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  • Mer 9 Aoû - 21:22
    J’aurais voulu que tout se passe bien.

    Dans un monde idéal, rien ne se passe comme actuellement. Dans un monde idéal de base, il n’y a aucun conflit entre aucune personne et tout n’est qu’exploration et découverte. Enfin, dans une certaine version d’un monde idéal. Chacun a sa propre version d’un monde idéal. Clairement, ce qui se passe à Kaizoku n’est pas ma définition d’un monde idéal. Que cela soit dans cette vie ou dans une autre. Enfin, certainement.

    Là, il n’y a plus rien à sauver.

    C’est un peu dit de manière trop dramatique, il y aura toujours quelque chose à sauver, mais clairement, rien ne sera pareil, encore une fois. Comme si île avait encore besoin de ça encore. Comme si la terre et les gens qui se sont réfugiés ici étaient condamnés de base à n’avoir pas le droit au repos et la paix.

    Oui, les pirates qui gouvernaient l’endroit à la base n’étaient pas des enfants de chœur, loin de là, mais il y avait tout de même un équilibre, certes précaire, mais équilibre tout de même. Puis la République avec ses grands sabots est arrivée, massacrée, remise en ordre selon leur sens à eux de la justice et coupée des libertés.

    Encore une fois, ce n’est pas parfait, très loin de là, mais il y avait une forme d’équilibre possible, des bouts d’espoir que ça puisse bien se passer à long terme avec des efforts et tout a été réduit à peau de chagrin en une attaque.

    Aucun des deux camps ne protège l’île. Ils détruisent tous joyeusement en espérant être le vainqueur à la fin et donc celui qui aura raison à la fin de l’histoire. C’est les gagnants qui écrivent l’histoire, pas les victimes, eux ils se la ferment s’ils ont encore la chance d’être en vie.

    En vie, ce n'est pas trop de comment sont les hommes qui devaient me conduire à Fieracier après ma révélation. Enfin, si, un respire difficilement au sol après avoir été touché de plein fouet dans le poumon droit par un pique de glace. Sa vie ne tient qu’à un fil et je n’ai rien pour l’aider, même l’achever n’est pas possible là tout de suite. Il y a des corps sans vie ou salement amochés tout autour et moi-même je n’ai pas été épargné par l’attaque glacée.

    Le froid mordant du pieu de glace présent dans mon mollet gauche, mon épaule droite ainsi que le haut de mon crâne qui a été frôlé son absolument tout sauf agréable, mais au moins je suis en vie et je respire encore. Les courses sont terminées pour ce soir, même sans cela, je n’arrive même plus à me concentrer dessus pour encore y croire. Je suis inutile ici, c’est un fait, l’illusion a été belle pour un temps, il faut voir la réalité en face maintenant.

    Même la lettre que je tenais n’est plus rien. Elle a été prise elle aussi dans un pic de glace, ce qui aurait pu être encore lisible malgré le sang sur les pages a été détruit. Que les gardiens veillent sur l’âme de ce soldat qui aura vu sa dernière volonté ne jamais pouvoir être réalisée. De toute façon, dans ce chaos ambiant et le bain de sang qui m’entoure, je ne pense pas que de simples feuilles auraient changé quoique ce soit à ce stade. C’est trop tard.

    C’est trop tard pour tout. Même pour tenter une évacuation de ce qui reste sur place en civil. Il aurait fallu le faire plus tôt. J’aurais peut-être dû faire cela au lieu de courir et chanter tout le répertoire de chant marin qui revenait. Certainement que ça aurait été mieux, mais on ne peut de toute façon pas revenir en arrière. Les décisions ont été prises, maintenant il faut vivre avec. Ça sera pareil pour Kaizoku.

    Cette situation amère est tout ce que mon cerveau arrive à ressasser alors que je retire comme je peux les piques de glace avec mes ombres avant de me soigner grossièrement. La douleur pulse de mes blessures, le froid mordant restant en place et faisant trembler mon être en même temps. C’est comme si les pics étaient encore là.

    Les mouvements sont douloureux et j’entends le soldat gémir son dernier souffle à terre. Si je ne veux pas finir comme lui je vais devoir fuir, ce n’est pas comme si je pouvais faire quoi que ce soit avec mes faibles capacités et sans armes en prime.

    Vraiment, c’est tellement amer en bouche comme constat, mais il n’y a vraiment que la fuite. C’est ce qu’il reste au faible, c’est complètement ce que je suis. Même quand j’ai voulu faire de mon mieux, c’était simplement pour me mettre encore plus en avant ma propre faiblesse. Qu’importe. Où fuir ? C’est la plus grande question du moment. Ce n’est pas comme si un lieu sur cette île allait être épargné, pas alors que les forces pirates ont mis pieds à terre.

    Oh ! Il me reste l’option de la mer. C’est assez osé pour peut-être fonctionner, au pire je serais de toute manière plus à l’aise dans l’eau que sur la terre ferme actuellement. Peut-être que le froid mordant se calmera une fois immergé. Peut-être que là-bas il y aura une réponse. Un miracle. Mes couilles sur une commode, il n’y aura rien, juste une nouvelle fuite, mais vu ce qui se prépare je préfère encore tenter le coup là-bas.

    – Quand nous chanterons le temps des cerises,
    Et gai rossignol et merle moqueur
    Seront tous en fête.
    Les belles auront la folie en tête
    Et les amoureux du soleil au cœur.
    Quand nous chanterons le temps des cerises,
    Sifflera bien mieux le merle moqueur.

    Mais il est bien court le temps des cerises,
    Où l’on s’en va deux cueillir en rêvant
    Des pendants d’oreilles,
    Cerises d’amour aux roses pareilles
    Tombant sous la feuille en gouttes de sang.
    Mais il est bien court le temps des cerises,
    Pendants de corail qu’on cueille en rêvant.

    Quand vous en serez au temps des cerises,
    Si vous avez peur des chagrins d’amour
    Évitez les belles.
    Moi qui ne crains pas les peines cruelles,
    Je ne vivrai point sans souffrir un jour.
    Quand vous en serez au temps des cerises,
    Vous aurez aussi des peines d’amour.

    J’aimerai toujours le temps des cerises :
    C’est de ce temps-là que je garde au cœur
    Une plaie ouverte,
    Et Dame Fortune, en m’étant offerte
    Ne pourra jamais fermer ma douleur.
    J’aimerai toujours le temps des cerises
    Et le souvenir que je garde au cœur.


    Le corps lourd je chantonne pour éviter au mieux de me faire interrompre dans ma progression vers la mer, fusionnant parfois dans les ombres de plus en plus rares avec le jour qui se lève. Même les ombres ont lâché l’affaire, vraiment, la mer me tend les bras.

    Je saute en elle et même si mon corps craque dans tous les sens et que la douleur de ma transformation me brûle la gorge de douleur, au moins cela me fait oublier quelque seconde le froid de mes blessures. Manque de chance, même une fois transformé en triton, le froid est toujours là.

    Je ne sais pas ce que je vais vraiment faire maintenant, mais au moins, là, dans le fond de l’eau pour quelques minutes, je ne vois pas plus ma si tendre île être détruite un peu plus. Mes yeux ouverts sur le fond de l'eau, je regarde les quilles des navires, c’est presque calme en regardant d’ici.

    Presque.

    résumé:
    CENDRES
    Citoyen de La République
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    Gunnar Bremer
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    qui suis-je ?:
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  • Mer 9 Aoû - 23:52
    Je ne suis pas aux premières loges, la bulle de flammes magiques de ce bon vieux Fieracier se trouvant autour de son camp, ça tombe bien, qui n’est pas non plus au bord des quais. Mais j’ai déjà de quoi contempler l’étendu des puissances qui se déchaînent devant mes yeux. Déjà derrière moi avec le général et son dôme protecteur, mais il est dans mon camp, donc l’impact émotionnel de sa puissance est moins marqué, mais pas moins appréciable, je vous avoue. A l’extérieur de cet espace de sécurité, c’est l’enfer. Entre les projectiles de glace qui pleuvent drus sur ennemis comme alliés et le bombardement solaire plus loin qui doit effacer tout un pâté de maisons de la carte, c’est dans ces moments là qu’on prend conscience d’être pas grand chose dans ce monde. Un déchet au milieu d’un immense dépotoir où les déchets comme nous doivent ramper pour ne pas être annihilés par des êtres qui n’ont probablement même pas conscience de notre existence, ivres de leur puissance et de la montrer à tous.

    Je pourrais m'émerveiller de ce déchainement de puissance, mais quand tu vois les pauvres bougres, pirates comme républicain; ça n’a plus aucune importance ; ramper aux abords du dôme du protecteur, l'émerveillement n’est rien comparé à l’angoisse, la terreur et l’horreur de ce qui s’y passe. Hélas du mauvais côté, les suppliciés tendent des mains fébriles dans ma direction, aveugle dans la souffrance de leurs plaies béantes et de leurs membres amputés, à la recherche d’un peu d’aide pour ne pas crever tout simplement. Et moi, comme les autres à côté de moi, on est impuissant. Incapable de passer ce dôme protecteur qui nous maintient en vie, mais qui nous rend impuissant d’un spectacle inhumain. Même achever ces gars seraient miséricordieux et on ne peut les aider.

    Lâche et maintenant impuissant.

    J’ai fureté dans le camp avant que ça commence, cherchant des têtes connues. Je n'en ai trouvé aucune. Pas de Pancrace. Pas de Tarot ou des autres collègues. Pas de ratons-laveurs, de faë, de vieux pirates ou encore d’Alvida. A me laisser penser qu’ils sont dehors. Qu’ils vivent l’enfer. Combien survivront à ces déchaînements de colère ? Combien seront entiers ? Ils sont plein de ressources, mais à partir d’un moment, les mortels ne peuvent rien faire, si ce n’est constaté le spectacle de ceux qui se prennent pour des Dieux, laissant nos vies entre leur mains, comme des jouets dans les mains d’enfants colériques, quantité négligeable facilement remplaçable.

    Le désespoir m’habite.
    Puis Pancrace apparaît.

    -Bancraz ! Chui guontent de te foir !

