Page 1 sur 2 • 1, 2
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
Messages : 572
crédits : 10154
crédits : 10154
Après de longues semaines de voyages, Cyradil pénétrait enfin le territoire Reikois. La jeune blonde revenait d’une longue expédition des montagnes au sud des forêts républicaines où, avec une poignée de ses plus vaillants employés de la forge, elle s’était affairée à récolter quelques minerais que l’on retrouvait pas dans l’empire. Ces longues expéditions avaient également pour but de dénicher des matériaux rares dont certains étaient utilisés dans la confection d’objets magiques. Parmi les nombreuses commandes qu’elle retenait, il y avait certaines qui requéraient des composantes bien précises et difficiles à obtenir. La forgeronne accompagnait parfois elle-même ses expéditions de grande envergure, ne souhaitant pas toujours devoir rester derrière son bureau. Sa précédente vie avait été suffisamment sédentaire que pour éviter de refaire les mêmes choses dans sa nouvelle.
Son prochain arrêt devait sans doute être Kyouji mais la jeune femme profita du fait qu’elle se trouvait à l’extrême sud de l’Empire pour faire un détour à l’Oasis. Après des semaines de fouilles acharnées, la jeune blonde se disait qu’elle méritait sans doute quelques jours de vacances afin de récupérer de son épuisante activité. Véritable havre de paix, l’Oasis était l’endroit idéal pour se reposer avant de traverser le désert d’autant plus qu’ils pouvaient sans doute profiter pour se ravitailler avant de repartir vers Ikusa. Se tournant vers ses hommes, la jeune femme tendit une bourse à l’un d’entre eux avant de leur donner ses directives.
« Amenez le chevaux chez un palefrenier et stationnez la caravane dans un endroit sûr. Nous allons nous arrêter ici pour trois jours. Reposez-vous, reprenez des forces. Vous avez quartier libre. »
Une fois libérée de ses obligations, la jeune blonde se mit à parcourir l’Oasis. Cyradil était plutôt couverte pour la saison et ne semblait pas ressentir outre mesure la chaleur environnante. Elle se dévoilait peu et dégageait sans doute une aura plutôt mystérieuse mais il suffisait de creuser un peu pour comprendre que l’on avait à faire à une jeune femme plutôt sympathique et relativement aimante. Le diadème qu’elle portait quasiment en permanence lui cachait les yeux, ce qui la faisait passer pour une aveugle bien qu’on pouvait constater que Cyradil n’avait aucun mal à éviter de percuter les gens. Sa journée se passa relativement bien, ayant avisé une petite chambre d’auberge pour se laver et mais également se reposer.
Les températures plus douces de la nuit lui permirent de ressortir apprécier les festivités et son attention fut attirée par ce qui semblait être un spectacle. A vrai dire, c’était une douce voix, presque charmante qui l’avait attirée. Prenant tranquillement place avec la foule, elle se laissa emporter par la représentation bien qu’elle ne put y voir grand-chose. C’est sans doute ce genre de choses qui lui avait manqué. Le fait de profiter de moments simples comme celui-ci lui était encore relativement inconnu.
Son prochain arrêt devait sans doute être Kyouji mais la jeune femme profita du fait qu’elle se trouvait à l’extrême sud de l’Empire pour faire un détour à l’Oasis. Après des semaines de fouilles acharnées, la jeune blonde se disait qu’elle méritait sans doute quelques jours de vacances afin de récupérer de son épuisante activité. Véritable havre de paix, l’Oasis était l’endroit idéal pour se reposer avant de traverser le désert d’autant plus qu’ils pouvaient sans doute profiter pour se ravitailler avant de repartir vers Ikusa. Se tournant vers ses hommes, la jeune femme tendit une bourse à l’un d’entre eux avant de leur donner ses directives.
« Amenez le chevaux chez un palefrenier et stationnez la caravane dans un endroit sûr. Nous allons nous arrêter ici pour trois jours. Reposez-vous, reprenez des forces. Vous avez quartier libre. »
Une fois libérée de ses obligations, la jeune blonde se mit à parcourir l’Oasis. Cyradil était plutôt couverte pour la saison et ne semblait pas ressentir outre mesure la chaleur environnante. Elle se dévoilait peu et dégageait sans doute une aura plutôt mystérieuse mais il suffisait de creuser un peu pour comprendre que l’on avait à faire à une jeune femme plutôt sympathique et relativement aimante. Le diadème qu’elle portait quasiment en permanence lui cachait les yeux, ce qui la faisait passer pour une aveugle bien qu’on pouvait constater que Cyradil n’avait aucun mal à éviter de percuter les gens. Sa journée se passa relativement bien, ayant avisé une petite chambre d’auberge pour se laver et mais également se reposer.
Les températures plus douces de la nuit lui permirent de ressortir apprécier les festivités et son attention fut attirée par ce qui semblait être un spectacle. A vrai dire, c’était une douce voix, presque charmante qui l’avait attirée. Prenant tranquillement place avec la foule, elle se laissa emporter par la représentation bien qu’elle ne put y voir grand-chose. C’est sans doute ce genre de choses qui lui avait manqué. Le fait de profiter de moments simples comme celui-ci lui était encore relativement inconnu.
Invité
Invité
Depuis quelques jours nous nous produisons dans ce lieux si extraordinaire qu'est l'Oasis. Je n'ai pas encore retrouvé tout les compagnons après l'incident qu'il y. Avue le premier soir de notre représentation mais c'est les aléas du direct.
Sirius, l'u des acrobates avec qui nous faisons habituellement le show est en arrête après le démontage des roulottes. Roulottes que nous avons d'ailleurs laisser en mode scène, sans le toi et les pans de mur des côté et devant, laissant juste le mur du fond pour couper le paysage magnifique des d'une de sable et de la mer au loin.
Je n'ai pas encore eu l'occasion de faire un tour au marches qui compose cet endroit, réputé pour ces merveilles venue des quatre coins du pays d'après Monsieur Meizer, notre chef d'orchestre et manager.
Ce soir, nous devons faire une nouvelle représentation est j'ai plus de partie que d'habitude. Je fais moin d'acrobatie et de jonglerie et me réserve surtout pour le chant.
Lorsque viens la nuit tombé, les lumières sur la scène en bois s'allume en un cercle parfait au milieu et je monte sur celle ci devant le public. Je vois des habitue qui sont là depuis le début de notre arrivée et des nouveaux.
Je ne perds pas de temps et entonne la premiere parole de la chanson. Je chante à capelle une première chanson puis la deuxième les musiciens me rejoignent. Je finis sur une troisième plus douce et je regarde un a un les auditeurs qui sont présent. Ma voix va dans les aigus puis les graves sans que je ne la contrôle.
J'aperçois devant la scène un puis deux et trois hommes se tourner et faire un barrage de leur bras comme pour éviter une horde de m'attaquer sauf qu'il frappe les gens du public. Je m'interrompts dans mon chant et sort de la scène, tirer par les musiciens de la troupe qui me protège.
Monsieur Meizer apparaît et monte sur la scène avec so porte voix en papier pour calmer la foule et la dissipé.
- Restée calme tout va bien ce passer. La soirée est fini merci d'être venu on se revoit bientôt pour un autre show. Si vous voulez nous aider, lancer nous des piécettes pour faire de ce spectacle un bel événement tout les soir. A bientôt.
Les trois hommes deviennent de plus en plus agressif et en voyant cela, Monsieur Meizer s'enfuit dans l'arrière de la roulotte. Je suis derriere la scène a me demander ce qu'il se passe, ne comprenant pas le comportement des hommes.
Inconsciemment, j'ai éveiller mon pour de Chant des Sirènes lorsque je chantais. Maintenant, j'ai trois hommes qui veulent me protéger à tout prix et qui ont ruinés la soirée du show. Je ne comprend pas ce qu'il se passe, n'ayant pas conscience de mes facultés de sirènes.
Monsieur Meizer viens me voir et me montre sa roulotte du doigt. Je sais, qu'en voyant son air sur le visage et ce geste que je vais passer un mauvais moment. J'avance vers celle ci alors que j'entends la garde dissipé la foule.
Sirius, l'u des acrobates avec qui nous faisons habituellement le show est en arrête après le démontage des roulottes. Roulottes que nous avons d'ailleurs laisser en mode scène, sans le toi et les pans de mur des côté et devant, laissant juste le mur du fond pour couper le paysage magnifique des d'une de sable et de la mer au loin.
Je n'ai pas encore eu l'occasion de faire un tour au marches qui compose cet endroit, réputé pour ces merveilles venue des quatre coins du pays d'après Monsieur Meizer, notre chef d'orchestre et manager.
Ce soir, nous devons faire une nouvelle représentation est j'ai plus de partie que d'habitude. Je fais moin d'acrobatie et de jonglerie et me réserve surtout pour le chant.
Lorsque viens la nuit tombé, les lumières sur la scène en bois s'allume en un cercle parfait au milieu et je monte sur celle ci devant le public. Je vois des habitue qui sont là depuis le début de notre arrivée et des nouveaux.
Je ne perds pas de temps et entonne la premiere parole de la chanson. Je chante à capelle une première chanson puis la deuxième les musiciens me rejoignent. Je finis sur une troisième plus douce et je regarde un a un les auditeurs qui sont présent. Ma voix va dans les aigus puis les graves sans que je ne la contrôle.
J'aperçois devant la scène un puis deux et trois hommes se tourner et faire un barrage de leur bras comme pour éviter une horde de m'attaquer sauf qu'il frappe les gens du public. Je m'interrompts dans mon chant et sort de la scène, tirer par les musiciens de la troupe qui me protège.
Monsieur Meizer apparaît et monte sur la scène avec so porte voix en papier pour calmer la foule et la dissipé.
- Restée calme tout va bien ce passer. La soirée est fini merci d'être venu on se revoit bientôt pour un autre show. Si vous voulez nous aider, lancer nous des piécettes pour faire de ce spectacle un bel événement tout les soir. A bientôt.
Les trois hommes deviennent de plus en plus agressif et en voyant cela, Monsieur Meizer s'enfuit dans l'arrière de la roulotte. Je suis derriere la scène a me demander ce qu'il se passe, ne comprenant pas le comportement des hommes.
Inconsciemment, j'ai éveiller mon pour de Chant des Sirènes lorsque je chantais. Maintenant, j'ai trois hommes qui veulent me protéger à tout prix et qui ont ruinés la soirée du show. Je ne comprend pas ce qu'il se passe, n'ayant pas conscience de mes facultés de sirènes.
Monsieur Meizer viens me voir et me montre sa roulotte du doigt. Je sais, qu'en voyant son air sur le visage et ce geste que je vais passer un mauvais moment. J'avance vers celle ci alors que j'entends la garde dissipé la foule.
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
Messages : 572
crédits : 10154
crédits : 10154
Le spectacle ne se termina pas vraiment comme la jeune blonde l’espérait. Il est vrai que la voix de la jeune femme qu’elle percevait sans doute bien plus que les autres à cause de son ouïe fine, était envoûtante mais sans doute pas au point d’expliquer la soudaine agitation se produire une fois les chansons terminées. Prise dans la foule, Cyradil conjura un bouclier ombreux pour éviter de se faire submerger puis entreprit de s’extirper de la foule. Profitant de la cacophonie générale, la jeune liche retira un instant son diadème afin de localiser la chanteuse grâce à ses dons de nyctalopie avant de le remettre en place et de la suivre.
La scène qui s’était produite était bien étrange et Cyradil se disait (en première intention) que la jeune rousse devait avoir beaucoup de succès pour déclencher ce genre de réaction, bien loin d’imaginer la vérité. Quoi qu’il en fut, contrairement aux incontrôlables badauds qui avaient voulu surmonter l’estrade, la jeune femme s’approchait d’un pas bien calme de la roulotte dans laquelle la jeune femme s’était enfermée avec l’homme qui s’était exprimé dans un porte-voix. Visiblement, il était en train de fustiger la jeune chanteuse pour sa prestation qu’elle avait écourtée malgré elle et ce n’est pas un bois aussi fin qui allait empêcher Cyradil d’écouter ce qui se disait. Quant au motif de cette dernière, et bien la jeune magicienne voulait simplement s’entretenir avec la chanteuse et la récompenser pour sa représentation.
D’expérience, elle savait que, d’une certaine manière, certains artistes n’étaient pas forcément récompensés à leur juste valeur. Même dans de si petites organisations, il y avait sans doute une hiérarchie, quelqu’un qui pouvait potentiellement s’accaparer tous les mérites. C’est pour cela que Cyradil attendit tranquillement que le couple finisse leur conversation, se tenant à une distance raisonnable de la roulotte pour ne pas faire croire qu’elle les épiait mais également pour ne pas les effrayer. Une fois qu’elle entendit le bruit de la porte qui s’ouvrait, Cyradil leur emboîter le pas.
« Bonjour, nobles artistes. Je me prénomme Cyradil et je dois dire que votre spectacle était particulièrement impressionnant bien que je ne puis, hélas, point en profiter pleinement. » Indiqua-t-elle en pointant son diadème.
Son ton était aimant, sympathique et la jeune femme pouvait facilement paraitre pour une aveugle qui avait perdu son chemin bien qu’il semblait que Cyradil n’avait pas vraiment de mal à évaluer où se situaient ses interlocuteurs.
« C’est vraiment dommage que votre spectacle ait du s’écourter bien que je suis restée très intriguée par ce mouvement de foule soudain…c’est bien la première fois que je vois cela. Cela dit, je souhaitais simplement m’entretenir avec votre jeune talent. Voyez-vous, lorsqu’on est privé de sa vue, nous nous voyons obligés d’amplifier nos autres sens et cela a l’avantage que de mieux apprécier votre douce voix. »
Elle se tourna cette fois-ci vers la jeune rousse.
