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Rachelle Virsce
Ben le Bouc
Brak'Trarg
Kassandra
Zéphyr Zoldyck
Hélénaïs de Casteille
Ayshara Ryssen
Dimitri Chagry
Meradev Vigelfrost
Nagisa O'Hara
Vraden Turif
Qwellaana Airdeoza
Kilaea Sliabh
PNJ
18 participants
Noble du Reike
Zéphyr Zoldyck
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Zéphyr se rend compte facilement que son partenaire n’est pas très aguerri dans le domaine de la danse, mais, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas quelque chose qui le dérange outre mesure. A l’inverse, l’homme décide de s’adapter à son vis-à-vis et d’adapter des pas plutôt basiques, mais que son binôme saura donc largement suivre. Dans le même temps, le maître-espion écoute son interlocuteur, et un sourire appréciateur naît sur ses traits quand l’apollon admet volontiers s’amuser lors de cette soirée.
- Au moins, vous le prenez dans le bon sens. A votre place, j’aurais maudit les Astres, avoue franchement l’assassin. Je suis ouvert d’esprit, mais peut-être pas au moins d’être habillé de façon si rocambolesque.
Encore une fois, son partenaire fait gonfler ses muscles et un brin amusé, Zéphyr le laisse faire. Si ça fait tant que cela plaisir à Chad, pourquoi l’empêcher d’agir ainsi ?
- Il me paraît logique que tout le monde ne soit pas totalement à l’aise, mais qui sait, peut-être que certains participants se seront dérouillés avec le temps. On peut être frileux au départ, et puis, bien plus se prendre au jeu, vous ne pensez pas ? Quant au trouble-fête que l'homme au papillon a croisé, le ministre hausse les épaules. Je suppose que, si quelqu’un avait eu vraiment des intentions belliqueuses, le maître du bal serait intervenu. Encore que, sourit le beau ténébreux, je me suis retrouvé avec quelqu’un de tellement aimable et de tellement enjoué qu’il m’a envoyé valser sur une table avant d’essayer d’électrocuter son entourage. Un léger rire s’échappe de sa bouche. Si ça tombe, nous avons rencontré la même personne lors de valses différentes. Mais nous sommes déjà à la deuxième moitié de la nuit, je pense que, plus le temps avance, plus les âmes mal intentionnées auront peu de chances – ou peu de temps - pour mettre la zizanie dans la salle.
Le maître-espion se tait davantage quand il lui demande si Chad serait intéressé à revenir l’année prochaine, et une expression à la fois compréhensive et en même temps un peu malicieuse naît sur ses traits.
- Certes, je comprends votre raisonnement. Nous pourrions très bien rendre l’âme au cours des mois qui suivent, et une année, ça nous semble si long. D’autre part, ne pensez-vous pas aussi que se planifier des projets comme ceux-ci peuvent nous donner une motivation à rester en vie, à s’améliorer, à profiter de cette existence ? Qui sait, nous pourrions très bien nous recroiser et découvrir alors que vous êtes devenu un excellent danseur, blague-t-il légèrement, tout en ayant un ton un peu sérieux quand même.
Evidemment, son homologue lui renvoie l’ascenseur, et c’est de bonne grâce que Zéphyr lui répond.
- Je ne dirais pas que c’est la foi qui m’a menée ici, bien que je respecte les Astres. Voyez-vous, je ne les considère pas comme maître de mon destin, et je ne suis pas particulièrement un croyant fervent… Non, si je suis venu ici, c’est davantage pour accompagner des amis qui voulaient participer à cet événement depuis quelques années. Un demi-mensonge. Tensai l’aurait bien évité encore une fois, mais Ayshara, elle, n’avait pas eu l’occasion d’y venir avec les différents conseils de guerre lancés à cette période de l’année. J’étais aussi curieux de voir ce que deviendrait des amis, et comment ils s’en sortiraient dans ce bal. D’ailleurs, Vraden dansait depuis tantôt avec une femme voilée, et Rachelle, elle non plus, n’avait pas été en reste. Il était curieux de voir ce qu’ils lui diraient de leur expérience unique en son genre. Qui sait, peut-être même croiserait-il l’un d’eux lors de la dernière danse ? Cela dit, je vous avoue qu’oublier pour un soir ses responsabilités n’a rien de déplaisant. Oh, bien sûr, il a imposé un exercice à ses subordonnés, mais ce n'est qu’un tout petit détail. Quant aux menaces pesant sur le Reike… Qui sait, peut-être qu’en cet instant, une autre ville comme Sable d’Or est attaquée alors que nous prenons du bon temps ? Peut-être même y a-t-il des complots qui se fomentent dans la capitale ? Un sourire étire les lèvres de l’assassin. C’est ce que quelqu’un de pessimiste vous dirait – et soyons honnêtes, les chances que des magouilles se fassent aujourd’hui grâce à l’absence du couple royal ne sont pas nulles – mais je suis d’avis que nous saurons aviser, comme à chaque fois qu’une urgence se lève pour protéger l’Empire. Du reste, avec un tel mode de pensée, on ne profiterait d’aucun événement de la vie, et je trouverais ça très regrettable. Vous n’êtes pas d’accord ?
- Au moins, vous le prenez dans le bon sens. A votre place, j’aurais maudit les Astres, avoue franchement l’assassin. Je suis ouvert d’esprit, mais peut-être pas au moins d’être habillé de façon si rocambolesque.
Encore une fois, son partenaire fait gonfler ses muscles et un brin amusé, Zéphyr le laisse faire. Si ça fait tant que cela plaisir à Chad, pourquoi l’empêcher d’agir ainsi ?
- Il me paraît logique que tout le monde ne soit pas totalement à l’aise, mais qui sait, peut-être que certains participants se seront dérouillés avec le temps. On peut être frileux au départ, et puis, bien plus se prendre au jeu, vous ne pensez pas ? Quant au trouble-fête que l'homme au papillon a croisé, le ministre hausse les épaules. Je suppose que, si quelqu’un avait eu vraiment des intentions belliqueuses, le maître du bal serait intervenu. Encore que, sourit le beau ténébreux, je me suis retrouvé avec quelqu’un de tellement aimable et de tellement enjoué qu’il m’a envoyé valser sur une table avant d’essayer d’électrocuter son entourage. Un léger rire s’échappe de sa bouche. Si ça tombe, nous avons rencontré la même personne lors de valses différentes. Mais nous sommes déjà à la deuxième moitié de la nuit, je pense que, plus le temps avance, plus les âmes mal intentionnées auront peu de chances – ou peu de temps - pour mettre la zizanie dans la salle.
Le maître-espion se tait davantage quand il lui demande si Chad serait intéressé à revenir l’année prochaine, et une expression à la fois compréhensive et en même temps un peu malicieuse naît sur ses traits.
- Certes, je comprends votre raisonnement. Nous pourrions très bien rendre l’âme au cours des mois qui suivent, et une année, ça nous semble si long. D’autre part, ne pensez-vous pas aussi que se planifier des projets comme ceux-ci peuvent nous donner une motivation à rester en vie, à s’améliorer, à profiter de cette existence ? Qui sait, nous pourrions très bien nous recroiser et découvrir alors que vous êtes devenu un excellent danseur, blague-t-il légèrement, tout en ayant un ton un peu sérieux quand même.
Evidemment, son homologue lui renvoie l’ascenseur, et c’est de bonne grâce que Zéphyr lui répond.
- Je ne dirais pas que c’est la foi qui m’a menée ici, bien que je respecte les Astres. Voyez-vous, je ne les considère pas comme maître de mon destin, et je ne suis pas particulièrement un croyant fervent… Non, si je suis venu ici, c’est davantage pour accompagner des amis qui voulaient participer à cet événement depuis quelques années. Un demi-mensonge. Tensai l’aurait bien évité encore une fois, mais Ayshara, elle, n’avait pas eu l’occasion d’y venir avec les différents conseils de guerre lancés à cette période de l’année. J’étais aussi curieux de voir ce que deviendrait des amis, et comment ils s’en sortiraient dans ce bal. D’ailleurs, Vraden dansait depuis tantôt avec une femme voilée, et Rachelle, elle non plus, n’avait pas été en reste. Il était curieux de voir ce qu’ils lui diraient de leur expérience unique en son genre. Qui sait, peut-être même croiserait-il l’un d’eux lors de la dernière danse ? Cela dit, je vous avoue qu’oublier pour un soir ses responsabilités n’a rien de déplaisant. Oh, bien sûr, il a imposé un exercice à ses subordonnés, mais ce n'est qu’un tout petit détail. Quant aux menaces pesant sur le Reike… Qui sait, peut-être qu’en cet instant, une autre ville comme Sable d’Or est attaquée alors que nous prenons du bon temps ? Peut-être même y a-t-il des complots qui se fomentent dans la capitale ? Un sourire étire les lèvres de l’assassin. C’est ce que quelqu’un de pessimiste vous dirait – et soyons honnêtes, les chances que des magouilles se fassent aujourd’hui grâce à l’absence du couple royal ne sont pas nulles – mais je suis d’avis que nous saurons aviser, comme à chaque fois qu’une urgence se lève pour protéger l’Empire. Du reste, avec un tel mode de pensée, on ne profiterait d’aucun événement de la vie, et je trouverais ça très regrettable. Vous n’êtes pas d’accord ?
Empereur-dragon du Reike
Tensai Ryssen
Messages : 233
crédits : 3072
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Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique neutre
Rang: S
Tensai était prêt à affronter bien des choses. Pourfendre un Titan, annihiler avec les Dévoreurs le Nouvel Ordre, imposer son autorité en tant que roi à toutes les familles bourgeoises de l’Empire, faire le tour du pays avec la Griffe, étendre les frontières du Reike : rien ne lui avait fait vraiment peur, et rien de tout cela ne lui avait jamais paru impossible.
Pour autant… Il y avait des situations où il se sentait particulièrement démuni.
Notamment le fait de devoir gérer une jeune femme ivre.
Dans un bal où, notamment, les bonnes manières étaient de mises.
Soyons honnête : l’homme-dragon avait sérieusement envisagé, l’espace d’une seconde, lui mettre un coup dans la trogne pour lui faire reprendre ses esprits : ç’aurait été simple, drastique, et terriblement efficace. Maaaaais… on était dans un événement où la paix était de mise, et bordel, qu’est-ce que c’était chiant, quand même.
C’était donc avec un regard relativement sceptique qu’il dévisagea sa nouvelle partenaire, elle-même le regardant avec suspicion avant que sa mémoire ne lui revînt.
- Aucune idée d’où il est passé, grogna le faux Vosraak, alors que Kassandra lui demandait où était Chad. Et ce n’est pas mon ami, je n’ai rien à voir avec lui. Oui, c’était Tensai dans toute sa subtilité, ça. Mais il avait au moins la réponse sur un point : l’homme au nœud papillon ne l’avait pas convaincue au lancement du bal. En tous cas, l’époux d’Ayshara l’observa lorgner sur sa main, avant que… Eh bien… Elle ne s’approche et ne joue la femme en détresse.
Quelque chose lui disait que ces quinze minutes allaient être longues.
Mais étonnamment, Tensai trouve une répartie aussi spontanée qu’inquiétante :
- Si c’est un monstre, je peux l’éliminer, fait-il avec un sourire qui pourrait faire froid dans le dos. Son expression ne reste cependant pas longtemps sur son visage, car son interlocutrice se jette subitement contre son torse. Damn, il a oublié qu’il était « beau » et que cela pouvait lui attirer des ennuis… Et alors qu’il s’apprête à rétablir ce que l’homme appellerait une « distance de sécurité », la belle pleurniche et se rebiche quand il parle de bandages. Bon sang, c’est qu’elle va pas être facile, elle.
- … Je vois.
C’est tout ce que sa diplomatie lui permet de dire et il embraie.
- … Je ne suis pas très doué pour consoler quelqu’un.
Ce qui était, disons-le, parfaitement honnête.
- Par contre.
Un sourire plus mesquin naît sur ses lèvres.
- Je connais peut-être un moyen pour vous aider.
Une inspiration.
Puis Tensai hausse la voix à l’intention d’un des danseurs dans la salle.
- CHAD.
La réaction de la miss risque d’être très intéressante.
- QUE FERAIS-TU POUR AIDER UNE DEMOISELLE EN DETRESSE ?
Puis, un mot plus bas à destination de Kassandra.
- Je peux l’inviter à venir, ou bien nous pouvons commencer à danser, ça vous réchauffera.
