C'est sur les dernières paroles réconfortantes de la lyche que je m'endors dans ses bras, sentant ses mains m'entourer et caresser ma tête. Ma nuit est sans rêve ni cauchemar, calme, apaisante et revigorante pour mon corps.

Les premier rayons du soleil me chauffe la joue et me sort de mon sommeil reposant. Je frissonne en sentant le froid du matin alors que j'ouvre les yeux doucement en souriant. Je rougie légèrement en prenant appuie contre Cyradil pour me réveiller, sentant la rondeur de son seins sous ma main et doucement je lève la tête pour embrasser sa joue avant de me retirer d'elle pour m'habiller.

Une fois prête à partir, toute deux habiller, je regarde Cyradil reposer sa couronne sur ses yeux et replace une meche de cheveux derrière son oreille. Souriante, je la suis pour sortir de l'oasis et entrer dans le marché qui commence à être animé par les premier marchand de l'aube.

Je me mord la levre en regardant les étales de fruit et demande à la lyche de m'avancer quelques piecettte pour déjeuner des fruits. Je me contente d'une pomme et de raisin, lui e'offrant si elle le désire.

Avant que nous arrivions au campement de ma troupe, ma voix se fait curieuse, jusque là calme et silencieuses.

- Pourquoi met tu ce diademe sur tes yeux ? T'es yeux sont si beaux. Tu ne devrait pas les cacher ainsi. On arrive au campement, allons dans ma roulotte Monsieur Meizer vas nous rejoindre

En disant cela, nous croisons Monsieur Meizer proche de ma roulotte et Cyradil l'interpelle pour lui parler. Il nous invite toutes les deux dans la roulotte et s'installe après nous dans un fauteuil confortable.

- Bonjour Mademoiselle Ariesvyra. Comment allez vous ? Cyradil n'était pas trop capricieuse ?

J'ignore si la liche le voit mais je remarque qu'il cache mal sa surprise de voir la jeune femme encore avec moi. Je me terre dans un coin de la roulotte et ne dit rien en restant à l'écart.
La voix de Meizer se crispe et il me lance un regard noir en disant à la liche d'une voix posée.

- Que voulez vous dire ? L'oasis est un bon endroit pour ce refraichir par ce temps chaud ici dans le désert. Qu'à fait Siriane ? Je ne voulais pas vous offensez en vous offrant ses services. Un crimes ? De quoi parlez vous ? Siriane peut tu t'expliquer ? Aucune mauvaises action n'est faites pour vous manquer de respect Mademoiselle Ariesvyra.

Je regarde Cyradil alors que Monsieur Meizer me reproche ce pourquoi il m'a envoyer faire là bas. Je m'apprête à répondre par l'énervement quand Cyradil reprends ses mots en promettant à Meizer de m'acheter d'une certaines manière. Elle sort une bourse s'en continuant de parler du marché qu'elle fait avec lui et ce dernier et sur la défensive.

- Siriane est comme ma fille, je ne peut pas la laisser partir. Elle est une pièce maîtresse de notre tournée aussi et je ne voudrais pas la perdre. Hum... Mais votre aide n' est pas négligeable non plus. Elle doit apprendre des meilleurs et revenir quand elle en aura fini. Bien je veux bien vous la laisser pour un temps, mais vous devrez nous dédommager des futurs spectacle qu'elle ne feras pas. Pour combien de temps en avait vous à peu près ? Non mieux je vous la laisse pour un an si vous pouvez payer aujourd'hui. Ou bien je vous la vends, après tout vous avez raisons elle peut nous causer des ennuies et sa en tacherais la compagnie que je tiens, 20 000 piece d'or est elle est à vous. Qu'en dites vous ?

En disant cela, il affiche un grand sourire de requin à la lyche et ne me calcul plus. Il s'est déjà saisie de la bourse et attends la réponse de Cyradil. Je sens les larmes monter à mes yeux et un grand sentiments de tristesse en prenant conscience des mots de Monsieur Meizer. Pour moi c'était une famille cette troupe mais pour lui nous ne sommes que des pions. Je serre les points de colère en le regardant, prête à bondir pour l'attaquer.

Jusqu’ici, Cyradil avait tâché de rester très professionnel. Mais plus Mr Meizer parlait et plus la colère de la liche grandissait. Sur sa dernière proposition, elle sentit l’agitation de Siriane à laquelle elle répondit en levant un bras pour éviter de s’en prendre à son manager. En réalité, ce dernier ne devait attendre que cela pour disposer d’un moyen de pression. Ne le laissant pas déblatérer davantage de paroles blessantes envers sa compagne, Cyradil frappa la table du poing, la gelant presque instantanément avec sa magie de givre.

