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Citoyen du monde
Rage
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La pousse de demain
Feat Lyra Leezen
N’y a t’il pas meilleure sensation que de revenir au pays ? Le Drakyn s’était vu autorisé une excursion dans les zones sauvages, presque en guise de vacance son départ vers un endroit dangereux lui avait permit de se recentrer sur lui-même, ses dernières campagnes fut éreintante au possible, la révolution de Tensai suivit des guerres contre les Titans l’avait poussé à son maximum de ses capacités martiales, à frôler la mort. Partir loin de l’Empire pour retourner à des activités de chasseur comme lors de son enfance était revigorant et pas qu’un peu, seul avec la faune.
Mais le travail n’arrête pas, l’évolution du Reike aussi.
Naturellement, au bout de quelques jours le garde privé du couple royal était de retour. Sa personne était réservée aux demandes de Tensai ainsi que d’Ayshara mais il reste une âme du Sekai, les occupations qu’il accorde à côté reste une partie importante de sa vie, si court comparé à d’autres entités plus ancrées dans l’histoire que lui. Cette occupation aujourd’hui était intrigante, quelques mots dans le palais royal circulaient entre les gardes et les soldats de l’armée Reikoise. Rage, dans sa plus grande curiosité, utilisa son statut pour extirper les informations d’une recrue et sans trop de mal, découvrit l’existence d’un tournoi officieux dans une cour servant aux garnisons de l’armée à quelques mètres du palais royal.
“Très bien. Faisons en sorte de rendre ça intéressant.”
Le descendant de dragon se rend aussitôt à la caserne des gardes royales, saisissant armures de plates au couleur de l’Empire ainsi que son arme personnelle, “Dent de dragon” une grande claymore en verre dragon avec une flamme inaltérable au coeur de l’acier, elle faisait paire avec son propriétaire. Si certaines âmes guerrières sont nées pour occire des ennemis légendaires, Rage faisait partie de la catégorie des bouchers qui répand mort et douleur sur les champs de bataille par dizaine, des escadrons à lui tout seul. Il l’avait déjà fait après tout, autrefois contre le royaume du Reike lorsque Tensai n’était pas encore l’Empereur.
Le passé… Les choses étaient simples auparavant, cela n’était qu’une question d’échelon qui suffisait de gravir. Si le rôle de Rage était agréable aujourd’hui, de nombreuses questions lui torturent les méninges mais ça fut de courte durée quand ses pensées disparaissent pour laisser champ à un camp d'entraînement. Des mannequins en bois, armés de faux instruments servent à encaisser les coups des soldats présents, des terrains de fortune ont été formés pour accueillir des combats entre les différents concurrents, visiblement le garde royale avait trouvé l’endroit du tournoi.
Naturellement, des regards se sont très rapidement dirigé vers la personne draconique, la dent de dragon posée sur son épaule, son iris écarlate qui s’amuse à fixer quiconque tenant le regard avec lui. Sa prestance avait refroidi ce camp d'entraînement et les murmures commencent déjà à s’accumuler entre les prétendants. “Comment se fait-il qu’un garde royal à trouvé l’endroit ?” “Si nos instructeurs l’apprennent, nous sommes morts.”
Quelques jeunes pousses étaient impressionnées mais pas toutes, d’autres étaient des grosses têtes au sein de l’armée mais Rage ne s’attendait clairement pas à découvrir la présence d’une Tovyr au sein de ce tournoi illégal. Amusé, l’ancien esclave s’approche alors de la figure la plus importante dans ce lieu, elle était éloignée de l’activité principale de ce camp, il suffit de quelques secondes au colosse Drakyn pour s’approcher de la petite humaine.
Les Tovyr aussi jouissait d'une certaine réputation dans l’Empire, presque au même titre des gardes royaux, pour le dragon aux écailles immaculées, c’était pas bien compliqué de saisir le personnage qui se tenait sous ses yeux en fente.
“Tovyr Lyra Leezen.”
La voix gutturale du Drakyn annonce sa venue à la membre de l’armée, son poing frappe deux fois le plastron de son armure là où le symbole du Reike s’y trouve en guise de salutation, il laisse naturellement le silence s’imposer quelques secondes entre eux deux.
“À quoi rime cette histoire ?”
Interrogateur, Rage souleva la Dent de dragon pour la ranger dans son fourreau. Pourtant, dans la voix du grand gaillard ne se cache pas une forme d’autorité ou de mépris, non. Loin de cela, un tournoi est un défi et dans les gênes d’un Drakyn il était forcément amusant et intéressant d’observer les gardes de demain, le dragon croise les bras et observe aussitôt les quelques soldats qui cherchaient à prouver leur valeur sous les yeux de supérieur hiérarchique.
CENDRES
Mais le travail n’arrête pas, l’évolution du Reike aussi.
Naturellement, au bout de quelques jours le garde privé du couple royal était de retour. Sa personne était réservée aux demandes de Tensai ainsi que d’Ayshara mais il reste une âme du Sekai, les occupations qu’il accorde à côté reste une partie importante de sa vie, si court comparé à d’autres entités plus ancrées dans l’histoire que lui. Cette occupation aujourd’hui était intrigante, quelques mots dans le palais royal circulaient entre les gardes et les soldats de l’armée Reikoise. Rage, dans sa plus grande curiosité, utilisa son statut pour extirper les informations d’une recrue et sans trop de mal, découvrit l’existence d’un tournoi officieux dans une cour servant aux garnisons de l’armée à quelques mètres du palais royal.
“Très bien. Faisons en sorte de rendre ça intéressant.”
Le descendant de dragon se rend aussitôt à la caserne des gardes royales, saisissant armures de plates au couleur de l’Empire ainsi que son arme personnelle, “Dent de dragon” une grande claymore en verre dragon avec une flamme inaltérable au coeur de l’acier, elle faisait paire avec son propriétaire. Si certaines âmes guerrières sont nées pour occire des ennemis légendaires, Rage faisait partie de la catégorie des bouchers qui répand mort et douleur sur les champs de bataille par dizaine, des escadrons à lui tout seul. Il l’avait déjà fait après tout, autrefois contre le royaume du Reike lorsque Tensai n’était pas encore l’Empereur.
Le passé… Les choses étaient simples auparavant, cela n’était qu’une question d’échelon qui suffisait de gravir. Si le rôle de Rage était agréable aujourd’hui, de nombreuses questions lui torturent les méninges mais ça fut de courte durée quand ses pensées disparaissent pour laisser champ à un camp d'entraînement. Des mannequins en bois, armés de faux instruments servent à encaisser les coups des soldats présents, des terrains de fortune ont été formés pour accueillir des combats entre les différents concurrents, visiblement le garde royale avait trouvé l’endroit du tournoi.
Naturellement, des regards se sont très rapidement dirigé vers la personne draconique, la dent de dragon posée sur son épaule, son iris écarlate qui s’amuse à fixer quiconque tenant le regard avec lui. Sa prestance avait refroidi ce camp d'entraînement et les murmures commencent déjà à s’accumuler entre les prétendants. “Comment se fait-il qu’un garde royal à trouvé l’endroit ?” “Si nos instructeurs l’apprennent, nous sommes morts.”
Quelques jeunes pousses étaient impressionnées mais pas toutes, d’autres étaient des grosses têtes au sein de l’armée mais Rage ne s’attendait clairement pas à découvrir la présence d’une Tovyr au sein de ce tournoi illégal. Amusé, l’ancien esclave s’approche alors de la figure la plus importante dans ce lieu, elle était éloignée de l’activité principale de ce camp, il suffit de quelques secondes au colosse Drakyn pour s’approcher de la petite humaine.
Les Tovyr aussi jouissait d'une certaine réputation dans l’Empire, presque au même titre des gardes royaux, pour le dragon aux écailles immaculées, c’était pas bien compliqué de saisir le personnage qui se tenait sous ses yeux en fente.
“Tovyr Lyra Leezen.”
La voix gutturale du Drakyn annonce sa venue à la membre de l’armée, son poing frappe deux fois le plastron de son armure là où le symbole du Reike s’y trouve en guise de salutation, il laisse naturellement le silence s’imposer quelques secondes entre eux deux.
“À quoi rime cette histoire ?”
Interrogateur, Rage souleva la Dent de dragon pour la ranger dans son fourreau. Pourtant, dans la voix du grand gaillard ne se cache pas une forme d’autorité ou de mépris, non. Loin de cela, un tournoi est un défi et dans les gênes d’un Drakyn il était forcément amusant et intéressant d’observer les gardes de demain, le dragon croise les bras et observe aussitôt les quelques soldats qui cherchaient à prouver leur valeur sous les yeux de supérieur hiérarchique.
CENDRES
La Sénéchale
Lyra Leezen
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Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B - Tovyr
Partie 1
Une journée de service dévot supplémentaire. Arrivée la veille au sein de la capitale, dans la soirée, la Tovyr Leezen avait, pour son premier jour, un programme plutôt chargé. Mais son sacerdoce n'étant nullement un fardeau, plus un objectif vital qu'une sempiternelle obligation, la Sénéchale s'y attelait avec ponctualité, magnanimité et scrupule. Aux aurores, elle s'était rendu à l'Etat-major central d'Ikusa, attenant au palais impérial, afin d'assister à une exposition de rapport logistique en apparence fastidieuse, mais qui s'était révélée particulièrement édifiante sur l'évolution du régiment d'ingénierie de la capitale depuis son instauration il y a un an. Un compte-rendu sur les accomplissements de cette nouvelle force du génie militaire et l'exposition de ses objectifs. Il ne faisait aucun doute que Lyra en tirerait des clés bienvenues pour orienter son propre régiment d'ingénieurs à Kyouji.
Suite à quoi elle avait été conviée pour un passage en revue de troupes, en l'occurrence le bataillon Redhir, rattaché à la garnison des hauts-quartiers d'Ikusa et du palais impérial. En somme, la fine fleur du planton reikois. C'était le Dunark Brillohm, un homme au physique d'auroch, qui en avait la charge. Tout naturellement, Lyra avait intégré cette inspection de troupe à son emploi du temps par pure curiosité. En vérité, il était tout à fait commun qu'un Grand Officier vienne passer en revue les troupes sous son commandement, mais le Bataillon Redhir n'était en aucun cas sous les ordres de Lyra Leezen, étant rattaché à la Horde du Tovyr Crudelis, dont Ikusa était la région d'influence.
En revanche, il tenait probablement de la fierté de démontrer la droiture et la férocité des troupes de la capitale à une Grande Officière de province. Peut-être le Dunark Brillohm voulait-il aussi avoir un regard extérieur sur son bataillon, un regard aussi critique que celui de la Sénéchale était surement convoité. Toutefois, il s'avéra bien vite que ce n'était pas par égo ou fierté que le Dunark avait convié la Tovyr à une inspection de troupes, ce qui en soit aurait été acceptable et compréhensible, mais par pure misogynie. Brillohm ne fit que pérorer sur le fait que son bataillon était constitué à cent-pour-cent d'hommes, qu'ils étaient entrainés pour tuer et qu'une présence féminine ne ferait qu'affaiblir ses troupes.
Lyra étant toutefois habituée à ce genre de comportement frôlant le bovinisme, elle ne releva pas, d'autant plus que le Dunark se montrait tout à fait courtois et déguisait ses propos phallocrates derrière des choix purement tactiques. Afin de lui rendre la monnaie de sa pièce, la Sénéchale inspecta scrupuleusement les rangs des soldats présentés et fit remarquer, sous couvert de critique martiale, quelques défauts de posture ou de disposition des lanciers et arbalétriers. Et si le Sous-Officier ne fut pas déjà irrité par cette attitude pointilleuse, Lyra alla jusqu'à lui prouver la combattivité de ses hommes par un tournoi.
