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  • Mer 2 Aoû - 15:54
    Neera entre sans aucune gêne dans le bureau de Labienus. A quoi bon perdre du temps en des civilités inutiles ? Elle préfère plutôt aller droit au but, bien que l’apparition d’Eliëndir la fasse tiquer. Forcément, la professeure ne peut s’empêcher de l’interroger du regard : lui comme elle savent que leur présence n’est pas normale en ces lieux. L’élémentaliste fronce d’ailleurs légèrement des sourcils en voyant l’ambassadeur mettre son index sur sa tempe. En plus, il tire sur son collier. Bon. Cela veut très probablement dire que cet artefact le gêne. Pas pour parler, assurément. Ni pour bouger non plus, puisqu’il semble savoir se déplacer. Mais s’il n’est pas entravé directement dans sa liberté de mouvement et s’il peut toujours communiquer à voix haute alors… Il doit sans nul doute s’agir de ses capacités magiques qui sont réduites à leur plus simple appareil. Un peu comme les objets magiques des officiers républicains. Fuck. Parmi tous ceux qui sont présents, le mage noir fait partie de ses plus forts alliés. A lui seul, Eliëndir est capable de s’imposer sur le terrain. Alors s’ils sont sérieux tous les deux ensemble en même temps… Ils seraient littéralement imbattables et ce Labienus n’aurait qu’à bien se tenir.

    Mais l’elfe est un opportuniste. Ecoutez donc ce beau parleur. « C’est un honneur », « je suis un gran fan », un admirateur secret, même ! Pour peu, Neera laisserait bien échapper un ricanement. Il a quand même le doigté de souligner à quel point on frôle l’incident diplomatique, et surtout, il lui glisse de solides informations. Le lieutenant le considère bien comme un prisonnier, a utilisé un artefact proscrit du Raazkal, et c’est bien lui qui a amoché Pyxis. Bien. Parfait.

    Elle peut l’exploser, maintenant ?

    Seul point positif dans ce sombre tableau, une voix amie résonne dans son esprit. La demi-titan la reconnaît aussitôt et son regard s’éclaire l’espace d’une folle seconde. Dorylis est donc venue ? Avec les sœurs Noirvitrail ? Voici enfin des alliées sur lesquelles elle pourra compter, et qu’il lui faudra d’ailleurs retrouver le plus vite possible. Neera aimerait bien lui dire qu’elle est au Fort, que le lieutenant Labienus est corrompu, qu’une élémentaire de lave se trouve sur l’un des bateaux pirates mais l’enseignante n’est malheureusement pas télépathe, et un propos d’Eliëndir l’alerte sur quelque chose de plus urgent.

    Une femme ?
    Il a parlé d’une femme ?
    Le visage de Neera se décompose alors qu’elle comprend tout ce que cela veut dire.
    L’invisibilité.
    Merde.

    L’attaque frappe alors que la sang-mêlée canalise sa magie pour se protéger. Mais elle n’est pas assez rapide, et de fait, elle se prend l’offensive électrique de plein fouet. Le coup est même si violent que le corps de la semi-titanide passe à travers la fenêtre. Heureusement pour la magicienne, elle ne chute que de quelques mètres, mais la douleur, elle, est bien réelle. Parcourue de spasmes et de tremblements à cause de l’électricité qui la parcourt, la diviniste se sent bien vivre, et elle se redresse tant bien que mal, soufflant face au coup qu’elle a reçu. Ses yeux s’illuminent déjà, alors qu’une brise fait danser ses cheveux, preuve qu’elle se soigne tout en relevant.

    Espèce de sale…

    Le regard furieux de Neera rencontre bientôt celui d’Anadeia et la fille de Lothab laisse échapper un ricanement qui n’annonce rien de bon.  Il y en a une qui va mourir, ce soir.

    Enfin, voyons le positif, au moins, tout s’explique. La Reine de Cœur a probablement voulu attirer la demi-titan hors de la zone du front, pour éviter qu’elle ne se mêle à la bataille. Se connecter à son esprit n’a pas dû  être bien être difficile, quand on pense au songe que la sorcière a créé pour Hava. Une fois l’hameçon lancé, plus Neera s’est rapprochée de la Forteresse, plus le pouvoir de son ennemie s’est exacerbé, puisque les deux femmes ont dès lors été proches. Pour le reste… Que la professeure rencontre Pyxis n’a sans doute pas été prévu, mais ça n’a rien changé au plan d’Anadeia de l’attirer ici.

    - Joli coup, reconnait Neera d’un ton sarcastique. Peu de personnes m’ont déjà fait goûter un éclair en pleine face.

    Son adversaire se pose à ce moment-là là sur le sol de la cour, et Neera croit entendre une voix connue. C’est Pyxis, qui a passé la tête par la fenêtre pour voir si elle était encore en vie.

    - Ne t’occupe pas de moi ! aboie-t-elle sans quitter des yeux son ennemie. Neutralise Labienus et retire l’artefact qui retient Eliëndir ! Il ne fera ensuite qu’une bouchée de ce moucheron inutile !

    Elle ne peut en dire plus, sinon, Anadeia va recommencer à l’attaquer sans qu’elle ne soit prête à se protéger. D’ailleurs, la blonde a un sourire vengeur sur les lèvres alors qu’elle lui montre sa main mutilée, certainement à cause de son attaque dans le Rêve Primodial.

    Oh, pauvre chérie. Stoppant ses soins, Neera n’a pas une once de remords vis-à-vis de son acte et elle répond d’ailleurs du tac au tac.

    - Les hostilités ? Rappelle-moi qui n’a pas su pas su contrôler son chien de chasse et qui a même perdu tout contrôle sur Hava ? lance-t-elle avec une ironie mordante.

    Il n’en faut pas plus pour que les deux femmes reprennent là où elles s’étaient quittées dans le château onirique. Bien sûr, Anadeia attaque de nouveau avec sa foudre, mais cette fois, Neera n’est pas prise à l’improviste. Ses pupilles s’illuminent avec force, alors qu’un mur d’air puissant s’élève devant elle d’elle et ne vient bloquer l’attaque de la sorcière. Mais Neera n’en a pas fini. Elle veut la mettre au tapis ? Bien. On va voir qui est la plus forte parmi elle deux.

    Stoppant son mur d’un geste de la main, Neera tend négligemment le bras, et son pouvoir se jette sur son adversaire. Le mur se dissolve pour aller enserrer Anadeia, comme si une main de fer s’abattait sur elle et la comprimait comme un étau. Il faudra de la force pour que la magicienne s’en sorte et s’en libère, sinon, tout son corps risque de le sentir passer, que ce soit ses muscles, ses organes, ou ses os. Si la pression est trop forte, la jeune femme risque même de s’évanouir sur le long terme.

    Le pouvoir le plus insidieux d’Anadeia n’est pas tant sa foudre que son contrôle des émotions, qu’on ne remarque pas toujours facilement. Il n’est d’ailleurs pas dit que cela serve son utilisatrice, car malgré les éventuelles grimaces de son adversaire, Neera n’arrêtera pas le poing qui se referme sur elle. Elle veut clairement la neutraliser, et la colère qui l’habite, qui est exacerbée par la sorcière, ne la poussera absolument pas à être miséricordieuse.

    Cette femme est une plaie et est responsable de la disparition de la Dame.
    Pourquoi donc se retiendrait-elle ?

    Dans le même temps, elle canalise déjà une grosse part de sa magie, prête à envoyer bientôt un puissant rayon de foudre sur son ennemie.

    Résumé:
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  • Mer 2 Aoû - 16:04
    Attaque sur Kaizoku">
    Il est temps de briser les chaînes.


    L’arrivée à la base de l’armée pirate s’était fait sans encombre. Beaucoup d’hommes se faisaient soigner tandis que les capitaines voyaient la suite des évènements et discutaient stratégie. Semar les avait rejoints. Le plan principal était de foncer vers la flotte Républicaine en jouant sur la maniabilité des navires tout en abattant un par un les navires. L’hybride avait l’impression que c’était encore une attaque suicide désespérée. Malgré tout, il accepta de suivre les plans. Pourtant, il ne semblait pas spécialement enthousiaste contrairement à d’autres. Il faisait tout de même l’effort d’écouter.

    Puis Semar reparti pour les préparatifs. Il entendait des gens parler du commerce d’esclaves qui allait pouvoir reprendre quand ils auraient repris Kaizoku. Et qu’avec les prisonniers républicains, ils auraient de quoi faire. L’hybride luttait pour ne pas les étriper tout de suite. Certains lui lançaient un regard noir. Le capitaine du Capricorne s’en prenait régulièrement aux navires esclavagistes et aux trafiquants d’animaux, donc inutile de dire que tout le monde ne l’appréciait pas.

    L’hybride avait appris qu’une Sénatrice capturée avait été rendue à son camp, mais visiblement, certains avaient décidé de s’en prendre à d’autres prisonniers. Ainsi, la capitaine d’un navire capturée, enfin, c’était ce que supposait Semar, avait été attachée à un navire de pêche. Les cris de la femme résonnaient dans ses oreilles. Elle était attachée, incapable de bouger, sur un frêle navire de pêche qui dérivait en direction de Kaizoku. Avant le départ de l’esquif, il avait rapidement vu son regard, un qui lui était terriblement familier et le renvoyait des années en arrière. C’était le regard de toutes ces bêtes dans les enclos qui savaient qu’elles ne s’en sortiraient pas. Des bêtes à qui on promettait une mort lente et douloureuse. Puis un projectile fit exploser l’esquif et son occupante dans un feu d’artifice d’entrailles. Semar ignorait ce que cette femme avait fait pour mériter un tel sort. Pourtant, lui aussi avait put faire preuve de cruauté par le passé et avait une certaine aversion pour la République. Mais pas au point de torturer physiquement ses victimes. Au mieux, il faisait des mises en scène avec leur cadavre, comme pour les animaux victimes de chasse au trophée quand ses proies en étaient friandes. Même pour lui, c'était trop.

