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  • Mar 25 Juil - 10:47
    Le torrent de flammes les effleura, même dans l'eau. Maria ne s'en inquiéta pas. En effet, les dégâts sur son propre corps disparurent aussi vite qu'ils étaient apparus, grâce à sa capacité régénératrice. Quant à Azura... Maria s'empara des eaux qui l'entouraient pour que, dans une douce étreinte, elle aussi se retrouve avec une peau qui semblait n'avoir subi aucune brûlure. Elle s'en doutait, ces soins n'étaient pas forcément nécessaires, elles seraient probablement bien plus gravement blessées à l'avenir. Mais elle se savait également trop faible pour soigner des blessures plus graves, alors, autant faire de son mieux pour diminuer la probabilité qu'elles arrivent. Sur un corps déjà atteint, de nouvelles blessures pouvaient se révéler bien plus graves que sur un corps sain...

    Une fois qu'elle eut terminé de prendre soin de son amie, elle se retourna de nouveau vers les quais et ne put retenir une larme. Ainsi, cela avait débuté ? Il ne semblait plus possible de s'en sortir sans morts ni blessés... Alors, autant en finir au plus vite ! Avisant le navire pirate épargné par les flammes le plus proche, elle se glissa en dessous et, s'aidant des courants qu'elle mania pour qu'ils l'aident à compenser sa force physique insuffisante, elle le retourna. À présent, elle n'avait plus de pitié pour les pirates. Ils avaient détruit des vies, ils ne méritaient donc pas de meilleur sort que celui qu'ils avaient infligé à autrui. Elle chercha à fermer son coeur à l'entente des cris des occupants du navire, qui finiraient peut-être noyés, peut-être brûlés, ou peut-être réussiraient-ils à rejoindre la terre ferme ou un autre bateau à la nage. Elle s'en moquait. À présent, la rage menaçait de la submerger.
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  • Mar 25 Juil - 14:43
    L'impact des attaques combinées des trois alliés improbables fut sans précédent. Brutalement propulsé en arrière par l'explosion monstrueuse qui retentit dans un rugissement d'une indescriptible violence, le petit monstre tenta d'enfoncer ses griffes dans les planches qui composaient le pont mais il était si léger que malgré ses efforts, il finit par s'envoler comme un pauvre linge en pleine tempête. Valdinguant dans les airs en poussant des piaillements désapprobateurs, Klak-Klak fut baladé en tout sens et se rattrapa in extremis au mat de son navire à l'aide de sa queue qu'il replia en crochet. Cet effort fut insuffisant néanmoins pour l'interrompre dans sa course incontrôlée car le sommet du mat fut justement arraché par la brutalité des éléments déchaînés.

    Klak-Klak se retrouva alors au dessus du vide, ou plus précisément de la mer, mais cela revenait tout à fait au même dans son cas de figure bien singulier. Plutôt que de sombrer dans une panique inutile face à cette situation qui signait son potentiel arrêt de mort, Klak-Klak fit ce que chaque animal faisait lorsqu'il était face à la mort : user des attributs que la nature lui avait donné afin de survivre. Sa queue luminescente fouetta l'air, claqua deux fois d'affilée puis d'un seul coup, l'organe luminescent qui se trouvait à l'extrémité se mit à fumer et à vibrer avant de déclencher enfin une explosion assez importante pour inverser sa trajectoire. Rebondissant littéralement en plein vol, la bête minuscule bifurqua d'un coup et fondit sur l'embarcation dont elle avait bien failli être expulsée.

    La Salamandre stoppa net son mouvement en touchant les planches salvatrices, seul bouclier entre elle et la mer terrifiante qui se trouvait en dessous. Klak-Klak n'eut pas le temps de savourer sa réussite car déjà, le chaos reprenait. De toute manière, il avait déjà oublié qu'il venait tout juste d'échapper à la mort. Leur bateau, branlant et dangereusement penché, rendait la progression sur le pont éprouvé fort difficile. Les marins s'y trouvant tâchaient d'accourir jusqu'aux chaloupes en esquivant avec peine les tonneaux qui roulaient jusqu'aux abysses du fait de la position du bateau. Klak-Klak chercha Rulka des yeux mais entre la fumée, les hurlements et les mouvements de panique, il lui fit difficile de la localiser. Il ne vit pas non plus l'étrange oiseau mais décida naturellement de suivre le mouvement du troupeau afin de s'échapper.

    Agrippé grâce à ses griffes aiguisées, le petit monstre fonça d'obstacle en obstacle pour s'éviter une chute léthale et parvint enfin, au prix d'un effort et d'un courage certain, à se démener pour atteindre la sécurité de la chaloupe. Sans le moindre ménagement pour les quelques pirates qui s'y trouvaient déjà, Klak-Klak bondit du pont jusqu'aux épaules de l'un des combattants qui manqua de chuter de surprise. Sous un torrent de contestation, la Salamandre colla une corne dans un œil et sa queue fit tomber à la flotte l'un des pauvres marins. Lorsqu'on l'injuriait en brandissant un poing en l'air, il ripostait toujours en râlant avec ferveur :

    "Apadplass ! Apadplass ! Apadplass !"

    Et tandis que sombrait leur navire enflammé, ils se mirent en route pour rejoindre leurs alliés les plus proches, qu'un immense bateau républicain s'apprêtait malheureusement à éperonner. Ce ne fut que lorsque l'Ardente fut à demi-engloutie par la voracité des flots qu'il aperçut au loin la forme invraisemblable de la titanesque arène de glace subitement apparue au large. La pointant du doigt tout en giflant à répétition l'homme qui lui servait de porteur contre son gré, la Salamandre beugla :

    "O ! O ! Gabagooh he ? Dabala hadyrr dodo. He, vé ti Popo o Vé ti Wulka ?"

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  • Mar 25 Juil - 15:52

    Quelle magnifique explosion. Quelle splendide expérience! Et surtout, quel plaisir de voir autant de vie se faire évaporer en l'espace d'un instant. Si la science était quelque chose de palpitant, et qui provoquait chez moi un intérêt absolument fou, je devais bien reconnaître que de telles situations ne pouvaient que susciter une admiration malsaine. Le contrecoup fut cependant violent et malgré mes attaches à la cabine l'impulsion provoquée par l'explosion me fit tout de même tomber contre le pont. Secouant la tête, je ne pouvais retirer un sourire qui s'étendait d'une oreille à l'autre. Comment pouvait-il en être autrement? Notre assaillant venait purement, et simplement, de disparaître dans le néant. Une poudre de cendres et un air aride, dans une nuit pourtant brumeuse et humide. Quel plaisir. Quelles conséquences merveilleuses pour l'éco système. Le nombre d'oiseaux qui en seraient perturbés à jamais, s'écrasant dans leur fuite lamentable contre les falaises de l'île? Les poissons, dont l'eau est à présent devenu l'enfer dans lequel ils vivaient, perturbant leurs fonctions internes? Et tous ces hommes. Toutes ces femmes. Balayées comme des mythes s'étant un peu trop approchées d'une lanterne ouverte.

    Revenant alors à la réalité tandis qu'on me tendait une main, j'observais la dame de lave qui me fixait de ses yeux incandescents. Si le bateau s'appelait l'Ardente, je comprenais pleinement pourquoi en fixant la chevelure carmin de la jeune femme. Dans un sourire amusé, j'attrapais sa main et me redressait grâce à elle, époussetant au passage mon manteau de cuir recouvert de cendres et vérifiant l'intégralité de ma sacoche. A l'activité des pirates, notre navire était en train de chavirer et de couler. Il allait falloir bouger.

    * Merci. Merci à vous. Le Docteur, ravi de faire votre connaissance. J'aimerais discuter longuement avec vous et notre ami ardent mais... Je marquais une pause, les craquements du navire se faisant entendre plus intensément. Mieux vaut aller rapidement sur les chaloupes et rejoindre une nouvelle embarcation. *

    Je m'avançais alors rapidement vers les navires de "sauvetage", tandis que les flammes s'intensifiaient et que les tonneaux roulaient de manière incontrôlée. La panique arrivait peu à peu, mais se trouvait pour le moment contenue par le fait que nous venions d'infliger un coup redoutable aux républicains. Un coup permettant ainsi à nos "alliés" de circonstances d'enfin accoster à quai et d'entamer le véritable combat de cette délicate soirée. Bondissant sur une des chaloupes disponibles, je fixais les dernières retombées de notre précédent assaut avant que le quartier maître n'ordonne notre départ vers le navire situé à notre bâbord. Comme ce dernier semblait avoir pivoté et se dirigeait vers les quais, il allait directement arrivé sur notre trajectoire. Tournant la tête, je laisses mes pensées entrer dans l'esprit du matelot dirigeant notamment la chaloupe où se trouvait la ratel ardente.