« Pourriez-vous, s’il vous plait, m’accorder une petite audience afin que nous puissions discuter ? »
Elle se tourna ensuite vers son chef de troupe à qui elle proposa un marché en guise de bonne foi.
« Au besoin, je pourrais même payer votre temps. »
La jeune blonde marqua une pause avant d’ajouter par précaution :
« Et que pour discuter, je le jure sur l’honneur des Ariesvyra. »
La réputation de son père n’était plus à démontrer. Elle ne comptait plus les fois où son paternel avait parcouru les terres de l’Empire amoncelant les richesses au fil de ses transactions de marchandises. Sa famille jouissait d’une excellente réputation envers les clients avec qui elle avait fait affaire et peut-être, qu’en mentionnant son nom, cela mettrait sans doute plus en confiance l’homme qui lui servait de tuteur ?
La scène qui s’était produite était bien étrange et Cyradil se disait (en première intention) que la jeune rousse devait avoir beaucoup de succès pour déclencher ce genre de réaction, bien loin d’imaginer la vérité. Quoi qu’il en fut, contrairement aux incontrôlables badauds qui avaient voulu surmonter l’estrade, la jeune femme s’approchait d’un pas bien calme de la roulotte dans laquelle la jeune femme s’était enfermée avec l’homme qui s’était exprimé dans un porte-voix. Visiblement, il était en train de fustiger la jeune chanteuse pour sa prestation qu’elle avait écourtée malgré elle et ce n’est pas un bois aussi fin qui allait empêcher Cyradil d’écouter ce qui se disait. Quant au motif de cette dernière, et bien la jeune magicienne voulait simplement s’entretenir avec la chanteuse et la récompenser pour sa représentation.
D’expérience, elle savait que, d’une certaine manière, certains artistes n’étaient pas forcément récompensés à leur juste valeur. Même dans de si petites organisations, il y avait sans doute une hiérarchie, quelqu’un qui pouvait potentiellement s’accaparer tous les mérites. C’est pour cela que Cyradil attendit tranquillement que le couple finisse leur conversation, se tenant à une distance raisonnable de la roulotte pour ne pas faire croire qu’elle les épiait mais également pour ne pas les effrayer. Une fois qu’elle entendit le bruit de la porte qui s’ouvrait, Cyradil leur emboîter le pas.
« Bonjour, nobles artistes. Je me prénomme Cyradil et je dois dire que votre spectacle était particulièrement impressionnant bien que je ne puis, hélas, point en profiter pleinement. » Indiqua-t-elle en pointant son diadème.
Son ton était aimant, sympathique et la jeune femme pouvait facilement paraitre pour une aveugle qui avait perdu son chemin bien qu’il semblait que Cyradil n’avait pas vraiment de mal à évaluer où se situaient ses interlocuteurs.
« C’est vraiment dommage que votre spectacle ait du s’écourter bien que je suis restée très intriguée par ce mouvement de foule soudain…c’est bien la première fois que je vois cela. Cela dit, je souhaitais simplement m’entretenir avec votre jeune talent. Voyez-vous, lorsqu’on est privé de sa vue, nous nous voyons obligés d’amplifier nos autres sens et cela a l’avantage que de mieux apprécier votre douce voix. »
Elle se tourna cette fois-ci vers la jeune rousse.
« Pourriez-vous, s’il vous plait, m’accorder une petite audience afin que nous puissions discuter ? »
Elle se tourna ensuite vers son chef de troupe à qui elle proposa un marché en guise de bonne foi.
« Au besoin, je pourrais même payer votre temps. »
La jeune blonde marqua une pause avant d’ajouter par précaution :
« Et que pour discuter, je le jure sur l’honneur des Ariesvyra. »
La réputation de son père n’était plus à démontrer. Elle ne comptait plus les fois où son paternel avait parcouru les terres de l’Empire amoncelant les richesses au fil de ses transactions de marchandises. Sa famille jouissait d’une excellente réputation envers les clients avec qui elle avait fait affaire et peut-être, qu’en mentionnant son nom, cela mettrait sans doute plus en confiance l’homme qui lui servait de tuteur ?
Invité
Invité
La fin du spectacle ne ce passe pas comme il faut. Une note de trop et c'est la catastrophe. Je suis dans la roulotte de notre manager et celui ci me fait la morale.
Depuis le temps que nous sommes ici, rien n'aurais pu nous amener à ce genre de problème mais la s'en est fini. Nous allons devoir repartir pour un autre village, quitter même la région pour être tranquille avant que de nouvelle recherche ne se fasse. Te rend tu compte des problèmes que tu créer Siriane ? On en a déjà discuter, tu dois te contrôler. Si ton secret est révélé tu ne pourras pas vivre normelement. J'ai tout fais pour te protéger mais la je ne peut pas faire plus.
Je sens les larmes monter alors que je ne contrôle pas ma voix et que j'ai beau m'expliquer et m'excuser, ça ne changeras pas les choses. Dans la roulotte, je me morfond sous la colère de Monsieur Meizer.
Il ouvre la porte en grand et me dit de sortir pour le laisser tranquille. Il sort le premier pour être sur qu'il n'y a pas de garde qui nous attends. Je le suis alors qu'il s'arrête au pied de la roulotte en descendant la marche pour toucher le sol.
Je vois en contrebas une femme, la vingtaine peut être plus, qui nous demande si on peut parler. Elle porte un masque bizarre sur ses yeux et son front. J'essaie de comprendre ce qu'elle me veut et dit alors que Monsieur Meizer hoche la tête négativement.
- Nous devons régler ce soucis, revenez plus tard pour un autographe. Siriane n'est pas disponible ce soir. Elle doit se reposer.
Je ne dis rien, consciente de ma bêtise et du fait que je ne dois pas le contredire. Il avance de quelques pas pour que je descende de la roulotte et lorsque j'arrive à sa hauteur, la jeune femme se présente comme fille d'une famille dont je ne connais pas le nom. Monsieur Meizer s'arrête dans sa marche, revient vers nous et dit en hochant la tête.
- Il fallait le dire plus tôt. Vous connaissez bien le village je pense. Amener la à un plan d'eau et veiller sur elle. Elle doit aller loin de la scène. En gage de paiement vous pouvez lui parler. Siriane soit polie avec cette femme.
Je regarde la femme en question et fait une révérence royale sans comprendre qui elle est. Minsieur Meizer part en direction de la scène où des attroupement commence à se faire après le spectacle.
Je me retrouve seule face à cette femme et je ne comprend pas ce qu'il m'arrive.
- Bonsoir je suis Siriane comment je peut vous être utile ? Je promet de ne pas vous agacer pendant le voyage. Nous pouvons partir quand vous vous en sentirez prête.
Je refait une révérence gêner car je ne sais pas quoi faire d'autre et ne sait pas comment me comporter avec elle.
Depuis le temps que nous sommes ici, rien n'aurais pu nous amener à ce genre de problème mais la s'en est fini. Nous allons devoir repartir pour un autre village, quitter même la région pour être tranquille avant que de nouvelle recherche ne se fasse. Te rend tu compte des problèmes que tu créer Siriane ? On en a déjà discuter, tu dois te contrôler. Si ton secret est révélé tu ne pourras pas vivre normelement. J'ai tout fais pour te protéger mais la je ne peut pas faire plus.
Je sens les larmes monter alors que je ne contrôle pas ma voix et que j'ai beau m'expliquer et m'excuser, ça ne changeras pas les choses. Dans la roulotte, je me morfond sous la colère de Monsieur Meizer.
Il ouvre la porte en grand et me dit de sortir pour le laisser tranquille. Il sort le premier pour être sur qu'il n'y a pas de garde qui nous attends. Je le suis alors qu'il s'arrête au pied de la roulotte en descendant la marche pour toucher le sol.
Je vois en contrebas une femme, la vingtaine peut être plus, qui nous demande si on peut parler. Elle porte un masque bizarre sur ses yeux et son front. J'essaie de comprendre ce qu'elle me veut et dit alors que Monsieur Meizer hoche la tête négativement.
- Nous devons régler ce soucis, revenez plus tard pour un autographe. Siriane n'est pas disponible ce soir. Elle doit se reposer.
Je ne dis rien, consciente de ma bêtise et du fait que je ne dois pas le contredire. Il avance de quelques pas pour que je descende de la roulotte et lorsque j'arrive à sa hauteur, la jeune femme se présente comme fille d'une famille dont je ne connais pas le nom. Monsieur Meizer s'arrête dans sa marche, revient vers nous et dit en hochant la tête.
- Il fallait le dire plus tôt. Vous connaissez bien le village je pense. Amener la à un plan d'eau et veiller sur elle. Elle doit aller loin de la scène. En gage de paiement vous pouvez lui parler. Siriane soit polie avec cette femme.
Je regarde la femme en question et fait une révérence royale sans comprendre qui elle est. Minsieur Meizer part en direction de la scène où des attroupement commence à se faire après le spectacle.
Je me retrouve seule face à cette femme et je ne comprend pas ce qu'il m'arrive.
- Bonsoir je suis Siriane comment je peut vous être utile ? Je promet de ne pas vous agacer pendant le voyage. Nous pouvons partir quand vous vous en sentirez prête.
Je refait une révérence gêner car je ne sais pas quoi faire d'autre et ne sait pas comment me comporter avec elle.
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
Messages : 572
crédits : 10154
crédits : 10154
Visiblement, le nom de son vieux père servait toujours de manière aussi efficace. En déclinant son identité, le refus fut rapidement transformé en acceptation et Cyradil n’eut aucun mal à solliciter le temps de la jeune demoiselle qui avait attisé sa curiosité. Son acuité auditive n’empêcha pas la jeune liche d’avoir entendu la majeure partie de la conversation mais surtout de connaître l’état émotionnel réel de sa compagne de marche. Elle avait eu l’intention d’insister si son tuteur s’était montré réticent mais il semblait que cela ne soit pas nécessaire. La jeune blonde se demandait d’ailleurs ce que pouvait bien être ce terrible secret que la chanteuse cachait au point de devoir s’éclipser après avoir provoqué une telle émeute.
« Soyez rassurez, vous ne m’agacez pas, je désirais simplement vous parler. J’ai beaucoup aimé votre spectacle et je n’osais pas le dire devant votre tuteur mais j’ai bien vite compris que vous étiez, en quelque sorte, la pièce maîtresse de ces représentations. En fait, je ne voulais pas vraiment vous laisser seule alors que vous étiez, j’ai osé supposer, dans un état émotionnel instable. »
Souriante, elle lui proposa son bras autour duquel Siriane pourrait enrouler le sien. Emplie de bonté, la jeune liche désirait lui faire un peu profiter de la soirée en visitant l’oasis et lui faire oublier ce malheureux incident.
« Disons que vous serez mes yeux. » Plaisanta-t-elle.
Evidemment, Cyradil n’avait besoin d’aucun guide et elle s’était habituée depuis bien longtemps à se diriger sans avoir recours à sa vue qu’elle gardait bien cachée en raison de sa nature immortelle. Cependant, c’était surtout pour redonner un peu de courage à la rousse en lui assignant une tâche dans laquelle elle se verrait utile.
« En fait, c’est plutôt moi qui risque de vous agacer avec ma cécité, vous en trouvez pas ? En tout cas, je trouve que vous avez un joli prénom. » Complimenta-t-elle.
La jeune magicienne se laissa alors guider par la rousse, se promenant dans l’Oasis tout en s’arrêtant à divers points d’intérêts. Il y avait beaucoup d’échoppes et la jeune blonde connaissait la plupart d’entre elles à cause des nombreux voyages que son père avait effectués, parfois en sa compagnie. Elle savait donc également vers qui se tourner lorsqu’il lui fallait l’une ou l’autre chose. Cyradil se tourna donc vers sa compagne, n’ayant aucun mal à fixer son visage.
« Vous avez faim ? J’imagine que de telles représentations ça creuse l’estomac. Venez, je vais vous montrer. »
Cyradil se dirigea donc vers une échoppe alimentaire ou elle commanda deux plats plutôt spécifiques des régions désertiques du Reike. Un repas constitué de viande sublimée dans du miel, des haricots à la vapeur et de feuilles de vigne farcies. La jeune blonde demanda à ce qu’on lui enveloppe le tout dans un ravier puis le tendit à la rousse. Elle régla le paiement sans demander une seule pièce à sa compagne et l’on pouvait voir, rien qu’à la qualité du tissu de la bourse qu’elle avait sortie, que la jeune femme n’avait pas menti sur son aristocratie.
« Vous seriez fort aimable de transporter cela, je connais un endroit où nous pourrions manger à notre aise si vous le souhaitez. »
Si la jeune chanteuse acceptait, alors Cyradil les feraient traverser l’Oasis en contournant l’immense étendue d’eau qui la constituait. La végétation poussait tout autour du point d’eau et certains endroits étaient pourvus de grands palmiers. La jeune blonde se dirigea donc vers une place plutôt calme, sous un palmiers entouré d’herbes hautes. Cette petite cachette permettait entre autres de ne pas être vus lorsque l’on s’asseyait sur le sable fin, ce qui diminuait les risques de venir se faire importuner.
« Il me semble que votre tuteur m’est demandé de vous diriger vers un point d’eau. J’ai choisi l’endroit le plus discret par principe de précaution alors si vous aviez dans l’idée de vous y baigner alors vous pourriez le faire. »
C’était aussi simple que cela bien que Cyradil soit assez éloignée de la vérité. Bien sûr, elle possédait quelques hypothèses mais la jeune liche n’aimait pas pousser les gens à la confession. Au contraire, cela devait venir de ces derniers. Quant bien même on lui révélait quoi que ce soit, la jeune magicienne se faisait un point d’honneur à ne pas étaler leurs confidences.