    Là où beaucoup de pirates applaudissaient, Semar et les siens étaient restés silencieux. Heureusement que le nouveau était resté dans la cabine du navire, l’hippotrague doutait qu’il ait put supporter ce spectacle. Déjà que lui-même avait du mal. Si libérer Kaizoku laissait la possibilité à ce genre d'individu selon lui de faire ce qu’ils voulaient à des plus vulnérables qu’eux, ce n’était pas ce qu’il s’imaginait. Il voulait l’indépendance de l’île, mais pas au détriment des plus faibles. Surtout dans un monde où on l’était tous un moment où à un autre et beaucoup trop de monde avaient tendance à l’oublier. Ce fut le cas de son père biologique par exemple. Il avait fini tué par des êtres qu’il avait méprisés et vus comme inférieurs pendant des années. A l’origine, Kaizoku avait été un endroit où les esclaves fugitifs se rassemblaient, hors de question que ça devienne un havre de paix pour les ordures responsables de leur malheur.

    Au signal du départ, Semar s’était posté un peu en retrait sur l’aile droite de ce qui semblait-être une formation en direction des navires républicains. Il faisait toujours en sorte de ménager un endroit pour fuir si ça sentait le roussi. En tant qu'antilope, la fuite avait toujours été sa principale arme. Il souhaitait rejoindre la côte tout en évitant les tirs. Il comptait sur la maniabilité du Capricorne pour ça.

    Même si l’idée ne lui plaisait pas, il avait pour projet secret de rejoindre le camp de la République ou de fuir tout simplement. Il refusait de travailler avec des esclavagistes et le spectacle désolant un peu avant l’avait suffisamment dégoûté. Mais la question était de savoir comment partir sans faire de vagues. Il savait qu’une trahison avait des conséquences. Mais contrairement à d’autres, Semar avait des principes. Un peu avant le départ, il avait discuté avec son équipage en privé en prenant soin de ne pas être entendu. Il avait parlé de cette potentielle option. En tant qu’anciens esclaves, tous étaient prêts à le suivre, se refusant de travailler avec des esclavagistes.

    Pour le moment, Semar se contentait de suivre le mouvement sans faire de vagues. Il n’avait plus qu’à attendre le bon moment pour trouver un moyen de rejoindre la République.



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  • Mer 2 Aoû - 17:10
    Fort déçu de s'être fait arraché son jouet du moment pour des raisons qu'il ne pouvait même pas conceptualiser par lui-même, Klak-Klak était devenu grincheux dés lors que l'ensemble de sa flotte avait fait demi-tour. En premier lieu, il commençait à en avoir plus qu'assez de se voir ballotter sur l'océan, qui constituait toujours son plus grand ennemi ainsi que son seul et unique prédateur potentiel, c'était déjà bien assez pour le mettre de mauvais poil mais le temps passé avec Wulka et Popo avaient le mérite de lui faire passer l'envie de rejoindre les quais adverses pour aller fracasser à grand coup de lances les hommes en bleu. En second lieu, la Salamandre n'avait pas la moindre idée du motif de ce repli stratégique et ne s'en contentait que très mal car sa soif de massacre était bien loin d'avoir été assouvie, et qu'il était rarement du genre à s'improviser des pauses aussi longues en plein travail, sauf pour éventuellement effectuer une sieste digestive, ce qui était tout bonnement impossible avec un tel raffut.

    Alors plutôt que de s'évertuer à chercher un sommeil qui, de toute évidence, ne serait pas au rendez-vous, Klak-Klak décida de pousser ses limites en matière de singeries, cherchant par tous les moyens à s'attirer l'attention des vauriens peuplant les navires alignés non loin du fort pris par les pirates. Ainsi, il s'était amusé à jeter des caisses de vivres par dessus-bord, à jeter des carcasse de piafs calcinés sur le pont d'une embarcation pour qu'ils accusent leurs rivaux amarrés non loin d'eux ou encore à vider des tonneaux d'oranges par terre, bien camouflé par sa magie bestiale, ce afin de découvrir combien chutaient et combien parvenaient à garder l'équilibre. Il aperçut Béros, niché dans une cabine en compagnie de ses machiavéliques pairs, mais n'accorda à cette assemblée qu'une attention limitée car une mouette vint le déranger par ses cris suraigus, chose bien plus intéressante qu'un humble rassemblement de pirates agacés par des histoires de territoire chapardé.

    Ce fut amusant, l'espace d'une demi-heure, mais lorsqu'un premier bâillement d'ennui lui remémora qu'il entreprenait ses activités par pur ennui mortel, un petit coup de fatigue le prit et il décida qu'il était de temps de retourner en lieu sûr, à savoir là où personne n'allait le punir pour ses bêtises. Bondissant de pont en pont par des explosions successives qui ne manquaient pas d'attirer l'attention, la Salamandre se retrouva bien vite sur le fameux Mortepeste, que certains membres de son précédent équipage avaient élu comme nouveau vaisseau de guerre. Ce fut sans mal qu'il retrouva le bon Docteur et avec un entrain certain qu'il s'en approcha, ayant dans l'idée de se nicher une fois encore sur l'épaule de ce dernier.

    Mais alors qu'il s'apprêtait à surprendre le sombre personnage en lui bondissant sur la nuque, ses petits yeux curieux furent happés par la silhouette gémissante de la pauvre Capitaine qu'on contraignait à s'élever comme un étrange drapeau. Absolument perplexe par cette manœuvre à la fois terriblement barbare et bizarrement sophistiquée, Klak-Klak posa son postérieur à terre, désireux d'en apprendre davantage sur cette incompréhensible mise en scène. Il patienta longuement sans rien savoir de ce qui se tramait sous ses yeux et le sommeil manqua de le gagner à plusieurs reprises mais les discours télépathiques que tenaient occasionnellement "l'oiseau géant" le tenaient en alerte. Lorsque la femme attachée s'éloigna d'eux sur son embarcation, la Salamandre crut d'abord qu'ils se contentaient de la rendre à ses confrères, ce qu'il ne cautionnait pas spécialement mais il laissa faire néanmoins.

    Vint alors le carreau et lorsqu'il fut tiré, l'attention toute entière de Klak-Klak se remanifesta. Touchée de plein fouet par le réactif, la capitaine explosa dans une effusion de flammes et de chair réduite en charpie, ce qui arracha un cri de joie malsaine à nombre d'Hommes. Enjoué par le spectacle et galvanisé par les rugissements de ses "confrères" du jour, le petit monstre se mit lui aussi à bondir sur place en applaudissant la performance tout en gueulant comme un véritable singe enragé. Sa passion pour les tempêtes de feu n'ayant aucune limite, il trouvait dans cette représentation un intérêt certain. Complètement surexcité, il s'arma de l'une de ses lances dont il vint illuminer la pointe par pure magie pour signaler sa présence et fonça à toute allure en direction du Docteur auquel la foule lui barrait l'accès.

    Rebondissant d'une tête à l'autre, l'habile prédateur muni de sa torche écourta sans mal la distance malgré les beuglements désapprobateurs de ceux qui lui servaient de support et il compléta ses acrobaties par un ultime saut périlleux qui lui permit d'atterrir sur les épaules du Docteur. Au son des tambours et des cors de guerre, la flotte colossale entama son avancée, acclamé par un Klak-Klak fier comme tout, piaillant tout en secouant furieusement son arme tribale dans les airs.

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    Citoyen de La République
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    Gunnar Bremer
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  • Mer 2 Aoû - 17:36
    L’assaut nous prend totalement par surprise et nous fait l’effet d’un choc. Avoir peur de ce qu’on va devoir affronter en face, c’est une chose, se faire attaquer dans le dos, par des gens qu’on aurait considéré comme des alliés, c’en est une tout autre. Je n'ai même pas encore tiré mes lames de leur fourreau que je sens déjà la froide lame de la trahison me titiller les omoplates. Métaphoriquement. Je reste un instant interdit, mon cerveau n'arrive pas à comprendre ce qu’il se passe et la perspective que des républicains trahissent les défendeurs est tout bonnement inexplicable. Qu’ont-ils à gagner ?

    Cette explication là, je ne peux l’accepter, alors j’en trouve une autre bien plus acceptable. On est sur Kaizoku. des partisans des pirates, il y’en a. On en a même coffrer lors de ces derniers mois. Il m’est même arrivé d’avoir à traiter un équipage de pirate sur les quais de Courage. Alors Kaizoku, rien de surprenant. Regroupés à l’arrière en attendant le bon moment, ces alliés des pirates passent à l’attaque pour nous empêcher de défendre les quais, constatant qu’ils ont besoin de ça pour passer notre défense intraitable, poussant le vice à se revetir d’uniformes. Les lâches. Et je sais de quoi je parle. Mais la lâcheté, ça vous fait gagner des guerres. On apprend ça en deuxième année.

    J’ai appris aussi à tuer. Et ça, va falloir l’utiliser à nouveau. Notre réaction doit être brutale et impitoyable. Derrière nous, dorénavant, c’est la flotte qui protège les quais. Ils tiendront tant qu’ils peuvent. C’est possible que ça ne tienne pas. Si on a pas réglé cette insurrection de l’intérieur à temps, on sera pris en étau. Et ça va être un massacre. Comme vous devez commencer à le savoir, j’aime assez la vie comme ça. Et ce n’est pas en fuyant que je vais la garder, la vie. Alors, faut mettre du cœur à l’ouvrage.