Cette demande prenant la forme d'un ordre hiérarchique, le Dunark ne put que s'y plier et somma ses soldats de se préparer à une série de duels amicaux. Allant se percher sur un chemin de ronde, Lyra Leezen accompagnée du Dunark et de ses deux Adujars, observèrent un premier combat entre un homme armé d'une pertuisane et d'un elfe portant une pique ornée d'un penon,. Le duel se solda par la victoire de l'homme qui fit preuve d'une habile adresse.
Ce ne fut que lorsque deux autres duellistes se préparaient à lutter qu'un nouveau venu, aussi haut qu'un poirier, vint se planter près de la Tovyr. Elle reconnu aussitôt l'armure du garde impérial et inclina légèrement la tête pour le saluer. Allait-elle encore subir une homélie interminable sur la place des femmes dans la hiérarchie ? Nullement. Celui qu'elle reconnu comme étant le dénommé Rage. Les cheveux attachés en un chignon élaboré, une mise simple mais officielle affichant les galons de Tovyr, la mine atone et le teint blême propre à son ethnie, Lyra leva son regard vers le géant la dépassant de près de soixante centimètres.
- Sire Rage, étant vous même adepte des entrainements martiaux, vous vous accorderez à dire qu'il est nécessaire si ce n'est capital, pour tout soldat de se mesurer à ses camarades afin de mettre en pratique les techniques assimilées et ne pas les perdre dans les méandres des rondes et patrouilles du palais. Elle renifla bruyamment alors qu'une brise vint faire onduler quelques mèches rebelles.
Comme à l'accoutumée, pas un sourire, pas le moindre salamalec, le visage de la Sénéchale était de marbre, au centre duquel trônaient les deux orbes nébuleuses de ses yeux bridés qui jaugeaient le garde impérial.
CENDRES
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Personnages similaires à Lyra
Emhyr var Emreis (The Witcher) - Dedra Meero (Andor) - Lord Shen (Kung-fu Panda) - Stormfront (The Boys) - Tywin Lannister (GoT) - General Grievous (Star Wars) - Coriolanus Snow (Hunger Games) - Tanya Degurechaff (Tanya the Evil)
Thème musical de la Sénéchale
Citoyen du monde
Rage
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La pousse de demain
Feat Lyra Leezen
Inéluctablement, le minois du Drain se hoche positivement pour approuver les dires de la trentenaire, les yeux du gaillard se tournant aussitôt sur le nouveau duel. Là où les armes s’entrechoquent et que chacun des deux côtés luttent forcément pour démontrer leurs puissances, l’Imperial observe sagement les fameuses troupes Redhir, si l’implication d’une Tovyr totalement extérieur à cette garnison était remise en question pour diverses raisons comme le chauvinisme, la présence de Rage faisait l’unanimité. Son visage sévère et ses exploits militaires lui collait à la peau comme la peur qui s'imprègne de vous à chaque mouvements sur un champ de bataille, tout qui tournait autour du garde royale forçait le respect et c’est avec rigueur et attention qu’il soigne l’image autour de lui. Cette différence entre sa personne et son interlocutrice Tovyr était source de respect.
Le garde impartiale est un individualiste, pas qu’il ne peut point diriger un régiment ou un bataillon mais son histoire le catégorise comme tel, un soldat d’exception qui s’est hissé au plus grand rang qu’une personne dans le corps militaire peut atteindre à l’exception de la Griffe elle-même alors, agir comme un chef est une sensation qu’il ignore totalement, domaine d’expertise de Lyra Leezen.
Les mains du Drakyn plongent dans son dos, liées. Son regard écarlate reste rivé sur la confrontation entre les deux duellistes, dans son regard brûle une ferveur que partage le haut commandement du Reike, pas ceux qui ont du gras autour du ventre, ceux qui ne sont attiré que par les titres et la richesse, non, pas ces types là. Ceux qui vivent pour l’Empire par l’acier, par la stratégie, ceux qui n’hésitent pas à salir la pureté de leur âme pour le bien d’une paix durable…
Est-ce que vous les voyez, Tovyr.
Loin de l’ordre d’une question c’était une évidence, la Sénéchale le savait, mieux que quiconque.
Les traîtres, les fanatiques d’un roi enfoui sous le sable ensanglanté, les suiveurs d’un prince ou la République qui ne cesse de croître à faire trembler les plus faibles de chez nous.
Au bout de quelques minutes les sifflets retentissent en même temps que les applaudissements, au milieu de l’arène se tenait un vainqueur et un perdant et c’est précisément les vainqueurs qui dictent et écrivent l’avenir. Intrigué, Rage s’approche d’une table de fortune pour déposer sa Dent de dragon, son regard vif indique à la Tovyr de s’approcher de la petite arène ovale où se tenait l’un des soldats de la troupe Redhir. Le protecteur du couple royal pénètre au sein de l’arène, là où les regards observent avec grande curiosité, Rage avait une conviction bien précise, celle de faire comprendre qu’une victoire n’est pas suffisante dans un contexte de guerre.
À l’aide de quelques mouvements le Drakyn ôte gants et avant-bras pour se libérer d’étreinte, dans un combat il est inutile de prioriser un aspect de son corps, force, vitesse, réflexe ou constitution. Ce qui fait un homme redoutable sur un champ de bataille n’est rien d’autre que sa propre polyvalence et être à tout épreuve à la moindre occasion mortelle qui s’approche.
Les minutes qui suivirent sous les yeux de la Tovyr ne furent pas un schéma de pure brutalité, un affrontement à sens unique, non. Rage n’est pas qu’un ensemble de muscles, pouvant faire preuve d’une grande technicité dans un affrontement individuel, chaque tentative de l’adversaire se solde sur une défaite et avec la manière ! Ainsi le dragon décide de clore le combat avec un enchaînement précis dans le foie qui fera perdre le souffle et forcer l’indisponibilité du soldat Redhir.
Voilà. C’est ça l’abnégation, j’ai aucune raison de perdre mon temps avec de l’infanterie, de la chair à canon. Et pourtant, je perds mon temps avec vous pour vous faire comprendre que chaque victoire dans ce tournoi n’a aucune valeur, aucune signification. Que vos futurs rondes vont vous faire oublier ce que vous avez appris pendant votre service militaire, que l’ennui détériora vos capacités et vos réflexes.
Alors que la main écailleuse du garde royale saisira le défaitiste, le Drakyn blanc termine son discours.
Il n’est pas une question de corps ou de capacité, c’est votre esprit que vous devez aiguiser, ne pas tomber dans une spirale de vice, notre vie est un sacrifice oubliez la boisson et le plaisir de la chair, n'accordez votre corps qu'à l'Empire.
Sur les paroles de l’affranchit, ce dernier quitta l’arène équipant de nouveau ses pièces d’armure, saisissant sa claymore pour répondre alors à Lyra.
C’est ce genre d’évènement qui fait en sorte qu’ils n’oublient pas à quel point leur rôle est important sur nos terres.
De ses yeux en fente, la tendance s’inverse comme un test envers la Tovyr, l’homme patientait, intéressé par cette jeune femme.
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Le garde impartiale est un individualiste, pas qu’il ne peut point diriger un régiment ou un bataillon mais son histoire le catégorise comme tel, un soldat d’exception qui s’est hissé au plus grand rang qu’une personne dans le corps militaire peut atteindre à l’exception de la Griffe elle-même alors, agir comme un chef est une sensation qu’il ignore totalement, domaine d’expertise de Lyra Leezen.
Les mains du Drakyn plongent dans son dos, liées. Son regard écarlate reste rivé sur la confrontation entre les deux duellistes, dans son regard brûle une ferveur que partage le haut commandement du Reike, pas ceux qui ont du gras autour du ventre, ceux qui ne sont attiré que par les titres et la richesse, non, pas ces types là. Ceux qui vivent pour l’Empire par l’acier, par la stratégie, ceux qui n’hésitent pas à salir la pureté de leur âme pour le bien d’une paix durable…
Est-ce que vous les voyez, Tovyr.
Loin de l’ordre d’une question c’était une évidence, la Sénéchale le savait, mieux que quiconque.
Les traîtres, les fanatiques d’un roi enfoui sous le sable ensanglanté, les suiveurs d’un prince ou la République qui ne cesse de croître à faire trembler les plus faibles de chez nous.
Au bout de quelques minutes les sifflets retentissent en même temps que les applaudissements, au milieu de l’arène se tenait un vainqueur et un perdant et c’est précisément les vainqueurs qui dictent et écrivent l’avenir. Intrigué, Rage s’approche d’une table de fortune pour déposer sa Dent de dragon, son regard vif indique à la Tovyr de s’approcher de la petite arène ovale où se tenait l’un des soldats de la troupe Redhir. Le protecteur du couple royal pénètre au sein de l’arène, là où les regards observent avec grande curiosité, Rage avait une conviction bien précise, celle de faire comprendre qu’une victoire n’est pas suffisante dans un contexte de guerre.
À l’aide de quelques mouvements le Drakyn ôte gants et avant-bras pour se libérer d’étreinte, dans un combat il est inutile de prioriser un aspect de son corps, force, vitesse, réflexe ou constitution. Ce qui fait un homme redoutable sur un champ de bataille n’est rien d’autre que sa propre polyvalence et être à tout épreuve à la moindre occasion mortelle qui s’approche.
Les minutes qui suivirent sous les yeux de la Tovyr ne furent pas un schéma de pure brutalité, un affrontement à sens unique, non. Rage n’est pas qu’un ensemble de muscles, pouvant faire preuve d’une grande technicité dans un affrontement individuel, chaque tentative de l’adversaire se solde sur une défaite et avec la manière ! Ainsi le dragon décide de clore le combat avec un enchaînement précis dans le foie qui fera perdre le souffle et forcer l’indisponibilité du soldat Redhir.
Voilà. C’est ça l’abnégation, j’ai aucune raison de perdre mon temps avec de l’infanterie, de la chair à canon. Et pourtant, je perds mon temps avec vous pour vous faire comprendre que chaque victoire dans ce tournoi n’a aucune valeur, aucune signification. Que vos futurs rondes vont vous faire oublier ce que vous avez appris pendant votre service militaire, que l’ennui détériora vos capacités et vos réflexes.
Alors que la main écailleuse du garde royale saisira le défaitiste, le Drakyn blanc termine son discours.
Il n’est pas une question de corps ou de capacité, c’est votre esprit que vous devez aiguiser, ne pas tomber dans une spirale de vice, notre vie est un sacrifice oubliez la boisson et le plaisir de la chair, n'accordez votre corps qu'à l'Empire.
Sur les paroles de l’affranchit, ce dernier quitta l’arène équipant de nouveau ses pièces d’armure, saisissant sa claymore pour répondre alors à Lyra.
C’est ce genre d’évènement qui fait en sorte qu’ils n’oublient pas à quel point leur rôle est important sur nos terres.
De ses yeux en fente, la tendance s’inverse comme un test envers la Tovyr, l’homme patientait, intéressé par cette jeune femme.
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La Sénéchale
Lyra Leezen
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Info personnage
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Rang: B - Tovyr
Partie 2
Si Lyra ne connaissait Rage que de réputation, elle se rendait compte, à l'occasion de cette rencontre inopinée, qu'elle n'était clairement pas à la hauteur du véritable personnage. En effet, si on le décrivait comme vaillant, il l'était bien d'avantage encore aux yeux de la Tovyr. Mais était-ce un rôle qu'il empruntait pour impressionner autrui, en l'occurrence la Sénéchale, ou bien était-il véritablement le dévot serviteur impérial dont tous parlaient. Lyra était bien au fait du panache des gardes impériaux, ayant elle-même chérit pendant un temps l'honneur d'en faire partie. Elle connaissait la force brute de Brak'Trarg, bien qu'elle le trouvait pathétique à souhait. Elle était bien au fait des talents de bretteuse de Nagisa, qu'elle admirait pour s'être fait une place dans cette caste masculine.
