crédits : 1343
Info personnage
Race: Gobelin
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: D
Patron ?
Hummm…
Ah vous êtes là…
Depuis que le gobelin était arrivé dans la seigneurie familiale nouvellement acquise, il passait son temps à pioncer dans sa chambre ou au bord de la rivière, sous un saule pleureur. Parfois on le retrouvait à gratter son luth en fredonnant des chansons toujours plus déprimantes. Malgré les soins et le réconfort apporté par Qwell, l’Epée-lige n’ avait pas réussi à trouver au fond de lui les ressources pour se remettre en selle. A chaque fois que ses hommes venaient lui apporter ses repas, ils avaient toujours l’angoisse de le retrouver pendu au milieu de la pièce.
Laissez-moi tranquille ! Lâchez moi la grappe…
C’est l’Empereur Patron… Une missive en provenance d’Ikusa.
Quelques secondes plus tard, la porte s’entrouvrit et une petite main verte chipa la lettre qui se trouvait dans les mains de l’homme de main puis la porte se referma. Quelques dizaines de minutes plus tard, Stadzank débarqua dans la grande pièce à vivre où se trouvaient ses Arlequins.
Les vacances sont finies, on part immédiatement pour la Capitale. On ne fait pas attendre l’Empereur.
L’assassin aux deux doigts manquant était rasé de près et semblait ne plus avoir le même regard déprimé que ces derniers mois. Visiblement ce message de son Suzerain avait été le déclic pour le sortir de sa dépression.
Ça faisait trois semaines qu’il était revenu au Palais, trois semaines qu’il s’était présenté devant le couple impérial et leur avait assuré qu’il honorerait le serment qu’il avait énoncé il y avait maintenant presqu’un an. Et trois semaines qu’il avait repris sa vie d’assassin, grâce à un entraînement intensif qui avait mis sur les rotules ses Arlequins… C’est que pour retrouver sa forme physique, son agilité et son aisance à manier les magie d’ombre, le petit homme à la peau verdâtre n’ avait pas rechigné à la tâche : si Tensaï et Ayshara Ryssen comptaient encore sur lui, alors le gobelin se devait d’être encore plus affûté qu’avant pour être l’arme dont ses suzerains avaient besoin, sans aucune faille. Longs entraînements sur ses aptitudes martiales et magiques la journée, étude des écrits de son défunt maître assassin le soin afin d’ améliorer encore et toujours sa technique, Stadzank ne s’ était accordé que quelques heures par nuit durant son temps de préparation. Il faut dire qu’il n’avait pas vraiment le choix et puis comme le gobelin disait à ses hommes :
On s’est pas assez reposé chez Glulgil ?
Deux jours avant le départ pour le temple du dragon, l’annonce tomba pour les Arlequins. Ces derniers ne seraient pas de l’ aventure, ils n’étaient pas ’’prêt’’ selon leur Patron. Lui-même n’ était pas sûr de l’être et il ne voulait pas risquer leur vie alors que ces derniers avaient veillé sur lui pendant l’intégralité de sa convalescence. L’ Épée -lige avait du mal à se l’ avouer mais il y tenait à ses petits gars.
Et voilà pourquoi le gobelin se retrouva tout seul dans cet énorme campement militaire… Enfin pas vraiment, car maintenant qu’il avait repris son déguisement de ménestrel et qu’il fredonnait une toute nouvelle composition, quelques mélomanes entouraient désormais la tente du ‘Maître Barde’.
- Air de la chanson:
De nous tous qui tombera le premier
Qui sera le premier de l’ assaut
Qui grommèlera, qui sera le saoulé
Qui montrera ses muscles tout en haut
Et qui croira encore que tout
Ça vaut le coup
Qui cherchera à semer la discorde
Qui de nous tous
Saura percer les mystères du temple
Et en sortir en Dragon glorieux
Le désert est calme
Je le regarde
J’ attend son courroux
Les grandes dunes
Et leurs rancunes
Qui emporte tout
Qui emporte tout
- Résumé:
- Fini la déprime, je suis chaud patate !
Action à ce tour : Aucune
Pouvoirs utilisé ce tour : Aucun
P2 : 0/14 P3 : 0/7
crédits : 1205
Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
Toutefois, mes plans furent drastiquement bouleversés par de récentes nouvelles. J’étais en train de négocier ma place auprès d’un capitaine dans l’un des nombreux villages côtiers lorsque ce dernier, peu intéressé par une bouche et un salaire supplémentaires à gérer, fit mention d’une nouvelle campagne de recrutement de l’Empire afin de contribuer à l’exploration de je ne sais plus quelle ruine antique qui aurait soi-disant émergé des flots après ce qui pourrait être des millénaires de sommeil.
“ Nan c’est bon. J’en ai assez soupé de servir ces enfoirés. J’veux juste rentrer chez moi… ”
L’homme hocha des épaules avant de reprendre le nœud dont j’avais interrompu la conception.
“ Réfléchis-y gamine. T’as beau être robuste, personne voudra d’une vagabonde étrangère à son bord. Et c’pas avec tes trois sous en poche que tu pourras te payer une place comme passagère… ”
Je poussais un long soupir d’exaspération. J’avais présenté tous les arguments possibles et c’était déjà le dixième marin à me répéter peu ou prou la même rengaine. Il ne me restait plus qu’à faire demi-tour…
“ Ouais, j’comprends… ”
Je m’étais retournée et avais fait quelques pas en traînant du pied lorsque la voix grave et rauque du navigateur porta à nouveau.
“ Bon écoute… T’as l’air d’être une brave gosse. Je pourrais déjà te rapprocher un peu du Berceau, j’ai des affaires à régler dans ce coin là de toute façon. Ça t’laissera le temps de réfléchir et puis au moins, ce s’ra toujours ça de moins à marcher, qu’est-ce-que tu en penses ? ”
Je me gardais quelques instants pour réfléchir mais en vérité, je n’aurais sans doute pas de meilleure proposition. Aussi, je n’avais guère le choix.
“ Ça me va… Merci beaucoup. ”
C’est ainsi que je débarquais sur l’une des nombreuses plages enserrant le Berceau dans sa gangue de terre, à moins d’une journée de marche du point de rassemblement des forces militaires de l’expédition. À peine avais-je mis le pied hors du bâteau que je fus accueillie par les vents chauds en provenance du désert et je me rendais alors compte alors à quel point leur caresse m’avait manquée. Ils avaient, eux aussi, un côté réconfortant. Durant la poignée de jours nécessaires au trajet, j’avais en effet eu largement le temps de réfléchir à la situation et je m’étais finalement persuadée de participer à ladite expédition. Je n’aimais toujours pas l’idée de servir sous les ordres de ces brutes. Je me convainquais malgré tout que ce serait une bonne occasion pour me refaire un peu d’argent mais surtout, gagner en force pour mener à bien la nouvelle mission que je m’étais récemment fixée. Pour moi, pour Elle.
Je rejoignais le camp en une poignée d’heures et je constatais que ledit temple ne cessait de prendre en envergure à mesure que je m’en rapprochais. Tous les soldats, mercenaires et autres rôdeurs de mon genre rassemblés au pied de l’édifice ne seraient sans doute pas de trop. Je n’avais pas encore en tête les potentiels dangers et pièges qui pouvaient nous attendre à l’intérieur car j’étais déjà bien occupée à me repérer au sein du dédale de tentes et de baraquements. J’avais signalé ma présence, inscrit mon nom sur les différentes listes qu’on me tendait puis on me pointa un coin du campement où attendre les ordres.
Je me contentais de grogner en haussant les épaules. Ça n’était pas ma première fois dans ce genre de rassemblement. La place importait peu tant qu’on pouvait entendre les beuglements du dirigeant ou du commandant qui s'occuperait de diriger la troupe, non pas que cela ait une grande importance de toute façon. Tout ce qui comptait à la fin, c’était de rester en vie et de revenir. Coûte que coûte.
Je balayais la foule du regard, sans parvenir à repérer le moindre visage familier. Tant mieux. Je ne tenais pas particulièrement à être reconnue, de toute façon. Trop de choses se déroulaient à l’intérieur de ma tête pour que je ne veuille faire face à l’un des nombreux fantômes de mon passé. Pas encore, pas déjà. Je m'asseyais sur un assemblage de caisses, me permettant de sortir la tête hors de tout ce tumulte humain… et de ses odeurs.
“ Au moins IL n’est pas dans les parages… ”
Car il y avait en effet un fléau que je craignais par-dessus tout. Bien plus que la colère de l’Empereur, plus encore que les Titans et les Dieux. Un fléau au faciès verdâtre et aux vocalises… dévastatrices. J’étais en sécurité, pour le moment.
- Résumé:
- Résumé :
- Kassandra arrive au camp et s'installe dans un coin pour y être tranquille.
- Actions : 0
crédits : 3920
Info personnage
Race: Hybride - Souris
Vocation: Guerrier Assassin
Alignement: Loyal bon
Rang: C
Lune
—Ca ! Ca veut dire que tu vas encore partir plusieurs jours !
Assise sur la table de sa cuisine, Rachelle leva le regard de la lettre qu’elle inspectait pour fixer sa fille adoptive. June était devant elle, les bras croisés avec un certain mécontentement lisible sur son visage.
La souris grimaça légèrement, portant une main sur son front pour éteindre la douleur naissante. En relevant la tête, ses yeux, fraîchement régénérés de la main de l’impératrice en personne, avaient encore un certain mal à s’adapter aux lueurs du soleil et s’étaient retrouvés en contact avec un agile rayon de soleil s’étant faufilé entre les rideaux entrouverts. Elle laissa échapper un grognement de mécontentement avant de fermer le dit rideau avec sa patte arrière.
—Effectivement, répondit alors l’espionne, reposant son regard sur le parchemin qu’elle tenait. Une mission de la plus haute importance. Mon supérieur compte sur moi.
—Oui, le fameux supérieur. June posa une main sur son cœur et prit un ton mimant la mièvrerie à l’excès. Mon supérieur si parfait compte sur moi. Faites attention à moi chef ! Regardez, j’ai fait du bon travail, pas vrai ? Ça mérite bien des éloges, pas vrai ? Et peut-être même un - Aie !
Rachelle avait attrapé la spatule en bois sur la table pour mettre un coup rapide sur la tête de l’enfant qui se retrouvait à se frotter le dessus du front pour chasser la douleur.
—Je l’ai cherché ?
—Tu l’as cherché.
—Bon. Peut-être un peu. Mais quand même ! Un jour, il faudra que tu lui dises ce que tu penses.
La souris souleva un sourcil.
—Et suivre les conseils d’une adolescente de ton âge ? Tu nages en plein délire. De toute manière, je pensais avoir été claire sur le sujet. Je ne veux pas que tu mettes ton nez dans mon travail. D’une part cela pourrait te mettre en danger et ensuite, je serais mise en fâcheuse posture si l’on apprenait mon nouveau rôle. Que l’on soit bien clair. Je refuse de perdre mon poste actuel à cause de l’une de tes bêtises.
Son ton ne laissait aucune place à la négociation. Bien que Rachelle laissait passer beaucoup de choses à la peste qui lui servait de fille adoptive, elle était devenue plus intransigeante que jamais sur les sujets véritablement importants depuis que Zéphyr lui avait offert cette seconde chance.
Sa dévotion envers sa nation avait d’ailleurs pu être renouvelée une seconde fois lorsqu’elle se retrouva quelques jours plus tôt face à l’impératrice en personne. Une femme pour qui elle était fière de lever sa lance. Zéphyr avait pu demander à la mère des dragons d'utiliser sa divine magie pour lui rendre la vue. Ce à quoi la souris avait une nouvelle fois réitéré son serment. Elle défendrait les intérêts du Reike jusqu’à son dernier souffle. Et pour ça, elle était prête à endosser n’importe quel manteau. Même celui du chien de chasse de Zéphyr si c’était ce qui lui était demandé.
—Je t’ai laissé suffisamment d’argent pour que tu vives à ton aise pendant mon absence, continua Rachelle qui passa rapidement à autre chose. Tu connais les règles. Je veux que la maison soit en ordre à mon retour. Si tu décide de veiller tard le soir, tu assumes le lendemain.
—Ouais, ouais… mais t’avais dit que tu m’entrainerai au combat.
—Et je n’ai pas oublié cette promesse. Nous ferons ça à mon retour. Néanmoins, pour l’heure, une urgence est tombée et mon supérieur requiert ma présence.
June esquissa un sourire, sur le point de pouffer, mais remarquant que la spatule en bois n’était pas loin, se fit violence pour garder une expression neutre.
—Qu’est-ce que tu vas faire cette fois-ci ? demanda-t-elle. Aller assassiner des nobles corrompus ? Tendre l’oreille pour déjouer les complots ? Affronter des monstres des titans ?
—Je pense que tu idéalises un peu trop mon travail. Tu sais, la plupart du temps, il ne se passe pas tant de chose que ça. Et heureusement ! Ca signifie que la nation se porte bien. (Elle marqua une courte pause en commençant à déchirer le message en de nombreux morceaux avant de les jeter dans le feu de la cheminée qui faisait bouillir la marmite contenant le repas de ce midi.) Je pense que je peux te donner les informations globales. Après tout, le peuple sera bientôt au courant. Un ancien temple millénaire vient de ressurgir des abîmes. Il est lié à notre histoire et notre religion. Nous allons l’explorer.
Elle se garda de lui donner les raisons auxiliaires de sa présence à l’expédition. La petite n’avait pas besoin de connaître les demandes spécifiques de Zéphyr quant à l’espionnage d’individus suspects.
—Ça à l’air pas trop ennuyant pour une fois. Bah essaye de revenir en un seul morceau. Ce serait bête que tu perdes un bras après avoir retrouvé tes yeux.
—Ne me porte pas malheur, mauvaise langue. conclut alors Rachelle en sautant de la table pour se remettre sur pieds. Je me mets en route séance tenante. Cela ne devrait pas prendre plus que quelques semaines.
June soupira un temps. Puis elle s’avança pour lui faire une accolade très rapide.
—Prends soin de toi, Rachelle.
La souris resta quelques instants muette devant ce geste d’affection soudain. Décidément, bien qu’elle soit de plus en plus chipie en grandissant, sa carapace se brisait peu à peu. Peut-être que bientôt, elles pourraient avoir une discussion sérieuse, sur le fait de pardonner au Reike pour les sévices subis.
