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Noble de La République
La Perfectionniste
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➤ Quartiers des Bougeoirs
Toujours au fait de la moindre information publique, la Pléiade avait scrupuleusement suivi – grâce aux journaux et à son petit réseau d’informateurs qu’elle avait dépêché sur place – l’avancement du blocus de l’Obseedra III. La situation était encore une fois bien critique pour les exilés de guerre : le navire ne pouvait accoster en raison de la politique optimate du Maire Wessex, qui selon elle, dissimulait sa xénophobie derrière l’excuse d’un risque épidémique. Elle avait décidé de faire le voyage jusqu’à Courage afin de répondre à l’appel du Doyen Hensworth. L’ange ne supportait plus les dissensions entre ces créatures mortelles qu’elle avait appris à aimer, surtout lorsque cela menait à des propos diffamatoires, du racisme, des affrontements civils plus ou moins dangereux, et, finalement, toujours plus de morts pourtant faciles à éviter. La Perfectionniste prit en conséquence l’initiative d’écrire une lettre au Doyen Hensworth pour lui signifier son soutien et sa présence à la manifestation du 5 septembre.
Cela faisait quelques jours qu’elle était arrivée dans la ville du nord de la République. Elle avait, comme à son habitude, pris une suite dans un hôtel particulier du Centre Ville, ce qui lui permit de faire un peu de repérage avant la manifestation. La cité changeait vite ; tandis que le centre s’embourgeoisait, grâce notamment à l’inauguration du Musée, la périphérie restait dans la boue, les réfugiés traités comme des parias, entassés dans des taudis – voilà comment créer une épidémie, justement : laisser crever des pauvres bougres qui avaient tout perdu sans les nourrir et sans les loger, sans leur donner une once de bienveillance et de soutien. Pendant ces quelques jours, la colère et la honte avaient peu à peu envahi la Pléiade, la rendant amère et désagréable, contrairement à ce qu’elle affichait habituellement lorsqu’elle se montrait en public.
La nuit avait été longue et agitée, peuplée de cauchemars déformés lui rappelant son errance dans le Sekaï. Leur signification était limpide : sa mémoire tordue lui renvoyait ses mauvaises rencontres et les discriminations dont elle avait été victime. L’angoisse dans laquelle elle vivait dernièrement n’arrangeait rien ; en proie à une peur viscérale d’être attaquée, destituée, rendue à l’état de loque qui avait été le sien pendant de longs siècles, la Pléiade sentait sa raison s’étioler au profit d’un chaos bouillonnant d’émotions négatives qu’elle avait pourtant pris grand soin de refouler.
Ces affreux songes s’avéraient néanmoins pour l’heure plus positifs que négatifs. La magicienne gardait – pour le moment – la tête sur les épaules. Elle entreprit donc de se mêler aux manifestants avec une détermination sublime qu’elle n’avait pas ressenti depuis bien longtemps. Le temps des grands discours, sur la scène sécurisée de Liberty, touchait à sa fin. Place à l’action auprès des nécessiteux. Elle rejoignit à l’aube les couragéens qui s’amassaient dans les allées pavées du quartier des bougeoirs, pleine de bonnes intentions envers les Shoumeïens privés de patrie, et tout aussi résolue à les aider dans leur quête d’intégration républicaine. Bien vite, la foule devint si dense qu’il était difficile de discerner qui que ce soit ; même les créatures non-humaines – à l’instar de la Pléiade, qui pour une fois, ne dépassait pas tout le monde d’une tête – étaient presque invisibles dans ce cortège des plus hétéroclites.
L’ambiance de la manifestation lui procurait toutefois une désagréable sensation de malaise. Entre les saltimbanques et leur musique qui apportaient une touche festive bienvenue, les marchands ambulants qui proposaient toute sorte de repas populaires à l’arôme alléchant, et les discussions politiques entre les groupes dont l’amertume et la haine ressortaient parfois promptement, se profilait une tension interne qui rendait la foule confusément joyeuse et menaçante. Beaucoup s’amusaient des spectacles de rue proposés par les artistes, mais d’autres affichaient des airs sombres ou scandaient des propos désobligeants qui ne collaient pas vraiment avec le reste des manifestants. La vue de ces visages, assombris par une lueur disgracieuse dans leurs yeux, lui laissait présager le pire. Elle espérait de tout cœur que le cortège resterait pacifique. Elle n’était cependant pas dupe : la républicaine restait sur le qui-vive et tenterait en premier lieu d’utiliser sa notoriété publique et ses qualités oratoires pour garder la population calme. Même si elle se rendait compte, au fur et à mesure que l’heure tournait et que les rues se remplissaient, qu’elle avait rarement eu affaire à une foule aussi abondante – sans être sur une scène où tout le monde pouvait la voir. Un véritable défi…
Un frisson glacé parcourut son échine tandis qu’elle s’efforçait d’afficher son sempiternel sourire bienveillant. Elle fut cependant détournée de ces pensées intrusives par la présence de deux joyeux troubadours particulièrement brillants sur sa gauche, presque adossés à un magasin barricadé. Le premier récitait des poèmes épiques – qu’elle reconnut comme appartenant au registre traditionnel shoumeïen – tandis que le second l’accompagnait à la flûte ; quelques personnes s’étaient amassés autour d’eux et les écoutaient en claquant des mains en rythme, pendant que d’autres, un peu derrière, se bousculaient et se mettaient à s’insulter grassement. Plus loin encore, la Perfectionniste entendit même une femme crier. Une histoire de… cafards sur un visage… Elle fronça des sourcils et souffla bruyamment. Elle n’allait tout de même pas rester là sans rien faire alors que des dissensions catastrophiques s’amorçaient déjà chez les participants de la marche, laquelle n’avait d’ailleurs même pas encore commencé ! Elle prit le temps d’acheter quelques pains fourrés à un marchand itinérant posé judicieusement à côté des ménestrels, puis s’approcha de ces derniers lorsqu’ils eurent fini leur prestation.
– Mes chers amis, votre merveilleux travail m’inspire. Auriez-vous l’amabilité de m’accompagner pour le conte que j’aimerais chanter en hommage à nos invités Shoumeïens ?
Elle leur tendit deux des pains qu’elle avait achetés, leur flanquant au passage quelques pièces d’or dans les mains, puis, après s’être assurée de leur collaboration, la doyenne du Cursus artistique se retourna vers la foule proche qui se demandait ce qu’elle faisait. Les gueulards continuaient de piailler comme des enfants. Elle amplifia sa voix grâce à un enchantement découvert pendant son analyse de certains chants théurgiques destinés à Aurya – même si cette information restait évidemment secrète – avant de clamer haut et fort :
– Chers…
Les perturbateurs faisaient vraiment trop de bruit et commençaient sérieusement à l’énerver. Elle s’interrompit, les fixa, s’avança brusquement vers eux pour enfourner dans leurs bouches impolies les pains qui lui restaient, tandis qu’elle leur ordonnait – en oubliant d’enlever son amplificateur – d’une voix autoritaire et sans appel :
– Fermez-là et écoutez maintenant !
Elle reprit sa position auprès des saltimbanques, silencieux et immobiles, tenant l’un sa flûte, l’autre un violon. Son sourire revenu, elle choisit la pause « Début de scène – présentation » (les pieds légèrement écartés, le buste droit, le menton relevé, les mains ouvertes, disponibles, le regard brillant balayant la foule) :
– Chers Républicains, Chers Shoumeïens, Chers Peuples venus montrer nos grandes vertus de sollicitude et de bienveillance ! En l’honneur de ceux que nous accueillons, j’aimerais vous raconter une histoire… (Changement de pause : incipit. Mains en mouvement. Regard fixé vers ceux qui s’intéressent, les premiers et deuxièmes rangs, pour les captiver.) Messieurs, annonça-t-elle en se retournant vers ses acolytes improvisés, pourriez-vous me faire une mazurka en la mineur ? …Parfait. Elle se retourna vers la foule et se décala sur la gauche afin d’être alignée avec ses musiciens, dorénavant sur sa droite, puis débuta sa récitation : Connaissez-vous la Légende de l’Epéiste, mes amis ? Quelques rires fusèrent. Des hochements de tête lui répondirent clairement. Les bonshommes orageux mâchonnaient leur friandise et la regardait d’un air absent. Son discours accrochait. Sa voix se fit plus théâtrale, plus assurée, aussi. (Changement de pause : attente. Mains jointes, yeux baissés, sourire. Créer du délai pour attiser la curiosité.) Pour les couragéens qui ne connaissent pas encore… Il s’agit d’une vielle légende shoumeïenne, racontée au coin du feu, transmise de génération en génération. Elle raconte l’aventure épique d’un guerrier exilé au bout du monde, et d’une princesse bénédictaine emprisonnée par les Ténèbres…
Alors qu’elle parlait, ses mains s’agitaient devant elle pour former des petits orbes de lumière avec lesquels elle se mit à jongler. L’un d’entre eux se transforma en un soldat portant une épée, tandis qu’un autre prit la forme d’une dame à la robe blanche. Elle alimenta la troisième avec sa magie de feu afin de la métamorphoser en monstre. Les images magiques s’échappèrent de ses mains pour s’animer, donnant l’illusion d’une volonté propre. La foule poussa des « Oh ! » et des « Ah ! » tout émerveillés devant sa représentation. La magicienne jeta discrètement un coup d’œil aux agitateurs : ceux-ci affichaient dorénavant un air niais de béatitude. La Pléiade, de son côté, avait déjà oublié les tensions perçues dans le cortège, et s’amusait comme une folle.
Message n°1
Toujours au fait de la moindre information publique, la Pléiade avait scrupuleusement suivi – grâce aux journaux et à son petit réseau d’informateurs qu’elle avait dépêché sur place – l’avancement du blocus de l’Obseedra III. La situation était encore une fois bien critique pour les exilés de guerre : le navire ne pouvait accoster en raison de la politique optimate du Maire Wessex, qui selon elle, dissimulait sa xénophobie derrière l’excuse d’un risque épidémique. Elle avait décidé de faire le voyage jusqu’à Courage afin de répondre à l’appel du Doyen Hensworth. L’ange ne supportait plus les dissensions entre ces créatures mortelles qu’elle avait appris à aimer, surtout lorsque cela menait à des propos diffamatoires, du racisme, des affrontements civils plus ou moins dangereux, et, finalement, toujours plus de morts pourtant faciles à éviter. La Perfectionniste prit en conséquence l’initiative d’écrire une lettre au Doyen Hensworth pour lui signifier son soutien et sa présence à la manifestation du 5 septembre.
Cela faisait quelques jours qu’elle était arrivée dans la ville du nord de la République. Elle avait, comme à son habitude, pris une suite dans un hôtel particulier du Centre Ville, ce qui lui permit de faire un peu de repérage avant la manifestation. La cité changeait vite ; tandis que le centre s’embourgeoisait, grâce notamment à l’inauguration du Musée, la périphérie restait dans la boue, les réfugiés traités comme des parias, entassés dans des taudis – voilà comment créer une épidémie, justement : laisser crever des pauvres bougres qui avaient tout perdu sans les nourrir et sans les loger, sans leur donner une once de bienveillance et de soutien. Pendant ces quelques jours, la colère et la honte avaient peu à peu envahi la Pléiade, la rendant amère et désagréable, contrairement à ce qu’elle affichait habituellement lorsqu’elle se montrait en public.
La nuit avait été longue et agitée, peuplée de cauchemars déformés lui rappelant son errance dans le Sekaï. Leur signification était limpide : sa mémoire tordue lui renvoyait ses mauvaises rencontres et les discriminations dont elle avait été victime. L’angoisse dans laquelle elle vivait dernièrement n’arrangeait rien ; en proie à une peur viscérale d’être attaquée, destituée, rendue à l’état de loque qui avait été le sien pendant de longs siècles, la Pléiade sentait sa raison s’étioler au profit d’un chaos bouillonnant d’émotions négatives qu’elle avait pourtant pris grand soin de refouler.
Ces affreux songes s’avéraient néanmoins pour l’heure plus positifs que négatifs. La magicienne gardait – pour le moment – la tête sur les épaules. Elle entreprit donc de se mêler aux manifestants avec une détermination sublime qu’elle n’avait pas ressenti depuis bien longtemps. Le temps des grands discours, sur la scène sécurisée de Liberty, touchait à sa fin. Place à l’action auprès des nécessiteux. Elle rejoignit à l’aube les couragéens qui s’amassaient dans les allées pavées du quartier des bougeoirs, pleine de bonnes intentions envers les Shoumeïens privés de patrie, et tout aussi résolue à les aider dans leur quête d’intégration républicaine. Bien vite, la foule devint si dense qu’il était difficile de discerner qui que ce soit ; même les créatures non-humaines – à l’instar de la Pléiade, qui pour une fois, ne dépassait pas tout le monde d’une tête – étaient presque invisibles dans ce cortège des plus hétéroclites.
L’ambiance de la manifestation lui procurait toutefois une désagréable sensation de malaise. Entre les saltimbanques et leur musique qui apportaient une touche festive bienvenue, les marchands ambulants qui proposaient toute sorte de repas populaires à l’arôme alléchant, et les discussions politiques entre les groupes dont l’amertume et la haine ressortaient parfois promptement, se profilait une tension interne qui rendait la foule confusément joyeuse et menaçante. Beaucoup s’amusaient des spectacles de rue proposés par les artistes, mais d’autres affichaient des airs sombres ou scandaient des propos désobligeants qui ne collaient pas vraiment avec le reste des manifestants. La vue de ces visages, assombris par une lueur disgracieuse dans leurs yeux, lui laissait présager le pire. Elle espérait de tout cœur que le cortège resterait pacifique. Elle n’était cependant pas dupe : la républicaine restait sur le qui-vive et tenterait en premier lieu d’utiliser sa notoriété publique et ses qualités oratoires pour garder la population calme. Même si elle se rendait compte, au fur et à mesure que l’heure tournait et que les rues se remplissaient, qu’elle avait rarement eu affaire à une foule aussi abondante – sans être sur une scène où tout le monde pouvait la voir. Un véritable défi…
Un frisson glacé parcourut son échine tandis qu’elle s’efforçait d’afficher son sempiternel sourire bienveillant. Elle fut cependant détournée de ces pensées intrusives par la présence de deux joyeux troubadours particulièrement brillants sur sa gauche, presque adossés à un magasin barricadé. Le premier récitait des poèmes épiques – qu’elle reconnut comme appartenant au registre traditionnel shoumeïen – tandis que le second l’accompagnait à la flûte ; quelques personnes s’étaient amassés autour d’eux et les écoutaient en claquant des mains en rythme, pendant que d’autres, un peu derrière, se bousculaient et se mettaient à s’insulter grassement. Plus loin encore, la Perfectionniste entendit même une femme crier. Une histoire de… cafards sur un visage… Elle fronça des sourcils et souffla bruyamment. Elle n’allait tout de même pas rester là sans rien faire alors que des dissensions catastrophiques s’amorçaient déjà chez les participants de la marche, laquelle n’avait d’ailleurs même pas encore commencé ! Elle prit le temps d’acheter quelques pains fourrés à un marchand itinérant posé judicieusement à côté des ménestrels, puis s’approcha de ces derniers lorsqu’ils eurent fini leur prestation.
– Mes chers amis, votre merveilleux travail m’inspire. Auriez-vous l’amabilité de m’accompagner pour le conte que j’aimerais chanter en hommage à nos invités Shoumeïens ?
Elle leur tendit deux des pains qu’elle avait achetés, leur flanquant au passage quelques pièces d’or dans les mains, puis, après s’être assurée de leur collaboration, la doyenne du Cursus artistique se retourna vers la foule proche qui se demandait ce qu’elle faisait. Les gueulards continuaient de piailler comme des enfants. Elle amplifia sa voix grâce à un enchantement découvert pendant son analyse de certains chants théurgiques destinés à Aurya – même si cette information restait évidemment secrète – avant de clamer haut et fort :
– Chers…
Les perturbateurs faisaient vraiment trop de bruit et commençaient sérieusement à l’énerver. Elle s’interrompit, les fixa, s’avança brusquement vers eux pour enfourner dans leurs bouches impolies les pains qui lui restaient, tandis qu’elle leur ordonnait – en oubliant d’enlever son amplificateur – d’une voix autoritaire et sans appel :
– Fermez-là et écoutez maintenant !
