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  • Lun 20 Nov - 15:01
    Je montais un escalier en pierre, tandis que mon ombre était projetée à intervalles réguliers, par un soleil couchant brûlant de mille feux. Plus je gravissais les marches, plus l'odeur des cuisines se faisait présente, me donnant presque de l’appétit. Mais cela ne dura pas longtemps, remarquant au dernier moment qu'une ombre s'était engouffrée dans la salle menant à des tables des chaises et un repas chaud. Je n'eus pas le temps de voir de qui il s'agissait, me rattrapant de justesse à l'encadrement de la porte pour ne pas tomber sur l'individu en question. Il n'était pas bien compliqué de remarquer ma présence de loin, compte tenu de ma grande taille. Mais le contraire était beaucoup moins certain, ayant l'impression que tout le monde pouvait facilement se faufiler partout avec une discrétion que je ne pourrai atteindre .

    A peine j'entrais que les regards se posèrent lourdement sur moi, sans que cela ne me perturbe. Ayant l'habitude qu'on me considère comme un maudit, à cause de l'aura rouge qui se dégageait parfois de mon corps quand je combattais, je ne faisais plus attention à ce genre de réaction.Sans oublier que ma réputation à apporter la mort à ceux qui m'entourent n'était plus à prouver non plus. Je ne pris pas la peine d'observer la salle, bien plus concentré à accomplir la ''tâche'' qui se répétait plusieurs fois par jour. Je pris presque à contrecœur ce que l'on me servit, récupérant l'auge et la chope remplie d'un liquide que je ne pris pas la peine d'identifier. Je remerciais le cuisinier aux pommettes rougeâtres qui me lança un sourire très étrange, comme si quelque chose le mettait en joie. D'un pas sûr et rapide, je sortis du bâtiment pour rejoindre l’extérieur et plus précisément, vers le camp d’entraînement.

    L'air frais du dehors emplit mes poumons , tandis que ma cape cramoisie volait silencieusement derrière mon dos. Même pendant les pauses comme les repas, je gardais mon armure et mes armes, pour pouvoir être prêt à intervenir à n'importe quel moment. J'étais certain que cela me sauverait de toujours être sur le qui vive, même si cela me rendait un peu paranoïaque. Au point d'avoir du mal à toucher ces pommes de terre rôtie accompagnées d'une viande blanche. L'idée que tout pouvait avoir été empoisonné, comme cette chope et le quartier de pain qu'on m'avait servie, me répugna, au point de poser négligemment l'assiette et mon breuvage sur un banc, malgré la faim qui me tiraillait. Mon regard se fixa un instant sur un point au loin, par dessus les remparts, pensant avoir vu quelque chose de lumineux par delà la baie qui entourait la forteresse. Je secouais ma tête de gauche à droite, pensant que j'avais dû mal voir avec la luminosité actuelle.

    Au lieu d'abandonner mon repas là et gâcher ces rations, je pris ma flûte accrochée à l'arrière de ma ceinture. Après une profonde inspiration je me mis à jouer une douce Mélodie, faisant abstraction quelques secondes de ce qu'il me hantait chaque nuit. Soudain, une tripotés d'oiseaux en tous genres vinrent à ma rencontre ou plutôt, celle de ma gamelle. Je mis fin à cette musique lorsqu'ils se rapprochèrent du banc, voyant à mon plus grand plaisir, George. C'était un rouge gorge très laid et partiellement déplumé. Il préférait toujours commencer par boire ,manquant à maintes reprises de tomber dans le bassin écarlate, vu la taille du bock comparé à lui.

    J’attrapais le pain et lançais des morceaux vers eux. Puisque le soleil n'allait pas tarder à disparaître, je savais qu'il ne me restait que peu de temps pour leur donner une partie de mes victuailles, alors je me dépêchais , au point de négliger la taille des morceaux que je leur offrais. George maintenant hydraté et peut-être plus que ça, se joignit aux autres, marchant un peu de travers. Il manqua plusieurs fois d'attraper de la mie, plantant son bec dans le vide. Mais lorsqu'il finit par en gober un, tout bascula.

    -Oh non...

    Gorge s'était étranglé avec l'un d'eux , roulant au sol en agitant frénétiquement ses ailes. Je l'attrapais en faisant fuir les autres oiseaux, ne sachant comment faire avec mes grosses pattes et un corps si fragile. Je me répétais intérieurement que je devais faire quelque chose , mais j'avais l'impression que si j'appuyais mon doigt sur son ventre ou que je tentais d'ouvrir son bec, j'allais le broyer. Etais-ce encore l'oeuvre de ma malédiction ou de la malchance ?Si c'était le cas, elle allait encore s'abattre, ne permettant même pas de côtoyer des oiseaux sans les faire mourir.


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  • Mer 22 Nov - 7:33
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    Un camp pour deux

    Ersa venait de s’écrouler sur son lit, face contre la couverture. Sa journée venait de se terminer, elle n’avait tué personne, personne n’avait essayé de la tuer, enfin pas plus que d’habitude. Les gardiens étaient rarement la cible de violence, mais la plupart des prisonniers se sentaient en position de force face à la petite gardienne d’un mètre quarante-cinq. C’était le genre de journée où ses nouvelles résolutions étaient si difficiles à tenir. Son regard émeraude se posa sur la bouteille qui ornait le coin de la pièce avec la tentation de la saisir.


    Un reflet capta son attention, le soleil commençait à être bas et cela la motiva à aller prendre l’air, au moins pour tenir ses démons éloignés. La guerrière ôta son ceinturon qui maintenait ses armes pour le déposer sur le lit. Elle fit glisser ses protections pour bientôt se retrouver dans des habits plus qu’ordinaire, elle se changea avant de se glisser hors de sa chambre en attrapant le sac qui contenait la ration qu’elle n’avait pas entamé ce midi. Ses pas la guidaient à travers les couloirs et les escaliers, plus loin des quartiers de son secteur, loin de ses collègues qui ne prêtait plus attention à elle. Parfois, elle se disait que leurs tailles les empêchaient de regarder assez près du sol pour la remarquer. Elle souffla, cela pourrait être pire, un de ses géants pourrait lui tapoter la tête comme à une enfant.


    Plus les marches défilaient, plus l’air s’emplissait des odeurs de l’extérieur. Le paysage autour de la forteresse baignée dans la lumière de cette fin de journée s’imposa à sa vue. La petite gardienne se traîna jusqu’au bord du chemin et grimpa sur les créneaux en posant son dos contre la pierre. Son regard balaya les environs, admirant la beauté de ce qui était en réalité une des pires prisons du Sekai. Son corps essayait de se détendre, mais quelque chose l’en empêchait. Un gargouillement l’extirpa de sa contemplation, sa main se faufila à l’intérieur du sac pour en tirer un bout de pain et de la viande séchée. Elle mangea lentement, silencieusement en essayant de ne plus penser à son passé ou à ses cauchemars qui rythmait ses nuits. Sans cesse, le chasseur revenait la hanter, la lune sanglante revenait sur ses traces, comme si son travail ne satisfaisait plus ses instincts de chasseuse. Sans vraiment y penser, sa main retrouva le chemin de son sac et en retira une petite flasque. Elle dévissa le bouchon avant de la portée à ses lèvres et laissa le goût de la pomme se déposer sur sa langue. Tout son corps se détendit et Ersa ne put s’empêcher de sourire. Son corps était autant accoutumé à ce geste que son esprit réclamait son brouillard d’alcool. L’avantage, c’est que le geste pouvait être fait avec un simple jus de pomme mis dans sa flasque.


    Ersa n’aurait su dire le temps qu’elle avait passé dans sa forteresse de solitude à penser à tout et surtout à rien. Son passé la déprimait, son futur la terrifiait. Une musique la fit revenir à elle et à l’instant présent. Elle, qui venait de se retrouver un goût pour la musique, sauta de son rebord pour essayer de retrouver le musicien.


    - Avec un peu de chance, ce sera un elfe, ou mieux un nain.


    Elle aurait bien aimé tomber sur un collègue à sa hauteur au moins une fois, mais elle n’y croyait plus trop. La petite rousse se hâta de traverser les couloirs et les escaliers sans prêter plus d’attention à ceux qu’elle croisait qu’ils ne lui en prêtaient. Ersa se retrouva dans le camp d'entraînement de la forteresse. La scène lui tira un sourire en premier lieu. Un géant à l’air de tout sauf inoffensif, en train de nourrir des oiseaux, comme le plus simple des citoyens pourrait le faire sur un pauvre canard.

    L’ancienne chasseuse perdit son rictus quand elle vit un des oiseaux trop gourmands pour ce type d’exercice, commencer à s’étrangler et à se débattre. Même si la chasse avait rythmé tant d’années de sa vie, voir un animal s’éteindre ne lui avait jamais procuré d’émotions. Le RSAF lui avait toujours offert le privilège de devoir redoubler d’inventivité pour capturer les animaux plutôt que les tués. Bien sûr certaines chasses ne se terminaient pas bien, on lui avait au moins appris à faire le travail proprement quand il le fallait. Elle resta là quelques secondes, hésitante avant de décider de réagir face à l'apparente détresse du géant cornu.


    Elle s’approcha et saisit le rouge-gorge mal en point. Il paraissait si petit dans les mains du géant et pourtant si gros dans les mains de la chasseuse. Avec deux doigts, elle commença à masser la gorge rouge de l’oiseau pour l’aider à faire passer ce qui bloquait. Après quelques secondes, il arrêta de se débattre, avant de s’ébrouer et de se redresser sur ses pattes dans la main de la rouquine.

    Elle se mit à sourire timidement et un reflet doré passa brièvement sur son iris vert. L’oiseau prit peur et s’envola en direction de l’homme, surtout pour s'éloigner d’elle. On aurait pu croire qu’il avait vu un prédateur près à lui bondir dessus. La chasseuse leva la tête pour croiser le regard de l’homme.


    - Tu sais, si tu voulais le manger, il faut le déplumer sinon ça chatouille la gorge et le pain n’est pas le meilleur ingrédient pour la farce.


    Ersa posa les mains sur ses flancs, où d'ordinaire se trouvait son ceinturon et décala légèrement le bassin. Elle ne préférait même pas penser au décalage entre elle et lui. Elle le dépassait à peine alors qu’il était assis. Il était encore équipé, ce qui donnait encore un peu plus d’effet à sa carrure alors qu’elle ne portait plus que des habits ordinaires. Il pourrait peut-être même s’imaginer que c’était une touriste, si l’endroit n’était pas aussi sécurisé. Elle imaginait qu’il s’agissait du maudit que les autres avaient évoqué, mais préféra en faire abstraction. Peut-être qu’il rendrait pareil à la petite dépressive qui avait eu un penchant pour l’alcool.


    - Je crois que l’on c’est jamais vu, enfin de près. Moi, c’est Ersa. T’es venu t’entraîner ou essayer une nouvelle recette ?


    Son sourire était devenu légèrement moqueur et tentait surtout de dissimuler son manque d’assurance dans tout ce qui était action social. Avec la lumière du jour qui diminuait, on pouvait voir un peu plus régulièrement la petite flamme dorée qui dansait dans son regard émeraude, ce qui lui donnait un air un peu plus bestial.



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  • Mer 22 Nov - 19:49
    Tandis que quelques plumes s'étaient décrochées du plumage du malheureux dû au stress, je crus voir du coin de l’œil une ombre ou plutôt, une silhouette se rapprocher, sans que je ne sache depuis combien de temps elle se trouvait dans les parages. Je penchais légèrement ma tête dans sa direction, fronçant les sourcils, étonné de voir qu'elle venait dans ma direction, provoquant naturellement plutôt l'effet contraire . N'ayant pas l'habitude de ce genre de comportement, encore moins que l'on brise ma zone de confort aussi aisément, si ce n'est pour m'attaquer, je sentis que mes muscles s'étaient tendus par réflexe .Du moins, jusqu'à ce que la jeune femme recueille George dans ses mains, qui paraissaient aussi fragile que le volatil.

    J'observais en silence ses doigts qui par des gestes bien précis venaient au secours de l'oiseau déjà bien amoché par la vie. Mes orbes cyans continuaient à l'observer, se posant cette fois-ci sur son visage,sans aucune gêne. Je passais au crible chaque petit détail , longeant chacun de ses traits de mes pupilles verticales,comme si j'allais faire un tableau de cette inconnue à la chevelure flamboyante, finissant par m’arrêter sur ses yeux d'une teinte qui me projetèrent dans les forêts les plus luxuriantes et sauvages. Impression qui se renforça lorsque je vis comme quelque chose traverser son regard, sans que je puisse avoir le temps de déterminer ce je-ne-sais-quoi. Puis son sourire m'avait tiré de mes pensées, ne comprenant pas pourquoi George eut soudain l'air paniqué, alors qu'elle venait de lui rallonger son temps de vie .

    Il s'envola même vers moi, pour finalement partir au loin , effrayé par quelque chose que seul lui pouvait savoir. Ne sachant pas si j'allais le revoir un jour, j'étais néanmoins content qu'il n'ait pas perdu la vie dans mes mains, qui avaient déjà porté tant de corps inertes d'être chères. Je préférais parfois ne plus le voir apparaître que je joue de la flûte, pour garder seulement en tête l'image de l'oiseau en vie, plutôt que le contraire. Mes pensées sinistres furent interrompues par une voix féminine. J'avais presque oublié qu’elle était là, car sa présence était discrète, avec sa petite silhouette qui n'était pas pourvue d'armure qui plut est.