    * Suivez nous.  *

    Et puis, le chaloupe s'élança. Au loin, un grand cercle de givre semblait avoir fait son apparition. Véritablement, je plaignais en quelque sorte l'écosystème. Je me demandais d'ailleurs si, plus tard, j'allais pouvoir en observer les effets. Peut-être faire deux ou trois expériences. Sur les survivants potentiels du trait de lave, ou sur les animaux directement. Enfin. Mon attention fut de nouveau redirigée sur mon environnement direct tandis que nous approchions de "l'Orc Ivrogne". Grimpant le long des grandes échelles cordées, je saluais de la tête le capitaine et comprenais ainsi l'origine du nom de cette frégate. Un nouveau sourire amusé s'installa sur mes lèvres alors que ce dernier ordonnait au bateau d'ouvrir le feu sur l'Hermione qui tentait de fuir. Un tir de poursuite, à l'aide de balistes pas encore modifiées par mes soins qui visaient l'arrière du navire pour l'achever. Peu m'importait que cela touche ou non car, déjà, je courrais vers la cale dans le but d'y trouver quoique ce soit d'utilisable. Peut être que mes compagnons ardents viendraient me rejoindre, peut-être qu'ils ouvriraient le feu. Je m'en moquais, en vérité.

    Les expériences reprenaient, et les quais approchaient.    

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  • Mar 25 Juil - 18:50
    Yaaaarrr
    Feat des Pirates et des Cul-Bleu


    Satisfaite... ?

    Difficile à dire... Tu fixais la scène que tu avais toi même créé avec les efforts conjoints des autres pirates à bord. Une pareille destruction.. Tu aurais du te plaire dans ce massacre orchestré et pourtant. Tu n'avais pas aimé cela. Tu n'aimais jamais perdre le contrôle, tu te mettais en danger, tu te mettais à nu, tu étais visible pour tout tes ennemis. Pourtant, tu ne culpabilisais pas non plus... Pour la première fois, tu avais relâché ton pouvoir dans un but précis autre que ta propre protection. Celle de Klak-Klak. Le Ratel avait prit une place prédominante dans ton cœur et ton esprit, le seul ami qui ne t'avait pas encore abandonné à cause de ce que tu étais.

    Essoufflée, tandis que tu ressentais les premières secousses d'un pareil contrecoup, tu étais pourtant bien la seule à encore tenir debout. Tournant alors ton regard, tu cherchais l'animal sans le trouver. Un peu inquiète que celui-ci ai fuit, préférant voguer pour sa survie, c'était autre chose sur laquelle tu tombas. L'homme au masque étrange, à la carrure nébuleuse, celle-ci étant déformée par ses vêtements sombres, se trouvait là, cul par-terre.

    Sans savoir pourquoi tu lui tendais la main. Peut-être car celui-ci avait aggloméré ses tentatives avec les tiennes. Jusqu'ici, il s'était montré être un allié plein de ressource et de confiance, bien que tu étais capable d'en discerner la totalité. Naturellement, tu venais à te figurer l'amplitude de sa présence tandis qu'à sa relevée, tu fus contrainte de lever la tête, un air inquiet sur ton visage, alors qu'il t'adressait ses premières paroles éthérées.

    Tu étais celle qui avait répandu la mort et la destruction, celle qui menaçait d'avoir fait chavirer ce navire simplement par le souffle de ta puissance. Et pourtant, tu étais celle avec un visage anxieux tandis que tu écoutais les mots de ce golem sombre au physique impressionnant. Clignant alors des yeux, tentant de récupérer le fil des évènements, tu étais restée quelques secondes figée sur place. Mais qu'est-ce qui venait de se passer ? Etait-il au moins humain ?

    - Je euh... Vous avez raison.

    Qu'importe.

    Les secousses du bateau avaient été suffisantes pour te ramener à la réalité, et c'était bien docilement que tu suivais l'homme sur sa chaloupe. Il était évident que l'Ardente ne vous servirait plus à rien, lui aussi ayant succombé à vos feux nourris. Le navire avait au moins fait son office, pourtant partir la tête haute. Peut-être que tu finirais par partager son destin plus tard dans cette bataille. Voulais-tu vraiment finir ainsi... ?

    C'était au loin que tu vins à entendre les quelques paroles indéchiffrables du ratel, te permettant de lâcher un profond soupire de soulagement. Qu'il était étrange de te savoir ainsi. D'habitude lorsque tu déployais pareille puissance, tu finissais pas te plonger dans une léthargie presque absolu. Mais ici, la bataille ne faisait que commencer, et tes instincts t'empêchaient d'abdiquer tout de suite et maintenant. Tu ne pouvais compter que sur toi pour survivre... Tant que tu étais en danger, tu devais rester clairvoyante. Autant que possible.

    Remontant alors sur un second navire pirate, tu venais néanmoins à t'écrouler contre le mât, laissant tes jambes flageolantes se reposer quelques minutes. Tu avais beau être toujours sur le qui-vive, ce genre de destruction avait un prix à payer, même pour toi. Le visage grimaçant, tu aurais besoin de quelques minutes pour être à nouveau pleinement opérationnelle. Différente des autres élémentaires de part ta nature complexe, tu ne pouvais pas trouver refuge dans la surabondance de ton élément environnant.

    Tu ne pouvais que compter sur toi.  

    Spoiler:

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  • Mar 25 Juil - 19:57
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 7 Dd893f13368065e7f76b33fff1a52424





    Je vais la tuer, elle et sa perfide engeance.

    Fut la première pensée qui traversa l'esprit d'Azura lorsqu'elle refit surface, reprenant son souffle à grandes goulées d'air. Son regard balaya l'environnement dévasté qui l'entourait. La seule trace de vie qu'elle parvint à capter fut les respirations haletantes des cinq soldats républicains qui se tenaient tantôt sur la chaloupe avec elle. De leur barque, il ne restait que quelques planches calcinées, ballottées par la mer agitée. L'eau s'était nettement réchauffée et des bancs de poissons entiers remontaient à la surface, flottant sur le ventre, tués sur le coup, c'était un véritable désastre. Et cela n'étaient que les conséquences de la vague de chaleur déployée par l'élémentaliste, le rayon de lave, tel un fleuve incandescent, avait pulvérisée le navire sur lequel se tenait Idunn quelques secondes plus tôt, du Perséphone, il n'e restait rien. Là où se tenait le navire républicain avant l'attaque, une longue trainée de magma noircie par le contact avec l'eau fondait doucement vers les profondeurs, soulevant un nuage de vapeur cataclysmique.

    Je vais la trouver.

    Azura mis quelques secondes à embrasser l'ampleur de la situation. Lorsqu'elle réalisa que son amie, Idunn, n'était plus de ce monde, qu'elle avait été noyée dans ce torrent de lave, elle qui pourtant était si douce, qui aimait tant le vivant, le respectant tout autant que la Lumina, Azura ne pu réprimer la terreur qui l'envahit. Alors qu'elle nageait maladroitement vers le bord, buvant la tasse à plusieurs reprises, incapable de se concentrer sur sa nage, cette terreur se mua en colère, puis en rage. Cette rage était toute dirigée vers la source de cette attaque destructrice. Azura ne pourrait jamais pardonner à l'élémentaliste de lave ce qu'elle venait de faire. Un assaut si disproportionné ne pouvait qu'être motivé par un désir de tuer, une mégalomanie perverse qui ne pouvait rester impunie.

    Je vais la détruire.

    Et même si la sénatrice plaçait toute vie sur un piédestal, qu'elle respectait chaque être en ce monde, elle ne pouvait décemment croire que la rédemption soit possible pour la personne qui avait perpétrée un tel crime. Et même s'il y avait forcément un peu de bon en l'élémentaliste, il ne pourrait jamais racheter les vies qu'elle venait de prendre, surtout pas celle de la fabuleuse garde forestière. Il n'y avait qu'une seule soluition, et bien que cela incluait l'unique chose qu'Azura se refusait de faire, il allait bien falloir qu'elle la tue. Non pas pour chercher vengeance - La Lumina abhorrait le désir de vengeance par dessus tout et s'y refusait - mais uniquement pour éviter que plus de mal soit fait. Si l'élémentaliste l'avait déjà fait, elle pouvait très bien reproduire une telle horreur. En prenant sa vie, Azura en sauverai des centaines d'autres.

    Je vais l'effacer de ce monde.

    Azura cracha de l'eau chaude une fois arrivée sur le rivage. Les soldats reprenaient leur souffle un peu plus loin, au moins les avait elle sauvé eux, bien qu'elle aurait aimé pouvoir en sauver plus, même si le mieux aurait été qu'une telle attaque n'ai jamais eue lieu. A présent elle avait un but tout autre que limiter les pertes humaines, ou du moins indirectement, elle devait éliminer le plus gros danger de cette bataille pour éviter plus de victimes inutiles.