    -Courage Officier Républicain ! Protéger nos alliés ! Abattez les traîtres !

    On s’encourage comme on peut. Les officiers gueulent des ordres. On s’élance pour former un front uni et faire bloc contre la marée humaine qui nous attaque. Je vois beaucoup de monde. Pancrace, évidemment. Tarot, Serge ou encore Gégé. Il y a aussi les pirates. ou les corsaires, on le saura à la fin. Les ratons doivent être pas loin, trop petit pour les repérer dans la mêlée chaotique des hommes et des femmes qui s’élancent vers un nouveau combat. Une nouvelle bataille pour obtenir le droit de vivre un peu plus longtemps.

    Je ne suis pas en première ligne, mais je donne de quoi faire réfléchir mes opposants, dans un premier temps, dans la mêlée. Puis je me dis que prendre de la hauteur, ça sera pas mal, constatant notamment que des gars en face ont fait pareil, bénéficiant du surplomb pour faire pleuvoir les traits. Même stratégie, même solution. Avec mon agilité, je grimpe à un mur, esquivant un tir ou deux dans ma direction avant d’arriver sur les toits.

    C’est là que je vois ce qui semble être la chef.
    Vrai qu’il y a eu une sorte de séisme avant qu’on ne commence. ça nous a secoué. La voir si proche, ça me fout un nœud à la gorge et je repense à l’autre sorcière de tantôt. Que j’ai fui. Est-ce que je vais esquiver mon devoir cette fois ? Non.

    -Hé ! Faites gaffe ! il y a quelqu’un qu’à l’air vachement vilaine là-bas ! Surement le chef !

    J’ai prévenu les autres, ça suffit ? Sûrement pas, évidemment, mais je ne sais pas ce que je peux faire contre quelqu’un capable de provoquer des séismes. Par contre, je peux donner un peu d’espace pour ceux qui savent utiliser des trucs magiques. Alors, je me déplace sur les toits, m’attaquant aux tireurs slache observateurs qui semblent entourer la chef ennemie, tout en essayant de pas me faire remarquer de sa part. Toutes mes cibles ne sont pas forcément accessibles, de l’autre côté des rues, mais j’ai quand même un petit talent en réserve. On soulève des flèches par télékinésie et on les envoie en ligne droite se planter dans les gars, un peu surpris, il faut se le dire. Je peux pas faire ça avec tout le monde, la distance est faible, mais ça permet d’augmenter mon efficacité.

    Spoiler:
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    Dorylis de Rockraven
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  • Mer 2 Aoû - 19:38
    Kaizoku

    Message 2


    Elles n’ont guère le temps d’avancer car rapidement elles sont stoppées dans leur progression vers la forteresse par une femme, une sorcière sans nul doute qui semble reconnaître Athénaïs. A peine celle-ci s'intéresse-t-elle à leurs troupes qu’elle semble se concentrer sur un autre combat qu’elle souhaite mener contre Neera. Dorylis le sait, l’a vue, elle est toute proche, elle perçoit la toute puissance de son amie et ne peut s’empêcher de s’inquiéter pour elle en un sens quand bien même elle sait qu’elle a des capacités qui dépassent l’entendement, celui du commun des mortels du moins.

    Des pieux de métal jaillissent de partout au sol et la réaction la plus rapide de la ministre alors que la princesse descend pour les affronter de face c’est d’user de magie avec rapidité, son âge, son expertise, elle se concentre et prenant la main d’Ath lui annonce par télépathie.

    - On bouge.

    A peine les mots sont-ils pensés qu’elles disparaissent de leur endroit de départ et se retrouvent donc derrière la princesse de coeur, peu glorieux, peu courageux, qu’importe, Dorylis n’est pas un soldat, n’est pas ici pour braver les dangers et gagner en prestige, elle est ici car elle défend la République et surtout son peuple.

    Derrière la sorcière, la princesse elle se prépare à agir dans la foulée, ses techniques sont peu nombreuses en un sens mais elle compte sur l’efficacité de la Dame de Noirvitrail qu’elle sait redoutable et grande tacticienne.

    C’est donc d’un revers de la main qu’elle envoie une lame de sable dans les airs, un courant opaque, dérangeant pour la vue des agresseurs sur les remparts mais surtout qui aura pour but de ralentir et casser toute vitesse et donc létalité aux projectiles volant. Laissant ainsi le temps aux brise murailles d’Athenais le temps de se positionner et d’entrer en jeu. (P2 sable). Les élémentaires de sable sont rares, même en République et son clan est fier d’avoir combattu aux côtés de Dangshuan par le passé. Il n’est donc plus l’heure de se dissimuler, son attaque révélant sa nature forcément. Alors Dorylis libère la métamorphose actuelle et surtout livre directement son apparence élémentaire, elle quitte les traits humains qu’elle arbore au quotidien.

    Apparence élémentaire de Dorylis:

    Cela étant dit elle sait qu’il fait agir vite et bien avec ce genre d’adversaires, le harceler, l’acculer, ne pas lui laisser de temps. Aussi dans sa main une lance de sable apparait dans la foulée qu’elle envoie sans hésiter dans les jambes de la Princesse, naturellement on protège plus son visage et son torse plutôt que les jambes en estimant que les dégâts seront moindres mais… ils peuvent être handicapants. (second P2 sable)

    ”Résumé”:

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  • Mer 2 Aoû - 19:41
    Allongé dans le fond de la chaloupe, le demi-elfe put entendre la mésaventure de la Fae. La paupière valide, il essayait déjà de récupérer un peu, car ce naufrage n'était  rien en comparaison de ce qui se préparait pour la poursuite du conflit.

    "Oui, c'était un bon navire, même si je ne l'ai pas commandé longtemps. Et tu n'as pas sombré avec lui, c'est cela qui n'importe. "

    Il demeura silencieux pour la suite, le temps de s'asseoir pour récupérer les rames tendues par Lil'. Il aurait pu sourire à la voir rouspéter contre ces outils nécessaires à la navigation de la chaloupe, mais le cœur n'y était pas. Il commença alors à ramer, à un rythme lent et fatigué. Lil', dans son éternel enthousiasme, essayait de le rasséréner. Il lâcha un bref sourire.

    "Tu as raison... J'ai opté pour la voie qui me semblait la plus juste... Mais je redoute le prix à payer en retour. Pour l'instant, la bataille n'est pas terminée, pour aucun de nous... "

    Puis, il lui accorda un pâle sourire.

    "Ça, ce sont des rames... et pour le mât, c'est de mon fait, profitant de l'assaut du frère de Crocus sur elle… "

    Et il n'entra pas plus dans les détails.


    Une fois sur les quais, certains des rescapés peinaient à réaliser de tout ce qu'il avait vécu. Des républicains s'activaient autour d'eux, dont Ciguë, pour apporter soin et soutien. Au moins, on ne les considérait pas comme des corsaires. Se pourrait-il que l'un d'eux les aurait aperçus abattre la sorcière ? Altarus ne cherchait pas à en savoir plus. La situation se présentait bien pour lui, ses amis et ses alliés, au vu des circonstances. Maintenant, il devait assumer ses choix, et veiller à ce que tous celles et ceux qui l'avaient n'en viennent pas à payer le prix à sa place. Comment avait-il pu être aussi aveuglé depuis ces dernières années ?

    Oubliant ses tortueux songes, il fixa Crocus, qui venait de s'effondrer à ses côtés. Affaissé de désespoir, Crocus demandait à être achevé. Altarus fut direct :

    "Non...". Il tendit sa main vers le dessus de la tête de Crocus, la retenant avec hésitation. Ce n'était pas son genre d'être aussi expansif de la sorte. Pourtant, sa main gantéefinit par se poser sur le sommet velu de son ami, entre ses deux oreilles. Elle était chaleureuse, et elle le tapotaitt avec une grande douceur. Peut être même qu'elle devint une caresse. "Vu comment il vient de te répondre, c'est plus lui qui va continuer à te faire chier… Et ne te crois pas inutile. Tu as fait bien plus que tu ne pourrais le croire, mon ami. Et nous avons encore besoin de toi, la bataille n'est pas terminée…


    Plus tard, tous se retrouvaient derrière les barricades reconstruites, avec les Républicains déterminés à protéger les quais, pour affronter la prochaine vague que vomirait la flotte pirate. Altarus avait encore du mal à concevoir qu'ils se retrouvaient avec des soldats et des officiers qui étaient, il n'y a pas si longtemps que cela, des individus qu'ils affrontaient. Les mâchoires crispées, il était prêt à affronter l'adversaire qu'étaient désormais les pirates.

    Soudain, une sirène retentit dans toute la zone portuaire. Le Capitaine, en voyant le visage des soldats républicains, n'aimait pas l'incompréhension qui marquait chacun de leurs visages. D'autres appels sonnèrent en réponse.

    "Par les abysses !"

    En entendant les rumeurs de combats dans les ruelles alentours, il comprit. Il y avait des traîtres dans les rangs de la république, qui venaient frapper à revers les forces présentes derrière les barricades. Comme s'ils avaient besoin de cela !

    Le sol se mit à trembler. Les flots firent le gros dos contre les quais. Altarus aperçut une silhouette féminine... Il sentit les poils de sa nuque se hérisser. Encore une ? Ça ne cessera donc jamais ? Il ne devait pas se laisser démonter. Bien que n'étant pas des forces républicaines, il essaya de rallier  des naufragés pirates présents autour de ses amis et alliés.

    "Marins des pirates naufragés, vous êtes avec nous sur les quais ! Peu importe la cause que vous suivez, celle de maintenant est celle de votre survie ! Combattez avec nous contre ces traîtres qui nous poignardent dans le dos, pour rester en vie !"