Elle reprit sa position auprès des saltimbanques, silencieux et immobiles, tenant l’un sa flûte, l’autre un violon. Son sourire revenu, elle choisit la pause « Début de scène – présentation » (les pieds légèrement écartés, le buste droit, le menton relevé, les mains ouvertes, disponibles, le regard brillant balayant la foule) :
– Chers Républicains, Chers Shoumeïens, Chers Peuples venus montrer nos grandes vertus de sollicitude et de bienveillance ! En l’honneur de ceux que nous accueillons, j’aimerais vous raconter une histoire… (Changement de pause : incipit. Mains en mouvement. Regard fixé vers ceux qui s’intéressent, les premiers et deuxièmes rangs, pour les captiver.) Messieurs, annonça-t-elle en se retournant vers ses acolytes improvisés, pourriez-vous me faire une mazurka en la mineur ? …Parfait. Elle se retourna vers la foule et se décala sur la gauche afin d’être alignée avec ses musiciens, dorénavant sur sa droite, puis débuta sa récitation : Connaissez-vous la Légende de l’Epéiste, mes amis ? Quelques rires fusèrent. Des hochements de tête lui répondirent clairement. Les bonshommes orageux mâchonnaient leur friandise et la regardait d’un air absent. Son discours accrochait. Sa voix se fit plus théâtrale, plus assurée, aussi. (Changement de pause : attente. Mains jointes, yeux baissés, sourire. Créer du délai pour attiser la curiosité.) Pour les couragéens qui ne connaissent pas encore… Il s’agit d’une vielle légende shoumeïenne, racontée au coin du feu, transmise de génération en génération. Elle raconte l’aventure épique d’un guerrier exilé au bout du monde, et d’une princesse bénédictaine emprisonnée par les Ténèbres…
Alors qu’elle parlait, ses mains s’agitaient devant elle pour former des petits orbes de lumière avec lesquels elle se mit à jongler. L’un d’entre eux se transforma en un soldat portant une épée, tandis qu’un autre prit la forme d’une dame à la robe blanche. Elle alimenta la troisième avec sa magie de feu afin de la métamorphoser en monstre. Les images magiques s’échappèrent de ses mains pour s’animer, donnant l’illusion d’une volonté propre. La foule poussa des « Oh ! » et des « Ah ! » tout émerveillés devant sa représentation. La magicienne jeta discrètement un coup d’œil aux agitateurs : ceux-ci affichaient dorénavant un air niais de béatitude. La Pléiade, de son côté, avait déjà oublié les tensions perçues dans le cortège, et s’amusait comme une folle.
- Résumé:
• La Perfectionniste se positionne vers l’avant du cortège dans le Quartier des Bougeoirs, au niveau de l’allée principale. Elle sympathise avec des troubadours avec qui elle décide de faire un spectacle poétique. Grâce à ses talents scéniques, elle subjugue les personnes proches grâce àun remake de Zeldaun conte Shoumeïen et ses sorts cosmétiques (Voix Amplifiée et Feux d’Artifices).
• Actions : 1) elle sympathise avec les manifestants autour d'elle pour qu’ils restent calmes et pacifiques. 2) Elle utilise Voix Amplifiée. 3) Elle utilise Feux d'Artifices.
Message n°1
La Veuve Noire
Leonora de Hengebach
Messages : 268
crédits : 1837
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Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyale neutre
Rang: B
Cela faisait déjà plusieurs heures que le Lieutenant Hengebach, sa troupe de la Force Unifiée ainsi que son meilleur éclaireur, se trouvaient sur le terrain. Un ciel gris, lourd de menaces, pesait sur leurs épaules des soldats. La tension était palpable dans le groupe, chaque mouvement, chaque murmure semblait charger l’air. La fatigue ne devait s’installer et tous restaient sur le qui-vive, sachant que la situation pourrait basculer à tout moment. Les ordres étaient clairs : contenir la manifestation sans provoquer d'escalade. Cependant, ce type de mission comportait toujours une part d’imprévu.
Léonora, debout aux côtés de Leif qui avait visiblement décidé, telle une mère poule, de ne pas la lâcher d’une semelle, se sentait piégée. Son uniforme était impeccable, mais à l’intérieur, tout n'était que confusion. Elle était là, au nom de la République, censée garantir l’ordre. Mais cette foule devant elle, n'était pas l’ennemis. C’étaient entre autre des Shoumeiens, comme elle. Elle craignait de croiser leurs visages marqués par la colère et l’incompréhension. Elle les imaginait le poing levé, qui exprimeraient une révolte qu’elle-même, bien qu’elle ne puisse l’avouer à voix haute, partageait. C'était un conflit intérieur insupportable.
Exilée de Shoumei, avait rejoint les Républicains pour échapper à l’attaque des titans. À ses débuts, elle croyait sincèrement aux idéaux de la République. Ils promettaient liberté, des valeurs louables. Mais peu à peu, cette conviction s’était érodée. La République s'était révélée bien plus complexe, plus brutale, et parfois même, aussi brutale que ce qu’elle avait fui en un sens. Elle s’était battue pour cette nouvelle vie. Pourtant, à cet instant, elle sentait tout le poids de son isolement. Une lutte interne, une bataille de morale. Léonora se sentait trahie par ce qu’elle représentait dans cet uniforme qui la rendait pourtant si fière. Comment concilier son devoir de Lieutenant et son identité de Shouméienne ? Leif jeta régulièrement un coup d'œil vers elle, sans un mot. Il semblait percevoir son tourment, mais il ne dirait rien.
Elle prit une profonde inspiration, tentant de contenir le tumulte en elle. Elle savait qu'elle avait choisi cette voie, qu’elle s’était engagée pour protéger l’ordre.
Elle lança un regard à ses hommes, Tonnelier, d’un geste du menton, dissimulant à peine la tension qui l’habitait, elle les intima d’avancer discrètement.
On leur avait distribué des boucliers de rangs et autres équipements anti émeute.
Tonnelier, un solide gaillard aux épaules larges, s’approcha sans dire un mot. Il était efficace, discipliné, un modèle de soldat républicain. Malgré sa stature imposante, son visage trahissait une certaine appréhension à mesure qu’ils approchaient de la foule. Comme tous les autres, il sentait la montée de l’angoisse dans l’air lourd. Ce n’était pas un simple exercice. Cette foule, qu’ils attendaient, pourrait franchir une limite.
Ils connaissaient la procédure : formation serrée, protection rapprochée, immobiliser toute tentative de percée. Les soldats se préparaient pour ce qui pourrait devenir un affrontement, et elle ne pouvait empêcher une sourde colère de monter en elle. Elle savait qu’une fois ces boucliers levés, le fossé entre elle et les manifestants deviendrait tangible, voire insurmontable. Mais pour le moment, le Lieutenant et ses hommes venaient prendre la température aux abords des Bougeoirs.
Bien. Préparez-vous. Que tout le monde reste en position d’observation.
Tonnelier et les autres acquiesçèrent d’un signe de tête, prêts à recevoir la tempête, s’il devait y avoir. Léonora, elle, restait figée, elle jouait avec sa bague de fiançailles à travers le gant. L’esprit déchiré entre son devoir et son appartenance. Elle était perdue dans ses pensées, immobilisée par une certaine angoisse. Ses doigts jouaient nerveusement. Elle se demandait ce qui l'avait poussée à accepter cette demande quelques jours plus tôt. Elle avait longuement hésité, essayant de lui expliquer ses doutes, ses raisons. Ce n'était pas si difficile à comprendre, pensait-elle, mais il avait insisté. Et maintenant, Léonora se demandait si elle n'avait pas simplement cédé par lassitude, par fatigue ou même par une certaine paresse. Tout semblait si flou à présent... Qui sait, peut être que cet événement allait l’adoucir, lui et ses convictions ? Elle le saurait très vite. Dans le pire des cas, il pourrait finir désarticulé tel un pantin en bas des escaliers. Un malheureux accident.
Le lieutenant scrutait attentivement. Le quartier des Bougeoirs, était en effervescence. Une marée humaine ondulait au rythme des tambours, des chants et des cris. Les musiciens rythmaient la foule, tandis que les saltimbanques jonglaient au milieu des activistes déchaînés qui scandaient des slogans qui se mêlaient au brouhaha ambiant.
Les ruelles n’étaient pas épargnées, envahies par des groupes plus restreints qui s’organisaient, se préparaient pour la grande marche à venir. Certains entonnaient des chants sacrés, rassemblant autour d’eux les fervents partisans divinistes. D’autres cherchaient à galvaniser la foule, à la pousser à l’action.
L’atmosphère était électrique.
Léonora, debout aux côtés de Leif qui avait visiblement décidé, telle une mère poule, de ne pas la lâcher d’une semelle, se sentait piégée. Son uniforme était impeccable, mais à l’intérieur, tout n'était que confusion. Elle était là, au nom de la République, censée garantir l’ordre. Mais cette foule devant elle, n'était pas l’ennemis. C’étaient entre autre des Shoumeiens, comme elle. Elle craignait de croiser leurs visages marqués par la colère et l’incompréhension. Elle les imaginait le poing levé, qui exprimeraient une révolte qu’elle-même, bien qu’elle ne puisse l’avouer à voix haute, partageait. C'était un conflit intérieur insupportable.
Exilée de Shoumei, avait rejoint les Républicains pour échapper à l’attaque des titans. À ses débuts, elle croyait sincèrement aux idéaux de la République. Ils promettaient liberté, des valeurs louables. Mais peu à peu, cette conviction s’était érodée. La République s'était révélée bien plus complexe, plus brutale, et parfois même, aussi brutale que ce qu’elle avait fui en un sens. Elle s’était battue pour cette nouvelle vie. Pourtant, à cet instant, elle sentait tout le poids de son isolement. Une lutte interne, une bataille de morale. Léonora se sentait trahie par ce qu’elle représentait dans cet uniforme qui la rendait pourtant si fière. Comment concilier son devoir de Lieutenant et son identité de Shouméienne ? Leif jeta régulièrement un coup d'œil vers elle, sans un mot. Il semblait percevoir son tourment, mais il ne dirait rien.
Elle prit une profonde inspiration, tentant de contenir le tumulte en elle. Elle savait qu'elle avait choisi cette voie, qu’elle s’était engagée pour protéger l’ordre.
Elle lança un regard à ses hommes, Tonnelier, d’un geste du menton, dissimulant à peine la tension qui l’habitait, elle les intima d’avancer discrètement.
On leur avait distribué des boucliers de rangs et autres équipements anti émeute.
Tonnelier, un solide gaillard aux épaules larges, s’approcha sans dire un mot. Il était efficace, discipliné, un modèle de soldat républicain. Malgré sa stature imposante, son visage trahissait une certaine appréhension à mesure qu’ils approchaient de la foule. Comme tous les autres, il sentait la montée de l’angoisse dans l’air lourd. Ce n’était pas un simple exercice. Cette foule, qu’ils attendaient, pourrait franchir une limite.
Ils connaissaient la procédure : formation serrée, protection rapprochée, immobiliser toute tentative de percée. Les soldats se préparaient pour ce qui pourrait devenir un affrontement, et elle ne pouvait empêcher une sourde colère de monter en elle. Elle savait qu’une fois ces boucliers levés, le fossé entre elle et les manifestants deviendrait tangible, voire insurmontable. Mais pour le moment, le Lieutenant et ses hommes venaient prendre la température aux abords des Bougeoirs.
Bien. Préparez-vous. Que tout le monde reste en position d’observation.
Tonnelier et les autres acquiesçèrent d’un signe de tête, prêts à recevoir la tempête, s’il devait y avoir. Léonora, elle, restait figée, elle jouait avec sa bague de fiançailles à travers le gant. L’esprit déchiré entre son devoir et son appartenance. Elle était perdue dans ses pensées, immobilisée par une certaine angoisse. Ses doigts jouaient nerveusement. Elle se demandait ce qui l'avait poussée à accepter cette demande quelques jours plus tôt. Elle avait longuement hésité, essayant de lui expliquer ses doutes, ses raisons. Ce n'était pas si difficile à comprendre, pensait-elle, mais il avait insisté. Et maintenant, Léonora se demandait si elle n'avait pas simplement cédé par lassitude, par fatigue ou même par une certaine paresse. Tout semblait si flou à présent... Qui sait, peut être que cet événement allait l’adoucir, lui et ses convictions ? Elle le saurait très vite. Dans le pire des cas, il pourrait finir désarticulé tel un pantin en bas des escaliers. Un malheureux accident.
Le lieutenant scrutait attentivement. Le quartier des Bougeoirs, était en effervescence. Une marée humaine ondulait au rythme des tambours, des chants et des cris. Les musiciens rythmaient la foule, tandis que les saltimbanques jonglaient au milieu des activistes déchaînés qui scandaient des slogans qui se mêlaient au brouhaha ambiant.
Les ruelles n’étaient pas épargnées, envahies par des groupes plus restreints qui s’organisaient, se préparaient pour la grande marche à venir. Certains entonnaient des chants sacrés, rassemblant autour d’eux les fervents partisans divinistes. D’autres cherchaient à galvaniser la foule, à la pousser à l’action.
L’atmosphère était électrique.
- Résumé:
Objectif : Se déployer dans les Bougeoirs
Le Lieutenant Hengebach et sa troupe de la Force Unifiée se trouvent sur le terrain depuis plusieurs heures, aux abords du quartier des Bougeoirs pour prendre dans un premier temps la température de la foule (P1 Ouïe et Vue augmentée). Léonora, en proie à des doutes, se sentait déchirée entre son devoir de républicaine et son identité de Shouméienne. Elle partage secrètement la révolte de la foule qu’elle devait pourtant encadrer.
P1 : 2/illimité
P2 : 0/14
P3 : 0/7
Troupe La Force Unifiée : 20 Hommes
Noble de La République
Arès B. Wessex
Messages : 178
crédits : 205
crédits : 205
Info personnage
Race: Humain x Elfe
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal-Mauvais
Rang: B
Assis devant son bureau, le Maire, légèrement stressé aux vues des événements qui se produisaient en ce moment même dans la ville et, aux vues de la menace qui se profilait sur l’horizon océanique, s’amusait avec une petite boîte contenant un bijou de grande valeur pour lui. Effectivement, rien n’était assez beau pour sa fiancée, d’après lui, bien entendu. Et, alors qu’il était perdu dans ses pensées, réfléchissant à comment se débarrasser de cette tâche qui polluait la magnifique vue qu’offrait la cité portuaire, un premier individu pénétra dans son bureau, en frappant. Il s’agissait d’Hélios, l’un des Protecteurs revenus victorieux des évènements de Favjökul.
Ce coup de couteau que le bâtard elfique avait pris, la blessure lui faisait encore mal et, il n’était pas rare de le voir appuyer dessus à l’aide de sa main droite. Certainement un moyen de faire passer la douleur. Arès se leva et alla directement se poster devant la fenêtre, afin d’observer cette magnifique ville qui semblait prise d’un grand tourment.
« Tu vois, Hélios, j’avais raison. Les étrangers sont un gros problème et, preuve en est, vois-tu ce qu’ils sont en train de faire à ma ville ? Je me fiche de savoir si les manifestants sont républicains ou non, ils vont à l’encontre des valeurs de Courage, ils sont donc des ennemis, tu ne crois pas ? »
« Oui, Monsieur… mais je pense que vous… »
« Puis, il y a ces Bourgeois qui foutent la merde. Ils vont venir négocier, même si ça ne sert à rien, je ne compte pas négocier avec des terroristes. »
« Bougeoirs, Monsieur. »
« C’est pareil. Il est hors de question que l’Obseedra III accoste sur nos rives, tu m’as bien compris ? Je ne comprends pas… Pourquoi le peuple vote pour l’extrême droite et se plaint quand des mesures drastiques sont prises ? Ils sont tous idiots, ma parole. »
« Je ne crois pas que ce soit aussi simple que cela, Monsieur. »
« Heureusement que j’ai eu le temps de faire le nécessaire pour renforcer la sécurité. Si le système d’Exousia avait été gardé, sois-en certain que ces connards de shoumeïens et de gauchistes auraient déjà pris le pouvoir de la ville pour proclamer je ne sais quoi. Un véritable désastre. »
« … »
« Bon, tu commences à me les briser. Dépêche-toi de me dire la raison de ta venue, et ensuite, sors d’ici. »
« La sécurité a été grandement renforcée ici, vous et dame de Casteille serez en sécurité, ainsi que les représentants des Bougeoirs. »
« Fort bien ! Mais, inutile de garantir la sécurité des étrangers. Si le palais municipal est attaqué, tuez-les. Aller, déguerpis et retourne à ton poste, elle ne devrait pas tarder à arriver. »
Puis, après cet échange, le Maire resta debout devant la fenêtre, à observer les ruelles de sa ville, commençant à être gangrenées par les étrangers en colère. Ce n’est qu’après quelques courtes minutes qu’Hélénaïs entra dans le bureau du Maire. Il la laissa commencer à parler, puis se retourna enfin, laissant son regard se perdre sur elle ainsi que sur Émérée. « Encore cette folle. » Se disait-il, en voyant l’accompagnatrice de l’ambassadrice. Après un petit rire amer, il prit la parole à son tour.