    Je reportais mon attention sur l'inconnue qui me fixa tout en faisant un trait d'humour qui je devais avouer, plutôt plaisant. J'esquissais un sourire, me demandant si elle ne disait pas cela car j'étais imposant et que cela me donnait l'air d'un ogre, surtout quand j'avais encore George dans mes mains. Cela ne me dérangeait aucunement que l'on puisse faire ce genre de comparaison, n'ayant jamais été atteint par ce genre d'insinuation plutôt drôle de mon point de vue. D'ailleurs, en parlant de différence, je n'avais pas fait attention jusque-là qu’elle et moi, nous faisions pratiquement la même taille, alors que j'étais installé sur un banc.

    -Au moins, il a eu la délicatesse de se farcir tout seul, même si je le concède,la qualité des ingrédients laisse à désirer. Je levais mes mains en ajoutant:-Je pense qu'il a compris que je n'allais jamais réussir à le faire moi-même, sauf le déplumer peut-être.

    Il aurait suffi de le plonger dans l'eau bouillante pour que les plumes se détachent facilement. J'avais déjà vu ma cuisinière pratiquée de cette technique, qui devait être connue de beaucoup.  J'espérais ne pas avoir été trop loin dans l'idée de dévorer l'oiseau, qui n'avait rien demandé et m'avait permis au contraire, de faire une rencontre qui serait certainement, éphémère. Je n'étais pas pessimiste de nature mais de là à croire que la conversation allait continuer, je ne le pensais pas. Cela faisait plus d'un an que j'étais ici et que je n'avais pas vraiment eu l'occasion d'échanger des banalités avec les autres. Mais peut-être était elle d'une nature solitaire et que nos chemins ne s'étaient tout simplement , croisé pour cette simple raison. Sans oublier que la forteresse sous nos pieds était vaste, assez pour tous les murs nous séparent.

    Pourtant, elle ne semblait pas décidée à partir, à son grand étonnement. Au contraire, elle se présenta sous le nom d'Ersa. Je ne pus cacher une certaine surprise et un air pensif, me rappelant que quelqu'un avait déjà évoqué ce nom vers les cuisines. Dans mes souvenirs, il était question d'une rouquine avec un certain penchant pour l'alcool. Peut-être était-ce elle qui avait substitué des bouteilles dans les réserves il y a un moment de ça, provoquant la colère du chef cuisinier? Cela pourrait très bien correspondre à la jeune femme qui se tenait devant moi ou à une autre. Mais qu'importe, je n'avais pas à juger ce genre de comportement, ne sachant pas les tenants, ni les aboutissants à un tel agissement. Sans oublier que c'était une parfaite inconnue et que je n'avais donc par conséquent, rien à lui dire , qu’elle soit coupable ou non. Bien sûr, si je la prenais sur le fait, j’essayerais de la retenir, de quelque manière que ce soit. Mais du moment qu'elle effectuait ses missions sérieusement, je n'allais pas la pointer du doigt.  

    Lorsqu’elle évoqua, non sans faire apparaître une certaine malice sur son visage, ce que je faisais ici, j'eus sur le moment envie de sourire moi aussi. Moi qui avais du mal à manger les repas que les autres préparés, je trouvais cela assez ironique. Je n'étais pourtant pas difficile mais mon aversion pour le poison prenait à chaque fois le dessus. Je chassais cette crainte de mon esprit , repensant à la deuxième chose qu’elle avait évoquée un peu plus tôt dans sa phrase. Un entraînement, c'était bien cela à quoi j'avais pensé en venant ici, après avoir ''mangé'' quelque chose si j'y parvenais. Je me demandais si par hasard, elle ne m'avait pas dit cela avec l'intention de me proposer que l'on en fasse un ensemble. Cette idée fut renforcée en voyant encore une fois cette lueur dans son regard à la fois primitif et sauvage,qui accentua mon entrain en comprenant qu'elle ne me regardait pas comme un maudit ni même avec de la crainte.

    Je me levais soudainement, pris d'un élan plein d’enthousiasme, oubliant sur le coup de me présenter. Sans la quitter du regard, j'enlevais mon espadon noir qui faisait quasiment la même taille que moi , le plantant sur une botte de foin servant pour les exercices à l'arc. Je détachais en quelques instants la totalité de mon armure ainsi que ma ceinture ou était accroché tout le reste de mon équipement, qui fit envoler un nuage de poussière en rencontrant le sol . Lorsque j'eus fini, je me sentis comme nue, sans ma protection et ce poids que j'avais l'habitude de porter constamment sur moi. Il ne restait sur moi que des habits d'une qualité qui sentaient la richesse comme diraient certains. De couleur cramoisie principalement et de noir, mon accoutrement assez simple restée aux couleurs de ma famille.  De cette façon, nous étions sur le même pied d'égalité avec Ersa et ne sachant pas vraiment ce qu’elle avait en tête, je répondis enfin  :

    -Je suis ravi de faire votre connaissance Ersa. Merci d'être venu au secours de cet oiseau . Dis-je en inclinant légèrement ma tête en signe de remerciement et de salutation. Je repris une posture droite, la regardant avec intensité, à la hauteur de la fougue qu'animé cette simple idée de pouvoir entamer des exercices avec elle :-Voudriez-vous bien m'accordez un peu de votre temps pour vous entraîner à mes côtés ? Je fis un clin d'oeil en souriant:-A moins que vous préfériez qu'on fasse la cuisine ensemble ?

    Oui, maintenant que j'étais debout, je voyais bien à quel point nos hauteurs étaient différentes. Ce petit bout de femme était plus petite que la moyenne des humaines et plus grande que celle des naines. Ne pouvant pas déterminer précisément dans quelle catégorie elle était, bien que sa chevelure pourrait faire pencher la balance, je ne préférais pas tirer de conclusion hâtive. Puis a vrai dire, je n'étais pas là pour chercher la moindre différence entre nous au contraire, nous en avions certainement moins que laissait paraître les apparences.

    -Je ne peux vous cacher que je me demande pourquoi vous êtes venue ici alors que la nuit était sur le point d'obscurcir le lieu ?

    Seules quelques torches illuminaient l'endroit habituellement désertique , comme mon nombre d'amis. Ne voulant pas non plus me montrer grossier en dévoilant ma curiosité peut être mal placé à ses yeux aux lueurs animales, j’enchaînais pour qu'elle ne se sente pas obligée de me répondre, tout en faisant un geste ample en direction du camp d’entraînement :

    -Si cela vous tente, il y a un parcours par ici, qui a été aménagé depuis peu. Il longe tout le rempart.

    Ce type d’exercice demandait endurance , agilité , rapidité et un sens de l'équilibre au-dessus de la normale . Un bon moyen d'améliorer nos performances physiques , sans que cela nous demande un affrontement  direct pour commencer. Je préférai autant commencer par voir de quoi elle était capable . Bien sûr, elle pouvait me proposer toute autre chose et au pire des cas, refuser. Je ne préférai pas penser à cette éventualité, trépignant presque d'impatience de me dépenser, ayant surtout fait de la paperasse toute la journée. Pour l'encourager à accepter ma proposition, j'ajoutais sur un ton de défi:

    -On peut parier quelque chose à la clé..


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  • Ven 24 Nov - 8:13
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    Un camp pour deux

    La petite rousse ne put retenir son rire face à la répartie du géant. Au moins, il avait de l’humour contrairement à une grande partie des autres gardiens. Elle s’était presque attendue à se faire insulter. Le guerrier s’était perdu dans ses pensées quelques instants et elle n’y prêta pas d’importance, cela lui arrivait souvent. C’était peut-être une signature des gardiens aux tempéraments solitaires.


    Sans prévenir, l’homme se releva et la naine suivit le mouvement de la tête pour finir dans une position inconfortable due à l’inclinaison. Elle recula d’abord d’un pas pour augmenter la distance et baisser un peu la tête, puis d’un deuxième quand il dégaina son épée qui était plus grande que la jeune femme. Puis il commença à retirer chaque partie de son armure sous l’étonnement de la chasseuse. Elle avait failli l’arrêter, mais elle n’était même pas sûre qu’il l’écoute avec l'enthousiasme qu’il mettait à la tâche. Son sourire moqueur ne quittait pas ses lèvres quand elle découvrit qu’il n’y avait pas que la taille qui séparait leur monde. Ses vêtements trahissaient ses origines, tranchant avec les habits de moindre facture de la naine. Elle ne se vantait pas que c’était autant un choix pratique au vu du nombre de vêtements qui avaient fini en lambeaux suite à ses transformations que dû à ses origines modestes.


    - De rien, je ne pouvais pas laisser mourir une des seules choses qui est plus petite que moi sur cette île. Et qui en plus n’as pas envie de me tuer.


    Une fois de plus le rire d’Ersa résonna dans l’aire d'entraînement. Son sourire moqueur ne quittait pas ses lèvres quand elle découvrit qu’il n’y avait pas que la taille qui séparait leur monde. Son sourire cassé le côté sérieux.


    - J’imagine que je peux te donner un peu de temps, et puis je n’ai rien à faire. Je passe mon tour pour la cuisine, je suis meilleure mangeuse que cuisinière et la seule cuisson que je maîtrise est assez proche du charbon.


    Le sourire léger qu’elle arborait jusque-là se transforma en quelque chose de plus sérieux. L’invitation à l'entraînement avait ranimé cette lueur dans ses yeux, mais cette fois elle n’était pas passagère. Une promesse d’action qui excitait la louve qui sommeillait à l’intérieur de son esprit. Cela l'aiderait peut-être à relâcher la pression, a laissé éclater l’orage de façon contrôlée. Enfin, elle espérait.


    Le géant lui posa la question sur la raison de sa venue, au départ, la naine baissa la tête en essayant de ne pas montrer son embarras et il enchaîna comme s'il regrettait un peu sa curiosité. Son sourire timide revint, elle n’était peut-être pas la seule qui n’était pas des plus coutumiers des relations sociales. Elle tourna la tête vers le début du nouveau parcours quand il lui proposa de le tester, Ersa ne s’y était pas encore intéressé, Declan lui avait rapporté quelques difficultés d’obstacles qui n'avaient pas été prévues pour une demi-gardienne. Un nouveau défi, elle essayait de rester impassible, mais au fond d’elle-même la louve trépignait presque autant que le géant en face d’elle. Et puis si elle perdait, elle pourrait dire que c’est à cause de sa taille. L’ombre de se laisser emporter par la louve à cause d’une trop grande excitation pesait dans la balance. Elle venait juste de le rencontrer et ne savait pas à quoi l'exposerait cet entraînement. Le pari clôtura sa réflexion en faisant s'élargir son sourire quelques instants. Il diminua quand elle reprit la parole, d’une voix un peu plus mal assurée.


    - La musique, c’est la musique qui m'a fait venir, j’ai toujours adoré cet instrument. Il suffit de s’habituer à l'obscurité pour ne plus en avoir peur.


    Ce n’était pas la vérité, mais elle n’allait pas lui avouer que pour elle, il n’y avait jamais d’obscurité, jamais de silence. C’était une particularité commune à beaucoup de Nain, même si elle ne l’était que par la taille. C’était aussi une particularité commune chez les lycans si elle croyait ce qu’elle avait lu, et sa malédiction n’était pas un secret. C’est surtout que peu de personne arrivait à faire le lien entre cette naine aux cheveux de feu et une gnoll d’un peu plus de 6 pieds qui avait parfois arpenté les couloirs de la prison.


    - Je me laisserai bien tenter par le parcours. Pour le pari, j’hésite, d’un côté, je ne pourrais accepter rien que pour le faite que tu proposes à une personne faisant la moitié de ta taille, de l’autre, je me sentirai coupable de soutirer quelque chose à quelqu’un qui a presque déjà tout retiré devant une inconnue. Et si c’est pour que j’en retire aussi, ça ne marchera pas.


    Elle éclata de rire à nouveau, entre sa taille qui ne devait pas dépasser son nombril et le fait de vouloir faire une course, il y avait quelque chose d’amusant. Ersa ne pouvait pas lui en vouloir, l’île était censée regrouper une partie des meilleurs soldats de l’empire. Elle y faisait tache rien que par sa taille, vouloir voir ses compétences était presque comme quelque chose de commun pour elle aujourd’hui. Et cela lui rappelait l’époque où elle venait d’arriver au RSAF, la jeune louve défiait tous les chasseurs qu’elle pouvait. Elle gagnait rarement, elle apprenait presque à chaque fois. Même si depuis elle s’était perdue dans des chemins plus sombres.


    -Par contre, tu peux peut-être me donner ton nom, si je dois faire demi-tour pour te retrouver.


    Elle lui fit un clin d'œil pour bien accentuer son commentaire, intérieurement la direction que prenait cette rencontre l’étonnait. La tension que créait la louve changeait sa façon de penser sans qu’elle ne sache comment, juste que d’habitude elle préférait être discrète et ne pas se faire remarquer.



