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    Race: Demi-titan
    Vocation: Mage élémentaliste
    Alignement: Chaotique bon
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    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t832-neera-storm-termineehttps://www.rp-cendres.com/t837-neera-liens#5839https://www.rp-cendres.com/t836-neera-storm-chronologie#5836
  • Sam 29 Juil - 19:54
    Silencieuse comme une ombre, Neera avance. Apparemment, le sous-sol mène à des cachots. Elle n’en est pas vraiment surprise : tout n’est pas rose à Kaizoku, de la même manière qu’il ne fait pas toujours bon vivre à Liberty, Justice ou Courage. Ce qui est plus surprenant, par contre, c’est qu’elle tombe nez à nez avec un prisonnier. Trop occupée par le rire qui est toujours présent, l’élémentaliste ne s’en effraie pas au premier abord. Elle est interdite, mais pas hostile. Et c’est à l’avantage des deux protagonistes, puisque Pyxis a ainsi l’occasion d’utiliser sa fusion élémentaire pour sortir de sa cellule. La magicienne le regarde reprendre forme, prête à agir au moindre mouvement suspect, et celui-ci lui déclare alors qu’il ne s’échappe pas de sa prison… Avouons-le, un rictus apparaît aussitôt sur le visage de la diviniste, car elle est peu convaincue par cet argument. Le triton a d’ailleurs l’intelligence de se corriger ensuite. Donc, il aurait été emprisonné injustement ? C’est bien, mais ce n’est pas vraiment ses affaires. Enfin, il y a un rire étrange qui spamme son esprit depuis de trop longues minutes déjà, alors l’entendre raconter son histoire, ce n’est pas vraiment ce qui l’intéresse, elle doit en convenir. Mais bon. Il voulait « protéger Kaizoku » à sa manière, sans prendre parti pour l’un et pour l’autre. La demi-titan peut le comprendre sur ce point, puisqu’elle est une spécialiste pour ne pas prendre parti, qu’il s’agisse de la politique ou de la lutte contre les Titans.

    Mais ensuite, son interlocuteur la perd lorsqu’il commence à lui parler d’une lettre. Qu’il ait été un coursier, elle le comprend. Mais après, un fou a brûlé sa lettre alors qu’elle contenait des actions sur les pirates ? Qui est l’abruti qui a accompli une chose pareille ? N’a-t-il pas parlé d’un Capitaine à l’instant ? Neera fronce les sourcils, devant jongler avec le rire sombre et froid qui résonne dans sa tête et les nouvelles informations de son compagnon d’infortune. Tout cela ne lui plait absolument pas. Ca pue la merde, cette histoire. Mais pour l’heure, elle voit le triton avoir un air subitement craintif, comme s’il se demandait si la professeure était liée à tout ce complot. Et lorsqu’il lui demande si elle fait partie des traîtres qui veulent détruire l’île, un rire sans joie jaillit brusquement de ses lèvres.

    - Moi ? Vouloir détruire l’île ? C’est tout l’inverse, à vrai dire. J’y passais quelques jours auprès d’une ancienne collègue… Je suis professeure à Magic, rien de moins, rien de plus. Quel avantage voudrais-je à détruire Kaizoku ? Ou à lui faire du mal ? Neera secoue la tête, faisant danser ses cheveux d’argent. Je veux surtout que tout ce chaos cesse, murmure-t-elle. Tu as dit que tu avais une lettre à transmettre c’est ça ? Et que le Capitaine… Le Capitaine du Fort, peut-être, l’a détruite ? Est-ce que ce n’est pas le second du général Fieracier ? Neera marque une pause plus prononcée alors qu’un pli vient orner son front. Si ce type est corrompu, je vais lui faire tâter de ma foudre, grommelle-t-elle, quasiment sérieuse pour le coup. Ah, mais, elle devait retrouver Rulka aussi… Et surtout enquêter sur ce rire. Bordel, que la nuit serait longue. Ecoute, je n’en ai rien à foutre que tu te sois libéré. Si ça a été sous un ordre injuste, c’est même mieux que tu sois libre. Moi… Je ne suis pas là pour toi. J’enquête sur un… Neera déglutit avant de reprendre. Sur un rire puissant qui résonne dans ma tête depuis quelques instants. La magicienne pose ses yeux immaculés sur Pyxis et elle continue. Non, ne me regarde pas ainsi, je ne suis pas folle. Il n’y a que moi qui l’entends, mais c’est un rire sombre. Un rire sombre… et familier. Je crois que c’est ce qui m’inquiète le plus. J’ai commencé à l’entendre après avoir sauvé des marins qui devaient quitter leur navire. J’ai cherché d’où il venait, comme si je le savais instinctivement et… Je suis arrivée ici. Aux sous-sols, ce rire est très fort. Très froid. Moqueur aussi… Je crois… Je me demande… Si on ne cache pas quelque chose ou quelqu’un dans cette zone… Et je dois aller plus loin pour en savoir plus. Déjà Neera se détourne de Pyxis et est sur le point de reprendre sa marche. Tu peux me suivre si tu veux. Sinon, libre à toi d’essayer d’atteindre l’extérieur par tes propres moyens.

    Et sur ces mots, la semi-titanide repart dans les ténèbres des souterrains, laissant le coursier faire son choix.  Bien vite, elle se concentre sur ce rire qu’elle entend et cherche s’il provient d’un endroit en particulier. L’élémentaliste tente de repérer également tout enchantement manifeste ou n’importe quel endroit qui pourrait paraître suspect. On ne sait jamais, si un sort d’illusion a été installé dans la zone. Ou s’il y a encore un passage secret dans les environs.

    « Bon, à présent, il va falloir me dire ce que tu veux, le rigolo. »

    Après tout, il devait bien y avoir une raison qui expliquait qu’elle seule l’entendait… non ?

    Résumé:
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  • Sam 29 Juil - 23:01

    Attaque sur Kaizoku

    Ce que Lil' redoutait le plus, en ces circonstances, finit par arriver. À genou sur le pont, exténuée, les réserves de mana vides… Qu'elle se sent faible, et si pitoyable, inutile. Des larmes pleins les yeux, la jeune femme repense à ces journées entières à déployer sa magie, à la moindre occasion, même risible, pour augmenter imperceptiblement ses réserves et repousser ses propres limites. Malheureusement, elle mesure combien ces tentatives furent vaines, inefficaces. Inutiles, tout comme elle. Évidemment, chasser la mousse des façades et toitures et rendre leur vigueur aux plantes n'a jamais présenté un quelconque défi ; mais tout cumulé, jusqu'à vider son mana presque tous les jours… Cela aurait dû compter, être efficient. C'est tellement… Tellement injuste !

    Mais le moment de s'apitoyer sur son sort, aussi désagréable puisse-t-il être, n'est pas venu. Lil' se reprend.

    La Fae lève son regard, toujours larmoyant mais empli d'une lueur déterminée, pour contempler leur œuvre. Un air victorieux chasse l'inquiétude qui déformait ses traits un instant plus tôt tandis qu'elle observe, en clignant plusieurs fois des yeux, la sorcière immobile. La scène semble irréelle. Son corps mou demeure emprisonné par ses plantes, lui prêtant l'aspect d'une marionnette que l'on aurait enroulée dans ses fils. Ses nombreuses plaies saignent abondamment, ou renferment encore leurs projectiles. Bien que le pantin soit d'un gout douteux, le spectacle, lui, est agréable, et Lil' Nwalma savoure ce moment de répit, un léger sourire aux lèvres.

    Est-ce fini ? Elle en doute un peu. Jusqu'à présent, la Frère-de-Côtes –ou bien dit-on Sœur-de-Côtes ?– a démontré une certaine capacité à encaisser leurs attaques, ainsi qu'un goût certain pour les surprises, les retournements de situations… Un mortel "normal" aurait assurément trépassé, mais, concernant la sorcière, Lil' préfère ne rien avancer ; à moins que ça ne soit son propre corps, afin de le vérifier par elle-même. Malheureusement, ce dernier refuse de bouger et elle git toujours à genoux sur le pont comme une âme en peine. Autour d'eux, le cercle de glace les emprisonne fidèlement ; et la jeune femme est incapable de dire s'il disparaitra en même temps que la pirate. Il faut l'espérer. Toujours est-il que, côté mise en scène et revirement, c'est ce moment précis où tout le monde commence doucement à se relâcher, sans trop y croire, qu'elle choisirait de ressusciter.

    Comme pour donner raison à Lil', qui se met à trembler comme une feuille qui se sait impuissante et prête à être soufflée par la tempête à venir, la sorcière relève la tête. Un sourire féroce et cruel étire la fine ligne qui lui sert de bouche. Cette fois, c'est très vraisemblablement pour la Fae que tout prendra fin. Elle ne peut que contempler, tout autant terrorisée que désespérée par la sensation maléfique qui l'assaille, la vieille femme se libérer de la contrainte de ses plantes avant de voler. Fidèle à sa parole, c'est à son tour. Lil' frémit de plus belle.

    La magie déferle sur le pont du vaisseau, et dans le cercle glacé. Des pieux et vagues de glace et de ténèbres frappent de toutes parts. Des cris s'élèvent, et Lil' croit même percevoir des gargouillis étouffés. Ses jambes refusent obstinément de la porter, manquent même de céder sous son point, si bien qu'elle ne peut qu'attendre, vulnérable à l'extrême. Ce n'est pas sa fine armure colorée et sa cape préférée qui vont la protéger de la moindre attaque de leur redoutable adversaire, qui présente néanmoins des signes de fatigues.

    « Bigarrée, fuis, » murmure la Fae abattue.

    La pie remue sous sa capuche, et pointe le bout de son bec à l'extérieur. Son regard sombre et étincelant semble détailler la scène avant de prendre sa décision. La petite tête noire vient se frotter contre la joue de la châtaine, qui apprécie ce contact vaguement réconfortant, avant de pousser un cri strident et prendre son envol.

    « Merci » souffle une Lil' sincèrement reconnaissance envers l'animal.

    Incapable de supporter davantage le carnage qui se déroule sous ses yeux, Lil' abaisse ses paupières et laisse dévaler silencieusement ses larmes sur ses joues. Elle étouffe chaque sanglot qui parvient à sa gorge, qui lui broie le cœur alors qu'elle pense à Altarus et Bigarrée, et se mord férocement les lèvres pour retenir d'éventuels cris. Son instinct de survie lui hurle de ne pas bouger, de ne pas se faire remarquer –malgré ses couleurs. Pour survivre, pour protéger Altarus, la jeune femme ne doit pas attirer l'attention de la sorcière, et rester calme.

    C'est alors que quelque chose d'inattendu, et tout aussi effrayant que la sorcière –si ce n'est plus !– se produit. On la déplace ; cela ne fait aucun doute. Si Lil' ne voit rien que du vide sous elle, comme si elle flottait dans les airs, elle sent néanmoins la fermeté d'une épaule sous son ventre tandis qu'on la porte comme un sac à patate. Tremblant de plus belle, le visage blême, elle essaie de se débattre de toutes ses forces à grands renforts de pieds et de bras, essaie même de mordre quand elle sent quelque chose effleurer sa joue, crie comme une damnée… Mais rien n'y fait, l'emprise ne s'en fait que plus solide alors que le pont du navire défile à toute vitesse devant ses yeux.

    « Un… Un fantôme ! Le fantôme parle ! »

    Elle hurle presque alors que l'hybride invisible, qu'elle aurait aisément pu reconnaitre en prêtant attention à sa voix, semble l'inspecter brièvement. Ses yeux bleus exorbités, la Fae regarde la porte pivoter sur ses gonds et se refermer, comme par enchantement, sans parvenir à comprendre exactement ce qu'il vient de lui arriver. On vient assurément de lui sauver la vie, mais qui ? L'idée d'avoir rencontré un fantôme l'a tellement terrorisée, bouleversée, que l'idée de remercier son sauveur, qui qu'il soit, ne lui a pas traversé l'esprit. Dépourvue de mana et de volonté, Lil' ne peut recourir à la magie ; senseur magique lui aurait fait réaliser qu'il s'agit de Crocus, et non d'un quelconque spectre… Mais, lorsqu'on est confronté à ce qui ressemble à l'une de ses plus grandes peurs, il est difficile de se montrer rationnel.

    « Vous êtes là ? » interroge-t-elle timidement.

    Le navire s'agite brusquement, comme si quelque chose venait de le percuter, et tangue d'un côté, puis de l'autre. La Fae fait un roulé-boulé jusqu'à la paroi de la cale qu'elle heurte de plein fouet en émettant un « aïe » retentissant. Puis, elle glisse de l'autre côté, sur le dos, ses ailes se raidissant à mesure qu'une caisse se rapproche de sa tête.