C’est qu’il s’amuse quand même un peu, Tensai.
Pour autant… Il y avait des situations où il se sentait particulièrement démuni.
Notamment le fait de devoir gérer une jeune femme ivre.
Dans un bal où, notamment, les bonnes manières étaient de mises.
Soyons honnête : l’homme-dragon avait sérieusement envisagé, l’espace d’une seconde, lui mettre un coup dans la trogne pour lui faire reprendre ses esprits : ç’aurait été simple, drastique, et terriblement efficace. Maaaaais… on était dans un événement où la paix était de mise, et bordel, qu’est-ce que c’était chiant, quand même.
C’était donc avec un regard relativement sceptique qu’il dévisagea sa nouvelle partenaire, elle-même le regardant avec suspicion avant que sa mémoire ne lui revînt.
- Aucune idée d’où il est passé, grogna le faux Vosraak, alors que Kassandra lui demandait où était Chad. Et ce n’est pas mon ami, je n’ai rien à voir avec lui. Oui, c’était Tensai dans toute sa subtilité, ça. Mais il avait au moins la réponse sur un point : l’homme au nœud papillon ne l’avait pas convaincue au lancement du bal. En tous cas, l’époux d’Ayshara l’observa lorgner sur sa main, avant que… Eh bien… Elle ne s’approche et ne joue la femme en détresse.
Quelque chose lui disait que ces quinze minutes allaient être longues.
Mais étonnamment, Tensai trouve une répartie aussi spontanée qu’inquiétante :
- Si c’est un monstre, je peux l’éliminer, fait-il avec un sourire qui pourrait faire froid dans le dos. Son expression ne reste cependant pas longtemps sur son visage, car son interlocutrice se jette subitement contre son torse. Damn, il a oublié qu’il était « beau » et que cela pouvait lui attirer des ennuis… Et alors qu’il s’apprête à rétablir ce que l’homme appellerait une « distance de sécurité », la belle pleurniche et se rebiche quand il parle de bandages. Bon sang, c’est qu’elle va pas être facile, elle.
- … Je vois.
C’est tout ce que sa diplomatie lui permet de dire et il embraie.
- … Je ne suis pas très doué pour consoler quelqu’un.
Ce qui était, disons-le, parfaitement honnête.
- Par contre.
Un sourire plus mesquin naît sur ses lèvres.
- Je connais peut-être un moyen pour vous aider.
Une inspiration.
Puis Tensai hausse la voix à l’intention d’un des danseurs dans la salle.
- CHAD.
La réaction de la miss risque d’être très intéressante.
- QUE FERAIS-TU POUR AIDER UNE DEMOISELLE EN DETRESSE ?
Puis, un mot plus bas à destination de Kassandra.
- Je peux l’inviter à venir, ou bien nous pouvons commencer à danser, ça vous réchauffera.
C’est qu’il s’amuse quand même un peu, Tensai.
Impératrice-dragon du Reike
Ayshara Ryssen
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crédits : 7054
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Info personnage
Race: Vosdraak
Vocation: Mage - Soutien
Alignement: Loyal neutre
Rang: S - Impératrice
Enlaçant délicatement sa binôme aux cheveux roses, la sœur de Vaenys écouta les réponses concernant ces fameux Gardiens. Cependant, ce petit moment d'apprentissage fut perturbé par le son d'une voix masculine et dramatique qui s'éleva par-dessus le reste. Visiblement épris de son art au point d'oublier toute discrétion, un étrange personnage récita avec ferveur un poème au milieu de la foule. Un poème qui ne laissait vraiment aucun doute sur l'identité de celle qu'il glorifiait. Ayshara, l'Impératrice, objet de ces louanges. Elle.
Et bah...
Son visage vira littéralement au rouge pivoine, ne pouvant contenir la gêne éprouvée. Ses améthystes filèrent d'un côté à l'autre. C'était plus fort qu'elle, on dirait. La belle vosdraak aurait donné n'importe quoi pour s'éclipser à cet instant, pour se fondre parmi les murs du temple et échapper à cet éloge aussi inattendu qu'embarrassant. Chaque strophe prononcée accentuait son malaise. * Rah, bon sang qu'il m'énerve ! Faites-le taire, quelqu'un ! *, hurlait silencieusement sa pensée, alors que son cœur battait la chamade, impuissant. De surcroit, toute cette foutue histoire risquait peut-être de révéler son identité; certaines personnes seraient sans doute attentives à sa réaction. L'équilibre qu'elle s'efforçait de maintenir entre sa vie privée et ses responsabilités publiques demeurait fragile. Et cette soirée se devait être une échappatoire.
Sauvée par la cloche... Ou le changement de partenaire, plutôt. Les quinze minutes de ce tour de danse venaient justement de se terminer et la poussière étoilée virevolta de nouveau. Soulagement. Bénédiction des Astres. Appelez ça comme vous voulez, mais ça faisait bien son affaire, à cette chère impératrice ! Un discret soupir d'apaisement s'échappa de ses lèvres. Elle ferma les paupières quelques secondes, laissant la brume douce et scintillante caresser sa peau d'albâtre, calmant ses nerfs titillés.
Quand l'écran retomba et que l'éclairage de la salle de bal revint à la normale, elle se retrouva vis-à-vis un danseur différent, un drakyn à l'allure noble et rassurante. Après ce forgeron qui ne parlait pas, il était son deuxième binôme masculin de la soirée. En espérant qu'il soit plus divertissant que le précédent !
Elle prit le temps de détailler son compagnon bleuté. D'un simple coup d'œil, la mère de Draknys sut qu'il ne s'agissait pas de son âme sœur, même si elle ressentait bizarrement une sorte de sécurité émanant de lui. Une aura de calme, ouverte à la discussion. Pouvait-elle se confier à cet individu ? Ayshara lui sourit chaleureusement, accueillant cette opportunité de connexion dans cet événement festif où les destins se croisaient et se décroisaient inlassablement. Elle observa l'inclinaison soignée et l'invitation à danser; son geste dégageait une assurance intéressante.
- Je vous remercie, Monsieur Cornu, pour une introduction si gracieuse. Répondit-elle en prenant doucement son bras, prêtre à suivre les mouvements de l'homme en se laissant faire. Je suis enchantée de faire votre connaissance et sachez que je ne doute pas un instant de vos talents de valseur. Ricana-t-elle.
Tandis qu'ils glissaient harmonieusement sur la piste de danse, la reine-dragon fut distraitement attirée par une scène se déroulant à la périphérie de son champ de vision. Une jeune demoiselle, visiblement entreprenante, s'approcha un peu trop à son goût de ce type qui ressemblait énormément à Vaenys. Le faciès de la belle se crispa légèrement, puis un désagréable petit frisson de jalousie lui traversa la colonne. Elle essaya de comprendre d'où venait ce sentiment. Après tout, cet homme pouvait être n'importe qui, même si la vue de cet échange éveillait en son for intérieur une réaction émotionnelle inopinée.
Tentant de masquer son trouble, la dulcinée du Conquérant se concentra davantage sur le drakyn. Elle sourit et força la gaieté afin de dissimuler son moment d'égarement.
La délicatesse d’un rossignol et l’ardeur d’une lionne.
La familiarité de ces mots, sortis de la bouche d'un étranger, la déstabilisa quelque peu. Parce que d'habitude, c'était son mari qui les utilisait parfois pour la décrire en privé. Comment devait-elle y répondre ?
- Hum... Intéressant. Cela évoque effectivement quelque chose en moi. La délicatesse d'un rossignol et l'ardeur d'une lionne... Ça pourrait tracer le portrait de beaucoup de femmes fortes et gracieuses que nous connaissons, ne pensez-vous pas ? Ayshara priait intérieurement afin que cette explication suffisamment vague satisfasse la curiosité de son interlocuteur sans trop en dévoiler néanmoins. Bien qu'une partie de son esprit restât accrochée à ces paroles, à la possibilité que quelqu'un ait pu remarquer ce détail intime de sa vie. Je dirais que je suis à la fois une habituée et une novice des bals de ce genre, toujours disposée à découvrir du nouveau. Toutefois, je serais ravie d'être guidée par vous, Cornu. Ensuite, elle ajouta : La beauté de cette fête réside dans sa capacité à créer des souvenirs inoubliables, indépendamment de notre expérience précédente. Dit-elle en souriant doucement. Avez-vous croisé des personnes intrigantes ce soir ? Des rencontres qui vous ont particulièrement marqué ?
Tout en parlant, elle jetait des regards furtifs vers le soi-disant vosdraak et l'autre femme qui l'approchait bien trop, souhaitant saisir plus de détails qui confirmeraient ou infirmeraient ses soupçons quant à leur identité. L'incertitude la rendait curieuse... Mais il fallait faire preuve de prudence, consciente de l'importance de garder ses réactions sous contrôle, surtout dans un lieu sacré comme celui-ci.
Affilié au Reike
Kassandra
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Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
Je me renfrognais. Ce nouveau partenaire de jeudanse était bien trop terre à terre à mon goût. Au moins, avec l’autre cruche, j’avais de quoi rire et m’amuser. Là, présentement, j’avais l’impression de m’adresser à un mur de briques, fait de muscles chauds et saillants certes, mais un mur quand-même. Ce dernier répondait par de courtes phrases, concises, dont certaines se distinguaient à peine de grognements. Je m’essayais tout de même à jouer encore le jeu. Peut-être qu’avec assez d’insistance…
“ Absssssolument, un monstre ! Aussi laid que sournois ! *hips* S-sssi je le retrouve, je lui m-montrerai d-d-de quel bois vous vous chauffez ! ”
Je n’obtins guère plus de réaction. À croire que tous les hommes de ce foutus pays étaient soit des abominations assoiffées de sang, soit des abrutis finis à la cervelle vide et aux manières inexistantes (dit-elle) ! Le bonhomme était beau gosse, d’accord, mais il semblait aussi totalement désintéressé… et pas très vif d’esprit.
- Se pourrait-il… -
Je fus, dans mon ivresse, presque tentée de porter la main à son entrejambe afin de vérifier que tout y était encore bien en place, mais je me ravisais par sécurité. Cela faisait bien longtemps que l’on avait plus entendu parler d'eunuques au Reike. Toutefois, cette pratique de produire des castrats sans couilles ni charisme restait en revanche encore très courante en République. En tout cas, c’est ce qui se disait dans les journaux.
Ce fut quand il aborda la question de me venir en aide que j’obtins un regain d’espoir. Qu’allait-il bien pouvoir me proposer ? Une danse endiablée ? Un corps à corps charnel et intense sur la piste de danse suivi de peut-être…
Mes joues rosirent un instant à cette pensée. Je ne me posais même plus de questions sur mon comportement. J’avais fini, sous l’effet de l’alcool sans doute, par embrasser cette part de ma personnalité, bien plus joueuse et mesquine qu’à l’accoutumée. Je devenais, en un sens, l’adolescente clichée que je n’avais jamais eu l’occasion de devenir durant ma jeunesse.
“ Moi aussi je… *burp* connais un moyen… ”
Je levais le visage vers le sien, les lèvres tendues formant un magnifique bec de canard. ”
“ Embrasse moi, grand f… ”
C’est à ce moment précis qu’il se mit à hurler, dans mes oreilles en plus de ça, à l’intention d’une autre personne dans la salle. Comme je sursautais, je mettais fin à ma pathétique tentative de drague et j’abandonnais le confort de ses pectoraux. C’est fut de justesse que je gardais l’équilibre sur mes deux guiboles, manquant de peu de m'emmêler les pieds.
“ Mais ça va pas de crier sur les gens comme ça ?! Z’auriez pu prévenir au moins ! ”
La surprise eut au moins le bénéfice de me faire dessaouler un peu. Soudainement, la terrible vérité me frappa de plein fouet. Si ça continue, son gros balourd de copain nudiste allait débouler et il tenterait sans doute d’achever ce qu’il avait commencé : mettre fin à ma morne existence.
Je sentis mon visage blêmir et mes genoux se mirent à trembler. Tout mais pas ça. Aussi, lorsque mon vicieux compagnon d’infortune m’offrit une unique échappatoire, je n’eus d’autre choix que de me plier à ses caprices.
“ Bon d’accord, dansons ! Qu’on en finisse ! ”
Comme la valse était la seule danse que j’avais apprise au cours de cette soirée, je me mettais en position.
“ Vous l’emporterez pas au paradis. ”
Et moi, je n’allais certainement pas manquer l’occasion de lui marcher sur les pieds.
Et toc !