« Vous pouvez manger si vous le souhaitez. C’est sans doute l’un des meilleurs plats que j’ai pu gouter ici. »
« Soyez rassurez, vous ne m’agacez pas, je désirais simplement vous parler. J’ai beaucoup aimé votre spectacle et je n’osais pas le dire devant votre tuteur mais j’ai bien vite compris que vous étiez, en quelque sorte, la pièce maîtresse de ces représentations. En fait, je ne voulais pas vraiment vous laisser seule alors que vous étiez, j’ai osé supposer, dans un état émotionnel instable. »
Souriante, elle lui proposa son bras autour duquel Siriane pourrait enrouler le sien. Emplie de bonté, la jeune liche désirait lui faire un peu profiter de la soirée en visitant l’oasis et lui faire oublier ce malheureux incident.
« Disons que vous serez mes yeux. » Plaisanta-t-elle.
Evidemment, Cyradil n’avait besoin d’aucun guide et elle s’était habituée depuis bien longtemps à se diriger sans avoir recours à sa vue qu’elle gardait bien cachée en raison de sa nature immortelle. Cependant, c’était surtout pour redonner un peu de courage à la rousse en lui assignant une tâche dans laquelle elle se verrait utile.
« En fait, c’est plutôt moi qui risque de vous agacer avec ma cécité, vous en trouvez pas ? En tout cas, je trouve que vous avez un joli prénom. » Complimenta-t-elle.
La jeune magicienne se laissa alors guider par la rousse, se promenant dans l’Oasis tout en s’arrêtant à divers points d’intérêts. Il y avait beaucoup d’échoppes et la jeune blonde connaissait la plupart d’entre elles à cause des nombreux voyages que son père avait effectués, parfois en sa compagnie. Elle savait donc également vers qui se tourner lorsqu’il lui fallait l’une ou l’autre chose. Cyradil se tourna donc vers sa compagne, n’ayant aucun mal à fixer son visage.
« Vous avez faim ? J’imagine que de telles représentations ça creuse l’estomac. Venez, je vais vous montrer. »
Cyradil se dirigea donc vers une échoppe alimentaire ou elle commanda deux plats plutôt spécifiques des régions désertiques du Reike. Un repas constitué de viande sublimée dans du miel, des haricots à la vapeur et de feuilles de vigne farcies. La jeune blonde demanda à ce qu’on lui enveloppe le tout dans un ravier puis le tendit à la rousse. Elle régla le paiement sans demander une seule pièce à sa compagne et l’on pouvait voir, rien qu’à la qualité du tissu de la bourse qu’elle avait sortie, que la jeune femme n’avait pas menti sur son aristocratie.
« Vous seriez fort aimable de transporter cela, je connais un endroit où nous pourrions manger à notre aise si vous le souhaitez. »
Si la jeune chanteuse acceptait, alors Cyradil les feraient traverser l’Oasis en contournant l’immense étendue d’eau qui la constituait. La végétation poussait tout autour du point d’eau et certains endroits étaient pourvus de grands palmiers. La jeune blonde se dirigea donc vers une place plutôt calme, sous un palmiers entouré d’herbes hautes. Cette petite cachette permettait entre autres de ne pas être vus lorsque l’on s’asseyait sur le sable fin, ce qui diminuait les risques de venir se faire importuner.
« Il me semble que votre tuteur m’est demandé de vous diriger vers un point d’eau. J’ai choisi l’endroit le plus discret par principe de précaution alors si vous aviez dans l’idée de vous y baigner alors vous pourriez le faire. »
C’était aussi simple que cela bien que Cyradil soit assez éloignée de la vérité. Bien sûr, elle possédait quelques hypothèses mais la jeune liche n’aimait pas pousser les gens à la confession. Au contraire, cela devait venir de ces derniers. Quant bien même on lui révélait quoi que ce soit, la jeune magicienne se faisait un point d’honneur à ne pas étaler leurs confidences.
« Vous pouvez manger si vous le souhaitez. C’est sans doute l’un des meilleurs plats que j’ai pu gouter ici. »
Invité
Invité
A présent seule avec la belle femme qui a payer pour passer du temps avec moi, le manager part vers la foule pour gérer la cohue de celle-ci.
Je regarde le masque qui recouvre une bonne partie du visage de la belle blonde alors que celle ci me félicite pour mon spectacle. La cécité semble lui offrir des sens plus affiné et je met ça sur ce fait lorsqu'elle parle de mon état émotionnel instable. J'hoche la tête bêtement pour lui répondre puis me reprends en disant d'une voix plus apaisée.
- Merci pour l'intérêt que vous me porter. Je ne penses pas mériter celui-ci mais je vous suivrais où vous voulez.
En disant cela, elle m' informé que je vais la servir de guide bien plus que moi je vais la servir. J'attrape délicatement le bras qu'elle me tends en crochet et souriante je marche à ses côtés.
Je sens rapidement qu'elle sait où l'on va et je la suit sans la lâcher. Nous marchons lentement et je souris alors qu'elle m'annonce que j'ai un jolie prénom.
- Merci. Le vôtre aussi est jolie et unique. Je ne l'ai jamais entendu avant de vous rencontrer aujourd'hui.
On arrive rapidement dans une ruelle avec plusieurs échoppes. La blonde masqué se tourne vers moi en s'arrêtant et sans le laisser le temps de répondre à sa question, nous dirige vers une taverne où elle commande des plats de viandes. Je lui fait bizarrement confiance et la laisse commander pour moi, ne connaissant rien à la nourriture de ces contrées. Elle sort sans difficulté une bourse gravé d'une armoirie et le tavernier, qui au début était réticent de nous servir, nous rajoute une proportion bien supérieur à nos besoin avant de me le tendre.
Nous repartons, bras dessus bras dessous, en destination d'un point d'eau selon ma compagne de voyage. A sa requête, j'accepte de déjeuner dans un coin tranquille qu'elle juge tranquille pour nous.
- Avec plaisir, votre compagnie m'est très agréable. Vous connaissez très bien les lieux malgré votre cécité. Je nous conduit la bas avec plaisir.
Nous sortons des rues commerçantes pour nous promener autour de l'oasis. Je ressens dans mon corps un tremblement léger et une envie de rejoindre l'eau pour soulager le trouble qui me ronge. Je m'agrippe fortement au bras de la blonde et m'arrête lorsqu'elle me dit que nous sommes arrivée.
Nous somme sans une petite crique, caché de tous avec un sable fin humide sous les pieds et une petite plage qui encercle une étendue d'eau, caché par des rocher et palmier à l'abri des regards.
- C'est en effet un lieu très beau et secret. Je ne m' attendais pas à cet eau privée pour nous toute seule. Laisser moi vous aider à vous asseoir.
En disant cela, je lâche son bras et tiens sa main dans la mienne en rougissant légèrement. Je prend ses deux mains et l'aide à s'installer sur le sable frais comme elle le désir puis je m'assois à ses côté en souriant.
La proposition de manger me fait frémir et j'hoche la tête avant d'accepter verbalement en prenant un plat en main, lui posant l'autre dans ses mains. Je mange un morceaux et ferme les yeux pour savourer ce plaisir qui inondé mes papilles et fait frissonner mon corps.
- Mhmmm... Chest délichieux... Pardon pour mes manières. Merci. C'est vraiment très bon. J'adore ce plat c'est aussi le meilleur que je n'ai jamais mangé de ma vie.
J'ai fais la sourdes lorsqu'elle m'a parler de me baigner, sachant pertinemment ce qu'il adviendra si je le fait, mais je profite du calme pour manger alors que je sens mon envie d'aller dans l'eau devenir de plus en plus forte.
Je mange en quelques minutes mon plats sans parler puis regarde la blonde qui est au milieu de son repas, prenant le temps de manger. Je regarde à gauche et à droite dans la crique puis me met à nue sans me soucier de Cyradil qui ne peut pas me voir. Je touche sa main de la mienne en disant doucement.
- Merci de m'avoir amener ici. Je n'en ai pas pour longtemps, je vais me baigner.
A peine les mots dits, je plonge sans hésiter dans l'eau. Je reste sous l'eau quelques secondes puis en ressort en sirène. Mon regard a changer et je ne vois en Cyradil qu'une proie. Je la regarde et au moment opportun j'attrape sa cheville et la tire vers moi. Ma voix a changé, elle n'est plus humaine mais bien avide de chair et de proie humaine, un peu criarde et aigus.
- Rejoins moi, on va bien s'amuser. Viens, laisse toi faire ne crains rien. Tour va bien se passer tu ne vas rien sentir.
Je tire plus fort vers moi pour amener la blonde masqué dans l'eau, mes griffes marques le tissus de sa tenue et le cuir de ses chaussures. J'ouvre la bouche pour dévoiler mes dents acérées et m'apprête à la mordre pour l'amener plus rapidement dans l'eau.
Je regarde le masque qui recouvre une bonne partie du visage de la belle blonde alors que celle ci me félicite pour mon spectacle. La cécité semble lui offrir des sens plus affiné et je met ça sur ce fait lorsqu'elle parle de mon état émotionnel instable. J'hoche la tête bêtement pour lui répondre puis me reprends en disant d'une voix plus apaisée.
- Merci pour l'intérêt que vous me porter. Je ne penses pas mériter celui-ci mais je vous suivrais où vous voulez.
En disant cela, elle m' informé que je vais la servir de guide bien plus que moi je vais la servir. J'attrape délicatement le bras qu'elle me tends en crochet et souriante je marche à ses côtés.
Je sens rapidement qu'elle sait où l'on va et je la suit sans la lâcher. Nous marchons lentement et je souris alors qu'elle m'annonce que j'ai un jolie prénom.
- Merci. Le vôtre aussi est jolie et unique. Je ne l'ai jamais entendu avant de vous rencontrer aujourd'hui.
On arrive rapidement dans une ruelle avec plusieurs échoppes. La blonde masqué se tourne vers moi en s'arrêtant et sans le laisser le temps de répondre à sa question, nous dirige vers une taverne où elle commande des plats de viandes. Je lui fait bizarrement confiance et la laisse commander pour moi, ne connaissant rien à la nourriture de ces contrées. Elle sort sans difficulté une bourse gravé d'une armoirie et le tavernier, qui au début était réticent de nous servir, nous rajoute une proportion bien supérieur à nos besoin avant de me le tendre.
Nous repartons, bras dessus bras dessous, en destination d'un point d'eau selon ma compagne de voyage. A sa requête, j'accepte de déjeuner dans un coin tranquille qu'elle juge tranquille pour nous.
- Avec plaisir, votre compagnie m'est très agréable. Vous connaissez très bien les lieux malgré votre cécité. Je nous conduit la bas avec plaisir.
Nous sortons des rues commerçantes pour nous promener autour de l'oasis. Je ressens dans mon corps un tremblement léger et une envie de rejoindre l'eau pour soulager le trouble qui me ronge. Je m'agrippe fortement au bras de la blonde et m'arrête lorsqu'elle me dit que nous sommes arrivée.
Nous somme sans une petite crique, caché de tous avec un sable fin humide sous les pieds et une petite plage qui encercle une étendue d'eau, caché par des rocher et palmier à l'abri des regards.
- C'est en effet un lieu très beau et secret. Je ne m' attendais pas à cet eau privée pour nous toute seule. Laisser moi vous aider à vous asseoir.
En disant cela, je lâche son bras et tiens sa main dans la mienne en rougissant légèrement. Je prend ses deux mains et l'aide à s'installer sur le sable frais comme elle le désir puis je m'assois à ses côté en souriant.
La proposition de manger me fait frémir et j'hoche la tête avant d'accepter verbalement en prenant un plat en main, lui posant l'autre dans ses mains. Je mange un morceaux et ferme les yeux pour savourer ce plaisir qui inondé mes papilles et fait frissonner mon corps.
- Mhmmm... Chest délichieux... Pardon pour mes manières. Merci. C'est vraiment très bon. J'adore ce plat c'est aussi le meilleur que je n'ai jamais mangé de ma vie.
J'ai fais la sourdes lorsqu'elle m'a parler de me baigner, sachant pertinemment ce qu'il adviendra si je le fait, mais je profite du calme pour manger alors que je sens mon envie d'aller dans l'eau devenir de plus en plus forte.
Je mange en quelques minutes mon plats sans parler puis regarde la blonde qui est au milieu de son repas, prenant le temps de manger. Je regarde à gauche et à droite dans la crique puis me met à nue sans me soucier de Cyradil qui ne peut pas me voir. Je touche sa main de la mienne en disant doucement.
- Merci de m'avoir amener ici. Je n'en ai pas pour longtemps, je vais me baigner.
A peine les mots dits, je plonge sans hésiter dans l'eau. Je reste sous l'eau quelques secondes puis en ressort en sirène. Mon regard a changer et je ne vois en Cyradil qu'une proie. Je la regarde et au moment opportun j'attrape sa cheville et la tire vers moi. Ma voix a changé, elle n'est plus humaine mais bien avide de chair et de proie humaine, un peu criarde et aigus.
- Rejoins moi, on va bien s'amuser. Viens, laisse toi faire ne crains rien. Tour va bien se passer tu ne vas rien sentir.
Je tire plus fort vers moi pour amener la blonde masqué dans l'eau, mes griffes marques le tissus de sa tenue et le cuir de ses chaussures. J'ouvre la bouche pour dévoiler mes dents acérées et m'apprête à la mordre pour l'amener plus rapidement dans l'eau.