« Oui, croyez-moi, j’aurais préféré vous retrouver dans d’autres circonstances D’autant plus que je pensais plutôt à voir la Porte-Parole du Gouvernement, plutôt que son ambassadrice. Mais, j’imagine qu’elle a mieux à faire que d’effectuer ce genre de tâche ingrate. » Commença le Maire de Courage, avant de vite se reprendre. « Quoi qu’il en soit, je tiens à vous féliciter pour cette nomination au sein du Gouvernement de Genova. Vous le méritez, à n’en point douter. » Continua Arès, un léger sourire sur les lèvres. Il savait qu’Hélénaïs ne le voyait pas et, il ne voulait pas sourire à l’autre folle.
On entrait directement dans le vif du sujet avec des avis divergents. D’un côté, Hélénaïs qui voulait faire accoster le navire… c’est bien une Humaniste, tiens. Et de l’autre, Arès qui n’en avait pas la moindre intention et, il avait bien le souhait de le faire savoir, sans mâcher ses mots.
« Ah ! Parce que de mon côté, je n’ai pas la moindre intention de laisser des étrangers pénétrer sur les terres de ma ville. Il en est strictement hors de question. Qu’ils crèvent tous sur leur bateau, ça m’est bien égal. En plus, ils sont déjà malades, imaginez qu’ils apportent une quelconque maladie venue de leur nation déchue ? Ça serait un véritable drame et ça nous coûterait très cher. Non, ils n’accosteront pas. » Déclara-t-il, d’un ton sec, à la limite du grossier.
« Ça, c’est vous qui le dites… » Marmonna le Maire, à l’évocation des animaux.
« Je ne suis pas cruel, je fais simplement preuve de bon sens. Les habitants de Courage m’ont élu pour que je les protège de ce genre de personnes. Mais, je suis persuadé qu’ensemble, nous trouverons une solution qui sera satisfaisante aussi bien pour vous que pour moi. Et puis, dans le pire des cas, nous les enverrons à Justice, je suis sûr qu’ils s'y plairont. C’est vrai, il doit y avoir beaucoup de marchands à voler, beaucoup de femmes à violer, beaucoup d’hommes à poignarder, beaucoup d’enfants à enlever, ils vont s’y plaire, autant qu’à Courage. » Plaisanta-t-il, avec vocation de détendre l’atmosphère, même si ça ne ferait certainement pas rire Hélénaïs et, encore moins Émérée.
Bien, il était temps de prendre place et d’attendre les invités.
Ce coup de couteau que le bâtard elfique avait pris, la blessure lui faisait encore mal et, il n’était pas rare de le voir appuyer dessus à l’aide de sa main droite. Certainement un moyen de faire passer la douleur. Arès se leva et alla directement se poster devant la fenêtre, afin d’observer cette magnifique ville qui semblait prise d’un grand tourment.
« Tu vois, Hélios, j’avais raison. Les étrangers sont un gros problème et, preuve en est, vois-tu ce qu’ils sont en train de faire à ma ville ? Je me fiche de savoir si les manifestants sont républicains ou non, ils vont à l’encontre des valeurs de Courage, ils sont donc des ennemis, tu ne crois pas ? »
« Oui, Monsieur… mais je pense que vous… »
« Puis, il y a ces Bourgeois qui foutent la merde. Ils vont venir négocier, même si ça ne sert à rien, je ne compte pas négocier avec des terroristes. »
« Bougeoirs, Monsieur. »
« C’est pareil. Il est hors de question que l’Obseedra III accoste sur nos rives, tu m’as bien compris ? Je ne comprends pas… Pourquoi le peuple vote pour l’extrême droite et se plaint quand des mesures drastiques sont prises ? Ils sont tous idiots, ma parole. »
« Je ne crois pas que ce soit aussi simple que cela, Monsieur. »
« Heureusement que j’ai eu le temps de faire le nécessaire pour renforcer la sécurité. Si le système d’Exousia avait été gardé, sois-en certain que ces connards de shoumeïens et de gauchistes auraient déjà pris le pouvoir de la ville pour proclamer je ne sais quoi. Un véritable désastre. »
« … »
« Bon, tu commences à me les briser. Dépêche-toi de me dire la raison de ta venue, et ensuite, sors d’ici. »
« La sécurité a été grandement renforcée ici, vous et dame de Casteille serez en sécurité, ainsi que les représentants des Bougeoirs. »
« Fort bien ! Mais, inutile de garantir la sécurité des étrangers. Si le palais municipal est attaqué, tuez-les. Aller, déguerpis et retourne à ton poste, elle ne devrait pas tarder à arriver. »
Puis, après cet échange, le Maire resta debout devant la fenêtre, à observer les ruelles de sa ville, commençant à être gangrenées par les étrangers en colère. Ce n’est qu’après quelques courtes minutes qu’Hélénaïs entra dans le bureau du Maire. Il la laissa commencer à parler, puis se retourna enfin, laissant son regard se perdre sur elle ainsi que sur Émérée. « Encore cette folle. » Se disait-il, en voyant l’accompagnatrice de l’ambassadrice. Après un petit rire amer, il prit la parole à son tour.
« Oui, croyez-moi, j’aurais préféré vous retrouver dans d’autres circonstances D’autant plus que je pensais plutôt à voir la Porte-Parole du Gouvernement, plutôt que son ambassadrice. Mais, j’imagine qu’elle a mieux à faire que d’effectuer ce genre de tâche ingrate. » Commença le Maire de Courage, avant de vite se reprendre. « Quoi qu’il en soit, je tiens à vous féliciter pour cette nomination au sein du Gouvernement de Genova. Vous le méritez, à n’en point douter. » Continua Arès, un léger sourire sur les lèvres. Il savait qu’Hélénaïs ne le voyait pas et, il ne voulait pas sourire à l’autre folle.
On entrait directement dans le vif du sujet avec des avis divergents. D’un côté, Hélénaïs qui voulait faire accoster le navire… c’est bien une Humaniste, tiens. Et de l’autre, Arès qui n’en avait pas la moindre intention et, il avait bien le souhait de le faire savoir, sans mâcher ses mots.
« Ah ! Parce que de mon côté, je n’ai pas la moindre intention de laisser des étrangers pénétrer sur les terres de ma ville. Il en est strictement hors de question. Qu’ils crèvent tous sur leur bateau, ça m’est bien égal. En plus, ils sont déjà malades, imaginez qu’ils apportent une quelconque maladie venue de leur nation déchue ? Ça serait un véritable drame et ça nous coûterait très cher. Non, ils n’accosteront pas. » Déclara-t-il, d’un ton sec, à la limite du grossier.
« Ça, c’est vous qui le dites… » Marmonna le Maire, à l’évocation des animaux.
« Je ne suis pas cruel, je fais simplement preuve de bon sens. Les habitants de Courage m’ont élu pour que je les protège de ce genre de personnes. Mais, je suis persuadé qu’ensemble, nous trouverons une solution qui sera satisfaisante aussi bien pour vous que pour moi. Et puis, dans le pire des cas, nous les enverrons à Justice, je suis sûr qu’ils s'y plairont. C’est vrai, il doit y avoir beaucoup de marchands à voler, beaucoup de femmes à violer, beaucoup d’hommes à poignarder, beaucoup d’enfants à enlever, ils vont s’y plaire, autant qu’à Courage. » Plaisanta-t-il, avec vocation de détendre l’atmosphère, même si ça ne ferait certainement pas rire Hélénaïs et, encore moins Émérée.
Bien, il était temps de prendre place et d’attendre les invités.
- Résumé:
- Arès utilise son pouvoir secret : Racisme P4, pour discuter avec Hélios et avec Hélénaïs. Il fait bien comprendre qu'il n'a pas l'intention de laisser accoster l'Obseedra III sur les rives de Courage.
Pouvoirs :
Pas d'utilisation de pouvoirs
Action :
Pas d'action, juste de la discussion
PNJ Troupe :
Pour l'instant, 17 Protecteurs gardent la Mairie :
- 3 fantassin d'Élite
- 2 Cavalier
- 4 fantassin (Épée)
- 4 fantassin (Hache)
- 4 Archers
Les autres Protecteurs sont joués par @Konrad Lightborn
Citoyen de La République
Orifa Sigrior
Messages : 193
crédits : 1071
crédits : 1071
Info personnage
Race: Valkyrie
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal mauvais
Rang: C
Peu de temps après l'arrivée du pigeon voyageur muni de son message, Courage était devenu un brasier en devenir. Cette ville était une priorité absolue pour le SCAR, de par sa proximité avec leur quartier général. De concert avec les autres directeurs, Orifa avait fait rappeler bon nombre d'espions pour que la ville puisse se préparer au pire. L’arrivée de l’Obseedra III apportait son lot de problèmes : bien qu’il y ait bon nombre de civils à l'intérieur, il y avait également, et surtout, plusieurs groupes de suprémacistes reikois pro-Draknys et de cultistes fanatiques divinistes. Les relâcher dans la ville aurait été ni plus ni moins qu’un suicide organisé.
Devant l’urgence de la situation, Orifa a fait appel aux Effraies. Depuis qu’elle était directrice, c’était la première fois qu’elle devait faire cette demande. Si le SCAR avait pour objectif principal les interventions extérieures, les Effraies étaient destinés à des situations comme celle-ci. Une réunion urgente avait été organisée pour permettre un échange de connaissances et d’informations en vue d’une meilleure coordination des forces. C’était également l’occasion de transmettre le nom des différentes forces en présence pour la protection de la ville. Pour conclure, elle avait partagé avec le coordinateur des Effraies son inquiétude quant à la survie du membre du SCAR qui était sur le bateau. Si, par le plus grand des hasards, celui-ci venait à faire cale sèche dans le port, il était important qu’il garde cette information en tête.
Orifa ne pouvant pas directement monter à bord d’un bateau de la marine pour récupérer elle-même Solomon Kornstadt, elle avait transmis la demande à sa Sœur Mystique. Dernièrement, ce brin de femme lui avait fourni des informations d’une grande qualité. Maintenant, le fait qu’elle fasse partie de la marine allait lui servir grandement. Un membre du SCAR pouvait se retrouver entre les mains de suprémacistes ou de cultistes, mais elle n’avait aucun doute qu’il serait capable de faire le bon choix le moment venu. Pourtant, en tant que directrice, il était essentiel de faire tout son possible pour le ramener en vie.
Le jour de la manifestation, la pègre était toute en émoi. Elle aurait bien profité de ses liens pour obtenir des informations supplémentaires, mais elle n’en avait pas eu le temps. Le Baron allait surtout s'occuper de sécuriser les zones sensibles pour éviter de retarder l’opération qui allait suivre. Pour le SCAR, le plan de départ était assez simple : se diviser pour avoir une vision globale de ce qui allait se passer dans la ville et transmettre les informations aux Effraies ou à la troisième légion. Si un agent était capable de résoudre le problème lui-même, il allait évidemment s’en occuper, mais la transmission des données restait la priorité.
Alors que le jour n’était pas encore levé, les agents prenaient position dans la ville. Verndrick, Orifa et ses ombres s’étaient regroupés. Pour éviter de retirer trop de membres pour quadriller la ville, seulement cinq membres de chaque direction avaient été réquisitionnés.
- Valskoed Tarvolan, je te laisse dix membres des ombres sous ton commandement, occupe-toi du centre-ville.
Avec les cinq membres de la sécurité intérieure et cinq membres de la direction de soutien, il lui serait plus facile de gérer les imprévus et de soutenir les autres forces de la République. Elle avait une confiance totale en lui pour remplir cette tâche. C’était un homme de terrain, beaucoup moins habitué à l’infiltration, et c’est bien pour cela qu’elle allait s’en occuper elle-même. Avec elle, il y avait cinq membres de sa propre direction ainsi que cinq membres de la direction du renseignement stratégique.
Au commencement du jour, la valkyrie était déjà en train de parcourir les Bougeoirs. La foule, l’ambiance, l’odeur… c’était le genre d’endroit qu’elle appréciait le plus et où elle se sentait chez elle. Les ombres sous sa direction étaient déployées un peu partout, en toute discrétion, avec pour ordre de trouver des perturbateurs potentiels. Chacun avait en tête la liste des criminels ou des personnes recherchées pour faciliter cette tâche.
Sous sa tenue, elle était équipée de son masque ainsi que de ses couteaux de lancer, de ses kits de discussion et d’intrusion. Dans son dos, sous son armure de cuir, elle avait pris sa machette sans garde pour éviter d’être repérée.
Naviguant à travers les ruelles, elle s’amusait de voir Takhys, fidèle à elle-même, à l’arrière de la foule. Mais il n’était pas question de faire tomber sa couverture en allant la voir. Il était de loin préférable de se concentrer sur son travail.
Devant l’urgence de la situation, Orifa a fait appel aux Effraies. Depuis qu’elle était directrice, c’était la première fois qu’elle devait faire cette demande. Si le SCAR avait pour objectif principal les interventions extérieures, les Effraies étaient destinés à des situations comme celle-ci. Une réunion urgente avait été organisée pour permettre un échange de connaissances et d’informations en vue d’une meilleure coordination des forces. C’était également l’occasion de transmettre le nom des différentes forces en présence pour la protection de la ville. Pour conclure, elle avait partagé avec le coordinateur des Effraies son inquiétude quant à la survie du membre du SCAR qui était sur le bateau. Si, par le plus grand des hasards, celui-ci venait à faire cale sèche dans le port, il était important qu’il garde cette information en tête.
Orifa ne pouvant pas directement monter à bord d’un bateau de la marine pour récupérer elle-même Solomon Kornstadt, elle avait transmis la demande à sa Sœur Mystique. Dernièrement, ce brin de femme lui avait fourni des informations d’une grande qualité. Maintenant, le fait qu’elle fasse partie de la marine allait lui servir grandement. Un membre du SCAR pouvait se retrouver entre les mains de suprémacistes ou de cultistes, mais elle n’avait aucun doute qu’il serait capable de faire le bon choix le moment venu. Pourtant, en tant que directrice, il était essentiel de faire tout son possible pour le ramener en vie.
Le jour de la manifestation, la pègre était toute en émoi. Elle aurait bien profité de ses liens pour obtenir des informations supplémentaires, mais elle n’en avait pas eu le temps. Le Baron allait surtout s'occuper de sécuriser les zones sensibles pour éviter de retarder l’opération qui allait suivre. Pour le SCAR, le plan de départ était assez simple : se diviser pour avoir une vision globale de ce qui allait se passer dans la ville et transmettre les informations aux Effraies ou à la troisième légion. Si un agent était capable de résoudre le problème lui-même, il allait évidemment s’en occuper, mais la transmission des données restait la priorité.
Alors que le jour n’était pas encore levé, les agents prenaient position dans la ville. Verndrick, Orifa et ses ombres s’étaient regroupés. Pour éviter de retirer trop de membres pour quadriller la ville, seulement cinq membres de chaque direction avaient été réquisitionnés.
- Valskoed Tarvolan, je te laisse dix membres des ombres sous ton commandement, occupe-toi du centre-ville.
Avec les cinq membres de la sécurité intérieure et cinq membres de la direction de soutien, il lui serait plus facile de gérer les imprévus et de soutenir les autres forces de la République. Elle avait une confiance totale en lui pour remplir cette tâche. C’était un homme de terrain, beaucoup moins habitué à l’infiltration, et c’est bien pour cela qu’elle allait s’en occuper elle-même. Avec elle, il y avait cinq membres de sa propre direction ainsi que cinq membres de la direction du renseignement stratégique.
Au commencement du jour, la valkyrie était déjà en train de parcourir les Bougeoirs. La foule, l’ambiance, l’odeur… c’était le genre d’endroit qu’elle appréciait le plus et où elle se sentait chez elle. Les ombres sous sa direction étaient déployées un peu partout, en toute discrétion, avec pour ordre de trouver des perturbateurs potentiels. Chacun avait en tête la liste des criminels ou des personnes recherchées pour faciliter cette tâche.
Sous sa tenue, elle était équipée de son masque ainsi que de ses couteaux de lancer, de ses kits de discussion et d’intrusion. Dans son dos, sous son armure de cuir, elle avait pris sa machette sans garde pour éviter d’être repérée.
Naviguant à travers les ruelles, elle s’amusait de voir Takhys, fidèle à elle-même, à l’arrière de la foule. Mais il n’était pas question de faire tomber sa couverture en allant la voir. Il était de loin préférable de se concentrer sur son travail.
- Résumé:
Orifa à convoque les Effraies pour la première fois afin de coordonner la défense de la ville. Une réunion est organisée pour échanger des informations et coordonner les forces présentes. Lors d'une manifestation, Orifa déploie ses agents pour surveiller et sécuriser la ville, confiant à Valskoed Tarvolan le centre-ville avec un groupe d'hommes, tandis qu'elle-même s'occupe des opérations d’infiltration avec d’autres agents. En parcourant discrètement les rues, elle observe les mouvements, identifie les perturbateurs potentiels et se prépare à intervenir sans compromettre sa couverture, remarquant notamment la présence de Takhys à l'arrière.