“ Absssssolument, un monstre ! Aussi laid que sournois ! *hips* S-sssi je le retrouve, je lui m-montrerai d-d-de quel bois vous vous chauffez ! ”
Je n’obtins guère plus de réaction. À croire que tous les hommes de ce foutus pays étaient soit des abominations assoiffées de sang, soit des abrutis finis à la cervelle vide et aux manières inexistantes (dit-elle) ! Le bonhomme était beau gosse, d’accord, mais il semblait aussi totalement désintéressé… et pas très vif d’esprit.
- Se pourrait-il… -
Je fus, dans mon ivresse, presque tentée de porter la main à son entrejambe afin de vérifier que tout y était encore bien en place, mais je me ravisais par sécurité. Cela faisait bien longtemps que l’on avait plus entendu parler d'eunuques au Reike. Toutefois, cette pratique de produire des castrats sans couilles ni charisme restait en revanche encore très courante en République. En tout cas, c’est ce qui se disait dans les journaux.
Ce fut quand il aborda la question de me venir en aide que j’obtins un regain d’espoir. Qu’allait-il bien pouvoir me proposer ? Une danse endiablée ? Un corps à corps charnel et intense sur la piste de danse suivi de peut-être…
Mes joues rosirent un instant à cette pensée. Je ne me posais même plus de questions sur mon comportement. J’avais fini, sous l’effet de l’alcool sans doute, par embrasser cette part de ma personnalité, bien plus joueuse et mesquine qu’à l’accoutumée. Je devenais, en un sens, l’adolescente clichée que je n’avais jamais eu l’occasion de devenir durant ma jeunesse.
“ Moi aussi je… *burp* connais un moyen… ”
Je levais le visage vers le sien, les lèvres tendues formant un magnifique bec de canard. ”
“ Embrasse moi, grand f… ”
C’est à ce moment précis qu’il se mit à hurler, dans mes oreilles en plus de ça, à l’intention d’une autre personne dans la salle. Comme je sursautais, je mettais fin à ma pathétique tentative de drague et j’abandonnais le confort de ses pectoraux. C’est fut de justesse que je gardais l’équilibre sur mes deux guiboles, manquant de peu de m'emmêler les pieds.
“ Mais ça va pas de crier sur les gens comme ça ?! Z’auriez pu prévenir au moins ! ”
La surprise eut au moins le bénéfice de me faire dessaouler un peu. Soudainement, la terrible vérité me frappa de plein fouet. Si ça continue, son gros balourd de copain nudiste allait débouler et il tenterait sans doute d’achever ce qu’il avait commencé : mettre fin à ma morne existence.
Je sentis mon visage blêmir et mes genoux se mirent à trembler. Tout mais pas ça. Aussi, lorsque mon vicieux compagnon d’infortune m’offrit une unique échappatoire, je n’eus d’autre choix que de me plier à ses caprices.
“ Bon d’accord, dansons ! Qu’on en finisse ! ”
Comme la valse était la seule danse que j’avais apprise au cours de cette soirée, je me mettais en position.
“ Vous l’emporterez pas au paradis. ”
Et moi, je n’allais certainement pas manquer l’occasion de lui marcher sur les pieds.
Et toc !
Noble de La République
Hélénaïs de Casteille
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crédits : 1202
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C'était donc à cela que servait la magie présente ce soir ? À révéler ce qu’il y avait au plus profond de leur âme ? Quelque chose s’affola en Hélénaïs. Un instinct primitif qui lui hurlait qu’elle n’aurait jamais dû venir, ni donner son nom à qui que ce soit car elle ne savait ce que tout cela représentait d’elle puis elle se souvint de ce que l’inconnu lui avait dit. Il avait parlé d’un voile qui couvrait son visage et Yamai le lui avait ensuite confirmé mais était-ce tout ? Et si c’était le cas, qu’y avait-il sous ce voile ? Son visage ou autre chose ? Pouvait-elle seulement le lever ? Ses lèvres se pincèrent en réponse à ses questions. Elle avait été imprudente et idiote, absolument pas digne du statut d’ambassadrice qu’on lui avait octroyé. L’inconnu lui avait dit que si elle avait été nommée pour représenter son pays c’était sans nul doute qu’elle était dotée de nombreuses qualités ; elle songea que ce n’était certainement pas pour sa clairvoyance.
- Et quelle apparence avez-vous ? Demanda-t-elle autant par curiosité que pour noyer le poisson quant à son identité.
Hélénaïs n’était pas douée pour la tromperie, elle ne le faisait que lorsque cela lui semblait nécessaire et mentir était quelque chose qu’il lui était bien souvent compliqué. Aussi, elle préférait encore détourner simplement l’attention autant que possible. De toute façon, ils seraient séparés d’un instant à l’autre. Ses danses précédentes avaient été d’une rapidité déconcertante, celle-là ne ferait surement pas exception.
- C’est tout à votre honneur. Comme je vous l’ai dit, votre geste m’a été d’une grande aide. Je n’oublie pas la gentillesse quand j’ai la chance de la côtoyer. Dit-elle simplement. - C’est une denrée rare. Et qui coûtait cher à celui qui en faisait preuve, Hélénaïs en savait quelque chose. Tout comme elle savait que derrière chaque bienveillance se cachait une part de ténèbres dont il fallait sonder la profondeur pour déterminer la véritable bonté, une variante qui pouvait toujours évoluer, régresser ou être parfaitement dissimulée.
- Je viens effectivement de République. Vous y êtes vous déjà rendu ?
- Et quelle apparence avez-vous ? Demanda-t-elle autant par curiosité que pour noyer le poisson quant à son identité.
Hélénaïs n’était pas douée pour la tromperie, elle ne le faisait que lorsque cela lui semblait nécessaire et mentir était quelque chose qu’il lui était bien souvent compliqué. Aussi, elle préférait encore détourner simplement l’attention autant que possible. De toute façon, ils seraient séparés d’un instant à l’autre. Ses danses précédentes avaient été d’une rapidité déconcertante, celle-là ne ferait surement pas exception.
- C’est tout à votre honneur. Comme je vous l’ai dit, votre geste m’a été d’une grande aide. Je n’oublie pas la gentillesse quand j’ai la chance de la côtoyer. Dit-elle simplement. - C’est une denrée rare. Et qui coûtait cher à celui qui en faisait preuve, Hélénaïs en savait quelque chose. Tout comme elle savait que derrière chaque bienveillance se cachait une part de ténèbres dont il fallait sonder la profondeur pour déterminer la véritable bonté, une variante qui pouvait toujours évoluer, régresser ou être parfaitement dissimulée.
- Je viens effectivement de République. Vous y êtes vous déjà rendu ?
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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- Apparence de Qwell:
Vraisemblablement, celui à la tête du bouc ne semblait guère plus enchanté que cela que je sois sa partenaire de danse, constatant en le laissant me guider, que je n'aurais aucun probléme lié à son odeur. Un point positif, suivant les pas sans rien dire, ne me sentant pas très à l'aise avec un individu qui n'avait pas l'air de vouloir engager la moindre discussion. Puis il était difficile de pouvoir déceler la moindre émotion sur celui que les astres avaient muni de cornes.
Le temps me parut long,ne pouvant me défaire du sentiment que je gênais. De ce fait, comme à chaque fois que je ressentais ça, je préférais faire en sorte de ne pas l'être davantage. Je me murais dans le silence, trouvant chaque minute en sa compagnie plutôt longue,sans qu cela n'entame ma bonne humeur non plus. Il fallait bien que je tombe sur une personne moins agréable,sans parler de son physique. Je n'étais pas du genre à faire attention à cela ni à porter un jugement là-dessus bien que cet événement nous poussés à faire le contraire. Juste je me demandais pourquoi les ''Astres'' lui avaient donné cet aspect-là.
Était-il têtu ? Neutre comme les autres animaux du sekai ? Je ne le saurai jamais. Ce qui était certain par contre, c'était que bientôt, approchait la fin de cette valse qui avait été très enrichissante,en plus de m'avoir amené dans un lieu que je n'aurais jamais soupçonné être si beau et acceuillant.Il y avaient tellement de choses que je voulais faire à présent, sans avoir trouvé complétementmon prochain objectif. Étant d'une nature patiente, j'étais persuadée qu'il se dévoilerait en temps voulu et que rencontrer d'autres personnes comme je le faisais, me permettait de m'y diriger lentement mais surement.
En s'ouvrant aux autres,tout le monde semait dans les esprits sans le savoir, des graines,des idées chez l'autre. Certaines émergeaient puis mouraient tandis que d'autres grandissaient,évoluaient vers quelque chose, que jamais seul il n'aurait été possible d'imaginer ou d'envisager. C'est sur ces dernières idées que je suivais le rythme de la musique, qui m'entrainait un peu comme ces passions qui me tenaient à coeur. Je redécouvrais ces plaisirs simples de la vie que je m'étais trop longtemps refusée pour m'empêcher de penser à ce qui me hantait.
Qu'ils soient insignifiants ou non, je les appréciais tous, changeant de partenaire sans surprise, si ce n'est que mon prochain avait lui aussi un bouc. Ce détail me fit sourire un peu plus, m'approchant de cet inconnu avec un peu d'hésitation car c'était un homme.Ma méfiance persistait toujours au premier contact de ces derniers, mes rubis s'adoucissant que légèrement quand je me m'arretais pour le saluer:
-Bonsoir.Dommage que cette soirée se termine bientôt.
Qwellaana discute en 009966
Invité
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@Brak'Trarg
C'est avec un grand fracas tonitruant que le jeunot s'écrasa le cul sur le sol, déstabilisé par l'apparence de Raymond qui il faut l'avouer, n'avait rien de commune. Ivre de par les vapeurs qu'il dégageait depuis son arrivé au bal et du liquide débordant sempiternellement de son visage à sa bouche, il se sentait désolé, presque coupable d'être à l'origine d'une fin si abrupte aux sauts du petit gars. Il recula pour éviter de se faire écrabouiller dans la chute mais se rapprocha aussitôt, se confondant en excuses maladroites et mal articulées.
« Pardonnez moi maître danseur ! Ce.. C'n'était pas mon intention de vous effrayer.. Je.. J'suis confus, je vous aurai bien aidé à vous remettre sur vos deux cannes mais comme vous l'voyez.. Moi même j'n'en ai pas !! AHAHA ! »
Le cruchon hirsute laissa éclater un rire spontané alors que le jeune homme à la crinière rose se relevait calmement, éclairé par la lueur des étoiles et des astres ponctuées par la mystérieuse voix céleste qui animait le bal grandiose. Le danseur ne semblait pas effrayé, ni répugné ou pétrit de mauvaises intentions comme la greluche de toute à l'heure. Il n'avait pas le regard rieur et inquisiteur des curieux et des sans-gênes qui dévisageaient Raymond, sachant que si l'avatar qui vous est imposé lors du bal est hideux, cela signifie que selon les astres, vous êtes un bel enfoiré. Un truc du genre, Raymond n'était pas vraiment porté sur le shierak ni aucun autre dogme à vrai dire.
Mais le candide à la chevelure de sucrerie adoucit instantanément les doutes et méfiances amères de la carafe qui pour la première fois qu'il avait posé ses « pieds » dans l'enceinte du bal, se sentait perçu et traité comme n'importe quel invité convié à la soirée. Sans pouvoir se retenir, les narines du grand nez de Raymond se dilatèrent et une larme voire deux roulèrent sur ses joues ridées, ses émotions étant décuplées par son état d'ébriété plus qu'avancé. « Je.. SNIIIIFFFF.. n'vous dégoûte pas ? SNIFF... vous... vous avez un grand cœur mon p'tit. Je n'ai pas été fabriqué enfin ! C'est moi ! Je suis comme vous, transformé pour l'occas' ! AHAH ! J'ai juste eu euh.. moins de moule... ? »
Il se rapprocha tant bien que mal de son interlocuteur qui avait eu la gentillesse de s'abaisser au niveau de Raymond, arrêtant sa danse pour un moment et s'intéressant à son cas. Il allait même jusqu'à lui demander si la musique était à son goût ! Quel gentlemen, cette bienveillance réchauffait le cœur de l'ingénieur façon tefal qui s'empressa, la mine jouasse malgré ses nombreux plis de peaux et ses longs poils de barbe, de répondre avec entrain au jeune homme.