    C'est mon devoir.

    Elle ne prêta que brièvement attention au dôme glacé qui s'était formé un peu au large, préférant chercher du regard son nouvel objectif. Mais malgré les flammes qui éclairaient la nuit, elle ne distinguait que la lueur du navire qui portait la mage élémentaliste qu'elle recherchait, ce dernier sombrant doucement. Mais d'ici, et dans la nuit, impossible d'identifier précisément la magicienne de magma. Depuis la chaloupe elle l'avait aperçu avant qu'elle ne lance son attaque dévastatrice, elle savait donc à quoi elle ressemblait, il ne restait plus qu'à se rapprocher du navire pirate qui coulait.

    S'en est fini de ce monstre.

    Sans un mot, les traits fermés, elle se mit à converger vers les navires républicains en préparation. Arrivant à leur niveau, elle usa de télékinésie pour charger les dernières caisses et pièces d'armes nécessaire à l'embarquement, elle le fit avec précipitation, il lui fallait une embarcation le plus rapidement possible. D'un doigt expert elle termina le chargement du matériel avec une efficacité de maitre. D'un signe elle indiqua à la capitaine du navire - portant un bicorne bleu - la destination : L'Ardent qui sombrait. D'un signe de tête, la capitaine aux cheveux d'or lui signifia que de toute façon c'était la destination de son vaisseau, le Talion.

    Elle ne s'en tirera pas. Impossible.

    Azura leva les yeux au ciel, faisant de nouveau appel à sa lumière, et depuis la proue du Talion en partance, elle lança une puissante boule lumineuse dans la voute céleste, éclairant toute la baie d'une vive lumière blanche. La sphère lumineuse se bloqua au zénith du champ de bataille, peignant des ombres macabres sur les flots recouverts de débris, de poissons morts, de cadavres humains et de flammes, filtrant au travers de la fumée et de la vapeur.

    La voilà ! Je te tiens, charogne !

    Son regard se fixa sur la fine silhouette aux cheveux écarlates qu'elle recherchait, adossée au mat d'un nouveau navire. Azura jouait un rôle qu'elle ne se reconnaissait pas, elle qui était si empathique, douce, aimante, calme, rationnelle et patiente, elle agissait avec hargne, colère, hâte et était aveuglée par la rage. Mais comment pouvait-elle rester de marbre face à une femme n'hésitant pas à prendre tant de vies ? De quel droit ?!

    Résumé/Pouvoirs :




    Personnages similaires à Azura
    Giselle (Enchanted) - Amélie Poulain (Le Fabuleux Destin) - Margaery Tyrell (Game of Thrones) - Mantis (Guardians of the Galaxy) - Sam Gamgee (Lord of the Rings) - Jaskier  (The Witcher)

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  • Mar 25 Juil - 21:37

    Un instant, j'ai cru qu'on réussirait pas à se barrer. Que la sorcière nous poignarderait dans le dos, nous en voudrait pour le tir de baliste, ou voudrait quand même finalement mon corps, à défaut de mon coeur, ce qui me semble tout à fait compréhensible. Mais non, tandis que ça s'agite derrière nous, sous le regard soucieux du chef et des gars qui foutent rien, dont je fais fièrement partie, on prend nos cliques et nos claques, et on retourne se foutre à quai, proprement cette fois, où le bleu nous attend, toujours humide de son plongeon.

    Il essaie d'ouvrir sa gueule pour nous narguer ou demander des nouvelles, mais nos mines pas jouasses le calment direct. Au garde-à-vous, il déballe rapidement l'état des lieux de la situation et les derniers ordres qu'on a reçus.

    « Les pirates ont réussi à créer une brèche, Commissaire. Ils débarquent en masse, et il faut à tout prix les en empêcher, sinon, ils pourraient se répandre dans toute la ville. C'est... par là, qu'il fait en pointant du doigt.
    - Bien, soldats, vous savez ce qu'il nous reste à faire. »

    Je dois être tombé avec le commissaire le moins corrompu de tout l'office républicain, ou alors celui qui croit qu'il va avoir une promotion comme ça, je sais pas bien. Mais il nous dirige droit vers le plus gros des combats, et le soulagement d'avoir échappé à la vieille peau laisse vite place à l'anxiété d'un affrontement plus direct. J'lance un regard en arrière, mais les bateaux ont disparu. Froncement de sourcils.

    « Un souci, Panpan ? Demande Gunnar.
    - J'sais pas, la vieille est plus là...
    - Tu peux pas savoir où elle est partie, avec le senseur ?
    - Si, si, mais j'ai peur qu'elle s'en rende compte et me tombe dessus après...
    - Toujours mieux que si elle nous tombe dessus par surprise avant, non ?
    - Certes. Mais si elle se radine, c'est toi qui te la coltines, cette fois.
    - Très peu pour moi, me mettre en travers de l'amour véritable. »

    Le salaud. J'vais en entendre parler pendant des mois, de ça.

    J'relance le senseur magique amélioré, et j'perçois sa présence dans un anneau de glace, à l'autre bout de la baie. J'pousse un soupir de soulagement.

    « Elle est de l'autre côté du port, avec les autres qui sont restés derrière, visiblement. Ben, ils se démerdent, hein, si j'étais croque-mort, je bicherais, j'vais me contenter de leur souhaiter bonne chance.
    - Surtout qu'on a du pain sur la planche.
    - M'en parle pas. »

    Au pas de course, on rejoint les camarades républicains qui luttent contre les vecteurs de l'anarchie, du pillage, et du scorbut, point central qui les différencie des continentaux, et on s'arme de ce qu'on peut. L'uniforme républicain contient pas de bouclier en temps normal, et j'en ressens cruellement le manque en dégainant mon épée courte. Heureusement, certains ont des pavois anti-émeutes, et passent devant, avec une poignée de lanciers derrière. Nous autres, avec nos armes courtes, on bouche les trous, on assure l'arrière-garde et les côtés.

    C'est déjà une joyeuse mêlée et le détachement dont j'fais momentanément preuve s'efface devant la tâche toute prioritaire qui consiste à rester en vie en s'assurant que ce soit pas le cas du type d'en face. Notre ligne se délite petit à petit pour devenir une suite de petits affrontements entre lesquels je circule pour poignarder et estoquer ce que je peux, mais j'laisse vite tomber ce plan moisi. Trop risqué.

    J'utilise le senseur magique pour identifier les pirates qui utilisent la magie dans un rayon d'une dizaine de mètres autour de moi. Là, un vieux barbu avec autant de dents que moi j'ai de qualités. Renforcement musculaire, à voir l'épée rebondir sans réussir à bien imprimer la chair. J'le pointe du doigt.

    Au moment où deux collègues lui tombent dessus, j'balance une attaque mentale. Pas très forte, hein, qui demande pas des masses de concentration, juste assez pour le destabiliser, faire glisser sa protection. Puis le fer d'une lance transperce son épaule, il perd le contrôle et se fait tailler en pièce. Bien à l'abri derrière le mur de mes potes, j'souris. A gauche, un peu derrière, un type qui concentre des flammes entre ses mains. Aucune idée de ce qu'il veut en foutre, mais c'est probablement pas pour nous réchauffer contre la froideur de la nuit.

    Le projectile magique le cueille en pleine gueule.

    A ce rythme, ça semble jouable. Faut juste qu'on réussisse à les repousser jusqu'à leurs maudits rafiots.

    Spoiler:
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  • Mer 26 Juil - 0:49
    Ruby visualisait ce ciel dans sa tête et sans se rendre compte, elle avait activé son déplacement instantané et elle se trouvait quelques mètres plus loin sur les quais. La rousse arrivait cette fois-ci sans annonce de pétales rouges de fleurs auparavant. Toutefois, cela surprit quelques marins qui se préparait pour un éventuel invasion sur cette partie de L’île et certains pensaient qu’il s’agissait d’une pirate un peu téméraire. Ruby devait annoncer avec une voix forte son ancien grade suivi de son nom de famille et son prénom. Elle ajoutait avec une  petite note d’humour en mentionnant que sa retraite était retardée avec cette invasion. Elle évoquait son surnom qui faisait référence à la couleur d’un matériau  rare : L’hématite. Elle racontait son dernier exploit militaire notamment qu’elle faisait partie des officiers qui avaient réussi à accaparer cette île aux pirates.