    N'étant pas certain du résultat, il ne perdit pas de temps à passer à l'action. Il provoqua des tourbillons d'air qui aspirèrent les grains de sables, gravats et autres débris capables de s'envoler dans les masses d'air qu'il générait pour les envoyer sur les adversaires qui les prenaient à revers. Si cela pouvait aider à les ralentir ou les aveugler un peu…

    Un gosse le percuta, manquant de le déconcentrer. La mine déconfite, le gamin était mort de trouille.

    "Toi ! File vite prévenir Fieracier, qu'on essaie de parer à cette poche traîtresse. Allez bouge !"

    Après quoi, il profita de quelques barricades mises à terre pour les propulser de toutes ses forces sur les ennemis en approche, pour les balayer tout en visant la Sœur de Côte. POur l'assaut de ses amis, il avait entièrement confiance en leurs capacités. Ils l'avaient tous démontrés à maintes reprises contre la Sorcière



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  • Jeu 3 Aoû - 0:50


    Althéa débarque de son navire pour poser pieds sur l’île fortifiée afin de recruter combattants et matelots, pendant qu’elle se démène à rassembler des troupes et réapprovisionner son esquif pour la parer au combat, l’entité démoniaque qui est à bord reste immobile. Un long processus magique s’opère à l’intérieur du corps de Savoir, réveillant pleinement la puissance pluri-millénaire qui sommeille dans ses yeux. Quelques semaines auparavant, il sortait d’un long rêve, aujourd’hui, elle opère sur la réalité même, cela fait trop longtemps qu’il n’a pas été amenée à utiliser autant de mana et il procède à une sorte de dérouillement de sa magie. La créature mystique ne sent même pas l’embarcation repartir, ce n’est que lorsque les vagues l’éclaboussent à nouveau en raison de la rapidité de leur navigation agile qu’elle sort de sa préparation. Sur l’oeil d’Éva, les filaments de lumière dansent de plus belle en réalisant qu’ils approchent des forces ennemies. Leur navire se faufile entre les tirs de balistes, slalomant entre les traits, guidés par les vents de la rose, les courants de Kaiyo et la maîtrise de la capitaine. Une partie de l’équipage se tasse dans une chaloupe d’abordage et se jette à la mer, avide d’en découdre avec les forces terrestres planquées dans un ouvrage militaire sur la côte.

    Pour Éva, l’objectif est légèrement plus loin.

    L’épée du Jugement dans une main, le Livre des âmes dans l’autre, le Démon élève lentement son bouquin dans les airs devant lui, les fines pages de métal souple défilent, vierges, les unes après les autres comme si c’était la brise marine qui les faisait tourner. Soudainement, le livre s’arrête sur une page bien précise, aucun symbole, aucun caractère ne figure sur la feuille d’acier, mais l’unique oeil ouvert de la créature s’avance de la masse organique qui surplombe son tronc, se penchant par dessus, le globe oculaire rattaché à un filament de chair, et il semble lire des textes invisibles. Ils ne peuvent les voir, mais leurs noms sont déjà inscrits.

    ”Votre destin vous appelle.”

    Après avoir inspecté son livre, l’oeil démoniaque se relève pour fixer au loin le flan de la ligne de défense républicaine qui fait barrage devant lui, les filaments luminescents débordent de son iris, se matérialisant dans les airs comme des cils tentaculaires pour lui dessiner une crinière morbidement fascinante. Écartant ses bras asymétrique tandis que ses deux artéfacts lévitent autour de lui, Savoir canalise sa puissance.

    Il est rare pour les mortels de regarder vers le haut, encore plus en situation de combat. Ce n’est pas la direction naturelle de laquelle vient la plupart des attaques, aussi est-ce souvent dans la verticalité qu’on trouve les meilleurs moyens de dissimuler les choses. Pourtant, en cette nuit maudite du 15 au 16 juillet de l’An 4, l’équipage des vaisseaux militaires républicains du flanc ouest ont une excellente raison de regarder le ciel. Il est rare d’observer une lumière céleste aussi étincelante à cette heure de la nuit, l’espace d’une dizaine de secondes sur ce théâtre de guerre, chaque marin ne peut que constater sa propre mortalité d’un simple mouvement de la nuque. Au dessus des galions, un oeil géant, ou plutôt la représentation d’un oeil, vole parmis la brume. Une apparition sordide d’un énorme globe optique inquisiteur, dévisageant tout ceux assez malheureux pour se trouver directement en dessous de lui. Autour de ce corps volant, un cercle de lumière radiale se manifeste, et ce n’est qu’à ce moment là que la raison d’une telle manifestation devient apparente. Au centre du cercle, des rayons de lumière commencent à s’agglutiner pour former une sphère éblouissante à la place de la pupille magique. Un vrombissement suraigu retenti en crescendo, surpassant le grondement de l’océan tandis que la canalisation arrive enfin à terme.

    ”Jugement.”

    VVVVUUUUUUUUUUUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIRRRRRR


    La sphère de lumière prend alors un corps physique tangible dans les cieux, et sous les regards terrifiés des soldats qui la fixe obstinément, elle disparaît. Sa vitesse phénoménale surpassant la perception du regard humain l’a accéléré pour s’abattre à une vitesse phénoménale sur la surface de l’océan.

    Au milieu de la nuit, pendant un instant, il fait jour.

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  • Jeu 3 Aoû - 10:45
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 11 D2199910





    Azura émergea enfin de son sommeil artificiel, dénué de tout rêve, elle avait été plongée dans le noir complet, dénué de sens, une douleur là où il l'avait piqué, dénué de tout filet de sang. Elle passa une main sur sa tête pour constater qu'on l'avait bandé, le docteur portant finalement bien son nom. Au moins avait-il tenu parole. Azura se rendit alors compte que ses cheveux étaient mouillés, mais pas par l'eau, c'était chaud, une sorte de substance poisseuse recouvrait les mèches de la sénatrice. Mais ce mucus était bien le cadet de ses soucis, si le Doc avait tenu parole, mais où était la capitaine Aldobrandini ?!

    Hana Aldobrandini constituait pourtant, au même titre qu'elle, un otage. Et malgré cela Azuré était seule dans la chaloupe tractée par une petite voile rapiécée. Aucune autre barque aux environs. Peut-être la gardaient-ils plus longtemps et qu'ils finiraient par la renvoyer vers son camps, mais plus tard ? Azura n'aimait guère les Aldobrandini et détestait d'autant plus celle-ci pour l'avoir empêchée de les sauver plus tôt. Mais elle aimait les vivants plus que tout et se devait de protéger toutes les personnes engagées dans la bataille, même les opposants politiques, surtout qu'Hana était militaire et non politicienne, elle se devait de la protéger d'elle-même, de ses pulsions bellicistes. Mais aucune trace de la capitaine.

    Le vent avait soufflé si fort, permettant aux navires pirates de fondre vers les côtes avec une vitesse fulgurante, ce vent du large avait aussi poussé l'embarcation de la sénatrice qui n'eue pas le temps de chercher plus longtemps la capitaine disparue, la proue de sa barque heurtant la petite plage de galet en contrebas du fort de Kaizoku, la faisant tomber en arrière. Azura se releva tant bien que mal et fit quelques pas sur les bord. Son regard se posa alors sur une masse échouée sur la plage à côté d'un tas de paniers à crabes, s'avançant alors dans sa direction, la Lumina fit apparaitre une petite sphère de lumière Lumos ! pour mieux voir même si l'aube approchait.

    Un homme était allongé, face contre terre, trempé. Il ne portait pas d'uniforme mais avait une chemis noire rentrée dans un pantalon large du même coloris, une ceinture noir lui barrant le torse en diagonale de la hanche à l'épaule. Un pirate. Azura le retourna sur le dos et commença le massage cardiaque dans l'espoir de lui faire cracher l'eau des poumons. Elle alterna alors avec du bouche à bouche avant de reprendre le massage. Cela durant une petite minute avant que l'homme - qui s'avérait être un elfe aux cheveux bruns, coupés courts - se redresse en vomissant de l'eau salée. Des pas se faisaient entendre plus loin sur la plage.

    Azura ne s'en préoccupa point, posant un regard bienveillant sur celui qu'elle venait de sauver et qui lui rappelait Urbras... Il avait le même regard. Ce fut dans ce même regard qu'elle pu voir de l'étonnement passer, un étonnement qui se mua en prospection avant de se fondre dans de la haine. L'elfe pirate avait observé la sénatrice et s'était bien rendu compte qu'ils n'étaient pas dans le même camps, et malgré qu'elle l'ai sauvé de la noyade, il dégaina un surin coincé dans sa botte et tenta d'atteindre la gorge de sa sauveuse avec la lame. La lumina se jeta en arrière pour esquiver, surprise par cette réaction. Ce fut à cet instant que des soldats républicains accoururent et s'emparèrent du pirate, l'assommant et le trainant dans les galets pour l'emmener.

    - Je l'ai sauvé... Il a essayé de me tuer... Pourquoi ? Ses jambes refusaient de lui obéir.

    - On est en guerre m'dame. Fit un soldat. On peut plus faire confiance à personne, même pas à nos frères d'arme... La moitié de l'armée s'est retourné contre l'autre moitié. On aurait bien besoin de vous d'ailleurs... Commença-t-il.

    Ils furent alors coupé par une éclat lumineux d'une puissance phénoménale dans le ciel au dessus de la baie, mais si le soleil pointait à l'Est, sa lueur était écrasée par le sort de lumière lancé sur la flotte républicaine. tous se protégèrent les yeux, sauf Azura, la lumière étant son éléments. Un autre mage maitrisant la lumière ? Dans le camps opposé en plus. Quand on pensait que tout allait à vau-l'eau, la situation s'empirait d'avantage.

