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    qui suis-je ?:
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  • Dim 23 Juil - 0:49

    Bondissant sur place après sa salve, Klak-Klak fut émerveillé comme à son habitude par le résultat exceptionnel de ses assauts meurtriers. Indifférent aux quelques projectiles qui s'écrasaient pourtant bien trop près d'eux, il cherchait du regard le fameux volatile vêtu de cuir sombre afin de lui montrer de quoi il était capable, il se rendit bien compte qu'il était seul de son côté de l'embarcation. Il aperçut enfin ce dernier qui usait d'étranges appareils pour tirer ses formidables dispositifs guerriers mais lorsqu'il voulut aller s'y intéresser, le son d'une flèche qui fusa non loin de lui le perturba assez pour lui faire oublier cette idée. A chaque obus enflammé qui pénétrait le pont ennemi dans une effusion de braises, un nouveau cri se faisant entendre et l'instinct du prédateur titillé par les suppliques de ses proies se faisait toujours plus insistant. A plusieurs reprises, la bête manqua de peu de se jeter à la mer pour venir mordre cette chair calcinée qui, au loin, lui semblait si appétissante. A chacune de ces pulsions, ce n'était que grâce à un coup d'œil salvateur jeté à l'océan qu'il parvenait à lutter contre cette sauvage envie d'en finir à coups de crocs et de griffes.

    "L'bulot ! Fais gaffe ! Derrière toi !"

    La voix d'un pirate le tira à son activité première. Klak-Klak recracha un torrent de fumée noire pour refroidir sa gueule encore embrasée puis pivota en faisant claquer ses mâchoires. Incapable de comprendre les mots qui lui étaient adressés, il fut tout de même suffisamment intrigué par le son pour se tourner en direction du marin, qui lui pointait une direction du doigt. Incapable de discerner clairement ce que lui indiquait l'individu, Klak-Klak se posta à quatre pattes et vint galoper jusqu'au centre du rafiot, tout en plissant les yeux pour apercevoir ce que l'on tentait de lui montrer. Ni une ni deux, il escalada le mat une fois encore pour se soustraire au voile de fumée qui obscurcissait son champ de vision et ce fut à cet instant qu'il découvrit avec horreur la menace approchant furieusement de l'embarcation.

    Une peur viscérale s'empara de lui, son petit cœur déjà bien éprouvé se mit à battre la chamade tandis que se dessinait devant lui l'illustre silhouette d'un vaisseau républicain qui fonçait droit sur eux, figure de proue dressée en avant tel un bras armé menant l'estoc. Autour de la massive structure de bois, il aperçut dans l'effroi le plus total la forme indistincte d'un colossal bouclier fait d'eau flottante qui déformait l'océan dans un grondement si monstrueux que la Salamandre crut voir arriver la mort en personne. Agrippé au mat comme si sa vie en dépendait, la Salamandre tétanisée par la peur fut brusquement jetée du mat lorsqu'un projectile tiré depuis un bateau ennemi vint secouer la carcasse de son navire, arrachant plusieurs vies au passage et le faisant chuter inexorablement jusque sur le pont.

    Il tomba aux pieds de Rulka, haletant et terrifié et lorsqu'il leva ses yeux humides pour faire face à son ennemi, ce ne fut pas la frimousse habituelle de sa fidèle mascotte qu'elle aperçut mais bien la mâchoire ignoble d'un prédateur poussé dans ses retranchements. Les gencives découvertes et les yeux révulsés à la manière d'un affreux requin velu, Klak-Klak grognait tandis que s'écoulait de ses lèvres rougies une salive rendue brûlante par son seul instinct de survie. Elle lui parla, mais il ne prononça cette fois-ci aucun babillage enfantin en guise de réponse. Ce fut un rugissement grave et rauque qui s'échappa de la gorge de la bête qui sembla alors issue d'un autre temps. Attaquer l'un revenait à affronter l'autre, ils le savaient.

    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 6 521684ce9bfe2f3f5b3bc074906a2ea5

    La Salamandre se tourna face au dôme d'eau malgré la panique et lorsque sa gueule déformée par la haine s'ouvrit dans un angle impossible, ce fut une véritable tempête ardente qui s'en échappa pour frapper au travers de la protection magique dressée face à son équipage. Transformé en une véritable batterie d'archers à lui seul, Klak-Klak projeta les uns après les autres un nombre incalculable de sphères enflammées qui décrivaient chacune des trajectoires et des angles différents dans une cacophonie assourdissante, constituant ainsi un véritable barrage de flammes hurlantes. Tout autour d'eux, la mer s'illumina pour adopter une teinte rougeoyante tandis que s'amorçait, dans cette bataille navale devenue cauchemardesque, le début d'un véritable cataclysme.

    Résumé:
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  • Dim 23 Juil - 0:49
    Yaaaarrr
    Feat des Pirates et des Cul-Bleu


    Irritée...

    Le chaos ambiant commençait enfin à vivre au détriment de toi... La carcasse de ton avenir cherchait à compenser les secousses provoqués par les tirs ennemis. Cramponnée sur tes appuies, tu manquais néanmoins de chuter lourdement, tandis que tu fixais à nouveau la scène. Les échanges d'amabilités ne t'attendaient désormais plus, et tu étais de nouveau la victime de la cruauté de ces ennemis qui ne demandaient qu'à t’arracher la jugulaire. Évidemment, dans ton esprit simple et meurtri, tu ne portais pas une seule seconde la culpabilité de toute la mort que tu avais répandu depuis le début des affrontements. Tu étais une force de la nature incontrôlable, il était normal que tu te déchaînes au grès de tes envies au détriment des autres...

    Le souffle légèrement coupé par les secousses, ton regard vint néanmoins à se porter vers ton ami. Ton seul ami. La seule créature qui pouvait te comprendre et la seule chose que tu comprenais réellement. Ce monde était nappé de ténèbres opaques à tes yeux, tu ne le voyais qu'à travers un prisme déformé qui t'isolait du reste du monde. Mais depuis votre rencontre, le ratel représentait l'espoir d'une vie normal. Un phare qui te guidait, qui te donnait la volonté d'être une personne socialement respectable... Plus ou moins.

    Naturellement, lorsque tu le vis prendre peur à tes côtés, en proie à une panique infinie, tu pus sentir un sentiment viscéral te tordre les boyaux. Avais-tu vraiment ressenti pareil sentiment pour quelqu'un ou quelque chose un jour ? Jamais... Peut-être au début de ta vie, lorsque tu n'étais encore qu'une fleur innocente... Mais cela faisait des siècles que tu n'avais pas ressenti ce que tu vivais en cet instant. Tu ne voulais pas le voir souffrir, tu ne voulais pas le voir apeurer. Un monde sans ami, composé uniquement d'ennemi... C'était un monde que tu ne voulais pas revivre... Pas tout de suite.

    - Klak-Klak... Tiens bon...

    Et tandis que le bateau se perdait dans une nouvelle manœuvre, c'était d'un regard concentré et courroucé que tu cherchais la raison de cette angoisse profonde qui se propageait chez le ratel. Et cette raison, elle paraissait évidente désormais. Un navire, sans doute plus téméraire que les autres, vous avez prit en chasse prompt à massacrer votre bateau en vous éperonnant sans aucune somation. Etait-il dans son droit de vouloir vous exterminer une bonne fois pour toute ? Peut-être. Allais-tu l'accepter ? Non.

    Commençant alors enfin à perdre le contrôle, à laisser ta colère et la haine te submerger, les démons qui étaient restés silencieux jusqu'ici vociféraient dans ta tête l'ordre de tuer. Exterminer, raser, détruire... Des mots si simples pourtant si lourd de sens. Mais tu ne t’embarrassais pas de la morale, de la philosophie, de la bonne conscience. Tout ça était le fardeau des gens qui avaient le choix, et toi tu ne l'avais pas.

    Marchant cette fois-ci d'un pas rougissant, tu venais à agripper les abords de l'Ardente tandis que tu fixais le navire ennemi s'avançait vers vous de manière des plus menaçantes. De plus, celui-ci eu l'affront d'utiliser un bouclier d'eau afin de se protéger. Il avait l'audace d'utiliser pareille chimère pour vous prendre de haut, vous montrer que lui aussi avait des mages à même de contrer vos tentatives de le brûler. Mais c'était bien mal te connaître de penser que tu étais capable de stratégie face à un obstacle...

    Les yeux perdus dans les flammes, tu pouvais sentir la chaleur remuer tes intestins, ta mentalité sauvage et indomptée reprendre le dessus. Cette fois-ci pas de pleure, pas de lutte, pas de désespoir. Simplement une rage pure et dure envers un monde qui ne pouvait t'accepter. Et s'il ne pouvait t'accepter, alors tu n'avais qu'à le changer à ton goût.

    Et cette chaleur, cette rage, inévitablement, vint à s'exprimer. Ton apparence se déformant au grès de la lave bouillonnante, ta bouche vint à s'ouvrir grandement tandis que tu relâchais de celle-ci un puissant rayon de lave concentré fonçant tout droit vers les défenses du navire ennemi. Tu ne t'embêtais pas avec la subtilité, tu ne t'embêtais pas avec la retenue. En l'espace de quelques secondes à peine, le rayon semblait déformer les alentours de par sa chaleur tandis qu'un bruit strident s'y propageait à grande vitesse.

    La fumée, les cris, les vagues, tout cela semblaient s'être figés l'espace d'un instant pour laisser place à ta démonstration de puissance. Si celle-ci marchait, alors tu raserais sans doute l'intégralité de ce qui te faisait face, réduisant au passé la menace qu'il représentait. On raconterait sans doute dans les livres d'histoire ce moment, où dans une guerre entre navires, quelqu'un avait sorti une artillerie jamais vu auparavant. Les mémoires déformeraient sans doute cela en attribuant cette prouesse à l'ingéniosité humaine. Il était bien trop effrayant de penser qu'un être mortel était capable de pareille destruction.

    Relâchant alors tout ce que tu pouvais, c'était à peine si tu percevais les efforts conjoints de tes partenaires d'infortunes. Tous avaient pour volonté de s'en sortir, et cela passait par réduire en cendres ce qui vous entourait..

    Spoiler:

    CENDRES
    Citoyen de La République
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    Gunnar Bremer
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    qui suis-je ?:
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  • Dim 23 Juil - 1:22
    Convaincre Alvida, ce n’est pas seulement réduire la pression sur le républicain et ajouter des combattants talentueux à notre défense. Ça va plus loin. Ma mère est de Kaizoku. La famille qu’il me reste est de Kaizoku. Si je suis attaché à la terre ferme aujourd’hui, c’est par mon père, mais les chants des marins et les murmures de la mer, je les entends. Pas aussi bien que mes cousins, mais un peu quand même. Le fait de ne pas être à cent pour cent de Kaizoku, ça joue sur ma capacité à voir les choses différemment. Indéniablement. Je comprends le point de vue de la République. Je comprends ce que les autochtones ne veulent pas perdre.

    Mais comme je l’ai dit à Alvida, la confrontation ne résoudra rien. Kaizoku n’est qu’une île. En face, il y a un continent. Et si ce n’est pas la République, ça sera d’autres qui viendront. La piraterie endémique de l'île ne peut exister sans finir par énerver les puissants de ce monde. Ce qu’il s’est passé avec la République devait arriver. Et je comprends qu’on ne puisse pas accepter cette situation. Mais le temps saura démontrer qu’il n’y a pas que du mal là-dedans. On a trop tendance à se focaliser sur les grosses têtes et leurs grands discours, mais beaucoup de gens de Kaizoku aspirent juste à vivre une vie tranquille. En sécurité.

    Des gens comme Alvida, c’est des gens qui ont fait le choix, peut-être à contrecœur, de s’assimiler un peu à la République. C’est un premier pas d’une longue marche. Un geste en faveur d’un constat simple ; nous pouvons trouver une utilité l’un dans l’autre. Ces gens qui feront un pas vers la République, associés à ceux de la République qui feront un pas vers Kaizoku, c’est l’espoir d’obtenir un compromis satisfaisant pour tout le monde. Je ne sais pas encore quoi, mais je sais que dans mon sang, mi-républicain, mi-kaizoku, j’ai déjà un peu la preuve que cet espoir n’est pas vain.

    Elle est tiraillée. ça se voit. Ce n'est pas une mauvaise personne. Le monde ne peut pas se résumer à être bon ou mauvais de toute façon. Mais il y a des solutions de facilité qui affrontent des chemins difficiles mais ô combien plus prometteurs.

    Mes tentatives de la faire changer de bord sont interrompues par une arrivée plutôt désagréable. Il est vrai que jusqu’à maintenant, je faisais un peu abstraction du reste, Sarah nous préservant de toute interruption. Je constate qu’une seconde avant l’arrivée de la brume, c’était même plutôt silencieux, relativement à proximité. Les copains doivent y être pour quelque chose. Mais l’apparition change la donne. Le sentiment qui m’assaille est viscéral. Ce qui vient de poser le pied sur le pont est un danger à l’état brut. Je suis un Courageux, mais si ça me fait défaut de temps en temps, la sorcière a le don de m’en priver totalement. Je ne suis qu’un officier républicain. Cette chose est d’un autre niveau.

    A la mention des Frères-de-Côtes, je sens que ça se raidit autour de moi. J’y fais que peu attention, fronçant les sourcils sur l’échappatoire qu’on m’offre. Où est le piège ? Je vois rapidement que ça s’agite du côté des collègues, mais que ça ne veut pas contredire la vieille dame. Je suis assez d’accord avec ma chaîne de commandement sur ce coup. Je laisse alors là Alvida que je dévisage un dernier instant. Frères-de-Côtes, c’est quelque chose, je me permets quelques derniers mots.

    -J’ai de la famille pirate. Pirate, c’est une vocation. Une tradition. Un état d’esprit. Mais le sang, la famille, la patrie, c’est Kaizoku. Frères-de Côtes, ce n’est pas Kaizoku. Ils ne se battent pas pour l'île, ils se battent pour leur nom.

    Je la laisse là avec sa décision. Peut-être qu’elle s’en foutra de savoir d’où est ma famille alors que peu savent. Pancrace n’est même pas au courant, à moins qu’il s’en doute. Il est malin. Je dégage, rejoignant la file des officiers républicains venus avec moi, venant passer la tête sous le bras d’un collègue avec une vilaine blessure au bide. On laisse personne. Enfin, on essaie. La retraite se fait promptement, personne n’ayant envie d’être laissé derrière. Mais quand on voit ce qui nous attend, on fait pas trop les malins. Les quais sont ciblés. ça va être le chaos là-bas. On quitte un danger pour un autre tout aussi létal. C’est la vie qu’on a décidé de mener, même si je pensais me planquer encore un bout de temps.

    Une fois à bord du bâteau républicain, je m’assure que tous les bons copains sont là. J’apprends ce que Pancrace a découvert et je pousse un soupir de soulagement. On l’a échappé belle.

    -Et avec ton truc, tu peux sentir quoi d’autre ?
    -Je peux pas trop te le dire, tu risques de devenir paranoïaque.

    Le truc à dire pour le devenir, paranoïaque. Mais c’est un copain, je sais que je peux compter sur lui. En partant, Je me retourne pour voir Alvida, mais je n’arrive pas à la repérer dans tout ce foutoir. J’espère que je ne la reverrai pas aujourd’hui en même temps. Dans le cas contraire, il faudra sûrement ranger les mots pour quelque chose de plus physique.

    Spoiler:
    Noble de La République
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    Azura Aiwenor
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  • Dim 23 Juil - 10:36
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 6 B9b4a810





    Ça sent la victoire à plein nez.

    Voilà la pensée qui traversait l'esprit du soldat Jeroen Labranneld, l'un des marins qui ramait dans la barque qui transportait la sénatrice Aiwenor. Il connaissait cette dernière de nom, pour la bonne raison qu'il avait voté pour elle lors des élections sénatoriales, Azura Aiwenor s'étant présenté dans sa circonscription de la région rurale de Liberty. De plus, il l'avait déjà croisé à Orlogne-sur-Braie, un petit village qu'ils avaient traversé avec son régiment le mois dernier, alors qu'ils se rendaient à Kaizoku. Jeroen était confiant, se félicitant d'avoir élu une femme qui était prête à se battre au côté de son peuple, pas comme tout ces gratte-papiers qui se terraient à la capitale. Jeroen était bien content que la magicienne ai choisi sa chaloupe, au moins cela ravivait son espoir, à lui et à son frère.

    Dieter Labranneld, le frère cadet de Jeroen, ramant à ses côtés, était pas aussi optimiste que son frère. Déjà, au moment des élections il n'avait pas encore l'âge de voter, alors il avait en aucun cas élu cette soi-disant sénatrice Aiwenor. Et si son Jeroen lui martelait qu'ils étaient chanceux, Dieter était de nature pusillanime, contrairement à son frère ainé. Il voyait plutôt la présence de la magicienne à bord de leur chaloupe comme un immense gonfalon qui indiquait : "visez-nous, nous sommes une cible prioritaire", ce qui ne le rassurait guère. Et même si la sénatrice s'était révélée capable de bloquer les carreaux d'arbalète de sa magie, Dieter s'attendait à tout moment à subir une attaque bien trop puissante et à se retrouver au fond de la baie avec son frère, ses deux camarades et le sergent, sans parler de la Lumina qui aurait attiré le mauvais sort sur eux.

    Azura, en revanche, était plus de l'avis de Jeroen, toute satisfaite qu'elle était d'être parvenue à mettre hors d'état de nuire deux navires pirates sans faire la moindre victime humaine. Les coques avaient été fendues et il ne leur restait plus qu'à mettre les barques à la mer, de la sorte ils ne représentaient plus aucun danger et ne pourraient pas tuer ni se faire tuer. La Lumina se tourna vers les cinq soldats à bord de la chaloupe, le sergent semblait tout aussi satisfait qu'elle, mais un rameur, un jeune homme, lui lança un regard noir, tandis que son voisin, lui ressemblant étrangement, leva un pouce en l'air.

    - Il est temps de retourner à quai... Sa voix s'étrangla.

    Azura venait de distinguer une tâche verte sur un navire républicain tout proche, une couleur qu'elle connaissait que trop bien pour être celle de son amie Idunn. Qu'est-ce que la garde forestière faisait dans la mêlée ? Une question qui trouverait réponse en temps voulu, mais pour l'heure, ce qui l'inquiétait d'avantage était la destination du vaisseau transportant son amie. La cible du Perséphone était rien d'autre que le navire pirate qui déversait flamme, gaz et lave depuis le début de la bataille, soit le fer de lance de la flotte pirate. Une manœuvre désespérée qui ne ressemblait pas à Idunn. Et pourtant elle était bel et bien à bord.

    Ce dernière était encore trop éloignée pour qu'Azura puisse l'appeler, mais elle indiqua aux rameurs de faire demi-tour pour mettre le cap en direction de l'éperonnage. Soudain, les pupilles noisettes de la Lumina s'écarquillèrent subitement, captant la puissante attaque qui se préparait du côté pirate. La mage élémentaire de lave se tenait près du bastingage, canalisant son pourvoir dans une attaque qui ne manquerait pas d'être dévastatrice. Sentant l'ampleur des dégâts à venir, Azura signifia à demi-mot à son équipage :

    - Abandonnez le navire. Et elle plongea.

    Dieter ne se fit pas prier et se jeta par dessus bord, suivit de ses deux camarades. Jeroen et le sergent se regardèrent dans le blanc des yeux avant de sentir un vague de chaleur dans leur dos. Les deux soldats ne prirent même pas le temps de se retourner et plongèrent sous les flots, abandonnant la chaloupe qui, la seconde d'après, fut pulvérisée par un souffle destructeur. La puissance de l'attaque fut telle que l'eau se réchauffa perceptiblement, même sous le niveau de la mer, les six républicains sentirent la différence de température. Ils ne refirent surface que lorsque la lueur orangée filtrée par les vaguelettes au dessus d'eux s'estompa.

    Ça sent la défaite à plein nez.

    Voilà la pensée qui traversait l'esprit du soldat Jeroen Labranneld alors qu'il remontait vers la surface.
    Résumé/Pouvoirs :




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    Thème musical d'Azura
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  • Dim 23 Juil - 12:43
    Attaque sur Kaizoku
    Battle of Navarino - Ivan Aivazovsky
    Il n'en doutait pas mais Eliëndir est quand même rassuré de voir son subterfuge fonctionner correctement avec les soldats qui ont été alertés par le senseur. Il leur indique une mauvaise direction ce qui devrait les occuper un moment, malheureusement ils sont un peu trop nombreux et il y a pas mal d'activités autour d'eux. Il n'a pas le temps d'abréger les souffrances du triton et doit se résigner à s'en aller pendant qu'il en a encore l'occasion. Il finira certainement par se libérer ou être découvert par ses collègues alors il doit disparaître avant que ça n'arrive. En réalité, ce n'est pas si grave que ça. Personne ne connaît sa véritable identité alors il devrait pouvoir continuer de se balader assez librement tant qu'il évite le senseur. Au moins, il sait à quoi il ressemble maintenant.

    Partant à l'opposé des soldats qui entament leurs recherches dans les rues près du port, Eliëndir vagabonde sur les quais pour foutre un peu le bordel dans les rangs de la République. Il s'amuse beaucoup à faire courir les soldats dans tous les sens, passant d'une extrémité des quais à l'autre simplement pour faire passer un message inutile ou pour transporter des caisses dont même lui ignore le contenu. Par pur plaisir, plus que par véritable intérêt. En réalité, il cherche toujours les culs-bleus les plus gradés mais il doit maintenir les apparences pour être crédible. C'est alors que les cloches sonnent un peu partout sur les quais et que les soldats formant une nouvelle ligne de défense pour accueillir l'envahisseur. Même s'il n'est pas un soldat, Eliëndir comprend qu'il se passe quelque chose alors qu'il lève les yeux vers la baie de Kaizoku à feu et à sang. Il y a une brèche dans la ligne de défense de la République dans laquelle les pirates se sont immédiatement engouffrés. Si les pirates atteignent les quais, ce sera un massacre. L'importante flotte de la République ne leur sera plus d'aucune utilité si les pirates prennent le contrôle du port. Ils ne pourront plus envoyer de renforts déjà qu'ils sont en infériorité numérique, c'est un constat aussi simple que dramatique de la situation.

    Mais tout ça ? Eliëndir n'en a vraiment rien à faire. C'est pas son problème, bon courage à ces hommes et à ces femmes qui ont l'air bien décidé à se sacrifier pour défendre les valeurs de la République. Il faudra au moins ça pour ralentir un peu l'assaut. Le mage noir tourne les talons pour s'éloigner discrètement du champ de bataille. C'est un peu plus loin au détour d'une ruelle qu'il est alpagué par un inconnu. Il comptait simplement l'ignorer et continuer son chemin avant qu'il ne mentionne le fait qu'il est un Elfe. Ce que personne ne devrait savoir puisque personne n'est au courant de sa présence à Kaizoku. En tout cas, c'est ce qu'il pensait jusqu'à maintenant. Eliëndir s'arrête et tourne la tête vers l'homme en le dévisageant, il en profite pour utiliser ses dons de senseur sur la silhouette en question afin de "décrypter" sa signature magique pour savoir à qui il a à faire. Est-ce un mage ? Il s'en doute mais il veut en être sûr. Inutile de feindre l'ignorance d'autant plus qu'il n'a pas l'air de chercher le conflit. Sans dire un mot, Eliëndir opine de la tête et consent à le suivre ne serait-ce que pour savoir ce qu'il lui veut exactement. Précautionneux, Eliëndir reste sur ses gardes et renforce son esprit d'une barrière mentale. On n'est jamais trop prudent.

    Résumé:

    CENDRES
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  • Dim 23 Juil - 18:24
    Une fois encore, ses efforts avaient payé. Enfin... Son but avait plutôt été d'"aider" les pirates à s'éloigner. Là, elle ne les aidait à rien du tout, à part à se détruire ! Ce n'était pas ce qu'elle voulait, mais cela semblait fonctionner tout de même. Alors... Qu'était cette expression, déjà... Un mal pour un bien ? Elle s'en contenterait.

    Ce fut à ce moment qu'elle le vit. Un navire allié brûlait, par là-bas ! Alors qu'elle tentait de donner l'alerte, elle remarqua que le trait qui avait provoqué cet incendie poursuivait sa course, motivant Azura à inciter son équipage à sauter à l'eau... Mais n'interrompant pas sa course pour autant. Oh non ! Et elle-même se trouvait pile sur la trajectoire du projectile, qui ne semblait pas décidé à s'arrêter en si bon chemin. Elle devait faire quelque chose, et vite.

    Alors, plus par réflexe qu'autre chose, elle invoqua un jumeau du trait de feu qui lui fonçait dessus. À ceci près qu'au feu, elle opposait la glace. Néanmoins, cela n'eut pas vraiment l'effet escompté. En effet, le trait attaquant ne fut qu'à peine ralenti, et pas le moins du monde anihilé par sa parade.

    - Prenez garde !

    L'alerte donnée pour quiconque restait derrière elle, elle ne put plus se permettre de rester sur place plus longtemps et, à l'instar de son amie, rejoignit les flots. Jamais elle n'aurait pensé être amenée à se trouver aussi proche de son élément depuis qu'elle avait remarqué les pirates... Mais à présent, il lui fallait trouver le moyen de regagner la rive ou un navire avant que ses vêtements gorgés d'eau ne l'entraînent par le fond. Au moins, son esquive et son alerte avaient-elles été efficaces ? Sans cesser de nager dans la même direction aléatoire, elle se retourna pour voir ce qu'il se passait sur le quai qu'elle venait de quitter. Par pitié, elle n'espérait qu'une chose : qu'aucun incendie n'aie pris la moindre vie.
    Résumé :

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    qui suis-je ?:
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  • Dim 23 Juil - 20:01
    Lil', une fois rassurée de la situation de son ami, avait su se reprendre en main d'une manière stupéfiante, plus rapidement qu'Altarus lui-même. Rasséréné de la voir cela, après l'avoir rassuré à son tour d'une tape amicale, mais ferme sur sa frêle épaule, le Capitaine put se concentrer sur l'instant actuel, qui devenait de plus en plus rude et voir même chaotique. Elle ne devait pas lui échapper. Serrant les dents, son unique œil valide, se portait sur tout l'environnement combattif qui l'entourait. Tout se précipitait, pire qu'un cyclone ! Et ce n'était pas peu de le dire. Lil', qui avait su sortir de sa prostration, libérait littéralement sa hargne à l'égard des ennemis. Il était trop tard pour l'arrêter. Une brève passa en songeant à Crocus. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'il sut se mettre à l'abri de la rage magique de la Fae. Avait-elle pu "consolider" le mât au mieux de ses capacités. Il la remercia silencieusement. Au moins, cet élément vertical endommagé ne tombera pas dans l'immédiat sur l'équipage, qui terminait d'écarter les quelques blessés de tantôt, et qui veilleraient à ne pas rester en dessous, du mieux qu'ils pourront bien entendu. Restait maintenant à gérer l'intruse qui avait débarqué sur son navire, espérant de trop trancher son grand mât comme si c'était du simple beurre. 

    La pointe de la rapière appuyait sur la peau fine de sa gorge. Il n'avait qu'un geste à faire, pour lui arracher la vie, qui pulsant juste derrière une fragile paroi de chair. La gardant à l'œil, le visage serré d'une colère froide, qui était dissimulé sous son masque noir, il attendait une réplique de la part des Républicains pour les pourparlers.  Si jamais ils venaient à ne pas accepter ses conditions. A..... cette idée, il pesta d'avance. Cela confirmerait bien la mentalité des Républicains vis-à-vis de la vie d'un des leurs. Il y eut bien une personne qui prit la parole, rappelant à Altarus qu'il y avait toujours Crocus. Au moins, il était en vie, ce qui manqua de provoquer un soupir de soulagement. N'avait-il pas parlé tout à l'heure, quand Lil' s'était jeté dans ses bras ? Un vague souvenir lui remonta alors, avant de demeurer concentré sur la femme rousse, bien que ligotée et désarmée, demeurait dangereuse à ces yeux.

    Il sut entendre Crocus plus clairement, lui, qui s'était rapproché sur le mât de beaupré, pendant que l'Émouchet se rapprochait du vaisseau républicain. Le demi-elfe masqué captait chacune de ses paroles, tout en gardant en joue l'otage. Ce n'étaient pas les résultats des négociations qu'il escomptait. Mais il l'écouta. L'hybride était en train d'espérer le raisonner, pour le voir demeurer en vie. 

    Au fur et à mesure que Crocus parlait, le vieux borgne comprenait où celui-ci voulait en venir. Non pas pour le berner, le duper. Ses mots n'étaient pas des mensonges pour essayer de donner le change et mettre la République en avant. Le Raton-Laveur avait beau être un cabochard, le Capitaine savait qu'il y avait au fond de lui une petite flamme qui rendait son âme bien plus lumineuse qu'il ne pouvait bien l'accepter. Sinon, pourquoi serait-il là à tenter de le convaincre de cesser toute cette folie ? 

    Le demi-elfe serra les dents quand Crocus perça une faille à sa détermination déjà ébranlée, en évoquant Lil'. Il se retint de redresser la tête dans la direction de la Fae. Il avait l'otage à surveiller ! Crocus le transperça une seconde fois. Un frisson glacé parcourut une seconde sa colonne vertébrale. Crocus ne voulait pas se battre contre lui, cela l'emmerdait. Crocus voulait le sauver.

    Altarus savait très bien dans quoi il s'était embarqué dans cette confrontation. Il savait très bien qu'il mettait sa vie dans la balance. Bien entendu, il n'avait pas du tout prévu que Lil' se rajoute à la partie... et que Crocus se joigne aussi. Durant toute sa vie, le Capitaine avait toujours cherché à ne pas avoir d'attache pour éviter justement de se retrouver dans ce genre d'intensité émotionnelle qui vous dévore l'esprit et le cœur. Cœur qui pulsait avec une telle force qu'il commençait à en souffrir. Pas physiquement, c'était autre chose. Il ne sut pas le définir, mais il en connaissait la nature profonde !

    La main gantée qui enserrait la poignée de sa rapière affermit sa prise. Il tourna sa tête vers Crocus. Il hurla alors dans sa direction, pour se faire entendre. 

    "Crocus ! Je crois à chacun de tes mots. Je sais ce que tu attends de moi. Mais… "
    *Mais je ne peux pas accepter mon ami… ⁣
    "... tu connais mes valeurs. Peut-être que ce qui m'a poussé à me retrouver t'apparait comme stupidement, mais une des voies que j'ai suivies. Refuser de suivre mes convictions, ce serait comme remettre en cause ce que je suis vraiment ! "

    Il serra les dents. Il n'avait pas une foi aveugle en ce qui se tramait ici, mais cela répondait à ce qu'il avait toujours cru et surtout espéré. Il ne pouvait pas se détourner de ça. Et pour Crocus, lui, il ne méritait pas de périr ici. Il y avait Lil' aussi. Elle était aussi entêtée que lui. Elle pourrait le suivre, elle aurait la vie sauve... mais elle savait qu'il n'était pas un lâche. Il n'était un couard. Elle non plus. Elle refusera de l'abandonner. Elle refusera de cesser le combat. 

    Derrière Crocus, il y avait un autre raton-laveur. Sans doute son frère évoqué... et il y avait sur le pont une autre silhouette... Pancrace ? Par les abysses… Lui aussi ? 

    *Crocus, juste une chose… casse-toi d'ici ! Ce n'est pas ta bataille ! Demeure en vie, retourne sur les quais ! "

    Il ne quittera pas la bataille. Il en revint à l'intruse rousse. Il fronça des sourcils en voyant quelques pétales de rose... qu'est-ce que c'était cela ? Un effet de Lil ' ? Peu lui importait ! Personne ne la réclamait, surtout à ce qu'il avait pu entendre durant l'échange avec Crocus. Il leva son poing libre pour lui fracasser son nez, pour défouler sa hargne et les émotions qui le tenaillaient de tout bord, quand quelque chose de malsain firent se dresser les rares poils présents sur sa nuque. 

    Un brouillard d'une étrange teinte violacée s'écoula grassement sur le pont de l' Émouchet. Altarus recula, la rapière en garde, devant cette menace intangible. Lentement, la brume prit une forme humaine. Le vieux borgne ne put qu'écarquiller son seul œil devant l'apparition. Il ne put s'empêcher cette fois de trembler devant cette apparition maléfique. 

    Après avoir envahi l'air d'un sale rire, voilà que cette arrivante malfaisante s'était saisie magiquement de l'otage, s'occupant à sa manière de son cas. Le Capitaine, comme tout le reste, ne put que demeurer muet, observant  cette sorcière venue dont on ne sait où. Et quand elle prit la parole, ce fut comme de recevoir une sorte de douche froide. Ses paroles glaciales saisissaient déjà le cœur du Capitaine. 

    Quand elle tourna la tête vers l'entrée du port. Altarus l'imita et percevait les silhouettes des corvettes arrivantes. Une percée ? Oui, il y avait eu une brèche, elles voguaient vivement pour s'y engouffrer.

    Les mots de la sorcière pulsaient dans l'esprit d'Altarus. Lui, un potentiel Frère de Côte ? Si Kaizoku retombait dans les mains des pirates, il pourrait sans doute contribuer à lui redonner sa grandeur d'autan, avec plus de poids, plus de force… Il pourrait sauver Lil' ainsi, en retournant vers la flotte pirate… Mais il y avait un hic dans l'affaire. Il ferma sa paupière. Pour devenir Frère de la Côte, il fallait en combattre un, soit le soumettre, soit le tuer pour revendiquer sa place. Où était l'entourloupe ? 

    Il rouvrit sa paupière. La peur qui l'avait saisi au début de l'incendie sur le pont de sa corvette était quelque peu demeurée. Il avait su la juguler, grâce à Lil', avant de que la sordide présence de la sorcière ne vienne la renforcer. Devenir Frère de Côte en partant ? Il se mordit violemment la lèvre inférieure. Un goût ferrugineux envahit sa langue pendant qu'il grognait de sa propre douleur. On ne devenait pas un Frère de Côte en jouant les lâches ! Et surtout, était-elle vraiment avec l'Amiral de la Flotte Pirate ? Les Frères de Côte étaient connu pour envier la position des autres.... Mais rien n'était n'était certain.

    Il se retourna pour voir la situation. Le navire de l'autre Capitaine flaquait toujours le vaisseau républicain. Devant ce dernier, se trouvait le renfort pirate, s'attaquant à un autre arrivant adversaire. Avec son navire, ils demeuraient tous une barrière gênante pour l'arrivée des renforts républicains par voie maritime. Il y avait la percée en cours... ces navires pourraient gêner le reste de la flotte,... comme d'apporter des renforts à quai à défaut de pouvoir naviguer…

    Altarus mesurait les risques de sa décision. Surtout les conséquences..... À ce moment-là, la sorcière attarda son regard dans une autre direction, vers une lueur intense et plus puissant qu'un incendie incontrôlable. 

    Elle voulait jouer ? Très bien ! On ne jouait pas avec des promesses improbables ! 
    Ignorant ce que sa prisonnière ferait, ou ne ferait pas, il cria alors :

    "Lil' !  Sauve-toi de là ! Ce n'est pas ton combat ! Crocus, même chose, casse-toi d'ici. Par les Abysses ! "

    Et ses hommes ? En voyant leur capitaine tendre sa rapière en direction de la sorcière, ils sauront sa position et attaqueront la sorcière. La majorité ne le laisseront pas tomber, même quelques-uns sentaient déjà la pisse ou la merde, faute à l'effet de la sorcière et de sa sale aura. 

    Altarus fit un pas de côté, pour avoir la Sorcière sous le meilleur angle possible, pour essayer de pas trop toucher sa prisonnière rousse. Il appela l'air à lui, pour envoyer une lame de vent sur la Sorcière, avant de l'employer pour parer à toute réplique magie de la part de cette redoutable adversaire. 


    Résumé:

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  • Dim 23 Juil - 20:57

    Ce n’était pas exactement la réaction attendue qui avait eu lieu. Tu as pu en voir des réactions diverses et variées en livrant tes missives et colis, mais on brûle rarement ce qu’on vient de recevoir sous tes yeux avant d’ordonner de s’emparer de toi. Pauvre lettre, aucun respect pour tout ce que tu as dû faire pour la faire venir jusqu'ici, c'est honteux.

    Le soldat qui t’accueillit de base est visiblement troublé par l’ordre donné. Le soldat en question est celui qui connaît ton nom parce que tu es le gars qui veut bien faire le messager avec la femme de sa vie qu’il a laissé à Justice. Femme de sa vie qui est mariée avec un autre homme et ne le voit que comme un ami d’enfance bien sympathique, il est même possible qu’elle soit persuadée qu’il est plus attiré par la gent masculine tellement les sentiments du gars lui sont invisibles, mais ce n’est absolument pas le sujet du moment.

    Là tout de suite, ce qui importe c’est que tu voudrais ne pas mourir alors que tu as simplement fait ton travail. Franchement, coursier avait l’air beaucoup moins dangereux quand tu as réfléchis à la base sur quelle vocation suivre pour ta vie future. Après, de base, tu ne pensais pas finir par faire ça en pleine attaque contre Kaizoku en étant visiblement du côté de la République. Cette nuit n’a aucun sens.

    Qu’importe, il faut réagir ou mourir. La seconde option n’est pas très attirante alors ça sera la première qui sera choisie.

    Le souffle est repris, même si ce n’est pas optimal, mais là ce n’est pas comme si tu pouvais te permettre de faire autre chose que chanter pour avoir le meilleur effet de zone possible. Vraiment, heureusement que tu es un triton. Comment d’autres gens seraient sortis de cette situation ? Surement en ne se mettant pas dans cette situation de base, mais là encore ce n’est pas le sujet bordel de merde.

    « Savez-vous les gars
    Danser danser la polka ?
    Savez-vous valser ?
    La mer va vous faire' danser

    Jean-François pour aller au bal
    S’habille en amiral
    Bott's et casaqu' chapeau ciré
    Jean-François est paré

    La barque aussi s’est mise en frais
    De la quille aux agrès
    Ell’ s’est parée à triple tour
    En ses plus beaux atours

    Le vent qui souffle de partout
    Accorde son biniou
    II n’connait pas beaucoup d’refrains
    Mais ils sont tous marins

    La mer a dû boire un coup d’trop
    Ell’ qui n’boit que de l’eau
    Ell’ saute à tort et à travers
    La chemise à l’envers

    Elle a le béguin des voiliers
    Ses meilleurs cavaliers
    Ell’ les pétrit entre ses bras
    Jusqu’à les foutre en bas

    A coups d’tangage à coups d’roulis
    Les mat'lots assoupis
    Vont en cadence et bord sur bord
    Avec le bout dehors

    Ca manqu' de fill's mais on s’en fout
    On est mieux entre nous
    Les fill's malgré leur bon coup d’reins
    N’ont pas le pied marin »


    Ta voix s’élève, il y a un mouvement étrange de tête en ta direction quand tu le fais avant qu’il y ait deux réactions bien distinctes dans les rangs des personnes souhaitant t’attraper. Petit un, ceux qui ralentissent ou sont bloqués par le chant, petit deux, ceux que tu connais un peu de vus, donc surtout celui plus proche de de toi qui sembles te mettre en position de défense. Vraiment, plus jamais tu ne penseras même qu’avoir appris à chanter pour suivre la tradition familiale. Merci maman, mine de rien.

    Le chant est dit rapidement et le stress se fait entendre dans ta voix, même si tu chantes bien, on ne va pas te retirer cela. Il y a même quelqu’un qui est venu à sa fenêtre pour voir cela, à moins que ça soit le bordel ambiant qui attire plus l’attention qu’autre chose. C’est certainement plus la seconde option, mais pour le bien-être de l'ego, dire que c’est parce que tu as une superbe voix et chante comme un dieu vivant est plus satisfaisant.

    Il y a une onde de choc au niveau de la baie qui détourne ton attention du groupe de soldat qui vient vers toi. Ton chant se stoppe avec la surprise, ton regard se tourne même vers la direction du bruit, mais tu vois plus une immense explosion qu’autre chose sans comprendre ce qui se passe et c’est littéralement une autre surprise autour de toi qui reprend ton attention.

    Pendant que tu ne chantes pas, ton pouvoir n’est pas actif, et donc un soldat à foncer vers toi, lame en avant, mais le soldat le plus proche de toi s’est interposé pour prendre le coup à la place. C’est très sale comme plaie et même si tu devrais faire autre chose ton instinct te fait simplement reprendre le chant arrêté plus tôt avec beaucoup de conviction.

    – Quartier général…

    C’est ce qu’arrive à dire l’homme en te tendant visiblement une missive qu’il gardait sur lui. Ça semble lourd, là il y a plein de taches de sang donc clairement certaine partie seront illisible et quoi que ce soit la possible dernière volonté de ce gars est que tu le livres au quartier général. Clairement, tu n’as pas les compétences pour soigner le blessé, encore moins le temps pour le coup. Tout ce qui importe c’est qu’on vient de te donner un nouveau courrier à livrer et même si tout semble fou, ça semble te remettre un peu les idées en place.

    Tu n’es certes absolument pas un génie de la stratégie ou du combat, mais les livraisons, ça tu sais faire. Garder cela en objectif ça donne un but atteindre et une motivation nouvelle pour continuer à chanter et vraiment prendre tes jambes à ton cou pour retourner au quartier général.

    – Tu vois, je t’avais dit qu’il aurait fallu me donner la missive, ça aurait évité des soucis à beaucoup de monde. Tu restes en service pour autant ?

    Bha, bien sûr qu’il y a ton poursuivant de tout à l’heure en plus de ceux de maintenant. Bordel. Tu es reparti pour chanter, sauter dans les ombres et courir. Heureusement que tu es sportif parce que sinon tu serais mort depuis un long moment.

    résumé:
    CENDRES
    Noble de La République
    Noble de La République
    Neera Storm
    Neera Storm
    Messages : 579
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    Info personnage
    Race: Demi-titan
    Vocation: Mage élémentaliste
    Alignement: Chaotique bon
    Rang: B
    qui suis-je ?:
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  • Dim 23 Juil - 22:18
    L’éclair qui perce la coque du navire fait correctement son travail et un mince sourire satisfait apparaît sur les lèvres de Neera. Elle n’aime pas couler les navires, c’est manifeste, mais elle s’est ôté une épine du pied, et elle peut maintenant se concentrer sur des choses plus… « urgentes ». La demi-titan n’a pas oublié qu’un des navires non loin a lancé des projectiles qui ont clairement saboté le navire et – si elle ne fait pas erreur – c’est du même vaisseau que partent beaucoup de projectiles enflammés. Elle va maintenant pouvoir le vérifier songe-t-elle. L’élémentaliste se tourne donc vers la direction est du port, s’apprête à reprendre de la vitesse pour faire sentir à ces misérables son courroux…

    Puis elle s’immobilise.
    La première expression qui passe sur son visage, c’est une expression abasourdie. Elle entend… un rire ? Dans son esprit ? Il est lointain certes. Mais elle peut dire d’où il provient. Interdite, la fille de Lothab tourne les yeux vers la Forteresse de Kaizoku, là-même où il y a le quartier général de la GAR sur l’île républicaine. C’est là. Elle le sait. Elle le sent. Et étrangement, elle peut même dire que ce rire lui est familier, sans qu’elle ne puisse déterminer à qui il appartient. Elle l’a déjà entendu, mais où ? A Magic ? D’un certain côté, elle en doute. Chez elle ? Encore moins. Dans son aventure dans le Rêve Primordial alors ? Elle ne sait pas. N’arrive pas à se souvenir. Cette voix lui est juste familière… Et la Tornade n’arrive pas à faire taire l’inquiétude qui la prend soudainement. Elle frisonne, comme si la brise du large était devenue glaciale et, contrairement à ce qu’elle avait prévu une minute plus tôt, elle change totalement ses plans. Ce n’est pas des pirates dont elle doit s’occuper. Avant ça, il faut qu’elle aille vérifier ce qu’il se passe dans le Fort. Quelque chose de grave pourrait s’y jouer. Et l’enseignante veut savoir ce qu’il en est avant de prêter main forte aux Républicains.

    C’est donc vers l’est de la ville qu’elle se dirige sans attendre. Dépassant des bâtiments maritimes aussi bien alliés qu’ennemis, elle ne prête pas attention à l’attaque de l’Hermione et du Perséphone, pas plus qu’à celle de l’Ardente. Elle se contente de reprendre de la hauteur par sécurité pour voler directement vers la Forteresse qu’elle aperçoit au bout du port. Lorsque les premiers carreaux sont envoyés de part et d’autre, Neera a déjà dépassé le bateau d’Idunn. Puis, quand Klak-Klak, le Docteur et Rulka attaquent à leur tour, elle est tout juste à hauteur de leur propre bâtiment maritime. Le dos tourné à l’attaque, la belle aux cheveux d’argent n’est donc pas dans l’angle de tir. Par contre, elle entend évidemment le bruit de la déflagration et est totalement prise de court par l’onde de choc. A tel point que son pouvoir est totalement perturbé et qu’elle fait plusieurs roulades dans les airs. La demi-titan fait d'abord une chute vertigineuse, et c'est quand elle voit se rapprocher le mât d'un navire qu'elle reprend les choses en main. Créant un bouclier d'air autour d'elle, la diviniste ralentit considérablement sa course et, telle une météore qui chute du ciel, elle se heurte aux cordages du vaisseau qui se tendent sous l'impact. Heureusement pour l'enseignante, ils tiennent bon et cet arrêt lui permet de reprendre la main sur sa magie. Bien qu'elle soit momentanément abasourdie, elle a assez de force pour voler et se poser sur la vigie du bâteau maritime. La jeune femme souffle alors qu'elle efface ses égratignures par des soins mineurs. Dans le même temps, la Tornade se retourne vers la zone de l’offensive, pose son regard immaculé sur l’océan, et reste un instant sidérée par le spectacle que les pirates lui ont offert. Qu’on soit honnête : Neera ne se dit pas un instant qu’une énorme brèche est désormais ouverte pour les pirates. Elle ne se dit pas non plus qu'il y a de pauvres pirates et des Républicains abasourdis juste en-dessous d'elle qui n'ont peut-être rien compris à son arrivée subite. Non, au lieu de ça, elle s’arrête plutôt à l’énorme trait de magma qu’elle voit se dissiper lentement.

    De la lave…
    Et une si grande puissance…
    Elle a déjà vu une personne qui réunit ses deux conditions.

    - Rulka… ?

    Le front de la magicienne se plisse, partagée d’un coup entre son instinct qui lui hurle d’aller à la Forteresse et l’envie d’aller vérifier ce qu’il en est réellement. Si le bateau n’a pu esquiver – et a une si courte distance, c’est très probable qu’il se soit tout pris de plein fouet –, il est tout simplement condamné. Il doit donc y avoir des blessés. Mais ce rire qu’elle a entendu dans son esprit… Peut-elle seulement le négliger ? Elle ne sait pas si d’autres l’ont entendu, si c’était une intrusion mentale groupée ou si elle seule était visée par ce « contact » téléphatique.. Si c’est le cas, alors il est possible qu’elle seule sache que quelque chose a lieu là-bas. Elle ne peut tout simplement pas perdre son temps en mer… Pas pour le moment en tout cas.

    Alors, après une hésitation manifeste, la demi-titan s’esquive, en se faisant la promesse de revenir le plus vite possible.

    Si Rulka crève, elle ne lui pardonnera pas. Elle a trop de questions à lui poser.
    Mais d’autre part, elle ne la laissera pas être un pur engin de destruction, à la solde de pirates qui l’utilisent sûrement comme un jouet, d’ailleurs.
    Et pareillement, la magicienne ne lui permettra pas davantage de se déchainer sur les Républicains gratuitement.
    Neera doit la voir, lui parler, la contrer, peut-être, mais avant tout, il faut qu’elle remplisse son premier objectif.

    Aussi, la semi-titanide arrive normalement jusqu’à la Forteresse sans encombre. Elle tentera évidemment d’entrer à l’intérieur, en entrant par une porte, une fenêtre, ou n’importe quoi qui lui permette de se faufiler à l’intérieur. Si elle voit un soldat de la GAR, elle déclinera son identité en tant que professeure de Magic, élève et soutien de la Dame, en arguant qu’elle doit voir le commandant en place. Qu’elle soit seule ou accompagnée, elle restera à l’affût d’un signe, d’un indice sur cette voix qu’elle a entendue et qui ne présage sans doute rien de bon pour l’avenir de Kaizoku.

    Résumé:
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  • Lun 24 Juil - 0:13

    Attaque sur Kaizoku

    Lil' ignore superbement les paroles que formulent les deux individus républicains, sans cesser le déferlement de ses lances glacées sur les navires ennemis ; à l'exception de celui avec lequel Altarus engage les pourparlers. Mais ce n'est que par principe que la jeune femme leur accorde une trêve, une bête histoire de politesse et de morale à laquelle elle se conforme, de ne pas interrompre leurs échanges. Et puis, sans tous les craquements et les « booms » retentissants des assauts, il est bien plus aisé de se faire entendre. Mais la Fae n'accorde pas ce répit à tous les vaisseaux ennemis ; pour garantir leur tranquillité, elle compte sur la force de dissuasion de ses attaques qu'ils doivent éviter par de brusques changements de cap, ou encaisser de quelques manières.

    Elle ne s'arrête que lorsque ses poils se dressent sur sa nuque, que ses ailes se raidissent dans son dos avant de frémir, alors qu'une étrange atmosphère gagne progressivement leur navire. Glaciale, accompagnée d'une brume qu'elle devine magique –ce qui n'est guère compliqué. Lil' n'en mène pas large, et une terreur glacée –c'est de circonstance– lui noue les tripes. Ses lèvres et bras, qu'elle glisse à l'abri sous sa cape comme si cela suffisait à tenir la magie écartée, tremblent violemment. Nonobstant cette épouvante, son regard ne chavire pas, ne dévie pas, lorsque le brouillard d'ombre et de glace se redresse, prend forme humaine, et qu'apparait finalement une vieille femme. Une pirate, à en juger son accoutrement. Lil' repense au diable de certaines histoires, et se dit qu'elle lui attribuerait volontiers ce ricanement sinistre et méprisant que la sorcière produit.

    Bigarrée se tasse sur ses courtes pâtes et gonfle son plumage, qui vient chatouiller la peau du cou sensible de la Fae, lorsque l'intruse rousse se met à flotter dans les airs avant de se retrouver suspendue au bout de l'un des bras tendus de la vieille intruse. À croire que ce vaisseau est un vrai moulin. Tout cela ne peut être que l'œuvre de la télékinésie… ou plutôt la magie du vent ? Ainsi qu'un pouvoir de renforcement sans quoi cette puissance de poigne lui serait certainement impossible. Nul besoin d'avoir recours à senseur magique, à ce niveau là ; d'ailleurs, Lil' n'y pense même pas.

    Le silence est total, seulement interrompu par les paroles de la vieille pirate. La Fae ne les écoute que d'une oreille distraite, tandis qu'elle se rapproche discrètement d'Altarus, à petits pas lents et silencieux. Elle ne quitte des yeux l'obscure intruse que de brefs instants, pas pour observer le port comme d'autres le font lorsqu'elle le désigne de son doigt crochu, mais juste le temps de scruter le capitaine. S'il n'a pas l'air particulièrement à l'aise ou heureux, Lil', elle, oscille entre l'excitation, la fascination qu'exerce cette sorcière sur elle, et la peur. Notamment celle de mourir, tellement les sensations qu'elle fait naître sont violentes et éloquentes. Tout son corps est tendu, méfiant, face à la menace qu'elle représente.

    Son volatile de compagne, au moins aussi tremblant qu'elle-même, émet des sortes de glapissements tout juste audibles malgré ses oreilles presque accolées à son gosier. Le bec fouille sa chevelure pour se saisir d'ondulations châtaines et de mèches tressées de breloques brillantes, qui finissent savamment emmêlées en un nid des plus rudimentaires dans lequel la pie se réfugie. Ses tremblements ne cessent pas, malgré l'excellente cachette, à l'abri sous l'ample capuche.

    Lil' Nwalma lui est reconnaissante ; même terrorisée, son amie ne l'abandonne pas. Elle non plus, elle ne compte pas abandonner son ami, cette espèce de père de cœur, qu'elle devine plein d'hésitations. Les paroles des uns et des autres sont, sans le moindre doute, une lourde pression pour le vieux capitaine. La décision qu'on lui demande de prendre à cet instant est autrement plus difficile que de choisir la bonne forme de cache-œil, ou la meilleure couleur de chaussettes –dépareillées, c'est la solution qu'à adopté la Fae. Si, plus tôt, Altarus s'en tenait à ses convictions et a choisi de ne pas suivre ce prénommé Crocus, l'apparition de la sorcière peut tout changer. Ce n'est pas uniquement une question de menaces. La jeune femme ne sait que peu de choses des Frères-de-Côtes, si ce n'est que pour le devenir, il faut en vaincre un. Si le borgne a le potentiel pour en faire partie, cela signifie-t-il qu'il a le potentiel pour la tuer ? Pense-t-il également à cela ?

    « Quoique tu décides » commence Lil', qui admet que le moment est idéal pour laisser tomber le vouvoiement, « je reste avec toi. »

    Si quiconque l'entend, personne ne le manifeste. La sorcière détourne même son regard vers le large, dans une direction que Lil' se garde bien de suivre. Parmi les choses que l'aventurière a apprises, avec l'expérience, se trouve ce qu'elle appelle le cinquième commandement : « ne jamais quitter des yeux une menace ».

    Toutefois, tout se précipite à ce moment précis où l'attention de la vieille bique est ailleurs. Altarus lui cri ses ordres, que Lil' Nwalma ne compte évidemment pas suivre, ainsi qu'à Crocus. Il peut jurer sur tout ce qu'il veut, ça n'y changera rien, songe-t-elle avec un sourire qui fait fuir toute sa peur et sa tension.

    « Tu sais très bien que je n'en ferais rien ! » affirme-t-elle avec un sourire presque insolent tant il est rayonnant.

    La Fae réunit sa magie dans ses mains, prête à déployer de nouveau toute son ingéniosité. Elle sait déjà que faire. Quasiment tout, du moins. S'il est une chose pour laquelle elle est incroyablement douée, plus que semer le chaos dans les ports, c'est réfléchir, improviser, et innover. Une fois encore, Lil' compte bien déstabiliser son adversaire, se montrer imprévisible… Et fiable, pour ses alliés, qui ont été menacés. Cette fois, pas de quartier, aucune pitié. Qu'importe son code moral, c'est avec la volonté de tuer qu'elle combattra, férocement, jusqu'à ce que l'une ou l'autre trépasse.

    À l'instant même où Altarus lance sa lame de vent, d'un vif geste de la main, Lil' déploie une bulle d'eau sur le visage de la sorcière, dans l'espoir d'entraver sa respiration et sa vue, même si ce ne doit être que durant un fragment de seconde. Simultanément, les plantes dépérissent sur les balistes ennemis, s'effritent, puis tombent en miettes, libérant les armes pour qui voudraient se joindre au combat. La châtaine est confiante, ils seraient bien fous de viser autre chose que le danger ambulant capable d'anéantir quatre navires comme si de rien n'était. Enfin, n'est-elle pas folle également de l'attaquer ?

    Ses yeux pétillent. La châtaine se met à rire, réalisant à la fois sa folie et la disparition totale de sa peur, que cela soit celle de mourir ou de la sorcière. Loin de se reposer sur ses lauriers, Lil' se tient prête à dresser un bouclier aqueux au moindre mouvement de la vieille, ou l'abattre comme une violente vague d'eau sur sa pauvre carcasse. De sa main droite, dont elle effectue quelques tourbillons, émerge des racines qu'elle s'efforce d'enrouler autour des jambes de l'ennemi, puis ses bras et son cou, si tant est que ce simple tour soit capable de la retenir plus longtemps qu'un battement de cils.

    Dans la théorie, la télékinésie présumée de cette vieille bique ne peut rien sur les créations magiques. La suite de son programme s'amorce donc déjà : des armes en pierres, aussi solides et aiguisées qu'elle peut les concevoir dans une telle précipitation. Dans ses projets, des boucliers rejoignent des épées et des sabres de pierres disposées sur le pont, des rapières et des lances de roche, puis c'est au tour d'arcs et de flèches qu'elle façonne avec la nature. Les formes sont certainement rudimentaires, mais c'est sur leur poids, aussi proche qu'il lui est possible de celui d'armes de fer, que la mage élémentaire veut jouer.


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  • Lun 24 Juil - 19:19
    He’s a Pirate
    Event Kaizoku


    Un silence lourd tomba brusquement sur les navires. Quelque chose, non quelqu'un, venait d'apparaître sur le navire d'Altarus. Il suffisait de constater la brume mystique qui s'en dégageait et l'effroi général des deux factions, restées immobiles.

    L'attention de la rouquine fut happée, comme fortement incitée à en connaître la teneur. Ses jambes se sont misent à avancer vers le rebord du bateau abordé jusqu'à ce qu'elle puisse observer de ses propres yeux la scène surréaliste qu'y s'y déroulait.

    Une angoisse terrible avait alors noué les entrailles de la corsaire. Ses pupilles s’étaient dilatées alors qu’elle fut saisie de sueurs froides. Cette aura… Sombre, maléfique, s’étendait tout autour de l’apparition. Personne n’avait besoin d’être senseur pour comprendre que cette vieille femme était terrifiante. Il suffisait de voir d’ailleurs avec quelle aisance elle était apparue sur le navire de Altarus et s’était saisie d’une républicaine comme on manipule un pantin de bois. Par réflexe, Alvida avait jeté un regard autour d’elle. Sarah était devenue pâle, Gunnar n’en menait pas large non plus. Tout autour d’eux tous les culs, qu’ils soient bleus ou jaunes, s’étaient immobilisés et figés dans un silence glaçant.

    Si cela n’avait tenu qu’à la capitaine, elle aurait été capable de boire sa potion de respiration aquatique et se serait jetée à la mer pour rester dans les fonds marins, bien en sécurité, le temps que tout ce merdier se passe. Mais quelle idée saugrenue, sérieusement, non ? Il y avait tellement en jeu. Son équipage, les navires, ses camarades-ennemis et son acolyte d’accostage. Un peu trop de monde pour une décision aussi débile.

    « Qui êtes-vous ? » demande-t-elle, plissant le regard. « Une Sœur-de-Côtes ? »

    Dans la théorie, si Alvida décidait de l’affronter et tuait cette parasite venue donner des ordres et poser un ultimatum, elle pourrait devenir Soeur-de-Côtes de son propre chef, aussi. Ou en tout cas, elle aurait un sacré trophée à présenter. Encore fallait-il que les choses se passent ainsi… La rouquine n’était pas suicidaire non plus. Elle connaissait ses forces, faiblesses et surtout ses limites face à une mage de cette puissance. Tout dépendait de la réaction de ceux qui l’entouraient.  

    Perdre ses navires… Risquer sa vie et celle de tous ceux présents… Pour une petite pointe d'orgueil et une crise d'état-d’âme ?

    A nouveau, elle regarde Gunnar, son expression bien plus agitée encore. Le dilemme est bien plus difficile à supporter. D’autant plus avec les derniers aveux de celui-ci. Sa famille était Kazokienne ? Il l’était à demi, tout en se battant pour la république ? La jeune femme aurait voulu avoir plus de temps, en savoir plus. Pas le temps. Lui, Pancrace et leur troupes se voient obligés de décamper fissa. La rouquine le comprenait parfaitement. Ils avaient mieux à faire que de tenter le diable… ou la diablesse, vu les circonstances.

    Restaient les pirates, en revanche. Alvida se rangerait derrière eux, c’était plus prudent. Pour l’instant en tout cas. La corsaire n’aurait pas d’autre choix. Elle devait se plier aux événements. Suivre le mouvement. Prier de ne pas retomber sur Pancrace ou Gunnar, ni même n’importe lequel de cette bande de républiaux qu’elle était venue à apprécier. Espérer qu’obéir était la bonne décision à prendre…

    Jeter un dé sur sa destinée.

    A moins que…

    Le capitaine Altarus venait de lancer les hostilités à l'égard de la vieille sorcière, très vite suivi de la fée aux pouvoirs élémentaires. L'équipage du navire se tenait près à leur donner assistance. Finalement… Le dé avait déjà été jeté, Altarus ayant scellé le sort de l'ensemble des navires. Autant franchir la ligne dans ce cas, se dit la rouquine en se tournant vers son équipage.

    « Liberté. » dit-elle simplement, un rictus sauvage aux lèvres, avant de sauter dans le bateau du capitaine.

    La suivant comme un seul homme, les membres d'équipage proches de la jeune femme s'élancèrent à sa suite, ciblant la sorcière, prêts à en découdre.

    Quant au second navire de la corsaire, celui-ci gardait sa position défensive pour protéger l'équipage qui -décidément- abordait beaucoup de bateaux. Il continua à se mouvoir, se postant de manière à prioriser la défense face à ce monstre vivant et décrépit. Sur le pont ça s’active pour armer la baliste, au cas où. Les archers, eux, se mettent en position, attendant le bon angle de vision et le moment opportun de tirer sur cette chose malveillante.

    Sur le pont du navire d'Altarus, la jeune femme avait disparu du regard, masquée d'un voile d'invisibilité. Tout autour d'elle les pirates s'agitaient et elle crut même apercevoir deux ratons géants bondir à leur tour sur ce pauvre rafiot.

    Alvida aiguisa ses sens, chercha un angle mort, l'occasion de bondir sur la sorcière, lame en main. Elle attendit le moment opportun, profitant que la décrépite soit occupée par les assauts magiques du capitaine et sa seconde.

    Là ! Alvida s'élance à vive allure et vient frapper la sorcière dans le flanc laissé à découvert avant de glisser telle une anguille pour tenter une seconde estoc à revers.

    Oui, comme une petite sournoise.

    CENDRES



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  • Lun 24 Juil - 22:43
    Les bleus n'avaient pas l'air de moufter plus que ça pendant que Crocus faisait son petit discours larmoyant. J'irais pas jusqu'à dire que ça se passait bien, mais ça se passait, c'est déjà pas mal. Et puis là, je vois les visages des républicains face à moi se décomposer. Je suis un peu décontenancé sur le coup, je dois le dire.

    - "Qu... Quoi, qu'est ce qu'il y a ? J'ai un truc sur la tête ? Je sais qu'j'ai une sale gueule mais quand même, un peu de tenue quoi merde... Y'a Crocus qui fait des conneries derrière, c'est ça ?"

    Aucune réponse, aucune réaction, ils sont juste là, plantés comme des piquets. Des piquets tout blancs, et à l'air un peu hébété. Je me retourne pour voir ce qu'il se passe, prêt à coller une baffe à Crocus. Sauf que c'est pas lui, il est là à regarder sur le pont du bateau d'en face lui aussi... Eh mais elle était pas là la vioque ? D'où elle sort celle là ? Elle a à peine l'air de tenir debout, y'a pas des conditions pour finir pirate, ils prennent tout ce qui passe ? Bon, elle parle en se donnant des grands airs, et elle tient à une main Jeanine, c'est quand même pas rien j'imagine.


    Et faut dire qu'en la regardant, ça fait un peu bizarre. Pas juste parce qu'elle est dégueulasse. Enfin, y'a de ça aussi, mais c'est qu'elle est ... malsaine. Enfin bref, je sais pas si elle essaie de faire quelque chose pour nous intimider avec sa magie, ça a l'air de marcher sur les autres couillons derrière, mais pas de ça chez nous. Bizarrement, quand t'en as rien à foutre de clamser, t'es vachement plus dur à intimider.


    Je profite qu'elle soit occupée avec son grand discours pour bouger ni vu ni connu vers ma baliste, avec une torche que les républicains avaient utilisée pour allumer leurs projectiles. Je vais pour allumer le carreau incendiaire, et ... Bordel, mais qui c'est qui m'a foutu des fleurs sur ma baliste ?! C'est quoi ce pays de merde ? Ca blaire le poisson et dès que tu tournes le dos t'as de la mauvaise herbe qui pousse partout ? J'ai pas le temps de pester que je me fais interrompre par une énorme déflagration, quelque part sur la droite. Merde, ça déconne pas là bas.


    Et visiblement, ça va pas déconner ici non plus. Sur le bateau, ils profitent de l'effet de surprise pour me voler l'initiative et s'en prendre à la vieille. Je baisse les yeux sur ma baliste pour en arracher cette foutue végétation... Et elle est plus là. Pourtant j'ai rien bu hier, et j'ai rien pris d'autre depuis au moins une semaine, je suis pas fou, y'avait des putains de plantes ! Bizarre la flore locale. Enfin tant mieux. J'allume mon carreau, je vise, je prends un peu mon temps pour pas harponner un « copain ». J'entends Crocus qui me parle, mais entre le bordel autour et ma concentration, j'comprends pas ce qu'il dit. Il est en plein milieu d'une phrase quand le coup de baliste part. J'espère qu'il touchera. A cette distance, si je touche un bras ou une jambe, il finit arraché. Si je touche le corps ou la tête, y'a plus personne. J'espère que je toucherai personne d'autre que la vieille du coup. Faut toujours resté alerte et prêt à esquiver sur un champ de bataille, quelqu'un a bien du leur dire. Bah, on verra.


    Par contre ce que j'ai pas anticipé, c'est que notre bateau commence à changer de cap et à retourner au port. J'y crois pas, quelle bande de fillettes. Ils fuient. Et le pire, c'est que j'ai pas le temps de les engueuler. Si je saute pas tout de suite, j'atteindrais jamais un autre bateau sans devoir passer par la flotte. Et je l'ai déjà dit, hors de question que je ruine mon manteau pour ces conneries. Je vais ramasser une hache qui traine sur le pont, je la glisse à ma ceinture. En passant devant le capitaine, je me dirige vers de l'équipement préparé pour les soldats en cas d'abordage et je prends un bouclier républicain, rond, un peu grand pour moi forcément mais au moins ça protègera bien.