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
Messages : 572
crédits : 10154
crédits : 10154
De prime abord, Siriane est adorable. Suivant la jeune blonde dans son périple, la jeune chanteuse semblait comblée par la balade à la grande satisfaction de Cyradil. Elle était contente de pouvoir lui offrir un petit moment de répit après sa représentation manquée. Elle se crispe à son bras lorsque les deux femmes arrivèrent au point d’eau mais la jeune magicienne ne lui en tint pas rigueur, mettant cela sur le compte de « la première fois ». Siriane l’aide à s’asseoir, fait preuve d’une rare délicatesse avant de partager son repas avec elle. Rien ne laissait présager ce qui allait se passer et la jeune blonde n’avait d’ailleurs aucune raison d’être méfiante.
Elle sentit Siriane s’éloigner et son vêtement toucher le sol, comprenant avant qu’elle ne le lui dise que sa compagne désirait se baigner. La jeune forgeronne serra chaleureusement sa main en réponse à ses remerciements avant de la lâcher pour que la demi-sirène puisse plonger dans l’eau. A vrai dire, la jeune femme se serait sans doute laissée aller à le faire aussi mais elle désirait surtout laisser un peu d’intimité et surtout de liberté à sa compagne du soir, se contentant simplement de scruter les alentours au cas où quelqu’un viendrait les importuner dans leur petit havre de paix.
Malheureusement, ce petit havre se transforma bien vite en enfer quand la jeune blonde se fit tirer dans l’eau de manière extrêmement violente. Sa tête s’entrechoqua sur le rivage mais c’était loin d’être suffisant pour l’assommer. Le coup fit désarçonner légèrement son diadème qui, s’il n’était pas solidement attaché, aurait sans doute voler au loin. Une force la trainait donc dans l’eau et une lutte s’engagea alors dans l’eau. Ses sens en alerte, Cyradil ne pouvait voir son adversaire mais elle sentait et entendait bien ses pulsions meurtrières ainsi que les lacérations de ses griffes. Plus que pour elle-même, c’était surtout pour Siriane qu’elle s’inquiétait. Le monstre l’avait-il attaqué ?
Cyradil n’eut pas le temps de pousser ses réflexions plus avant quand elle sentit les crocs du monstre s’enfoncer dans sa chair tandis que celui-ci tentait de la trainer dans le fond. Son pugilat avec la créature la renseigna néanmoins sur sa force. En fait, la jeune blonde s’attendait à plus de férocité mais il n’en était rien. Certes, elle était bien aux prises avec le monstre mais elle avait peut-être une chance de s’en sortir. Malheureusement pour ce dernier, sa chair ne devait pas être aussi appétissante qu’il ne le pensait et s’il cherchait à la noyer et bien elle lui souhaitait bonne chance en raison de son anatomie de liche.
Surmontant la douleur qui lui lacérait le bras droit, elle profita de dégager son bras gauche pour défaire son diadème. Au diable sa couverture, il s’agissait maintenant de sa propre survie. Cyradil révéla alors des yeux d’un bleu glacé qui ne laissaient aucun doute quant à sa non-mortalité. Le visage qu’elle avait devant elle la surprit, reconnaissant alors son amie du soir sous une tout autre forme. Ses soupçons se confirmèrent alors douloureusement tandis qu’elle s’était apprêtée à défendre chèrement sa peau. Était-ce un piège pour la faire disparaitre ? Cyradil s’était résolue au fait d’avoir de potentiels ennemis envieux quant à son succès mais de là à engager une sirène pour la supprimer, elle n’y croyait que très peu d’autant que personne ne savait qu’elle ferait un détour par l’Oasis puisque elle-même ne l’avait pas prévu au départ.
Quoiqu’il en soit, elle comptait bien utiliser sa condition de liche pour effrayer sa prédatrice en lui montrant que celle-ci pouvait également en être une. Le but n’était pas de la blesser mais de lui faire recouvrir la raison et surtout…de lui faire comprendre qu’elle ne pourrait pas la tuer. En tout cas pas sans rien faire. D’un geste délicat mais ferme, Cyradil saisit le visage de la sirène et profiterait sans doute de la stupeur d’avoir goûté à la chaire d’une non-morte pour plonger son regard dans le sien.
« Regarde-moi et dis-moi si j’ai l’air d'être de la viande fraiche ! »
Ses yeux s’illuminèrent davantage, signe d’une mobilisation plus ou moins importante de sa mana. La température de l’eau baissa soudainement. Des cristaux de glace se formèrent alors à sa surface. Evidemment, Cyradil n’avait pas le pouvoir de geler l’entièreté du lac mais ce n’était pas son but. Elle essayait simplement de le faire pour leur environnement très proche et d’éviter que la sirène ne puisse s’enfuir. Malgré la férocité de l’attaque, la jeune liche pensait pouvoir protéger Siriane d’une exposition flagrante si cette dernière s’aventurait en dehors de leur petite cachette.
« Bon sang, Siriane ! Ressaisis-toi ! »
Ses yeux brillèrent alors davantage maintenant le contact avec la sirène, lui faisant comprendre qu’elle n’avait aucunement peur d’elle, tentant même d’entrer dans son esprit de manière invasive. Peut-être cela suffirait à briser sa férocité ? Le but étant toujours de lui causer le moins de dommage possible même s’il la jeune femme s’exposait à des blessures supplémentaires. Tant pis, la jeune forgeronne pourra toujours les soigner lorsqu’elle se sera extirpée de cette situation délicate.
Elle sentit Siriane s’éloigner et son vêtement toucher le sol, comprenant avant qu’elle ne le lui dise que sa compagne désirait se baigner. La jeune forgeronne serra chaleureusement sa main en réponse à ses remerciements avant de la lâcher pour que la demi-sirène puisse plonger dans l’eau. A vrai dire, la jeune femme se serait sans doute laissée aller à le faire aussi mais elle désirait surtout laisser un peu d’intimité et surtout de liberté à sa compagne du soir, se contentant simplement de scruter les alentours au cas où quelqu’un viendrait les importuner dans leur petit havre de paix.
Malheureusement, ce petit havre se transforma bien vite en enfer quand la jeune blonde se fit tirer dans l’eau de manière extrêmement violente. Sa tête s’entrechoqua sur le rivage mais c’était loin d’être suffisant pour l’assommer. Le coup fit désarçonner légèrement son diadème qui, s’il n’était pas solidement attaché, aurait sans doute voler au loin. Une force la trainait donc dans l’eau et une lutte s’engagea alors dans l’eau. Ses sens en alerte, Cyradil ne pouvait voir son adversaire mais elle sentait et entendait bien ses pulsions meurtrières ainsi que les lacérations de ses griffes. Plus que pour elle-même, c’était surtout pour Siriane qu’elle s’inquiétait. Le monstre l’avait-il attaqué ?
Cyradil n’eut pas le temps de pousser ses réflexions plus avant quand elle sentit les crocs du monstre s’enfoncer dans sa chair tandis que celui-ci tentait de la trainer dans le fond. Son pugilat avec la créature la renseigna néanmoins sur sa force. En fait, la jeune blonde s’attendait à plus de férocité mais il n’en était rien. Certes, elle était bien aux prises avec le monstre mais elle avait peut-être une chance de s’en sortir. Malheureusement pour ce dernier, sa chair ne devait pas être aussi appétissante qu’il ne le pensait et s’il cherchait à la noyer et bien elle lui souhaitait bonne chance en raison de son anatomie de liche.
Surmontant la douleur qui lui lacérait le bras droit, elle profita de dégager son bras gauche pour défaire son diadème. Au diable sa couverture, il s’agissait maintenant de sa propre survie. Cyradil révéla alors des yeux d’un bleu glacé qui ne laissaient aucun doute quant à sa non-mortalité. Le visage qu’elle avait devant elle la surprit, reconnaissant alors son amie du soir sous une tout autre forme. Ses soupçons se confirmèrent alors douloureusement tandis qu’elle s’était apprêtée à défendre chèrement sa peau. Était-ce un piège pour la faire disparaitre ? Cyradil s’était résolue au fait d’avoir de potentiels ennemis envieux quant à son succès mais de là à engager une sirène pour la supprimer, elle n’y croyait que très peu d’autant que personne ne savait qu’elle ferait un détour par l’Oasis puisque elle-même ne l’avait pas prévu au départ.
Quoiqu’il en soit, elle comptait bien utiliser sa condition de liche pour effrayer sa prédatrice en lui montrant que celle-ci pouvait également en être une. Le but n’était pas de la blesser mais de lui faire recouvrir la raison et surtout…de lui faire comprendre qu’elle ne pourrait pas la tuer. En tout cas pas sans rien faire. D’un geste délicat mais ferme, Cyradil saisit le visage de la sirène et profiterait sans doute de la stupeur d’avoir goûté à la chaire d’une non-morte pour plonger son regard dans le sien.
« Regarde-moi et dis-moi si j’ai l’air d'être de la viande fraiche ! »
Ses yeux s’illuminèrent davantage, signe d’une mobilisation plus ou moins importante de sa mana. La température de l’eau baissa soudainement. Des cristaux de glace se formèrent alors à sa surface. Evidemment, Cyradil n’avait pas le pouvoir de geler l’entièreté du lac mais ce n’était pas son but. Elle essayait simplement de le faire pour leur environnement très proche et d’éviter que la sirène ne puisse s’enfuir. Malgré la férocité de l’attaque, la jeune liche pensait pouvoir protéger Siriane d’une exposition flagrante si cette dernière s’aventurait en dehors de leur petite cachette.
« Bon sang, Siriane ! Ressaisis-toi ! »
Ses yeux brillèrent alors davantage maintenant le contact avec la sirène, lui faisant comprendre qu’elle n’avait aucunement peur d’elle, tentant même d’entrer dans son esprit de manière invasive. Peut-être cela suffirait à briser sa férocité ? Le but étant toujours de lui causer le moins de dommage possible même s’il la jeune femme s’exposait à des blessures supplémentaires. Tant pis, la jeune forgeronne pourra toujours les soigner lorsqu’elle se sera extirpée de cette situation délicate.
- Petites précisions HRP:
- Cyradil utilise son P2 de glace pour geler partiellement l'eau autour des deux femmes dans le but de restreindre (voire d'immobiliser) les mouvements de Siriane. Elle utilise ensuite son P1 d'attaque mentale pour tenter de la sortir de sa furie sanguinaire en faisant en sorte de ne pas la blesser.
Invité
Invité
Ma force est décuplé dans mon état et l'eau m'offre une seconde zone de confort. Je glisse de la berge vers l'eau et ne sentant que ma proie se débat, je mord sa cheville en plantant mes crocs dans sa cheville. La peau est glacé et a un goût de cadavre. Cela n'empêche pas le monstre en moi d'amener sa pproie dans l'eau.
Dans la confusion du moment, Cyradil perds son diadème qui recouvrait ses yeux. Comme hypnotiser par son regarder bleu océan, je la fixe en gardant en bouche ma proie. J'essaie de reculer dans l'eau, laissant ma queue remuer l'eau vers l'avant pour m'aider à plonger dans l'eau mais je sens autour de ma taille un froid se construire petit à petit.
Mon corps frissonne et avant que je ne comprenne ce qui m'arrive, une vague de souvenir déferle dans ma tête. Je vois Cyradil venir au spectacle, m'applaudir, notre rencontre, notre promenade, notre repas puis l'état de surprise et la bienveillance de cette dernière malgré mon état.
Je papillonne des yeux en la regardant alors que le froid se fait sentir autour de moi. Je sens mes bras s'immobiliser petit à petit dans la glace qui se forme autour de nous. Ma queue ne bouge plus sous l'eau et le liquide que forme le lac deviens peu à peu solide.
Alors que ma vision s'obscurcit dans la peur et l'envie de dévorer la jeune femme devant moi, j'entends dans mon esprit un ordre qui m'amène à reprendre mes esprits. Je grimace de douleur en lâchant la proie que j'ai sous les yeux. Je suis immobile, sentant mon corps commencer à geler.
Je grelotte de froid sans quitter du regard Cyradil et sa deuxième intrusion dans mon esprit me réveil de mon état de chasseuse. Je regarde Cyradil sans comprendre ce que je fait et la supplie du regard de m'aider.
- Que ce passe t'il Cyradil ? Qu'ais je fait ? Pourquoi j'ai si froid ? Je ne peux pas bouger, je t'ai blessée ?
En disant cela je regarde autour de moi et remarque l'eau geler, mon corps écailleux, la cheville ouverte de Cyradil et ses yeux d'un bleu magnifique.
- Aide moi... Tes yeux, ils sont si... Magnifique... Tu es sublime Cyradil, pardonne moi...
Je sens la peine et la tristesse monter dans mon esprit. Une vague de souvenir me reviens en tête et je me vois sauter dans l'eau, me transformer et l'attirer à moi avec une forte envie de la dévorer. Les larmes coulent sur mon visage alors que je sens le froid mordre ma peau le bout de mes doigts est bleu et je vois mon bras droit se glacer de lui même jusqu'à mon poignet.
Dans la confusion du moment, Cyradil perds son diadème qui recouvrait ses yeux. Comme hypnotiser par son regarder bleu océan, je la fixe en gardant en bouche ma proie. J'essaie de reculer dans l'eau, laissant ma queue remuer l'eau vers l'avant pour m'aider à plonger dans l'eau mais je sens autour de ma taille un froid se construire petit à petit.
Mon corps frissonne et avant que je ne comprenne ce qui m'arrive, une vague de souvenir déferle dans ma tête. Je vois Cyradil venir au spectacle, m'applaudir, notre rencontre, notre promenade, notre repas puis l'état de surprise et la bienveillance de cette dernière malgré mon état.
Je papillonne des yeux en la regardant alors que le froid se fait sentir autour de moi. Je sens mes bras s'immobiliser petit à petit dans la glace qui se forme autour de nous. Ma queue ne bouge plus sous l'eau et le liquide que forme le lac deviens peu à peu solide.