Rachelle ébouriffa alors les cheveux de l’enfant qui rouspéta comme à son habitude avant de se mettre en route, récupérant au passage les objets importants dont elle aurait besoin.
—————
Positionnée à côté des chevaux pour s’en occuper, ayant quelques connaissances dans le sujet, Rachelle parcourait les divers tentes et personnages haut-en-couleur dont elle aurait la chance de côtoyer plus en détail une fois l’expédition lancée. Elle s’était retrouvée particulièrement silencieuse en ce début de journée. Se contentant de s’occuper des montures et de vérifier son équipement. Officiellement, elle était une soldate de bas rang dont l’impératrice avait offert une seconde vie à ses yeux pour la remercier de ses efforts et de son sacrifice lors de la dernière guerre. Elle était ici pour obéir et faire les basses besognes, ce qui ne la gênait pas en soi. Cela faisait bien longtemps qu’elle avait abandonné ses rêves personnels de gloire au profit de la sécurité de la nation. Officiellement là pour reprendre du service après plusieurs années d’arrêt, elle savait que la véritable raison était tout autre. Zéphyr l’avait choisi pour être ses yeux et ses oreilles. La souris s’était alors promis de rendre un compte rendu le plus complet possible. Bien sûr, sa mission ne s’arrêtait pas là. La souris devait également garder un œil sur Bélial et Alaric Nordan. Le premier était connu officiellement sous le nom de Baalthazar et suivait l’ambassadeur Mirage. La raison qui poussait un ambassadeur affecté en République, de se retrouver déployer ici même dépassait la souris, mais pour l’heure, il n’était pas question de se poser de telles questions. Elle renseignerait tout comportement suspect du démon comme le souhaitait l’Oreille.
Son regard, posé sur Bélial, accompagné de ses hommes, finit par se lever pour rejoindre Alaric. Heureusement, les peintures qu’on lui avait fourni pour les reconnaître étaient de suffisamment bonne qualité pour les discerner rapidement. Un homme dont elle ne savait en réalité que peu de chose si ce n’était que Zéphyr souhaitait s’assurer de sa fidélité envers le reike. Personne ne se retrouvait déchu sans raison et si cet homme avait fauté, alors il devrait faire amende honorable pour retrouver ses titres. Néanmoins, il était excessivement difficile de retrouver une confiance qui s’était perdue. Et bien que Rachelle préférait croire en leur loyauté, si l’un d’eux se retrouvait à mettre en péril l’expédition, la souris serait prête à prendre les mesures adéquates pour mettre fin à la menace.
Mais pour l’heure, il n’était pas encore le temps des doutes. Chacun se préparait comme il le pouvait.
La souris se releva après avoir vérifié toutes les selles des chevaux et se dirigea en direction de Zéphyr. Elle attendit d’être conviée par ce dernier et s’inclina tel que le souhaitait le protocole.
—Messire, commença-t-elle d’une voix respectueuse. Toutes les montures sont bien attachées. Elle se tût un instant, légèrement hésitante. Et ne trouvant rien à dire devant de potentielles oreilles indiscrètes, elle hocha simplement de la tête. Plongeant son regard dans le sien pour lui signifier qu’elle accomplirait sa tâche. Après tout, les espions n’avaient pas besoin de grandes tirades héroïques. Tels étaient les rôles des chefs d’armées. Un espion devait savoir prendre sur lui et dire le plus possible avec le moins de mots.
Elle s’éloigna finalement, continuant de parcourir le campement, faisant mine d’observer les armes et équipements de ses compagnons. Par chance, elle avait véritablement un certain intérêt devant les belles pièces de forge. De toute évidence, le groupe portait des armes et armures hétéroclites. Ce qui était parfait pour ce qu’elle avait prévu.
Elle buta légèrement en passant non loin de Bélial et se stoppa pour le fixer ostentatoirement, de sorte à ce qu’il la remarque.
Elle baissa alors la tête, simulant la gêne.
—Je vous prie de bien vouloir m’excuser messire, dit-elle alors d’une petite voix. Je sais qu’il est impoli de fixer les gens, mais votre armure sort du commun. De tout le camp, vous êtes un de ceux qui possède l’armure la plus lourde et la plus complète. N’est-ce pas trop difficile de se battre ainsi ? Lors de la dernière grande guerre, il y avait un homme au sein de mon escouade. Un drakyn semblable à un colosse. Il portait une armure qui ne laissait apercevoir le moindre centimètre de peau. Il faisait un boucan de tous les diables dès qu’il se déplaçait et on se demandait tous comment il parvenait à se mouvoir efficacement. Car en plus de ça, il était véritablement doué au combat. (Elle sembla alors encore plus désolée.) Je vous embête avec mes histoires, désolée. C’est juste que… il a finit par mourir. Un magicien l’a foudroyé sur place alors qu’il tentait de couvrir notre retraite. Voir votre armure m’a fait pensé à lui… (Elle fermait les yeux pour faire une prière rapide pour l’âme de ce soldat.) Je m’appelle Rachelle. Il semblerait que nous allions faire cette expédition ensemble. Évitons d’y passer, ça vous convient ?
Elle lui offrit alors un léger sourire amical tandis que l’appel était sur le point d’être fait. Elle n’avait pas besoin de s’engager dans une longue discussion avec ce dernier s’il ne le désirait pas. Mais maintenant qu’elle était passée pour la bleue un peu naïve, elle avait toutes les raisons du monde de coller sa première cible en prétextant qu’il était la seule connaissance qu’elle avait pu se faire avant d’entrer dans le temple.
- Résumé:
- Rachelle vérifier tout d'abord les selles des chevaux, avant de passer montrer sa détermination à Zéphyr, lui promettant ainsi de remplir son devoir d'un regard qui vaut plusieurs discours. Elle se retrouve finalement à faire la causette avec Baalthazar. (Ou du moins, monologuer devant lui) en passant pour une bleue qui n''est pas allé à la guerre depuis belle lurette. (Ce qui est partiellement vrai.) Afin de commencer à nouer un simili de lien avec l'une des deux personnes qu'elle devait se charger d'observer.
CENDRES
crédits : 148
Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: C
Droite et altière, silhouette élancée presque dissimulée parmi les imposantes figures des officiers, conseillers et protégés de l’Empereur, elle reste pourtant bien visible, ombre dévouée pluq que simple soldat ordinaire. Bien que sa position ne soit pas celle d’un garde attitré, Nazg s’impose à cette tâche avec une ardeur et une vigilance qui, si elle ne soulève pas grande attention de la part de cet entourage qui ignore encore qui elle est, bouscule quelque peu le protocole.
Ses yeux vifs scrutent avec minutie chaque visage qui s’adresse à son Empereur, cherchant la moindre lueur de duplicité ou la moindre intonation qui trahirait des intentions hostiles. Son regard perçant et inquisiteur se déplace d’un interlocuteur à l’autre, balayant l’espace comme la lame d’une dague, prête à s’enfoncer si le moindre mot ou mouvement semble suspect. Chaque fois qu’elle décèle une expression ambiguë ou qu’une main s’approche un peu trop de la ceinture, son poignet descend presque instinctivement vers la sienne propre, vers la garde de ses propres dagues, effleurant leur surface avec la dextérité cent fois épprouvée de l’assassin expérimentée qu’elle est. Ses doigts, précis et assurés, semblent capables de dégainer et de frapper sans la moindre hésitation si la sécurité de son souverain venait à être menacée. Cette attention vigilante n’est cependant qu’une partie de son dévouement.
Dès qu’aucune menace ne semble se profiler, ses yeux dérivent vers l’Empereur.
Tensaï Ryssen.
Sa stature imposante, ses traits marqués, il est la vision même de la puissance et de l’autorité, et l'Immortelle le contemple avec une admiration presque dévote. Elle boit ses paroles, les absorbant comme une vérité sacrée, une source de force qui nourrit son allégeance. À chaque ordre qu’il énonce, à chaque mot qui franchit ses lèvres, elle sent monter en elle une ferveur que peu pourraient comprendre. A ses yeux, il n’est pas qu’un simple souverain comme le Reike à put en compter des dizaines : il est le sommet absolu de ce que représente la puissance, l’être qui incarne la rigueur et la domination dans leurs expressions les plus pures.
Dans son silence respectueux, elle se permet parfois de laisser son regard s’attarder sur lui un peu plus longtemps qu’il ne serait convenable, comme pour s’imprégner de cette aura qui l’enveloppe, de cette assurance qui exsude de chaque mouvement du suzerain.
Ses yeux se posent un instant sur Lyra Leezen, qui glisse silencieusement le long du périmètre de la tente pour rejoindre l’entrée. Nazg lui accorde un bref signe de tête, accompagné d’un maigre sourire presque imperceptible. Dans cet environnement rigoureux, ce geste prend des allures de rare complicité, un signe de respect que la zêlée vampire accorde avec parcimonie.
Au-dehors, la massive silhouette de Brak Trarg attire son attention. Malgré son imposante stature et ses manières peu orthodoxes, elle perçoit chez le géant vert une loyauté inébranlable envers l’Empereur, un dévouement auquel elle peut facilement s’identifier. Il lui reste encore à déterminer la meilleure attitude à adopter en sa présence, mais ce simple point de fidélité la rassure et lui inspire même un soupçon de confiance.
Elle sait également que ses compagnons Draven et Henrendil sont quelque part dans le campement, des visages familiers qu’elle aurait peut-être pu aborder pour quelques échanges s’il n’y avait eu l’importance de la mission. La présence de Tensaï l’accapare entièrement.
Elle se remémore l’instant précis où son affectation à cette mission lui avait été annoncée, lorsque le messager s’était introduit dans ses appartements avec une missive scellée du sceau impérial. Le domestique avait rompu le sceau pour lire les mots de l’Empereur d’une voix solennelle avant de la lui tendre. Une fois en possession de la missive, Nazg l’avait relue une seule fois, s’attardant sur chaque courbe et chaque trait de l’écriture impériale. Ce n’était pas tant le contenu du message que la main qui l’avait écrit qui captait toute son attention. Dans un geste méthodique, elle avait ensuite jeté la missive au feu, par précaution, détruisant toute preuve, mais gravant la tant la scène que la calligraphie du Drakyn dans sa mémoire.
À présent, la voilà ici, à quelques mètres seulement de lui. Comme lui-même l'avait concu, cette proximité représente plus qu’un devoir : c’est un privilège, une opportunité de prouver sa valeur à cet homme qu’elle vénère.
Le conseil de guerre fini par se taire, chacun retournant vaquer à ses occupations. C'était l'occasion rêvée.
Nazg s’avance avec la lenteur et la précaution de quelqu’un qui porte en lui un désir sacré. Dlle sent son cœur tambouriner dans sa poitrine, battant au rythme de la solennité de cet instant.
Elle se baisse lentement, jusqu’à poser un genou à terre. Sa silhouette, habituellement si droite et altière, se courbe dans une révérence pleine d'humilité. Ses yeux, pourtant perçants et acérés, restent baissés, comme pour ne pas croiser ceux de Tensaï, non par crainte mais par déférence. Elle sait que ce geste en soi est une audace, peut-être même une impertinence qu’il pourrait interpréter comme une faiblesse, mais elle sent au plus profond d’elle-même qu’il est nécessaire. Il n’est pas ici question de simples armes ou de pouvoirs : elle lui tend son allégeance, sa fidélité inébranlable.
D’un geste lent et calculé, elle décroche l’arme de sa ceinture. Ses mains sont fermes, pourtant un léger tremblement trahit l’intensité de ce qu’elle ressent. Elle l'élève entre ses doigts avant de la tendre vers l'Empereur. Sa voix, douce mais vibrante, s’élève dans l’espace, chaque mot porteur d’un respect profond, presque religieux.
- Majesté, veuillez pardonner mon audace … Mais pourriez-vous bénir cette dague ? Sa voix se fait plus basse, presque un murmure. Afin que ni la dague qui la compose, ni la main qui la brandit ne vous fasse défaut en cette heure sombre.
Elle reste immobile, le souffle retenu, dans l’attente de son jugement. Elle est consciente que cette prière, ce vœu intime, pourrait paraître inutile aux yeux de beaucoup. Mais pour elle, recevoir la bénédiction de l’Empereur lui-même serait bien plus qu’un simple honneur : ce serait l’affirmation de son rôle à ses côtés, la marque tangible de son appartenance à sa volonté et de la confiance qu’il lui accorde. C’est aussi la promesse, gravée dans son cœur, qu’elle ne flanchera jamais dans la protection de celui qui incarne l’autorité et la force même du Reike.
CENDRES
- Résumé:
- Suit Tensaï comme son ombre.
- Profite d'un moment d'acalmie pour s'adresser à l'Empereur et lui demander de bénir sa lame.
Utilisation pouvoir :
P1 : 0/∞
crédits : 3727
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal mauvais
Rang: B
Repoussant vers elle du bout des doigts une missive frappée du sceau de l’Empereur lui-même, il continua.
- L’Empereur en personne m’a mandé. Il marqua un temps d’arrêt, reposant ses bras sur les accoudoirs de sa chaire, observant la dame de Boktor. Que savez-vous du temple du dragon ?
L’appel était sans équivoque, ce n’était pas une simple invitation, mais un mandat impérial. Sa nature double, celle de gouverneur et de militaire l’obligeaient à devoir parfois délaisser l’une au profit de l’autre. Aussi avait-il demandé au tribun de se présenter dans ses bureaux, pour garantir une continuité dans la régence de la ville.
- Bien que vous soyez cultivée, vous êtes une basrah. Qu’il commença, utilisant sans s’en rendre compte un mot de sa langue natale. Vous connaissez notre histoire, nos faits d’armes mais connaissez-vous nos légendes ?
Qu’il demanda en se réinstallant plus confortablement sur cette chaise bien trop molle pour lui, faisant glisser une coupe ouvragée de vin vers elle, un luxe ostentatoire, fruit des désirs et des caprices de l’ancien intendant mais dont Tulkas n’avais pas jugé bon de se séparer pour l’instant. Il faut dire qu’il n’avait pas encore eu le temps de s’atteler aux réformes nécessaires pour la ville, la transition de pouvoir étant un processus hélas bien trop chronophage. Refermant ses doigts autours de son propre verre, il continua :
- Les cultes de votre peuple prétendent que le Sekaï a été créé par les titans, n’est-ce pas ? C’est sous les ordres du Dernier des Dieux que le Forgeron aurait martelé la terre pour créer les vallons et les montagnes, les océans, les mers et les rivières auraient ensuite été plantées par le Seigneur des Océans. Le jardin de la vie aurait ensuite été ensemencé par la mère de la Beauté et le père des Forges, ensembles, ils auraient façonné les peuples, les plantes et les animaux. D’abord immortelles, la sagesse du Faucheur, aidé par le Monstre, aurait ensuite permis aux vies de s’éteindre pour que l’équilibre soit maintenu à la surface du Sekaï. Ensuite, enfin, la chuchoteuse aura donné l’espoir et la créativité aux races intelligentes, afin que nos ancêtres bâtissent de grandes nations. Et afin d’éviter que les mortels n’oublient leurs seigneurs et maîtres, l’Exécutrice en personne veillerait à châtier les impies.