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  • Sam 25 Nov - 15:42
    Alors comme ça, elle n'était pas très douée en cuisine ? Faute de paranoïa, j'avais dû à maintes reprises cuisiner pour ma propre personne. Je me débrouillais même plutôt bien. Il suffisait d'être rigoureux et patient pour ne pas avoir de surprise. Mais certaines étaient la bienvenue, comme son approbation à une séance d'entrainement. D'ailleurs en évoquant cela, son visage laissa apparaître un certain entrain, qui n'était pas pour me déplaire.Bien au contraire.

    -C'est très aimable à vous d'accepter.

    Dis-je en hochant ma tête, la remerciant aussi intérieurement de ne pas avoir eu envie d'élaborer un plat . Je remarquais pendant nos échanges qu’elle avait une certaine gêne, comme si elle n'avait pas souvent d'interaction avec d'autres bipèdes doués du language.Je pouvais en dire autant, discutant plus souvent avec mon fidèle destrier Philibert qu'avec n'importe quel autre Gardien. Non pas que j'avais du mal à engager la conversation ni à la continuer, mais j'avais tendance à poser les mauvaises questions sans le vouloir. Comme celle concernant la raison de sa venue ici, qu'elle préféra sur le moment répondre d'un sourire discret.Mais l'histoire de l'enjeu que l'on pouvait décider à la suite de notre entrainement avait , semble-t-il, permis de débrider sa timidité :

    -C’est la flûte qui vous a amené ici ? Moi qui pensais que seuls les oiseaux pouvaient être attirés comme ça. Je marquais une pause en ajoutant, amusé:- Je prends note....

    Décidément, notre rencontre avait dû aligner plusieurs plans pour qu'elle soit possible. Jouant régulièrement de la flute à des heures différentes, ce ne fut que ce soir que la mélodie avait atteint Ersa, œil de fauve. Ne sachant pas encore son nom de famille qui n'était pas ma priorité pour le moment, j'aimais donner des surnoms à tous ceux que je croisais sans avoir l'identité complète. Sa vision sur l'obscurité n'était pas dénuée de sens, me remémorant des souvenirs sur mon apprentissage dans le combat en pleine nuit, étant enfant. Les Ikhilosho n'avaient pas été tendres mais au moins, je n'avais aucune réelle crainte hormis celle qui me coupait l'appétit.

    -Vous hésitez à cause de votre taille?

    Je posais un genou au sol pour me retrouver à la même hauteur que la rouquine, ayant bien vu qu'elle avait reculé pour ne pas se faire un torticolis en me fixant. Je levais un sourcil, perplexe, l'écoutant attentivement, sans pouvoir m'empêcher d'esquisser un autre sourire, surtout avec la fin de sa phrase que je trouvais cocasse. Je frappais la paume de ma main avec mon poing, comme déçu, ne pouvant m'empêcher d'ajouter après de tels propos alors qu’elle riait de bons coeurs:

    -Mince, vous m'avez démasqué. Je pensais que ça allait marcher ! Je repris sur un ton faussement sérieux :-N'ayez crainte, je ne demande jamais cela , pas la première fois en tout cas.

    Je fis un nouveau clin d'oeil, pour qu’elle comprenne que je ne faisais que plaisanter. La nudité n'était pas un sujet qui me faisait rougir, loin de là. Encore une fois, ma famille ne laissant rien au hasard, avait eu recours à des méthodes que certains diraient douteuses, comme nous faire déambuler nue dans notre domaine, sans se soucier des regards de notre personnel et de ceux qui portaient le même sang que nous. Une façon de démystifier et de rendre le plaisir de la chair moins mystérieuse. Il pourrait y avoir Ersa  nue devant moi, aucune arrière-pensée n'aurait effleuré mon esprit. Au contraire, j'aurai peur qu'elle n'attrape froid dévêtu ainsi. Bien sûr, je ne dirai rien à œil de fauve que je l'avais imaginé un instant sans rien sur le dos et moi aussi, en train de courir dans le parcours qui se trouvait derrière nous, cela serait déplacé de ma part.

    -Veuillez m'excuser, j'ai complètement oublié mes bonnes manières . Votre adversaire se nomme Arkanon. J'inclinais une nouvelle fois ma tête puis je la fixais:-  Je vois que vous pensez avoir une chance, et vous avez raison.

    Je me levais en lui faisant signe de me suivre en lui montrant la zone de départ. Je m’arrêtais une fois dessus, pointant  certains des obstacles qui se mettront en travers de notre chemin. L'un d'eux nécessitait de ramper accroupis sur une distance de quelques mètres dans du sable. Je grattais l'une de mes cornes avec mon index, imaginant déjà mon calvaire que j'expliquais à haute voix, histoire que Ersa voie qu’elle avait toutes ses chances :

    -Vous voyez cela ? Vous n'aurez qu'à vous accroupir pour dépasser cet exercice tandis que moi, il va falloir que je creuse pour réussir à passer dessous.

    Je lui montrais celui où il fallait se balancer de corde en corde alors que je faisais la même taille que celle-ci. Il y avait bien d'autres surprises qui restaient à découvrir et malgré qu’elle semblait refuser sur le coup tout pari, je ne comptais pas abandonner cette idée tout de suite. Puis elle avait encore du temps pour réfléchir, nous n'étions pas pressés. Je proposais en faisant craquer ma nuque et mes épaules, me positionnant sur la ligne de départ :

    -Si vous perdez, je voudrais que vous m'offriez quelque chose que vous n'avez jamais donné à quelqu'un.

    Au moins, cela lui laisserait de nombreuses possibilités. J'aimerais autant apprendre à la connaître à travers ses choix. Même si elle donnait une feuille d'un arbre en particulier, cela me conviendrait. Même les cadeaux les plus futiles pouvaient apporter des réponses, des histoires et bien d'autres informations.

    -Je vous défends de m'apporter quelque chose de douteux.

    Ajoutais-je soudain, plissant légèrement les yeux en signe ''d'avertissement''. Elle avait tout à fait le droit de jouer sur les mots et d'avoir des idées saugrenues. Mais de là à trouver de la boue dans un sceau, si ce n'est autre chose. Je secouais ma tête de gauche à droite pour reprendre mes esprits, plaçant mes mains au sol, prêt à partir. J'attendis qu’elle se positionne elle aussi pour faire un  décompte à partir de trois puis, je m'élançais, sachant que mes grandes foulées me permettraient de prendre de l'avance pour pallier les retards futurs.

    -Ça va ? Le sol ne tremble pas trop pour vous ?

    Dis-je en faisant allusion à mon poids, bien plus conséquent que le sien. Je jetais un regard en biais , entamant de l'escalade sur une palissade en bois. Bien sûr, je n'avais pas précisé qu'il fallait faire preuve de faire play, voulant voir comme oeil de fauve allait tirer ces épreuves à son avantage, quitte à me mettre des bâtons dans les roues ou à m'utiliser comme support lorsque sa taille ne lui serait pas d'une grande aide.


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  • Lun 27 Nov - 22:28
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    Un camp pour deux

    - Tu notes que cela peut attirer des inconnues ou que je suis une nouvelle espèce d’oiseau. Une fauvette à tête rousse alors. Mais je ne mange pas de graine.


    La naine ne s’y connaissait pas sur les oiseaux classiques, c’était le seule qui lui était venu et avait adapter à sa couleur de cheveux sans savoir qu’elle s’était approchée de la réalité.

    C’est au détour d’une question en rapport à sa taille qu’il s’abaissa à sa hauteur. Elle ne sut dire si c’était pour se moquer d’elle ou pour éviter qu’elle se brise la nuque. Elle choisit la deuxième option en imaginant que la moquerie aurait été accompagnée d’un ébouriffage de tignasse. Ce qui l’étonna le plus, était le fait qu’il était entré dans son jeu, de tous les gardiens qu’elle avait croisé, il était un des premiers à ne pas la juger, a priori.


    - Imagine surtout la réputation, si jamais ma victoire s’ébruiter.


    Il continua son humour et cela confirmait qu’il ne se moquait pas d’elle. La chasseuse répondit à son clin d’œil par un sourire qui découvrit légèrement ses dents. Elle fut presque déçue de sa réaction, enfin de son manque de réaction pour être plus précis, même pas une rougeur sur les joues. Ersa n’avait pas l’habitude de jouer à ce genre de blague, elle ne savait pas comment ni pourquoi, mais c’est comme si la louve lui soufflait des réponses, des réactions. À chercher plus de confrontation ou jouer sur son humour. Cela lui faisait un peu peur, non, cela la terrifiait de ne plus se contrôler et elle comprenait beaucoup mieux les récits sur ses frères et sœurs de malédictions. Son regard et son expression s’étaient figés quelques secondes. Sa main s’était déplacée automatiquement vers son ceinturon qu’elle ne portait plus, vers sa bouteille qui ne la suivait plus.


    Son sourire revint, d’abord légèrement triste, avant d’être à nouveau moqueur. Ses deux billes émeraude avaient parcouru la scène avant de se refixer sur le Drakyn, comme si elle avait cherché à se restituer. Il se présenta enfin et cela fit un déclic dans sa mémoire. C’était bien lui dont avaient parlé les autres. Est-ce que cela avait une importance pour elle ? Pas vraiment, autant se faire sa propre opinion, où ce serraient les coudes entre mis à l’écart.


    - Tu es tout pardonné, je ne suis pas un exemple de bonne manière. J’aime imaginer que ce n’est pas de la chance, et que l’arrogance commence à partir d’un mètre quatre-vingt-dix.


    Encore une fois, elle n’allait pas lui avouer que c’était la seule façon qu’elle avait trouvée pour être prise au sérieux. Sa vie dans l’armée l’avait habitué à être remise en question, après tout, c’était une femme, une naine. Pour trouver sa place, elle piquait la fierté des soldats pour qu’il se donne à fond.


    Elle le suivit jusqu’à la zone de départ, chacun des pas de l’homme était couvert par au moins deux de la petite. Le Drakyn lui désigna un obstacle qui serait parfait pour elle en lui expliquant son souci. Elle s’esclaffa avant de lui répondre.


    - Pour celui-là d’accord, ils ont oublié de faire une taille enfant, mais je suis sûr que quelque part, il y a des obstacles ou je n’atteindrais même pas la première marche sans te grimper dessus.


    Elle verrait bien, elle avait toujours réussi à s’en sortir. Elle n’aimerait pas devoir lui grimper dessus, ce serait une insulte et mettrait sa fierté de naine à mal. Il essaya de replacer un pari un peu vague cette fois, sans vraiment réfléchir, elle sentit la chaleur montée à ses joues. Elle espérait que la pénombre dissimulerait cette réaction enfantine. D’habitude, ce genre de demande cachait des demandes plus personnelles, plus intimes. Mais pas cette fois, ce pari pouvait être esquivé par le premier caillou qu’elle trouverait. Son sourire s’intensifia quand il lui interdit de lui apporter un truc douteux. Où se trouvait ou s’arrêtai cette limite ?


    - Si tu y tiens. Je t’offrirais un truc dans le genre. En revanche, si tu perds, partons sur un repas. Sans oiseau fourré au pain, je ne suis pas convaincu par la recette.


    Elle se plaça à côté de lui, prête à partir. Au signal, elle s’élança derrière lui, vite dépassé par la longueur d’enjambés du Drakyn. Elle essaya d’analyser les prises du mur qui se trouvait devant eux. La question la déconcentra et la fit sourire.


    - J’ai connu pire, tu as déjà dansé avec un Béhémoth ?


    Le mot dansé n’était peut-être pas le plus parlant, mais s'enchaînait les esquives d’un monstre géant qui voulait vous écraser, s’en était un peu. La rousse courrait sans rattraper le géant, dans des moments comme celui-ci, le corps de la louve lui manquait, elle aurait certainement eu la vitesse qui lui manquait pour le dépasser. Le pire fut quand elle arriva assez près de la palissade pour se rendre compte que la première prise serait trop haute pour elle. Sans attendre, elle invoqua sa paire de dagues et la lança de toutes ses forces. Les deux armes filèrent en sifflant passant à côté d’Arkanon pour se planter dans deux bruits sourds contre les planchers de la palissade en dessous de la première prise, entre la première et la deuxième aussi.


    La chasseuse arriva au pied du mur et prit son élan. Le premier bond lui permit d’atteindre la première dague et sauter de prises en prises comme un félin grâce à l’élan gagné grâce à ses dagues. Elle arriva enfin en haut et sauta pour se trouver au sol devant le deuxième obstacle. Celui ci la fit sourire, c’était celui qui lui permettrait de gagner un peu de temps, le passage accroupi.


    - Je te préviens, reste concentré sur la course. Si tu lèves la tête pour me regarder, tes cornes vont se prendre dans le filet.


    Le rire de la naine s’éleva de nouveau sur le parcours, la nuit commençait à réellement s’assombrir, seulement éclairée par les torches sur le bord du parcours. Elle se jeta sous le filet, comme annoncé, elle n’avait qu’à s’abaisser pour passer.