Alors que ma vision s'obscurcit dans la peur et l'envie de dévorer la jeune femme devant moi, j'entends dans mon esprit un ordre qui m'amène à reprendre mes esprits. Je grimace de douleur en lâchant la proie que j'ai sous les yeux. Je suis immobile, sentant mon corps commencer à geler.
Je grelotte de froid sans quitter du regard Cyradil et sa deuxième intrusion dans mon esprit me réveil de mon état de chasseuse. Je regarde Cyradil sans comprendre ce que je fait et la supplie du regard de m'aider.
- Que ce passe t'il Cyradil ? Qu'ais je fait ? Pourquoi j'ai si froid ? Je ne peux pas bouger, je t'ai blessée ?
En disant cela je regarde autour de moi et remarque l'eau geler, mon corps écailleux, la cheville ouverte de Cyradil et ses yeux d'un bleu magnifique.
- Aide moi... Tes yeux, ils sont si... Magnifique... Tu es sublime Cyradil, pardonne moi...
Je sens la peine et la tristesse monter dans mon esprit. Une vague de souvenir me reviens en tête et je me vois sauter dans l'eau, me transformer et l'attirer à moi avec une forte envie de la dévorer. Les larmes coulent sur mon visage alors que je sens le froid mordre ma peau le bout de mes doigts est bleu et je vois mon bras droit se glacer de lui même jusqu'à mon poignet.
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
Messages : 572
crédits : 10154
crédits : 10154
Cyradil semblait s’être montrée plus persuasive qu’elle ne l’aurait pensé. Elle sentit la sirène défaire la pression de sa mâchoire sur son épaule et s’extirper de sa proie non sans lui arracher un grincement de douleur. Son déferlement glacial avait immobilisé Siriane avant que celle-ci ne l’entraine au fond de l’eau où…elle n’aurait de toute façon pas pu la noyer. Heureusement que la jeune forgeronne était une liche sans quoi elle serait sans doute en train de se vider abondamment de son sang. Elle laissa tout le temps à Siriane pour reprendre ses esprits, brisant sa prison de glace au passage. Malgré son apparence à mi-chemin entre l’humain et la bête, Cyradil l’étreignit dans une embrassade réconfortante.
« Là…c’est fini. »
Cela lui faisait de la peine de la voir pleurer mais Cyradil était surtout en colère contre son précepteur. Comment ce dernier avait laissé ce problème sans solution ? Combien d’incidents Siriane avait-elle créé contre son gré ? Cela ne faisait que la renforcer davantage dans sa décision de répondre favorablement à la requête de la sirène. D’un geste doux, la jeune forgeronne empoigna les bras de son interlocutrice tandis qu’une lumière bleutée en émanait. Il s’agissait là du même reflet que sa magie de glace mais celle-ci était plus douce, plus apaisante. Bientôt, les engelures disparurent et les parties givrées reprirent leur couleur normale. Heureusement que la jeune femme possédait des talents de guérisseuse même si ces derniers étaient loin d’égaler ceux qu’elle possédait jadis.
« Je vais t’aider mais laisse-moi d’abord regagner la berge d’accord ? »
Elle nagea alors jusqu’à la rive, incitant Siriane à la suivre. La jeune femme ignorait à quel point ses instincts bestiaux pouvaient reprendre le dessus mais sans doute que la créature qui l’habitait avait bien compris qu’elle ne pouvait soumettre la jeune magicienne. D’autant plus que cette dernière pouvait l’entraver à nouveau si nécessaire. Cyradil se hissa donc sur l’herbe afin de constater l’étendue des dégâts. Son épaule avait bien été malmenée mais la blessure ne semblait pas très profonde. Sa cheville présentait aussi des lésions mais ses bottes avaient quelque peu atténué l’assaut brutal de la sirène. Fort heureusement, ils étaient bien à l’abri des regards indiscrets et surtout, il faisait nuit, ce qui réduisait encore davantage les chances de se faire surprendre. En réalité, Siriane aurait sans doute pu dévorer n’importe qui si tant est que quelqu’un l’est suivi jusqu’ici.
Cyradil se déchaussa donc, profitant par la même occasion pour retirer ses bas dont l’un était ensanglanté, laissant donc que sa longue jupe noire couvrir partiellement ses jambes. Elle apposa sa main sur la blessure et la traita longuement, puisant dans sa mana pour refermer la plaie. Sans doute pas parfait au vu de son faible potentiel de soin actuel mais suffisamment pour faire arrêter l’écoulement de sang. Sa constitution immortelle ferait le reste. Elle procéda de la même façon pour sa blessure à l’épaule. Son anatomie morte-vivante ainsi que son affinité avec la glace l’empêchait de ressentir le froid de manière trop intense mais elle sentait toujours le poids de ses vêtements trempés. Elle se leva donc, s’aidant des branches d’un arbre à proximité pour improviser une sorte de séchoir de fortune sur lequel elle y étala, pour l’instant, ses bottes ainsi que ses bas mouillés. Sans doute que le reste de ses vêtements les rejoindront bientôt mais pour l'instant, Cyradil était surtout inquiète pour sa compagne. Elle retourna donc vers le point d’eau, afin de s’enquérir de l’état de Siriane.
« Tu te sens mieux ? Tu veux rester dans l’eau ou venir sur la terre ferme ? Ne t’inquiète pas, je ne t’en veux pas pour ce que tu m’as fait, tu ne te contrôlais pas. »
Elle tendit une main amicale envers la sirène pour signifier qu’elle ne la craignait pas.
« Je n’ai pas peur de toi. Je suis là pour t’aider si tu en as envie et je peux peut-être t’aider à canaliser ton héritage de sirène mais j’ai besoin de savoir combien de gens sont au courant et si tu as causé des débordements par le passé. Je ne dis pas cela pour te blâmer mais les règles du Reike peuvent être extrêmement punitives et je m’en voudrais s’il t’arrivait du mal. »
« Là…c’est fini. »
Cela lui faisait de la peine de la voir pleurer mais Cyradil était surtout en colère contre son précepteur. Comment ce dernier avait laissé ce problème sans solution ? Combien d’incidents Siriane avait-elle créé contre son gré ? Cela ne faisait que la renforcer davantage dans sa décision de répondre favorablement à la requête de la sirène. D’un geste doux, la jeune forgeronne empoigna les bras de son interlocutrice tandis qu’une lumière bleutée en émanait. Il s’agissait là du même reflet que sa magie de glace mais celle-ci était plus douce, plus apaisante. Bientôt, les engelures disparurent et les parties givrées reprirent leur couleur normale. Heureusement que la jeune femme possédait des talents de guérisseuse même si ces derniers étaient loin d’égaler ceux qu’elle possédait jadis.
« Je vais t’aider mais laisse-moi d’abord regagner la berge d’accord ? »
Elle nagea alors jusqu’à la rive, incitant Siriane à la suivre. La jeune femme ignorait à quel point ses instincts bestiaux pouvaient reprendre le dessus mais sans doute que la créature qui l’habitait avait bien compris qu’elle ne pouvait soumettre la jeune magicienne. D’autant plus que cette dernière pouvait l’entraver à nouveau si nécessaire. Cyradil se hissa donc sur l’herbe afin de constater l’étendue des dégâts. Son épaule avait bien été malmenée mais la blessure ne semblait pas très profonde. Sa cheville présentait aussi des lésions mais ses bottes avaient quelque peu atténué l’assaut brutal de la sirène. Fort heureusement, ils étaient bien à l’abri des regards indiscrets et surtout, il faisait nuit, ce qui réduisait encore davantage les chances de se faire surprendre. En réalité, Siriane aurait sans doute pu dévorer n’importe qui si tant est que quelqu’un l’est suivi jusqu’ici.
Cyradil se déchaussa donc, profitant par la même occasion pour retirer ses bas dont l’un était ensanglanté, laissant donc que sa longue jupe noire couvrir partiellement ses jambes. Elle apposa sa main sur la blessure et la traita longuement, puisant dans sa mana pour refermer la plaie. Sans doute pas parfait au vu de son faible potentiel de soin actuel mais suffisamment pour faire arrêter l’écoulement de sang. Sa constitution immortelle ferait le reste. Elle procéda de la même façon pour sa blessure à l’épaule. Son anatomie morte-vivante ainsi que son affinité avec la glace l’empêchait de ressentir le froid de manière trop intense mais elle sentait toujours le poids de ses vêtements trempés. Elle se leva donc, s’aidant des branches d’un arbre à proximité pour improviser une sorte de séchoir de fortune sur lequel elle y étala, pour l’instant, ses bottes ainsi que ses bas mouillés. Sans doute que le reste de ses vêtements les rejoindront bientôt mais pour l'instant, Cyradil était surtout inquiète pour sa compagne. Elle retourna donc vers le point d’eau, afin de s’enquérir de l’état de Siriane.
« Tu te sens mieux ? Tu veux rester dans l’eau ou venir sur la terre ferme ? Ne t’inquiète pas, je ne t’en veux pas pour ce que tu m’as fait, tu ne te contrôlais pas. »
Elle tendit une main amicale envers la sirène pour signifier qu’elle ne la craignait pas.
« Je n’ai pas peur de toi. Je suis là pour t’aider si tu en as envie et je peux peut-être t’aider à canaliser ton héritage de sirène mais j’ai besoin de savoir combien de gens sont au courant et si tu as causé des débordements par le passé. Je ne dis pas cela pour te blâmer mais les règles du Reike peuvent être extrêmement punitives et je m’en voudrais s’il t’arrivait du mal. »
Invité
Invité
Mon corps deviens de plus en plus froid et ma peau blémie puis deviens bleu lorsque la glace ce forme sur mon bras droit. D'un geste doux avec une parole réconfortante, Cyradil me libère de la glace et je sens la chaleur de mon corps revenir.
Elle s'en va en deux trois brasse vers la berge et je me laisse porter par l'eau. Je plonge pour me cacher après avoir dit que je trouvais sublime ses yeux bleuté, laissant apparaître le haut de ma tête et mes yeux en dehors de l'eau.
La lyche se déshabille pour faire sécher ses vêtements tout en me parlant. Ses questions n'ont pas de réponses car je n'en ai aucune idées. Je la dévisage sans bouger alors qu'elle me propose de m'installer auprès d'elle. C'est la première fois qu'on se soucie de moi comme ça et je n'ai aucune idée de la manière de m'y prendre.
Je nage vers la rive puis sort de l'eau en marchant sur mes jambes. Je grimace en faisant craquer ma jambe puis l'autre, ayant du mal à accepter la douleur de cette transformation. Mais la jeune femme n'a pas peur de moi. Elle n'est pas humaine sinon elle se serait vider de son sang et ne serait pas en vie à leur qu'il est. Pourtant son humanité est plus grande que celle de certaine personnes humaine.
Je ne dit rien, restant à ses côtés, honteuse de ce que je lui ai fait subir. Je la laisse se soigner sans la toucher ni la déranger alors qu'elle veut en apprendre plus sur moi et m'avertir que les lois du Reike sont strictes. Ma voix est désolé et triste lorsque j'enonce mes mots.
- J'ignore depuis combien de temps. Peut être depuis toujours. Je pense que seule la troupe est au courant et monsieur Meizer. C'est lui qui m'a dit de toujours me cacher car personne ne comprendrais ma nature. Je suis un horrible monstre.
Je baisse la tête en massant mes jambes, essayant de cacher mes larmes alors que je ressens le poids de mon acte. Si j'avais réussie, une garnisons de gardes serait venue pour m'amener ou bien me tuer sur place.
Je fonds en larme dans un sanglot que je ne peux pas cacher. Une brise s'engoufre dans la crique et je m'aperçois que j'ai froid. Je regarde mon corps et je suis nue. Mes vêtements ont disparues, tout comme mon humanité et ma conscience d'être une jolie et gentille femme.
- Je ne devrais pas être là, ni en vie. Les gens ne se rendent pas compte de ce que je subi en étant ainsi. J'invoque leur envie et leur désir avec ma voix et ma beauté sans le vouloir.
Je tourne la tête vers la jeune femme qui m'a aidé et dit en pleure et d'une voix suppliante.
- Je ferais tout ce que tu désir Cyradil. Par pitié ne me dénonce pas aux autorités. Je ne veux pas vivre derrière les barreaux en prison.
Mon regard se perd dans le sien. Ses yeux d'un bleu océan si profond me font perdre la tête et je sourie en la regardant. J'approche mon visage du sien, comme attirée par ses lèvres, et sans réfléchir, je laisse mon instinct agir pour moi. Mes lèvres touche les siennes. Elles sont froide mais ça ne me dérange pas. J'embrasse doucement cette chair douce et moelleuse en respirant fortement. Je sens mes joues rougir alors que je me rends compte de ce que je fait et me cache le visage dans mes mains en m'excusant à voix haute.
- Pardon je voulais pas... Pas après ça et comme ça... Pardon pardon...
Je suis confuse et je me perd dans mes gestes, paroles et intention. Je ne sais plus quoi penser et je reste la tête entre mes mains, honteuse et triste de mes agissement.
Elle s'en va en deux trois brasse vers la berge et je me laisse porter par l'eau. Je plonge pour me cacher après avoir dit que je trouvais sublime ses yeux bleuté, laissant apparaître le haut de ma tête et mes yeux en dehors de l'eau.
La lyche se déshabille pour faire sécher ses vêtements tout en me parlant. Ses questions n'ont pas de réponses car je n'en ai aucune idées. Je la dévisage sans bouger alors qu'elle me propose de m'installer auprès d'elle. C'est la première fois qu'on se soucie de moi comme ça et je n'ai aucune idée de la manière de m'y prendre.