En revanche, Rage était d'un tout autre acabit, ressemblant d'avantage à notre Empereur, non pas seulement car il était lui aussi un drakyn, mais parce qu'il avait une philosophie similaire. La gloire, l'honneur, la combativité, la loyauté et la ferveur passait avant toute chose. C'était finalement assez proche de la méthode de pensée de la Tovyr, bien qu'elle ait cette touche féminine qui embellissait cette doctrine guerrière. En somme : C'était une brute. Mais une brute intelligente, utilisant la violence pour un but bien défini. Et surtout une brute efficace, qui gagnait.
C'était là sa grande force et il en dispensa un petit bout par cette démonstration de force suivit d'un discours pour le moins... inspirant. Les soldats de la garnison exécutèrent tous le salut militaire lorsqu'il eut terminé, se frappant la poitrine d'un poing tout en levant l'autre au ciel. Seule Lyra ne le fit pas, n'ayant rien à apprendre de Rage là-dessus. Elle faisait déjà preuve d'une dévotion totale à l'Empire et d'une loyauté infaillible envers le couple impérial. Lyra était en parfait accord avec les propos du garde.
La Sénéchale descendit du chemin de ronde, faisant claquer ses bottes de cavalerie contre les marches de grès, et vint s'adosser à la table où Rage avait laissé sa fameuse Dent de Dragon.
- Un beau rappel de leur rôle à jouer dans l'immense machine qu'est le Reike. Elle renifla. Si vous avez entendu parler de moi, vous savez que je m'accorde pleinement avec ce que vous venez de leur dire. Ma loyauté envers l'Empire n'est plus à prouver, la totalité de la Main peut en attester. En revanche, je n'ai encore rencontré aucun garde royal, je dois dire que ma curiosité est rassasiée rien qu'en croisant votre chemin, messire Rage. En outre, un Tovyr est influent uniquement car il est ceint de l'autorité de la Griffe, mais un garde royal l'est d'autant plus car il dépend de la toute puissance de l'Empereur. Rien de comparable. Ses yeux en demi-lune s'étrécirent un peu plus encore pour ne plus faire que deux petites fentes. Mais dites moi, là ne peux pas résider la totalité de votre personnalité, n'est-ce pas ? Vous n'êtes pas qu'un simple serviteur, je me trompe ? Elle renifla de nouveau.
Une telle question était risquée face à un garde royal. Tous savaient que ces derniers ne vivaient que pour servir le couple impérial et le protéger au péril de leur vie, et rien de plus, rien de moins. Mais tout ceci n'était que des balivernes aux oreilles de la Tovyr qui lisait le monde en filigranes. Ou tout du elle savait qu'il y avait plus. Un garde royal était certe mû par sa dévotion sans faille, mais il y avait toujours quelque aspiration ou motivation qui venait s'y ajouter. Elle était elle-même consciente de ses propres attentes personnelles, elle savait donc que Rage en avait également, c'était ce qui faisait de lui un Être vivant et non une machine. Elle voulait connaitre ce qui faisait la différence entre les deux. Elle voulait apprendre un peu plus ce qui définissait un garde royal.
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Thème musical de la Sénéchale
Citoyen du monde
Rage
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La pousse de demain
Feat Lyra Leezen
Le calme après la tempête, si les motivations du Drakyn sont en symbiose avec les agissements du Reike, le cœur tambourre au même rythme que ses mots appuyés n’y a t’il rien de plus beau qu’un soldat dévoué à sa patrie ? Alors oui, les mots de la Tovyr font travailler à plusieurs reprises les neurones de ladite brute mais un seul des dires de Lyra semblait bien confirmer aux yeux de Rage, sa loyauté. Mais était-ce la vérité pour autant ? Un doute persiste dans l’esprit de l’impartial, si lui-même se fait leurrer, comment défendre le couple royal ? Là était toute la difficulté de son métier pour dire vrai, son rouage sanguin qui lui sert de cœur ne doit rester que de marbre face à toute ses connaissances, inconnu, sujet, soldat, esclave ou encore Tovyr, une seule faille peut devenir un problème majeur au sein du Reike.
C’est là, la dure tâche du garde royal qui lui a été confié à défaut d’être les plus grands combattants du Reike pour espérer défendre Ayshara ou Tensai. Néanmoins avant de répondre à la question qui semblait intriguer la Sénéchale, l’affranchit l’observe silencieux avant de percevoir un détail, sans aucune forme de retenue le gardien s’approche de la petite Humaine pour déposer délicatement sa main écailleuse sur le front de la militaire.
…
Vous reniflez beaucoup, Tovyr. Êtes vous malade ? Songez à prendre du repos, la maladie peut commettre des erreurs importantes de décision ou de jugement. Veuillez aller voir un médecin le plus vite possible.
Une tentative d’esquiver la curiosité de la guerrière ? Non, loin de là, si Lyra souhaitait découvrir des facettes chez les protecteurs du couple royal, elle venait d’en découvrir un chez Rage. Ce dernier fait preuve d’une grande observation mais peut-on appeler ça de la bienveillance ? Les mots du Drakyn semble prioriser le bon fonctionnement du corps armée avant la vitalité des soldats ou bien… Peut-être est-ce l’inverse ? Fait-il tout simplement preuve d’une certaine bonté ? Une chose est sûre c’est que le guerrier est souvent évasif sur son propre caractère, se dévoiler n’est qu’un simple moyen de donner des points faibles, des blessures dont il ne peut laisser le monde le savoir, seul l’oreille de Tensai ou d’Ayshara compte, c’est tout aussi simple.
Un faux sourire se dessine sur le minois du dragon, affichant ses dents aiguisées et dévoilant quelques cicatrices au coin de ses lèvres, doit-il vraiment donner ce que souhaite la Tovyr ? Cette question le turlupine mais une chose est sûre c’est qu’au même titre que la Sénéchale, cette rencontre semble satisfaire sa curiosité envers les Tovyr. Les deux rangs n’ont rien en commun à l’exception qu’ils sont des êtres d’exception avec une rigueur hors du commun pour pouvoir diriger l’armée Reikoise surtout en ces temps spéciaux.
Si le temps se prêtait à une discussion axée sur les individus, Rage rejoignit la table où s’était adossé Dame Lyra pour s'asseoir dessus. Saisissant par le manche, la Dent de Dragon, le garde impartial ôte l’arme de son fourreau pour dévoiler une lame d’un acier très original, du verre-dragon. Si le regard intrigué de la jeune femme daignait observer l’arme du gardien, celle-ci remarquera une flamme dans le coeur de la claymore, une flamme qui malgré la froideur de l’acier ne réussit pas à estomper cette flammèche immortelle. C’est de par la nature de cette arme qu’elle fut nommée “Dent de dragon” quoi de plus symbolique que de combattre avec les ossements de ces ancêtres ?
Ainsi, le Drakyn extirpa de sa poche un grand chiffon maculé de crasse et de poussière pour épurer les saletés de sa lame, balayant correctement de haut en bas le côté aiguisé de l’arme pour la nettoyer pourtant, un léger claquement de langue sera audible pour la Tovyr suivit d’un court commentaire sur le tranchant de son arme. “Elle devra passer à la meule pour récupérer de sa splendeur.” Une fois l’inspection faite, la Dent de dragon retournera dans son fourreau.
C’est une drôle de question, Dame Lyra. Qu'attend t-on d’un garde royal excepté leur devoir principal de protéger l’empereur et la reine ? Pourquoi chercher une personnalité là ou ne suis-je qu’un simple rouage dans un système bien ficelé, vous ne pensez pas ?
Rage laisse quelques secondes s’échapper avant de souffler du nez et de laisser un rire éclater.
Vous n’êtes pas obligé d’y répondre, je vous embête plus qu’autre chose, Tovyr. La réponse que vous attendez n’a rien de glamour, les personnes dans notre cas sont suffisamment unique pour n’y voir aucun pattern similaire entre nous de ce fait, ma motivation oscille totalement des autres types qui sert ma mission.
…
Je partage tout simplement les idéaux d’un frère Drakyn c’est tout ce qui compte pour le bien du Reike.
Une réponse bien plus froide que ce que la Tovyr pouvait espérer, si Rage lui livre ça sur un plateau d’argent, que restera t-il du mystère ? Peut-être qu’avec un lien plus approfondi et un vrai lien de confiance, l’impartial sera à même de révéler des motivations plus profondes mais il est naturellement facile de comprendre que des desseins bien plus grand force le dragon à exercer son métier de garde royal.
Et vous Dame Lyra ? Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre les rangs des Tovyr au sein de notre armée ? La gloire, la richesse ou un objectif encore plus profond ? Atteindre l'un des plus hauts rangs du Reike à seulement l’âge de trente ans est un très bel exploit, que désirez-vous désormais ?
Voilà le genre de discussion que partage un garde royal et une Tovyr quand l’un et l’autre ne connaissent pas personnellement les aptitudes de l’autre.
C’est là, la dure tâche du garde royal qui lui a été confié à défaut d’être les plus grands combattants du Reike pour espérer défendre Ayshara ou Tensai. Néanmoins avant de répondre à la question qui semblait intriguer la Sénéchale, l’affranchit l’observe silencieux avant de percevoir un détail, sans aucune forme de retenue le gardien s’approche de la petite Humaine pour déposer délicatement sa main écailleuse sur le front de la militaire.
…
Vous reniflez beaucoup, Tovyr. Êtes vous malade ? Songez à prendre du repos, la maladie peut commettre des erreurs importantes de décision ou de jugement. Veuillez aller voir un médecin le plus vite possible.
Une tentative d’esquiver la curiosité de la guerrière ? Non, loin de là, si Lyra souhaitait découvrir des facettes chez les protecteurs du couple royal, elle venait d’en découvrir un chez Rage. Ce dernier fait preuve d’une grande observation mais peut-on appeler ça de la bienveillance ? Les mots du Drakyn semble prioriser le bon fonctionnement du corps armée avant la vitalité des soldats ou bien… Peut-être est-ce l’inverse ? Fait-il tout simplement preuve d’une certaine bonté ? Une chose est sûre c’est que le guerrier est souvent évasif sur son propre caractère, se dévoiler n’est qu’un simple moyen de donner des points faibles, des blessures dont il ne peut laisser le monde le savoir, seul l’oreille de Tensai ou d’Ayshara compte, c’est tout aussi simple.
Un faux sourire se dessine sur le minois du dragon, affichant ses dents aiguisées et dévoilant quelques cicatrices au coin de ses lèvres, doit-il vraiment donner ce que souhaite la Tovyr ? Cette question le turlupine mais une chose est sûre c’est qu’au même titre que la Sénéchale, cette rencontre semble satisfaire sa curiosité envers les Tovyr. Les deux rangs n’ont rien en commun à l’exception qu’ils sont des êtres d’exception avec une rigueur hors du commun pour pouvoir diriger l’armée Reikoise surtout en ces temps spéciaux.
Si le temps se prêtait à une discussion axée sur les individus, Rage rejoignit la table où s’était adossé Dame Lyra pour s'asseoir dessus. Saisissant par le manche, la Dent de Dragon, le garde impartial ôte l’arme de son fourreau pour dévoiler une lame d’un acier très original, du verre-dragon. Si le regard intrigué de la jeune femme daignait observer l’arme du gardien, celle-ci remarquera une flamme dans le coeur de la claymore, une flamme qui malgré la froideur de l’acier ne réussit pas à estomper cette flammèche immortelle. C’est de par la nature de cette arme qu’elle fut nommée “Dent de dragon” quoi de plus symbolique que de combattre avec les ossements de ces ancêtres ?
Ainsi, le Drakyn extirpa de sa poche un grand chiffon maculé de crasse et de poussière pour épurer les saletés de sa lame, balayant correctement de haut en bas le côté aiguisé de l’arme pour la nettoyer pourtant, un léger claquement de langue sera audible pour la Tovyr suivit d’un court commentaire sur le tranchant de son arme. “Elle devra passer à la meule pour récupérer de sa splendeur.” Une fois l’inspection faite, la Dent de dragon retournera dans son fourreau.