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  • Jeu 30 Nov - 16:01
    Alors que la conversation allait de bon train, au point que l'on pourrait même dire que ce n'était pas la première fois que l'on s'est adressé la parole, quelque chose attira mes yeux. Ou plutôt, un geste. En effet, Ersa avait rapproché sa main vers son ceinturon, pour attraper quelque chose qui n'était visiblement pas là. A moins que l'objet ou la chose soit invisible . Mais vu qu'elle ne fit rien par la suite, je compris que ma première hypothèse devait être la bonne. Je ne montrais pas mon étonnement et décidais de ne pas soulever ce détail, qui pourrait potentiellement être trop personnel pour que je m'y risque. S'il y a bien quelque chose que je n'aimais pas faire, c'était de mettre les autres dans l'embarras , sans me soucier de ce qu'il pouvait ressentir. Puis le silence était parfois la meilleure chose à faire, quand bien même la question me brulait les lèvres. Encore plus avec ce sourire empreint d'un sentiment que je connaissais plus que bien. Ce qu'elle dit par la suite , concernant l'arrogance, montrait une forme de défense que je retournais avec amusement appréciant les joutes verbales de ce genre:

    -Pourtant je trouve que vous en avez bien plus que la plupart des gardiens .Dis-je en fixant ses émeraudes avant d'ajouter sourire en coin: -ça tombe bien, je vais être à ras le sol dans quelques instants.

    Non, cela aurait été trop facile de parler de taille ou tout ce qui s'en rapprochait venant de ma part. Je ne voulais pas aller sur ce terrain que je jugeais déloyal d'une certaine façon voire déplacé vu nos différences de hauteur. Cela ne me dérangeait aucunement de me rabaisser, surtout lorsque cela était sur le ton de la plaisanterie. Je n'avais aucune fierté mal placée ni l'envi d'écraser les autres, bien au contraire. J'essayais de profiter de ces petits moments rarissimes qui apportaient tant de couleur au tableau de cette vie teintée de rouge. Je ne saurai dire si elle avait déjà entendu parlé de moi et j'espérai que ce n'était pas le cas, de crainte qu'elle ne m'évite en apprenant ce que j'avais fait par le passé. Nous nous connaissions à peine mais cela ça se passait si bien pour le moment, que je n'avais pas envi que son jugement soit altéré. Au moins pour cette fois-ci. Habituellement je voyais ces sourires comme elle m'offrait au travers des rues , en regardant les passants profiter de la vie .

    -Me grimper dessus ? Je posais ma main près de ma bouche pour murmurer comme si nous n'étions pas seuls:-Ne le dites pas ça si fort, les autres vont être jaloux.

    Je ne savais pas si c'était ma réponse ou ma requête concernant le pari qui lui fit piquer un fard. J'avais tourné ma tête pour ne pas la mettre plus mal à l'aise, m'en voulant un peu d'avoir été trop loin . Mais pas autant que je ne l'aurais pensé, ayant réussi à la convaincre indirectement en proposant en premier un gain si jamais je gagnais. Elle avait même accepté sans rechigner, me proposant l'une des pires choses possibles à mes yeux. J'avais même cru un instant qu'elle s'était insinuée dans mon esprit et qu'elle avait pu y voir à quel point je redoutais les moments des repas. Je ne pus cacher une certaine appréhension, espérant qu'elle n'avait pas vu ce que j'avais imaginé un peu plus tôt, concernant notre nudité. Je déglutis, pris de paranoïa, oblitérant du mieux que je pouvais ces images ainsi que ma crainte d'un éventuel repas. J'avais néanmoins une chance qu'elle veuille  que je lui prépare directement, croisant les doigts discrètement pour qu'elle ne désire pas diner juste après nos exercices. Je serais dans l'obligation , par courtoisie, de picorer , peur du poison ou non. Je me ressaisissais tant bien que mal, voyant un point positif dans tout ça. Qui disait repas disait passer un moment en sa compagnie. Je repris de l'assurance et répondis en inclinant légèrement ma tête:

    -Avec plaisir Ersa. Sans farce au pain promis.

    Je grimpais sans difficulté la palissade, m'arrêtant un instant pour la regarder faire. Oui, elle était astucieuse et avait anticipé pendant qu'elle courait, comment parvenir à se hisser sur le premier obstacle. Je lâchais un rire en imaginant une danse avec un béhémoth qui j'étais sûr, avait été d'une dangerosité conséquente. Imaginer ce bout de femme entre les pattes d'une telle bête était déjà assez impressionnant comme ça alors le voir en vrai, cela devait être tout autre chose. Ersa devait en avoir vu des choses et braver plus de danger et de difficulté que je ne l'aurai pensé au premier abord. Oui, j'avais conscience qu'en tant que femme, rien n'a dû sembler simple, encore plus avec ceux qui avaient le jugement facile. Je n'avais pas connu ce genre de problème mais bien d'autres, similaire d'une certaine façon. Je descendis d'un bond en répondant:

    -Je dois vous avouer que j'aurai bien aimé être là pour vous voir à l'oeuvre. Mes yeux se perdirent vers le ciel étoilé:-Je ne parlerais pas de danse mais plutôt, de rodéo me concernant.

    Qui avait mal tourné. Les deux soldats en ma compagnie avaient été piétiné en essayant de me porter assistance alors que je leur avais dit de partir pendant que je retenais le monstre, accroché à son dos. Je me tus concernant cette triste histoire, m'excusant intérieurement de ne pas avoir été assez puissant les protéger. Je serrais le poing inconsciemment, m'en voulant plus que je ne voulais l'admettre, traçant mon chemin jusqu'à la seconde épreuve, pour fuir cette réalité. Je me mis à plat ventre, jetant un oeil en arrière pour voir où en était oeil de fauve, afin de retourner dans le présent. Je ne m'attardais pas, ayant de sacrés efforts à fournir pour passer tout entier. D'ailleurs Ersa finit par vite me dépasser tout en me faisant une remarque qui me fit rire, ce qui me déconcentra quelque peu,toussant du sable que j'avais négligement oublié d'éloigné de mon visage. Je sentais des grains glisser sous mes vêtements, mes bottes , sans parler de mes cheveux. Mais elle avait raison, il fallait que je fixe le sol sinon, je serais pris au piège comme une poisson dans un filet avec mes cornes:

    -Je pensais que vous me disiez ça par peur que je vois quelque chose que je ne devrais pas....Je souris de ce sous-entendu que j'avais évoqué pour la taquiner: -Merci de vous inquiéter pour moi . Je connais une technique pour me sortir de là.Celle de Lanconda

    Si j'avais pris du temps pour creuser, c'était pour passer en épaisseur. Maintenant, je pouvais me dandiner pour ramper, sans toute la grâce de l'animal à sang froid que j'avais cité plus tôt. Je me dépéchais pour tenter de rattraper Ersa, que je ne voyais même plus depuis que j'étais au ras des paquerettes.Mais je voyais enfin la fin, sortant sans prendre le temps d'enlever tout le sable qui m'accompagnait dorénavant. Non, je n'avais pas une minute à perdre , repensant à ce qui était en jeu. J'étais mitigé par ce qu'il arriverait si je perdais, voyant enfin la chevelure rousse de mon adversaire qui jusque-là, m'avait fait passer une bonne soirée, comme je n'en avais pas connu depuis des années.

    -Vous galopez plus vite que je ne l'aurai pensé.

    Dis-je à son encontre, la rattrapant non sans effort pour la troisième épreuve. Celle-ci était bien plus complexe que les précédentes. Il fallait d'abord traverser une poutre en équilibre, sauter de corde en corde pour atterrir sur une plateforme en forme de disque qui bascule selon notre positionnement pour ensuite finir dans un cylindre qui tourne sur lui-même. Bien sûr, puisque tout avait été suspendu, du sable recouvrait le sol. Heureusement pour moi, me voyant bien tomber pour plusieurs raisons. Je commençais alors lentement à traverser le madrier fébrile qui tremblait sous mon poids. Les bras tendus, je parvins à me maintenir en équilibre sans trop de difficulté , craignant  qu'il ne cède plutôt que je tombe.

    -Ça n'a pas l'air très solide cette histoire. Je ne sais pas si je dois me sentir vexé ou non .

    Une fois au bout, j'entendis un bruit étrange. Je me retournais, inquiet, m'apercevant  que rien ne se produisait. Je haussais les épaules, puis repris ma route. Je pliais mes jambes puis m'élançais , attrapant la deuxième corde directement , pour gagner du temps. C'est alors que la poutre mal accrochée, sous l'effet de mon impulsion, s'était mise à basculer en piqué sans que je m'en rende compte, me retournant en l'entendant craqué . La peur se lisait sur mon visage, décontenancé par ce qu'il se passait sous mes yeux. Par réflexe,je tendis mon bras, afin d'apporter de l'aide à celle que j'avais mise en mauvaise posture alors que le plus simple serait qu'elle s'accroche à la première corde :

    -Ersa ! attention !

    Je ne saurais dire si elle aurait le temps de se sortir de ce mauvais pas ou si elle allait rejoindre le destin de la planche qui irait s'enfoncer dans les grains de sable plus bas. J'espérais seulement qu'elle ne serait pas blessé. Bien évidemment, je ne pus m'enlever l'idée que ma malédiction avait dû jouer un rôle dans tout ça et qu'elle ne perdait pas une occasion de me faire regretter de profiter de la compagnie d'autrui.


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  • Ven 1 Déc - 10:02
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    Un camp pour deux

    La petite rousse avait remarqué le malaise qui avait pris son collègue. Si elle gagnait, elle lui poserait peut-être la question, au cas où quelque chose le gênait, le repas ou le moment avec elle. Elle pourrait le comprendre.


    Elle était heureuse d’avoir commencé à courir, au moins, cela dissimulera sa rougeur. Elle avait voulu jouer et embarrassé le géant. C’est elle qui finissait embarrassée, la louve poussait ses pulsions pour être plus mordante, mais ne faisait rien sur ses réactions habituelles de gêne. Quand il répondit à son histoire de danse, la naine sentit qu’elle avait touché une corde sensible. Elle se mordit la lèvre en s’en voulant légèrement de ce commentaire.


    Le malaise n’avait pas duré longtemps cependant. Ersa avait continué quand même, essayant de le déconcentrer pour rattraper son retard. Elle avançait dans un quatre pattes efficaces, pas forcément gracieuses. Heureusement, elle l’avait dépassé lors de sa réponse, son teint passa au rouge cerise et sa main ripa, son visage se plaqua contre le sable qui s’engouffra dans sa tunique.


    - À part un manque de concentration, il n’y a pas grand-chose à voir.


    Elle ne put s’empêcher de jeter un œil en arrière, quitte à laisser voir sa gêne.


    - J’aurais été prête à payer pour voir ça.


    Elle repartit en riant, ne pouvant se permettre de perdre son avance. Ersa sortie la première de l’obstacle et se releva. Elle écarta légèrement sa tunique pour que le sable sorte pendant sa course. Elle n’arrivait pas à donner toute sa vitesse et le géant la rattrapa à grande enjambée.


    La rousse accepta le compliment silencieusement, est ce qu’elle pouvait lui dire que si elle maîtrisait encore sa transformation, sa vitesse n’aurait pas était la même. Elle oublia cette idée, cela ne servait à rien de regretter ce qu’elle ne pouvait plus avoir. La course continuait et le prochain obstacle mériterait de l’agilité. Arkanon avait assez d’avance pour atteindre les cordes avant elle. La naine passa la poutre sans freiner, d’un pas assuré. La chasseuse se lança sur la première corde, puis sur la deuxième au moment où l’obstacle craqua. Dans un réflexe acquis par les années d’expériences, son corps se plia presque pour ressaisir la première corde entres ses jambes.

    Elle se retrouva suspendue la tête à l’envers au bas de la corde, les bras ballants, ses cheveux recouvrait son visage et sa tunique laissait apparaître son ventre tatoué du dragon Reikois sur ses muscles. Pendant un court instant, elle ne bougea pas, se balançant inerte avant que son corps soit pris de tressaillement.


    Le rire s’éleva sous sa tignasse, ses mains se posèrent sur son ventre. Elle commença à se plier pour se redresser.


    - Je crois que tu mérites un rég…


    Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase que ses jambes laissèrent échapper la corde. La chute ne fut pas longue, mais l’air fut expulsé de ses poumons quand son dos heurta le sol. La douleur explosa dans son corps, ses tempes s’enflammèrent et ses épaules craquèrent dans un début de transformation. Ses yeux devenus Or s’écarquillèrent pour tomber sur le visage terrifié de son collègue. Elle lança autant pour elle que pour lui, les dents serrées par la douleur qui se diffusait dans son corps.


    - Ce n’est rien.


    La naine grogna, serra un peu plus fort la mâchoire pour résister. Elle se retourna face contre le sable. Elle grognait, soufflait, ses mains frappaient et labouraient le sable pour faire reculer celle qui partageait son corps.


    La louve recula lentement, laissant la place à la petite rouquine qui se laissa tomber sur le dos haletante et transpirante. Sa voix trahissait son état.


    - De un, je pense que le repas sera aux légumes. Et de deux, je fais une mauvaise chauve souris.


    Une fatigue étrange envahissait son corps et son regard à nouveau émeraude se posa sur le ciel. Elle voulut essuyer les larmes qui avaient perlé au coin de ses yeux du revers de sa manche et déposa un peu de sang de son poing meurtri. Son corps tremblait légèrement du contrecoup, entre le léger frisson dû au froid et le tremblement de fatigue. Son corps s’était préparé à évoluer et elle avait réussi à l’interrompre.


    - Tu verrais ta tête. Tu ressembles à un lapin dans les lanternes d’une calèche.