    Sa présence donne du baume au cœur. Tout n’est pas que mort dans cette matinée d’horreur. Même si je suis inutile aux combats qui s’opposent à l’extérieur, Pancrace connaît quelques trucs. C’est toujours ça de gagner. Autour de nous, des camarades se préparent. Le dôme ne sera pas éternel, tout comme l’assaut de glace. Il viendra le moment où il faudra agir. Mais quoi ? Est-ce que l’on va chargé vers une mort certaine pour faire gagner une précieuse seconde à ce que Fieracier abatte l’ennemi, pris au dépourvu ? Est-ce là ma seule utilité ? Être un chiffon rouge que l’on agite pour la survie des autres.

    Ou alors, il faudra fuir. Mais une défaite est presque synonyme d’une mort certaine. Comment sortir de l'île quand on a pas réussi à la défendre ? Aucun échappatoire. Et c’est acculé que les gens font les choses les plus stupides. Foutu pour foutu, peut-être qu’une action stupide au demeurant servira un but plus grand. Et alors que l’attente touche probablement à sa fin, une pensée froide comble le l’angoisse de mon esprit : qu’ils paient le prix fort. Quoi qu’il en coûte. Toute façon, à moins d’un miracle, on est mort.

    Spoiler:
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  • Jeu 10 Aoû - 0:59

    Attaque sur Kaizoku
    L'excitation gagne Lil' à mesure que ses doigts caressent la surface de rangées de caisses, de barils ou de coffres qui renferment un contenu parfaitement inutile. Mais un navire pirate n'en serait pas sans son lot de secrets, et chaque échec augmente les chances de mettre la main dessus. Le sort lui semble favorable, et la Fae n'en croit pas sa chance lorsqu'elle découvre un vieux coffre. La couche de poussière qui le couvre suggère qu'il git, abandonné dans cette cale, depuis longtemps. Senseur magique ne lui révèle rien, aussi l'ouvre-t-elle précautionneusement avant d'écarquiller les yeux. Un livre, ses trouvailles préférées, repose au fond.

    Sa magie ne lui indiquant aucun danger, la jeune femme saisit l'ouvrage avec avidité pour se plonger dans sa lecture, imperturbable. Seul le bruit des pages qu'elle tourne délicatement parvient jusqu'à son esprit, tandis qu'elle dévore chaque mot et phrase du journal de bord fatigué. Néanmoins, ses sourcils qui se froncent à mesure qu'approche la fin témoignent du déplaisir progressif de cette lecture. Lorsque ses yeux effleurent le dernier mot, inachevé, taché de sang, Lil' se mord les lèvres depuis déjà plusieurs paragraphes. Un mauvais pressentiment l'assaille de nouveau.

    Une voix inconnue provient de son dos, et Lil' aurait volontiers sursauté de surprise si elle n'était déjà violemment plaquée au mur et presque étranglée. Le choc lui tire toutefois un cri aigu et la laisse sonnée. À côté, elle distingue le raton dont la position est à peine plus enviable. Au moins, une folle ne lui lèche pas la joue, ni ne le perfore afin de goutter son sang ! La jeune femme en rirait surement si elle n'était pas épinglée à la coque d'un bateau comme un insecte, à tressaillir de dégoût, les entrailles nouées d'autant d'appréhension que de rage. La prise à sa gorge l'empêcherait même de vomir.

    « On prévient avant de surprendre les gens ! » hurle-t-elle sans chevroter. « La Fae n'est absolument pas ravie, et s'appelle Lilas Nwalma. Ou Piñata. »

    Lil' porte une main sur la poigne qui l'étrangle, y plante ses doigts autant dans l'espoir vain de la desserrer que pour s'y suspendre. De la seconde, elle tient toujours fermement le livre. C'est douloureux, et elle voit toujours quelques étoiles. Sous elle, la Fae agite ses pieds comme pour jauger de la distance qui la sépare du sol ; elle ne perçoit que du vide. L'idée de finir en casse-croute pour vieille sorcière folle ne l'enchante nullement ; d'ailleurs, tandis qu'elle parle, la brune lui rappelle soudainement une autre sorcière folle, aux pouvoirs glacés, mais à l'humour tout aussi bancal. Nonobstant les prémices d'une peur viscérale, Lil' ne cède pas au désespoir. Son regard turquoise se rive dans celui de sa geôlière alors qu'à son tour, l'hybride s'époumone.

    « On ne joue pas avec la nourriture » s'offusque-t-elle. « Qu'est-ce qu'il m'a pris de vouloir descendre ici ! Non, ce n'est pas une question, ça ne compte pas ! »

    Écouter la plaidoirie de son voisin est une vraie torture pour la jeune femme, que les efforts pour retenir son rire font rougir. Ses lèvres jusque-là pincées s'étirent et forment un sourire qu'elle lui destine, afin de lui témoigner sa gratitude. Lil' apprécie réellement la tentative de diversion. Pour s'assurer de ne pas le vendre, la châtaine ne détourne aucunement ses yeux braqués sur la sorcière qu'elle détaille sans retenue. Elle ne trouve évidemment aucune réponse à ses innombrables interrogations, pas plus que de questions.

    « Vous êtes la Sorcière Brune… »

    Lilas est absolument certaine de ce fait, mais son dernier mot traine en longueur alors que ses réflexions se poursuivent. Bien qu'elle n'en formule aucune, il est relativement simple d'en suivre le cours à mesure que changent les expressions de son visage. Une intuition lui affirme que cette adversaire est la plus dangereuse des femmes rencontrées lors de cet affrontement sans merci, et qu'il est inutile de chercher à la combattre de front. Leur meilleure option est le dialogue, la diversion… Les deux questions. A cet instant, Lil' repense aux paroles de la Sœur-de-Côtes au comportement si similaire, et ce qui n'avait de sens jusqu'à présent trouve enfin sa réponse. Ses yeux s'illuminent lorsqu'elle ouvre finalement la bouche.

    « C'est pour ça qu'elle voulait qu'on se sépare, votre copine ! D'ailleurs, vous avez les mêmes… amusements. Il fallait que les Républicains retournent aux quais pour se faire battre par les traitres. Si c'était moi… »

    Lil' s'interrompt le temps de poursuivre ses réflexions. Les possibilités sont trop nombreuses, elle perd le fil. Néanmoins, une chose lui apparait comme certaine : ce n'est pas un simple coup d'État, ce que confirme le journal du défunt capitaine. Les sorcières, les pirates, l'ile, les pouvoirs qu'elle a pu parfois entrevoir... La jeune femme devient blême et perd légèrement le contrôle sur sa glace, qui abaisse la température de son corps et la couvre d'une très fine couche de givre, lorsqu'elle croit comprendre.

    « Quelqu'un côté République est capable d'empêcher Kaizoku de finir sous la lave, vous avez chargé les traitres de l'éliminer avant que l'un de vous ne réveille le volcan. Non. Quelque chose ne va toujours pas… »

    Pourquoi un tel génocide ? Un rituel destiné au Titan marin ? La destruction de quelque chose qui entrave l'un des Titans ? L'apparition du Kraken ? La domination du monde ? Qu'elle est LA bonne question ?

    « Très bien, j'utilise une question. Vu que vous allez me réduire au silence en me cuisinant avec des fèves au beurre, vous ne perdez rien à satisfaire ma curiosité… » Lil' déglutit et montre le journal. « Qu'est-ce qu'il ne dit pas à votre sujet et celui de votre objectif ? S'il vous plait. Merci. »

    Silencieusement, Lil' se promet de survivre pour en finir avec sa radinerie, et dépenser ses économies dans une gueule de bois digne d'être notée dans les annales du Sekai.

    Que se passe-t-il à l'extérieur ? Altarus est-il toujours vivant ?
    Résumé :
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  • Jeu 10 Aoû - 10:51
    Kaizoku

    Message 5


    Parfois à vouloir bien faire on se retrouve dans une merde noire mais ce n’est pas ce qui va décourager notre chère élémentaire. Les forces primaires sont en train de se déchaîner sur le port de toutes parts, de toutes pièces et dans de bien trop nombreux éléments.

    Son adversaire était redoutable de puissance elle le savait mais cela ne l’avait pas arrêtée dans son idée de protéger les habitants de Kaizoku, des innocents qui n’avaient pas demandé qu’une telle furie s’abatte sur leur île. Elle avait tenté de déconcentrer l'œil qui incantait une puissante magie de lumière divine mais elle avait bien vu qu’elle n’avait réussi qu’à l’empêcher de focaliser son sort à l’endroit voulu, il allait partir et elle n’y pourrait rien.

    Elle vit cependant un nouvel œil s’ouvrir et avec lui une nouvelle magie s’activait, de la lumière toujours et elle n’avait que très peu de possibilités. Dans le port, c’étaient aussi des pics de glace qui fusent en tous sens, et sans même parler de la petite créature qui aurait pu paraître adorable de lui qui venait sur elle pour l’attaquer. La créature qui lui fait face, celle aux nombreux yeux est surprenante et sa recherche d'un adversaire en particulier est déroutante. Quelle idée de venir ici, maintenant pour réaliser une sorte de duel ? Elle ne comprend pas mais n'a guère le temps de philosopher sur ce sujet car il faut réagir.

    Elle n’était pas lâche loin s’en fallait mais elle n’avait pas le goût au suicide assisté non plus, il n’y avait qu’une alternative possible : la tentative de fuite pour survivre et agir ultérieurement si le destin lui était favorable. Ses options étaient limitées voire quasi nulles, mais elle n'allait pas se laisser détruire sans rien faire, sans rien tenter.

    Elle concentra une nouvelle sa magie, son élément, laissa parler sa nature élémentaire, le sable se mit à tournoyer à grande vitesse autour d’elle et au dessus d'elle, une tempête de sable localisée de deux façons dans un seul but, la protéger tout simplement. La masse tournoyante mobile est particulièrement désagréable pour ceux qui veulent s’approcher mais son but c’est de gagner quelques secondes isolée par le sable pour pouvoir se téléporter quelques mètres plus loin, pas plus, juste s’éloigner de l’impact lumineux qui fond sur elle. Elle se doute qu’elle ne pourra tout éviter mais elle espère réussir ainsi. Autour d'elle sa magie élémentaire protège des attaques latérale (un P3) et au dessus comme un dôme pour tenter de contrer la lumière qui souhaite l'annihiler (un second P3).

