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  • Dim 6 Oct - 22:14
    Le marchand sentit le poids du regard sur lui, semblable à celui d’un prédateur jaugeant sa proie. Un frisson parcourut l’échine de Didier alors que cette enflure jouait avec ses nerfs. La tension dans ses bras, raides comme du bois, déformait ses mouvements tandis qu'il essayait désespérément de stopper l’hémorragie du garde. Mais il n'était pas médecin. Figé dans un cauchemar, chaque geste du mercenaire, d’une lenteur presque calculée, faisait battre son cœur à un rythme effréné. Son regard ne quittait pas la lame qui dansait dans l’air, imprévisible et menaçante, chaque oscillation comme un coup de griffe prêt à fondre sur lui. Le tapotement léger de la pointe sur ses poignets était à peine un contact, mais suffisant pour que Didier sente l'adrénaline se répandre dans ses veines, tel un animal piégé, trop conscient de sa faiblesse.

    Lorsque le mercenaire abaissa finalement son couteau, fixant Didier avec un regard vide et indifférent, la certitude le frappa : c'était la fin. Pourtant, le coup de grâce ne vint pas. À la place, le bourreau s'amusa à lui remettre son béret sur la tête, comme s’il jouait avec lui, avant de lui donner une tape amicale sur la joue. Cette brutalité déguisée en camaraderie laissa à Didier un goût de fer dans la bouche. Quand l’homme disparut dans le chaos de la banque, Didier resta pétrifié un instant, les doigts encore sur le corps du garde, maintenant froid. Mort.

    Il devait bouger. Maintenant.

    Didier se redressa, penaud et nerveux, balayant la pièce du regard à la recherche d’une sortie, d’un chemin à travers le tumulte. Entre les corps, les cris et les chocs métalliques, il aperçut une arme au sol : un fauchon, couvert de sang, mais toujours utilisable. Sans réfléchir, il le ramassa, ignorant la sensation poisseuse qui alourdissait ses doigts. Il n’était vraiment pas à l’aise avec ce genre de "truc" entre les mains, mais face au carnage, mieux valait être armé. Une seule pensée occupait son esprit : survivre, à n'importe quel prix.

    Dans les couloirs de la banque, l'air était saturé de cris, du fracas métallique des armes qui s'entrechoquaient, et d'une odeur de mort. Didier avançait à pas précipités, ses bottes glissant parfois sur des traînées de sang, son cœur battant à tout rompre. Chaque intersection qu'il franchissait ressemblait à un labyrinthe, et lui, si habile dans les méandres de la négociation, se perdait dans cette toile de violence. Le choc de ce qu’il voyait et vivait brouillait son sens de l’orientation, et il s'aventura malgré lui vers le cœur de la banque, là où les combats autour du coffre-fort faisaient rage. Il n'aurait jamais dû se trouver ici, mais ses pas l'avaient trahi.

    Soudain, une silhouette surgit de l’ombre d’un couloir adjacent. Un mercenaire. Celui-là ne comptait pas jouer. Sans un mot, il fondit sur Didier, l’acier de son épée brillant sous les torches vacillantes. Didier, pris au dépourvu, tenta de brandir son fauchon pour parer le coup, mais ses gestes étaient hésitants, ses bras lourds. Le choc des lames résonna violemment, envoyant une vibration désagréable jusque dans ses dents. La force brute du mercenaire faillit lui faire lâcher son arme.

    Le marchand tenta de reculer, s’éloignant pas à pas en essayant d'anticiper les coups de son adversaire, mais il était clairement dépassé. Les attaques fusaient, rapides, calculées, et Didier n'avait ni la maîtrise ni l'endurance pour suivre. Il esquiva de justesse un coup qui aurait pu lui ouvrir le flanc, son souffle saccadé par la terreur. Dans un dernier effort, il tenta un contre, balançant maladroitement son fauchon vers le bras de son assaillant, mais la lame glissa sans causer de dégâts, comme si même la chance l'avait abandonné.

    Les événements se précipitèrent. Tout ce qui allait se passer tiendrait en quelques secondes.

    Un coup plus violent que les autres le blessa au bras. Didier trébucha et s'effondra lourdement au sol. Le fauchon lui échappa des mains, glissant hors de portée. Le mercenaire s'approcha, un sourire victorieux aux lèvres, prêt à abattre son épée pour le coup final.

    C'est alors qu'un sifflement sec fendit l'air.

    Le mercenaire s'immobilisa, son triomphe figé sur son visage. Une seconde plus tard, il s’effondra, un carreau d’arbalète planté profondément dans son crâne. Didier, haletant, resta pétrifié, incapable de comprendre ce qui venait de se passer.

    Tournant la tête, il aperçut, à quelques mètres, Cécilia Genova, qui, dans l'ombre, venait de le sauver… sans doute malgré elle.
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    Dragon du Razkaal
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    Kieran Ryven
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  • Dim 6 Oct - 22:36
    Pancrace

    « Jaloux ? Nah, rassure-toi. Je t'achèterais un tronc pour ton anniversaire, Sixtrace. Bien plein. »

    Un sourire pour le saluer une bonne fois pour toute, et il s'en va. Pancrace Dosian est comme un thé aux herbes qu'on regrette de faire mais qu'on remercie après l'avoir bu ; amer, ça gratte au fond de la gorge, et pourtant on pète la forme l'heure d'après. Son intervention dans les égouts après la libération de Liberty met en exergue toutes les compétences qu'il possède. Malheureusement, je suis persuadé qu'il se bride, ou bien, qu'il fait des choix qui ne le met pas forcément dans le panthéon des héros inoubliables. Il y a des gens, comme ça. Ils font le boulot, et même très bien. Et on s'en rappellera d'eux pour leurs simples actions dans la douane, la circulation ou bien sur un crochet du gauche sur un mendiant stationné au mauvais endroit.

    Savoir que c'est lui qui donne les informations qu'on a amassé ici, me rassure un peu.

    « On doit trouver cette Sœur Friede. Et vite. »

    Konrad

    Si L'OR bouge, le commissaire aussi. Lui, et ses protecteurs Ébènes. J'ose espérer qu'ils feront un rapport correct à Arès, me sachant dans les égouts. Nous avons construit une relation solide depuis. Konrad… Il a l’air brisé. Complètement à côté de ses pompes, et pourtant il tente de donner des ordres, d’imposer un semblant de contrôle. Mais ça sonne creux. Il halète, tacheté de crasse, à moitié sourd, et je ne sais pas… Y a un truc qui me fait tiquer.  Ce type-là, c’est un commissaire. Il est donc forcément compétent, bon, même, mais là… Il me semble trop fragile pour ce qu’on a encore à affronter.  Je l’observe sans un mot au début, juste pour jauger. Il parle de remonter à la mairie, chercher des soins. Ça sent l’échappatoire, et pourtant, peut-être que c’est pas qu’une question de santé. Peut-être qu’il cache quelque chose, qu’il en sait plus que ce qu’il laisse voir. Ou alors, il a juste perdu la boule dans ce foutoir, ça arrive.

    « Mairie, hein... » Que je marmonne, comme si ça m’échappait. Un truc dans ses ordres, ça me paraît trop pressé, trop… facile.

    Je l’ai dit plus pour le tester que par vrai souci. Il s’adosse à ses sbires, ils le traînent hors des égouts, et moi, je suis là, planté à le regarder partir. Un type comme lui, même à moitié mort, c’est pas le genre à lâcher prise sans raison. Et pourtant, là, il déclare forfait. Le combat dans sa tête, ça doit être pire que ce qu’on a eu avec Hestian.

    « Si jamais vous en savez plus là-haut... »  Que je souffle à mi-voix, alors qu’il s’éloigne. Je doute qu’il m’ait capté, mais c’est pas pour ça que je parle. C’est juste que ça sent mauvais.  

    Il est parti. Dosian sait aussi quoi faire maintenant. On continue sans eux, les égouts empestent encore la foudre et le sang, mais on va tirer cette affaire au clair. On a plus que nous. Cet élémentaire...Et cette femme. Nous contre cette merde de culte qui nous colle aux basques. Parce que moi, je vais pas remonter tant qu’on aura pas enterré cette affaire.

    Ou enterrer les responsables.

    Seabade

    Il nous raconta son histoire, celle d’un gamin naïf, sans doute brillant, mais trop con pour voir qu’il avait été manipulé. Une belle gueule bien lavée par ce Culte, convaincu que ses petits talents en pièges magiques allaient faire la différence dans cette guerre. J’avais connu ce genre d'illusions avant, des gens qui pensaient être du bon côté de l’Histoire, jusqu’à ce qu’ils se retrouvent avec une lame sous la gorge ou, dans son cas, une secte entière prête à le laisser cramer dans les égouts.

    Mais, enfin, tout s'éclaire depuis les Gorges d'Ildrekyr. C'était comme une brise rafraîchissante dans tout cette foutue intrigue que je traîne comme un boulet depuis plus d'une lune de ça. Ce gosse, sans le savoir, venait de déchirer la plupart des zones d'ombres qui tapissaient cette enquête pourtant résolue. Un chiffre s'ajoute dans l'équation.

    « Deux ou trois cent personnes dans ce culte, rien qu’à Courage ? »

    Ça devenait sérieux. Ces fanatiques avaient du poids, plus que ce que je pensais. Seabade lâcha des noms, des chiffres, une liste d’ordres et de croyances complètement tarées. Ils avaient réussi à rassembler des volontaires pour devenir des foutues bombes humaines. Des martyrs, comme ils disaient. Sauf que ces martyrs, c’était des putains de bombes à retardement ambulantes. J'aurais tout le temps de décortiquer tout ce qu'il vient de me dire et clore le chapitre d'Hestian correctement, une fois à la surface. Pour l'heure, il fallait se sauver la peau.

    Fulgurys et la bombe

    « Une bombe humaine. »

    Les mots de cet élémentaire étrange, avaient claqué comme un coup de tonnerre dans l’atmosphère pesante de cet endroit. Pas besoin d’être un expert en magie pour comprendre ce que ça voulait dire. Le culte de ces fanatiques ne plaisantait pas, et si on ne faisait pas gaffe, la mairie toute entière allait se transformer en un tas de gravats, nous avec. L'homme de foudre s’absorbait déjà dans ses calculs mentaux. Le type connaissait son affaire, ça se voyait à la manière dont il avait commencé à graver des runes électriques sur ses propres bras, préparant un transfert magique que j’étais à mille lieues de comprendre.

    Et il est doué, très doué.

    Il nous demande de le couvrir, et ça, je savais faire. Le gringalet chialant, continuait à se mouiller de peur, incapable de sortir un mot de plus qui ait du sens. Mes yeux le fixaient, comme deux lames prêtes à l’éventrer si jamais il bougeait un doigt. Il n’avait pas intérêt à jouer au malin.

    « Compte sur moi. Toi, pendant ce temps, tu vas me faire un portrait parlé de cette jolie sœur Friede. » 

    Le bras droit d'Hestian, rien que ça. Tenant encore ce gosse hors du sol, je me positionne, lourd et impassible, devant la sortie du couloir. Si Friede revenait, elle serait accueillie avec la force d’un orage bien plus dévastateur que la magie de mon binôme. suait à grosses gouttes, absorbant et évacuant la mana de la femme nue, des symboles lumineux de plus en plus menaçants gravés sur son corps. À un moment, notre arcaniste réalise qu'il s'agissait d'un décompte. Un cercle sur le sein gauche de la femme se remplissait lentement, prêt à tout faire péter. Sans hésiter, il utilisa son propre sang pour intensifier sa magie, une manœuvre risquée mais nécessaire. Finalement, les symboles perdirent leur éclat, la lueur rouge s’éteignit, et la bombe fut désamorcée juste à temps.