« Les dragons... je n'y connais point grand chose mon p'tit gars ! Je n'suis citoyen que d'puis peu, j'ai vécu bien des vies.. Alors les dragons peuvent bien vivre la leur comm'qu'ils l'entendent ! J'l'ai fait aussi... » ponctuant sa phrase par un rot guttural qui s'apparentait plus à un relent gastrique plus ou bien moins contrôlé, il continua. « Je veux danser ! Vous qu'êtes si nobl' de cœur ! Faites moi voltiger au dessus de la foule ! J'veux tournicoter au rythme d'la musique, et quand vous en auriez marre, vous n'auriez qu'à me passer vot' voisin de piste jeune maître ! »
Enthousiaste comme un véritable gamin et ivre comme un véritable poivrot, il sautilla tant bien que mal sur l'un des genoux de l'adorable danseur attendant avec impatience s'il allait être d'accord pour exhausser le maigre souhait du broc chimérique.
C'est avec un grand fracas tonitruant que le jeunot s'écrasa le cul sur le sol, déstabilisé par l'apparence de Raymond qui il faut l'avouer, n'avait rien de commune. Ivre de par les vapeurs qu'il dégageait depuis son arrivé au bal et du liquide débordant sempiternellement de son visage à sa bouche, il se sentait désolé, presque coupable d'être à l'origine d'une fin si abrupte aux sauts du petit gars. Il recula pour éviter de se faire écrabouiller dans la chute mais se rapprocha aussitôt, se confondant en excuses maladroites et mal articulées.
« Pardonnez moi maître danseur ! Ce.. C'n'était pas mon intention de vous effrayer.. Je.. J'suis confus, je vous aurai bien aidé à vous remettre sur vos deux cannes mais comme vous l'voyez.. Moi même j'n'en ai pas !! AHAHA ! »
Le cruchon hirsute laissa éclater un rire spontané alors que le jeune homme à la crinière rose se relevait calmement, éclairé par la lueur des étoiles et des astres ponctuées par la mystérieuse voix céleste qui animait le bal grandiose. Le danseur ne semblait pas effrayé, ni répugné ou pétrit de mauvaises intentions comme la greluche de toute à l'heure. Il n'avait pas le regard rieur et inquisiteur des curieux et des sans-gênes qui dévisageaient Raymond, sachant que si l'avatar qui vous est imposé lors du bal est hideux, cela signifie que selon les astres, vous êtes un bel enfoiré. Un truc du genre, Raymond n'était pas vraiment porté sur le shierak ni aucun autre dogme à vrai dire.
Mais le candide à la chevelure de sucrerie adoucit instantanément les doutes et méfiances amères de la carafe qui pour la première fois qu'il avait posé ses « pieds » dans l'enceinte du bal, se sentait perçu et traité comme n'importe quel invité convié à la soirée. Sans pouvoir se retenir, les narines du grand nez de Raymond se dilatèrent et une larme voire deux roulèrent sur ses joues ridées, ses émotions étant décuplées par son état d'ébriété plus qu'avancé. « Je.. SNIIIIFFFF.. n'vous dégoûte pas ? SNIFF... vous... vous avez un grand cœur mon p'tit. Je n'ai pas été fabriqué enfin ! C'est moi ! Je suis comme vous, transformé pour l'occas' ! AHAH ! J'ai juste eu euh.. moins de moule... ? »
Il se rapprocha tant bien que mal de son interlocuteur qui avait eu la gentillesse de s'abaisser au niveau de Raymond, arrêtant sa danse pour un moment et s'intéressant à son cas. Il allait même jusqu'à lui demander si la musique était à son goût ! Quel gentlemen, cette bienveillance réchauffait le cœur de l'ingénieur façon tefal qui s'empressa, la mine jouasse malgré ses nombreux plis de peaux et ses longs poils de barbe, de répondre avec entrain au jeune homme.
« Les dragons... je n'y connais point grand chose mon p'tit gars ! Je n'suis citoyen que d'puis peu, j'ai vécu bien des vies.. Alors les dragons peuvent bien vivre la leur comm'qu'ils l'entendent ! J'l'ai fait aussi... » ponctuant sa phrase par un rot guttural qui s'apparentait plus à un relent gastrique plus ou bien moins contrôlé, il continua. « Je veux danser ! Vous qu'êtes si nobl' de cœur ! Faites moi voltiger au dessus de la foule ! J'veux tournicoter au rythme d'la musique, et quand vous en auriez marre, vous n'auriez qu'à me passer vot' voisin de piste jeune maître ! »
Enthousiaste comme un véritable gamin et ivre comme un véritable poivrot, il sautilla tant bien que mal sur l'un des genoux de l'adorable danseur attendant avec impatience s'il allait être d'accord pour exhausser le maigre souhait du broc chimérique.
- APPARENCE DE RAYMOND PENDANT LE BAL:
Noble du Reike
Brak'Trarg
Messages : 417
crédits : 1727
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Info personnage
Race: Oni/Drakyn
Vocation: Guerrier - Combattant
Alignement: Chaotique Bon
Rang: B - Garde royal
bon le moindre chose que Brak pouvait penser de son partenaire de danse quelque peut singulier, c'est qu'il ne cachait pas ses émotions quoi que au fumet inimitable des boissons alcolisé brak se doutait bie nque ce n'était pas une caraffe d elimonade ou d'eau qu'il lui avait été donné en apprence temporaire. Mais qu'importe, pour Brak qui était bine décider a profiter de la soirée et de s'amuser. la caraffe était aussi visiblement quelqu'un de bien car il prit el temps entre deux émotions de répondre aux question de Brak.
Bon il n'avait pas d'avis détaillé sur valeryon ou Draknys mais de sa réponse et du fait qu'il soit desinibé indiquait clairement à Brak qu'il ne devait pas être trop méchant même sous son apparence normale. toujours acroupi vers son partenaire de danse Brak décida d'acceder a sa requête et de dansser avec lui. aussi prenant le temps d'une respiration calmante et voyant que la caraffe lui avait rebondi sur l'un de ses genoux, brak lui répondit enjoué et joyeux.
"Bon ben on va dansser alors mais ne vous attendez pas a une valse extraodinaire je vais plutot improviser la danse du serveur a la caraffe ha ha . "
prenant la caraffe dans une main Brak entama ensuite une "danse" improvissé en se callant sur la musique il se déplaca plus ou moins sur place dans une succsion de mouvement et de mime d'un serveur devant se mouvoir entre de nombreuse tables bondées de clients et "posant" un instant la caraffe sur chaque table imaginaire (en réalité Brak mimait le geste de poser la caraffe sur les tables snas pour autant la lacaher avant d'aller " la table suivante " ).
Brak amusé comme un grand nenfant Brak se mit a chanter à voix voix basse sur le rythme de la musique pour que seul Brak et la "carafe" l'entende.
" la caraffe promène son fond sur les tables de Kyouji
la caraffe promène son anse sur les ambrin de sa liqueur
la caraffe promène son ombre sur les grand-plateau d'argent et d'argille
Je trouve que la caraffe vit sa vie
la caraffe promène à l’aube les preuves de ses insomnies
la caraffe promène à ch’val ses états d’âme et ses services
la caraffe promène un serveur qui assure que la caraffe est jolie
Je trouve que la caraffe est servie
Tandis qu’moi, tous les soirs
Je suis vestiaire au temple shierak
la caraffe promène l’été jusque dans le milieu du désert
la caraffe promène ses verres jusque dans le millieu de la salle
la caraffe promène son spleen tout au long du lac de liqueur
Je trouve la caraffe de circonstance
la caraffe promène son anse, nommé Byzance
la carraffe traîne son enfance, qui change selon les circonstances
la caraafe promène partout son accent Ikusien avec aisance
C’est vrai qu’e la caraffe est d' Aquaria
Tandis qu’moi, tous les soirs
Je suis barman ua temple shierak
la caraffe promène son contenu qui a la senteur des nuits de République
la caraffe promène son r’gard sur tous les client qui ont bien soif
la caraffe promène son rire comme d’autres promènent leur mines
Je trouve que la caraffe est coquine
la caraffe promène ses cuites de verre en verre, de fine en fine
la caraffe promène les souvenirs de vingt mille officiers d’marine
la caraffe raconte partout que l’on m’appelle “tata Jacqueline”
Je trouve la caraffe bonne copine
Tandis qu’moi, tous les soirs
Je suis chanteur dansant au temple shierak
la caraffe promène l’été jusque dans le milieu du désert
la caraffe promène ses verres jusque dans le millieu de la salle
la caraffe promène son spleen tout au long du lac de liqueur
Je trouve la caraffe de circonstance
la caraffe promène son anse, nommé Byzance
la carraffe traîne son enfance, qui change selon les circonstances
la caraafe promène partout son accent Ikusien avec aisance
C’est vrai qu’e la caraffe est d' Aquaria
Tandis qu’moi, tous les soirs
Je fais la plonge au temple shierak "
Quand eut bien chanté et dansé il ne put s'empécher de rire un peut et grandement sourire sur sa jeune bouille à la caraffe, finalement jusque a présent c'est avec le partenaire de danse le plus original que Brak s'amusa le plus le temps de la danse
@Raymond l'Exilé
Bon il n'avait pas d'avis détaillé sur valeryon ou Draknys mais de sa réponse et du fait qu'il soit desinibé indiquait clairement à Brak qu'il ne devait pas être trop méchant même sous son apparence normale. toujours acroupi vers son partenaire de danse Brak décida d'acceder a sa requête et de dansser avec lui. aussi prenant le temps d'une respiration calmante et voyant que la caraffe lui avait rebondi sur l'un de ses genoux, brak lui répondit enjoué et joyeux.
"Bon ben on va dansser alors mais ne vous attendez pas a une valse extraodinaire je vais plutot improviser la danse du serveur a la caraffe ha ha . "
prenant la caraffe dans une main Brak entama ensuite une "danse" improvissé en se callant sur la musique il se déplaca plus ou moins sur place dans une succsion de mouvement et de mime d'un serveur devant se mouvoir entre de nombreuse tables bondées de clients et "posant" un instant la caraffe sur chaque table imaginaire (en réalité Brak mimait le geste de poser la caraffe sur les tables snas pour autant la lacaher avant d'aller " la table suivante " ).
Brak amusé comme un grand nenfant Brak se mit a chanter à voix voix basse sur le rythme de la musique pour que seul Brak et la "carafe" l'entende.
" la caraffe promène son fond sur les tables de Kyouji
la caraffe promène son anse sur les ambrin de sa liqueur
la caraffe promène son ombre sur les grand-plateau d'argent et d'argille
Je trouve que la caraffe vit sa vie
la caraffe promène à l’aube les preuves de ses insomnies
la caraffe promène à ch’val ses états d’âme et ses services
la caraffe promène un serveur qui assure que la caraffe est jolie
Je trouve que la caraffe est servie
Tandis qu’moi, tous les soirs
Je suis vestiaire au temple shierak
la caraffe promène l’été jusque dans le milieu du désert
la caraffe promène ses verres jusque dans le millieu de la salle
la caraffe promène son spleen tout au long du lac de liqueur
Je trouve la caraffe de circonstance
la caraffe promène son anse, nommé Byzance
la carraffe traîne son enfance, qui change selon les circonstances
la caraafe promène partout son accent Ikusien avec aisance
C’est vrai qu’e la caraffe est d' Aquaria
Tandis qu’moi, tous les soirs
Je suis barman ua temple shierak
la caraffe promène son contenu qui a la senteur des nuits de République
la caraffe promène son r’gard sur tous les client qui ont bien soif
la caraffe promène son rire comme d’autres promènent leur mines
Je trouve que la caraffe est coquine
la caraffe promène ses cuites de verre en verre, de fine en fine
la caraffe promène les souvenirs de vingt mille officiers d’marine
la caraffe raconte partout que l’on m’appelle “tata Jacqueline”
Je trouve la caraffe bonne copine
Tandis qu’moi, tous les soirs
Je suis chanteur dansant au temple shierak
la caraffe promène l’été jusque dans le milieu du désert
la caraffe promène ses verres jusque dans le millieu de la salle
la caraffe promène son spleen tout au long du lac de liqueur
Je trouve la caraffe de circonstance
la caraffe promène son anse, nommé Byzance
la carraffe traîne son enfance, qui change selon les circonstances
la caraafe promène partout son accent Ikusien avec aisance
C’est vrai qu’e la caraffe est d' Aquaria
Tandis qu’moi, tous les soirs
Je fais la plonge au temple shierak "
Quand eut bien chanté et dansé il ne put s'empécher de rire un peut et grandement sourire sur sa jeune bouille à la caraffe, finalement jusque a présent c'est avec le partenaire de danse le plus original que Brak s'amusa le plus le temps de la danse
@Raymond l'Exilé
- apparence de brak durant le bal:
- voix et thème de Brak'Trarg:
la voix
le thème
- Bric à Brak (inventaire de Brak'Trarg:
ses armes
brise crane
marteau lourd de combat que Brak'Trag utilise tout les jours avec crackpum
crackpum
marteau lourd de combat que Brak'Trarg utilise tout les jours avec brisecrane
marteau titan
marteau lourd que brak porte toujours avec son armure nlourde en justice solide mais utilise moins souvent que ses deux autres fidèles marteaux
titan's slayler
lame en phontacier, épée géante que brak utilise pour les grandes bastons ou face aux groupe d'ennemi a bastoner en corps à corps
Drakny
épée géante Dragon masculine et très virile en bronze divin que Brak aime bien utiliser sur ses ennemis
Brak l'a recu en récompense de la batailel contre les vilains zombis et monstre ayant attaquer sable d'or.