    « Mais putain de merde, vous foutez quoi là en haut ? Eh ! Que quelqu'un veut bien reprendre les commandes de ce maudit bateau avant que je finisse le crâne fracassé ?

    Sa trajectoire dévie, et le balancement du bateau semble s'atténuer assez pour qu'elle parvienne enfin à se redresser. La jeune femme est toujours privée de sa magie, qu'elle sent toutefois se recharger faiblement, mais a retrouvé suffisamment de force pour pouvoir se ruer sur la porte.

    Quelque chose parait bloquer cette dernière, qui ne s'ouvre que de quelques centimètres par lesquels Lil' refuse de passer sa main, de peur de l'y laisser. C'est que ses mains lui sont particulièrement précieuses ! Néanmoins, l'interstice lui permet d'apercevoir un morceau de qu'elle identifie rapidement comme les armes qu'elle a créées plus tôt, avec la pierre. Ces dernières ont, vraisemblablement, glissé jusqu'ici lorsque le navire effectuait sa valse infernale.

    « Merveilleux, » crie-t-elle en administrant un coup de pied bien senti à la porte. « Me voilà retenue prisonnière par mes propres créations. La barbe ! »

    Les larmes, de rage à présent, s'écoulent à la suite des autres qui ont laissé une trace plus claire dans leur sillage. Alors qu'elle jure de toute son âme, tant de son désespoir que de colère, la Fae retrouve de son énergie et sa combativité. La jeune femme ne s'est jamais crue particulièrement puissante, tout juste dans la norme des mages, mais se sentir si faible, si inutile, et si vulnérable, est particulièrement démoralisant. Est-elle vraiment si incapable ? Même ainsi, il doit bien y avoir quelque chose qu'elle puise faire.

    « C'est tellement frustrant » crie-t-elle en abattant son poing sur la porte innocente, avant d'y apposer son front.

    Mais elle relève presque aussi sa tête, où elle sent une bosse pousser, pleine d'espoir. Il doit bien y avoir des outils, dans cette cale, non ?

    Sur le pont, une pie bien courageuse s'agite autour de la sorcière dont elle tire les cheveux ou des lambeaux de peau provenant de ses blessures. Étonnamment, Bigarrée semble s'acharner sur les yeux de sa victime qu'elle fait mine de béqueter à trois reprises. Son cri victorieux perce la nuit lorsqu'elle reprend de la hauteur, et que le mat s'apprête à s'abattre.

    Résumé :
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  • Dim 30 Juil - 2:22
    A genou, Idunn vit venir Mort, elle avait les bras en l'air pour tenir son sort. Il y avait de nombreuses vies en jeu. Bandant sa volonté, elle fit de son mieux pour protéger les gens du Perséphone... Mais ce mieux ne fut pas assez. Et c'est avec une terreur grandissante qu'elle vit cette Mort ouvrir la bouche.

    Pourtant, elle ne pouvait pas fuir...

    Idunn pour ne pas flancher, ferma la yeux en priant Terre et Océan de toute son âme. Vous savez, cette seconde ou vous savez que vous allez y passer? C'était exactement cela. Elle sentit Eau s'évaporer comme neige au soleil. Elle sentit son armure se désintégrer. et perdit connaissance tandis qu'il lui semblait sentir une énorme main sur sa poitrine la repousser, l'air surchauffé lui brûlant les poumons. .

    Le reste est de l'histoire connue.

    ********

    Sur les quais flambant joyeusement ca hurle, ca crie, ca s'agite. Des brûlés, petits et grands, des carbonisés`, des transpercés des semis noyés , des ébouillantés. Il y avait une étrange odeur de bois brûlé et de bacon grillé qui saturaient l'air. . les aquamanciens et les miliciens se précipitant pour se porter au secours des blessés, trainant  les cadavres en une ligne martiale hors du chemin. Pas le temps de les recouvrir.

    La détresse est palpable mais par chance aucun civil n'était sur les quais. Et peu importe ce que c'était, il ne reste que des décombres enflammés un peu partout.

    Jackson faisait comme les autres, et grimpait les gravats quand  il y eut un léger mouvement à sa gauche...

    Un survivant ou plutôt, une survivante... Il appela son escouade.


    ********

    Les blessés s'alignaient dans un ordre plus ou moins cohérent tandis que les guérisseurs s'agitent. Il y a même quelques médecins traditionnels dans le lot. La dedans, Manfred, un  colosse à la stature impressionnante et  la crinière blanche, médecin de guerre à la retraite qui s'est ouvert un cabinet à Kaizoku pour pouvoir profiter de sa retraite avec dame son épouse et ses filles, et Yvan, sonassistant. Quand la cloche d'alerte a retentit, il s,est placé à l'endroit convenu et s'occupe avec son équipe, c'est à dire avec sa famille et son nainfirmier à rafistoler les blessés.  

    Il y eut une grosse explosion et les blessés commencèrent à affluer. Les légers d'abord, puis de plus en plus amochés. Certains étaient insoignables et c'était le coeur lourd que Manfred abrégeait leur souffrances lui-même avant de passer aux suivants. Ils commençaient à manquer de fourniture quand arriva un énième brancard fumant porté par deux soldats trottant nerveusement avant de débarquer le contenu sur la table de cuisine couvertes d'humeurs et de fluides divers, ce qui fit grincer des dents le vieux médecin. qui prit quand même le temps de se laver les mains de son précédent patient.

    -On l'a trouvée dans les décombres. a moitié sous un mur effondré.

    Manfred se tourna et regarda la patiente. Menue, toute menu, une jambe dans un angle étrange, probablement une fracture et le bras... Carbonisé aux allures de charbon frêle. , d'ailleurs il fumait encore. Les cheveux, le visage et le torses à moitiés brûlés... qui continuait de brûler en fait.    

    -YVAN! BRIGITTE! DES SEAUX D'EAU, CA URGE!

    Tonna la voix de stentor qui couvrit naturellement et sans forcer les gémissements et les cris des blessés. Il n,y avait pas d'aquamancien pour l'aider, alors il faisait avec les moyens du bord... prenant un drap, il en recouvrit la blessé du mieux qu'il pouvait avant de carrément la doucher du premier seau qui arriva, créant un pscccccchhhht caractéristique du feu de foyer qui s'éteint, ce qui la fit tressaillir et reprendre conscience sangloter faiblement en articulant faiblement des phrases sans queue ni tête. D'ailleurs elle essaya de se lever avant de retomber lamentablement sur place en geignant comme un animal à l'agonie inccapable de bouger... Elle était jeune, pensa le vieil homme. Elle pourrait être une de ses petites filles. Et pourtant, elle était là, à l'avant.

    Le Docteur se fit l'effet d'un lâche.

    -Je m'appelle Manfred, je vais te sauver Gamine. Dit il calmement, sachant pertinemment qu'elle ne le comprenait probablement pas.   Avant de lui balancer le second seau d'eau en pleine gueule. Elle grésilla de nouveau comme un feu de foyer en gémissant pitoyablement. Les prunelles vertes scintillèrent un moment avant de s'éteindre d'épuisement. Elle marmonna encore et tout ce qu'il comprit fut ``désolée``

    -Alors on fait quoi doc? Demanda son assistant épuisé et sale mais l'oeil noir alerte, la longue barbe rousse soigneusement tressée.

    -La scie Yvan, on va lui donner une chance et le bras brûle encore... Après on s'occupe de la jambe.

    Le temps était compté. Les deux hommes s'installèrent, Yvan tenant le poignet noirci et mince comme une brindille presque dans une poigne de fer, immobilisant le membre, Manfred le genou sur la poitrine de la Gamine.

    -Elle te laisse pas de bois hein doc? Dit le nainfirmier dans une pathétique tentative d'alléger l'atmosphère
    -Yvan? Ta gueule.

    La scie mordit le bois et cela n'étonna pas le vieux médecin qui scia, encore et encore et Idunn hurla longuement avant de perdre connaissance.

    Resumé.:
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    Koraki Exousia
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  • Dim 30 Juil - 23:59
    Point de vue Groupe Est :
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 9 Vylw

    Gunnar – Pancrace – Ruby #D-Day

    Alors que la bataille fait rage sur les quais de Kaizoku, Gunnar utilise son invisibilité et son agilité pour traverser la mêlée sans être repéré par les pirates. Il aborde le navire ennemi et élimine les gardes qui en bloquent l'accès, permettant ainsi aux officiers républicains de monter à bord. Un court combat s’ensuit, la majorité des membres d’équipage d’origine ayant débarqué. Une fois le navire capturé, l’officier envoie les hommes sous son commandement fouiller le navire tandis qu’ il prend le contrôle des balistes pirates avec l’aide de Pancrace, les retournant contre eux et causant suffisamment de dégât pour semer la confusion parmi les envahisseurs.

    Ruby, de son côté, se concentre sur la destruction des balistes des navires pirates en tirant dessus avec précision., les privant de toute riposte et les plongeant dans le désarroi.

    Ces actions coordonnées sèment le chaos parmi les envahisseurs et sapent leur moral et il devient bientôt évident que la détermination et la coordination des républicains ont eu raison de l'assaut des pirates. Ces derniers, confrontés à des défenses féroces et à une riposte rapide, réalisent que la conquête des quais ne sera pas aussi aisée qu'ils l'avaient espéré. Rajouté à cela la vision de leurs navires endommagés, capturé ainsi que leurs pertes, ils commencent à se replier en direction de la mer.

    C’est alors qu’ils virent et entendirent l’explosion.

    Missions :
    ...

    Point de vue Groupe Ouest :
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 9 Ls0x

    Klak Klak – Le Docteur – Rulka – Maria – Azura – #Diablo5

    Alors que la bataille fait rage sur les quais de Kaizoku, Azura tente de protéger le Talion en créant un bouclier de lumière autour de lui, juste au moment où Klak Klak projette un puissant rayon de flammes. Le Docteur, quant à lui, était affairé à fabriquer des bombes au phosphore et des bombes hallucinogènes, assister de Rulka, maximisant ainsi l’efficacité des armes ainsi produites. L’attaque de l’adorable mais dangereuse créature est stoppé par la volonté iridescente de la politicienne, privant l’hybride de l’opportunité d’aider ses amis pirates à massacrer les républicains sur le pont ennemi.

    Cependant, juste au moment où l'attaque de Klak Klak semble stoppée par le bouclier d'Azura, le capitaine du Talion parvient à l'assommer. La jeune femme s’effondre au sol et, avec elle, le bouclier protecteur.

    Les tirs provenant de l’Orc Ivrogne atteignent alors le Talion. Tout commence par un sifflement strident alors que les bombes s'élancent dans les airs, tourbillonnant comme une étoile filante enflammée. Les traînées de fumée qu'elles laissent derrière elles sont éblouissante, éclairant le ciel nocturne tel un éclair de feu. Puis le moment fatidique. Elles atteignent leur cible, explosant dans une déferlante de flammes blanches aveuglantes. Un éclat de lumière intense émerge de l'explosion, inondant tout dans un éclat éblouissant, privant les malheureux de vision durant quelques instants. L'onde de choc qui s’en propage à une vitesse effarante crée une violente déflagration autour du point d'impact, immolant les marins trop proche. Mais ce n’était pas le pire … La fumée blanche qui s’en dégageait était à la fois étouffante et corrosive, brûlant tout sur son passage. Les flammes dansent avec fureur, l'air s’emplit d'une odeur âcre et suffocante, les marins paniquent, certains abandonnant le navire. Le Talion est mûre pour la récolte.

    La bataille continue, implacable et déterminée, alors que les flammes et les explosions continuent de déchirer le ciel. La haine et la vengeance alimentent les combattants, chacun prêt à donner le meilleur de lui-même pour défendre ses convictions et son camp. Au milieu de ce chaos, Azura reprend conscience, secouée par l'assaut qu'elle a subi, la tête endolorie. La première chose qu’elle voit est le capitaine responsable de sa blessure, hurlant à s’en déchirer les poumons alors qu’il gesticulent au sol, implorant que les démons l’épargne. Elle ne peut le deviner, mais il à été frappé par l’une des bombes hallucinogènes du Docteur. Les pirates de l’Orc Ivrogne envahissent le pont, le visage vaguement protégés des vapeurs toxiques par quelques chiffons de fortunes placés sur leur bouche, guidé par leur capitaine, qui malgré ses beugleries et ses exhortions à tuer les républicains, semblait tout de même être un pirate « honorable ».

    Il allait falloir faire un choix, Azura Aiwenor : continuer le combat, tenter de fuir ou … Pourparler.