    La femme, elle, était morte, mais on avait survécu. Un détachement du SCAR arriva ensuite, prêt à coffrer le gamin et nettoyer les lieux. On pouvait enfin sortir de ces maudits égouts. Évidemment, toutes les informations sont communiquées en nous assurant qu'ils aient le nécessaire pour pouvoir investir les lieux et surtout transmettre un maximum aux collègues. Et en parlant des collègues, justement, on y va.    

    Dehors...La surface.

    Un énorme râle.

    C'était comme respirer pour la première fois, ma bouche, grande ouverte, alors que je sors des égouts, haletant comme si l'apnée m'avait étranglé depuis des siècles.  

    Une pluie diluvienne nous frappe comme si on renversait une cascade depuis le ciel. La majorité de nos souillures qui maculent nos vêtements ruissellent sur le sol pavés de Courage, l'odeur reste, et beaucoup de traces récalcitrantes persistent. On a le portait plus ou moins décrit de cette jouvencelle. Maintenant, c'est dehors que ça se passe. Elle a forcément utilisé un pouvoir de téléportation, reste à savoir si elle est dans les parages ou plus loin, le portrait est transmis rapidement, même si ce ne sont que des caractéristiques dites à l'oral, ça devrait un peu nous aider. Mais la fourmilière de civils est chaotique.

    Quand je suis remonté des égouts, c'était comme si le monde avait basculé dans une tempête d'agitation. Des éclats de voix s'entendaient à chaque coin de rue, les manifestants étaient éparpillés, certains blessés, d'autres enragés. Odeur de brûlé, mêlée à la pierre mouillée et aux milliers de présences, ici. Je fouille dans ma besace, et en extirpe une petite douceur chocolaté magique qui me requinque légèrement mes pouvoirs. Hm, délicieux.  

    Mais pas le temps de se reposer.

    « Au fait, Elémentaire, ton nom ? On a une sœurette à chercher, alors autant éviter les surnoms pour aller plus vite. »

    Je fixe le groupe détaché qui est venu nous récupérer. Le SCAR, hein ?

    « Faites moi un rapport de la situation. »

    Juste pour aviser la gueule de cette catastrophe.
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    Noble de La République
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    Vandaos Fallenswords
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  • Lun 7 Oct - 12:23
    Instinctivement, l’Officier de l’Etat-Major Républicain qui assistait à cette embrouille sans désormais pouvoir faire revenir la situation à la normale, mit ses bras en protection de son visage, s’abaissant légèrement. Comme s’il pouvait se protéger avec ses petits bras des traits d’arbalètes qui commençaient à pleuvoir dans sa direction. Dieu merci, il était protégé par le dôme de feu que maintenait Tinder Firebirds au-dessus de leurs têtes. Et comme si la situation n’était pas assez chaotique sur l’Obseedra, Noirvitrail lui annonçait qu’il allait devoir se démerder pour “sécuriser” l’entrepôt... Quand le Contre-Amiral pensait avoir touché le fond, il s'aperçoit que Ruby semblait happer par une menace extérieure et que la Drakynn se remettait à disparaître !  

    *Mazette quel bordel !*

    Mais est-ce qu’on pouvait lui donner tort ? Pas vraiment mais ce n’était pas le moment pour se poser des questions de ce genre. Il fallait agir et vite s’il voulait sauver l’équipage de l’Obseedra car cet enfoiré de Melkor venait d’ordonner leur exécution ! Et forcément il devait y avoir quelques abrutis là-dessous prêts à exécuter des ordres qui les mèneraient droit en enfer...

    *Purée je dois tout faire moi-même...* 

    Les seuls hommes disponibles étaient ceux de son Navire Amiral, celui-là même qui était devenu un symbole pour la République... Le Président lui-même lui avait dit de faire attention. Et forcément, les corvettes étaient au large et n'arriveraient pas assez vite pour prêter main forte sur les quais. Le noble républicain décida de couper la poire en deux même s'il pesta intérieurement de ne pas avoir suivit une formation en Télépathie, c'était vraiment un atout dans son nouveau rôle d'Officier Général afin de coordonner toutes les forces à sa disposition. Mais heureusement il avait son Phénix.

    Tinder, maintiens le bouclier jusqu’à ce que je sois hors de portée des projectiles. Ensuite tu pars au Parangon et tu fais débarquer 300 gars pour sécuriser l’entrepôt. Le Capitaine Shepherd, l’agent de liaison doivent rester à bord et faire se rapprocher deux corvettes, je ne voudrais pas que des petits malins profitent du chaos pour voler notre Navire.  

    Le quadragénaire à l’uniforme blanc se dirigea vers l’endroit d’où était sorti le quartier-maître Sommersault Hebrard lorsque le faux révérend l’avait interrogé. Dans le même temps il indiqua d’un geste à Aranthor de lui ouvrir la voie : c’est que sur ce Navire, un carreau d’arbalète dans le bide c’était vite arrivé alors mieux valait avoir un colosse devant soi et quelques fantassins en plus, c’était encore mieux.

    L’ancien Champion de Xo-rath débarqua alors au pont inférieur suivit de dix morts-vivants et en dernier le Contre-Amiral qui, une fois entré, dégaina sa rapière et s’exprima ainsi :

    CECI EST UNE INTERVENTION DE LA MARINE REPUBLICAINE, TOUS CEUX QUI NE POSENT PAS IMMEDIATEMENT LEURS ARMES A TERRE SERONT CONSIDERES COMME DES ENNEMIS DE LA REPUBLIQUE !  

    Derrière la trappe qui menait au pont inférieur, il avait laissé une dizaine de fantassins histoire d’être sûr de pas avoir de mauvaises surprises dans son dos. Et une trentaine de guerriers morts-vivants participèrent aux festivités en traquant les reikois qui avaient eu le malheur de viser les forces républicaines.

    Allez me chercher les otages et tuez tous ceux qui vous en empêcheront, EXECUTION !

    Vandaos Fallenswords garda tout de même deux sbires à ses côtés, “au cas où”. Le sourire carnassier aux lèvres, Aranthor, avec sa constitution renforcée qui le mettait à l’abris d’un vilain trait d’arbalète, s’empressa d’exécuter les ordres de son maître, traquant toute forme de vie qui était assez débile pour s’opposer à lui et à sa masse. Finalement il devrait avoir un peu de matière pour son dieu affamé aujourd'hui...
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    L'Amiral Bigorneau
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  • Lun 7 Oct - 18:10
    "Bien joué tas d'corniauds ! Faites de cette rage une putain d'arme et noyez moi ces enculés sous un flot d'quiches et de marrons !"

    Les coups partaient en tout sens et le vil marin avide de sang trouvait bien entendu une sadique satisfaction dans le chaos grandissant qui s'emparait des rues. Ensauvagés au point d'en perdre toute empathie pour l'opposant, les manants et pécores locaux frappaient avec une conviction toujours plus grande, défouraillant les représentants des forces de l'ordre comme s'il avait été question de s'en prendre à des ennemis de leur Nation et c'était de cette vindicte presque surnaturelle qu'abusait Bigorneau pour servir ses propres desseins.

    Loin d'être en reste, le vicelard de service et ses hommes prenaient le pli également. Naturellement prédisposés à la castagne, un art auquel ils s'entraînaient chaque jour et chaque nuit au sein de leurs lugubres tavernes côtières, les pirates dominaient la lutte grâce au soutien invariable des civils attaquant aussi férocement qu'eux. Des boucliers étaient arrachées à la pelle, des matraques se voyaient remises à ceux qu'elles étaient supposées mettre au tapis et le sang des officiers commençait à teinter l'eau sale qui débordait des conduits souterrains.

    Les emmerdements n'arrivaient point à leur terme car les forces républicaines recelaient tout de même d'une bonne portion de gaillards surentraînés et plus que désireux d'en découdre. C'était le cas notamment d'une ombre à la noire chevelure qui s'était fait emporter par une vague humaine mais qui, avec une extraordinaire adresse, était parvenu à se dépêtrer de cette inconvenante situation pour finalement s'extraire de la violente marée et réapparaitre plus loin, ce avant d'ériger une muraille de foudre si diablement imposante qu'elle ne manqua pas d'arracher aux manifestants quelques cris d'effroi accompagnés de mouvements de recul.

    "Qu'est-ce que..."

    "Ils lâchent pas l'affaire, Amiral."

    La face de squale l'ayant rejoint avait le museau bien rouge mais de telles blessures n'étaient pas suffisantes pour le stopper. Loin de s'enquérir de l'état de son compagnon, l'Amiral ajusta la ceinture sur laquelle était fixée le fourreau de son sabre et pesta contre le pli de manteau qui s'était coincé dans le cuir avant de rajouter d'un ton grave et pressant :

    "Et Nausicaà ?"

    "Blessée... gravement."

    "J'ai vu, andouille. Elle a pas reçu des soins magiques ?"

    "J'crois bien que si, mais j'la vois pas dans ce bordel."

    "Arrêtée ?"

    "Sans doute."


    Hésitant un peu sur la marche à suivre, le chef de la vilaine troupe renifla un grand coup en mirant les alentours et repoussa un émeutier maladroit qui venait de manquer de peu de lui foutre un coup de coude dans le tarin. Cela fait, il tapa contre l'épaule de son collaborateur pour attirer son attention à nouveau puis lui beugla dans les oreilles pour passer au dessus du volume des cris de rage ambiants :

    "Trouve Marimba. Eustache et moi on va ouvrir la voie, dis lui de passer derrière les lignes ennemies, puis de trouver et récupérer la p'tiote. On l'couvrira au besoin."

    "Aye Aye, Amiral."


    "Bien, allez bouge fripouille."

    Le concerné s'exécuta sans se faire attendre et son coordinateur se remit en marche avec la ferme intention de venir à bout de la muraille électrique qui crépitait d'une façon plus que menaçante. A la recherche d'un Eustache probablement bien plus efficace pour venir à bout d'un tel obstacle, Bigorneau  commença à mirer la zone avec insistance et il bondit littéralement sur place lorsqu'une explosion démoniaque se fit entendre. Manquant de peu de perdre son chapeau, l'Amiral porta prestement une paluche au couvre-chef puis leva les yeux au ciel en réalisant que la barrière venait d'être entièrement balayée par un coup rageur de son cuisinier en chef. Pouffant dans sa barbe, l'Elémentaire marmonna pour lui-même :

    "Ah beh tiens, le voilà. C'est à s'demander comment j'arrive à le perdre de vue lui..."

    Plissant les yeux, Bigorneau réalisa qu'un second mur constitué quant à lui de glace avait aussi été érigé et, tout en soufflant bruyamment, l'Amiral tapa ses mains contre les flancs de ses cuisses en signe de désapprobation et d'agacement. Voyant que son barbare de compagnon s'apprêtait justement à administrer une deuxième calotte pour se débarasser de ce second empêchement, Bigorneau se dépêcha de rattraper le bougre et de lui tapoter le bras pour lui indiquer qu'un tel excès n'était pas nécessaire.

    "Bon boulot Eustache, mais te fatigue pas plus. J'm'en charge."

    On devinait déjà sans mal que l'averse avait de quoi ravir l'Amiral mais lorsqu'il leva une main en l'air et qu'il claqua des doigts, son affinité avec l'eau se fit une fois encore particulièrement évidente. D'un seul coup, une masse conséquente de gouttelettes tombées du ciel s'arrêtèrent net dans leur progression à plusieurs mètres du sol, se figeant pour être ensuite redirigées vers un point unique à l'intérieur duquel la masse aqueuse se concentra peu à peu pour former en l'espace de quelques secondes une masse impressionnante et parfaitement sphérique. Inspirant à pleins poumons, l'Amiral fit intensément vibrer le globe volant d'une simple impulsion mentale puis hurla :

    "Ecartez vous, camarades ! Ca va péter !"

