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  • Jeu 24 Aoû - 17:28
    Le lycan avait été vaincu. Cette fois, pour de bon. Le combat avait été aussi brutal que rapide, la bête n'ayant aucune chance de s'en sortir face aux assauts violents du groupe de la Griffe. A nouveau, le Reike démontrait toute sa force et sa résilience face aux ennemis envoyés par les titans. Observant le cadavre mutilé du proto-lycan, un léger sourire glissa sur les lèvres du bretteur reikois tandis qu'il voyait la tête de l'animal qui avait roulé un peu plus loin vers la tanière.

    - Voila un prédateur qui avait mal jugé ses proies. Au moins, il ne représentera plus un danger à présent. Vérifiez tout de même son corps et prélevez des échantillons. Assurons nous également qu'il ne se décide pas à gonfler et exploser comme les papillons plus tôt, j'aimerai éviter les mauvaises surprises.

    Le vampire balaya rapidement l'entrée du repère de la créature, puis de nouveau cette dernière et les environs.

    - Je vais entrer dans la tanière pour voir ce qu'il en est, que quelqu'un m'accompagne. Toi. Il pointa du doigt le chercheur qui avait plus tôt commit l'impair de trop s'avancer. Assiste pour la dissection. Je veux aussi une garde arrière pour nous éviter toute surprise, n'utilisez pas vos senseurs, seulement vos sens. On ne sait pas encore comment la magie fonctionne ici.

    Attendant qu'un volontaire se désigne pour l'accompagner, le dirigeant des armées reikoises s'enfonça donc finalement dans la tanière du loup albinos. A l'intérieur, une odeur pestilentielle vint frapper les narines de toutes les personnes présentes, tandis que les nouveaux arrivants pouvaient aisément apercevoir les corps qui pendaient lamentablement, écorchés et transformés en réserve de nourriture.

    - Si la bête cherchait à venir ici, c'était sans doute pour se soigner et potentiellement se restaurer. Si tel est le cas, alors ces sacs de viandes sont peut être remplis d'une matière permettant la régénération, il nous faudrait un échantillon également.

    Activant alors sa magie, les sens du vampire s'amplifièrent et s'intensifièrent tandis qu'il continuait son inspection des lieux. Outre ses sens, le guerrier vint également renforcer son derme au niveau des bras et des jambes, afin d'éviter toute coupure qui pourrait passer outre ses défenses d'acier pour venir mordre sa chair et l'infecter d'avantage. Ainsi, l'être aux yeux vairons commença doucement à inspecter, fouiller, retourner tout ce qu'il pouvait. Les autres personnes étant entrées avec lui devaient sans doute faire de même et, plus qu'autre chose, le vampire cherchait à trouver des notes, ou produits anormaux qui auraient permis de rassembler des éléments pour les huiles scientifiques. Ils progressaient, ça, le guerrier en était certain. Mais s'il se doutait que leur avancée se faisait de manière fluide et rapide, le vampire n'était pas dupe. Un plus grand danger rôdait encore. Cela se voyait dans le comportement des animaux. Ils évoluaient telles des prédateurs naturelles, mais chacun dans son domaine spécifique. Cloisonnés en de multiples petits groupes et chacun avec son territoire de chasse. Hors, les prédateurs avaient la fâcheuse tendance à vouloir s'étendre, conquérir, afin d'augmenter la source potentielle de ressources exploitables. Si ce n'était pas le cas, et si les cloisonnements se retrouvaient imposés, alors cela signifiait une plus grande force au dehors qui maintenait tout ce beau monde en place. Il ne s'agissait que d'une théorie, bien sûr, mais qui faisait écho aux nombreuses chasses qu'Alasker et lui avaient mené par le passé, et où le lycanthrope lui avait communiqué les us et coutumes des bêtes sauvages.

    Repensant alors à Kaelinn et au QG de Mael, la Griffe siffla pour interpeller le membre du groupe le plus près de l'entrée de la tanière. Une fois son attention captée, le vampire s'exprima sur ce qui l'inquiétait.

    - Dites au mage télépathe de ne surtout pas tenter la moindre communication avec l'extérieur. Je connais Kaelinn et si nous n'avons pas encore été recontacté, alors c'est que le lien télépathique est compromis. De leur côté, ou du notre. Comme je l'ai dis plus tôt, nous ne savons pas comment la magie fonctionne en ces lieux ni l'influence qu'à le père des maladies sur ces terres et le mana s'agitant dans l'air. On avance à l'aveugle, mais peut-être pourrons nous bientôt ré-établir la communication avec eux. En attendant, on se débrouille seuls.

    Ceci étant dit, la Griffe se demandait vraiment ce qu'il pouvait bien se passer. La magie télépathique était une arcane particulière qui jusqu'à lors ne se retrouvaient piégée que par quelques contre magies assez basique ou bien des matériaux particuliers. Peut-être que, sans même s'en rendre compte, ils avaient assisté à une nouvelle manipulation de Puantrus qui aurait trouvé un moyen d'altérer la propriété des sols au dessus d'eux? Ou bien, s'agissait-il tout simplement d'un maléfice. Quoiqu'il en était, en réalité, Deydreus s'en moquait. Il n'avait pas spécialement besoin de plus de renseignements pour l'heure et il ne s'inquiétait pas non plus pour la ville qu'ils avaient laissé derrière eux. Mael avait des murs solides. Des défenses qui l'étaient plus encore. Si l'ancienne ville de Shoumeï avait sut résister aux assauts des forces cultistes par le passé, alors elle tiendrait aujourd'hui aussi.

    Quittant ses pensées et reprenant ses investigations, le vampire laissait ses sens le guider ainsi que son instinct et son savoir. Chaque parchemin serait étudié avec minutie, s'assurant qu'aucun piège potentiel ne pourrait s'activer. Enfin... Pour cela, il fallait déjà trouver quoique ce soit.

    Résumé:


    La Peste Obscure [Event] - Page 10 7bdNafm

    Apparence des épées de Deydreus:


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    Dimitri Chagry
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  • Jeu 24 Aoû - 17:41
    La décision à prendre était délicate. Visiblement des soins constants pourraient maintenir la télépathe trouée en vie. La communication avec l’extérieur allait être coupée pendant un moment et il semblait que les dégâts que la blessée grave avait reçue n’allait pas lui permettre de marcher d'elle-même... Au mieux ils pourraient la traîner ou la porter comme il l’avait suggérer plus tôt. Le principal était d’essayer. L’éliminer dans l’immédiat serait une erreur, à moins qu’elle ne le demande.
    Les propos de l’agent du FMR lui fit lever un sourcil.

    À prendre dans une situation désespérée, c’est bien ça ? Le ton employé était acide. Quelle idée de manger les fruits de cette forêt. Un concentré brut de cette magie noire n’avait rien de salvatrice. Il restait sceptique après tout ce qu’ils avaient pu voir. La vie évoluait d’une tout autre manière dans cet endroit, et cette animation le laissait sceptique. À ce stade je préfère encore compter sur ma régénération cellulaire. Mais, on peut toujours tenter d’en faire gober un à notre infirme. D’un mouvement de tête, il désignait la femme allongée avec détachement. L’eau sur sa figure ne l’avait qu’à peine fait frémir. Elle était dans un état lamentable. La respiration de la télépathe était courte et irrégulière, signe qu’au moindre choc, son état pourrait empirer. Alors, il serait partant pour que tenter de lui donner une chance de cette façon. Il se fichait pas mal à ce stade des problèmes que cela pourrait engendrer. Elle était entre la vie et la mort, la tête percée de toute part. Nul besoin d'être médecin pour comprendre les signes... Dimitri finit donc pas exposer son point de vue à ce sujet. Le chercheur avait bien expliqué qu'il était persuadé des bénéfices du fruit. Donc, si le télépathe explosait ou mourrait, ce serait de la faute de son ami le chercheur.

    Un regain d’énergie de sa part ne ferait pas de mal et personne n’aura besoin de la stabiliser pendant des heures. Je suis pour qu’on fasse une tentative avec elle. À voir si elle est en mesure de donner son avis, sinon on le prendra pour elle. Enfin, si elle arrive à le manger… Je crois pas qu’on ait le temps de découper le fruit et de lui donner en petit morceau vous savez… Si nous pouvions avancer. La perspective effrayante que ce lieu s'était nourri du reste de la forêt ne le rassurait en rien. La peste noire était également en train d’évoluer dans leur corps et le brun voulait à tout prix éviter de se retrouver paralyser en court de route… Le temps qu’il leur restait était inconnu, et ce manque de notion de durée ne l’enchantait pas.
    Toujours aux aguets, il choisit de prendre les fruits les plus petits pour les mettre dans sa sacoche. La chair était bien tendre et juteuse. Il appuya légèrement dessus tout en admirant sa densité avec curiosité. L’ombra était prêt à décoller et à porter cette femme au besoin.