C’est une drôle de question, Dame Lyra. Qu'attend t-on d’un garde royal excepté leur devoir principal de protéger l’empereur et la reine ? Pourquoi chercher une personnalité là ou ne suis-je qu’un simple rouage dans un système bien ficelé, vous ne pensez pas ?
Rage laisse quelques secondes s’échapper avant de souffler du nez et de laisser un rire éclater.
Vous n’êtes pas obligé d’y répondre, je vous embête plus qu’autre chose, Tovyr. La réponse que vous attendez n’a rien de glamour, les personnes dans notre cas sont suffisamment unique pour n’y voir aucun pattern similaire entre nous de ce fait, ma motivation oscille totalement des autres types qui sert ma mission.
…
Je partage tout simplement les idéaux d’un frère Drakyn c’est tout ce qui compte pour le bien du Reike.
Une réponse bien plus froide que ce que la Tovyr pouvait espérer, si Rage lui livre ça sur un plateau d’argent, que restera t-il du mystère ? Peut-être qu’avec un lien plus approfondi et un vrai lien de confiance, l’impartial sera à même de révéler des motivations plus profondes mais il est naturellement facile de comprendre que des desseins bien plus grand force le dragon à exercer son métier de garde royal.
Et vous Dame Lyra ? Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre les rangs des Tovyr au sein de notre armée ? La gloire, la richesse ou un objectif encore plus profond ? Atteindre l'un des plus hauts rangs du Reike à seulement l’âge de trente ans est un très bel exploit, que désirez-vous désormais ?
Voilà le genre de discussion que partage un garde royal et une Tovyr quand l’un et l’autre ne connaissent pas personnellement les aptitudes de l’autre.
La Sénéchale
Lyra Leezen
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Race: Humaine
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Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B - Tovyr
Partie 3
Ce n'était certainement pas la première fois qu'on lui faisait remarquer ses reniflements intempestifs. Mais ce ne serait certainement pas la première fois qu'elle expliquerait d'où ça lui venait. Pour nos lecteurs cependant, il peut-être intéressant d'apprendre que Lyra n'a pas vécu dans les soieries toute sa vie. Lors de la prise de Kyouji par Tensai Ryssen en l'an 0, Lyra Leezen, alors Dunark sous le régime des Draknys, avait voulu renverser le seigneur pour livrer la cité au conquérant. Or, le putsch avait échoué et elle avait été enfermée dans les plus profonds cachots du palais seigneurial.
Ce fut au fond de ces oubliettes humides, où elle croupit plusieurs mois, qu'elle renifla incessamment. Et même si elle en était sorti depuis longtemps et n'était absolument pas malade, ce "toc" lui était resté, comme un rhume fantôme qui la suivra jusqu'à la fin de ses jours. Or, Lyra n'était pas du genre à s'étaler sur son passé, et encore moins sur cette période qu'elle souhaitait oublier. La Tovyr avait alors une réponse toute faite pour ce genre de questionnement, à condition que son interlocuteur en mérita une.
- Ne vous en faites pas, je ne suis en rien diminuée. N'y prêtez pas attention, messire Rage. Fit-elle simplement tout en exerçant un mouvement de recul pour mettre fin au contact physique sur son front. Là aussi, elle n'était absolument pas tactile, sauf en session de torture.
En revanche, elle découvrit alors une nouvelle facette du garde royal, se montrant grivois et même souriant. Et même si ses paroles n'invitaient pas au sourire, il le fit tout de même, en venant à rire, comme pour signifier tacitement à la Tovyr qu'ils étaient des pairs. Toutefois, elle ne soutint pas son regard, non pas car elle se montrait fuyante - loin de là, ayant elle-même un regard d'acier - mais parce que son cou commençait à la tarabuster, les yeux levés vers ce géant. Elle préféra observer distraitement les duels qui continuaient plus loin dans la cour. Visiblement l'homélie du garde avait poussé les soldats à se mesurer les uns aux autres avec pugnacité.Finalement, la question lui fut renvoyée, après avoir attentivement écouté la réponse du drakyn, elle pouvait bien lui rendre la pareille. Bien qu'elle était de nature moins bavarde que lui.
- Toute ma vie, je n'ai fait que chercher à inscrire mon nom dans l'Histoire, qu'il ne se perde pas dans les méandres de notre époque. Maintenant que cet objectif est atteint, je ne fais qu'y ajouter un peu plus de faits remarquables. Elle se redressa. Je dois tout ça au couple impérial, tout ce que j'ai et ce que je suis. Je le leur rend par ma labeur à leur service, rien de moins. Outre cela, j'aime ce que je fais. Vous comprendrez que diriger dix-mille âmes, pour une femme, c'est peu commun... Mais à ce propos, comment est l'Impératrice ? Lyra, bien qu'elle la vénéra, n'avait jamais rencontré Ayshara. Un jour peut-être.
CENDRES
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Personnages similaires à Lyra
Emhyr var Emreis (The Witcher) - Dedra Meero (Andor) - Lord Shen (Kung-fu Panda) - Stormfront (The Boys) - Tywin Lannister (GoT) - General Grievous (Star Wars) - Coriolanus Snow (Hunger Games) - Tanya Degurechaff (Tanya the Evil)
Thème musical de la Sénéchale
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Rage
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La pousse de demain
Feat Lyra Leezen
Tout en prenant soin de mesurer chaque mots ou action, Rage semble déceler un peu plus les facettes de la Tovyr, tout en rapport avec les agissements de cette dernière, le garde royale constate une certaine distance avec Lyra, des épisodes traumatisants ? De la torture ? Un tempérament naturel ? Ne possédant pas assez d’information pour conclure d’un résultat, le Drakyn laissa cela sur le compte d’un comportement introverti mais, cette conversation était très bénéfique pour Rage, connaître une Tovyr de l’armée Reikoise même dans les plus aspects les plus lumineux de la guerrière était bon à prendre.
Pourquoi ? Une meilleure manipulation dans des discussions beaucoup plus importantes, en l’espace de quelques échanges les deux militaires se savaient très patriotiques et redevable à l’Empire, qu’est-ce qui pourrait les mettre en désaccord ? Du point de vue du Drakyn, rien. La voix de Leezen sera sûrement d’une grande importance dans un futur proche et lointain, c’est pour cela que Rage doit encore voir certaines figures emblématiques du Reike pour une motivation qui lui est bien personnelle. Néanmoins, dans l’instant T ce n’est pas ce qui intéressait l’impartial, son regard acéré daigne analyser les combats qui s'ensuivent après le sien. Les duellistes font désormais preuve d’une rigueur et de beaucoup d’attention dans chaque mouvement qu’ils entreprennent, jambes fléchies, le regard qui ne lâche pas celui de l’autre, le corps détendu. Les nouveaux affrontements étaient bien plus intéressants que les premiers, était-ce cette galvanisation que Rage avait apportée ? Sûrement.
Une fois la Dent de dragon nettoyé, le colosse se lève et se dirige vers une petite échoppe de la caserne, des rations étaient disposés un peu partout sur l’étable pour la garnison Redhir, le garde de son titre royal jouissait de n’importe quel droit alors sans se poser plus de question, il saisit plusieurs morceaux de peau dans le creu de sa grande main et un pichet d’eau fraîche dans l’autre qu’il rapportera aussitôt sur la table où se situait la Tovyr.
L’affranchit écoute silencieusement les motivations de la militaire, bien trop occupé à déchiqueter les bouts de pain à l’aide de sa dentition aiguisée et à boire à même le pichet l’eau qu’il s’était servit, en faisant couler le long de la partie inférieur de sa gueule immaculée. Il fallait se rendre à l’évidence que la nourriture pour le Drakyn est très importante, mangeant comme un malpropre, il se permet même un commentaire.
Pas degeu’ néanmoins ça ne vaut pas le pain du village d’où je viens. Si la vieille était encore vivante je vous en aurais fait goûter.
Malheureusement, la maternelle de Rage est décédée depuis bien des décennies et pourtant, il n’a jamais oublié cette odeur chaleureuse du pain chaudement sorti du four qui enivre les narines de tous les enfants du village. C’est l’un des souvenirs que le grand bonhomme chérit le plus et qui, malgré les années d’esclavage ou de guerre, n’a jamais pu l’oublier.
Alors qu’il termine de manger son ultime bout de pain, le gardien regarde en coin la Tovyr. Réalisant très rapidement qu’il avait involontairement ignoré les questions de la jeune femme, bien trop concentré à manger et ressaser des bribes du passé, d’un mouvement du bras, le Drakyn frotte ce dernier sur ses lèvres pour ôter miettes et gouttes pour se rendre un peu plus présentable avant de commencer sa réflexion.
L’histoire, encore l’histoire. Nombreux d’entre vous êtes du genre à chasser ce mirage qui a déjà choisi au tout commencement ses champions qui écriront leur légende dans les livres d’histoire. Il faut savoir connaître sa place, Dame Lyra. Certains d’entre nous sont fait pour supporter ceux qui vont écrire l’histoire, je me suis fais l’évidence depuis que j’ai accepté ce poste de garde royal. Je vous conseille de faire de même.
Néanmoins avant la question sur la reine Ayshara, une remarque avait piqué d’une certaine manière l’attention du dragon, plus que toutes les autres questions.
Une femme ? Ne tombez pas dans cette fausse idée, Tovyr. Le sexe dans une armée est un détail inutile. Si vous êtes en mesure de mieux vous battre que les autres, de mieux commander ou encore de mieux soigner que la plupart des types qui composent l’armée du Reike alors vous méritez amplement votre place. Le commun n’a pas sa place dans l’armée et s' il devait y avoir un commun, c’est bien l’infanterie qui est en réalité de la chair à canon. Continuez de faire ce que vous faites en tant que Tovyr, Lyra Leezen.
L’ancien esclave se lève de la table, les mains sur les hanches.
Ayshara ? Hm… C’est une drôle de question.
Dans chaque coin de rue, chaque auberge, chaque soirée, le couple royal est souvent au cœur des discussions ainsi que les rumeurs, c’était curieux de voir un Tovyr se questionner sur l’Impératrice. De son long doigt, le Drakyn se gratte la tempe à plusieurs reprises, que lui répondre ?
Elle n’est pas l’Impératrice pour rien, douce et attentionnée, sa personne est… Hm… Imaginez un tableau avec plein de personnages à l’intérieur de celui-ci, ils portent tous des masques de bouffon, représentation des vices, tout ce qui peut caractériser le mal et l'impératrice se tient au milieu. Un visage radieux qui illumine ses alentours juste grâce à sa personne, apportant paix et apaisement. C’est ça la sensation de voir Dame Aysahra.
C’était un exercice… Intéressant, la présence de la Reine ne laisse pas le cœur des autres indifférents et cette comparaison est un bon moyen de faire comprendre à Lyra ça fait quoi d’être à proximité de la reine. Aussitôt l’exercice terminé le Drakyn hoche à plusieurs reprises la tête pour s’éloigner de nombreuses idées avant de reprendre son sérieux.
Pourquoi ? Une meilleure manipulation dans des discussions beaucoup plus importantes, en l’espace de quelques échanges les deux militaires se savaient très patriotiques et redevable à l’Empire, qu’est-ce qui pourrait les mettre en désaccord ? Du point de vue du Drakyn, rien. La voix de Leezen sera sûrement d’une grande importance dans un futur proche et lointain, c’est pour cela que Rage doit encore voir certaines figures emblématiques du Reike pour une motivation qui lui est bien personnelle. Néanmoins, dans l’instant T ce n’est pas ce qui intéressait l’impartial, son regard acéré daigne analyser les combats qui s'ensuivent après le sien. Les duellistes font désormais preuve d’une rigueur et de beaucoup d’attention dans chaque mouvement qu’ils entreprennent, jambes fléchies, le regard qui ne lâche pas celui de l’autre, le corps détendu. Les nouveaux affrontements étaient bien plus intéressants que les premiers, était-ce cette galvanisation que Rage avait apportée ? Sûrement.