Tulkas tapa de l’index et du majeur, à deux reprises, sur un épais codex à la couverture d’ivoire finement ouvragée et décorée de pierres précieuses. A lui seul, ce livre vénéré traitant des différentes cosmogonies répertoriées par l’ancien Shoumeï était assez précieux pour s’offrir une seigneurie confortable dans le domaine impérial, ici, il servait uniquement de presse-papier.
- Du moins, c’est l’une des origines du monde d’après l’ancienne église des Huit Sacrements, un courant iconoclaste qui a perdu en popularité il y a deux millénaires, si je ne m'abuse. J’ai toujours trouvé l’histoire de votre peuple fascinant, Myriem. Vous pouviez visiter les anges dans leurs temples, les messagers de vos dieux et pourtant, vous n’avez jamais réussis à vous mettre d’accord sur de simples questions dogmatiques. Cela étant, je ne peux pas vous en vouloir, à croire que les cultes des Hommes sont de natures changeantes. Car nous aussi, dans le désert, nous avons nos propres cosmogonies, au pluriel.
Buvant une gorgée de vin, il claqua de la langue. Trop savoureux, trop goûteux, une explosion de saveur inondant sa bouche laissant place à un agréable arrière-goût légèrement fruité et sucré sans pour autant être écœurant. Ses sourcils froncèrent un instant, à quand remontait sa dernière gorgée de bon vin ? A assez longtemps pour que la saveur le surprenne ? Ceci dit, il remarqua que Myriem n’avait toujours pas bu, quand la question fut posée, elle répondit que c’était une question d’éducation, question sur laquelle l’Intendant ne s’attarda pas.
- Mh. Qu’il fit en claquant à nouveau de la langue. Pardonnez-moi, Myriem. S’excusant pour son impolitesse, il reprit son exposition. En plus des cultes des étoiles et du soleil, il existe un culte draconique assez important au Reike. Nous les nommons les Vos-zhavorsa, le culte des enfants du dragon. Qu’il commença. C’est une tradition à la limite de l’hérésie pour les fanatiques des stellaires qui voient dans le couple divin de l’Empereur et de l’Impératrice non plus l’incarnation du Soleil et de la Lune, mais des deux dragons primordiaux. Pour eux, Shekh et Jalan ne sont pas simplement des astres, mais les yeux de deux dragons colossaux qui orbitent autour du Sekaï, l’un représente l’ordre ; Shekh et l’autre le chaos Jalan, de leurs amours serait né un troisième dragon primordial : la terre sur laquelle nous marchons, le dragon-monde.
Il se redressa un peu sur sa chaise.
- Les montagnes sont ses écailles, les tremblements de terre ses soubresauts dans son sommeil éternel, la lave des volcans une expression de sa colère et les mers seraient remplis de ses larmes. D’après leurs légendes, il enfanta des premiers dragons dans un rêve, qui bâtirent de grandes cités et de grands empires. Mais après un cataclysme sans précédent, dont les Vos-zhavorsa incombent la cause à vos « dieux », les empires des dragons d’antan se seraient effondrés, leurs cités réduites à l’état de ruine et dont les pierres auraient servi à bâtir la première itération de l’empire de Maël et auraient tué le dragon-monde pour le rebâtir sous la forme du Sekaï que nous connaissons aujourd’hui. Shekh et Jalan se seraient mis tout deux à pleurer leur enfant et de leurs larmes seraient nées les étoiles. Abandonnant l’un et l’autre un œil dans le cosmos, ces deux derniers devirent ce qu’on appelle aujourd’hui le soleil et la lune, alors que les deux dragons primordiaux se seraient réincarnés sur notre monde pour être plus proche du corps de leurs enfant bien-aimé.
Un léger sourire se dessina sur le visage de Tulkas alors qu’il se redressa un instant. Posant l’index et le majeur sur une locution spécifique dans le mandat divin de l’Empereur : Le temple du dragon.
- D’après les Vos-zhavorsa, ce temple serait le dernier vestige des anciens royaumes draconiques, qui se serait enfoncé si profondément dans le domaine du Seigneur des Océans que lui-même serait incapable de le retrouver. Et quand le regard de Shekh et Jalan se croisent pour ne faire plus qu’un, rendant au monde sa lumière originelle, ce temple surgirait des tréfonds de l’Océan pour rappeler au couple des dragons la beauté de leurs créations. Et ce temple vient de surgir à nouveau, l’Empereur m’appelle et je dois répondre.
Se redressant, balançant la tête en arrière pour avaler son vin avec autant de considération que l’on aurait pour la plus vulgaire des piquettes, Tulkas observa un instant Myriem pour lui adresser un sourire.
- En mon absence, Myriem, je vous nomme régente de Maël, veillez sur notre charge, je reviendrais bien assez vite.
- Ca le serait. La Sénéchale serait la mieux placée pour prendre le commandement de la deuxième escouade. Cependant, j'ai promis que je m'entourerai de personnes de confiance puisque nous ne savons pas ce que ce temple nous réserve. Avoir un tovyr à mes côtés satisfera les voix politiques qui s'opposent à ce que je vous accompagne vu la dangerosité du temple, sans compter la naissance prochaine de mon enfant qui requérrait ma présence. Cela dit, c'est à double tranchant. S'il m'arrive quelque chose, c'est la Sénéchale elle-même qui sera jugée responsable par le gouvernement et l'aristocratie, et Brak Trarg lui-même sera aussi remis en cause, vu son poste de garde royal.
Un léger silence.
- J'ai une seconde raison de te confier cette expédition. Cela montrera à tous que tu as des capacités pour commander des troupes - quand bien même Deydreus n'en doute déjà pas - et cela te donnera du gallon pour toutes les voix politiques qui veulent te faire tomber à la suite de ta nouvelle nomination.
Il déplia une carte sur la table, posant quelques poids aux angles de cette dernière pour défaire la courbature du parchemin qui s’était partiellement figée pendant le trajet. Se munissant d’une latte de bois, il lissa la carte pour se pencher dessus. La carte de la région débordait de détails et d’informations, qui aurait pu en douter ? Les cartographes impériaux redoublaient toujours de zèle quand il s’agissait d’informer l’Empereur. Face à lui avait été dessiné un plan de la région et sur une autre carte, plus petite, un plan estimé du temple. Les trois portes, Soleil, Lune et Étoiles, ainsi que des notes griffonnées dessus par un quelconque scribe des chercheurs Reikois.
- Alors, votre majesté, je tâcherais de me montrer à la hauteur de vos attentes et de celles de la Griffe. Et avec ce serment sobre, Tulkas balaya le sujet, le doute n’avait pas sa place quand l’Empereur donnait ses ordres. Comme vous le savez mon –
Le voile de la tente impériale fut soulevé, une voix grave d’un garde royal s’éleva : « Le Tovyr Leezen, commandante de la Horde d’Ikuza ! ». C’était la première fois que le banneret de la Griffe rencontrait un Tovyr autre que le redoutable commandant de la Horde du Courroux. Aussi, le Luteni inclina le chef respectueusement.
- C’est un honneur de vous rencontrer, Sénéchal. Qu’il dit sobrement avant de retourner son attention sur la carte du temple et de poser un index dessus. Comme vous le savez, mon Empereur, j’ai ordonné aux scribes et magisters de Maël de fouiller de fond en comble le grand scriptorium de la cité blanche pour trouver autant d’informations que possible sur le temple du Dragon.
Il leva ensuite la main au pendentif qu’il portait sous son plastron, tirant sur une cordelette de lin pour en tirer le fragment du cœur des anciens qu’il frotta de son pouce, l’air pensif. Sentant la puissance incommensurable de l’artefact résonner en lui. Et il vibrait légèrement, signe de la corruption de ce monde. Il avait ses propres raisons d’être présent ici, son propre objectif, trouver une arme contre le mal insidieux qui faisait pourrir les racines du monde.
- Mes scribes ont déchiffré des anciennes plaques de bronze, un ancien dialecte elfique, plus noble que celui parlé par les Melornois d’aujourd’hui, probablement un historien elfique d’antan. Il leva ensuite sa main, dressant l’index. La première théorise que le temple aurait été appelé par des dragons ancestraux, mon Empereur, cette théorie appuie les mythes des Vos-zhavorsa, le nom de Shekh et celui de Jalan n’ont pas été traduit. A voir si c’est simplement un historien qui rapporte un mythe ou s’il y a une part de vérité dans les textes. Une autre, qu’il dit en levant le majeur, plus probable rattache l’origine de ce temple à la magie des anciens elfes, la terminologie draconique est souvent utilisé dans leurs anciens textes, peut-être en l’honneur des dragons. Finalement, une troisième hypothèse répertoriée dans ces plaques gravées suppose que le temple est lié à la pureté, ou plutôt sa corruption, de l’animus.
Finalement, il inspira pour marquer une petite pause et ajouter.
- Une quatrième hypothèse implique les aquariens dans la construction du temple, ça ferait avec la nature aquatique du temple mais l’architecture, de ce que les quelques rapports nous rapportent, ne font pas sens pour un bâtiment pensé pour être navigué immergé. Je crois là que ce n’est que conjecture, mon Empereur.
Terminant son rapport, il observa la liste des volontaires rassemblés ici. Sélectionnés et triés sur le volet par l’Oreille en personne. Il observa la troupe et hocha la tête face à la liste des membres de l’expédition, récupérant une petite plaque de cire sur laquelle des noms avaient été gravés il se tourna vers l’Empereur.
- Je vais rassembler mes hommes, nous entrerons par la porte de la Lune dès que vous nous donnerez le signal. Mon Empereur, je vous demande l’autorisation de réquisitionner un mage télépathe afin que nous puissions rester en communication constante, nous perdrons probablement le contact avec l’extérieur, mais je pense qu’au sein même de l’enceinte du Temple, nous pourrions continuer à communiquer.
Attendant la réponse de l’Empereur, il inclina le chef à sa réponse avant de sortir de la tente et d’aller préparer son équipement. Ses doigts lui picotaient encore, son corps s’était habitué à cette surcharge d’énergie qui lui avais permis d’affronter une créature titanesque lors de la bataille de Melorn. Une force brute, sauvage et indomptable qu’il craignait autant qu’il admirait, la puissance a quelque chose de grisant. Ouvrant sa main, la retournant pour tenter de voir à travers l’acier de son gantelet, Tulkas marqua un temps d’arrêt avant de rejoindre son enseigne.
Là, il demanda à un groupe de soldats d’aller chercher les volontaires et d’exiger qu’ils préparent tout le nécessaire pour la mission qui les attendait.
- Résumé Tour 1:
- Tulkas, ayant nommé Myriem régente de Maël en son absence rejoins le campement de l'Empereur et converse avec lui sur la nature du temple. Il énonce quatre théories et demande, de plus, à ce que les escouades se voient dotées chacunes d'un télépathe afin d'assurer la communication entre elles, la plus petite portée devrait faciliter la communication. Ensuite, il ordonne le rassemblement à l'escouade de la Lune.
- Ud rea, ud sura rea -
Le Temple du Dragon
@"Beaucoup de monde"
Le camp ressemble à un véritable camp militaire. Ou presque.
En le rejoignant je suis frappée à la fois par son organisation impeccable : toute la machinerie de l'armée impériale est à l’œuvre ici, depuis les bleus en pleines corvées de patates jusqu'aux intendants où aux membres du génie. Et en même temps, difficile de rater la disparité des personnes ici : des nobles et des conseillers côtoient des types qui ne poseraient pas de problèmes dans une compagnie de routiers. Sans parler de ceux avec des tronches de civils...
Mais tout cela est balayé par la majesté du temple.
Le bâtiment est immense, solennel. Un défi lancé à la face du monde, un défi lancé pour la gloire de l'Empereur. Je ne peux retenir un frisson respectueux. Contre tous mes principes, je décide de me rapprocher de l'édifice avant tout. Un peu isolée de la clameur collective, je mets pied à terre, ne m'occupant pas même d'Été à qui je laisse mon paquetage, je tombe à genoux, en prière, repensant aux évènements des derniers jours.
Le document qui m'a été adressée ne laisse pas de place au doute. Ce n'est pas la première fois que je reçois des indications de l'Oreille. Je n'ai jamais rencontré aucun des conseillers occupant le poste - peut-être est-il présent parmi nous ? - mais j'ai l'habitude de recevoir ce type de mot. Par contre, c'est la première fois que cela n'a aucun rapport avec la diplomatie de l'Empire.
Serait-ce un signe de mon destin ? Mes actes m'ont-ils rapprochée plus de l'espionne que de la diplomate ? Le Reike me propose-t-il de faire amende honorable au service de l'Oreille ? Depuis que j'ai vu le temple, je ne doute plus : ici est ma place, ici est ma chance.
Terminant ce bref moment d'extase spirituelle, je me redresse et me consacre à mes devoirs. D'abord, trouver les écuries, où je confie mon fidèle Aazho à une palefrenière passant par là. Puis, cherchant un lieu où me préparer, je croise mon supérieur l'hybride Demur. Je lui rends sèchement son salut. Il sera une excuse acceptable à ma présence et je note de me rapprocher de lui un peu plus tard. Sa présence ne fait que confirmer mes soupçons : il ne s'agit ni d'un courtisan, ni d'un diplomate. Ou pas plus que moi en tout cas.
Je prends également note de la présence d'un fort groupe armé qui ne semble pas faire partie des régiments réguliers. Engoncés dans de puissantes armures, leur chef immobile malgré la chaleur, ils ne me disent rien qui vaille. Cela ne paraît pas une bonne idée de faire appel à des mercenaires en nombre pour une telle expédition. Surtout que leur équipement, comme leurs gestes, les dépeignent comme redoutables. Je ne m'attarde pas plus que nécessaire : inutiles qu'ils me remarquent, je ne suis qu'une vieille oni.
Je trouve enfin mon bonheur près d'une tente d'où sortent les notes d'un barde. Je ne suis pas certaine d'avoir envie de ce genre de personnes pour assurer mes arrières, mais il est de bonne guerre que les souverains célestes cherchent à immortaliser leurs exploits. Le musicien met une bonne ambiance, plusieurs troupiers oisifs l'écoutent en devisant et cela correspond à ma bonne humeur du moment. Je m'installe parmi eux. Ils me font une place bon gré mauvais gré et je m'occupe de préparer mon équipement.
Dans ma jeunesse, je serai entré ici en grande armure, mais je n'ai plus l'âge de faire des kilomètres engoncée dans du fer. Je me contente de réparer ma brigandine noire, souple et renforcée de métal. Une épée longue, une hache courte. Le combat en intérieur ne se prête pas aux armes d'hast ni - hélas ! - à l'arbalète aussi j'aiguise et vérifie les couteaux de lancer à mon baudrier. Une dague dans le dos et un poignard dans la manche. J'enduis discrètement ce dernier de poison - on m'a prévenu qu'il pourrait y avoir des traîtres parmi nous. Enfin je vérifie les provisions, la longueur de corde, la toile cirée, la lanterne et le briquet d'amadou... Tout le nécessaire dans un paquetage aussi compact que possible.
Nous ne tardons pas à recevoir l'ordre du rassemblement, sous les ordres de ce fameux Tulkas dont j'ai entendu parlé de l’ascension fulgurante. Je me rends au point de rassemblement, cherchant Noctalys sur le chemin afin de lui coller aux plumes.
- Résumé:
- Je prie le Soleil et la Lune devant le temple. Je confie ma monture aux écuries du camp. Je prépare mon équipement, attentive, avant de me rendre au rassemblement.
Au passage j'ai enduit un poignard dans ma manche de poison de base.
crédits : -721
Info personnage
Race: Elémentaire
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Neutre Neutre
Rang: B
Le feu crépitait face à lui. Une chaleur réconfortante, familière, qui lui rappelait sa mére. Qui lui rappelait qui il était il y a plus de 200 ans de celà. Avant . Avant le sang et les cris. Avant que son existence n’ait pris un tournant. A l’époque où il pensait encore que la naïveté et la bonté étaient récompensées. Où l’obéissance et la coopération étaient des vertus. Où son lui d’aujourd’hui n’aurait jamais existé. Où il se surprend parfois à retourner dans ses songes. Quand la conscience le quitte et que…
“Hm.”
L’Ambassadeur rouvre lentement les yeux, le regard dirigé vers les flammes qui léchaient sa main vaporeuse sans être capable d’infliger le moindre dégât, la moindre marque. Il s’était assoupi. En face de lui, séparé par le feu de camp se trouvait Bélial. Son garde du corps. Que faisaient-ils ici déjà ? Ah oui, il s’en souvenait. Le Temple du Dragon.
“Pas d'écart cette fois-ci.” Lança l’ambassadeur, une certaine aigreur dans la voix, son éternel air désagréable et cela même alors qu’il venait tout juste d’émerger. Au revoir les cigares et les parures pour aujourd’hui. Il savait sa mission toute autre. Une armure aux reliures raffinées le couvrait intégralement, à l’exception du visage. Vraisemblablement plus fine et flexible que celle du démon qui lui faisait face, le métal restait partiellement fluide, et il le ressentait. Quel étrange matériau, l’acier des miséreux. Il en avait entendu parler dans moultes légendes mais qui aurait pu croire qu’il en obtiendrait en République sans que cela même ne soit son intention. Un léger soupir quitta ses lèvres. Amusé ? Peut-être.
Derrière l’ambassadeur, en miroir aux hommes de Bélial se tenaient une dizaine de soldats parés de casques d’or, épées, boucliers et javelins. Parfaitement disciplinés, attendant simplement le moindre mot de la part de leur supérieur. L’Ecu. Milice personnelle de l’Ambassadeur l’entourait. 21 hommes présents, tous hautement compétents. Bélial et ses 10 soldats, les 10 siens. Il devrait ressortir de ce Temple vivant. Même s’il ne pouvait réellement compter que sur 45% de son effectif dans le pire des scénarios.
Pourquoi était-il venu ici déjà ? Ah oui. Le vieux Genryusai lui avait recommandé. Et refusé aurait donné une mauvaise image de lui. Déjà que l’Empereur le voyait comme un lâche, il savait que cela risquait de lui causer problème dans son avenir politique. Alors cette opportunité lui permettrait non seulement de prouver sa valeur en tant que guerrier à l’homme le plus puissant du Reike, afin d’obtenir une meilleure flexibilité politique, mais aussi de, peut-être, y trouver quelque chose d’intéressant. Et s’il mourrait alors…
“Monsieur, il semblerait que l’expédition va bientôt commencer, souhaitez vous modifier votre testament ?” Un jeune scribe s’approcha du campement. Elias. Il travaillait pour lui depuis quelques années déjà. Un comptable en temps normal, mais en cette heure désespérée il… Avait pris plus de responsabilités qu’à son habitude. Le regard las de l’homme se posera sur le morceau de manuscrit. Une partie retournerait à Rossignol. Le gamin républicain qui avait tenté de l’assassiné il y a tant. Sa ligne de bijouteries à La Perfectionniste,elle qui l’appréciait tant. Et encore, et encore… Mais avait tout ça, trouver un nécromancien. Puissant. Capable de le ramener à la vie si on récupérait son corps. Bien que les morts vivants avaient tendance à revenir sans leur esprit, il refusait simplement la mort. On devrait trouver une solution. Pointant de son crochet à quelques mots sur le manuscrit il ajoutera “Et assure-toi que ce soit bien la Sorcière du Nord qu’on contacte dans ce scénario. D’accord ?”
Un hochement de tête de la part du jeunot avant qu’il ne tourne les talons, croisant un hibou relativement familier à l’élémentaire. Ah les hybrides. Produits d’unions dégueulasse. Il préférait ne pas y penser. La mine désagréable de l’ambassadeur sera remplacée par un sourire poli derrière des yeux fatigués tandis qu’il adressait parole à Noctalys “Je prie moi aussi les étoiles pour votre survie à cette expédition, Ambassadeur Dremur...” son regard se détournera de son collègue, retournant aux flammes “..Autrement, ma charge de travail doublera, et j’en ai déjà assez ainsi pour être honnête.” suivi d’un ricanement, il voulait prétendre à l’humour suite à des paroles qu’il.. Pensait, pour être honnête.
- Résumé:
Mirage se remémore le passé, met Bélial en garde et échange avec Noctalys.
P1 = Pas de limite
P2 : 0/14
P3 : 0/7
p4 : 0/2
CENDRES
crédits : 304
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Neutre neutre
Rang: D
Moi, frêle aventurière plutôt aguerrie, n’avait pas trop l’habitude d’emprunter de tels chemins - surtout pour le Reike - alors j’étais très légèrement inquiétée mais pas d’une mauvaise façon, car ça me galvanisait et me poussait à me dépasser, à réfléchir plus et à être aux aguets tandis que j’avais pris le temps de parcourir le camp tranquillement et d’avoir observé le temple de loin; c’est un sacré morceau et mystérieux en plus de cela.
J’avais été reçu plus chaleureusement grâce à ma citoyenneté, mais inconnu au bataillon, j’ai dû m’expliquer sur ma venue, mes talents et en quoi je pourrais être utile ici. Ils avaient besoin de monde, je suis douée, curieuse et je veux voir, aider et apprendre dans cet endroit et de ces gens dont certains se sont illustrés dans des évènements d’ampleur; je ne compte pas les gêner mais veiller sur eux d’où je serais et mener cette mission à bien même si je dois perdre la vie; c’est un risque considéré et je m’arme de mon courage dans cette lutte.
Reconnue comme potentielle éclaireur durant cette descente, je respectais cette perception de mes qualités et je m’installais dans ce camp où je prenais le temps de m’équiper et de prendre soin de huiler mon arme déjà en bon état grâce aux bons gestes que j’entreprenais depuis son acquisition il y a déjà plusieurs années.
Mes yeux brillants comme le soleil, veillaient à observer sans faire peser quelconque émotion négative sur le groupe, me montrant plutôt discrète et curieuse et me préparant doucement à une mission périlleuse et vraiment nouvelle pour moi.
Vir’ s’était manifestée auprès du meneur, l’illustre Tulkas, qui appelait le groupe qui allait entrer par la porte de la Lune. Le commandant, un homme qui ne manquait pas de manifester un charisme et un vécu conséquents, ce que la jeune femme prit avec grand respect, elle qui se montrait sérieuse, calme et neutre dans son expression, prête à obéir aux ordres et à la position qu’on allait lui attribuer, si fière d’être présente ici et pas ailleurs en ce jour, car elle sentait que c’était peut-être en ce jour - ou dans les prochains du moins - qu’elle allait pouvoir se faire un petit nom parmi les puissants, et peut-être pouvoir se faire voir grâce à l’exclusivité des mystères à l’intérieur. Bien qu’elle peut sembler naïve car inconnu au bataillon et pour cause, elle n’a jamais été dans l’armée ou dans la politique de son pays, Vir’ ne voulait pas rester à jamais mercenaire et comptait bien gravir doucement les échelons pour devenir une personne un minimum reconnue et respectée pour obtenir une vie riche et méritée par ses propres mains habiles et capables de supporter ses espoirs.
- Résumé:
- - Vir' se prépare mentalement et physiquement à faire face à ce Temple dans un état d'esprit battant et déterminé.
- Elle a pu observé un peu tout le monde à un moment donné et connait quelques noms de par leurs réputations méritées ou non.
- Elle se regroupe auprès de Tulkas quand il vient appeler l'escouade qui se rendra à la Porte de la Lune.
crédits : 1741
L’attente laisse place à l’expectative. Il faut dire que le signal va être donné, que tous vont enfin pouvoir pénétrer dans ce sanctuaire si mystérieux, et en même temps si imposant. Mais avant tout, il faut terminer les derniers préparatifs, ou retrouver certains camarades, tant que cela est encore possible. Dans ce campement de fortune, il est facile de se mélanger : Qwellaana en a bien la preuve, puisqu’elle a l’occasion d’accorder un mot à Alaric, et de rencontrer Kilaea, Enira et Usalka. Certaines fois, la « camaraderie » est même de mise, puisque Shawn, le dirigeant de Voilecieux, offre avec prodigalité un urumi au seigneur du Harpon, et ce n’est certainement pas une mauvaise idée d’être bien armé pour ce qui les attend dans le Temple. D’autres, à l’inverse, sont plus en retrait et attendent patiemment leur heure, sans vouloir faire de vague. Mirage et Bélial ne veulent visiblement pas se faire remarquer (bien que leurs troupes attestent clairement leur présence), et Kassandra ne veut pas avoir un mal de crâne en écoutant la voix chantante un petit être vert.
Certains, encore, voient défiler pas mal de monde. Zéphyr en fait partie et se dirige en conséquence vers l’entrée de la tente pour ne pas déranger le conseil de guerre. Le premier qui attire son attention, c’est ce jeune homme à la longue cicatrice sur la partie gauche de ce visage. On ne se fait pas une telle balafre si on n’a rien à se reprocher, a le temps de se dire le conseiller royal, mais ses réflexions sont momentanément coupées quand l’individu s’incline respectueusement devant lui, en déclinant son identité. L’espace d’une longue seconde, l’Oreille le dévisage comme s’il cherchait à savoir où le placer sur son échiquier politique, puis, il accepte son salut d’un simple signe de tête.
- Draven Deadeye. Je me souviendrai de votre nom.
Pas besoin d’en dire plus, en tout cas pas aujourd’hui. Si le Reikois ressort vivant de cette aventure, le ministre saura bien s’approcher de l’Exécuteur de la Pègre et on verra alors si l’homme est toujours aussi mielleux qu’en ce matin d’automne. Zéphyr a des raisons d’espérer que son compatriote est autre chose qu’une carpette trop servile, mais il repousse cette question à plus tard. Un bref mouvement circulaire le fait apercevoir Noctalys qui le salue d’un mouvement léger de la tête, et le ministre lui rend sa salutation de la même manière, avant qu’une autre silhouette ne l’interpelle par son regard insistant. Bélial. Avec ses fameuses troupes. D’un côté, l’Oreille aurait bien aimé faire partie de l’expédition, de l’autre… quelqu’un s’occupera bien de le surveiller à sa place. D’ailleurs, la principale concernée fait son apparition et l’informe que toutes les montures sont bien attachées. Rachelle n’est pas prête de manquer à l’appel et un sourire fugace naît sur les lèvres de son supérieur et ami.
- Parfait. Du regard, il s’aperçoit qu’elle hésite à reprendre la parole alors il le fait pour elle. Soyez prudents à l’intérieur du temple.
Cela lui permettra de prendre congé facilement, et d’autre part, cette recommandation est sincère. La souris vient à peine de retrouver ses yeux, mourir bêtement à ce stade de sa vie ne serait que du gâchis. En tout cas, la voilà qui s’incline et qui s’efface, et l’homme a à peine le temps de la voir se diriger vers Balthazar que deux nouvelles venues apparaissent. Une inconnue et…
- Kilaea. Celle-ci semble plus ou moins bien lui porter, et l’assassin la laisse s’approcher avec une mine affable et en même temps interrogatrice. Quelque chose lui dit qu’elle ne vient pas sans arrière-pensée, et il découvre vite qu’il a raison. Ainsi la jolie brunette aux yeux ambrés est une éclaireuse. Il reste naturellement à faire une ou deux vérifications d’usage, grâce à son tatouage de citoyenneté, d’abord, et puis, il faut bien noter son nom dans les registres de l’expédition, mais tout cela est vite réglé. Vous intégrerez la suite de l’Empereur. Ses capacités seront le bienvenue à l’intérieur du temple. Vous serez ensemble… mais malgré votre puissance, rappelez-vous que vous êtes une FMR, fait-il à son ancienne soeur d'arme. Il l’avait vue à l’œuvre à Melorn, mais autant le lui rappeler non ? En tous les cas, sa compagne n’ose guère dire un mot en sa présence, ce qui ne chagrine pas plus que ça l’Oreille : il a d’autres chats à fouetter, et après le départ de Lyra, c’est à son tour de sortir à l’extérieur du campement. Une dernière vérification auprès de ses agents ne fera pas de mal.
Cela laisse l’occasion à Tensai de prêter plus d’attention à son assassin royal, maintenant que Tulkas est parti et qu’il lui a naturellement accordé le fait d’avoir un mage téléparthe. Nazg-Sash, il le sait, s’est tenue silencieusement à ses côtés, et c’est peut-être la seule fois où ils ont un semblant d’intimité. Le Conquérant ne s’attend toutefois pas à ce qu’elle pose un genoux à terre tout en présentant une de ses dagues et c’est d’un regard scrutateur qu’il la jauge. Elle est si menue et si pâle, et d’autre part, ironiquement, sa loyauté est inébranlable. De son regard acéré, il croit percevoir un léger tremblement alors qu’elle attend humblement sa décision, et le barbare laisse échapper un grognement.
- Relève la tête Nazg-Sash. Je bénis ton arme, puisque c’est ce que tu souhaites. Mais souviens-toi que ce n’est pas l’arme qui a le mérite de tuer ou de frapper. C’est la main qui la manie à qui revient les éloges, et celle-ci doit agir sans trembler.
Un silence, alors que Tensai semble songer encore aux deriers propos de Tulkas. Puis, l’homme saisit sa claymore qu’il avait laissée à côté de lui pour la rengainer dans son dos et il signale à la vampire :
- Allons rejoindre les volontaires de cette expédition. Il est temps que nous entrions dans le temple du Dragon.
D’ailleurs, ce dernier avait suscité la piété de certains d’entre eux. En cela, Alaric avait raison : les stellaires avaient dû le voir comme un signe des cieux et Tensai ne fut pas surpris d’apercevoir la silhouette de Ben le Bouc en prière, voire même une oni sembler se recueillir un instant. A se demander si leur foi dans le shierak serait vraiment utile. Enfin… Ils allaient rapidement s’en rendre compte. Dirigeant dans l’âme, Tensai n’aurait pas été contraire à diriger le peloton, mais mépriser les éclaireurs auraient été d’une stupidité sans nom.
- Que ceux qui sachent repérer les menaces et les dangers s’avancent, commande-t-il. La tovyr sera à ma gauche, Naz-Sash à ma droite, Brak, tu formeras une première ligne de défense entre moi et des potentiels ennemis dans le temple. Que les FMR et les soigneurs restent en retrait et soient protégés par les seigneurs du Harpon et de Voilecieux. Toute remarque devra être adressée à ma générale ou à moi personnellement.
Sur un ton plus bas :
- Tovyr, j’entends à ce que vous preniez les opérations en main si le Temple est trop vaste pour être généré par une seule opération. Vous êtes mon second. S’il devait arriver quelque chose, j’entends que vous meniez cette mission à bien.
L’échec était interdit aux yeux de Tensai Ryssen.
Mais le barbare offre quelques mots à deux autres personnes qui se tiennent non loin.
- Herendil. Je sais que mon épouse te porte beaucoup de considération. Sa voix est sèche mais dans quelques instants, ils entreront dans le sanctuaire et chez tous la tension est à son comble. Elle a déjà perdu l'un de ses renards. Fais attention à ne pas mourir où elle sera inconsolable.
Ce n'est peut-être pas le meilleur encouragement du monde, mais c'est déjà une belle marque d'attention venant du Conquérant, qui, du reste, ce tourne vers un homme chauve au bouc grisonnant.
- Il est possible qu'il y ait des artéfacts dans ce temple. Je compte sur vos compétences pour les repérer et déterminer s'ils sont récupérables ou non. Un sourire presque inquiétant. Mon fils aura comme sa mère hâte d'entendre nos retours et peut-être pourrais-je vous permettre de faire un compte-rendu vous mêmes lors d'une audience royale.
De quoi le galvaniser (ou pire), mais c’est sur ses paroles que les portes du soleil et de la lune s’ouvrent pour se refermer ensuite dans un bruit sourd.
C’est dans un silence relativement lourd que les deux groupes entrent dans le temple du dragon, l’un par la porte du soleil, l’autre par la porte de la lune. Etonnamment, la structure sera étonnamment semblable des deux côtés : chaque troupe découvrira en effet un grand hall. Vestibule soutenu par des colonnades à droite et à gauche, le lieu semble avoir un air solennel : comme si les fourmis que vous êtes n’aviez pas le droit d’y pénétrer.
Le sanctuaire, s’il est vieux, a au moins la qualité d’être en bon état. Les matériaux utilisés semblent être du granit, connu pour sa résistance, mais il y a également du marbre et des pierres de taille relativement nobles qui embellissent ce premier vestibule que vous foulez au pied. Vous marchez sur des dalles, et vos pas résonnent – encore plus dans le second groupe, qui est accompagné de vingt soldats supplémentaires. Le moindre de vos propos trouve pour l’heure un écho à cause du plafond relativement haut et arqué qui s’étend au-dessus de vos têtes. Si cela ne dérangera pas certains d’entre vous, les éclaireurs, en revanche, seront moins ravis de ces bruits nuisibles, car cela ne les aidera pas à percevoir d’éventuels pièges, ainsi que d’éventuels ennemis. Ajoutons à cela qu’il n’y a, visiblement, ni autels ni statues : la décoration est fait assez sobre et vous avez l’impression d’être les seules âmes qui vivent dans ce temple.
Seulement, si cela était aussi facile, ce sanctuaire ne serait pas devenu une légende.
Bien sûr, ce calme avant la tempête n’a pas que des désavantages. Cela laisse notamment le temps aux deux mages télépathes de communiquer, de vérifier qu’ils peuvent se contacter et le résultat sera satisfaisant. A l’inverse, il leur sera impossible de communiquer avec les mages de l’Oreille, mais c’était une issue à laquelle tout à chacun s’attendait.
Reste à avancer, à faire face à de potentiels ennemis. Mais qui pourrait se trouver dans ce milieu clos ? Les morts sûrement. Mais y a-t-il seulement des êtres vivants à l’intérieur ? Selon l’Oreille, personne n’est sorti à l’extérieur pour mettre les pieds dans le territoire du Reike. Une perspective qui avait été étudiée par le maître-espion et l’Empereur, car si rien n’empêchait d’y entrer, rien n’empêchait que des créatures revenantes en sortissent. Le fait que vous n’ayez pas de comité d’accueil est relativement une bonne nouvelle, à moins que cela n’annonce quelque chose de pire.
Les murs latéraux seront cependant riches d’enseignements. Des fresques sont en effet dépeintes de part et d’autres. Dans le groupe du soleil, il s’agit d’une armée qui semble se préparer pour une guerre massive. Armés jusqu’aux aux dents, ils ont la tête levée, ils regardent en avant, et paraissent n’avoir aucun doute. Les plus observateurs remarqueront que leur silhouette est fine, élancée, et plus encore qu’ils ont des oreilles pointues. Nirlys, peut-être, se sentira particulièrement concernée par cette peinture qui a franchi les affres du temps, alors que les soldats semblent se réunir devant un conseil de quelques puissants mages – on le voit à leur bâton et leurs tenues. Sur l’autre mur, en revanche, l’armée n’est plus en marche. On assiste plutôt à un spectacle de désolation, où tout brûle, où tout est détruit, sans qu’on ne laisse deviner qui est à l’origine de ce massacre. Seul un petit groupe (des femmes ?) semblent fuir les flammes pour s’évanouir on ne sait où, et la peinture ne laisse malheureusement pas deviner leurs destination. Le groupe de la lune, pour sa part, ne sera pas en reste non plus. Une supplique, un échange entre deux têtes couronnées alors qu’il fait nuit noire et qu’elles semblent perdues au milieu du désert : voilà la première fresque qu’ils découvrent. Si la femme qui est debout a des vêtements propres à la noblesse – certaines choses ne changent pas, peu importe le nombre de siècles et de millénaires – l’autre semble avoir une certaine noblesse malgré que le paquet qu’elle tend ostensiblement vers sa compagne. Reste un dernier mur, qui représentera sobrement le temple du dragon, en dévoilant cette fois de manière claire que chaque entrée semble se diriger vers un même endroit : une sorte de Saint des Saints, qui contient quelque chose, mais… quoi ?
La question, vous pourrez vous la poser, mais plus tard. Quand vous voulez vous avancer vers une pièce ornementée de la Lune ou du Soleil – dépendant de votre groupe – vous êtes bien obligés de vous arrêter nets. C’est que, devant vous, se tient un dragon qui fait littéralement toute la taille de la pièce. Il ne vole pas, mais a les pieds au sol, mais le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il vous regarde tous... intensément. Ses yeux semblent refléter de l'antipathie, et d'une certaine manière, il a l'air également… peu diplomatique.
SI VOUS CONTINUEZ A AVANCER,
VOTRE HONNEUR SERA TESTE
VOTRE FORCE SERA EPROUVEE
ET IL FAUDRA MONTRER VOTRE COURAGE FACE A VOTRE PASSE.
DITES-MOI LA RAISON QUI VOUS POUSSENT A VOUS LEVER
ET A AFFRONTER SES MURS QUI ONT VU TANT DE SANG COULE.
Du coin de l’œil, vous pouvez apercevoir comme des flammes qui semblent émerger de sa gueule. Il ne semble pas particulièrement ouverts aux blagues, ni aux mensonges qu’on pourrait lui inventer.
- Objectifs:
- Répondre chacun à votre tour sur votre motivation à arpenter le temple.
- Interroger la bête si vous le souhaitez (facultatif)
- Echanger sur les fresques
- Règles:
- Ce tour vous introduit dans le temple. Vos groupes sont bien séparés, mais j’ai préféré faire une résolution commune pour ne pas faire de répétitions sur la structure du premier vestibule (ce que je trouvais bête).
- Toute votre attention est attirée vers le Dragon et vous ne voyez plus et n'entendez plus vos camarades(oui, Ben, t'as un tête-à-tête avec un dragon, profite tant que ça dure).
- A partir du prochain tour, vous serez testés soit individuellement, soit collectivement.
- La voix du dragon est assez éthérée, vous ne pouvez dire si c’est un mâle et une femelle.
- Si vous lancez des sorts de senseur, vous ne sentez aucune présence en face de vous.
- C'est un tour de transition pour vous faire entrer doucement dans la logique de l'event, j'espère que ça vous plaira quand même :p
- Je vous laisse libre de voir chacun le dragon comme vous voulez (il peut être de différentes couleurs selon les PJ, par exemple). Cependant, respectez ses proportions (c'est une créature gigantesque de baseo/
crédits : 122
Info personnage
Race: Humain x Ange
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal Bon
Rang: B
Il tourna légèrement la tête, sa chevelure d’or soulevée par la brise quasiment inexistante, tandis qu’il ancra son regard d’Azur dans les dioptases de sa sœur, dessinant un léger sourire sur son village balafré, marqué par la violence de la guerre.
« Me voilà rassuré, Qwellaana. Je serai ton égide et ta lance, durant cette expédition. »
Il tourna ensuite la tête vers Usalka, maintenant ce léger sourire qui animait sa personne.
« Tout comme pour vous. Laissez-moi vous protéger. »
Après tout, c’était davantage le chevalier qui parlait, plutôt que le Demi-Ange. Ses valeurs, inculquées par son père et par son oncle, lui indiquaient de faire tout son possible pour protéger ceux se battant à ses côtés. Bien entendu, il n’avait pas l’intention de mourir. La mort ne lui faisait pas peur. D’après lui, c’était une sorte de libération, pour une raison qui lui était étrange. Peut-être était-ce le Démon Angélique qui l’habitait, qui lui diffusait ce genre de pensées. Il était capable de manipuler son esprit comme bon lui semblait, pour l’emmener sur la bonne voie ou, la mauvaise.
Après le discours du dirigeant de l’Empire Reikois, l’heure était venue de pénétrer à l’intérieur du Temple du Dragon. Comme tout le monde, Shawn ressentait une certaine crainte, vis-à-vis de l’inconnu, de ce qui pouvait se cacher dans ce temple. Mais surtout, il était motivé par le fait de revoir ses enfants et Thyra.
Les troupes se mirent en marche en direction de la porte du Soleil. D’un geste de la main, le Demi-Ange aux ailes sombres, rétractées à l’heure actuelle, salua la Tovyr Leezen, au loin. Il était dommage qu’ils n’aient pas encore eu le temps de la rencontrer, mais cela viendra certainement par la suite, lorsqu’ils croiseront le fer contre les éventuelles menaces se trouvant dans cet endroit. Shawn s’était placé juste devant Qwellaana et les autres soigneurs, tandis qu’il resta aux côtés d’Usalka, légèrement devant, comme il l’avait dit. Il ne se battait certes pas en première ligne, mais il était au moins de dernier rempart face au Force Médicale Reikoise.
L’entrée dans le Temple se fit simplement, la marche du groupe du Soleil résonnant dans la première pièce. Ils avancèrent, déambulèrent dans cette immensité. Le regard d’azur du Demi-Ange était rivé sur les fresques dessinées sur les murs. Qu’était-ce ? Il n’était pas de ceux ayant spécialement étudié l’histoire, cependant, il en connaissait les grandes lignes, notamment la chute de l’Empire Elfique et, tout indiquait que cette dernière était dépeinte sur les murs. Des soldats… non, une armée, fièrement dressée… des oreilles pointues…
« La chute d’Azshary. »
Il se retourna, tandis que tous étaient arrêtés, pour observer sa sœur. Il regardait ses dioptases, qui semblaient analyser la magnifique fresque.
« Connais-tu les origines de Melorn, Qwellaana ? »
Il se tourna ensuite vers Usalka.
« Et vous, Dame Laliatine ? Vous qui êtes originaires des terres du nord, si je ne me trompe pas, vous devez bien connaître l’histoire d’Azshary. L’Empire Elfique désormais déchu. Peut-être que ce temple a été créé suite à la chute de celui-ci, ce qui voudrait dire qu’il est ancien de plusieurs millénaires. C’est fascinant. »
Il parlait désormais à tout son groupe, les yeux fermés, une main déposée sous son menton.
« Je ne sais pas pourquoi, mais j’imagine que nous allons découvrir de grandes choses aujourd’hui. Peut-être nous fourvoyons-nous sur la véritable raison de la chute de l’Empire Elfique. »
Il laissa ses interlocutrices répondre, puis il ne rebondira pas davantage sur le sujet, préférant laisser libre cours à l’interprétation de ses compères. Il aimait connaître les différents avis que pouvaient émettre ces derniers, que ce soit Qwellaana, Usalka, Kilaea… Puis, il ne ferait pas d’autres commentaires sur le second mur. Comme il le pensait déjà, il voulait connaître avant tout les avis de ceux qui l’accompagnaient.
D’un pas assuré, Shawn s’avança vers la seconde pièce et, après, tomba nez à nez avec un immense dragon. Ses écailles étaient d’un noir absolu. Son regard était bicolore. L’une de ses prunelles était d’un azur aussi profond que celle de Shawn. La seconde était d’un écarlate brillant, plongée dans une sclère noire. Une imitation de son second œil et donc, de celui de l’Archidémon, de celui qui habitait la Faux de Sariel. Il était comme bouche bée face à cette merveille. Mais, alors qu’il l’observait attentivement, le Demi-Ange à la chevelure d’or fut surpris par son impressionnante voix, résonnant dans l’immensité de la pièce, une pièce aux proportions disproportionnées.
Son discours pouvait sembler annonciateur de malheur, tandis que la chaleur des flammes l’entourant se faisait ressentir. Il le savait, une part de noirceur l’habitait, une part qu’il ne pouvait cacher.
« Je suis ici car ma sœur m’a demandé de venir affronter l’inconnu avec elle. Jamais plus je ne la laisserai seule affronter un quelconque danger. Je l’ai déjà perdu une fois, il y a des années de cela, parce que je n’étais pas assez fort. Aujourd’hui, il est hors de question que je la laisse périr sans m’être battu jusqu’à mon dernier souffle pour lui donner une chance de s’en sortir. Voilà quelle a été ma motivation pour entrer entre ces murs, l’amour qu’un fraternel, un sentiment indélébile qui ne s’effacera jamais de mon âme. »
Il marqua une légère pause, observant avec attention le regard du Dragon. Il voulait le jauger, il voulait comprendre ce qu’il était et, la raison de sa présence ici.
« Et vous, humble créature légendaire. Pouvez-vous apporter des réponses à mes questions ? Pouvez-vous me dire ce qu’il se cache au cœur de ce temple ? Est-ce réellement la force pure qui nous permettra de ressortir d’ici en vie ? Ou, peut-être est-ce la force de la sagesse ? En quel cas nous allons droit dans le mur ? »
- Résumé et Pouvoirs:
- Résumé :
- Shawn fait par de sa joie de pouvoir protéger Qwell à cette dernière.
- Dans le temple, il commente l'un des murs, émettant l'hypothèse qu'il s'agissait d'Azshary
- Il explique au Dragon la raison de sa présence dans le temple et lui demande si la force pure est la véritable voie pour sortir indemne du temple.
Pouvoirs :
Utilisation de pouvoir sur ce tour : aucun
P1 : 0/infini
P2 : 0/10
P3 : 0/5
P4: aucun
Actions :
1) Parler à Qwell et Usalka
2) Parler à Qwell et Usalka et Kila
3) Parler au Dragon
CENDRES
Le Chevalier Macabre parle en 990000
crédits : 148
Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: C
L’aube éclaire à peine l’horizon lorsque Nazg-Sash se place à la droite de l’Empereur, son regard perçant braqué sur les ombres encore allongées du Temple du Dragon. L’expédition est silencieuse, les membres de l’escouade « Soleil » avancent dans une discipline et une harmonie presque ritualisées, chacun conscient de l’importance de l’instant. Mais au-delà du prestige de cette mission, pour Nazg, il y a l’honneur indicible d’être à côté de son souverain, marchant à ses côtés comme son ombre fidèle. Elle ne sait si cet honneur est accordé par la confiance qu' Il lui porte, ou si elle n’est qu’un soldat parmi tant d’autres dans Sa stratégie.
Néanmoins, le prestige que cette place attire parmi les autres guerriers nourrit en elle une satisfaction profonde, presque arrogante, qu’elle n’a pas l’intention de cacher.
Son regard, froid et inquisiteur, se pose en effet çà et là, cherchant sans cesse la moindre menace, mais il est également traversé d’un éclat d’orgueil. Ceux qui croisent ce regard comprennent rapidement qu'elle n’est pas seulement une simple lame parmi d’autres, mais une arme au service du pouvoir impérial dont elle retire un sentiment de supériorité écrasant.
Puis, enfin, ils pénètrent tous la batisse. Sans l'once d'une hésitation, l'immortelle se met en mouvement aux côtés du Conquérant, redoublant de vigilance, ses sens à l’affût du moindre indice de danger. À mesure qu’ils s'enfonce plus profondément dans les couloirs sombres, la pression se fait plus intense. Chaque membre de l’escouade prend conscience de l’ambiance oppressante, mais Nazg garde son port altier et sa démarche calculée. Sa main caresse sans cesse la garde de sa dague, prête à bondir pour défendre l’Empereur à la moindre menace. Elle jette des regards acérés dans chaque coin sombre, chaque recoin de pierre, ses pensées embrumées par une euphorie contenue.
Rapidement, les témoignages abimés d'un lointain passé se dressent à eux, éveillant la curiosité de chacun. Nazg elle-même, les sourcils froncés, se tient face aux fresques du temple, étudiant les scènes peintes avec fascination, son regard oscillant entre les soldats elfiques et la dévastation figée de l’autre côté. Elle suit des yeux l’armée gravée, absorbant le détail des visages confiants et des silhouettes effilées des soldats elfiques, qui regardent en avant avec une détermination glaciale. La scène réveille en elle des souvenirs sporadiques, fugaces, ... Lointain.
Sa voix s’éleva dans le silence, assurée et glaciale :
- Je rejoint l'analyse de Sire Fraldarius. Il y'a cinq millénaires, l’Empire Azshary a rassemblé ses troupes contre les Titans. Mais, comme toujours, les elfes, prisonniers de leur orgueil, ont caché leur stratégie. Ils pensaient pouvoir se tenir au-dessus des autres. Et nous connaissons tous le prix de leur arrogance.
Son regard s’attarde enfin sur le groupe de femmes qui, à l’angle opposé, semblent fuir le chaos. Elle se demande si elles sont des survivantes ou simplement des témoins involontaires de la destruction. Aucune pensée par ailleurs pour Nylris. Cette sale race n'avait eu que ce qu'elle méritait pour ce péché : le confinement dans un camp, sous bonne garde ...
À peine eut-elle prononcé ces mots que son attention fut attirée par une lumière étrange. Dans la salle suivante, ils pénétrèrent un espace immense où un soleil sculpté projetait une clarté pâle sur une créature gigantesque et menaçante : un dragon. À l’instant même où Nazg sentit sa chaleur et observa ses écailles scintiller dans la pénombre, la scène entière sembla se dissoudre. Le temple, ses compagnons, l’Empereur … Tout s’évanouit, la laissant seule face à l’immense dragon.
La chaleur des flammes crépitantes dans la gueule de la bête sembla la frôler, tangible et menaçante, mais soudain, elle perçut les respirations de ses camarades, la présence rassurante de Tensaï. Elle se raccrocha un bref instant à ce signe de réalité, mais le silence revint aussitôt, étouffant tout, la laissant seule dans cette vision presque surnaturelle. Et ce n’était pas seulement leur absence qui la frappait : c’était le manque d’odeur, l’absence de toute essence dragonique, qui creusait le doute en elle.
Alors, la voix du divin reptile résonna dans l’obscurité, un grondement impérieux qui l’enveloppa, s’infiltrant jusqu’à la moindre fibre de son être, la glaçant d’un froid qui n’avait rien de naturel. La créature lui intima qu’elle serait mise à l’épreuve, lui ordonnant d’énoncer la raison de sa présence en ce lieu sacré.
En cet instant, la Vampire ressentit un vide terrifiant : ses compagnons n’étaient plus là, et l’Empereur … l’Empereur avait disparu. Une brûlure féroce se répandit dans son cœur, semblable à une plaie qu’on aurait rouverte sans pitié. Une rage implacable monta en elle, grondant comme une tempête prête à éclater. Ce n’était plus seulement de la colère, c’était une fureur primordiale, sauvage, qu’elle peinait à contenir, tandis que ses mains tremblaient d’une volonté furieuse d’agir, comme si ses doigts, animés d'une vie autonome, cherchaient d'eux-même à se saisir des dagues pour les jeter dans les yeux du monstrueux reptile.
- Je suis ici pour une raison unique, celle qui surpasse tout. Je suis ici pour servir celui qui incarne la véritable force. Toi-même tu devrais le percevoir et en frémir d'effroi ...
Ses propres yeux s’embrasèrent d’un éclat pourpre, plus féroce et incandescent que jamais, l’écho de ce qu’elle ressent pour Tensaï : la loyauté impérieuse et le dévouement inébranlable envers celui qui incarne tout ce qu’elle juge digne dans ce monde. Une rage sourde bat en elle, dévorante, mais avec un désir plus acéré encore : celui de se montrer à la hauteur de cet homme qu’elle s’est juré de protéger. Et pourtant, la voila, les membres tremblants, alors qu'il lui avait dit plus tôt "d'agir sans trembler" ... Elle le décevait probablement déjà.
Le souffle court, chaque muscle tendu d’une haine contenue, elle foudroiya le dragon du regard. De sa voix basse et implacable, elle gronda avec une autorité que même l' ancienne entité ne saurait ignorer :
- Alors maintenant, réponds-moi :
CENDRES
- Résumé:
- Suit Tensaï comme son ombre x2
- Analyse la fresque en en tirant les mêmes conclusions sur Shawn.
- Répond à la question du Dragon.
- Pose une question simple au Dragon.
Utilisation pouvoir :
Vue, oui, odorat augmenté : 1x P1
P1 : 1/∞
crédits : 673
Info personnage
Race: Elementaire de lave
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Neutre bon
Rang: B
Tour 2
J'étais satisfaite que Zéphyr accède à ma demande. Même si j'avais un peu l'impression d'abuser de ma position. Mais il en profita pour me glisser un petit commentaire qui m'avait fait sourire et jetait un regard vers Enira.
- J'essaierais, mais je ne peux rien vous promettre. Cela ne dépend pas que de moi.
Une fois les procédures terminées, nous nous étions éloignées, puis séparées. Les mots que la louve m'avait prononcés tournée encore dans mon esprit. Il était vrai que les dernières fois où je l'avais appelé, c'était pour partir dans des aventures dangereuses. J'avais voulu lui faire découvrir mon monde, l'autre partie de ce qu'elle avait vu.
Je tournais les mots dans ma tête, encore et encore en préparant mon arme. Son contact était rassurant, m'aider à me focaliser sur ce qui allait se passer, sur les dangers qui nous attendaient. Et quand le moment de partir arriva, l'épée à la ceinture, le bâton attaché dans le dos. J'avais rejoint le groupe.
Découvrant Enira qui marchait avec une autre blonde, mon cœur se serra un instant. J'avais pris une inspiration avant de me rapprocher du groupe Qwell et Shawn étant non loin. J'essayais de ne pas montrer ce qui me dérangeait, mais mon regard eu du mal à quitter la louve. Avant de passer sur l'elfe qui l'accompagnait
- Bon... Bonjour, Je suis Kila, membre des FMR.
J'avais eu un léger flottement sur son visage, son visage ne m'était pas inconnue. Même si la pensée que la louve savait s'entourer et faisait naître une pointe de jalousie. Mais je m'étais figée quand nos regards s'étaient croisés. Cela me remémorait des souvenirs des mauvais, la période de melon, ma perte de contrôle. Mes yeux se fermaient pendant que mes doigts pincèrent l'arête de mon nez. Le visage d'un elfe s'imposa, un des seuls que j'avais réussi à ne pas blesser.
- Euh. J'ai l'impression de vous connaître. De Melon ?
Je restais avec le groupe des soigneurs, allant vers le temple sans trop discuter. Enfin jusqu'au moment où Enira avait commencé à s'avancer pour prendre cette place que je lui avais donnée. Je m'en voulais énormément et j'aurais vraiment dû insister sur la protection que sur l'avant-garde. J'avais accéléré le pas pour rattraper la louve.
-Enira. Attends.
Je m'étais positionnée à côté d'elle, cherchant mes mots.
- Je repense à ce que tu m'as dit. Et je voulais juste te dire que jamais je ne te prendrais pour un animal de compagnie, une personne que l'on siffle. Je voulais juste te faire découvrir l'autre côté de mon monde, loin de ce monde coincé que tu as vu. Passer du temps avec toi. Je tenais aussi à m'excuser de t'avoir proposé en tant qu'éclaireuse sans t'en avoir parlé d'abord.
Mon regard soutenait le sien, même en exprimant le regret de mes paroles et de ce qu'avait fait pensé mes actes.
- Je surveille tes arrières, mais sois prudente.
Mon sourire s'invita.
- Et en rentrant, je t'invite à la rôtisserie et je te fais ce massage que je te dois. Enfin, si cela t'intéresse toujours.
J'avais levé la main pour promettre.
- Si je dois te voir comme quelque chose, c'est comme celle que... Qui m'as beaucoup aidée.
******
Nous étions entrés dans le temple. Shawn avec Qwell et Usalka pendant que j'étais légèrement en retrait avec Nirlys. Je détaillais les gravures sur les murs, rebondissant sur les paroles de Shaun.
- L'histoire elfique n'est pas mon fort, même la récente ne me réussit pas, il faut croire
Mon regard se posa sur l'elfe à côté de moi.
- Et vous ?
L'expédition avait traversé la salle pour rejoindre la deuxième pièce.
La porte du soleil qui se dressait devant nous. Le premier pas que je fis à l'intérieur fut comme un voyage dans un autre monde. J'étais seule face à un immense dragon rouge. Mon regard détailla la créature pour tomber sur ses yeux d'or et de flamme. Ma main se posa dans un réflexe inutile sur la poignée de mon épée. Le poids de son regard se fit sentir, sans qu'il n'arrive à me faire fléchir. J'avais fait une promesse et j'y tenais.
Sa question résonnait, me forçait à regarder au fond de moi-même pour m'assurer de la réponse.
- Parce que ce temple est un mystère, un danger qui appelle à être découvert. C'est notre devoir de nous dresser face a cela.
Mon esprit pensa à cette femme sur un bout de sa phrase.
- Je suis en paix avec mon passé, je ne regrette plus rien.
Mes yeux virèrent aux rouges, des craquelures parcoururent mon corps sous l'effet d'une colère qui n'était pas totalement mienne.
- Kila Prépare ses affaires avant de rejoindre le groupe.
- Elle rencontre Nirlys et bug devant elle suite a un souvenir qui remonte.
- Elle parle de ce qu'elle as sur le coeur a Enira avant de rentrer dans le temple.
- Rejoint le groupe des soigneurs en retrait avec Nirlys.
- Elle répond au dragon
Pouvoirs :
Utilisation de pouvoir sur ce tour : aucun
P1 : 0/infini
P2 : 0/10
P3 : 0/5
P4: 0/3
crédits : 430
Info personnage
Race: Élémentaire d'eau
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyale mauvaise
Rang: B
Solitude jumelle Le guerrier, ou devrions nous dire chevalier se proposait d’être la lance et le bouclier du seigneur au harpon ? “Très bien” pensait la belle en le laissant passer devant d’un hochement de tête positif, profitant de la vue tout comme avant, seulement un peu plus discrètement pour ne pas attirer de mauvaises remarques. L’empereur avait fait entendre sa volonté et il était désormais de la responsabilité de la dame de Gankou de soutenir au mieux les forces médicales pour garder intact l’intégrité du groupe entier. Dure tâche que celle-là, mais cela valait mieux que d’être envoyée au front avec la faiblesse de ses talents. C’était quelque chose qui lui faisait gravement défaut et l’élémentaire avait beau en être consciente, sa position et le manque de temps lui faisaient manquer le temps de se réaliser, d’exprimer son potentiel. Au moins avait elle la longévité de sa race pour soutenir sa vigueur le temps qu’elle trouve une parade à cet… inconvénient. Peut-être devrait elle déléguer plus.. C’était en pensant à sa propre condition qu’Usalka rentra simplement avec le reste de son groupe, en retrait comme demandé, lame souple à la main prête à se détendre et les sens à l’affût. Il était vrai qu’elle et les forces médicales se trouvaient à l’arrière, tout comme le chevalier, mais.. à bien considérer l’endroit, une porte dérobée derrière une fresque, une trappe s’ouvrant depuis le plafond renfermant des créatures préservées dans un sort de stase, ou pire, des machines pourraient bien les surprendre. Le mécanisme, qu’il soit magique ou non et qui faisait s’élever le temple devait potentiellement également servir à alimenter d’autres choses plus dangereuses pour garder l’endroit. Voyant négativement ce genre de chose, la belle s’imaginait évidemment le pire, notamment une potentielle prison pour quelque chose de trop puissant pour être tué et que leurs ancetres à tous auraient décidé d’enfermer. Bien entendu l’appel du pouvoir était immense, tout comme celui d’un trésor quelle que soit sa nature était immense pour le Reike et il ne fallait pas passer à travers, mais en effleurant une des fresques des doigts. Des guerriers prêt à affronter quelque chose, des mages à effectuer sans doute des rituels d’une puissance inimaginable d’autrefois. Les elfes, si l’on se fiait à l’idée derrière la symbolique des seuls traits. Le chevalier wyverne liait cela à la chute des elfes, et quelqu’un soulignait sans détours et avec une certaine indolence que ceux-ci avaient en quelque sorte mérité leur sort. “Idiote..” pensa Usalka sans dire un mot tout en lançant son regard de l’autre côté de la pièce pour regarder le résultat d’une très difficile préparation. “Si les elfes sont capables de mettre en fresque leur plus grande défaite, ce n’est sûrement pas par manque d’humilité, ou alors..”. La vision de l’élémentaire aux cheveux d’écume plongea sur le sol qui composait cet édifice. -Cette fresque ne possède peut-être pas que deux faces, comme une pièce, laissa-t-elle planer. Comprendraient qui pourraient. Dans la tête de la belle c’était clair. Il y avait une face détaillant la préparation, une autre le sacrifice nécessaire. Quant à la tranche, il s’agissait probablement de l’édifice et donc, du résultat. Si ce qui ressemblait à un empire elfique s’était “ennuyé” à fabriquer une chose aussi complexe en temps de guerre, c’était qu’il devait y avoir une raison. Usalka n’était jamais soucieuse des vivants, mais le respect des choses du passé était quelque chose qu’elle chérissait. Elle avait passé une grande partie de sa vie à lire celle des autres et, si certaines histoires étaient effectivement risibles, l’avènement, la lutte et le déclin d’une nation n’était jamais une chose à ridiculiser pour elle. Cela étant dit, elle n’en voulait pas à la femme qu’elle considérait maintenant un peu plus comme une ingénue, parlant sans recul, sans reflexion, juste avec son coeur. Les motifs continuaient cela dit, et Usalka fut de plus en plus concernée par le fait que son idée avait l’air de se révéler vraie, ou était-ce juste une coïncidence ? L’élémentaire ne put prolonger son songe, car quelque chose la happa. C’était étrange, quelque part un peu nostalgique et dans un même temps si calme. La sensation de ce contact sans s’effleurer, cette tension palpable mais avec une certaine retenue rappelait beaucoup à Usalka ses longues discussions avec son père au coin du feu. Il était sec, savait quand frapper moralement la demoiselle qu’elle était alors pour lui faire sentir son courroux, et cette créature en face d’elle semblait vouloir en faire tout autant. Le feu était allumé dans sa gueule, et pourtant, la belle avait l’impression d’être sous l’eau, comprimée par le remous de vagues dont les forces ne s’exécutaient que sur son corps. Ils étaient deux et un, suspendu dans la trame de l’histoire, à jamais perdu dans le regard l’un de l’autre. Ses yeux étaient innombrables, et la belle n’en observait qu’un seul. Le reste de ce qu’elle pu entrevoir était une forme élégante, à quatre membres inférieurs, deux ailes titanesques, et une teinte bleu profond, verdoyante à certains endroits. D’autres appendices, enfin, s’échappaient de lui, comme une corolle de tentacule soulignant ses formes, glissant le long des parties fuselées de l’animal, et qui devait lui donner l’air de posséder une longue traîne translucide en fondant sur ses proies. Usalka avait déjà eu la chance d’être subjuguée par la puissance d’un dragon autrefois, et cet épisode de sa vie était toujours dans sa mémoire lorsqu’elle envisageait la puissance. Elle avait désormais un nouveau préféré, et, lui semblait-elle, il était tout à elle. Ses mots s’écrasèrent sur l’élémentaire, comme des vagues s’échouant sur un supplicié attaché à un rocher. Plutôt que de résister, de prouver qu’elle était suffisamment forte pour affronter cette bête et les milles périples à venir, Usalka embrassait la menace, cherchant à en ressentir les moindres particules de pouvoirs qui insuflaient ces mots. L’élémentaire toujours en apnée se mit à penser à tout ce que la créature avait dit. Il s’agissait d’un moment important, et une mauvaise réponse pouvait signer son arrêt de mort. Elle ne désirait pas cela.. Elle n’avait pas vécu pour… “oh”, réalisa-t-elle dans ses songes avant de relever ses yeux. Son visage se fit sincèrement empathique, peiné, triste même, chose rare pour la dame de Gankou qui avait plutôt la réputation d’être sans cœur. Mais quelque chose en cette créature faisait écho à sa propre vie et elle se sentait obligée de partager sa sympathie. -Si cette question m’avait été posée avant d’entrer en ce lieu, je n’aurais sans doute pas déclaré que tel était mon devoir, car je me moque de ce qu’il me faut faire. Mon devoir n’est qu’un moyen pour m'emmener à ce que je désire, le pouvoir.. La belle essuya une larme sur sa joue, chose assez rare chez elle. -Maintenant que je vous ai contemplé, je ne sais plus si je désire entrer, car cela voudrait dire vous abandonner. Peut-être est-ce là votre fonction, peut-être est-ce votre but, protéger ou garder cet endroit, condamné pour l'éternité à ne voir que des aventuriers vous ignorer, déclarer ce qu’ils désirent et entrer, fuir ou mourir. Je suis désolée, je ne peux me résoudre à aucun de ces choix tout ce suite, vos besoins sont plus importants que les miens. La dame de Gankou laissa tomber son arme, presque dégoûtée de l’avoir toujours en main. -Je ne saurais dire que je sais ce que cela fait d’être à la fois intemporel et si invisible, mais l'imaginer me suffit à comprendre la potentielle peine qui peut vous ronger. Mes talents ne sont que médiocre, et sans doute pourrais-je en apprendre plus de vous que de cet endroit, ne serait-ce que ce sort qui provoque cette sensation étrange dans laquelle je suis plongée et qui je le suppose affecte chacun d’entre nous. Je ne prétendrais pas pouvoir vous sortir d’ici, d’autant que je ne sais même pas quel est vôtre véritable but.. Mais j’aimerais vous demander vôtre nom, de sorte que même si je ne peux point vous extirper de cet endroit pour que vous voliez à nouveau, je puisse honorer votre mémoire et à travers la mienne, faire vivre votre légende. -Mon nom est Usalka, de la famille Lalliatine, je recherche vôtre attention, conclut l’élémentaire. |
- Résumé::
- Après avoir formé les groupes, le tout entre dans le temple. Usalka est rebutée par la phrase de Nazg-sash, mais ne répond pas, préférant réfléchir sur le vrai sens de tout cela. Elle lance une phrase nébuleuse que certains pourront sans doute comprendre (c'est pas bien dur en même temps). Tout cela ravive des souvenir de son enfance alors qu'elle s'apprête a voir le monstre.
En étant confrontée, elle est d'abord surprise évidement, et puis en faisant le parallèle avec son expérience, la dame au cœur de pierre se met à exprimer de l'empathie pour un être sans doute coincé la depuis des millénaires sans véritable personne à qui parler autre que des aventuriers qui vont juste passer, fuir ou cramer, sans jamais s'intéresser à ce que lui veux.
Elle refuse tout d'abord de lui donner une réponse, prétextant en quelque sorte que ce serait cruel de le laisser seul par la suite. Elle hypothétise l'impossibilité pour Usalka de le sortir de là, évoquant même qu'il ne pourrait peut être même ne pas vouloir sortir. Elle lui demande donc son nom, pour qu'il puisse vivre à travers elle en tant que légende.
Pour finir elle se présente à lui, lui dit qu'elle recherche son attention (Tensai vas probablement l'embrocher si le dragon accepte et qu'elle veux rester avec lui, mais bon, c'est pas tout les jours qu'on rencontre un aussi vieux dragon, peut-être qu'il comprendra l'intérêt de discuter avec).
Pouvoirs:
P1 : 0/infini
P2 : 0/10
P3 : 0/5
P4 : 0/3
Un excellent cru
crédits : 1293
Info personnage
Race: Lycanthrope
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique neutre
Rang: D
-Désolée de t'avoir traîné avec moi Nirlys...contente de te voir, cela me rassure d'au moins avoir quelqu'un de mon côté ici !
Oui, le coup que venait de lui faire Kilaea avait tendance à lui rester au fond de la gorge. Oh elle comprenant bien qu'elle l'avait fait pour faciliter son intégration à l'équipe, pour que l'on évite de poser trop de question sur son passé ou sur ses motivations à rejoindre le groupe d'investigation...elle savait aussi que ses compétences et sa manière de vivre et de survivre, la placer comme potentiel et excellente éclaireuse...mais elle était une créature de l'ombre, se déplaçant dans la fange et les ruelles insalubres. Et la présenter, comme éclaireuse à qui d'autre que le conseiller impérial lui-même, avait...tendance à braquer des milliers de torches et de regards potentiel sur sa personne, ce qui...nous n'allons pas le cacher bien longtemps...était quelque chose de particulièrement éprouvant pour la louve.
Attrapant un outre qui trainé là sur les divers équipements emmenés par l'armée Reikoise, elle en déboucha le goulot, avant de faire couler une longue gorgée du liquide froid et limpide, et de s'en faire couler sur le sommet du crâne pour se rafraichir les idées, puis souriant en coin.
-Au moins ça c'est quelque chose que tu n'auras pas à faire ! Tu en veux une gorgée ?
Tendant l'outre à la belle blonde, Enira tourna la tête vers la tente qui venait de s'ouvrir, et cette personne qui venait d'en sortir...il était déjà temps d'y aller. Elle ne pensait pas que la décision d'entrer dans le temple serait aussi rapide après son arrivée, mais au moins, cela ne lui laissait pas le temps de réellement réfléchir et de regretter d'être venue. Posant son regard sur Nirlys qui devait être dans le même état qu'elle et se faire la même constatation, elle posa une main sur son épaule avant de s'avancer.
-Je t'ouvre le chemin ! Je te laisse mon dos, cri si il y a un problème.
Enira était éclaireuse. Elle l'avait bien compris. Commençant à s'avancer à l'appel de l'Empereur, elle s'arrêta à l'intervention de Kila qui était venue jusqu'à elle, venant la regarder, elle pencha la tête sur le côté, avant de lever les yeux au ciel, avant de reposer son regard sur l'élémentaire de lave.
-Flammèche, si ton appel m'avait vraiment dérangée, je ne me serais pas déplacée. Tu sais comment je suis. Juste, évite de me mettre sous les regards, je suis une créature de l'ombre, ma place n'est pas sous le regard impérial, mais dans l'ombre formée par les troupes impérial. Je serais, après cette aventure, oubliée aussi vite que mon nom n'a été inscrit sur cette feuille prouvant mon engagement.
Souriant en coin à la proposition de la rotisserie et du massage. Elle posa une main dans les cheveux de la soigneuse, venant lui ébouriffer, avant de s'avancer vers l'avant des troupes.
-On en reparle quand on est sortie de là Flammèche ! Pour le moment, profite de mon dos ! Je pars en première !
Se retrouver ainsi, parmi les premières à monter les marches menant au Temple, à poser sa main porte effleurer sa pierre, son montant, à découvrir et pénétrer dans ce vaste hall aux fresque mural démontrant un passé dont la louve était bien ignorante. La louve parcourue les murs et les fresques du regard, comprenant assez facilement que cela raconté une histoire, une bataille vraisemblablement, bataille d'un peuple elfique à en juger les armures et les oreilles particulièrement longues qui étaient représenter en gravure sur les murs, mais...c'était bien la seule chose qu'elle arrivait à saisir de ce spectacle qui s'offrait à ses yeux. Ignorante en matière de lecture, encore plus en matière d'histoire, la louve n'avait pas la moindre idée de si ce qu'elle voyait, accompagnant les fresques, étaient juste des ornements décoratifs, ou un dialecte dans une langue qui lui était inconnue, ou simplement l'histoire raconté de ce qu'il se passé tel un journal historique à jamais annoté à la pierre.
Avançant en laissant pénétrer la suite de groupe qui l'accompagné, à entendre les murmures et les conversations dans son dos, cela racontait bien une partie de l'histoire qui lui échappé. Mais son ignorance, avait aussi un "avantage" si l'on pouvait le dire...c'est que son attention n'était pas porter aux dessins sur les murs, mais, à ce qui se trouvait en face d'elle, à l'infrastructure, à ce hall titanesque, le sol et les murs de ce couloir, laissons l'histoire à ceux que cela intéresse et faisons simplement ce que l'on t'a demandé de faire...ouvrir la voie et détecter les potentiels pièges.
Être la première à franchir l'arche de cette lourde porte du Soleil, avait quelque chose ...de palpitant, très vite, bien trop vite, instantanément, calmer par cette vision qui s'offrit à elle. Cette présence étouffante, écrasante, cette vision que pouvait ressentir une proie insignifiante face à une mort inévitable, la sensation d'une fourmi piégée par de l'eau l'entourant, se rapprochant inexorablement jusqu'à l'engloutir jusqu'à l'étouffement. Une créature titanesque, d'un noir de nacre, aux prunelles rouges plus incisif que mille inquisiteurs là pour questionner jusqu'à ton âme et en extirper le moindre secret pouvant s'y renfermer.
La louve se retrouvée seul, face à cette créature de légende, qui l'observait tout comme un homme en train d'observer l'insecte se débattre pour sa survie.
La voix du Dragon résonna aussi bien dans la pièce, que dans son esprit, faisant battre son cœur qu'encore plus fort, son sang martelant dans sa tête, dans ses tempes, dans son...attendez...comment...un être aussi grand, aussi imposant...aussi gargantuesque pouvait être aussi...silencieux ?! Le battement de cœur d'une telle créature devrait résonner dans les murs comme mille tambours de guerre battant à l'unissons...mais rien...absolument rien...elle pouvait entendre les souffles saccadés, discontinus de ses compagnons...dans son dos. Elle n'était pas seul, elle n'avait pas été abandonnée en pâture à cette créature.
Fermant les yeux, et inspirant lentement une longue bouffé d'air pour emplir ses poumons, rassurer ses sens, les seules présences que la louve ressentait étaient ces odeurs de différents parfums, de tabac, de cuir et de métal, même cette légère odeur de souffre bien caractéristique, accompagnée de son craquement montrant une flammèche tout feu tout flammes...ou même se relent d'ammoniac provenant tous de son dos...face à elle, que poussière et vide...pourtant...ses yeux voyaient bien cette créature ! Mais son esprit et ses sens eux, ne ressentaient rien !
-Je suis ici car on a eu besoin de moi. Je ne cherche ni gloire, ni renommé. Je suis une fille de la nuit, et je retournerais dans l'ombre quand je saurais mes compagnons à l'abris des dangers de cet endroit. Mais pour l'instant, qui de mieux qu'une créature maudite pour ouvrir la voie dans cet endroit ?
Et vous créature venue des mythes et des légendes ? Qu'êtes vous donc ? Je ne sens, ni ne ressent, quelconque corps ou présence. Je ressens votre aura écrasante, votre présence qui ferait plier le plus endurcis des gardes, mon corps pourrait céder, mais ma volonté me pousse à aller de l'avant pour m'assurer que les personnes derrière moi, ressortiront d'ici sans pleurer la perte d'un être proche...
Donc, si tu as l'intention de me dévorer...je te conseillerais que trop de bien mâcher...autrement je me frayerais un chemin à travers ta carcasse pour passer et continuer à ouvrir le chemin à tout le monde !
La louve ne pensait pas, avoir aussi tôt, besoin de tester l'efficacité de cet équipement offert par la FMR élémentaire, censé pouvoir s'adapter à ses changements de morphologies. La louve se savait non seul...mais est-ce que tout le monde en était conscient ?! Un rugissement ? Il ne serait que couvert d'avantage par la présence écrasante du Dragon et on pourrait lui attribuer...ce sera alors...Une longue plainte, gutturale, un hurlement de loup à la lune, qu'elle espérait faire résonner dans la salle et dans les murs...au moins ELLE, était là...en avant...et ouvré un chemin comme on lui avait demandé de le faire !
- Résumé :
- Enira appelé par l'Empereur pénètre parmi les éclaireurs en première dans le temple.
- Son manque flagrant de culture lui permette de ne pas plus que ça, détourner son regard de ce qu'il se passe en face d'elle pour admirer les fresques.
- Face au dragon, elle est tout d'abord submergé par sa présence...avant que son ouïe et son odorat...lui fasse justement remarquer...qu'il n'y avait pas de présence en face d'elle.
- Elle répond au questionnement.
- Prenant sa forme animale de lycanthrope, elle pousse un hurlement de loup pour montrer sa présence à qui l'entendra.
- Enira appelé par l'Empereur pénètre parmi les éclaireurs en première dans le temple.
- Capacités utilisés:
* Ouïe augmenté P1
* Odorat augmenté P2
* Métamorphose en Lycan
crédits : 1605
Info personnage
Race: Oni/Drakyn
Vocation: Guerrier - Combattant
Alignement: Chaotique Bon
Rang: B - Garde royal
Brak prit sa place imédiatement dans l'ordre de la marche ouvrant tout grand ses neuneuils noreilles et naseaux de super dragon à l'affut de la moindre chose pouvant annoncer que du vilain pourait arriver au groupe au dela de son honneur et de sa place de garde royal Brak n'était pas monstre a laisser soufrir ses potos et compagnons d'aventure quand il pouvait les protéger. Mais en même temps Brak ne pouvait disimuler le sourire éclairant sa frimousse sons le heaume de son armure en justice solide qu'il veanit tout juste d'invoquer pour lui couvrir la caboche maintenant qu'ils entrait dna sle temple, le coeucoeur de Brak batant la chamade tant il était heureux d'entamer une aventure digne des légendes et d'affronter le non moins légendaire temple dragon.
apres l'éclaireureuse a cheveux blanc Brak put franchir a sont our la porte soleil, pareciant la taille et l'espace que procurait l'ouverture de la porte Brka se demandait si Valryon pourait la franchir et entrer a quatre pates ailes repliées dans le temple quelque chose disait à Brak que oui mais il n'avait le temp de s'interoger plus avant sur cette question que déjà ils abordait la première salle manginfiquement décoré de fresque representant la chute d el'empire elfique d'après certains de ses camarade de groupe en analysant de ses super neuneuils de dragon les fresque a son tour et de ce que Brka pouvait ne voir tout en ayant entendu les commentaires de l'arière du groupe , Brak décida tout ne faisant excellement bien son travail d'émetre a haute voix l'hypothèse se formant dans son esprit.
"je pense qu'effectivement ces fresque représente la chute de l'ancien empire elfique mais a mon avis ce temple n'a rien avoir avec les elfes et aurait plutôt été bati juste après la première guerre contre les titans sous le régne du premier Tensai dans les premiers siécles d'existance du Reike et que ce n'est eut être même pas un temple mais plutot une chambre forte ou un arsenal ou les premiers reikois voir le premier Tensai aurait entrposé ici un artefact clé , armes ou quoi que se soit d'autre de grande valeur ou puissance pour vaincre les titans ou les banirs de notre monde et que l'objet mystere en question était si puissant qu'il l'on stocké ici dans un temple n'émergent qu'une fois par milénaire et avec un nombre limité de tentative et que les fresque sont un genre mise en garde ou mode d'emploi pour passer les épreuves qui serait devant nous pour ce montrer digne d'ateindre l'objet mystere que les batisseur aurait mit en place pour qu'il ne tombe pas en de mauvaise maisn ou ne soit pas utilisé a mauvais desseins. et il est possible que les fresque de cette salle nous disent qu'il faillent faire preuve de discernement et peut etre d'humilité pour acceder et / ou utiliser l'objet mystere sinon il pourait provoquer notre perte. "
Tout en continuant d'avancer de manière tres prudente et atentive bien le vbruit de raisonance provoquer par leur gorupe dna sla salle rende toute detection auditive quasi impossible Brak ne voyaiat aucune trace de piege ni ne sentait d'odeur bizare autre que les leur et la poussière, par contre si il y avait quelque chose d'étrange l'éclaireuse juste devant lui semblait s'être arrêté au seuil da la salle suivante qui avait a son entré une spledide mosaique au sol représentant un soleil Brak entra a son tour dans la salle prêt a parler à l'éclaireuse et lui demander ce qui n'allait pas quand ......
.....
.... Brak se toruva comme appé par la présence d'un ... dragon imense tout en muscle avec une guelle peut sympatique du premeir abord le dragon gigantesque était un collosse de muscles sec ou le gras ne semblait pas avoir sa palce sa peau verte de jade semblait avoir des ecaliies plus prche de la piere finement sculpté et travaillé par des maitres artisans que les ecailles d'une creature bien vivante de meêm que du sommet de son crane jusque a la pointe de la queue il avait une bande pieuse en crête formant un magnifique pelage orange feu parsemé de mêche blanche. ce dragon semblait plus musclé et plus grand que Valryon et avait étrangement les meêm couleur de neuneuils que Brak san scompter celle du peleage bien qu'il soit d'une teinte verte plus claire que lui.
des flames sortait des coin de sa bouches et embrasait l'entrée de la salle empêchant toute fuite de même que tous les melbre du gorupe était introuvable et avait disparu laissant Brak seul face au dragon puis d'une voix grave et sans appel le dragon dit à Brak,
SI VOUS CONTINUEZ A AVANCER,
VOTRE HONNEUR SERA TESTE
VOTRE FORCE SERA EPROUVEE
ET IL FAUDRA MONTRER VOTRE COURAGE FACE A VOTRE PASSE.
DITES-MOI LA RAISON QUI VOUS POUSSENT A VOUS LEVER
ET A AFFRONTER SES MURS QUI ONT VU TANT DE SANG COULE."
bref de quoi effrayer et faire herisser de meêm que blanchir imédiatement de terreur la crinière et le pelage de nombre de guerrier et grand monstres du rieke ou d'ailleurs. Mais pour une raison inconue l'instinct de survivant Oni de Brak lui souflait dans un coin de sa caboche que tant qu'il jouerait le jeu Brak ne risquerait rien et que il devait se montrer des plus honêtes. De même que les super sens de Brak lui indiquait que si les flames était bien présente visuellement et oflaquetivement en revanche le dragon n'émêtait aucune odeur ni chaleur ni froid ni même le moindre soufle alors qu'il bougeait ses ailes pendant qu'il parlait à Brak comme si en fait il n'était pas là ou alors un genre d'ilusion visulele et sonore comme celle du grand dragon qu'avait fait la vielle dame qu'il avait arêté dna sle désert aux abord d'Ikusa (avec les flames en plus tout de même )
remettant ses marteaux à sa ceinture , brak retira de ses paluche son heaume le gardant dna sle creux du bra puis répondit au Dragon calmement et en toute honêté avec un sourire de grand nenfant quan dil lui dit.
"eh bien msieur le dragon, si je suis là c'est parce que l'empereur Tensai m'a demander de l'y accompagner et de le protéger lui et mes autres compagnons d'aventure ce que je compte bien faire jusque a mon dernier soufle refusant qu'il leur arrive quoi que se soit de vilain . Mais en dehors de cela je suis surtout des plus heureux de pouvoir participer a cette aventure légendaire que celle du temple dragon et pourquoi pas trouver un moyen de réaliser mon grand rêve celui de pouvoir devenir un vrai et grand dragon fort badass et digne du reike affin de vivre de chpouette et belles aventure de dragons avec de bon potos et amis et de veiller a ce qui ne leur arrive rien de vilain tout en aillant une longue vie de dragon heureuse et sympatoche peline d'avanetures et quetes epique et aussi d'amis et de bon potos avec qui la partager.
Et dite msieur le dragon l'ile légendaire des draogn existe elle et si oui ou se toruvent ell et les dragons existe ils toujours je veux dire les draong sont ils toujours bien vivant et nombreux ou n'existe ils plus de par le monde que Valryon et Draknys ce qui serait bien tristoune. "
répondit Brak au dragon en toute honeteté de son coeur de grand monmonstre grand nenfant, tel un livre ouvert si brak était onu dan stout le rieke pour sa force et capacitées physique ne revanche tout ceux le connaissnat un tant soit peut savait que le mensonge et la disimulation etait des arcanes fort étrangèrent à Brak.
résumé :
- Brak se met en ordre de marche dans le temple
- brak enclanches se ssuper sens pour surveiller les alentours et prevenir otut danger qui pourait arriver à Tensai et au groupe
- Brak lors de la traversée du hall émet une hypothèse quan dà la nature des fresque et du temple
- arrivé devant le dragon Brak se montre des plus honnêtes avec lui ne lui répondant et lui demande si l'iles des draogn existe et si il y a d'autres dragons que Valryon et Draknys dans le monde.
pouvoir utilisé ce tour :
- super sens de dragon palier 1 (ouie / odorat / vue surhumain palier 1 )
paliers de Brak :
paliers 1 : 3 /infini
paliers 2 : /20
paliers 3 : /12
paliers 4 : /2
- voix et thème de Brak'Trarg:
la voix
le thème
- Bric à Brak (inventaire de Brak'Trarg:
ses armes
brise crane
marteau lourd de combat que Brak'Trag utilise tout les jours avec crackpum
crackpum
marteau lourd de combat que Brak'Trarg utilise tout les jours avec brisecrane
marteau titan
marteau lourd que brak porte toujours avec son armure nlourde en justice solide mais utilise moins souvent que ses deux autres fidèles marteaux
titan's slayler
lame en phontacier, épée géante que brak utilise pour les grandes bastons ou face aux groupe d'ennemi a bastoner en corps à corps
Drakny
épée géante Dragon masculine et très virile en bronze divin que Brak aime bien utiliser sur ses ennemis
Brak l'a recu en récompense de la batailel contre les vilains zombis et monstre ayant attaquer sable d'or.
ses armures
armure lourde de créature d'élite
armure en justice solide que Brak'Trarg porte habituellement
armure de créature gladiateur
armure de gladiateur de Brak'Trarg quan dil était dan sl'arène et qu'il remet quand il y va en spectateur ou a certaines autre ocasion
armure de guerrier élite Reikois
armure que Brak'Trrag a reçu pour son diplome de guerrier d'élite
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