Actions :
Action 1 : S'inquiétant de la survie de Solomon Kornstadt et demande à Mystique de s'assurer de son exfiltration
Action 2 : Confie 10 Fantassin d'élite à Verndrick
Action 3 : S'infiltre dans la foule pour chercher des potentiels perturbateurs ainsi que des criminels recherchés
Action troupe : Se diviser pour trouver des perturbateurs, s'ils en trouve ne pas intervenir et prévenir Orifa
Troupes:
Fantassin d'élite 10/10
5 Direction du Renseignement Stratégique.
5 Direction des Opérations Spéciales.
Pouvoirs :
0/∞ P1
0/10 P2
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
Dragon du Razkaal
Kieran Ryven
Messages : 321
crédits : 1004
crédits : 1004
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre Bon
Rang: C
Ceci n'est pas un exercice.
Des silhouettes noires manifestent leurs présences sur les toits de Courage. Des Limiers, qui ont décidé de me faire confiance. Une poignée, sur les deux à trois cents individus qui gardent le Razkaal. Nous ne sommes pas là en gardien, mais en sentinelles, et je me suis assuré que les personnes que j'ai sélectionné soient calibrées pour la manœuvre. Des traqueurs, qui connaissent les grandes têtes criminelles du Sekaï et qui pourraient menacer cette nation. Une poignée d'hommes, de tout âge, genre, et races, des espèces, unis par une histoire et, longtemps oubliée, et par un avenir que nous affronterons ensemble. A côté des troupes déjà déposées, composées de milliers de soldats et d'officiers, nous sommes qu'une petite tâche, un îlot discret perdu dans un océan de personnes. Il n'est pas certain que des gens sauront que les Limiers du Razkaal sont parmi eux, et ce n'est pas plus mal.
Parce qu'il est là, l'effet de surprise. Quand le premier perturbateur saura que la Forteresse a envoyé ses chiens pour les traquer, il sera trop tard. A nous d'investiguer, et s'assurer que les citoyens soient en sécurité. Ce n'est pas un temps pour la guerre, c'est un temps pour la sécurité. Nos armes doivent rester dans leurs fourreaux, à nous de faire confiance aux autorités que tout se déroule pour le mieux, dans la médiation, dans l'intérêt de la ville. Je fouille dans ma besace, et en extrait un bout de tissu carbonisé. Tout ce qui me reste d'un vieil ami. Que j'ai abandonné. Et il est hors de question que je quitte cet endroit sans m'assurer que tout le monde aille bien.
Klak-Klak Boom, au-delà de ses formidables qualités, ne pourrait pas supporter le déluge olfactif qui émane ici, avec les milliers de personnes qui pourraient le perturber et à terme, sur un mauvais quiproquo, réduire un morceau des Bougeoirs en Cendres. Alors, je vais devoir faire sans lui, sans cet ami qui me protège, ses pattes sur mon épaule et ses flammes ardentes vers l'ennemi. Mais cette fois, c'est à moi de le protéger, et m'assurer qu'il ne lui arrive rien.
Un camarade arrive à mon niveau, et me salue. J'ajuste mon masque pour être certain qu'il tiendra le coup durant la mission.
« Tout le monde est à leur poste, Prévôt. Le périmètre de sécurité sur les toits est bouclé.
- Hm.
- En attente de nouvelles instructions.
- On attend, on observe, et on prie les Astres que cette journée ne finisse pas dans le sang et les larmes.
- Bien reçu. »
Quel est le message aujourd'hui. Qu'est-ce qu'il faut comprendre dans ce qu'il se passe, et pourquoi on peut imaginer qu'une division voir un bain de sang est possible.
La peur de l'étranger.
La ville est une marmite prête à exploser. D’un côté, y’a les réfugiés shoumeïens qui s’entassent dans le Quartier des Bougeoirs, un coupe-gorge si sombre que même la lumière du jour n’ose plus s’y aventurer. Ces pauvres bougres, fuyant une guerre qui a rasé leur pays, se retrouvent ici, coincés entre les murs crasseux et les regards soupçonneux des républicains. De l’autre, y’a les natifs, des gens bien sous tous rapports qui préfèrent brûler des cierges que tendre une main secourable.
Et puis, y’a ce bateau. L’Obseedra III, un foutu cercueil flottant rempli de cinq cents réfugiés à bout de force. Il mouille dans les eaux du port, encerclé par la flotte républicaine, interdit d’accoster. Officiellement, c’est pour des raisons sanitaires, histoire d’éviter que la peste ou une autre saleté ne se propage. Officieusement, tout le monde sait que Wessex préfère voir ces pauvres types crever à bord plutôt que de leur permettre de poser un pied sur le sol républicain. Après tout, qui aurait envie d’accueillir des fanatiques religieux ou des suprémacistes reikois ? C’est l’excuse du jour. Le chef des réfugiés locaux, a décidé de jeter de l’huile sur le feu. Il appelle à une marche pacifique, qu’il dit. Moi, je dis que les mots "pacifique" et "Courage" n’ont jamais fait bon ménage.
J'étais également un expatrié. Je n'avais aucune maison, aucun point de chute. Et c'est après avoir essuyé un massacre. Un maire avec une poigne d’acier et un sourire qui donne envie de compter ses doigts après chaque poignée de main, ne voit pas les choses de cette manière. Nous avons vécu pas mal de péripéties ensemble, et je me suis surpris de développer une relation très sincère avec Arès, mais je n'ai jamais réussi à tisser ce lien empathique envers les autres civilisations. Un combat perdu d'avance, et qui me fait douter sur la suite des événements. Pire, en sachant que Vany est dans les parages et qu'elle pourrait rapidement se trouver entre deux feux, et qu'elle pourrait être confondue avec une étrangère. L'imaginer mourir, c'est comme revoir Shael sous les flammes sur le désert Taisen, et cette simple image suffit à doubler ma vigilance.
Et, pour être honnête, ça me fouette le sang.
Les toits de Courage, c'est l'endroit idéal pour observer ce qu'il se trame en bas, sans se faire remarquer. De là-haut, le contraste entre les quartiers est flagrant. D'un côté, le centre-ville, avec ses larges rues propres et ses immeubles de pierre bleue qui brillent sous le soleil, comme si la richesse pouvait éloigner la crasse du monde réel. De l'autre côté, les Bougeoirs, ce labyrinthe de ruelles sombres où la lumière du jour semble s'être perdue.
Et au milieu de tout ça, des milliers de silhouettes grouillantes. Deux cortèges, aussi différents que la nuit et le jour. Celui du sud, propre sur lui, des pro-Wessex, des gens qui n'ont jamais eu à choisir entre manger ou payer leur loyer. Ils agitent leurs bannières comme s'ils défendaient la République elle-même.
Puis, au nord, c'est une tout autre scène. Là, les réfugiés shoumeïens, les pauvres et les précaires, des visages tirés par la fatigue, des poings serrés. Ils défilent sous les regards méprisants, portés par une colère sourde. Ils sont là pour soutenir leurs frères coincés sur l’Obseedra III, mais on sent que ce soutien pourrait facilement se transformer en émeute, s’il suffisait d’un geste de travers. Les bougies s’allument déjà dans les ruelles, un mauvais présage dans un endroit où les flammes finissent toujours par tout dévorer.
En bas, les forces de l’ordre sont partout, comme des rats dans les ombres. Les armures brillent, les visages sont fermés. Ils attendent. Ils savent, comme moi, que ce genre de tension finit toujours par éclater, que ce n’est plus qu’une question de temps avant que quelqu’un ne crie trop fort, que quelqu’un ne jette la première pierre.
D’ici, sur les toits, j’ai une vue d’ensemble. La ville est une marmite fermée, prête à exploser. Et moi, je suis juste là, dans les hauteurs, à regarder le couvercle sauter. Comment ? Pourquoi ? Et surtout, par qui ? Peu importe.
Qu'ils essaient, pour voir.
- Résumé:
- Kieran se poste sur les toits en compagnie d'une poignée de Limiers afin d'établir un périmètre de sécurité, et de surplomber la ville afin d'avoir un regard pertinent et un ascendant stratégique sur les évènements.
Résumé des actions :
Action 1 : Arrivée sur les toits
Actions 2 : Déploiement du périmètre de sécurité
Action 3 : Surveillance des foules
Pouvoirs utilisés:
n/a
Pouvoirs utilisés durant l'event :
P1 : 0/∞
P2 : 0/14
P3 : 0/7
P4 : 0/2
Noble de La République
Verndrick Vindrœkir
Messages : 150
crédits : 713
crédits : 713
Info personnage
Race: Humain/Elfe
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre bon
Rang: B
Le premier Vindrœkir à avoir foulé les terres républicaines provenait de la Fédération. Ainsi, Shoumei avait toujours occupé une place spéciale dans le cœur des membres de la famille. Verndrick ne faisait pas exception. Il avait été ravi lorsque, des années plus tôt, la République avait accepté d’accueillir les réfugiés de la Fédération. Il avait espéré alors que ce ne serait que le premier pas d’une politique générale d’aide à tout ressortissant shoumeien désireux de faire de la République sa terre d'accueil.
À Courage, c’était différent. Le nouveau maire, dans sa gestion de la ville, n’avait fait qu’accentuer les tensions avec les immigrés. Et il empêchait maintenant les réfugiés de l’Obseedra III d’accoster. Si sa décision était animée par le racisme, il avait néanmoins fait le bon choix. Le navire abritait plusieurs groupes de suprémacistes et de fanatiques divinistes. L’accueil des réfugiés devait se faire de façon coordonnée avec toutes les institutions de la République. Il fallait déjà s’assurer qu’aucune maladie ou infection magique ne circulait à bord du vaisseau afin de prévenir tout risque d’épidémie. Il fallait aussi penser à la stratégie pour héberger, nourrir et intégrer cette nouvelle masse à la ville. Sans quoi, ils créeraient un contexte fertile pour l'émergence de nouveaux quartiers mal famés comme les Bougeoirs. La précarité transformait les gens en criminels. Des enquêtes devraient aussi être menées pour identifier dans le lot les perturbateurs et terroristes potentiels.
Mais ça, c’était le travail des politiciens. Sa mission à lui, c’était de s’assurer que la manifestation se déroulait sans problèmes. Ou plutôt de recueillir des informations et limiter la casse, les embrouilles étant inévitables. Sans compter que beaucoup pouvaient se servir du chaos comme distraction pour nuire à la ville et à certains de ses habitants.
Le premier réflexe de Verndrick après avoir lu les rapports était d’aller porter secours à son confrère sur l’Obseedra, mais sa directrice le convainquit que ses talents seraient plus utiles ailleurs. Après coordination avec les Effraies, il fut décidé qu’il serait déployé dans le centre-ville avec une partie des ombres d’Orifa, une unité d’élite entraînée pour gérer ce type de mission. Orifa elle-même infiltrera la foule, tandis que l’agent Mystique se chargera de la mission de sauvetage. L’office et l’armée seront les principales forces engagées dans le contrôle de la manifestation. La Marine et les politicars mèneront les négociations et interagiront directement avec l’Obseedra III.
Verndrick décida de se dissimuler avec ses troupes sur les toits dans le centre-ville. De cette position, ils pourront voir la foule arriver et la suivre quand elle prendra la direction du port. La hauteur leur donnerait également une vue d’ensemble de la situation pour repérer toute perturbation et intervenir directement ou apporter du soutien si besoin. Ils étaient déployés de sorte à couvrir la zone la plus large possible tout en gardant au moins deux alliés toujours visibles, de sorte à pouvoir se partager des informations avec des signes de la main qu’eux seuls pouvaient déchiffrer. Chaque ombre était équipée de longues dagues et d’arbalètes de poing. Verndrick, quant à lui, portait son équipement habituel avec son masque d’espion dissimulé dans sa sacoche.
À Courage, c’était différent. Le nouveau maire, dans sa gestion de la ville, n’avait fait qu’accentuer les tensions avec les immigrés. Et il empêchait maintenant les réfugiés de l’Obseedra III d’accoster. Si sa décision était animée par le racisme, il avait néanmoins fait le bon choix. Le navire abritait plusieurs groupes de suprémacistes et de fanatiques divinistes. L’accueil des réfugiés devait se faire de façon coordonnée avec toutes les institutions de la République. Il fallait déjà s’assurer qu’aucune maladie ou infection magique ne circulait à bord du vaisseau afin de prévenir tout risque d’épidémie. Il fallait aussi penser à la stratégie pour héberger, nourrir et intégrer cette nouvelle masse à la ville. Sans quoi, ils créeraient un contexte fertile pour l'émergence de nouveaux quartiers mal famés comme les Bougeoirs. La précarité transformait les gens en criminels. Des enquêtes devraient aussi être menées pour identifier dans le lot les perturbateurs et terroristes potentiels.
Mais ça, c’était le travail des politiciens. Sa mission à lui, c’était de s’assurer que la manifestation se déroulait sans problèmes. Ou plutôt de recueillir des informations et limiter la casse, les embrouilles étant inévitables. Sans compter que beaucoup pouvaient se servir du chaos comme distraction pour nuire à la ville et à certains de ses habitants.
Le premier réflexe de Verndrick après avoir lu les rapports était d’aller porter secours à son confrère sur l’Obseedra, mais sa directrice le convainquit que ses talents seraient plus utiles ailleurs. Après coordination avec les Effraies, il fut décidé qu’il serait déployé dans le centre-ville avec une partie des ombres d’Orifa, une unité d’élite entraînée pour gérer ce type de mission. Orifa elle-même infiltrera la foule, tandis que l’agent Mystique se chargera de la mission de sauvetage. L’office et l’armée seront les principales forces engagées dans le contrôle de la manifestation. La Marine et les politicars mèneront les négociations et interagiront directement avec l’Obseedra III.
Verndrick décida de se dissimuler avec ses troupes sur les toits dans le centre-ville. De cette position, ils pourront voir la foule arriver et la suivre quand elle prendra la direction du port. La hauteur leur donnerait également une vue d’ensemble de la situation pour repérer toute perturbation et intervenir directement ou apporter du soutien si besoin. Ils étaient déployés de sorte à couvrir la zone la plus large possible tout en gardant au moins deux alliés toujours visibles, de sorte à pouvoir se partager des informations avec des signes de la main qu’eux seuls pouvaient déchiffrer. Chaque ombre était équipée de longues dagues et d’arbalètes de poing. Verndrick, quant à lui, portait son équipement habituel avec son masque d’espion dissimulé dans sa sacoche.
- Résumé:
- Vern quadrille les toits du centre-ville avec dix fantassins d’élite équipés de longs poignards et d’arbalètes de poing. Le but est de surveiller les mouvements de la foule et d’éventuels perturbateurs lorsqu’ils quitteront les Bougeoirs, et de les suivre lorsqu’ils se dirigeront vers le port. Ils se partagent les informations par des signaux secrets de la main et se tiennent prêts à intervenir là où le besoin se fera sentir.
Action 1 : Sécuriser les toits
Bilan pouvoirs : 0/∞ P1, 0/10 P2
Détails sur ses pouvoirs et son équipement en signature.
Troupes: 10/10 fantassins d’élite
- Pouvoirs:
Immunité : Lumière, Faiblesse : Ombre. Vocation : Guerrier, Sous-spécialisation : Combattant
- Force surhumaine P2, Super vitesse P2
- Prouesse d’arme : a appris à manier un large éventail d’armes. Si on peut tuer avec, il sait sûrement l’utiliser et peut l’enseigner.
vent avec ses armes
- Vue augmentée, Odorat augmenté, Ouïe augmentée, les trois palier I
- Télékinésie, palier I
- Air P1, Prouesse d’arme : combinaison du vent avec ses armes
Cosmétique :
- Quand il invoque son mana pour se battre sérieusement, une aura bleue se manifeste autour de lui, comme si de la vapeur ou des flammes s’écoulaient de son corps. Elle imprègne aussi ses habits et ses armes, rendant ses mouvements aussi mortels que magnifiques à regarder.
- Il a également un glyphe au motif changeant gravé sur le front, qui indique qu’il est l’héritier des Vindrœkir, maître du style de combat ferðavindsins. En temps normal, le motif est invisible, mais s’il veut, il peut le faire apparaître pour se faire reconnaître.
- Objets:
- Lance de taille ajustable : hauteur d'une épée sous sa forme normale, fait la taille d'un humain moyen dans sa forme allongée.
- Bouclier rétractable : reste sous la forme d'un gantelet sur son bras gauche, peut être déployé en un bouclier complet (comme le bouclier de Kratos dans Ragnarok).
- Armure intermédiaire en mithril.