    - Emmenez-moi aux quais. Lança alors la magicienne. Le soleil va se lever.

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    Giselle (Enchanted) - Amélie Poulain (Le Fabuleux Destin) - Margaery Tyrell (Game of Thrones) - Mantis (Guardians of the Galaxy) - Sam Gamgee (Lord of the Rings) - Jaskier  (The Witcher)

    Thème musical d'Azura
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  • Jeu 3 Aoû - 13:29
    Elle fut repêchée bien plus tôt qu'elle ne l'avait espéré, par l'un des navires républicains qui se regroupaient. Néanmoins, sitôt à bord, le capitaine lui tomba dessus.

    - Vous avez beau être noble ou je ne sais quoi, vous êtes sur mon navire. Ici, c'est moi le chef, compris ?

    Elle hocha la tête. Après tout, elle n'était pas vraiment en position de protester. Semblant se radoucir, le capitaine développa :

    - Vous êtes sur le Blizzard, qui se targue d'être l'un des navires les plus rapides de la flotte. Veuillez me détailler vos capacités. À partir de maintenant, vous faites partie de mon équipage, je dois savoir à quel poste vous affecter.

    - Je comprends. Je suis une élémentaliste d'eau et de glace, et dispose de quelques capacités curatives.

    - Hum, attaque et soutien. Avancez vers la proue, vous serez chargée de la défense du navire, et pourrez venir en renfort aux attaquants si nécessaire.

    Elle hocha la tête et se dirigea dans la direction indiquée par un autre membre d'équipage. La proue... C'était donc l'avant du bateau ?

    Elle en était là de ses rélfexions, lorsqu'elle perçut de l'agitation sur le côté. Un navire pirate approchait. S'attendant à un assaut imminent, elle concentra de nouveau son énergie magique. Elle n'attaquerait pas, contrairement aux intentions du capitaine. Mais elle protégerait. Après tout, c'est ce qu'il lui avait demandé, non ?

    Lorsque le navire ennemi se fut suffisamment approché, elle dressa de nouveau son mur de glace, dans le but de stopper une attaque "classique", à l'horizontable.

    - En haut !

    Elle leva la tête, et ce fut suffisant pour la distraire et la faire laisser son sort se dissiper. Que se passait-il... Un sort de lumière se déployait au-dessus d'eux. Alors que tout le monde semblait captivé, Maria, se souvenant des démonstrations d'Azura, se précipita vers le capitaine, dans l'intention de lui ordonner de faire virer de bord à son navire, ayant complètement oublié qu'elle n'était plus censée avoir la moindre autorité tant qu'elle serait à bord. Mais elle n'eut même pas le temps de terminer sa course que le sort plongea dans la mer, créant d'immenses vagues qui firent tanguer dangereusement l'embarcation. Maria décida alors de prendre les choses en main et se connecta une fois de plus à l'énergie de la mer... Avant d'êtreprise par surprise. Elle qui avait l'habitude de manipuler de l'eau froide ne s'attendait pas à cette chaleur...

    - Quoi qu'il arrive, n'abandonnez pas le navire par la voie de l'eau. Il en va de votre survie, elle est à la température parfaite pour vous faire cuire, actuellement ! Je m'occuper de stabiliser le navire.

    Elle croisa le regard mécontent du capitaine. Mais elle n'avait pas le temps de s'apitoyer sur le sort d'un homme craignant pour son autorité. Il s'agissait là d'un cas de force majeure. Plongeant quelques morceaux de glace dans l'eau pour tenter de la refroidir, elle finit de former le sort préparé plus tôt en remplissant les trous laissés par la mer sous l'embarcation. Une fois le bateau assuré de ne pas couler, elle se concentra sur la protection. Elle ne savait pas ce dont était capable ce sort et, plus précisément, celui qui l'avait invoqué. Alors, par mesure de précaution, elle étendit un immense bouclier d'eau aussi loin qu'elle le put autour des bateaux directement menacés. Mais en fut moyennement satisfaite. En effet, l'eau lui semblait moins résistante que la glace. Mais si elle voulait protéger les siens, elle n'avait pas le choix, il lui fallait des sorts puissants.
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  • Jeu 3 Aoû - 17:28
    Une invective, venue du haut des murailles, et soudain … une pluie de carreaux s’abat sur les murailles. Mêche hurle un ordre, suivit du capitaine Chamaille et les fantassins se mettent immédiatement à couvert derrière les bâtiments en contrebas de la forteresse. Des pieux métalliques jaillissent du sol dans le même mouvement, blessant quelques Brisemurailles, immédiatement trainés par leurs camarades à l’abri tandis que la pluie de carreaux est arrêtée par les pouvoirs de la Grande Mécène.

    La protection de sable retombe sur le sol et les blessés n’ayant pas pu être évacués. L’escouade Granit se porte immédiatement à la rescousse, profitant du temps de recharge des arbalètes pour sauver les blessés à terre, mais les pics d’acier gênent leurs mouvements. C’est à peine s’ils ont le temps d’évacuer l’allée centrale avant la seconde volée de carreaux.

    « Malepique ! Ca se présente mal. Trois blessés de notre côté. hurla Mêche, visiblement secouée par la magie ayant surgi de nulle part.

    - Escouades ! Au rapport ! »continua Malepique, couvrant le bruit du sable tombant dans les ruelles et les cris des défenseurs de la forteresse.

    Bien à l’abri derrière les bâtiments et évitant au mieux de se retrouver dans les rues mortelles qui auraient fait d’eux des cibles faciles, les capitaines répondirent un à un. Quelques blessés, rien de plus. L’escouade Granit avait pris le plus gros de l’attaque, comme le voulait le contrat des lourds de la Huitième. Les choses commençaient à devenir intéressantes pour tout le monde.

    « Parlotte ! Douce ! Apportez les Grilleuses et balancez-les sur les murailles. Rangée de pavois devant et ligne arrière au tir. Allumez ces salopards ! Formation tortue dans l’allée pour tous les fantassins. On passe par la grande porte ! Tranche, ton escouade prend le bélier. »

    Les ordres furent donnés aux escouades Indigo et Topaze, qui se positionnèrent immédiatement dans deux allées parallèles donnant vue sur les murailles. Parlotte et Douce ouvrirent les caisses de munitions et firent passer aux soldats les Grilleuses. Immédiatement, dans chaque allée, deux rangées furent formées : un mur de pavois et une rangée de tireurs enflammant leurs projectiles. En l’espace de quelques secondes, la réplique des Brisemurailles fut cinglante. Vingt arbalétriers protégés par autant de pavois décochèrent leurs projectiles enflammés vers les tireurs embusqués sur les murailles pour les déloger.

    Les flasques contenant la poix se brisèrent sur le chemin de ronde et prirent feu, enflammant le parapet de pierre et causant la panique au sein des troupes insurgées. Les arbalétriers de la Huitième se replièrent immédiatement tandis que les fantassins commençaient à déployer leurs pavois pour avancer en formation tortue vers la grande porte. Leur objectif : foncer en formation tortue vers la grande porte pour la défoncer et investir la forteresse. La présence de soldats ennemis dans les murs nécessitait une action coup de poing pour gérer la situation au plus vite. Et les Brisemurailles n’avaient pas le temps de déployer des catapultes et des engins de siège élaborés. La meilleure tactique était de défoncer cette porte et de laisser la lieutenante se charger de la Princesse de Cœur.



    ______________________________________

    Téléportée de l’autre côté de la zone de tir par Dorylis, mademoiselle de Noirvitrail se retrouva derrière la sorcière qui l’avait invectivée quelques secondes plus tôt et s’en était prise à ses hommes. Elle l'avait échappé belle grâce à l'intervention de Dorylis. Sa chance n'avait finalement pas tourné, du moins, pas pour l'instant. Elle apparut derrière la sorcière de coeur, concentrée sur sa tâche : mettre un terme à cet affrontement.

    « Désolée … mais je ne sais même pas qui vous êtes. »

    La lance de sable de Dorylis fut projetée dans les jambes de la sorcière. Athénaïs ne perdit pas de temps et planta son épée dans le ventre de son adversaire. Profitant de l’effet de surprise, sa main droite décrivit un arc de cercle et la magie descella une partie des épais créneaux de la muraille, qui s’abattirent de tous les côtés vers la tête de la sorcière. Si les pierres ne brisaient pas la boite crânienne de la sorcière, Athénaïs avait encore quelques tours en réserve pour la faire plier.

    Ce n’était pas très honorable, mais il fallait en finir vite …

    Résumé:


    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 11 Signat12

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    Pouvoirs palier 3 : 8/8
    Pouvoirs palier 4 : 2/2
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  • Jeu 3 Aoû - 17:45
    La lettre est visiblement scellée, donc merde pour la lecture. Ce n’est pas plus en soi, lire le courrier des autres n’est pas forcément ce qui est à faire, encore moins dans ce genre de situation. Est-ce qu’il y a vraiment une réaction optimale dans ce genre de situation de base ? Aucune idée pour le coup.

    – Oh ! Pyxis Tiamat, enchanté on va dire.

    Dans plein d’autres circonstances l’enchanté aurait été vrai, plus que vrai vu la source d’information pour toutes les interrogations qui tourne dans le crâne sans interruption, mais bon, comme dit plusieurs fois, cette nuit est un désastre monstre. Le genre de désastre qui fait peur face à  la saveur joyeuse de nouvelle découverte. La peur de voir les lieux si importants disparaître ou être simplement le tombeau de gens connus à cause d’une folie collective qui semble toujours incompréhensible détruit tout.