    Spoiler:

    POSTE 9
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  • Jeu 24 Aoû - 18:31
    La Peste Obscure [Event] - Page 10 Gi44

    Voyant que son idée ne faisait pas l'unanimité, Kahl laissa son regard de braise s'attarder un instant sur le corps inanimé de la victime des Tréants et un élan de frustration monta en lui. Le Dévoreur restait éternellement ce bandit des grands chemins qu'il avait été jadis et bien que la vie en société lui ait procuré quelques notions de savoir-vivre ainsi qu'un certain esprit fraternel, il n'en demeurait pas moins une hyène prête à abandonner ses malades et ses faibles pour préserver l'ensemble du groupe. L'Ogre n'appréciait pas particulièrement ce genre de contradiction, mais plutôt que de laisser exploser inutilement sa rage, il se contenta de broyer le pieu de glace qu'il avait créé par l'esprit en refermant dessus son poing colossal.

    "Bien."

    Lars avait pris la parole et malgré la sagesse du propos, l'Oni demeurait interdit, refusant toute opinion allant à l'encontre de la sienne. Ce ne fut que lorsqu'il se redressa pour s'éloigner qu'il entendit dans son dos le vacarme provoqué par Ellana qui, telle une lionne enragée, s'était mis en tête de punir le géant azuré pour son inhumanité. Kahl tourna la tête, voyant que l'hybride était en train de la tenir en place, essuyant au passage quelques coups de coude qui ne lui étaient pas adressés. La grimace du géant se changea en un sourire carnassier et,  d'un air aussi goguenard que profondément désagréable, l'Ogre reprit la parole en s'approchant du duo, ouvrant les bras comme pour l'inviter à se libérer des bras de Lars et à venir le frapper en plein museau. De sa voix monstrueuse, il se gaussa alors :

    "Eh bien, qu'est-il arrivé à ton esprit d'équipe ? Est-ce la fièvre qui prend le dessus sur tes bons sentiments et ton sens du devoir ? Ne fais pas semblant, tu peux te donner de grands airs mais je sais bien que l'idée t'a traversé l'esprit."

    Se léchant les crocs en s'autorisant un énième rire aussi gras qu'immonde, le colosse sangla sa massue dans son dos tout en accordant à la petite demoiselle un regard empli d'une gourmandise tout à fait effroyable. Un instant, l'idée d'accepter le défi s'immisça dans son esprit sauvage et une réflexion tout à fait atroce s'y glissa ensuite : il n'avait pas souvenir d'avoir déjà goûté à la chair d'un elfe. Était-ce plus raffiné qu'un homme ? S'accompagnerait-elle de parfums boisés que l'on ne trouvait nulle part ailleurs ? Manquant d'en saliver, Kahl finit par tourner le dos au duo, faisant fi de ses pulsions morbides pour se recentrer sur l'essentiel.

    Ce fut alors au tour de Dimitri d'y mettre son grain de sel. Lui non plus n'était pas partisan de l'idée selon laquelle il valait mieux se débarrasser de la pauvre télépathe, mais il acceptait toutefois de porter ce fichu poids mort qu'elle constituait désormais. Face à cette annonce, Kahl se contenta de hausser les épaules et agita une main en l'air, en signe d'abandon. De toute évidence, leur estime trop forte pour une vie humaine ne saurait être altérée par les simples mots du meurtrier. Consentant cependant à admettre qu'il ne fallait pas laisser la forêt l'emporter sur leur raison en se tournant les uns contre les autres, le géant s'admit vaincu et abandonna toute volonté de nuire à l'innocente.

    "Si Ellana est infectée par la même saloperie, elle a en tout cas l'air de pouvoir tenir ses armes, n'est-ce pas ? Il serait bon d'ailleurs qu'elle n'oublie pas de les diriger vers nos futurs adversaires plutôt que moi. Je suis agréablement surpris de découvrir que je n'suis pas le seul barbare de notre petite troupe."

    Puis vint le chercheur et alchimiste, qui se libéra de son sempiternel mutisme pour prendre part au débat, évitant ainsi une énième montée de pression au sein du groupe. Ayant pris la liberté de profiter de ces inutiles règlements de compte entre guerriers, il avait semblait-il déjà conclu son analyse et avait obtenu des résultats pour le moins intéressants. Voyant sans mal l'intérêt que pouvaient représenter pour eux cette providence bienvenue, Kahl accorda une oreille attentive aux propos tenus par l'expert, et décida donc de prendre les choses en main. Levant sa pogne griffue, il vint décrocher l'un des fruits, qu'il inspecta avec un vague intérêt. En d'autres circonstances, le gourmand qu'il était aurait sans doute mordu dedans sans hésitation, mais tout était différent dans cette maudite forêt.

    "Vous voulez pas au moins qu'on en file à l'autre, là ? Dimitri a eu la même idée après tout, elle n'est donc pas réservée qu'aux monstres. Si ça peut au moins la faire marcher quelques kilomètres de plus, ça arrangerait tout le monde. J'ai pas envie qu'elle gobe les graines s'il y en a, des fois qu'un arbre lui pousse dans l'estomac. Par contre, je pourrais presser la chair du fruit au dessus de sa bouche, qu'elle s'en boive une bonne rasade. Vous en pensez quoi, les gars ?"

    Nul doute que sa poigne de golgoth ferait office d'excellente presse, mais Kahl se restreignait au mieux pour attendre au moins la validation de ses compères. Dimitri semblait ouvert à l'idée, l'ayant lui-même proposée avec davantage de courtoisie, mais les autres y paraissaient fort réticents. Il n'avait pas besoin de voir exploser à nouveau l'autre furie blonde et se voyait mal affronter toute son équipe pour avoir voulu filer un coup de patte à l'handicapée de la meute. Se tournant vers l'elfe enragée et lui accordant une pompeuse révérence, il lui dit en souriant :

    "Madame, consentez-vous à ce que je porte un jus de fruit à notre malade, puisqu'il est si important pour vous de garder cet animal de compagnie en vie ? Je préfèrerais éviter de me prendre un pieu ténébreux dans le bide pour avoir voulu bien faire."

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  • Jeu 24 Aoû - 19:53
    Alors qu'elle était encore dans les bras de Lars à s'agiter, Ellana répondit à la provocation du géant. Des ronces en couronne avaient fait leur apparition et entouraient sa tête dans son énèrvement.

    ''Mon esprit d'équipe ? Tu penses bien que si j'ai envie de te faire fermer ton clapet c'est uniquement pour la survie de l'équipe... entière !
    Certes l'idée de s'en débarrasser était envisageable mais qu'en dernier recours ! Toi tu te permets de l'appliquer moindrement que tu le peux.''


    Son écœurement vis à vis de l'Oni se mélangea avec une profonde terreur lorsqu'il se lécha les crocs. Qu'avait-il en tête ?! La manger ? Vu le personnage qu'il était, ce n'était pas une option impossible. Ainsi, avec les propos de Lars et la provocation peu rassurante de Kahl, Ellana fut bien forcée de se calmer. Elle avait l'impression de devenir folle avec la douleur qu'elle ressentait éternellement en elle. Lorsque l'hybride fut rassuré qu'elle ne fasse pas d'autres violentes bêtises, il lâcha l'elfe. Elle réajusta sa tenue, les bras croisés à dévisager Kahl d'un air mauvais. Pour celui qui se proposerait à s'occuper de la télépathe, Ellana y garderait un œil attentif.

    Enfin, vint la réflexion de savoir si il fallait oui ou non utiliser le fruit maudit. Certes après confirmation il pouvait soigner n'importe quelle blessure mais l'hôte subirait la peste obscure. Un risque qui n'était pas à ignorer puisque tout le monde était atteint d'une manière ou d'une autre. Si cela ne faisait qu'empirer leur cas, la situation pouvait devenir plus qu'handicapante. Ainsi, Ellana consulta ses compères et, de son côté, elle détermina qu'il était préférable d'emporter un fruit ou deux au cas où, dans l'urgence. La télépathe aurait des soins à disposition jusqu'à ce que son état s'améliore, et en dernier recours, si cela empire, utiliser le fruit. Elle entra en contradiction avec Dimitri qui lui, souhaitait qu'on utilise ce remède maudit pour que la télépathe soit remise sur pied au plus vite pour ne plus être un poids lourd.

    "J'entends ton point de vue Dimitri, mais elle est déjà infectée et pas qu'un peu. Qui nous dit qu'ingérer ce fruit ne l'achèverait pas ?"