    ”Résumé”:

    CENDRES

    Invité
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    Anonymous
  • Jeu 10 Aoû - 18:33
    Attaque sur Kaizoku
    Battle of Navarino - Ivan Aivazovsky
    Préoccupé par sa situation désespérée et au milieu du chaos général sur les quais, Eliëndir n'avait pas vu le projectile arrivé. Heureusement pour lui, le tireur n'en avait pas après sa vie et il a parfaitement ajusté son tir pour atteindre sa véritable cible à savoir l'artefact de Labienus. Le chaîne se fissure et se brise au contact du projectile magique et l'artefact en tombant en morceau se met à produire une petite émanation de mana bleutée autour de son ancien porteur. Cela aura pour conséquence immédiate de surprendre le Melornois dans un premier temps, enfin libéré du maléfice alors qu'il commençait tout juste à se faire une raison. Un dénouement très inattendu d'autant plus qu'Eliëndir n'a absolument aucune idée de l'identité de la personne qui lui est venue en aide, ni la raison qui l'a poussé en ce sens. L'Elfe lève la tête à la recherche de son mystérieux ange gardien sans pour autant retrouver sa trace, faut dire que c'est difficile avec toute cette agitation. C'est le bordel et c'est peu de le dire. Finalement, ce n'est pas très important. En revanche, ce qui l'est à présent, c'est que le mage noir est de nouveau en pleine possession de ses moyens et de ses capacités. Libre d'agir comme bon lui semble. Libre d'assouvir cette animosité grandissante qui ne demande qu'à s'abattre sur ses ennemis car sa cible est toute désignée et elle n'échappera pas à son courroux.

    L'Elfe pivote lentement sur ses talons pour lever la tête en direction de la forteresse ou plutôt ce qu'il en reste après l'affrontement des deux élémentalistes. L'intensité du combat semble être redescendue d'un cran, ce qui laisse présager que la conclusion n'est plus très loin et en retournant à la forteresse il en profitera pour aller jeter un œil, par acquis de conscience, juste pour s'assurer que Neera va bien. Pour le moment, il doit trouver un moyen de s'éloigner des quais pour retrouver le traître à la tête de la rébellion avant qu'il ne s'échappe, c'est sa priorité. Alors qu'il s'apprêtait à repartir, il est interpellé par une femme lui suppliant de leur venir en aide face à l'oeil géant qui trône plus loin dans le ciel. De toutes les personnes présentes, c'est à Eliëndir qu'elle demande de l'aide. C'est cocasse car il n'a rien d'un héros et il faut être sacrément désespéré pour en arriver là. Il est sûrement capable d'arrêter l'attaque, c'est vrai. Mais pourquoi il ferait ça ? Le port n'est plus la cible et le centre-ville devrait être évacué depuis bien longtemps si les officiers républicains ne sont pas trop incompétents. De toute évidence, ils le sont. Le reste, ce n'est que des dégâts matériels alors autant dire qu'il en a pas grand-chose à faire. Et puis quoi, il doit se téléporter là-bas et se mettre sous le rayon désintégrateur dans l'espoir de pouvoir l'arrêter ? Ouais, demain peut-être on verra. Outre le fait que l'oeil semble s'être déplacé des quais jusqu'au centre-ville, le mage noir est aux premières loges pour voir l'oeil changer de couleur et cette nouvelle forme, Eliëndir la reconnaît parfaitement pour l'avoir déjà vu au-dessus des ruines d'Azshary.

    Le menton levé vers le ciel, il n'a aucun mal à remarquer Savoir sur le toit d'un bâtiment assez proche et qui semble déjà être aux prises avec quelqu'un d'autre. C'est la première fois qu'il voit l'apparence du démon mais sa signature magique ne trompe pas et c'est à peu près à ce moment-là que Béros décide enfin à se montrer sur le champ de bataille. Comme si ce n'était pas déjà assez le foutoir. Absorbant l'attention de toutes les personnes présentes, Eliëndir y compris, le mage noir se prépare déjà au pire des scénarios alors que les ombres se mettent à ramper jusqu'à lui. Il doit déjà s'occuper du démon pot de colle et surtout retrouver Labienus pour se venger, Béros est de trop dans l'équation. Tout le monde à envie de voir Fieracier et Béros se mettre sur la gueule, laissons-les faire. Comme il le craignait, c'est bien le pirate qui est à l'initiative et Eliëndir se retrouve à être la cible de la déferlante de glace qui s'abat partout sur les quais sans faire la moindre distinction entre allié et ennemi. Sa réaction est immédiate, canalisant une importante quantité de magie dans le creux de ses deux mains pour déployer presque instantanément un imposant dôme opaque sur une vingtaine de mètres autour de lui. Les ténèbres s'étendent rapidement et efficacement en "avalant" à l'intérieur du dôme les êtres vivants dans la portée du mage noir, ce qui concerne principalement quelques randoms mais aussi Savoir, Dorylis et potentiellement Klak-klak qui se retrouveront bientôt dans le noir complet.

    Le dôme s'élargit sans avoir une vocation offensive bien au contraire puisqu'il agit d'abord comme une barrière repoussant les magies extérieures. Se protégeant notamment des piques de glaces de Béros, du souffle de l'explosion qui ravage le centre-ville et bloquant au passage le couteau explosif de Klak-klak qu'il venait de lancer en direction de l'élémentaire de sable. Incapable de voir à plus d'un mètre devant eux, la confusion devrait bientôt gagner le coeur des personnes concernées et Eliëndir compte bien en profiter pour se frayer un chemin puisqu'il n'a aucun mal à se repérer dans son propre terrain de jeu. Par ailleurs, il a bien retenu la leçon et il se souvient que le mana omniprésent dans les ténèbres rendait difficile l'utilisation du senseur magique de Violence, lors de leur rencontre à Melorn. Il suppose donc que Savoir aura les mêmes difficultés, ce qui devrait lui faire gagner un temps précieux qu'il compte bien mettre à profit pour s'éloigner des quais. Trop de monde, trop de bruit. Ça fait mal à la tête à force.

    Eliëndir finit par s'envelopper d'une épaisse brume noirâtre à l'aspect charbonneux qui le recouvre presque entièrement, se propulsant au-dessus du sol en s'élevant dans les airs et quittant le dôme une fois que Béros aura finit de jouer avec ses glaçons. Le mage noir commence à se diriger vers la forteresse en ruine pour traquer Labienus mais il compte bien sur la participation du désintégrateur d'Azshary qu'il veut attirer loin des quais, si tant est qu'il est capable de s'échapper et de le suivre là où ils ne risqueront pas d'être dérangés par un conflit qui ne les concerne pas. Pendant ce temps, Eliëndir fait fonctionner son senseur à la recherche de la signature magique de l'autre connard de Labienus.

    Résumé:

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  • Jeu 10 Aoû - 18:59

    Elle pourrait la tuer.
    Elle en a les moyens. Elle en a la puissance.
    Elle pourrait la neutraliser complètement.
    Ce serait un service pour la République, d’ailleurs. Anadeia lui a prouvé, encore une fois, qu’elle était une manipulatrice, celle qui dirigeait les gens dans l’ombre. Cette femme n’a pas de pitié pour ses victimes, elles sont juste un outil dans sa main.
    Alors oui, Neera pourrait très bien l’achever ici et maintenant.
    Mais est-ce que ça vaut la peine de tuer une femme quand un volcan peut détruire toute une île et les âmes qui y résident ?
    Quand on y réfléchit un instant, le choix est vite fait.

    La demi-titan sent qu’elle prend l’avantage dans ce duel acharné. Peut-être parce que l’expérience qu’elle a acquise au fil des siècles joue en sa faveur. Ou peut-être que son affinité surnaturelle avec les éléments lui donne un atout négligeable. Les décharges électriques ont beau zébré dans les airs, la foudre a beau émettre des sons assourdissants, les étincelles ont beau jaillir de partout, la professeure reste inébranlable, malgré son regard crispé par sa concentration et les efforts qu’elle doit fournir depuis un moment déjà. Petit à petit, les éclairs lui répondent de plus en plus, et surtout, son ennemie met un genou à terre. Oh, bien sûr, Anadeia réussit à la toucher à la jambe, et le cri de douleur de la diviniste est réel, mais ses capacités de vol lui permettent de se poser devant son adversaire. Cette dernière lui avoue à demi-mot quelles sont leurs intentions, et bientôt, une expression de mépris apparaît sur le visage de la Républicaine.

    - Vous cherchez à créer une utopie, lâche-t-elle avec froideur, montrant manifestement qu’Anadeia ne l’a pas convaincue, et je vous en empêcherai.

    Délaissant la Reine de Cœur, Neera s’envole déjà en prenant un mètre ou deux de hauteur, alors que le dôme de foudre commence à disparaître autour de la Forteresse. A la place, une boule de feu apparaît dans la paume de la belle aux cheveux d’argent, qu’elle lance dans le ciel flamboyant de Kaizoku. Au moment de l’explosion, l’élémentaliste dessine le symbole de la République pour montrer quel camp a gagné. Cela attirera sans doute des gardes loyalistes, qui devraient pouvoir mettre sous verrou la sorcière, si elle ne récupère pas trop sa magie d’ici là. A moins que ça n’attire d’autres pirates qui pourraient la sortir de là… Mais c’est un pari à prendre. Anadeia pourra autant s’enfuir qu’être capturée. Tout dépend de qui tombe sur elle en premier et si elle saura se téléporter avant d’être attrapée.

    - On se reverra.

    C’est sur cette sombre promesse que Neera la quitte, et son regard se pose sur le volcan qui apparaît au loin. C’est lui le véritable maître de ses lieux et la plus grande menace, présentement. C’est là-bas qu’elle retrouvera Rulka. Mais il lui faut logiquement plusieurs minutes pour y arriver. Prenant de la hauteur maximale, afin d’éviter des tirs ennemis comme des tirs amis, la demi-titan s’élance dans les cieux, et elle en profite pour déployer sa magie. Même si elle a fait bonne figure devant Anadeia, sa jambe lui fait mal, et il faut réparer ça. Un léger tourbillon semble ainsi entourer sa cuisse alors qu’elle quitte définitivement les quais et le port de Kaizoku. Parallèlement, l’enseignante profite de ce répit très bref pour utiliser le vent qui l’entoure et qui frappe son visage. Elle l’utilisera pour recharger un pan de sa magie, même s’il lui faudra du temps pour récupérer de la foudre qu’elle a utilisée contre la Reine de Cœur.