    Avec une formidable brutalité, la colère des profondeurs vint s'abattre sur le mur givré, le frappant par un jet concentré à la puissance dévastatrice. Le cœur de la structure commença tout d'abord à se fissurer alors que l'eau projetée à toute allure en démolissait l'intégrité. Creusé avec violence sous les yeux ébahis des présents, l'obstacle étincelant perdit de sa superbe à mesure que le rayon était réorienté par son manieur puis; dans un assourdissant fracas, les morceaux encore solides s'écroulèrent pour exploser et ne devenir que d'humbles grêlons.

    Escaladant la ruine enneigée avec fierté et nonchalance, Bigorneau offrit aux gardiens de la paix assez valeureux pour rester un sourire diabolique puis, tout en bombant le torse; il rugit :

    "Officiers, joignez vous à nous ou tombez sous nos coups ! Les vaillants seront salués, les serviteurs des marauds n'seront jamais pardonnés !"

    Tandis que les siens l'imitaient en enjambant les gravats glacés, l'Amiral gardait l'œil au loin. Constatant tout juste que d'autres frontières de nature magique apparaissaient plus loin en de fines volutes ténébreuses, le vieux fou tira alors une gueule de six pieds de long et; à deux doigts de manger son tricorne; il gueula :

    "Mais bougre de truffe d'bordel à cul, c'est pas possible ! Ils vont nous foutre un mur magique tous les trois mètres ces cons là ?! "

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  • Lun 7 Oct - 18:31
    La tempête gronde. Le vent est désormais plus agité, la pluie battante assombrit le sol des quais, mais cela n’empêche pas Zéphyr de plisser les yeux pour contempler la mer. Il a cru voir… Oui, ce n’est pas une illusion. Un peu plus loin, là-bas, il y a bien des formes humanoïdes dans la mer. Impossible pour lui de déterminer s’il s’agit de sirènes, de tritons, d’hybrides ou de monstres de aquatique. D’abord, le Reikois n’est absolument pas familier des créatures marines ; ensuite, le temps est tout simplement dégueulasse, et cela ne l’aide pas à percevoir ce qu’il en est réellement dans l’eau salée. Sa vue augmentée pourrait l’aider, mais le bateau est tout proche, et il préfère réserver son énergie pour ce dernier. L’homme est au moins certain qu’il y a des formes humanoïdes non loin, peut-être des pirates, à vue de nez.

    - Il y a des créatures par là, indique le maître-espion à Bélial, une fois que le Sergent-Major a fini de leur parler. En mer, donc inaccessible. Difficile à dire quels seront leurs objectifs, mais si elles veulent créer du chaos, elles ont tout intérêt à se rapprocher de l’Obseedra.

    L’Oreille ramène d’ailleurs son regard sur le navire et son ses sourcils se froncent largement quand il commence à voir des… naufragés qui sautent du bâtiment maritime. Pour qu’ils soient aussi désespérés, alors qu’ils sont à quai, et sur le point de débarquer, c’est que les choses doivent mal se passer sur le pont. Il est à deux doigts d’interpeler le Sergent-Major pour qu’il se magne le cul et qu’il cherche à accélérer les choses, mais un reste de bon sens lui souffle que le bonhomme va mal le prendre, et pourrait même compliquer leur présence sur place par esprit de vengeance. Non, autant gérer les choses soi-même. A priori, une silhouette semble déjà s’intéresser aux créatures aquatiques grâce à ses capacités de vol et à ses capacités élémentaires ; Zéphyr peut donc déjà espérer que ce soit un problème en moins.  

    - Je vais monter sur le pont, annonce-t-il sur le pont sans préambule au Démon. Si c’est la débandade, le Sergent-Major n’aura aucune raison d’accepter que le bateau accoste. Mais il va falloir s’arranger pour que ceux qui ont sauté ne foutent pas le chaos une fois qu’ils arriveront sur les quais. Si c’est des Reikois, ils chercheront à s’évanouir dans la manifestation. Une légère pause. Ca n’arrangera pas l’ambassade que des rebelles s’évanouissent dans la nature et crée des dissensions dans la République. Je vous laisse vous en occuper le temps que les choses se calment.

    En réalité, Zéphyr ne porte aucune confiance à son compagnon, mais ce dernier – autant que son employeur – ont intérêt à rapporter des résultats à la Couronne alors ils ne peuvent pas non plus rester les bras ballants à regarder le paysage. Evidemment, le maître-espion aurait aussi pu laisser un clone derrière lui pour le surveiller, mais sans savoir exactement à quel point c’est le chaos sur l’Obseedra, il ne peut pas se permettre de diviser en deux son mana. Autant être prudent et avoir recours à l’homme de main de Mirage. D’ailleurs, ce dernier prend bien son temps, trop son temps, et le jeune homme s’apprête à sonder les quais pour voir si l’ambassadeur est en vue quand un raclement de gorge se fait entendre. La demoiselle qu’il a vue un peu plus tôt, et qui préparait tout ce qu’il fallait pour accueillir les malades, s’est approchée du duo, et Zéphyr plante son regard doré sur elle. Il n’a pas besoin d’une enquiquineuse, pas maintenant, mais la Républicaine a au moins le courage d’ouvrir la bouche et de formuler sa demande.

    Un instant indécis par son audace, le guerrier ne peut s’empêcher de la regarder de haut en bas. Ce n’est pas une combattante, c’est une civile, elle ne semble pas avoir de quoi se défendre et elle… Elle, elle souhaite… L’accompagner ? Dans l’absolu, bien sûr, c’est possible. Mais elle risque d’être une poids, elle sera une cible idéale, et une fois sur place…

    - Je ne pourrai pas vous protéger, déclare l’Oreille avec franchise. Et il me faudra une contrepartie en échange.

    Une contrepartie que la mage noire comprendra sans doute aisément, puisqu’il s’agit ni plus ni moins de veiller à ce que le Sergent-Major regarde ailleurs pendant leur opération. Mais l’inconnue semble avoir de la suite dans les idées et, après avoir fait son œuvre, elle rejoint rapidement Zéphyr près du navire.

    Ils vont donc monter sur l’Obseedra, et, le plus simple, c’est qu’elle grimpe sur son dos pour qu’elle n’handicape pas ses mouvements. Le guerrier s’accroupit pour qu’elle s’accroche à lui plus aisément – ce qui l’arrange, c’est qu’elle est fine comme une guêpe – et quand il se relève, il appelle déjà son mana.

    - Profitez d’être à l’arrière regarder autour de vous, et surtout, cramponnez-vous. Dès qu’on sera arrivé, lâchez-moi.

    L’instant d’après, Perrine sent qu’ils décollent, mais pas que. Le vent lui frappe forcément le visage à cause de la supervitesse de l’assassin et pour que son adresse soit le moins handicapée possible, le guerrier active également son agilité pour contrebalancer le poids supplémentaire de la soigneuse. L’idée est accessoirement de ne pas foncer sur quelqu’un comme un débile et de se carapater tout le long du pont.

    Le saut a lieu, et enfin, les voilà sur l'Obseedra. Alors qu’il croit que la jeune femme va le lâcher, c’est d’abord un cri qui lui perce les tympans : la femme a repéré quelqu’un et Zéphyr suit la direction de son bras. Elle désigne une zone en particulier, où il y a, manifestement, une Drakyn a la chevelure rousse, qui a un genoux à terre et qui semble mal en point. Il doit bien se l’avouer, l’Oreille se moque comme d’une guigne de son sort, mais la blonde veut y aller, elle doit y aller, et seulement alors le bretteur comprend pourquoi elle a tenu à l’accompagner. Ca doit être une amie, une sœur de coeur, qu’importe, mais c’est à cause de la créature draconique qu’elle a voulu se mettre ainsi en péril. Se doutant que la binoclarde ne le laissera pas tranquille tant qu’elle n’aura pas retrouver sa protégée, le guerrier claque la langue et profite des restes de son mana pour amorcer un second mouvement et aller à la rencontre de Vanay. Là, enfin, Perrine retrouver les pieds à terre, juste à temps pour que Zéphyr s’intéresse à un des naufragés qui semble bien déterminer à envoyer une arbalète dans la tête de la rousse. Le « malheureux » ne comprendra alors rien à sa vie quand une dague se plantera dans l’arme en bois, la cassant par la même occasion, puis qu’il se retrouvera la tête au sol, une clé de bras dans le dos, avant qu’un coup sec ne l’envoie rejoindre le pays des rêves.

    Indifférent à ce que pensent les deux demoiselles derrière lui, le Reikois se tourne vers la Drakyn blessée et leurs yeux se croiseront.

    - Où est le chef des rebelles ?

    Si tôt Vanay lui aura répondu que l’homme disparaîtra sous ses yeux, et qu’elles ne le verront plus.

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  • Lun 7 Oct - 21:18

    Partie 8


    [Évent] La Colère des Bougeoirs - Page 15 D1ee9810

    Enfin de l'air pur ! Ou au moins davantage que celui qui viciait les poumons de Konrad depuis près d'une heure. Les égouts méritaient une remise aux normes drastique, il se ferait une joie de le rappeler à Arès une fois tout cela terminé. Si seulement il savait qu'il ne reparlerait jamais à Arès... Mais avant qu'il ne descende sous terre, le maire Wessex était bien aux commandes, le commissaire faisait donc l'inférence qu'il l'était toujours. Alors qu'il débouchait, toujours suivit de ses quatre protecteurs, sur le parvis de la mairie, il dû jouer des coudes pour se frayer un passage. La foule était agitée et d'une densité supérieure qu'escompté.

    Ses sbires l'aidèrent à passer, les gens s'écartant souvent d'eux-mêmes en percevant la puanteur méphitique de Konrad qui jouissait de la pluie battante pour se laver un tant soit peu de la fange. Au moins son uniforme d'Officier était méconnaissable et lui évitait le lynchage. Ce fut en zieutant le ciel chargé qu'il aperçu l'Exo VII au loin, au dessus de la Tour-Chaussée... La Marine avait sortit les grands moyens pour maitriser les mouvements de foule, à croire que la manifestation pro-optimate avait dégénérée... Il suffisait que le commissaire Lightborn s'éclipse un moment pour que tout parte à vau-l'eau !

    Il renifla, s'essuya le visage et redoubla de coups dans les hanches pour arriver jusqu'aux mantelets tenus par la GAR et les Officiers face à la Mairie. Il cria sur un subalterne qui le tira alors par dessus les barrières en apercevant l'insigne que le commissaire tendait. L'Officier l'avait aggrippé au bon moment, car Konrad laissa une botte derrière, attrapé par un manifestant rapidement repoussé à coups de matraque. Les quatre protecteurs en civil passèrent les mantelets et se postèrent près du commissaire alors que Vorès se présenta à la foule.

    De son discours, Konrad n'en perçut que des bribes étiolés, tant ses oreilles sifflaient et son esprit bourdonnait. En revanche, ses quatre hommes comprirent tout ce qui fut dit, un peu trop même, car le contenu du discours les fit se carapater aux quatre vents ! Les Protecteurs d'Ebène, à la nouvelle déclamée par Vorès, sautèrent les barrières et disparurent dans la foule, fuyant la queue entre les jambes. A croire qu'ils n'avaient plus de chef ! Mais où allait la loyauté ! Konrad, lui, n'avait rien entendu, il ne savait donc pas qu'Arès était tombé et donc que les protecteurs n'avaient plus de patron pour les payer. Pas de salaire, pas de services. La loyauté était un concept purement pécunier pour ces mercenaires.

    Konrad avait eut beau les appeler et les insulter, ils ne revinrent pas. Seul son beau-frère, le Protecteur d'Ebène Hélios Blazewhirl, descendit les marches pour rejoindre le commissaire. Il lui dit quelque chose, mais Konrad n'entendait toujours que pouic.