« Ecoutez, dans d’autres circonstances, je vous aurais sans doute arracher le cœur ici tout de suite pour vous supprimer vous et tout votre business de manière définitive. Mais par respect pour Siriane, je ne vais pas le faire parce que cela lui attirerait plus de problèmes que ça n’en résoudrait. Je vais accepter votre offre mais sachez que si un jour, je vous trouve en train de rôder auprès d’elle ou que vous tentiez d’une quelconque manière de la reprendre, je m’assurerais d’obtenir l’autorisation de vous exécuter moi-même, c’est compris ? Il n’y a rien d’autre que je méprise le plus que de tels asservisseurs comme vous. Puisse les dieux vous maudire à jamais ! »

Elle se tourna vers Siriane, la prenant par la main en la dirigeant vers l’extérieur. D’un geste protecteur, Cyradil la couvrit de sa cape pour que la rousse puisse se blottir contre son flanc.

« Mon convoi est posté en ville. Vous aurez l’argent d’ici une demi-heure. Ne vous inquiétez pas, les Ariesvyra ont toujours tenu parole. Priez pour que vous ne puissiez jamais recroiser mon chemin Mr Meizer. »

Les deux femmes sortirent ensuite. Se souvenant de la faim de sa compagne, elle lui paya volontiers quelques fruits dont des pommes qu’elle prit également pour elle-même dans un geste de mimétisme. Sa discussion avec Mr Meizer lui avait fait ignorer les questions de la sirène mais maintenant que le souci était réglé, Siriane était libre de converser avec la liche.

« Ah excuse-moi, je me suis un peu emportée. C’est que je déteste ce genre de personnes qui profitent de la gentillesse des autres. Concernant mon diadème, disons que tout le monde n’est pas prêt à accepter les gens de mon espèce. Alors, je me cache au grand jour et je ne révèle ma véritable forme qu’à ceux en qui je peux faire confiance. J’ai payé pour ta liberté mais je veux que tu saches que tu me dois rien. Nous pouvons retourner à Ikusa si tu en a envie. J’ai une très grande maison où je pourrais t’accueillir le temps de…officialiser ton statut ? D’ailleurs, est-ce que tu possèdes la nationalité reikoise ? Sinon, je peux m’arranger pour que tu sois officialisée ? Tu as dit que tu aimais chanter alors on peut essayer de trouver un endroit où tu pourras te représenter et gagner honnêtement ta vie. Je t’aiderais financièrement si tu as besoin, ne t’inquiète pas mais je sais que tu veux ne pas vouloir dépendre entièrement de moi. »

Elles continuèrent à se balader jusqu’à arriver au convoi de la liche. Plusieurs personnes y étaient réunis et la jeune forgeronne commandita l’un d’entre eux pour le paiement avant de s’apprêter pour le voyage du retour. Encore une fois, rien obligeait la sirène à la suivre donc Cyradil lui laissait le choix.

« Tu peux rester à l’oasis si tu le souhaites. En fait, tu peux aller où tu veux, je ne te retiendrais pas contrairement à ton ancien patron. Sache qu’avec moi, tu es libre de faire ce dont tu as envie mais…euh…tâche quand même de rester du bon côté de la loi hein ? »


Elle lui fit un petit clin d’œil, attendant sa réponse. Dans tous les cas, sa proposition d’aide tenait toujours et Cyradil ne la laisserait jamais tomber. Siriane pouvait lui faire entièrement confiance.

Je sens la colère en moi s'abattre sur mon poignet j'ai envie de lui offrir mon poig dans la figure a ce Meizer mais Chradil m'arrête d'un geste de main et cogne la table de son poing, la gelant dans la seconde.

Je ne comprend pas se qu'il se passe à ce moment là. Mon corps est dans un état de sommeil alors qu'il parlent tout les deux. Je me réveil lorsque Cyradil attrapé la main et me sort de la roulotte en me cachant avec sa cape contre elle.

Je ne oeux pas quitter mes yeux d'elle et la laisse m'expliquer que je en lui doit rien et que je peux vivre avec elle dans son manoir et avoir un vrai métier à Ikusa. Mais je suis libre d'après elle et je ne dois rien à personne.

Nous marchons alors que je suis encore sous El choc de ce qu'il viens de se passer. C'est u moment ou il est temps de partir qu'elle me demande si je veux rester avec elle ou partir auquel cas je ne dois aps faire de chose illégale.