- Marmite de voyage
- Sept couteaux de combat cachés un peu partout sur son corps
- Et l'un de ses deux masques quand il est en mission pour le SCAR ou la pègre- Masques:
Noble de La République
Fulgurys
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La colère des Bougeoirs
J’avais suivi de loin les récents débâcles à Courage, et j’avais espéré ne rester qu’un spectateur lointain de cette bombe à retardement. Mais il s’avérait que la direction des Effraies ne voyaient pas les choses du même oeil. Même si le département des Effraies dont j’étais le Coordinateur n’avait absolument rien à voir avec la politique et la gestion de civils à deux doigts de déclarer une émeute, la force des événements avait eu raison de mes désirs profonds. Quelques temps auparavant, j’avais reçu un message de mes supérieurs pour me prévenir que le SCAR désirait l’implication des Effraies dans ce qui s’annonçait être un joyeux nid d’embrouilles en devenir. Leur requête était légitime, mais je ne pensais pas être directement impliqué dans cette affaire au vu de mon périmètre d’action habituel. Non pas que ma nouvelle fonction de Coordinateur me montait à la tête, loin de là, mais cela ne semblait pas être un problème de crime magique de prime abord. Même si, en poussant un peu, on pouvait facilement imaginer que dans ce bazar grouillant d’énergies, de mauvaises personnes avec de mauvaises intentions seraient prêtes à utiliser leur magie pour influencer le sens de la manifestation dans une direction ou une autre.
Et si je n’étais pas fan de la politique extrémiste et ultra-patriotique qui suintait des hautes-sphères de Courage, pour ne pas dire xénophobe, cela n’était pas le sujet du jour. Il s’agissait d’empêcher cette manifestation de s’envenimer et de protéger les civils. De faire en sorte que cette marche protestative reste le plus pacifique possible, et ce pour le bien du plus grand nombre. Enfin…”le bien du plus grand nombre” restait à définir, en réalité au vue du contexte...
Peu de jours avant la catastrophe ambulante, une réunion secrète en tout anonymat avait été organisée pour que je rencontre deux membres du SCAR afin qu’on puisse discuter et partager nos informations sur notre mission à venir. La courtoisie entre nos équipes et la prudence voulait qu’on ne tente pas d’identifier nos collègues, cela évitait bien des problèmes, même si ma curiosité innée me titillait. Comme je m’y attendais, la réunion fut concise et productive, et je prévins mes collègues de mon ambition de faire un tour de reppérage quelques heures avant le début de la manifestation dans les potentiels points chauds sur le chemin de la manifestation, et que je leur laisserais connaître les résultats de cette dernière. De leur côté, ils me laissèrent savoir qu’un de leur membre se trouvait sur l’Obseedra III dans une situation qui s’avérait plus que délicate. Ils ne pouvaient pas s’y rendre eux-même, et même de mon côté je ne pouvais pas y faire grand chose. C’était le territoire de la marine. Mais je notai cette information et hochai de la tête. Si je pouvais faire quoi que ce soit pour aider, je le ferai. De la même manière, je transmis les informations aux effraies qui seraient présents sur place pour qu’ils gardent un oeil ouvert.
Quelque jours plus tard le cinq septembre, bien avant que la manifestation ne commence et alors que les rues étaient encore vides et le soleil encore couché, j’arpentai les rues du centre-ville et celles qui se trouvaient entre le début de la manifestation et la position des officiers, avec pour but de détecter de possibles pièges ou anomalies. Grâce à ma nouvelle capacité de sentir la magie et les présences autour de moi, j’élargissais mon périmètre à de potentiels pièges magiques qui auraient été posés là à l’avance. Pendant un instant je laissai mon regard se perdre vers le port, et je me demandai si je devais y faire un tour aussi. Nous n’étions pas à l’abri d’une attaque sur le bateau par des personnes voulant profiter de la manifestation pour causer encore plus de chaos. Mais c’était le territoire de la marine, et je finis par me résoudre à ne pas y aller. Je quittai les lieux avant que les Officiers et la Garde n’arrivent en envoyant une lettre avec les informations que j’avais récolté aux membres du SCAR. Puis je nouai mes cheveux en une longue tresse et changeai ma tenue pour adopter celle, plus classique, des officiers républicains avant de retourner sur place pour me fondre dans la masse des Gardiens de la Paix. Nous récupérâmes nos équipements et je me contentai de prendre un bouclier anti-émeute, la matraque ne me serait pas d’une grande utilité. En rejoignant plusieurs groupes, je pouvais entendre des échanges entre certains soldats provenant de la ville du maire Wessex qui se moquaient des populations réfugiées avec mépris. Mes poils se hérissèrent, et pas qu’un peu. Après la tragédie survenue à la République, bien des Couragéens ne portaient pas les divinistes et par extension les shoumeïens dans leur coeur. Mais pour moi ce n’étaient là que idéologie et religion, deux choses qui n’avaient rien à faire dans notre devoir d’aujourd’hui.
-Je te jure, ces mécréants et ceux qui les soutiennent méritent…
-Notre protection, non ? intervins-je avec un sourire. Parce que c’est ça notre rôle, protéger les civils et montrer que République n’est pas à l’image de ceux qui ont tenté de nous plonger dans le chaos, haha, fis-je en décochant un clin d’oeil.
-T’es qui toi d’abord, je ne t’avais…
-Oh, juste un officier qui tient à ce que tout le monde rentre sain et sauf chez lui après cette journée, l’interrompis-je avec un sourire. Moi je serai par là-bas les gars ! Dans les petites ruelles, si jamais vous avez besoin d’aide !
Sans attendre leur réponse, je rejoins d’autres soldats qui comme moi désiraient éviter les mauvaises surprises d'accéder aux ruelles du centre-ville. Je n’avais pas envie de rentrer dans des débats stériles de religion ou de politiques, mais je tenais juste à ce que nos soldats se rappellent le but premier de notre mission. Mais cette colère sous-jacente à l’intérieure des murs de Courage se devait d’être réglée, sinon d’autres incidents finiraient par se déclarer. Et pas sous la forme d’une simple manifestation. Et si une nation n’était pas un minimum unie, elle en devenait faible, une potentielle cible pour des forces extérieures. Gardant cela en tête, j’allai me dans les rues annexes du centre-ville pour prévenir tout débordement, tout en me rapprochant géographiquement du port, et patientai. Je gardais toutefois un oeil sur les troupes qui étaient positionnées en hauteur pour me tenir au courant de l'avancée de la manifestation en fonction de leur réaction.
- Résumé des actions:
Fulgurys rencontre lors d’une réunion secrète deux membres du SCAR pour des échanges d’informations et pour se coordonner. Il les prévient donc qu’il va faire du repérage un peu avant la manifestation pour vérifier que tout est ok dans les rues (pas de pièges, pas de trucs bizarres) et qu’il les préviendra le cas échéant.
Action 1 : Fais du repérage discrètement avec son senseur magique palier 1 au niveau des ruelles du centre-ville et sur le chemin de la manifestation.
Action 2 : Transmet les informations qu’il aurait potentiellement recueilli (ou pas) aux membres du SCAR
Action 3 : Repart, se changer pour adopter la tenue des Officiers républicains et se fondre dans la masse en couvrant les rues annexes du centre ville, mais en se rapprochant géographiquement du Port (sans y aller) => Sécuriser les rues annexes.
Pouvoirs :
1/X palier 1
0/10 palier 2
0/5 palier 3
0/2 palier 4
Citoyen de La République
Vanay Vyldrithe
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Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
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Attractive et belle comme le jour, Courage est une ville qui mérite vraiment qu'on s'y attarde, ne serait-ce que pour la beauté de l'architecture du centre-ville, son musée récemment inauguré, et le plaisir de voir de gros bateaux accoster au port. J'y avais atterri pour faire ma touriste, profitant de mes quelques jours de repos avant de régler des affaires sur place. Du moins, c'était ce que j'avais prévu de faire si une partie de la population ne s'était pas donné l'idée de se soulever en ce petit matin de septembre.
- Laisse moi rentrer !
Ça aurait pu être une belle journée de flânerie, d’émerveillement et de nouvelles découvertes dans le centre-ville de Courage.
- Casse toi, la cornue !
Oui, ça aurait pu l’être si la grande nouille que je suis ne s’était pas laissée convaincre par de « vieilles connaissances » qu’il serait drôle de boire des canons jusqu’au lever du jour pour faire « comme à l’époque », et si je ne m'étais pas retrouvée coincée.
- Ouvre moi cette putain de porte !
- On veut pas de ton espèces ici ! Dégage !
- PARDON ?! ET MES AFFAIRES QUI SONT DANS UNE DE TES SALOPERIES DE CHAMBRES, ESPÈCE DE CONNARD ?!
Oui, la grande nouille que je suis se retrouve à faire un face-à-face avec un tenancier – plus précisément avec sa porte – qui s’est barricadé et a visiblement décidé de retourner sa veste en prévision du bordel qui se prépare. Un bel enfoiré qui me donne la furieuse envie de mettre le feu à sa personne et à son bâtiment.
Je tambourine contre sa porte et continue de lui hurler une tonne de noms d'oiseaux, plus exotiques les uns que les autres. Je passe du classique « mange-merde » à « raclure de chatte pustuleuse », avec un petit détour par la case « bouffeur de verge molle »… N'oublions pas que je n'ai pas dormi de la nuit et que le restant d'alcool dans mon sang parle très certainement pour moi. Enfin, c'est ce que je dis quand je ne veux pas assumer ma capacité à me transformer en une vieille poissonnière du dimanche.
Et vu que le centre-ville est d'un calme tout relatif avant la tempête qui approche à grands pas, je ne passe pas inaperçu…
Comme si je n’avais pas assez à faire avec ce tenancier de malheur, mes oreilles vont capter des petits pas précipités s’approchant de moi et une voix qui m’interpelle assez sèchement. Rien de mieux que d’ajouter un emmerdeur d’officier républicain à ma soupe de merde fraîche du matin.
- Halte ! Qu’est-ce qu’il se passe ici ?!
Je ne prends même pas la peine de jeter un regard à ce nouvel enfoiré qui arrive vers moi et continue de tambouriner sur la porte.
- Cet enfoiré ne veut pas me laisser récupérer mes affaires !
Et dans ses affaires, il y a le seul objet utile qui pourrait m’éviter bien des désagréments dans cette ville qui gronde de colère en ce petit matin de septembre.
- ELLE TENTE DE M’AGRESSER, OFFICIER ! AIDEZ-MOI !
- PARDON ?! MAIS JE VAIS TE FAIRE AVALER CHAQUE CLOU DE TON BÂTIMENT, ENFOIRÉ !
L’officier républicain viendra me repousser, m’éloignant de la porte de l’auberge assez brusquement.
- Retournez avec les autres manifestants ou bien rentrez chez vous.
« Rentrez chez vous » dans la bouche d’un OR signifiait souvent « rentrez dans mon pays d’origine ». J’ai honte de moi, mais l’alcool dans le sang mélangé à la colère et je me transforme en vrai bonhomme. Les sourcils froncés, je viendrai coller mon front contre le sien, agissant comme un sportif mécontent de l’avis de l’arbitre. Et par chance, je fais quasiment une tête de plus que lui, ce qui me rend un peu plus impressionnante.
- Commence pas à me chercher des poux, toi !
Oui, l’alcool et moi, c’est comme deux vieux amis, l’un qui s’amuse à mettre dans la mouise l’autre.
Rien de bien méchant… En temps normal.
- Laisse moi rentrer !
Ça aurait pu être une belle journée de flânerie, d’émerveillement et de nouvelles découvertes dans le centre-ville de Courage.
- Casse toi, la cornue !
Oui, ça aurait pu l’être si la grande nouille que je suis ne s’était pas laissée convaincre par de « vieilles connaissances » qu’il serait drôle de boire des canons jusqu’au lever du jour pour faire « comme à l’époque », et si je ne m'étais pas retrouvée coincée.
- Ouvre moi cette putain de porte !
- On veut pas de ton espèces ici ! Dégage !
- PARDON ?! ET MES AFFAIRES QUI SONT DANS UNE DE TES SALOPERIES DE CHAMBRES, ESPÈCE DE CONNARD ?!
Oui, la grande nouille que je suis se retrouve à faire un face-à-face avec un tenancier – plus précisément avec sa porte – qui s’est barricadé et a visiblement décidé de retourner sa veste en prévision du bordel qui se prépare. Un bel enfoiré qui me donne la furieuse envie de mettre le feu à sa personne et à son bâtiment.
Je tambourine contre sa porte et continue de lui hurler une tonne de noms d'oiseaux, plus exotiques les uns que les autres. Je passe du classique « mange-merde » à « raclure de chatte pustuleuse », avec un petit détour par la case « bouffeur de verge molle »… N'oublions pas que je n'ai pas dormi de la nuit et que le restant d'alcool dans mon sang parle très certainement pour moi. Enfin, c'est ce que je dis quand je ne veux pas assumer ma capacité à me transformer en une vieille poissonnière du dimanche.
Et vu que le centre-ville est d'un calme tout relatif avant la tempête qui approche à grands pas, je ne passe pas inaperçu…
Comme si je n’avais pas assez à faire avec ce tenancier de malheur, mes oreilles vont capter des petits pas précipités s’approchant de moi et une voix qui m’interpelle assez sèchement. Rien de mieux que d’ajouter un emmerdeur d’officier républicain à ma soupe de merde fraîche du matin.
- Halte ! Qu’est-ce qu’il se passe ici ?!
Je ne prends même pas la peine de jeter un regard à ce nouvel enfoiré qui arrive vers moi et continue de tambouriner sur la porte.
- Cet enfoiré ne veut pas me laisser récupérer mes affaires !
Et dans ses affaires, il y a le seul objet utile qui pourrait m’éviter bien des désagréments dans cette ville qui gronde de colère en ce petit matin de septembre.
- ELLE TENTE DE M’AGRESSER, OFFICIER ! AIDEZ-MOI !
- PARDON ?! MAIS JE VAIS TE FAIRE AVALER CHAQUE CLOU DE TON BÂTIMENT, ENFOIRÉ !
L’officier républicain viendra me repousser, m’éloignant de la porte de l’auberge assez brusquement.
- Retournez avec les autres manifestants ou bien rentrez chez vous.
« Rentrez chez vous » dans la bouche d’un OR signifiait souvent « rentrez dans mon pays d’origine ». J’ai honte de moi, mais l’alcool dans le sang mélangé à la colère et je me transforme en vrai bonhomme. Les sourcils froncés, je viendrai coller mon front contre le sien, agissant comme un sportif mécontent de l’avis de l’arbitre. Et par chance, je fais quasiment une tête de plus que lui, ce qui me rend un peu plus impressionnante.
- Commence pas à me chercher des poux, toi !
Oui, l’alcool et moi, c’est comme deux vieux amis, l’un qui s’amuse à mettre dans la mouise l’autre.
Rien de bien méchant… En temps normal.
- Résumé::
♡ Vanay, qui est dans le centre-ville, gueule après un tenancier peu scrupuleux qui l’empêche de récupérer ses affaires, qui sont dans l'une des chambres de l'établissement. Provocant un sacré raffut, elle attire un OR contre lequel elle prendra vite la mouche.
♡ Action :
Créer un peu de remue-ménage et pas loin d'en venir aux mains avec un OR.
♡ Pouvoirs utilisés:
Aucun
♡ Pouvoirs utilisés durant l'event :
P1 : 0/∞
P2 : 0/10
P3 : 0/5P4 : 0/2
Fight so dirty, but you love so sweet
Talk so pretty, but your heart got teeth
Late night devil, put your hands on me
And never, never, never ever let go
Talk so pretty, but your heart got teeth
Late night devil, put your hands on me
And never, never, never ever let go
Citoyen du monde
Jamby
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La colère des Bougeoirs
Feat. Les bougeoirs
« Bon sang, c’est un vrai torchon qu’y z’ont pondu, les Longues-Oreilles ! Pas étonnant que leur empire se soit effondré, sont pas capables d’aligner deux mots compréhensibles ! Et vas-y que j’te rajoute des symboles qui veulent rien dire, que d’la frime ! Putain de me… »
Une rafale de vent gelé souffla sur le versant de la montagne, arrachant le morceau de papier des mains du Nain qui y trônait, provoquant une bordée d’injures et de postillons. Affalé dans la neige, Jamby regarda d’un œil mauvais le parchemin s’envoler loin vers la ville de Courage, à l’Est. Le petit être avait trimbalé ce document depuis son départ de Melorn, l’ayant chapardé en douce dans le campus de Drakstrang. Pas vu, pas pris, surtout au milieu du chaos d’un assaut diviniste !
Le voyage n’avait pas été de tout repos ! Les terres du Nord reikoises et ses patrouilles incessantes, les Ruines Maudites et ses horreurs tapies dans chaque recoin, et enfin cette chaîne de montagne et ses vents glaciaux. Pas vraiment un endroit pour tenter de traduire un traité elfique, mais bon, le Nain faisait au mieux ! Les seuls paragraphes qu’il avait pu déchiffrer,avant que le bout de papier ne s’envole au loin, faisaient mention d’un minerai extrêmement rare, aux propriétés … temporelles. Était-ce possible ? Un tel matériau existait-il au sein du Sekai ?