    - J'entend rien ! Il me faut un médecin d'urgence... Amène moi voir Pétanque !

    Hélios l'épousseta un brin, opina du chef et le suivit alors qu'il grimpa le perron envahit d'Officiers et soldats. Konrad comptait bien se remette dans le bain, il pénétra donc dans le hall de la mairie, suivit de près de son beau-frère. Il vit le Préfet Pétanque mais son regard glissa sur Noirvitrail, elle serait d'une plus grande aide. Il alla alors à son encontre et, reprenant son souffle au préalable, il se planta face à la générale.

    - Général. Sachez déjà que je n'entend plus rien, il me faudrait un mage pour m'aider à ce niveau. Je revient tout juste des égouts où la situation est accablante. J'ai également une information de haute importance pour Monsieur le Maire, puis-je le trouver à son bureau ?

    Si Vorès était là, c'était bien que les négociations étaient terminées, il pouvait donc monter voir Arès.

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  • Mar 8 Oct - 8:46
    L'orage grondait à la surface. La sirène n'entendait à peine son roulement sourd, absorbée par les bruits provenant de la surface : des hurlements, des cris… le fracas des armes, des corps plongeant dans la mer pour échapper au navire, qui, tel une baleine géante, restait immobile à la surface. Son ombre se projetait, menaçante, des flots jusqu’au fond, instaurant une tension palpable. Les poissons qui auraient cherché refuge sous la coque s’étaient enfuis depuis longtemps. Cette coque qui glissait vers les docks n'était pas le réel danger. Le danger venait des bipèdes, qui repéraient les silhouettes aquatiques se mouvant avec grâce sous la surface, là où les gouttes de pluie frappaient l’eau, créant des ondulations discrètes.

    Takhys était consciente qu’elle était "découverte" dans les eaux du port. Les éclairs qui illuminaient brièvement le ciel lourd de nuages, frappant parfois la surface de l’eau, faisaient briller les écailles de son corps et de ses Squalelets. Bien que les terrestres se battaient entre eux à ce moment, certains d’entre eux avaient sûrement repéré les formes mouvantes sous la surface. Se cacher sous les coques des navires pouvait être une alternative temporaire pour éviter certains sorts ou tirs.

    Les idées folles se bousculaient dans son esprit. Elle devait choisir la bonne, tout en veillant à ce que cela reste divertissant pour elle. Car, après tout, Courage était un peu sa maison, son lieu de vie, son commerce, ses clients… Donc, à moins que sa vie ne soit en grand danger, elle pourrait simplement prendre le large, fuir vers la haute mer et revenir plus tard, une fois que tout ce chaos se serait apaisé. L’eau de la mer, au-delà du port, l’appelait avec ses saveurs iodées, plus pures, plus propres… et surtout, cette immensité qui s’offrait à elle, ses profondeurs protectrices. Oui, c'était tentant, très tentant… Mais elle n'en avait pas encore terminé ici.

    Veillant à rester en mouvement avec ses squalelets, elle cessa de tergiverser lorsqu'un bipède fit un magnifique plongeon en sautant du navire qui se rapprochait des docks. Ah, c’était vrai, des gens sautaient du navire pour tenter de fuir en nageant. Quelle drôle d'idée, alors que le débarquement était imminent pour eux. Peu importait les raisons de ce plongeon. Un sourire ravi se dessina sur ses lèvres bleutées. Elle savait maintenant ce qu'elle allait faire pour s'amuser un peu.

    Elle ordonna à ses Squalelets de s'occuper de ces baigneurs improvisés et de les ramener vers des accès aux quais ou aux pontons, où ils pourraient s'accrocher. Bien entendu, hors de question d'en dévorer un, ni même de goûter un bout. Une fois sa petite bande lancée dans sa tâche, avec l'instruction de ne pas faire surface pour éviter de se faire repérer par de possibles adversaires, elle se plaça sous la coque du navire. Tiens, ça braillait fort à l'intérieur ! Il y avait du monde là-dedans, visiblement. Voilà qui promettait d’ajouter une touche de folie à son idée déjantée.

    Avec un sourire étrange aux lèvres, elle appela la mer à lui obéir, avec une grande intensité.

    L’eau se mit à tourbillonner autour de la coque, avant de remonter le long de ses parois. Une vague massive se forma, soulevant le navire dans un grondement sourd. Des tentacules rampèrent jusqu'aux rambardes, formant une main aqueuse grotesque de dix doigts informes, assurant une prise ferme sur la structure en bois pour la maintenir stable. Doucement, l’Obseedra fut hissée hors des flots.

    Emporté par la force des eaux, le navire glissera lentement vers les docks. Son équilibre serat maintenu par la maîtrise stupéfiante de l’eau. Takhys veillerait à le déposer en douceur sur les quais, s’assurant qu’il s’incline sans causer de dommage à l’équipage, ni aux passagers intérieurs ou extérieurs. Après… si quelques-uns venaient à tomber à l'eau, les chanceux seraient récupérés par ses Squalelets et ramenés vers le bord.

    Si elle ne ratait pas son coup, avec tout ce monde dans les cales, elle se ferait un plaisir de leur offrir une nouvelle porte de sortie. Les bipèdes étaient si impressionnables et pouvaient partir en panique pour un rien... L’eau qui se retirerait des parois de la coque pour rejoindre les eaux portuaires deviendrait une glace tranchante, découpant une à une les planches qui composaient la coque, pont après pont, pour créer une ouverture chaotique aux bords déchiquetés, offrant une vue sur les docks. Oui, difficile de faire une entrée propre, nette et belle quand on utilise la magie depuis sous la surface.

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  • Mar 8 Oct - 10:30
    Les politesses complices de Mirage la firent sourire lorsqu’il prit congé des négociations. Son hésitation à la mention de ses gardes la laissa néanmoins perplexe ; quelque chose dans son attitude intriguait la Perfectionniste qui se demanda ce que pouvait bien cacher son empressement. La situation dans le bureau ne lui laissa cependant pas le loisir d’y réfléchir plus que cela. Gardant l’idée dans un coin de sa tête, elle se concentra sur les personnes présentes, Vorès de Cyprès ne tardant pas non plus à les quitter afin d’avertir la foule maintenant rassemblée sur le parvis du bon déroulement – tout relatif en réalité – des négociations. Le Doyen, dont elle déduit l’identité par élimination, prit quelques minutes pour réfléchir à la suite de ses propositions, serrant contre lui un dossier qu’il finit par tendre à la mandataire. La Pléiade se retrouvait de nouveau frustrée par cet échange qu’elle ne comprenait pas ; elle voyait néanmoins à l’air décidé du Shoumeïen qu’il était convaincu de la véracité des propos de la jeune femme aveugle. Les deux autres, en revanche, seraient plus difficiles à séduire…

    L’unique femme de la délégation prit ensuite la parole et fut particulièrement audacieuse dans ses demandes. Cela n’avait rien d’étonnant puisqu’il s’agissait d’un principe de marchandage classique : proposer un prix au-delà des limites du raisonnable afin d’en obtenir un compromis moindre, ce dernier étant le véritable objectif ; cet échange laissait ainsi croire au vendeur qu’il était à l’origine de l’idée alors qu’il s’était fait manipuler par l’acheteur ayant prévu le coup. La demoiselle en noire se révélait enfin sous son véritable jour : c’était certainement elle qu’il faudrait convaincre plus que tout autre, se cachant jusque-là derrière un pathos à l’apparente fragilité – avec son allure de veuve éplorée – alors qu’elle n’avait rien à voir avec ce stéréotype paternalisant. L’œil de l’ange brilla d’intérêt en écoutant la fin de sa plaidoirie. C’était parfait pour ses affaires.

    Le prêtre prit la suite et martela une fois encore son désir de faire valoir le culte sur le territoire républicain. Là aussi, l’ange ne manqua pas le regard plein d’espoir qu’il lui adressa quand elle émit sa première idée, ce qui la rassénéra quelque peu sur ses chances d’obtenir gain de cause. Elle laissa la représentante gouvernementale répondre aux différents responsables shoumeïens, aussi bien par respect que par curiosité : allait-elle tomber dans le piège de la pseudo-veuve ? Que pouvait-elle proposer ? Celle-ci préféra d’abord répondre au prêtre, ayant certainement compris qu’il serait plus facile dans un premier temps de statuer sur le problème cultiste ; la Pléiade trouva la jeune femme convaincante et diplomate, lui laissant en plus une ouverture afin qu’elle puisse appuyer ses propositions de financement. Elle profita donc de l’occasion pour ajouter :

    – Je tiens à réitérer ma proposition quant à des financements privés afin de mettre en place un projet de rénovation des églises et des habitations, dit-elle avec entrain. Je connais de nombreux citoyens d’origine shoumeïenne à Liberty qui seraient ravis de vous aider à rendre le quartier des Bougeoirs propice à votre épanouissement aussi bien professionnel que cultuel. J’ai de bons contacts dans les médias et dans les associations sociales ou artistiques capables de faire passer l’information ; une campagne de dons me paraît une bonne idée. Je vais m’empresser de faire une demande à la capitale, et si la Présidence accepte, il serait également tout à fait possible de nous associer à travers mon entreprise d’architecture. Elle fixa tour à tour les membres de la délégation. Je vous explique plus spécifiquement ce que j’ai en tête : que pensez-vous de mettre en place une collaboration entre nos deux partis ? J’emploie les volontaires shoumeïens – contre une rémunération en adéquation avec leurs tâches et leur niveau d’expertise, donc, leur apportant une stabilité pécuniaire dans l’optique d’esquiver le problème du financement public – et nous construisons ensemble les locaux dont vous avez besoin. À condition que le maire de Courage accepte également cette idée, évidemment. Sachez néanmoins que j’envisage une collaboration sur le long terme avec vous, et que vos idées sur l’effort de guerre, elle se tourna vers le prêtre en lui adressant un hochement de tête, ne sont pas tombées dans l’oreille d’une sourde. Voir que nous pouvons travailler main dans la main face au véritable ennemi, aussi difficile que cela puisse être – et, croyez-moi, cette question épineuse me pèse également – serait un véritable gage de notre sincérité et de notre force.

    Sur cette dernière phrase, Hélénaïs renchérit sur le fait qu’elle ne connaissait nullement l’identité du nouvel élu de Courage ; cette donnée était agaçante, compte tenu qu’un individu encore inconnu tenait littéralement les vies des réfugiés entre ses mains. La Pléiade espérait secrètement que ce nouveau représentant serait plus propice à l’insertion que son prédécesseur mystérieusement disparu…

    Enfin, la déléguée proposa un compromis alléchant à la représentante syndicale, préférant l’idée d’un conseil démocratique à un refus total ; ainsi, le gouvernement gardait le contrôle sur le quartier tout en laissant quelques libertés aux réfugiés shoumeïens. Il était facile de comprendre, même sans être un expert en politique, qu’il s’agissait là du seul compromis viable dans la situation actuelle, que la noble aux yeux bandés avait d’ailleurs rappelé avec justesse. La Perfectionniste la laissa finir et prit de nouveau la parole :

    – Si cela aboutit, et j’en suis convaincue, j’aimerais par ailleurs me porter volontaire comme conseillère républicaine auprès des réfugiés dans le parti neutre, justifiable par mon savoir-faire polyvalent. Plus que de maîtriser les arts compliqués de la maçonnerie, je suis très populaire au sein de ma Nation, et je connais les rouages médiatiques qui sous-tendent l’opinion publique. Je pourrais être un atout pour vous aider à vous intégrer et statuer en cas de conflit.