    Pendant ce temps, Maria parvint à retourner sur les quais, sans toutefois totalement réussir à ignorer le carnage provoqué par l'attaque récente de Rulka, tant cela s’imposait à son regard. Elle est accueillit par quelques survivants qui l’aide à se hisser sur le dallage de pierre. Alors qu’elle s’essore, les hommes se regroupent autour d’elle, la reconnaissant comme la magicienne qui avait déjà tant fait pour les aider.

    - Madame … Que faisons-nous ? Demandent-ils, l’œil hagard et la voix tremblante.

    C’est alors qu’ils virent et entendirent l’explosion.

    Missions :
    ...

    Point de vue du Groupe Nord :
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 9 5oux

    Eliendir – Pyxis - Neera#enquêtedaction

    Alors que Neera cherche désespérément l'origine du mystérieux rire dans les souterrains, elle finit par ne plus rien entendre. Malgré ses efforts, aucun enchantement ni passage secret ne se révèle à elle. Le rire semble avoir disparu, laissant la demie-titanide frustrée et déconcertée. De quoi aura t-elle l’air devant Pyxis ? Pourquoi s'interrompait-il ? Qu'est-ce qui justifiait sa désormais absence ?

    Cependant, peut-être est-ce un mal pour un bien, car les explications louches du messager ne laissaient rien présager de bon pour la cité.

    Dans le bureau où se trouvait encore l’Elfe, le gradé militaire souriait de plus belle aux insinuations qui étaient proférées à son encontre.

    - Je puis vous assurez que ma loyauté va pleinement et entièrement à la République.

    D'un geste rapide, une chaîne magique surgit de nulle part et enserre la gorge d'Eliendir. Aussitôt, sa magie se trouve affaiblie et neutralisée, tandis qu'une lueur de détermination brille dans les yeux du Lieutenant.

    - Je n'ai pas de temps à perdre avec des êtres comme vous, Eliendir, déclare le Lieutenant d'une voix froide. Cependant, une amie m’a chuchoté que vos tes talents sont indéniables. Ainsi je vais m'assurer que vous les mettiez à profit pour la République, que cela vous plaise ou non.

    Alors que la chaîne magique serre un peu plus gorge de prisonnier, celui-ci aura beau tenter de lutter contre son l'emprise, ce sera en vain. Cet artefact ne diminuait pas seulement ses pouvoirs, il soumettait également celui qui était la pauvre victime à la volonté de son possesseur. Possesseur qui se levait actuellement de son bureau pour s’approcher de l’Elfe.

    - Un souvenir que j’ai emprunté au Razkaal. Proscrit, mais efficace. Car moi, lieutenant Labienus de la 2nd Armée, je vais remettre de l’ordre dans notre nation. Et vous, mon très cher ami, vous allez m’aider.

    Tapotant docilement la joue de son nouveau petit soldat, le militaire laisse s’échapper un doucereux :

    - Bon chien-chien ...

    C’est alors qu’ils virent et entendirent l’explosion.

    Missions :
    ...

    Point de vue du Groupe Sud :
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 9 Spji
    Crocus – Cigue – Altarus – Alvida – Lil’Nalwa #elleachangéTiaDalma

    Alors que la sorcière se retrouve confrontée à une attaque coordonnée des pirates et républicains, elle fait preuve d'une remarquable habileté à contrer leurs assauts en utilisant sa magie de glace. Chaque boule de feu de Crocus est repoussée par des barrières glacées, chaque trait tiré par Alvida et son équipage est givré en plein vol, le briser en morceaux. Tout les ennemis qui lui font face doivent également faire preuve d’agilité et de prouesse pour éviter la danse des épieu de glace qui ne cesse de naître de l’anneau givré et de les harceler.

    Pendant ce temps, Lil', toujours bloquée dans la cale, est impuissante face au combat qui se déroule à l'extérieur. Elle se débat contre les entraves magiques qu’elle a elle-même forgée et qui lui bloque le chemin, cherchant désespérément à se libérer pour rejoindre ses alliés et leur prêter main-forte. Quelques échardes glacées viennent parfois fendre la coque derrière laquelle elle se trouve, menaçant à chaque fois de la transpercer.

    Le combat se poursuit, la sorcière usant et abusant de sa magie pour tenir en échec ses adversaires. Alors que l'affrontement atteint son paroxysme, les capitaines ne perdent pas espoir et continuent d'attaquer, cherchant la moindre ouverture pour la vaincre.

    Alors que la sorcière se concentre sur les attaques extérieures, elle sous-estime l'attaque surprise de Cigue, qui réussit à la prendre par surprise en l'attaquant par derrière avec sa hache. Le cri retentissant du raton-laveur détourne l'attention de la sorcière, lui donnant une brève ouverture pour porter son coup. La lame de l’hybride se plante alors dans la chair de la Frère-de-Côte, aspergeant à nouveau le pont du navire de son sang. Cependant, même touchée, elle reste vive. Se saisissant de son agresseur à la gorge, elle l’approche de son visage et lui sourit un très court instant. Suffisamment en tout cas pour qu’il comprennent que c’en était terminé pour lui. Un simple souffle de la pirate suffit à lui glacer littéralement le sang. Puis, un pieu jaillit du pont et embroche la peluche sur patte au niveau de l’épaule, avant de l’envoyer choir à la mer.

    Etait-ce le sacrifice nécessaire pour la vaincre ?

    Oui.

    Altarus se concentre intensément, canalisant toute sa magie dans son objectif. Il saisit fermement le mat du navire, le manipulateur comme un gigantesque pieu prêt à être lancé. Le bois craque et gémit sous la pression magique alors qu'Altarus le soulève avec une incroyable puissance.

    D'un geste rapide et précis, il projette le mat en direction de la sorcière qui se trouve à quelques mètres de lui. Le pieu géant fend l'air dans une trajectoire fulgurante, se rapprochant dangereusement de sa cible. La sorcière, jusqu’ici concentré sur le Cigue, est surprise par cette attaque inattendue et tente désespérément de se protéger, mais elle est trop lente. Le pieu la percute de plein fouet, la transperçant de part en part avec une force dévastatrice. Le temps semble se ralentir alors que le bois pénètre la chair, la propulsant en arrière avant de se planter dans la gaillard-avant.  Elle pousse un cri de douleur et d'agonie, alors que les pouvoirs qu’elle avait jusqu’ici déchaînée sur le pont se dissipe.

    C’en était fini, la surprenante alliance entre pirate et républicain avait vaincue la Sorcière des Mers.

    Missions :


    Résumé de la situation globale :
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 9 Ceb8

    Dans ses derniers instants, la sorcière déclare d'une voix faible mais chargée de menace, entre râles de douleur et jet de sang :

    - Je suis … La Princesse … De Carreau. Et je ne partirais pas … Sans vous.

    Une sensation de malaise s'installe parmi tout les combattants.

    Avant qu'ils aient le temps de réagir, une terrifiante explosion glacée secoue tout le port dans un éclair de lumière glacée aveuglante. L'onde de choc de l'explosion déchira littéralement la mer, alors que l'anneau qui encerclait les navires éclatait violemment en morceaux, envoyant des éclats de glace dans toutes les directions, percutant sans distinctions navires alliés ou ennemis.

    Lorsque l’explosion se calma, le groupe qui était responsable de sa mort put comprendre le véritable sens de ses dernières paroles. Ils furent tous pris d’un terrible pressentiment et regardèrent en l’air, découvrant une vision d'horreur. Une immense lame de glace descendait vers eux à une vitesse vertigineuse, comme une faucheuse glaciale prête à tout détruire sur son passage.

    La lame trancha net les navires en deux, provoquant un chaos total parmi les équipages. Les cris d'effroi et de terreur retentirent alors que les embarcations commençaient à sombrer dans les eaux gelées.

    Altarus, Crocus, Alvida, Lil' et les quelques membres d’équipage survivant, qui avaient été en première ligne lors de l'affrontement, doivent réagir rapidement. Sans compter que Cigue, malgré ses blessures, et toujours en vie, flottant par miracle sur la mer en s’étant accroché à une carcasse de navire coulé au début de la bataille.

    L'Amiral Béros se tenait sur le pont de son imposant navire amiral lorsqu’il vit l’explosion et comprit. Un mélange de colère et de tristesse s'empara de lui alors qu'il réalisait la perte de l'un de ses atouts les plus puissants, cependant, il ne montra aucun signe de faiblesse à ses hommes, et dans un geste de défi, il fit sonner sa flotte.

    Les cors résonnèrent à travers la baie, emplissant l'air d'un son retentissant et sinistre qui annonçait la retraite des pirates. L'ordre était clair : la Sorcière avait été vaincue, et il était inutile de continuer à se battre. Les pirates qui s'étaient aventurés à envahir les quais abandonnèrent le combat, regagnant rapidement leurs navires pour se replier. Les navires, jusque-là engagés dans un combat intense, commencèrent à se retirer, se regroupant autour du fort lagunaire qui occupait le centre de la baie et que les pirates avaient investis au début de la bataille. La retraite des pirates était un spectacle chaotique, mais Béros veilla à ce que l'ordre soit maintenu, tout en gardant un œil sur les navires républicains qui avaient pris l'avantage.

    La bataille avait été âprement disputée et la République avait réussi à gagner cette manche. Pour l'instant, ils avaient triomphé, mais Béros savait que la guerre n'était pas terminée. La Frère-de-Côte avait beau avoir périe, pirates n'allaient pas se laisser avoué vaincu aussi facilement. Dans le regard de Béros autant que dans ceux des milliers de pirates encore en vie, on pouvait lire la détermination et la promesse d'une revanche imminente. La bataille pour le contrôle de Kaizoku était loin d'être terminée.

    Mais que ce passe t-il ?:

    Bilan des forces maritimes - A LIRE:

    Note du MJ - A LIRE:


    Apparence Hybride:


    Apparence Politicienne:


    Apparence Sorcière:
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  • Lun 31 Juil - 11:52
    Elle n'eut pas le temps de répondre à ses alliés providentiels, que le port se trouva secoué par une immense explosion. Sans chercher à en comprendre plus, Maria déploya de nouveau son bouclier de glace pour empêcher les débris d'atteindre les survivants (et elle-même, accessoirement). Bouclier qui finit par voler en éclats après une collision avec un débris plus gros et projeté à plus grande vitesse que les autres. Néanmoins, le danger semblait être passé. Enfin, pour eux qui se trouvaient sur les quais dévastés. Sur les flots, la situation semblait bien pire. Elle serra les dents. Neera, Azura... Comment allaient-elles ? Dans tous les cas, elle ne pouvait pas aider son professeur, tout simplement car elle ne savait pas où elle se trouvait. Quant à son amie... Elle était trop loin. Elle avait vu que son bateau semblait en mauvaise posture, mais elle ne savait pas combien de temps il lui faudrait pour le rejoindre, même si elle partait immédiatement. Si les pirates souhaitaient couler ce navire, cela lui faisait mal de l'admettre, mais ils en auraient largement le temps avant qu'elle ne soit assez proche pour ne serait-ce que voir précisément ce qu'il s'y passait.

    Elle tourna son regard vers les deux bateaux qui semblaient s'en sortir encore moins bien. Son coeur saigna pour leurs équipages, mais, encore une fois, elle ne pouvait pas faire grand-chose pour eux... Alors, elle reporta son attention sur les citoyens. Et leur répondit enfin.

    - Il semblerait que nous nous en sortions mieux que les autres groupes. Profitez-en pour partir d'ici. Retournez en ville, et faites votre possible pour la quitter. Si vous le pouvez, entraînez les habitants avec vous, ne prenez aucun risque.

    - Et vous ?

    Reportant de nouveau son regard sur la baie, pensant à ses amies, elle déclara :

    - Je n'ai pas le droit de fuir. Partez sans moi.

    Ils semblèrent hésiter... Alors, pour les décider, elle se jeta une nouvelle fois à l'eau. Elle avait repéré un navire républicain, certes éloigné, mais aucun autre ne se trouvait plus proche d'elle. Son objectif était de le rejoindre. De plus, si ses capacités de calcul n'étaient pas trop endommagées, il se trouvait proche de celui d'Azura, lui permettant certainement de savoir ce qui se tramait auprès de son amie... Si elle parvenait à atteindre sa cible avant que l'épuisement ne l'en empêche. Elle n'avait pas terminé d'apporter son aide comme elle le pouvait.
    Résumé :

    Pouvoirs utilisés :
    Noble de La République
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    Azura Aiwenor
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  • Lun 31 Juil - 13:07
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 9 Ee626410





    Le monde se mit à tourner autour d'elle, ses sens ne répondait plus, sa vision se brouilla et ses oreilles sifflèrent. Un premier coup, violent, précis. Puis un second, sourd, sa tête heurtant les madriers du pont. Azura sombra. Et pendant ce temps, Hana Aldobrandini, capitaine du Talion, menait sa première bataille navale. Elle l'avait attendu si longtemps, elle l'avait. La Lumina, pensant pouvoir s'interposer avait oublié que les républicains avaient tout autant envie de se battre que les pirates. Elle n'avait pas fait attention à ses arrières et en avait payé le prix cher. Dès l'instant où la sénatrice fut au sol, depuis le chateau arrière la capitaine somma son équipage de passer à l'assaut, le bouclier séparant les deux navires disparaissant instantanément.