    Neera ne prend pas le temps de s’attarder aux dégâts en ville. Elle n’a pas le temps, et elle sait que si elle prend la peine de regarder vers l’océan, elle commencera à s’inquiéter pour Maria, Azura, Dorylis, Athénaïs, mais aussi les autres combattants qui pourraient être potentiellement sur les lieux. Bientôt, la ville portuaire laisse place à une partie un peu plus sauvage de l’île, et enfin, elle arrive aux alentours du volcan. Il lui faut monter encore… Mais rien qui ne soit handicapant avec le vol.

    Et c’est là qu’elle la voit et la reconnaît.

    L’élémentaire a la main posée contre la terre, et même si Neera n’est pas une senseuse magique, elle se doute qu’elle canalise sa magie pour réveiller le volcan endormi.

    Techniquement, la fille de Lothab pourrait attaquer sans sommation pour paralyser la belle aux cheveux de braise. C’est ce qu’elle aurait certainement fait si les deux protagonistes ne se connaissaient pas. Mais ici, c’est différent, et son nom sort de ses lèvres sans qu’elle n’y réfléchisse.

    - Rulka !

    L’intéressée la reconnaîtra, elle en est sûre. A bien des égards, Neera attire l’attention avec sa peau mâte, ses yeux étincelants, sa silhouette athlétique et ses cheveux d’argent. Mais surtout, les deux femmes ont déjà eu l’occasion de croiser le fer à Magic. Dans de toutes autres conditions, mais bon…

    Le souffle légèrement court et les joues légèrement rosées à cause de sa course dans les airs, la sang-mêlée est toujours dans les airs. Prudente, mais pas hostile, elle s’arrête à une distance où il ne leur est pas compliqué de communiquer. Elle guette toute réaction, toute émotion sur le regard de son ancienne protégée et… Elle reprend la parole.

    - Rulka, reprend-elle, cette fois d’un ton plus posé, quoi que légèrement alerte.

    De multiples questions naissent dans son esprit et exigent de sortir de ses lèvres, mais elle les contient à temps. L’idée n’est pas de l’ensevelir sous un interrogatoire… quoiqu’elle en a bien envie. A la place, elle regarde la position de l’élémentaire et se contente de regarder ses mains posées sur le sol, avant de centrer ses prunelles dans ceux de la fille de la nature.

    - Rulka, je ne sais pas ce qu’on t’a dit et je ne sais pas ce qu’on t’a promis, mais ne fais pas ça, demande-t-elle.

    Etonnamment, sa voix est beaucoup plus douce que quand elle parlait avec Anadeia, peut-être parce que son déplacement depuis la forteresse l’a permis de se calmer et de se remettre les idées en place. Trois mois ont passé également depuis le retour de Xera et Tadlos à Magic, trois mois qui n’étaient pas de trop pour apaiser sa fureur quand elle a appris que l’élémentaire était liée à la disparition de la Dame.

    Un autre avantage pour son ancienne « élève », c’est que Neera ignore la plupart des ravages qu’a causée l’alliée des pirates. Elle n’a donc pas le temps d’être aussi furieuse qu’Azura.

    Esquissant un geste qui exprime à la fois son désappointement et son empressement, la fille de Lothab poursuit.

    - Si tu réveilles le volcan, tu réveilleras l’enfer sur cette île. Cela touchera certes tous ceux que tu méprises. Mais ça touchera aussi tes amis. Cela touchera tout le monde. Pourquoi…

    Non, Neera, ne commence pas avec les pourquoi.

    - Pourquoi être l’arme que l’Assemblée veux que tu sois ? Rulka, ne te laisse pas manipuler. Ne sois pas ce que désirent les autres, sois ce que tu veux toi.


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    Athénaïs de Noirvitrail
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  • Jeu 10 Aoû - 20:34


    « Bordel … ! Tout le monde va bien ? » cria Mèche en plein milieu des décombres.

    Les cris des soldats et des diverses escouades lui confirmèrent le plus important : tout le monde était en vie. Bien planqués à l’abri de l’explosion, les Brisemurailles avaient fait ce qu’ils savaient faire de mieux : survivre à tout ce qu’on pouvait leur balancer à la trogne. Mèche réajusta son chignon et cracha sur le sol avant de repousser un morceau de bois qui avait volé dans la cour.

    « Malepique. On fout quoi là ? C’était quoi ce truc ? »

    Le centurion lui lança un regard des plus éloquents. Clairement, il était aussi désemparé que sa capitaine d’escouade. Les Brisemurailles étaient des unités d’élite, mais même leurs mages étaient incapables de se battre contre un truc pareil. Même la lieutenante, qui s’y connaissait bien, avait sonné la retraite. Clairement, il valait mieux survivre et vivre un autre jour plutôt que de s’entêter à foncer tête baissée dans le rayon d’explosion d’une incantation aussi puissante.

    Les soldats se rassemblèrent. Les officiers sentaient que le moral n’était pas au beau fixe. Non seulement il était impossible de rentrer dans la forteresse pour secourir l’archimage, mais en plus, le déchainement de magie à l’œuvre était au-delà des capacités des Brisemurailles. Il aurait été raisonnable, dans ce cas-là, de prendre le premier navire en partance pour la République et de laisser tout ce petit monde s’entretuer joyeusement, mais les soldats républicains valaient leur paie.

    La lieutenante Noirvitrail estima rapidement ses options avec le centurion Malepique. Impossible d’aller vers la forteresse et la retraite n’était pas une option fiable. Le seul endroit qu’il restait pour être utile à quelque chose était le port. La clameur des combats montait vers les hauteurs et il était aisé de comprendre que les pirates étaient en train de débarquer. Les Brisemurailles, quant à eux, avaient besoin de se refaire une santé en massacrant joyeusement des criminels. Athénaïs et son centurion estimèrent que tant que Néera et Dorylis étaient occupées, mieux valait se rendre utile sur les quais.

    La troupe s’ébranla vers le port de la cité, bien décidé à en découdre. Les Brisemurailles parviendraient à repousser cette invasion pirate, coûte que coûte. Quant à la sphère de verre, la demoiselle la laissa bien à l’abri dans un recoin de l’auberge abandonnée. Elle ne sentait plus âme qui vive à l’intérieur …

    RESUME:


    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 16 Signat12

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  • Jeu 10 Aoû - 21:55
    Les trois gars et moi on s'affaire sur les deux balistes. J'ai pu neutraliser les balistes des quais avant qu'on se fasse repérer par ces cons de traitres trop occupés à regarder les derniers navires bleus. J'allais enfin pouvoir tirer sur les ennemis rassemblés en groupes un peu trop serrés pour leur propre bien, quand quelqu'un vient me voler mon plaisir. Encore une fois. J'ai pas le droit au bonheur.


    Volées après volées, des  dizaines de pieux de glace sortent de la flotte et s'abattent sur les quais, transperçant tout et n'importe quoi, et surtout n'importe qui. Encore des putains de pieux de glace. La bonne nouvelle pour moi c'est que, qui que ce soit qui ait déchainé cette merde sans la moindre considération envers ses propres alliés, il a visé les quais, pas les bateaux. Le problème que ça pose, c'est qu'il y a pour ainsi dire plus un homme debout sur le port devant moi, et ceux qui le sont encore sont pas en état physique et mental de tenir une arme. Ce qui veut dire que pour l'instant, on est bloqués sur ce bateau parce que d'une seconde à l'autre, les quais grouilleront d'une nouvelle vague de pirates. Pire encore, s'il y a des curieux qui viennent jeter un œil sur le navire, c'est que le début des tracas. Derrière nous, des pirates. Devant nous, des pirates. Pas un putain d'allié en vue.

    Clairement, faut qu'on décampe vite. Près du passage qui mène à la cale, je donne quelques grands coups de talon sur le bois pour me faire entendre en dessous, et j'appelle mes deux compagnons d'infortune.

    - "Crocus ! Piñata ! Ca commence à craindre, faut qu'on se taille de là tout de suite, remontez !"


    Aucune réponse. Et là, j'entends un hurlement qui vient d'en bas. Pas de doute, c'est Crocus, mais c'est pas un hurlement de douleur, de détresse, ou de panique... On dirait vraiment qu'il gueule comme quand il est pas content. Souvent, donc... Mais quelque chose m'inquiète. Je m'approche de l'entrée de la cale, une arbalète dans une main, la hache dans l'autre, sans faire de bruit et sans dire un mot. Je me penche légèrement vers l'escalier... Et j'entends parler. Crocus. Il a l'air d'aller bien, mais qu'est-ce-qu'il raconte ?!


    "... c'est qu'est-ce que tu tires de cette situation..." Bordel il débite. J'ai un peu de mal à comprendre tout ce qui se dit. C'est clairement pas à Piñata qu'il parle mais à qui ? "...je dirais que c'est d'abord des rencontres..." Mais qu'est-ce-qu'il raconte ? "... Je ne suis qu'amour et raton-laveur emprisonné par quelqu'un de bien trop fort pour moi..." Mon sang se glace. J'en étais sûr, il essayait de me faire passer un message, il est pas aussi con que ça. "... que c'est ce goût du salami..." Bon, c'est vrai que là comme ça, à première vue, on dirait pas.


    Mais pour que Crocus reconnaisse qu'il a affaire à trop puissant pour lui... C'est qu'on a un très gros problème. Qu'est-ce-qu'ils ont trouvé là dedans ?! Quoi que ce soit, s'il me prévient, c'est aussi pour pas que je coure là dedans la hache à la main pour en découdre sans me poser de question. "... C'est quoi un canif ?" Oh oh. « Canif », c'est pas n'importe quel mot. C'est une sombre histoire pour un autre jour, mais il y a longtemps, ca a été notre mot de code. Pour dire qu'on a de grosses emmerdes.