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    Message n°8
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  • Mar 8 Oct - 17:02
    Je ne sais pas trop ce qui m’arrive. Est-ce une nouvelle facétie de mon adversaire ? Mais celui-ci n’a pas l’air de profiter de l’occasion, fuyant immédiatement à la vue de la pointe de la dague gigotant pas loin de sa tête. Tenant fermement mon bras, je tente de contrôler ses mouvements, mais c’est compliqué. Même ce qui arrive à ma tête, c’est très étrange. Heureusement, la moustache semble ne rien avoir. Peut-être bien que c’est des conséquences de ce que j’ai pris dans la gueule jusqu’à maintenant. Vrai que je ne me sens pas très frais et dispo depuis le début de l’affrontement. Faut dire que j’essaie de garder le rythme. Du coup, je me planque alors que le nain me balance des projectiles à la volée. Je saute à travers une devanture saccagée, me mettant à couvert derrière un mur. De là, je puise dans mon énergie pour me régénérer. Je vise là où j’ai mal, ça va de soi. Je concentre aussi sur les bras et le visage pour contrecarrer ce qu’il vient de m’arriver, sans trop savoir ce que c’est, mais mon formateur m’a dit que ça ne faisait jamais de mal un bon petit coup de régénération.

    Effectivement, c’est assez agréable.

    Il me donne du fil à retordre. Je pense pas avoir les outils pour réussir à en parvenir à bout. Fébrilement, je mets ma main dans la poche de chemise pour en sortir une petite pierre. Une gemme. Une petite chose obtenue de façon bien mystérieuse mais qui a déjà démontré par le passé ses effets plus que surprenants. Elle ne m’a jamais déçu. Elle m’a toujours permis de me sortir d’un mauvais pas, alors, pourquoi me ferait-elle défaut cette fois-ci ? La tenant dans mon poing, je l’active d’une légère impulsion magique. Puis, il ne se passe rien. Les projectiles tombent de l’autre côté. La foudre s’abat. La pluie est dense. Deux battements de coeurs plus tard, je ne me sens pas plus différent. Bon, il faut bien une première fois dans la déception, j’aurais aimé que ça soit pour une autre fois. Il va falloir y retourner avec tout son courage et sa détermination. Et en parlant de ça, je remets les couilles en place dans mes braies, parce que si ça frotte, ça irrite et si ça irrite, c’est pas très agréable.

    Je ressors alors. Je canalise ma magie pour former une armure d’air autour de moi. J’ai pas encore d’idée neuf en tête, je comptais surtout sur les effets spéciaux de la gemme pour tout vous dire. La défense, c’est surtout parce que je ne sais pas à quoi m’attendre dehors, mais le nabot est toujours lent, attirant les objets à lui pour les propulser sur des cibles que je n’arrive pas à percevoir. Je sursaute alors que la foudre s’abat à côté de moi. Et j’en frissonne, pas de froid, mais d’effroi. J’aime pas la foudre. Traumatisme familial. Si j’ai pas flanché en combattant aux côtés d’une utilisatrice de magie de foudre, c’est que c’était dans l’euphorie d’un combat particulièrement dangereux. Là, présentement, j’ai peur que ça me tombe sur le coin du râble. Mais je crois bien que j’ai le mauvais oeil, comme si une puissance supérieure me cherchait du mal depuis quelque temps, tout ça parce que j’ai peut-être fait quelque chose d'anodin qui lui a déplu. Les forces supérieures sont souvent soupe au lait. Faut pas leur en vouloir.

    Quoiqu’il en soit, un éclair s’abat sur moi. Je ferme les yeux. Je me vois mort.

    Mais je sens toujours la pluie sur ma peau et j’entends toujours les rumeurs des combats. Je me sens foutrement vivant alors j’ouvre les yeux, constatant que je suis diablement en vie et que la foudre ne m’a clairement pas tué. L’effet de la gemme ? Un effet bienvenue. L’armure d’air semble s’être surchargée d’une énergie électrique qui ne demande qu’à être déchargée. Alors, je ne me fais pas prier et peut-être que la puissance supérieure sera de mon côté cette fois. Je transforme l’armure en un projectile que je veux le plus terrifiant qui soit. Pourquoi pas un dragon ? C’est terrifiant les dragons. Pas tout le monde peut être un dragon. Je l’envoie en direction de Jamby. Un dragon d’air électrisé tout en gueulant à travers la pluie et les éléments, même si malgré moi, mon élocution ne s’est pas arrangée avec la régénération.

    -Ryu ga waga teki wo kurau !

    Spoiler:
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  • Mar 8 Oct - 17:50
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    Bélial écouta attentivement les paroles du sergent-major, notant le ton à la fois hautain et prudent du gradé. L’officier détailla l’état actuel de la mise en place de la quarantaine, mais il restait évident que les forces présentes manquaient de soutien. L’amiral parti, la pression sur les épaules du sergent-major semblait immense, et l'ombre des pirates rodant dans les parages n’arrangeait pas la situation.

    Le démon hocha lentement la tête alors que le sergent-major évoquait la nécessité de renforcer la surveillance autour du port.

    — Je comprends. Il est dans l’intérêt du Reike que cette situation reste sous contrôle. Je vais m’assurer qu’aucune menace ne vienne perturber l’opération.

    Bélial avait à peine terminé sa phrase que Zéphyr, l’encapuchonné à ses côtés, se tourna vers lui pour ajouter d’un ton plus alarmé :

    — Il y a des créatures par là, en mer.

    Des silhouettes se mouvaient dans l’eau, difficilement discernables à cause des vagues et des éclairs, mais c'était certain avec les paroles du maître-espion que des malfaiteurs s'apprêtaient à venir sur le port.

    Baal observa un instant les créatures se déplaçant dans l’eau. Il n'était pas expert en créatures marines, mais son instinct lui dictait qu'elles n’étaient pas là par simple curiosité. Il reporta alors son attention sur l'Obseedra, le navire en approche, et remarqua plusieurs formes humaines sautant par-dessus bord pour rejoindre les quais malgré la tempête.

    Le Garde du corps de Mirage jeta un coup d'œil à l'espion. Le visage dévoilé de l'encapuchonné révèle au démon un visage lui paraissant familier mais dont il avait du mal à savoir d'où. Et malgré leur différent, il fallait bien admettre qu’ils avaient des intérêts communs ici. Qu’importait l'animosité, leur objectif était clair : empêcher le chaos de se répandre, surtout là où des Reikois y sont mêler.

    Et face à la suggestion de l'Oreille sur le fait d'appréhender les naufragés et de faire face aux créatures maritimes, le démon n'avait qu'une chose à chose à dire

    — Je m’en charge, et ceux avec assurance.

    Zéphyr disparut presque aussitôt, laissant le géant seul face à la menace grandissante. Ce dernier resserra sa prise sur les pans de sa tunique avant de les jeter brusquement en arrière, révélant la lourde armure noire qu’il portait en dessous. Des plaques de métal imposantes, couvertes de runes gravées, protégeaient son torse et ses membres. Il ne ressemblait plus à un simple émissaire, mais à un guerrier prêt à en découdre.

    Il jeta un regard vers sa ceinture où pendait une épée simple, modeste en apparence, bien différente de la lance qu'il utilisait habituellement. Il ne l’avait pas apportée cette fois-ci, pensant que sa mission serait plus diplomatique que martiale, mais il ne regrettait pas son choix. Cette épée suffirait.

    Sans perdre un instant, il se mit en mouvement, sa grande silhouette imposante se dirigeant vers les quais. La pluie battait durement contre son armure, mais il l'ignora, focalisé sur sa mission. Les premiers naufragés, paniqués, tentaient de rejoindre la terre ferme à travers les vagues tumultueuses.

    Lorsqu'il atteignit le bord du quai non loin des docks, Baalthazar leva la main pour attirer l’attention des soldats proches.

    — Bloquez ces individus avant qu’ils n’atteignent la ville, ordonna-t-il d’une voix froide. Si certains sont des rebelles ou des fuyards, ils ne doivent pas s’échapper.

    Le garde n'avait aucune idée si sa demande auprès des gardes allaient être reçu de manière positive, il fallait bien qu'il tente le coup. Pour sa part, il scruta la mer, de ses œil rouge perçant à travers l'obscurité. Il sentait les créatures approcher, les humanoïdes marins que Zéphyr avait repérés. Un grondement sourd monta dans sa gorge. Elles n'étaient plus très loin.

    Avec un geste fluide, il dégaina son épée, sa lame simple brillant sous la pluie. Ses sens étaient en alerte maximale. Si ces créatures marines tentaient de rejoindre les quais, elles trouveraient un adversaire déterminé à les repousser.

    Le démon se tenait prêt, son regard fixé sur l’horizon face à ceux qui s’approchaient dangereusement des docks. La tempête faisait rage, mais il savait que la véritable bataille ne faisait que commencer.

    [Évent] La Colère des Bougeoirs - Page 15 BXCDcfX

    Résumé:
    CENDRES


     

    Bélial

    Là où je passe, je laisse naître le chaos sur mon sillage.

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  • Mar 8 Oct - 20:24
    Les grincements des cartilages de ses antennules produisaient ce qui s’y ressemblait à s’y méprendre à un rire, ah ça c’était quelque chose ! Le pavé qui fend le crâne d’un homme et projette des escarbilles d’os et de matière grise en réduisant le reste à l’état de soupe qui coule par les narines et les oreilles. Le lancer d’officier républicain avait eu un effet auquel même lui ne s’était pas attendu, il faut dire que le geste lui avait demandé autant de réflexion qu’un bovin qui fouette les mouches à merdes qui survolent son cul. C’était une drôle d’ambiance qui commençait à s’installer, pleine de cris, de violence et enfin, de mort. Enfin, Eustache était enfin dans son environnement, là, au cœur du chaos, perdu dans un maëlstrom aussi grisant que ceux qu’ils fendaient à bord de la Ginette.

    Il écarte les bras alors, pour que la pluie salvatrice ne vienne laver sa carapace de cette peinture bleue qui irrite sa chitine et lui donne l’impression de n’être qu’une pâle imitation de la superbe créature qu’il est. De cet enfant de la Flotte Sans Noms, il ne manquait que l’ancre qu’il maniait avec autant d’aisance que le fléau est manié par le paysan qui sépare le bon grain de l’ivraie.

    Roulant alors des épaules, chitine frottant contre elle-même dans un grincement semblable au chant d’un navire qui craquèle sous la houle, le homard tourna lentement la tête vers son amiral. Les deux se connaissaient depuis assez longtemps pour que parfois, il ne lui fallait qu’un léger mouvement du rostre et des antennes pour qu’il comprenne. Eustache, la carapace encore fumante et parfois parcourue par des arcs d’électricité statique, semblait être aux anges. Même s’il n’avait pas encore récupéré de l’électrisation de cette petite femme qui avait voulu leurs prendre Nausicaá, le homard semblait être en pleine forme. Enfin, ça, c’est seulement parce-que la douleur restait encore un concept bien étranger a l’abominable homme-crustacé. Et il s’ébroue, encore, comme un chien qui sors de l’eau pour chasser la peinture soluble qui coule en strie le long de sa carapace rouge et orichalque. Alors seulement, se rends il compte qu’il a encore perdu son capitaine dans la foule.

    Aussi, c’est un iceberg de chitine rougeâtre qui avance, zappant parfois quelques pauvres hères avec l’électricité statique dont il est chargé et qui fait se contracter, contre sa volonté, les muscles de sa pince et ceux de son cou. Lui donnant un air tout bonnement dérangé. Des gens tentent de le bousculer, mais comme une montagne face au vent, il ne trébuche pas, ne glisse pas et se content d’avancer avec le dos courbé vers l’avant. Presque simiesque dans sa démarche alors qu’il essaie de repérer les grands chapeaux de ses camarades et surtout, le grand chapeau de l’amiral. M’enfin, capitaine-amiral ? Comment vous faites pour partir sans votre homard de compagnie ? Le boscambusier faisait son travail si mal ? C’est tout boudeur alors que le crustoloce continua son chemin en suivant la marée de la foule, direction le port, direction le port ! Meilleur moyen de foutre la merde dans les entrepôts ça, mine de rien, ils étaient intelligents, Doudou et le capitaine-amiral. Si seulement l’autre capitaine, Saumâtre, avait pu être là, ils seraient invincibles tous ensemble. Si seulement –


    Aïe.