    Alors qu'ils débattaient entre personnes doués de logiques, les tensions ne s'étaient même pas relâchées que l'ogre sortit un nouveau propos perturbateur. Elle ne répondit pas, se faisant boudeuse. Elle laisserait Lardon lui répondre pour faire part du meilleur choix. Cependant, Kahl remua le couteau dans la plaie en rajoutant une couche en s'adressant à l'elfe irritée.

    Elle s'approcha dangereusement de lui, le pas rapide. Un témoin aurait pu croire qu'elle allait finalement lui en mettre une, mais du point de vue d'Ellana, elle ne voulais pas perdre sa main ou même sa vie. Arrivée à lui, proche de lui, provocatrice, le bout du doigt appuyant sur son armure comme accusateur, forçant un peu. Sa force aurait fait bouger un enfant, mais pas ce monstre.

    ''Tu. ne t'approches pas. D'elle."

    Les ronces prenant petit à petit de l'ampleur autour de sa tête, le regard noir affrontant l'Oni qui, malgré elle, la terrifiait, Ellana voulait se faire entendre et obéir. Sans courage ou violence, cet imbécile ne comprendrait rien. Sa détermination était sa seule source de courage pour confronter son ''allier''.

    "Tu te débrouilles peut être dans les combats, mais laisse la logique à ceux qui sont capable de réflexion.''

    Kahl était bien droit et menaçant, écrasant la petite elfe de sa grande taille. Elle prenait le grand risque de l'énerver et de se faire manger une mandale. Mais son égo ne supportait plus de se taire. Peu importe la réaction qu'il aurait, si elle arrivait à repartir entière, elle se détournerai de lui. Retournant vers sa patiente et lui prodiguant à nouveau des soins au besoin avant de la laisser entièrement à celui qui s'occuperait d'elle.
    En la soignant, elle grinça entre ses dents.

    "Tss... Et si t'étais pas dans cet état toi... On en serait pas là.

    Résumé:


    Ellana parle en 7f679c
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  • Ven 25 Aoû - 20:42

    La tête du loup roula au sol en quelques instants, Nora n’était pas intervenue devant la violence du Tovyr. La naine avait eu un peu de mal à suivre le groupe, encore le faite de ses petites jambes aux dires de certains. Face à la phrase de la griffe, Ersa ne put réprimer un sourire, pendant que Nora avait craché au sol, autant pour appuyer les propos que pour essayer d’évacuer la chose qui se développait en elle.

     Ce qui l’inquiétait le plus, c’était la vitesse à laquelle la maladie s’était développée, jusqu'à quand serait-elle capable de résister ? Heureusement, la géante avait pu agir, même si cela n’était que temporaire, c’était toujours un sursis qui leur laissait du temps pour agir. Ersa n’avait pas l’air d’être sujette aux mêmes inquiétudes, elle gardait son air impassible, son regard balayait l’environnement.

     Deydreus distribua ses ordres rapidement, les doubles se regardèrent. Ersa secoua la tête avant de désigner du menton le cadavre. Elle estimait qu’elles seraient plus utiles à l’extérieur, et que le Tovyr serait sûrement volontaire pour cette mission. Le visage de la hyène se déforma sous l'impatience, avant de revenir à la normale. Dans un premier temps, l’archère attendit que le groupe entre pour se placer entre la grotte et l’équipe qui ramassait les échantillons. Elle caressait les plumes de sa flèche pour garder son esprit vide. La louve, elle, basculait son poids d’un pied sur l’autre, la sensation d'être observé ne la quittait pas. Était-ce son instinct qui tentait de la prévenir ou un début de paranoïa ? Elle n'arrivait pas à faire la différence, peut-être que l'emprise de l'albinos avait eu plus d'effet qu'elle ne l'avait crue. Elle aurait dû se placer près du corps, prête à accueillir la moindre menace, mais au lieu de ça, elle se dirigea vers Ersa et se figea devant elle.

    - Je te laisse la main. On aura peut-être besoin de toutes nos forces.

    La naine fut assez surprise de cette demande, mais hocha la tête. La prudence était de mise. Elle tendit la main, la posant sur le plastron de cuir et de métal, les respirations soulevèrent la protection. Ersa ferma les yeux, synchronisant ses inspirations avec son double jusqu'à ne faire plus qu'une. Elle rouvrit les yeux pour redécouvrir le monde d'une autre taille, redécouvrir les sensations de cette peau qu'elle n'avait pas revêtue depuis si longtemps. Elle fit rouler ses épaules pour se réhabituer, ressentant toute frustration de Nora accumulée face au lycan ou elle n'avait servi à rien. Elle avait l'impression d'être une inconnue dans son propre corps. Ersa rengaina son marteau dans son dos pour garder son arc et préparer une flèche. 

    La hyène à nouveau seule se plaça près de l'équipe en passant son regard de la géante au chercheur. Ses yeux avaient retrouvé leurs doubles couleurs, l'œil gauche doré de Nora et le droit d'émeraude d'Ersa qui lui donnait une ombre de folie, le sourire qui déformait son visage dans une grimace malaisante et faisait siffler l'air entre ses crocs.

     Ersa reporta son attention sur les environs, galvanisée par la présence intérieure de la louve qui grondait en elle. Sa griffe caressait l'empennage de la flèche prête à être tirée. Elle étudiait chaque odeur, chaque bruit, chaque mouvement qui sortait de l'ordinaire dans cette jungle où rien ne l'était. Tous ses sens avaient retrouvé leurs puissances et elle repensa à l'albinos qui s'était camouflé. Elle émit un grognement pour attirer l'attention de ses compagnons.

    - Je ne bouge pas.

     Elle souffla un autre mot indéchiffrable, ses contours se troublèrent un instant avant de s'estomper puis de disparaître complètement. Elle aussi avait le droit de jouer avec son image. L'archère resta là, gardant toute son attention sur ce qui pouvait s'approcher.

    Résumé :


    Nora  

    -Force Niv 1
    -Vitesse Niv 1
    - Vue 60%
    - Odorat 60%
    -Ouie 60%
    -Glace 20%
    -Invocation d'objet
    - Invisibilité
    - Régénération Niv 1


    La Peste Obscure [Event] - Page 10 Isdj
     
     
     

     
     
     
     
     
    Merci Arka 

    Ersa-Agilités  2
    -Vitesse  1
    -Vue 40%
    -Odorat 40%
    -Ouie 40%
    -Glace 80%
    -Invocation d'objet
    - Invisibilité
    - Absorption Magique
    - Régénération  1
    ...
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    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t2076-une-secretaire-exemplaire-usha-termine
  • Ven 25 Aoû - 21:29
    Bon, définitivement son pouvoir n’a pas été une panacée du tout, ça a même été objectivement du gâchis de mana inutile pour le coup. Elle n’a senti aucune régression de l’infection en Deydreus alors que son énergie magique elle partait bien. Se sentir impuissante face à une malédiction pareil est frustrant. Se sentir impuissant tout court est frustrant. Un regard sur les chercheurs se fait à cette pensée, ça doit certainement être frustrant pour eux aussi de ne pas avoir grand-chose à faire quand leur compétence ne sont pas mises en avant. Ce nouveau moment de calme, si on peut appeler cela ainsi, les aidera certainement à penser à autre chose qu’à leur impuissance ou la peur de mourir.

    – Je vais m’occuper de la carcasse avec d’autres chercheurs.

    Alasker ou Ersa seront plus utiles pour l’inspection de l’antre de loup-garou, même modifiés qu’une valkyrie. C’est ainsi qu’elle voit les choses. Visiblement Ersa a décidé de revenir en un seul corps de son côté ainsi que de faire le guet. En tout cas c’est ainsi qu’elle le comprend. C’est une bonne chose. C’est plus sain d’avoir une personne sur qui compter pour être à fond dans son travail pendant qu’on étudie un corps d’une bestiole inconnue.

    – S’il y en a qui sont habitués à l’étude et la dissection de créatures vivantes, je ne serais absolument pas contre de l’aide pour m’occuper du corps.

    Deux chercheurs se détachent du groupe sans la moindre hésitation, il y a même visiblement une certaine excitation qui peut être visible. Être à la découverte de nouvelles connaissances est toujours excitant mine de rien. Usha hésite sur si elle devrait ou non suivre l’exemple d’Ersa et ne faire plus qu’une avec elle-même, avant d’y renoncer. Avoir une paire d’yeux supplémentaire pour faire des recherches n’est pas plus mal.

    Son clone fait le tour du reste des chercheurs et échange avec eux sur leur théorie par rapport au loup-garou albinos, mais aussi aux papillons étranges. Faire tourner les méninges des scientifiques et des troupes de manière générale est plus productif que de les focaliser sur le fait qu’en chacun d’entre eux le mal est incrusté et commence à se développer sans rien pouvoir y faire pour le moment.