    J'entends la Fae qui se met à blablater aussi. Avec sa petite voix je comprends pas grand chose, encore moins qu'avec Crocus, qui faisait exprès de se faire entendre. Je saisis quelques mots, par ci par là, rien de bien utile, jusqu'à une chose : "... sorcière brune ?". Putain c'est pas vrai, en voilà une autre. Qu'est-ce-que je fais moi ?!


    A ce moment, je lève les yeux, et je vois les premiers bateaux pirates qui arrivent à notre hauteur. Je signale aux trois clampins de républicains qui m'accompagnent de se planquer, et j'en fais de même. Faut pas qu'on soit repérés, sinon on va se faire acculer très vite, et les deux autres sont encore dans la cale... Pendant ce temps là, les premiers pirates de la nouvelle fournée foutent les pieds à quai. Ils prennent leurs positions, ils vérifient que les cadavres en sont bien, et achèvent les agonisants.

    Merde...

    Y'en a un qui regarde dans la direction de notre bateau. C'est qu'une question de temps avant qu'ils viennent vérifier par ici que personne ne traine à bord. Il commence à avancer vers la proue. Heureusement que j'ai viré les plateformes d'abordage... mais il saute sur le mat de beaupré qui dépasse légèrement au dessus du quai. Je sors de ma planque, je lui tire un carreau en pleine poitrine. Sans un cri, il tombe à l'eau. Personne n'a rien remarqué, mais ça commence à grouiller, devant...

    Merde.

    Ils sont coincés en bas avec une énième sorcière, je sais pas quoi faire pour les aider, et à tout moment si on se fait repérer la moitié des pirates déboulent sur le pont pour nous trucider. Faut absolument que je les empêche d'atteindre le bateau, sans me faire voir... Et comme si c'était pas assez, une brume verte épaisse commence à se répandre sur les quais. J'ai déjà vu ce genre de saloperie dans les mains de Capucine, c'est vraiment pas bon, et ça approche lentement de la proue du navire.

    MERDE !

    Je me précipite jusqu'au nid de pie, où je m'étale à plat ventre pour être vu de personne. De là haut, je verrais n'importe qui arriver, et je serai trop haut pour le gaz s'il arrive jusqu'ici. Je scrute, ma grande arbalète dans les mains, et quand j'en vois un qui regarde avec un peu trop d'insistance vers les cadavres qui trainent sur le pont, je lui décoche un carreau en pleine tronche à la première ouverture, et je rappelle le carreau à moi avec ma magie pour pas laisser de trace, et qu'ils les confondent avec les dizaines d'autres cadavres qu'on doit à la pluie de glace. S'il le faut, j'utiliserai les trois trouffions républicains planqués sur le pont comme diversion, mais je laisserai personne atteindre la cale. Sous aucun prétexte.



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  • Ven 11 Aoû - 3:03
    Sur les Quais de Kaizoku :
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 16 5oux

    @Altarus Aearon  –  @Athénaïs de Noirvitrail - @Alvida Delahaye  –  @Azura Aiwenor  –  @Carl Sorince  -  @Ciguë - @Crocus – @Le Docteur@Dorylis de Rockraven  -  @Eliëndir  –  @Gunnar Bremer –  @Klak-Klak Boom  -  @Lil' Nwalma  –  @Pancrace Dosian  -   @Pyxis Tiamat –  @Savoir -  @Semar Tarik

    Il y eut d’abord la vision d’un œil se colorant de sang. Puis l’enfer s’abattit de nouveau sur la cité. D'une splendeur presque surréaliste, une colonne de lumière fendit le ciel, illuminant le matin naissant d'une lueur blanche et incandescente. Parmi les plus pieux des habitants, certains estimèrent à tord qu’enfin, les divins intervenaient pour faire cesser ce chaos. Seulement, si les Titans agissaient, alors ce ne serait que pour proclamer l’Armageddon.

    Sur les quais, on ignora d’abord ce qu’il en était réellement. Au début, ce ne fut qu’un grondement lointain qui s'intensifia rapidement en un hurlement terrifiant. Le sol commença à frémir sous la puissance de l'impact, puis une explosion de poussière, de fragments de roche et de flammes enveloppa l’est de la cité dans un nuage de débris.

    L'onde de choc se propagea à travers la cité, soufflant les fenêtres, ébranlant les bâtiments et engendrant un vacarme assourdissant. Les flammes s’agitèrent avec appétit, engloutissant des quartiers entièrs dans leur brasier dévorant, ainsi que les corps et les âmes de tout les pauvres malheureux qui n’avaient pas évacués. Les cris, les pleurs et la douleur envahir l’atmosphère tout autant que les débris brisés qui voligeaient ça et là dans toute la cité.

    Ce spectacle saisissant attira inévitablement l’attention de Béros, lui qui ne s’attendait pas à ce qu’un des membres de ses différents équipages soit capable d’un tel prodige. C’est à ce moment précis que les attaques d’Azura et de Pancrace l’atteignirent, tachant de son sang les quais sur lesquels il venait à peine de poser le pied. S’il n’en était pas mort pour autant, le flot de pieu glacé qu’il avait invoqué ce stoppa, offrant un répit bienvenue aux différents protagonistes de cette macabre scène. Les assaillants, voyant ainsi leur chef suprême être si facilement désarçonné par les républicains, hésitèrent un instant sur la marche à suivre.

    C’est là que Fieracier dissipa sa barrière, profitant de ce moment de confusion chez ses adversaires pour ordonner la charge dans un terrifiant cri de rage. C’était le moment où jamais pour vaincre les envahisseurs des océans. Tout les soldats, tachant de ne pas penser à l’incendie qui embrassait actuellement la cité autant que faire ce peu, se jetèrent contre les pirates avec une haine renouvelée, alors même qu’Athénaïs et les Brise-Murailles arrivaient à l’est, prenant les forbans par surprise. Elle atteignit par ailleurs le dôme d’ombre invoqué par Eliendir, dans lequel se trouvait encore Savoir, Klak-Klak et Dorylis. Cette dernière se trouvait d’ailleurs totalement en difficulté. Si sa protection lui permis d’éviter l’attaque du démon poly-occulaire, la lame enflammée de la belette pyromane réussie à passer outre ses défenses, jetant la républicaine au sol. Blessée, certes, mais certainement pas hors-combat. Tout était encore à définir.

    L’attaque de Savoir eut des répercussions jusqu’à l’océan, ses vagues furieuses, autrefois bercées par le rythme tranquille du port, se brisant maintenant avec une intensité exacerbée, comme si la mer elle-même exprimait sa douleur face à la tragédie qui se déroulait sur la terre ferme. Cela n’était cependant pas pour déstabiliser Akhos qui, à l’intérieur de la cale de sn navire, écoutait d’une oreille peu intéressée les mots du raton-laveur prisonnier.

    - Tu n’as pas l’air de prendre la situation au sérieux, toi … Dit-elle en lui jetant un bref coup d’œil.

    Et en effet, il ne le faisait pas, tant et si bien qu’il fini par lui raconter une blague d’assez fort mauvais coup. Pourtant, après un bref instant où elle-même n’en revenait pas de la situation, elle finie par un éclater d’un bref et cinglant rire. Il fallait oser !

    - J’en ai une pour toi : que dit un raton-laveur quand on lui arrache un œil ?

    Il n’eut pas le loisir de répondre que la main de la Sorcière Brune se précipita sur son visage et le lui prit d’un geste brusque, avant d’en dévorer un morceau comme on le ferrait avec un quartier de pomme. Son sourire carnassier illuminant toujours son visage, elle déclara :

    - Oui, c’est cela : il dit « Aïe ».

    Puis, laissant Crocus hurler de douleur, elle reporta son attention sur la Fae au si bon goût, voyant en elle quelqu’un d’un peu plus raisonnable. Ses doigts effleuraient délicatement son visage, caressant sa joue, menaçant de lui faire subir le même sort qu’à son compagnon si elle ne témoignait pas du respect dût à l’une des plus puissantes membres de l’Assemblée. Elle l’écoutait supposer, ses sourcils s’arquant à mesure que Lil’ se rapprochait de la vérité, sans toutefois l’atteindre.

    - Qu’elle est maligne, cette petite ! En effet, l’une de nous devait manipuler la République, tandis que la seconde s’occupait des pirates. Jamais Béros n’aurait osé attaquer Kaizoku sans avoir l’assurance que les républicains ne s’entre-tueraient pas au préalable. L’innocent imbécile … Il est persuadé qu’il pourra reprendre sa cité bien-aimée !

    Cette fois, le rire qui s’échappa de sa gorge fut franc et puissant. C’était toujours avec une certaine jubilation qu’elle savourait le résultat d’années de manipulation.

    - Oh, je dois avouer que l’Amiral à su s’entourer d’éléments … Surprenamment efficaces. Mais même avec leur soutien, la cause pirate est une cause perdue. C’est cela qui aurait dut figurer dans ce journal, avant que cet insupportable petit fouineur ne finisse en bouillon.

    La première partie de la question de Lil’ avait trouvé réponse. La seconde, quant à elle …

    - Un élement sur moi ? Et bien, je peux te dire que Anadéïa à beau faire jeu égal avec Neera Storm, elle n’est que la plus faible de nous quatre.

    Sa langue vint glisser sur ses dents aiguisées, s’impatientant de son futur repas. Mais elle avait donnée sa parole.

    - Seconde question, je vous pris.

    «La Reine de Trèfle»:

    Outre la charge des républicains en direction de Béros, les quais avaient un autre problème à affronter, les gaz pestilentiels provenant du Mortepeste. Près de la moitié du port devint impénétrable à quiconque n’avait pas de quoi se protéger le visage, et ils furent des dizaines à périr ainsi intoxiqués. Même si les vents marins finirent par dissiper cette première attaque, c’était déjà trop tard : les hommes du Docteur avaient pris possession des lieux, et Altarus et Azura étaient les seuls survivants à pouvoir s’opposer à eux.

    Enfin, dans les ruines de ce qui était encore il y’a quelques heures une imposante forteresse, Eliendir ne trouva nulle trace de Labienus. Il avait tout simplement disparue, tout autant que la Princesse de Cœur. Il ne fallait pas être un grand stratège militaire pour savoir qu’un pion surpuissant, même sous contrôle, ne restait jamais guère longtemps un simple pion et il n’avait pas attendu sagement que l’Elfe ne vienne assouvir sa vengeance. Les flots l’avaient déjà menés vers d’autres rivages, bien loin de l’île dont il avait espéré en faire la base de sa reconquête de la République.