    Quelques flèches fusèrent, les fers se croisèrent, mais les flammes et le gaz du Docteur mirent vite fin aux hostilités. L'équipage du Talion fut promptement décimé, les plus malins sautèrent à l'eau, les plus téméraire moururent au combat. Bientôt le navire républicain n'était plus qu'une immense torche dont les voiles se consumaient à une vitesse folle. Azura repris connaissance, près de la poupe, émergeant dans cet enfer. Comebien de temps était-elle restée inconsciente ? Une poignée de minutes qui avait suffit à dégrader la situation de façon critique. Elle se redressa tant bien que mal, se tenant au bastingage pour glisser lentement vers la capitaine, hurlant sous l'assaut de gaz menaçants.

    Azura posa une main sur le front de la blonde, cherchant à l'apaiser, en vain. Relevant le regard, elle vit des flibustiers pointer leurs arbalètes sur elles. Par réflexe de conservation, la Lumina les aveugla d'un jet de lumière, juste le temps qu'il lui fallut pour se relever et implorer la paix.

    - Stop ! Cessez cette violence inutile ! Lorsqu'elle fut certaine que l'attention des pirates était sienne, elle expliqua : La capitaine de ce navire est la benjamine de la famille Aldobrandini, une famille républicaine influente et je suis moi-même sénatrice, si vous nous tuez, la République préfèrera raser Kaizoku plutôt que de vous rendre vos terres. Ne commettez pas l'irréparable... Il y a eu suffisamment de morts comme ça.

    Elle sentit alors sa tête tourner, l'odeur du gaz diffusé par les pirates, camouflée par les colonnes de fumées noires, commençait à faire effet sur la Lumina. Se sentant de nouveau partir, elle pointa du doigt la flotte républicaine qui fondait sur eux, si les pirates voulaient s'en sortir, ils devraient mettre les voiles, et vite.

    - Vivez ! Morigéna-t-elle. Ne vous sacrifiez pas pour une telle cause, reprendre Kaizoku ne sera qu'une maigre victoire à côté des pertes subies... La République ne fera que renvoyer une nouvelle flotte, Mirelda Goldheart n'est pas du genre à accepter la défaites... Rahhh Sa tête la faisait lanciner de douleur. Attendez qu'elle ne soit plus au pouvoir et votre île vous sera rendue, je vous en fait le serment... Le gaz lui lacérait la gorge, la forçant à se taire.

    Il fallait qu'ils vivent, ne serait-ce que pour retrouver leur île, s'ils mourraient dans cet assaut désespéré, ils ne feraient que retarder le moment où la République relancera de nouvelle troupes à l'assaut de Kaizoku. Le seul moyen pour eux de récupérer leurs terres était d'attendre la fin du mandat de Mirelda, Azura était bien placée pour savoir que le prochain candidat sera plus conciliant qu'elle... Enfin, tout du moins elle le pensait, bien qu'elle se trompait quelque peu.
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  • Lun 31 Juil - 14:13



    La beauté du feu. Du chaos. Des expériences réussies. Depuis le pont, j'observais les flammes blanches se répandre sur le bateau. Ici et là, les pauvres bougres qui n'avaient eu le temps de réagir se retrouvaient pris dans une fumée corrosive qui rongeait leur chair et leur âme. D'abord la nécrose, puis la douleur. Lente, vicieuse. Un corps qui fondait rapidement sous la forte chaleur avant que les gaz hallucinogènes ne viennent prendre le peu de raison qu'il restait aux pauvres imbéciles ayant fait l'erreur de défier l'Orc Ivrogne. Sous mon masque, un gigantesque sourire s'étendait, déformant mes traits et mes lèvres dans une expression beaucoup trop malsaine pour être admirée. Heureusement, mon accoutrement me permettait de préserver mon image. Mon attitude froide habituelle. Quand les déflagrations cessèrent et que seules les fumées nocives se répandaient sur le pont du Talion demeuraient, une partie de notre équipage se jeta à l'abordage. Protégés par des bandeaux imbibés d'alcool, ils seraient au moins protégés un temps des vapeurs hallucinogènes. Pour le reste... Mon regard se tourna vers la ratel ardente qui glapissait à mes côtés. D'un geste de la main, je l'invitais à grimper sur mon épaule tandis que je préparais un tissu pour lui permettre de se protéger au moins un peu. Quand elle fut proche, je m'adressais enfin à elle, tentant d'être le plus simple possible.

    * Pour nez. Contre poison. Allons tuer. *

    N'attendant pas de réponses, mon regard se porta alors sur le Talion et son équipage qui se faisait massacrer. De nouveau, un sourire vicieux déforma mes traits. Enjambant les rambardes de l'Orc Ivrogne, je me retrouvais rapidement sur le pont du navire embrasé. Observant le chaos et les différents nuages qui s'élevaient un peu partout, je remarquais les quelques marins républicains qui faisaient encore l'erreur de se débattre. Levant ma main gantée, je les signalais à la belette de feu qui m'accompagnait. Un geste simple. Explicite, suffisamment évident pour qu'elle puisse le comprendre. Dans un nouveau mélange de mots ou de piaillements, elle quitta ma compagnie pour s'élancer un peu partout. Merveilleux, elle pourrait se défouler et occuper les républicains. Alpaguant deux pirates qui venaient d'achever un matelot, je les invitais à me suivre tandis que je cherchais au préalable mon assistante de magma. Sans la voir, je me décidais finalement à bouger en direction de celle qui commençait à se relever.

    Un républicain sortit alors d'un nuage verdâtre. Apeuré et paniqué, ce dernier tenta de se jeter sur moi avec toute la fougue et la folie caractérisant les personnes hallucinées. Attrapant ma dague, j'enfonçais cette dernière après qu'un de mes "gardes du corps" n'ait paré son attaque. La lame fila droit dans sa gorge, glissant le long de cette dernière dans un arc de cercle vicieux qui propulsa sur le pont une gerbe de sang particulièrement dense. Retirant mon stiletto, j'attrapais la tignasse du pauvre marin pour continuer d'avancer, trainant cette dernière sur le pont déformée du Talion. Son sang, en quelque sorte, formait un long tapis rouge pour quiconque se décidait à me suivre. A plusieurs reprises, le corps de ma victime heurta des vapeurs ardentes et commença à prendre partiellement feu, rongeant sa chair dans des crépitements ignobles. En face de moi, un grand flash illumina un instant le bateau. Plissant les yeux, mes optiques teintées me permirent d'encaisser plus ou moins la différence de luminosité avant que je ne reprenne ma route. Autour de moi, mes deux compères séparatistes ricanaient doucement. Était-ce dut au gaz qui était finalement passé au travers de leurs bandeaux, ou bien était-ce dut au fait que, comme moi, ils observaient une nouvelle proie? Je n'aurais sut le dire. Au moins, nous avions l'avantage, et les propos de la jeune femme étirèrent un nouveau sourire sur mes lèvres tandis que je lâchais enfin mon dernier sujet. Sur la route, son corps avait achevé de verser son sang et, en plus des flammes, les copeaux de bois arrachés étaient venus lacérer son corps pour donner l'impression terrible qu'on lui avait fait subir le supplice de la coque. Un corps râclé jusqu'au sang par les multiples coquillages accrochés au navire pirate, et le sujet trainé contre celui-ci à l'aide de cordes et de poulies jusqu'à ce que la noyade ne survienne ou que le corps cède face aux atrocités subies. Heureusement, pour ce pauvre homme, ma lame avait terminé son existence avant de se voir complètement mutilé. Mes pas s'arrêtèrent donc devant celle qui se nommait Azura. Mes lentilles s'ancrèrent doucement sur son visage meurtri par la terreur environnante et le terrible spectacle auquel elle assistait. J'écoutais ses mots. Silencieux. Juste. Une flotte républicaine, pas vrai? Il était vrai que la situation n'était pas idéale. Mais... Malheureusement, même le plus pur des anges n'aurait sut nous convaincre dans tout ce chaos. La science, après tout, allait bien au delà des conditions morales. Dans une révérence volontairement exagérée, j'époussetais doucement une poussière de phosphore qui s'était déposée sur mon manteau ignifuge.

    * Quelle charmante attention de votre part que de chercher à nous aider quand votre navire tentait jusqu'à peu de tous nous tuer! Je me sens devenir votre obligée, Ô grande protectrice des veuves et des orphelins. Malheureusement, votre parole n'est pas suffisante pour nous. Il faudra donc... *
    - Oy!... Mais c'est une foutue sénatrice qu'on a là!
    * Oh? Voila qui est intéressant... Messieurs... *

    Joignant le geste à la parole, les pirates se détachèrent de ma compagnie pour venir encercler Azura. Derrière nous, une partie de l'équipage la tenait en joue avec différentes arbalètes et autres projectiles. Naturellement, je me doutais que le capitaine n'aimerait pas que nous... Abattions, une proie aussi docile. Mais... Elle venait de nous offrir un passage en or vers notre lieu de repli. Il aurait été dommage de ne pas en profiter. Les deux pirates attrapèrent ses bras, les tordant dans une clé volontairement douloureuse pour y passer des liens. M'approchant doucement d'elle, je posais mes lentilles teintés sur son visage à la tempe marquée.

    - Vous êtes à présent not' prisonnière, madame la sénatrice.

    Joignant les paroles du pirate à mes propres gestes, j'enfonçais une seringue dans le cou de la jeune femme. Un mélange de champy et de datura, comme employé précedemment sur nos propres hommes. En plus des gaz, cela permettrait de la rendre potentiellement plus... Docile. Moins encline à tenter quoique ce soit de stupide. M'approchant alors de la capitaine qui gisait à côté, et dont la santé mentale semblait tout aussi compromise que son corps dévoré en partie par les vapeurs de phosphore, je soupirais doucement, attrapant ses cheveux pour commencer à la trainer à son tour tandis que les pirates menaient doucement Azura vers notre navire. Mort et désolation, voila ce qui attendait celles et ceux qui osaient venir nous intercepter. Apercevant enfin Rulka, je jetais le corps de la capitaine sans ménagement avant de faire un grand signe de main à ma comparse ardente.

    * Voyez! Une noble qui venait rétablir l'Ordre sur votre île! Une personne de la haute, impatiente de venir nous abattre comme la lie que nous sommes. Comme si nous représentions le pire de ce que faisais l'humanité. Oh comme elle avait raison, n'est-ce pas ma chère? Comme elle mériterait que nous devenions à ses yeux l'incarnation de tout le mal qu'elle essaie de mettre sur nous... *

    S'il y avait put avoir un sourire dans mes pensées diformes, alors il se serait manifester à cet instant. Ne me préoccupant plus de ce qui arrivait sur le Talion, je revenais enfin sur l'Orc Ivrogne en compagnie de notre nouvelle accompagnatrice. Touchant doucement son front, je sortais de ma sacoche un bandage et un peu d'alcool pour nettoyer la plaie qui se trouvait sur sa tempe. Je n'étais pas un monstre, après tout. Derrière moi, les cris de douleurs de plusieurs marins calcinés résonnèrent dans l'air nocturne, comme pour appuyer mon propos. Une fois le bandage posé, je tirais la sénatrice droguée vers le bord opposé du bateau, faisant face à une flotte républicaine de plus en plus nombreuse, malgré nos navires traversant la baie pour regagner le fort. Puis, dans un hurlement télépathique, je m'adressais aux différents capitaines ennemis, comme pour les prévenir de la situation.

    * Messieurs, mesdames. A notre bord se trouve actuellement une de vos sénatrices. Tout ce que nous souhaitons, c'est un passage accordé vers l'extérieur de la baie. Alors, cette dernière vous sera rendue. Si la moindre baliste se trouve chargée. Si le moindre trébuchet s'oriente dans notre direction... Alors vous aurez sur vos mains le sang d'une de vos politiques. Ainsi que notre juste réponse. Ne nous forcez pas la main... *

    Peu m'importait, en réalité, du sort de notre prisonnière. Tout comme il m'importait peu de parvenir à rejoindre les positions pirates paisiblement ou non. La rouquine au souffle magmatique qui nous accompagnait avait déjà démontré sa furie précédemment et... je la soupçonnais d'être capable de recommencer de nouveau. Alors, le choix était leur. Quelques minutes plus tard, notre équipage était enfin au complet tandis que le Talion sombrait enfin dans les flots noircis. Sa coque et ses voiles encore rongées du sang des marins ainsi que des flammes de phosphore. Quel délicat spectacle que d'apercevoir les résultats bénéfiques de ses propres expériences. Silencieux, et alors que le capitaine de l'Orc ivrogne ordonnait notre départ, je laissais ma main glisser doucement vers ma sacoche. Oh... Tant de merveilles à tester prochainement! J'espérais au fond de moi que  l'amiral pirate avait encore de la ressource. Car il aurait été dommage d'abandonner aussi vite la reprise de leur propre liberté.

    Même si cette dernière impliquait probablement la condamnation entière de tous ses partisans.

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    Klak-Klak Boom
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  • Lun 31 Juil - 14:54

    La petite salamandre nichée sur l'épaule de l'imposant Docteur furetait sans comprendre la multitude de conversations qui avaient lieu tout autour d'elle. Rendue folle par un estomac grondant qu'il n'était pas encore parvenu à remplir, Klak-Klak dévorait du regard les quelques adversaires se situant face à lui et ne percevaient en eux qu'un menu aussi riche que vaste. Chez les quelques victimes de ses flammes infernales, il décelait des mets particulièrement croustillants et chez les survivants, il y avait encore une vivacité incitant le prédateur à obéir à ses instincts de bête traqueuse. Décourageant quiconque de s'approcher du Docteur d'un feulement mêlé à des claquements de mâchoires, le monstre miniature fut pour le moins surpris de se voir offrir un chiffon par ce dernier. Incrédule, il ne comprit pas les mots qui grattèrent le fond de son crâne mais quand il aperçut les autres pirates s'équipant de bandeaux, il sut qu'il devait les imiter. Ce fut donc après un remerciement qu'il se dressa sur ses pattes arrières pour effectuer un nœud autour du tissu afin d'en recouvrir son museau.

    "Apich, Popo."

    Puis vint le signal de l'assaut, que Klak-Klak assimila cette fois sans la moindre difficulté. A ce stade, le moindre geste vaguement orienté vers ses opposants auraient de toute façon suffi à déclarer la guerre, d'une manière ou d'une autre. La Salamandre laissa un rire étouffé lui échapper et rapidement, sol pelage rougeoyant s'imprégna peu à peu d'une teinte boisée, imitant lentement le décor cauchemardesque dans lesquels ils étaient plongés. Le Docteur s'avança sur le pont adverse et la bête agile sauta alors de son perchoir tout en disparaissant dans la brume artificielle produite par leurs précédents assauts.

    "On ne vous cèdera pas la Sénatrice, chiens de pirates !"

    Le courageux marin encore suffisamment conscient pour envisager de défendre la politicienne vint s'interrompre brusquement, frappé par une force invisible qui s'était manifestée derrière lui. Son torse avait été violemment percé par une lance à la pointe luisante et crépitante. Il voulut pousser un hurlement mêlant douleur et stupeur mais l'arme tribale fut brusquement retirée de cette première plaie. Il subit un second assaut, puis un troisième. Massacré par l'hybride qui s'était infiltré derrière lui, le jeune républicain chuta sur le côté dans un ultime sifflement et son sang s'écoula en cascade sur la créature camouflée, révélant ainsi sa silhouette tapie dans les ombres.

    "Padoushi Popo, Vilébé' Dahyrr. Issi Klak-Klak Potitaine !"

    Indifférent aux flammes dont il était à l'origine, le fauve enragé leva son déguisement dans un crépitement magique puis sauta jusqu'à un fuyard hurlant qui tentait de se jeter par dessus bord. Il trancha dans le vif, se délectant de chaque meurtre et prélevant ci et là des trophées de guerre tandis qu'il achevait de réduire à néant l'équipage de ce qui fut autrefois le Talion. Lorsqu'il n'y eut plus âme qui vive sur le pont désolé de l'embarcation partiellement calcinée, ce fut un Klak-Klak couvert de sang et d'entrailles qui s'extirpa de la fumée, affublé d'un chapeau de flibustier et fier comme un coq.

    Il sautilla jusqu'à sa propre embarcation, sur lesquels s'effectuaient déjà les préparatifs du départ. Inspectant le pont de l'Orc Ivrogne sans pouvoir se trouver un véritable centre d'intérêt, il finit par apercevoir le corps inanimé de la Sénatrice assoupie et ligotée et se dénicha une bien curieuse lubie : celle de lui mâchouiller les cheveux, de les décorer de copeaux de bois et d'y faire quelques tresses grossières en attendant que le temps passe et que vienne à leur rencontre une nouvelle force d'opposition digne de lui et de ses pairs.

    Résumé:
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  • Lun 31 Juil - 18:32
    Ce n’avait été dans un premier temps qu’un convoi à l’horizon, immanquable. Bien trop grand pour être une proie atteignable de tout de façon. Mais alors qu’elle observait à la longue vue l’assemblage étrangement hétéroclite de vaisseaux, Althéa pu remarquer que ce n’était pas un convoi marchand, mais bien une flotte de guerre. Pirate qui plus est, et qui avançait droit vers Kaizoku. Visiblement, elle n’en avait pas été prévenue ni informée…

    Orientant les voiles de la Belladonna, elle s’approcha donc en vue du port de l’ancienne île pirate, où visiblement, les Républicains n’étaient pas en reste de forces navales également. Perchée sur le mât de la Belladonna, elle observa à la longue vue la danse des navires, les engagements chaotiques, hésitante elle-même à se lancer dans une bataille qu’elle ne pourrait certainement pas gagner contre des navires de guerre. La Belladonna n’était pas faite pour cela, malgré la baliste présente à l’avant, son navire ne ferait clairement pas le poids - ou en tout cas pas avec son équipage plus que réduit. Intimider des navires marchands isolés n’avait pas grand chose à voir avec des manœuvres militaires, et elle n’avait pas assez de main pour être à tous les postes à la fois.

    La sirène perchée laissa échapper un petit rire, assise sur le bastingage de la vigie, fouilla dans ses poches, et en sorti de sa petite pochette étanche une cigarette qu’elle alluma paisiblement, profitant du spectacle à bonne distance. Malheureusement, la petite danse des navires sembla virer légèrement en faveur de la République, et les pirates réussirent heureusement à se replier en minimisant leurs pertes, mais ils avaient clairement perdu de leur momentum. La capitaine jeta le mégot de sa cigarette nonchalamment dans l’océan avant de se laisser tomber sur le pont, et d’aller gonfler les voiles de son frêle esquif.

    Elle n’aimait pas la situation, bien plus du genre à aller foncer dans le tas une fois la bataille gagnée que de rejoindre un combat mal engagé. Mais d’un autre, pourrait-elle vraiment se satisfaire d’être restée inactive dans un assaut historique? Elle se retourna vers son passager, clairement pas commode mais qui avait aussi suivi les hostilités avec un certain intérêt.

    « Forcément il faut qu’ils rendent ça compliqué… J'crois que pour faire le trajet en toute sécurité c'est raté. Mais ça t'intéresse de te joindre aux hostilités? C'est pas dans le contrat, mais ça a l'air de t'intéresser... Une intuition, comme ça. »

    Althéa hésitait à engager son navire dans la bataille, mais peut-être qu'elle réussirait à récupérer des hommes au fort - et avec l'assistance de son mystérieux passager - peut-être faire quelque chose d'intéressant.

    Spoiler:
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  • Lun 31 Juil - 19:22
    He’s a Pirate
    Event Kaizoku


    Plantée sur le sol, visant du mieux qu'elle pouvait la chose flottante malgré la coque qui tanguait sérieusement, Alvida n'était qu'une aide risible… les projectiles fusaient et très peu parvenaient à ne serait-ce qu'effleurer la sorcière surpuissante. Tout reposait sur les deux attaques osées de Ciguë d'un côté et d'Altarus de l'autre.

    Le premier s'était jeté, hache à la main. Sa lame pénétra lourdement, presque comme dans du beurre. Elle était… grièvement blessée. Mais pourtant, elle parvient à saisir le raton. Le reste parut flou pour la capitaine. Le mat avait traversé l'espace, et si la sorcière fut traversée de par en par, le raton fut projeté dans les airs avant de sombrer dans les flots. Était-il…?

    Et elle ?

    Secouée, la corsaire lâcha l'arbalète, se saisissant de son arme avant d'approcher fébrilement de leur ennemie. Elle gisait dans une flaque de sang, percée, trouée, se vidant en masse de ses globules rouges. Son corps tressautant, les yeux vitreux, elle était à l'agonie.

    « Je suis … La Princesse … De Carreau. Et je ne partirais pas … Sans vous. »
    « Fermes-la ! » rugit la rousse en plantant sa lame dans la gorge de la vieille femme.

    Cette fois c'était fini. Non. Pas tout à fait.

    Une onde de choc ébranla le monde. Le mur de glace explosa littéralement, faisant pleuvoir la mort autour de lui. Et ce fut à leur tour… Une lame géante s'abattit sur les navires, brisant tout sur son passage.

    Secouée, Alvida avait chuté brutalement contre les lattes de bois, son corps glissant sur quelques mètres. Elle tenta de se retenir, ses mains essayant de s'agripper s'étaient tendues pour se saisir de quelque chose. Et puis elle s'immobilisa.

    « J'te tiens ! »
    « Garric… Merci. »

    L'homme tenait. Aussi solide qu'un roc, il maintenait son amie avec force. Grâce à lui, elle parvint à se relever. La capitaine ne put que constater avec horreur le chaos engendré. Il fallait agir maintenant, sans plus tarder.

    « Ne restez pas plantés là ! Quittez le navire immédiatement ! Tous aux chaloupes ! » ordonna-t-elle en se précipitant pour aider ceux qui avaient eu la jugeote de commencer à les mettre à l'eau.

    Il n'était plus temps de couvrir son équipage, tous devaient faire preuve de bon sens… mais elle restait capitaine. Sauver le plus de monde restait sa priorité. La jeune femme aida quelques blessés à monter à bord des chaloupes avant d'y monter à son tour.

    Une fois à l'eau, elle dirigea le canot vers des camarades qui s'étaient retrouvés projetés dans la mer afin de les aider à se hisser sur la chaloupe. En s'approchant, elle reconnut le capitaine ainsi que le raton qui avait bondi avec la hache un peu plus loin et fit signe de pagayer dans leur direction.

    « Il est en vie ? » Demande-t-elle à Altarus. « Je vais le faire monter à bord… mais je peux pas vous prendre tous les deux. Tu peux tenir le coup ? » Tout en hissant le raton à bord, elle ajoute : « Mieux vaut rejoindre la ville. Je sais pas toi mais moi j’aviserai une fois là-bas… Sans bateau, on a plus vraiment le choix. »

    CENDRES



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    Altarus Aearon
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    qui suis-je ?:
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  • Lun 31 Juil - 19:31
    La situation n'était plus à comparer avec un redoutable maelstrom. C'était sans nom, indéfinissable... Une vision de fin du monde dans une mer déchaînée par la déferlante de puissance magique de la Sorcière. Bien que blessée, elle déployait toute sa hargne et son habilité dans une multitude de sortilèges, mettant à mal les marins et les embarqués  des deux navires. Ces derniers gitaient au rythme des vagues chaotiques qui les soulevaient dans tous les sens. Les coques se choquaient, faisant craquer les bois à chaque rencontre.

    Sur le pont de l'Émouchet, Altarus se concentrait sur le mât fracturé, essayant en même temps de pas perdre l'équilibre par les mouvements erratiques du pont. Serrant les dents, son œil bleu ne quittait pas la Sorcière durant toute l'opération, priant de moitié que cette arme improvisée serve. Quel ne fut pas sa surprise d'entendre un cri en provenance des airs. Il n'eut qu'à lever la tête pour distinguer le frère de Crocus bondir du mât de misaine, brandissant une hache. Leur ennemie tourna la tête dans la direction du raton-laveur, avant de recevoir un coup tranchant. Le borgne crut sentir la joie monter, quand cette attaque magistrale qui faisait éclabousser du sang sur le pont, à nouveau. Était-elle vaincue cette fois ? Son œil écarquilla quand la redoutable vieille mage régla son sort à son assaillant, avant de le jeter à la mer... Mais ne crèvera-t-elle donc jamais ? Il n'oublia pas son projectile improvisé.

    Le mât une fois sous son contrôle, contractant toujours plus ses mâchoires, il le projeta vers la Sorcière. Prise au dépourvu, elle ne sut l'esquiver, se faisant transpercer de part en part et chutant, emporté dans l'élan du mât lancé sur sa personne. Elle termina épinglée comme une punaise sur le gaillard avant de la corvette, geignant son agonie. Le petit navire gémit sous le choc, s'enfonçant quelques secondes vers les flots, avant de se redresser dans les écumes blanchies des vagues furieuses qui déjà, retrouvèrent un calme soudain. Autour des deux navires, les assauts magiques avaient cessé aussi soudainement qu'ils s'étaient produits. Doucement, les deux navires pirates perdaient de leurs mouvements houleux.

    Le demi-elfe, haletant, regardait la Sorcière étendue sur le pont avant, toujours figée contre par le pieu mortel qu'était le reste du mât. Cette fois, elle était vaincue ? Demeurant prudent, il s'approcha de quelques pas, stoppant son approche prudente en la voyant encore remuer. Ses lèvres s'entrouvrirent pour cracher une dernière menace, gargouillant de sang. Altarus demeura immobile en entendant ses mots. Il n'avait pas été le seul à l'entendre et une atmosphère de malaise se fit pesante.

    Le Capitaine se sentit mal, mais pour autre chose... Le nom raisonnait encore à ses oreilles. Qu'avait-il... Une explosion soudaine et aveuglante lui coupa ses songes. Il n'eut même pas le temps de lever le bras pour se protéger de cette soudaine lueur qu'un intense souffle glacé balaya tout sur son passage. Altarus fut projeté sur le sol et se sentit  glisser, avant de percuter la rambarde du pont. Il grimaça tout en se redressant de moitié. Tiens. Il avait encore sa rapière en main. Ne perdant pas de temps, il la rengaina à son fourreau, et pris d'un pressentiment, imitant de là même ses alliés et les autres marins encore en vie, il leva la tête. Et là... Par les abysses ! Une immense lame de glace tomba des cieux, avant de tomber sur les deux navires. l'Émouchet fut coupé en deux, dans un sordide fracas de bois et de cordes claquantes. Les flots éclaboussants franchissaient déjà l'entaille destructive, réagissant au plongeon de la trancheuse gelée. Lentement, les deux parties de la corvette commençaient à s'enfoncer dans les eaux gelées.


    La poupe fut la première à se redresser, dans un chant grinçant d'agonie. Altarus se trouvait sur la proue, qui s'enfonçait à son tour. Se retenant à la rambarde, il jeta un dernier regarda au cadavre de la Sorcière, qui même morte, cherchait à les emporter avec eux dans les profondeurs marines. Qu'avait-il donc provoqué, en prenant la décision de la combattre ? Il demeurait immobile, comme contemplant la Sorcière désormais morte. Quelque chose d'amer monta dans sa gorge, qu'il ravala, car ce qui restait de l'Émouchet sombrait dans les flots. Il n'eut pas besoin d'ordonner l'abandon du navire. Les derniers rescapés de la corvette avaient déjà agi, fuyant les lieux comme ils pouvaient. Il chercha du regard Lil', redoutant le pire pour la Fae. Où était-elle ? Il l'aperçut quelques secondes après, sur la poupe qui continuait de s'enfoncer, dans la mer bouillonnante de l'air s'échappant des cales noyées.

    "Lil' ! Regarde, non loin de toi, une chaloupe ! Monte dedans !"Lui cria-t-il alors en lui désignant la petite embarcation qui flottait non loin. Et qu'est-ce qu'il y avait à côté, là-bas, plus loin ? Il plissa son seul œil. C'était le frère de Crocus qui s'accrochait à un reste d'épave. Il avait donc survécu ! Mais combien de temps tiendra-t-il à sa bouée providentielle ? Sans attendre, il se jeta à la flotte. Il eut le souffle coupé en sentant la morsure glaciale de l'eau après avoir fendu sa surface. Il refit surface et nagea vers Ciguë, le plus rapidement qu'il put.

    Arrivée à sa hauteur, il l'aida à mieux se tenir à la carcasse de navire.

    "Tiens bon, mon vieux. "

    C'était, bien entendu, plus facile à dire qu'à faire. Tournant la tête pour voir où se trouvait Lil' et la chaloupe, ce fut un autre canot qui se rapprocha d'eux. C'était la Capitaine rouquine. Et elle n'était pas seule. Crocus s'amena à une vitesse ahurissante. Et il hurlait d'une manière telle que cela fendit le cœur du vieux demi-Elfe.

    "Il vit encore Crocus, mais il faut vite rejoindre les quais les plus proches. Capitaine, embarquez-les. Il n'y aura pas assez de place pour moi..."

    Lil' n'était pas loin, se rapprochant d'eux aussi. Il soupira presque. Il avait entendu les paroles d'Alvida

    ""Peut-être que nous avons pas choisi le bon camps...."

    Il cessa de penser à ça. Il était encore dans la flotte, sentant l'eau froide l'engourdir de plus en plus.

    "Je prendrai le prochain canot. "

    La chaloupe dans laquelle se trouvait Lil' ne mit guère de temps à se rapprocher. Le borgne ne perdit pas de temps pour s'accrocher à la petite embarcation et de se hisser comme il put, se laissant tomber mollement une fois embarqué. Le souffle court, il fixait les cieux embrumés des fumées denses des incendies qui achevaient les navires, peu importait lesquels.

    Un long soupir aquatique le poussa à se redresser sur un coude, pour lui offrir la fin du naufrage de l'Émouchet. La dernière vision de la corvette fut la disparition dans les eaux noires du grand mât fracturé. Altarus expira longuement, tout en se laissant tomber dans le fond de la chaloupe. N'oubliant pas Lil', il s'empressa de la rassurer.

    "Ne t'inquiète pas Lil'. Tout va bien. C'est juste le temps de reprendre mon souffle... Et toi ? Tu n'es pas blessée ? "

    Il n'oubliait pas Crocus. Bon sang, pourquoi il s'était affalé comme un vieux sac... Il se releva, essayant de voir la situation des deux ratons laveurs. À voir l'état de Crocus et de comment il s'inquiétait pour son frère, il n'y avait pas besoin de demander comment le duo allait.

    "Rejoignons les quais… Vu ce qui s'est tramé, on n'a pas besoin de trainer plus de raisons ici… "

    Il porta une main gantée à son visage. Maintenant que toute la tension se relâchait lentement, il sentait le poids de la fatigue et de la culpabilité le rattraper. Son corps encore trempé se mit à trembler. Était-ce le froid ou bien les conséquences à venir qui s'enchaîneraient après avoir entraîné la mort de la Sorcière. Son nom... La Princesse de Carreau, il l'avait déjà entendu... Une Frère de la Côte. Il avait tué avec ses alliés et amis une Frère de la Côte. Par son refus d'obtempérer, il avait compromis l'objectif principal de la flotte pirate... Oui, car il se rappela qu'à présent que les cors avaient sonné pour ordonner le repli. Il avait commis une immonde perfidie.

    Sentant son estomac se révulser, il s'accrocha au bord de la chaloupe pour cracher le peu qu'il contenait. Par les abysses ! Le malaise qu'il le prit là, de suite, était atroce. Il inspira longuement et ce, plusieurs fois de suite, pour se ressaisir. Etait-ce un effet de choc des incendies proches ou de la violence sans pareille de leur tout récent affrontement ? Peut-être que d'avoir provoqué la mort de la Sorcière était une trahison envers la flotte pirate... Mais la Frère de la Côte avait menacé de tuer tout le monde si on ne répondait pas à ses injonctions. Au vu de sa puissance, pourquoi n'avait-elle pas directement tuer la républicaine qui avait fracassé le mât ? Pourquoi n'avait-elle pas détruit directement les vaisseaux de la République. Quelle avait été réellement son but ? Elle avait voulu jouer, qu'elle avait affirmé… Était-ce comme cela qu'Altarus souhaitait voir Kaizoku libre ? De voir l'île devenir qu'une zone de jeu pour certains Frères des Côtes ? Il avait trahi une partie de sa conscience... mais il avait sauvé ses amis et ses alliés dans un sens, en n'acceptant pas de se replier. S'il s'était replié, qui sait ce qui serait arrivé à Crocus et son frère... Et Lil' ? Et la Capitaine rousse ? Il crut vomir encore une fois. Il cracha un peu de bile à la flotte.

    Peut-être s'était-il fourvoyé depuis ces dernières années sur comment Kaizoku devait retrouver sa liberté… avait-il choisi le bon camp ? Il avait des doutes maintenant....

    Une fois sur les quais, il hélera des secours, pour qu'on tente de soigner le frère de Crocus... et prendra une décision qui le bouleversait que trop déjà. Si pour protéger Kaizoku signifiait changer de camps, alors il prendra cette voie.


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  • Lun 31 Juil - 20:49
    C’est tout con, mais les paroles de la nouvelle venue sont rassurantes pour toi. Ce n’est pas une ennemie, elle n’a pas de question piques et cela aide même tes pensées à se structurer un peu plus. Sa présence est un vent de fraîcheur dans le tourbillon enflammé qu’est devenue cette soirée sans que tu ne comprennes trop comment. Tout s'est enchaîné si rapidement que ce soit une sorte de pause bienvenue, mais si tu as du mal à comprendre ce qu’elle vient faire dans l'enchaînement de tout.

    Qu’importe, tu prends ça sans te poser plus de questions. Plus tu t’en poses des questions, moins tu as de réponses de toute manière. Tout s’embrouille si facilement. La curiosité te dévore et les questions restent, mais il y a besoin d’un moment plus doux. Les mots sortent de la bouche de la dame et pendant ce temps tu en profites pour remettre ton nez en état grâce aux ombres ambiante, le saignement se stop et même si la douleur reste bien présente, au moins c’est soigner.

    – Je ne sais pas. Je n’ai aucune idée de qu’il y a comme avantage à faire du mal à cette île, mais bon… ce n’est pas comme si des actions irréfléchies ne pouvaient pas se faire pour autant. Je ne pensais pas moi-même de base aider les forces républicaines avec mes compétences de coursier avant de le faire, donc, bon…

    Il y a des actions qui se font sans vraiment de raison, sans but et il y a des fous de partout, même si clairement tes doutes sur Neera sont minces là. Elle n’a pas cherché à te tuer ou à t’accuser de mentir, c’est tout con, mais de là ta confiance est bien présente.

    – J’avais un document à faire passer ici, on m’a simplement donné un lieu, mais pas une personne… Le gars était assez mal en point en me le donnant, mais étrangement, on a préféré me demander ce que je pense de la République que de prendre ma missive. Juste avant, là où j’étais, on m’avait demandé de transmettre des informations sur les futures actions des pirates visibles au Capitaine du Guet, mais ce dernier a fait brûler la missive à sa réception et voulais me capturer ensuite.

    Vraiment, l'enchaînement de tout est de plus en plus limpide dans ton esprit, mais ne fait toujours aucun sens. Tu ne remarques même pas sur le moment où la professeur de Magic se stoppe dans ses mouvements, comme si elle venait de perdre ce qu’elle cherchait à la base. Dans d’autre circonstance tu l’aurais noyé de question sur Magic et ce qu’on peut apprendre là-bas, de comment y aller tout en continuant à parcourir le monde, mais ce n’est clairement pas la bonne situation. Plus tard, ça se présentera peut-être. À la place tu continues à réagir à ses propos.

    – Ce n’est absolument pas moi qui vais juger sur une potentielle folie vue la soirée. Il y a un truc qui ne tourne pas rond, que cela soit chez les républicains ou chez les pirates. Ce genre d’attaque fait du bruit avant d'arriver, surtout de cette ampleur, là la surprise totale cache un truc pas net. Donc, bon, si tu entends quelque chose de sinistre, vu l’ambiance qui pèse ici, cela ne m’étonne absolument pas. Ironiquement c’est même rassurant de se dire qu’il n’y a pas eu un vent de folie ce soir qui balaie tout sans réfléchir…

    Beaucoup plus rassurant parce que s’il y a une explication aux attaques que tu as subies pour avoir fait ton travail par la part du camp pour qui tu travailles sur le moment c’est mieux. Même pour Kaizoku. Enfin certainement. Il y a une explosion qui retentit et toute ton attention se porte sur cela avant d’enfin remarquer que l’attention de Neera semble être différente de quand elle est arrivée dans cette partie du bâtiment.

    – Vers où est-ce que tu entends le rire ? Si tu veux, je peux t’aider à en trouver l’origine. Je t’avoue que sinon je pensais remonter pour savoir si ça va bien pour un gars à qui on a posé la même question que moi tout à l’heure. Lui, il a eu l’intelligence d’avoir une réponse plus pro république, mais… Je ne sais pas, avec les merdes qui se passent actuellement je ne suis pas serein pour lui non plus, puis… c’est con… mais j’aimerais terminer mon travail et livrer mon courrier. Au moins pour la mémoire du gars qui est certainement mort en me le donnant.

    Et ça te pèse un peu mine de rien. Comme un peu tout ce qui se passe là.

    – Dans tous les cas à deux ça se passera mieux que tout seul.

    Là tout de suite Capella te manque. Avec elle tout aurait été plus simple. Tout est toujours plus simple quand vous êtes tous les deux de toute manière. Tout partenaire là tout de suite pour combler le vide, même si ça ne sera jamais pareil. Normal en même temps. Ta sœur est unique.
    résumé:
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  • Lun 31 Juil - 20:52
    Attaque sur Kaizoku">
    Il est temps de briser les chaînes.


    Pendant longtemps, la République avait tenté de pacifier Kaizoku, la cité des pirates qu’elle avait conquis par la force. Peu à peu, l’île avait vu l’émergence d’une bourgeoisie s’accaparant les terres, les champs, les maisons. L’endroit qui avait été un refuge pour de nombreux esclaves en fuite dans l’espoir de ne plus avoir de maître. Pas de président, empereur, maître. Personne. Des criminels de tout poils avaient également rejoint ce refuge. Si certains pirates avaient des esclaves et trempaient dans ce business de la honte, beaucoup d’anciens esclaves avaient rejoint les rangs de la piraterie. Un moyen de ne plus avoir à obéir à un maître. Mais également de reprendre les richesses qui leur étaient dû car ayant été crées par le labeur des masses, notamment des esclaves.

    Grâce à la piraterie, Semar avait libéré de nombreux esclaves détenus par des marchands. Si la République et le Reike avaient aboli l’esclavage, en revanche, il continuait grâce à la Pègre et de nombreux Reikois et Républicains en bénéficiaient. C’était un peu facile de tout mettre sur le dos des malfrats quand certains politiciens n’avaient pas de soucis à se salir les mains quand il le fallait. Puis la République était bien trop occupée à s’en prendre aux habitants de Kaizoku ou des îles qui refusaient que leurs terres deviennent des lieux de villégiature ou qu’une bourgeoisie émerge, plutôt que de traquer les esclavagistes. Donc c’était à des gens comme Semar de faire le boulot. Car il avait bien compris que les masses ne pouvaient compter que sur elles-mêmes pour s’en tirer, même si quelques alliés étaient possibles.

    Et les Républicains, notamment en raison de conservateurs au pouvoir, avaient beaucoup aidé à instaurer un régime par les riches, pour les riches. Et depuis des années Kaizoku et la possibilité de voir des gens s’accaparer les richesses d’une bourgeoisie qui la volait déjà à d’autres en les exploitant était un affront pour ceux au pouvoir. Ainsi, ils décidèrent d’envahir l’endroit, mais ils ne parvinrent pas à totalement s’imposer autrement que par la force. Au moindre moment de faiblesse, ils savaient que la population réagirait violemment.

    Mais de l'autre côté, Semar n'était pas très populaire côté Pègre. Si les fruits de ses cambriolages étaient appréciés, en revanche, il mettait trop souvent des bâtons dans les roues des esclavagistes. Et vu que beaucoup de pirates étaient des leurs. Et c'était la même chose pour les trafiquants d'animaux. L'hybride avait commencé à se faire des ennemis chez la Pègre en raison de ses convictions. S'il en voulait à la République pour l'invasion de Kaizoku, en revanche, Semar était conscient que le code des Affranchis devait-être réformé, au moins pour protéger les plus faibles. Car il savait qu'un beau jour, les positions de la plupart des pirates au sujet de l'esclavage risquaient de se retourner contre-eux en faveur de la République et du Reike.

    Semar rentrait d’un petit village Républicain où il avait fait escale avant d’aller à Kaizoku. Les cales comportaient encore un stock d’eau et de nourriture pour l’équipage. Quelques jours avant, il avait attaqué un marchand transportant des animaux sauvages destinés à une chasse en enclos pour des Républicains en envie de trophées d’espèces Reikoises. Il avait libéré les bêtes proche de la frontière sud entre le Reike et la République. L’hybride regardait à l’horizon les bras croisé sur la rambarde de son navire. Le Capricorne fendait les eaux à toute allure.

    L’hippotrague, ainsi que tout son équipage se mettait en alerte. Au loin, une lueur rougeâtre colorait le ciel au dessus de ce qui semblait être Kaizoku. Alors qu’il s’approchait, il commençait à sentir des odeurs de brûlé et de sang. L’hybride d’antilope rouanne, en poste de vigile perchée en haut du mât, cherchait à en savoir plus avec sa longue vue.

    - Semar, il y a beaucoup de bateaux.

    L’hippotrague levait la tête en direction de l’antilope rouanne aux grandes oreilles. Le capitaine n’avait pas son kimono, il n’avait qu’un petit pagne. C’était souvent comme ça qu’il était quand il était décontracté et pas en ville ou en pleine attaque d’un navire marchand. Enfin, il n’était plus vraiment détendu face au spectacle. Il semblait d’avantage prit au dépourvu.

    - Je vois… pas mal de pirates… et des Républicains… Mais ça a l’air d’être de gros rafiots… Genre… bateau de guerre…

    L’hybride se gratta la barbe d’un air songeur avant de rejoindre la cabine commune. Le nouveau était là assis sur sa couchette. Il avait bien remarqué que son capitaine était nerveux. Tandis qu’il enfilait son kimono, Semar observait l’humain. Ce dernier manquait encore cruellement d’expérience.

    - Restes ici !

    Il prit son naginata, il n’avait pas noué son kimono, puis il rejoignit le pont tandis que tous ses hommes étaient dehors à regarder le spectacle alors que le Capricorne approchait de Kaizoku. Semar fit ralentir le navire. Pas loin du sampan, il vit un autre navire qui semblait aussi attentiste que lui.

    - Je crois que les Républicains sont bien énervés…

    L’hybride soupira en contemplant le spectacle de pirates se repliant après que la République leur ait flanqué un revers. Il avait même vu une explosion. Le Capricorne n’était clairement pas taillé pour faire face à des navires de guerre. En revanche, il était assez rapide et Semar avait à sa disposition un soigneur à bord. S’il y avait une chose dans laquelle les antilopes excellaient, c’était la fuite. Une idée germait en tête. Il n’affronterait pas de front ces gros rafiots. Mais il pourrait au moins récupérer un maximum de pirates blessés grâce aux cobes si c’était dans l’eau et ainsi les mener jusqu’à ce qui semblait-être leur QG. Il excellait également dans le harcèlement. C’était de loin la meilleure stratégie contre des mastodontes du genre. Les épuiser à petit feu.

    Mais pour le moment, il estimait qu’il se projetait un peu trop. Déjà, il pensait rejoindre le fort, peut-être qu’un point sur la situation serait un bon début. En attendant, il observait l’autre navire à côté. Son kimono ouvert flottait au vent. L’hybride cornu tenait son naginata sur l’épaule. Le Capricorne n’était pas très loin du navire. En tout cas, ce n’était pas un Républicain. De tout l’équipage qui s’agitait sur le rafiot, une femme borgne se distinguait. Donnant des ordres, pas de doutes, c’était la capitaine.


    - On dirait qu’l’heure est venue d’libérer Kaizoku… J’pensais pas qu’ça arriv’rait si vite…

    De son côté, Semar ordonnait à son équipage de mettre le cap en direction du fort. Diverses antilopes de toutes tailles cavalaient dans tous les sens à leurs tâches. Au milieu de tous ces herbivores agités, l’imposant Oni tenait déjà sa massue prête à l’emploi. La plupart étaient d’anciens esclaves, beaucoup ne portaient qu’un pagne avec par-dessus éventuellement un kimono usé.

    Pourtant, Semar ne semblait pas spécialement plus enthousiaste, sans doutes la perspective de devoir collaborer avec de potentiels esclavagistes pour une bataille semblant perdue d'avance.

    Cette bande de proies allait-elle pouvoir faire pencher la balance en faveur des pirates. Semar sentait l’entreprise très risquée. Au pire, si les choses tournait mal, il prendrait la fuite. Il restait une antilope, même avec un corps d’humain.

    L'hybride avait l'impression d'être à la croisée des chemins alors qu'il contemplait l'horizon et le navire proche de lui.


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  • Lun 31 Juil - 21:27
    Avec l'aide de Gunnar et des autres, puis l'intervention de la rousse louche sur l'autre bateau, et les tirs de balistes sur les autres navires, et en comptant la ligne qui commençait à ployer sans rompre jusqu'à se redresser et mettre les pirates sur le reculoir, on reprend possession des quais. L'explosion lointaine qui retentit fait comme une prise d'inspiration au milieu des combats, tout le monde pouvant pas s'empêcher de tourner la tête en direction de l'ouest.

    Même avec la nyctalopie, difficile de voir davantage qu'une immense lame de glace qui s'écrase vers le bas, sur un navire au sein d'une sphère d'eau congelée. Et c'est pile la direction de la sorcière et des autres qu'ont été téléportés de force. J'remercie encore une fois mon talent et mon intelligence d'avoir poussé pour la retraite, pour pas se coltiner une soeur-de-côte manifestement énervée et très bien équipée. Bonne chance à eux et on s'croisera p'tet dans le monde des gardiens, si cette connerie existe.

    Puis les cornes sonnent la retraite, et si on harcèle les forbans qui essaient de monter sur leurs bateaux à coups de javelots, de tirs de balistes, et de carreaux d'arbalète tout ce qu'il y a de plus prosaïque, on évite aussi de trop les pousser à bout, des fois qu'ils se disent que finalement, ils préfèrent rester sur place et mourir. Alors on regarde les frégates se détacher des embarcadères et filer à un petit rythme vers la sortie de la baie.

    J'vais pas mentir, on les a p'tet harangués, sifflés, moqués, et on a sûrement aussi insulté leurs daronnes.

    Puis y'a eu un grand cri de joie et de victoire, auquel j'ai pas honte de dire que j'ai participé, malgré la fatigue.

    J'descends de mon poste d'observation privilégié, et on se regroupe avec les collègues et le chef. Il prend les ordres qui descendent des gradés de la GAR, et, un peu de sang sur le front, nous félicite.

    « D'après les premiers éléments dont nous disposons, les pirates ont pris possession d'un petit fortin à l'embouchure du port. Ils s'y préparent sans doute pour un second assaut, sachant qu'un siège n'aurait aucune chance de réussir face à la puissance de la République. Bref, si nous avons gagné une bataille, il reste une guerre à livrer. »

    L'ambiance, joyeuse et légère, redescend d'un cran à la perspective de devoir rempiler pour une suite dans quelques heures.

    « Les blessés, allez vous faire examiner dans un des hôpitaux de campagne montés un peu partout, vous trouverez quelqu'un pour vous indiquer le chemin. Les autres... »

    Il pointe un groupe.

    « Vous, ramassez les flèches, les javelots, les traits de balistes. Il faut refaire des stocks en prévision de l'assaut à venir. Préparez également des barricades de fortune sur les quais. Pour cela, utilisez tout ce que vous trouvez : charrettes dans les rues proches, portes dégondées... Démerdez-vous. »

    C'était pas mon groupe, et j'suis à deux doigts de me moquer du boulot de con qu'ils vont se taper.

    « Les autres, vous êtes de corvée d'infirmerie. Fabriquez des brancards de fortune et ramassez nos collègues, officiers républicains, membres de la GAR, mercenaires, et trimballez-moi tout ça chez les toubibs. Si vous voyez des pirates... oh, merde, je m'en fous, finissez-les ou foutez-les au trou. »

    Quel trou ? Qui va avoir la volonté de s'occuper des gars qu'on trucidait y'a même pas dix minutes alors que nos frères et soeurs pissent le sang sur le bois sale du prot ? Vrai que ça se tient, cela dit, c'est la guerre.

    Du coup, j'me mets effectivement avec trois collègues à faire la besogne crade et pas bien joyeuse de trouver les alliés, et les transporter aussi doucement que possible mais sans traîner. C'est à te dégoûter de la guerre, et j'aimais déjà pas des masses ça, ce qui explique que je sois pas resté dans la grande armée républicaine. Après quelques minutes, on tombe sur les restes à peine vivants et charcutés par un tir de baliste et une magie dont j'suis incapable de déterminer l'origine.

    On échange un regard, et Tarot avance d'un pas en portant la main à sa ceinture pendant que j'gerbe dans un coin à côté.

    Quand il revient, on hoche sèchement la tête et on part dans une autre direction.

    Spoiler:
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  • Lun 31 Juil - 21:45

    Attaque sur Kaizoku

    Une secousse de mauvais augure secoue le bateau à l'instant où Lil', en nage, doit plonger en avant pour éviter de finir embrochée. Un craquement sinistre de bois qui cède rempli l'espace, presque assourdissant, puis éclate violement. Roulée en boule sur le sol de la cale criblé d'éclats de givre et d'échardes parfois aussi longue qu'un doigt, la tête rentrée et protégée de ses bras, Lil' a achevé sa roulade à un bon mètre –seulement– du point d'impact d'un mât. « Un mât ? » Il est planté là, devant elle, comme si quelqu'un avait joué au javelot sur le navire, brisant et traversant le plancher du gaillard avant de l'Émouchet telle une coquille de noix. De l'autre côté, sa tête presque désarticulée afin de regarder en arrière, la châtaine déglutit difficilement en constatant avec effroi que le dernier pieu de glace meurtrier, évité de justesse, fait presque sa taille. Certes, elle n'est ni grande, ni large… Mais, assurément, s'il l'avait touché, il ne serait pas resté grand-chose d'elle pour les requins… Ou de quelconques charognards. Dommage pour eux.

    Un cri d'agonie s'en suit, d'une puissance inhumaine qui en vrille presque ses tympans, s'élevant telle une alarme funeste. La jeune femme ignore de qui il provient, mais ne s'accorde pas le temps de s'en soucier ; plus important, il lui faut sortir d'ici !

    « Les brochettes de Fae, ça sera pour une autre fois, hein » souffle-t-elle en poussant sur ses mains. « Merci senseur magique ! »

    Les sueurs froides et tremblements provoqués par l'émotion persistent, néanmoins Lil' Nwalma parvient à se remettre debout. Ses mains, bien que parcourues de spasmes incontrôlables, se referment avec hargne sur les outils qu'elle a dénichés plus tôt, et laissés tombés dans son esquive bienheureuse plusieurs mètres en arrière. La jeune femme, quoiqu'un peu requinquée ; malgré l'épuisement de son mana, les embuscades magiques à éviter, des caisses aussi grandes qu'elle à déplacer et fouiller, un lancer de mât impromptu ; ne se sent pas encore assez en force pour déployer à nouveau sa magie. D'autant qu'elle dû l'utiliser pour détecter les attaques de la sorcière qui, même dans le ventre du bateau, ne l'épargnèrent pas.

    Au cours de cette guerre sans merci, quelques éclats l'ont atteinte, au visage, ou bien sur ses bras et ses jambes, laissant de fines estafilades ensanglantées en souvenirs. Des échardes de bois hérissent les paumes de ses mains, et bien que la douleur qu'elles provoquent la fasse grimacer, Lil' se contraint à l'occulter. Elle doit vraiment sortir de là. La jeune femme traverse la cale d'un pas lourd et fracassant. Elle traine ses nouveaux instruments à sa suite, à bout de bras, comme un bourreau prêt à officier.

    « A nous deux, porte de malheur. Tu vas voir de quel bois je me chauffe ! » avertit-elle la fautive.

    Mais qu'espérer obtenir lorsque l'on parvient à peine à soulever une hache ? Lil' ne la soulève guère plus haut que sa tête, mais des rougeurs gagnent déjà ses joues et son nez. Au moment d'abattre l'arme, plus entrainée par son propre poids que par les bras maigres, le croissant affuté rencontre le bois de la porte et rebondit. Le choc provoque de violentes vibrations jusque dans l'épaule de la Fae, qui ne peut que reculer et tomber en arrière.

    Rouge de honte autant que de colère, la jeune femme pousse un cri de rage et se relève d'un bond, avant de s'emparer du pied de biche laissé de côté. La colère lui procurant des forces nouvelles et insoupçonnées, Lil' parvient à en planter l'extrémité entre le panneau et le montant, juste au-dessus d'un énorme gond.

    « Haha ! » s'enthousiasme-t-elle.

    Précipitamment car, malgré de nombreux efforts, que ce soit à le tirer ou le pousser, vers la droite comme la gauche, rien n'y fait. Le bois gémit, s'effrite sur la tranche de la porte, mais rien ne cède, ni ne craque ; et le pan ne s'ouvre pas davantage, toujours bloqué par les armes. Lil' a beau grogner, crier et insulter tant la porte que l'outil, nul n'obtempère. Cette seule ouverture, la maudite, semble plus résistante et solide que le mât du navire ou son pont.

    Loin de se démonter, la Fae raffermit sa prise sur le manche de métal et prend position. Ainsi qu'une profonde inspiration. Puis, d'une poussée de ses pieds sur la cloison combinée à une traction, qui lui laisse le souffle court, elle extrait le pied de biche de sa loge avant de l'insérer tout aussi férocement entre les deux parties du gond ; celui situé à mi-hauteur de la porte. Sauf que, ce que Lil' oublie, c'est qu'en plus d'être petite, maigre, peu musclée… elle est à peu près aussi légère qu'une plume. Ainsi, la jeune femme a beau appuyer sur ses mains, y basculer tout le poids de son corps, et même se pendre dessus jusqu'à ne plus toucher le plancher de ses pieds qu'elle agite dans le vite afin de donner des impulsions, le levier soulève à peine l'épaisse charnière. Rien à faire, et elle est toujours à court de magie ; le temps lui a paru bien long, ici-bas, mais la sorcière vient pourtant seulement d'invoquer son ultime attaque, et rendre son dernier souffle.

    « Aller ! Lâche, stupide porte de malheur ! Putasserie de merde. Je vais lui faire bouffer sa saloperie de porte à ce putain de menuisier » peste-t-elle de toutes ses forces restantes.

    C'est alors que la prodigieuse onde de choc secoue le navire et perturbe le fil de ses pensées. Des bris de glace aussi tranchants que du verre traverse les cales, et sifflent de l'autre côté de la paroi. La houle furieuse d'une mer que la magie semble avoir déchirée est à la limite de donner le mal de mer à la Fae, qui en fait l'expérience pour la toute première fois. Cette agitation a toutefois du bon car les armes, qui maintenaient prisonnière leur créatrice, s'éloignent de la porte en glissant de gauche et de droite ; le mouvement est si soudain que Lil' tombe lorsque le panneau s'écarte tout grand.

    Son demander son reste, la Fae se remet bien vite sur pieds et se rue sur le pont, juste à temps pour apercevoir tous les visages des pirates rivés dans le ciel avant qu'une immense lame ne s'abatte sur le navire et ne le tranche en deux, comme s'il ne s'agissait que de beurre. Lil' ne réfléchit pas, ne pense plus, ou du moins à rien d'autre chose qu'à quitter le navire et survivre avant de finir noyée. Seulement, la moitié de l'épave de l'Émouchet sur laquelle elle se trouve se soulève, se dresse, prête à se faire engloutir par les flots bouillonnants et avides. Elle commence à glisser sur le pont, se rapproche inéluctablement des langues d'eau qui semblent l'attendre impatiemment. Une corde vient claquer près d'elle, siffle à proximité de ses oreilles, la contraignant à se baisser.

    Alors qu'elle se croit perdue, une voix lui parvient. Lil' tourne le visage pour apercevoir Altarus, autour duquel vole Bigarrée qui pousse des cris affolés. Elle se concentre pour comprendre ses paroles, en partie couvertes par les rugissements de la mer affamée ; son visage s'illumine lorsqu'elle remarque la chaloupe désignée par le capitaine, auquel elle adresse un regard entendu avant de s'élancer. Qu'elle aurait volontiers pris son envol… A défaut, la Fae déploie ses ailes en grand, les incline légèrement pour s'orienter vers la petite embarcation qui lutte contre les vagues et les remous. Il ne lui faut que quelques brasses pour rejoindre le canot, mais se hisser à son bord lui demande d'infinis efforts. Lil' Nwalma doit luter tant contre le courant qui la tire en arrière que son manque de force flagrant.

    « J'arrive » hurle-t-elle finalement à Altarus, rames en main.

    Utiliser ses nouveaux ustensiles s'avère plus compliqué que prévu. Lorsque l'une est bien dans l'eau –enfin !–, c'est la seconde qui se retrouve à effectuer des moulinets aériens, faisant pester la Fae de plus belle. Lorsqu'elle parvient à coordonner ses mouvements, Lil' effectue autant de tractions que de poussées, ce qui fait doucement dériver la chaloupe à l'opposé de sa destination. Les lèvres pincées de concentration, les sourcils dangereusement froncés au-dessus de ses yeux qui paraissent envoyer des éclairs partout où se pose son regard, la châtaine vérifie régulièrement la position d'Altarus. Agacée à l'extrême, la jeune femme commence à trépigner, taper des pieds et invectiver la pauvre embarcation, si bien qu'elle avance presque davantage de ses à-coups furieux que de ses coups de rame hasardeux. Ainsi, ce n'est pas sans plusieurs fausses manœuvres, l'abandon d'une rame, les piaillements moqueurs de la pie venue voleté autour d'elle, et au moins autant d'injures, que Lil' parvient jusqu'au capitaine.

    Elle met tant de temps qu'un autre canot est déjà passé près de lui, prendre d'autres passagers. Une fois qu'il est installé à bord de sa chaloupe, Lil' observe attentivement le semi-elfe. Ce dernier s'empresse de la rassurer.

    « Oh, moi, ça va ! Si on oublie que je me suis enfermée dans la cale comme une grande idiote, ai manqué de m'assommer… Les piques de glace qui voulaient m'empaler, les échardes plein les mains » énumère-t-elle sur ses doigts. « Mais ça va ! Tout baigne. Enfin sauf ton bateau. Lui, il est… Enfin, je suis désolée. Mais tu es resté jusqu'à la fin, tu lui as fait honneur ! C'était un bon bateau. Avec une fichue putain de porte… Mais un bon bateau quand même. »

    Sur ses indications, Lil' reprend ses manœuvres désordonnées pour faire glisser l'embarcation en direction de Kaizoku et, tandis que son regard se promène sur le port et les environs, raconte l'entièreté de ses péripéties dans la cale. Si des rames pouvaient papillonner à l'instar de ses ailes –autrefois–, c'est certainement ce qu'elles font en cet instant, entre ses mains. Vexée, les joues gonflées d'air comme une enfant capricieuse, la Fae tend ses outils de torture au capitaine.

    « Tien, tu sauras mieux le faire que moi. Je te jure, c'est l'œuvre d'une chèvre ! Tu as déjà vu leurs yeux ? Ils montrent tout de suite qu'elles ont des conneries plein la tête. Ses ustensiles de malheur ne peuvent qu'être leur œuvre, je le jure ! Jamais un humain n'aurait eu cette idée. C'était peut-être un hybride chèvre… Oh ! Et un mat est tombé du ciel ! Mais raconte-moi donc ce que j'ai raté ! Qui l'a tué, la vieille bique ? » dévie-t-elle abruptement.

    Lil' observe son passager. L'inquiétude déforme ses traits autant que la fatigue qui se fait sentir à mesure que l'adrénaline retombe, mais la compassion se distingue également. Il est évident qu'Altarus n'est pas au meilleur de sa forme, qu'il culpabilise et se perd à tergiverser… Se sent-il responsable, d'avoir initié l'assaut ?

    « C'est pas ta faute. » Affirme-t-elle d'une voix douce, mais assurée. « Cap'tain, tout le monde t'as emboîté le pas. On montrait les crocs avant même que tu lances l'offensive, et on savait pertinemment ce qu'on risquait. Si je n'avais pas été là pour toi, c'est moi qui l'aurais fait. Même si je n'étais clairement pas de taille, hein ! A comparé d'elle, je ne suis qu'une mouche. Un papillon, plutôt ! Mais ce qu'elle a dit, ce n'était pas correct. Si on me demande, même si on ne me le demande pas, c'est elle qui a attaqué en premier. Alors arrête de ruminer, tu as fait ce qu'il te semblait juste. La justice a parfois ses revers, mais c'est le cœur qui compte. »

    Elle hausse nonchalamment des épaules, comme si tous ces événements n'étaient déjà plus qu'une lointaine anecdote… Une histoire, de celles d'un autre temps, comme on les raconte parfois une chope à la main, et encore un peu de mousse au coin des lèvres. Comme si cela ne l'atteignait pas, ce qui est peut-être le cas. Contrairement à d'autres, Lil' n'a rien perdu, si ce n'est un peu de sang, d'énergie, et beaucoup de sueur. Puis elle se met à rigoler. Ses épaules se secouent, et son rire résonne au-dessus des flots considérablement plus paresseux qu'auparavant. Sans l'odeur piquante des incendies, les échardes dans ses mains et ses griffures, la Fae se sentirait presque bien.

    En silence, de la seule force de son regard et son sourire, Lilas renouvelle à Altarus sa volonté, sa quasi promesse, de lui suivre quoiqu'il décide.

    Résumé :
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