La Peste Obscure [Event]

Alasker souriait malgré lui.
Le plat de sa hache écrasait les visages cauchemardesques des insectes papillonnant autour d’eux. Une lame de bronze céleste, un métal issu des cieux eux-mêmes, récupéré sur le corps d'un enfant des dieux…réduite à remplir le rôle de la plus vulgaire des pelles et à recouvrir sa noble surface d'éclats humides de chitine et d'ichor immonde. L'injure envers les titans était évidente, ce qui ne rendait pas la situation moins surréaliste pour autant.
Le géant s'efforçait de ne pas rire en massacrant les insectes aux ailes-visages. Le commentaire de Deydreus n'aidait pas à garder son sérieux mais, pour être honnête, c'était la stupidité évidente du chercheur à l'origine de cette "attaque" qui mettait ses nerfs à rude, très rude épreuve.

Sur le chemin, avant d'arriver à Shoumeï, le chevalier noir et la brute avaient longuement échangés sur les nécessités d'une réforme au sein des différentes organisations armées du Reike. Alasker avait alors qualifié les forces régulières et toutes celles qui y étaient attachées de tire-au-flanc, d'incapables et d'autres termes bien moins littéraires remettant en doute les mœurs de leurs génitrices. Du point de vue du géant d'airain, les entraînements trop théoriques, le manque de sous-officiers compétents et le fait que les détachements spécialisés tels que le RSAF et le FMR puissent se permettre de ne pas se sentir concerné par la chaîne de commandement de l'armée Reikoise se trouvait à l'origine du problème. Si le temps qu’il avait passé à étudier les plans de Lars Petitgroin et ses comparses avait certes adoucit son regard sur certains aspects du travail du RSAF, le manque de discipline inhérent à ce régiment lui avait sauté aux yeux. Trop souvent, l’adjoint devait faire le travail de son supérieur et les fantaisies dont se permettaient les plus gradés se devaient -fatalement- de se transmettre aux plus bas exécutants.
Les prises de décisions pour le moins…Discutables, du prénommé Silvius, en étaient la preuve par l’exemple. Bien à l’abri à Luxuriance, le gratte-papier du RSAF devait être un bon travailleur. Mais ici, en terrain inconnu, au milieu de la boue et des lianes, son enthousiasme bon enfant se transformait en mortelle stupidité. S’il avait été un de ses hommes, Alasker lui aurait brisé tous les os d’un bras à la fin de cette expédition, mais la brute doutait qu’un être au physique si frêle puisse se remettre d’une pareille punition.

Maintenant, à cause de lui, le duo de tête se voyait contraint de se battre face à un nuage d’insectes impossibles, et la désagréable impression de vivre un mauvais rêve commençait à poindre dans le crâne du loup.
La Salvatrice reforgée pulvérisa une nouvelle volée de vermine et le géant recula d’un pas pour se donner de l’espace et empêcher les insectes restants de s’approcher des failles de son armure. Si la cotte de maille qu’il portait en-dessous le protégeait en général de tout éclats tranchants, Iratus doutait fort que les dards de ces bêtes-ci soient assez larges pour se voir gênés par les chaînons sous son plastron. Préférant jouer la sécurité face à un ennemi aussi ridicule, le géant se contentait d’exterminer mécaniquement -mais non sans hargne- les insectes voltigeurs.
L’expérience était pour le moins étrange. Ou bien déroutante. Frapper du plat de sa lame n’avait rien de très inédit pour un guerrier avec autant d’expérience qu’Iratus, mais le silence pesant dans lequel ces micro-meurtres se déroulaient, ainsi que l’absence évidente de résistance rencontrée à chaque coups, rendait l’entreprise si simple qu’elle aurait presque pu le détendre. Ces papillons ne pouvaient pas crier en mourant, à l’inverse de la plupart des bipèdes, non pas parce qu’ils n’en avaient point eu la capacité, de leurs vivants. Mais simplement parce que lorsque la hache les frappait, il ne restait alors plus assez de leurs corps pour émettre le moindre son.
Une vermine dont les ailes représentaient un visage particulièrement grotesque se précipita jusqu’aux fentes de son casque, manifestement dans l’idée de venir s’y infiltrer. La Salvatrice le terrassa, lui et une vingtaine d’autres, et ses restes bouillis vinrent s’étaler dans la boue servant de sol à l’horrible jungle.
“-Celui-ci avait la gueule de la dernière conquête de Mitch.” Se gaussa-t-il tout en expédiant un nouveau revers de hache dans le reste de ruche.
“-Après ça, je vais devoir parler à notre petit génie je pense.”

résumé:

Ersa couvrait le groupe depuis l’arrière, tous les sens en éveil dans cette jungle trop calme pour le moment. La progression fut stoppée par un grouillement incessant et la naine put en voir l’origine en se déplaçant légèrement. Elle n’eut pas vraiment le temps de détailler le cadavre que son collègue se faufila devant son escorte pour se rapprocher du corps.

- Attends…

La nuée de papillons qui s’envola coupa la naine qui banda son arc en réponse. Rapidement, le chercheur fut repoussé en arrière et elle relâcha la pression de la corde pour l’empêcher de tomber. Deydreus commença à distribuer ses ordres avec efficacité, la naine bloqua sur celui de se cloner. Ses doigts tremblèrent légèrement sur le bois de l’arme.

( Hey, tu savais que l’on devrait le refaire. T’as pas le droit de flancher juste pour ça !

- Oui, mais…

- T’as réussi à survivre la première fois, non ? Tu le referas.

