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Citoyen de La République
Gunnar Bremer
Messages : 209
crédits : 533
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Je lui jette un regard en coin. Elle ne montre aucune faiblesse et son regard est plus rude qu’auparavant. Je ne sais ce qu’ils lui ont fait, mais elle ne s’est pas laissé faire. Une nouvelle fois, elle montre qu’elle a plus encore dans le ventre que la moyenne. Des gars se faisant passer pour des durs à cuire n’auraient probablement pas eu la tête suffisamment froide pour tenir tête à leurs tortionnaires. On a clairement pas besoin de quelqu’un en soif de vengeance et la lieutenante fait preuve d’un sens des priorités aigus. Ces hommes, évidemment. La suite va demander pas mal de chance, mais ça s’annonce déjà mieux. Le soulagement de la retrouver en pleine possession de ses moyens me rassure grandement.
-Je vais nous téléporter dans un endroit sécurisé, non loin du premier groupe. Puis, je me téléporterais seul proche du deuxième groupe. On les libère et on essaie de se regrouper. Les tunnels principaux mènent à la grotte principale. Vous ne pourrez pas vous tromper. Je garde nos amis à l’extérieur en contact s’ils peuvent intervenir.
Elle hoche la tête. C’est un risque que de se séparer à nouveau et si rester en duo nous permettrait de libérer chaque groupe avec plus d’efficacité, le risque d’une alerte est trop grand pour qu’on le prenne. Il suffirait que l’on découvre la fuite de la Lieutenante une minute à peine après notre départ pour que l’un des deux groupes se retrouvent la dague sous la gorge avant qu’on puisse intervenir. Ce serait un retour à la case départ. On ne peut se le permettre. Même si ça dégénère rapidement, nous avons tous les deux les talents de libérer les soldats avant que des renforts n’arrivent.
Je lui tends une main et dans un sourire, je glisse.
-Il va falloir vous tenir à moi.
Comme quand je l’ai emmené à bord du navire. Faudrait pas que ça devienne une habitude. L’un contre l’autre, je fais signe que je suis prêt. Elle fait de même et une fraction de seconde, nous disparaissons. L’avantage d’avoir puiser dans mes réserves physiques, c’est que je n’ai pas de fatigue d’un point de vue magique et je peux dépenser sans trop compter pour ces phases un peu critiques. On réapparaît au lieu prévu, dans un renfoncement d’une grotte, derrière des débris que j’ai légèrement déplacés pour offrir un meilleur couvert en prévision de ce moment. On reste immobile un instant, à la recherche d’un bruit qui pourrait révéler la vigilance des insurgés non loin, mais rien ne parvient à nos oreilles. Ce couloir est calme. Dans le silence, je fais signe à la lieutenante de progresser plus loin vers un espace de dortoir qui a été réquisitionné pour ce groupe de prisonniers composé des hommes de la falaise.
Elle fait deux pas en s’avançant et me fait signe que c’est bon. Un bref instant, j’hésite à partir, mais c’est la meilleure chose à faire. L’idée de l’abandonner alors que je viens à peine de la retrouver, ça me fait craindre un retour de karma et qu’il lui arrive quelque chose même si, dans le fond, elle paraît plus armé que moi pour s’en sortir. Un dernier regard et puis je me téléporte à nouveau. Ça ne dure pas longtemps, les distances étant très courtes, mais à pied, dans les tunnels qui montent et qui descendent, ça peut multiplier le temps par cinq facilement. Ma destination, c’est un tunnel menant au niveau le plus bas que j’ai repéré dans la totalité de la base que j’ai arpenté. Ici, la roche suinte d’humidité, laissant présager qu’elle se trouve au niveau de la mer, sinon en dessous. Il y aurait une trappe pour inonder l’endroit que ça ne m’étonnerait pas. C’est ce qui se rapproche le plus d’une prison. Des cellules exiguës, protégées par des grilles rouillées. Les murs et le sol sont moins polis par les années que plus haut. Ceux qui ont creusé ici bien avant les rebelles n’avaient pas très envie de passer trop de temps ici.