Un énorme gargouillement interrompit le flot de pensées du Nain, son estomac distendu le rappelant à l’ordre : le petit être était affamé, et il ne restait plus de son jambon melornois que l’os, nettoyé de la moindre particule de viande. Poussant un soupir à fendre l’âme, l’ermite ventripotent porta son regard vers la ville républicaine. Pas le choix, il fallait descendre de ce perchoir glacé ! Tout en entonnant sa contine, Jamby s’envola dans les airs sous l’effet du mana, fonçant telle une fusée vers la ville portuaire.
***
Trop de longues jambes ! Trop de souliers ! Et beaucoup trop d’odeurs de pied ! L’ermite ventripotent luttait pour traverser la foule immense, jouant des coudes, poussant les badauds déjà énervés, s’attirant moult regards noirs. Dans ses mains, un imposant jambon qu’il venait de subtiliser dans un garde-manger du coin. Plutôt facile, quand le gérant était occupé à regarder la rue noire de monde plutôt que les réserves dans le fond.
Le flot de personne était sans fin, tellement fourni qu’il régnait une chaleur de plus en plus forte, à la limite de l’insoutenable. Les uns priaient, les autres criaient, certains paraissaient totalement inoffensifs, d’autres respiraient la violence à plein nez, le tout dans un capharnaüm tonitruant. Des milliers et des milliers de gens, rassemblé dans ce cloaque, telle une bête piégée dont les chaînes menaçaient de se rompre. Jamby n’avait aucune idée de ce qu’il se passait, mais une chose était sure, c’est que tous les ingrédients propices à un dérapage étaient présent. Une occasion en or pour le Rebelle Ultime de semer le trouble en République, car il était évident qu’un tel rassemblement allait attirer les forces de l’ordre ! Avec un peu d’aide, l’ermite ventripotent pourrait peut être faire en sort que la situation, déjà tendue, dégénère.
Pour l’heure, cependant, un problème plus urgent subsistait : le jambon que tenait Jamby. Une belle pièce au goût prononcé, si prononcé en fait, que son ingestion provoquait une réaction pour le moins … odorante. Des flatulences nauséabondes, dont l’odeur allait entre l’œuf pourri et la viande avariée ! Le petit être lâchait des caisses à intervalles réguliers, se déplaçant au beau milieu du cortège, une agression olfactive pour les malheureux qui se tenait dans la zone d’effet. Les gens toussaient, rallaient, se bouchait le nez et cherchaient le coupable en jurant, rajoutant à l’énervement général et le sentiment d’oppression de la foule gigantesque.
Que la République tremble, car Jamby était arrivé au quartier des Bougeoirs !
Une rafale de vent gelé souffla sur le versant de la montagne, arrachant le morceau de papier des mains du Nain qui y trônait, provoquant une bordée d’injures et de postillons. Affalé dans la neige, Jamby regarda d’un œil mauvais le parchemin s’envoler loin vers la ville de Courage, à l’Est. Le petit être avait trimbalé ce document depuis son départ de Melorn, l’ayant chapardé en douce dans le campus de Drakstrang. Pas vu, pas pris, surtout au milieu du chaos d’un assaut diviniste !
Le voyage n’avait pas été de tout repos ! Les terres du Nord reikoises et ses patrouilles incessantes, les Ruines Maudites et ses horreurs tapies dans chaque recoin, et enfin cette chaîne de montagne et ses vents glaciaux. Pas vraiment un endroit pour tenter de traduire un traité elfique, mais bon, le Nain faisait au mieux ! Les seuls paragraphes qu’il avait pu déchiffrer,avant que le bout de papier ne s’envole au loin, faisaient mention d’un minerai extrêmement rare, aux propriétés … temporelles. Était-ce possible ? Un tel matériau existait-il au sein du Sekai ?
Un énorme gargouillement interrompit le flot de pensées du Nain, son estomac distendu le rappelant à l’ordre : le petit être était affamé, et il ne restait plus de son jambon melornois que l’os, nettoyé de la moindre particule de viande. Poussant un soupir à fendre l’âme, l’ermite ventripotent porta son regard vers la ville républicaine. Pas le choix, il fallait descendre de ce perchoir glacé ! Tout en entonnant sa contine, Jamby s’envola dans les airs sous l’effet du mana, fonçant telle une fusée vers la ville portuaire.
***
Trop de longues jambes ! Trop de souliers ! Et beaucoup trop d’odeurs de pied ! L’ermite ventripotent luttait pour traverser la foule immense, jouant des coudes, poussant les badauds déjà énervés, s’attirant moult regards noirs. Dans ses mains, un imposant jambon qu’il venait de subtiliser dans un garde-manger du coin. Plutôt facile, quand le gérant était occupé à regarder la rue noire de monde plutôt que les réserves dans le fond.
Le flot de personne était sans fin, tellement fourni qu’il régnait une chaleur de plus en plus forte, à la limite de l’insoutenable. Les uns priaient, les autres criaient, certains paraissaient totalement inoffensifs, d’autres respiraient la violence à plein nez, le tout dans un capharnaüm tonitruant. Des milliers et des milliers de gens, rassemblé dans ce cloaque, telle une bête piégée dont les chaînes menaçaient de se rompre. Jamby n’avait aucune idée de ce qu’il se passait, mais une chose était sure, c’est que tous les ingrédients propices à un dérapage étaient présent. Une occasion en or pour le Rebelle Ultime de semer le trouble en République, car il était évident qu’un tel rassemblement allait attirer les forces de l’ordre ! Avec un peu d’aide, l’ermite ventripotent pourrait peut être faire en sort que la situation, déjà tendue, dégénère.
Pour l’heure, cependant, un problème plus urgent subsistait : le jambon que tenait Jamby. Une belle pièce au goût prononcé, si prononcé en fait, que son ingestion provoquait une réaction pour le moins … odorante. Des flatulences nauséabondes, dont l’odeur allait entre l’œuf pourri et la viande avariée ! Le petit être lâchait des caisses à intervalles réguliers, se déplaçant au beau milieu du cortège, une agression olfactive pour les malheureux qui se tenait dans la zone d’effet. Les gens toussaient, rallaient, se bouchait le nez et cherchaient le coupable en jurant, rajoutant à l’énervement général et le sentiment d’oppression de la foule gigantesque.
Que la République tremble, car Jamby était arrivé au quartier des Bougeoirs !
- Résumé:
- Ayant entame un voyage vers l’Est depuis Melorn, Jamby atterrit à Courage au beau milieu des événements sur le point de se dérouler, sans avoir la moindre idée de ce qu’il se passe. Grace a quelques déductions, dépendant, il y voit une opportunité de semer le trouble dans la Nation Bleue, et se positionne tant bien que mal au beau milieu du cortège en jouant des coudes. De plus, le jambon qu’il a « emprunté » provoque un effet pour le moins incongru : des flatulences nauséabondes, lâchées en plein milieu de la foule, ce qui n’arrange rien à l’état d’énervement général m.
Actions :
- placement en milieu de cortège
- bousculades de manifestants (action de chaos)
- flatulences nauséabondes (action de chaos)
Aucun pouvoir utilisé
CENDRES
Citoyen de La République
Xera
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Info personnage
Race: Fae (Mi-humaine)
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal Neutre
Rang: C
Groupe des Civils
Son voyage jusqu'à Courage n’avait pas été de tout repos, mais c’était finalement bien terminé. En arrivant dans la cité portuaire, elle avait ressenti une certaine tension parmi les citadins, une tension qui n'avait rien à voir avec le fait d’une densité de population élevée. Pour autant, en apprenant ce qu’il allait se passer, elle fut bien heureuse d’avoir trimballé avec un stock de remèdes prévu à la base pour démarcher quelques boutiques locales d'herboristerie et de remède naturels. Avec la manifestation, il était dérisoire d’espérer pouvoir effectuer une prospection des marchands de la ville. Aussi avait-elle décidé de changer son arbalète d’épaule, elle avait réussi à dénicher la veille un panier d’ouvreuse, qui lui permettra d’exposer ses produits pour attirer des acheteurs. Si elle se débrouille bien, elle peut vendre une bonne partie de son stock afin que ce voyage n'ait pas servi à rien.
La rousse avait réussi à trouver l’établissement de la belle sirène, avec qui elle avait partagé une nuit des plus agréable dans Liberty au début de sa reconstruction, et avait eu le privilège de passer la nuit dans la toute première chambre à louer de la blonde sirène. Grâce aux indications que Takhys lui avait laissé, Xera n’eut pas trop de mal à la retrouver.
- Bonjour Takhys, écoute, j’ai bien dormi, mais je me suis sentie un peu seule, je dois bien l’avouer, j’aurais bien voulu savoir ce que c’était de ne pas avoir à te partager cette fois.
C’était agréable de pouvoir parler librement de ce genre de choses, et les souvenirs des ébats de leur trio venaient encore souvent alimenter ses satisfactions solitaires.
- c’est gentil de ta part, je vais accepter ton offre, si cela te va, je veux bien l’assistance de deux de tes solides gaillards, avec une foule aussi dense, je pourrais ainsi me consacrer à la vente de mes produits et orienter les affamés vers tes chariots.
La demi-fae jeta un regard des plus appréciateurs envers les hommes et les femmes de Takhys. Il partageait quelque chose de similaire avec leur bosse. Ce petit plus si particulier propre aux sirènes et tritons. L’herboriste de Nareim positionna sa nouvelle acquisition, passant la sangle derrière ses épaules et entreprit de disposer quelques fioles de remèdes plus courant et des pots de plantes médicinales séché sur son panier d’ouvreuse. Les produits de plus grandes valeurs restaient eux dans son havre-sac, en compagnie de son couteau de chasse hérité de son père et très pratique pour dépecer les viandes ou cueillir certaines plantes. Sa dague banale, suspendue à sa ceinture dans son fourreau, était la seule arme visible de la rousse. Elle comptait plus sur sa magie élémentaire pour se défendre au besoin.
Dans les rues de Courage, il y avait très peu de chances que les gens remarquent son effigie de l’Esprit Sylvestre qui pendait sur une lanière de cuir à côté de sa gemme de curiosité. Son exemplaire d’Arcanegis était dissimulé dans les plis de sa chemise sous son corset et gilet de cuir.
Une fois prête Xera s’éloigne des chariots de Takhys et commence à proposer ses produits tout en orientant ses potentiels clients vers les chariots de nourriture de son amie Sirène.
Son voyage jusqu'à Courage n’avait pas été de tout repos, mais c’était finalement bien terminé. En arrivant dans la cité portuaire, elle avait ressenti une certaine tension parmi les citadins, une tension qui n'avait rien à voir avec le fait d’une densité de population élevée. Pour autant, en apprenant ce qu’il allait se passer, elle fut bien heureuse d’avoir trimballé avec un stock de remèdes prévu à la base pour démarcher quelques boutiques locales d'herboristerie et de remède naturels. Avec la manifestation, il était dérisoire d’espérer pouvoir effectuer une prospection des marchands de la ville. Aussi avait-elle décidé de changer son arbalète d’épaule, elle avait réussi à dénicher la veille un panier d’ouvreuse, qui lui permettra d’exposer ses produits pour attirer des acheteurs. Si elle se débrouille bien, elle peut vendre une bonne partie de son stock afin que ce voyage n'ait pas servi à rien.
La rousse avait réussi à trouver l’établissement de la belle sirène, avec qui elle avait partagé une nuit des plus agréable dans Liberty au début de sa reconstruction, et avait eu le privilège de passer la nuit dans la toute première chambre à louer de la blonde sirène. Grâce aux indications que Takhys lui avait laissé, Xera n’eut pas trop de mal à la retrouver.
- Bonjour Takhys, écoute, j’ai bien dormi, mais je me suis sentie un peu seule, je dois bien l’avouer, j’aurais bien voulu savoir ce que c’était de ne pas avoir à te partager cette fois.
C’était agréable de pouvoir parler librement de ce genre de choses, et les souvenirs des ébats de leur trio venaient encore souvent alimenter ses satisfactions solitaires.
- c’est gentil de ta part, je vais accepter ton offre, si cela te va, je veux bien l’assistance de deux de tes solides gaillards, avec une foule aussi dense, je pourrais ainsi me consacrer à la vente de mes produits et orienter les affamés vers tes chariots.
La demi-fae jeta un regard des plus appréciateurs envers les hommes et les femmes de Takhys. Il partageait quelque chose de similaire avec leur bosse. Ce petit plus si particulier propre aux sirènes et tritons. L’herboriste de Nareim positionna sa nouvelle acquisition, passant la sangle derrière ses épaules et entreprit de disposer quelques fioles de remèdes plus courant et des pots de plantes médicinales séché sur son panier d’ouvreuse. Les produits de plus grandes valeurs restaient eux dans son havre-sac, en compagnie de son couteau de chasse hérité de son père et très pratique pour dépecer les viandes ou cueillir certaines plantes. Sa dague banale, suspendue à sa ceinture dans son fourreau, était la seule arme visible de la rousse. Elle comptait plus sur sa magie élémentaire pour se défendre au besoin.
Dans les rues de Courage, il y avait très peu de chances que les gens remarquent son effigie de l’Esprit Sylvestre qui pendait sur une lanière de cuir à côté de sa gemme de curiosité. Son exemplaire d’Arcanegis était dissimulé dans les plis de sa chemise sous son corset et gilet de cuir.
Une fois prête Xera s’éloigne des chariots de Takhys et commence à proposer ses produits tout en orientant ses potentiels clients vers les chariots de nourriture de son amie Sirène.
- Résumé:
Xera est présente en queue de cortège de la manifestation, dans les quartiers des Bougeoirs, bien que celui-ci ne soit pas encore en route.
Xera est là avec son panier d’ouvreuse pour vendre ses remèdes non loin des charrettes de nourriture de Takhys.
Xera bénéficie de la protection de deux des "Squalelets" de Takhys et en échange orientera ses clients vers les charrettes de Takhys.
Actions :
-Xera rejoint Takhys
-Xera s’équipe de son panier d’ouvreuse
-Xera commence à proposer ses produits parmi la foule déjà rassemblée.
Pouvoirs utilisés :
P1 : 0/xx
P2 : 0/14
P3 : 0/7
P4 : 0/2
Arcanegis : 0/1
Gemme des curiosités::0/1
Potion de Mana intermédiaire:0/1
Citoyen du monde
Cendre
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Info personnage
Race: Humaine et ???
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
Parfois je me demandais pourquoi j’agissais et qu’ensuite je réfléchissais, vraiment cela m’arrivait de plus en plus souvent en fin de compte. Ma plus grande connerie en un sens avait été de rejoindre la GAR, pourquoi j’avais fait ça? Parce que je trouvais ça amusant en un sens et puis aussi parce que voilà. Je détestais leur uniforme par contre, c’était étriqué, on se sentait engoncé la dedans et pour le coup on perdait forcément en efficacité non? Mais bref ma préoccupation vestimentaire n’était qu’une petite épine dans le pied de celle à qui je m’en plaignais… ma chef, Leo quoi enfin non ici je devais l’appeler Lieutenant Hengebach.
J’avais pas d’amour pour mes compatriotes de Shoumeï de base sauf que je comprenais ce qu’ils ressentaient, le déracinement, le départ, la perte de gens qu’on aime, bref une petite partie de moi éprouvait une forme d’empathie pour ces réfugiés toujours plus nombreux à mesure que la corruption grandissait sur le Sekaï et rendait l’ancien Shoumei totalement invivable.
On avait été envoyés à Courage, cette ville je la sentais pas trop de base pour tout dire, le Maire avait la réputation d’être un gros con de facho raciste : oui ce sont deux mots proches mais différents malgré tout, certains ne sont que l’un des deux mais lui il cumulait les mandats.
Les habitants étaient en colère et on la sentait qui devenait palpable à mesure que les heures s’écoulaient. Latente, présente, elle amplifie et menaçait d’envahir les rues de Courage et nous étions ici pour éviter avec de nombreux autres renforts que cela dégénère. Je sentais combien Leo était tendue et si je ne pouvais me permettre de lui parler directement parce que c’est mal blablabla c’est la Lieutenant blablabla je pouvais l’observer.
Je voyais son stress, son inquiétude qui eux aussi grandissaient et cela se trahissait par des gestes nerveux et surtout… sous ses gants j’avais bien vu la bague, le gros caillou et elle la tripotait comme si cela pouvait la rassurer? C’était qui le bourge qui lui avait fait ce cadeau ? Ca pouvait pas être son prévôt lycan, elle ne sentait plus son odeur depuis un moment non, il y en avait une autre, plus discrète ce qui devait dire qu’il n’y avait pas de réelle proximité mais y avait une bagouze… Pourquoi cela m’agaçait? Parce qu’elle faisait des mauvais choix? Oui sûrement et puis là elle avait la tête ailleurs, c’était pas malin à son poste.