- Oui, mais comment ?

- Laisse-moi faire.)

Ersa se sentit perdre le contrôle de son corps dans une sensation désagréable en espérant que personne n'avait remarquer son moment de faiblesse. Elle se vit repousser le chasseur en lui assénant une claque derrière le crâne.

- Plus d’imprudence, sinon la prochaine fois, on t’abandonne sur place.

La phrase avait claqué sur un ton sec avant qu’elle ne croise les bras et se mette à marmonner juste pour elle-même.

- Je suis l’ombre de tes souvenirs, réveille-toi, la vie n’attend pas.

Ersa ferma les yeux au moment où une vague traversa son corps et les rouvrit pour se retrouver plongé dans le regard d’or de Nora. Un sourire sur le visage.

- Pas si difficile. Et cette fois, ce n’est pas toi que je vais frapper.

Ersa attrapa l’arc dans les mains de son double avec un petit sourire. Cette arme, qui la réconfortait ne lui serrait d’aucune utilité face à ce qui leur faisait face. Elle le passa en bandoulière et dégaina sa lance, avant de tirer sur sa capuche pour dissimuler ses cheveux courts, cela ne servirait pas à grand chose, mais cela la rassurer légèrement.

- Hey, la grande, la chasse au papillon est pour moi. Toi, tu restes à défendre l’inconscient.

Nora se tourna vers le chercheur.

- T’as un truc pour que je te ramène une bestiole ?

Le temps qu’il sorte un bocal de sa sacoche, Ersa s’était avancer pour se placer entre le personnel à défendre et le duo de tête qui avait commencé leurs massacres au cas où certains des insectes passés entre leurs attaques. Nora se concentra un bref instant, préparant son corps à ce qui allait suivre et s’élança le plus rapidement possible. Elle passa entre les deux guerriers, sautant pour combler la distance avec un de ses hideux papillons pour l’enfermer dans le bocal. Le but était d’en attraper un puis de revenir confier la bestiole à l’arrière avant de se replacer en soutien soit des guerriers soit d’Usha si la récupération sur le corps était plus longue que prévu.

Un léger sourire commença à se dessiner sur les lèvres d’Ersa en regardant la scène. La louve qui partait à la chasse au papillon pendant qu’elle restait là pour la protection du groupe ou servir de renfort si quelque chose dérapait.

Résumé:

Message 3

Profitant de l'obscurité ambiante, le splendide assassin se glissa avec aisance à travers les ombres, telle une silhouette fluide dans le silence de l'église abandonnée. Ses talents légendaires en matière d'infiltration firent honneur à la réputation qu'il se forgeait depuis le dernier conflit titanique. Evidemment, avait-il envie de rajouter. Quand on était lui, rien ne pouvait échouer. Quand d'autres ressortaient d'une bataille, le corps couverts de blessures censément être glorieuse, lui en ressortait imberbe de toute égratignure. C'est ce que l'on appelait le talent, tout simplement.

Car chaque mouvement était calculé, chaque pas était posé avec une grâce féline, chaque pierre saisit était un support parfait pour son escalade. Rapidement, il grimpa les murs de pierre grise avec une agilité déconcertante, utilisant les saillies des pierres pour atteindre le sommet de l'église en un clin d'œil. Là-haut, perché sur le toit, il observa paisiblement les environs, ses sens aiguisés scrutant chaque recoin, chaque ombre mouvante. Pas la moindre activité ennemie ne lui échappait. En même temps, il semblait ne pas y en avoir. C'était ... Décevant, à vrai dire. Il y'a encore quelques semaines, il explosait du zombie et du démon multi-occulaire à tire-larigot, tandis qu'ici il conversait avec le vent.

Quel ennui ...

Portant son intention vers l'intérieur de l'église une fois avoir notifié à ses camarades que les alentours étaient vides, il fut le premier surpris lorsque le prêtre survint des ténèbres. Qu'est-ce que ... ? Comment était-ce possible qu'il n'ai rien vu, ni entendu ? Ses dons lui faisaient-ils défauts ? Impossible, car cela signifierait qu'ils seraient faillibles. Et Afosios Smaragdi était tout, sauf faillible. Non, cela voulait forcément dire que le religieux était suspect, d'une manière ou d'une autre. Son regard se posa alors sur la dague dissimulée derrière le dos du prêtre et posa la question de son utilité. Était-ce une arme destiné à agresser les innocents visiteurs ou bien un simple outil de cérémonie ? L'éventualité qu'elle ne serve en réalité qu'à des fins purement décoratives ne pouvait être nié. Après tout, chaque groupe avait besoin d'objet particuliers pour faire joli.

Regardez Rizka.

Un sourire arrogant se dessina sur le visage d'Afosios. La présence du prêtre ne le dérangeait pas, mais la vue de cette arme l'intrigua. Devait-il prévenir ses compagnons ? Il hésitait. Ce n'était pas comme s'ils étaient tous liés par un lien indéfectible, forgé dans le sang, l'adversité et l'amitié. Ils n'étaient tous que de simples pions, posés là par plus puissant qu'eux et obéissants à ses désirs. S'ils devaient tous mourir ici aujourd'hui, ce n'était clairement pas le genre d'action qui allait empêcher le nobliau de dormir. Bon, ce serait dommage car Tulkas n'aurait pas le plaisir de poser à nouveau ses yeux sur le corps superbe de l'éphèbe, mais au moins l'elfe serait morte. Et ça, c'était une considération à prendre en compte dans l'équation.

Et puis ce n'était pas comme s'il avait un jour crut au sacrifice pour les autres. Ca, c'était bon pour les gueux et les soldats.

Pourtant, quelque chose en lui hésitait. Une sorte de petite voix intérieure particulièrement désagréable qui lui murmurait que sauver ses compagnons était la bonne chose à faire. "La bonne chose à faire", quelle stupidité ! Alors disons juste pour cette fois.

Faisant à nouveau appel à ses dons, il se rendit invisible avant de se suspendre d'une main à travers l'ouverture qui lui était offerte, tenant dans le vide à l'aide de son bras droit. Doucement, tranquillement, afin qu'aucun son ne viennent trahir sa présence, il analysait la position de sa cible, avant de se saisir d'une de ses propres dagues qu'il tenait entre ses dents de sa main libre. Calmement, il prit le temps nécessaire pour ajuster son angle de tir, puis la lança avec force contre celle que le religieux tentait vainement de dissimuler dans son dos.

Résumé et pouvoirs:

L’air venait de prendre un goût d’ozone quand une lueur un peu bleutée se refléta sur l’intérieur de son heaume, illuminant une mèche de cheveux qui coulait comme une cascade au coin de son regard. De sa bouche s’échappaient des volutes de buée qui filtraient par les nombreux yeux de la face de geomi dorée qui ornait la plaque faciale de son casque. Les bras un peu écartés du corps, les jambes fléchies, la masse d’arme emprisonnée d’une poigne de fer et le bouclier immobile dans l’air.

La tension était palpable, l’ambiance lourde. La méfiance du Lion de Taisen renforcée par la soi-disant bienveillance de l’interlocuteur qui était sorti de l’ombre, surgi du transept comme le fantôme d’une époque révolue où l’on priait encore les titans en murmurant à mi-voix « Sauvez-nous de la peste et de la maladie. ». Encore cette flamme, ce feu qui naissait dans ses tripes et irradiait tout son corps de cette brûlure désagréable tandis que le mana prenait forme et insufflait vigueur et puissance à la Serre Pourpre, qui effectivement avais plus l’allure d’un dévoreur en armure noire que l’un des disciplinés guerriers de la Griffe.

« Pas maintenant. »

Avait grondé une voix dans sa tête quand le père avait surgi de l’ombre, trop loin. Enfin, si l’on partait du principe que leur interlocuteur n’avait survécu jusqu’ici que par la bienveillance de Dame Lachance. Trop loin pour frapper sans risquer une riposte. Sans risquer que l’ouverture ne soit exploitée.

Si l’ennemi usait de flammes et de glace, d’eau et de terre, d’air ou de foudre, il était plus ou moins persuadé de pouvoir retourner la situation à son avantage, lancer une arme en l’air pour attirer la foudre, dévier l’attaque avec son bouclier. Mais tout cela représentait un risque, un risque pour lui, pour ceux qui étaient à sa charge, pour la mission que lui avait confié son commandant.

« Pas maintenant. »

Avait répété la voix quand l’épée de l’officier quitta le hameau de son fourreau, le geste en lui-même allait mettre l’étrange prêtre sur la défensive. Quand le feu de la rage ou le froid mordant de la peur prends les veines, le temps devient de la mélasse alors que la conscience s’éveille et accélère. Persuadé qu’il allait pouvoir couvrir la distance, frapper l’adversaire, ce dernier aurait probablement eu une occasion de répliquer. D’expugner son mana dans une explosion magique ou libérer il ne savait quelle pestilence sur eux.

Les épaules du gladiateur devenu soldat se soulevaient et s’abaissaient lentement, malgré le feu qui brûlait en lui, il contrôlait sa violence, tenait sa bête d’une main ferme autour d’une laisse faite de fer. Attendant toujours et encore le bon moment pour frapper, le bon moment pour agir. Le bon moment pour obéir.

Il parle, l’officier parle à l’ennemi qui en porte les habits. Il parle, pour attirer l’attention du prêtre qui doit reconnaître à leurs livrées qu’ils ne sont pas amis des anciens dieux, qu’ils servent l’empire du dragon. Et il doit savoir que le dragon n’est pas connu pour son calme ou sa patience. Cependant, l’honneur doit être rendu à ceux qui le méritent, Tlaloc parle comme un officier, fais preuve de la gravitas qu’exige sa station. Tulkas n’en avais que faire, il n’était pas là pour commander, pas là pour conseiller, pas là pour réfléchir. Mais là pour protéger, défendre et tuer.

Comme un lion qui se prépare à attaquer, le gladiateur est immobile tandis qu’ils parlent, que cette lueur bleue continue de se refléter à l’intérieur de son heaume et que l’air à toujours cette odeur d’ozone, qu’il peut jusqu’à le goûter en pressant sa langue contre son palais. Il déglutit, silencieusement, le corps si tendu qu’il semblerait prêt a rompre tant ses muscles deviennent noueux sous la plaque, la maille, le gambison et le tissus. Assurément qu’Afosios, le bel homme, depuis son promontoire devait se mordre le poing de ne pas pouvoir voir à travers l’épais acier de son armure de sable aux accents d’or. Bien qu’il ne sache pas réellement où il se trouve, le gladiateur était du genre à se faire des cartes mentales très précises des endroits où il allait se battre.

L’officier à ses côtés, l’elfe aux jolies courbes dans son dos avec le télépathe et Afosios, par là vers le toit. Il ignorait tout de chacun d’entre eux, pourtant il avait une certitude. S’ils étaient débiles, ils ne seraient pas là. Pas pour une mission aussi importante. La force brute ne suffirait pas, même si elle était indispensable. Car le Reike ne demande pas, le Reike prends et dans sa bonté redistribue aux faibles, incapables de prendre ce qu’ils désirent.

Un bruit qui siffle dans l’air, fort, un bruit d’acier contre l’acier. Un coup de fouet qui vient lacérer la chair de son dos, comme si une force invisible venait de le frapper avec assez de violence pour fendre l’acier de son plastron et lacérer la chair de son dos. Le corps tombe à l’avant, au ralenti, comme si toute la tension de l’ancien gladiateur venait de se dissiper et qu’il se liquéfiait dans son armure, au point tel qu’il en lâche son bouclier. L’espace d’un battement de cœur seulement avant que son pied droit ne s’enfonce dans le sol, brise la pierre sous la force d’une impulsion et que dans un mouvement aussi vif qu’il est explosif, Tulkas ne couvre la distance et après que le bouclier fendu de sable et de gueule ait rebondi contre le sol, vienne plaquer sa main contre la bouche du prêtre, que ses doigts viennent creuser la chair de ses joues et que dans un mouvement de lutte, le gladiateur ne le plaque au sol dans un bruit sourd.

- Rizka ! Maintenant ! Lance-il.

résumé:

Il y a des gens qui devraient retourner faire leur service militaire de base ou être envoyés à récurer des chiottes en boucle jusqu’à que le concept même de discipline soit inscrit dans chaque fibre de leur être. Là, tout de suite, il faut obéir aux ordres, tomber sur le coin du crâne de l’incompétent de service n’est pas ton rôle. Elle se clone directement à la mention et un petit rire sort de sa bouche en même temps que ce cheveu passe du noir au violet à la suite à la répartie d’Ersa.

– La chasse aux papillons est tout de suite plus romantique que taper une taupe comme activité pour montrer ses talents.

C’est une « blague » qui ne fera certainement rire qu’elle, mais ça n’empêche absolument cela de sortir de sa bouche le plus naturellement du monde.

– Est-ce que ça veut dire que je dois rester à défendre ton cul du coup ?

Comme si c’était la chasseuse l’inconsciente de service. N’importe quoi. Usha laisse Ersa agir à sa guise, mais protégeant ce qui pouvait venir d’en haut avec son corps original. La taille et surtout la possibilité de voler en cas de besoin aidant bien à garder cette position-là en défense.

Ses yeux admirent l’efficacité de ses compagnons d’armes alors qu’elle cherche en même temps si un élément titille son senseur magique dans ce chaos ambiant. Du côté du clone, l’objectif est bien plus précis et concis, avancer et étudier.

C’est grâce à l’efficacité de chacun des membres de son groupe que le clone arriva sans encombre au cadavre. Le couloir créé ainsi que la chasse aux papillons fait en parallèle donnait de l’espace pour la forme massive d’Usha pour avancer. Mine de rien, elle en prend de la place et avoir un travail de déblayage initial permettait ainsi de ne pas mourir bêtement en fonçant tête la première dans l’action.

Face au corps, même si tout indiquait que ce dernier était déjà mort, instinctivement l’ancienne membre des FMR tenta de trouver son pouls tout en vérifiant que la carcasse n’allait pas d’un seul coup bouger. On était là suite à une maladie créée par un titan, alors avoir des morts-vivants ou autres merdes ne m'étonnerait pas plus que cela.

Le fait même d’être face à un cadavre avait quelque chose de si familier qu’elle ne réfléchit même pas à tout ce que ça aurait pu impliqué comme possible traumatisme. Une fois l’état de santé, si on peut dire ça ainsi, du corps fait, c’est la recherche de possible blessure ou anomalie sur l’ensemble du corps qui retient son attention. Connaître la source de la mort de ce malheureux permettra probablement de ne point finir comme lui.

C’est une fois cette vérification initiale faite, le clone utilisant aussi senseur magique, qu’elle commença à examiner le cadavre de plus près et à l’aide de l’une de ses dagues gratter l’épiderme pour voir les réactions que cela provoque. Agir étape par étape, même si cela est un peu long, semble plus sécuritaire pour étudier le cadavre sans mettre en danger tout le monde.

– Alors, jolie fleur, quel est ton secret ?

Résumé:

CENDRES

La Peste Obscure

Event (groupe tétanos)

Tandis que les hommes d’armes prenaient possession des lieux, la guérisseuse avait aiguisé ses sens dans le but de déceler ce qui pourrait se dissimuler dans la pénombre. Pourtant, l’endroit ne paraissait pas garder en son sein une quelconque aura suspecte. Ce n’était que des pierres usées par le temps, des rideaux de toiles d’araignées et de la poussière à rendre un asmatique en position foetale. Rien de dangereux quand on est en bonne santé, en soi.

« Je ne ressens rien de particulier. » Commence-t-elle avant de s’interrompre, saisie d’un frisson. « Non, attendez, il y a… »

L’elfe n’eut pas le temps d’en dire davantage que la présence ressentie s’avança dans la lumière. Un homme à l’allure chétive et la silhouette allongée s’était avancé pour saluer les intrus. Celui-ci était semble-t-il un homme de foi, cela se constate d’un regard. Mais quelle foi, n’est-ce pas ? Quelle personne sensée irait prêcher dans une chapelle abandonnée et délabrée, loin de la civilisation ?

Personne n’était dupe ici. D’ailleurs, l’officier Tlaloc les avait rapidement mis en garde avant de répondre avec suspicion aux paroles de l'homme de foi, non sans le maintenir à distance avec son arme gorgée de magie solidement ancrée dans ses mains. L'elfe, quant à elle, laissait son énergie magique se répandre jusque dans ses paumes. Un geste déplacé, un seul, et elle agirait.

Mais avant que l'étranger ne puisse ouvrir la bouche pour s'expliquer, un sifflement puis un choc métallique retentit. L'homme était armé ! L'elfe n'irait pas jusqu'à complimenter ce vaurien (il l'a quand même bien insulté ce raciste, ce serait un comble) mais il avait eu la bonne idée de prendre de la hauteur. Aussitôt, Tulkas bondit, plaquant sauvagement et fermement l'étranger au sol.

A peine eut-il ouvert la bouche pour ordonner à Rizka de l'aide que de la terre vint recouvrir les jambes et les bras de l'homme de foi tandis que le sol se craquela et se modula jusqu'à rejoindre les entraves, fusionnant pour former une emprise inextricable. Une fois fait, la jeune femme releva la main qu'elle tendit vers le couteau. Il fut attiré comme un aimant jusqu'à la paume de l'elfe qui l'observa attentivement.

« Eh bien… Cacher une arme dans son dos ? Pour un homme de foi, ce n'est pas très poli. Permettez que je vous la confisque. »

S'avançant d'un pas, Rizka laissa ses sens en éveil. Il ne pourrait lui cacher ni ses émotions ni de vils mensonges. Et s'il le fallait, elle userait de méthodes plus insidieuses.

« Je vous invite fortement à répondre avec honnêteté à chacune des questions que l'on vous posera. Compris ? »

CENDRES

Résumé:

Preuve du Vivant

Le Groupe Choléra

Méfiance...

Le Maitre-Espion semblait vouloir guider son équipe à travers une extrême prudence. Malgré les premières déconvenues, celui-ci avait très vite reprit l'ensemble de ses moyens au même titre que l'espionne qui l'accompagnait. Il n'avait fallut que d'une minute tout au plus pour que les nausées ne viennent à s'estomper une fois leurs sens aiguisés désactivés. Les soins apportés par les jumelles permirent même de rendre la transition plus agréable pour Elia, tandis qu'elle s'apprêtait à écouter les ordres de son supérieur.

Curieux... Ils l'étaient. Un peu trop peut-être ? A se figer dans l'angoisse et l'intérêt pour le décor qui les entourait, le groupe oubliait peut-être qu'ils étaient en territoire totalement inconnu. Un excès de prudence aurait tôt fait de les ralentir voir même de les handicaper pour le reste de l'aventure. Après tout, qui voulait vraiment rester plus de temps que nécessaire dans cette antre pestilentielle ? Personne...

Heureusement pour eux, le mage télépathe quant à lui paraissait ne pas être affecté du tout par l'ambiance dérangeante qui se dégageait de cet endroit. Qu'importe si celui-ci avait une tendance malsaine à parasiter les sens exacerbés des combattants, lui pouvait certifier avec assurance qu'il était toujours en lien avec le quartier général. Une pensée rassurante, car après tout, à l'image de cette corde qui rattachait la dague, le mage télépathe était lui aussi la seule attache qu'ils avaient avec le monde extérieur.

Mais dans leurs excès de zèle, dans cette paranoïa qui s'était déjà instillée naturellement dans leurs crânes de mortels, voilà qu'il en venait à saccager la décoration naturelle de ce monde organique. D'abord, ce fut le sol qu'ils vinrent à souiller de leur pas propre et cadencé, puis le bassin dans lequel on retrouvait ce fameux liquide blanchâtre. Mais le pire... Le plus outrageant... Ce fut que même les murs vinrent à perdre en intégrité suite à leurs expériences malsaines !

Dans ce monde qui n'était pas le leur... Ironiquement... Ils représentaient des virus, des corps étrangers qui avaient pénétré cet organisme irrationnel... Et comme chaque organisme, celui-ci avait tendance à se défendre face à une intrusion.

Ainsi, tandis qu'ils pouvaient tous constater avec étrangeté que la dague s'était faite entièrement dévorée par le bassin, au même titre que la magie qu'on lui avait propulsé dessus, tandis qu'ils avaient brûlés et arrachés les murs avec efficacité, le monde tout autour d'eux commençait enfin à s'agiter. Des tremblements, des bruits obscènes, des râles...

Qu'importe où ils pouvaient bien poser le regard, ils pouvaient voir le sol se déformer grossièrement au même titre que les murs. Des engeances, décharnées, semblable à des golems de sang et de tripes, reliées chacune par un cordon ombilical à une parcelle du mur ou du sol, émergèrent par dizaines de ces lieux. La fuite était devenue impossible, progresser davantage l'était tout autant. Le groupe s'était retrouvé en l'espace de quelques battements de cils encerclé par ces créatures imposantes ne répondant à aucune logique connue et n'ayant sans doute pas apprécié que l'on saccage leur habitat.

Mais du coin de l’œil une vision bien plus inquiétante commençait à se profiler. Le bassin autrefois bouillonnant, ayant engloutit tout ce qu'on lui avait servi sur un plateau commençait petit à petit à lui aussi se déformer. Il ne faisait aucun doute qu'à trop tarder, une créature bien plus dangereuse finirait par sortir de là.

Pour le moment, il allait falloir survivre aux assauts de ces premiers gardes de sang. Ceci ayant déjà commencé à se jeter sur leurs proies, notamment les plus faibles en apparence à l'image du mage télépathe et du chercheur du RSAF.

Objectif(s) :

Ce groupe est composé de : @Elia Steren, @Shaina Solare, @Zéphyr Zoldyck, @Kérémir :

- Vaincre les créatures
- Récolter un échantillon du liquide blanchâtre (optionnel)
- Empêcher la créature de sortir du bassin (optionnel)
- Survivre

État(s) de Santé :

- Elia : Saine
- Zéphyr : Sain
- Shaina/Miya : Saines
- Kérémir : Sain
- PNJs: Sains

Historique:

Harmonie Florale

Le Groupe Syphilis

Habile...

Même la forêt, porteuse de ces millénaires d'expériences n'aurait pu envisager pareille réponse face à son offensive. L'Oni avait été qualifié par beaucoup d'adjectifs péjoratifs depuis le départ, mais il avait prouvé par sa réactivité et son ingéniosité qu'en temps de guerre, il était une épaule sur laquelle s'appuyer... Littéralement pour certains, tandis que son corps se déformait afin de se donner de l'ampleur, devenant une sorte de plateforme mobile pour ces coéquipiers qui eurent la chance de pouvoir s'agripper à lui.

Même la mage télépathe, qui manqua de chuter fut rattrapé de secouru de justesse grâce à la vigilance de l'hybride, donnant une protection quasi totale à l’entièreté du groupe face aux assauts répétés de la forêt. Car en effet, la réflexion fut bonne ! Bien que les spores étaient volatiles, ceux-ci bien trop lourds avaient du mal à rapidement conquérir les airs, et cette hauteur gagnée fut suffisant pour donner le temps à l'Oni de s'éloigner le plus possible de là, marchant contre le vent afin de ne pas faciliter la tâche du nuage ennemi. L'alliance du chasseur et du dompteur, forts de leurs expériences respectives purent donner des conseils avisés au guerrier afin de le diriger vers la direction la plus adéquate sur le moment. Bien qu'il était difficile d'imaginer que le logique conventionnelle puisse s'appliquer dans pareille terre de désolation et d'infection...

Par ailleurs, Ellana malgré l'empressement de la situation eu la présence d'esprit de s'emparer d'une des fleurs qu'elle avait isolé dans son ombre. Cependant, malgré ses analyses, elle fut bien incapable de déduire quoi que ce soit de la magie qui animait cette fleur voir cette forêt. Celle-ci ne répondait à aucun critère connu, et à l'image de la Peste Obscure, même des dizaines d'années d'études à l'aveugle ne saurait trouver la clé pour comprendre ce qui pouvait bien se tramer ici...

Mais là n'était pas forcément le plus inquiétant. Bien qu'ils s'en étaient sorti, avec un butin précieux au passage, l'angoisse commença à saisir le mage télépathe puis sans doute les autres membres de l'expédition... La forêt... Celle-ci avait comme changé de disposition. Plus aucune trace de par où ils étaient venus, et ils étaient désormais dans l'incapacité de reconnaître un quelconque endroit par lequel ils auraient pu passer au préalable. C'était comme si celle-ci s'était réarrangée afin de s'assurer qu'ils ne puissent jamais sortir de son étreinte.

Pire que ça... Quand bien même l'Oni marchait presque en ligne droite, avec les directions qu'on lui donnait, celui-ci semblait comme tourner en rond, piégé dans un labyrinthe sans mur ne possédant aucune sortie évidente en apparence. Et malgré sa condition physique hors pair, la fatigue commença inévitablement à s'accumuler dans ses muscles. Le contrecoup d'un effort ayant permit à tout son groupe d'échapper à une mort certaine.

Par ailleurs, de manière insidieuse, les spores qui avaient pu rentrer en contact avec lui, avaient aussi réussi à infiltrer dans les failles de l'armure et du textile qui recouvraient ses jambes. Protégé par son médicament mais aussi par son très faible temps d'exposition, celui-ci n'avait presque rien senti sur le moment tandis que le miasme s'était incrusté dans sa peau. Cependant un examen approfondit de l'Oni mènerait inévitablement au résultat qu'il s'était retrouvé contaminé par la maladie. Cette expédition était donc devenu un compte à rebours. Rester trop longtemps dans cette forêt morte, c'était prendre le risque d'attraper la Peste Obscure pour de bon.

D'autant que la forêt ne semblait pas apprécier s'être fait avoir de la sorte... Même sans sens exacerbés il devenait évident pour eux que cette jungle n'était pas aussi morte qu'elle tentait de le faire croire.

Objectif(s) :

Ce groupe est composé de : @Ellana Blackwood, @Kahl, @Dimitri Chagry, @Lardon :

- Examiner Kahl et comprendre le mécanisme d'infection des spores (optionnel)
- Continuer à explorer la zone.

État(s) de Santé :

- Ellana: Saine
- Kahl : Infecté 1/5
- Dimitri : Sain
- Lardon : Sain
- PNJs : Sains

Historique:

Instinct Animal

Le Groupe Grippe

Incompétence manifeste...

Le chercheur n'eut même pas eu l'opportunité de justifier la raison de ses actes qu'il dû déjà faire face aux conséquences. Subir l'ire de la Griffe était déjà une malédiction en soi, encore plus lorsque celui-ci composait le groupe qui devait protéger sa vie... Placardé au rôle d'incapable, l'homme n'eut pas l'opportunité d'assouvir davantage ses pulsions de curiosité, faisant alors face à un spectacle qu'il ne pouvait comprendre.

Ces insectes, ces papillons, ces choses... Elles ne répondaient à aucune archives, à aucune espèces déjà répertoriée ailleurs. Dangereuses et rusées, elles étaient sans doute la raison pour laquelle peu de gens revenaient parmi les vivants après avoir pénétré dans cette jungle viciée. Face à ce genre d'adversaire aussi pervers que dangereux, la Griffe n'eut pas d'autres choix que de mettre en place une stratégie solide ne laissant place à aucune once de hasard. Même lui n'eut pas l'opportunité d'économiser une quelconque ressource, se mêlant volontiers à la bataille en compagnie de son frère d'arme.

Et quel spectacle...

La vivacité et la présence d'esprit de la Griffe permirent à son groupe de reprendre le dessus presque instantanément une fois l'effet de surprise passé. S'activant tous à faire le travail qu'on leur avait désigné, c'était avec un pragmatisme à toute épreuve qu'ils affrontaient l'ennemi.

Grâce à sa vitesse, son adresse mais aussi son arme en bronze-céleste, le Tovyr vint à s'engager dans un véritable carnage. Qu'importe si ces insectes déformés avait un visage humain, bien au contraire, il semblait même s'amuser de la situation. A chaque plat, à chaque meurtre, c'est le son de l'ennemi s'écrasant brutalement sur sa hache qui confirmait l'efficacité de ses actions. Par ailleurs, il remarqua bien vite que les insectes n'étaient pas exactement constitués de sang, mais plutôt d'un acide extrêmement corrosif, dévorant toute chose ayant le malheurs de se retrouver sur sa route. Toute chose ? Pas totalement. Le bronze céleste eut la formidable propriété de résister totalement à cette substance, lui permettant d'abuser encore et encore de son arme sans jamais souffrir d'une quelconque forme de corrosion.

La Griffe quant à elle était tout aussi remarquable au combat qu'il ne l'était pour donner des ordres. S'étant rendu imperméable aux offensives de l'ennemi à l'aide de sa magie protectrice, voilà qu'il venait à marquer le champ de bataille par celle de sang. Porté par la situation mais aussi par l'énergie malsaine qui se dégageait de ces lieux, chacune de ses actions étaient comme renforcées. Il pourrait sans doute comprendre bien vite qu'ici, sa magie de sang s'en retrouvait comme amplifiée, catalysée par la marque qu'avait laissé le Titan sur cet endroit. Et naturellement, les insectes ne pouvaient que crouler sous ses assauts.

Grâce à cela, Ersa, eut toute l'opportunité d'isoler une de ses créatures afin de la capturer. Bien qu'il semblait laborieux de s'imaginer une pareille tentative sans la distraction des deux combattants, grâce à eux, elle n'eut aucun mal à le faire. Son agilité et l'aisance dans ses mouvements lui permettant naturellement d'empêcher sa proie de s'échapper de ses griffes. Si elle ne pouvait pas analyser la bête encore vivante dans l'immédiat, elle aurait tout intérêt à la conserver dans ce bocal, bien au chaud durant toute la traversée afin de pouvoir la livrer au Régiment une fois terminée.

Usha quant à elle ne semblait pas paniquer le moins du monde, se sachant sans doute protégée par deux des plus grands guerriers du Reike. Ayant donc l'opportunité de se frayer un chemin jusqu'aux cadavres, notamment à l'aide de la magie amplifiée du vampire, celle-ci pu commencer ses récoltes et son analyse en toute tranquillité malgré l'écho des combats. Le corps ne réagissait plus, même après avoir été trituré par la valkyrie. Totalement mort en apparence, il ne semblait n'émaner de lui plus aucune vitalité ni forme de magie. Simplement un être dont l'apparence avait totalement été rongé par les insectes, dévorés par leur appétit insatiable.

Quand à ce qui pouvait rester de lui et bien... Il n'était plus qu'écorce et végétation. Le plus déroutant étant sans doute qu'il ne restait de son visage qu'un sourire béat que la mort avait figé à tout jamais. Etait-il mort heureux ? Vu son état, il était pourtant difficile de le concevoir.

Le groupe aurait pu gagner cette bataille sans encombre. L'une des bêtes capturées dans un bocal, le corps analysé et décortiqué dans tout les sens, ils avaient réussi à repousser la première offensive sans aucun mal, ayant lourdement amoindri la myriade d'insecte qui s'en était prit à eux. Les survivants n'eurent d'ailleurs pas le courage des premiers et fuirent aussi vite qu'ils étaient apparus, ne voulant pas mourir des mains du loup garou ou du vampire. Mais était-ce véritablement une bonne chose... ?

Attirés par le bruit de leurs enfants massacrés, deux créatures bien plus imposantes vinrent à faire leur apparition. Deux papillons gigantesques d'une demie dizaine de mètres, dont les nombrils étaient percés par deux visages horrifiants, l'un de femme et l'autre d'homme, crièrent leur désarrois en inspectant le massacre qui venait de se produire. Comment des prédateurs comme eux avaient pu mourir aussi facilement de la main de ces envahisseurs ? Ne réfléchissant sans doute pas jusque-là, ils étaient enragés et ne cherchaient que réparation pour les engeances qu'ils venaient de perdre.

Ainsi, ce fut une pluie de dards qui semblait se diriger tout droit vers la Griffe ainsi que son compagnon d'infortune. Des dards qui ne manquaient pas de suinter du même liquide acide qui parcourait leurs corps, capable de percer les armures les plus denses.

Objectif(s) :

Ce groupe est composé de : @Usha Gavra , @Ersa Vatt'Ghern, @Alasker Crudelis , @Deydreus Fictilem :

- Vaincre le Roi et la Reine Papillon
- Survivre

État(s) de Santé :

- Usha: Saine
- Ersa: Saine
- Alasker : Sain
- Deydreus : Sain
- PNJs : Sains

Historique:

Dévotion Viscérale

Le Groupe Tétanos

Déroutant...

Surtout pour l'homme qui s'était montré civilisé et courtois envers ces intrus ne s'étant pas annoncés à l'avance. Malheureusement pour lui, bon Reikois qu'ils étaient, ils ne montrèrent pas la même sympathie à son égard. A peine eut t'il fait de les inviter à se présenter qu'il se heurta à leur hostilité manifeste. D'abord menacé par les dires du Luténi, c'était naturellement qu'il vint à faire un pas de recul tandis qu'il pouvait sentir la foudre crépiter jusqu'à lui lécher la peau. Rien de bien concret sur le moment, mais cela en disait long sur la mentalité des Reikois.

- Évidemment. L'impolitesse Reikoise et sa barbarie dans toute son étendu.

Crachant ses mots comme du venin, il n'eut pas l'opportunité d'en faire davantage. L'homme de confiance de l'impératrice, son meilleur ami, n'était pas que ça, loin de là. Ne manquant pas de le prouver par sa prouesse physique, celui-ci vint à meurtrir l'homme, le désarmant au passage, avec un projectile touchant sa cible avec précision. Totalement transparent aux sens de celui qui se faisait appeler Horatio, Afosios eut l'opportunité de créer l'ouverture nécessaire afin de permettre à ses camarades d'intervenir plus efficacement.

Le reste s’enchaîna plus vite qu'une simple respiration. Tulkas, l'homme faisant parti des puissants qui constituaient le groupe, vint à plaquer l'individu lourdement au sol, ne lui laissant pas la possibilité de réagir d'une quelconque manière. Particulièrement rachitique et frêle, celui-ci n'aurait de toute manière pas eu la force de faire quoi que ce soit face à la forme physique implacable représentée par l'ancien gladiateur.

- Idiot !

Le souffle court, clairement atteint par la brutalité dont il venait de faire les frais, l'homme n'était désormais plus porteur d'une quelconque once de sympathie à leurs égards. Malheureusement pour lui, il n'y pouvait rien. Désormais entravé par les liens de terre de Rizka, celui-ci était prit en le marteau et l'enclume ayant à peine assez de latitude pour bredouiller quelques mots.

Mais voilà...

Si l'intervention avait été un franc succès, celle-ci, peut-être un peu précipitée, marqua le début de la fin pour le vieil homme. Prit de convulsion face à l'inévitable, celui-ci avait été mit au pied du mur et allait devoir en payer l'ultime sacrifice contre son grès. Gesticulant dans tout les sens, autant qu'il le pouvait, son corps venait à trembler, à se perdre en pulsion malsaine.

Au même moment, la soigneuse qui se vantait d'avoir récupéré le coutelas dans la précipitation, pouvait voir celui-ci commençait à s'imprégner dans sa chair, attaquant celle-ci progressivement alors que l'objet menaçait de totalement s'agglomérer à elle si elle ne le lâchait pas.

- Vous... allez... com.. Arg ! Vous rejoindrez le Monstre que vous le vouliez ou non !

Comme dans un dernier râle d'agonie, celui-ci avait vociféré ses paroles avant de voir son ventre commençait à s'illuminer, à se déformer dans des proportions grotesques avant d'imploser totalement. Ses tripes, ses organes, ses os... Tout vola en éclat, avant de répandre une fumée verte et épaisse ayant l'odeur de la mort sur l’entièreté des lieux. Il ne fallut certes que quelques secondes à celle-ci pour s'échapper grâce au manque d'isolation de la chapelle avec le monde extérieur, mais elle avait commit ses méfaits. Du moins en partie...

Le groupe ne le savait sans doute pas, protégés par les remèdes qu'on leur avait ordonné d'avaler la veille, mais ils venaient tous d'entrer pour la première fois en contact avec la Peste Obscure. Cependant aussi terrible que cela pouvait être, ils avaient sans doute échappé à un sort bien plus funeste. Si le Prêtre avait été capable de se sacrifier de la sorte malgré toutes les contraintes qu'il avait subit, il n'aurait sans doute pas été judicieux de le laisser libre d'agir à son bon grès.

Enfin... C'était ce que se dirait sans doute tout bon Reikois.

Désormais, s'ouvrait à eux l'opportunité d'explorer la pièce de laquelle était sorti l'individu. Sans doute qu'ils seraient capable d'en apprendre davantage sur la raison de sa présence ici et de ses agissements. Bien qu'en apparence, celle-ci ne comportait qu'un vulgaire bureau et quelques bibliothèques aux ouvrages des plus banals... Avaient-ils vraiment bien fait de pousser à la contrainte ce vieil homme ?

Cependant une chose était certaine, celui-ci était mort. La présence de ses entrailles ayant repeint la chapelle ne laissait place à aucun doute possible.

Objectif(s) :

Ce groupe est composé de : @Tulkas , @Afosios Smaragdi, @Rizka Aldeishan , @Tlaloc Shango :

- Inspecter la pièce (optionnel)
- Examiner les "restes" du prêtre (optionnel)
- Récupérer l'arme du prêtre (optionnel)
- Progresser dans la zone

État(s) de Santé :

- Tulkas: Infecté 1/5
- Afosios: Infecté 1/5
- Rizka : Infecté 1/5
- Tlaloc : Infecté 1/5
- PNJs : Infecté 1/5

Historique:

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Règles Générales :

Règles pour ce tour:

CENDRES