    Missions :
    Loyaliste :
    - Protéger les quais.
    - Tuer l’Amiral Béros.
    - Protéger le Général Fieracier.

    Pirates :
    - Prendre possession des quais.
    - Tuer le Général Fieracier.
    - Protéger l’Amiral Béros.

    Sur la baie de Kaizoku :
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 16 Ceb8

    @Althéa Néphériane -  @Maria Donovan

    Les navires pirates qui n’avaient pas encore accostés et les vaisseaux républicains continuaient d’échanger tirs et abordages, prolongeant sur mer le massacre qui se déroulait sur terre. Et pourtant, au milieu de ce chaos, une voix mélodieuse semblait vouloir surpasser les cris de rage et de détresse. Un chant envoûtant envahi la mer et les esprits des marins, qui tous tombèrent sous la coupe de la capitaine aux cheveux rouges.

    Même Maria commença à sentir les tressaillements de cet envoûtement. Le monde autour d’elle semblait s'estomper, son attention focalisée sur Athéa et la mélodie enchanteresse qui semblait résonner à l'intérieur d'elle-même.

    Inconsciemment, la noble républicaine fit un premier pas en direction de la pirate, semblant insensible à la douleur qui étreignait sa jambe tout juste guérie.

    Missions :
    - Aucune.


    Près du volcan de Kaizoku:
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 16 Vylw

    @Neera Storm -  @Rulka

    À mesure que la magie de Rulka s'intensifiaient et s’infusa à l’intérieur de sa mère, une sombre appréhension se manifesta parmi les combattants. Plus la montagne qui surplombait Kaizoku se gorgeait de cette puissance incontrôlable, plus une crainte intangible naissait dans le coeur de ceux qui combattaient à ses pieds, sans qu’ils ne soient capable d’en comprendre l’origine. Le vent semblait murmurer, portant avec lui des échos de sombres avertissements, alors que le volcan lui-même semblait réagir à la présence de son enfant chérie. Les éclairs dansaient à son sommet, illuminant les nuages de fumée d'éclats sinistres. Des grondements sourds et menaçants résonnaient, semblant émaner directement des entrailles de la terre, tandis que des fissures profondes apparaissaient sur ses flancs, crachant des volutes de fumée et laissant échapper des rumeurs de lave bouillonnante.

    Le cœur de Rulka était en harmonie avec les forces primordiales qu'elle invoquait. Son appel s'élevait dans l'air, fusionnant avec le bruit déchirant du volcan en éveil, jusqu’à ce que Neera n’arrive. Il ne fallut pas longtemps à la Torande pour comprendre l’ampleur de l'horreur qui méncait de s’abattre sur l’îleé : si Rulka achevait son rituel, la colère du volcan engloutirait tout sur son passage.

    Missions :

    - Choisir.

    Résumé de la situation globale :

    La dernière charge. Pirates et Républicains, guidés par Béros et Fieracier, se lancent dans une ultime contre-attaque, celle qui allait définitivement décider qui, de l’un ou l’autre des camps, allait finalement l’emporter. L’un comme l’autre de ces dirigeants étaient les derniers atouts, leur perte ne pouvant qu’entraîner la défaite.

    Pourtant … Tout cela allait peut-être être inutile.

    Si le volcan se réveillait, si Neera échouait à empêcher Rulka d’éveiller la colère qui sommeillait au cœur de la montagne, alors tout cela n’aurait servit à rien. Républicains, rebelles, pirates, tous périraient dans les flammes et personne ne ressortirait vainqueur.

    Debout au sommet de la falaise, la silhouette sombre observait Kaizoku avec une intensité toujours plus inquiétante. Son regard perçant semblait capter chaque mouvement, chaque pensée, comme si elle lisait les secrets les plus profonds de chacun des protagonistes.

    Finalement, son regard se détourna, se portant vers l'horizon lointain, là où l'océan rencontrait le ciel. Une forme immense se profilait à l'horizon, montant vers le ciel dans une puissance inouïe. Les eaux tumultueuses semblaient se tordre et s'agiter, comme si une force inconnue était en train de se réveiller des profondeurs abyssales. L’empressement transparaissait sur le visage de la silhouette sombre, ses yeux brillant d'une lueur fiévreuse, ses traits marqués par une impatience grandissante. Quelque chose approchait, quelque chose d’incroyablement puissant, porté par la furie des flots déchaînés.

    Plus la vague approchait, plus la silhouette sembla presque frémir d'excitation. Les battements de son cœur s'accélérèrent, sa respiration devint plus haletante. Quelque chose de colossal était sur le point de se réaliser, de se dévoiler, et elle en était à la fois le témoin et le catalyseur.

    Bientôt, oui très bientôt, tout serait révêlé.

    Rappel:

    Bilan des forces maritimes - A LIRE:

    Note du MJ - A LIRE:


    Apparence Hybride:


    Apparence Politicienne:


    Apparence Sorcière:
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  • Ven 11 Aoû - 5:35
    Oupsi
    Feat des Pirates et des Cul-Bleu


    Interpellée...

    Cette voix... Tes soupçons s'étaient avérés être justes, à ton grand désarrois... Le visage déjà déformé, décousu dans cette forme élémentaire qui était la tienne, tu tournais pourtant la tête en sa direction. Elle était là, à te toiser, à certainement te mépriser. Pourtant c'était elle qui t'avait abandonné, qui t'avait rejeté lorsque tu avais eu le plus besoin de sa personne. Neera, Eloise... Deux femmes qui avaient pourtant investis tellement de temps pour briser ta carapace. Tellement d'énergie pour à la fin de jeter comme une malpropre après avoir eu ce qu'elles désiraient de toi.

    Totalement vulnérable à une quelconque offensive de sa part, tu ne pouvais pas déchaîner ta colère sur sa présence. Ta magie était entrain de se faire drainer par la montagne, incapable d'arrêter ce processus qui avait débuté depuis plusieurs minutes maintenant. Accablée par l'élémentaliste, par ses mots qui manquaient de te faire perdre la raison, tu ne pouvais que rester figée, là, à l'écouter.

    - Foutaises ! Cette île a été exploitée, pillée, ravagée, encore et encore. Et maintenant tu veux la faire taire au profit de ta République ?! Qu'est-ce qui te donne le droit de décider !


    Elle ne te laissait pourtant pas indifférente. Les venins d'Akhos et de Neera se valaient. Tu avais toujours été naïve et facilement manipulable. Qu'importe le camp que tu choisissais au final, tu ne serais qu'un animal en laisse au profit d'autrui.

    - Mes amis... ? Comme toi ? Ils ont tous fini par me trahir ou m'abandonner. Ça a toujours été ainsi !

    La Demi-Titan ne pouvait pas te comprendre. Si elle savait ce que ça faisait d'avoir un pouvoir énorme, certainement bien plus grand que le tiens, elle était incapable de saisir le fait d'être crainte, méprisée, rejetée. Sa vie, elle l'avait sans doute passé dans sa prison dorée. Aujourd'hui, on scandait son nom avec admiration partout dans le monde. Toi ? Tu n'étais que l'anomalie, l'animal, le monstre. Personne ne t'avait jamais apprit à te mépriser, personne n'avait jamais voulu ton bien. Il était plus facile et rentable de contrôler un loup aveugle et idiot que de lui apprendre à être autonome.

    - Ce que je veux... ? Ce que je veux c'est avoir la paix ! Pirates comme républicains... Vous m'avez tous prit, encore et encore, et je devrais m'arrêter alors que j'ai enfin l'opportunité de reprendre ce qui me revient de droit ?!


    Il était rare de t'entendre parler autant. D'habitude, tu étais déjà prise par la rage, pas la folie, par la haine. Mais ici, ta magie était déjà canalisée dans les entrailles de la montagne et en l'absence d'une capacité à se déchaîner, il ne te restait plus que les mots. Pourtant... Si Mère était avare en magie, elle n'était pas ingrate, non... Elle ne l'avait jamais été. Débarrassée des contraintes que t'imposait ton flot inconstant de magie, ta raison, ta conscience, pouvait enfin de se frayer un chemin dans ton crâne cabossé.

    D'une certaine manière, en échange de l'opportunité de se venger que tu offrais à Héphais, celle-ci te donnait en échange sa sagesse. Sa sagesse silencieuse accumulée depuis des millénaires.

    - Il n'y aura jamais de fin... Si je ne fais rien... Il n'y aura jamais de fin... Si ce volcan n'explose pas, on nous massacrera. Qu'importe le camps, ce sera un massacre. On m’enchaînera, on me blessera, on me tuera... Et même si cela n'arrive pas. Je serais condamnée à fuir, à me cacher ou à baisser la tête toute ma vie ! Alors pourquoi n'aurais-je pas le droit de me défendre ? Pourquoi n'aurais-je pas le droit de vivre ?!  


    Comme pour appuyer tes propos, même de là où vous étiez, vous pouviez percevoir les catastrophes magiques se produire à répétition. Encore et encore, l'île avait été la seule victime du déchaînement des éléments. Il y avait déjà eu des milliers de morts de la part des deux camps, et ce, même si tu n'avais rien fait. Même Neera dans sa volonté de mettre fin à son adversaire, avait sans doute oublié le fait qu'elle avait tué certainement des soldats alliés. Elle n'avait aucune morale à t'imposer.

    Même le sommeil de ce volcan était anormal, exploité par les forces en présence sur l'île, celui-ci avait sans doute été tenu dans un sommeil provoqué. Tout comme toi, on l'avait entravé pour en soutirer toutes ses ressources. Ce qui était un enfer aux yeux de Neera, était une vision de paradis pour toi.

    Mais en ce simple instant, venait à émerger une évidence pourtant voilée de ta perception jusqu'ici. Dans ce monde en conflit constant, personne n'avait le droit à la paix. Du moins pas sans la mériter. Ta plus grande erreur, ta plus grande tragédie, avait été de penser qu'on te l'accorderait simplement car tu la désirais. Mais ce monde ne fonctionnait pas comme ça. Il fallait que tu prennes les choses en mains et que tu puisses devenir l'arme de tes propres ambitions.