    Tiens, c’est nouveau ça, « Aïe » ? C’est quoi qui viens de faire frétiller son rostre ? Il recule un peu, s’ébrouant pour se rendre compte que quelque chose brille devant lui. Quelque chose qui n’a pas de sens, de la foudre solide ? Il penche la tête sur un côté, puis d’un autre. Cherchant à comprendre ce qu’il est entrain de voir. Fascinant.

    La foule, elle, est terrorisée par ce qu’elle vient de voir et n’ose pas s’avancer. Comme si elle craignait de toucher ce mur étrange. Eustache n’a pas mal, non, il en est tout bonnement incapable, mais quand il tends le doigt griffus de sa main vers le mur et que la foudre arque entre elle et sa chitine, son poing se contracte et sa main se recule. Les nerfs se tordant sous le passage de l’énergie. Bizarre, tiens, que sa chair ne lui réponde pas pendant quelques secondes. Il secoue la main, se glisse le doigt entre les deux fentes cartilagineuses qui lui servent de gueule, bavant quelque chose sur la chitine. Plus par curiosité culinaire qu’autre chose. Il recule ensuite, bousculant une partie de la foule et observe la situation. D’accord, petit homard, maintenant les choses sont plus claires.

    Ils tentent de l’arrêter, avec des murs en plus.

    Un rire vrombissant se mets à résonner avec sa carapace alors qu’il ferme le poing et le lève en se tournant vers la foule. Comme pour l’encourager et la haranguer. Il vrombit en rythme :

    - Wri ! Wri ! Wri !

    Comme pour lancer un quelconque chant de guerre. Et c’est dans les cris d’encouragements de la foule, qu’il se tourne en fermant le poing, ramenant son coude au niveau de ses hanches. Encore un cri, puis deux, puis trois. Un œil noir se lève vers le ciel, dommage que la madame oiseau ne soit pas là, ça aurait été l’occasion de faire d’une pierre deux coups.

    Les muscles se tendent, puis se détendent. C’est comme un coup de canon qui explose, une déflagration sonore si forte qu’elle en deviens douloureuse pour les quelques manifestants qui l’entourent, qui se retrouvent obligés de se couvrir les oreilles avec leurs paumes tandis que leurs chapeaux sont soufflés par la bourrasque générée par la puissance du boscambusier qui, frappant vers le haut, fait se tordre le mur de foudre et ne se dissipe, ployant sous l’énergie déployée par l’abomination de Brumerive. Il lève alors les mains et se tourne vers la foule, avec cet entrain guilleret qu’on les enfants qu’on félicite. Puis, il fait volte-face en se rendant compte que la joie s’est bien vite arrêtée, pour se retrouver face à un deuxième mur de glace.

    Un vrombissement, plus sourd celui-là, se fait entendre. Sont chiant ces républicains à vouloir absolument arrêter la marche des opprimés vers le port. Il lève le poing, prêt à abattre le deuxième mur quand une main vient cogner contre lui.

    - Wroui ?

    Qu’il fait en se tournant avant que ses antennules ne se dressent comme un point d’exclamation au-dessus de sa tête, mais c’est le capitaine ! Qui lui intime l’ordre de se calmer deux secondes et qu’il va prendre le relais, aussi, Eustache se pose un peu en retrait et observe la magie de Bigorneau qui déploie toute la grandeur de son œuvre en cet instant. De cette infinité de perles d’eau qui se figent soudainement dans l’air avant de fusionner les unes avec les autres pour former cette grande lance avec laquelle il se prépare à fendre le bouclier de la république. Eustache, des étoiles dans les billes noires, l’observe alors faire son discours et réduire à néant le dernier obstacle qui les arrête.

    Et c’est plus fort que lui, il s’engouffre alors dans la brèche après le passage de l’eau, sa carapace se rigidifiant de façon instinctive avant qu’il ne débarque de l’autre côté en poussant un rugissement strident dans le but de défier les forces de l’ordres. La figure révolutionnaire, accompagnée du bras armé de la liberté. Du moins, c’est l’image qui semblait se dessiner.

    Eustache, lui, ne remarqua pas de suite qu’un autre mur s’était dressé plus loin, il attendait les ordres de son amiral. Comme tout bon homard qu’il était.


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  • Mar 8 Oct - 21:34




    La colère des Bougeoirs



    Les épreuves continuaient à s’enchaîner dans ces maudits égouts, et imprégnée dans toute cette merde il était difficile de lever la tête pour se rendre compte de tout ce que nous étions en train de rater. J’avais l’impression que cela faisait une éternité que nous avions pénétré dans ce trou à rat dégoûtant, je n’avais absolument aucune idée de comment se déroulait la manifestation là-haut. Je n’avais plus aucune notion du temps que nous avions passé là-dessous, et ce n’est que lorsque Pan nous remercia en nous signalant qu’il allait remonter pour prévenir les hauts-gradés de tout ce bordel que mes pensées se redéployèrent au-delà de ce sous-sol. J’étais certes concentré sur le désamorçage de la bombe, mais je tournai ma tête vers le soldat et lui sourit en hochant la tête. Avec un timbre un peu traînant à cause de la fatigue, je lui retournai la politesse.

    -Merci à toi, Pan. J’aimerais dire que ce fut un plaisir, mais ce serait un mensonge, haha. A tout’ !

    Sans lui, on ne s’en serait certainement pas sorti. Avec un dernier hochement de la tête, je le regardai partir alors qu’au même moment, le commissaire Lightborn prenait la parole. Sa voix était un poil trop forte à mon goût, mais en même temps il ne s’entendait pas lui-même parlé alors j’imaginais que ça devait pas être un moment plaisant pour lui non plus. Mais…Dosian ? Pan…était en fait Pancrace Dosian ? Ce soldat dont j’avais déjà à maintes reprises entendu parlé ? Quelle coïncidence au final, ne pus-je m’empêcher de penser avec un léger sourire. Je comprenais mieux maintenant les louanges que j’avais entendu à son sujet. Il ne les déméritait en rien. Ce qui par contre me semblait un brin plus inquiétant, c’était l’état et la passivité du commissaire. Il était certes accompagné de ses protecteurs d’ébène, mais ses capacités au combat ne s’étaient pas démontrées dans l’épreuve que nous venions de traverser. Alors pourquoi s’était il engagé ici bas avec nous ? Toutefois je fis mine de ne rien laisser paraître alors que ce dernier repartait à son tour de son côté pour aller se faire soigner, mais ma curiosité était piquée.

    Quant au poseur de bombe, il ne tarda pas à se mettre à table, de peur de finir au repas de mon cher ami enfant de dragon. Il fallait dire qu’en l’état des choses il ne lui restait que peu d’options, et son instinct de survie semblait être bien plus fort que sa foi ou que ses convictions. Aussi brillant fussent-ils, ce n’était au final qu’un enfant effrayé et naïf qui croyait avoir trouvé son nouveau but dans la vie avant de se rendre compte qu’il s’était fait magnifique baladé. Et maintenant qu’il avait été abandonné par ceux sur qui il comptait pour changer le monde, il se rendait compte d’à quel point ce dernier était cruel.

    Mais les informations qu’il nous révéla étaient pour le coup bien plus inquiétantes  que ce que j’avais pu initialement pensé. Cela ressemblait en réalité à une secte diviniste qui vénérait Kaiyo, d’une manière ou d’une autre, et qui comportait rien qu’ici plus de deux cent fidèles. Alors que Courage était l’un des bastions contre le divinisme. Il y avait il une relation de cause à effet ? C’était à creuser. Tout comme cet ordre de la Chouette. Un casse tête qui semblait plonger de plus en plus loin dans les profondeurs de la souillure titanique. Ce qui pouvait expliquer cette mana angoissante, et la puissance hors du commun de l’élémentaire de métal. Une puissance qui ne venait pas de ce bas monde. Et si Hestian en était l’apôtre, la dénommée Sœur Friede était son bras droit, ce qui rendait sa fuite problématique. S’ils avaient pléthore de fanatiques complètement barges prêts à se sacrifier en se faisant exploser à la gloire d’entités qui n’en avaient absolument rien à faire de leur gueule, nous n’étions pas tirés d’affaire. Les Effraies et toutes les unités d’élites allaient devoir s’activer pour écarter cette menace. Je refusais que la République ne devienne la triste réplique de la scène qui s’était déroulée à Shoumei…

    Une nouvelle lueur et des mouvements suspects attirèrent à nouveau mon attention sur la bombe humaine que je tentais de désamorcer. Une sorte de cadran était apparue sous l’un des seins de la martyre, tandis que ses runes commençaient à briller, ce qui n’annonçait absolument rien de bon. Eh merde. Je peinais déjà à comprendre comment cette bombe était réalisée, et je suais déjà sous l’effort que ça me demandait de résoudre ce merdier magique sous plusieurs mètres d’égouts, alors pourquoi le sort s’acharnait à le rendre encore plus compliqué ?! Je ne comprenais pas grand chose à ces conneries, mais le clignotement qui commençait à s’observer sur le cadran ne pouvait vouloir dire qu’une chose : magne-toi Fulgurys.

    -Eh merde, répétais-je une énièmes fois, à voix haute cette fois-ci.

    Il fallait que j’intensifie l’évacuation de la mana du corps de cette jeune femme. Et le seul moyen qui me vint en tête, c’était d’alimenter la puissance de mes propres runes. Ils utilisaient une vie humaine comme catalyseur, en utilisant l’essence de la vie en alchimie, je devrais pouvoir améliorer le rendu. Une étincelle plus tard et mon sang coulait sur mon bras, et avide de son repas, les runes sur mes bras absorbèrent sa puissance pour se nourrir et se mirent à luire de manière plus vive. Le transfert de la magie s’intensifia, et l’effort que cela me demandait avec. Je sentais la sueur imprégner mes vêtements, ma vision commençait à s’obscurcir sous le drain d’énergie que cela me demandait. Au bout de ce qui semblait une éternité, alors que je ne tenais que par la force de la volonté pour ne pas m’effondrer, les symboles sur le corps de la femme arrêtèrent de briller, et l’atmosphère se détendit soudainement. À bout de force, je me laissai glisser au sol pour m’asseoir, le souffle court. Et c’est pile à ce moment là que des soldats arrivèrent en renfort.

    -Vous avez raté la fête de peu les gars…dis-je avec le souffle court.

    Et suite à cela, je laissai l’enfant de dragon mener la discussion avec les membres des forces spéciales. J’étais bien trop fatigué pour tenter de me mêler à la discussion. Mais malgré la fatigue physique, mon cerveau tournait à plein régime, incorporant toutes les informations que nous avait révélé le jeune terroriste en herbes. Si jamais l’information qu’un groupe de fanatiques vénérant un titan avait tenté de faire exploser des bombes humaines, notre cher Maire de Courage y trouverait tous les prétextes pour justifier l’oppression sur les shoumeïens et les divinistes. Et cela risquait de s’étendre bien au-delà de Courage. Les répercussions pouvaient être absolument désastreuses. Est-ce qu’il fallait pour autant dissimuler la vérité…? Ce n’était pas à moi d’en décider, et je n’en avais pas la force là tout de suite. Il y avait la main droite d’un monstre qui s’était évadée dans la nature, et dont la trace devait être retrouvée. Et je devais sortir de ces putains d’égouts. Une fois que le point avec les renforts fut terminé, je tentai de me relevai, mais je sentais mes membres tremblant. Avec un petit sourire d’excuse, je tendis la main vers le colosse bleu en quête de l’aide de ses gros muscles.