    Ersa lui fit une grimace moqueuse. Elle était fatiguée, parcourut de douleurs, mais elle ne voulait dédramatiser la situation. Il devait penser que c’était de sa faute.


    - J’imagine qu’on passe directement au prochain obstacle ?




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  • Dim 3 Déc - 16:56
    La peur sur mon visage fut évidente, ne pouvant qu'être spectateur de ce qui se produisait, que ce soit à cause de la structure qui s'écroulait que de la réaction qu'avait eu la gardienne par la suite. Mais fort heureusement, Ersa avait réussi tant bien que mal à se rattraper à la corde, de façon étonnante. Je ne pus m'empêcher de pencher ma tête, pour me retrouver un tant soit peu dans le même sens que ce petit bout de femme qui avait la tête à l'envers. Une vague de soulagement avait empli mes poumons, tandis que je tentais de retrouver ses émeraudes , cachées dans sa chevelure rousse. Ses bras tendus vers le bas, je ne pus m'empêcher de dire avant qu'elle ne prenne la parole:

    -Je dois dire qu'il est tentant de vous chatouiller, vu votre posture.

    Je tendis mon bras en agitant mes doigts , un sourire plein de malice se dessinant sur mes lèvres. Bien sûr, je n'étais pas allé au bout de mes pensées, ne me permettant de ce genre de familiarité avec une personne que je venais de rencontrer et même si cela n'était pas le cas. Si je n'avais aucune pudeur , le contact direct avait tendance par contre, à me mettre mal à l'aise . Je n'avais pas l'habitude que ma peau d'écaille rencontre une autre, sauf pour lutter ou me faire blesser. Puis je ne voulais aucunement provoquer un malaise entre nous . J'avais déjà aperçu son ventre à l'air par mégarde, ayant pu apercevoir son tatouage par la même occasion. Lorsque miss chauve-souris commença à me proposer quelque chose, je vis avec effroi son petit corps chuter sans que je puisse la rattraper au vol.

    -Ersa !

    Je me laissais tomber l'instant d'après , faisant voler du sable  par l'impact de mes pieds . A peine je me retournais vers elle que j'entendis comme des craquements provenir de son corps tombé de ton son poids sur le dos. Pensant qu'elle avait quelque chose de cassé, je m'étais avancé vers elle, rencontrant non pas ses orbes rappelant la couleur de la jungle, mais celles d'une nuance dorée, presque bestiale. Je m'arrêtais, comprenant que quelque chose d'anormal se produisait, sans que je puisse expliquer l'origine. La crainte d'être témoin d'une réaction que je n'aurai pas dû voir se fit sentir, mais elle fut surpassé par celle de ne savoir quoi faire pour l'aider. Je posais un genou à terre en restant à ses côtés, lui laissant assez d'espace pour respirer, sentant qu'elle souffrait atrocement.

    -Ça n'a pas l'air.

    Je voyais une lutte  contre un ennemi invisible, une force intangible se produire sous mes yeux. Mes pupilles verticales scrutaient le corps de la jeune femme en proie à des douleurs d'une intensité qui ne ressemblait pas à une chute . Cherchant le moindre indice qui pourrait m'indiquer quoi faire et surtout, comprendre son comportement animal.Elle  laissa émerger de sa gorge un grognement qui ne paraissait pas humain. La suite ne fit qu'amplifier cette impression, soulevant des volutes de sable, à la manière d'une créature qui voulait déchirer la chaire devant elle. Je ne pus me résoudre à ne rien faire, quitte à ma faire blesser en posant ma main sur son dos, décrivant de petit mouvement encourageant.

    -Ça va aller?

    Dis-je non sans avoir l'impression d'avoir déjà vécu ça, d'une certaine manière. Les images d'une jeune femme me parvinrent malgré que je m'opposais à leurs apparitions, sentant mon coeur se serrer. Morte dans mes bras après avoir été empoissonnée , ce sentiment d'impuissance avait une nouvelle fois accaparé mon être aux côtés de la rouquine. Étais-je en train de voir les derniers instants d'Ersa ? je ne pus être convaincue du contraire, jusqu'à ce que cette dernière semble s'être calmée, se retournant sur le dos , essoufflée. Elle avait beau tenté d'alléger l'atmosphère en reprenant la parole, je ne pus cacher l'inquiétude dans mes orbes cyans.

    -C'est vrai qu'un instant, j'ai cru que vous étiez l'une de ces chauves-souris rousses qui mange des fruits. Mais apparemment vos préferez les légumes.Je grattais l'une de mes cornes avec mon index:- Attendez, vous n'insinuez pas que je dois faire un régime j'espère ! Je suis loin d'être le plus lourd des Drakyn, croyez- moi.

    Un léger sourire apparut sur mon visage, ne pouvant lui demander directement ce qui s'était passé. Non pas par peur de m'aventurer sur ce terrain très personnel, j'en avais conscience, mais parce que je voulais être sûr qu'elle n'allait pas replonger pas dans cet état dans les minutes qui suivent. Autant discuter un petit peu d'autres choses, pour voir plus clair et surtout, lui laisser le temps d'aborder le sujet d'elle-même. Ce qu'elle fit indirectement, répandant à cause de ses mains tuméfiées, une couleur écarlate près de ses yeux ou avait roulé des larmes. Je baissais mon regard vers ma tunique et déchirai un morceau d'étoffe, enlevant avec délicatesse le sang de son visage comme on enlève des gouttes cristallines puis je me reculais légèrement, un peu gêné d'avoir piétiné autant sa zone de confort que la mienne . Je me levais en la voyant greloter , répondant du tact au tact avec amusement:

    -C'est bien la première fois que l'on me compare à une créature si petite.

    Je m'éloignais de quelques mètres, le temps de mettre la main sur ma cape que j'avais laissée un peu plus tôt derrière moi. Elle avait raison, j'avais bien eu peur. Mais pas pour les raisons qu'elle pensait , semblerait-il. Je m'empressais de la rejoindre puis pendant qu'elle proposait de poursuivre leur course. Je secouais ma tête de gauche a droite, m'accroupissant à nouveau tandis que je passais une main derrière son dos pour la relever afin qu'elle soit assise, l'enroulant toute entière de ma cape cramoisie pour qu'elle n'est plus froids. Je détournais le regard, mal à l'aise , reculant légèrement pour nous laisser de l'espace.

    -Je ne pense pas que cela soit une bonne idée de continuer . Puis je dois vous avouer que je viens de m'apercevoir à l'instant qu'un panneau indiquait que le parcours n'avait été fini d'être consolidé.

    Je pointais le dit panneau, posté non pas au début mais à la fin du parcours. Quelqu'un avait dû se tromper de côté, malheureusement pour Ersa. Encore une fois, ma malédiction avait frappé mais je ne pouvais lui accorder plus d'importance, car cela reviendrait à faire preuve d'égoïsme de ma part. Ce n'est pas moi qui avais besoin d'aide dans l'histoire, comme à chaque fois. Je me jetais à l'eau, pensant que c'était le bon moment pour discuter de ce qu'il venait se passer:

    -  Sans parler de la chute Ersa, j'ai bien vu que quelque chose n'allait pas. Je fis une pause avant de continuer:- Je sais bien que nous avons chacun notre propre jardin secret mais je dois avouer que votre état m'a beaucoup inquiété. Non pas parce que vous faisiez le marcassin en soulevant du sable ou que émettiez des sons disons, moins doux que la normale . Je lui fis un petit sourire taquin avant de reprendre plus sérieusement:- Vous sembliez être en pleine détresse et je ne savais comment faire pour vous aider. On dirait que vous luttiez contre quelque chose que je ne pouvais voir et que cela vous faisait atrocement mal. Je pris avec hésitation ses mains dans les miennes :-Pourtant, je ne vois que vos mains d'abimées.

    Je lâchais ses petites pattes avant que cela ne devienne embarrassant ,cherchant à ma ceinture ma flasque remplit d'eau. Je déposais de son contenu sur les blessures d'Ersa, sans oser recroiser son regard, couleur or il y a encore quelques instants de cela.Je ne désirais pas lui forcer la main ni prétendre être celui en qui elle pouvait faire confiance pour d'éventuelles confidences. C'était à elle seule de choisir , bien que je puisse mettre en valeur le fait que je n'avais aucun ami et que par conséquent, son secret serait bien gardé, n'ayant personne avec qui discuter. Mais je ne voyais pas l'intérêt de vanter cela. J'ajoutais pour finir:

    -Dites- moi au moins ce que je dois faire pour vous aider. Je vois bien que vous n'êtes pas surprise par ce qu'il vient de se passer. Cela ne doit pas être la première fois que ça arrive n'est-ce pas ?Je tendis mon bras :-Vous arriverez à vous lever ou vous avez besoin d'aide ?

    Je ne désirais pas bafouer sa fierté en la portant dans mes bras sans rien lui demander. Puis de cette façon, je verrai aussi dans quel état elle était vraiment, et par conclusion, je devais l'amener voir un médecin pour qu'il l'ausculte .


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  • Mer 6 Déc - 13:59
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    Un camp pour deux

    Le Drakyn avait fini par la rejoindre au sol, même si elle n’avait pas su quand exactement, le contact dans son dos ne fut pas assez fort pour qu’elle s’en rende compte sur le coup. Elle avait tenté une petite blague et elle avait marché, la détresse du géant avait assez vite disparut. Il avait renchéri sur les sous-entendus sur son poids, les yeux de la naine roulèrent et dans un sourire exagéré, repris de sa petite voix.


    - Je n’ai pas dit ça, enfin, j'ai pas eu le temps de finir. Les légumes étaient pour toi, hein. Moi, je vais rester dans ma grotte, les pieds sur terre.


    Son regard exprimé son manque de compréhension quand Arkanon déchira sa tunique pour essuyer son visage. C’est à ce moment que son esprit choisit pour lui remémorer le contact de la main du Drakyn dans son dos et son teint vira complètement au rouge. Elle essaya de respirer, de reprendre le contrôle de sa gêne avant de lui sourire. Ce n’était pas étonnant que personne ne l’ai comparé à un lapin, c’est comme si quelqu’un la comparer à un Béhémots. Il s’éloigna quelques instants sous le regard de la petite qui ne s’était toujours pas relevé, cette position laissait un peu de repos à son corps après sa tentative de transformations. Elle se mordit la lèvre en se questionnant intérieurement, est ce qu’elle devait lui dire ce qu’il s’était passé ? Cela n’avait jamais été un secret, mais est ce qu’il fuirait si elle lui avouait qu’elle ne se contrôlait plus ? Son regard était revenu sur les étoiles pour voir si elles lui soufflaient la réponse, sans succès.


    Quand le Drakyn était revenu avec sa cape, il l’aida à se redresser sur le sable de la zone d’entraînement. Ce contact renflamma quelque chose dans son esprit, un éclair d’or passa à nouveau sur l’émeraude de ses iris. Elle ouvrit la bouche pour crier quelque chose, mais réussi à se retenir en plaçant ses doigts sur ses tempes. La phrase tournait en boucle dans son esprit.


    (Je ne suis pas fragile ! Je ne suis …)


    La phrase s’arrêta quand le Drakyn reprit sa parole. La colère se retira à nouveau comme une marée, laissant un vide dans son âme.


    - Bon d’accord, je retire ce que j’ai dit sur les légumes, tu auras le droit au repas complet.


    Le sourire qui déforma le visage d’Ersa fut étrange, plein de joie, mais avec une ombre qui laissait le doute si elle était encore vraiment là. Le Drakyn aborda le sujet que voulait que la naine voulait éviter. Ersa était d’accord sur le fait que l’on avait tous des secrets, mais ça ne l’avait jamais était. Il tenta lui aussi la comparaison avec la faune sauvage, un marcassin, elle sourit tristement à cette comparaison, même si c’est la situation qui l’empêchait de rire. Il s’inquiétait pour elle, est ce qu’il y avait que son état qui l’inquiétait, ou cela venait d’autre chose ? Encore une fois, elle se perdit dans ses pensées et c’est la sensation de la peau du Drakyn contre la sienne qui la fit sortir de ses réflexions.


    La sensation de l’eau sur ses mains lui paraissait lointaine, elle avait l’impression de ne pas maîtriser son corps. Elle était tiraillée par ce moment, elle aurait voulu qu’il continue, mais elle craignait de perdre le contrôle et de tout gâcher. Il voulait savoir, mérité de savoir qu’il venait de voir, mais quels mots choisir ? Elle hésitait, tellement qu’il reprit pour savoir une façon de l’aider. C’est un geste simple qui déclencha une réaction de la louve.


    Elle se redressa d’un bond, laissant tomber la cape avant de lancer d’un ton sec.


    - Je ne suis pas une poupée fragile ! On ne se conn…


    La naine se figea sur la fin de sa phrase, un léger vertige la fit reculer d’un pas. Elle leva la maint pour stopper le géant avant de reprendre d’une plus douce, plus fatiguée.


    - Pardon, Je suis… Désolé


    Elle attrapa la cape du géant avant de lui tendre dans un sourire toujours triste.


    - C’est à vous, je crois.


    Son regard s’était stabilisé sur le vert terne, plus qu’en début de soirée. Elle prit une inspiration, puis deux en cachant ses mains dans son dos. Ses réactions, couplées à sa taille, la faisaient ressembler à une enfant.