    Là, suivre le cours des choses comme on suit un cours d’eau semble logique. Enfin, autant logique que tout ce qui se passe depuis le début. Donc c’est tout sauf logique, mais c’est simplement plus pratique. Moins prise de tête. Pas vraiment, mais y penser plus tard sera mieux. La discussion dans le bureau du lieutenant Labienus est aussi complètement lunaire.

    Écouter sans rien dire est l’option choisie. Pas qu’ouvrir sa gueule ne soit pas tentant, mais c’est un peu trop pour le moment, puis, il faut l’admettre, il y a beaucoup trop de choses qui sont floues. Ton cerveau n’arrive pas à attacher tous les wagons ensemble surtout. Pourquoi est-ce que tout ne peut pas être simple ? Pourquoi on ne prend pas juste le courrier et on lui en donne un autre ? C’est comme ça putain que ça fonctionne normalement.

    Il n’y a pas une discussion qui semble dans un autre monde avant que Neera passe par la fenêtre dans un monde normal. Le premier réflexe qui se met en place face à cette situation est de regarder si ton accompagnatrice de base est encore en vie suite à cette attaque. Bordel, c’était ton idée a la base de venir ici pour voir de comment allait Eliëndir. Au moins dans cette conversation tu as retenu son nom, entre autres informations. C’est toujours utile en cas de livraison. Oui, tu gardes un fil rouge pour ne pas sombrer dans la folie.


    Elle en a des bonnes en tout cas la miss de Magic de te dire de ne pas t’occuper d’elle, mais d’aider Eliëndir. Labienus aussi en avait des bonnes de blague avec ce qu’il raconte. L’aider ? À tuer le capitaine des forces de la république ? Alors que tu ne subis aucune pression ? Et que t’efforce de rester neutre en faisant ton travail d’un bout à l’autre ? On ne serait pas dans une situation assez chaude du cul, clairement tu serais là à rire à gorge déployée. Bordel, dire que tu n’es même pas payé pour toutes ses conneries.


    – Bien entendu que je vais l’aider.


    Juste pas à tuer pour le coup. La liberté c’est important. C’est même ce qui est le plus important dans toute cette histoire. Le tout est de savoir comment avec ce que tu as sous la main, c’est-à-dire pas grand-chose. Mais, pas de soucis, là tout de suite son cerveau est en ébullition tout de même. Il faut simplement voir l’elfe comme un chiot qu’on veut libéré de sa laisse. C’est un très mauvais exemple, la dernière fois que tu as fait cela le chiot est mort. C’est fragile ses bestioles, il te faudra quelque chose de solide et… c’est pas le sujet, concentration. C’est un flash de lumière qui te fait ironiquement reprendre tes esprits. Vraiment, rien n’a de sens là tout de suite.

    Les ombres. C’est ce qui t’a servi pour fuir, autant t’en servir maintenant pour attaquer. Elles sont tes meilleures alliées quand Capella n’est pas là. Aller pour une fois tu vas te battre. Tu fais un grand sourire, c’est important de soigner sa présentation, surtout quand on va faire une connerie qu’on regrettera certainement plus tard. Bref, grand sourire avant d'utiliser tes ombres les plus tangibles pour tenter d'immobiliser le lieutenant et de l’assommer avec petits hiboux en bronze présent sur la table, certainement là à la base pour représenté la république et empêcher des documents de prendre leur envole au moindre coup de vent.

    Enfin, ça c'est ce qu'il commençais à préparé avant d'avoir une suggestion d'Eliëndir sur le fait de plutôt détruire directement la chaine. Tu sais fuir, pas combattre mon petit requin. Tu te concentres sur tes ombres et utilise ta maitrise de l'eau en même temps sur la chaine pour tenter de la faire ceder. Avec un seul pouvoir tu doute que cela fonctionne, peut-être que deux ça passe. Au pire, ça reste une aide et tu auras tenter quelque chose, c'est bien, non ?

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  • Jeu 3 Aoû - 17:49

    Au son du clairon et des différents cors d'assaut, j'me tourne automatiquement vers la baie, mais tout est toujours calme. Dans la seconde qui suit, c'est des cris et des flèches qui s'abattent sur nous, venant de la ville, ou plutôt des bâtiments et ruelles qui bordent le quai. Après quelques battements de coeur d'incompréhension et de sidération, les réflexes militaires, gravés dans les os et l'instinct par des heures et des jours de répétitions et de routines reprennent le dessus, avec l'aide aussi des cris rauques des officiers qui nous réveillent, et nous rangent face au nouvel adversaire.

    La désillusion est cruelle quand on voit leurs uniformes, pas si éloignés des nôtres : ceux du Guet, et de la Grande Armée Républicaine. La rumeur bruisse au sein des rangs, que c'est des pirates infiltrés et des habitants qui ont dérobé, peut-être tué, nos collègues et confrères, ou en tout cas nos compatriotes. Il en faut pas beaucoup plus pour qu'on soit conjointement pris d'une hargne et d'une haine, froides et méthodiques, le genre de colère glaciale qui finit rarement bien pour personne.

    Le premier pirate qui arrive devant moi se prend une attaque mentale de base, suffisante pour que mon épée trouve son épaule, puis sa gorge dénudée. Ignorant le cadavre qui chute, j'agite ma lame devant un autre, pour le faire reculer et l'empêcher d'embrocher mon voisin, dont l'uniforme d'officier républicain est déjà maculé de poussière et de sang. J'repère la grande silhouette de Gunnar, qui grimpe rapidement sur un toit.

    Il déloge ceux qui en profitent pour nous canarder, et je hoche la tête avec approbation. J'me demande si je dois me téléporter là-haut pour le soutenir et aider à nettoyer tous les archers mais mon attention est distraite par un brusque mouvement de notre ligne de front. Grâce à nos efforts conjoints, les pirates reculent petit à petit, pas assez expérimentés sans doute pour lutter contre la fine fleur de la République.

    J'bloque un coup d'épée adressé à mon voisin, et j'ai comme un déjà-vu hyper perturbant. Mon attaque enchaînée se fige brusquement, et j'dois ma survie qu'à un pas en arrière qui me fait atterrir sur le cul. Les yeux fixés avec la nyctalopie sur mon vis-à-vis, j'me demande comment marche le couplage de la métamorphose avec la lecture de l'esprit, ou si... Si le gars que j'vois cinq mètres plus loin est bien celui que j'pense. j'avance le long de la ligne jusqu'à me retrouver à son contact, et il voit ma gueule.

    « Pancrace ?
    - Merde, Titus ! »

    Mais attends, c'était pas censé être des pirates infiltrés ou je sais pas quoi ?

    « Désolé, pas le choix ! Qu'il lâche, les dents serrées.
    - Comment ça ? Qu'est-ce que tu racontes ?
    - Le Lieutenant Labienus va nous mener à un avenir radieux, Kaizoku ne sera pas qu'un havre, ce sera une base d'opération !
    - Gneuh ? »

    J'ai jamais eu de la répartie quand j'étais pris de court.

    J'bloque maladroitement son attaque suivante, et mes voisins sont bien trop occupés pour nous prêter la moindre attention. Alors, à la place, j'lui envoie une attaque mentale améliorée, au point qu'il titube, crache un peu de bile. J'me relève, j'l'attrape par le col, et j'le traîne derrière la ligne des combats jusqu'à le jeter au sol. Sa jambe droite fauche les miennes, mais j'lui tombe dessus épée en avant, lui arrachant un grognement de douleur. J'me redresse à genoux, j'essaie d'arrêter le glougloutement du sang qui jaillit de sa cage thoracique. Un filet de sang coule à la commissure de ses lèvres, après avoir rempli sa bouche. J'retire mes pognes, et j'vois que j'ai percé un poumon. Trop efficace, putain. Tout est coupé court quand il me canne entre les doigts, sans pouvoir avoir donné de réponse.

    « Bordel mais vous foutez quoi ? Vous avez retourné votre veste ?! »

    J'me redresse en clignant des yeux, fixé par son visage, mais c'est bien celui dont j'me souviens, avec p'tet cinq ou huit ans de plus, y'a pas à dire, donc plus sec, plus fin, mais toujours sa tronche, quoi. Si c'est pas des pirates qui ont volé les uniformes des soldats qui nous attaquent, alors quoi ? Des traîtres dans les soldats stationnés ici ? Une cinquième colonne qui se retourne contre la République, qui fait une rebellion ? Et cette histoire de havre et de base d'opération ? Puis merde, Labienus, il joue à quoi au juste ?

    J'sors du cercle des questions infinies pour voir qu'on avance et que j'vais me retrouver tout seul sur les quais, à ce rythme. En une fraction de seconde d'incantation, j'rejoins Gunnar sur un toit, les dents serrées et les poings ensanglantés, jusqu'à voir quelqu'un qui me semble effectivement la meneuse de toute cette action.

    Franchement, une fois n'est pas coutume, on va pas y passer des plombes et tortiller du fion pour chier droit.

    J'lui lance ma plus puissante technique, cinq projectiles magiques, droit dans la gueule. A ce niveau, ils suivent en partie la cible, et traversent les murs. Et la plupart des humains sont moins solides que des murs, de mon expérience.

    « Mange ça, sale pute. »

    Spoiler:
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  • Jeu 3 Aoû - 18:11
    Attaque sur Kaizoku
    Battle of Navarino - Ivan Aivazovsky
    Honnêtement ? Il aurait dû s'en douter. Tous ses beaux discours, partis en fumée en un instant. C'était trop beau pour être vrai depuis le départ. Aveuglé par cette lueur d'espoir qui s'est manifestée devant ses yeux, étincelante mais éphémère. L'inattendue intervention de Neera était pour Eliëndir, une chance inespérée de retrouver sa liberté. Pour sûr que la présence de l'élémentaliste ne faisait pas partie du plan de Labienus, une faille venait d'apparaître et évidemment, il comptait en profiter pour retourner la situation à son avantage. Du moins, c'était son intention avant qu'ils ne soient interrompus par le retour tonitruant de la mystérieuse femme qu'il a déjà croisé un peu plus tôt. Celle-ci n'est pas revenue pour ses beaux yeux mais bien pour la demi-titan qu'elle prend immédiatement pour cible. Par ailleurs, les deux femmes semblent avoir un certain passif dont il n'a pas encore connaissance mais de toute évidence, elles ont l'air très bonnes amies, aucun doute là-dessus.