    Pendant sa petite présentation de sa personne, Ruby ne sentait plus de mana en elle cette fois. Son déplacement instantané avait puisé les toutes dernières gouttes de magie dans son corps. Elle cherchait dans ses différents tissus qui composaient son habit de civil et elle trouvait une fiole qui pouvait l’aider  à regagner un magie, mais de manière limité. Elle continuait son discours envers le petit groupe de marins qui s’apprêtaient eux aussi à se positionner pour rejoindre les troupes qui défendaient les quais. Elle leur proposait de constituer une escouade  de dix hommes avec dans chacune soit un mage ou alors un soldat d’élite. Leur mission  détecter les parties des défenses du quai qui nécessitait un renfort et repousser une attaque de pirates massive. Un marin lui demandait ce qu’elle comptait faire pour sa part. Ruby lui répondait qu’elle avait un autre plan, elle voulait avoir un plan des différents barricades qui composaient les défenses.

    La rousse allait elle aussi composer un groupe d’hommes avec une fonction bien particulière. Toutefois, elle devait en parler aux responsables qui dirigeaient les première lignes de défenses et elle espérait voir la structure de la défense des quais. Ruby voulait faire parler son expérience militaire avec eux et sur le chemin elle buvait la fiole de mana pour regagner de magie, néanmoins, elle devait patienter pour faire usage de celle-ci plus tard. Néanmoins avant de partir, elle demandait une arme  pour la mettre sur son côté gauche. Elle se déplaçait très vite quelques fois et elle constituait son petit groupe au fur mesure qu’elle avançait vers les premières défenses. L’un des marins qui composait son groupe, l’interpellait et il lui montrait deux hommes qui combattaient ensemble avec quelques hommes.

    Ruby voyait un certain Gunnar Bremer et Pancrace Dosian qui arrivaient à se dépatouiller. Le barbu organisait les autres lignes de défense et le jeune était un bon combattant qui faisait un très bon duo avec quelques hommes en portant des coups rapides contre les pirates dans son déplacement. La rousse constatait qu’elle allait devoir revoir son plan, car les marins allaient être en grande difficulté en combattant ainsi dans la durée. Elle partait vers eux et elle se présentait par son grade avec une note d’humour en mettant le mot retraite reportée. Elle aidait Pancrace dans sa traversée et elle lui notifia ses préparatifs avec la constitution d’escouades qui serviraient de pointes d’un mur contre les attaques concentrées de pirates. Néanmoins, elle lui notifiait que cette mesure permettait juste de gagner un peu de temps. Elle lui demandait si il avait un plan pour faire avancer les lignes de défense sur les quais ou si Pancrace avait une petite idée. Ruby n’avait pas compter le nombre d’hommes qui constituait son groupe, mais elle espérait dépasser celui d’une escouade largement. De plus elle combattait aussi, en utilisant la tactique utilisée sur le navire.

    Spoiler:
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    Altarus Aearon
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    qui suis-je ?:
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  • Mer 26 Juil - 8:21
    Le Capitaine était demeuré silencieux aux paroles de Crocus, gardant l'attention sur l'intruse rouquine. Il n'avait pas manqué de serrer des dents en même temps que la réplique sarcastique du Raton-Laveur quand cette dernière lui fut retirée, devenu le nouveau jouet de la Sorcière quand elle était soudainement apparue. Avant de voir la républicaine disparaître. Au moins, ça réglait la question de cette femme. Mais un autre problème était venu la remplacer et pas des moindres. Cette Sorcière qui avait laissé qu'une condition... Et de voir les républicains obtempérer était presque... Non, il n'y avait pas de mots pour le définir pour l'instant.

    Le demi-elfe n'avait guère le temps de se demander pourquoi la Sorcière avait regardé les cieux un bref instant, avant de voir sa terrible magie à l'œuvre. Il avait cru voir le temps d'un souffle, voir une silhouette volée dans les cieux, avant de voir de part et d'autres de l' Émouchet et du navire de renfort des flots se dresser au-delà du possible, créant de véritables murs d'eau. La sorcière irradiait... non, débordait carrément de lumière. Altarus leva son avant-bras pour essayer de limiter l'effet éblouissant que provoquait la redoutable magicienne. Le bruit des flots montant à la verticale était assourdissant.

    Quand la lueur intense émise de leur ennemie se réduisit, jusqu'à disparaître, Altarus retira son bras, pour constater que son navire n'était plus au même endroit du port. Au premier regard, il sut plus ou moins qu'il se trouvait plus à l'ouest... là où les confrontations avec les navires pirates et républicains s'affrontaient. Malgré la glace qui entourait les deux navires amenés par la magie de la Sorcière, on entendait le cri des marins dans un ou deux navires qui avaient encore son équipage à bord des épaves dévorées par le feu. L'air était chaud, presque suffocant à cause de l'odeur de bois, de résine et de chanvre qui s'entremêlaient. Avec peut-être l'odeur de la mort même mélangée dans ces effluves…

    Altarus se figea, devant le spectacle qui les entoura, malgré l'année de glace qui les séparait de cet univers chaotique. Il se revit soudain sur le pont du Téméraire, qui coulait, en proie aux flammes... Son équipage anéanti. Le feu…les flammes. Il trembla. Il se força à tourner la tête, pour étendre son champ de vision, pour voir celles et ceux qui étaient à son bord. Les visages qu'il vit le marquèrent. Ils n'étaient pas à bord quand il avait sombré. Un instant, tenaillé par la peur qui se délectait en lui, il ne sut pas les reconnaître. Et pourtant, il savait qui ils étaient. Un mât se brisa au-delà de la frontière gelée, le faisant sursauter. Il cligna plusieurs fois sa paupière, comprenant qu'il était en train de perdre pied. Par les Abysses, il n'avait pas le droit ! Les visages qu'il avait autour de lui était ceux de Lil', Crocus et de son frangin, de la Capitaine à la chevelure rouquine, de leurs équipages encore présents. Il n'avait pas le droit surtout de les laisser devenir les jouets de cette garce !

    Mais à cause de lui et de son refus d'obtempérer aux dires de la Sorcière, il les avait mis dans la même situation que lui. Il cracha le sang qui avait continué de couler de tantôt. Un goût amer demeura quelques instants sur sa langue. Qui sait, s'il avait concédé à obéir, s'ils ne seraient pas tous morts... L'issue aurait été incertaine, comme là. Mais là, ils n'étaient pas en train de se rendre.

    "De quoi avez-vous peur pour nous avoir transportés à l'autre bout du port ? Peur de ce qui était brièvement apparu dans les cieux ? Peur de voir que nous bloquions le passage des navires ennemis ? Les deux peut-être ? Et surtout, pourquoi vous êtes là !"

    Sa rapière toujours en main, il fixait la sorcière, essayant en même temps d'extérioriser sa frayeur. Son seul œil était fixé sur la Sorcière. Quel était réellement son but dans cette histoire ? Ne s'attendant de toute façon pas à avoir de réponse de sa part, il décida d'agir.

    "Marin de l'Émouchet, sus à l'intruse, tir à distance du mieux que vous pourrez !"

    Il invoqua deux mains d'air griffues pour attraper et enserrer la Sorcière, quitte à la blesser au passage, pour espérer laisser de la marge à ses amis et alliés d'agir.


    Résumé:

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  • Mer 26 Juil - 9:50

    Bon… Récapitulons un peu la situation, tu en as cruellement besoin.

    Tu es arrivé en un seul morceau au quartier général des forces d’intervention de la république dans cette défense de Kaizoku. Ça c’est bon, tu as enregistré l’information, même si ça te semble assez improbable, mais toute cette soirée te semble improbable de base. Pas grave. Bon, OK, ton épaule te fait cruellement mal avec le coup de foudre en plein dessus, mais l’adrénaline peut de mettre un peu cela de côté et surtout, mine de rien, les transformations répétées entre ta forme marine et terrestre on normalisé un certain niveau de douleur sans te rendre insensible pour autant. Bref, détail.

    Tu as voulu donner le foutu document qu’on ta demander de transmettre et te remettre en route pour courir dans tous les sens en ville pour continuer tes livraisons, mais à la place, on a même pas pris lettre et on t’amène voir un gars qui te demande le plus sérieusement du monde qu’est-ce que la putain de République représente pour toi. Bon, il y a aussi un autre type que tu connais ni d’Adam ou d’Ève qui a le droit à la même question en même temps, mais là tout de suite tu t’en fiche de l’inconnu qui a été mis dans le même sac que toi.

    Là cette question, dans d’autres circonstances, genre il n’y a pas, par exemple, un conflit armé qui a lieu a l’instant et que c’est la merde noire, ça te ferait énormément plaisir de débattre du sujet. Là, ça te fait juste monter un rire des plus jaune dans la gorge. Rire qui sort avec toute la nervosité possible alors que tu cherches rapidement de comment faire sortir le fond de ta pensée sans mourir parce que tu aurais pu ne pas contenter la personne en face de toi.