Je la regarde, impossible de lâcher sa main qui me réconforte depuis qu'elle l'a dans la sienne. Je sourie en disant tendrement.

]- Fais moi découvrir le monde Cyradil. Je part avec toi et je t'aiderais comme je peux car je te dois la vie. Je pourrais travailler pour toi ou bien te servir. Je ne veux pas être un fardeaux pour toi, je veux travailler pour toi.

Sans rien dire de plus, je m'approche d'elle et la serre dans mes bras en lui offrant un baiser doux sur la joue, les larmes aux yeux de ma nouvelle vie à ses côtés. Je la laisse parler à ses gardes et la suit quelques secondes après dans son convoi.

Elle me parle d'officialiser mon statut et j'acquiesce en me demandant ce que je pourrait y mette eusr ce fameux statut. Tour ce que je sais a présent c'est que je part avec Cyradil pour vivre auprès d'elle et peut être trouver un travail artistique plus payer et reconnu. J'ai hâte de parcourir les terres pour nous y arrêter et découvrir de nouvelle villes.

Siriane accepta donc son offre de venir à Ikusa. D’après leur discussion, la sirène avait surtout vécu sur la route et n’avait jamais eu de vraie occasion de pouvoir s’installer à un endroit particulier. Cyradil soupçonnait même que Siriane ne connaisse rien aux coutumes reikoises mais la jeune rousse avait tout le temps d’apprendre. La jeune liche pensait même à lui offrir une certaine éducation scolaire mais même la plus prestigieuse université de l’empire manquait assez cruellement de choix. Pratiquement tout tournait autour de la stratégie militaire et de l’art de la guerre. Il y avait bien le cursus de médecine mais même là, le cursus était tourné de telle manière que la plupart des étudiants finissaient généralement dans les Forces Médicales Reikoises. Pour le coup, l’université républicaine de Magic était beaucoup plus variée en terme de cursus et sans doute beaucoup plus adaptée au besoin de la petite sirène.

« Oulà, doucement. Tu n’auras pas à me servir, ne t’inquiète pas. Je te l’ai dit, je ferais en sorte de régulariser ta situation et nous trouverons un moyen pour que tu puisses t’épanouir sainement. J’ai quelques idées mais je dois en parler avec quelqu’un d’assez haut placé. En attendant, je t’offrirais un endroit pour vivre dans mon domaine et je m’assurerais que tu puisses avoir accès à toute l’eau que tu voudras. »

Le voyage de retour se fit dans une caravane tirée par deux chevaux de trait. Cyradil y prit place, laissant le loisir à Siriane de se pencher contre elle si elle le souhaitait. Ses compagnons ne dirent pas mot concernant cette nouvelle invitée, au courant de la bonté qui animait leur patronne. Après tout, certains d’entre eux avaient été accueillis de la même façon et avaient pu trouver du travail grâce à la liche pour qu’ils étaient extrêmement reconnaissants. Arrivées à Ikusa sans encombre, Cyradil conduisit Siriane dans la résidence familiale où cette dernière fut prise en charge par la multitude de servantes qui peuplaient la demeure. La sirène pourrait s’y baigner et faire visiter la maison si elle le souhaitait.

« Si tu as besoin de quelque chose pendant que je ne suis pas là, tu pourras toujours demander à Martha. C’est la maid en chef. Si tu sens que tu as envie de faire quelque chose pour te rendre utile, elle pourra toujours t’initier aux tâches de la maison ? C’est temporaire le temps qu’on te trouve quelque chose qui te plaise mais au moins ça t’évitera de culpabiliser de devoir vivre à mes frais…même si, encore une fois, cela ne me dérange pas. Je fais juste ça pour toi. »

L’esprit tranquille, et maintenant qu’elle savait Siriane en sécurité, Cyradil pouvait retourner à ses occupations. Il lui fallait maintenant contacter cette personne qui avait le bras long dans l’empire. Sûrement que ce dernier saura quoi faire dans cette situation.

« Voilà. J’ai pas mal de travail mais si tu as absolument besoin de moi, tu peux venir me trouver à la forge. Mon nom de famille est inscrit dessus et une maid pourra toujours t’y accompagner si tu as peur de te perdre. Tu verras, tout le monde est gentil ici et je suis sûre que tu t’y plairas. »

Sur ces mots, elle laissa la sirène. Il lui fallait toujours lui apprendre à contrôler ses pouvoirs mais chaque chose en ce temps. D’abord la citoyenneté et ensuite le reste. Pas à pas, la jeune contribuerait à rendre la vie de Siriane meilleure que ce qu’elle n’a été jusqu’à maintenant.

HRP

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