J’apparais en hauteur, dans un petit puit d’aération menant à l’étage supérieur. J’y avais trouvé une corniche me rendant invisible des patrouilles. A nouveau, je ne fais aucun mouvement à mon arrivée et j’écoute le silence. Qui n’en est pas un : ça discute dans la prison. Avec agilité, je descends au sol et je me glisse comme une ombre vers la porte. M’assurant qu’il n’y a personne dans mon dos, je jette un œil par le trou de la serrure. Visiblement, les deux gardes de la nuit ont décidé d’être particulièrement chiants car s’ils ne peuvent pas dormir, pourquoi les prisonniers le pourraient. Ainsi, ils parlent sans discontinuité, frappant par moment les grilles individuelles pour réveiller les plus assoupis. Je patiente une poignée de secondes, attendant que les deux types aient le dos tourné et je téléporte de l’autre côté, puis j’avance d’un pas rapide et silencieux. Grognant contre l’un des matons, un des soldats de la GAR m’aperçoit et se met à protester vivement, attirant l’attention des deux gardes en mal d’esprit à mater.
Mon intervention est chirurgicale. Rapide et brutal. Le premier est neutralisé après une frappe puissante, le propulsant contre le mur, cognant sa tête durement contre la roche. Le deuxième lève sa matraque et frappe, mais la technique est bien mauvaise comparé à l’expérience d’un Officier Républicain dans le domaine. Trop classique, elle s’esquive facilement. Je viens le plaquer contre la grille et le soldat vient le museler tandis que je finis de lui tordre le cou.
-Où sont les clés ?
-Ils n’en ont pas. C’est un chef des gardes qui les a. Il n’est pas là.
-Va falloir faire sans
Téléporter tout le monde en dehors des grilles est plutôt rapide, mais ça va me mettre un sacré coup à ma réserve d'énergie magique. Il faut l’utiliser avec intelligence pour ne pas être en rade au mauvais moment, mais une fois libérée, j’aurais l’esprit plus léger. Alors, je consomme. Attrapant les soldats à travers les grilles, je m’épargne un aller pour les sortir de là. Heureusement, pour la porte, c’est juste un double verrou qui nous isole de l’extérieur. Les gars s’arment avec ce qu’ils peuvent et je lance une télépathie. D’abord à la lieutenante, l’avertissant que les gars sont libres de mon côté. Puis j’essaie de joindre le Capitaine Boulet pour l’avertir de l’évolution de nos situations et le préparer à intervenir au moindre signal, si celui-ci est en position pour faire quelque chose, cela va de soi.
-Je vais nous téléporter dans un endroit sécurisé, non loin du premier groupe. Puis, je me téléporterais seul proche du deuxième groupe. On les libère et on essaie de se regrouper. Les tunnels principaux mènent à la grotte principale. Vous ne pourrez pas vous tromper. Je garde nos amis à l’extérieur en contact s’ils peuvent intervenir.
Elle hoche la tête. C’est un risque que de se séparer à nouveau et si rester en duo nous permettrait de libérer chaque groupe avec plus d’efficacité, le risque d’une alerte est trop grand pour qu’on le prenne. Il suffirait que l’on découvre la fuite de la Lieutenante une minute à peine après notre départ pour que l’un des deux groupes se retrouvent la dague sous la gorge avant qu’on puisse intervenir. Ce serait un retour à la case départ. On ne peut se le permettre. Même si ça dégénère rapidement, nous avons tous les deux les talents de libérer les soldats avant que des renforts n’arrivent.
Je lui tends une main et dans un sourire, je glisse.
-Il va falloir vous tenir à moi.
Comme quand je l’ai emmené à bord du navire. Faudrait pas que ça devienne une habitude. L’un contre l’autre, je fais signe que je suis prêt. Elle fait de même et une fraction de seconde, nous disparaissons. L’avantage d’avoir puiser dans mes réserves physiques, c’est que je n’ai pas de fatigue d’un point de vue magique et je peux dépenser sans trop compter pour ces phases un peu critiques. On réapparaît au lieu prévu, dans un renfoncement d’une grotte, derrière des débris que j’ai légèrement déplacés pour offrir un meilleur couvert en prévision de ce moment. On reste immobile un instant, à la recherche d’un bruit qui pourrait révéler la vigilance des insurgés non loin, mais rien ne parvient à nos oreilles. Ce couloir est calme. Dans le silence, je fais signe à la lieutenante de progresser plus loin vers un espace de dortoir qui a été réquisitionné pour ce groupe de prisonniers composé des hommes de la falaise.