ses armures
armure lourde de créature d'élite
armure en justice solide que Brak'Trarg porte habituellement
armure de créature gladiateur
armure de gladiateur de Brak'Trarg quan dil était dan sl'arène et qu'il remet quand il y va en spectateur ou a certaines autre ocasion
armure de guerrier élite Reikois
armure que Brak'Trrag a reçu pour son diplome de guerrier d'élite
Empereur-dragon du Reike
Tensai Ryssen
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crédits : 3072
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Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique neutre
Rang: S
Kassandra ne croyait pas si bien dire en ayant affaire à un mur de briques. Tensai n’était, littéralement, pas du tout subtil dans certains domaines, et l’homme-dragon était particulièrement une plaie concernant les cœurs et les égos meurtris. Ou bien était-ce parce qu’il ne s’intéressait qu’à une seule personne sur cette planète ? Son amour pour Ayshara pouvait jouer dans son comportement, sans même qu’il ne s’en rendît compte, en réalité. Quoi qu’il en soit, sa partenaire continua son discours, soulignant que c’était un monstre, aussi laid que sournois, et qu’elle serait ravie (vraiment ?) de le lui montrer pour voir de quel bois il se chauffait.
En vérité, personne ne voulait véritablement voir l’Empereur rétamer quelqu’un – si ce n’est, peut-être des brutes comme les Dévoreurs – et la belle ne savait pas trop ce qu’elle demandait. Mais l’ignorance était une belle chose, l’ivresse donnait aussi un comportement des plus audacieux, et la pauvrette eut même l’espoir qu’il allait lui proposer quelque chose… qu’elle n’obtint jamais. Au contraire, quand ses lèvres se tendirent avec affection, Tensai choisit le (meilleur) moment pour crier à foison, et lui faire reprendre pied à terre. Quand elle commença à râler, un sourire ô combien ironique ne put s’empêcher de naître sur ses lèvres, et il crut voir, à ce moment-là, une œillade de la jeune femme qu’il avait déjà entraperçue peu avant le changement de binôme. Leurs regards se croisèrent, se ferait bien plus longs et insistants, comme si quelque chose les attirait, mais les propos de sa binôme le forcèrent à couper le contact. Voilà qu’elle râlait pour deux et, un peu plus conciliant, Tensai vint la saisir par la taille, avant de faire les premiers pas de danse.
- Je ne connais pas beaucoup la valse, et je n’aime pas beaucoup ces danses, surtout quand elles n’en finissent pas. Cela dit… Une expression un peu plus amène, le rendant plus séduisant grâce à son apparence, naquit sur ses traits. Vous êtes plus petite. Vous pouvez aussi bien vous accrocher à moi et vous laisser porter.
Dans les mains de Tensai, la jeune femme pourrait littéralement avoir l’impression de voler, sans avoir à faire aucun effort au demeurant. D’une certaine manière, cela pourrait lui permettre de le racheter.
En espérant, naturellement, que cela ne le ferait pas vômir sur lui.
- Comment avez-vous fini dans cet état ?
Une question qui mérite d’être posée, étant donnée que c’est la première fois dans ce bal qu’il rencontre une partenaire dans cet état.
En vérité, personne ne voulait véritablement voir l’Empereur rétamer quelqu’un – si ce n’est, peut-être des brutes comme les Dévoreurs – et la belle ne savait pas trop ce qu’elle demandait. Mais l’ignorance était une belle chose, l’ivresse donnait aussi un comportement des plus audacieux, et la pauvrette eut même l’espoir qu’il allait lui proposer quelque chose… qu’elle n’obtint jamais. Au contraire, quand ses lèvres se tendirent avec affection, Tensai choisit le (meilleur) moment pour crier à foison, et lui faire reprendre pied à terre. Quand elle commença à râler, un sourire ô combien ironique ne put s’empêcher de naître sur ses lèvres, et il crut voir, à ce moment-là, une œillade de la jeune femme qu’il avait déjà entraperçue peu avant le changement de binôme. Leurs regards se croisèrent, se ferait bien plus longs et insistants, comme si quelque chose les attirait, mais les propos de sa binôme le forcèrent à couper le contact. Voilà qu’elle râlait pour deux et, un peu plus conciliant, Tensai vint la saisir par la taille, avant de faire les premiers pas de danse.
- Je ne connais pas beaucoup la valse, et je n’aime pas beaucoup ces danses, surtout quand elles n’en finissent pas. Cela dit… Une expression un peu plus amène, le rendant plus séduisant grâce à son apparence, naquit sur ses traits. Vous êtes plus petite. Vous pouvez aussi bien vous accrocher à moi et vous laisser porter.
Dans les mains de Tensai, la jeune femme pourrait littéralement avoir l’impression de voler, sans avoir à faire aucun effort au demeurant. D’une certaine manière, cela pourrait lui permettre de le racheter.
En espérant, naturellement, que cela ne le ferait pas vômir sur lui.
- Comment avez-vous fini dans cet état ?
Une question qui mérite d’être posée, étant donnée que c’est la première fois dans ce bal qu’il rencontre une partenaire dans cet état.
Invité
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Flottant tel un nuage paisible au milieu d'un ciel radieux le jeune danseur bougeait du croupion comme personne. Ne sachant vraisemblablement pas quoi faire de ce pauvre Raymond, plus apte à être pot de chambre que compagnon de valse diront certaines, l'adolescent improvisa un monologue dansant de toute beauté. Mettant l'étrange cruchon à l'honneur dans toute sa bienveillance et un soupçon de naïveté, ses mouvements étaient calculés et d'un légèreté déconcertante. Il jouait les garçons de bar, mimant de déposer Raymond sur des tables imaginaires, une véritable pièce de théâtre. Le jeune éphèbe jouait du croupion, slalomant entre convives, tables et meubles fictifs résultant en une danse bien unique qui emplissait le cœur de fer blanc de Raymond d'un bonheur sincère.
« Vous êtes un ange !..burp. Que dis-je ?! UN SAUVEUR ! Vous... mon n'ami, vous m'avez touché en plein dedans l'coeur comme bien personne qui... euh.. » Alors qu'il cherchait ses mots, ralentis par son état frisant le lamentable, le broc de fer tournoyât vivement entre les mains expertes de son binôme improvisé qui maniait la choppe comme une véritable arme. Profitant d'une accalmie, il continua. « C'que j'voulais dire c'est qu'vous avez un grand cœur mon ptit gars et ça ! CA ! Ca vous mènera loin, pas comme à un filou comme moi... » conclu-t-il à demi-mot, passant de la joie hilare à une certaine mélancolie. On pourrait dire que Raymond aurait choppé l'alcool mauvais, l'alcool tristoune, quand on pense aux biens mauvaises choses que l'on aurait pu faire, ou les bonnes que l'on a pas faite. Mais alors qu'une larmichette s'accumulait timidement au coin de l’œil boursouflé de la cruche chimérique, son attention fut rapidement happée par une voie fluette et cristalline.
Raymond secoua la tête comme pour sortir de sa torpeur et contempla toujours en tournoyant grâce à son agréable hôte la salle de danse et le reste des convives sur lesquels il avait une vue plongeante selon les mouvements du jeunot à la tignasse rose. Le panorama qu'il observait avec béatitude était accompagné de la douce voie enjôleuse du danseur qui improvisa au rythme des mélodies du Grand Bal une belle chanson mettant le vilain petit cruchon à l'honneur. Mais certains versets étaient dédiés à la vie du danseur et désormais chanteur, permettant à Raymond, bien attentif à cette attention bien particulière, d'en apprendre un peu plus. Les paroles étaient particulières et souvent drôles, ce qui se prêtaient très bien à l'absurdité du moment et le joyeux chanteur termina par un rire chaleureux qu'il communiqua à la carafe. Arborant un grand sourire, la mine émue, il regarda le p'tit gars rose et lui dit, fièrement et solennellement, reprenant ses esprits et réprimant son ébriété :
« Magnifique mon ami ! Superbe ! GRANDIOSE ! Vous êtes un véritable saltimbanque... Au grand grand GRAND cœur ! Vous êtes bien le seul à ne pas m'avoir fait vivre la misère dans ce bal dans lequel, je dois le dire, je suis à hauteur de cul ! » Il ria de plus belle mais reprit brièvement son ton sérieux, trahit par de légers sourires tout au long de son discours « Vous voyez mon ami.. On n'se connaît pas et pourtant vous m'avez fait voltiger comme la pu' belle des courtisane et ça... burp.. je n'l'oublierai pas ! Et... J'espère que vous non plus. C'était un court moment, mais bien mémorable, j'y ai bien cru rendre les ptits fondants au chocolat z'êtes une vraie toupie, vous rigolez pas ! » Il fit une courte pause, ravalent un relent gastrique mal-venu. « Vous.. Je vous l'aurai bien montré avec mes pognes mais j'ai ai pas ! V'voyez le beau collier bien sympathique qu'il y a autour de mes hanses ? Et bien il est de moi. Et je vous le donne, de bon cœur mon ami ! Je pensais l'offrir à une jouvencelle ou une belle créature mystique mais au fond... c'est vous qui l'méritez ! Prenez-y le donc.. burp.. j'y ai forgé un fermoir à son derrière. »
Raymond se retourna, présentant ce qui était son dos à son interlocuteur, insistant pour qu'il se saisisse du collier en guise de cadeau et surtout de souvenir de ce moment aussi lunaire qu'intense.
« Vous êtes un ange !..burp. Que dis-je ?! UN SAUVEUR ! Vous... mon n'ami, vous m'avez touché en plein dedans l'coeur comme bien personne qui... euh.. » Alors qu'il cherchait ses mots, ralentis par son état frisant le lamentable, le broc de fer tournoyât vivement entre les mains expertes de son binôme improvisé qui maniait la choppe comme une véritable arme. Profitant d'une accalmie, il continua. « C'que j'voulais dire c'est qu'vous avez un grand cœur mon ptit gars et ça ! CA ! Ca vous mènera loin, pas comme à un filou comme moi... » conclu-t-il à demi-mot, passant de la joie hilare à une certaine mélancolie. On pourrait dire que Raymond aurait choppé l'alcool mauvais, l'alcool tristoune, quand on pense aux biens mauvaises choses que l'on aurait pu faire, ou les bonnes que l'on a pas faite. Mais alors qu'une larmichette s'accumulait timidement au coin de l’œil boursouflé de la cruche chimérique, son attention fut rapidement happée par une voie fluette et cristalline.
