oui, je t'aime.
Et soudainement, en réponse aux syllabes de la petite démone, les mots dans sa bouche semblaient avoir une toute autre signification, venir de plus loin, tomber plus fort, la caresser et l'entourer de ses lettres argentés. Il la serra gentiment contre lui, enfonçant son visage dans ses cheveux, son cœur battant un peu plus fort.
« Je t'aime....mon Aryan. Tu es beau. Tu es grand. Tu seras tout. Je t'aime ».
Il eu un petit sursaut involontaire, et des larmes recommencèrent a couler sur ses joues. Comme la dernière fois avec Luviel. Toujours pas de sanglots, il ne pleurait qu'au niveau de ses yeux. Il soupira.
- Je suis sans doute plus émotif que ce que je croyais.
Il eu un sourire en lui caressant son dos nu, un peu chaud malgré la température ambiante. Il la relacha finalement gentiment, en la faisant s'asseoir sur ses cuisses, laissant ses jambes de part et d'autre d'elle. Il la fixa dans les yeux et demanda finalement :
- ...Tu voudrais qu'on te choisisse un nom ? Un vrai nom a toi ?
Il ne s'etait pas attendue a une réponse aussi franche. Elle aurait gigoté un peu, se serait collé a lui encore plus, ou bien aurait sérré sa grosse patte d'ours contre sa main. Mais elle avait reprit sa forme la plus humaine. La plus habituelle. Et en cet instant précis, une des questions qu'il se posait souvent se volatilisa. A quoi bon savoir qu'elle etait sa vraie forme ? Celle la, ou une autre ? Il ne s'en souciait plus dorénavant. Celle qui etait la, avec lui, lui allait très bien.
Il voulu presque se redresser a sa première phrase. Il voulait la contredire, et il avait le besoin, quasiment, de lui dire qu'elle se trompait. Il se connaissait. Si il avait du se lasser, ca aurait déjà été fait depuis longtemps. A chaque fois qu'il l'a regardait, il avait l'impression de la voir pour la première fois. Ça ne faisait que quelques semaines. Quelques mois ?
Mais il n'eut pas le temps de réfléchir d'avantage qu'elle parlait encore. Il en fut bouche-bée. Il n'essaya même pas de lui rétorquer quelque chose du tac au tac, comme il faisait a chaque fois. Elle l'avait vraiment prise de court. Il ne l'avait jamais entendue utiliser des mots comme ça, et qu'elle le fasse aussi naturellement pour répondre a une question qu'il n'avait pas vraiment voulu si profonde, ca la subjuguait.
Il resta silencieux en la regardant. Elle venait probablement de lui offrir sa réponse la plus profonde. Elle avait parlé avec son cœur, et il se rendit compte en comparant avec sa propre voix, qu'il avait fait de même. Il n'avait jamais vraiment eu le besoin d'avoir quelqu'un avec lui, mais c’était peut être plus par méconnaissance que manque d'envie. Les humains finissaient souvent par l'ennuyer. Au bout d'une journée, deux journées tout au plus. A partir de la, jamais cela n'avait traversé son esprit de passer une vie, ou plus, avec une seule personne unique.
Mais en la regardant, les yeux grands ouverts, il songea qu'avec elle...ça pourrait vraiment le faire. Oui...même plus que ça. Ça pourrait être super.
Il se redressa assit une jambe tendue, et l'autre croisant au dessus de la première, la dévisageant. Comme d'habitude son visage était probablement difficile a lire. Il était tellement un amoncellement de milles questions, mais également d'un vide sidéral, naturel, qu'il ne contrôlait pas lui même.
- Oui.
Il avait dit ça a voix basse, et leva doucement la main pour lui caresser gentiment la joue, comme elle l'avait fait sur lui une seconde auparavant. Il la dévorait littéralement des yeux. Mais cette fois, pas uniquement ce qu'elle était en terme d'inconnu, de questionnement, de possibilités pour lui. Il la regardait elle.
- Tu es très belle, et très gentille Cornue. Je ne me lasserais pas.
Il s'approcha un peu jusqu'à ce que son flanc soit tout contre le sien. Elle était toujours allongée.
- Les choses changes, au fil des années, au fil des siècles. Je ne peux pas parler pour le moi de demain...mais je pense arriver a prévoir ce qu'il pensera. Et il te trouvera toujours magnifiquement belle, ma Cornue.
Il passa la main sous son dos, soudainement, pour la soulever de sa position allongée avec douceur et la tirer contre lui. C’était la première fois. La première fois qu'il venait vraiment la chercher physiquement pour un câlin.
- Peut être que ce sera toi qui changera, qui ne m'aimera plus, qui partira loin. Mais nous nous retrouverons toujours, si nous avons envie.