    C'était d'une évidence pour tellement de monde. Mais pas pour toi. Un chien perdu sans sa laisse, qui cherchait toujours à se réfugier dans les bras d'un nouveau maître inconsciemment. Les Frères de Côte, Eliendir, Akhos... Neera.

    Reprenant alors un grand souffle, tu venais à perdre ta forme élémentaire, retrouvant une chair proche de celles des humains. Décollant tes mains de la montagne pulsant encore avec vivacité, tu te relevais pour fixer Neera. Ton regard avait changé, les expressions de ton corps aussi. Un état que tu n'atteignais qu'après t'être déchaînée une première fois. Un état de conscience qui avait tardé à se dévoiler dans cet évènement sanguinaire. Amplifiée par la Sagesse de la Montagne, tu voyais pour la toute première fois de ton existence ce que tu devais faire afin d'arriver à tes fins.

    - Neera. Je pensais m'être débarrassée de mes chaînes depuis longtemps... C'était faux. M'aideras-tu ?

    Tu en avais toujours eu conscience. Choisir les pirates, choisir l'Assemblée, choisir Magic, choisir la République. Tu n'aurais été rien de plus qu'un pion qu'on enverrait mourir pour des ambitions d'autrui. Combien de temps allais-tu pouvoir fleurter avec cet état de fait ? Tôt ou tard, tu finirais par mourir sans jamais avoir mit la main sur ce que tu désirais le plus. Alors, dans un geste presque trop étrange vu la situation, tu vins à tendre la main à l'élémentaliste.

    Mais si tu n'avais plus tes mains imposées sur le volcan, c'était car tu n'en avais plus le besoin. De tes pieds nus tu venais à déclencher une dernière impulsion. Le moment fatidique où il n'y aurait plus de marche arrière. Le moment où Mère allait enfin pour exprimer sa colère d'avoir été enchaînée pendant autant de temps. Tu la sentais rugir, tu la sentais vibrer. Tu la sentais vivre.

    - Choisis Neera. Tu peux me tuer et laisser le volcan tout emporter, pirates comme républicains. Ou alors je peux t'aider. Je peux t'aider à repousser la fureur de l'île de quelques minutes afin de permettre aux gens d'évacuer. Je peux te permettre d'arrêter l'Assemblée. Mais je veux retrouver ma maison en échange.  


    Ton état "d'éveil" ne reculait devant rien. Et celui-ci n'allait désormais plus disparaître soudainement. Cette éruption, c'était peut-être la clé qu'il te manquait afin de pouvoir enfin réussir à te contrôler. Tu étais même prête à user de la manipulation pour arriver à tes fins. Pourtant, ici tu pensais réellement ce que tu disais.

    Akhos ne te voyait que comme un de ses vulgaires animal. Elle devait même se vanter d'avoir réussi à dompter une élémentaire de lave. Mais tu n'étais qu'un trophée parmi tant d'autres sur son tableau de chasse. Entre l'Hydre et le Lanconda. Le simple fait que Neera avait réussi à te trouver aussi facilement... C'était d'une évidence que l'on t'avait envoyé en mission suicide. Au mieux pour Akhos, tu te débarrassais de Neera en mourant ensuite de sa main, au pire le volcan explosait. C'était une situation gagnante pour eux. Pas pour toi.

    La liberté ne s'attend pas. Elle se prend.

    Spoiler:

    CENDRES
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  • Ven 11 Aoû - 9:53
    Cette mélodie... Elle voulait s'y joindre. Elle DEVAIT s'y joindre. Cette femme chantait d'une telle manière... Elle ne pouvait pas se permettre de la laisser partir. Néanmoins, elle lui tendait la main. Elle ne voulait donc pas partir. Du moins, pas sans elle. Alors, elle s'avança.

    Du moins, c'était son intention. Mais pourquoi tentait-on de l'en empêcher ? L'équipage avait-il changé d'avis à son sujet ?

    - Je... Je ne suis pas... Votre ennemie.

    Pourquoi sa voix était-elle si peu assurée ? Elle voulait simplement qu'on lui permette de rejoindre son invitée. Quoi qu'il en soit, elle écarta les membres d'équipage qui ne voulaient en réalité que la protéger. Mais leur volonté affaiblie les empêcha de lui résister, malgré leur force physique bien supérieure à la sienne. Finalement, elle réussit à saisir la main tendue, n'osant pas parler, de peur de briser la magie du moment... Ce qui aurait peut-être pu la sauver. Mais non, c'était comme si elle aimait être envoûtée.
    Résumé :

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    Azura Aiwenor
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  • Ven 11 Aoû - 10:17
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 16 B8a46110





    Azura n'était pas une guerrière, sa magie, elle était née avec, l'avait perfectionnée sans but réel, peut-être dans l'espoir de venir en aide à ceux qui en avait besoin. Mais pas de cette façon, alors qu'elle savait que sa lumière pouvait être une arme redoutable, jamais encore elle ne l'avait utilisé en tant que tel. Elle connaissait bien des sorts offensifs, et mêmes quelques utilisations dévastatrices de ses pouvoirs, mais jamais elle n'avait souhaitée en faire usage.

    Et pourtant elle était là, sur les quais de Kaizoku, à déployer cette redoutable magie enseignée sur son île natale et perfectionnée à Magic. Azura était parvenue à porter un coup à l'amiral adverse, épaulée par un tireur embusqué et protégée par le pirate borgne. Mais si Beros tressaillit et que sa magie fut stoppée net, il ne tomba pas. Les traits magiques qu'il avait encaissé l'avait salement amoché mais il tenait. Et tant qu'il tiendrait, le massacre perdurerait. Azura se devait de persister dans sa tâche, pour le salut des milliers d'âmes engagées dans ce combat d'hubris.

    - Merci. Fit-elle à son allié de circonstance. - Merci de nous protéger, aidez-moi à mettre fin à ces combats inutiles. Je vais tenter un dernier sort, si l'amiral tombe, ses hommes seront bien forcés de se replier. Et même si je sent qu'une seconde strate opère en dessous de ce soit disant combat pour libérer Kaizoku, les pirates comme les soldats n'auront plus à s'entre-tuer.

    Azura se souvint alors d'une incantation qu'elle n'avait jamais réellement oublié. Une formule liée à une magie acquise sur l'île Lumina'Ombra mais qui lui fut enseignée à Melorn, une cité où l'ombre et la lumière se livraient un combat incessant. Cette incantation, tenant presque de la prière, portait un message d'espoir, presque moralisateur. C'était une image signifiant que peu importe le niveau de violence et de perversion qui se déverse dans le Sekai, le bien prévaudra quoiqu'il arrive, malgré les victoires alignées par le mal, le bien finira inéluctablement par reprendre sa place. C'était tout ce que pouvait souhaiter la Lumina en ce instant, que les pirates s'en retournent à la mer et que les combats cessent.

    - Que la Lumière se perpétue à travers moi. Les ombres qui s'étendent en ce monde, dévorant les troncs, noyant les branches, recouvrant la canopée, ces ombres qui pleuvent sur le monde, la Lumière les balaiera. Tel est le cycle Umbra Lucem qui régit le Sekaï, lorsque le règne de Lumière s'estompe, l'ombre prévaut. Caduca Regna. La Lumière la balaiera.

    Elle avait reporté son regard sur l'amiral pirate, cette fois-ci, un cercle de lumière, deux fois plus large que ceux de tantôt, apparut sous les pieds de l'affreux mollusque qui en était le centre. Une rune blanche, tournoyante au sol, au centre d'une multitude de cercles concentriques se soulevèrent dans les airs, formant une prison circulaire autour du chef des pirates, l'empêchant de fuit la seconde attaque de lumière qui fondait des cieux droits sur lui. Un puissant rayon de lumière s'écrasa sur l'amiral pirate alors que le cercle au sol se refermait sur lui, comme pour le broyer dans ce cylindre aveuglant.

    L'enveloppe lumineuse naturelle d'Azura s'estompa quelque peu, sous l'effort. Elle n'était pas habitué à lancer des sorts d'une telle puissance, qui plus est sur un adversaire qu'elle aurait préféré ne pas combattre. La fatigue se lisait sur le visage de la sénatrice. S'il fallait fuir, elle allait avoir besoin d'aide.

    Résumé/Pouvoirs :




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  • Ven 11 Aoû - 13:33

    Klak-Klak n'ayant jamais, durant sa courte existence, participé à une bataille mettant en scène tant d'ensorceleurs hors-pair, il peinait plus que quiconque à comprendre ce qui se tramait tout autour de lui. L'excès d'informations rendaient confuses ses réflexions déjà chaotiques et ce fut par défaut qu'il s'en remit au seul fil directeur qu'il était capable de suivre sans trop de mal : son instinct de prédateur. La lumière se tut tandis que se formaient autour d'eux un dôme ténébreux d'une source inconnue et lorsque les sons du monde extérieur furent également étouffés par la manifestation de cette arène d'ombre tangible, les sens de la Salamandre se mirent tous en alerte.

    Le camouflage s'adapta au décor et dans un nouveau grésillement furtif, cette teinte boisée qu'il avait adopté s'assombrit doucement pour donner au pelage du petit prédateur une teinte aussi sombre que celle de la fourrure d'une panthère. Le son étranglé de l'explosion de son arme retentit dans l'ombre, projetant dans le dôme impénétrable une vive lueur qui se fit absorber presque instantanément. Par le vif contraste exercé par la lueur de ses flammes, Klak-Klak vit l'étrangère se faire projeter en avant, repoussée par la violence de son attaque et donc incapable de les fuir, lui comme l'étrangeté aux mille yeux avec laquelle un premier duel avait été engagé plus tôt.

    La mâchoire élastique du petit monstre carnassier s'étira et ses crocs ardents se mirent à fumer. Désarmée et privée même de son couvre-chef que les ombres avaient englouti, elle n'était plus désormais que cette bête sauvage et insaisissable que les commerçants les plus superstitieux redoutaient depuis quelques années déjà. Dans l'obscurité insondable, la bête projeta de sa gueule ouverte une flammèche lui permettant à nouveau de générer suffisamment de lumière pour se repérer dans les ténèbres. Sa future victime, toujours au centre de la prison magique aux limites indiscernables, eut l'occasion d'apercevoir les yeux luisants du fauve camouflé qui salivait à l'idée de se voir offrir un trophée de guerre si extraordinaire.