Raymond secoua la tête comme pour sortir de sa torpeur et contempla toujours en tournoyant grâce à son agréable hôte la salle de danse et le reste des convives sur lesquels il avait une vue plongeante selon les mouvements du jeunot à la tignasse rose. Le panorama qu'il observait avec béatitude était accompagné de la douce voie enjôleuse du danseur qui improvisa au rythme des mélodies du Grand Bal une belle chanson mettant le vilain petit cruchon à l'honneur. Mais certains versets étaient dédiés à la vie du danseur et désormais chanteur, permettant à Raymond, bien attentif à cette attention bien particulière, d'en apprendre un peu plus. Les paroles étaient particulières et souvent drôles, ce qui se prêtaient très bien à l'absurdité du moment et le joyeux chanteur termina par un rire chaleureux qu'il communiqua à la carafe. Arborant un grand sourire, la mine émue, il regarda le p'tit gars rose et lui dit, fièrement et solennellement, reprenant ses esprits et réprimant son ébriété :
« Magnifique mon ami ! Superbe ! GRANDIOSE ! Vous êtes un véritable saltimbanque... Au grand grand GRAND cœur ! Vous êtes bien le seul à ne pas m'avoir fait vivre la misère dans ce bal dans lequel, je dois le dire, je suis à hauteur de cul ! » Il ria de plus belle mais reprit brièvement son ton sérieux, trahit par de légers sourires tout au long de son discours « Vous voyez mon ami.. On n'se connaît pas et pourtant vous m'avez fait voltiger comme la pu' belle des courtisane et ça... burp.. je n'l'oublierai pas ! Et... J'espère que vous non plus. C'était un court moment, mais bien mémorable, j'y ai bien cru rendre les ptits fondants au chocolat z'êtes une vraie toupie, vous rigolez pas ! » Il fit une courte pause, ravalent un relent gastrique mal-venu. « Vous.. Je vous l'aurai bien montré avec mes pognes mais j'ai ai pas ! V'voyez le beau collier bien sympathique qu'il y a autour de mes hanses ? Et bien il est de moi. Et je vous le donne, de bon cœur mon ami ! Je pensais l'offrir à une jouvencelle ou une belle créature mystique mais au fond... c'est vous qui l'méritez ! Prenez-y le donc.. burp.. j'y ai forgé un fermoir à son derrière. »
Raymond se retourna, présentant ce qui était son dos à son interlocuteur, insistant pour qu'il se saisisse du collier en guise de cadeau et surtout de souvenir de ce moment aussi lunaire qu'intense.
- LE BIJOU EN QUESTION:
- APPARENCE DE RAYMOND PENDANT LE BAL:
Citoyen du Reike
Lardon
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Race: Hybride
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- Apparence de Lardon durant le bal:
(11ème message)
Danser était devenu facile, la ritournelle répété en boucle était bien mémoriser et Samuel suivait superbement, parfaitement d'ailleurs, avec une telle aisance que cela suggérait à Chad que, peut-être, son cavalier soit bien meilleur danseur qu'il ne le laissait paraître à l'instant en suivant ses mouvements.
- Personne ne sait qui est qui ce soir, à moins d'être venu accompagné. Quelques présents se souviendront peut-être de moi mais je ne pense pas que j'entendrais qui que ce soit m'appeler Chad demain. Et puis même ainsi, ce serait plutôt à mon avantage au contraire. D'un rire.
Il haussait un sourcil à la mention de son précédent cavalier et son vol plané. C'était peut-être cela qui avait intensifié le brouhaha qu'il avait perçu plus tôt, bien qu'il n'aurait pu en jurer.
- Vous avez certainement raison. Acquiesçait le culturiste à la mention de la festivité qui se poursuivait et approchait d'avantage de sa finalité puis il enchaînait. C'est en effet vrai, mais de projet, j'en ai quelques uns qui accaparent mon attention de plus bien plus d'un an et ne me laisse que peu de temps libre, même si ma présence se renouvelait à la prochaine célébration, je crains de n'être pas plus meilleur danseur que ce soir, ha-ah.
La danse était enfin devenue plus familière, les virevoltes coutumières à force d'être répétées, Chad ne craignait plus de percuter un couple voisin, et son cavalier faisait tous les efforts du monde pour qu'il se sente un peu plus à l'aise dans ses pas, le remerciant intérieurement pour cela.
- Hé bien ! Il se trouve que je suis également venu accompagné, j'espère revoir cette personne avant la conclusion de ce bal d'ailleurs. Se fendait le grand bonhomme d'un sourire, écoutant les propos de son partenaire jusqu'au bout. Je dirais que cela dépend de la vision des choses de chacun. J'imagine sans mal des butors aux sourcils constamment froncés au point de ne plus avoir assez de cheveux pour couvrir leur crâne -comme si l'un avait un rapport direct avec l'autre- se passer de ce genre d'événement pour protéger le Reike. Comme vous ma présence est exceptionnelle, et il est vrai que mes responsabilités me laissent que peu d'occasions de loisir, et même si j'admet en profiter de la moindre, leur absence ne serait que peu remarqué, j'aime assez mon travail et ce que j'y accompli, c'est satisfaisant même si c'est sans doute une forme de compensation en soit. Il marquait une pause et revenait sur ses précédentes paroles. En revanche, plutôt qu'un pessimiste, un réaliste avisé fomenterait d'avantage un complot qu'il déclencherait ici même, en plein cœur de cette célébration. Le sortilège à l'œuvre altère bien des magies et rend l'infiltration comme la fuite aisée, sans parler de la panique que causerait une attaque d'envergure surprise sur les convives, ou que la sécurité du couple royale ne puisse être aussi parfaitement assurée qu'au palais, et cela ne serait qu'un faible résultat en comparaison de l'impact de l'image qu'un tel acte engendrerait. Frapper le Reike en plein coeur de son territoire et de ses croyances en ébranlerait plus d'un, et même si je gage que l'Empire ne s'agenouille pas en une nuit, ce serait un coup de poignard insidieusement bien planté. S'égarait Chad à mi-voix. Une longue seconde s'écoulait avant qu'il ne retrouve un sourire franc. Si je devais prier pour une chose ce soir, ce serait pour que d'aucun n'ait les intentions et les moyens de réaliser cela. Je n'aime pas la paperasse ! Riait il d'un mensonge éhonté. Il adorait cela au contraire, la paperasse, surtout si elle concernait des Lancondas.
Dans son raisonnement logique, Chad avait écarté toute intervention du Divin, il était trop terre à terre, mais rien n'empêchait qu'il se trompe et que les vilains s'en retrouvent enfoui comme des taupes dans le sable du désert entourant le temple. Ce serait fort pratique !
- Mais trêve de pensée sérieuse ! Dite moi, mon cher Samuel, si plus que ce soir, vous pouviez être quelqu'un d'autre que celui que vous êtes à l'ordinaire, qu'auriez vous envie d'être ? Si tant est que cette idée vous ai déjà effleurée l'esprit !
Noble du Reike
Brak'Trarg
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Pendant que Brak dansait s'amusait et chantait, la caraffe entre deux couplet et refrain de la chanson transmit a Brak ses remerciement scincère et un peut aviné aussi, mais bon au vu de son apparence brak suposa que le gars derrière cette apparence de caraffe singulière n'avait pas trop le choix et que son ivresse devait en quelque sorte faire partie de son deguisement et apparence temporaire. une autre forme de brouillage de magie et de signature for singulière et en adéquation avec son apparence provisoire dans le bal. comme quoi les étoiles et dragons pouvait faire preuve d'humour tout en restant cohérent dna sleur magie.
la chanson terminée le rire de Brak se comuniqua à la caraffe singulière et de se que Brak pouvait ne jugé il avait pleinement accompli son souhait de danser, et la caraffe avait passé un bon et heureux moment. Ce qui lui fut assez vite confirmé par ses dires quand le monsieur caraffe le remercia le plus chaleureusement qui lui était possible tout en soulignant les qualité de troubadour et de dansseur de Brak. Brak voulait bien le croire mais dans le contexte de son ivresse peut étre exagérait il un petit peut. en tout cas ce quil disa sur le coeur pur de Brak le toucha grandement et ne le fit que sourire davantage.
Enfin la caraffe, tint absolument à offrir a Brak le colier qui ornait ses anses, ce que Brak bien sur ne pouvait avoir le coeur de refuser, touché et flaté qu'il était. Il s'acroupis a nouveau et avec se spetites miminses d'ado entreprit de retirer tout doux le colier de la caraffe tout en lui disant avec le sourire et son bon coeur de gentil monmonstre.
" oh merci msieur caraffe, vous devez être en dehors de ce bal un orfèvre bien habile car ce colier me semble de grande qualité et ...... whoa le super mega chouetos oeil de dragon au milieu du colier c'est super blufant comment avez vous réussi a le fabriquer "
Dit Brak otut sourire en regardant de plus près entre ses doigts le colier en question atardant ses neuneuils, sur la pierre centrale qui pour Brak était une imitation parfaite d'un neuneuil de dragon qu'on jurerait bien vivant et qui vous regarde. mettant ne sécrité le collier dna sson inventaire Brak songea que une fois son teint vert habituel retrouvé le colier serait bien trop petit pour son grand cou musclé de grand monmonstre mais savament placé sur le bracelet gauche de son armur ene justice solide et "l'oeil de dragon " bien visible du coté du milieu du poignet coté dos le dla main il sera parfait.
Brak tout joyeux laissa échapper la phrase suivante qui pour sur était un grand indice a son identité pour le moment cachée par la magie du bal.
" ha ha quand le petit Draknys me vera avec je serait près a parier que ses ecailles pourait en être admiratives voir jalouse. ah sacré Draknys ... en tout cas encore un très grand merci pour ce cadeu msieur caraffe c'est une agréable surprise et un honneur que d el'accepter. "
termina Brak en tapotant tout doucement et gentiment le coté de la caraffe a défaut de pouvoir faire un clain amical ou une tape tout aussi amicale sur l'épaule en remerciement.Puis un peut curieux Brak ne put s'empecher de poursuivre
" vous avez laisser entendre que vos partenaires de danse précédent ne frurent pas de splus attentioné a votre égard cela est fort domage et quelque peut tristoune aussi, je vous souhaite de terminer le bal avc un chouetos partenaire sympatoche quand le temps de la danse suivante sera venu "
dit Brak avec l'un des grand souirre qui le caractérisait temps bien que pour le moment sa frimousse n'est point son teint vert habituel.
@Raymond l'Exilé
la chanson terminée le rire de Brak se comuniqua à la caraffe singulière et de se que Brak pouvait ne jugé il avait pleinement accompli son souhait de danser, et la caraffe avait passé un bon et heureux moment. Ce qui lui fut assez vite confirmé par ses dires quand le monsieur caraffe le remercia le plus chaleureusement qui lui était possible tout en soulignant les qualité de troubadour et de dansseur de Brak. Brak voulait bien le croire mais dans le contexte de son ivresse peut étre exagérait il un petit peut. en tout cas ce quil disa sur le coeur pur de Brak le toucha grandement et ne le fit que sourire davantage.
Enfin la caraffe, tint absolument à offrir a Brak le colier qui ornait ses anses, ce que Brak bien sur ne pouvait avoir le coeur de refuser, touché et flaté qu'il était. Il s'acroupis a nouveau et avec se spetites miminses d'ado entreprit de retirer tout doux le colier de la caraffe tout en lui disant avec le sourire et son bon coeur de gentil monmonstre.
" oh merci msieur caraffe, vous devez être en dehors de ce bal un orfèvre bien habile car ce colier me semble de grande qualité et ...... whoa le super mega chouetos oeil de dragon au milieu du colier c'est super blufant comment avez vous réussi a le fabriquer "
Dit Brak otut sourire en regardant de plus près entre ses doigts le colier en question atardant ses neuneuils, sur la pierre centrale qui pour Brak était une imitation parfaite d'un neuneuil de dragon qu'on jurerait bien vivant et qui vous regarde. mettant ne sécrité le collier dna sson inventaire Brak songea que une fois son teint vert habituel retrouvé le colier serait bien trop petit pour son grand cou musclé de grand monmonstre mais savament placé sur le bracelet gauche de son armur ene justice solide et "l'oeil de dragon " bien visible du coté du milieu du poignet coté dos le dla main il sera parfait.
Brak tout joyeux laissa échapper la phrase suivante qui pour sur était un grand indice a son identité pour le moment cachée par la magie du bal.
" ha ha quand le petit Draknys me vera avec je serait près a parier que ses ecailles pourait en être admiratives voir jalouse. ah sacré Draknys ... en tout cas encore un très grand merci pour ce cadeu msieur caraffe c'est une agréable surprise et un honneur que d el'accepter. "
termina Brak en tapotant tout doucement et gentiment le coté de la caraffe a défaut de pouvoir faire un clain amical ou une tape tout aussi amicale sur l'épaule en remerciement.Puis un peut curieux Brak ne put s'empecher de poursuivre
" vous avez laisser entendre que vos partenaires de danse précédent ne frurent pas de splus attentioné a votre égard cela est fort domage et quelque peut tristoune aussi, je vous souhaite de terminer le bal avc un chouetos partenaire sympatoche quand le temps de la danse suivante sera venu "
dit Brak avec l'un des grand souirre qui le caractérisait temps bien que pour le moment sa frimousse n'est point son teint vert habituel.