    -Ça te dirait d’aider un ami, enfant de dragon ? J’ai besoin de sortir de ces égouts…

    Une fois sorti, nous atterrîmes au niveau de la mairie, non loin de là où nous étions rentrés. Une pluie diluvienne martelait le sol, et j'accueillis l’air frais, les gouttes de pluie et la sensation de liberté avec une grâce non dissimulée, tournant mon visage vers le ciel pour ne pas que mon chapeau de riz ne me prive de ce petit bonheur. Mais le plaisir fut de courte durée, car nous avions d’autres serviteurs de titans à fouetter. Je commençais déjà à me sentir un peu mieux, même si j’avais encore du mal à me déplacer et que j’étais loin d’être en pleine forme. Lorsque le dragon prit la parole pour me demander mon prénom, je fis un léger sourire en acquiesçant de la tête.


    -Fulgurys. Mais tu peux m’appeler Rys. Et toi, enfant de dragon ?

    Puis en avisant l’agitation dont les éclats nous parvenait d’un peu partout, il y avait fort à parier que la situation avait dégénéré d’une manière ou d’une autre. Nous n’étions pas suffisamment nombreux pour gérer de tels débordements, même si la présence du navire dans le ciel semblait indiquer une volonté d’autorité des forces de l’ordre.

    Le chaos. Voilà ce qu’on avait quitté, voilà ce que l’on retrouvait.

    -Si cette satané Friede s’est téléportée, la retrouver risque d’être compliqué. Faudrait savoir s’il y a eu d’autres signalements de bombes humaines. On en apprendrait peut-être plus sur leur plan, sur là où ils sont passés, et peut-être une idée de là où ils ont pu s’enfuir. J’ai vu des Effraies à la mairie…peut-être en sauront-ils un peu plus.

    Puis en regardant comment les choses étaient en train de se dérouler, je fronçai les sourcils.

    -Peut-être qu’on devrait aussi abandonner nos uniformes, ou du moins en grande partie et couvrir le reste, si jamais on doit s’aventurer plus loin.

    Ainsi, on ne nous prendrait pas pour des les membres des forces de l’ordre que nous étions. Et en gardant une partie, on ne se ferait pas arrêter par nos chers collègues qui n’y comprendraient pas grand chose dans tout ce chaos. Quant à la description de cette chère soeur Friede, il fallait qu’on l’utilise avec prudence. Et dire que je n’avais qu’une envie, c’était de rentrer me coucher dans mon lit après une bonne douche pour pouvoir me remettre de ce passage dans les égouts. Cela semblait être bien loin…J’avais presque l’impression d’avoir des cernes, alors que mes yeux me paraissaient lourds et mes muscles endoloris.

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  • Mar 8 Oct - 22:57
    Venant à peine de lancer ses couteaux, du coin de l'œil il lui était possible de voir que les impacts avaient ralenti le travail mais le problème semblait bien plus compliqué qu’il paraissait … Si les cambrioleurs tenaient plus à leur vie qu’au contenu du coffre ils auraient dû arrêter ce qu’ils étaient en train de faire. Travailler en gardant en tête qu’ils allaient potentiellement être à nouveau attaqués dans le dos, c'était impossible. La cheffe semblait les maintenir d’une poigne de fer pour les remettre au travail, sur la douzaine qu’ils étaient, aucun ne se détourna du coffre.

    ”ALORS! LA CHIEN DE CHASSE DES GOLDHEARTS! ON REVIENT FINIR LE TRAVAIL HEIN? Et merde… MIRELDA EST MORTE MAIS FAUT QUAND MÊME EXAUCER SES DERNIÈRES VOLONTÉS?!? JE COMPTE PAS LA REJOINDRE DE SI TÔT!”

    Voilà qu’elle était donc la seule sur la défensive avec en plus un bras un piteux état, mais elle rendait les choses plus compliquées en sortant une arbalète … Les chances qu’elle puisse lui tirer dessus étaient limitées surtout dû au fait qu’elle ne la voyait pas, quelle merveilleuse invention que l’invisibilité. Si depuis le début son calme légendaire l'avait accompagné, les mots de cette pauvre petite chose l'interpellait en plus de l’attirer dans une certaine rage. Son surnom était surtout utilisé par ses ennemis et à sa connaissance il y en avait très peu qui étaient encore en vie. Ça n'avait jamais été un problème pour elle d’être affublé de ce dernier pourtant, l’entendre ici et maintenant … Alors que son adversaire n’avait même pas vu son masque ou son visage … C’était donc une personne qu’elle avait dû traquer et que Mirelda avait donné l’ordre de l'abattre. Si la chienne des Goldhearts était encore en vie à ce jour, c’était parce qu’elle n’avait jamais raté une de ses missions donnée par la présidente. Mais il semblerait que cela ne soit pas vrai finalement … Cette rage qui était en train de l'envahir, c'était une colère qui lui était désignée, elle avait menti à la présidente, involontairement certes, mais un mensonge quand même. D’une certaine manière, ça lui rappelait les plus beaux jours de sa vie où elle commettait des purges au nom des Goldhearts … Tellement de bons souvenirs …

    Mais en fait, il n’y avait pas besoin de se lamenter ! Elle avait la possibilité-là maintenant de pouvoir corriger son erreur, mais la tuer maintenant serait problématique car il serait impossible de savoir ce qu’elle avait en tête … Alors il fallait la maintenir en vie pour pouvoir la tor tu rer … Rien que cette idée la remplissait de joie, son corps devenant bouillant en imaginant déjà la suite des événements.

    ”Fait chier…”

    Avant qu’elle ne passe à l’action des bruits de pas se faisaient entendre dans son dos, c’était le marchand qu’elle avait croisé dans l’église. Le pauvre bougre se retrouvait à réussir à venir jusqu’ici tant bien que mal, sans même avoir besoin d’invisibilité. De plus, il semblait dépourvu de compétence en discrétion. Soit sa malchance était légendaire, soit au contraire, c’était Mirelda, la bonne étoile, qui avait apporté son aide à son ombre ? S’écartant pour éviter qu’ils ne se rentrent dedans pour qu’il puisse continuer sa route en direction du coffre avec un peu de chance sa cible allait rater son carreau grâce à lui.

    Finalement ce fut l’intervention d’un garde qui attesta de la mauvaise chance du marchand en lui fonçant dessus et fort heureusement assez loin pour être en vue d'arbalète au son du bruit de l’air fouetter sonnait le glas d’une vengeance bien méritée. Remettant son masque en place tout en étant toujours invisible, elle retira sa compétence tout en passant au niveau du croisement, appuyant le plat de son pied sur le mercenaire pour le pousser et aider son bouclier humain du jour. En face d’elle une scène comme elle aimait en voir, les bruits de crochetage s’étaient arrêtés et les regards s’étaient portés sur elle. Le bruit qui suivit fut celui de ses lames, sortant du fourreau à ses cuisses pour pouvoir être lancé sur ses cibles immobiles, ne comprenant que très bien ce qui allait se passer. Aucune pitié, aucune clémence, elle visait pour tuer, à cet instant il fallait profiter de l’effet de surprise qui avait lieu.

    À peine ses larmes étaient en train de fendre le maigre espace séparant la chienne de ses proies, qu’elle se mit à courir dans leur direction à toute vitesse. Machette à la main visant ceux qui avaient réussi à survivre à sa deuxième attaque. Œil, gorge, poumon, cœur, dessous de bras, entrejambe, … Tous les points vitaux à sa portée étaient des cibles tant que ça pouvait apporter la mort, qu’importe qu’elle soit instantané ou pleine de souffrance. Elle était seule contre 12 il fallait retirer toute possibilité de se battre pour ses adversaires et les survivent, il fallait leur retirer l’idée de résister. Sous son masque sans la moindre expression , un sourire machiavélique se cachait, apporter la mort était un plaisir incommensurable … Sa vie appartenait à la république et de part cette attache, elle légitimait ces atrocités. Plus grande est la lumière, plus sombre est son ombre.

    Il ne fallait pas qu’elle perde son objectif principal de vue, la pauvre petite chose en train de regarder ses Hommes se faire découper en charpie. Il n’y avait là aucune chevalerie, aucun respect, le chien de chasse ne s'encombre pas de ce genre de sentiment. Se tournant vers la femme aux cheveux à court alors que ses pupilles rouges ressortaient à travers les trous noirs de son masque blanc immaculé des éclaboussures de sang. Elle fit légèrement le tour pour éviter de tourner le dos au coffre et à un potentiel sursaut de courage d’un éventuel survivant.

    Déposant le bout de sa lame sur son épaule avant de la ramener vers elle faisant ainsi avec les deux faces pour essayer le sang sur sa cape.

    - On dirait qu’on se connaît toi et moi …

    Donnant un coup avec le dos de sa lame pour lui retirer son arbalète avant de la passer sous cou pour lui relever le menton en regardant son visage. Dans l’ombre de la présidente, il était compliqué de compter le nombre d’ennemis qu’elle avait eu civils, militaires, nobles, … Pour la plupart, l'existence du chien de chasse n’était pas réelle, impossible d’imaginer que la présidente serait capable d’une telle chose … Mais quand la première tête d’une famille tombée, la rumeur se faisait plus présente jusqu’à revenir encore et encore sur les lèvres. Rester une rumeur était le meilleur moyen de savoir qu’elle faisait bien son travail, il n’y avait aucun mérite pour un chien de chasse, une ombre d’avoir une réputation.

    Est ce qu’Orifa était capable de se souvenir de tous ceux qu’elle avait tués ? Non … Impossible, pourtant une telle haine ça ne pouvait pas provenir de n’importe qui ni de n’importe quand …

    - Hooo mais oui … Voilà qui est intéressant, voilà qu’un rejeton… Était encore en vie ? La vermine est tenace … Hahahahaha ….

    D’un coup rapide tailladant le biceps de son bras valide évitant ainsi qu’elle ne puisse faire une connerie avant de retourner sa lame sous son cou.

    - C’est papa qui va être content dis moi … Mais si tu me dis ce que tu es venu chercher ici, j’abrègerais tes souffrances.

    Résumé:


    Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 /  Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité  P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 /  Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
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  • Mar 8 Oct - 23:24
    Roque observait avec une passivité feinte les combats en contrebas. L’officier républicain et le nabot charcutier s'étaient éloignés de son collègue. Posté en hauteur, il attendait avec les autres ombres une opportunité pour faire pencher le combat en faveur de Valskoed.

    Il fallait conserver son calme, devenir un élément du décor, ne montrer son arme que lorsqu'on était sur le point de l’utiliser. Toute intention d’attaque pouvait être sentie par un combattant aguerri, qui se mettrait aussitôt en alerte. Et ce Peltier avait l’air de correspondre au profil de « combattant aguerri ».

    L’espion secoua la tête pour chasser ces pensées. À force de traîner avec Valsk, il commençait à réciter ses stupides mantras. Il avait juste besoin de rester concentré et de patienter. Il avait failli intervenir quand son collègue s’était retrouvé prisonnier des crocs du lycan. Maintenant que l’affrontement s’était transformé en mouvements flous, il se demandait s’il aurait une nouvelle ouverture. Non, les déplacements du lancier n’étaient pas trompeurs. S’il ne leur avait donné aucun signal, il avait néanmoins guidé le combat vers un endroit facile à viser depuis leur position sans qu’ils aient à se déplacer. Roque indiqua aux ombres d’armer leurs arbalètes et de se tenir prêtes.

    Les deux combattants s’engagèrent à nouveau dans un court ballet, qui se solda par un bruit d’impact et les deux corps qui se séparaient. Cinq claquements secs ponctuèrent cette brève pause et le loup se retrouva criblé de carreaux. Un léger clic de déception s’échappa des lèvres de Roque avant d’être emporté par le vent. Il avait sous-estimé le changement de météo et avait raté sa cible. Heureusement, les autres ombres avaient fait beaucoup mieux.

    Valskoed ne perdit pas de temps et fonça vers sa victime pour l'achever, mais son arme s'immobilisa avant de toucher sa cible. Le combat était donc terminé. Roque fit signe à une ombre de le suivre, et ils rejoignirent le demi-elfe. N'ayant reçu aucun ordre d'emporter le prisonnier, l'espion comprit qu'un interrogatoire sommaire allait bientôt avoir lieu. Il ne pensait pas cela en raison des prétendus talents d'interrogateur de Valskoed. Non, il n'arrivait toujours pas à se faire une idée claire sur l'efficacité de sa méthode. Là où leur directrice aurait pris son temps pour démontrer sa connaissance approfondie de l'anatomie humaine, l'elfe préférait une approche plus... expéditive. Chaque fois qu'il le voyait à l'œuvre, cela lui rappelait un lancer de pièce. Sa méthode semblait avoir des résultats tout aussi aléatoires, et pourtant, Valsk s’obstinait à ne rien changer. Une question de principe, disait-il, comme si cela avait un sens dans leur profession.

    Voilà comment ça va se passer, Calvin, si c’est bien ton vrai nom. Je ne suis pas quelqu’un de rancunier et je ne retiendrai pas ça contre toi,” commença Valskoed en indiquant sa blessure à l’épaule.

    Il récupéra dans sa sacoche une bande de tissu qu’il tendit à l’ombre qui avait accompagné Roque, pour l’aider à panser la plaie. L’hémorragie serait contenue, mais il aurait toujours besoin de soins, et ses facultés de combat en seraient affectées.

    Je suis quelqu’un de plutôt simple. Nous avons actuellement une grosse manifestation sur les bras et l’attaque sur la banque est toujours en cours. J’ai besoin d’infos et vite. Tu es utile, tu vis. Tu es inutile, tu meurs.

    “V… Vern !” Il avait failli dire Valsk. “Peut-être que cette fois, tu devrais me laisser…”

    Pas le temps !” le coupa-t-il.

    Comme s’il était attendu quelque part. Bon, il y avait bien Orifa à l’intérieur de la Banque, mais la valkyrie savait se débrouiller. La foule ? Le problème de l’armée et des flics. L’orage, le bateau volant, les bombes vivantes relevées par la directrice ? Vorès et son armure sortis de nulle part ? L’Obseedra et la merde qui se déroulait probablement au niveau du port ? Il pouvait sentir les déflagrations magiques d’ici. La ville était devenue un champ de bataille.

    Peut-être que le semi-elfe avait raison et ils n’avaient pas vraiment le temps. Et un lancer de pièce était une façon comme une autre de décider de la suite. Il haussa les épaules et laissa son chef d’unité poursuivre.

    J’ai cinq questions pour toi et je compte justement cinq extrémités qui dépassent.

    Il indiqua de la pointe de son arme les jambes et les bras de Peltier avant de finir par son cou.

    Chaque mauvaise réponse te fera perdre un membre. Je suis fair-play, ça sera rapide et je trancherai ta tête en dernier.

    En général, après trois membres perdus dans un court laps de temps, le corps entrait en état de choc et le sujet s’évanouissait. La perte de sang finissait plus tard par l’achever. La douleur était intense, mais brève, sa définition de la clémence. Il suffisait de refuser de répondre à trois questions consécutives pour prouver sa détermination et obtenir une mort rapide.

    Peltier donnait l’impression de pouvoir tenir jusqu’à quatre. Mais sans feu pour cautériser, il trépasserait à cause de l’hémorragie de toute façon. Voilà pourquoi Roque trouvait la méthode inefficace. Une personne loyale était ravie de se voir offrir une mort rapide après avoir prouvé sa fidélité. Et une personne accordant plus de valeur à sa propre vie parlait dès la première question ou très vite après la perte du premier bras ou de la première jambe.

    “Tu pourrais au moins commencer avec la main. Trancher un doigt à la fois, ce serait déjà plus efficace,” suggéra-t-il, même s’il savait déjà la réponse qui l’attendait.

    Face à la souffrance, on peut découvrir qu’on est extrêmement faible ou révéler une force jusque-là insoupçonnée. Si le bourreau a du temps, ça ne compte pas vraiment parce que tout le monde finit par cracher.

    “Craquer,” corrigea Roque.

    Ça aussi. Moi, je n’ai pas ce luxe. Donc, ma technique a pour but d’accélérer le processus de révélation. Très vite, mon sujet découvre s’il est faible ou fort. Le fort est une perte de temps, je le respecte et lui offre une mort honorable. Le faible m’est utile, et il survit. Alors adjudant, quel genre d’homme ou de loup êtes-vous ? Ou plutôt, la Grande famille pour laquelle vous travaillez mérite-t-elle que vous soyez fort ?

    Il se toucha l’épaule que l’ombre venait de bander et soupira avant de se pencher légèrement vers le lycan.

    Voici mes questions : nom complet, le vrai ? Employeur ? But de l’attaque de la Banque ? Forces engagées et tout autre détail pertinent du plan ?

    “Ça fait quatre,” remarqua Roque.

    La dernière est une double question.

    “Comment sauras-tu s’il ment ou omet des détails ?”

    Instinct. Si je le blesse à tort, je m’excuserai plus tard. S’il me trompe, je récupérerai les extrémités qu’il me doit plus tard,” répondit Valskoed en haussant les épaules.

    Un taré, et c’était le plus sain du groupe.

    “Tu n’as visiblement plus besoin de moi. Je retourne sur les toits explorer, voir un peu ce qui se passe ailleurs. Je n'aime pas avancer à l’aveugle. La soudaine pluie et les tirs de sommation du bateau volant me rendent nerveux.”

    Prends une autre ombre avec toi, ne bouge pas seul. Filez plutôt vers la Mairie et contactez directement l’agent de liaison sur place. Vous aurez des infos fraîches. Informe-les de la situation aux Tilleuls. Précise que l’identité des cambrioleurs et leur affiliation ne sont pas encore identifiées. Je préfère garder pour nous les détails sur l’implication possible d’une grande famille tant que nous n’avons pas de confirmation. Et demande des renforts pour récupérer au moins un prisonnier et pour soutenir nos troupes à l’intérieur de la Banque.

    Il poursuivit en signant pour éviter d’être épié. Roque devait préciser que la DOS était à l’intérieur de la Banque et que les renforts demandés devaient de préférence provenir du SCAR.

    Roque s’exécuta. En partant, il indiqua à deux ombres d’aller renforcer les scellés des vitrines, ne laissant qu’un seul espion sur les toits. Il vit le lancier se tourner vers le loup et entendit les paroles qu’il adressa à ce dernier avant de se retrouver hors de portée.

    Le temps de la réflexion est terminé, Peltier, je vous écoute…

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    Xera
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    qui suis-je ?:
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  • Mar 8 Oct - 23:34
    L’herboriste de Nareim n’a pas le temps d’ausculter correctement l’hybride, tout juste peut, elle constatait qu’elle ne saigne plus et respire sans faire de bruit de gargouillis caractéristique d’une hémorragie interne bloquant les voies respiratoires. Patiente et guérisseuse se retrouve toutes deux au beau milieu du ressac entre les émeutiers et les forces de l’ordre. Dans la mêlée, aucun des participants ne fait attention aux deux jeunes femmes, Xera ne trouve rien de mieux que de faire barrage de son corps pour protéger une Nausicaa toujours dans les vapes, la rousse préfère se prendre quelques coups perdu plutôt que de voir son travail réduit à néant. Il aurait été plus efficace de lever une barrière magique me direz vous et vous n’avez pas tort, malheureusement entre l’effort de concentration qu’elle vient de fournir et le maelström d’émotions qui viennent se fracasser contre ses barrières mentales, elle en est incapable.

    Tout occupée, qu’elle est à servir de bouclier vivant à la pirate, elle ne voit pas le soldat se transformer et assumer sa forme maudite. Quand il s’adresse à elle, elle relève enfin la tête, pour découvrir un loup-garou en kilt qui la surplombe. Surprise la demi-fae ne bouge pas et n’ose pas lui répondre qu’elle soigne bien qui elle veut et que les morts ne peuvent pas être jugées. Pas suicidaire non plus, la fidèle de l’Esprit Sylvestre se laisse faire quand il la soulève par un bras et le soulève comme si de rien n’était. Tout juste peut-il lire sur son visage une grimace de douleur, par chance elle n’a pas pris de coup à la tête, mais ses bras et ses jambes sont couvert zone douloureuse. Pendant que le LycanOR donne des ordres à ce qui ressemble plus à des soldats qu'à des unités de maintien de l'ordre, la rousse teste la mobilité de ses membres, c’est douloureux certes, mais elle n’a aucun os de cassé. Son ancienne patiente, désormais prisonnière de la république, est évacuée manu militari et elle ferait bien de dégager de là aussi. La proposition de Leif tombe donc à pic, et elle n'a pas envie de se retrouver toute seule en plein cœur de l’émeute.

    - je vous suis d’en haut !

    Le simple fait d’avoir un objectif précis à atteindre, parvint à calmer le feu qui couvait en elle, elle sentait la graine pulser en elle avec tout ce chaos autour d’elle. Elle concentra sa mana et commença par se créer un bouclier d’eau autour d’elle, avec tout l’eau qui tombe du ciel elle n’eut aucun mal à le former, puis elle infusa du mana dans ses ailes qui se révélèrent de nouveau et Xera décolla pour suivre le loup-garou en kilt, en survolant les toits des bâtiments, histoire de ne pas servir de cible facile aux projectiles divers et variés. La demi-fae devait rester concentré pour garder une trajectoire qui ne ressemblait pas à celle d’un ivrogne de retour de la taverne, tant le vent était fort. Quand ils eurent atteint leur objectif, un mur bleu fait de foudre de toute beauté, elle resta en vol stationnaire et prit le temps de balayer la zone du regard.

    Alors que Leif générait un second mur fait de glace derrière celui de Leonora, la fidèle de l’Esprit Sylvestre, cru apercevoir une personne sur le toit d’un bâtiment surplombant la rue. Elle se rapprocha dudit toit, et reconnut la lieutenante De Hengebach. Cette dernière n’allait pas bien et pour cause, malgré la pluie qui tombe dru, la soigneuse ne peut rater la tache sombre sur l’uniforme de la militaire. La demi-fae se pose sur le toit et s’approche de cette dernière.

    - Officier laissez moi vous ausculter et vous soigner, vous pisser le sang…

    Xera attend la réponse de Léonora, mais cette dernière semble hésiter, elle la voit même se pincer les lèvres en une grimace boudeuse, comme si accepter l’aide de la soigneuse était une insulte à sa fierté. Finalement, la jeune femme humaine acquise légèrement de la tête, et la soigneuse croit percevoir la bouche de sa futur patiente chuchoter un merci.

    Il n’en faut pas plus pour l’herboriste de Nareim, elle se rapproche de la brune l’incluant à l’intérieur de son bouclier d’eau et ausculte la blessure à l’épaule de cette dernière. Le projectile a fait des dégâts, mais rien que Xera ne puisse réparer avec ses soins élémentaires. La rousse se concentre et relâche sa mana, puisant dans son lien avec la terre. Une gangue d'ambre se forme sur l’épaule blessée et descend largement sur son bras et son dos. Leonora sent l’effet curatif se répandre, ça gratte et sentir ses tissus se réparer est une sensation étrange quand cela s’opère à une vitesse surnaturelle. Mais voilà petit à petit la douleur reflue au fur et à mesure que la gangue d’ambre s’estompe pour finalement complètement disparaître

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