Je nage vers la rive puis sort de l'eau en marchant sur mes jambes. Je grimace en faisant craquer ma jambe puis l'autre, ayant du mal à accepter la douleur de cette transformation. Mais la jeune femme n'a pas peur de moi. Elle n'est pas humaine sinon elle se serait vider de son sang et ne serait pas en vie à leur qu'il est. Pourtant son humanité est plus grande que celle de certaine personnes humaine.
Je ne dit rien, restant à ses côtés, honteuse de ce que je lui ai fait subir. Je la laisse se soigner sans la toucher ni la déranger alors qu'elle veut en apprendre plus sur moi et m'avertir que les lois du Reike sont strictes. Ma voix est désolé et triste lorsque j'enonce mes mots.
- J'ignore depuis combien de temps. Peut être depuis toujours. Je pense que seule la troupe est au courant et monsieur Meizer. C'est lui qui m'a dit de toujours me cacher car personne ne comprendrais ma nature. Je suis un horrible monstre.
Je baisse la tête en massant mes jambes, essayant de cacher mes larmes alors que je ressens le poids de mon acte. Si j'avais réussie, une garnisons de gardes serait venue pour m'amener ou bien me tuer sur place.
Je fonds en larme dans un sanglot que je ne peux pas cacher. Une brise s'engoufre dans la crique et je m'aperçois que j'ai froid. Je regarde mon corps et je suis nue. Mes vêtements ont disparues, tout comme mon humanité et ma conscience d'être une jolie et gentille femme.
- Je ne devrais pas être là, ni en vie. Les gens ne se rendent pas compte de ce que je subi en étant ainsi. J'invoque leur envie et leur désir avec ma voix et ma beauté sans le vouloir.
Je tourne la tête vers la jeune femme qui m'a aidé et dit en pleure et d'une voix suppliante.
- Je ferais tout ce que tu désir Cyradil. Par pitié ne me dénonce pas aux autorités. Je ne veux pas vivre derrière les barreaux en prison.
Mon regard se perd dans le sien. Ses yeux d'un bleu océan si profond me font perdre la tête et je sourie en la regardant. J'approche mon visage du sien, comme attirée par ses lèvres, et sans réfléchir, je laisse mon instinct agir pour moi. Mes lèvres touche les siennes. Elles sont froide mais ça ne me dérange pas. J'embrasse doucement cette chair douce et moelleuse en respirant fortement. Je sens mes joues rougir alors que je me rends compte de ce que je fait et me cache le visage dans mes mains en m'excusant à voix haute.
- Pardon je voulais pas... Pas après ça et comme ça... Pardon pardon...
Je suis confuse et je me perd dans mes gestes, paroles et intention. Je ne sais plus quoi penser et je reste la tête entre mes mains, honteuse et triste de mes agissement.
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
Messages : 572
crédits : 10154
crédits : 10154
Siriane préféra regagner la berge toute seule. Cyradil ne la força pas davantage, comprenant parfaitement le choc de la situation. Une fois ses propres blessures traitées, la jeune magicienne observa la sirène sortir du lac et reprendre forme humaine non sans une certaine douleur. L’invitant près d’elle, la jeune blonde apposa ses mains sur les jambes de la rousse pour soulager la douleur. Cyradil comprit alors qu’il n’y avait pas grand monde qui savait pour sa véritable nature. En soi, ce n’était pas le fait d’être une sirène qui était dérangeant mais surtout le fait qu’elle ne puisse pas se contrôler. Malheureusement, la jeune forgeronne ne croyait pas que les autorités feraient acte de clémence envers Siriane pour l’aider à contrôler ses pouvoirs et préféreraient sans doute juste l’enfermer en la considérant comme une bête dangereuse.
« Je ne pense pas que te cacher t’aidera à surmonter cela. Je crois qu’il faut que tu acceptes cet héritage qui est en toi. Que tu apprennes à le contrôler. La Siriane que je connais et douce et gentille. Je suis sûre que tu peux prendre le dessus sur cette soif d’agressivité qui t’anime quand tu te transformes. Je suis prête à t’épauler dans cette aventure si tu le souhaites. Et j’ai sans doute quelques mots à dire à ton patron aussi. »
Pour ça, il allait l’entendre mais pour l’heure, il fallait surtout rassurer Siriane. Légèrement secouée par les évènements, Cyradil vit le visage de Siriane s’approcher du sien. Par reflexe défensif, la jeune blonde bougea légèrement sa tête en arrière, juste assez pour interposer sa main entre elle et la sirène, lui plaquant doucement celle-ci sur ses lèvres. Qu’avait-elle eu l’intention de faire ? En tout cas, ce n’était certainement pas comme cela que la jeune liche avait compté offrir son premier baiser. Pour autant, elle comprit pourquoi les gens succombaient à son charme. Siriane était vraiment très jolie et il était relativement facile de lui céder même lorsqu’elle n’utilisait pas ses pouvoirs.
Cependant, Cyradil était bien loin des standards. Même dans sa vie humaine, elle n’avait jamais expérimenté les plaisirs de la chair, n’y trouvant qu’un intérêt limite puisque cela n’aidait en rien à sa pratique de la magie. La conception de l’amour par la jeune liche avait une dimension plus pure et plus chaste, presque platonique et beaucoup plus durable que de simplement profiter d’une nuit passionnelle. Existait-il seulement une personne qui partageait son idéologie sur la question ? Peut-être. En tout cas, Cyradil avait tout le temps pour le découvrir. Revenant à son interlocutrice, elle retira sa main de sa bouche, un sourire empli de compassion aux lèvres tandis que la sirène rougissait de honte.
« Ne sois pas désolée. Tu es sans doute encore bouleversée par le moment. Pour autant, je ne peux accéder à tes désirs. Ma conception de l’amour est bien plus élaborée que de simplement partager un désir passionnel. Je ne peux me résoudre à m’abaisser à ce genre d’acte irréfléchi. Disons simplement que je préfère attendre la bonne personne…enfin, si tant est que ce genre de personne existe… »
Elle lui caressa les cheveux doucement tandis qu’elle se leva, laissant la sirène se remettre de ses émotions.
« Je reviens. »
Cyradil se dirigea vers l’arbre où elle avait étendu une partie de ses vêtements. Cette fois-ci, elle se débarrassa pour de bon du reste, essorant chaque tissu retiré avant de l’étendre sur une branche. Son corps ainsi dévoilé, l’on pouvait repérer de nombreux tatouages runiques, vestige de l’époque où ces derniers servaient de réservoirs à sortilèges. Aujourd’hui, ils étaient dépourvus de mana mais leurs motifs demeuraient toujours. Bien que la jeune femme aurait pu les effacer, ils contenaient une partie de son savoir oublié et servaient à reconstituer sa mémoire magique. Ainsi, chaque jour, la jeune femme se redécouvrait un peu plus. Autre caractéristique surprenante était sans doute les deux anneaux dorées qui traversaient l’extrémité de ses monts de chair. Se sentant plus légère désormais, tandis que sa longue chevelure lui caressait les cuisses, la jeune femme revint aux côtés de la jeune sirène.
Cyradil prit place en s’agenouillant de manière à reposer ses talons sur son fessier. Puis, d’un mouvement amical, elle tapota sur sa cuisse et invita la jeune sirène à y poser sa tête tandis qu’elle passait une main dans ses cheveux. De l’autre, elle incanta sa magie d’ombre, la façonnant en un voile léger qui vint se déposer sur la jeune sirène, espérant ainsi palier au froid qu’elle devait sans doute ressentir. Pour sa part, Cyradil semblait ne pas en souffrir. Elle jeta simplement sa cape sur les épaules qu’elle avait retirée auparavant pour qu’elles puissent se restaurer. Le reste de son corps restait donc parfaitement visible aux yeux de Siriane mais la jeune liche ne semblait pas s’en préoccuper outre mesure.
« Ecoute Siriane, je ne te dénoncerai pas aux autorités. Mais si tu le souhaites, tu peux venir avec moi. Je t’apprendrais à développer tes pouvoirs et de vivre en société sans que tu n’aies besoin à te cacher. Tu es une belle chanteuse et je pense que tu peux exceller dans ce domaine si tu arrives à moduler ton chant de sirène. Je veux dire par là que tu peux en faire une vocation. De ce que je comprends, tu as l’air d’aimer cela et je trouverais dommage de gâcher un tel talent. Je demanderais à ton mentor pour que je puisse te prendre sous ma tutelle. Au pire, je pourrais lui payer tes prestations. D’ailleurs, est-ce que tu as des rêves dans la vie ? Des choses que tu souhaiterais accomplir ? Un objectif en particulier ? »
Malgré l’incident, Cyradil faisait preuve d’une compassion sans limite, toujours affairée à lui caresser les cheveux, attendant sa réponse.
« Je ne pense pas que te cacher t’aidera à surmonter cela. Je crois qu’il faut que tu acceptes cet héritage qui est en toi. Que tu apprennes à le contrôler. La Siriane que je connais et douce et gentille. Je suis sûre que tu peux prendre le dessus sur cette soif d’agressivité qui t’anime quand tu te transformes. Je suis prête à t’épauler dans cette aventure si tu le souhaites. Et j’ai sans doute quelques mots à dire à ton patron aussi. »
Pour ça, il allait l’entendre mais pour l’heure, il fallait surtout rassurer Siriane. Légèrement secouée par les évènements, Cyradil vit le visage de Siriane s’approcher du sien. Par reflexe défensif, la jeune blonde bougea légèrement sa tête en arrière, juste assez pour interposer sa main entre elle et la sirène, lui plaquant doucement celle-ci sur ses lèvres. Qu’avait-elle eu l’intention de faire ? En tout cas, ce n’était certainement pas comme cela que la jeune liche avait compté offrir son premier baiser. Pour autant, elle comprit pourquoi les gens succombaient à son charme. Siriane était vraiment très jolie et il était relativement facile de lui céder même lorsqu’elle n’utilisait pas ses pouvoirs.
Cependant, Cyradil était bien loin des standards. Même dans sa vie humaine, elle n’avait jamais expérimenté les plaisirs de la chair, n’y trouvant qu’un intérêt limite puisque cela n’aidait en rien à sa pratique de la magie. La conception de l’amour par la jeune liche avait une dimension plus pure et plus chaste, presque platonique et beaucoup plus durable que de simplement profiter d’une nuit passionnelle. Existait-il seulement une personne qui partageait son idéologie sur la question ? Peut-être. En tout cas, Cyradil avait tout le temps pour le découvrir. Revenant à son interlocutrice, elle retira sa main de sa bouche, un sourire empli de compassion aux lèvres tandis que la sirène rougissait de honte.
« Ne sois pas désolée. Tu es sans doute encore bouleversée par le moment. Pour autant, je ne peux accéder à tes désirs. Ma conception de l’amour est bien plus élaborée que de simplement partager un désir passionnel. Je ne peux me résoudre à m’abaisser à ce genre d’acte irréfléchi. Disons simplement que je préfère attendre la bonne personne…enfin, si tant est que ce genre de personne existe… »
Elle lui caressa les cheveux doucement tandis qu’elle se leva, laissant la sirène se remettre de ses émotions.
« Je reviens. »
Cyradil se dirigea vers l’arbre où elle avait étendu une partie de ses vêtements. Cette fois-ci, elle se débarrassa pour de bon du reste, essorant chaque tissu retiré avant de l’étendre sur une branche. Son corps ainsi dévoilé, l’on pouvait repérer de nombreux tatouages runiques, vestige de l’époque où ces derniers servaient de réservoirs à sortilèges. Aujourd’hui, ils étaient dépourvus de mana mais leurs motifs demeuraient toujours. Bien que la jeune femme aurait pu les effacer, ils contenaient une partie de son savoir oublié et servaient à reconstituer sa mémoire magique. Ainsi, chaque jour, la jeune femme se redécouvrait un peu plus. Autre caractéristique surprenante était sans doute les deux anneaux dorées qui traversaient l’extrémité de ses monts de chair. Se sentant plus légère désormais, tandis que sa longue chevelure lui caressait les cuisses, la jeune femme revint aux côtés de la jeune sirène.
Cyradil prit place en s’agenouillant de manière à reposer ses talons sur son fessier. Puis, d’un mouvement amical, elle tapota sur sa cuisse et invita la jeune sirène à y poser sa tête tandis qu’elle passait une main dans ses cheveux. De l’autre, elle incanta sa magie d’ombre, la façonnant en un voile léger qui vint se déposer sur la jeune sirène, espérant ainsi palier au froid qu’elle devait sans doute ressentir. Pour sa part, Cyradil semblait ne pas en souffrir. Elle jeta simplement sa cape sur les épaules qu’elle avait retirée auparavant pour qu’elles puissent se restaurer. Le reste de son corps restait donc parfaitement visible aux yeux de Siriane mais la jeune liche ne semblait pas s’en préoccuper outre mesure.
« Ecoute Siriane, je ne te dénoncerai pas aux autorités. Mais si tu le souhaites, tu peux venir avec moi. Je t’apprendrais à développer tes pouvoirs et de vivre en société sans que tu n’aies besoin à te cacher. Tu es une belle chanteuse et je pense que tu peux exceller dans ce domaine si tu arrives à moduler ton chant de sirène. Je veux dire par là que tu peux en faire une vocation. De ce que je comprends, tu as l’air d’aimer cela et je trouverais dommage de gâcher un tel talent. Je demanderais à ton mentor pour que je puisse te prendre sous ma tutelle. Au pire, je pourrais lui payer tes prestations. D’ailleurs, est-ce que tu as des rêves dans la vie ? Des choses que tu souhaiterais accomplir ? Un objectif en particulier ? »
Malgré l’incident, Cyradil faisait preuve d’une compassion sans limite, toujours affairée à lui caresser les cheveux, attendant sa réponse.