@Raymond l'Exilé
- apparence de brak durant le bal:
- voix et thème de Brak'Trarg:
la voix
le thème
- Bric à Brak (inventaire de Brak'Trarg:
ses armes
brise crane
marteau lourd de combat que Brak'Trag utilise tout les jours avec crackpum
crackpum
marteau lourd de combat que Brak'Trarg utilise tout les jours avec brisecrane
marteau titan
marteau lourd que brak porte toujours avec son armure nlourde en justice solide mais utilise moins souvent que ses deux autres fidèles marteaux
titan's slayler
lame en phontacier, épée géante que brak utilise pour les grandes bastons ou face aux groupe d'ennemi a bastoner en corps à corps
Drakny
épée géante Dragon masculine et très virile en bronze divin que Brak aime bien utiliser sur ses ennemis
Brak l'a recu en récompense de la batailel contre les vilains zombis et monstre ayant attaquer sable d'or.
ses armures
armure lourde de créature d'élite
armure en justice solide que Brak'Trarg porte habituellement
armure de créature gladiateur
armure de gladiateur de Brak'Trarg quan dil était dan sl'arène et qu'il remet quand il y va en spectateur ou a certaines autre ocasion
armure de guerrier élite Reikois
armure que Brak'Trrag a reçu pour son diplome de guerrier d'élite
PNJ
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。゚☁︎。⋆。 ゚☾ ゚。⋆ Le Bal du Reflet des Âmes ⋆。゚☁︎。⋆。 ゚☾ ゚。
TOUR SIX
TOUR SIX
Douces et pesantes, les minutes s'égrenaient, annonciatrices de la fin de ce ballet orchestré par les mystères de la nuit (ou d’une habile propagande reikoise, au choix). Et voilà que le moment tant attendu arriva. Une dernière volée de poussière étoilée se propagea, brillante comme jamais. Les partenaires furent échangés une ultime fois. Ainsi donc, il s’agissait de la dernière danse sous l'égide protectrice des Astres… Ou peut-être de quelque magie impériale subtilement ourdie d’invisibles mains.
La musique s'atténua légèrement, laissant place à ce fameux animateur que personne ne pouvait voir :
- Mesdames et messieurs, nobles cavaliers sous les étoiles du Reike, nous voici enfin arrivés au moment culminant de cette soirée ! Les Ancêtres dans leur sagesse infinie ont veillé sur nous ce soir, guidant nos pas et nos rencontres avec bienveillance. La dernière danse de cette soirée est sur le point de commencer ! Que chaque mouvement soit un hommage à la beauté et à la puissance des Astres qui nous ont réunis ici. Et prions. Oui, prions pour qu’ils continuent de garder notre chère nation, ad vitam æternam.
Bien sûr, après la valse, les portes du temple demeureraient ouvertes aux convives souhaitant profiter encore un peu plus de l’ambiance ainsi que de ce généreux buffet qui les attendait impatiemment. Ils étaient invités à se détendre, à discuter et à savourer les délices typiquement reikois mis à leur disposition, préparés spécialement pour l'agrément de leurs papilles gustatives. Un repos mérité suite à l’effort !
Couples :
@Ayshara Ryssen +@Tensai Ryssen
@Dimitri Chagry + @Vraden Turif
@Hélénaïs de Casteille + @Rachelle Virsce
@"Brak’Trarg" + @Afosios Smaragdi
@Raymond l'Exilé + @Zéphyr Zoldyck
@Nagisa O'Hara + @Qwellaana Airdeoza
@Kassandra + @Meradev Vigelfrost
@Kilaea Sliabh + @Lardon
Fin du sixième tour : mercredi le 17 juillet, 23h59 (fr)
- Comptage des messages:
Kilaea Sliabh : 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Qwellaana Airdeoza : 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Vraden Turif : 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Aylan Kaviani : 1 1
Nagisa O'Hara : 1 1 1 1 1 1
Meradev Vigelfrost : 1 1 1 1 1 1 1
Dimitri Chagry : 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Ayshara Ryssen : 1 1 1 1 1 1 1 1
Hélénaïs de Casteille : 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Zéphyr Zoldyck : 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Kassandra : 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Brak'Trarg : 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Ben le Bouc : 1 1
Rachelle Virsce : 1 1 1 1 1 1 1
Genryusai : 1
Lardon : 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Afosios Smaragdi : 1 1 1 1 1
Tensai Ryssen : 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Raymond : 1 1 1 1 1 1
Affilié au Reike
Kassandra
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Info personnage
Race: Humaine
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Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
C’est qu’il était fier de lui en plus, ce dadais. Difficile de rater le sourire satisfait et empli de malice qui déformait les traits de son visage. Bien heureusement pour lui, sa gueule d’ange lui évitait encore des représailles auxquelles je me serais livrée avec plaisir dans d’autres conditions. En fin de compte, je m’offrais à lui (pas comme ça bande cochons) pour cette danse, fatiguée et surtout vaincue par l’indifférence totale de ce nouveau partenaire.
En plus de cela, à présent que j’avais recouvré un peu mes esprits, je me trouvais bien moins disposée à jouer et flirter avec le premier inconnu venu, aussi beau soit-il. Cela dit, nous nous trouvions un point commun -ou plutôt un ennemi commun- dans notre détestation de cette soirée interminable.
“ Ah ne m’en parlez pas, j’en n’en peux plus ! Je ne demandais rien d’autre que de m’échouer contre la table du banquet mais il n’y a pas moyen de rester tranquille deux minutes ici ! ”
J’aurais voulu me libérer d’un excès d’humeur en crachant sur le sol immaculé de la piste mais je me rendais vite compte que ce corps de… de fragile en était incapable. Le comble.
L’idée du grand bonhomme était séduisante. Me faire porter de la sorte atténuerait sans doute mon mal de jambe et de tête. Il est vrai qu’il me dépassait de plus d’une tête, peut-être deux, et entre ses bras il n’aurait eu aucun mal à me soulever (toujours pas comme ça) et me trimballer dans toute la salle. Déjà que mes pieds touchaient à peine le sol… Cependant, la perspective de me voir pendouiller à son cou comme un vulgaire collier de saucisses fut suffisamment dissuasive pour ne pas me laisser tenter.
“ Ça ira, merci. Je sais bien que j’ai l’air d’une gamine mais je tiens tout de même à conserver le peu qu’il me reste de dignité. ”
Entre deux pas de danse maladroits, dus à notre inconfort et la différence de taille, mon partenaire d’infortune semblât d’humeur à poursuivre la conversation.
“ De quel état parlez-vous ? ”
Je prenais un instant pour réfléchir à ma réponse.
“ Si vot’ question porte sur mon apparence de gamine prépubère et fragile, ce sont les puissances perverses à l'œuvre ici qu’il faut blâmer. Pour le reste, j’ai simplement manqué de pot, HAHA ! ”
Un silence s’installa entre nous et je réalisais soudainement qu’il n’avait peut-être pas suffisamment de données pour apprécier pleinement toute la finesse de mon humour.
“ Hem… Pour la faire courte je me suis battue avec une sorte de cruche parlante et bougrement malpolie. C’est d’ailleurs ce salopard qui m’a mordue ! Il avait ce… liquide dans son crâne, j’en ai bu un peu et… et voilà. ”
Je pus sentir un regard suspicieux peser sur moi et je comprenais alors qu’il serait difficile de faire avaler ce genre de scénario à qui que ce soit, et pourtant…
Je n’eus hélas pas le temps de m'appesantir en contexte puisque la voix, désormais familière, qui semblait régir cette vaste fumisterie annonçait déjà et enfin le dernier tour de danse.
“ Au revoir, cœur de pierre. Nous aurons peut-être l’occasion de nous croiser à nouveau dans une autre vie. ”
Salutations aussi futiles que vaines, mais après les sévices qu’il avait dû supporter par ma faute, je ne pouvais que lui souhaiter de me recroiser sous de meilleurs auspices. Un clignement des yeux fut ensuite suffisant pour que se découvre à moi mon ultime partenaire de la soirée.
Après tout ce que j’avais vu et vécu lors de ces dernières heures, je ne m’étonnais même plus de découvrir une jeune femme à l’apparence décharnée et mélancolique, dont le derme éparse laissait entrevoir os, organes et tendons selon où l’on regardait son anatomie contrastée.
“ Encore une victime de ces jeux pervers. ” Ne pouvais-je m’empêcher de siffler à travers mes dents.
Ne voulant paraître trop hostile pour cette ultime joute, j’espérais simplement qu’elle ne m’avait pas entendue… et puis quand bien même, cela importait peu. Ce n’est pas comme si nous connaissions ou que nous étions appelées à nous recroiser, de toute façon. J’aspirais toutefois à finir cette Ô combien longue et éreintante soirée en douceur, sans avoir à me battre avec un énième individu. Le mal de crâne post-cuite se faisant déjà ressentir, je me voyais mal supporter d’autres déboires, qu’il s’agisse des miens ou de ceux d’un autre.
Un sourire timide et forcé déformait les traits de mon visage tandis que je remettais une fois encore en place l’énorme diadème au-dessus de ma tête, non sans me défaire d’un juron inavouable.
“ Désolée. ”
Comme un silence pesant se glissait inexorablement entre nous, je me dévouais à faire le premier pas.
“ Bien bien bien… ”
Léger flottement.
“ Comment souhaitez-vous finir ce bal ? Si la danse ne vous sied guère, j’ai de toute façon un plan de secours afin de… d’effacer ce bal de ma mémoire. ”
Triste constat, mais je restais ouverte aux propositions, quelles qu’elles soient.
En plus de cela, à présent que j’avais recouvré un peu mes esprits, je me trouvais bien moins disposée à jouer et flirter avec le premier inconnu venu, aussi beau soit-il. Cela dit, nous nous trouvions un point commun -ou plutôt un ennemi commun- dans notre détestation de cette soirée interminable.
“ Ah ne m’en parlez pas, j’en n’en peux plus ! Je ne demandais rien d’autre que de m’échouer contre la table du banquet mais il n’y a pas moyen de rester tranquille deux minutes ici ! ”
J’aurais voulu me libérer d’un excès d’humeur en crachant sur le sol immaculé de la piste mais je me rendais vite compte que ce corps de… de fragile en était incapable. Le comble.
L’idée du grand bonhomme était séduisante. Me faire porter de la sorte atténuerait sans doute mon mal de jambe et de tête. Il est vrai qu’il me dépassait de plus d’une tête, peut-être deux, et entre ses bras il n’aurait eu aucun mal à me soulever (toujours pas comme ça) et me trimballer dans toute la salle. Déjà que mes pieds touchaient à peine le sol… Cependant, la perspective de me voir pendouiller à son cou comme un vulgaire collier de saucisses fut suffisamment dissuasive pour ne pas me laisser tenter.
“ Ça ira, merci. Je sais bien que j’ai l’air d’une gamine mais je tiens tout de même à conserver le peu qu’il me reste de dignité. ”
Entre deux pas de danse maladroits, dus à notre inconfort et la différence de taille, mon partenaire d’infortune semblât d’humeur à poursuivre la conversation.
“ De quel état parlez-vous ? ”
Je prenais un instant pour réfléchir à ma réponse.
“ Si vot’ question porte sur mon apparence de gamine prépubère et fragile, ce sont les puissances perverses à l'œuvre ici qu’il faut blâmer. Pour le reste, j’ai simplement manqué de pot, HAHA ! ”
Un silence s’installa entre nous et je réalisais soudainement qu’il n’avait peut-être pas suffisamment de données pour apprécier pleinement toute la finesse de mon humour.
“ Hem… Pour la faire courte je me suis battue avec une sorte de cruche parlante et bougrement malpolie. C’est d’ailleurs ce salopard qui m’a mordue ! Il avait ce… liquide dans son crâne, j’en ai bu un peu et… et voilà. ”
Je pus sentir un regard suspicieux peser sur moi et je comprenais alors qu’il serait difficile de faire avaler ce genre de scénario à qui que ce soit, et pourtant…
Je n’eus hélas pas le temps de m'appesantir en contexte puisque la voix, désormais familière, qui semblait régir cette vaste fumisterie annonçait déjà et enfin le dernier tour de danse.
“ Au revoir, cœur de pierre. Nous aurons peut-être l’occasion de nous croiser à nouveau dans une autre vie. ”
Salutations aussi futiles que vaines, mais après les sévices qu’il avait dû supporter par ma faute, je ne pouvais que lui souhaiter de me recroiser sous de meilleurs auspices. Un clignement des yeux fut ensuite suffisant pour que se découvre à moi mon ultime partenaire de la soirée.