    À la mention de couper le senseur magique cela fait grimacer la secrétaire, elle n’avait même pas réfléchi à ce que cela pouvait avoir comme conséquence de le garder actif. C’est con, alors qu’elle a des doutes sûrs qu’il y a un souci avec la magie comme à aucun moment son senseur n’a semblé percevoir quoi que ce soit. Vraiment, c’est là où le travail d’équipe permet de mieux avancer. Elle coupe donc cette magie et se concentre sur le travail d’étude et récolte d'informations sur le corps du monstre.

    – Bon, voyons ce qu’il y a dans le ventre de cette chose pour ce qu’il en reste.

    Méthodiquement, avec les deux chercheurs qui l’accompagnent, elle découpe à l’aide de ses dagues le plus minutieusement possible. Des échantillons de sang sont pris à divers emplacements du corps et chaque substance semblant être différente a le droit à son extraction propre. L’utilisation basique de la télékinésie est pratiquée tout le long de la découpe pour éviter les contacts directs entre la carcasse de la chose et les personnes intervenants pour prélever les échantillons et analyser le tout.

    Même si le mal est présent en chacun, tenter de ne pas l’aggraver semble être une bonne idée mine de rien. Il y a un autre chercheur en plus qui se rapproche du groupe pour croquer le plus de détail possible du corps alors qu’un autre s’empresse d’écrire les analyses faites sur le moment. Chacun y met du sien et il y a une certaine motivation qui se fait sentir, un peu comme si la mort de cette chose avait réveillé quelque chose chez certains. Pour le moment ça semble positif, à voir si cela reste sur du long terme.
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  • Sam 26 Aoû - 0:16
    image rp

    Message 9

    Lorsqu'Afosios pénétra dans la pièce, une vague de terreur et de dégoût le submergea. Les murs semblaient imprégnés de l'odeur âcre de l'horreur, tandis que son regard se posa sur les cuves disposées de manière méthodique, chacune contenant un être qui semblait coincé entre la vie et la mort. Humains, elfes, hybrides, gobelins et d'autres races, tous prisonniers de cette macabre symphonie d'expérimentations blasphématoires. Cependant, le plus terrible à ses yeux fut la vision des reikois ainsi réduit à l'état d'expérience, cet Horatio ayant semble t-il porté la perfidie de sa folie jusque sur les corps saint des habitants de l'Empire.

    Son cœur se serra devant le spectacle macabre. Ces corps, ces êtres qui avaient été dépouillés de leur dignité et de leur essence, étaient maintenant devenus les sujets d'une abomination indicible. Leurs yeux vides semblaient fixer le néant, emprisonnés dans une torpeur sans fin, un cordon ténébreux qui les maintenait liés à un sol souillé. Il n'en fallut pas plus que le nobliau sente une terrible colère bouillonner en lui, une rage pure et incontrôlable qui ne se manifestait d'ordinaire que contre ses ennemis. Mais là, c'était autre chose. Ce qu'il voyait là était une hérésie. Ses mains se crispèrent en poings serrés et sa mâchoire se contracta alors qu'il luttait pour contenir l'ouragan de fureur qui menaçait de le submerger. Luttant pour garder sa maîtrise, il s'approcha d'une des cuves, son regard fixé sur le corps inerte à l'intérieur. Sa poitrine se souleva avec une respiration précipitée, sa gorge serrée par l'horreur de la situation. Chaque fibre de son être criait pour qu'il mette fin à cette souffrance, pour qu'il détruise cet endroit abject qui osait défier l'ordre naturel des choses. Il ne put se contenir et, d'un geste brusque et presqu'incontrôlé, il détruisit la cuve, incapable de voir ou de comprendre réellement les conséquences de son acte.

    Les veines saillaient sur son front tandis que son regard brillait d'une lueur de fureur incandescente. Tout en lui le poussait à agir, à continuer ainsi son œuvre destructrice, à anéantir ce lieu sacrilège, à détruire chaque cuve et chaque être qui y était emprisonné. Mais alors qu'il s'apprêtait à céder complètement et entièrement à cette rage destructrice, tel un feu purificateur destiné à effacer de ce monde cette ignoble hérésie, une pensée perça le voile de sa fureur : Ayshara.

    L'Impératrice qu'il protégeait de toute son âme/. L'impératrice qui le protégeait à chacun et de chacun de ses excès et de ses manquement. L'impératrice qui incarnerait la lumière et l'espoir dans une monde sombre qui chaque jour s'assombrissait. Il ne pouvait pas succomber à cette colère aveugle et compromettre sa mission. Il ne devait pas y succomber. Ici ce trouvait non seulement des preuves qui incriminerait tout les responsables, mais peut-être également quelques une des réponses pour lesquels il risquait sa vie. Tout détruire dès à présent serait une erreur tactique, à défaut d'être une réponse théologique.

    Avec un effort titanesque, il recula d'un pas, son souffle saccadé alors qu'il reprenait le contrôle de lui-même. La rage brûlait encore en lui, mais il savait qu'il ne pouvait pas laisser cette colère le consumer. Il fallait qu'il trouve un moyen de mettre fin à ces horreurs de manière réfléchie, de protéger ce qui restait de la lumière dans ce royaume de la folie. Respirant profondément, il détourna son regard des cuves maudites. L'instant de faiblesse avait passé, et la détermination froide brillait maintenant dans ses yeux. Il sortirait de cet endroit maudit, et il trouverait un moyen de mettre fin à ces abominations sans sacrifier son honneur ni l'espoir qu'il portait en lui.

    Lentement, il se tourna vers Kahl, ainsi que ses deux compagnons arrivés entre temps, chacun pouvant parfaitement percevoir le dilemme interne qui rugissait en lui.

    • Retrouver ce fils de pute et finissons-en ...

    Cet Horatio allait regretter de ne pas s'être lui-même accordé une mort douce et paisible, car à présent, la seule chose que le nobliau pouvait lui promettre, c'était la pire des agonie dont son esprit dérangé était capable de concevoir. Et lorsqu'on parlait de l'assassin personnel de l'Impératrice du Reike, autant dire que l'imagination était purement et simplement sans limite.



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  • Sam 26 Aoû - 0:25
    Yeux mi-clos dans l’espoir d’à la fois se protéger du souffle que des poussières et éléments en tout genre qu’il soulève, les jumelles avancent dans le couloir. Le vent semble à la fois vouloir les laver, remplacer toutes ces impuretés qu’elles ramènent de l’extérieur et les empêcher d’avancer. Comme un message qu’il tente de faire passer de manière fort peu subtil, un message criant ‘oui, vous êtes sur la bonne voie mais vous ne souhaitez pas avancer plus loin alors reculez… D’accord ? S’il vous plaît ?’ Un message que le groupe a décidé, d’un commun accord, d’ignorer. Et ainsi ils avancent, jusqu’à découvrir la prochaine salle, la nouvelle énigme. Mais quelle énigme ? Des yeux curieux se posent sur eux, des cliquetis interrogatifs retentissent dans la pièce… Par ailleurs, n’est-elle pas plus grande que le lac ? Et au regard du temps qu’il a fallu pour le traverser, étudier la grotte pourrait bien prendre une bonne demie-éternité. Au bas mot. Avec un soupir, Miya se retourne vers sa sœur, un air fatigué sur le visage. Fatiguée par ce qu’elles ont accompli aujourd’hui, fatiguée par la tâche qui les attend… Fatiguée à l’idée de devoir faire des efforts pour trouver ‘quelque chose’ se trouvant ‘quelque part’. Et sa sœur ne peut qu’acquiescer. Il est des situations ou elle ne laisserait pas Miya prendre les commandes sur la marche à suivre. Et ces situations ont des exceptions. Cette salle en est définitivement une.

    D’un même pas les élémentaires se placent devant le groupe, côte à côte, épaule contre épaule. Leurs yeux passent d’un membre à l’autre, s’attardant sur Zéphyr ayant majoritairement servi de porte parole jusqu’ici.

    Nous n’avons pas envie de perdre plus de temps.
    - Encore moins alors qu’on ne sait pas quoi chercher.
    - Alors on va faire le ménage.
    - Et si ça ne vous convient pas…
    - Faites le savoir maintenant. Dans un instant il sera trop tard.


    La déclaration retentit dans la salle, lourde de sens. Kérémir, Elia, Zéphyr, le personnel du RSAF… Chacun est passé au crible, la moindre trace de doute, d’hésitation, est considérée. Le plan est risqué, inconscient, elles le savent. Mais elles savent aussi que deux choses peuvent suffire à le faire passer d’idée folle à meilleure chance de s’en tirer. L’effet de surprise et pouvoir se reposer sur les autres. C’est une fois certaine que le dernier point est un fait avéré qu’elle se retourne vers la salle, toujours collée l’une à l’autre. Lentement Miya tend son bras gauche devant elle, dans un geste miroir parfait Shaïna fait de même. Un instant les deux restent dans cette position puis, lentement, l’air semble s’échauffer autour d’elles.