    Sous le regard médusé de l'ambassadeur de Melorn, Neera encaisse une violente décharge qui la propulse à travers la pièce. C'est ainsi que son dernier espoir part en fumée, balayé d'un revers de la main et passant à travers une fenêtre dans un bruit de verre fracassant. Le mage noir a tout juste le temps de pivoter sur ses talons pour tendre la main vers son amie, submergé par le désespoir quand elle disparaît de l'autre côté de l'encadrement. Eliëndir l'air complètement dépité, laisse s'échapper un long, mais alors vraiment très long soupir d'entre ses lèvres.

    « Pourquoi j'ai jamais de chance, moi ? »

    C'est à se demander ce qu'il a fait pour mériter ça. Il faut se rendre à l'évidence, retrouver sa liberté sera plus difficile que prévu. Soit dit en passant, il n'a pas une once d'inquiétude pour la professeure de Magic. Il l'a connaît assez bien pour savoir qu'il en faut bien plus pour la mettre à mal. En réalité, c'est plutôt pour son adversaire qu'il se fait du souci. Croyez-moi, personne n'a envie de découvrir pourquoi on l'a surnomme la Tornade. Bien conscient de ça, c'est aussi dans l'intérêt d'Eliëndir de s'éloigner le plus possible avant de devenir un potentiel dommage collatéral. Malheureusement, il n'aura pas ce luxe tout de suite et si pendant une seconde il avait presque oublié l'existence de l'artefact, Labienus vient le rappeler à sa piètre condition, condamné à servir les sombres desseins d'un esprit aliéné. C'est sûrement ce qui l'enrage le plus face à sa situation. Lui qui cherchait Fieracier un peu plus tôt, vient tout juste de recevoir l'ordre de le tuer. D'une injonction de l'officier, la chaîne rayonne et soumet son porteur dont le corps se met à réagir de lui-même. Ses pensées sont intactes et les effets semblent différents d'un contrôle mental, Eliëndir est parfaitement lucide mais il peste un bon coup, incapable de lutter contre l'ordre qu'il vient de recevoir. Fieracier est sa cible et si personne ne s'interpose, il devra commettre l'irréparable. Neera était toute désignée comme la solution à tous ses problèmes, il va devoir trouver un autre moyen de se sortir de ce bourbier.

    C'est alors que ses deux yeux couleur améthyste se posent sur le messager triton au nez cassé. Avec tout ce qui vient de se passer, il avait presque oublié sa présence et pourtant, elle est peut-être là sa solution. D'ailleurs, ils se retrouvent tous les deux dans la même galère maintenant à la différence que Pyxis n'est soumis à aucun maléfice et c'est justement là-dessus qu'ils doivent jouer.

    « En effet, je vais avoir besoin de ton aide. »

    À moins que le triton se sente capable de vaincre Labienus et sa petite rébellion par ses propres moyens, Eliëndir va avoir besoin de lui. Il faut agir avant qu'il ne soit trop tard. Alors qu'il se dirige vers la sortie, l'Elfe saisit le bras du messager pour l'inviter à l'accompagner à l'extérieur, là où ils pourront réfléchir à un plan pendant qu'il cherche malgré lui à trouver Fieracier pour le tuer. Une fois qu'ils se seront suffisamment éloignés, le mage noir reporte son attention sur le triton.

    « Eliëndir, en réalité je suis un ami de Neera. Comme tu peux le voir, je suis soumis à une puissante magie et cette chaîne m'oblige à aller contre ma volonté. Je ne peux rien y faire et j'ai besoin que tu m'en libères pour que je puisse arrêter Labienus et aider notre amie commune. Tu penses pouvoir casser la chaîne ? Sans me trancher la gorge, de préférence. Dans le cas contraire, on est dans la merde. »

    C'est alors que l'apparition d'une intense lumière dans le ciel de Kaizoku attire son attention. Pour être honnête, c'est difficile de la rater ou de l'ignorer même au sein de la forteresse du général Fieracier. Eliëndir s'arrête momentanément, juste le temps de tourner la tête et lever les yeux vers l'astre lumineux et c'est pour lui une véritable vision d'horreur, tant qu'il a d'abord du mal à en croire ses yeux. Cette forme lointaine et indistincte depuis sa position, c'est la première fois qu'il la voit et pourtant, elle trouve immédiatement écho dans son esprit car étrangement similaire. Ce n'est pas la même couleur ni exactement la même forme mais cet œil gigantesque dans le ciel, le rappel à sa dernière mésaventure dans les ruines d'Azshary.

    Comment est-ce possible ? Ça ne peut pas être un hasard. Eliëndir a été naïf de croire qu'il pourrait confiner Savoir dans les ruines suffisamment longtemps jusqu'à son retour. Il a tout fait pour retarder l'inévitable et s'il a réussi à s'échapper et s'il l'a suivi jusqu'à Kaizoku, alors ses intentions ne font aucun doute. Savoir est là pour lui et l'affrontement est imminent, si tant est qu'il arrive à l'atteindre.

    « Loin de moi l'envie de te presser mon ami, mais ça devient urgent. »

    Les problèmes arrivent. Voyons le bon côté des choses, Savoir lui mâche le travail en prenant la peine de venir jusqu'à lui. Soit. Qu'il vienne alors, s'il est si pressé que ça de retourner dans sa prison.

    Résumé:

    CENDRES
    Citoyen de La République
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    Carl Sorince
    Carl Sorince
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    Info personnage
    Race: Humain
    Vocation: Guerrier assassin
    Alignement: Neutre Mauvais
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    qui suis-je ?:
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  • Jeu 3 Aoû - 19:25
    Carl avait retrouvé une embarcation. Une vraie, cette fois. Ou en tout cas, commandée par un capitaine qui avait l’air de savoir ce qu’il faisait.
    Ce simple point de détail, pour tout dire, restait une nette amélioration par rapport à son dernier bâtiment. La dame -puisque c'en était une- l'avait convaincu, lui, en quelques mots criés par-dessus le chaos ambiant et c'était avec une confiance renouvelée envers la flotte pirate que le Serpent s'était glissé dans l'équipage du Belladona.

    Tenter d’avoir l’air discret dans une bande de forbans s’avérait toujours être une entreprise compliquée, surtout lorsqu’on ne ressemblait pas vraiment à un pirate. Les fouineurs et les petits génies ne manquaient jamais de relever une peau trop pâle pour avoir été exposée souvent au soleil marin ou une carcasse trop sèche -et propre- pour avoir vraiment œuvrée parmi la lie de la société. Ultime indice: ses dents étaient pointues, mais toutes présentes. Le serpent ne pouvait donc définitivement pas appartenir aux nostalgiques des frères-de-côtes.
    A moins, bien sûr, d'être un capitaine. On excusait -souvent- toute sorte d'excentricité aux capitaines.
    Ainsi, Althéa s’était adressée à lui, dès son arrivée. Sitôt embarqué, sitôt interrogé. Et promptement, qui plus est. Ses questions : simples, logiques, ne pouvant bien évidemment porter que sur sa capacité et sa volonté à diriger.
    “-Oh, je me débrouille bien pour tuer ce qui bouge, en face, mais je m’en voudrai tant de priver ces robustes messieurs du droit de commander l’assaut terrestre.” Avait-il répondu en affichant son plus beau sourire. Ceci dit, il s’était éclipsé, espérant fortement qu’elle ne pousserait pas plus loin son enquête. “Je ne prendrai pas beaucoup de place dans la chaloupe, rassurez-vous capitaine.
    L’esquive avait plus ou moins fonctionné. La patronne du bâtiment, trop occupée à gérer le foutoir d’une guerre manifestement loin d’être terminée, n’avait pas jugé bon de poursuivre plus loin leur entrevue. Une bonne chose. Une excellente chose. Passer inaperçu restait de loin le meilleur moyen de…Et bien, passer les défenses ennemies.
    Assis -ou plutôt cramponné- au bord de la chaloupe préparée pour l'assaut en compagnie de quelques égorgeurs édentés, il avait attendu la fin des manœuvres avant d’oser regarder en direction des lignes ennemies… et se rendre compte qu’ils les avaient déjà dépassées.
    Comme dit plus haut, cette capitaine-ci savait définitivement ce qu’elle faisait.

    Maintenant, une fois de plus, Carl se trouvait accroupi dans une chaloupe glissant dans les eaux noires aussi silencieusement que possible, juste derrière un massif gaillard au front couturé de cicatrices et au milieu d’une quinzaine d’autres pirates. Le Juge, dans ses mains, semblait s’impatienter, tout comme lui, alors qu'au-dessus de l'écume, les premiers gardes braquaient armes et torches dans leurs directions.

    Il y avait un escalier, taillé directement dans la falaise soutenant le poids de la tour de garde. Ses premières marches étaient immergées, couvertes de coquillages et d’algues mousseuses. L’ascension paraissait rude tant la pente était escarpée, d’autant qu’à mi-chemin, un renfoncement servant manifestement d'entrepôt de fortune faisait office de refuge et de poste de tir, pour les défenseurs s’étant aventurés hors des hauts murs de la tour dans le but de repousser ceux qui se trouvaient trop bas pour être effacés d’un coup de baliste. C’était là qu’ils attendaient, tous, en tendant leurs arcs et en hurlant des ordres.  