    Oui, c’est certainement trop dramatique de penser mort directement dans ce genre de situation, mais, d’une tu as toujours été d’une nature bien trop théâtrale pour beaucoup trop de choses, de deux, c’est une situation de crise qui ne te fait pas avoir les raisonnements les plus logiques du monde. Sinon tu aurais fuis la queue entre les jambes depuis le tout début sans demander ton reste comme le putain de civile que tu as de base.

    – Vraiment ? On en est là ? Vous ne voulez pas juste prendre votre putain de lettre et me laisser continuer de faire ce que je fais depuis le début, c’est-à-dire d’aider au lieu de poser ce genre de question débile au vu de la situation ?

    Tu sais quoi, tu vas juste laisser sortir ta frustration et ton stress en disant ta façon de penser, au pire au moins tu seras droit dans tes bottes pour tes derniers moments. Dommage que tu n’es pas de botte pour le coup.

    – Ce que je pense de la République qui est venue envahir mon île et mettre le chaos dessus ce n’est pas la question du soir. Le pire dans cette histoire, c’est que je suis d’accord avec les pirates qu’elle devrait dégager d’ici, mais pas de cette manière-là. Pas en mettant encore plus la merde et provoquant un conflit qui nous mettra tous dans la merde ensuite. Ce que je pense de la République c’est que c’est mon envahisseur de base, mais que je veux protéger mon ile et ses habitants parce que bordel c’est plus important que ce que je pense de cette merde. Que là tout de suite ce qui va faire du mal à l'île c’est les pirates. Que l’ennemi de mon ennemi qui fait le moins de mal à ce qui m’est cher est mon allié du jour. Même si cela me trou le cul avec tout ce que cela implique. Que je suis un putain de pacifique qui voudrais juste ne plus avoir des étrangers qui dicte les règles aux miens et adorerais que ce qui se passe ce soir ne se passe pas, mais que cela arrive et c’est la merde.

    Est-ce que ce que tu racontes est cohérent ? Tu n’en sais strictement rien, les phrases sortent et il te semble que c’est un ensemble qui a du sens, mais c’est peut-être, certainement, vrai que pour toi.

    – Donc, on s’en branle ce que je pense de la République. Est-ce que vous pouvez prendre votre putain de courrier qu’un gars mourant m’a chargé de livrer et on laisse faire tout ce que je sais faire pour tenter d’aider ou un fait un putain de débat sur un avis dont tout le monde s’en fout vus ce qui se passe ?

    Clairement, tu penses que ce n’est pas du tout ce que souhaite entendre le gars, mais merde.

    Juste merde.

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    CENDRES
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  • Mer 26 Juil - 18:45
    Attaque sur Kaizoku
    Battle of Navarino - Ivan Aivazovsky
    Tout s'est enchaîné si vite que même Eliëndir en reste un peu confus. Il y a une minute à peine, il était avec cette mystérieuse silhouette qui le guidait à travers les ruelles de la ville. Évitant soigneusement les nombreuses patrouilles qui vont et viennent depuis le port car la panique est omniprésente dans les rangs des républicains depuis que les pirates ont trouvé une brèche dans leur défense. L'assaut est lancé, les affrontements commencent et Eliëndir est déjà loin quand le sang commence à couler sur les quais. D'ailleurs, il a perdu la trace de l'inconnu sur le chemin. C'est dingue, il était juste là, Eliëndir s'est retourné une seconde et puis pouf. L'inconnu n'était plus là. Il s'est complètement volatilisé. Ceci dit, il n'a même pas eu le temps de se mettre à sa recherche qu'il s'est immédiatement fait alpaguer par quelques culs-bleus en uniforme.

    Le mage noir avait presque oublié qu'il utilisait toujours l'apparence d'un républicain pour s'infiltrer convenablement. Décidément, ça marche toujours aussi bien. Va savoir comment il s'est démerdé mais Eliëndir a finalement réussi à atteindre la forteresse où se réunit l'Etat-Major de la République. Le véritable miracle étant qu'il n'a même pas eu besoin de tuer qui que ce soit sur le chemin et pourtant c'était mal engagé au départ. Tant mieux, il ne va pas se plaindre. Il déteste faire des efforts inutilement. Mieux encore que d'avoir atteint le sommet de la pyramide, Eliëndir est gentiment accompagné auprès d'un haut responsable sans avoir ne serait-ce que besoin d'articuler la moindre requête. Qu'est-ce qu'il pourrait bien espérer de mieux ? Ce n'est pas Fieracier malheureusement, c'est un cran juste en dessous mais cela fera largement l'affaire. Du moins, il s'en contentera pour le moment.

    À ses côtés, il remarque la présence d'un jeune homme qui, contrairement à lui sous cette apparence qu'il a volé à un soldat, se démarque facilement au milieu des militaires affairés à leurs tâches. Il ne semble pas avoir les traits distinctifs du troufion de base. Un courtier, un messager comme il y en a des dizaines chargés de faire le lien entre le front et les officiers de la forteresse. Un petit engrenage mais ô combien primordial pour continuer de faire tourner la machine républicaine, déjà que celle-ci menace de s'écrouler d'une minute à l'autre. La moindre information pourrait s'avérer capitale pour la suite des événements. Enfin, Eliëndir n'y prête pas tant attention que ça et il reporte plutôt son attention sur le lieutenant Labienus qui leur adresse, chacun leur tour, un regard inquisiteur. La suite le fait gentiment cligner des yeux. Ce que représente la République pour lui ? Absolument rien du tout. Il peut lire dans le regard du lieutenant qu'il attend une certaine sincérité de leur part mais il ne se voit pas exprimer le fond de sa pensée à voix haute. Dans son intérêt, il faudrait éviter. Mentir semble être la seule solution pour se sortir de ce pétrin et fort heureusement, Eliëndir est un menteur né. Maintenant qu'il y pense, peut-être que le lieutenant a une capacité de détection des mensonges. Dans le doute, Le mage noir maintient sa barrière psychique pour empêcher qui que ce soit de s'introduire à l'intérieur et cela devrait être suffisant pour camoufler le vrai du faux dans son discours.

    Eliëndir s'élance avec ferveur et conviction, prenant son rôle très à cœur dans l'objectif d'être le plus convaincant possible. Il claque des bottes en redressant fièrement son dos, le menton légèrement surélevé et le regard bien droit face à lui. Un bras le long de son corps, levant l'autre pour exécuter un salut militaire volontairement surjoué. Jouant la carte du jeune soldat motivé et ambitieux, celui qui n'est pas encore traumatisé par les horreurs de la guerre et ses cauchemars. Bien qu'Eliëndir ne soit pas un soldat, il en reproduit la posture à la perfection.

    « La République est mon foyer ! Elle nous a accueillis et nous a tout donnés quand ma famille n'avait rien. Peut-être qu'elle n'est pas parfaite mais je sais qu'aujourd'hui nous oeuvrons pour le bien commun. Kaizoku et ses habitants ont besoin de nous car l'envahisseur est à nos portes et ces sauvages n'auront aucune pitié. La République est mon pays ! Celui pour lequel je veux me battre afin de protéger ses valeurs. C'est mon devoir en tant que père de famille de bâtir un monde où je pourrais élever mes enfants. Si je dois donner ma vie pour payer ma dette, alors je serais fier de donner mon sang pour ma patrie. C'est un juste retour des choses et c'est pour ça que je me suis engagé, lieutenant. »

    Alors là, je m'assois carrément. Quelle scène déchirante de sincérité, j’en lâcherais presque une larme. Voyez la passion d'un jeune soldat qui s'est engagé pour servir son pays, cherchant le respect de son père et devenant le héros de ses enfants alors que sa bien-aimée attend sagement son retour sain et sauf à la maison. Putain, faut voir le nombre de conneries qu'il débite à la seconde cet enfoiré. J'en ai vu des menteurs mais Eliëndir c'est un sacré phénomène dans son genre. Rendez-vous compte, il ne pense pas un traître mot de tout son discours mensonger. Pas un seul. Le plus effrayant dans tout ça, c'est son aisance à s'enfoncer toujours plus dans son mensonge sans jamais se trahir. Pas un tic involontaire, pas un battement de cils, pas un haussement de sourcils. Il espère que ce sera suffisant pour convaincre son interlocuteur, en tout cas il n'est pas peu fier de sa petite mise en scène.

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    CENDRES
    Noble de La République
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    Neera Storm
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    Info personnage
    Race: Demi-titan
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    qui suis-je ?:
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  • Mer 26 Juil - 19:09
    Effervescence. Minutie. Empressement. C’est tout cela que la demi-titan a sous les yeux alors qu’elle pénètre dans la Forteresse. On fait peu cas de son arrivée, apparemment, tout simplement parce que les soldats sur place ont d’autres chats à fouetter que de s’inquiéter de la présence d’une simple inconnue. Puisqu’elle ne semble pas gêner les préparatifs de loyalistes, autant la laisser tranquille. La belle sait donc avancer sans trop de mal dans l’édifice militaire. On ne lui parle pas et on ne lui demande pas d’aller voir ailleurs, ce qui n’est pas plus mal. En effet, le rire résonne de plus en plus fort dans son esprit : on pourrait donc bien l’aborder qu’elle serait capable de ne pas s’en rendre compte, tellement cette présence constante est de plus en plus oppressante. Dans le doute, la professeure a bien demandé à un Républicain s’il entendait aussi cette « voix », mais le pauvre bougre l’a regardée avec des yeux ronds avant de l’envoyer paître sur les roses. En d’autres circonstances, la magicienne aurait pu se renfrogner face à ces manières rustres mais, vu l’invasion pirate, elle ne peut qu’être magnanime. L’essentiel est d’avoir eu sa confirmation. Il n’y a qu’elle qui entende ce bruit. Bien. C’est une nouvelle au top. Vraiment rassurant, de surcroît.

    La vérité, c’est que plus le temps passe, plus Neera s’agace de cette intrusion mentale sur laquelle elle n’a pas le contrôle. Si encore, elle se souvenait où elle l’a déjà entendue, ça ferait avancer les choses, mais non, sa mémoire lui échappe. Elle marche donc à l’aveugle. En se fiant à son « ouïe » plus qu’autre chose. Le fait que la voix s’est renforcée en arrivant dans le fort est qu’un indice qu’elle se rapproche du but, mais… Par où aller ? Il lui faut un temps avant de comprendre qu’elle ne doit pas rester au rez-de-chaussée et, pendant qu’elle cherche, elle ne peut s’empêcher d’avoir un geste d’agacement.

    - Au lieu de rire comme un fou, marmonne-t-elle tout bas, ce serait plus intelligent de dire qui vous êtes et ce qui est si drôle non ? Y a-t-il seulement quelque chose de drôle dans cette attaque pirate ?

    Mais l’enseignante semble avoir repéré d’où provient cette intrusion mentale. Les sous-sols. Plus elle est descendue, plus le rire s’est accentué. Ca doit donc bien venir de là, non ? Sondant un instant les escaliers qui lui font face, Neera soupire, se demande encore dans quoi elle va se fourrer, et elle profite que personne n’est dans le couloir pour commencer sa descente. Autant rester discrète tant qu’elle le peut.

    Prudente, la diviniste est alerte et déploie préventivement sa magie. Un bouclier d’air l’entoure dès lors et, pour preuve, ses cheveux bougent légèrement, comme s’ils étaient agités par une petite brise. Ensuite, évidemment, Neera est prête à utiliser sa foudre pour neutraliser de potentiels adversaires – n’a-t-elle pas entendu parler d’une opération spéciale après tout ? Si celle-ci a lieu dans les sous-sols, elle sera une  personne non grata, donc autant se préparer au pire. Par ailleurs, s’il fait trop sombre, Neera créera des petites boules de lumière qui éclaireront son chemin mais, au moindre mouvement suspect, elle est prête à les faire s’évanouir d’un geste de la main.

    Résumé:
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  • Mer 26 Juil - 23:41

    Attaque sur Kaizoku


    Lil' jure et porte ses yeux inquiets sur ses camarades. La sorcière darde la foudre –plus vraie que nature– de son regard sur chacun d'entre eux ; sur la châtaine, sur le large où perdurent des vaisseaux pirates, en direction du port qu'elle devine en plein désarroi, dans ce qu'il reste des lignes ennemies, vers le ciel… Puis de nouveau sur eux, ce qui fait frémir la châtaine ; c'est qu'elle parait réellement furieuse, livide, comme sur le point d'exploser. Pour sa part, la Fae aurait volontiers crié « Pète un coup, mamie, ça ira mieux ! » ou « La colère, c'est mauvais pour votre peau ! » mais, en vérité, la parole ne lui vient pas et sa bouche ne s'ouvre que sur du vide. La panique la gagne à nouveau, si bien qu'avaler sa salive est aussi agréable qu'avaler une poignée de clou en salade avec supplément verre pilé.

    Elle secoue la tête. « Ça craint. Ça craint vraiment. » La situation, qui était encore en leur faveur quelques instants plus tôt, menace de tourner d'une minute à l'autre. Les sourcils froncés, ce qui plisse son visage presque autant que l'est celui de la sorcière, et les lèvres pincées entre ses dents, Lil' Nwalma réfléchit à toute allure ; même le plus rapide des chevaux lancés au grand galop ne rivaliserait pas avec la vitesse de son cerveau.

    Que peut-il exister de plus effrayant qu'une sorcière furieuse ? Une sorcière furieuse qui hurle à vous glacer les os alors qu'elle canalise sa magie. Ouaip, c'est sans conteste possible, la réponse de Lil' à cette question, là, tout de suite maintenant. La puissance que dégage la vieille pirate est absolument incommensurable, si incroyable que la Fae en sent quasiment la texture fibreuse sous la pulpe de ses doigts. Aussi étonnée que fascinée, elle est pratiquement sur le point de frapper dans ses mains tellement c'est époustouflant ; tellement qu'elle en oublie de contrôler les muscles de son visage, et sa bouche s'ouvre grand. Puis c'est tout autre chose qu'elle ressent, alors que les eaux s'élèvent autours de leurs navires et qu'une intense lumière lui désintègre –où c'est tout comme– la rétine.

    Tout aussi promptement, ignorant ce que leur réserve ce redoutable sort avec une synchronisation parfaite de ses bras et ses mains, Lil' génère son plus beau bouclier d'eau en simultané une puissante vague destinée à se fracasser sur la sorcière. Malheureusement, la magie que cette dernière réunissait s'active un quart de seconde avant la sienne. Ainsi, c'est après leur téléportation que son bouclier se dresse autour d'elle, Altarus, et tous ceux assez proches pour en bénéficier ; quant à la vague d'eau, indisposée par le déplacement magique, la Fae n'a pu correctement l'invoquer. Tant pis, ce n'est que partie remise.

    « Ça aurait été gentil d'envoyer une invitation avant de rejoindre la fête, l'aïeule » bougonne Lil' après avoir rendu l'intégralité de son estomac. « Putain de bordel de merde à cul de Lycanthrope… J'saurais jamais me faire aux téléportations. »

    Blafarde et pliée en deux, Lil' n'accorde pas un regard à leur nouvelle position, pas plus qu'à l'immense paroi de glace qui les encercle, infranchissable et, de prime abord, inaltérable. Un vomissement après l'autre, sur ce pauvre pont qui n'est plus à une souillure près, son ventre est rapidement vidé de tout son contenu ; pour autant, les nausées ne s'arrêtent pas et laissent dans sa bouche le goût si caractéristique de la bile.

    Sans ce malaise inopportun, que l'air frais et vivifiant de leur nouvelle prison gelée atténue de secondes en secondes, la jeune femme aurait volontiers lancé l'assaut sans plus tarder. Nonobstant une scène et des bruitages peu agréables, Altarus semble en profiter puisque le voilà qui s'adresse à la sorcière. De ce qu'ils échangent, la seule chose qui intéresse et que retient Lil' est « Pourquoi vous êtes là ? »

    « Qu'en voilà une bonne, de question ! » approuve la Fae avec un dernier haut le cœur. « Sinon, quand vous aurez fini, maintenant qu'on est réunis bien tranquilles dans notre coin, je suis disponible pour qu'on se remette sur la gueule. »

    Effectivement, le visage de Lil' regagne ses couleurs et, sollicitant toutes ses facultés afin de maintenir son bouclier tandis qu'elle fait le ménage, le pont est nettoyé de quelques jets d'eau claire. Elle trépigne sur place, attendant, non sans difficulté, que l'affrontement reprenne son cours. Durant ce temps, son mal des téléportations, et surtout ses conséquences, ne sont bientôt plus qu'un lointain et désagréable souvenir. « Que quiconque ose se moquer » peste-t-elle intérieurement en se jurant. Elle s'imagine déjà administrer de vigoureux coups d'orties ou de ronces à certaines paires de fesses.

    Mais ce n'est plus le moment d'y penser. Aussi soudainement qu'il avait cessé, comme s'il suffisait qu'elle le demande, le combat reprend. La magie d'Altarus déforme l'air pour se refermer sur la sorcière comme d'immenses serres.

    Ni une ni deux, la Fae se joint au combat, reléguant ses inquiétudes en arrière-plan. Cape rejetée en arrière, cheveux et tresses flottants au vent, ses mains s'agitent en de complexes chorégraphies à mesure que déferlent ses assauts et sa magie. Son esprit est en effervescence et, dans une certaine mesure, elle déploie un enchainement d'attaque judicieusement orchestré.