Invité
Invité
Mes lèvres en avant, je sens contre elle une matière douce, moelleuse et humide. J'ouvre les yeux dans se moment qu'y me fait fremir et me rend compte que c'est la main de Cyradil que j'ai embrasser et non sa bouche. Je rougie en me trouvant idiote et lui demande pardon d'une voix désolé.
- Pardon... Je pensais que... C'est pas pour ça que... Je... Pardon... C'est bête de ma part vraiment... Je pensais bien faire... Pardon...
Je me cache la tête dans les mains mais la lyche me caresse les cheveux en me disant que ce n'est pas grave, qu'elle vois juste offrir son premier baiser autrement. Ses caresses sur mes cheveux me font frissonner et je relève la tête lorsqu'elle m'annonce qu'elle reviens.
Je la regarde partir et je vois qu'elle est nue. Elle essort ses habit mouillé et les laisse sécher sur les branches. Peut être que c'est pour elle une diversion pour appeler les gardes mais elle reviens après quelques minutes. J' ai pris le temps de contempler son corps et j'apprécie beaucoup sa silhouette. Son dos est recouvert de rune étrange et ses seins sont perforé d'anneaux doré. C'est une manière d'utiliser la magie ? J'hausse les épaules en pensant, sans en être certaine.
Je la laisse revenir à mes côtés, elle s'agenouille en m'offrant la place de ses genoux pour y poser ma tête. Je la regarde et me place allonger sur le côté droit en poser ma tête sur ses genoux. Sa magie se fait sentir dans mon corps, réchauffement doucement ma peau et ma chair. Je fais des petit gémissement de plaisir en sentant la chaleur me réchauffer. Je lève les yeux vers Cyradil en souriant et dit doucement.
/ Tes tatouage sont très beau. Tu es très belle Cyradil, c'est une manière de concentrer ta magie ses tatouage et ses anneaux ? Ça doit faire mal non ?
Mes questions sont peut être dérangeant mais je pense que nous avons franchis un pas toute les deux en quelques econdes. La lyche m'informe qu'elle souhaite m'aider et qu'elle demanderais à mon manager si je peux la suivre dans son voyage. Mes yeux s'agrandissent et je m'émerveille en rêvant de voyager à ses côtés. Ses caresses sont douces et j'acquiece d'un hochement de tête.
- C'est très gentil à toi, ce serait génial de t'accompagner mais je vie avec la compagnie sans moi il ne peuvent pas y'arriver. On est une famille tu comprends. Mon rêve ? Voyager à travers les régions qui peuplent cette grande île. Mais Monsieur Meizer m'a dit qu'on ne peut aps aller partout pour nos représentation, dans certains état on a interdiction de se produire sur scène. J'aimerais me produire dans plusieur lieux, découvrir d'autres villes et personnes et apprendre des choses.
Je sourie en laissant Cyradil me caresser et j'aime de plus en plus le contact chaud de sa magie sur mon corps. Sa me détends alors que l'appel de l'eau n'est plus présente dans mon esprit. Voyager avec elle serais la chance de ma vie de découvrir de nouvelle contrée. Un rêve oui mais impossible à réaliser avec monsieur Meizer.
- Pardon... Je pensais que... C'est pas pour ça que... Je... Pardon... C'est bête de ma part vraiment... Je pensais bien faire... Pardon...
Je me cache la tête dans les mains mais la lyche me caresse les cheveux en me disant que ce n'est pas grave, qu'elle vois juste offrir son premier baiser autrement. Ses caresses sur mes cheveux me font frissonner et je relève la tête lorsqu'elle m'annonce qu'elle reviens.
Je la regarde partir et je vois qu'elle est nue. Elle essort ses habit mouillé et les laisse sécher sur les branches. Peut être que c'est pour elle une diversion pour appeler les gardes mais elle reviens après quelques minutes. J' ai pris le temps de contempler son corps et j'apprécie beaucoup sa silhouette. Son dos est recouvert de rune étrange et ses seins sont perforé d'anneaux doré. C'est une manière d'utiliser la magie ? J'hausse les épaules en pensant, sans en être certaine.
Je la laisse revenir à mes côtés, elle s'agenouille en m'offrant la place de ses genoux pour y poser ma tête. Je la regarde et me place allonger sur le côté droit en poser ma tête sur ses genoux. Sa magie se fait sentir dans mon corps, réchauffement doucement ma peau et ma chair. Je fais des petit gémissement de plaisir en sentant la chaleur me réchauffer. Je lève les yeux vers Cyradil en souriant et dit doucement.
/ Tes tatouage sont très beau. Tu es très belle Cyradil, c'est une manière de concentrer ta magie ses tatouage et ses anneaux ? Ça doit faire mal non ?
Mes questions sont peut être dérangeant mais je pense que nous avons franchis un pas toute les deux en quelques econdes. La lyche m'informe qu'elle souhaite m'aider et qu'elle demanderais à mon manager si je peux la suivre dans son voyage. Mes yeux s'agrandissent et je m'émerveille en rêvant de voyager à ses côtés. Ses caresses sont douces et j'acquiece d'un hochement de tête.
- C'est très gentil à toi, ce serait génial de t'accompagner mais je vie avec la compagnie sans moi il ne peuvent pas y'arriver. On est une famille tu comprends. Mon rêve ? Voyager à travers les régions qui peuplent cette grande île. Mais Monsieur Meizer m'a dit qu'on ne peut aps aller partout pour nos représentation, dans certains état on a interdiction de se produire sur scène. J'aimerais me produire dans plusieur lieux, découvrir d'autres villes et personnes et apprendre des choses.
Je sourie en laissant Cyradil me caresser et j'aime de plus en plus le contact chaud de sa magie sur mon corps. Sa me détends alors que l'appel de l'eau n'est plus présente dans mon esprit. Voyager avec elle serais la chance de ma vie de découvrir de nouvelle contrée. Un rêve oui mais impossible à réaliser avec monsieur Meizer.
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
Messages : 572
crédits : 10154
crédits : 10154
Cyradil semblait montrer beaucoup d’attention pour que Siriane puisse être installée confortablement. La jeune blonde continuait à lui caresser les cheveux doucement jusqu’à ce que la sirène puisse se calmer. Avoir dévoilé son corps ainsi suscitait évidemment des questions de sa compagne et la jeune blonde y répondait volontiers. Après tout, elle lui devait bien ça après avoi découvert sa métamorphose en sirène. D’ailleurs, ses compliments lui allaient droit au cœur. C’était toujours agréable de se sentir aimée.
« C’est plus ou moins ça. Du moins, c’est mon hypothèse. En fait, pour tout te dire, lorsque je me suis transformée en liche, j’ai perdu une grande majorité de mes pouvoirs. Ces tatouages étaient de puissantes runes dans lesquelles j’avais stocké ma magie. Des sortilèges pré-incantés qui pouvaient se libérer au moment opportun. C’est très utile pour les magies de soin surtout pendant les combats où on a pas forcément le temps de se soigner. En devenant une morte-vivante, elles se sont vidées de leur magie et ne subsiste alors que leurs motifs. Si je les ai gardés c’est principalement pour les étudier et essayer de reconstituer mon savoir perdu d’après elles. Et puis cela me dérange pas vraiment de les garder. »
Elle lâcha un petit rire qui eut pour effet de faire bouger légèrement les anneaux avant de continuer son explication sur ces derniers :
« Ce sont des focalisateurs magiques. D’habitude, ces objets sont portés. Amulette, anneau, bâton, grimoire. Il y en a de plein de sortes. Ils réduisent généralement le temps d’incantation des sorts voire même de les amplifier. Cependant, je me suis dit que ces objets pouvaient être facilement repérés puis détruits. Tu comprendras donc que s’il fallait en refaire un à chaque fois, cela coûterait non seulement de l’argent mais aussi du temps. Alors j’ai eu cette idée-là. Si on les cachait dans un endroit insolite où l’adversaire pouvait difficilement les trouver, ça augmentait leur durabilité. Pour les tatouages, ce sont des inscriptions magiques à la base donc c’est indolore. Pour les anneaux, je dirais que ça ne fait pas plus mal que si l’on se faisait piquer. L’affaire de quelques secondes tout au plus. Une magie de soin extrêmement basique permet de s’en remettre voire même juste la guérison naturelle. »
Si Siriane était enthousiasmée à l’idée de la suivre, elle expliqua à la liche qu’il lui était impossible de quitter la troupe pour l’instant. D’une manière ou d’une autre, la jeune rousse semblait attachée à sa troupe. Soit, Cyradil respectait son choix mais c’était surtout la manière qu’avait son manager de faire du profit sur son dos qui ne lui plaisait pas tellement. Désormais, la jeune liche se souciait beaucoup de bien-être de la sirène et elle avait peur que Siriane ne provoque d’autres incidents dans le futur. Scrutant l’horizon de sa vision nocturne, Cyradil appréciait le paysage, remarquant au passage le vêtement de la sirène qui trainait au sol. Il est vrai qu’elle aussi était dans son plus simple appareil. Posant son regard sur la jeune rousse qui semblait apprécier de se faire dorloter, la jeune liche renonça à se lever, peu encline à déranger sa compagne du soir.
« Je parlerais à Mr Meizer pour trouver une solution. Je ne peux pas te laisser te faire du mal comme cela ou risquer un incident comme celui de ce soir à chaque invitation. Cependant, je ne t’obligerais pas à te séparer de ta troupe si tu y tiens. Au mieux, j’essaierais de me renseigner sur les lieux de vos représentations et je viendrais t’apprendre, d’accord ? J’ai peur qu’il t’arrive quelque chose si tu attaques encore quelqu’un et vous ne pourrez pas échapper à la justice du Reike éternellement. Tu pourras t’entrainer sur moi. Ma physionomie et ma magie sont suffisantes pour te contenir donc je pourrais t’offrir un espace sécurisé pour que tu puisses te développer. De cette manière même si tu blesses quelqu’un, au moins, il n’y aura que moi. »
Elle appuya ses propos d’un regard rassurant, plongeant ses yeux bleutés dans ceux de la jeune sirène.
« Restons ici pour cette nuit. Si tu te sens fatiguée, tu peux t’endormir, je veillerais sur toi. En tant que liche, je n’ai plus besoin de sommeil donc tu peux dormir l’esprit tranquille, je resterais à tes côtés. Et ne t’inquiète pas pour ton patron, il sait très bien qui je suis et d’où je viens donc il ne viendra pas nous importuner ici. »
« C’est plus ou moins ça. Du moins, c’est mon hypothèse. En fait, pour tout te dire, lorsque je me suis transformée en liche, j’ai perdu une grande majorité de mes pouvoirs. Ces tatouages étaient de puissantes runes dans lesquelles j’avais stocké ma magie. Des sortilèges pré-incantés qui pouvaient se libérer au moment opportun. C’est très utile pour les magies de soin surtout pendant les combats où on a pas forcément le temps de se soigner. En devenant une morte-vivante, elles se sont vidées de leur magie et ne subsiste alors que leurs motifs. Si je les ai gardés c’est principalement pour les étudier et essayer de reconstituer mon savoir perdu d’après elles. Et puis cela me dérange pas vraiment de les garder. »
Elle lâcha un petit rire qui eut pour effet de faire bouger légèrement les anneaux avant de continuer son explication sur ces derniers :
« Ce sont des focalisateurs magiques. D’habitude, ces objets sont portés. Amulette, anneau, bâton, grimoire. Il y en a de plein de sortes. Ils réduisent généralement le temps d’incantation des sorts voire même de les amplifier. Cependant, je me suis dit que ces objets pouvaient être facilement repérés puis détruits. Tu comprendras donc que s’il fallait en refaire un à chaque fois, cela coûterait non seulement de l’argent mais aussi du temps. Alors j’ai eu cette idée-là. Si on les cachait dans un endroit insolite où l’adversaire pouvait difficilement les trouver, ça augmentait leur durabilité. Pour les tatouages, ce sont des inscriptions magiques à la base donc c’est indolore. Pour les anneaux, je dirais que ça ne fait pas plus mal que si l’on se faisait piquer. L’affaire de quelques secondes tout au plus. Une magie de soin extrêmement basique permet de s’en remettre voire même juste la guérison naturelle. »
Si Siriane était enthousiasmée à l’idée de la suivre, elle expliqua à la liche qu’il lui était impossible de quitter la troupe pour l’instant. D’une manière ou d’une autre, la jeune rousse semblait attachée à sa troupe. Soit, Cyradil respectait son choix mais c’était surtout la manière qu’avait son manager de faire du profit sur son dos qui ne lui plaisait pas tellement. Désormais, la jeune liche se souciait beaucoup de bien-être de la sirène et elle avait peur que Siriane ne provoque d’autres incidents dans le futur. Scrutant l’horizon de sa vision nocturne, Cyradil appréciait le paysage, remarquant au passage le vêtement de la sirène qui trainait au sol. Il est vrai qu’elle aussi était dans son plus simple appareil. Posant son regard sur la jeune rousse qui semblait apprécier de se faire dorloter, la jeune liche renonça à se lever, peu encline à déranger sa compagne du soir.
« Je parlerais à Mr Meizer pour trouver une solution. Je ne peux pas te laisser te faire du mal comme cela ou risquer un incident comme celui de ce soir à chaque invitation. Cependant, je ne t’obligerais pas à te séparer de ta troupe si tu y tiens. Au mieux, j’essaierais de me renseigner sur les lieux de vos représentations et je viendrais t’apprendre, d’accord ? J’ai peur qu’il t’arrive quelque chose si tu attaques encore quelqu’un et vous ne pourrez pas échapper à la justice du Reike éternellement. Tu pourras t’entrainer sur moi. Ma physionomie et ma magie sont suffisantes pour te contenir donc je pourrais t’offrir un espace sécurisé pour que tu puisses te développer. De cette manière même si tu blesses quelqu’un, au moins, il n’y aura que moi. »
Elle appuya ses propos d’un regard rassurant, plongeant ses yeux bleutés dans ceux de la jeune sirène.
