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  • Jeu 3 Aoû - 22:30
    Complètement anéanti par la possible mort de son frère, Crocus n'était plus. Tenant à peine sur ses pattes arrière, vacillant telle une loque de gauche à droite en heurtant le corps d'Altarus qui se tenait juste à côté du sien, il n'avait simplement jamais été dans un état si désastreux depuis… Depuis la mort de son père. Si l'acte en lui-même lui apportait une grande libération et un sentiment de justice incontestable, cela restait son premier meurtre. Il aimait clamer que cela ne l'atteignait guère, après tout, il ne s'agissait que du premier mensonge d'une longue lignée. Ses petits yeux noirs plissés, perdus dans le vide, le court souffle, l'hybride mit un temps considérable à réagir à la caresse délicate sur son pelage. Il releva la tête, la gueule entrouverte, tout simplement bouche bée de se faire câliner ainsi en plein champ de bataille, d'autant plus par le pirate qui n'exprimait que rarement ses émotions et encore moins son affection. Il resta interdit durant de longues secondes, mi-outré mi-soulagé avant qu'un sourire n'élargisse ses traits de raton-laveur. Il se redressa, s'étirant doucement avant de faire craquer les os de ses épaules, en profitant pour mettre un petit coup de coude dans les côtes d'Altarus. « Fallait m'le dire si tu te sentais seul mon vieux. J'serais venu plus tôt te sortir des griffes de la solitude. ». Un rire rauque et sincère le secoua tout entier, contrastant violemment avec les larmes qu'il versait à peine quelques minutes auparavant. « T'es totalement mon genre, mon p'tit pirate d'eau douce, mais là j'ai d'autres chats à fouetter. On s'retrouve après, j'ai un frère à réveiller, de gré ou de force. Fais attention à toi, l'ami. J'suis jamais bien loin. ». Il plongea ses pattes dans ses poches avant de s'éloigner de quelques mètres vers l'infirmerie, chuchotant un bref « merci » que le pirate entendrait, ou n'entendrait pas. L'essentiel étant qu'il le pensait, du plus profond de son âme. Son ami hein ? Un sobriquet qui lui plaisait bien, même s'il ne l'admettrait jamais.


    Il se mit à faire les cents pas devant la tente de fortune dans laquelle son frère reposait, harcelant les soigneurs qui passaient à sa portée. « Il est réveillé ? Nan ? ». Puis un autre. « Et là il est réveillé ? Toujours pas ? Putain mais vous me l'avez fait clamser ou quoi ? ». Et encore. « Et maintenant ? IL DORT ENCORE ? Laissez-moi rentrer, j'vais vous montrer comment faire parce que là il a pas le temps de faire la sieste ! ». Arrêté par un des gardes qui lui fit signe de reculer, Crocus pesta de colère avant de se mettre dans un coin. Il bouda si longtemps que ce fut la voix de Ciguë qui le sortit de sa boule de haine. Il dut retenir de toutes ses forces un hurlement de joie en le voyant ressortir en bon état… Tout du moins si on pouvait appeler ça comme ça. « J'me suis grave fait chier. Refais plus ça, espèce de taré. Capucine nous attend dans la taverne, et j'ai pas envie de lui annoncer qu'un de ses grands frères s'est fait buter en jouant les héros. J'te surveille maintenant, comme quand on était gosses. T'as détesté cette époque, moi aussi, mais faut croire qu'on y r'tourne. ». Soulagé de voir que son frère tenait le coup, l'hybride s'apprêtait à lui donner une petite tape sur le haut de la tête quand les sirènes se mirent à retentir. « Ooohhh mais bordel ! ON PARLE LA, CA SE VOIT PAS QUE J'ESSAIE D'AVOIR DES RETROUVAILLES DRAMATIQUES AVEC MON FRÈRE AUX PORTES DE LA MORT ? VOUS COMMENCEZ À ME LES PETER SÉRIEUSEMENT ! ».




    Alors que la populace s'agitait de plus en plus et qu'une énième princesse de ses couilles se pointait en ville, le cerveau du raton-laveur commença à carburer. Une idée, peu importe laquelle, pour se débarrasser de ces traîtres qui jouaient avec ses nerfs. Et d'un coup, un éclair, une intuition. Il se frotta les mains, se tournant vers son frère avec un sourire carnassier sur la gueule. « T'inquiète pas pour moi frérot, fais ta vie. Tant que j'te vois pas forcer sur ton épaule parce que j'te jure que je te l'arrache définitivement. ». Un groupe d'une cinquantaine de personnes s'approchait dangereusement du sien et ses yeux dérivaient sur un tonneau d'huile de baleine. « Eh! Toi ! Oui toi, tire pas une tête de six pieds de long. Tu m'aides à porter ce truc ? ». Le républicain le regardait sans bouger, perplexe. « OHHHH C'EST TOI QUI AS BUTÉ LA SORCIÈRE OU C'EST MOI ? ALORS MAINTENANT TU FAIS C'QUE JE TE DIS MERDE ! Putain de fonctionnaires…. ». Une fois les gros bras à sa merci, il se plaça juste en dessous du tonneau et visa directement dans la foule d'ennemis qui se dirigeait vers eux. Un rire le secoua encore une fois et il attrapa la dague à la ceinture d'un des passants pour donner un énorme coup dans le baril, le transperçant pour laisser l'huile fuir au sol. Tout se déroulait comme prévu. À un détail près. « Il est l'heure de montrer que tes gros muscles servent à autre chose qu'impressionner les demoiselles mon gaillard. ». Il donna à son tour une impulsion sur le tonneau, le propulsant en hauteur avant de sauter sur une carriole et de l'envoyer directement sur les ennemis, d'un coup de patte arrière. Le baril en plein vol déversait son contenu partout sur les traîtres et Crocus n'eut qu'une dernière parole, une seule pensée avant que tout n'explose, ses flammes dansant vers l'huile extrêmement inflammable. « EH ALTARUS ! FERME L'OEIL ! BOOM ! »


    Résumé & Pouvoirs:
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  • Jeu 3 Aoû - 22:30
    Je rouvre les yeux, allongé sur un lit rudimentaire, un pansement couvre la plaie sur mon épaule, et j'ai un gout bizarre dans la bouche. Ils ont du me faire boire un truc quand j'étais plus qu'à moitié conscient. Je tente une inspiration profonde... Bon, au moins ça, ça va, ça me fait plus mal. Je sens comme une vague chaleur un peu étrange à cet endroit là... J'imagine qu'un mage est passé par là pour les dégâts internes. Par contre, j'ai l'impression que tout le reste de mon corps est absolument gelé... Je sais que j'ai pris un bain de mer en pleine nuit, mais je pensais pas que ca serait si violent. Je l'avais dit dès le début que c'était de la saloperie cette ile.


    Je commence à me redresser. Un infirmier qui passe entre deux rangées de lits me remarque, et s'adresse à moi sans vraiment s'arrêter. C'est qu'ils sont débordés, et de ce que je vois autour, ils ont pas tous autant de chance que moi.

    - "Oh, vous êtes déjà réveillé ! Le médecin pensait que ça prendrait plus de temps. Evitez de bouger et reposez-vous. Vous allez vous en tirer, mais c'était quand même une grosse blessure, votre corps a besoin de temps pour s'en remettre malgré les soins magiques."

    - "Ca marche, merci Doc. J'vais aller me reposer dehors du coup !"

    Je n'attends pas sa réponse que je me remets déjà sur mes deux pattes et que je me dirige vers la sortie. Je l'entends protester et appeler une femme un peu plus loin. Ca doit être le fameux médecin dont il parlait. Je penserai à lui envoyer une petite carte avant de partir.


    Première chose que je vois en sortant de l'hôpital improvisé, c'est Crocus qui fait les cent pas à quelques mètres de là. Il a l'air de se faire un sang d'encre le frangin. Je pourrais presque me sentir vexé d'être sous-estimé comme ça, on est sacrément plus résistants qu'on en a l'air, mais j'ai pas le temps pour ça.

    - "Eh, frangin !", je le hèle en faisant un grand geste. Du bras droit, parce que même si ma blessure est pour ainsi dire guérie, je sens que l'épaule, c'est pas encore ça. C'est pas la première fois qu'elle prend, en plus. "Ca y est, j'suis sorti ! J'espère que tu t'es pas trop fait chier sans moi..."

    J'avance vers lui jusqu'à arriver à sa hauteur.

    - "Tu vois ? Comme neuf !" que je lui dis en écartant les bras. "Ca a l'air calmé dehors, je sais pas ce que t'en penses, mais moi, j'irais bien prendre ..."

    Une sirène m'interrompt. D'un seul coup, c'est une cacophonie tout autour. Les cors qui sonnent, les gars qui courent dans tous les sens... Et des bleus qui chargent d'autres bleus. Et comme si c'était pas assez, la terre se met à trembler, en faisant s'effondrer la moitié des barricades construites en vitesse sur les quais.

    - "... un verre." je finis ma phrase, avec un ton blasé, avant de pousser un très, très long soupir. "J'aurais du fermer ma gueule, c'est ça ?"


    Les combats éclatent sur les quais, mais sans pirates impliqués cette fois. Un peu plus loin, une autre foutue sorcière apparait. Elle est un peu moins à vomir que la première, faut le dire, mais là tout de suite, c'est pas la vision qui me ravit le plus. Des soldats républicains, visiblement passés de l'autre côté, commencent à s'amasser autour d'elle, et à marcher dans notre direction. On est sur leur chemin, et étant donné qu'on traine avec de vrais soldats bleus, quelque chose me dit qu'ils vont pas nous épargner sous prétexte qu'on détonne un peu dans le décor. Va encore falloir se battre. Quelque part, ça me dérange pas plus que ça, l'autre vieille bique m'a donné envie d'en découdre, même si ça a failli finir tragiquement.


    En face de moi, Crocus les regarde venir d'un œil noir. Pas vraiment dur de savoir ce qu'il se passe dans son esprit actuellement. Dans ma main droite, une petite lueur se forme, avant qu'une de mes arbalètes de poing s'y matérialise.

    - "Je crois qu'on est partis pour rempiler..." Même chose, cette fois dans la gauche. Je les inspecte rapidement. Un peu mouillées mais ça devrait aller. "Ca tombe bien, j'avais pas dit mon dernier mot." Je les rengaine et cette fois, dans mes deux mains, apparait la troisième arbalète, la grande, sensiblement dans le même état que les deux précédentes. "Si t'as un plan de génie, c'est le moment..."


    De mon côté, je balaye du regard les environs, pour voir ce que j'ai à disposition pour travailler. Pas grand chose dans l'état... Je peux me foutre sur un toit et canarder pendant que la piétaille les occupe en bas. Y'a toujours les balistes aussi, même si elles sont tournées vers la mer, avec quelques gars on doit pouvoir en réorienter quelques-unes vers les arrivants. Dans la cohue, ça ferait du dégâts, et surtout, ça calme. T'es pas fier quand tu dois charger les yeux dans les yeux avec une baliste braquée vers toi.


    En tapant dans mes mains, je me met en marche vers la baliste la plus proche, avant de siffler pour attirer l'attention de n'importe quel personne capable dans les environs.

    - "J'ai besoin de bras ici ! Et pas trop mous si possible ! On va tourner ces balistes vers le nouveau front, ça leur fera un beau cadeau de bienvenue à ces chiens !" que je crie autour de moi. Je vois quelques hommes, majoritairement des anciens pirates, accourir vers les balistes et s'activer à les déplacer. L'idée doit les botter. Ca pèse une tonne et c'est pas vraiment prévu pour ça, mais en forçant un peu, on y arrive. Avant que les troupes ne soient à portée de tir, on a deux balistes pointées vers eux et chargées. "Il nous faut une fine gâchette pour la deuxième baliste ici ! Moi, j'm'occupe de celle là..."


    Les premières lignes de front commencent à s'installer, et ça se met sur la gueule. Le seul souci, c'est qu'ils sont plus nombreux que nous. D'une rue adjacente, une cinquantaine d'hommes, à vue de nez, approchent sans être inquiétés, parce qu'on n'a personne pour le faire... Et ben parfait, on va les recevoir comme il se doit. Je signale d'un geste à mon collègue tireur, un pirate avec une sale tronche, qu'il faut se charger de ceux là qui nous arrivent droit dessus. J'ajuste l'angle, je prépare mon tir... Quand je vois qu'une surprise leur arrive sur le coin de la gueule.


    Crocus et un autre type qui compte bien pour deux, tiennent un tonneau qu'ils s'apprêtent à lancer en direction de nos invités surprises. Pas besoin de réfléchir bien loin pour deviner ce qu'il y a dans le tonneau, vu là où on est, et encore moins pour comprendre la suite du plan de Crocus. C'est un sale coup, faut le reconnaitre. Ca va vraiment être ignoble, et ça va être foutrement efficace... Un sourire fier se dessine sur mes lèvres. Ca, c'est mon grand frère.


    Et là, alors que je vise en direction des premiers trouffions que je compte bien empaler trois par trois, j'ai l'illumination. Enfin, pas la même que celle qu'ils vont pas tarder à avoir, c'est sûr, mais elle est pas mal quand même. Et si on rendait son attaque encore plus ignoble, et encore plus efficace ?
    Alors que je les vois sur le point de lancer le tonneau, duquel fuite un filet d'huile, je lève tout de suite la mire. On va pas viser les soldats...

    On va viser le tonneau. Une fois qu'il est enflammé, en plein au dessus de ce joyeux petit groupe.

    Tout ce que j'attends, c'est de voir les flammes de Crocus enflammer la trainée d'huile... Et quand je les vois enfin, je tire. Le carreau passe vraiment pas loin du crâne de l'acolyte improvisé du frangin, mais c'est un sacrifice que je suis prêt à faire. Pas le choix de toute façon, si je veux que ça touche, je dois tirer ici et maintenant.


    Et ça touche. Un tir parfait, comme d'habitude, évidemment. Le carreau de la baliste vient toucher le tonneau en plein vol, pile au centre. Et sous l'impact, il éclate, en projetant sur un large cône vers les troupes ennemies des gerbes d'huile enflammée. L'enfer s'abat littéralement du ciel droit sur eux, pris au piège qu'ils sont dans cette rue qui va devenir le champ de leur dernière bataille.

    - "OUAAAAAAAAIS ! AHAHAHAH !" je peux pas m'empêcher de jubiler quand je vois le tir toucher, et l'huile pleuvoir sur leurs rangs.

    Fallait rester dans le camp des ratons.



    Pouvoirs et résumé:
    Affilié à la République
    Affilié à la République
    Koraki Exousia
    Koraki Exousia
    Messages : 706
    crédits : 8371

    Info personnage
    Race: Hybride (Femme/Corbeau)
    Vocation: Mage Noire
    Alignement: Neutre Mauvais
    Rang: D
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t109-koraki-exousia-mairesse-de-courage-terminehttps://www.rp-cendres.com/t143-clients-et-detracteurs-de-l-ambrosiaque-koraki-exousiahttps://www.rp-cendres.com/t142-koraki-exousia-mairesse-de-courage
  • Ven 4 Aoû - 3:19
    Dans la Forteresse de Kaizoku et Alentours:
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 12 Vylw

    Athénaïs – Dorylis - Eliendir – Pyxis – Neera

    Les Brisemurailles s’organisent sous les commandements de leur capitaines respectifs, démontrant dans une efficacité toute républicaines les talents et l’organisation de la Grande Armée. Rapidement, la zone de combat qui oppose la Princesse de Coeur aux deux combattantes se vide de leur présence, alors qu’ils entament le harcèlement des murailles et qu’ils se dirigent vers la porte principale de la forteresse. Sur ces dernières, les rebelles ne sont pas en reste et malgré les feux qui s’allument, ils se montrent tout aussi disciplinés. Malgré leurs quelques pertes durant ce premier assaut enflammé et les salves qui l’on suivi, ils répliquent avec la même férocité, harcelant la tortue nouvellement formés de leurs traits, s’abritant derrières les créneaux qui n’ont pas été démontés par la dame de Noirvitrail, jetant pierres et projectiles divers. Malheureusement pour eux, ils ne s’attendaient pas à ce qu’une cohorte entière n’interviennent sitôt leur rébellion déclenchée. Ainsi, ils n’ont que leur détermination et leurs armes pour s’opposer à l’avancée des Brisemurailles. Ces derniers atteignent donc rapidement la porte et entament leur travail de sape.

    De leurs côtés, Dorylis et Athénaïs sont au prise avec la Princesse de Cœur, coordonnant si parfaitement leurs attaques qu’elles auraient bien put la surprendre, elle qui ne s’attendait pas à une telle symbiose.

    Auraient.

    Car tout cela ne provoque chez la brune ennemie qu’un vague haussement de sourcil. Même lorsqu’elle manque de choir après que l’élémentaire de sable l’eau désarçonnée, elle ne réagit pas, ce suffisant à faire disparaître l’arme élémentaire de son propre élement, laissant ainsi le temps à la clone originale d’agir. Et lorsque la pointe de la façonneuse tente de se planter dans son abdomen, elle ne lui lance qu’un regard circonspect que l’on pourrait presque définir comme voulant dire : « attaquer une sorcière du métal avec une épée en acier, vraiment ? ».

    Bien plus vivement qu’escomptée, la main ganté de métal de la sorcière se jette sur la gorge d’Athénaïs et l’aggripe. Même les pierres qui lui tombent sur le crâne ne semble pas lui faire d’effet, se contentant de rebondir. Dans un souffle, elle ne glisse que cette phrase à l’adresse de la télékinésiste :

    - Désolée … Mais personne ne se rappellera de qui vous êtes.

    Et d’un geste vif, elle l’envoie valser contre un mur comme si elle n’était qu’une poupée de chiffon, reportant son attention sur Dorylis. D’une seule pensée, son gant de fer se désagrège en d’innombrables petits morceaux effilés, qu’elle propulse en direction de son adversaire.

    Le combat ne serait de toute évidence ni simple, ni court.

    Dans la cour de la forteresse, aveugle aux agissements des soldats, qu’ils soient sur les remparts ou de l’autre côté, Neera et Anadéïa se livre à une lutte dont la mort serait l’unique finalité.

    Enserrée dans l’étau de la professeure, la douleur à beau être visible sur le visage de la Reine de Coeur, elle s’efforce de lui opposer un sourire méprisant.

    - Ha … Cette douce Hava. Tu sais que je continue à lui rendre visite de temps en temps ? MAGIC est une vraie passoire, grâce à la Tour.

    Dans ce dernier mort, la Sorcière disparaît dans un éclair qui vient se poser sur l’un des parapets, non loin. Neera à parfaitement put en suivre la course, témoignant de la volonté de sa blonde ennemie de ne pas se soustraire à son regard. Car lorsque l’ont tuait quelqu’un, c’était en plongeant ses yeux dans les siens.

    Lorsqu’elle réapparait, une nouvelle salve de foudre fonce en direction de la fille de Lothab. Soudain, un second tir la vise, provenant de derrière elle. Puis un troisième, venant de plus haut. En observant les alentours, Neera découvrit que trois exemplaires d’Anadéïa la toisaient de leurs sourires mesquins, chantonnant à l’unisson.

    Tes prétentions de grandeur, je les balaye d'un revers de main,
    Car dans ce monde, tu n'es qu'un jouet, un pantin.
    Alors ne crois pas que tu es supérieure à nous,
    Car une sorcière habile peut t'apprendre ce qu'est le vrai courroux !
    Va-t'en, petite Neera, avant que je ne me lasse,
    De ta prétendue grandeur, qui n'est qu'un vain fracas.
    Je reste ici, dans les bois sombres et froids,
    Car c'est moi, la véritable maîtresse de ces lieux, et ça, tu le sais bien, ma chère Neera,
    toi qui ne peux être qu'une pâle ombre à mes côtés.
     


    Plus insidieusement encore, cette comptine agit sur les sentiments de la demi-titanide, qui sentit encore plus de colère monter en elle, mais également de la tristesse. Et chacun savait que le mélange des deux ne pouvait rien donner de bon à la personne qui le subissait.

    Où cela allait-il finir ? Et comment ?

    Dans le bureau, Labienus eut-il à peine terminé de donner ses ordres qu’il s’en allait, suivi de quelques uns de ses hommes, laissant un Eliendir soumis à sa volonté agir à sa guise. Que pouvait-il faire, de toute façon ? Le Melornois n’était rien de plus qu’un jouet entre ses mains et cela l’amusait grandement. Si imbus de son sentiment de supériorité qu’il n’imagina pas un instant que Pyxis pourrait essayer de détruire la chaîne. Aussi disparut-il dans les méandres de la Forteresse.

    De tout manière, la tentative échoua. Le collier d’acier qui enserrait le coup de l’ambassadeur sembla tressaillir devant les assaut du Triton, mais il tint finalement bon. Même deux pouvoirs combinés n’étaient pas suffisants pour le détruire, car tout deux d’un trop faible niveau. Il en faudra un un peu plus puissant.

    Au moins, ils savaient quoi faire.

    Soudain, la chaine s’anima d’une sorte de vie propre, forçant Eliendir à se diriger dans une certaine direction. Semblerait-il qu’elle le conduisait elle-même jusqu’à Fieracier. Il ne faudrait que peu de temps avant que l’Elfe ne soit forcé à tuer celui qui faisait encore tenir les lignes républicaines.

    Au moins, ils savaient qu’ils devaient agir vite.
    «Rappel des Ennemies»:


    Missions :
    - Athénaïs/Dorylis : Tuer la Princesse de Cœur.
    - Neera : Tuer/Capturer la Reine de Cœur.
    - Eliendir/Pyxis : Tuer le Général Fieracier/Briser la Chaine. Vous découvrez qu’il vous faudra un P3 minimum, peut importe la nature de la magie. Reste 2 tours.

    Sur les Quais de Kaizoku :
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 12 5oux

    Altarus – Alvida – Azura - Ciguë - Crocus - Gunnar – Lil’Nalwa - Pancrace

    Ainsi trois groupes se formèrent parmi les héros de la République.

    Gunnar et Pancrace prirent l'initiative en massacrant les troupes rebelles sur les toits de la ville, permettant aux soldats restés au sol de combattre sans se soucier d’éventuels assauts venus des cieux. Après ce coup d’éclat, Pancrace décida d'attaquer la Princesse de Trèfles avec des projectiles magiques puissants. Sur les cinq qu’il invoqua, 4 furent stoppés par la puissante magie de la Sorcière, avant que la dernière ne finisse par pénétrer ses défenses et ne vienne se ficher dans sa jambes.

    Si l’Ennemie cria initialement de douleur en observant son ignominieuse blessure d’un œil mauvais, elle finie par darder son regard en direction de l’origine de cette attaque, tombant ainsi sur les officiers républicains. Lentement sa bouche s’ouvrit, en des proportions inhumaines, avant d’émettre un son qui glaça le sang de ceux qui eurent le malheur de l’entendre. Aussitôt, une puissante onde de choc secoua la terre devant elle, se propageant dans une imposante fissure qui fonça en direction du bâtiment sur lequel se tenaient les deux compères. Et lorsque la fissure eu atteint sa destination, d’impressionnant pieu de terre empalèrent la structures, tentant d’emporter avec eux ceux qui avaient eu le malheur de s’en prendre à la princesse. Rapidement, l’immeuble commença à s’écrouler. Heureusement pour les officiers, l’attaque d’Altarus détourna l’attention de la Sorcière, leur permettant d’agir.

    Le second groupe se révéla être celui des hybrides procyonidés. Crocus utilisa une tactique ingénieuse en faisant exploser un baril d'huile de baleine sur un groupe ennemi, qu'il enflamma ensuite avec sa magie, causant ainsi des pertes importantes chez les rebelles. Avant même que ces derniers ne puissent s’organiser convenablement, ils furent tiraillés par les tirs de balistes organisés par Cigue et son nouvel acolyte pirate. A eux deux, ils empêchèrent les quais d’être pris en tenaille par les troupes rebelles.

    Enfin, le dernier groupe était composé des renégats pirates. Toute une antithèse.

    Altarus exploita sa magie de l'air pour projeter les restes des barricades détruites sur la nouvelle assaillante et ses partisans, les prenant par surprise et les mettant en difficulté, offrant par cette action un temps à Gunnar et Pancrace qu’ils sauraient sûrement mettre à profit pour ce sortir de leur épineuse situation. De son côté, Alvida participa joyeusement au massacre des troupes rebelles, tout en essayant de rallier les quelques pirates présents à leur cause. Son exemple, sa bravoure et ses prouesses d’armes furent des motivations bien plus stimulantes pour les rustres pirates de que simples beaux discours, et beaucoup se rallièrent à sa cause, sans forcément la connaître.

    Et à l’opposé des quais, en contrebas de la forteresse de Kaizoku, Azura débarqua avant d’être réceptionnée par quelques soldats. A peine eurent-ils commencés leur route en direction des quais qu’ils furent chargés par un groupe de pirate, probablement des rescapés du premier assaut, secondés de quelques traitres.

    Les actions coordonnées de ses trois groupes motivèrent les loyalistes, tout autant que leur octroyant de nombreuses opportunités pour contre-attaquer les traîtres.  Ainsi l’avantage leur fut-il donné.

    Du moins ...

    «La Princesse de Trèfle»:

    Missions :
    - Protéger les quais.
    - Protéger le Général Fieracier.
    - Tuer la Princesse de Trèfles.

    Sur la Flotte Républicaine :
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 12 Ls0x

    Maria

    Apocalypse.

    Lorsque la météorite étincelante pénétra dans l'océan, elle libéra une énergie colossale qui provoqua une onde de choc dévastatrice. D'abord, une énorme colonne d'eau et de vapeur se forma, s'élevant sur plusieurs mètres de hauteurs, qu’accompagna une onde de choc sous-marine qui se propagea dans toutes les directions.

    Avant de toucher la frondaison marine, l’attaque fracassa les deux navires qui se situaient dans sa trajectoire. Quant à la flotte située à proximité de l'impact, elle fut gravement affectée. Les vaisseaux les plus éloignés, sur le front est, furent violemment secoués par l'onde de choc, endommageant leur structure et provoquant des arrivées d’eau dans les cales. Les plus proches furent purement et simplement renversés par la vague née de la collision, tandis que d’autres étaient projetés dans tous les sens, se heurtant les uns aux autres ou allant s'échouer sur les récifs. . Les plus chanceux qui évitèrent un tel scénario furent sérieusement endommagés, laissant les équipages vulnérables aux éléments, aux dangers marins et aux pirates.

    Seuls les quelques navires situés proches de Maria et de son bouclier réussirent à s’en sortirent avec de simples dégâts mineurs, qu’il fallait néanmoins réparer le plus vite possible. Grace à son pouvoirs, la majorité des équipages dans son champ d’action résistèrent efficacement au maelstrom, même si cela n’empêcha quelques éclats de bois de se planter dans son épaule. Rien de grave, heureusement, mais suffisamment pour la mettre à genoux. Beaucoup des marins se tournèrent vers elle, celle qui les avaient sauvés, pour les guider.

    Car la flotte pirate, elle, n’attendit pas.

    Missions :
    - Protéger la baie autant que possible. (Spoiler, c’est mal barré ...)

    Sur la Flotte Pirate et dans le Fort Pirate:
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 12 Ceb8

    Althéa - Carl – Klak Klak – Le Docteur – Rulka – Savoir - Semar

    Béros et sa flotte étaient déjà en route vers Kaizoku lorsque la météorite invoquée par Savoir s'abattit violemment sur les navires ennemis. Tous virent un éclair de lumière intense traverser le ciel, suivi d'un rugissement assourdissant alors que l’attaque frappa la surface de l'océan avec une force prodigieuse.

    Tout d'abord surpris par cette démonstration de puissance dont ils ignorait la provenance, il ne purent finalement s'empêcher d'éclater de rire face à l'ampleur des dégâts causés aux navires républicains, auxquels répondirent les cris d'alarme et de panique des marins bleus, qui résonnaient dans les airs, en un spectacle divinement amusant. Le spectacle du Docteur les avaient déjà grandement satisfaits, alors cette soudaine et surprenante attaque fut, pour beaucoup, un signe évident : Kayio lui-même était de leur côté, fatigués qu’il était de voir la République se considérer à tord comme le souverain de océans. C’était un cadeau inattendu, une aubaine qui leur offrait un avantage incontestable dans la bataille. La flotte républicaine était maintenant affaiblie, prise au dépourvu par cet événement surréaliste.

    Encouragés par ce tournant du destin en leur faveur, ils redoublèrent d'ardeur et, bientôt, ils se retrouvèrent au coude-à-coude avec la flotte ennemie. Bien sûr, les imposants vaisseaux de la Démocratie tentèrent au préalable de riposter, profitant, pour ceux qui étaient encore de état, de faire valoir leur puissance de feu supérieure. Mais si quelques navires pirates furent frappés par les tirs de trébuchets et de balistes, rien ne put arrêter leur avancée. Ils saisirent l'occasion pour s'engouffrer dans les brèches créées par la météorite, poursuivant leur offensive avec une férocité redoublée.

    Ainsi commença un corps-a-corps sanglant sur les ponts des navires, qu’ils arborent le bleu ou le noir.

    Et au milieu de se combat apparu une hydre, plus grande que celle auxquels les zoologistes du monde entier était habitués. Elle renversa un navire nonchalamment en s’extirpant de l’eau, ses têtes innombrables venant dévorer les pauvres naufragés. Akhos la chevauchait, hurlant furieusement sa joie et se délectant de merveilleux chaos, jusqu’à ce qu’elle aperçoive le Mortepeste, non-loin et surtout la rousse femme sur son pont. Aussitôt elle harangua sa monture pour s’y diriger et sauter à bord, faisant fit de la terreur et des potentiels agressions que son arrivée soudaine pourrait susciter chez l’équipage.

    - Rulka ! Quelle surprise , déclara t-elle d’une voix enjouée. Toujours présentes lorsqu’il s’agit de faire brûler la République, à ce que je vois. Tu tombes bien, ma douce ...

    Vivement, elle lui chuchota quelques mots à l’oreille, puis se fendit d’un sanglant sourire.

    - Cela te tente ?

    Et tandis que les flots rougissaient du sang des marins, un autre combat débuta sur la terre ferme, près de la Tour de Garde, à l’ouest du port de Kaizoku.

    Prise d’assaut par l’équipage d’Althéa et supporté par Carl, les quelques soldats gardant l’édifice font sonner l’alarme, autant pour alerter leurs compagnons situés dans les étages supérieurs que les autres compagnies, non loin. Il allait falloir faire vite pour prendre possession des lieux, avant que les assiégeants ne deviennent eux-même les assiégés.

    «La Reine de Trèfle»:

    Le Mortepeste, qu'est-ce que j'ai dans ma cale ?:

    Missions :
    - Détruire la flotte républicaine et rejoindre la cité.
    - Éventuellement protéger Béros.

    Résumé de la situation globale :

    Les vagues résultantes de l'impact arrivent et frappent la ville et les défenses des loyalistes avec une puissance dévastatrice, causant des dégâts massifs et désorganisant leurs rangs. D'une hauteur de 2 mètres, elles continuent leur course, engloutissent barricades et positions stratégiques, rendant les efforts coordonnés des loyalistes difficiles. Tout les combattants, qu’ils soient loyaux ou traîtres, sont submergés par le chaos et la confusion.

    Les ruelles jouxtant les quais sont également submergée par les vagues.

    Résumé :
    Tout les joueurs présents à proximité des quais ainsi que les PNJs vont être frappés par cette vague.

    Il s’agit de : Azura – Altarus – Althéa – Alvida – Carl - Cigue – Crocus – Gunnar – Lil’ – Pancrace - Savoir , pour les joueurs.

    La Princesse de Trèfles, Fieracier, les PNJs troupes d’Alvida et d’Althéa, les forces loyalistes et les rebelles, pour les PNJs.

    Tout les autres joueurs sont hors de portée de la déferlante.



    RAPPEL
    Vous êtes nombreux dans cet event et je vous en remercie chaleureusement. C’est avec un immense plaisir que j’essaie de vous faire vivre la meilleure des aventure possible.

    Toutefois, si j’oublie de vous citer dans la réso, ne le prenez pas mal, ce sera sûrement un oubli malheureux de ma part. Merci également de vous abstenir de tout commentaires désobligeants ou cyniques sur les décisions prisent durant ce tour, autant celles prisent par moi que celles prisent par les autres joueurs. N’oubliez pas que nous sommes ici pour nous amuser avant tout, dans un climat de camaraderie.

    C’est pas parce qu’on se fout joyeusement sur la gueule qu’on peut pas le faire en rigolant. N’oubliez pas que, sauf actions suicidaires, votre perso ne risque pas grande dans ma réso.

    BISOUS <3

    Bilan des forces maritimes - A LIRE:

    Note du MJ - A LIRE:


    Apparence Hybride:


    Apparence Politicienne:


    Apparence Sorcière:
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Ven 4 Aoû - 5:58
    Yaaaarrr
    Feat des Pirates et des Cul-Bleu


    Akhos...

    L'air perdu, le regard songeur... Elle t'avait murmuré l'interdit, s'était tournée vers toi pour te tenter, te faire miroiter un avenir qui pourrait te convenir. Un avenir que tes actes pouvaient aider à se réaliser. Le visage déformé par l'indécision, tu tournais ton regard à droite et à gauche, fixant l'activité qui battait son plein tandis que les premières altercations de cette nouvelle bataille se profilaient. Si tu avais été moins en proie aux doutes, tu aurais pu constater davantage la frappe de lumière qui avait percé les défenses ennemies. Une violence sans limite qui rappelait tes actions pas si lointaines que cela... A la différence que toi, tu ne faisais pas apparaître un œil menaçant à chacune de tes attaques... C'était là une chose... Bien déroutante. Nul doute que la République devait se sentir au plus bas moralement... Ils avaient été frappés par l'impossible non pas une fois mais deux fois, et quelque chose te disait qu'avec cette présence cryptique sur le bateau qui avait fait feu, ce n'était là que le début d'une longue série. Toi même tu aurais été terrifiée si tu avais été la cible de cette attaque.

    Qu'importe...

    Ce n'était pas ton problème sur le moment... Hochant la tête presque docilement, les yeux perturbés par ses révélations, tu venais à te perdre dans la cale afin d'observer le Docteur s'activer dans ses expérimentations. Cette fois-ci, tu n'allais pas pouvoir l'aider. Dommage... Même s'il faisait frémir un peu plus à chaque fois ton instinct de survie, tu éprouvais une étrange admiration et respect pour les œuvres qu'il avait façonné au grès de la bataille. Un maître de la destruction savait en apprécier un autre après tout...

    - J'aurais besoin de... distractions... ?

    Tu ne savais pas comment il avait réussi à produire ça, quand bien même tu avais participé à l'aider... Après tout tu n'étais pas très futée, et naturellement, tu n'aurais pas su reproduire pareil miracle. Néanmoins, tu avais pu en constater les effets, et c'était avec soulagement que l'homme vint à te tendre deux de ses grenades que tu vins à mettre dans tes poches. C'était dangereux de porter cela sur toi, encore plus lorsqu'on connaissait ta véritable nature. Mais c'était juste par ce que tu étais ce que tu étais que tu t'en fichais bien d'être précautionneuse. Lâchant alors un dernier regard vers lui, tu voulais l'encourager à survivre et à surtout prendre soin de Klak-Klak, mais ce n'était pas des choses que des gens comme vous pouvaient se dire. Et puis... Tu étais socialement inapte à ce genre de chose.

    - C'est d'accord...

    Tu t'adressais à Akhos tandis que tu grimpais sur l'hydre prêtée pour l'occasion. Tu étais au courant de l'importance qu'Akhos accordait à ses bêtes. Naturellement, tu ferais en sorte qu'elle retourne dans le même état. Profitant alors de la bataille comme distraction, tu t'avançais donc aux côtés du champ de bataille en direction du quai. Il fallait que tu mettes un pied à terre, même pour toi. Tu tirais ta principale force du feu et de la terre... Même si tu savais voguer à travers les mers, tu ne pouvais que ressentir un sentiment de malaise à mesure que le temps passait. A moins que c'était la proposition de la Reine de Trèfle qui te troublait encore lourdement. Dans d'autres circonstances, tu aurais été ravie de pareil avenir, mais ici... Après tout ce que tu avais déjà fais.

    Enfin...

    Tu n'allais pas t'arrêter en si bon chemin. Voyant au loin un navire menaçant de couper ta route vers le quai, tu venais à lui lancer deux projectiles de laves afin d'épargner la confrontation avec l'Hydre. Quand à sa défense, tu venais à maintenir un bouclier de lave similaire à celui que tu avais fait tantôt afin d'arrêter les éventuels projectiles vous menaçant. Ton unique objectif était les quais...

    Spoiler:

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    Azura Aiwenor
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  • Ven 4 Aoû - 9:19
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    Là où beaucoup se demandaient pourquoi la puissante magicienne qu'était Azura n'avait que peu usée de sa magie jusqu'à présent, les plus fins observateurs auront remarqués qu'il faisait nuit depuis le début de cette bataille. La Lumina engrangeant son pouvoir de la lumière, elle ne pouvait qu'utiliser celle des torches et des incendies pour user de ses pouvoirs. Mais la donne allait changer. Avec la dernière attaque de Savoir, Azura en avait profité pour puiser de la lumière, emmagasinant cette énergie comme un seau se remplirait d'eau. De plus, le soleil commençait à darder son cercle de feu à l'horizon, apportant de manière imminente sa clarté illimité qu'Azura pourra utiliser pour sa propre magie. Là où un mage d'ombre était redoutable de nuit, une magicienne de lumière, doublée d'une Lumina, devenait effroyable de jour.

    Et la sénatrice venait justement d'arriver sur les quais, toujours accompagné des quelques soldats qui l'avait réceptionné. Sur la plage cela ne l'avait pas frappé mais elle venait de reconnaitre les hommes qui étaient avec elle sur la chaloupe lors de l'attaque de l'élémentaire de magma. Le sergent, le jeune au regard mauvais et son frère ainé au regard plus conciliant, manquaient à l'appel les deux autres marins qui ramaient avec eux, Azura espérait qu'il ne leur soit rien arrivé, bien qu'elle se fourvoyait surement.

    La Lumina ne pouvait qu'imaginer ce qu'il se passait sur les quais, devinant aux clameurs le carnage qu'il devait s'y dérouler. Ses craintes se confirmèrent dès lors qu'ils furent pris d'assaut par un petit groupe de pirates qui avaient pu fuir lors du rappel de leur amiral. Mais du coin de l'oeil, Azura perçue le raz-de-marée qui fonçait sur eux, immédiatement elle déploya une barrière de lumière la protégeant elle et les trois soldats. La vague brisa les pontons de bois et s'écrasa sur les quais, balayant les pirates qui les attaquait, Azura et les soldats étant à l'abris sous la petite sphère de lumière fait dans l'urgence. Lorsque les flots s'apaisèrent, elle fit disparaitre la protection pour constater que des barques et des débris avaient été jetés sur le bord du port et que le groupe de pirates qui les prenait d'assaut tantôt n'était plus là. Pourvus qu'ils aient survécus se fourvoya-t-elle de nouveau.

    - Tout le monde va bien ? Le sergent et les deux frères hochèrent la tête.

    Ces derniers avaient dégainés leurs glaives, prêts à défendre la sénatrice, l'escortant vers un lieu sûr, peu importe lequel... Y avait-il toujours un lieu sûr quelque part ?

    Ils progressèrent encore un peu dans cet enfer, le raz-de-marée ayant balayé les débris et les corps des combats qui faisaient toujours rage, malgré la vague, tous ceux qui purent se relever après reprirent les hostilités derechef. Rien ne pouvait plus arrêter tout ce beau monde de s'étriper, le sang devait inéluctablement couler. C'était un véritable massacre. Azura se couvrit la bouche pour ne pas sangloter face aux images de charniers qui se présentaient à elle. Qui était la cause de tout ça ? Qui pouvait vouloir la mort de tant de monde ?

    Comme pour lui répondre, elle entendit le rire de la Princesse de Trèfle qui s'en prenait à des officiers républicains. L'une des Soeurs-de-côte. Azura devait agir, elle ne pouvait plus se permettre de rester passive. Elle avait bien essayée de sauver des gens, mais ils finissaient invariablement par mourir de la main de quelqu'un d'autre. Peu importe ce qu'elle faisait les gens finissaient par se massacrer, elle ne pouvait les en empêcher, elle était impuissante. Finalement sa pulsion de tantôt qui avait été d'éliminer les plus gros dangers de ctete bataille pour limiter au maximum les victimes potentielles de cette bataille était la seulle chose qu'elle pouvait accomplir avec succès. L'élémentaire de lave y avait échappée, mais la Princesse de trèfle tombait au mauvais moment : celui où Azura venait de comprendre qu'elle devait prendre part au combat pour éliminer les plus gros dangers. Elle en était un.

    La Lumina se concentra alors pour soulever dans les airs des dizaines de débris de planches, de poutres et autres débris de bois, les arrachant à la rue en dessous de la Princesse. Soudain, elle braqua son regard sur sa cible et une kyrielle de morceaux de bois tranchants fusèrent droit sur la soeur-de-côte.

    Résumé/Pouvoirs :




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  • Ven 4 Aoû - 10:54
    Althéa serra légèrement les dents, alors qu’un mur de glace venait d’apparaître pour arrêter les tirs de son embarcation. Non pas parce-que le sort était particulièrement dangereux, non, puisqu’il empêchait également le navire ennemi de lui tirer dessus, il serait même parfait pour lui permettre de le prendre à revers, hors de portée de ses armements.

    C’était surtout parce-qu’un mage d’eau et de glace était présent sur le navire en question, et que plus elle se rapprocherait, plus elle serait également à portée d’attaque magiques. Ce qu’elle pensait être un problème, avant que son regard ne soit attiré par les cieux. Un phénomène qu’elle attribua sans trop de mal au voyageur à l’avant de son navire, alors, que, lentement, tous les regards de la bataille se portaient vers cet œil gigantesque.

    Les souffles se coupèrent, le temps sembla comme se suspendre.

    Jusqu’à ce que l’enfer se déchaîne.

    Althéa resta un moment pantoise, aux premières loges pour profiter du spectacle, la lumière était aveuglante dans la semi-pénombre de l’aube, comme si un nouvel astre était apparu soudainement dans les cieux. L’onde de choc la réveilla de sa contemplation, la rafale de vent soudaine gonflant les voiles dans le sens inverse sans que sa lame ne puisse n’y faire quoi que ce soit, la forçant à donner un coup de barre pour essayer de rester bien alignée dans sa direction. A ce moment, son plan d’amener ses alliés derrière la flotte ennemie était encore d’actualité. Jusqu’à ce que la vague n'apparaisse.

    « Remontez la voile, MAINTENANT. »

    La capitaine avait vociféré, son expérience maritime suffisait à lui dire qu’elle telle vague risquait fortement d’arracher sa voile lorsqu’elle allait impacter son navire. Dans le silence béat et admiratif de cette apocalypse, son cri eu le mérite de réveiller son équipage, les pirates se mirent à tirer sur les cordages presque mécaniquement, tels des automates répétant des gestes pratiqués des milliers de fois, uniquement guidé par les ordres - puisque leur salut était comme souvent entre les mains et les décisions de leur capitaine.

    « Accrochez-vous! »

    Pas grand chose de plus à dire, la Capitaine pointa la proue de son navire droit en face de la vague, comme pour l’affronter, tel un nain face à un titan. Mais c’était la meilleure chose à faire pour affronter une vague. La Belladonna commença à fendre les flots alors que le navire s’élevait, se penchant vers le haut, suivant la courbure de l’océan. La vague commença à englober le bateau, déferlant sur le pont dans un torrent intense, plaçant tout l’équipage sous l’eau. Pendant une seconde. Puis deux. Qui semblaient être une éternité, durer dix fois plus longtemps alors que l’idée que peut-être la Belladonna ne resurgira jamais des flots s’engrainait dans l’esprit de son équipage. Le bois du navire semblait comme gémir de douleur sous les flots et l’assaut des éléments, mais tenait bon, l’air de la cale l’empêchant de sombrer totalement, même s’il la quittait rapidement dans de grosses bulles.

    Althéa, de son côté, luttait, alors que ses jambes commençaient à se fusionner en une queue de poisson suite à son immersion sous l’eau, réflexe naturel et complètement commun, elle ne comptait pas lâcher prise de la barre, ni laisser sa transformation prendre le dessus.

    Et de la même façon soudaine qu’ils étaient entrés dans la vague, le navire en ressorti. L’air, à nouveau, faisant grimacer Althéa de douleur alors que sa transformation à peine entamée se faisait désormais dans l’autre sens, rétablissant ses jambes humaines.

    Son navire, qui avait émergé de la vague, tombait maintenant presque en chute libre, avant de s’écraser sur la surface de l’océan dans un nouveau fracas, recouvrant une nouvelle fois le pont d’eau salée, alors que la coque, entourée d’écume blanche, flottait toujours, bien que bien plus bas. La Capitaine vociféra de nouveaux ordres, tirant de nouveau son équipage de la stupeur du choc.

    « Allez debout bande de marins d’eau douce! Toutes les mains sur le contrôle des dégâts, maintenant! »

    Elle remarqua rapidement qu’il en manquait, des mains, des braves hommes pris par la vague, par la force de l’eau. C’était là la dure loi de l’océan. Heureusement pour la Belladonna, la structure de la coque semblait globalement indemne, seul l’avant ayant subi le plus de contraintes. Et également, l’équipe “spécialisée” de contrôle des dégâts - si elle pouvait l’appeler ainsi - était complètement présente, bien que blessée d’avoir été autant remuée dans la cale.

    L'œil de la capitaine se posa un instant sur le champ de bataille. Étrangement, le navire le plus proche était quasiment indemne, même si la vague l’avait envoyé valdinguer lui aussi. Ce qui l’empêchait de pousser l’attaque et de prendre le reste de la flotte à revers. Certainement à cause de leur fichu mage, mais le flanc avait été ouvert et la vague - qui avait pris la plupart des autres navires républicains de flanc, la pire position pour cela - avait complètement désorganisé leur formation, alors qu’au centre de l’attaque ne flottait plus que des débris. Elle soupira un court instant, avant de chercher son passager du regard. Certainement qu’il avait d’autres tours dans son sac. Même si elle préférerait peut-être qu’il les lance d’un peu plus loin, la prochaine fois.

    Ou bien peut-être était-elle allée un peu trop vite? Pas sur que l’Histoire ne se souvienne de son petit navire chargeant à toute vitesse la plus grande flotte du Sekai pour y déchainer l’apocalypse, mais au moins, elle pouvait se targuer d’avoir fait une différence. Enfin, surtout Savoir, mais elle était au moins un peu responsable aussi. Fouillant dans sa poche, elle en sortit une nouvelle petite cigarette de son petit paquet heureusement étanche, l’alluma, la porta à ses lèvres alors que tout son navire dégoulinait encore d’eau salée. Ca avait été rigolo.

    Mais ce n’était sûrement pas fini.

    Spoiler:
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  • Ven 4 Aoû - 13:19
    Un rictus apparaît sur les lèvres de Neera. Anadeia a le toupet d’aller rendre visite à Hava, encore ? Elle croit vraiment trop que Magic est son terrain de jeu, décidément. Quand tout sera fini, il faudra qu’elle se concerte avec Gabriel et le personnel qui entoure la jeune blonde pour établir qui gravite de près ou de loin autour de la jeune femme enceinte. Filtrer les personnes… Et déterminer qui est le maillon faible autour d’Hava. Evidemment, il n’est pas impossible qu’il y ait d’autres personnes infiltrées dans l’Académie, mais faire un premier tri pourrait leur être utile.

    Enfin, pour le moment, il y a plus urgent.

    Neera suit du regard Anadeïa se téléporter à un autre endroit. Son ennemie ne semble pas vouloir fuir, tout à l’inverse. Elle continue plutôt à avoir une position offensive en lui jetant des éclairs. D’abord de face, ensuite de derrière et puis de plus haut. Mais les tirs ne font pas mouche. S’entourant d’une protection de terre modérée, le tonnerre n’arrive pas à l’atteindre. S’ensuit alors une…  comptine. D’abord dubitative face à ce chant repris à l’unisson par les clones de la sorcière, Neera s’élève dans les airs pour avoir tous les clones sous les yeux. Elle ne semble pas réagir de prime abord. Elle est juste en colère, agacée par la magicienne qui s’y croit bien trop. Et elle est triste aussi. Comme si cette chanson avait des élans de vérité… Comme s’il aurait mieux valu mieux suivre la chansonnette, fuir, trouver un coin tranquille pour aller ruminer dans son coin.

    C’est cette dernière pensée qui éveille un soupçon dans l’esprit de Neera.
    Fuir ?
    Depuis quand considère-t-elle qu’elle doit s’échapper ?
    Et depuis quand se laisse-t-elle aller à l’accablement et à la morosité, d’abord ?
    N’est-elle pas la Tornade ? Celle qui a été l’apprentie de la Dame ?
    N’est-elle pas encore une élémentaliste de renom ? La meilleure de la République, et peut-être la meilleure du Sekai en devenir ?
    Qu’imagine donc cette garce ? Qu’elle pourra l’écraser avec quelques mots bien choisis ?

    Une étincelle dangereuse jaillit dans son regard, et toute l’arrogance, tout l’orgueil de sa naissance et de sa position rejaillit en cet instant précis. Neera a beau être serviable et dévouée envers ses amis, elle a beau avoir un bon fond et posséder une âme plus pure que la plupart des mortels, elle n’en reste pas moins fière du sang noble qui l’habite. Certainement un trait hérité de son père biologique plutôt que de sa mère. Le regard sévère, presque royal et hautain, Neera se redresse et domine de toute sa hauteur les trois folles qui osent la défier. Pendant qu’Anadeia perdait son temps à la provoquer, la diviniste a terminé de canaliser sa magie. On va bien voir si le courroux de son ennemie est plus terrible que celui d’une semi-titanide.

    « C’est assez. »

    Repoussant davantage par la force de sa volonté ses émotions désordonnées qui peuvent venir la parasiter, des éclairs commencent à apparaître au-dessus du fort. Leur bruit, de plus en plus assourdissant, ne semble pas le moins du monde déranger la demi-titan, qui croise les bras, tel un juge qui va rendre son jugement.

    « Tu parles bien, Anadeia. Tu es malicieuse. Sournoise. Tu sais infiltrer le cœur de tes victimes et leur faire croire ce que tu veux. » Un silence. « Je ne le tolérerai pas plus longtemps. »

    Hava. Labienus. Qui seraient ses prochaines cibles et quel mal continuerait-elle à réaliser dans l’ombre si elle la laissait faire ainsi ?

    « De ce qu’on m’a dit, X’Orath semble tolérer votre plan et votre existence… Mais qui a dit que j’étais aussi patiente et joueuse que le Maître de la Mort ? Neera observe son ennemie d'un air impassible, puis soupire.  « Tu me fatigues. Je préfère lui faire cadeau de ton existence. »

    Le regard de Neera est froid alors que cette fois, une pluie d’éclair presque ininterrompu semble danser dans le ciel pour venir entourer la Tornade sans lui faire de mal. Désormais, un dôme d’électricité semble recouvrir le Fort, dans lequel le tonnerre est roi. Impossible pour les pirates et les loyalistes ne pas remarquer ce phénomène non naturel. Dorylis, notamment, ressentira certainement la forte aura de son amie. D'une voix plus forte, presque serein et dominateur, la fille de Lothab reprend.

    « Je ne redoute pas ton courroux, Anadeia. »

    Un éclair qui fait au moins deux à trois fois sa taille vient se poser dans sa main.

    « C’est toi qui dois craindre le mien. »

    Anadeia doit bien se douter de ce qui va s’ensuivre. Mais, si elle a le réflexe de bouger, la sorcière et ses doubles se rendront soudainement compte que leurs pieds ont été pris dans une couche de glace qui les maintiennent au sol, la belle ne peut donc s’ensuivre. Et qui dit que voir supprimer ses clones est indolore, déjà ?

    D’un air impérial, il suffit d’un geste à Neera pour lancer son éclair principal, suivi aussitôt d’une myriade d’autres éclairs qui s’abattent sur la cour, les toits, et les zones périphériques où la sorcière pourrait se dissimuler de manière sournoise.

    Quoi qu’il se passe, elle n’en rééchappera pas.
    Et tous ceux qui sont à proximité ressentiront inévitablement l’onde de choc qui se répandra sur la Forteresse de Kaizoku.

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  • Ven 4 Aoû - 14:28
    Tandis que Klak-Klak continuait de fêter la précédente explosion en piaillant depuis les épaules du Docteur tout en gesticulant comme un forcené, un nouvel élan de joie s'empara de lui lorsque son embarcation s'avança véritablement après ce temps de répit bien trop long pour celui qui n'avait en tête que son goût excessivement prononcé de la violence la plus aveugle. Soudain, une lueur venue d'ailleurs illumina les cieux, loin devant eux, et tous se turent. Klak-Klak, observant la manifestation titanesque qui se dessinait dans les nuages sans en comprendre la provenance, vit sa grimace joviale se changer en un béat sourire de pure admiration. Ses pupilles se contractèrent en fentes et sa fournaise intérieure se mit à vrombir alors que de sa gueule s'échappait de fines volutes de fumée noire.


    La forme incompréhensible qui s'était dessinée en déformant les nuages prit forme en un éclair et le temps parut s'arrêter. L'œil divin déforma la réalité lorsqu'il entama sa chute lente et inexorable. Durant sa progression, il n'y eut pas le moindre son, pas même un murmure parmi les pirates. Ce ne fut que lorsque l'immense projectile défiant toute vraisemblance entra en contact avec la mer que le monde retrouva enfin sa substance. Il y eut d'abord une détonation semblable au cri d'un dragon et puis une montée d'eau verticale, instantanée et dépassant tout entendement. L'instinct de Klak-Klak lui intima de fuir malgré la distance entre lui et le cataclysme et ce fut donc sans pousser le moindre glapissement qu'il se camoufla, adoptant la teinte et la texture du manteau sombre du Docteur l'espace d'un court instant pour ensuite bondir des épaules de ce dernier, se dissimulant entre les jambes de son allié en ne laissant dépasser du voile de cuir que son petit museau.

    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 12 28f01636055c6a9ca9873c266b72a959

    Toutefois, il ne rata pas la moindre miette du spectacle et de cette vague entrevue de la puissance impensable dont était dotée la créature à l'origine de cette manifestation si unique d'un pouvoir que l'Humanité, tout comme les bêtes, pensaient oubliée. Les explosions reprirent de plus belle, aux quatre coins de Kaizoku, arrachant à chacun des sursauts de stress. Paralysé à la simple vue du raz-de-marée colossal qui se forma ensuite, la Salamandre ne vit même pas Wulka s'engager sur l'Hydre passant à proximité de leur navire, obnubilé qu'il était par ce qu'il venait de voir sans pouvoir en comprendre le moindre rouage. Il ressortit changé de cette expérience et lorsqu'il parvint enfin à rassembler suffisamment de courage pour grimper doucement jusqu'aux épaules de l'oiseau noir, il n'était plus le même. Son pelage récupéra progressivement sa couleur d'origine mais était désormais gonflé, donnant l'impression qu'il avait presque doublé de volume. Des rires éclatèrent parmi les crapules, les discussions reprirent de plus belle et chacun se prépara pour le combat futur.

    Du corps minuscule de la bête s'échappait une sorte de ronronnement constant auquel se mêlait furtivement de légers caquètements anxieux. Entièrement focalisée sur l'instant présent, la Salamandre furetait, humait l'air marin et cherchait des yeux une nouvelle menace tout en maintenant solidement sa lance entre ses pattes contractées par la nervosité. A son grand soulagement, la vague meurtrière ne vint pas jusqu'à eux. Plus de babillage, pas la moindre plaisanterie. Dans les yeux de la bête, on ne lisait rien d'autre qu'une sourde envie de batailler à nouveau et c'était justement vers les quais que se dirigeait à vive allure le Mortepeste, faisant fi du danger que représentait le précédent incident. Aucun vaisseau pirate n'ayant été ciblé par l'œil monstrueux, l'équipage de son navire avait même été galvanisé par cet assaut qui, à n'en pas douter, provenait de leur camp et non de celui des ennemis. De sa main libre, Klak-Klak pointa du doigt le quai situé non loin du fort républicain, avant de grogner :

    "Popo, Déllaba Si babo. Klak-Klak ali' dallhyr. Wagh Wagh Issibah."

    Une embarcation alliée fila non loin de la leur et Klak-Klak, contre toute attente, sauta jusqu'à la bordure du Mortepeste et se jeta dans le vide. Sa queue grésilla en s'illuminant et une légère explosion le propulsa vers le haut, lui permettant de se hisser jusqu'au bateau voisin sous les regards surpris de ce nouvel équipage qui semblait se diriger tout droit vers les quais, à proximité du sillage de l'hydre sur lequel il aperçut enfin Rulka. Klak-Klak jeta au Docteur un dernier regard tout en escaladant un cordage tendu jusqu'à la voilure, puis il changea petit à petit de couleur en se camouflant avant de disparaître pour de bon dans la lueur de l'aube.

    Ils parvinrent à apercevoir la terre et ceux qui s'y trouvaient, ce fut là que s'engagea inévitablement une bataille sanglante entre pirates et républicains, qui s'étaient préparés à les accueillir. Klak-Klak, niché au sommet de la vigie, jaugeait du regard cette nouvelle menace, déguisé via son camouflage qui lui conférait désormais une couleur mêlant des notes d'orange et de bleu afin de se fondre avec le ciel du petit matin. Il ne prendrait pas part à ce combat, il avait mieux à faire ailleurs.

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  • Ven 4 Aoû - 15:02
    Son propre élément se retournait contre elle. Mais elle n'avait pas le temps de s'appitoyer sur son sort. Ignorant totalement ce que faisait le reste de l'équipage, elle serra les dents, entièrement focalisée sur le maintien de sa barrière. Elle le savait, si ce mage avait réussi à faire tant de dégâts en un seul sort, il n'allait certainement pas s'arrêter en si bon chemin. D'un autre côté... Si elle parvenait à le vaincre, l'équipage du Blizzard n'aurait plus à le craindre... Et elle prouverait au capitaine qu'un peu d'humilité de temps en temps ne faisait pas de mal.

    Ignorant également les débris qui la blessaient, elle se concentra sur le navire pirate qui s'était approché. Quelque chose lui disait que son adversaire s'y trouvait. Et il l'avait aidée, quelque part... Après tout, son propre navire dégoulinait. Et si elle l'aidait un peu à chavirer ?

    Elle laissa le bouclier se dissiper. Si elle avait le choix, elle l'aurait gardé, mais elle ne pouvait se permettre une telle dépense de mana et d'énergie... Et puis, elle se souvenait, des années auparavant, d'avoir entendu au détour d'un couloir de l'Université, quelqu'un affirmer que la meilleure défense, c'était l'attaque... Il était donc temps de tester cette théorie.

    Soulevant donc les vagues sous le navire pirate, elle le souleva comme s'il s'agissait d'une brindille, avant de faire de son mieux pour diriger le tout vers la côte, où elle dissipa les vagues magiques. L'objectif était de créer un naufrage. Cela n'éliminerait pas son adversaire, mais elle espérait au moins avoir pu le distraire... Tout en épargnant un minimum le reste de l'équipage, contre qui elle n'avait absolument rien.
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  • Ven 4 Aoû - 15:14
    Attaque sur Kaizoku">
    Il est temps de briser les chaînes.


    En quelques instants, une grande lumière illumina le ciel au niveau du port, puis un raz-de-marée emporta une partie des navires Républicains. Les forces semblaient se rééquilibrer en faveur des pirates. Alors qu’il était toujours avec le gros des forces qui escortaient Beros, Semar restait sur ses positions. La question était de savoir comment passer à l’ennemi. Il était conscient que si Kaizoku gagnait son indépendance, les nouveaux maîtres ne seraient des esclaves affranchis, mais la Pègre, et avec elle des esclavagistes. Hors de question pour lui que cet endroit devienne un refuge pour les sous-merdes qu’étaient les esclavagistes selon lui. Pendant que le capitaine réfléchissait, un navire pirate passa proche de lui. Il avait été modifié et des rames émergeaient de ses flancs. Il avait été transformé en galère pour pouvoir avancer même quand le vent faisait défaut. L’hybride senti une odeur qui lui était tristement familière. Du fer de chaînes et du sang. Son odorat et son ouïe au niveau de vigilance le plus haut, il entendit des gémissements et des coups de fouets. Il y avait des choses qui ne trompaient pas. Ce navire contenait des esclaves.

    Le capitaine de la galère avait fait une seule erreur, être à côté d’un des détracteurs de l’esclavage les plus tenaces. Mais cette fois-ci, Semar devait jouer plus finement que d’habitude. Il était bien trop proche de la flotte pirate. Il convoqua son équipage dans les dortoirs pour leur faire part de son plan. Ainsi, Semar comptait s’emparer du navire converti en galère. Et ainsi laisser le Capricorne prendre la route de la crique où se trouvait le village des esclaves qu’il avait libéré. Car il avait un autre projet avec le Capricorne. Si jamais Kaizoku tombait aux mains des pirates, il y avait des chances que l’esclavage soit de retour et des anti-esclavagistes comme Semar ne seraient plus vraiment les bienvenus. Autant préparer l’après. Ainsi, l’équipage resté sur le Capricorne irait prévenir les villageois de prendre ce qu’ils pouvaient et quitter le village en embarquant dans le sampan ou en prenant les catamarans. Il avait prévu un plan pour l’hybride springbok qui était sans doutes le plus rapide et le plus agile parmi ses troupes.

    Ce fut avec un groupe trié sur le volet de cinq personnes, ainsi que son cheval que Semar se préparait à investir le navire esclavagiste. L'animal était habitué à être en mer. Puis la bête lui donnerait un certain avantage sur la terre-ferme. Avant cela, il avait indiqué que ça serait son comptable, le grand Koudou, qui prendrait la tête du Capricorne s’il devait lui arriver quelque chose. Son second, l’oni à la peau écarlate l’accompagnait dans cette entreprise audacieuse. Les hybride d’oryx algazelle et d’impala étaient enchaînés comme des esclaves. Semar interpella le capitaine du navire contenant les esclaves alors qu’il rapprochait son navire à grand-peine, du moins, il le faisait croire grâce aux talents de navigation de l’hybride cervicapre.


    - S’cusez moi, mon navire a un p’tit souci, j'viens d'remarquer à l'instant, ça vous dérange si j’monte avec vous ? Va être compliqué d’combattre des bateaux d’guerre si j’ai un problème d’gouvernail.

    L’homme accepta, Semar et les siens montèrent dans le navire. Nommé « Le pourfendeur de l’Impératrice Dragon, parce qu’il en voulait encore à l’Impératrice du Reike d’avoir aboli en grande partie l’esclavage, heureusement qu’il n’était pas en territoire Reikois.

    - J’peux vous proposer des esclaves en plus !
    - Vous tombez à pic, j’ai deux esclaves qui sont morts il y a peu. Tss… C’est pas résistant…
    - A qui l’dites vous…

    Semar luttait pour ne pas égorger tout de suite ce porc. Il ordonna à l’Oni et l’antilope rouanne d’accompagner les esclaves à l’intérieur de la galère. Le capitaine demanda à l’hippotrague pourquoi il avait un cheval.

    - Si on débarque, d’la caval’rie s’ra pas d’trop, pis c’est pratique si on veut s’servir.

    Tandis que les deux capitaines discutaient alors que le Capricorne s’éloignait peu à peu de la flotte, ils se mirent en alerte. Des sons venaient du dessous du navire. Le capitaine du navire esclavagiste accouru voir le souci avec les esclaves, accompagné de la plupart de ses hommes. Semar invita la plupart des marins à venir en aide à leur capitaine tandis que les choses semblaient durer. L’hippotrague fut le dernier à entrer. Ses hommes avaient déjà fait un très bon travail, sans parler des esclaves qui avaient su bien saisir l’opportunité qui leur avait été offerte sur un plateau d’argent. De son naginata, il faucha les derniers marins. Puis ils profitèrent de ce moment à l’abri du regard de la flotte pour changer des esclaves avec les tenues des marins. Puis ils habillèrent les dépouilles de l’équipage défunt en esclaves. Parmi les captifs, un marin républicain qui avait été capturés au cours de la précédente offensive. Une opportunité pour Semar s’il voulait rejoindre la République, ils pourraient sans doutes plaider en sa faveur, tout comme les esclaves. Mais ce n’était pas totalement gagné. Encore fallait-il rejoindre la côte.

    Puis Semar remonta sur le pont du navire qu’il avait subtilisé. Aux pirates des navires proches qui demandèrent ce qu’il s’était passé, l’hybride leur répondit qu’il y avait eu une révolte d’esclaves et qu’elle avait été matée. En guise de preuve, on jetait les dépouilles des faux-esclaves morts à la mer.
    Pour le moment, il n’eut pas plus de méfiance étant donné que beaucoup trouvaient ce concept un peu ridicule et risqué. Désormais, le prochain objectif de Semar était de rejoindre les côtes. Et il comptait user de la confusion prochaine à son avantage pour rejoindre les quais.


    - Faudra changer l'nom d'ce rafiot !


    CENDRES

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    Citoyen de La République
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    Pancrace Dosian
    Pancrace Dosian
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    qui suis-je ?:
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  • Ven 4 Aoû - 16:14
    J’m’autorise un sourire mi-figue mi-raisin quand un seul de mes projectiles magiques se plante dans la jambe de l’assaillante, qui se transforme en rictus tendu quand elle tourne toute son attention vers Gunnar et moi. J’sens que j’vais pas avoir le même succès avec elle qu’avec la sorcière de glace, quand l’onde de choc et les pics de terre se dirigent vers nous. Comme on est collègues avec Gunnar, qu’on a une confiance absolue l’un dans l’autre et qu’on a vécu et survécu à des choses horribles ensemble, j’l’abandonne là, et j’sais qu’il fait pareil de son côté.

    C’est un genre de communion des esprits : on sait que c’est chacun pour sa gueule dans ces cas-là.

    J’saute vers le toit du bâtiment voisin, un truc pendu en tuiles sur lequel j’glisse à cause de la rosée nocturne. J’manque de passer par terre, mais j’m’écharpe les doigts jusqu’à trouver une accroche pour rester cramponné comme un moule à son rocher. Dès que j’arrête de chuter, j’reprends mes appuis, et j’grimpe comme une araignée, faisant feu de tout bois pour passer le faîte du toit et m’laisser glisser de l’autre côté. Puis j’jette un œil vers la sorcière, mais elle a l’air distraite par autre chose, au niveau du sol, pour l’instant.

    Tout ça devient bien intendu parfaitement caduque quand un soleil apparaît au niveau de la baie, et que j’le vois du coin des mirettes. Avec la nyctalopie, j’baisse les paupières, mais ça loupe pas : j’ai l’œil gauche qui chiale comme un veau et c’est pas près de s’arrêter. J’envisage une fraction de seconde de balancer un senseur magique pour identifier plus précisément la menace, puis je me rappelle de la vieille peau : quand on regarde l’abysse, l’abysse nous regarde, et j’ai certainement pas envie d’attirer cette attention sur moi si j’peux l’éviter.

    Surtout quand la vague arrive, et que tout le monde se précipite pour se réfugier dans les maisons, ou grimper sur les toits les plus accessibles. J’balance des coups de pieds et d’épée à tout ce qui me semble pas allié, mais c’est difficile, vu qu’ils ont les mêmes uniformes que nous. J’me retrouve finalement à partager bon gré mal gré mon coin de hauteur avec trois autres soldats dont j’ai pas la moindre idée de pour qui ils se battent, et eux se connaissent pas entre eux non plus.

    On se fixe avec méfiance, armes à la main.

    En regardant en direction de la nouvelle sorcière, celle qu’a pas douze mille ans, mais qu’a dû passer douze mille ans devant son miroir à se coiffer, j’m’aperçois qu’elle est destabilisée par la suite d’attaques et la vague et le chaos autour d’elle. Quand on aime, on ne compte pas, et y’a qu’un pas de l’amour à la haine, disent les poètes.

    Moi, la poésie, j’y ai jamais rien bité. Donc j’laisse les métaphores s’étioler dans l’obscurité qui revient et j’balance trois nouveaux projectiles magiques, la version qui traverse les armures, dans sa direction. Avec un peu de bol, elle pourra pas s’en protéger cette fois-ci. Et, dès que c’est fait, j’me baisse furtivement, et j’reporte mon attention sur les trois squatteurs de mon lopin de toit. Un type et deux femmes, d’ailleurs, aux visages marqués par les combats, les pupilles dilatées.

    « Alors, Kaizoku, vous en pensez quoi ? »

    Y’a un sale silence, alors j’essaie de leur adresser un sourire encourageant, mais j’crois que mes mains pleines du sang de Titus jouent pas en ma faveur. Une des soldates se racle la gorge, ouvre la bouche, et la referme sans dire un mot. Derrière ma nonchalance feinte, toujours la rage froide, et j'suis à la recherche du moindre signe qu'il s'agisse des traîtres, auquel cas j'compte faire en sorte que leurs cadavres flottent en contrebas dans les instants qui suivraient.

    « Emmerdant, hein ? On ose pas moufter, des fois que les trois autres soient de l’autre camp, que j’commente. »

    On hoche tous la tête. La moitié de mon attention est sur eux, l’autre sur la princesse de trèfle.

    Spoiler:
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  • Ven 4 Aoû - 16:46



    A l'intérieur de la cale, je prenais un malin plaisir à observer l'entièreté des matériaux que l'on m'offrait. Tout le nécessaire pour pouvoir à nouveau fabriquer divers outils pour les affrontements futurs. Avant même d'entamer mon œuvre, je remontais de la cale - après avoir offert à Rulka les deux grenades lacrymogènes qu'il me restait du début de la bataille - divers pots qui avaient été transférés de l'Orc Ivrogne pour les offrir aux différents marins présents. Des projectiles de "feu spécial", ainsi que ceux remplis des cristaux instables. Puis, alors même que j'allais repartir vers la cale afin de me mettre au "travail", l'Œil se manifesta. Comme l'annonciateur d'un mal à venir, comme le berger qui observait son troupeau. Comme la mort frappant la république. Sur le Mortepeste, tout l'équipage demeura silencieux lorsque l'étrange sphère luminescente vint frapper la surface aqueuse. Je devais avouer que, sans mes lentilles, j'aurais probablement été aveuglé par l'intensité soudaine de l'attaque qui vint neutraliser une bonne partie de la flotte républicaine. Puis, lorsque la vague qui en suivit fut identifiée comme sans danger, de nouvelles clameurs s'élevèrent parmi les pirates. Je sentis alors un poids quitter mon épaule tandis que je tournais la tête vers la ratel ardente. Ecoutant ses propos incompréhensifs, je me contentais de lui faire un petit signe de la main, comme pour lui souhaiter bonne "chance". Si l'envie de suivre la petite créature me chatouilla l'esprit, je n'étais pas sur mon propre navire et n'avait ainsi aucune réelle autorité vis à vis de mon équipage. Même si ce dernier semblait au moins suivre mes ordres lors des assauts. Pourtant, le capitaine du Mortepeste s'approcha de moi, pointant l'hydre du bout des doigts.

    - On va au moins leur servir d'escorte, puis on rejoindra les quais qui nous font face. On devrait alors pouvoir contourner le tout tout en affrontant les navires qui nous poursuivent. Ca vous va Doc'?
    * Naturellement. *

    La destination était donc ainsi choisi. La voie tracée. Repartant vers la cale, j'indiquai au capitaine que je prenais avec moi trois marins alphabètes afin qu'ils puissent m'assister. Face à sa mine déconfite, je me dirigeai donc vers cette dernière avec simplement trois marins dans un long soupire. Une fois à l'intérieur, je donnai mes ordres de manière simple et ordonné. Il était hors de question que la moindre caisse ne se retrouve détruite, ou pire, qu'un ingrédient ne tombe sur le bois et provoque des dégâts importants. De fait, je pus alors enfin commencer. Ecrasant les Daturas, les champignons et les fleurs du diable, j'ajoutai un peu d'eau pour créer une mixture légèrement pâteuse que je venai ensuite poser près d'une torche afin de mettre à ébullition le mélange. Ce dernier bouillonnant, je le versai alors dans un bol terreux tout en y déposant quelques gouttes d'anesthésiant. Touillant avec force, je pris ensuite deux seringues pour les plonger dans le liquide à présent violet. Tirant sur le mécanisme de pompe, j'observai ensuite avec satisfaction le liquide se placer dans le tube prévu à cet effet. Je posai finalement les seringue en sécurité dans ma sacoche avant de passer à une nouvelle création. Si les seringues n'avaient pas pour but de répandre le chaos sur les ponts ennemis, elles me permettraient de potentiellement me défendre au corps à corps ou, dans une optique plus sympathique, d'appliquer le mélange dans le corps d'un potentiel ennemi récalcitrant après sa capture. Les effets m'étaient totalement incertains mais, aux vues des matériaux utilisés, je me doutai que les résultats seraient probants.

    Passant ensuite aux futurs projectiles, je pris avec précaution le fulminate pour l'utiliser comme précédemment en tant que détonateur sur mes "bombes". A l'intérieur de ces dernières, trois solutions furent crées. Plusieurs solutions au gaz toxique, préparées avec soin et déposées dans différentes caisses ainsi que quelques unes pour mon propre usage. Par la suite, je redéveloppai les projectiles au phosphore et au salpêtre, admirant presque le résultat de mes lentilles teintées. Puis, je commençai la préparation de nouveaux projectiles expérimentaux, observant l'aether et les différents minéraux instables qui accompagnaient les caisse du cristal verdâtre. Sûrement, j'allais pouvoir en tirer quelque chose de très intéressant. Seulement... Le capitaine fit alors son apparition, m'arrêtant au moment où je m'apprêtai à véritablement commencer. Tournant mon bec vers lui légèrement frustré, il étira un large sourire en m'indiquant les caisses.

    - Des bateaux viennent réclamer leur dû. On peut compter sur vous? Mes gars rêvent d'utiliser vos jouets.

    Un signe de tête approbateur, puis la récupération des caisses accompagné par mes trois assistants. De retour sur le pont, je vis les flammes qui s'élevaient d'un des bateaux poursuivants. Rulka, ô ma chère, comme votre pouvoir de destruction était un plaisir à observer. Les voiles enflammées, les corps fondant sous la chaleur et les os se disloquant. Un tel savoir qui s'accumulait dans mon esprit. A côté du navire, deux autres bateaux approchaient. Le plus proches, fonçant vers nous, ouvrit une première fois le feu sur notre position. Le trait fila, rapidement, manquant de travers les voiles du Mortepeste tandis que mon équipage hurlait. Distribuant les différents projectiles, la barre du Mortepeste pivota nous plaçant dans une bordée remarquable. Puis l'ordre fut donné.  

    Une première salve de traits balistiques quittèrent leur position, filant dans l'aube naissante pour se diriger en direction du navire approchant. Les carreaux avaient été lancés spécifiquement en direction de la poupe ennemie pour gêner le gouvernail et l'autre, chainé, en direction des roues d'ancre. Puis, le véritable spectacle commença. Placées dans des frondes ou jetées à la main, les bombes au liquide instable s'élancèrent du Mortepeste comme une nuée menaçante qui fonçait sur le navire républicain. Confus, les loyalistes préférèrent jeter leurs propres tirs sur les marins ennemis, comprenant beaucoup trop tardivement que le danger provenait bien plus des bombes qui allaient s'éclater contre les voiles et le pont de bois que des tirs d'arbalètes. Dans un bruit de verre brisé, les détonations se déclenchèrent et, bientôt, en plus du soleil montant et du chaos de la bataille, une gigantesque bourrasque verte et incandescente s'éleva dans les airs, annonciatrice de retombées ardentes bien plus cruelles. Et enfin, les premiers cris.

    Observant la chose avec un grand sourire, je retins mon excitation tandis qu'une nouvelle salve de notre équipage se préparait. Si le bateau poursuivant ne coulait pas à l'instant, alors son équipage finirait par se faire consumer par les flammes iridescentes qui dansaient à présent sur ce la corvette.

    Oh, comme les champs de batailles étaient des laboratoires efficaces.

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  • Ven 4 Aoû - 17:21


    Les vagues déferlent en torrents hurleurs avec toute l’impétuosité unique dont seul l’océan est capable sur les navires de la baie, engouffrant le Belladonna temporairement dans un monde sub-aquatique synonyme de mort pour ceux qui ne réussirent pas à trouver appui à temps. Leur corps frêles se perdent dans les abysses du grand large, comme leur âmes se perdront dans le cycle du Royaume éternel. Les faibles retournent à l’oubli, seul les plus forts ont le droit de contempler un peu plus longtemps l’écoulement du sablier de leur existence et d’en chérir chaque précieux granule. Pour Savoir, cette épreuve constitue un tri massif, destiné à sélectionner la fine fleur de la mortalité capable de défendre la réalité. Lui-même résiste à la vague terrible qui prend leur embarcation de face grâce à ses pattes difformes et griffues qui s’enfoncent dans le bois du bateau en s’accrochant telle une plante grimpante au pont du navire. Une fois que le Belladonna refait surface, le Démon se rend compte qu’un des galions républicains a su résister à son baptême, curieux. Intriguant. Prometteur. La pupille d’Éva se dilate et utilise sa magie pour augmenter la quantité de lumière qui afflue dans le corps vitreux, améliorant la qualité de sa perception, elle inspecte le vaisseau en question d’un oeil inquisiteur tandis que les filaments de lumière dans son iris s’atténuent en intensité à cause du manque de place.

    Des hommes en uniforme se bousculent sur la passerelle, plusieurs sont déjà bien blessés, les voiles du navire ont été éventrées par le déplacement d’air brutal généré par l’impact et leur matelots s’affairent déjà à les remplacer. Quelques bastingages ont lâché également et pendent sur les flancs du bâtiment naval, décorant les rares trous qui ont su percer la coque du navire. À travers cette vision surdéveloppée, l’oeil unique de Savoir rencontre le regard déterminé d’une femme qui fixe obstinément dans leur direction tout en faisant des gestes de ses petites mains, Éva observe attentivement cette mortelle, blonde, visiblement humaine, aux traits banals et à l’accoutrement civil au milieu de tout ces hommes de profession. Alors que le Démon regarde la femme effectuer ses mouvements, il s’aperçoit aussi que le Belladonna se remet en mouvement, mais pas de la façon traditionnelle pour une embarcation maritime. Leur fidèle bateau se met à léviter au dessus du niveau de la mer, soulevé par des vagues surnaturelles que Savoir pense attribuer à la femme qu’il vient d’apercevoir. Ce niveau de puissance intrigue le Gardien de la Connaissance, mais plus particulièrement Éva, elle désire impérativement aguerrir cette humaine qui dévoile un si bon début de potentiel. Canalisant sa magie à l’intérieur de son corps, l’engeance démoniaque se téléporte à bord du Blizzard tandis que les vagues magiques atteignent leur point culminant.

    Il n’y a pas un son, pas un seul flash de lumière ou de particule lorsqu’il se manifeste derrière la mage. L’épée du Jugement virevolte dans les airs grâce à la télékinésie du Démon, empalant grossièrement les deux marins désarmés qui se tiennent debout derrière Savoir avant qu’ils n’aient le temps de donner l’alerte. Dans le chaos ambiant le son de leur chute sur le pont passe inaperçu tandis que l’aberration de la nature se tient debout, derrière la magicienne, son oeil menaçant suivant le regard concentré de la femme pour observer le Belladonna au loin qui vient s’échouer contre le rivage. Alors que l’épée du Jugement s’extirpe des corps sanguinolents et revient calmement dans sa main gauche humanoïde, l’autre bras, attrape simultanément la tête de la jeune humaine de ses griffes monstrueuses, encadrant chaque côté de son crâne de ses protubérances chitineuses. Une autre griffe tient le Livre des âmes ouvert devant l’oeil d’Éva, feuilletant les pages d’acier à la recherche de l’information qu’elle cherche à obtenir. Un nom. Là, il est écrit, aussi clair que la lumière salvatrice de sa magie: ᛘᛅᚱᛁᛅ ᛏᚬᚾᚬᚢᛅᚾ
    Lâchant enfin prise et permettant à la mortelle de se retourner, le Démon laisse l’humaine prendre connaissance de son agresseur. Son apparence horrifique est exposée à la vue de la mage dans toute sa superbe, la posture de combat du Démon ne laisse aucun doute quant à son intention et dévoile toute l’atrocité déformée des jambes archaïques, des viscères éventrées et du désordre organique qui le compose. L’oeil d’Éva qui se pare une fois de plus de sa corolle luminescente prononce de sa puissante voix physique une sommation:

    ”Maria Donovan, défend ton existence face à l’adversité, prouve ta valeur à Sekaï.”

    Maniée par la main même du Démon, l’épée du Jugement fuse en direction de l’humaine sans même attendre la fin de la phrase.

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  • Ven 4 Aoû - 18:53
    Je bondis de côté en premier en passant invisible, craignant qu’une deuxième vague arrive et me vise en particulier, ne laissant donc que Pancrace de visible. Mais comme il a dit, c’est chacun pour sa gueule dans ce genre de situation. Si c’est quelque chose d’admis entre tous les participants, il y a pas de mal. D’histoires que c’est lâche. Non. Vaut mieux un qui survit que deux cadavres qui s’entraident. Après, c’est bien de s’entraider, hein, mais il y a des moments pour ça. là, ce n'est pas le moment.

    J’appréhende assez mal la portée de l’attaque de l’autre donzelle. Je m’attendais à un truc qui détruit les fondations du bâtiment, quelque chose de méchant, mais de concevable. Je m’attendais pas aux piques. il y’en a un paquet, dans tous les sens. Comme je peux prévoir. Bah tu peux pas. La magie, c’est vraiment pas du jeu, ça fait plein de trucs contre quoi les honnêtes officiers républicains comme moi sont démunis. Je tombe au sol, roulant par delà la rive du toit, chutant dans le vide. Je me rattrape à un volet, à une corde à linge et même à un pique de l’autre sorcière, juste ce qu’il faut pour amortir ma chute qui se fait douce sur le dos d’une dame qui passait par là, armé. Je ne saurais pas si c’est une alliée, mais je reconnais pas l’uniforme. Ce n'est pas une officière républicaine. C’est donc moins important.

    Je me relève en me frottant le cul, constatant, curieux, une vive lumière au bout de la rue. les visages qui voit dans l’encadrement de la ruelle sont mi-émerveillés, mi-stupéfaits. ça n’annonce rien de bon. Je bouge. Toute façon, le bâtiment est en train de s’écrouler. Je porte la gonzesse assommée sous moi pour lui éviter de finir sous les décombres. C’est un échange équivalent qui se vaut. Sorti de la ruelle, je comprends pas trop ce qu’il se passe dans la baie, mais une rumeur inquiétante passe autour de moi ; on ne me capte pas, je suis toujours invisible. Je bazarde ma belle inconnue dans une baraque et je m’apprête à jauger de la progression de ma cible quand la rumeur se précise.

    Un tsunami. La deuxième vague que j’attendais.

    Je vois l’eau s’engouffrer dans la rue face à moi. J’ai pas beaucoup de temps pour réagir. mes yeux tombent sur une planche de bois et je me rappelle une après-midi lointaine quand j’étais encore jeune, sur un bateau marchand entouré de fils de pirates sous la surveillance d’un vieux pirate acariâtre. Le fait qu’on peut flotter sur ce genre de truc.

    La vague est sur moi, j’hésite pas. Je bondis sur la planche et je me remémore mes vieux souvenirs de comment ça fonctionne, usant de mon agilité pour ne pas tomber lorsque la vague me prend. En équilibre dessus, j’ai besoin de toute ma concentration, mais je parviens à me maintenir hors de l’eau, propulsé par la vague. Je saute la première vague dans un bond avant d'atterrir sur la deuxième lame, progressant à grande vitesse vers l’intérieur des terres et… ma précédente cible.

    Je suis invisible. J’ai mes lames en main. De son point de vue, je suis un bout de bois surfant sur une vague. Je me dirige dans sa direction avec la ferme intention de la poignarder brutalement de face, à pleine vitesse, visant le cœur pour un résultat rapide et efficace. Si ça se passe mal, je pourrais sans doute disparaître dans le tumulte des flots et des débris.

    ça sera douloureux. Mais heureusement, personne ne me verra faire ça.

    Spoiler:
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  • Ven 4 Aoû - 23:34

    Attaque sur Kaizoku

    Lil' profite d'être relativement immunisée à l'élément terrestre pour ajuster plus efficacement ses attaques sans avoir à ériger de défense solide, et enchaine les assauts d'eau, de glace et de plantes, quoiqu'avec davantage de retenue qu'auparavant. Cela se remarque. Les bulles d'eau autour du faciès de la sorcière sont plus étroites, les pics de glaces plus minces, les racines et fleurs urticantes moins nombreuses. Ses stratégies n'ont que peu varié par rapport à l'affrontement précédent, si ce n'est qu'elle n'érige aucun bouclier autour d'elle… Néanmoins, elle ne dévoile plus le même entrain, comme si sa combativité s'était évaporée à l'apparition de cette nouvelle sorcière. Évidemment, la jeune femme aimerait en finir le plus vite possible… mais hors de question de réitérer de sitôt la mauvaise expérience du combat précédent, trop récent. Alors la Fae s'efforce au calme, à la maîtrise de ses impulsions, et prête une attention particulière à son flux de mana.

    Du moins jusqu'à qu'elle soit emportée. Il est difficile de dire qui, d'entre la vague et le toit de la maison, vit en premier Lil' ; ce qui est certain, c'est qu'elle était bien trop concentrée pour remarquer la météorite s'abattre dans l'océan, ainsi que son sauveur.

    « Merci » est le seul mot qu'elle formule une fois à l'abri –un abri relatif.

    En temps normal, elle aurait sans doute sifflé d'admiration avant de faire jaillir sa magie afin de contrôler l'eau, en altérer la vitesse ou manier sa forme en quelque chose de moins imposant, moins puissants… Ou bien, elle y aurait projeté sa glace pour entraver la progression de la vague, en diminuer la taille, à grand renfort d'éclats de givres et de flocons pailletés. Mais le combat contre la première sorcière-pirate laisse des séquelles dans sa psyché, et c'est avec un calme étonnant, anormal, qu'elle anticipe le fracas des vagues contre la bâtisse.

    De ce que Lil' perçoit, les constructions n'ont que de maigres chances de supporter la confrontation, alors elle opère, dans le plus grand des silences. La Fae se tient immobile, le visage impassible tandis que ses yeux se portent sur des points précis et à bonne distance pour y exercer sa magie. Des branches et des racines ondulent hors du sol et s'entrelacent pour consolider un amas, dont la forme globale n'est pas sans rappeler la proue élancée d'un navire, prête à briser les vagues. Tandis que les plantes croissent, et que s'additionnent quelques derniers cailloux à l'ouvrage, une unique fleur colorée épanouit en guise de figure de proue. Comme un bon présage, espère-t-elle.

    Elle frémit à peine lorsque la vague se brise avec force sur son simulacre de proue. L'amas noueux tressaille sous l'assaut. Au loin, l'imposante colonne de vapeur s'étend toujours jusqu'aux cieux où elle se confond avec les nuages ; les bateaux se heurtent les uns les autres, se retournent, se fracassent, les embarcations de survie sont ensevelies, les naufragés disparaissent et réapparaissent, parfois, au gré de la houle féroce… L'espace d'un instant, Lil' se prend à rêver d'un tel pouvoir, de disposer d'une puissance si considérable qu'elle en serait simplement destructrice, inarrêtable. Enfin presque.

    Mais il n'est pas encore temps d'espérer quoi que ce soit, si ce n'est survivre, encore. À nouveau. Une fois de plus dans cette seule nuit –journée– interminable. Pour qui y prend garde, ses yeux assombris témoignent de sa fatigue, de sa lassitude. Renfoncés dans leurs orbites, les globes blancs et bleus sont cerclés de noir, d'un saisissant contraste avec son tein de cette pâleur que confère le manque de sommeil. Pourtant, la Fae se tient droite, et ne manifeste aucun tremblement ou de quelconques autres signes de faiblesses. Est-ce seulement un vestige de son état d'épuisement pas si lointain ?

    Ses sourcils se froncent lorsque Nwalma reprend les assauts sur la sorcière, grimaçant presque sous l'effort de concentration. Elle se mord les lèvres, comme si l'habitude ou la douleur suffisent à maintenir écartées toutes pensées parasites. Profitant que les embruns et les éclaboussures des vagues ont vraisemblablement atteint cette ennemie jusqu'au sommet de sa tête, Lil' fait montre d'efforts pour l'emprisonner dans une gangue de glace. Ce qui n'est au départ qu'une fine couche de givre se transforme progressivement en une enveloppe semblable à une seconde peau une fois épaissie, plus fidèle à sa silhouette et collante encore que des vêtements. Mais la châtaine n'a qu'une maîtrise basique de la glace : par conséquent, la camisole n'est pas si épaisse pour que cette statue à la tenue sophistiquée reste figée plus de quelques secondes, deux minutes au grand maximum. Si ce n'est son souffle chaud qui fond rapidement la pellicule déposée sur ses lèvres, ce sont les spasmes dus au manque d'air qui la briseront.

    « Si quelqu'un a des idées, c'est le moment d'en profiter ! » hèle-t-elle.

    Agitant ses deux mains comme si elle dessinait les contours d'une balle, Lil' fait s'élever de l'eau qu'elle façonne en une sphère presque parfaite, dont la taille diminue à mesure qu'elle augmente la pression du fluide. Lors d'un bref instant, ses doigts qui gravitent à distance de l'orbe, les couleurs de son attirail et les pierres dans ses cheveux lui confèrent presque l'apparence d'une voyante prête à faire des révélations sur sa cible. L'image est fugace ; elle s'efface à l'instant même où le globe aqueux se scinde en plusieurs billes, guère plus que des grains de raisin, qui fusent éventrer la sorcière.
    Résumé :
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