Il l'attira contre lui, qu'elle soit littéralement a califourchon sur son corps, passa les deux bras dans son dos en l'enlaçant, et approcha son visage du sien. Il déposa ses lèvres doucement sur son front. Si elle avait pu s'attendre a autre chose, lui semblait ne pas être totalement dans cette optique la. Il y avait presque une forme de respect trop profonde pour lui faire toute ces choses qui faisaient vibrer les autres femelles de tout leurs êtres.
- J'ai parfois l'impression d’être avec une jeune fille...mais tu es une magnifique femme. Je suis désolé.
Désolé de parfois peut être la rabaisser intellectuellement sans même y faire attention. Et pourtant il prenait son avis avec beaucoup d'attention, la considérant au milieu de toute les possibilités sans jamais la repousser. Non, il croyait en elle, et l'écoutait, mais cela ne suffisait pas a ses yeux. Il voulait la considérer d'avantage.
- Je t'aime. Je t'aime aussi. Trés fort. Oui, je t'aime.
Et soudainement, en réponse aux syllabes de la petite démone, les mots dans sa bouche semblaient avoir une toute autre signification, venir de plus loin, tomber plus fort, la caresser et l'entourer de ses lettres argentés. Il la serra gentiment contre lui, enfonçant son visage dans ses cheveux, son cœur battant un peu plus fort.
« Je t'aime....mon Aryan. Tu es beau. Tu es grand. Tu seras tout. Je t'aime ».
Il eu un petit sursaut involontaire, et des larmes recommencèrent a couler sur ses joues. Comme la dernière fois avec Luviel. Toujours pas de sanglots, il ne pleurait qu'au niveau de ses yeux. Il soupira.
- Je suis sans doute plus émotif que ce que je croyais.
Il eu un sourire en lui caressant son dos nu, un peu chaud malgré la température ambiante. Il la relacha finalement gentiment, en la faisant s'asseoir sur ses cuisses, laissant ses jambes de part et d'autre d'elle. Il la fixa dans les yeux et demanda finalement :
- ...Tu voudrais qu'on te choisisse un nom ? Un vrai nom a toi ?
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Oui
Dans le silence qui suit, tranquile, je profite de l'air sur ma peau et du contact avec Aryan, un sourire aux lèvres. Dans l'innocence naïve de l'instant présent, je ne pense pas à ce qu'il sera ou à ce que je serai. Je ne me rends pas compte de l'effet que peut avoir le temps, trop errodée moi-même pour en avoir conscience. Pas un instant, je ne me demande si ces parts de moi encore en sommeil lui plairont ou non... S'il plaiera à ces parts de moi.
Je suis ici et maintenant, simplement heureuse de lui avoir signifié mon attachement et mon envie de rester à ses côtés. Je me suis vraiment amusé aujourd'hui, même si certains moments étaient dangereux ou terrifiants. J'ai l'impression de mieux comprendre et d'avoir vu ce que personne ne vois jamais. C'est exaltant... Et rassurant de l'avoir. Ou que j'aille, j'ai à présent un point vers lequel retourné. Une sorte de chez moi ?
Je ne sais pas trop si ça comtpe, l'impression est diffuse. Il se redresse, se penche me regarde. Je luis souris, le contact de son flanc sur le miens m'appaise. Son visage est brouillon. Il est brouillon à l'intérieur aussi. Des questions inombrables passent en escadrille dans le ciel nuageux de ses yeux... Et sous la cendre, une braise chaude qu'il ignore. Pourtant la main sur ma joue en porte la chaleur. Il me scrute... Un peu différemment d'avant. Je ne saurais dire en quoi.
La surprise passe sur mes traits. Il a déjà dit que je suis gentille. Je comprends pourquoi. C'est la première fois qu'il dit que je suis Belle.
Il est sincère... Il m'explique et précise.
Et de nouveau je suis Belle à travers ses yeux. Dans sa bouche, le mot revient avec douceur. Dans un souffle je me retrouve à cheval sur ses genoux. Peau à peau. Ses lèvres sur mon front. Ses mots qui m'enlacent aussi fermement que ses bras. Quelque chose d'à la fois doux et empressé vibre dans l'air... Et je ne suis pas certaine de comprendre avec ma tête. Je n'ai rien dit de bizare cette fois. Il dit tout le temps ce que je viens de dire et je pense l'avoir dit de la même façon, non ?
En vérité, ça n'a qu'une importance relative. Ses déclarations me touchent. J'enlace sa nuque et ses épaules. Il est touché que je veuille rester... Et soudain je réalise la porté de ce qu'il m'a dit... Il ne se lassera pas. Il m'aime et désire être à mes côtés longtemps.
Mon coeur bat plus fort et j'ai l'audace de croire que lui ne me tournera pas le dos sans me prévenir.
Je le serre un peu plus, passant ma main dans ses cheveux lorsqu'il glisse son visage dans ma crinière. Des mots qui ne sont pas les siens débordent de lui... Et les larmes reviennent. Je ne le déloge pas, bien au contraire. Lorsqu'il verse des larmes, je ne peux m'empêcher d'être infiniment triste. Son âme pleure sans qu'il ne lui accorde un tremblement, pas un sanglot. J'ai envie de lui dire qu'il peut pleurer vraiment, mais quelque chose me retient. Je ne veux pas le rendre encore plus triste.
J'embrasse sa tempe et le sens sourire, mais lorsqu'il essaie de me relâcher, je ne le laisse pas me mettre à distance. Toujours à califourchon sur ses genoux, j'embrasse ses pommette humides, cueillant ses dernières larmes du bout des lèvres. Emotif... Non. Il n'était pas émotif. En vrillant mes yeux dans les siens j'avais cette certitude. Il y avait dans les perles d'eau qui s'échappaient de lui, quelque chose d'enfouit, de craint et de rêvé. Quelque chose de précieux dont l'étrangeté me rappelait Draeidh et sa sentance : je ne sais pas si l'être qu'il a été m'aimerai autant que celui d'aujourd'hui. Ai-je peur de cette possibilité ? Non.
Après un moment passé simplement à le regarder avec tout mon soutien, lui et les larmes qui se tarissaient peu à peu, tout en caressant sa nuque, je me tournait finalement de profile pour m'asseoir confortablement, ses jambes de part et d'autre de moi. Callée au creux de son bras, toujours sa peau chaude contre la mienne, il n'avait qu'à baisser un peu la tête pour que nous nous regardions face à face.
- Tu m'en voudras si je te dis non ? " Je lui demande à voix toute douce. Parfois, il me semble si fragile et parfois, au contraire, un être immortel et invulnérable. " Luvïel a dit qu'un nom ça se reçoit des parents. Toi tu dis qu'un nom ça se choisi. Moi je dis que le nom ne change pas l'être... Et... C'est une réflexion jeune, mais je crois que j'ai un nom. Je crois qu'il est ancien. Qu'il est Vrai. Et j'arrive pas à en vouloir un autre, même s'il a disparu de ma mémoire.
Il me manque quelque chose, je le sais aprésent. Le temps me l'a enlevé et si je continue sur cette voie, le temps me le rapportera, je n'ai pas à avoir peur de ça... Mais en attendant, que chacun me nomme comme il le souhaite. Cela ne fait pas de leurs mots ce que je suis, seulement ce qu'ils comprennent de moi.
Je baisse un moment la tête avant de la relever vers lui.
- Parfois je me souvient de certaine choses, il y a très longtemps. Des choses que je n'aime pas ou que je ne comprends pas en entier. " Un sourire et je caresse sa joue. " Mais j'aime l'idée de pouvoir te retrouver toujours.
CENDRES
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Il hocha la tête doucement pour marquer son consentement. Elle avait raison, et de toute façon il lui avait proposé pour elle, pas pour lui. Si elle ne voulait pas, alors soit, ce serait ainsi. Elle avait raison, le nom ne changeait rien, et lui même avait un nom de famille qui n’était qu'une invention en fonction du moment voulu. Il passa un pouce sur l'une de ses cornes et répondit doucement.
- Je comprend. C'est ta volonté. C’était aussi plus pratique d'avoir une seule appellation venant de tout le monde. Mais si tu le souhaite, alors pour moi tu restera Cornue, pour l'instant. Mais attention, si je te nomme ainsi comme ça pendant trop longtemps, je finirais pas ne pas parvenir a changer de nom, le jour ou tu te souviendra du tien.
Si l'habitude devenait encré en lui, il aurait bien du mal a passer a autre chose. Enfin, ils verraient bien quand le temps serait venu. En attendant, a force de parler, ainsi, l'un contre l'autre, la nuit avait bien avancé, et le soleil commençait a pointer ses premières lueurs. Il observa ainsi le levé de l'astre de feu de l'un des meilleurs point de vu de tout le Sekai, sans doute. Ils avaient presque l'impression de pouvoir le toucher en tendant la main.
- Je vais aller chercher la roulotte. Je peux ramener Serpent si tu veux. Enfin, si il veut bien venir avec moi. J'ai terminé les améliorations, depuis ton départ, d'ailleurs. J'ai hâte de te les montrer. J’espère qu'avec ça, tu aimera d'avantage être a l'intérieur. Le lit est confortable, pour s'allonger, n'est ce pas ?
Il avait fait une ouverture dans le plafond puis avait crée une trappe étanche pour pouvoir ouvrir et fermer a volonté. Ainsi, elle pourrait voir le ciel et avoir de l'air même a l'intérieur. Et en plus, c’était placé pile au dessus du lit, pour qu'elle puisse le voir en étant allongé. Il y avait passé du temps, pour qu'elle se sente mieux a l'intérieur. Bien avec lui.
- Tu veux rester longtemps proche de cet arbre ? Nous pouvons reprendre la route, sinon. Nous avons toujours Luviel a aller voir, plus au nord.
Elle avait dit vouloir leur présenter ses deux amis, et Aryan avait promit a Cornue qu'ils le feraient a part, loin de la ville. Elle aurait sans doute encore peur longtemps. Mais avec des efforts, il espérait l'aider, au moins avec lui, a visiter des endroits, même si il y avait des gens. Peut être qu'elle pourrait commencer par prendre des formes discrètes et rester contre lui, sur son épaule, autour de son cou, caché dans une poche. Il faudrait qu'il lui en parle.
- Nous sommes identiques en fait.
Il avait ajouté ça aprés un petit silence. Il avait attentivement écouté ce qu'elle avait dit mais avait mit du temps pour bien l'analyser. Lui aussi, avait cette impression, d'avoir des souvenirs enfouie, pas loin de revenir a la surface, mais toujours rebelles, impossible a attraper.
- Tu veux m'en parler ? De ce dont tu te souviens. Je me souviens presque, moi aussi. J'entends une voix qui me parle. J'ai cette impression d'avoir beaucoup de choses, des choses dont je n'arrive pas a déterminer la présence. C'est une sensation étrange.
Il posa le menton sur sa tête, juste comme ça, observant le soleil monter dans le ciel tout doucement.
- Je comprend. C'est ta volonté. C’était aussi plus pratique d'avoir une seule appellation venant de tout le monde. Mais si tu le souhaite, alors pour moi tu restera Cornue, pour l'instant. Mais attention, si je te nomme ainsi comme ça pendant trop longtemps, je finirais pas ne pas parvenir a changer de nom, le jour ou tu te souviendra du tien.
Si l'habitude devenait encré en lui, il aurait bien du mal a passer a autre chose. Enfin, ils verraient bien quand le temps serait venu. En attendant, a force de parler, ainsi, l'un contre l'autre, la nuit avait bien avancé, et le soleil commençait a pointer ses premières lueurs. Il observa ainsi le levé de l'astre de feu de l'un des meilleurs point de vu de tout le Sekai, sans doute. Ils avaient presque l'impression de pouvoir le toucher en tendant la main.
- Je vais aller chercher la roulotte. Je peux ramener Serpent si tu veux. Enfin, si il veut bien venir avec moi. J'ai terminé les améliorations, depuis ton départ, d'ailleurs. J'ai hâte de te les montrer. J’espère qu'avec ça, tu aimera d'avantage être a l'intérieur. Le lit est confortable, pour s'allonger, n'est ce pas ?
Il avait fait une ouverture dans le plafond puis avait crée une trappe étanche pour pouvoir ouvrir et fermer a volonté. Ainsi, elle pourrait voir le ciel et avoir de l'air même a l'intérieur. Et en plus, c’était placé pile au dessus du lit, pour qu'elle puisse le voir en étant allongé. Il y avait passé du temps, pour qu'elle se sente mieux a l'intérieur. Bien avec lui.
- Tu veux rester longtemps proche de cet arbre ? Nous pouvons reprendre la route, sinon. Nous avons toujours Luviel a aller voir, plus au nord.
Elle avait dit vouloir leur présenter ses deux amis, et Aryan avait promit a Cornue qu'ils le feraient a part, loin de la ville. Elle aurait sans doute encore peur longtemps. Mais avec des efforts, il espérait l'aider, au moins avec lui, a visiter des endroits, même si il y avait des gens. Peut être qu'elle pourrait commencer par prendre des formes discrètes et rester contre lui, sur son épaule, autour de son cou, caché dans une poche. Il faudrait qu'il lui en parle.
- Nous sommes identiques en fait.
Il avait ajouté ça aprés un petit silence. Il avait attentivement écouté ce qu'elle avait dit mais avait mit du temps pour bien l'analyser. Lui aussi, avait cette impression, d'avoir des souvenirs enfouie, pas loin de revenir a la surface, mais toujours rebelles, impossible a attraper.
- Tu veux m'en parler ? De ce dont tu te souviens. Je me souviens presque, moi aussi. J'entends une voix qui me parle. J'ai cette impression d'avoir beaucoup de choses, des choses dont je n'arrive pas a déterminer la présence. C'est une sensation étrange.
Il posa le menton sur sa tête, juste comme ça, observant le soleil monter dans le ciel tout doucement.
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L'Autre
La marque de ses doigts reste visible sur mes corne un moment, une lueur rosée s'aglutinant là où il avait touché leur paroi cristaline. Son aura s'y dépose sans même qu'il n'y prête attention et sa magie se dissipe en quelques instants supplémentaires. La lumière colorée du matin monte doucement et nous baigne petit à petit. Moins douce que celle de la nuit, je baille par habitude.
- Oui je viens ! ... Ton lit commence peut-être à être un peu agréable.
Il y avait moins d'odeurs étrangères ces derniers temps dans cette fichue cage qui enfermait l'air comme les gens... Il semblait aussi que l'air y circule mieux mais je n'aurais pas su dire pourquoi.
Est-ce que je veux rester près de l'arbre ? Toujours dans les bras d'Aryan, je regarde un peu alentours. Puis dans la direction du levé de soleil en plissant les yeux. Je me lève, me dégage de son étreinte et trotine vers le bord de la branche pour piquer une longue aiguille de pin argentée. Longue comme on avant-bras et épaisse, elle en était néamoins souple. Trop pour être une arme humaine. Mais suffisament pour un souvenir qui durerait peut-être quelques temps.
D'une main experte, je relève mes cheveux et les toupinent à l'arrière de mon crâne, nouant ce chignon grossier en y piquant l'aiguille opaline. Puis je fais volte face pour retourner vers Aryan, toute fière et totalement inconsciente que cela me rend encore plus nue que je ne le suis habituellement.
- Maintenant on peut aller à ta cage à roues ! Tu me portes ?
J'arrive de nouveau à sa hauteur lorsqu'il me surprend d'une novuelle observation. Identiques ? Je penche la tête sur le côté, étonnée, et fronce le nez. On est pas identique. Pas du tout... Ah ! la mémoire ! Je revint m'asseoir, le dos contre son torse pour regarder dans la même direction que lui. Ses jambes de chaque côté de moi, je tire un de ses bras autour de moi pour qu'il m'enlace et calle ma nuque sur son épaule. ... J'en ronronnerais.
Il raconte et je viens lui caresser le bras, doucement.
- C'est quand tu l'entends, cette voix, que tu verses des larmes sans pleurer vraiment, n'est-ce pas ? Comme tout à l'heure. Ce n'est pas vraiment moi.
Penchant davantage la tête en arrière, je le regarde par en-dessous, en un regard de soutient silencieux. Le soleil rose et rouge, joue sur son visage, le rendant aussi rose que moi. Une caresse dans ses cheveux, juste parce que j'en ai envie, puis je redresse la tête juste ce qu'il faut pour être de nouveau sur son épaule. Ma queue s'enroule paresseusement autour de sa cuisse. Au lieu de regarder le soleil, je ferme les paupières et tourne mon visage contre son cou pour laisser les brumes se dissiper un peu... Sans avoir trop peur d'y replonger, ses bras me tenant vers le présent.
- J'aime pas parler de ce dont je me souviens. ... C'est dur et sale et douloureux. Beaucoup de mauvaises choses pour un temps très court. Je me souviens...
Un frisson remonte de la pointe de ma queue à la pointe de mes cornes et pour ceux qui peuvent le percevoir, une vibration magique au parfum antique suit la vague de chair de poule. Ma voix, un peu plus posée et plus chaude dans le matin naissant suit la détente de plus en plus profonde de mon corps tout entier, affaissé contre lui. Physiquement allanguie, quelque chose de plus puissant pulse pourtant sous ma peau, rendant à la pointe de mes cornes cristaline ce léger reflet fuchsia et à mes yeux comme à mes lèvres un scintillement d'outre-tombe.
- Je me souviens de ce qui couvait en moi sans limite. Je me souviens des endroits. Des vies innombrables qui m'ont précédées. Des prières, des odes, des cantiques qui percent les âmes brisées. Je me souviens du Premier Mot, de la première intension et de l'horreur qui en a découlée. Je me souviens du feu et de la douleur que tous préfèrent oublier...
Je lace ma main à la sienne et secoue légèrement la tête.
- Je n'aime pas me souvenir. Il n'y a que moi qu'il me reste à trahir. Si le don d'un nom est le prix exigé, ce n'est pas si cher payé.
CENDRES
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Alors qu'elle s'asseyait, il passa une main sous ses fesses, la laissa gentiment appuyer son dos contre son torse, et l'autre main sous ses genoux. Il décolla gentiment du sol, la laissant comme assise sur une chaise formé par son corps, et commença a voler gentiment vers la direction ou ils avaient laissés Serpent et ses affaires.
- Oui. Je crois. C'est une voix de femme. Douce, un peu basse, un peu...langoureuse. Elle m'invite. Elle me propose. Elle me connaît. Mieux que moi même, j'ai l'impression.
Il la laissa parler, ensuite, de ses propres impressions. De ses souvenirs, de sa tourmente. Ils se ressemblaient a la fois beaucoup, et peu. Elle se souvenait plus que lui, mais cela lui donnait beaucoup de détresse. Il se demanda si lui même allait être triste de se souvenir de certaine chose. Il avait du mal a vraiment savoir qui il était réellement, et donc de ce que se souvenir allait créer.
- La trahison est un concept assez vaporeux. Car il implique de la confiance, a la base. Il n'y a pas de prix a payer, tu dois simplement être en paix avec toi meme.
Il aperçut la carriole, proche des arbres dissimulant l'entrée de la grotte. Quasiment vingt-quatre heures avaient passés, et ils étaient revenus au point de départ. Mais ensemble, cette fois, et il en était content.
- La vérité c'est que j'ai envie de me souvenir. Parce que je veux savoir. Mais je n'en ai pas besoin. Et toi c'est la même chose, tu n'en a pas besoin, tu as juste a être comme tu es maintenant. Et comme tu as envie.
Il posa le pied a terre sans la relâcher. Les cheveux étaient plus loin et levèrent a peine la tête pour saluer leur arrivées. Il hésita a la déposer...mais la garda dans ses bras.
- Je vais te montrer, si tu veux bien. N'ai pas peur, tu vas apprécier je pense.
Il avança jusqu'aux marches, les grimpa, et poussa la porte fermée magiquement, qu'il etait le seul a pouvoir ouvrir. Une petite prouesse acheté a Ikusa. Une rune bien pratique. L'intérieur sentait comme souvent le livre, et aprés une journée et une nuit de cloture, ca sentait un peu le renfermé. Mais son propre parfum, imbibant l'endroit, prenait le dessus.
- Ferme les yeux.
Il lui caressa la tete, et la déposa gentiment sur le lit, allongé la tete sur un édredon. Sans faire trop de buit, il leva les bras et s'envola légèrement d'un pied de hauteur pour atteindre le plafond, qu'il poussa avec ses bras. La trappe s'ouvrit. Tant qu'elle etait fermée, on ne voyait pas la différence, mais une fois ouverte, on voyait le mécanisme permettant l'ouverture et la fermeture.
Il se laissa retomber sur le grand lit, a coté d'elle, appréciant l'air s'engouffrant aussitôt dans l'habitacle. Il lui prit la main gentiment.
- Ouvre les yeux.
Elle pouvait ainsi voir le ciel, apprécier l'air, et regarder les dernières étoiles encore présente dans le matin naissant. Il l'avait fait juste pour elle, et pour une fois, etait un poil inquiet de savoir sa réaction. Il espérait que cela lui plairait. Vraiment.
- A..alors ? C'est agréable ?
Il la regardait totalement elle, en se retournant sur le flanc, ses ailes disparues. Il n'avait d'yeux que pour elle. La dévorant du regard.
- ...Reprenons notre voyage, Cornue. Ensemble.
Doucement, il l'embrassa sur la joue. Il ne relacha pas sa main.
Il ne la relacherait jamais.
- Oui. Je crois. C'est une voix de femme. Douce, un peu basse, un peu...langoureuse. Elle m'invite. Elle me propose. Elle me connaît. Mieux que moi même, j'ai l'impression.
Il la laissa parler, ensuite, de ses propres impressions. De ses souvenirs, de sa tourmente. Ils se ressemblaient a la fois beaucoup, et peu. Elle se souvenait plus que lui, mais cela lui donnait beaucoup de détresse. Il se demanda si lui même allait être triste de se souvenir de certaine chose. Il avait du mal a vraiment savoir qui il était réellement, et donc de ce que se souvenir allait créer.
- La trahison est un concept assez vaporeux. Car il implique de la confiance, a la base. Il n'y a pas de prix a payer, tu dois simplement être en paix avec toi meme.
Il aperçut la carriole, proche des arbres dissimulant l'entrée de la grotte. Quasiment vingt-quatre heures avaient passés, et ils étaient revenus au point de départ. Mais ensemble, cette fois, et il en était content.
- La vérité c'est que j'ai envie de me souvenir. Parce que je veux savoir. Mais je n'en ai pas besoin. Et toi c'est la même chose, tu n'en a pas besoin, tu as juste a être comme tu es maintenant. Et comme tu as envie.
Il posa le pied a terre sans la relâcher. Les cheveux étaient plus loin et levèrent a peine la tête pour saluer leur arrivées. Il hésita a la déposer...mais la garda dans ses bras.
- Je vais te montrer, si tu veux bien. N'ai pas peur, tu vas apprécier je pense.
Il avança jusqu'aux marches, les grimpa, et poussa la porte fermée magiquement, qu'il etait le seul a pouvoir ouvrir. Une petite prouesse acheté a Ikusa. Une rune bien pratique. L'intérieur sentait comme souvent le livre, et aprés une journée et une nuit de cloture, ca sentait un peu le renfermé. Mais son propre parfum, imbibant l'endroit, prenait le dessus.
- Ferme les yeux.
Il lui caressa la tete, et la déposa gentiment sur le lit, allongé la tete sur un édredon. Sans faire trop de buit, il leva les bras et s'envola légèrement d'un pied de hauteur pour atteindre le plafond, qu'il poussa avec ses bras. La trappe s'ouvrit. Tant qu'elle etait fermée, on ne voyait pas la différence, mais une fois ouverte, on voyait le mécanisme permettant l'ouverture et la fermeture.
Il se laissa retomber sur le grand lit, a coté d'elle, appréciant l'air s'engouffrant aussitôt dans l'habitacle. Il lui prit la main gentiment.
- Ouvre les yeux.
Elle pouvait ainsi voir le ciel, apprécier l'air, et regarder les dernières étoiles encore présente dans le matin naissant. Il l'avait fait juste pour elle, et pour une fois, etait un poil inquiet de savoir sa réaction. Il espérait que cela lui plairait. Vraiment.
- A..alors ? C'est agréable ?
Il la regardait totalement elle, en se retournant sur le flanc, ses ailes disparues. Il n'avait d'yeux que pour elle. La dévorant du regard.
- ...Reprenons notre voyage, Cornue. Ensemble.
Doucement, il l'embrassa sur la joue. Il ne relacha pas sa main.
Il ne la relacherait jamais.
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Ensemble
Une femme qui le connait et qui l'appelle, quelle drôle de souvenir... Une fois de plus, les mots de Draeidh revienne et je me demande un instant si en écoutant cette vois, il changerait. Mais il en a envie, il le dit lui-même alors il n'y a pas plus à y penser. Il se souviendra.
Nous arrivons au sol et je ne fais pas mine de descendre, je n'en ai pas vraiment envie. Je suis bien là ou je me trouve et je n'ai pas envie de m'éloigner de lui. Pas tout de suite. Je n'ai pas froid, mais la chaleur de sa peau me fait du bien. Doucement, mes cornes cessent de scintiller, tout comme mes yeux et le voile retombe sur cette part qui n'est pas toujours moi, me laissant dans un état étrange. Fatiguée mais pas affamée.
Lorsqu'il me demande de ne pas avoir peur, m'entrainant avec lui dans sa demeure de bois bien trop petite, je lui fait confiance. La tête un peu rentrée dans les épaules, je terre mon visage contre son cou et le laisse nous faire entrer tous les deux sans changer de forme. Je le sens bouger avec la force de l'habitude, s'appropriant s'espace sans me heurter nulle part, ou que ce soit. Il est chez lui et pourrait s'y déplacer les yeux bandés.
J'avais déjà les yeux fermés et lorsqu'il se penche pour me laisser tomber, je m'accroche par réflexe à son cou, peu assurée... Sans avoir ouvert une seule fois les paupières. Cela ne dure pas. Sous mes jambes apparait le matelas de laine sous les couvertures fines et épaisses qui s'aclimate à tout type de température. Un édrdon épais s'affaisse sous moi comme un nuage sans en avoir la dousseur et ma tête se retrouve au creux d'un plis de tissus rèche bien avant que le contact de ses mains ne disparaisse.
Mes oreilles s'inclinent, cherchant instinctivement les sons pour comprendre ce qui m'entoure. Seule et privée d'un sens, je suis parfaitement immobile sur le drap, mes jambes étendues serrées l'une contre l'autre et ma queue battant nerveusement sur le mur qui borde le lit. Un craquement de bois. Un grincement léger. Mais pas un son venant de lui alors que je suis à la mercie de tout ce qui pourrait passer par là... Et du drap qui grate.
Je repousse l'édredon sur lequel il m'avait déposé, sans me préoccuper de savoir où il pourrait tomber, et trouve dans mon dos une fourrure bien plus agréable. Je sens encore partiellement d'autres tissus, la ou les bords ne couvrent pas tout à fait, mais le contact est beaucoup plus doux. Mes doigts s'écartent et s'y perdent une seconde. De l'ours. Mon oreille frémi. Un léger frotement sur le bois précède d'une seconde l'affaissement du matelas près de moi.
Je frissonne du bout de la queue au bout des carnes, luttant pour respecter la demande d'Aryan et garder les yeux clos, tout en gigotant un peu sur le côté pour lui laisser de la place. Une chaleur frôle mes doigts. J'ai un mouvement instinctif pour la retirer avant de réaliser que c'est celle de mon Grand Duc et de la prendre sans regret.
J'obéis et découvre un grand carré d'immensité pastelle au milieu de l'austère plafond de bois. Il prend presque tout mon champ de vision, suffisament grand pour que je puisse voir les griffures rosées dans le ciel bleu pâle et les points opalins des étoiles qui luttent encore pour scintiller. C'est magnifique. Stupéfaire, il me faut quelques secondes pour que mon visage s'illumine d'une admiration totale.
Il a fait un trou dans son plafond !!
- Oui !
Oui c'est agréable. Je n'avais plus l'impression du tout que les murs se refermaient sur moi pour me prendre au piège. Je serre doucement sa main et tourne la tête pour regarder l'intérieur de la caravane qui me semble en tout poind différente, et rencontre, après lle trait de son corps étendu comme ligne d'horizon, son visage tourné vers moi, tout proche. Ses grands yeux gris m'observent avec une chaleur rare. Une chaleur qui se transmet directement à moi et me fait pétiller le coeur.
Je serre sa main. Il embrasse ma joue. Je me tourne sur le flanc, face à lui.
- Oui.
Un souffle, yeux dans les yeux. Oui c'est agréable. Le ciel au-dessus de moi, et sa présence. Oui, on continue à voyager. Mue par une envie, je m'approche doucement et pose mes lèvres contre les siennes, parfaitement dessinées. Puis je recule. Heureuse. Sa main toujours dans la mienne.
- Pas Benedictus. Sinon tu choisis ou on va et tu m'expliques. Je connais pas les routes.
Une simple demande en caressant ses doigts de mon pouce. Je lui fais confiance.
CENDRES
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Elle sembla heureuse, et cela le fit sourire de façon certaine, pour une fois. Il n'etait pas content pour quelque chose qu'il avait obtenu pour lui, mais pour un don qu'il lui avait fait a elle. Et ca, a vrai dire, ce n’était pas arrivé depuis...avait il déjà fait une action totalement dépourvue d'idées pour obtenir quelque chose pour lui même ? Maintenant qu'il y pensait, il avait toujours quelque chose derrière la tête...
- Si tu aimes...alors je n'ai pas perdu mon temps.
Elle se retourna sur le coté, face a lui. Elle lui semblait encore plus jolie que d'habitude, rayonnante de joie. Et la sensation de sa main le fit très légèrement frisonner. Elle avait accueillit le baisé sur sa joue par son mouvement, et se pencha alors dans sa direction. Il hésita, sans comprendre, jusqu'à sentir son visage contre le sien, petit baisé entraînant beaucoup plus d'émotions que tout autre qu'il avait eu l'occasion de le faire. Et pour la toute première fois de sa jeune vie...il resta silencieux, ne sachant absolument pas quoi répondre a ça.
Ce fut donc elle qui parla en première, lui disant qu'elle était prete a venir. Une seule petite condition, et il hocha d'abord la tete en silence pour l'accepter, comme envoûté. Il cligna des yeux, se rendant compte qu'elle lui avait parlé et que c'etait bien a lui de répondre.
- Oh je...bien sur. Nous n'irons pas un endroit ou tu as peur d'aller. Et puis d'aprés ce que j'ai entendu...Benedictus n'est actuellement pas accessible...sauf avec nos ailes...mais peut importe. Nous irons ailleurs.
Il la laissa s'occuper de sa main, et utilisa l'autre, celle de libre, pour lui caresser la joue, en approchant son visage du sien, jusqu'à rester juste au niveau de son nez touchant le sien, gentiment. Il etait plus serein que jamais.
- Je t'expliquerais tout ce que tu veux. Et plus encore. Quand tu voudra. Je te parlerais de toute les choses que je connais...et j'en apprendrais de nouvelles pour te les expliquer ensuite. Nous découvrirons ensemble.
Il n'avait plus envie de parler. Et songea que ce lit, avec cette ouverture, etait la meilleure grotte qu'ils avaient visités aujourd'hui. La plus intime. La seule ou il avait envie de se blottir, juste avec elle. Alors pour la dernière fois de la nuit, et pour la premiere fois de la journée, il murmura, comme pour conclure un long discours.
- Je t'aime.
- Si tu aimes...alors je n'ai pas perdu mon temps.
Elle se retourna sur le coté, face a lui. Elle lui semblait encore plus jolie que d'habitude, rayonnante de joie. Et la sensation de sa main le fit très légèrement frisonner. Elle avait accueillit le baisé sur sa joue par son mouvement, et se pencha alors dans sa direction. Il hésita, sans comprendre, jusqu'à sentir son visage contre le sien, petit baisé entraînant beaucoup plus d'émotions que tout autre qu'il avait eu l'occasion de le faire. Et pour la toute première fois de sa jeune vie...il resta silencieux, ne sachant absolument pas quoi répondre a ça.
Ce fut donc elle qui parla en première, lui disant qu'elle était prete a venir. Une seule petite condition, et il hocha d'abord la tete en silence pour l'accepter, comme envoûté. Il cligna des yeux, se rendant compte qu'elle lui avait parlé et que c'etait bien a lui de répondre.
- Oh je...bien sur. Nous n'irons pas un endroit ou tu as peur d'aller. Et puis d'aprés ce que j'ai entendu...Benedictus n'est actuellement pas accessible...sauf avec nos ailes...mais peut importe. Nous irons ailleurs.
Il la laissa s'occuper de sa main, et utilisa l'autre, celle de libre, pour lui caresser la joue, en approchant son visage du sien, jusqu'à rester juste au niveau de son nez touchant le sien, gentiment. Il etait plus serein que jamais.
- Je t'expliquerais tout ce que tu veux. Et plus encore. Quand tu voudra. Je te parlerais de toute les choses que je connais...et j'en apprendrais de nouvelles pour te les expliquer ensuite. Nous découvrirons ensemble.
Il n'avait plus envie de parler. Et songea que ce lit, avec cette ouverture, etait la meilleure grotte qu'ils avaient visités aujourd'hui. La plus intime. La seule ou il avait envie de se blottir, juste avec elle. Alors pour la dernière fois de la nuit, et pour la premiere fois de la journée, il murmura, comme pour conclure un long discours.
- Je t'aime.
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