    - Je suis une ly… Ce n’est pas un secret, je suis… Maudite.


    Son regard évité de tomber sur l’homme, elle s’en voulait de sa réaction. Elle reprit une inspiration.


    - Je suis une lycan et dernièrement, j’ai du mal à contrôler mes instincts. Ce que tu as vu au sol était un début de perte de contrôle, mais c’est passé. Enfin, je crois.


    Elle lui tourna le dos et regarda le ciel.


    - Tu n’as rien à te reprocher, tu sais ? Je ne sais même pas si l’on peut m’aider. Et si tu préfères m’éviter, je pourrai le comprendre.


    La naine n’osait pas se retourner, ne sachant pas s'il restait ou pas, elle n’osait même pas faire appel à son ouïe pour savoir. Au fond d’elle, elle voulait que la soirée continue, elle appréciait du passer une soirée en dehors de sa chambre, loin des jugements de ses collègues. Mais de l’autre, elle ne pouvait pas imposer sa présence.


    Elle essaye de sonder son être pour voir si la louve était encore là a la guettait dans un recoin sombre de son esprit, prête à prendre le contrôle à la moindre faiblesse.


    Rien, le vide.


    Et que ferait la louve si elle prenait le contrôle ?

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  • Jeu 7 Déc - 15:38
    Ces contacts que j'avais eus avec Ersa avaient fait apparaitre une nouvelle fois cette lueur dorée, la même que j'avais pu observer lorsqu'elle était prise d'un mal inconnu. Du moins, à certains moments, voyant bien évidemment ses rougeurs qui me confirmaient aussi qu'elle n'avait pas été à l'aise tout comme moi par cette proximité.Nous étions vraisemblablement pas habitués à faire face à ce genre de situation où j'avais fait preuve de trop de familiarité , dû à une crainte nait d'un passé et d'une inquiétude sincère pour elle. La jeune femme avait même tenté de parler , sans qu'aucun mot ne puisse sortir de sa bouche sur le coup. Puis , finalement, elle m'expliqua cette histoire de légumes pour tirer en conclusion qu'il n'y aurait pas que ça au menu. J'avais souri, soulagé car visiblement, elle n'avait pas réussi à lire dans mes pensées quand elle avait mentionné un peu plus tôt ce fameux repas et tout le reste.

    -Sans oublier un dessert .

    J'avais réussi à faire abstraction de ce que m'inspiré une telle chose, bien plus focalisé sur le regard sauvage d'Ersa qui me donnait l'impression d'être en face d'une autre personne . Ses réactions lorsque j'abordais le sujet délicat, m'avaient laissé entrevoir que je l'avais touché bien  plus personnellement que je ne l'aie imaginé. Elle s'était même laissé rincer ses plaies sans rechigner, qui étaient maintenant comme présentes sur tout son être. Son sourire si joyeux avait laissé place à une tristesse que je ne connaissais pas encore. Je me sentais coupable mais je ne pouvais ignorer ce qu'il venait de se passer, quitte à ce qu'elle m'en veuille. Mais cette main tendue, ces derniers mots que j'avais tenus la firent réagir plus vivement que je ne l'aurai pensé.

    Elle s'était redressée face à moi, tandis que la cape retombait en douceur le long de son corps pour rejoindre le sol. Ses paroles elles ne l'avaient pas été, m'intimant d'arrêter de vouloir la protéger car elle n'était pas faites en pétales de roses. Elle n'avait pas tort, j'avais été maladroit en proposant mon aide ainsi, qui ne pouvait que laisser supposé qu'elle était vulnérable à mes yeux. La tête légèrement penchée sur le côté du à la surprise d'une réaction si fulgurante, je ne m'étais pas démonté pour autant, jusqu'à ce qu'Ersa ait comme le tournis, faisant un geste pour que je reste éloigné d'elle , devinant que j'allais aller à elle en la voyant vaciller.Prêt à tendre mes bras si jamais elle venait à chuter, je fus surpris qu'elle s'excuse pour si peu, décelant au son de sa voix qu'elle était épuisée .

    - Merci.

    J'attrapais la cape qui avait été un peu plus tôt sur ses épaules pour la réchauffer , fronçant légèrement les sourcils face à la douceur de la gardienne qui visiblement, portait une ancre derrière son dos. Je voyais bien que cela lui avait demandé beaucoup d'efforts de pouvoir me répondre, ayant même pu apercevoir  sa cage thoracique se soulever à chaque inspiration qu'elle faisait, tandis que ses émeraudes se ternissaient au fil des secondes. Je me tus, car c'était la meilleure chose à faire , surtout lorsque l'on désiré comprendre l'autre, sans aucun jugement ni interruption inutile qui ne ferait qu'altérer la vérité qu'elle tentait de me partager.

    D'abord, elle m'avoua sans détour qu'elle était maudite. Sachant qu'il existait de multiples façons de l'être, pensant  moi-même être un cas, je me demandais de quelle nature était celle d'Ersa qui tenait une posture tout à fait attendrissante. La culpabilité se lisait dans son regard fuyant qui faisait tout pour éviter le mien. Ce qu'elle m'apprit par la suite me fit entre ouvrir la bouche d'étonnement. Elle était donc une Lycan, une maudite qui prenait une allure bestiale qu'a certains moments. J'avais du mal à imaginer ce petit bout de femme devenir une bête à poils qui n' aurait aucun mal à m'arracher les écailles ,que ce soit avec ses griffes ou ses crocs.

    Tout commençait à s'imbriquer dans mon esprit, reprenant depuis le début le fil de notre rencontre pour ajouter ces pièces du puzzle. Tout semblait concorder parfaitement. Je me demandais d'ailleurs si les paroles cassantes de tout à l'heure étaient elles aussi dues à cette perte de contrôle comme elle disait. Est-ce que la bête avait une autre conscience ou faisait seulement ressortir avec plus de véhémence ce qu'Ersa pensait vraiment ? Bien d'autres zones sombres me trottaient dans le cerveau, sans que je puisse m'attarder pour autant , sachant au combien ce moment présent était plus important. Comme les doutes qu'elle émettait vis-à-vis de sa seconde nature.

    Elle me tourna finalement le dos, sans que je détache pour autant mes iris  de sa silhouette. Je  ne pensais pas soulever autant de peine dès notre première rencontre et ni que cela serait contagieux. Elle me disait même de ne pas m'en vouloir alors que je sois à l'origine de ses réactions. Décidément, je ne sais que faire ud mal autour de moi. Me , dis-je intérieurement, serrant le poing sans pour autant vouloir me conduire comme un lâche et la laisser seule face à elle-même. Ayant tendance à toujours empirer la tournure des événements, je ne pus me résoudre à la laisser là, surtout face à un tourment que je connaissais en partie.

    Je me rapprochais d'elle et m'arrêter un instant lorsque je fus à une vingtaine de centimètres de son corps, ne sachant par où commencer , la cape toujours entre mes mains. Finalement, je me mis à côté de la louve, regardant à mon tour les étoiles en la voyant faire ainsi. Cette immensité constellée de lumière m'aida à remettre de l'ordre dans mes idées, et à étayer mes propos . Je décidais de briser le silence en grattant l'arrière de l'une de mes cornes:

    -Pour être tout à fait honnête avec vous, je suis rassuré.

    Je déployais le tissu cramoisi, l'étalant  au sol d'une seule main avec un geste précis qui ne laissa aucune place à un pli. J'allongeais le haut de mon corps sur sa largeur , laissant ainsi assez de place à la gardienne si jamais elle voulait me rejoindre. Regarder ainsi le ciel nocturne était plus agréable , tout en me permettant pour une fois d'être plus bas qu'Ersa. Je n'osais la regarder pour le moment, préférant attendre un peu que la conversation s'écoule pour tenter de la scruter avec mes orbes cyan.

    -J'ai fait preuve d'une grande maladresse à votre encontre et je tiens à m'excuser, même si vous pensez que je n'ai rien à me reprocher. Je pointais ensuite les étoiles que j'avais fini par délaisser pour la regarder:- Je craignais que vous n'alliez finir par les rejoindre et cela a altéré mon jugement, au point d'avoir été déplacé. Maintenant que je sais que vous êtes une Lycan, je suis soulagé que vous soyez bien plus difficile à abattre que je ne l'aurai imaginé.

    J'esquissais un sourire , posant mes bras à l'arrière de ma tête. J'espérais ne pas la froisser de quelque manière que ce soit, n'étant pas forcément très à l'aise pour réconforter autrui et étant parfois un peu trop franc dans mes paroles.Maintenant qu'elle devait avoir compris que je ne comptais pas l'éviter bien au contraire, j'ajoutais pour lui redonner de l'aplomb et tenter de retrouver une certaine quiétude, malgré ce qui nous avait menés tous les deux à nous retrouver ici, dans un camp d'entrainement .

    -Je n'aurai jamais deviné que vous étiez si redoutable. N'ayez crainte, vous pouvez laisser recours à votre côté plus bestial avec moi, si je peux me permettre d'appeler ça ainsi. Je ne m'offusque pas pour aussi peu.

    Aucune once de peur n'émaner de mon être, bien trop réconforté par le fait que pour une fois, ce n'était pas les autres qui risquaient d'y laisser leur peau. Être au côté d'une personne qui avait du mal à contrôler ses transformations ne m'inquiétait pas , sans pour autant que je néglige le côté dangereux d'une telle proximité. Mais je préférais de loin que ça soit moi qui soit à la portée d'une menace que le contraire. Pus je me dis qu'entre maudit, il était facile de se comprendre.Je devinais qu'Ersa avait dû subir un nombre indéfinissable de jugements durant sa vie.

    -Par contre, ne faites plus cette moue, sinon je serai contraint de vous prendre dans mes bras.

    Je tendis mes bras vers elle avec un grand sourire pour l'encourager à venir faire un câlin, sachant pertinemment qu'elle ne le ferait pas . On avait beau se connaitre depuis peu, j'étais certain de ne prendre aucun risque vu comment ont été du genre à être gênée tous les deux par ce genre de contact. Au risque que ses poils du dos ne se hérissent par cette boutade , j'avais voulu remettre un peu de joie dans cette ambiance qui était entre deux courants invisibles et qui pouvaient à tout moment viré au torrent.


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  • Lun 11 Déc - 15:02
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    Un camp pour deux

    La naine s’était attendue à tout, enfin presque. Elle s’était préparée au mépris, à la colère, aux insultes ou à l’ignorance. Et au lieu de s’éloigner sans un mot de plus, le géant s’était approché, figé derrière elle avant de finalement se poser à ses côtés. Pendant un instant, l’idée qu’il la prenne dans ses bras la fit se tendre un instant, le fait de ne pas savoir à quoi s’attendre n’aidait pas à ce qu’elle se détende. Ersa tourna légèrement la tête pour voir que le géant avait rejoint sa contemplation stellaire. Est-ce que cela était bon signe ?


    Il était rassuré, mais de quoi ? De se retrouver avec une naine dépressive bipolaire ? Avec une lycan qui ne se contrôlait plus ? Finalement, elle ne put retenir son rire, ce rire qui balaya ses mauvaises pensées.


    - Rassuré ? C’est la première fois que ce mot arrive après que j’ai annoncé ma malédiction.


    Son regard trahissait autant son incompréhension de la scène que sa joie. Elle le regarda installer sa cape avant de s’allonger dessus. Le petit sourire moqueur se réinstalla sur le visage de la naine. Elle était presque tentée par une blague, il était peut-être un peu tôt pour s’allonger ainsi, mais elle préféra se taire pour garder un peu de sérieux dans ce moment. C’était aussi une façon d’être sûr de pouvoir rester plus grande, juste un instant.


    - Comment je pourrais t’en vouloir de ne pas avoir pris au sérieuse la seule naine de cette île de géant. Au moins, tu m’as demandé un entraînement et pas de te préparer un sandwich.


    Elle se remit à rire, sa race était réputée pour être tenace, difficile a tuer et à éviter de croiser quand ils étaient de mauvais poil.


    - Au final, tu n’as rien vu. Si ça se trouve, je suis une mini louve de placard et mes griffes ne servent qu’à étaler de la confiture.


    Elle finit par le rejoindre sur la cape, en se mettant assise. Il n’osait plus la regarder, mais elle le sentait plus détendu. Comme si un poids l’avait quitté, avait-il vraiment peur qu’elle se brise dans le vent ? Savoir sa véritable race a rendait elle plus résistante à ses yeux ?


    - Tu peux l’appeler comme ça. Un côté que je ne contrôle plus et qui parfois me pousse à être plus agressive. Je ne peux pas forcément lui laisser de la place, je ne sais pas si je pourrais reprendre le contrôle en cas de besoin. Même si elle n’a pas que des mauvais côtés, j’en suis presque sûr.


    Elle se tourna vers le cornu avec un sourire timide.


    - Elle est la principale raison de notre présence ici. C’est elle qui me poussait à être si sur de moi, de nous peut être, avant le parcours. Elle aime les défis et me pousse à les accepter. Surtout quand l’adversaire est grand. Je ne sais pas si je l’avais laissé prendre le contrôle. JE ne la sentais pas aussi tendue que lors d’un combat, pas la même excitation.


    Son sourire devint moqueur.


    - Elle voulait peut-être juste te sauter dessus, ou répondre à ton effeuillage et finir à poils avec toi.