    Lil' en appelle d'abord à la nature. Des ronces, des épines noires, des orties et nombre d'autres plantes aux tiges ou feuilles urticantes rampent jusqu'à la sorcière où jaillissent à proximité de ses mains avant de se faufiler autour de ses doigts pour en limiter les mouvements. Mais elle ne se contente pas de celles-ci, car des boutons d'or, de l'euphorbe, ainsi que quelques autres dont les tiges, une fois tranchées, déverses un liquide irritant, y emmêlent leurs feuilles. Aucune n'est mortelle, mais leurs effets peuvent néanmoins se montrer gênants, et parfois nuire à la concentration de la vieille femme.

    Une fois les plantes méthodiquement placées, du moins autant qu'il le lui est possible de le faire en ces conditions, Lil' recourt à la lumière. Elle produit un flash éclatant à ras le visage de la sorcière, bien qu'elle ignore si l'éclat parviendra à l'éblouissement attendu. Mais, quant bien même cet effet échouerait, ses propriétés proches de celles du soleil activeraient les effets des berces disséminées parmi les plantes, et des cloques imposantes apparaissent aux zones atteintes par leur sève ; laquelle est photosensible. Or, ce sont les mains et le visage qu'ont ciblé ces dernières, et la Fae espère que les boursoufflures et brûlures en gêneront suffisamment la motricité pour l'empêcher d'utiliser efficacement sa magie.

    Ce semi-subterfuge lui attire brièvement l'attention de la sorcière qui rive son regard sur la mage élémentaire, mais elle ne s'arrête pas en si bon chemin. Mieux encore, la châtaine use de toutes les sournoiseries à sa portée, prête à déployer un nouveau bouclier aqueux au moindre signe d'attaque adverse. D'un tour de poignet, les ronces et épines se resserrent un peu plus autour de leur victime, à la manière de certains reptiles constricteurs.

    Elle alterne, de temps à autre, par des lancés de boules de boues bien compactes et collantes qui viennent apporter un peu de nutriments à ses plantes, appesantir la pirate dont certains projectiles maculent même les cheveux ; ou de groise pleine de cailloux aux nombreux angles et arêtes. Il semble à Lil' que certains ont atteint le visage, mais malgré ses yeux plissés, elle ne peut confirmer si les yeux ou la bouche furent obstruées par l'opération.

    Enfin, cette fois, lorsqu'elle projette une vague sur son adversaire, cette dernière s'élève belle et bien et roule dans sa direction, en gagnant force et vitesse. En plus de s'abattre violemment, l'eau utilisée est considérablement salée à dessein ; et Lil' attend de sourire avec la plus grande satisfaction lorsque la morsure du sel se fera sentir sur les plaies à vif de la pirate.

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  • Jeu 27 Juil - 8:18
    He’s a Pirate
    Event Kaizoku


    Elle avait volé telle une poupée de chiffon, atterrissant avec brusquerie contre le bastingage. Sonnée, elle resta hébétée. Malgré son invisibilité et ses grands réflexes, la corsaire n'avait pas réussi à éviter le coup. Alvida l'insaisissable avait été saisie. Ca, c'était une première, et la perspective que ce puisse être la fin pour elle l'avait figée sur place. Dans cet assaut, tous avaient échoué. La magie s’était dissipée et les projectiles retournés contre leur envoyeurs.

    Ce n’était même pas le pire…

    Alors qu’un mince espoir à l’idée que les navires républicains arrivant et de la mage volant dans leur direction pourraient les seconder, la vile sorcière se met à hurler, son visage devenant monstrueux, avant de devenir aussi illuminée qu’un lampadaire. Les flots, pourtant indomptables, s’élèvent à leur tour.

    Il avait suffit d’une mise en scène somptueuse mais terrifiante pour qu'ils se retrouvent propulsés à l’autre bout de la crique. Alvida hoqueta, ses yeux s'arrondissant devant le spectacle horrifiant de navires à la dérive. Tout. Tout ce qu’il se trouve autour d’eux est ravagé par les flammes. L’enfer sur terre semble s’être déversé ici. Le plus déchirant, ce sont les cris de désespoir des rares survivants.

    Était-ce le destin de Kaizoku ? Finir ravagé, dévoré par le chaos ? Ce n'est pas ce que la jeune femme souhaitait ! Fébrilement, Alvida se redressa sur ses jambes, sa mâchoire serrée, les entrailles retournées.

    Et puis un cercle de glace semblant titanesque et infranchissable s’élève tout autour du groupe. Impossible de fuir le combat ni même de le rejoindre. Les destins sont scellés. Ceux des matelots à la dérive tout autant que ces pauvres imbéciles ayant tenté d’arrêter un monstre.

    Le visage de la capitaine n’avait jamais été aussi livide.

    « Alvida. » la voix pincée de Bastien détourna le regard de la rouquine. « Tant qu’on est debout, on vit. »

    Cette phrase, si simple et logique, secoua la jeune femme. A temps pour qu’elle se reprenne. Il avait raison. Ne jamais baisser les bras, toujours se relever. Combien de fois son destin aurait-il dû être funeste ? Ce n’était pas terminé.

    « Tu as raison… » souffle-t-elle avant de s’écrier avec hargne : « N’abandonnez pas ! Ses petits jeux de mystification servent juste à nous décourager ! Cette vieille décrépite nous défie de la précipiter dans sa tombe, qu’est-ce que vous attendez pour l’y plonger !?! »

    De l’autre côté du navire, le capitaine motivait également ses troupes. Tout n’était pas perdu. Et elle avait une idée pour décontenancer leur ennemie. L’effet restait aléatoire mais si elle perdait le fil de la réalité, ils pourraient prendre l’avantage.

    « J'ai un cadeau à délivrer, dès que j'l'ouvre, faites lui mordre la poussière. »

    Le capitaine et sa fée ingénieuse lui offraient une possibilité… Elle n'attendit pas, utilisant sa vitesse surhumaine pour arriver tout près de la sorcière momentanément entravée. D'un geste vif, Alvida jeta en pleine figure le poison hallucinogène, laissant la si présomptueuse mage en inoculer le produit contre son gré. Si fait, La corsaire glissa grâce à son agilité hors du commun loin des griffes crochues de la mégère.

    Cette fois elle ne resterait pas à portée et se contenterait d'être ce qu'elle est. Insaisissable, bon sang !

    Aussitôt ledit cadeau délivré, dix marins se précipitent au combat tandis que les dix autres armaient leurs armes près à tirer sur leur unique cible. Les premiers se placent de manière à entourer la sorcière afin de ne pas se gêner mais aussi de l'attaquer de toutes parts quant aux autres, ils se placent a des endroits stratégiques et éloignés les uns des autres dans la même optique et pour limiter le risque qu'une pluie de flèches ne leur reviennent à la figure.

    C'est un balai qui commence alors, les archers tirent sur la sorcière puis, pendant qu'ils rechargent, ce sont aux combattants de tenter une percée, aidés par Alvida, parée d'un voile d'invisibilité et son corps chargé en énergie magique, qui bondir à vive allure, tailladant ce qu'elle peut, observant les réactions de sa cible pour mieux esquiver, et effectuer de nouveaux assauts, toujours différents afin d'être le moins prévisible possible.

    Un petit truc invisible qui te tourne autour pour te piquer, t'as beau agiter les bras tu le chope pas, c'est chiant hein ? Bah c'est elle.

    CENDRES



    Résumé:
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    Anonymous
  • Jeu 27 Juil - 19:21
    Elle a beau être assaillie de tous les côtés par des projectiles, de la magie, et des coups plus ou moins bas, elle se laisse pas abattre facilement la vioque. Y'a pas grand chose qui passe. C'est pas sans un brin de surprise que, malgré le chaos ambiant, je la vois arrêter chacun de nos carreaux en plein vol, et prendre le temps de nous les renvoyer droits dessus. Le premier il est pas passé loin, pour être honnête, heureusement que je suis plutôt agile. Au bout du troisième, faut pas déconner, j'ai commencé à comprendre la chanson et à pas me laisser surprendre.

    - "J'sais pas ce qu'on vous apprend chez les pirates, mais refuser un cadeau, c'est très malpoli. Et si y'a un truc que j'aime encore moins que devoir me coltiner ton faciès décrépi dans ma mire de bon matin, c'est les gens qui manquent de manières."


    Clairement les attaques frontales à la loyale, ça va pas nous mener loin, va falloir être un peu plus fourbe... Un sourire carnassier se dessine sur mon visage. Paradoxal alors que tous mes carreaux me reviennent en pleine poire, je sais. Le truc, c'est que c'est jamais vraiment une baston mémorable si on la joue tout gentil tout propre, alors forcément, si on doit commencer à ruser, moi je m'amuse encore plus. Déjà que tirer avec une baliste qui fait trois fois ma taille c'était un bon début de journée, si on me rajoute des explosions, et maintenant un adversaire un peu plus retors, c'est la cerise sur le gâteau. Même si cette cerise là elle est un peu fripée. Merde, j'ai envie de gâteau maintenant.


    J'ai pas le temps de profiter plus que ça de l'adversité, parce que les choses prennent encore un drôle de tournant. C'est que ça deviendrait presque une habitude. Elle a vu passer quelque chose la harpie, ou quelqu'un plutôt, je l'ai vu aussi, j'ai aucune foutue idée de qui c'était, mais visiblement elle si, et ça a suffi à la faire tiquer un peu. Elle ouvre sa grande gueule, bien plus que ce qu'elle devrait d'ailleurs, pour pousser un cri de rage, en nous laissant au passage profiter d'une vue imprenable sur sa dentition, probablement la chose la plus effrayante que je verrais de la journée. C'est bon, j'ai plus faim.


    Je me cache les yeux quand la lumière devient aveuglante, pour me retrouver quelques secondes après, enfermé dans un grand cercle de glace. Pas tout à fait préparé à me faire déplacer de la sorte, je suis un peu désorienté, je secoue la tête pour me remettre les idées en place. A deux mètres de là, ma cible précédente est en train de rendre son diner de la veille sur le pont. Je peux pas m'empêcher de ricaner un coup.

    - "Eh, la pinata, je sais qu'elle est plus de la dernière fraicheur mais quand même, t'aurais pu attendre qu'elle cane avant de dégobiller devant elle..."


    Progressivement, tout le monde se remet en place et ça se regarde en chien de faïence avec la sorcière. D'ailleurs elle a l'air tellement énervée qu'on dirait qu'elle va exploser.

    - "Respire l'ancêtre, t'as l'air tendue, c'est pas bon pour ton cœur..." Ouais ça m'amuse les situations de tension, je peux pas m'empêcher d'en rajouter une couche. On le sait tous, suffit qu'un d'entre nous fasse un geste brusque et c'est reparti pour se foutre sur la gueule jusqu'à ce qu'il y reste plus grand chose de l'autre camp. Et même s'il en reste déjà plus grand chose de celle-là, elle a l'air partie pour vendre cher le reste de sa vieille peau. Je profite de ce court temps de répit pour recharger mon arbalète.


    Et d'un coup, il arrive, ce geste brusque. Une attaque magique qui vient essayer de la restreindre. A partir de ce moment là, c'est un bordel sans nom. Ca tire, ça cogne, ça surine, ça gueule, ça se rate aussi, beaucoup. Y'a même encore les saloperies de plantes locales qui s'en prennent à elle. Elle doit déséquilibrer l'écosystème du coin avec sa gueule de travers, même la nature veut pas d'elle. En même temps ça se voit tout de suite que si ça tenait qu'à la nature, elle boufferait les pissenlits par la racine depuis un siècle ou deux.


    - "Les tirs directs ça marche pas." j'adresse à Crocus, qui se tient pas loin de moi, en lui tendant mon arbalète rechargée avant de prendre la sienne pour en faire le plein aussi. "On la prend en tenaille et on profite du bordel pour mettre des sales coups. Vise tout ce qui peut l'handicaper dès qu'elle regarde ailleurs, on réessaiera les tirs sérieux quand elle sera sur les rotules. Enfin, sauf si t'as une meilleure idée..."


    Et en parlant de rotule, alors que je me déplace pour qu'on se retrouve en opposition autour de la mégère avec Crocus, je vois une ouverture pendant qu'elle se protège d'un autre coup. Ni une ni deux, un carreau file droit vers son genou. Je continue à me déplacer, à tourner autour, et à la première occasion, j'en décoche un. Les articulations, les endroits qui saignent, tout y passe. Fallait accepter de mourir arrachée par mon tir de baliste. Ou de vieillesse. Parce que si on n'arrive pas à la blesser grièvement, on va juste la descendre à petit feu. Un saignement par ci, une articulation transpercée par là, ça va pas être joli, mais elle va finir par tomber, épuisée et brisée.

    S'enfermer avec un raton énervé, c'est une idée de merde. S'enfermer avec deux ratons énervés, c'est ta dernière idée de merde. Et en plus pour une fois, on a pas mal de gens de notre côté. Et la végétation.



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  • Ven 28 Juil - 1:00
    Ses petits yeux noirs rivés sur Altarus, Crocus se demandait ce qu'il pouvait bien foutre là, ce qui l'avait poussé à sauter sur ce bâteau. Une mort certaine l'attendait au tournant, la question était de savoir si cela le dérangeait réellement qu'on mette un terme à son existence. S'il refusait de l'admettre et se cachait sous une tonne monstrueuse de fierté mal placée, d'égoïsme et d'évitement des relations et des attachements à qui que ce soit, l'hybride restait un être vivant malheureusement doté de sentiments, d'émotions. A cet instant précis, il ne ressentait aucune peur, quand bien même l'enchaînement d'événement aurait fait pisser dans son froc n'importe qui. Mourrait-il heureux, s'il devait quitter le Sekai aujourd'hui? Probablement pas. Crocus n'était pas heureux. Il ne l'avait jamais été. Il ne le serait jamais. Cela ne voulait pas dire qu'Altarus ou Ciguë devait subir le même sort funeste. Il jeta un regard en arrière à son petit frère qui ne tenait plus en place, voulant en découdre avec la sorcière qui venait de les téléporter à l'autre bout de la bataille. Lui s'en fichait bien, de gagner. Il voulait juste ressentir quelque chose. De la haine, de la mélancolie, un soupçon d'adrénaline. Tout sauf le vide béant qui l'envahissait régulièrement.


    Les pattes légèrement moites, le raton-laveur prit une grande inspiration et afficha son plus beau sourire carnassier en concordance avec celui de son frangin. « T'es vache quand même. Laisse-lui un peu de répit, elle en a plus pour longtemps la vieille, puis vu sa tronche elle a du en voir des vertes et des pas mûres. Surtout des pas mûres, au point qu'elle a commencé à leur ressembler. Enfin remarque y'a un peu de vert aussi maintenant que je regarde un peu mieux. ». Il posa sa patte droite sur son museau, couvrant momentanément ses yeux. « Ouah j'aurais pas du faire ça. Ciguë, j'crois que je vais arrêter d'utiliser ma magie pour mieux voir et pour mieux sentir. Là c'est plus un désavantage qu'autre chose, si j'continue je vais me mettre à gerber. ». Un rire gras s'échappa de sa gueule et il s'étira longuement, observant avec consternation les tentatives médiocres de ses camarades du jour pour entraver la pirate. C'était l'effort qui comptait, et s'il ne se foutait pas ouvertement d'eux, c'est parce qu'il savait au fond de lui qu'il n'était pas non plus de taille à affronter une énergumène pareille. Pas non plus envie de passer pour un pleutre cela dit. Crocus écouta les instructions de son frère, haussant vaguement les épaules. « Compris p'tit chef. » en appuyant volontairement sur le « p'tit ». Pour une fois que Ciguë menait l'assaut, il fallait marquer le coup. « J'vais faire ce que tu dis, seulement je vais le remanier à ma sauce. Si tu veux m'parler, bah t'as qu'à faire comme d'habitude. Parler dans ma tête et me casser les couilles. ».


    Sans un mot, l'hybride attendit naturellement le bon moment. Celui où la pirate regarderait ailleurs, l'instant où son attention serait concentrée sur un seul individu. Et lentement, passant derrière une caisse en bois miraculeusement encore en état malgré les dégâts subis par le navire, il n'en ressortit point. Complètement invisible, Crocus bougeait d'un bout à l'autre du pont, assénant tirs d'arbalètes sur tirs d'arbalètes, visant les articulations ridées de leur assaillante. Après quatre tirs, réalisant qu'il ne lui restait plus que deux chances, le raton-laveur se mit à sourire bêtement. Sans un bruit, dans la cohue, il s'approcha à distance raisonnable de la pirate, juste assez pour pouvoir l'atteindre en un saut. Il se concentra longuement, prenant une grande inspiration avant de tendre sa patte invisible vers elle. Si la donzelle préparait une attaque magique, elle risquerait de se retrouver avec un handicap des plus probants. Les yeux à présent grand ouverts, Crocus surveillait également les tirs et tentatives de ses alliés, prêt à bondir sur le côté si un carreau d'arbalète se trompait de cible. Cette simple pensée le fit sourire un peu plus. Ciguë ne se trompait jamais de cible. La vioc aurait dû rester chez elle jouer au bridge.

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