Une fois la Dent de dragon nettoyé, le colosse se lève et se dirige vers une petite échoppe de la caserne, des rations étaient disposés un peu partout sur l’étable pour la garnison Redhir, le garde de son titre royal jouissait de n’importe quel droit alors sans se poser plus de question, il saisit plusieurs morceaux de peau dans le creu de sa grande main et un pichet d’eau fraîche dans l’autre qu’il rapportera aussitôt sur la table où se situait la Tovyr.
L’affranchit écoute silencieusement les motivations de la militaire, bien trop occupé à déchiqueter les bouts de pain à l’aide de sa dentition aiguisée et à boire à même le pichet l’eau qu’il s’était servit, en faisant couler le long de la partie inférieur de sa gueule immaculée. Il fallait se rendre à l’évidence que la nourriture pour le Drakyn est très importante, mangeant comme un malpropre, il se permet même un commentaire.
Pas degeu’ néanmoins ça ne vaut pas le pain du village d’où je viens. Si la vieille était encore vivante je vous en aurais fait goûter.
Malheureusement, la maternelle de Rage est décédée depuis bien des décennies et pourtant, il n’a jamais oublié cette odeur chaleureuse du pain chaudement sorti du four qui enivre les narines de tous les enfants du village. C’est l’un des souvenirs que le grand bonhomme chérit le plus et qui, malgré les années d’esclavage ou de guerre, n’a jamais pu l’oublier.
Alors qu’il termine de manger son ultime bout de pain, le gardien regarde en coin la Tovyr. Réalisant très rapidement qu’il avait involontairement ignoré les questions de la jeune femme, bien trop concentré à manger et ressaser des bribes du passé, d’un mouvement du bras, le Drakyn frotte ce dernier sur ses lèvres pour ôter miettes et gouttes pour se rendre un peu plus présentable avant de commencer sa réflexion.
L’histoire, encore l’histoire. Nombreux d’entre vous êtes du genre à chasser ce mirage qui a déjà choisi au tout commencement ses champions qui écriront leur légende dans les livres d’histoire. Il faut savoir connaître sa place, Dame Lyra. Certains d’entre nous sont fait pour supporter ceux qui vont écrire l’histoire, je me suis fais l’évidence depuis que j’ai accepté ce poste de garde royal. Je vous conseille de faire de même.
Néanmoins avant la question sur la reine Ayshara, une remarque avait piqué d’une certaine manière l’attention du dragon, plus que toutes les autres questions.
Une femme ? Ne tombez pas dans cette fausse idée, Tovyr. Le sexe dans une armée est un détail inutile. Si vous êtes en mesure de mieux vous battre que les autres, de mieux commander ou encore de mieux soigner que la plupart des types qui composent l’armée du Reike alors vous méritez amplement votre place. Le commun n’a pas sa place dans l’armée et s' il devait y avoir un commun, c’est bien l’infanterie qui est en réalité de la chair à canon. Continuez de faire ce que vous faites en tant que Tovyr, Lyra Leezen.
L’ancien esclave se lève de la table, les mains sur les hanches.
Ayshara ? Hm… C’est une drôle de question.
Dans chaque coin de rue, chaque auberge, chaque soirée, le couple royal est souvent au cœur des discussions ainsi que les rumeurs, c’était curieux de voir un Tovyr se questionner sur l’Impératrice. De son long doigt, le Drakyn se gratte la tempe à plusieurs reprises, que lui répondre ?
Elle n’est pas l’Impératrice pour rien, douce et attentionnée, sa personne est… Hm… Imaginez un tableau avec plein de personnages à l’intérieur de celui-ci, ils portent tous des masques de bouffon, représentation des vices, tout ce qui peut caractériser le mal et l'impératrice se tient au milieu. Un visage radieux qui illumine ses alentours juste grâce à sa personne, apportant paix et apaisement. C’est ça la sensation de voir Dame Aysahra.
C’était un exercice… Intéressant, la présence de la Reine ne laisse pas le cœur des autres indifférents et cette comparaison est un bon moyen de faire comprendre à Lyra ça fait quoi d’être à proximité de la reine. Aussitôt l’exercice terminé le Drakyn hoche à plusieurs reprises la tête pour s’éloigner de nombreuses idées avant de reprendre son sérieux.
La Sénéchale
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Partie 4
Quand Rage se redressa pour laisser la Tovyr seule, elle aurait pu croire qu'il partait pour de bon si seulement il ne laissait pas son arme derrière lui. Elle croisa donc les bras sur sa poitrine tout en regardant deux nains se foutre sur la gueule. C'était plutôt brouillon mais quelques coups bien placés prouvaient à la Tovyr que les deux soldats savaient se battre. À regarder ces duels, elle avait comme l'envie de se battre. Cela faisait depuis près d'un mois que Lyra n'avait pas eut l'occasion de combattre, bien qu'elle s'entrainait quotidiennement, elle ne s'était mesurée à personne depuis son entrevue avec l'Esprit en juin dernier. Que la paix était barbante...
Il revint alors, chargé d'une pitance dont Lyra n'avait aucune envie, ayant absolument pas la même faim que la montagne de muscles debout près d'elle. Et alors que le duel prenait fin et que le drakyn répondait enfin à ses questions, elle leva les yeux au ciel, suivant du regard un vol de perruches cherchant un abris dans les hourds des hauts remparts qui les surplombaient.
La Sénéchale commençait à apprécier la philosophie de son pair. Notamment lorsqu'il ne fit pas la moindre différence entre un soldat et une soldate. En effet, il était compliqué pour une femme d'atteindre les hautes sphères de l'Empire, il suffisait de regarder le conseil de la Main majoritairement masculin... contrairement au gouvernement républicain par exemple. Sous la dynastie Draknys, il était tout bonnement inconcevable pour une femme d'atteindre le rang de Tovyr, c'était tout juste si elles pouvaient devenir sous-officiers à l'époque. Mais Tensai Ryssen était un despote récompensant la valeur et les compétences, peu importe le sexe, sans parler d'Ayshara qui avait un certain pouvoir de décision favorisant naturellement le beau sexe. Lyra avait bénéficié, comme d'autres, de cette égalité naissante dans les rangs de l'armée reikoise, même si certains préjugés demeuraient, comme le prouvait cet empaffé de Dunark Brillohm.
Quoiqu'il en fut, Rage donna également une réponse satisfaisante sur l'impératrice. Il répétait certe ce que tout le monde disait, mais d'une manière qui lui était propre, d'autant plus qu'elle pouvait bien le croire : Il la côtoyait quotidiennement. C'était pour cela qu'elle lui avait posé la question à lui, puisqu'il était chargé de sa protection, il devait forcément avoir un point de vue plus... direct. Après ça, Lyra resta silencieuse un instant, non pas pour écouter le crissement des lames les unes contre les autres, alors que les combats s'additionnaient, mais pour murir sa question suivante.- Vous faites assurément un garde royal irréprochable. Un compliment de sa part était si rare. Mais vous semblez avoir un véritable talent de meneur, rien qu'à votre façon de parler à la piétaille. On m'a laissé entendre que vous êtes passé de simple soldat à garde royal après la chute des Draknys, sans jamais prendre en grade. N'avez-vous pas pensé à grimper la hiérarchie ? Vous feriez un très bon officier, messire Rage.
Or, lorsqu'on intégrait la garde royale, on le faisait très souvent à vie, tant c'était le plus grand honneur auquel on puisse aspirer. Repasser dans les rangs de l'armée, même avec un grade de Tovyr, serait moins prestigieux pour le drakyn que de protéger quotidiennement le couple impérial. Mais Lyra jetait ses billes par simple curiosité, évidemment qu'il ne quitterait pas la garde royale, mais avait-il pensé un instant pouvoir diriger des milliers d'hommes comme elle le fait ? Il semblait avoir des talents de meneur comme elle le lui avait signifié.
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Emhyr var Emreis (The Witcher) - Dedra Meero (Andor) - Lord Shen (Kung-fu Panda) - Stormfront (The Boys) - Tywin Lannister (GoT) - General Grievous (Star Wars) - Coriolanus Snow (Hunger Games) - Tanya Degurechaff (Tanya the Evil)
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Citoyen du monde
Rage
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Un garde royale irréprochable ? Si ce compliment venant d’une Tovyr était censé être gratifiant pour le Drakyn, l’éloge n’eut pas l’effet escompté pour une certaine raison qui est propre à l’impartial, son regard se fige dans le temps, laissant la légère brise de la journée caresser sa gueule carnassière. Le colosse est plongé dans une longue introspection perturbante, pourquoi une louange lui avait fait l’effet d’un coup d’estoc dans la poitrine ? Était-ce un égo naissant ou le mot irréprochable n’était pas à la hauteur des compétences du militaire ? Sa plus grande frustration est naturellement la source de cette insatisfaction, c’était pas le genre du garde royal d’être piqué sur un petit détail alors comme l’homme mature qu’il est, il laissera cette perturbation se noyer dans les méandres de ses pensées pour aller de l’avant, laissant loin derrière lui cette idée.
Heureusement que la suite des mots de la Sénéchale intrigua davantage Rage, pour être honnête cette question sur le rôle à choisir, le bon rôle à prendre avait déroulé pas mal de fois dans l’esprit du gardien, une capacité à diriger ? Ça fut toujours naturel d’être un leader pour le dragon immaculé alors pourquoi ne pas avoir choisi un autre poste que garde royale ?
Pendant quelques très courtes secondes l’impartial pose son regard rouge à même le sol avant de longuement soufflé du nez alors même si la réponse était déjà toute prête, réciter cette dernière était bien plus compliqué que prévu.
Je refuse d’être le chef de centaine de vie. Je refuse de devoir jeter des centaines de corps dans les fosses communes, c’est une responsabilité que je m’interdis. C’est pour cela que je vante les capacités des Tovyr, vous imaginez ? Une erreur sur le champ de bataille, toute votre garnison termine six pieds sous terre et vous êtes le seul responsable à défaut d’avoir des morts sur la conscience ?
Une faille dans le cœur du Drakyn ? Aussi paradoxal que ça soit, le fait d’avoir tué de nombreuses personnes ne fait pas de lui un insensible, c’est tout l’inverse. Le grand gaillard fait preuve d’une certaine sensibilité face à la mort et c’est pour cela qu’il est devenu garde royale, ses permissions et ses capacités ne sont pas utilisés de la même manière c’est un moyen bien différent.
Et si vous vous demandez alors pourquoi je défend les deux vies les plus importantes de l’Empire c’est pour une toute autre raison, il n’est pas là question d’une capacité à la stratégie ou au commandement mais uniquement à mes capacités martiales. Chose que je maîtrise plus que quiconque au Reike et d’ailleurs…
Après avoir observé pendant quelques secondes le combat en cours au milieu de l’arène, Rage ôte plastron et avant-bras révélant un corps meurtri par de nombreuses blessures, quelques écailles endommagées à cause de coups surpuissants. Des plaies que même le temps n’a pas réussi à guérir.
M'accordez vous un duel, Tovyr Leezen ?
La prestance d'une bête féroce se dévoile sous les yeux de la jeune femme. Si le calme et la sérénité d'un garde royal pouvait être apaisant dans une discussion de tout les jours, l'ardeur qui brûle en lui est similaire à la frénésie d'un soldat en quête de sang sur le champ de bataille, son regard se nourrit d'excitation, intrigué de la réponse que Lyra utilisera face à un dragon en quête d'un combat qui étanchera sa soif.
CENDRES
Heureusement que la suite des mots de la Sénéchale intrigua davantage Rage, pour être honnête cette question sur le rôle à choisir, le bon rôle à prendre avait déroulé pas mal de fois dans l’esprit du gardien, une capacité à diriger ? Ça fut toujours naturel d’être un leader pour le dragon immaculé alors pourquoi ne pas avoir choisi un autre poste que garde royale ?
Pendant quelques très courtes secondes l’impartial pose son regard rouge à même le sol avant de longuement soufflé du nez alors même si la réponse était déjà toute prête, réciter cette dernière était bien plus compliqué que prévu.
Je refuse d’être le chef de centaine de vie. Je refuse de devoir jeter des centaines de corps dans les fosses communes, c’est une responsabilité que je m’interdis. C’est pour cela que je vante les capacités des Tovyr, vous imaginez ? Une erreur sur le champ de bataille, toute votre garnison termine six pieds sous terre et vous êtes le seul responsable à défaut d’avoir des morts sur la conscience ?
Une faille dans le cœur du Drakyn ? Aussi paradoxal que ça soit, le fait d’avoir tué de nombreuses personnes ne fait pas de lui un insensible, c’est tout l’inverse. Le grand gaillard fait preuve d’une certaine sensibilité face à la mort et c’est pour cela qu’il est devenu garde royale, ses permissions et ses capacités ne sont pas utilisés de la même manière c’est un moyen bien différent.
Et si vous vous demandez alors pourquoi je défend les deux vies les plus importantes de l’Empire c’est pour une toute autre raison, il n’est pas là question d’une capacité à la stratégie ou au commandement mais uniquement à mes capacités martiales. Chose que je maîtrise plus que quiconque au Reike et d’ailleurs…
Après avoir observé pendant quelques secondes le combat en cours au milieu de l’arène, Rage ôte plastron et avant-bras révélant un corps meurtri par de nombreuses blessures, quelques écailles endommagées à cause de coups surpuissants. Des plaies que même le temps n’a pas réussi à guérir.
M'accordez vous un duel, Tovyr Leezen ?
La prestance d'une bête féroce se dévoile sous les yeux de la jeune femme. Si le calme et la sérénité d'un garde royal pouvait être apaisant dans une discussion de tout les jours, l'ardeur qui brûle en lui est similaire à la frénésie d'un soldat en quête de sang sur le champ de bataille, son regard se nourrit d'excitation, intrigué de la réponse que Lyra utilisera face à un dragon en quête d'un combat qui étanchera sa soif.
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Le temps est la plus grande des douleurs, bien plus que l'humiliation que j'ai subis, je suis terrifié à l'idée d’avoir oublié mon nom
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Partie 5
- J'ai toujours considéré que pour déclarer une victoire comme étant pleine, il fallait qu'elle compte un nombre restreint au maximum de victimes dans son propre camp. Une victoire ne vaux rien si elle est au prix de son armée. C'est donc le rôle d'un Grand Officier que d'assurer la survie de ses hommes. Elle zieuta le drakyn de son regard aussi noir que la nuit. Mais il faut aussi savoir que si en temps de paix les vies humaines sont primordiales, en temps de guerre le matériel devient plus important que les effectifs. En combat réel, il faut donc savoir sacrifier judicieusement ses troupes si cela permet de garder une forteresse, de récolter un butin considérable ou que sais-je encore. C'est là la grande force du Reike : le nombre. Elle renifla. Enfin, ce n'est qu'un facteur parmi tant d'autres.
Peut-être se montrait-elle là comme un monstre insensible ou comme une machine de logique, mais c'était exactement ce qu'elle était. Tout bon stratège devait faire abstraction de son humanité par moment, voir ses hommes comme des ressources. Enfin, si Rage avait un don de meneur, il n'était - comme il l'avait dit lui-même - loin d'être prêt à diriger une Horde, n'ayant pas acquis cet esprit calculateur qui faisait la force de Lyra. Il restait bien plus compétent en temps que factotum, muraille de muscles face aux adversaires de son empereur. C'était même d'avantage honorifique, alors autant continuer sur cette voie.
En revanche, ce qui eut le mérite de surprendre la Sénéchale fut comme son monologue le mena à lui proposer un duel. En arrière plan se déroulaient une série de confrontations entre les soldats du bataillon Redhir, et si Lyra appréciait regarder ces duels, elle n'avait pas penser y participer, étant ceinte de la dignité du Grand Officier. Il était voulu qu'un stratège ne se batte pas, dirigeant ceux qui avaient à le faire. Or, Lyra aimait combattre, elle appréciait d'autant plus tuer lorsqu'elle en avait l'occasion. Ses yeux bridés s'agrandir imperceptiblement. Ce n'était pas une si mauvaise idée.
Elle leva un bras pour attirer l'attention du Dunark Brillohm perché sur le chemin de ronde. Elle exécuta un geste de la main, pliant trois doigts. L'ordre fut saisi et transmis. Aussitôt le sous-officier cracha une série d'ordre sur ses troupes et la cour fut aussitôt vidée, les soldats retournant à leurs postes, disparaissant par la grand-porte ou dans les bâtiments de la garnison. Le Dunark lui même s'en alla à son tour. De la sorte ils auraient non seulement plus de place mais auraient aucun témoin pouvant atteindre à leur honneur en cas de défaite de l'un ou de l'autre.
Dans tous les cas, même s'il y avait des témoins, Lyra pourrait très bien perdre, ça ne changerait rien, ce n'était pas ses hommes, de surcroit perdre contre un garde royal était tout naturel : il protégeait l'empereur lui-même. En revanche, Rage ne pouvait se permettre de ployer devant la garnison du palais qu'il croisait régulièrement. Si Lyra était plus à l'aise au bâton de combat, elle n'avait pas apportée son bâton de mithril, mais avait toujours son sabre à la ceinture, hérité de sa famille shoumeïenne. Elle le dégaina aussitôt, faisant quelques pas vers le centre de la cour, sans quitter du regard son nouvel adversaire. Ses yeux prirent aussitôt en intensité alors que le drakyn put voir son reflet dans l'acier du sabre.
Elle n'attaquerai pas en premier. C'était toujours celui qui faisait la première action qui perdait. Une règle stratégique qui s'appliquait souvent en duel.
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Emhyr var Emreis (The Witcher) - Dedra Meero (Andor) - Lord Shen (Kung-fu Panda) - Stormfront (The Boys) - Tywin Lannister (GoT) - General Grievous (Star Wars) - Coriolanus Snow (Hunger Games) - Tanya Degurechaff (Tanya the Evil)
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Rage
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Feat Lyra Leezen
En écoutant les mots de la Sénéchale, comme une évidence Rage venait de mettre pleinement le doigt sur la psychée de son interlocutrice, ses mots concordent avec ses actes de par ce postulat de comment gérer ses hommes, une différence fondamentale avait lieu entre la Tovyr et le garde royal. Si l’une semblait prendre plaisir à diriger, l’autre n’en tirait aucune satisfaction à devoir être le responsable stratégique d’une guerre, non, il préférait être l’acteur sur le terrain. Il n’empêche que Rage le savait, les mots de Lyra Leezen sont justes, même plus que ça, ils sont précis affublé d’un savoir militaire plus approfondi que la vision du Drakyn alors qui était-il pour pouvoir remettre en questions les dires de la Sénéchale ? Personne, l’homme acquiesça les dires de la trentenaire en hochant le visage, ainsi soit-il.
Pourtant, quitter son poste de garde royale pour un autre métier dans le corps de l’armée ? Au bout de cette conversation, ça ne l’intéressait toujours pas. Les convictions de Rage étaient liées au futur du couple royal alors, il ne pouvait pas se permettre de changer d’histoire soudainement. Pas après avoir trimé pendant un demi siècle sous les ordres d’officiers véreux, sous les ordres d’un esclavagiste avide.
Néanmoins si la demande de l’impartial fut poussé par sa frénésie du combat et une envie naissante de se mesurer, le gardien ne s’attendait pas à ce que la Tovyr y réponde positivement. Une certaine alchimie naissait entre les deux militaires, un patriotisme exemplaire couplé à un esprit combatif, si Lyra avait qualifié la force du Reike comme étant le nombre, rare était ceux qui partageaient sincèrement le goût du combat. Ces derniers sont bien les rares individus qui font véritablement carrière au sein du Reike.
Silencieux, le gaillard écailleux observe le bataillon Redhir quitté les lieux pour rendre ce combat à huis clos, contemplatif face à cette décision, c’était sûrement pour éviter une quelconque humiliation pour la Tovyr, cette idée fit légèrement sourire le Drakyn qui analyse le tempérament de Dame Leezen alors qu’elle s’introduit au sein de cette arène.
L’ambiance devient soudainement électrique, si le campement était vêtu de vie, que les épées se confrontent entre elles en guise de bruit de fond, désormais seulement le croassement des corbeaux qui arpentent le ciel au-dessus des têtes des deux guerriers sont audibles. Les fentes écarlate de Rage ne quitte pas le regard ébène de la jeune femme, son pied d’appui, la façon dont elle allait tenir son sabre, chaque détail à une importance vitale dans un affrontement cependant que ça soit du coté du garde royal ou de la Tovyr, aucun des deux ne connaissent sincèrement la façon de se battre de l’autre.
Si la passivité de la Sénéchale semble attendre une ouverture dans la façon dont son adversaire ouvrira les hostilités, ce dernier restera pendant quelques secondes inerte. Le Drakyn ôte sa claymore de son fourreau, cette épée aux capacités surprenantes. C’est avec elle que Rage avait causé tant de tort sur les champs de bataille et c’est encore avec elle qu’aujourd’hui le colosse de muscle allait créer une danse martiale spectaculaire. Les guerriers en herbe ont une certaine philosophie : Vider son esprit avant d’oeuvrer, avant de frapper, avant d’agir mais c’était bel et bien pour ceux qui n’étaient pas capable de réfléchir, pour l’impartial c’était une toute autre dimension d’arpenter un combat individuel. Chaque question doit apporter une solution. Est-elle passive pour contre-attaquer ? Va t’elle attendre le premier pas pour s’exécuter ? Vaut t’il mieux attendre que l’adversaire soit la première à agir ?
Chaque détail à une importance et c’est pas pour autant que le garde sera le premier à agir, car si attendre l’ouverture de l’autre semble être une bonne idée, trop attendre révèle plus de l’inaptitude qu’autre chose. Les quelques léger mètres qui séparaient les deux adversaires étaient bien trop courts pour que celui qui doit réagir puisse faire quelque chose.
La garde levée avec sa claymore, Rage utilisera un léger bond pour briser la distance entre lui et Dame Leezen pour créer une situation de close combat mais si dans l’esprit des deux combattants la première offensive allait se situer au niveau du torse, des bras ou encore du visage, l’ouverture du dragon fut tout autre, son pied fracassera le sol avec une force inouïe pour créer une déstabilisation sur les appuis de la Sénéchale et peu importe les déplacements de son adversaire, latérale, en hauteur ou vers l’arrière, le gigantesque claymore du gardien de Tensai percutera à l’aide d’un balayement de gauche à droite la Tovyr. S’extirper d’une situation aussi proactive que celle-là est déjà un bon test envoyé par Rage, ce dernier fut bien curieux pendant les quelques maigres secondes que cette réalisation lui demanda pour savoir la réaction de Lyra.
Sans oublier d’expirer et d’inspirer à chaque action, cette tension électrique entre les deux combattants rassasie le Drakyn, le discours qu’il avait fait au bataillon auparavant, l’esprit doit rester vif et autant aiguisé que les meilleures armes du Sekai. Sans ça, c’est la mort.
CENDRES
Pourtant, quitter son poste de garde royale pour un autre métier dans le corps de l’armée ? Au bout de cette conversation, ça ne l’intéressait toujours pas. Les convictions de Rage étaient liées au futur du couple royal alors, il ne pouvait pas se permettre de changer d’histoire soudainement. Pas après avoir trimé pendant un demi siècle sous les ordres d’officiers véreux, sous les ordres d’un esclavagiste avide.
Néanmoins si la demande de l’impartial fut poussé par sa frénésie du combat et une envie naissante de se mesurer, le gardien ne s’attendait pas à ce que la Tovyr y réponde positivement. Une certaine alchimie naissait entre les deux militaires, un patriotisme exemplaire couplé à un esprit combatif, si Lyra avait qualifié la force du Reike comme étant le nombre, rare était ceux qui partageaient sincèrement le goût du combat. Ces derniers sont bien les rares individus qui font véritablement carrière au sein du Reike.
Silencieux, le gaillard écailleux observe le bataillon Redhir quitté les lieux pour rendre ce combat à huis clos, contemplatif face à cette décision, c’était sûrement pour éviter une quelconque humiliation pour la Tovyr, cette idée fit légèrement sourire le Drakyn qui analyse le tempérament de Dame Leezen alors qu’elle s’introduit au sein de cette arène.
L’ambiance devient soudainement électrique, si le campement était vêtu de vie, que les épées se confrontent entre elles en guise de bruit de fond, désormais seulement le croassement des corbeaux qui arpentent le ciel au-dessus des têtes des deux guerriers sont audibles. Les fentes écarlate de Rage ne quitte pas le regard ébène de la jeune femme, son pied d’appui, la façon dont elle allait tenir son sabre, chaque détail à une importance vitale dans un affrontement cependant que ça soit du coté du garde royal ou de la Tovyr, aucun des deux ne connaissent sincèrement la façon de se battre de l’autre.
Si la passivité de la Sénéchale semble attendre une ouverture dans la façon dont son adversaire ouvrira les hostilités, ce dernier restera pendant quelques secondes inerte. Le Drakyn ôte sa claymore de son fourreau, cette épée aux capacités surprenantes. C’est avec elle que Rage avait causé tant de tort sur les champs de bataille et c’est encore avec elle qu’aujourd’hui le colosse de muscle allait créer une danse martiale spectaculaire. Les guerriers en herbe ont une certaine philosophie : Vider son esprit avant d’oeuvrer, avant de frapper, avant d’agir mais c’était bel et bien pour ceux qui n’étaient pas capable de réfléchir, pour l’impartial c’était une toute autre dimension d’arpenter un combat individuel. Chaque question doit apporter une solution. Est-elle passive pour contre-attaquer ? Va t’elle attendre le premier pas pour s’exécuter ? Vaut t’il mieux attendre que l’adversaire soit la première à agir ?
Chaque détail à une importance et c’est pas pour autant que le garde sera le premier à agir, car si attendre l’ouverture de l’autre semble être une bonne idée, trop attendre révèle plus de l’inaptitude qu’autre chose. Les quelques léger mètres qui séparaient les deux adversaires étaient bien trop courts pour que celui qui doit réagir puisse faire quelque chose.
La garde levée avec sa claymore, Rage utilisera un léger bond pour briser la distance entre lui et Dame Leezen pour créer une situation de close combat mais si dans l’esprit des deux combattants la première offensive allait se situer au niveau du torse, des bras ou encore du visage, l’ouverture du dragon fut tout autre, son pied fracassera le sol avec une force inouïe pour créer une déstabilisation sur les appuis de la Sénéchale et peu importe les déplacements de son adversaire, latérale, en hauteur ou vers l’arrière, le gigantesque claymore du gardien de Tensai percutera à l’aide d’un balayement de gauche à droite la Tovyr. S’extirper d’une situation aussi proactive que celle-là est déjà un bon test envoyé par Rage, ce dernier fut bien curieux pendant les quelques maigres secondes que cette réalisation lui demanda pour savoir la réaction de Lyra.
Sans oublier d’expirer et d’inspirer à chaque action, cette tension électrique entre les deux combattants rassasie le Drakyn, le discours qu’il avait fait au bataillon auparavant, l’esprit doit rester vif et autant aiguisé que les meilleures armes du Sekai. Sans ça, c’est la mort.
CENDRES
Nameless
Le temps est la plus grande des douleurs, bien plus que l'humiliation que j'ai subis, je suis terrifié à l'idée d’avoir oublié mon nom
La Sénéchale
Lyra Leezen
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Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B - Tovyr
Partie 6
Lyra, si elle ne trahissait pas la moindre de ses émotions, était surprise de la position martiale employée par son adversaire, levant sa claymore devant lui comme une lance. C'était toutefois malin de sa part, bénéficiant d'une taille supérieure mais aussi d'une allonge considérable, son arme étant bien plus longue que celle de la Tovyr, il pouvait se permettre de la garder à distance. Toutefois, Lyra devrait éviter de croiser le fer avec lui dans la mesure où le rapport de force était déséquilibré, si le drakyn exerçait un battement de sa claymore, la force de son attaque pourrait désarmer la Sénéchale. Il lui fallait donc frapper, mais éviter la lame. Tout naturellement, selon les règles d'un duel amical, ils ne frapperaient qu'avec le plat de leurs lames.
Le rouge écarlate de Rage contrastait avec l'argent et l'améthyste de l'armure de la Tovyr. Elle attendait patiemment, telle une éphélide antique, arme à la main, la pointe de son sabre effleurant le sol, le regard rivé sur le garde royal. Ce dernier ce décida enfin à faire le premier pas, couvrant la distance les séparant aussi rapidement que la Sénéchale l'aurait fait. En revanche, lorsqu'il frappa le sol, ce dernier s'ébranla, déstabilisant la Tovyr alors que l'éclat de la claymore se fit imminent.
Mais alors que le drakyn devait surement penser qu'elle exercerait un bond en arrière ou une esquive de côté, comme le ferait tout bon bretteur, Lyra décida de le surprendre par une contre-offensive digne d'un paysan. Nul ne pourrait s'attendre à ce qu'une Grand Officier se jette en avant pour esquiver de peu. Elle glissa entre les jambes du géant, profitant de l'écart de taille pour se retrouver aussitôt dans le dos du garde royal. En temps normal, elle aurait lacéré de sa lame les chevilles de son adversaires, mais ils devaient limiter les blessures pour le bien du duel.
Elle avait peu de chances face à un adversaire aussi fort, elle le savait. D'autant plus que malgré sa taille et son arme particulièrement lourde, il se déplaçait rapidement. Elle était bien heureuse de ne pas être l'ennemi de ce colosse. Profitant de sa position, elle chargea son sabre en électricité et tenta un balayement qui atteindrait le drakyn aux hanches. S'il était atteint, l'acier ne lui ferait rien, mais la décharge se ferait ressentir. Elle pouvait bien utiliser sa magie pour renforcer son escrime, n'ayant pas le même gabarit ni la même force que son adversaire, de cette manière, elle équilibrait quelque peu ce duel qui se révélait déjà unique en son genre. C'était une chance de pouvoir se mesurer à un garde de Tensaï. Un combat que tous auraient aimés voir dans la Grande Arène d'Ikusa...CENDRES
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C’est à travers un combat qu’on découvre la vraie personnalité du combattant, son vrai soi-même. Ceux qui se considèrent comme tels alors qu’ils s’abaissent à des subterfuges et des techniques déshonorables sont très souvent considérés et à juste titre, des lâches, des couards voire des sans honneur. Pour aller en profondeur chaque façon de se battre pour un guerrier indique sa manière de se comporter si Rage combine des talents de bretteur avec sa force physique, c’est qu’on tient un individu au tempérament très fort voir bestial par moment comme l’est le Drakyn. Maintenant, ce qui intéressait ce dernier est de voir les réactions de la Sénéchale à son offensive, offensive qui plus est, un test au vu de l’énigme physique que l’impartial avait lancé à Lyra, comment allait-elle réagir ? Le regard en fente du dragon se dilate lorsque la Tovyr s’approche de lui, si l'exécution des deux bretteurs est bien plus rapide que le commun des mortels, dans la tête de Rage tout se déroule très lentement.
Le corps élancé de la jeune femme passe soudainement dans l’écart des jambes du gardien, lui-même avait réalisé l’ouverture qu’avait la Sénéchale pour blesser les chevilles alors, pourquoi avait-elle laissé passer sa chance ? Ce gros détail titilla l’esprit bien surchargé du gardien d’Ayshara et de Tensai, un manque de respect ? Pourquoi chercher à humilier un garde royale ? De nombreuses questions se multiplie dans le cerveau de Rage mais pas le temps de s’attarder depuis car à une vitesse folle Lyra Leezen se tenait dans le dos de son adversaire.
Et pourtant, Rage se retourna aussitôt pour faire face à la surprise de la Tovyr, une épée chargée en électricité ? La tension entre les deux combattants avait littéralement disparu pour s’introduire dans la lame de la Sénéchale, si l’attaque employée par cette dernière était similaire à celle de Rage pour initier ce combat, la réponse à cette action fut bien différente.
SCHLING.
Croire que par le poids de la Dent de dragon, cette arme était lente était une grossière erreur additionné par un mauvais calcul, les gros bras du Drakyn devait bien servir à quelque-chose n’est-ce pas ? Et ce quelque-chose était la force dans son état la plus pur, avoir de la force réside à augmenter sa réaction pour réagir et donc avoir une meilleure vitesse d'exécution c’est pour cela que la claymore amortissa l’attaque de Lyra se résultant en un bruit qui fit déguerpir toute les corneilles aux alentours. Pendant quelques très courtes secondes, là où les regards se croisent, un grognement guttural est audible pour la Tovyr.
Ne retiens pas tes coups. C’est pas tous les jours qu’un combat de cette envergure à lieu, j’aimerais en profiter à son paroxysme.
Alors que Rage cherche à assouvir sa domination à l’aide de la force utilisée dans son arme pour faire reculer la maigre épée de Lyra, le différentiel de force pouvait servir à une chose bien précise dans un clash d’épée. À une seule main, le garde royal décide de maintenir la pression pour que sa deuxième main vienne heurter ses phalanges dans la côte de la Tovyr.
À l’instar de la mentalité de Lyra, le dragon immaculé voyait ça comme une réel chance de se mesurer à quelqu’un d’aussi prestigieux dans l’armée du Rieke alors par quel diable allait-il se retenir et faire de la figuration ou un petit échauffement ridicule, oh bien sûr que non. Chaque action ou réaction de la Sénéchale était un vrai délice à consommer pour le bonhomme et pourtant un détail lui fera légèrement défaut.
Lui aussi avait usé de retenue dans le coup de poing pour ne pas blesser sérieusement la Tovyr. Bien qu’il était profondément en désaccord avec les agissements mesurés de Lyra, Rage ne pouvait pas laisser la bête dominer l’homme et aller jusqu’aux dégâts sérieux, alors cela va provoquer de la frustration chez le gardien.
Retenir ses coups… C’est un profond manque de respect à ses adversaires alors ne pas utiliser sa pleine puissance est dommage surtout face à une adversaire aussi véloce et intelligente qu’est Dame Leezen. Si ce coup de poing avait pu lui faire gagner du temps, les appuis du dragon allaient aussitôt se détendre pour miser sur la vitesse. Vitesse pour quoi faire ? Anticiper la prochaine attaque, réagir, enchaîner.
Tout est bon à prendre dans ce genre de combat, chaque avantage doit être utilisé avec parcimonie.
CENDRES
Le corps élancé de la jeune femme passe soudainement dans l’écart des jambes du gardien, lui-même avait réalisé l’ouverture qu’avait la Sénéchale pour blesser les chevilles alors, pourquoi avait-elle laissé passer sa chance ? Ce gros détail titilla l’esprit bien surchargé du gardien d’Ayshara et de Tensai, un manque de respect ? Pourquoi chercher à humilier un garde royale ? De nombreuses questions se multiplie dans le cerveau de Rage mais pas le temps de s’attarder depuis car à une vitesse folle Lyra Leezen se tenait dans le dos de son adversaire.
Et pourtant, Rage se retourna aussitôt pour faire face à la surprise de la Tovyr, une épée chargée en électricité ? La tension entre les deux combattants avait littéralement disparu pour s’introduire dans la lame de la Sénéchale, si l’attaque employée par cette dernière était similaire à celle de Rage pour initier ce combat, la réponse à cette action fut bien différente.
SCHLING.
Croire que par le poids de la Dent de dragon, cette arme était lente était une grossière erreur additionné par un mauvais calcul, les gros bras du Drakyn devait bien servir à quelque-chose n’est-ce pas ? Et ce quelque-chose était la force dans son état la plus pur, avoir de la force réside à augmenter sa réaction pour réagir et donc avoir une meilleure vitesse d'exécution c’est pour cela que la claymore amortissa l’attaque de Lyra se résultant en un bruit qui fit déguerpir toute les corneilles aux alentours. Pendant quelques très courtes secondes, là où les regards se croisent, un grognement guttural est audible pour la Tovyr.
Ne retiens pas tes coups. C’est pas tous les jours qu’un combat de cette envergure à lieu, j’aimerais en profiter à son paroxysme.
Alors que Rage cherche à assouvir sa domination à l’aide de la force utilisée dans son arme pour faire reculer la maigre épée de Lyra, le différentiel de force pouvait servir à une chose bien précise dans un clash d’épée. À une seule main, le garde royal décide de maintenir la pression pour que sa deuxième main vienne heurter ses phalanges dans la côte de la Tovyr.
À l’instar de la mentalité de Lyra, le dragon immaculé voyait ça comme une réel chance de se mesurer à quelqu’un d’aussi prestigieux dans l’armée du Rieke alors par quel diable allait-il se retenir et faire de la figuration ou un petit échauffement ridicule, oh bien sûr que non. Chaque action ou réaction de la Sénéchale était un vrai délice à consommer pour le bonhomme et pourtant un détail lui fera légèrement défaut.
Lui aussi avait usé de retenue dans le coup de poing pour ne pas blesser sérieusement la Tovyr. Bien qu’il était profondément en désaccord avec les agissements mesurés de Lyra, Rage ne pouvait pas laisser la bête dominer l’homme et aller jusqu’aux dégâts sérieux, alors cela va provoquer de la frustration chez le gardien.
Retenir ses coups… C’est un profond manque de respect à ses adversaires alors ne pas utiliser sa pleine puissance est dommage surtout face à une adversaire aussi véloce et intelligente qu’est Dame Leezen. Si ce coup de poing avait pu lui faire gagner du temps, les appuis du dragon allaient aussitôt se détendre pour miser sur la vitesse. Vitesse pour quoi faire ? Anticiper la prochaine attaque, réagir, enchaîner.
Tout est bon à prendre dans ce genre de combat, chaque avantage doit être utilisé avec parcimonie.
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Partie 7
Ce duel était pour le moins excitant, il y avait un véritable équilibre entre les deux adversaires, l'un usant de sa force brute couplée à sa rapidité tandis que l'autre profitait de sa petite taille et de son agilité pour esquiver et contre-attaquer. Et si le sol pavé de la garnison en avait fait les frais, il ne faisait aucun doute qu'en cas de réel combat, ces deux là auraient rasés toute la zone. Déjà, si Rage déployait toute sa force, bien des bâtiments tomberaient, et si Lyra déchainait toute sa magie élémentaire, ce serait le palais dans son entier qui serait balayé.
Une chance que ces deux là ne soient pas ennemis. Ils se réfrénaient instinctivement pour ne pas tuer l'autre sans le vouloir, ils ne faisaient que comparer leur adresse au combat. Lyra prouvait également qu'elle n'était absolument pas malade comme il l'avait pensé plus tôt, déployant une surprenante maitrise de soi, tenant fermement son arme d'une main, usant de l'autre pour ne pas perdre l'équilibre, s'agrippant à son adversaire ou au sol. Son regard de glace restait rivé à tout instant sur Rage, guettant le moindre de ses mouvements, déployant toute ses capacités pour anticiper ses offensives et contre-attaquer.
- Croyez-moi, vous ne voudriez pas que je déploie toutes mes compétences... Restons-en à l'escrime. Elle renifla de mépris.
D'un regard extérieur, ce duel se déroulait à une vitesse folle, tant les deux combattants se déplaçaient rapidement. Rage bloqua habilement le balayement de la Tovyr, l'invitant à ne plus se retenir, sous la force du garde, elle glissa sur le sol sablonneux. Soudain, Rage lança son poing vers ses côtes. Lyra expira brusquement en exerçant une pirouette sur le côté et battit de son fer l'avant bras du drakyn, déchargeant alors l'électricité pour l'engourdir. Elle fit alors un pas de côté pour esquiver la claymore sifflante et envoya alors un coup de poing - chargé électriquement - dans le flanc de son adversaire. Chaque coups qu'elle porterait à partir de maintenant serait chargé électriquement, au moindre contact, le garde royal aurait l'impression de toucher un kirin. Et si les décharges n'étaient pas importantes au point de foudroyer le drakyn, elles auraient au moins le bénéfice de brusquer son système nerveux et d'engourdir les zones touchées. À chaque impact, il serait un peu plus ralenti, jusqu'au point où il ne pourrait plus se mouvoir. Lyra avait encore de l'énergie en réserve et pouvait continuer à esquiver ses attaques et contre-attaque par de petits coups comme ceux-ci. Mais pour l'instant aucun des deux combattants n'était parvenu à toucher l'autre...CENDRES
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Rage
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Feat Lyra Leezen
Au fur et à mesure que les secondes défilent sous le coup des lames, les halètements du Drakyn s’accélèrent alors que l’intensité du combat s'intensifie. C’était revigorant de s’éloigner des mœurs de l’Empire, des bons comportements à adopter en proximité des bonnes personnes tant s’en étant stressant et pourtant, ce combat avait un goût de délivrance. Les muscles détendus du Drakyn qui réagissent à la milliseconde et le regard vif face aux réponses de Dame Leezen, ça, c’était une extase. Alors que le titre de garde royal semblait être “la récompense ultime” qu’un soldat pouvait se voir attribuer, pour les amoureux du combat c’était un cadeau empoisonné, emprisonné dans une vie de lassitude et de rondes à proximité du couple, rare voir inexistante était les menaces qui pesaient du moins depuis son retour.
Alors, un affrontement comme celui-ci, Rage n’allait pas l’oublier de si tôt, oh que non. Lyra confirme sa position de Tovyr tant ses réactions rapides sont très mesurées en plus de connaître les arcanes de la foudre, c’est d’ailleurs ce qui faisait de la Sénéchale une adversaire redoutable, la maîtrise d’un élément aussi surprenant que sa fidélité au Reike. L’électricité à des propriétés très dérangeantes dans le cadre d’un affrontement, engourdissement, paralysie, ses contraintes ont tout de perturbant et de dangereux une fois touché alors, subir la moindre attaque de la Tovyr s’annonçait déjà dangereux.
Les mirettes de l’impartial exploitent chaque mouvements de la militaire, si l’attaque du Drakyn fut esquivé, sa prise d’appui auparavant lui permit bien de réagir à la contre-attaque de la trentenaire en direction de son flanc en bondissant légèrement de l’autre côté du coup de poing pour s’assurer une retraite paisible.
…
À l’issue de cette nouvelle offensive qui donna l’avantage pour aucun des deux partis, les combattants s’analysent dans le blanc des yeux, chaque action était calculée précisément et pourtant que ça soit le Drakyn ou l’Humaine, les défenses sont pour l’instant irréprochable mais alors, comment trouver une ouverture dans des défenses réactifs ? C’est bien là le secret que Rage cherchait à percer, si la vitesse et la force étaient les points forts du garde, la réactivité, la souplesse ainsi que la foudre donnait un net avantage à Dame Leezen. À défaut de devoir limiter son plein potentiel, chaque ouverture allait grimper en puissance pour trouver le point sensible.
Si ce combat commençait comme une boucherie, il s’était affiné pour devenir un duel d’escrime, les mots tranchants de la Tovyr se répètent en boucle dans l’esprit du dragon blanc. Restons-en à l’escrime ? Ça serait cocasse de rester dans le domaine de Lyra, il faut savoir utiliser ses points forts en temps et en heure.
Et ce léger break avait offert une idée pour le Drakyn. La posture chez les duellistes étaient très important, ça permettait de comprendre leur attention et la manière de se battre et celle de Rage venait de radicalement changer, ôtant une main sur la poignet de sa Dent de dragon pour tenir la claymore à une seule main, lui donnant un plus gros champ d’action avec son corps.
Puis sans perdre une seconde de plus, le bonhomme s’accroupit temporairement pour planter ses griffes à même le sol, usant de toute sa force jusqu'à faire apparaître des veines sur sa main, l’affranchit extrait un morceau du sol relativement conséquent qu’il enverra à pleine vitesse sur le frêle corps de la brune et si cette attaque semblait grotesque au possible, elle révélait en réalité une stratégie derrière. Peu importe comment la Sénéchale comptait esquiver la chose, par dessus, en dessous sur les côtés ou cherchant à trancher le bout de sol en deux, un coup de claymore attendra Dame Leezen à la réception sur les flancs.
J'espère être à la hauteur de vos attentes, Tovyr Leezen.
CENDRES
Alors, un affrontement comme celui-ci, Rage n’allait pas l’oublier de si tôt, oh que non. Lyra confirme sa position de Tovyr tant ses réactions rapides sont très mesurées en plus de connaître les arcanes de la foudre, c’est d’ailleurs ce qui faisait de la Sénéchale une adversaire redoutable, la maîtrise d’un élément aussi surprenant que sa fidélité au Reike. L’électricité à des propriétés très dérangeantes dans le cadre d’un affrontement, engourdissement, paralysie, ses contraintes ont tout de perturbant et de dangereux une fois touché alors, subir la moindre attaque de la Tovyr s’annonçait déjà dangereux.
Les mirettes de l’impartial exploitent chaque mouvements de la militaire, si l’attaque du Drakyn fut esquivé, sa prise d’appui auparavant lui permit bien de réagir à la contre-attaque de la trentenaire en direction de son flanc en bondissant légèrement de l’autre côté du coup de poing pour s’assurer une retraite paisible.
…
À l’issue de cette nouvelle offensive qui donna l’avantage pour aucun des deux partis, les combattants s’analysent dans le blanc des yeux, chaque action était calculée précisément et pourtant que ça soit le Drakyn ou l’Humaine, les défenses sont pour l’instant irréprochable mais alors, comment trouver une ouverture dans des défenses réactifs ? C’est bien là le secret que Rage cherchait à percer, si la vitesse et la force étaient les points forts du garde, la réactivité, la souplesse ainsi que la foudre donnait un net avantage à Dame Leezen. À défaut de devoir limiter son plein potentiel, chaque ouverture allait grimper en puissance pour trouver le point sensible.
Si ce combat commençait comme une boucherie, il s’était affiné pour devenir un duel d’escrime, les mots tranchants de la Tovyr se répètent en boucle dans l’esprit du dragon blanc. Restons-en à l’escrime ? Ça serait cocasse de rester dans le domaine de Lyra, il faut savoir utiliser ses points forts en temps et en heure.
Et ce léger break avait offert une idée pour le Drakyn. La posture chez les duellistes étaient très important, ça permettait de comprendre leur attention et la manière de se battre et celle de Rage venait de radicalement changer, ôtant une main sur la poignet de sa Dent de dragon pour tenir la claymore à une seule main, lui donnant un plus gros champ d’action avec son corps.
Puis sans perdre une seconde de plus, le bonhomme s’accroupit temporairement pour planter ses griffes à même le sol, usant de toute sa force jusqu'à faire apparaître des veines sur sa main, l’affranchit extrait un morceau du sol relativement conséquent qu’il enverra à pleine vitesse sur le frêle corps de la brune et si cette attaque semblait grotesque au possible, elle révélait en réalité une stratégie derrière. Peu importe comment la Sénéchale comptait esquiver la chose, par dessus, en dessous sur les côtés ou cherchant à trancher le bout de sol en deux, un coup de claymore attendra Dame Leezen à la réception sur les flancs.
J'espère être à la hauteur de vos attentes, Tovyr Leezen.
CENDRES
Nameless
Le temps est la plus grande des douleurs, bien plus que l'humiliation que j'ai subis, je suis terrifié à l'idée d’avoir oublié mon nom
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