    Dans le noir, le spectacle cataclysmique qui battait son plein à l'extérieur ne leur parvenait pas. Ce fut donc avec une focalisation toute entière sur l'instant présent que la bête enragée commença sa lente et inéluctable approche. Il s'était beaucoup battu, pour survivre jusqu'ici, et du fait de toute cette magie dont il avait usé et abusé, Klak-Klak commençait peu à peu à sentir son estomac gronder. Pour cette mystérieuse maitresse des sables ardents, il n'avait ni ressentiment et encore moins d'esprit de vengeance. Les implications du furieux combat de convictions ne l'atteignaient pas. Klak-Klak ne voyait que sa faim, la seule loi qu'il respectait étant celle de la chaîne alimentaire.

    Et dans sa toute petite tête, il était au sommet de cette dernière.

    Il ne poussa ni rugissement belliqueux, ni le moindre croassement de plaisir. La gueule difforme se tordit verticalement et de la fournaise intérieure de la Salamandre, un rayon flamboyant vint naître dans un sifflement atroce. Les griffes du monstre s'embrasèrent et il devint alors la seule source de lumière du dôme d'obscure magie, dévorant l'ombre et ramenant la lueur par ses flammes salvatrices. Glissant sur le sol à plat-ventre avec sournoiserie, le tueur miniature bondit en avant, ayant la ferme intention de s'agripper à la combattante à l'aide de ses griffes enflammées pour lui administrer le coup de grâce.

    Ses intentions étaient aussi claires qu'effroyables : il souhaitait saisir la malheureuse aux joues pour vomir son brasier hurlant droit sur sur son visage.

    Résumé:
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  • Ven 11 Aoû - 16:04
    La grognasse avait ri. C'était mieux que rien, au moins elle ne touchait pas plus à la Fae qui se trouvait toujours à bout de bras. Pas que Crocus en ait quoi que ce soit à péter du sort de la pinata, dans les faits si elle claquait ça lui faisait une belle jambe mais l'hybride n'avait qu'une parole. Sa promesse à Altarus le poussait à sacrifier le peu d'honneur qu'il lui restait pour maintenir la boule de couleur en vie. Un sourire arqua la gueule du raton-laveur tandis que la sorcière s'approchait, devinant qu'il allait passer un sale quart d'heure. Habitué aux tortures diverses et variées, Crocus ferma les yeux et se concentra, serrant les dents alors que celles de son ennemi se refermaient sur sa peau, tout du moins sur ses poils. Sa joue pissant le sang, il se contenta de lâcher un gémissement de douleur, sa nature d'hybride l'aidant naturellement à lutter contre cette souffrance qui aurait annihilé tout espoir de survie à n'importe quel être normalement constitué. Fort heureusement, Crocus n'était pas normalement constitué. Il était même tout sauf constitué.


    Il dut se retenir de hurler pour ne pas affoler Ciguë, connaissant assez son frère pour deviner qu'il se pointerait dans la cale s'il l'entendait souffrir. Les babines retroussées et la gueule à moitié en sang, Crocus laissait monter sa haine, sa rage bouillir dans ses veines. Il la détestait. Il détestait le monde entier. Il se détestait. D'en avoir eu quelque chose à branler de cette ile pourrie dans laquelle il ne remettrait sans doute jamais les pattes. De s'être démené à faire changer de camp ce foutu pirate auquel il s'était attaché. De ne pas avoir pris ses jambes à son cou alors que la situation se détériorait devant ses yeux. Ses lames de feu qui planaient encore dans les airs se vaporisaient lentement, disparaissant sous ses petits yeux noirs, manifestant un abandon clair et net de la bataille.


    Dans son état actuel, l'hybride ne voyait qu'une solution : se jeter sur la sorcière. Pourtant, il ne fit rien, restant surprenamment silencieux dans son coin. Il avait déjà fait assez de dégâts, et il ne serait pas responsable de la mort de Lil. Restant à l'affut du moindre changement dans le comportement de leur ennemie commune, Crocus se contenta de jeter des regards noirs dans sa direction. A la première opportunité, à l'instant où la Fae serait hors de danger et que Ciguë serait parti, il détruirait tout sur son passage. Allié, ennemi, plus rien ne lui importait. Il avait assez donné pour cet endroit pourri et ses habitants nazes. Kaizoku ne resterait qu'un souvenir amer dans sa mémoire, qu'une raison de plus pour détester le Sekai. Comme s'il lui en manquait…

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    Althéa Néphériane
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  • Ven 11 Aoû - 17:38
    Un pas. Deux. Trois. Sa cible vient d’elle-même vers elle. Elle continue aussi de déblatérer ses inepties pacifistes en pleine bataille. Ce qui ne joue pas forcément en sa faveur pour Althéa. Ce qui joue un peu plus en sa faveur par contre, ce sont ses vêtements d’assez bonne facture, et surtout sa bague à sa main qui veut dire qu’elle a au moins un mari. Sûrement pas sur ce bateau, sinon, à cette vue, il l’aurait déjà attaquée de toutes ses forces malgré son chant. Le capitaine lui-même ne semblait pas avoir été assez énervé pour que ce soit lui…

    La pirate mena lentement la blonde jusqu’au bord du pont, joua de sa lame pour la placer délicatement sous la gorge de l’elfe, dos à la mer.

    « Messieurs, si vous respectez un tant soit peu le présent de votre vie de cette gente dame vous a permis de garder, vous ne la gâcheriez pas dans cette bataille stupide. Partez, pendant qu’il est encore temps. »

    Perdant de leur confusion à la fin du chant de la sirène, les marins se regardèrent, entre eux, tout comme leurs yeux étaient aussi fixés sur la sirène. Avec sa lame sous la gorge de la blonde, ils n’osaient évidemment pas s’élancer vers Althéa. Cette dernière se retourna d’ailleurs vers son otage.

    « Tente la moindre chose stupide, la moindre once de magie, et je te tranche la gorge. Ah, et, prend une grande bouffée d’air, aussi. »

    Petit sourire, et la sirène se laissa tomber en arrière avec Maria droit vers les flots, s’éloignant bien vite avec son otage en pleine apnée, sa lame toujours prête à la menacer alors que sa queue de poisson retrouvée la propulsait à toute vitesse dans la direction d’où elle venait. Usant de son écholocation sous-marine, elle remarqua tout de même un autre nageur se déplaçant à grande vitesse dans le chaos de la bataille - surement une sirène ou un triton, mais encore assez loin d’elle. Plus inquiétant, loin, très loin, lui revenait un écho de quelque chose. Elle ne saurait dire quoi, mis à part que ça ne sentait pas bon. Elle accéléra. Impossible à réellement suivre camouflée sous les flots, elle réémergea avec la blonde proche de la plage de la Belladonna, camouflée du navire républicain par un rocher sortant à peine de l’eau contre lequel elle plaqua l’elfe, hors de vue de ses potentiels alliés. Et aussi pour la laisser reprendre son souffle - elle était restée plusieurs dizaines de secondes sous les flots, et les elfes n’y étaient en général pas trop à l’aise.

    « Alors, qu'est-ce-que je pourrais faire de toi? »
    « Ouvrez les yeux, cessez ces combats inutiles ! »

    Encore avec ses stupidités? Althéa resserra simplement sa poigne, sa lame la menaçant toujours. Même si elle lui disait cela, Althéa n’avait aucun pouvoir sur les pirates ou sur Beros, et ce n’était pas spécialement le genre de la sirène d’aller emmerder un Frère des Côtes avec un discours pacifiste du genre.

    « J'en ai qu'un, d’oeil, mais il me suffit pour voir que j'ai pas envie d'aller sur les quais pour me battre, la question c'est surtout qu'est ce que je peux gagner avec toi...»
    « Vous pourriez gagner... hum. Vous êtes pirate, non ? L'argent vous intéresse ? Mon futur époux et moi-même ne manquons pas d'argent. Il serait peut-être possible de trouver un accord… »
    « Et il fait quoi dans la vie ton futur époux? »
    « Oh, pas grand-chose, c'est peut-être juste le Cœur du Reike ! »

    Son ton ironique, pas vraiment inquiet avec une lame sous la gorge, lui donnait à vrai dire juste envie de l’égorger ici et maintenant. Qu’une Républicaine lui annonce une chose pareille ressemblait, à ses oreilles, à un gros doigt d’honneur. D’un autre côté, elle avait l’air d’être assez idéaliste, naïve et candide, pour ne pas lui mentir. Normalement, elle n’aurait pas hésité à s’en débarrasser une bonne fois pour toutes. Mais le fait qu’elle ai cité, spécifiquement, le Coeur du Reike, Tagar, la sauva. Non pas parce-qu’il avait des moyens financiers inouïs, non, mais plutôt car elle avait - justement - un compte à régler avec lui.

    « Et moi j’suis l’impératrice en nuisette peut-être? »
    « Libre à vous de ne pas me croire. »

    Sérieusement, elle avait envie d’au moins la gifler, ici et maintenant. Si elle ne la croyait pas, comprenait-elle qu’elle allait juste mourir, ici et maintenant? A moins que ce ne soit une assurance due au fait qu’elle avait de quoi se prémunir d’une lame sous sa gorge? Ou qu’elle avait réussi à télépathiquement sonder ses pensées aussi profondément qu’à réussir à récupérer son intérêt pour Tagar? Non, ça ne faisait aucun sens.

    « Je suppose que je peux te laisser le bénéfice du doute… J’aurais sûrement d’autres questions pour toi, mais plus tard, on est encore sur un champ de bataille. »

    Elle jeta un coup d'œil rapide autour d’elle, pas spécialement menacée pour l’instant, mais son navire était toujours irrémédiablement échoué.

    « Admettons, je ne t’égorge pas ici et maintenant, et je t'emmène loin du chaos de Kaizoku en sécurité. Tu remets mon navire à l’eau, et tu seras bien traitée jusqu’à ce que je puisse te rendre à ton mari. En admettant que ce soit vraiment lui. Deal? »

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