Elle fait deux pas en s’avançant et me fait signe que c’est bon. Un bref instant, j’hésite à partir, mais c’est la meilleure chose à faire. L’idée de l’abandonner alors que je viens à peine de la retrouver, ça me fait craindre un retour de karma et qu’il lui arrive quelque chose même si, dans le fond, elle paraît plus armé que moi pour s’en sortir. Un dernier regard et puis je me téléporte à nouveau. Ça ne dure pas longtemps, les distances étant très courtes, mais à pied, dans les tunnels qui montent et qui descendent, ça peut multiplier le temps par cinq facilement. Ma destination, c’est un tunnel menant au niveau le plus bas que j’ai repéré dans la totalité de la base que j’ai arpenté. Ici, la roche suinte d’humidité, laissant présager qu’elle se trouve au niveau de la mer, sinon en dessous. Il y aurait une trappe pour inonder l’endroit que ça ne m’étonnerait pas. C’est ce qui se rapproche le plus d’une prison. Des cellules exiguës, protégées par des grilles rouillées. Les murs et le sol sont moins polis par les années que plus haut. Ceux qui ont creusé ici bien avant les rebelles n’avaient pas très envie de passer trop de temps ici.
J’apparais en hauteur, dans un petit puit d’aération menant à l’étage supérieur. J’y avais trouvé une corniche me rendant invisible des patrouilles. A nouveau, je ne fais aucun mouvement à mon arrivée et j’écoute le silence. Qui n’en est pas un : ça discute dans la prison. Avec agilité, je descends au sol et je me glisse comme une ombre vers la porte. M’assurant qu’il n’y a personne dans mon dos, je jette un œil par le trou de la serrure. Visiblement, les deux gardes de la nuit ont décidé d’être particulièrement chiants car s’ils ne peuvent pas dormir, pourquoi les prisonniers le pourraient. Ainsi, ils parlent sans discontinuité, frappant par moment les grilles individuelles pour réveiller les plus assoupis. Je patiente une poignée de secondes, attendant que les deux types aient le dos tourné et je téléporte de l’autre côté, puis j’avance d’un pas rapide et silencieux. Grognant contre l’un des matons, un des soldats de la GAR m’aperçoit et se met à protester vivement, attirant l’attention des deux gardes en mal d’esprit à mater.
Mon intervention est chirurgicale. Rapide et brutal. Le premier est neutralisé après une frappe puissante, le propulsant contre le mur, cognant sa tête durement contre la roche. Le deuxième lève sa matraque et frappe, mais la technique est bien mauvaise comparé à l’expérience d’un Officier Républicain dans le domaine. Trop classique, elle s’esquive facilement. Je viens le plaquer contre la grille et le soldat vient le museler tandis que je finis de lui tordre le cou.
-Où sont les clés ?
-Ils n’en ont pas. C’est un chef des gardes qui les a. Il n’est pas là.
-Va falloir faire sans
Téléporter tout le monde en dehors des grilles est plutôt rapide, mais ça va me mettre un sacré coup à ma réserve d'énergie magique. Il faut l’utiliser avec intelligence pour ne pas être en rade au mauvais moment, mais une fois libérée, j’aurais l’esprit plus léger. Alors, je consomme. Attrapant les soldats à travers les grilles, je m’épargne un aller pour les sortir de là. Heureusement, pour la porte, c’est juste un double verrou qui nous isole de l’extérieur. Les gars s’arment avec ce qu’ils peuvent et je lance une télépathie. D’abord à la lieutenante, l’avertissant que les gars sont libres de mon côté. Puis j’essaie de joindre le Capitaine Boulet pour l’avertir de l’évolution de nos situations et le préparer à intervenir au moindre signal, si celui-ci est en position pour faire quelque chose, cela va de soi.
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