Alors j’ai fait ce pour quoi j’avais signé, jouer les soldats, être à ses côtés, obéir à ses ordres, les autres ils pouvaient se les enfoncer profondément. Tonnelier nous avait filé des équipements anti-émeute, bouclier pour repousser les manifestants sans leur faire de mal surtout.
Face à nous le quartier des bougeoirs et la foule qui allait en sortir pour se rendre au centre ville et nous devions nous assurer qu’ils avancent sans se mettre en danger, sans rien faire de problématique non plus. Je suivais les ordres, rien de plus pour le moment. Par contre on me regardait bizarrement, j’avais un kilt et la chemise et les insignes qui vont bien pour un troufion mais je portais pas leur livrée d’uniforme… En temps normal j’aurais fini ma journée au trou mais là… Ils avaient besoin de ma tête de con, tout soldat était nécessaire.
Alors comme les autres j’avais les sens aux aguets et nous nous tenions prêts à guider la foule si elle venait à s’éparpiller et ne pas suivre le chemin prévu par la manifestation, le tout avec tact et diplomatie fallait faire, plus facile à dire quoi. Bouclier accroché au bras avec l’anguille on avait vérifié avec attention que tous les commerces de la rue étaient bien fermés, volets clos bien fermés depuis l’intérieur. Aux étages certains se terraient et n’osaient même pas entrouvrir les volets de peur de voir un massacre. La tension montait alors que le bruit de la masse populaire avançait vers nous et le centre ville. Le périmètre était sécurisé et sur les allées adjacentes les barricades avaient été dressées par d’autres.
J’avais pas d’amour pour mes compatriotes de Shoumeï de base sauf que je comprenais ce qu’ils ressentaient, le déracinement, le départ, la perte de gens qu’on aime, bref une petite partie de moi éprouvait une forme d’empathie pour ces réfugiés toujours plus nombreux à mesure que la corruption grandissait sur le Sekaï et rendait l’ancien Shoumei totalement invivable.
On avait été envoyés à Courage, cette ville je la sentais pas trop de base pour tout dire, le Maire avait la réputation d’être un gros con de facho raciste : oui ce sont deux mots proches mais différents malgré tout, certains ne sont que l’un des deux mais lui il cumulait les mandats.
Les habitants étaient en colère et on la sentait qui devenait palpable à mesure que les heures s’écoulaient. Latente, présente, elle amplifie et menaçait d’envahir les rues de Courage et nous étions ici pour éviter avec de nombreux autres renforts que cela dégénère. Je sentais combien Leo était tendue et si je ne pouvais me permettre de lui parler directement parce que c’est mal blablabla c’est la Lieutenant blablabla je pouvais l’observer.
Je voyais son stress, son inquiétude qui eux aussi grandissaient et cela se trahissait par des gestes nerveux et surtout… sous ses gants j’avais bien vu la bague, le gros caillou et elle la tripotait comme si cela pouvait la rassurer? C’était qui le bourge qui lui avait fait ce cadeau ? Ca pouvait pas être son prévôt lycan, elle ne sentait plus son odeur depuis un moment non, il y en avait une autre, plus discrète ce qui devait dire qu’il n’y avait pas de réelle proximité mais y avait une bagouze… Pourquoi cela m’agaçait? Parce qu’elle faisait des mauvais choix? Oui sûrement et puis là elle avait la tête ailleurs, c’était pas malin à son poste.
Alors j’ai fait ce pour quoi j’avais signé, jouer les soldats, être à ses côtés, obéir à ses ordres, les autres ils pouvaient se les enfoncer profondément. Tonnelier nous avait filé des équipements anti-émeute, bouclier pour repousser les manifestants sans leur faire de mal surtout.
Face à nous le quartier des bougeoirs et la foule qui allait en sortir pour se rendre au centre ville et nous devions nous assurer qu’ils avancent sans se mettre en danger, sans rien faire de problématique non plus. Je suivais les ordres, rien de plus pour le moment. Par contre on me regardait bizarrement, j’avais un kilt et la chemise et les insignes qui vont bien pour un troufion mais je portais pas leur livrée d’uniforme… En temps normal j’aurais fini ma journée au trou mais là… Ils avaient besoin de ma tête de con, tout soldat était nécessaire.
Alors comme les autres j’avais les sens aux aguets et nous nous tenions prêts à guider la foule si elle venait à s’éparpiller et ne pas suivre le chemin prévu par la manifestation, le tout avec tact et diplomatie fallait faire, plus facile à dire quoi. Bouclier accroché au bras avec l’anguille on avait vérifié avec attention que tous les commerces de la rue étaient bien fermés, volets clos bien fermés depuis l’intérieur. Aux étages certains se terraient et n’osaient même pas entrouvrir les volets de peur de voir un massacre. La tension montait alors que le bruit de la masse populaire avançait vers nous et le centre ville. Le périmètre était sécurisé et sur les allées adjacentes les barricades avaient été dressées par d’autres.
- Résumé des actions:
Résumé:
Sous fifre Leif obéit gentiment aux ordres de son Lieutenant.
Action 1 : vérification des fermetures des volets des commerces alentours (vue P1)
Action 2 : vérification qu’il ne manque pas de barricades installées par d’autres (toujours vue)
Action 3 : équipé de son matériel anti émeute comme tous il attend que la foule avance pour la guider avec les autres soldats de la troupe unifiée de la Lieutenant, un bon toutou ;p (sens aux aguets odorat et ouï P1)
Utilisation de pouvoirs :
- 3 sens aux aguets P1
Citoyen du monde
Eustache le Boscambusier
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Info personnage
Race: Hybride (Homard)
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: D
Deux énormes yeux globuleux, noirs comme les abîmes, s’étaient posés sur l’Amiral qui venait de l’appeler par son prénom. Sa carapace d’ordinaire rouge, irisée de stries d’orichalques, est couverte d’une peinture bleue qui irrite la chitine qui couvre ses chairs tendres et juteuses. Il se gratte la pince du bout de son doigt griffu, écaillant son camouflage et révélant les stries rouges irisées d’orichalque, il s’ébroue un instant, sa carapace suivant le mouvement de ses épaules qui chavirent de gauche à droite. Réajustant son turban et sa barbe postiche qu'il tiens de ses petits pédipalpes. Et quand Bigorneau l’appelle « Cher ami », il s’arrête et le fixe intensément de ses deux globules, l’écoutant avec attention.
- Vrrrrri.
Qu’il fait, faisant vibrer ses pédipalpes près de son rostre, accompagnant le son d’un hochement de ce qui se rapproche le plus d’une tête chez lui. Il a compris, foutre la merde, mais intelligemment, pas simplement débarquer avec ses deux mètres de haut à couper du Shoumeïen à la pince. Faut réfléchir et trouver les bonnes choses à dire, surtout à faire, pour que le chaos se répande dans la foule et qu’ils ne foutent une merde noire.
Après avoir serré la pince à l’amiral, le Boscambusier fais signe à ses camarades de le suivre. Et à sa grande surprise, la foule est si grande que même lui, l’abominable homard des mers, passerais presque inaperçu. Un déchet, un rebus des Bougeoirs de plus, dont les stries rouges sur sa carapace peinte en bleu lui donnent l’air maladif des natifs. Il observe, de son œillade naturellement torve et mauvaise les innombrables visages et regards que s’échangent les gens de la foule. Il y a un certain calme pour l’instant, la marche prévue par les citadins. Il observe tout ce cortège qui se mets en marche, de cette femme qui joue de la musique en tête de cortège pour donner des airs de fête à une foule réunie non pas par la félicité mais par l’outrage, de l’autre qui vends de la nourriture en queue de cortège alors que les pauvres mourants de faim n’ont probablement pas la moindre pièce pour ne s’offrir ne serait-ce qu’un quignon de pain.
Les opportunités qui s’ouvrent à lui et aux hommes sous son commandement sont multiple, mais d’abord, ils se glissent dans la foule, camouflés comme des shoumeïens pour certains – si l’on ignore les branchies roses visibles des uns et les doigts palmés d’autres – Eustache fait signe à l’un des hommes de parler pour lui, lui qui peut pas vraiment s’exprimer.
- Blouais ‘Stache ?
Qu’il demande, la carapace bleue s’anime, la pince frotte le sol et avec ses doigts valides, il signe « Manger », puis désigne un groupe de manifestants aux joues creuses, vêtus que de loques. Marcidus, l’homme-poisson abyssal à la face tuméfiée par la différence de pression tourne ses yeux vitreux, reste un instant à observer le doigt griffu de son supérieur pour ensuite comprendre que c’est la direction et non l’appendice qui compte. Aussi, voyant les pauvres il hausse les sourcils, les plis de chairs gonflés libérant sa vue qui s’éclaircit, tout comme son esprit.
- Haaaaaa… Qu’il fait avant de gonfler les joues et d’expulser l’air entre ses lèvres qui clapotent au rythme de son soupir. J’m’en occupe.
Il l’observe alors, lui l’homme poisson aller vers les pauvres qui discutent, semblent mécontent.
- Putains républibcaine… Que gronde Marcidus en venant s’asseoir sur ses cuisses en se posant à côté de l’un des démunis. S’faire d’l’argent sur not’ malheur… Marcidus, observe un instant le cheminement et comprends bien vite que même si une partie de la foule semble heureuse à l’idée de s’offrir une douceur salée, une bonne majorité des présents ne pourrait pas avoir à manger. J’ai faim. Qu’il dit, se redressant.
- Moi aussi. Réponds l’un d’entre eux en ramassant un caillou. Putain d’bourge.
- Et en plus s’faire de l’argent sur d’la bouffe tandis qu’nos cousins crèvent de faim dans l’port ! Z’avez pas honte ?!
Et il n’en faut pas tant pour que la poudre ne soit versée, il ne manque plus qu’une petite étincelle, un caillou lancé, par-là, sur la marchande. Après tout, quand on a faim, y’a rien de pire que pouvoir pas manger. Laissant à Marcidus le loisir de semer le mécontentement parmi les plus démunis, Eustache continue d’avancer dans la foule, voyant parfois des vents de paniques naître ici et là, l’odeur d’un pet fumant lui arrive aux narines et l’odeur d’œuf pourris lui rappelle les œufs millésimes qu’il fait noircir en saumure à bord de la Ginette, on sent même quelques petites nuances de jambon dans tout ça.
Il avance alors, figure un peu trop grande pour se dissimuler dans la foule, aussi, il s’agenouille, avance et force même un boitement, s’appuyant sur sa pince. Jouant de sa condition atroce d’hybride, un autre de ses hommes comprenant le jeu de l’officier commence à scander des cris de ralliement outragés. Heureusement pour lui, c’est l’un des naufrageurs les plus « humains », si bien que de toute la bande, c’est le seul avec un grimage correct.
- On crève de faim et on est malades et ils osent nous mettre de la musique ! C’est du foutage de gueule !
Et ainsi, continuent-ils à semer les graines de la colère et de la zizanie dans la foule.
- Résumé tour 1:
- Eustache s'infiltre dans la foule avec les homme sous son commandement, après avoir analysé la situation.
- Il envoie un de ses hommes semer le mécontentement parmi les pauvres face à la vente de nourriture dans le cortège. Orientant la foule vers le chaos.
- Il décide de prendre le rôle d'un mutant hybride affamé, boiteux et malade tandis qu'un autre naufrageur oriente la foule vers le chaos en décriant que certains tentent de les apaiser en faisant d'une manifestation née de l'outrage une fête. Il utilise le passif racial des hybrides pour être convaincant.
Aucuns pouvoirs utilisés.- Eustache s'infiltre dans la foule avec les homme sous son commandement, après avoir analysé la situation.
Noble du Reike
Mirage
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La Colére des Bougeoirs
Dans le centre ville…
Les temps étaient difficiles, n’est-ce pas ? Après tout, même ici, dans notre belle République, les ravages de la guerre s’étaient fait ressentir. La mort de leur chère présidente, remplacée dans la précipitation et les séquelles du retour des titans avaient laissé leurs marques sur le peuple. Que ce soit direct. Ceux ayant perdus leurs foyers, leur famille, leur possession. Détruits ou avalés par les vagues du titan des mers. Ou encore par la peur et les traumatismes infligés à la psyché collective. Après tout, la République n'était pas le Reike. Ils n’étaient pas ressortis “vainqueurs” de cette guerre, ils ne pouvaient que se vanter d’avoir survécu.
Dans combien de mondes la République subissait-elle le même sort que le Shoumei ? S’ils ne faisaient pas attention, alors ce monde pourrait voire cette triste possibilité se manifester. Malgré la preuve de l’échec de leur foi, l’effort diviniste se fait plus redoutable, les fous et les cruels ne cherchant qu’à plonger le monde dans le chaos. Le Reike échappait des fers économiques qui permettait à la contrée de la Liberté de conserver l’ascendant.
Alors, la peur se manifestait. La peur de l’obsolescence. La peur de l’autre. Après tout, dans ce climat, comment la République pourrait-elle se soucier d’étranger quand sa propre stabilité, sa propre puissance était remise en question ? L’Obseedra III n’était qu’une menace. Plus de bouches à nourrir. Plus de risques. Plus de chaos. Rejeter le vaisseau n’était qu’une question de logique.
Mais rejeter ceux dans le besoin, en un sens, serait rejeter ceux qui ont construit cette nation. Immigrés, réfugiés, qui depuis si longtemps se sont intégré à la République. Cette puissante nation pouvait-elle réellement prétendre à sa souveraineté si elle retirait ses valeurs ? Son propre peuple ?
Heureusement que rien de tout ça n’était réellement son problème.
La brise était légère, en centre-ville. Semblerait-il que suffisamment de bâtiments républicains peuvent même couper les torrents si communs aux villes portuaires. Vêtu, comme à son habitude, de tissus et fourrures propres à son statut, l’ambassadeur ne laissait que sa tête dépasser de son manteau de fourrure onyx, un regard presque fatigué scrutant l’horizon. Les forces de l’ordre avaient investi le centre-ville, il fallait s’y attendre. Ce qui le dérangeait plutôt c’était le fait que la masse de reclus et de perturbateurs n’allait pas tarder à envahir les beaux-quartiers de Courage, et honnêtement, il préférerait retourner sur le front qu’avoir à subir la présence directe des miséreux républicains
”Hm….”
Un cigare entre les lèvres, pensif, l’élémentaire marchait paisiblement en direction de la mairie, pour une fois ni accompagné de son garde du corps, ni d’une part de sa milice personnelle, après tout, il ne devrait pas avoir à se mettre en danger si tout se passait bien. Les soldats de la République grouillaient. Sur les toits et dans les rues, à moins d’un complot, il était déjà en sécurité, et il serait fort peu probable qu’un tel acte ne se produise. Surtout pas aujourd’hui.
Une main s’échappa du manteau de Mirage, coinçant son cigare entre deux de ses doigts, puis le voyant presque se désintégrer en un instant, avant de souffler une fine volute de fumée coupée à la vapeur et prendre parole, son regard se déposant sur les forces de l’ordre gardant l’entrée à la mairie, en tout cas, quiconque parmi eux semblait tenir l’autorité.
“Mes salutations, chers agents de la paix. Navré de vous troubler dans vos préparations, cependant, je viens demander passage en l’enceinte de la mairie. Cette situation traitant de réfugiés Reikois parmi tant d'autres, je me vois dans l’obligation de vous annoncer que ma présence à la table des négociations est nécessaire.”
La main de l’élémentaire glissera dans l’intérieur de sa veste, en ressortant un décret officiel, validant simplement son statut d’ambassadeur à quiconque ne connaissant ni son visage, ni son nom, ni son statut. Bien que ce ne soit pas toujours nécessaire,il préférait présenter ce document en guise de sécurité.
“Je me nomme Mirage. Ambassadeur représentant le Reike au sein de la République. Traiter du sort de citoyens reikoos, même dans les eaux républicaines, nécessitera mon intervention. Je vous remercie de votre compréhension.”
Une fatigue pouvait s’entendre dans la voix de l’élémentaire. Cette journée s’annonçait déjà longue.
CENDRES
Dans combien de mondes la République subissait-elle le même sort que le Shoumei ? S’ils ne faisaient pas attention, alors ce monde pourrait voire cette triste possibilité se manifester. Malgré la preuve de l’échec de leur foi, l’effort diviniste se fait plus redoutable, les fous et les cruels ne cherchant qu’à plonger le monde dans le chaos. Le Reike échappait des fers économiques qui permettait à la contrée de la Liberté de conserver l’ascendant.