Après tout ce que j’avais vu et vécu lors de ces dernières heures, je ne m’étonnais même plus de découvrir une jeune femme à l’apparence décharnée et mélancolique, dont le derme éparse laissait entrevoir os, organes et tendons selon où l’on regardait son anatomie contrastée.
“ Encore une victime de ces jeux pervers. ” Ne pouvais-je m’empêcher de siffler à travers mes dents.
Ne voulant paraître trop hostile pour cette ultime joute, j’espérais simplement qu’elle ne m’avait pas entendue… et puis quand bien même, cela importait peu. Ce n’est pas comme si nous connaissions ou que nous étions appelées à nous recroiser, de toute façon. J’aspirais toutefois à finir cette Ô combien longue et éreintante soirée en douceur, sans avoir à me battre avec un énième individu. Le mal de crâne post-cuite se faisant déjà ressentir, je me voyais mal supporter d’autres déboires, qu’il s’agisse des miens ou de ceux d’un autre.
Un sourire timide et forcé déformait les traits de mon visage tandis que je remettais une fois encore en place l’énorme diadème au-dessus de ma tête, non sans me défaire d’un juron inavouable.
“ Désolée. ”
Comme un silence pesant se glissait inexorablement entre nous, je me dévouais à faire le premier pas.
“ Bien bien bien… ”
Léger flottement.
“ Comment souhaitez-vous finir ce bal ? Si la danse ne vous sied guère, j’ai de toute façon un plan de secours afin de… d’effacer ce bal de ma mémoire. ”
Triste constat, mais je restais ouverte aux propositions, quelles qu’elles soient.
Noble du Reike
Zéphyr Zoldyck
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Un sourire effleure les lèvres de Zéphyr quand Chad suggère qu’on ne se souviendra plus de lui l’année prochaine, et qu’il vaut mieux qu’il en soit ainsi. Oui, il a raison. Et puis qui sait ? S’il revient pour la prochaine festivité, peut-être aura-t-il une apparence tout aussi surprenante, qui lui fera encore plus « plaisir » que la première…
- Je peux comprendre que vous avez des projets sur le feu qui vous retiennent, fait l’Oreille. Lui-même en avait fait les frais les années précédentes, au point qu’il n’était pas venu au Temple depuis un certain temps. Mais si par miracle, vous arrivez à vous dégager un peu de temps, ce n’est pas grave si vous n’aurez pas amélioré vos pas de danse. L’essentiel n’est pas la beauté de nos valses, mais les rencontres que l’on fait lors de cette soirée mémorable.
Le conseiller royal avait bien fait d’opter pour une séquence simple, que son homologue pouvait répéter facilement. Si celui-ci avait été malhabile au début, il s’était désormais fait au rythme proposé par son binôme et pouvait donc parler plus librement. D’ailleurs, l’homme (presque) nu lui révèle qu’il est venu accompagné lui aussi, et c’est d’un air attentif que le ministre écoute la suite de ses propos. Au moins, il se plait dans son travail, cela est valorisant si ce dernier lui prend l’essentiel de son temps.
- Vous avez des paroles avisées. Tout le monde ne rejoint pas un métier par passion, et même quand nous avons trouvé notre voie, il y a des choses que nous n’aimons pas pour autant. Devoir tuer des civils, qui avaient juste eu le malheur de suivre leurs convictions après avoir tout perdu, par exemple. Mais bientôt, Zéphyr s’intéresse à une autre portion de son discours et, bien qu’il comprenne tout à fait ses propos, il a néanmoins une nuance à suggérer. Nos souverains sont dans la salle. Malavisé celui qui s’attire l’ire de l’Empereur en s’en prenant à ses sujets, et bien naïf serait celui qui croit que l’Impératrice ne soignerait pas tous les blessés avec ses capacités curatives. Un léger sourire. A ce qu’on dit, du moins, elle a des capacités de guérison exceptionnelles. Alors bien sûr, une telle attaque n’est pas impossible. Vouloir s’en prendre à la Couronne et à d’autres personnalités de l’Empire, ce serait effectivement un coup de maître. L’espace d’une seconde, ses yeux se rembrunissent, examinant cette hypothèse catastrophique. Mais bien vite, il chasse ses nuages de ses yeux et précise : Toutefois, le maître de cérémonie et l’Oreille seraient de piètres imbéciles s’ils laissaient une telle chose arriver, ou si encore, ils ne prenaient pas des dispositions en amont pour qu’il n’y ait nul intrus, nul poison, nulle attaque terroriste. Evidemment, le risque n’est jamais nul, mais si cela devait arriver, j’ai confiance que, les premiers instants de chaos passés, la discipline du Reike reprendrait ses bons droits, que l’Empereur donnerait ses ordres, que notre pays s’aiderait dans ce malheur. Oui, ce serait une épreuve et un affront, mais comme à Sable d’Or, nous en sortirions plus fort. Un débat qu’ils auraient pu continuer des heures, sans doute, d’autant que c’est une discussion qui aurait bien plu au maître-espion. C’est cependant avec bonne grâce qu’il accepte de fermer le sujet sous le rire de Chad. Lorsque ce dernier lui demande enfin s’il pouvait choisir d’être quelqu’un d’autres, la question le prend un instant de court, et il se permet de réfléchir quelques secondes.
- Je ne sais pas si j’ai envie d’être quelqu’un d’autre, avoue-t-il. J’ai des amis, des personnes à protéger, des hommes sur qui compter. Ma vie n’est pas simple, mais elle me plait, alors je n’ai jamais véritablement songé à cette question, fait-il honnêtement. Alors, disons… Si je devais choisir… Je ne voudrais pas être Républicain déjà, souffle Zéphyr avec un léger rire. Mais je ne voudrais pas non plus être un simple soldat du Reike. Je suppose que je voudrais avant tout être un homme libre, capable de protéger ma famille, ou ceux que je considère comme tel. Et vous Chad ? Qu’aimeriez-vous être ?
Que l’intéressé ait le temps de lui répondre ou non, les mêmes artifices habituels se présentent à leur vue, leur signalant que le changement de binôme va avoir lieu. Alors Zéphyr stoppe de bonne grâce leur danse et recul de quelques pas.
- Quoi qu’il en soit, ça a été un plaisir de faire votre connaissance. J’espère que vous retrouverez votre amie, messire.
L’instant d’après, il le perd des yeux, et quand enfin, il se pose sur son dernier partenaire de la soirée, ses yeux s’agrandissent pour une fois de surprise. Il a affaire à… à… un vase ? Pantois, l’Oreille reste un instant indécis – comme si on se moquait de lui – mais, heureusement, l’homme est vif et a l’habitude des situations les plus… bizarroïdes.
« Je dois quand même avouer que ça, c’est une première », songe-t-il.
Mais en bon gentleman, l’homme s’approche après le premier instant de surprise, et il met même un genoux par terre pour se mettre à hauteur de son « binôme ».
- Je vois que les Astres m’ont donné un singulier partenaire, sourit-il. A qui ai-je l’honneur ? Vous pouvez m’appeler Samuel. Le maître-espion attend naturellement qu’on lui réponde, puis il poursuit. - Cette question a dû vous être répétée bien dès fois, mais comment devons-nous nous y prendre avec votre apparence ? Je dois vous tenir par vos deux anses ? Ou bien préférez-vous plutôt éviter la dernière valse et profiter des derniers mets derrière le buffet ?
- Je peux comprendre que vous avez des projets sur le feu qui vous retiennent, fait l’Oreille. Lui-même en avait fait les frais les années précédentes, au point qu’il n’était pas venu au Temple depuis un certain temps. Mais si par miracle, vous arrivez à vous dégager un peu de temps, ce n’est pas grave si vous n’aurez pas amélioré vos pas de danse. L’essentiel n’est pas la beauté de nos valses, mais les rencontres que l’on fait lors de cette soirée mémorable.
Le conseiller royal avait bien fait d’opter pour une séquence simple, que son homologue pouvait répéter facilement. Si celui-ci avait été malhabile au début, il s’était désormais fait au rythme proposé par son binôme et pouvait donc parler plus librement. D’ailleurs, l’homme (presque) nu lui révèle qu’il est venu accompagné lui aussi, et c’est d’un air attentif que le ministre écoute la suite de ses propos. Au moins, il se plait dans son travail, cela est valorisant si ce dernier lui prend l’essentiel de son temps.
- Vous avez des paroles avisées. Tout le monde ne rejoint pas un métier par passion, et même quand nous avons trouvé notre voie, il y a des choses que nous n’aimons pas pour autant. Devoir tuer des civils, qui avaient juste eu le malheur de suivre leurs convictions après avoir tout perdu, par exemple. Mais bientôt, Zéphyr s’intéresse à une autre portion de son discours et, bien qu’il comprenne tout à fait ses propos, il a néanmoins une nuance à suggérer. Nos souverains sont dans la salle. Malavisé celui qui s’attire l’ire de l’Empereur en s’en prenant à ses sujets, et bien naïf serait celui qui croit que l’Impératrice ne soignerait pas tous les blessés avec ses capacités curatives. Un léger sourire. A ce qu’on dit, du moins, elle a des capacités de guérison exceptionnelles. Alors bien sûr, une telle attaque n’est pas impossible. Vouloir s’en prendre à la Couronne et à d’autres personnalités de l’Empire, ce serait effectivement un coup de maître. L’espace d’une seconde, ses yeux se rembrunissent, examinant cette hypothèse catastrophique. Mais bien vite, il chasse ses nuages de ses yeux et précise : Toutefois, le maître de cérémonie et l’Oreille seraient de piètres imbéciles s’ils laissaient une telle chose arriver, ou si encore, ils ne prenaient pas des dispositions en amont pour qu’il n’y ait nul intrus, nul poison, nulle attaque terroriste. Evidemment, le risque n’est jamais nul, mais si cela devait arriver, j’ai confiance que, les premiers instants de chaos passés, la discipline du Reike reprendrait ses bons droits, que l’Empereur donnerait ses ordres, que notre pays s’aiderait dans ce malheur. Oui, ce serait une épreuve et un affront, mais comme à Sable d’Or, nous en sortirions plus fort. Un débat qu’ils auraient pu continuer des heures, sans doute, d’autant que c’est une discussion qui aurait bien plu au maître-espion. C’est cependant avec bonne grâce qu’il accepte de fermer le sujet sous le rire de Chad. Lorsque ce dernier lui demande enfin s’il pouvait choisir d’être quelqu’un d’autres, la question le prend un instant de court, et il se permet de réfléchir quelques secondes.
- Je ne sais pas si j’ai envie d’être quelqu’un d’autre, avoue-t-il. J’ai des amis, des personnes à protéger, des hommes sur qui compter. Ma vie n’est pas simple, mais elle me plait, alors je n’ai jamais véritablement songé à cette question, fait-il honnêtement. Alors, disons… Si je devais choisir… Je ne voudrais pas être Républicain déjà, souffle Zéphyr avec un léger rire. Mais je ne voudrais pas non plus être un simple soldat du Reike. Je suppose que je voudrais avant tout être un homme libre, capable de protéger ma famille, ou ceux que je considère comme tel. Et vous Chad ? Qu’aimeriez-vous être ?
Que l’intéressé ait le temps de lui répondre ou non, les mêmes artifices habituels se présentent à leur vue, leur signalant que le changement de binôme va avoir lieu. Alors Zéphyr stoppe de bonne grâce leur danse et recul de quelques pas.
- Quoi qu’il en soit, ça a été un plaisir de faire votre connaissance. J’espère que vous retrouverez votre amie, messire.
L’instant d’après, il le perd des yeux, et quand enfin, il se pose sur son dernier partenaire de la soirée, ses yeux s’agrandissent pour une fois de surprise. Il a affaire à… à… un vase ? Pantois, l’Oreille reste un instant indécis – comme si on se moquait de lui – mais, heureusement, l’homme est vif et a l’habitude des situations les plus… bizarroïdes.
« Je dois quand même avouer que ça, c’est une première », songe-t-il.
Mais en bon gentleman, l’homme s’approche après le premier instant de surprise, et il met même un genoux par terre pour se mettre à hauteur de son « binôme ».
- Je vois que les Astres m’ont donné un singulier partenaire, sourit-il. A qui ai-je l’honneur ? Vous pouvez m’appeler Samuel. Le maître-espion attend naturellement qu’on lui réponde, puis il poursuit. - Cette question a dû vous être répétée bien dès fois, mais comment devons-nous nous y prendre avec votre apparence ? Je dois vous tenir par vos deux anses ? Ou bien préférez-vous plutôt éviter la dernière valse et profiter des derniers mets derrière le buffet ?
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