    Elle éclata de rire en se laissant tomber sur le dos. Pouvoir être honnête lui faisait du bien, même si ce dernier jeu de mots la suivait depuis ses premières affectations. Cela aidait à briser la glace, peut être un peu trop. Arkanon la prévint qui lui ferait un câlin la prochaine fois qu’il lui ferait pitié. Elle se mit à rougir à cette idée et à se tortiller pour s’éloigner légèrement. Son visage se renfrogna dans une parodie de colère.


    - Pas obliger de me menacer, hein. D’abord les chatouilles et maintenant ça.


    Elle se mit à rire devant de telle menace avant de se calmer et de reposer ses mains sur son ventre. Ses doigts se mirent à s’enrouler dans le tissu en reprenant de son sérieux, c’était à son tour de fixer les étoiles en essayant de ne pas regarder le géant allonger à ses côtés.


    - J’imagine que ta malédiction n’est pas si bénigne que la mienne ? Enfin, si tu veux en parler.


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  • Mer 13 Déc - 16:10
    La tension ainsi que le chagrin d'Ersa semblait être retombée, profitant de ses rires et de ses sourires que je pouvais d'habitude, observer que de loin chez les passants. Elle n'avait pas si mal pris mes propos teintés d'inquiétude, m'affirmant même que les révélations qu'elle m'avait faites en avaient fait fuir plus d'un. D'un certain côté, cela était compréhensible mais ce n'était pas mon cas. Plus la conversion défilée, plus elle m'en apprenait davantage sur la Lycan, comme par exemple, qu'elle n'était pas une simple humaine. Ceci expliquait sa petite taille qui en fait était plutôt élevé pour une naine. Une nouvelle fois, cela me rassura, me réconfortant dans l'idée qu'elle était plus robuste que les apparences laissées penser.

    -Si un jour , je vous demande une telle chose, c'est que je vais vraiment mal.Dis-je en grattant l'arrière de l'une de mes cornes:-Etrangement, je pense que c'est tout le contraire. Mais si lorsque vous vous transformez vous ressembler à une peluche, vous avez tout intérêt à m'éviter si vous ne voulez pas que je vous pose sur l'une de mes épaules.

    Je lui jeter un regard amusé, car de toute évidence, cela n'étais pas le cas et jamais je n'aurais osé la porter ainsi, peu importe que son apparence transformée soit attachante ou non. À nouveau devenu silencieux, je la vis s'installer sur ma cape, sans que je fasse le moindre commentaire. C'était déjà nouveau pour moi d'avoir une conversation de ce genre alors, même si je trouvais cela appréciable qu'elle continuait , parfois, il valait mieux ne rien dire. Surtout pendant ce moment délicat où elle me raconta sa deuxième facette qui selon elle, n'était pas entièrement mauvaise. J'étais d'accord avec elle car pour le peu d'interaction que j'avais eue  avec son côté  farouche, je n'avais ressenti aucune malveillance ou quelque chose qui s'en rapproche.

    -Oh je vois. Ça ne doit pas être simple de cohabiter avec une autre personnalité ....C'est  effrayant même d'une certaine manière de ne pas savoir si l'on va revenir ou non lorsque l'une prend le devant.

    La suite me fit comprendre qu'elle n'était  pas totalement maitre de ses agissements voir de ses pensées. Cela devait être très compliqué à gérer au quotidien même si pour moi, qui n'était un interlocuteur, ne trouver  pas de mal à cela. Que ce soit l'une ou l'autre qui me parle, je n'y voyais aucun inconvénient mais je comprenais que ça l'été pour elle. Une lutte permanente contre soi-même, sans pouvoir détester non plus celle qui veut faire son intrusion devait être d'une complexité sans nom. Déjà que l'on avait parfois du mal à se gérer juste avec notre propre conscience, je n'osais imaginer ce qu'elle subissait chaque jour.Pour la rassurer et la soutenir d'une certaine façon,je lui dis en la regardant.

    -Si elle se montre compétitive ça ne me dérange pas. Un peu d'agressivité ne fait de mal à personne non plus.

    Si son premier sourire  fut adorable, le second fut beaucoup plus taquin, comme ce qu'elle dit par la suite. Je ris en posant ma main sur ma tête, ne m'attendant pas du tout à entendre ce genre de propos. On ne m'avait pas fait ce genre d'allusion ou du moins ,je ne m'en rappelé plus. Je trouvais cela très amusant, ne pouvant pas m'empêcher de jouer le jeu, faisant mine de ne pas avoir compris l'entière tournure de cette phrase:

    -Si ce n'est qu'un brin de causette la peau à nu qu'elle désire,Il vaudrait mieux faire ça dans un bain public, histoire de rester professionnel au sein du Berceau tout en profitant d'une eau chaude. Mais d'abord, il faudra vous concerter toutes les deux. Je ne voudrais pas que l'une de vous soit mal à l'aise .

    Je fis un clin d'oeil, qui j'espère, lui fera comprendre qu'elle n'avait rien à craindre avec moi, hormis de rougir comme elle le faisait lorsque je lui avais ''proposé'' mes bras. Je n'étais pas un Drakyn qui aimait flirter à la moindre occasion ,combien même la personne devant moi pouvait être jolie. Je trouvais toute la gent féminine ravissante, et bien au-delà de ça. Chaque être était à mes yeux une couleur à comptant de multiples nuances  qui faisaient du Sekai une peinture unique. J'avais tendance à ne voir que le meilleur en chacun et à embellir toute chose, sans même m'en rendre compte.  

    -Décidément, vous ne cessez de m'étonner Ersa.

    Dis-je en me tournant , m'allongeant sur mes côtes ,un bras relevé pour maintenir ma tête . Sa franchise était libératrice , que ce soit pour elle ou pour moi visiblement. J'aurai presque voulu insister en me penchant vers elle pour feindre de vouloir  l'attraper, mais je ne pouvais me permettre encore ce genre de liberté. Mais c'était tellement tentant en la voyant gênée ainsi pour si peu. Encore plus en voyant qu'elle prenait ça comme une menace, alors qu'elle venu juste avant de parler d'effeuillage.

    -Je préfère vous prévenir,vous risquez d'en subir régulièrement en ma compagnie.

    Je me remis sur le dos, étirant mon corps avant de m'immobiliser. Étonnement, je n'avais pas prévu sa question qui était tout à fait légitime. Je jetais un regard dans sa direction, restant muet quelques secondes pendant que je la regardais jouer avec ses doigts. Je scrutais une nouvelle fois les étoiles, ne sachant pas vraiment par où commencé. Il était rare que l'on me pose cette question ou même que l'on s'intéresse à moi. Il y avait de multiples raisons à cela et celle qu'elle évoquait était la principale.

    -Aucune malédiction ne peut être considérée comme bénigne du moment qu'elle nous affecte au plus profond de nous.

    Dis-je  avec sincérité, ne pouvant penser un seul instant que celle que détenait la gardienne était inférieure à la mienne ou à d'autres. Je m'étais assis, regardant le creux de l'une de mes mains qui a de maintes reprises, avait été recouverte du sang de mes camarades et de ma propre famille. Comment faire pour lui expliquer sans l'effrayer ?M'étais je dis , tandis que des milliers d'images de visages défigurés par la douleur m'assaillaient. Un voile sombre que je déchirais à chaque fois par la lumière de l'espoir, celui d'apporter un peu plus de paix et de bon à ce monde.

    -Je porte une malédiction que certains de mes ancêtres ont  abritée en eux aussi.On reconnait un membre de ma famille  maudit car une aura rouge nous entoure lorsque l'on combat et nos yeux rougeoient. D'où ce surnom de Fléau Ecarlate. On fait vraiment peur à voir , tu peux me croire. Dis-je avec légèreté avant de paraitre plus sérieux:- Par notre simple présence, ont à tendance à attiré la mort.Bon nombre de ceux qui nous entourent finissent par trépasser, d'une manière ou d'une autre, sans même que l'on brandisse une arme.

    Combien même la noirceur m'entourait,certains de mes choix, qui avait pu paraitre monstrueux, ne s'étaient détourné ne serais-ce une fois du bien . J'avais préféré occire ceux de mon sang qui n'avaient pas voulu entendre raison plutôt que de les laisser protéger l'ancien roi  qui n'aurait jamais su protéger le Reike face aux menaces contre lequel on luttait actuellement. Ce que je ne savais pas dans cette histoire, c'est que je n'étais nullement maudit mais juste là au mauvais moment à chaque fois.J'ajoutais d'une mine encore plus sombre:

    -Ca ne veut pas dire que je n'y suis pour rien non plus, bien au contraire.

    Quand bien même ces révélations m'étaient douloureuses et affreuses d'un point de vue extérieur ,j'avais préféré être franc avec elle . Elle apprendrait peut-être plus tard que je n'avais pas hésité à tuer tous les Ikhilosho , ceux qui m'avaient élevé et donné de l'amour pour qu'un Drakyn à la hauteur du danger qui plane sur le Sekai prenne place sur le trône . Un lourd tribut que je portais constamment sur mes épaules, qui me valait des doigts pointés vers moi et un surnom funeste. D'autant plus lorsque je pris l'entière responsabilité concernant la mort d'une troupe entière qui avait été empoissonnée par leur propre provision même si cela n'avait pas été fait de ma main.


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  • Jeu 14 Déc - 16:29
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    Un camp pour deux

    Ersa retenue son rire quand il l’imagina en peluche sur son épaule, comme une créature d’attaque domestique. Elle pris une inspiration quand il lui confirma que c’était effrayant de partager son corps, elle voulut répondre, commença à ouvrir la bouche, mais rien ne sortit, même quand il ajouta qu’un peu d’agressivité ne pouvais pas la tué, elle ne put que renifler. Est-ce qu’elle pouvait faire confiance à la louve ? À chaque fois qu’elle avait pris le contrôle, c’était pour se battre, pour tuer pour se défendre.


    Elle préféra retourner dans les blagues et comme à chaque fois qu’elle s’aventurait sur ce terrain qu’elle ne maîtrisait pas vraiment, le retour la faisait changer de couleur.


    - Je… Nous…


    Elle prit une inspiration et tourna légèrement la tête, espérant que l’éclairage insuffisant des torches dissimulait ses rougeurs. Elle prit une inspiration et tourna légèrement la tête, espérant que l’éclairage insuffisant des torches dissimulait ses rougeurs.


    - Il y a toujours la baie plus loin. Il fallait que son ton soit un minimum sûr pour que le jeu continue. Pour elle, je ne sais pas si quelque chose la dérange réellement.


    Elle remarqua son clin d’œil et ne sut comment y réagir. D’un côté un, peu de légèreté lui faisait du bien, de l’autre côté, cela faisait des années qu’elle s’enfermait dans sa solitude et évité le moindre contact inutile. Elle ne savait plus comment réagir à ce genre d’échange, est ce qu’elle en faisait trop ? Pas assez ? Il lui avoua qu’elle l’étonnait, comme en réponse à son questionnement interne. Elle souffla lentement et tourna vers lui son regard qui reflétait la lueur des torches et seulement ça. Elle ne savait pas comment les autres percevaient ses yeux dans la pénombre, est que sa nyctalopie faisait briller ses yeux comme ceux des chats ? La naine espérait que son teint était revenu à la normale.


    - À ce point ? Car nous parlons d’un bain, et que je trouve qu’un câlin est une menace ?


    C’était dit sur un ton léger, mais pour elle cela faisait autant parti du jeu en cours qu’une vraie question, pour essayer de trouver ce qu’elle pouvait dire. Quand il se tourna, elle eut presque l’impression qu’il allait tendre le bras pour l’attraper, et elle put s’empêcher d’essayer de savoir comment elle réagirait sans vraiment avoir de réponse. Au lieu de ça, il la prévint qu’il pourrait la menacer régulièrement si elle restait près de lui, elle gloussa brièvement avant de faire claquer sa mâchoire.


    - Attention, je mords, ou je devrais peut-être partir en courant tout de suite.


    Évidemment, quand elle avait attaqué le sujet de sa malédiction, elle se doutait qu’elle attaquerait un point sensible et lui laissa le temps de chercher ses mots.


    - Je disais bénigne dans le sens où nous sommes devenues une race à part entière.


    Elle le regarda s’asseoir et regardait sa main, pendant qu’elle restait allongée. La naine sentait que ce moment le peser, lui remémorer des souvenirs compliqués. La petite rousse avait hésité à l’interrompre, à se rapprocher pour peut-être l’aider, quelque chose la bloquait.


    Il expliqua sa malédiction et la naine ne put s’empêcher de sourire sur la fin de la phrase. Elle savait ce que cela faisait d’avoir une apparence qui faisait peur pendant certaines périodes, même quand tout redevient normal, le regard des autres lui reste bloqué sur ce qui s’était passé. Elle resta silencieuse, écoutant ce récit qui ne devait pas être habituel pour le Drakyn. Cela ne devait pas être simple à vivre, elle l’imaginait seulement, elle qui n’avait déjà pas supporté la perte de son ancienne équipe, qui avait succombé aux désirs de vengeance et de boisson. Il lâcha que c’était de sa faute, même si indirectement et la naine se reconnut dans ses paroles qui avaient guidé ses pensées pendant trop longtemps. Ersa soupira en se redressant pour initier le mouvement de se relever, mais le stoppa en réalisant qu’il pourrait croire qu’elle allait vraiment s’en aller. Elle s’approcha lentement de lui, jusqu’à pouvoir presque se coller contre son bras et serra ses jambes contre sa poitrine.