Alors, la peur se manifestait. La peur de l’obsolescence. La peur de l’autre. Après tout, dans ce climat, comment la République pourrait-elle se soucier d’étranger quand sa propre stabilité, sa propre puissance était remise en question ? L’Obseedra III n’était qu’une menace. Plus de bouches à nourrir. Plus de risques. Plus de chaos. Rejeter le vaisseau n’était qu’une question de logique.
Mais rejeter ceux dans le besoin, en un sens, serait rejeter ceux qui ont construit cette nation. Immigrés, réfugiés, qui depuis si longtemps se sont intégré à la République. Cette puissante nation pouvait-elle réellement prétendre à sa souveraineté si elle retirait ses valeurs ? Son propre peuple ?
Heureusement que rien de tout ça n’était réellement son problème.
La brise était légère, en centre-ville. Semblerait-il que suffisamment de bâtiments républicains peuvent même couper les torrents si communs aux villes portuaires. Vêtu, comme à son habitude, de tissus et fourrures propres à son statut, l’ambassadeur ne laissait que sa tête dépasser de son manteau de fourrure onyx, un regard presque fatigué scrutant l’horizon. Les forces de l’ordre avaient investi le centre-ville, il fallait s’y attendre. Ce qui le dérangeait plutôt c’était le fait que la masse de reclus et de perturbateurs n’allait pas tarder à envahir les beaux-quartiers de Courage, et honnêtement, il préférerait retourner sur le front qu’avoir à subir la présence directe des miséreux républicains
”Hm….”
Un cigare entre les lèvres, pensif, l’élémentaire marchait paisiblement en direction de la mairie, pour une fois ni accompagné de son garde du corps, ni d’une part de sa milice personnelle, après tout, il ne devrait pas avoir à se mettre en danger si tout se passait bien. Les soldats de la République grouillaient. Sur les toits et dans les rues, à moins d’un complot, il était déjà en sécurité, et il serait fort peu probable qu’un tel acte ne se produise. Surtout pas aujourd’hui.
Une main s’échappa du manteau de Mirage, coinçant son cigare entre deux de ses doigts, puis le voyant presque se désintégrer en un instant, avant de souffler une fine volute de fumée coupée à la vapeur et prendre parole, son regard se déposant sur les forces de l’ordre gardant l’entrée à la mairie, en tout cas, quiconque parmi eux semblait tenir l’autorité.
“Mes salutations, chers agents de la paix. Navré de vous troubler dans vos préparations, cependant, je viens demander passage en l’enceinte de la mairie. Cette situation traitant de réfugiés Reikois parmi tant d'autres, je me vois dans l’obligation de vous annoncer que ma présence à la table des négociations est nécessaire.”
La main de l’élémentaire glissera dans l’intérieur de sa veste, en ressortant un décret officiel, validant simplement son statut d’ambassadeur à quiconque ne connaissant ni son visage, ni son nom, ni son statut. Bien que ce ne soit pas toujours nécessaire,il préférait présenter ce document en guise de sécurité.
“Je me nomme Mirage. Ambassadeur représentant le Reike au sein de la République. Traiter du sort de citoyens reikoos, même dans les eaux républicaines, nécessitera mon intervention. Je vous remercie de votre compréhension.”
Une fatigue pouvait s’entendre dans la voix de l’élémentaire. Cette journée s’annonçait déjà longue.
- Résumé:
- Ce premier tour est particulièrement simple. Pas d'action d'influence, pas d'utilisation de pouvoir autre que pour l'esthétique. Mirage va tout simplement demander accès à la table de négociations aux forces de l'ordre (ou quiconque semble haut gradé parmi eux) gardant la mairie usant de son statut d'ambassadeur reikois pour légitimiser sa demande.
CENDRES
"La pensée sans action est un vain mirage, l'action sans pensée un vain effort."
Aphorismes du temps présent - Gustave Le Bon
Citoyen du Reike
Bélial
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Info personnage
Race: Démon
Vocation: Guerrier combattant
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La Colére des Bougeoirs
Le Démon chez les Bougeoirs
Baalthazar, sous les ordres de Mirage, se fondit dans la marée humaine qui envahissait le quartier des Bougeoirs. Dès les premières lueurs du jour, les ruelles labyrinthiques grouillaient d'activistes, de réfugiés et de sympathisants de tous horizons. Sous son apparence humaine, il n'attira pas l'attention. Le démon savait se faire invisible quand la situation l'exigeait, un simple observateur dans une mer de visages tendus, de poings levés et de slogans criés à pleins poumons.
Les grands axes du quartier étaient saturés, les manifestants affluaient de toutes parts. La tension était palpable, mais pour l'instant, l'ordre régnait. Le garde du corps de l'ambassadeur se glissa entre les groupes, écoutant les conversations, observant les meneurs qui prenaient la parole dans des rassemblements improvisés. Ici, des jeunes shoumeïens enragés évoquaient les injustices subies par leurs familles, là, des républicains libéraux s’indignaient de la politique extrémiste du maire Wessex. Partout, les rancœurs montaient, mais il n’y avait pas encore d’éclat de violence. C’était le calme avant la tempête.
Le Vicomte capta rapidement l’essence de la situation. Il perçut les craintes des réfugiés et la colère des citoyens opprimés par des mesures de plus en plus répressives. Des chants divinistes s’élevaient dans certaines rues, leurs échos résonnaient entre les vieilles bâtisses industrielles, tandis que des groupes plus radicaux prônaient la confrontation avec les forces de l’ordre. L'ambiance était un mélange volatile de ferveur et de désespoir, juste au bord du précipice.
Mais la foule ne bouillonnait pas encore, et cela ennuyait Baal. Mirage voulait que l’événement soit chaotique, mais pas hors de contrôle. Une ligne fine qu’il devait surveiller attentivement. Pour l’instant, son rôle était d’observer, d’écouter et de ressentir le pouls de la manifestation. Il n’avait pas l’intention de précipiter les choses, mais si la foule devenait trop calme, il n’hésiterait pas à semer quelques graines de discorde.
S’approchant d’un groupe de jeunes activistes, il se mêla à leur conversation. Ils parlaient de la nécessité d’un changement radical, de renverser les figures d’autorité. Ils voulaient marcher sur la mairie, détruire les symboles de l’oppression. Le garde resta silencieux, mais ses yeux perçaient chaque mot. Il leur lança des regards approbateurs, soutenant leurs idées sans jamais prononcer un mot. Ils prenaient confiance, galvanisés par la présence invisible du démon parmi eux.
Dans d’autres recoins du quartier, il surprit des discussions sur la manière d’éviter un bain de sang. Certains souhaitaient une marche pacifique, espérant que la seule force de leur nombre suffirait à faire fléchir le gouvernement. Le démon écoutait ces voix avec un mépris à peine dissimulé, mais il ne devait pas intervenir pour l'instant. Il fallait que l’équilibre soit maintenu, que la tension ne bascule ni trop vite ni trop lentement.
Les manifestants continuaient d’affluer, grossissant les rangs d'une foule désormais massive. Baalthazar percevait le potentiel de chaos latent dans chaque regard, chaque mouvement brusque. Les musiciens jouaient encore, les chants résonnaient, mais l’électricité dans l’air devenait palpable. Il savait que d’ici peu, quelque chose se déclencherait, une étincelle suffisante pour faire basculer cette marée humaine dans la révolte.
Le démon demeura donc dans l’ombre, se faufilant de groupe en groupe, mesurant les pulsions de la foule. Il se préparait à agir si nécessaire, soit pour calmer les ardeurs trop violentes, soit pour attiser les flammes si les choses devenaient trop stagnantes. Pour l'instant, il restait un spectateur silencieux, mais son regard trahissait une impatience grandissante. Le chaos était imminent, et Bélial prêt à l’accueillir.
- Résumé:
Sur ce premier tour, aucune action d'influence, pas d'utilisation de pouvoir autre que pour l'esthétique. Baalthazar n'est qu'un observateur qui s'est mélangé à la foule de la manifestation au quartier bougeoirs écoutant et analysant chaque propos tenus par les manifestants.
CENDRES
Noble de La République
Archie
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Ce quartier était devenu une fourmilière. Il suffisait de contempler ses rues pour le comprendre. Toutes les races semblaient s’y être donné rendez-vous. Humain, Fae, Drakyn, hybrides mais aussi Reikois, Shoumeïens et Républicains parcouraient les lieux avec curiosité, avec prudence, ou avec un enthousiasme féroce. Ce coin n’était pourtant pas si animé, d’habitude, du moins, de ce qu’on lui avait dit. Les Bougeoirs étaient généralement un nid à rat, un cocon de la Pègre et des malfrats. Aujourd’hui pourtant régnait une sorte d’effervescence. Chacun, peut-être, attendaient un signal, soit pour accomplir la marche pacifique voulue par le Doyen Hensworth, soit pour mettre le feu au poudre. De quel côté allait pencher la balance ? Il était trop tôt pour le dire, mais, mine de rien, la silhouette se disait qu’elle n’avait pas fait le voyage pour rien. Tout dans l’air indiquait que ce jour risquait d’être important pour Courage et, a posteiori, on pouvait aussi bien avoir un beau message de paix qu’avoir un bon massacre.
Enfin, les gardiens de l’ordre ne devaient pas être loin. En théorie. « Pour le moment, c’est un peu discutable », nota l’individu encapuchonné dans une houppelande noire discrète, mais usée par le temps. Ses yeux se posèrent notamment sur un homme-poisson abyssal, avec une face pas très jolie en vérité, susciter l’ire chez des pauvrets pas loin. Visiblement en avaient-ils après une femme blonde, qui vendait de quoi se restaurer. « Ce n’est pas comme ça que vous aurez à manger », aurait bien dit l’ombre, adossée à un mur d’une taverne barricadée, mais qu’importe, ce n’était pas ses affaires, au fond. Vu la nourriture que la dame avait apporté de toute façon – l’humanoïde avait compté pas moins de trois chariots – ce n’était pas comme si elle se laisserait faire. Et puis, n’avait-elle pas une camarade pour l’aider ? Elle ne pouvait mal, ricana la silhouette. Le homard, qui avait une taille impressionnante parmi tous ses pairs et les dépassait tous de plusieurs tête, avait davantage attiré son attention, mais déjà s’était-il fondu ailleurs pour aller les dieux seuls savaient où. Ce n’était pas bien grave, puisque ce n’était pas lui son objectif. Cependant… cela prouvait qu’il y avait tous les énergumènes possibles à cette marche. Pour le meilleur comme pour le pire.
Progresser vers l’avant du rassemblement aurait été envisageable, mais toutes les fortes têtes s’y déploieraient. Le Doyen en premier lieu, puisque c’était lui qui avait provoqué cette effervescence. L’inconnu avait même cru entendre qu’une Pléiade avait fait le chemin pour manifester son soutien. Impossible que cela n’attire pas l’attention de quelques journalistes déployés pour l’occasion, et justement, il préférait éviter la présence de hautes personnalités du pays. Être en queue du cortège, ça permettait d’observer la marche dans son ensemble, d’entendre les ragots qui remontaient le long de la marée humaine, et de prendre plus librement des décisions. « Et d’autres pensent probablement comme moi », se fait la silhouette, en avisant une jeune femme fine et aguerrie. Plus que le reste, c’est ses yeux rubis qui font une forte impression, et l’ombre la fixe un moment. Peut-être sentira-t-elle d’ailleurs son regard, et si d’aventure leurs yeux se croisent, son vis-à-vis continuera à la fixer sans prétention, mais sans peur également. C’est un jet de pierre qui finira par lui faire ramener son attention face aux rustres qui envoient des projectiles vers les étals de la Fae et de la sirène.
C’est qu’ils deviennent un poil embêtant, ces gars-là.
Dans l’absolu, pourtant, le chaos lui est profitable. Si tout devait dégénérer, il serait plus difficile de mettre la main sur qui avait fait quoi, et donc de trouver le responsable d’un fiasco potentiel. A priori, il serait aussi plus facile de filer sans demander son reste. D’autre part, mettre le boxon revient à attirer l’attention des autorités, et finir avec des menottes au poing n’était pas dans l’ordre de ses priorités.
- On attend ? demande un de ses compagnons, assis au sol près de deux autres camarades d’infortune qui semble impatient de bouger.
- La marche sera bientôt lancée, acquiesçe son vis-à-vis, en venant caresser le manche d’une de ses dagues, une arme simple, mais essentielle pour d’humble voyageurs tels que eux. Voyons où tout cela nous mène. Restez simplement dans le coin, que nous ne soyons pas séparés dans l’immédiat.
Pour l’heure, autant faire profil bas et attendre le début de la marche.
Il sera toujours temps de créer des petits accidents à ce moment-là, ou au contraire, d’aider les forces de l’ordre à reprendre le contrôle, si par-là, ils peuvent mieux aller au port et savoir ce qu’il se passe sur L’Obseedra III.
Enfin, les gardiens de l’ordre ne devaient pas être loin. En théorie. « Pour le moment, c’est un peu discutable », nota l’individu encapuchonné dans une houppelande noire discrète, mais usée par le temps. Ses yeux se posèrent notamment sur un homme-poisson abyssal, avec une face pas très jolie en vérité, susciter l’ire chez des pauvrets pas loin. Visiblement en avaient-ils après une femme blonde, qui vendait de quoi se restaurer. « Ce n’est pas comme ça que vous aurez à manger », aurait bien dit l’ombre, adossée à un mur d’une taverne barricadée, mais qu’importe, ce n’était pas ses affaires, au fond. Vu la nourriture que la dame avait apporté de toute façon – l’humanoïde avait compté pas moins de trois chariots – ce n’était pas comme si elle se laisserait faire. Et puis, n’avait-elle pas une camarade pour l’aider ? Elle ne pouvait mal, ricana la silhouette. Le homard, qui avait une taille impressionnante parmi tous ses pairs et les dépassait tous de plusieurs tête, avait davantage attiré son attention, mais déjà s’était-il fondu ailleurs pour aller les dieux seuls savaient où. Ce n’était pas bien grave, puisque ce n’était pas lui son objectif. Cependant… cela prouvait qu’il y avait tous les énergumènes possibles à cette marche. Pour le meilleur comme pour le pire.
Progresser vers l’avant du rassemblement aurait été envisageable, mais toutes les fortes têtes s’y déploieraient. Le Doyen en premier lieu, puisque c’était lui qui avait provoqué cette effervescence. L’inconnu avait même cru entendre qu’une Pléiade avait fait le chemin pour manifester son soutien. Impossible que cela n’attire pas l’attention de quelques journalistes déployés pour l’occasion, et justement, il préférait éviter la présence de hautes personnalités du pays. Être en queue du cortège, ça permettait d’observer la marche dans son ensemble, d’entendre les ragots qui remontaient le long de la marée humaine, et de prendre plus librement des décisions. « Et d’autres pensent probablement comme moi », se fait la silhouette, en avisant une jeune femme fine et aguerrie. Plus que le reste, c’est ses yeux rubis qui font une forte impression, et l’ombre la fixe un moment. Peut-être sentira-t-elle d’ailleurs son regard, et si d’aventure leurs yeux se croisent, son vis-à-vis continuera à la fixer sans prétention, mais sans peur également. C’est un jet de pierre qui finira par lui faire ramener son attention face aux rustres qui envoient des projectiles vers les étals de la Fae et de la sirène.
C’est qu’ils deviennent un poil embêtant, ces gars-là.
Dans l’absolu, pourtant, le chaos lui est profitable. Si tout devait dégénérer, il serait plus difficile de mettre la main sur qui avait fait quoi, et donc de trouver le responsable d’un fiasco potentiel. A priori, il serait aussi plus facile de filer sans demander son reste. D’autre part, mettre le boxon revient à attirer l’attention des autorités, et finir avec des menottes au poing n’était pas dans l’ordre de ses priorités.
- On attend ? demande un de ses compagnons, assis au sol près de deux autres camarades d’infortune qui semble impatient de bouger.
- La marche sera bientôt lancée, acquiesçe son vis-à-vis, en venant caresser le manche d’une de ses dagues, une arme simple, mais essentielle pour d’humble voyageurs tels que eux. Voyons où tout cela nous mène. Restez simplement dans le coin, que nous ne soyons pas séparés dans l’immédiat.
Pour l’heure, autant faire profil bas et attendre le début de la marche.
Il sera toujours temps de créer des petits accidents à ce moment-là, ou au contraire, d’aider les forces de l’ordre à reprendre le contrôle, si par-là, ils peuvent mieux aller au port et savoir ce qu’il se passe sur L’Obseedra III.
- Résumé:
- Aucune action particulière. Une silhouette encapuchonnée voit Xera et Takhys être embêtées par les pauvres irrités grâce à Maldicus, mais elle n’intervient pas. Son regard se pose également sur Orifa, mais l’ombre est surtout décidée à observer la foule dans son ensemble, en attendant le début de la marche.
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