    “-L’heure est venue mes frères !” S’époumona l’imbécile s’étant désigné chef de l’attaque. Debout, le pied droit posé sur le rebord de l’embarcation, son sabre au clair et son long manteau noir trempé d’eau salée, le bougre avait indubitablement une allure pour le moins intimidante ainsi qu’un courage inspirant.
    Néanmoins le charisme et le courage ne suffisaient pas à protéger des volées de flèches.
    Le premier trait lui traversa le bras droit. A sa décharge, il ne recula pas. Avec le peu de place restante sur la chaloupe, une telle action se serait immanquablement soldée par une chute dans l’eau froide et insondable entourant leur objectif. La deuxième flèche, cependant, se logea en travers de sa gorge, et la troisième -celle-ci le fit reculer définitivement- traversa ce que le Serpent estimait être son poumon droit en passant par le pectoral et en ressortant quelque part au milieu du dos.
    “-Imbécile.” Le salua le mercenaire, en laissant les ombres de la nuit le recouvrir jusqu'à devenir tout bonnement invisible. L’embarcation cogna ensuite contre la pierre d’une marche. Deux nouveaux pirates percés de traits empennés s'écroulèrent immédiatement.
    Les défenseurs encochèrent une nouvelle série de flèches. Les yeux plissés, le mercenaire compta six archers. Il serra les dents et sauta de l’embarcation à la suite de ses comparses.  
    Et puis, soudainement.
    L’irréalité vint frapper l’océan.

    Ça provenait du bateau. Du Belladona. Carl n'était sûr de rien d'autre que ça. Ça devait avoir un rapport avec la chose, croisée sur le pont, à l'embarquement. Cette créature étrange, proprement indescriptible, dont la singularité n'avait pas manqué d'attiser sa curiosité. Une étoile était tombée des cieux pour incendier l'océan et punir la flotte républicaine, trop confiante. Un spectacle aussi funeste qu'inoubliable. Mais qu'importe. L'origine d'un tel drame ou ses répercussions ne pouvaient le concerner directement.

    Une âme qui ne s'embarrasse pas de sentiments se remet plus vite de la vue d'un cataclysme que les autres. L'absence d'obstacles émotionnels rend l'esprit froid rapide, aiguisé. Efficace. Carl avait déjà grimpé dix marches et braqué son arbalète sur la paire de garde la plus proche lorsque les pauvrets parvinrent enfin à écarter leurs yeux -rendus larmoyants par cette soudaine explosion de lumière- du désastre pour se rappeler qu'un danger bien plus banal mais aussi bien plus concret venait frapper à leur porte.
    Sept carreaux longs comme un avant-bras s'extirpèrent de la gueule du Juge, traversant crânes, cotte de maille et torse avec une aisance obscène. Une tête empalée se détacha du reste d'un corps martyrisé pour rouler le long du quai et finalement basculer dans les eaux sombres.
    Les compagnons d'infortune du mercenaire, arrivés à sa hauteur, n’hésitèrent pas une seconde pour se ruer sur les gardes survivants, créant aussitôt une mêlée bruyante dont Carl entreprit de se dégager d'un bond pour continuer à grimper. Un républicain, retardataire et isolé, n'eut pas le temps de diriger sa lame en direction de l'ombre translucide s'approchant de lui avant que cette dernière ne vienne planter sa baïonnette dans son torse. La lame vicieuse déchira ses entrailles, qui se déversèrent sur le pavé en lui arrachant un souffle d'horreur et de désespoir. Il tomba à genoux, choqué par la violence de sa propre condamnation, et Carl l'abandonna à la mort pour continuer son ascension sans prendre la peine de l'achever. Conscient de l'importance d'une action rapide, il enclencha la pompe du Juge, chargeant sept nouveaux tirs dans la gueule cauchemardesque d'une arme impossible, avant de contourner l’entrée de la tour et s’accroupir derrière une paire de tonneaux pour attendre que les restes des défenseurs ne viennent se jeter dans sa ligne de mire.

    Ils vinrent à huit. Ou plutôt six, puisque deux d'entre-eux possédaient des armes à distance. Tous provenaient des entrailles de la tour, ils s’étaient extirpés de son entrée tels des diables de leurs boites, lames aux poings et bave aux lèvres. Les nouveaux arrivants se jetèrent sur le flanc des pirates aux prises avec leurs collègues -qui avaient reculé jusqu’à ce niveau- renversant le rapport de force en faveur des loyalistes de Mirelda, et Carl ne fit rien pour les en empêcher. Ils le dépassèrent sans le voir, laissant leurs archers hésiter sur la marche à suivre, puisqu'il était parfaitement impossible d'isoler une cible ennemie dans un tel chaos.
    Le serpent glissa hors de son abri pour s’approcher à pas de loup des tireurs lui tournant le dos. La baïonnette du Juge passa au travers de la nuque du premier et trancha proprement la jugulaire du second. Tous deux expirèrent sans même pouvoir hurler un avertissement à leurs alliés toujours en combat. Sans regret, leur meurtrier laissa là adversaires et alliés finirent de s'écharper. Silencieusement, drapé de nuit, il pénétra dans la tour par son unique porte, arbalète en avant, pour poursuivre son ascension jusqu’au sommet.
    Un sourire de pure satisfaction illuminait son visage invisible.

    résumé:
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    Invité
    Anonymous
  • Jeu 3 Aoû - 20:26
    He’s a Pirate
    Event Kaizoku


    Tendue comme un arc, la rouquine avait apostrophé les soldats approchant des rescapés, leur demandant de l’aide. Qu’importe d’où venaient les blessés, ils avaient besoin de soin. Après le combat qu’ils avaient mené bon sang qu’ils en avaient le droit. Heureusement, malgré les regards suspicieux et l’hésitation générale face à ceux ayant l’apparence de pirates, ils rangent bien vite leur opinion de côté et c’est ensemble que tous commencent à s’entraider. Alvida y met du sien elle aussi. Marins, soldats, peu importe. La corsaire n’y connait pas grand-chose en premier secours, mais elle aide à rassembler les blessés et alerte les médecins.

    Tout est calme… Un moment, du moins. Il suffit de regarder au large pour se douter que l’absence de corvettes n’est que temporaire. Un pirate c’est tenace, alors un regroupement… Imaginez. Nerveuse, ça elle l’est. Incapable de rester en place, elle scrute l’océan, fait les cent pas. Puis, finalement, elle vient aider les républicains à renforcer leurs défenses. Elle était prête à assumer son choix cette fois. C’était trop tard pour jouer les indécises de toute manière. Autant faire de son mieux pour aider.

    Mais c’est de l’intérieur que la seconde vague débuta. Quand une sirène retentit, la confusion se lisait sur chaque face présente sur les quais. Personne ne savait pourquoi les cors d’alarme du Guet sonnaient dans toute la cité, se faisant écho entre elles. Et que des troupes entières jaillissent des ruelles entourant les quais, hurlant leur rage et leur envie d’en découdre.

    Confuse, Alvida reste une spectatrice quelques instants. Jusqu’à ce qu’un membre de son équipage la saisisse aux épaules, posant la question figée sur les lèvres des pirates échoués sur les quais.

    « On fait quoi maintenant ? »
    « Leur faire manger la poussière. » elle serre la mâchoire, son expression devenant acérée. « On va crever dans l'œuf une rébellion en fracassant des culs-bleus, ça devrait rappeler des souvenirs à certains. » fait-elle mine de s’amuser en évoquant les républicains véreux qu’ils avaient combattu quelques temps plus tôt. « Avec moi mes amis et ne faites pas de quartiers ! »

    Pas question de leur montrer que la situation n’était pas fameuse dans la globalité. Montrant l’exemple, Alvida se saisit de sa lame et s’élança à une vitesse surhumaine sur l’un des traîtres pour lui porter un coup fatal. A sa suite, les pirates aux alentours rejoignirent le combat à leur tour. Tandis que les archers prennent de la hauteur pour canarder les assaillants, portant ainsi assistance à Gunnar et Pancrace placés sur les hauteurs également, les marins spécialistes du corps-à-corps portèrent assistance aux soldats au sol.

    Très vite, le chaos régna sur les quais mais, tandis que les républicains s'entre tuaient, les nouveaux pirates s’étaient vu catalogués corsaires fidèles. Une chance pour les braves soldats qui purent ainsi éviter d’être pris en tenaille.

    Soudain, un tremblement de terre ébranla le port, déconcertant les combattants. Une femme mage de terre était à la tête de la révolte. Encore…? Mais combien de mages puissants avaient-ils à la fin ? Et pourquoi fallait-il que ça tombe encore une fois sur la corsaire sérieusement ?

    Elle pesta, mécontente, avant de disparaître sous un voile d'invisibilité qu’elle maintiendrait cette fois-ci et aussi longtemps que possible. Poussée par la mauvaise humeur, Alvida s’en prenait à tous ceux qui osaient s’approcher d’un peu trop près, tailladant sans état d’âme ceux qui avaient décidé de trahir leurs camarades. Quant à ceux qui essayaient d’attenter à la vie des pirates, ils ne faisaient que déployer fureur de la corsaire. Elle attaque l’un d’eux dans le dos, le transperçant de son épée jusqu’à l’abdomen.

    Vive, invisible, impitoyable et précise, Alvida restait au front, laissant derrière elle des giclées de sang volontairement mortelles et atroces pour effrayer ceux qui se trouvaient sur son chemin et galvaniser ses alliés. Tel un spectre imprévisible et sanguinaire. Et si elle éclabousse les traitres du sang de leurs camarades, c'est mieux.

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