    - Les gens ont peur de ce qu’il ne comprenne pas, ça ne changera jamais. Je te crois sur paroles que tu dois faire peur, tu pourrais même sans l’aura et les yeux rouges. J’imagine que suis bien placé pour comprendre ce que cela peut faire, même si moi, je n’ai pas moyen de faire peur dans cet état.


    La naine garda son sérieux et pointa les étoiles du doigt à son tour.


    - Je comprends ce que tu ressens, crois-moi. Mais regarde ses étoiles, parfois, certaines s’éteignent sous nos yeux. Est-ce que nous sommes responsables ? Ou les autres étoiles autour ? Non, parfois, il faut savoir accepter ce que nous ne pouvons changer.


    Elle baissa la main et reprit avec son sourire triste.


    - On m’a dit que nous sommes des gardiens, faisant partie d’une élite. Nous ne défendons pas seulement notre patrie, mais aussi le monde tel qu’il est. Loin de l’emprise des titans et de leur caprice. Nous ouvrons pour un monde ou nos choix nous appartiennent ainsi que leurs conséquences. Pour arriver ici, il faut défendre ses convictions, quoi qu’il en coûte, faire face à des choses que la plupart ne peuvent même pas imaginer. C’est à nous de choisir d’y faire face ou si nous détournons le regard.


    Elle baissa les yeux pour tenter de dissimuler le fait qu’ils commençaient a s’embuaient.


    - Au début de la guerre, j’ai choisi de me porter volontaire pour servir d’éclaireuses à l’armée, estimant que mes compétences seraient plus utiles là-bas, j’ai délaissé mon escouade du RSAF pour ce que j’estimais nécessaire. J’ai appris leur mort peu de temps après. Pendant, longtemps, j’ai porté leurs morts, pensant que mon choix les avait enterrés. J’ai tenté de noyer ma peine et ma culpabilité pendant longtemps. Mais est ce que si j’aurais fait un autre choix, cela les aurait sauvés ? M’aurait conduite à la mort avec eux ? Est-ce qu’en le sachant, j’aurais fait un autre choix ? Non, car j’étais à ce moment et encore aujourd’hui persuadé d’avoir fait le bon choix.


    Elle s’arrêta un instant, sa voix commencée à se briser et sa main droite fut prise de tremblement qu’elle tenta de dissimuler entre ses jambes. Elle releva les yeux et un petit sourire timide naquit au coin de ses lèvres. Est-ce que cette tête lui vaudrait une autre menace, ou directement une exécution des dites menaces ?


    - Je m’égare, ce n’est que la complainte d’une alc… Enfin tout ça pour dire que je ne peux pas juger ta malédiction. Mais pour arriver ici, tu as dû traverser pas mal d’épreuve, tenir et défendre tes croyances et cela se fait rarement dans la paix chez nous. N’estime pas que tout le malheur que tu voies autour de toi arrive à cause de toi. Tu as fait ses choix avec tes croyances et tes connaissances, qu’est-ce que tu pouvais faire de plus ? Parfois, nous ne sommes pas acteurs, seulement témoins.


    Ersa essuya ses yeux sur sa manche, cela faisait longtemps et pourtant elle n’avait son deuil qu’il n’y a peu, même en ayant eu sa vengeance inutilement il y a de nombreuses lunes. Elle avait évoqué son alcoolisme pour la première fois, sans vraiment le dire. Il devait savoir sa réputation, même s'il avait eu le respect de ne pas lui dire.


    Elle secoua la tête, se remit à sourire. La naine se pencha pour lui mettre un léger coup d’épaule et resta coller à son bras.


    - Bon, même si cela m’expose aux menaces de câlins, je reste près de toi. Faudra que tu supportes les poils, je n’ai plus que ça à perdre. Et puis il faudra bien vérifier qui fait le plus peur quand même.


    Pendant des années, elle avait attendu la mort, se battant en attente de tomber sur le mauvais combat, avec sa bouteille qui la suivait partout. C’est aujourd’hui, qu’elle avait repris goût à la vie, a la musique qu’elle tombait sur lui, convaincu d’être marchand de mort malgré lui. Elle y voyait un signe, on lui avait transmis cet espoir, elle devait au moins essayer de faire la même chose.


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  • Sam 16 Déc - 20:43
    Bien evidemment, l'histoire du bain fit mouche, la voyant rougir avant qu'elle ne tourne la tête. Heureusement pour elle qu'il faisait nuit car en plein jour, il était certain que ses rougeurs auraient été bien plus visible et que les autres gardiens qui arpentaient cet endroit habituellement, auraient eux aussi profité du spectacle. En tout cas, elle n'était pas très convaincante lorsqu'elle proposa la Baie plus loin, étant donné que la simple idée d'un bain public sembler la gêner. Elle mais sa partie farouche moins il semblerait. Au moins je savais que si elle était à l'aise avec la nudité, j'avais affaire à son autre côté qui était peut-être devant moi, voyant ses émeraudes briller d'un éclat différent.

    -Oui en effet, la plupart des habitants du Sekai seraient plus gêné à l'idée de piquer une tête sans rien sur le dos avec quelqu'un d'autre que serrer une personne dans leurs bras. Je n'ose imaginer votre réaction pour les deux cas que vous avez cités.

    C'était peu de le dire. Si les conversations de ce genre me paraissaient amusantes et me faisaient passer un bon moment, le fait qu'Ersa se prenait au jeu ne faisait qu'amplifier cet aspect cocasse. Elle ne tarda pas après un rire à mimer des morsures en évoquant la possibilité qu'elle devrait peut-être fuir maintenant pour éviter toute ''menace''. Je tapotais mon bras pour étayer mes propos.

    -Je préfère vous prévenir que cela risque de vous faire mal aux dents avec mes écailles sous votre apparence actuelle. J'ose croire que vous n'allez pas fuir pour si peu ?

    Lorsque je racontais les plus grosses lignes de mon histoire, il n'eut pas seulement le ciel qui s'assombrit davantage. J'aurai voulu éviter que cela n'entache cette soirée qui s'était si bien déroulée jusque-là. Pourtant , ce fut le cas et craignant que cela ne repousse la gardienne, cela eut l'effet contraire. Elle se rapprocha même de moi après s'être redressée, se recroquevillant ses jambes contre elle. Je fus malgré moi un peu gêné de cette proximité, fixant un point invisible au loin pour éviter qu'elle ne le remarque.

    Oui, nous avions beaucoup plus de points communs qu'il n' y paraissait, comme me laissait sous-entendre son ressentis qui étaient exacts aux miens. Je suivis du regard ce qu'elle pointait de son doigt, écoutant ses dires sans rien dire, car ce qu'elle expliquait là n'était que vérité. Je m'étais fait la même réflexion mais parfois, surtout lorsque l'on avait tout le loisir de pouvoir réfléchir à nos actes, nos pensées cherchaient à s'insinuer dans les méandres les plus obscurs, renvoyant nos fautes et nos regrets en pleine figure. Leur impact m'avait fait vaciller à ce moment précis, moi qui étais d'un naturel assez optimiste.

    Je posais mes orbes cyans sur celle qui maintenant était empreint de tristesse par ma faute en voulant me rassurer. Le fait qu'elle mettait des mots sur ce qui nous accablait, que je puisse avoir ce genre de conversation avec quelqu'un d'autre que moi-même me faisait encore plus prendre conscience de la véracité de ses propos. J'avais dans un moment de faiblesse, révélé ce qui m'avait voulu ce surnom sans cacher ma peine mais désormais, j'allais me ressaisir. Comme à chaque fois que je déviais d'un seul pas vers le mauvais chemin, celui de l'apitoiement.

    Scrutant chacun de ses traits du visage, je perçus la brillance de son regard qui évita le mien en se positionnant sur ma cape. Ce choix qu'elle avait fait en quittant son escouade n'était pas sans me rappeler certaines parties de vie qui m'avaient mené jusqu'ici. Le doute l'avait elle aussi habité pendant de multiples années , à la hauteur de l'importance que cela avait dans son coeur. Je ne pouvais éprouver que de l'empathie, qu'importe son allusion a la manière qu'elle avait usée pour combattre cette culpabilité lancinante.

    -Je suis vraiment désolé pour ce qui est arrivé à votre ancien groupe .

    Sa voix commençait à changer sous le coup de l'émotion, tandis que l'une de ses mains se mit à tressauter. Elle se hâta de la cacher,sans que je comprenne pourquoi elle ne désirait pas que je voie qu'elle avait froid. Cela expliquerait pourquoi elle s'était rapprochée il y a peu. Très peu habitué à oute interaction sociale qu'il soit, je n'avais pas compris les réelles raisons de son comportement. Je pus tout de même déceler la peine qui l'accablait par cette confession des plus personnel.

    -Bien au contraire, je pense que vous êtes la mieux placer pour comprendre . Dis-je convaincu, car elle avait cette aisance à résumer ce qu'elle avait elle aussi vécu, à sa façon. Je marquais une pause avant de reprendre avec une détermination visible sur mon visage penché vers mon poing maintenant serré. :- Je me battrais chaque jour pour ne plus être simple spectateur de ce qui se déroule sous mes yeux. Surtout s'il s'agit de sauver les nôtres.

    J'entre ouvrit la bouche avant de me muer dans le silence, tandis qu'Ersa séchait ses larmes. Je ne sus quoi dire sur le moment de peur de la froisser ou d'atteindre sa fierté, car si j'avais tendance à être maladroit , je ne souhaitais l'être avec elle qui m'avait redonné une assurance nouvelle, celle qu'on ne pouvait connaitre qu'en étant entouré. Un sentiment que j'avais perdu a mesure des années, me contentant du mutisme des murs qui m'entouraient  et des miroirs brisés .  J'avais indirectement remonté un flot de blessures invisible à l'oeil et pourtant si profonde dans l'âme. Décidément, le malheur que j'apportais ne se contentait jamais du mal qu'il faisait.

    Émergeant de mes pensées par un coup d'épaule qui me déstabilisa intérieurement, du fait qu'elle avait été la seule marque amicale que j'avais eu depuis que je m'étais retrouvé à être  le seul portant le nom d'Ikhilosho. Cela raviva des souvenirs que j'avais tenté de taire mais qui malgré moi, ressurgir sous forme d'échos. Ersa resta même contre moi, après ce geste de sympathie, témoignant que la soirée était devenue glacée pour ses petites épaules ou reposée un tourment qui l'avait fait plonger dans la boisson. Décontenancé par toutes ces interactions et par ce rapprochement naturel qui s'était opéré entre nous, j'eus du mal à soutenir ses émeraudes et ce visage attendrissant qu'elle laissa transparaitre. Mais heureusement, elle avait réussi à rendre cette fin de confidence moins pesante. Hésitant, je répondis tout en passant un bras derrière son dos, un sourire amusé aux lèvres:

    -Si ce n'est que ça, je devrais pouvoir survivre. Par contre ils n'ont pas l'air de te tenir chaud contrairement à mes écailles. Je frottais doucement son dos , me demandant si cela n'était pas trop osé ou si elle allait me mordre comme elle m'avait averti plus tôt. Brulant tel le Mont Kazan comme dirait l'intendante de mon domaine, je n'avais quasiment jamais froids:-Vous l'avez cherché en même temps de vous faire câliner ! Dis-je de manière espiègle, faisant référence à sa proximité.  -Je suis certains  maintenant que nous aurons l'occasion de nous rendre terrifiant en même temps un de ces jours.

    J'espérais seulement que si ce moment se produisait, nous allions réussir à ne pas blesser l'un l'autre. J'étais au courant de la violence que pouvait engendrer une telle transformation et que bien souvent, même leurs proches n'en sortaient pas indemnes. Je préférais que cela soit moi qui puisse être à ses côtés si cela venait à s'opérer sous mes yeux ou qu'elle frappe à ma porte si jamais elle n'arrivait plus à se contrôler.

    -Nous faisons vraiment la paire tous les deux décidément ! Entre maudit on va pouvoir enfin causer sans être jugé. Qui sait, elles vont peut-être s'annuler ? En tout cas vous pouvez compter sur moi si jamais vous vous trans...

    C'est alors qu'un gardien apparut, une torche à la main, riant sous cape en nous voyant l'un contre l'autre. Il partit en cachant à peine son amusement. Bien entendue, avec la veine que nous avions eue, c'était le plus doué en commérage qui existe de tout le Sekai qui nous avait vus et il était certain que d'ici un jour, la moitié du Berceau aurait vent d'une conclusion hâtive puis ça serait au tour d'Ikusa d'ici les jours à venir. Je balançais ma tête en arrière pour rire, trouvant les circonstances et le timing si tordant, ne pouvant que profiter de la situation pour la taquiner davantage:

    -Nous voilà en couple aux yeux des résidents du Berceau. Dis-je en faisant un geste ample de mon bras libre sans pouvoir cacher au combien cela me faisait rire:-Ne comptez pas sur moi pour défaire ces rumeurs . A moins que vous n'ayez un déjà un partenaire et dans ce cas, j'irai faire mes excuses à la personne concernée dès ce soir pour éclaircir ce malentendu.


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