    - "Fais pas gaffe, je m'sers. C'est pas comme si ça allait vous servir." Je crache à ses pieds. "Vous fuirez plus vite en voyageant léger d'façon. J'penserai à pisser sur ton cadavre quand je le verrai sur les quais par contre, parce que si vous les laissez tous passer comme ça, c'est ce qui vous attend. Abrutis."


    Je me précipite vers le beaupré où Crocus peste encore, en lui tendant une de mes deux arbalètes de poing.

    - "Tiens, ça te servira. Tu sais comment ça marche. Oublie pas de la pointer sur quelqu'un avant de tirer. N'importe qui mais pas moi. Ah, et y'a six coups avant d'être à sec, alors compte."


    J'accroche bien ma grande arbalète dans mon dos, sur le baudrier fait pour. Le bouclier dans la main droite, je cours le long du mât, et juste après Crocus, je saute à bord du bateau d'Altarus. On va renvoyer l'ancienne d'où elle vient, ça l'apprendra à ruiner une discussion amicale en plein milieu d'un champ de bataille.

    A peine le pied sur le pont, je fais les choses bien : on tire d'abord, on réfléchit après.



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  • Lun 24 Juil - 22:43
    Dingue de se dire qu'il était possible de ne s'attendre à rien et d'être quand même déçu. Décomposé devant l'entêtement d'Altarus à vouloir crever la bouche ouverte pour une nation qui n'en avait rien à secouer de ses états d'âmes, Crocus commençait à monter en pression. Les sourcils froncés, les babines retroussées et les pattes serrées, le raton-laveur prenait une allure plus sauvage, moins contenue face à cette stupidité flagrante qui le faisait sortir de ses gonds. « Putain mais Altarus je fais preuve d'empathie. T'entends ça ? D'EMPATHIE. Ca m'arrive jamais, tu pourrais en profiter, mais non. Non, gneugneugneu mes valeurs mes convictions gneugneugneu… Je te parle de clamser là, pas de dire à Didier qu'au final tu viendras pas au brunch ce soir ! Remets les choses dans leur contexte bordel de merde, arrête d'être une putain de tête de mûle, j'ai pas envie que tu clamses moi ! ». Incapable de comprendre le lien puissant qui l'unissait à cette cité pourrie, l'hybride devenait de plus en plus aigri face à son capitaine qui refusait d'entendre ses paroles. C'était bien beau de dire qu'il croyait à chacun de ses mots, mais ça n'était pas suffisant pour lui ouvrir les yeux. Si Altarus et Crocus partageaient un trait, c'était bien le fait d'être têtu. Alors si le pirate pensait qu'il allait s'arrêter là et rentrer fissa chez lui, il se foutait le doigt dans l'oeil. Le seul qu'il lui reste, un peu con, il allait finir par plus rien voir.


    « C'est pas ma guerre, t'as raison. Mais à partir du moment où t'es impliqué, j'rebrousse pas chemin. Si je dois te ramener en sécurité en te tirant par la peau du cul je le ferais Altarus. Et m'tente pas parce que vraiment j'en suis capable, et si t'aimais pas avoir un raton-laveur sur le dos, t'en as deux pour le prix d'un. ». Il s'approcha d'un pas, toujours sur le mât de beaupré, en équilibre presque parfait tandis qu'une brume épaisse s'emparait du navire déjà en bien mauvais état. Bon, qu'est-ce qui allait lui tomber dessus aujourd'hui ? Les paris étaient lancés. Tapez un pour un titan avec un petit chapeau. Tapez deux pour une apparition spectrale d'un ancêtre raton-laveur revenu manger ses morts. Tapez trois pour une pinata… Ah bah non ça on avait déjà. Passablement blasé par le comportement de celui à qui il tentait d'éviter la mort certaine, Crocus croisa les pattes devant son torse en voyant la vieille sortir de nulle part, tenant d'une main l'inconnue qu'Altarus avait menacé de tuer. « Ca c'est con. Hein, Al' ? ». Bon, bah un point en moins pour les pirates, il venait de se faire chourrer son otage. Peut-être que ça le ferait reconsidérer ?


    « Ciguë, tu te souviens quand on faisait du tir au pigeon quand on était jeunes ? On s'la refait ? ». Au même moment, comme si leur connexion fraternelle leur permettait de se comprendre instantanément, le carreau de baliste partit à une vitesse folle vers la vioc qui se perdait dans des explications sans queue ni tête tandis que de l'autre côté de la mer, ça canardait sévère. Puis sous ses pattes, le raton sentit son propre bâteau… Se tailler ? « Ehhhh mais ! Oh la gueule ! Putain si j'avais su que les républicains avaient autant la frousse je serais parti du côté pirate direct. ». Il attrapa l'arbalète tendue par son frère et l'attrapa par l'épaule avant de sauter du mât de beaupré pour atterrir tout droit sur le navire d'Altarus. Crocus roula des épaules, craqua sa nuque et poussa un long soupir. « Non bah non, j'me casse pas. Si tu pensais te débarrasser aussi facilement de moi t'as pas les yeux en face des trous… enfin le trou à la place des yeux… à la place de l'oeil… putain merde. ». Alors que la pirate rousse lui fonçait dans le dos, profitant de la distraction, l'hybride prit en patte l'arbalète que lui avait ramené Ciguë, l'armant correctement avant de prendre le temps de viser. « Tu sais c'qu'on dit Ciguë, donner c'est donner, reprendre c'est voler. Et j'suis pas un voleur pour rien. ». Alors que les souvenirs du jour où il s'était infiltré chez un forgeron pour dérober ces petites merveilles lui revenait en tête, il laissa partir le carreau direction la tête de la mamie. Encore une qui aurait dû rester chez elle à danser de la country, les vieux de nos jours, c'est plus c'que c'était…  


    Résumé & pouvoirs:
    Citoyen de La République
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    Ruby Draglame
    Ruby Draglame
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    Info personnage
    Race: Humaine
    Vocation: Guerrier combattant
    Alignement: Chaotique bon
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    qui suis-je ?:
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  • Lun 24 Juil - 23:47
    Ruby se prenait prête pour tenter son sort de déplacement, toutefois elle n’avait pas conscience qu’il y avait un souci entre son cerveau et son corps. La situation était tellement tendue qu’elle était entrain halluciner notamment dans le ressenti de mana dans son corps. Elle s’imaginait  que trois pétales de fleurs avaient atterrit sur le bateau. Toutefois notre rousse n ‘allait pas s’en remettre, quand elle se sentait tout à coup déplacer dans les airs comme un vulgaire insecte de chair.

    Elle voyait celle qui l’avait déplacé de cette manière et la rousse s’arrêtait de se concentrer. Elle écoutait les paroles de cette sorcière envers les officiers républicains et les pirates. Ruby ne pouvait pas parler, car la main de la sorcière avait un peu serré son cou, toutefois cela eut l’effet d’une prise de conscience de son état magique. La rousse se rendit compte qu’elle n’avait plus une once de mana dans son corps. Elle en déduisait qu’elle devait se calmer mentalement et elle parlait à elle-même dans sa tête avec des paroles positives. Elle profitait de l’ultimatum de la sorcière pour s’apaiser partiellement, toutefois elle constatait que son action avait un sacré impact sur la situation.


    Sa vie n’avait pas fait vraiment pencher la balance, mais les quatre navires étaient un bon moyen de pression sur les officiers responsables sur les vaisseaux. La rousse regardait d’un air assez surpris de l’attitude  de quelques vaisseaux républicains qui continuait le combat alors la grande majorité se retiraient. Cependant, Ruby essayait de se mettre à la place des pirates qui avaient décidé de se battre contre la sorcière. Si elle était une capitaine d’une pirate bateau avec le chantage de la sorcière, alors elle aurait sûrement affronter la mort comme tout combattant au nom d’un idéal comme la liberté.


    Ruby avait tenté de reconnecter son esprit avec son corps. Cependant son attention se portait sur les attaques qui arrivaient vers la sorcière et potentiellement sur sa personne. La rousse évaluait ses chances pour échapper à la mort, car elle pouvait servir de bouclier humain. Toutefois, si la sorcière voulait se défendre, elle allait devoir lâcher Ruby. La rousse savait que toute mage ou sorcière qui voulait se défendre contre plusieurs attaques, elle devait utiliser ses deux mains, elle pouvait le faire via la voix. Cependant  les mains permettaient une attaque plus précise, entre-temps  Ruby se remettait à penser positivement pour faire ressortir la mana de son corps le moment venu. La rousse avait entendu parler d’une technique pour calmer l’aspect physique et regagner de la mana. Toutefois, elle n’avait pas vu de démonstration, mais elle pouvait tenter apaiser son esprit.

    La rousse se remémorait les leçons de magie élémentaires basiques notamment la préparation de son esprit. Ruby fermait les yeux pour exercer cette préparation mentale notamment en faisant un avec la nature. Elle mettait son nez et son ouïe à contribution pour bien visualiser la scène. Elle espérait pouvoir se connecter au monde de la nature notamment celui de l’air.

    Spoiler:
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    qui suis-je ?:
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  • Mar 25 Juil - 5:02
    Point de vue Groupe Est :
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 6 Vylw

    Cigue – Crocus – Gunnar – Pancrace – Ruby – Alvida – Altarus - Lil’Nalwa #piratesdescaraïbes6
    La sorcière, au sommet de sa puissance, se délecte du chaos qui règne sur le pont du navire d'Altarus. Son assurance et son arrogance se lisent dans son regard tandis qu'elle contemple ses adversaires, impuissants face à sa magie apparemment insondable. Elle savoure cet instant de supériorité, se complaisant dans l'idée d'avoir pris le contrôle de la situation autant que de la gorge de Ruby. Déjà, les républicains les plus malins obéissent, retournant sur leurs navires et faisant demi-tour. Elle arbore un sourire satisfait, prête à poursuivre son jeu de domination, alors que le temps s’écoule pour les autres indécis et qu’elle se prépare à lancer un nouvel assaut, déterminée à écraser toute résistance et à faire plier ses ennemis ou faux-alliés sous sa volonté.

    Soudain, une immense explosion retentit de l'autre côté du port, ébranlant l'air et secouant les flots. Alors que certains pourraient sursauter ou s'alarmer, la sorcière ne réagit que d'un haussement de sourcil circonspect. Son attention momentanément détournée de ses opposants, elle observe la déflagration avec une nonchalance déconcertante.

    "Et beh … ", murmure-t-elle d'un ton détaché. "Ce monde à encore de quoi me surprendre."

    Profitant de l'instant d'inattention de la sorcière, aussi bien les républicains que les pirates se rassemblent pour passer à l'offensive. Le temps est compté, mais la détermination brille dans les yeux de chacun des combattants. Ils savent que c'est maintenant ou jamais, que cette opportunité est trop précieuse pour laisser filer.

    Ruby, puisant dans toute sa mana, parvient à s'échapper en se téléportant sur les quais, loin du danger, offrant par cette libération impromptue tout le loisir à ses camarades et ennemis d’attaquer.

    Altarus refuse de se soumettre aux injonctions de la sorcière et choisit de l'affronter avec courage, l’attaquant avec une lame de vent tranchante. Surprise par l’insolence de la rouquine qui à osé s’enfuir, elle n’y prête pas attention et n’a que le temps de s’écarter suffisamment, l’attaque du capitaine ne réussissant qu’à lui entailler l’épaule. Mais ce n’est que pour être entravée par la magie de Lil’ qui, usant de ses talents, perturber sa vision avec une bulle d'eau et l'emprisonne dans ses lianes.

    C’est alors au tour d’Alvida, déterminée à ne pas céder elle non-plus, de se lancer à l'attaque au corps à corps. Elle engage un combat féroce, supportée par Cigue et Crocus qui ripostent à coup d’arbalète et de baliste.

    Dans cette lutte épique où les forces se heurtent et où la magie est déchaînée, l'issue reste incertaine. La sorcière, envoûtante et dangereuse, ne se laisse pas abattre facilement. D’un geste de la main, elle fait éclater tant la bulle d’eau qui lui recouvre le visage que les lianes qui l’enserrent, tous explosant d’une déflagration glacée. De la rousse corsaire qui se jette sur elle, elle la propulse en arrière, la pauvre femme heurtant violemment le bastingage. Enfin, elle stoppe net les carreaux des deux hybrides dans les airs, avant de les retourner et de les renvoyés en direction de leur propriétaires.

    La sorcière demeure toujours confiante, mais l'amusement qui animait ses traits quelques secondes plus tôt a complètement disparu. A présent, il n'y a plus que la rage la plus primale qui l'habite. Elle serre les poings, les yeux lancent des éclairs de colère, et elle s'apprête à riposter de toute sa puissance lorsqu'un mouvement attire son attention.

    C’est alors que Neera passe au-dessus d'elle et elle la reconnaît. Les yeux sont braqués sur la silhouette de la demie-titanide, suivant vaguement sa trajectoire, finissent par apercevoir les navires républicains, en nombre, fonçant droit sur sa position. Son regard passe de ses navires bleus à Neera, puis reviennent sur ses actuels ennemis. Elle réalise alors que c'est un combat qu'elle ne peut espérer gagner à l'heure actuelle, les forces réunies contre elle étant trop importantes.

    La rage qui brûle en elle monte encore d'un cran et, dans un terrifiant hurlement, sa mâchoire s'étire bien au-delà de ce que la nature permet. Elle invoque alors une incroyable puissance magique, canalisant toute sa fureur dans un sort ultime. Les flots s'élèvent tout autour des navires des capitaines Altarus et Alvida, formant une muraille liquide à la fois terrifiante et majestueuse. Une intense lumière émane de la sorcière et de l'eau qui l'entoure, jusqu'à ce que tout s'efface dans un éblouissement aveuglant.

    Lorsque la lumière se dissipe enfin, les combattants se retrouvent dans un tout autre endroit. Ils ont été transportés à l'autre bout du port, là où la chaleur est infernale et les flammes dansent avec fureur sur les carcasses des épaves.

    La sorcière les attend, plus déterminée que jamais. D'un geste de sa main, un immense anneau de glace se dresse autour des navires sur lesquels se tiendra le combat. Elle annonce ensuite d'une voix glaciale :

    - Nous ne seront plus dérangés.

    Les combattants se regroupent devant elle, la tension palpable. Ils savent que c'est ici que se jouera leur destin. La sorcière, resplendissante de puissance, est prête à en découdre avec tous ceux qui osent se dresser contre elle. Le silence s'installe, brisé seulement par le crépitement des flammes crépitantes, des vent hurlant et les flots grondant.

    Le calme avant la tempête.

    En gros:

    Missions :
    - Vaincre la sorcière. État de santé : Bon.
    - Continuer à couler les navires pirates.
    - Défendre les quais.

    Point de vue Groupe Ouest :
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 6 Ls0x

    Klak Klak – Le Docteur – Rulka – Maria – Azura – Idunn - Neera #battleonMustaphar

    Klak Klak, le Docteur et Rulka concentrèrent leur terrible pouvoir sur le Perséphone. La petite créature lança un puissant jet de flamme qui, s’il ne réussi pas à endommager sérieusement la proue du navire toujours protégée par le bouclier d’eau, enflamma les voiles et la coque du navire ennemi. Le Docteur, quant à lui, ordonna de tirer une nouvelle fois sur l'Hermione, le laissant très endommagé et l'incitant à faire demi-tour vers les quais.

    Il ne s'arrêta pas là, utilisant les balistes pour harponner le Perséphone et l'empêcher de s'enfuir. Les projectiles explosifs plurent sur le pont du navire, provoquant chaos et destruction. La violence de ces attaques ne laissa aucun répit aux marins pris au piège de cette tourmente.

    Mais l'apogée de cette dévastation fut atteinte lorsque Rulka déchaîna une attaque d'une puissance incommensurable.

    C’était une puissance comme peu de personne avait put être témoin au cours de l’histoire, digne de celle déployée par le couple impérial durant la dernière incursion titanique. L’espace d’un instant, le temps sembla ralentir, alors que l’effroyable énergie s’ emmagasina, comme si l’univers lui-même savait ce qui allait se passer et le craignait.

    Puis, finalement, le rayon de lave fut projeté contre le Perséphone.

    Tout les combattants, qu’ils soient sur les flots ou sur terre, stoppèrent les combats pour observer cette scène, celle de l’attaque de Rulka heurtant le bouclier d’eau d’Idunn. Quelques instants, ont put croire que la protection allait tenir, mais à peine cette pensée effleura t-elle l’esprit des soldats républicains que le bouclier éclata et l’enfer s’ abattit sans merci sur le Perséphone.

    La fureur des éléments et des pouvoirs déchaînés ne laissa aucune chance au navire de résister, englouti sous une explosion cataclysmique d'une ampleur inimaginable. L’embarcation disparu littéralement dans les flammes, emplissant l’air d’horreur et de désolation.

    Mais pas seulement.

    Le souffle généré par l'explosion se propagea en une fraction de seconde, ravageant tout l’ouest du port sur son passage. Les bâtiments, les navires, les soldats, tout fut réduit en cendre. Si le Perséphone fut vaporisé, un navire républicain et deux pirates furent pris par l’onde de choc et de chaleur et disparurent également, corps et biens.

    Dans la confusion et la tourmente, l'incroyable puissance du sort de lave de Rulka laissa également des cicatrices indélébiles sur les âmes de ceux qui avaient été témoins de cette dévastation. Des quelques rires qui avaient jaillit des gorges républicaines quelques minutes plus tôt, il ne restait rien, uniquement une terreur insondable.

    Toutefois, un tel déferlement de magie ne pouvait être sans conséquence sur la propre embarcation qui en avait la naissance. Lorsque Rulka cessa son attaque, elle put constater que le recul de cette formidable déflagration faisait dangereusement pencher l’Ardente. Doucement, le bateau tangua et commença à chavirer. Il allait falloir l’abandonner …

    «Le destin d’Idunn»:

    Azura et Maria, confrontées à l'attaque dévastatrice de Rulka, plongent toutes deux dans la mer pour échapper au souffle destructeur. Malheureusement, même la magie de glace de Maria n'a pu arrêter cette force surpuissante. Les deux femmes se retrouvent ainsi immergées dans les flots, cherchant à se protéger du cataclysme provoqué par l’élémentaire volcanique. Fort heureusement pour elles, elles s’en sortiront avec une peau légèrement plus roussie. Elles restent maîtresse de leur destin.
    Missions :
    - Continuer à détruire les navires Républicains.
    - Participer à l’invasion des quais.

    Point de vue du Groupe Nord :
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 6 5oux

    Eliendir – Pyxis - Neera#laposte
    Eliendir et Pyxis, chacun à leur manière, ont réussi à atteindre l'intérieur de la forteresse de Kaizoku, où se tient le quartier général de l'armée de la République. Ils sont escortés devant le lieutenant Labienus, un homme de haut rang, second seulement au général Fieracier.
    Le regard perçant de Labienus se pose sur les deux intrus alors qu’il pose la plume avec laquelle il rédigeait une nouvelle lettre et d'une voix calme mais autoritaire, il leur pose une question fondamentale :

    - Que représente la République pour vous ?

    Le lieutenant Labienus pose ses mains sous son menton et écoute attentivement leurs paroles, scrutant leurs expressions pour déceler la sincérité de leurs propos. A son attitude, les deux énergumènes présents ont tout intérêt à comprendre que la moindre incartade, la moindre plaisanterie, la moindre réponse déplaisante, ne signerait en définitive que leur arrêt de mort. A eux de se montrer suffisamment malin.


    Neera s'était glissée dans la forteresse, s’insinuant au milieu des militaires affairés autour d'elle. L'effervescence qui secouait la place était palpable, témoignant d'une préparation minutieuse destinée à une opération d'envergure. En tendant l’oreille, la professeur pourrait entendre parler d'une mission spéciale, d'une attaque imminente sur les forces ennemies. Ils étaient tous mobilisés, prêts à exécuter les ordres qui leur étaient donnés. Cela présageait une bonne nouvelle pour les troupes stationnés sur les quais. Cependant, malgré toute cette activité, l’étrange rire retentissait toujours dans son esprit, sans que personne d'autre qu’elle ne puisse le percevoir.

    Il était devenu oppressant, prenant une force démesurée. Il semblait provenir des profondeurs, des sombres sous-sols de la forteresse.
    Missions :
    Eliendir – Pyxis : Contenter le Lieutenant.
    Neera – Trouver l’origine du Rire.

    Résumé de la situation globale :
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 6 Ceb8
    Les pirates avaient réussi à amarrer huit de leurs navires sur les quais de Kaizoku, quatre autres se retournant pour retarder la flotte républicaine, et des centaines d'hommes s'échappèrent de ces navires, prenant d'assaut la cité. Les défenses de la République étaient prêtes, mais l'attaque récente de Rulka était encore fraîche dans les esprits, laissant place à l'inquiétude et au doute. Le moral des troupes n'était plus aussi élevé qu'au début de la bataille.

    Un combat intense commença, les hordes de pirates se ruant sur les défenses républicaines heureusement mise en place par Pancrace au début de l’affrontement. Les quais se remplirent de cris de guerre, d'acier s'entrechoquant et de détonations de magie. Les soldats républicains se battaient avec vaillance, faisant tout leur possible pour repousser l'ennemi et protéger la ville. Soudés, se couvrant mutuellement et formant une barrière de boucliers et d'épées, les fiers soldats de la Nation Bleue tenaient en respect la férocité des assauts des forbans.

    Les défenses de la cité avaient beau se révêler solides, repoussant les vagues d'attaquants avec une résolution inébranlable, elles ne pourraient durer éternellement face aux pirates qui, eux, ne reculaient pas, animés par la soif de reconquête, de vengeance et d'appât du gain. Ils s'accrochaient, avançant avec ténacité malgré les pertes subies.

    La bataille de Kaizoku avait belle et bien débutée.

    Bilan des forces maritimes - A LIRE:

    Note du MJ - A LIRE:


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