    L’instant d’après un vortex de lave jaillit de la main des élémentaires, comme si le dragon de leur tatouage en personne crachait ses flammes dans la pièce. D’un nouveau mouvement miroir le vortex se scinde en deux s’écrasant à droite et à gauche dans une vague brûlante cette dernière n’ayant pas encore finie de s’écraser sur le sol qu’elles la force à s’élever de nouveau, créant autour de la première attaque, du sol et des créatures calcinés deux murs de flammes. Chakram en mains, prête pour le combat qu’elles viennent de déclencher, Shaïna avance d’un pas assuré. À quelques mètres devant elle, les cloisons de roche en fusion suivent son avancée sa sœur faisant surgir des pieux et attaques de flammes en tout genre de ces dernières pour chasser les créatures osant s’interposer. Même son vent, jadis protecteur, se fait plus tranchant, chassant quelques araignées géantes et cherchant à amplifier les potentielles flammes de Kérémir.

    À la première heure, le groupe est descendu en enfer.
    À la deuxième heure, ils ont commencé avancer.
    À la troisième heure, ils se sont pliés aux règles.
    À la quatrième heure, ils ont fait de l'enfer leur foyer.
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  • Sam 26 Aoû - 15:58
    Lardon laissait échapper un sourire qu'il ne prenait même pas la peine de dissimuler devant la guéguerre à laquelle se livrait l'ogre et l'elfe. Cela lui rappelait une chanson avec des pommes mais elle ne se prêtait pas à l'ambiance tendue actuelle, peut-être la chanterait il une autre fois.
    Pour l'heure Dimitri restait le plus raisonnable, serein d'apparence, il ne s'emportait pas ni ne taquinait inutilement, sérieux dans son attitude il était prêt à repartir au plus vite, et c'était compréhensible, pendant que le duo se cherchait des poux.
    Pendant qu'Ellana était retournée aux petits soins de l'inconsciente, Lardon se rapprochait de Kahl avant de la rejoindre.

    - Ce qu'il oubli de mentionner -indiquant le FMR- c'est que le fruit à poussé au milieu d'un environnement infecté par la peste de Puantrus. Il y a fort à parier que l'ingérer, même si ce n'est que le jus, accélère l'infection de la maladie. T'as envie qu'elle se transforme en boursoufflure qui rote des spores ? L'image était un peu exagérée mais traduisait bien l'idée. On ne connait pas exactement les effets secondaires alors mieux vaut qu'on le garde en ultime recours. Prends en tout de même un avec toi, sait-on jamais. Lardon restait pragmatique, même des fruits de Damoclès tels que ceux là pourrait trouver une éventuelle utilité salvatrice dans un futur proche. Il baissait d'un ton ensuite pour l'Oni. Et évite de trop la taquiner. Désignant Ellana du groin. C'est peut-être marrant pour toi de l'asticoter mais son infection risque de progresser plus vite, et elle est quand même bien plus utile que la moitié de ce groupe.

    Lardon ne se posait pas en moralisateur, si tant est que Kahl s'intéresse à ses mots il pourrait sans mal y voir un avis stratégique que de la simple empathie.
    Rejoignant l'éclaireur, l'hybride lui assurait qu'il se chargerait de la télépathe.

    - Tu vas avoir besoin de tes mains, que ce soit pour regarder ta boussole ou manier tes couteaux, qui plus est c'est mieux si tu peux rester agile et rapide pour réagir à l'imprévu. Elle ne doit pas être bien plus lourde qu'Ellana, je vais la porter sur mon dos. Continuons dans la même direction, il faudrait trouver ce "cœur" rapidement avant de subir une autre attaque.

    Après ce bref échange, le porcin revenait près de l'elfe qui finissait de pratiquer sa magie sur l'inconsciente. Lardon lui faisait également part de ses intentions de transporter la télépathe et qu'il s'occuperait de lui prodiguer les prochains soins, s'ajoutant d'ailleurs à ceux en cours afin d'augmenter ou au moins faire perdurer quelques instants l'efficacité de la régénération qu'ils prodiguaient à la blessée.

    - Il te provoque. Le cochon ne faisait qu'énoncer une évidence. Si tu l'ignore il y a une chance qu'il ne renchérisse pas. Il se doutait cependant que c'était une chose plus facile à dire qu'à faire pour l'elfe. Je sais que c'est pas facile mais je suis certain que quelqu'un comme toi va réussir à gérer ça, et puis ça serait dommage de lui laisser le dernier mot, non ? D'un sourire en coin.

    Lardon posait sa main gantée sur celle d'Ellana, si petite en comparaison. C'était un geste qui se voulait amical et d'apaisement, il n'avait pas besoin de contact pour user de la même magie qu'il avait utilisé sur Kahl plus tôt mais les gestes et les paroles en facilitait la tentative.
    Devant ses yeux prenait forme des ronces colorées qui naissait depuis le coeur de l'elfe et se propageait tout autour de son corps comme du lierre. Certaines étaient d'un rouge sombre, massives, d'autres aux épines plus développées se teintaient de violet, des tiges jaunes et fuchsia, grises, bleues, plus minces et discrètes. Lardon reconnaissait ces émotions facilement, et comme pour Kahl, ciblait les ressentiments les plus représentés, les rouges pulsantes qui représentaient la colère de l'elfe mais également celles aux longues épines, les violettes, symbole d'anxiété, de peur et de doutes, les faisant se rétracter et diminuer doucement, afin que la vétérinaire n'en soit plus autant affectée. Il ne pouvait pas les faire totalement disparaître mais il pouvait au moins apaiser l'elfe dans un premier temps, afin qu'elle se calme naturellement et un peu plus vite par la suite. L'elfe en avait sacrément bavé jusqu'à maintenant.

    Pendant ce temps, les autres se préparait à reprendre la route. Le soigneur avait bien sécurisé plusieurs fruits, peut-être même quelques uns en plus pour des cas "d'urgence", de toute façon son sac était bien assez grand pour ça. Il prenait également celui plus petit de Lardon puisque l'hybride allait porter l'inconsciente. De cette façon, il pourrait même la soigner en marchant, du moins si cela restait une marche tranquille.
    Quand ils repartiraient, leur formation resterait sans doute la même, Dimitri l'éclaireur en tête, épaulé par la force brute de Kahl un peu en retrait couvrant l'un des flancs, au centre Lardon porterait la télépathe suivit de près par le scientifique récolteur et enfin Ellana couvrant l'autre flanc et l'arrière.

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  • Sam 26 Aoû - 16:17
    Récupérer la hache ne fut pas une mince affaire, elle était encore un seul morceau ce qui était déjà assez miraculeux... Mais elle s'était enfoncée de plusieurs centimètres dans la paroi après l'avoir lézardée encore et encore à cause des vents contraires et de la pression. Et évidemment, vu que ce monde était bien décidé à faire forte impression sur le groupe sur toutes les étapes de l'expédition, les plaies appliquées au mur suintaient d'un liquide au fumet à peu près aussi délicat qu'un œuf rance depuis plusieurs semaines.

    - Oh c'est dégueulasse, allez viens par ici reste pas plantée dans ce bousin.

    Lentement mais sûrement, la hache finit par se déloger et s'arracha finalement du mur dans un un bruit quelque part entre le tintement du verre et une éponge qu'on venait écraser. Ils étaient tous passés ça y est, il ne lui restait plus qu'à s'éloigner de ce sphincter pour éviter de s'envoler dans l'autre sens. Il prit enfin le temps de contempler la nouvelle salle qu'ils avaient atteinte. Splendide, maintenant au lieu de se faire tirer en avant et arrière, ils étaient fouettés dans toutes les directions et...

    - Qu'est-ce que... Oh quelle poisse, même les nids à geomi sont pas aussi ignobles.

    Des dizaines, des centaines, des milliers ? d'yeux tapissaient toutes les parois visibles, et si les créatures auxquelles ils étaient attachés pâlissaient en termes de taille face aux golems de chair ou à l'autre boursouflé, elles étaient tout simplement innombrables et elles les avaient repérés. Est-ce qu'elles seraient hostiles ? Pas dans l'immédiat non mais est-ce que ça servait vraiment à quelque chose de se poser la question ? Il y avait fort à parier qu'elles leur fondraient dessus à la seconde où ils essayeraient d'avancer sur leur territoire, chaque salle jusqu'ici avait fonctionné d'une manière similaire et ils étaient supposément de plus en plus proches de leur objectif. Pouvaient-ils seulement faire diversion ? Ils n'étaient pas exactement à court d'outils mais est-ce que ça avait une chance de marcher ? Dans un autre monde, essayer aurait probablement été l'approche la plus sage mais le temps leur était compté et réfléchir rationnellement était extraordinairement peu utile. La meilleure solution jusqu'ici avait toujours été de contourner les problèmes ou forcer le passage quand la première option n'était pas applicable.

    Mais tout de même, engager le combat était suicidaire, la première qualité dont un chasseur devait faire preuve était de considérer ses chances de succès, et Kérémir savait qu'ils ne pouvaient pas défaire autant d'ennemis, leurs chances de prévaloir au combat étaient pratiquement nulles. Et pourtant, les jumelles étaient déterminées à tenter le coup, aucune hésitation ne se lisait sur leurs visages alors qu'elles pavaient le chemin de leur ruine à tous. Et si elles avaient raison ? Après tout ils s'en doutaient qu'ils avaient de bonnes chances de ne pas en réchapper, les portes de la damnation ils les avaient déjà franchies et s'il n'arrivaient pas au bout il n'y aurait de retour pour aucun d'entre eux. L'heure n'était plus à la subtilité, peut-être qu'ils allaient tous y passer dans cette salle, mais si tel était leur destin, ils ne partiraient pas sans marquer l'antre de Puantrus au fer rouge. Sept mortels étaient arrivés aussi loin, et s'il en suffisait de si peu pour autant mettre à mal l'ennemi, l'ensemble du Reike saurait réussir là où eux avaient échoué.

    - ...Z'êtes téméraires ça c'est sûr. je vous suis, on va leur montrer à ces sales bêtes.

    Un par un ils faisaient leur choix, ils marcheraient tous ensemble quitte à périr. Un expert sensoriel aurait sans doute eu mal à la tête face à la quantité de mana combinée qui allait être déployée par l'ensemble du groupe. Que l'air chauffe, qu'il ondule, qu'il crépite, qu'il hurle, chacune à leur tour leurs magies respectives se manifestaient pour déchirer le calme relatif de la salle.

    Il n'y aurait pas de subtilité dans ces attaques, l'important était de frapper le plus fort possible. La route avait été indiquée par les jumelles et la foudre claquait autour d'eux dans un air de défi, mais les créatures plus éloignées étaient encore libres d'agir, pas pour longtemps. D'abord en gerbes disparates peinant à se former sous les lames de vent, puis plus solides, plus élastiques, plus ardentes, nombre de colonnes de flammes jaillirent du sol pour se perdre dans toutes les directions, il n'y avait pas de cible à proprement parler, il n'y avait qu'une puissance aveugle dévorant tout ce qu'elle pouvait toucher. Et aussitôt qu'elle apparaissait, chaque colonne se dispersait en explosions portées par les courants, augmentant artificiellement la dévastation de l'attaque. Elia devrait lui pardonner si une partie des assauts se perdait sur la barrière électrique, il n'avait plus aucun espoir de contrôler cette tempête infernale.

    Puantrus les avait plongés en enfer mais à cet instant, c'étaient eux l'enfer, tonitruant face à l'adversité jusqu'à ce qu'elle courbe l'échine ou qu'elle les étouffe.
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  • Sam 26 Aoû - 16:48
    De la résistance. C’est ce que les guerriers doivent mettre en place pour résister, tantôt à la bourrasque qui veut les renvoyer vers le lac, tantôt au vent qui souhaite au contraire les précipiter vers le sphincter. Heureusement, la corde que Kérémir a fixée grâce à sa hache leur est précieuse, et si leur stratégie n’est pas la plus affinée, elle a le mérite de les faire avancer. Pas après pas. Mètre après mètre. Au point que, finalement, le groupe finit par arriver dans une autre salle. Adieu, grand Duc, place à un souffle violent, qui fait aussitôt s’envoler les cheveux de Zéphyr. Plissant les yeux, l’homme cherche à discerner n’importe quelle menace qui pourrait survenir. Contrairement à la porte qu’ils ont précédemment traversée, il ne semble pas y avoir de cycle, dans cette pièce : seul règne le désordre à l’état pur. On pourrait assimiler cette zone à une tempête éveillée qui a pour unique objectif de les ralentir, de les empêcher de progresser. Cela dit, avec la magie de Miya, ils devraient pouvoir s’offrir une ouverture. Ce n’est donc pas encore fini.

    Mais les Reikois ne sont pas seul. Comme le commandant des assassins, Elia aussi le sentira aussitôt. Ils sont épiés. Les deux espions ont trop été entrainés pour ne pas être alertes vis-à-vis de leurs environnements, et s’il y a des signes qui ne trompent pas, leur instinct, surtout, leur crie qu’ils sont en mauvaise compagnie. Puis, l’autre créature ne les a-t-elles pas laisser passer, juste pour « obtempérer » à une autre entité de ce monde étrange ? Ils sont attendus. Et en levant la tête, Zéphyr s’aperçoit effectivement qu’il y a des hybrides arachnides littéralement partout. Au plafond. Aux murs. Au sol. Et pourtant… Ces enfants de Puantrus ne sont pas encore hostiles. Elles semblent dialoguer en des cliquetis étranges mais ne leur barrent pas explicitement le chemin. Bien. Ils vont donc avancer, se dit l’Oreille. Plus vite ils se barreront de là, mieux ils se porteront compte-tenu de la maladie qui courent dans leurs veines.  Le membre de la Main compte donc profiter de cette accalmie pour avancer un maximum, en étant à l’affût de la moindre offensive, mais voilà que les jumelles prennent la parole. Il est connu que le guerrier les voit d’un bon œil, puisqu’il les a lui-même recrutées avec Kaelinn. Vu les stratégies qu’elles ont déjà mises en place à Sable d’Or, l’homme ne va certainement pas leur dire de se taire. Alors quand elles se mettent au-devant du groupe et qu’elles prennent la parole, le bretteur a un regard un peu perplexe. Elles veulent choisir la manière forte ? Pour faire le ménage… ? Soyons francs, ce n’est pas ce que le sabreur aurait naturellement préconisé, puisqu’il ne peut faire des dégâts de masse et qu’il a été formé pour être un agent discret, rapide, à la lame incisive. A choisir, il aurait préféré tout traversé sans perdre son temps en un affrontement périlleux et difficile. Mais les élémentaires de lave ont un élément aussi précieux que destructeur. Et elles veulent utiliser leur magma. Zéphyr ne peut s’empêcher d’avoir une mine sceptique, mais ils sondent l’avis de ses compagnons et il déclare :

    - Il n’y a pas de retour en arrière si on choisit cette option. Il faudra avancer coûte que coûte, et rapidement, pour ne pas que vous épuisiez votre mana et qu’on se fasse potentiellement dominer par leur nombre. Une percée. Voilà ce qu’on doit faire. Sans chercher à éliminer toutes les créatures de cette pièce. Ce n’est pas notre objectif. Avançons, cherchons un autre sphincter, et si c’est nécessaire, bouchons-le comme avec le bassin de la première salle. Si nous voyons n'importe quoi qui pourra aider contre la Peste, il faudra adapter notre stratégie. Je n’ai pas de magie élémentaire comme vous autres, mais je pourrais assurer votre défense au corps à corps, avec ma vitesse, mon sabre et mon agilité.  

    Zéphyr pourrait leur dire quoi faire, mais ils sont assez grands et quand on élabore une telle stratégie, il n’y a pas besoin d’aller dans la finesse. L’Oreille n’est donc pas surpris quand Kérémir utilise sa magie du feu et quand Elia utilise avant tout sa magie de la foudre. Le sabreur, de son côté, dégaine son katana en bronze céleste, et tranche tout ce qui pourrait s’approcher un temps soit peu des jumelles, du nain ou de sa seconde. Il est, parmi le groupe, l’élément le plus mobile, passant d’une créature à l’autre qui cherche potentiellement à les attaquer. D’autre part, le maître espion n’est pas casse-cou et cherche bien à éviter les projectiles de feu, de lave ou de foudre. Décidément, cet endroit est devenu un véritable enfer, et par précaution, l’homme active plus intensément ses pouvoirs de régénération, autant pour lutter contre la maladie – une fois n’est pas coutume – que pour palier à toute blessure éventuelle, si sa vitesse ou son agilité ne sont pas suffisantes pour éviter une offensive à son encontre. Au milieu de ce capharnaüm, le bretteur cherche un sphincter, voire même – soyons fous – une présence plus intimidante, similaire à celle du Duc.

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  • Sam 26 Aoû - 18:50
    L'air etait de plus en plus poisseux, et elle avait, petit a petit, une seule et unique envie. Sortir le plus vite possible, loin, très loin de cette petite promenade que son supérieur lui avait demandé d'effectuer. Plus elle avançait, plus elle se disait que ca avait été une erreur. A Liberty, elle etait bien, bien éloigné de ce foutu cauchemars. Et aprés avoir passé ce tube venteux, visiblement, ils n'en etaient pas encore au bout de leurs surprises.

    La progression n'avait pas été si compliqué, et contrairement a d'habitude, elle avait fermé la marche, cette fois. Placé derrière le scientifique, elle le gardait a l’œil. Ce n’était pas un militaire, et dans un endroit pareil, quelqu'un de faible psychologiquement pouvait aisément tourner a la folie. Voir pire. On ne savait pas ce qui pouvait s'infiltrer dans la tete ou le corps dans cet endroit macabre.

    Quand elle déboucha en dernière dans la nouvelle salle, elle se figea, ayant comme un air de déjà vu vis a vis des multiples créatures dans la salle, devant, tout autour. Des araignées, lui rappelant cette après midi balade dans une foret de République avec Dactyle, ou elles étaient passés sous un nid de Geomie qui avait fini par remarquer leurs présences et ou elles avaient du fuir. Mais a l'époque, elle n'avait pas les mêmes capacités, notamment magique.

    Elle n’était pas vraiment certaine de la conduite a adopter. Il etait évident, cette fois ci, qu'ils étaient repérés. Mais au lieu de grouiller droit vers eux, elles restèrent immobiles, comme en étude de leurs actions. Elle repensa a la réaction qu'avait eu le duc, dans la pièce précédente. Il ne les avait pas retenu. Peut être que ça serait la même chose ici ? Mais elle n'eut pas le temps d'y penser.

    - … ?

    Les deux jumelles avaient prit les devant. Elle n’était pas tout a fait sur des capacités que possedaient ces deux la, en dehors de la description des événements de sable d'or qu'avait fait Zephyr a sa chef de cellule quelques semaines plus tot. Elle se souvenait de ce que Keremi avait fait juste avant, cependant. Elle comprenait l'idée. Pas le temps de les arrêter, il fallait plutôt les suivre, quitte a déclencher les enfers dans cet endroit sous terre.

    Elle trottina juste derrière les deux sœurs, qui étaient en train de préparer leurs compétences. Elle pouvait dégager le passage devant eux. Elle commença a canaliser sa magie, plus qu'elle ne l'avait fait jusque la. De sa main, plusieurs boules jaillirent, dans les airs. Se mouvant lentement. Puis soudainement, de chaque petites spheres, plusieurs eclairent jaillirent dans toute les directions, frappant au hasard tout ce qui se trouvait autour, les eclairs continuant de se propager entre les créatures, comme un éclair en chaine. A présent, alors que les trois autres etaient en train d'enflammer la piece, empechant au maximum les créatures d'approcher, Elia, elle, avait dégager le chemin devant eux.

    - Vite, on avance !

    Zephyr avait visiblement prit le parti de les defendre physiquement. Elle, elle avait encore autre chose magique a faire surgir. Son mana augmenta encore, et une nouvelle sphere, bien plus grosse que les petites, vint voler juste au dessus d'eux. Soudainement, une cage d'electricité se forma autour du groupe, opaque. Un grand bouclier d’électricité. Repoussant tout les corps qui s'approcheraient, au maximum, et surtout, celles qui essayeraient quand meme, se ferait foudroyer, paralyser au pire, cramé au mieux.

    Ainsi, ils purent avancer en cherchant une sortie, les attaques et les defenses en places.

    Action du tour:

    Pouvoirs utilisés:
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 27 Aoû - 11:20
    La Peste Obscure
    Event (groupe tétanos)


    Nausée, vertige. Instinctivement, la jeune femme avait saisit l’avant bras de son camarade pour ne pas vaciller à la vue cauchemardesque qui s’étendait devant eux à perte de vue. Des cuves. Des centaines, probablement. Et à l’intérieur… S’approchant, elle jeta un regard vers la paroie transparente. La guérisseuse hoqueta, portant une main à sa bouche. Un corps ! Un homme se trouvait à l’intérieur. Pas mort, pas vivant non plus.

    « Afosios, Kahl… Il y a des gens dans les autres… aussi ? » articule-t-elle difficilement, l’écoeurement palpable dans la voix.

    Nul besoin d’y répondre, au fond. Il suffisait de jeter un regard vers l’homme de confiance de l’impératrice. La haine s’était emparée de sa conscience et derrière lui se trouvaient les conséquences de sa fureur. L’une des cuves avait été détruite. Et elle renfermait la même chose : une personne.

    « J’ai été bien trop douce avec ce fécalome. Cette fois, je la lui ferai bouffer. » jura-t-elle, une étincelle hargneuse brillant dans ses pupilles.

    A cet instant, le grimoire se mit à trembler. Surprise mais intriguée, l’elfe s’en empara aussitôt, et lut à voix haute le contenu des pages devenues visibles à présent. Le contenu n’était pas plus encourageant que ce à quoi ils étaient confrontés ici.

    « Pas de mention des cuves mais… Il parle de la forêt. Ça fait sens avec ce que tu as vu plus tôt Kahl. Des bourgeons corrompus, des animaux qui mutant… Ca ne touche pas que nous mais absolument tous les êtres vivants. » résume-t-elle avec gravité, son regard se portant à nouveau sur les cuves. « Est-ce qu’il essaie de le faire avec eux ? On ne peut pas le laisser transformer les nôtres en créatures. Non. Non, hors de question. »

    Reposant le livre, l’elfette se dirige à grandes foulées de la cuve brisée quelques instants plus tôt. Prenant un inspiration, elle prend le temps de prélever un peu du liquide avant qu’il ne disparaisse totalement puis elle reporte son attention sur l’humain gisant parmi les débris, du cordon avec lequel il semble relié jusqu’à la terre. Elle sort un scalpel de sa sacoche et coupe celui-ci, libérant l’inconnu de sa “mère” nourricière. Un morceau du cordon rejoint une seconde fiole.

    Est-ce que l’humain était encore en vie ? Rizka osa alors prendre le pouls de l’être inconscient. Etait-il possible de le sauver ?

    CENDRES


    Résumé:
    Vrai Homme du Reike
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    Alasker Crudelis
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  • Dim 27 Aoû - 12:45
    C’était fait. La bête était morte. Un semblant de justice sauvage avait été appliqué en ces lieux maudits par les dieux eux-mêmes. Alasker enjamba le cadavre du vaincu en inspectant le fer de sa hache, maculé de sang acide. Le liquide rougeâtre à l’odeur infâme, incapable de creuser dans le bronze céleste constituant l’arme, commençait déjà à sécher pour se transformer en une croute étrange à l’odeur peu engageante. Le visage tordu dans une grimace de dégoût, le géant d’airain fit tourner sa lame entre ses paumes, de sorte à ce que les résidus sanglants quittent sa surface pour se perdre dans la végétation alentour.
    Apaisée par ce combat aux allures d’exécution, la bête en lui acceptait de laisser à son esprit suffisamment d’espace pour qu’il puisse se permettre de raisonner à nouveau. Après pareille battue, le retour à la normale ne manquait pas de lui paraître quelque peu…décevant. Qu’importe, d’autres défis se présenteraient bientôt à eux, puisque toute jungle existante se devait de déborder de créatures avides de sang. Telle était l’une des uniques règles parvenant à se maintenir sur ce type de territoire.

    Ses yeux noirs se posèrent sur la grotte et les corps qui l’encadraient. Qu’est-ce que ces imbéciles étaient donc venus faire sur le territoire purulent des fidèles de Puantrus? Tous ces cadavres semblaient trop frais pour ne pas avoir été, de leur vivant, témoins de ce qu’il était advenu de Shoumeï, à l’extérieur des murs de Mael. Quelle folie avait bien pu motiver celles et ceux qui pendaient lamentablement ici et là, la tête en bas, à l’image de sinistres et démesurées chauve-souris écorchées.
    Derrière, les ordres de Deydreus se succédaient tandis que chercheur et télépathe s’échinaient à retrouver leur souffle. A dire vrai, Alasker était étonné de les voir toujours debout. Les reg’s, sans parler des non-combattants, avaient une tendance à l’abandon particulièrement marquée en général et, qu’importe le contexte, le loup appréciait que ces quelques traines-savates fassent au moins partie des exceptions confirmant la règle.
    Une goutte de sang vint s’écraser sur son gantelet. Le géant avisa le liquide carmin, un sourcil dressé plus haut que l’autre, puis pris conscience que son nez saignait. La faute à son atterrissage forcé, sans doute. Il renifla bruyamment pour empêcher tout nouvel écoulement et senti un torrent chaud et salé se déverser dans sa gorge encore enrouée par ses hurlements de rage. La prise de conscience d’une telle ridicule blessure suffit à réveiller son organisme inhumain, qui se mit aussitôt à réparer les quelques dommages restants au sein de sa carcasse défigurée par de trop nombreuses cicatrices.

    Le chevalier noir pénétra à cet instant dans la tanière du monstre, sans s’attarder d’avantage sur les guirlandes de corps lui servant de décoration. Alasker cracha un mélange de glaviot et de sang à demi-coagulé dans les fougères, puis s’avança à la suite de son frère. Cependant, sa lourde démarche se stoppa sur le seuil de l’antre. Brutalement, il se retourna pour aviser la Valkyrie qui, déjà, s’adonnait au découpage de la carcasse vaincue.
    “-Hé, Usha.” Interpella-t-il en laissant un sourire hideux se former sur ses lèvres souillées d’un sang sombre. “Garde un croc de ce salopard pour moi, s’il te plait.
    Silvius, le chercheur du RSAF, l’avisa quelques instants d’un air mi-outré, mi-dégoûté. Sa voix fluette parvint difficilement à s’extraire de sa bouche pour prononcer une timide protestation.
    “-Pourquoi voudriez-vous un croc de cette chose?”
    Les larges épaules se haussèrent et un rire aux airs d’éboulement secoua le corps du géant. Sans même attribuer un regard au savant, il répondit :
    “-Parce que je suis un indécrottable sentimental.
    Les yeux noirs quittèrent Usha, balayèrent végétation et boue, pour finalement se poser sur la jeune sœur de meute, qui était de nouveau entière. Le sourire du géant se fit plus doux alors qu’il percevait sans difficulté les effluves de frustration s’étant échappées de la hyène, après la mise à mort du mutant. Sans un mot de plus, Alasker lui attribua un hochement de tête alors qu’un poing d’airain allait marteler son plastron, à l’emplacement du cœur. C’était un vieux salut martial des terres du nord, légèrement désuet en ces lieux, mais le geste s’avérait en général suffisamment limpide pour que le message qu’il portait passe la barrière culturelle. Ici, le loup et l’homme qui composaient l’esprit fracturé d’Iratus saluaient simplement la soif de meurtre d’une semblable.

    A l’intérieur de la tanière, ossements et tas de chairs sanguinolents se disputaient l’occupation de la quasi-intégralité du sol rocheux, légèrement couvert de mousse. Au travers de la puanteur de la charogne, l’odorat du géant parvenait sans grand mal à percevoir celle de la moisissure inhérent à ce type de territoire, mais rien de plus. A priori, aucun poison odorant ne régnait dans les alentours. Pour l’instant.
    “-Heureusement que Sanguin n’est pas là.” Gronda-t-il à l’attention de Deydreus en soulevant un tas de chair de la pointe de sa hache. Dérangés par ce mouvement soudain, un millier de larves fouisseuses se mirent à remuer à la surface. “Il n’aurait pas pu s’empêcher de grignoter un bout.
    La brute et le seigneur de guerre rirent de concert tout en continuant leur inspection. Sur ses gardes, Alasker laissait les ténèbres de ses yeux percer celles de la grotte, inspectant chaque recoin avec un mélange de prudence et d’impatience. Si la dernière effusion de sang de la journée avait apaisé l’appétit de la bête, celle du guerrier demeurait toujours vivace. Tuer des bêtes sauvages -si modifiées soient-elles- manquait singulièrement de défi d’un point de vue purement martial, et le géant désespérait de ne trouver que des créatures dénaturées en ces lieux maudits. Était-ce donc trop demander que d’affronter quelques guerriers bipèdes, harnachés pour la guerre? Peut-être un ou deux champions? La récolte de crânes risquait de poser problèmes, si chacun d’eux pesaient le poids d’un âne mort.
    A l'affût, le géant laissa son regard porter jusqu’aux profondeurs de la grotte en laissant la Salvatrice reposer sur son épaulière droite.
    “-Que ce foutu télépathe se dépêche de retrouver quelqu’un à qui parler. Je n’aime pas cet endroit.

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    La Peste Obscure [Event] - Page 10 V2j7YdS
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  • Dim 27 Aoû - 17:07
    Il posait sa main, là, sur cette cuve au verre recouvert d’un étrange film visqueux. Retirant sa main, il observa sa paume, frotta l’index contre son pouce avant de la secouer d’un geste vif, envoyant cette étrange substance sur le sol dans un bruit flasque et humide. Si Afosios et Rizka avaient été nauséeux en entrant dans ce musée des horreurs, l’ancien gladiateur restait d’apparence impassible.

    L’odeur de la mort et de la souffrance ne lui étaient pas inconnues, non, bien au contraire. Et ce parfum putride de corruption et de pestilence n’était en fin de compte pas si différent, si ce n’est qu’il était bien plus présent ici qu’il ne l’aurait jamais cru possible. Pourtant, ces cuves avaient quelque chose d’étrange. Quelque chose qui n’allait pas, qui ne collait pas. Non, bien au contraire. Alors que le groupe avait été ralenti dans sa poursuite du prêtre qui devait désormais se cacher, probablement dans cette pièce, Tulkas ne sut retenir sa curiosité alors qu’il examinait la cuve face à laquelle il se trouvait, dans laquelle il observait flotter un corps marqué du tatouage du dragon.

    - C’est ce qui t’es arrivé, Kahl, je pense que… C’est une intuition mais… Que tu sors d’une de ces cuves.

    Lâcha-il finalement pour briser le silence qui s’était posé après la dernière phrase de Rizka. Pourtant, le gladiateur ne regardait pas vers ses interlocuteurs, non, il observait cette personne flotter, ces mouvements étranges qu’il pouvait deviner dans le liquide blanc dans lequel ils baignaient.

    - Je pense qu’ils sont vivants, ou du moins ce qui ne s’en rapproche pas… On ne dirait pas des cuves de conservation… Où on garde des spécimens intéressants pour le plaisir des yeux et de l’anatomie... On dirait… Des couveuses, du moins j’en ai l’impression. Ou plutôt, des cuves d’incubation.

    Dit-il en reculant un peu, prenant la mesure de l’œuvre potentielle qui se dévoilait à eux, enfin, œuvre ou simple délire d’un ancien gladiateur qui laissait ses pensées vagabonder bien au-delà de ses capacités.

    - Il parle d’un monde ouvert, peut-être… Un portail vers l’antre de Puantrus ? Vers son jardin où la maladie peut éclore en parterres de fleurs.

    Finalement, c’était une vague de colère et d’indignation qui passa sur lui, déroutant le cours de ses pensées pour aiguiser son esprit avec une détermination aussi froide que violente. Tout ce qu’il voyait là était un affront, un affront à la vie, un affront à la nature, un affront à tout ce qui était beau. Une révolte puissante grondait en lui et refermant sa poigne autour du manche de sa masse d’armes, il se retournait vers ses compagnons d’infortunes.

    - Désolé, je divague. Admettait-il sans détour. Mais peut-être que tu as été transposé ici, par magie… Et qu’Horatio a voulu t’utiliser contre nous, mon frère. C’était sans compter sur le fait que tu es incontrôlable.

    Un peu d’optimisme dans ce règne du doute, Kahl ne pouvait être que Kahl, comment pouvait-il en être différemment pensait-il ? Oui, il faisait le choix de faire confiance à son frère d’armes. Choix qu’il avait appris à faire et refaire au cours des dernières batailles au service de la Griffe. Et jusqu’ici, l’Oni n’avait fait que prouver à maintes reprises qu’il était bel et bien lui-même.

    Si c’était un plan cruel, une manipulation insidieuse, un complot dirigé par Horatio ou pire, Tulkas était tombé dans le panneau. Mais dans l’immédiat, l’esprit se rattache aux choses cohérentes, au réel. Réel qui lui semblait de plus en plus être un simple rideau qui cachait pudiquement une étendue infinie pourrissante et putrescente. Que juste là, en tendant le bras et le balayant il se retrouverait nez-a-nez avec le regard vitreux du père de toutes les maladies.

    Il se redressa, avisant ses compagnons pour se contenter d’un.

    - Je vais fouiller par-là. Disait-il en pointant le côté droit de la pièce de sa masse d’armes. Si vous entendez du grabuge, rappliquez vite.

    Regardant ses comparses, il roula des épaules dans un geste qui trahissait sa tension. Pour ensuite relever un peu sa torche et commencer à fouiller la pièce. Observant toutes les cuves sur son chemin, cherchant aussi bien Horatio que la preuve de son intuition. Son corps, lui, luttait toujours contre cette infection qui se répandait en lui.


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