« Restons ici pour cette nuit. Si tu te sens fatiguée, tu peux t’endormir, je veillerais sur toi. En tant que liche, je n’ai plus besoin de sommeil donc tu peux dormir l’esprit tranquille, je resterais à tes côtés. Et ne t’inquiète pas pour ton patron, il sait très bien qui je suis et d’où je viens donc il ne viendra pas nous importuner ici. »
Invité
Invité
Voir le corps de Cyradil d'aussi près et pour moi une chance. Je regarde avec admiration ses tatouages qui représentes des runes qui lui permettent de garder sa magie selon elle. Je lève la tête en souriant, soupire d'aise quand elle me caresse et j'hoche la tête à ses mots.
A son rire, les anneaux qu'elle porte au bout des seins bouge et tinte à mon oreille. Je les regarde, émerveillé par ceux ci alors qu'elle m'explique à quoi ils lui servent. Drôle de manière de focaliser son énergie magique mais c'est compréhensible. La discrétion est très importante et c'est le seul moyen pour elle.
Sa demande me fait plaisir mais je lui explique que je suis avec la troupe et je ne peux pas partir ainsi. Plus je passe du temps avec Cyradil, plus j'ai envie de rester avec elle. Même si mes émotions sont encore troublé du fait de la voir nue comme moi et dans une position aussi intime avec elle. Mais la lyche m'a refusée et je dois faire avec cette situation.
Elle me rassure sur le fait que personne ne viendra nous trouver ici et que je peux m'endormir pour reprendre des forces, n'ayant pas besoin de repos, elle va me protéger.
Je la serre par la taille de mes mains pour la remercier doucement. La savoir qui s'inquiètent pour moi et qu'elle est prête à faire le voyage pour me protéger quand nous irons dans les villes me font sourire.
J'embrasse son ventre pour la remercier et dit en tournant ma tête pour la regarder d'en bas, entre ses deux mamelons.
- Si tu pense pouvoir convaincre monsieur Meizer, je t'accompagnerai Cyradil. Tu es prêt à te sacrifier pour moi lors de mes transformation, pourquoi tu veux faire ça pour moi ? C'est très gentils vraiment. J'aurais pu te remercier autrement mais si tu le souhaite vraiment je te suivrais. J'adorerais voyager mais Monsieur Meizer ma toujours dit que c'est dangereux et pas pour moi. Mais maintenant que tu es là, j'ai envie de vivre ma vie et pas celle de la troupe. Merci pour tout ça, je vais me reposer maintenant je sens la fatigue venir.
En disant cela, je me love dans ses bras en m'asseyant sur le sol, les cuisses sur les siennes et la tête entre ses seins. Mes bras s'enroule autour de sa taille et je frissonne à ce contact si intime. Je m'endors doucement et pour une fois je me sens en sécurité auprès de quelqu'un dans un endroit inconnu.
A son rire, les anneaux qu'elle porte au bout des seins bouge et tinte à mon oreille. Je les regarde, émerveillé par ceux ci alors qu'elle m'explique à quoi ils lui servent. Drôle de manière de focaliser son énergie magique mais c'est compréhensible. La discrétion est très importante et c'est le seul moyen pour elle.
Sa demande me fait plaisir mais je lui explique que je suis avec la troupe et je ne peux pas partir ainsi. Plus je passe du temps avec Cyradil, plus j'ai envie de rester avec elle. Même si mes émotions sont encore troublé du fait de la voir nue comme moi et dans une position aussi intime avec elle. Mais la lyche m'a refusée et je dois faire avec cette situation.
Elle me rassure sur le fait que personne ne viendra nous trouver ici et que je peux m'endormir pour reprendre des forces, n'ayant pas besoin de repos, elle va me protéger.
Je la serre par la taille de mes mains pour la remercier doucement. La savoir qui s'inquiètent pour moi et qu'elle est prête à faire le voyage pour me protéger quand nous irons dans les villes me font sourire.
J'embrasse son ventre pour la remercier et dit en tournant ma tête pour la regarder d'en bas, entre ses deux mamelons.
- Si tu pense pouvoir convaincre monsieur Meizer, je t'accompagnerai Cyradil. Tu es prêt à te sacrifier pour moi lors de mes transformation, pourquoi tu veux faire ça pour moi ? C'est très gentils vraiment. J'aurais pu te remercier autrement mais si tu le souhaite vraiment je te suivrais. J'adorerais voyager mais Monsieur Meizer ma toujours dit que c'est dangereux et pas pour moi. Mais maintenant que tu es là, j'ai envie de vivre ma vie et pas celle de la troupe. Merci pour tout ça, je vais me reposer maintenant je sens la fatigue venir.
En disant cela, je me love dans ses bras en m'asseyant sur le sol, les cuisses sur les siennes et la tête entre ses seins. Mes bras s'enroule autour de sa taille et je frissonne à ce contact si intime. Je m'endors doucement et pour une fois je me sens en sécurité auprès de quelqu'un dans un endroit inconnu.
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
Messages : 572
crédits : 10154
crédits : 10154
Finalement, Siriane ne semblait pas si catégorique à l’idée de pouvoir l’accompagner. Il fallait encore convaincre son manager mais elle pouvait entrevoir une possibilité de négociation. Toujours est-il que Cyradil était finalement parvenue à rassurer la sirène qui décida de changer de position pour davantage de confort, lui ayant préalablement embrasser le ventre.
« J’aime bien aider les gens dans le besoin Siriane. Cela a toujours été dans ma nature. J’apprécie tirer les gens vers le haut et les sortir de situations délicates. Disons que j’essaie de contribuer à l’élaboration d’un monde meilleur où tout le monde pourrait avoir sa place. Je serais triste si le Reike t’attrapait honnêtement alors que ce n’est pas de ta faute si tu es ainsi. C’est pour cela que j’aimerais t’aider. Pour que tu puisses t’épanouir dans ce monde sans que tu n’aies plus jamais besoin de te cacher, tu comprends ? »
Ainsi, elle se lova entre ses deux globes, l’enlaçant tendrement, incitant Cyradil à passer ses bras autour d’elle, lui caressant la tête doucement. Les deux femmes passèrent ainsi la nuit entrelacées tandis que le voile d’ombre couvrait sa compagne. La jeune liche en profita pour observer le lever du soleil, habituée à de longues nuits de solitude sauf que cette fois-ci, elle était accompagnée d’une charmante jeune rousse qui dormait dans ses bras.
Cyradil lui laissa d’ailleurs tout le loisir de se réveiller à son aise, la replaçant confortablement lorsqu’elle bougeait, là où elle s’était placée, c’est-à-dire sur sa poitrine. Une fois réveillée, la jeune blonde s’occupa d’aller vérifier l’état de ses vêtements qui avaient fini de sécher. Ses bas étaient déchirés et l’une de ses bottes était légèrement mâchouillée mais pour le reste, cela devrait aller. Elle se rhabilla donc remettant son diadème par la même occasion et incitant son amie à faire de même avant de reprendre la marche vers le cœur vivant de l’oasis. Il était tôt dans la journée mais les gens s’activaient déjà et l’on pouvait voir les premiers étals se déployer et les premières caravanes marchandes arriver aux portes. Comme promis, Cyradil retourna auprès de Mr Meizer, bien décidée à lui expliquer son point de vue sur la situation qu’elle avait vécu la veille. De manière assez naturelle, la rencontre se fit dans la roulotte, à l’abri des regards.
« Bon, je n’ai pas tendance à faire dans les circonvolutions donc je vais tâcher d’être assez clair. Soyez rassuré, je ne prendrais pas beaucoup de votre temps. Dites-moi monsieur Meizer, saviez-vous ce qui allait m’arriver en m’indiquant d’emmener Siriane au bord d’un point d’eau ? Depuis quand cachez-vous un tel secret ? Vous n’êtes pas sans savoir que les lois du Reike sont très dures sur ce genre de crime, surtout sur une personne de mon rang. »
Elle se tourna vers Siriane, lui souriant pour la rassurer et lui faire comprendre que tout allait bien. Evidemment qu’elle n’allait pas revenir sur sa parole et la dénoncer, il s’agissait de faire prendre conscience à son manager du danger qu’il faisait courir à la population mais aussi à Siriane elle-même.
« J’ai pleinement conscience de ce que vous rapporte Siriane en terme de bénéfices mais, un jour ou l’autre, vous ferez prendre et vous n’aurez pas les moyens d’assurer sa protection ce jour-là. J’avais idée de la prendre sous ma tutelle afin qu’elle puisse contrôler ses pouvoirs. J’ai bien compris que, d’une certaine manière, Siriane aimait ce qu’elle faisait alors elle pourra toujours revenir de son plein gré lorsqu’elle aura fini son apprentissage auprès de moi. »
Elle sortit une bourse, la tendant au manager pour la prestation de cette nuit même s’il ne s’était rien passé entre elles.
« Réfléchissez à mon offre Mr Meizer. C’est dans votre intérêt d’accepter ma proposition. Et si vous vous inquiétez pour vos revenus, on peut sans doute trouver un terrain d’entente ? »
Il n’était évidemment pas question de traiter Siriane comme de la marchandise mais il y avait sans doute moyen de couvrir les éventuelles prestations qu’elle aurait éventuellement faites pendant qu’elle serait sous la tutelle de la liche ? En tout cas, Cyradil savait se montrer très persuasive lorsqu’il s’agissait d’obtenir quelque chose qu’elle voulait. Après tout, elle était la fille d’un grand forgeron et les affaires, ça la connaissait.
« J’aime bien aider les gens dans le besoin Siriane. Cela a toujours été dans ma nature. J’apprécie tirer les gens vers le haut et les sortir de situations délicates. Disons que j’essaie de contribuer à l’élaboration d’un monde meilleur où tout le monde pourrait avoir sa place. Je serais triste si le Reike t’attrapait honnêtement alors que ce n’est pas de ta faute si tu es ainsi. C’est pour cela que j’aimerais t’aider. Pour que tu puisses t’épanouir dans ce monde sans que tu n’aies plus jamais besoin de te cacher, tu comprends ? »
Ainsi, elle se lova entre ses deux globes, l’enlaçant tendrement, incitant Cyradil à passer ses bras autour d’elle, lui caressant la tête doucement. Les deux femmes passèrent ainsi la nuit entrelacées tandis que le voile d’ombre couvrait sa compagne. La jeune liche en profita pour observer le lever du soleil, habituée à de longues nuits de solitude sauf que cette fois-ci, elle était accompagnée d’une charmante jeune rousse qui dormait dans ses bras.
Cyradil lui laissa d’ailleurs tout le loisir de se réveiller à son aise, la replaçant confortablement lorsqu’elle bougeait, là où elle s’était placée, c’est-à-dire sur sa poitrine. Une fois réveillée, la jeune blonde s’occupa d’aller vérifier l’état de ses vêtements qui avaient fini de sécher. Ses bas étaient déchirés et l’une de ses bottes était légèrement mâchouillée mais pour le reste, cela devrait aller. Elle se rhabilla donc remettant son diadème par la même occasion et incitant son amie à faire de même avant de reprendre la marche vers le cœur vivant de l’oasis. Il était tôt dans la journée mais les gens s’activaient déjà et l’on pouvait voir les premiers étals se déployer et les premières caravanes marchandes arriver aux portes. Comme promis, Cyradil retourna auprès de Mr Meizer, bien décidée à lui expliquer son point de vue sur la situation qu’elle avait vécu la veille. De manière assez naturelle, la rencontre se fit dans la roulotte, à l’abri des regards.
« Bon, je n’ai pas tendance à faire dans les circonvolutions donc je vais tâcher d’être assez clair. Soyez rassuré, je ne prendrais pas beaucoup de votre temps. Dites-moi monsieur Meizer, saviez-vous ce qui allait m’arriver en m’indiquant d’emmener Siriane au bord d’un point d’eau ? Depuis quand cachez-vous un tel secret ? Vous n’êtes pas sans savoir que les lois du Reike sont très dures sur ce genre de crime, surtout sur une personne de mon rang. »
Elle se tourna vers Siriane, lui souriant pour la rassurer et lui faire comprendre que tout allait bien. Evidemment qu’elle n’allait pas revenir sur sa parole et la dénoncer, il s’agissait de faire prendre conscience à son manager du danger qu’il faisait courir à la population mais aussi à Siriane elle-même.
« J’ai pleinement conscience de ce que vous rapporte Siriane en terme de bénéfices mais, un jour ou l’autre, vous ferez prendre et vous n’aurez pas les moyens d’assurer sa protection ce jour-là. J’avais idée de la prendre sous ma tutelle afin qu’elle puisse contrôler ses pouvoirs. J’ai bien compris que, d’une certaine manière, Siriane aimait ce qu’elle faisait alors elle pourra toujours revenir de son plein gré lorsqu’elle aura fini son apprentissage auprès de moi. »
Elle sortit une bourse, la tendant au manager pour la prestation de cette nuit même s’il ne s’était rien passé entre elles.
« Réfléchissez à mon offre Mr Meizer. C’est dans votre intérêt d’accepter ma proposition. Et si vous vous inquiétez pour vos revenus, on peut sans doute trouver un terrain d’entente ? »
Il n’était évidemment pas question de traiter Siriane comme de la marchandise mais il y avait sans doute moyen de couvrir les éventuelles prestations qu’elle aurait éventuellement faites pendant qu’elle serait sous la tutelle de la liche ? En tout cas, Cyradil savait se montrer très persuasive lorsqu’il s’agissait d’obtenir quelque chose qu’elle voulait. Après tout, elle était la fille d’un grand forgeron et les affaires, ça la connaissait.
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum