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Nazg-Sash
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Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
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Feat "@Draven Deadeye" "@Hiraeth"
Nazg s’éveilla alors que la première lueur de l’aube ne faisait que poindre. D’un geste fluide, elle écarta le pan de sa tente et sortit, se dirigeant d’un pas léger vers une petite source à l’écart. Les compagnons d’infortune qui l’accompagnaient dormaient encore, enroulés dans leurs capes. Sans plus de cérémonie, elle se dévêtit et se lava, savourant l’eau fraîche et l’absence de regard. Sa toilette finie, elle s’habilla et s’attarda à ses cheveux, démêlant la longue chevelure noire avec méthode. Elle ne négligea aucun détail, chaque geste précis, dénué de la moindre pudeur ou hésitation.
De retour au campement, elle s’assit près du feu presque éteint et prépara une cafetière de métal noirci qu’elle plaça sur les braises, attentive aux craquements de l’eau qui chauffait. D’une main habile, elle roula une cigarette, qu’elle laissa en suspens entre ses doigts, observant les environs d’un regard acéré. Les ombres de la jungle s’étiraient autour d’elle, se faufilant entre les arbres et les lianes épaisses. Même à cette heure, la lumière semblait avoir peine à pénétrer la densité de cette forêt, comme si elle hésitait à percer ce couvert étouffant. La Vampire haïssait cette ambiance ; il y avait quelque chose ici qui lui donnait l’impression constante que la nuit ne finirait jamais vraiment.
Elle sentait le poids de cet endroit, la menace latente dans les feuillages, cette sensation d’être observée, même en plein jour. Et pour la première fois, l’obscurité qu’elle embrassait habituellement avec aisance lui inspirait une méfiance glacée. Cette jungle semblait la narguer voir, pire que tout, la défier.
Le regard de l'immortelle glissa sur les formes endormies des mercenaires allongés autour d’elle. Ces hommes, recrutés à la hâte pour cette expédition, n’offraient qu’une protection illusoire. Rien dans leur présence ne pouvait dissiper l’inquiétude tapie en elle depuis qu’elle avait appris l’existence de la "Rose de Sang."
Lorsqu’elle en entendit parler pour la première fois, une onde d’excitation glacée parcourut ses veines. Elle ne connaissait que des fragments de vérité sur ses propres origines, alors si cette plante étrange détenait un indice, même infime, sur la source de ses pouvoirs vampiriques, elle se devait de la trouver. La simple idée d’une connexion potentielle, d’un indice de plus à ajouter à sa quête, suffisait à justifier tous les dangers qu’elle affronterait dans cette jungle inhospitalière.
Et pour l'accompagner, une connaissance de longue date : Draven, sur lequel elle ne s'attarda pas. Les souvenirs de la dernière fois où ils avaient travaillés ensemble lui restaient très clairs en mémoire.
Hiraeth à écrit a écrit:L'autre homme, tout aussi borgne, cache sa misère derrière un cache-œil ouvragé. Cheveux longs, sombres, rassemblés en catogan, mâchoire mal rasée et carrure cachée sous un ample manteau, il arbore un air oscillant entre l'ennui et l'indifférence. Il semble long et maigre, inintéressant et sale, et pourtant lorsqu'il s'éveille et sort de son mutisme pour s'activer ou débiter une de ses tirades, une étincelle particulière l'anime.
Nazg le sait, il était fort différent lors de leur première entrevue. L’œil vif, le vocabulaire policé, le costume apprêté, il avait alors usé de son charme de marchand pour emporter le morceau. Et ce qui ne gâche rien, son charisme fait écho à une agilité physique et un mordant au combat qui présagent une longue expérience de la survie en milieu hostile. Hiraeth le Caravanier, le Nomade à l’œil de démon : cette légende n'est pas parvenue jusqu'à Ikusa, mais à Kyouji, elle est connue dans les souks comme dans les quartiers plus sombres.
Jetant une dernière poignée de bois dans le feu, laissant le café embaumer l’air d’une odeur riche et amère, elle leva la voix suffisamment fort pour faire vibrer les paupières closes des deux borgnes :
- Cyclope 1, cyclope 2, réveillez vous ! Elle leur tendit le café, prenant soin de leur glisser une tasse chaude dans les mains tout en les scrutant avec intensité.. Hier ca n'a pas été fameux, alors j'aimerais bien qu'aujourd'hui on se bouge un peu plus les miches et qu'on trouve ces putains d'fleurs. Alors faites en sortes que vos gars servent à quelque chose, ca changera.
Enfin, elle se tut, s'autorisant une première gorgée.
Elle dut en conclure qu'elle ne savait pas faire de café.
CENDRES
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Hiraeth
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Une idée stupide supplémentaire.
Oh, ça partait d'un bon sentiment, au départ. Accompagner Draven dans une mission, une des siennes pour cette fois. Quitter un peu la routine, à s'encrasser sur les routes et dans les tavernes moyennement famées, se réaffûter au contact d'autres lames expertes, faire de la thune. Respirer un peu loin des responsabilités du Caravanier, de ses sbires envahissants.
Pour le coup, de l'espace, il en avait. Des kilomètres de jungle, sans rien d'autre que des aventuriers décérébrés, des bestioles prêtes à vous dépecer sur place et possiblement des tribus cannibales affamées. Parfait.
Où était passée sa prudence légendaire ?
Aux orties. Et y'en a ici, de ces putains de plantes épineuses, collantes, coriaces, et tout le merdier. Des insectes qui piquent à travers les vêtements, qui s'insinuent sous les tissus, ça grouille, c'est dégueulasse. On en est qu'aux prémices, en bordure de la jungle de Sang, et déjà l'atmosphère devient étouffante. Ce n'est pas seulement à cause de l'hygrométrie démentielle... ni de leur employeuse à la fois désinvolte et aussi urticante que les cyrses géantes de la sente à peine tracée qu'ils suivaient depuis la veille.
C'était plus diffus que ça. Comme une menace. Une ombre.
La première fois qu'il avait évolué dans un tel lieu, il y avait perdu son œil et une cruelle partie de son ignorance. La dernière, c'était à peine quatre mois avant, et il avait combattu des bestioles corrompues assez grosses pour bouffer un bonhomme en amuse-gueule. Depuis, il a appris à le ressentir.
Ce lieu est sous emprise.
Oh, ça partait d'un bon sentiment, au départ. Accompagner Draven dans une mission, une des siennes pour cette fois. Quitter un peu la routine, à s'encrasser sur les routes et dans les tavernes moyennement famées, se réaffûter au contact d'autres lames expertes, faire de la thune. Respirer un peu loin des responsabilités du Caravanier, de ses sbires envahissants.
Pour le coup, de l'espace, il en avait. Des kilomètres de jungle, sans rien d'autre que des aventuriers décérébrés, des bestioles prêtes à vous dépecer sur place et possiblement des tribus cannibales affamées. Parfait.
Où était passée sa prudence légendaire ?
Aux orties. Et y'en a ici, de ces putains de plantes épineuses, collantes, coriaces, et tout le merdier. Des insectes qui piquent à travers les vêtements, qui s'insinuent sous les tissus, ça grouille, c'est dégueulasse. On en est qu'aux prémices, en bordure de la jungle de Sang, et déjà l'atmosphère devient étouffante. Ce n'est pas seulement à cause de l'hygrométrie démentielle... ni de leur employeuse à la fois désinvolte et aussi urticante que les cyrses géantes de la sente à peine tracée qu'ils suivaient depuis la veille.
C'était plus diffus que ça. Comme une menace. Une ombre.
La première fois qu'il avait évolué dans un tel lieu, il y avait perdu son œil et une cruelle partie de son ignorance. La dernière, c'était à peine quatre mois avant, et il avait combattu des bestioles corrompues assez grosses pour bouffer un bonhomme en amuse-gueule. Depuis, il a appris à le ressentir.
Ce lieu est sous emprise.
Il profite du répit bienvenu d'une dernière nuit de sécurité relative. Dormir risque de devenir bientôt un luxe. Draven a fermé son œil cosmique, également. Une vibration dans l'air, un mouvement glissé l'informe que leur employeuse quitte l'abri des tentures pour un extérieur encore frais et sombre, à peine plus clair que la nuit qui s'insinue si facilement ici.
Hiraeth se retourne et grappille encore quelques minutes de flemme.
Il songe à cette aventure étrange dans laquelle il a choisi de s'embarquer, faite de rumeurs alarmantes et d'une promesse clinquante de bénéfices variés.
Des fleurs au pouvoir encore inconnu. Convoitées, rares, une véritable aubaine à négocier. Peut-être pourvues d'une magie qui les rendra inestimables, telle la Larme de la Déesse.
Peut-être pourvues d'une magie qui lui rendra sa santé, qui le libérera de son joug démoniaque. Un espoir fou, qu'il n'a pas exprimé à voix haute, qu'il cèle en lui précieusement, parce que maintes et maintes fois, cet espoir a été déçu, et qu'il se sent infantile, vulnérable, à le ressentir encore, à l'éprouver encore, dans sa fragilité.
Plutôt crever que de l'admettre.
Une goutte de rosée s'abat sur son front et coule le long de son nez. Putain de jungle.
Il s'enfouit un peu plus profondément dans sa cape, refusant obstinément d'accorder de l'attention aux bruits de popote près de lui.
« Elle » est revenue, et « elle » se grille une clope pépère en préparant du café. L'odeur est forte. Trop forte.
« Elle ». Que penser de ce personnage-là ?
Déjà, « elle » représente tout ce qu'il déteste dans le peuple reikois. Hautaine, prétentieuse, à la fois vulgaire et se définissant comme le gratin. Riche, et insoucieuse du sort d'autrui. Considérant comme naturel que les choses lui reviennent et que les gens lui obéissent sans discuter.
Et par-dessus le marché, dangereuse. Draven la respecte, ce qui lui donne une bonne indication du niveau qu'elle doit posséder. Une vampire.
Le Caravanier en a un peu ras la lampe des surhumains riches qui se la pètent.
Enfin... Si Sainte-Maille est au bout du chemin...
Lorsqu'elle claironne de sa voix stridente, achevant de le sortir des limbes d'un bien-être encore présent, il marmonne et s'étire, frottant subrepticement son œil caché. Mimant un réveil hébété, il la laisse lui coller une tasse de café dans les mains dont rien que le fumet fouette les sangs.
Il a préféré se tenir légèrement en retrait sur le début de ce voyage, laissant Draven prendre les devants avec leur épineuse meneuse. Mais sa réflexion l'agace déjà. Perdrait-il son flegme légendaire, une fois éloigné de sa troupe éprouvante pour les nerfs ? Oko Jero se foutrait bien de sa gueule, tiens.
Le café est imbuvable. Soupirant, il en vide la moitié avant de recharger la tasse avec sa gourde.
Un gâchis de ressources précieuses, et un jus pourri tiède.
Quelle belle journée.
Mirant les essences aux feuilles caoutchouteuses autour d'eux, l'obscurité à peine affadie par un jour trop éloigné au-dessus des frondaisons, où quelques animaux étranges entament leur ballet inquiétant, il baille à s'en décrocher la mâchoire et laisse tomber d'un ton monocorde :
« Si c'était si facile que ça de trouver, y'aurait déjà des types qui en seraient revenus avec des fleurs plein les poches. On n'est qu'en bordure de la jungle profonde. Le vrai bordel va commencer maintenant. Les tribaux, les prédateurs, les moustiques gros comme des pigeons, du genre qui empalent. Les serpents énormes qui vous digèrent vivant, et les minuscules qui vous font crever en quelques secondes, aussi bien que les mygales, les scorpions, et une foultitude d'autres joyeusetés. Sans compter les emmerdes potentiellement magiques et les connards qui vont vouloir arriver avant nous.
Alors, ce serait pas mal que vous cessiez d'artiller nos gueules. »
Ce café est vraiment mauvais. Lui aussi.
« J'ai signé pour guider et escorter, pas pour supporter vos insultes. Chuis pas un larbin du palais d'Ikusa. »
Délaissant sa tasse, il s'apprête à aller se rafraîchir au ruisseau sans attendre de réelle réponse à sa diatribe acerbe.
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Draven Deadeye
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An 5, Au cœur de la Jungle de Sang.
La végétation luxuriante nous entourait maintenant, tranchant radicalement avec le désert aride de l'Empire. L'humidité pesait sur mes épaules, augmentant mon rythme cardiaque et faisant naitre une légère sudation sur mon corps. La glaise qui tapissait le sol était teintée d'une étrange couleur carmin, contant à chacun les innombrables batailles qui avaient lieu ici. Pourtant, comme la nature environnante nous le rappelait sans cesse, aucun homme, de quelconque race, seul ou à la tête d'une armée de milliers d'hommes, n'avait pu arracher les racines de ce pouvoir mystérieux. Une ambiance lugubre, à la limite de l'angoissante. Les petits animaux endémiques de ce biome rendaient chaque pas un peu plus hasardeux, jouant de leurs cris, parades, chants pour créer cette atmosphère illusoire. Une jungle se situant au centre du Sekai mais qui semblait appartenir à un monde bien différent du nôtre.
Et bien. C'est ici, dans cette presque dimension parallèle que j'avais décidé d'emmener mon cher camarade et maintenant ami : Hiraeth. Ma copie approximative avait acceptée de me suivre dans cette expédition sinistre par égard pour mon aide lors de nos différents déplacements. Nous pouvions parler là d'un échange de bons procédés. Je l'avais aidé à protéger et à renforcer sa Caravane et il passait les portes de l'enfer en échange. Un bon deal, n'est-ce pas. Mais cette idée farfelue de vouloir patauger dans la boue sanguinolente ne m'était pas venue après une longue nuit de sommeil et un rêve prémonitoire. Non. Une lettre, d'un nom que je n'avais plus entendu depuis de longues et nombreuses années désormais : Nazg-Sash. La vampire, la sinistre tueuse aux ongles aussi acérés que son verbe. L'artiste sanglante, qui avait dépassé le simple stade d'assassin pour y développer un véritable mode de vie, dépassant les limites de l'imaginable au firmament de son art.
Nous avions eu affaire ensemble dans ma jeunesse, courant tous les deux derrière le même contrat fructueux. Malgré de premiers échanges peu amicaux, nous avions fini par développer une sorte de respect mutuel pour le travail de l'autre. Nous n'avions pas le même point de vue sur notre métier, mais nous savions mettre nos egos de côté lorsqu'il était temps de soumettre la sentence des Gardiens. Sa présence rajoutait un côté théâtral à cette expédition, elle qui en raffolait même si elle me tuerait pour vous avoir dit ça.
❂❂❂❂❂
Ce fut donc dans ce contexte si singulier que nous nous retrouvions à l'intérieur de cette flore excessive aux ombres grandissantes et aux regards camouflés derrière les broussailles. J'avais répondu à l'appel de ma consœur lorsqu'elle recherchait des compagnons de route pour se lancer dans la cueillette de plantes particulières. Les Roses de Sang. Non pas des fleurs comme les autres, étant bien assez énigmatiques et fascinantes pour que j'accepte de me perdre au cœur de ce pandémonium sylvestre. En plus de la prime pour l'avoir accompagné, nous allions peut-être pouvoir mettre la main sur une des plantes les plus rares et les plus terrifiantes de ce continent. Une aubaine pour moi et Hiraeth, qui pourraient sans nul doute revendre le végétal à des prix défiant notre propre imagination.
Alors que je rêvais déjà à un avenir radieux avec mon bouquet de roses sanglantes sur les étals de tous les marchés du monde, une voix stridente venait m'extirper de mon sommeil. Nous avions déjà parcouru plusieurs lieux en direction du cœur de la forêt, mais malgré nos capacités, nous n'avions mis la main sur aucune plante se rapprochant de la description. Mais le véritable challenge allait commencer maintenant, nous arrivions en bordure de la jungle profonde, sombre et sinistre, qui vous attire autant qu'elle vous crie de faire demi-tour. Visiblement, les hostilités entre mes deux compagnons de route avaient repris de plus belle. J'avais également fait appel à mon camarade borgne car il n'était pas à son coup d'essai en ce lieu et connaissait la jungle bien mieux que nous autres. Il nous rappela avec force les dangers qui allaient se présenter à nous à partir de maintenant.
« Ravi de voir que vos liens se sont encore un peu plus renforcés depuis hier. »
Une invective pour mes deux comparses, qui n'étaient définitivement pas faits pour s'entendre. Mais je n'avais que faire des querelles, ils pouvaient bien s'étriper sur place, du moment qu'ils collaboraient à la réussite de notre mission, c'était l'essentiel. Une tasse me fut tendue, du café à l'odeur ma foi, particulière. Je venais en laper une gorgée, mon visage virant au pâle. Je laissais la tasse sur une petite bûche de bois et me promis de ne plus jamais en boire de toute ma vie. Au moins, nous avions un parfait appât pour les charognards.
Je venais me lever lentement, un simple pantalon en guise de vêtement de nuit. Je venais saisir mon outre d'eau, me versant un peu de son contenu entre les mains afin de purifier mon visage et de passer un coup dans ma longue chevelure ébène à la mèche argentée. Je venais attacher le tout en chignon à l'arrière de mon crâne, avant de surplomber mon torse nu d'une petite cape ébène, assez fine pour dompter l'humidité environnante.
« C'est pas le moment qu'on se tape sur la gueule si autant de danger nous guette, comme tu le dis. Bon, on commence par où aujourd'hui ? »
Arf. Cette journée s'annonçait bien longue.
- Pouvoirs:
Invocation d'Objets / Super Vitesse P1 / Agilité et Précision Augmentées P2 / Prouesse d'Armes : Flèche Spectrale / Invisibilité / Vue Augmentée P1 / Ouïe Augmentée P1 / Odorat Augmenté P1 / Nyctalopie
- Inventaire:
- Requiem : Arc composite de bonne facture, de petite taille pour être facilement transportable et utilisable dans tout type de situation. La corde en tissu d'Arbre des Bienheureux lui attribue ce nom si particulier, laissant filer les flèches sous une douce mélodie funéraire marquant le dernier souffle d'une vie qui s'éteint. Quelques joyaux de Roches Ombrales parsèment la poignée et les deux branches de l'arc afin de lui octroyer cette couleur sombre. Il est accompagné de son carquois de même couleur.
Murmure & Silence : Duo composé d'une dague à la lame légèrement recourbée et d'un stylet assez fin pour pénétrer tendrement la chair et ne laisser qu'une subtile trace. Fabriqués dans un alliage d'Orichalque et de Roches Ombrales donnant aux lames sombres de légers reflets violines.
Nécessaire de survie : Contient une carte du monde et des sentiers secondaires, des rations de nourriture, de la corde, des bandages.
Nécessaire de capture et d'infiltration : Contient un grappin, des menottes, des piolets.
Armure légère
Tenue de Cultiste des Ombres
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Nazg-Sash
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Vocation: Guerrier assassin
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Feat "@Draven Deadeye" "@Hiraeth"
Un silence pesant s’installe après les paroles abruptes d’Hiraeth. Nazg le fixe, d’abord incrédule, son visage figé dans une expression de doute, comme si elle se demandait s’il venait réellement de l'affronter ainsi. Ses yeux, impitoyablement calmes, le scrutent, cherchant à jauger ce brusque éclat d'insolence.
Puis, lentement, elle incline légèrement la tête, un sourcil haussé, tandis qu'un sourire sarcastique se dessine au coin de ses lèvres.
- Un simple guide, mais d'une susceptibilité bien excessive, lâche-t-elle avec un calme glacial, sans jamais détourner son regard du sien. Elle reste en place, continuant de boire cet imbuvable café en tachant de pas grimacer outre mesure, puis elle reprend, sa voix ne s’élevant pas mais s’affermissant, chaque mot semblant porter un poids tranchant. Que vous n'ayez pas l'envie d’être traité comme un larbin est votre droit le plus absolu. Cependant, je me moque bien de votre ego ou de vos caprices. Cette jungle, comme vous l' avez si bien dit vous-même, regorge de dangers. Ce n’est donc pas ici que je m'attarderai à cajoler les sensibilités des uns et des autres.
Elle croise les bras, sa voix se fait plus basse, presque un murmure teinté de menace : [/b][/color]C’est moi qui ai monté cette expédition, et je prends donc la tête des opérations. Si cela ne vous convient pas, grand bien vous fasse. [/b][/color]
Un regard en coin vers Draven, qui observe la scène avec nonchalance, capte brièvement l’attention de l'immortelle. Ce dernier, torse nu sous le soleil encore timide du matin, se tient près d’eux, tentant d’apaiser la tension entre eux. Et la Vampire ne peut s’empêcher de s’attarder un instant sur sa silhouette, profitant discrètement de la vision que lui offre le mercenaire, ses épaules larges, le tracé de ses muscles encore assoupis par la fraîcheur de l’aube, son attitude détendue mais alerte.
Satisfaite, elle ramène son attention sur Hiraeth, reprenant aussitôt son expression glaciale. Elle le toise, son regard posé sur lui comme une lame. Mais, si vous souhaitez réellement contester mon autorité, croyez moi, je peux également vous prendre la tête ... De bien d'autre façon.
Evidemment, cette dernière phrase, elle ne la prononça pas. Du moins pas à voix suffisamment haute pour qu'il l'entende. Elle se doutait bien que de tels propos ne sauraient que plonger leur petite expédition dans le chaos le plus absolu.
CENDRES
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Hiraeth
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Le Caravanier jauge la Vampire d'un regard blasé, puis hausse les épaules.
« Les cannibales s'en foutront bien de savoir qui possède la thune, quand ils choisiront quel morceau rôtir en premier. Donnez vos ordres, vous payez pour ça, mais vous avez intérêt à ce qu'ils soient bons. »
Allez, voilà toute la panoplie qu'il attendait. Les menaces, le sourire carnassier, le sourcil haussé, le ton glacial, et cette intensité dans le regard... Madame a beau jeu de le traiter de susceptible et de sensible. Elle se croit encore à Ikusa.
Hiraeth se détourne résolument vers le ruisseau, accueillant l'intervention de Draven avec un rictus sarcastique.
« Ravi de voir que vos liens se sont encore un peu plus renforcés depuis hier. »
Il n'avait pas tort. S'ils se trouvaient tous trois dans la merde, ce ne sont pas les clampins de seconde zone qui les accompagnent qui sauveront la sauce. Il faudra bien que l'un d'entre eux abandonne son ego pour que la coopération se fasse. Mais s'il s'écrase maintenant, elle ne le respectera jamais.
Il veut croire que son ami a raison, et que la femme aux yeux rouges a vraiment une intelligence et un bon sens cachés derrière sa façade vaniteuse. Il grogne et oblique vers son sac, trouvant un peigne pour démêler sa toison aussi rebelle que lui. Elle marmonne dans son dos, et il sent son regard noir attaché sur lui. Désinvolte, il se concentre sur les nœuds de ses mèches, prenant un malin plaisir à afficher un désintérêt total pour la conversation.
« C'est pas le moment qu'on se tape sur la gueule si autant de danger nous guette, comme tu le dis. Bon, on commence par où aujourd'hui ? »
Le nomade réfléchit. Y'a pas à tortiller du cul pour chier droit, comme dirait son elfe de compagnie en toute élégance. Les fleurs doivent être au cœur de la jungle. Là où elles ne sont à la portée que de ceux assez roués pour survivre dans des conditions extrêmes et assez brutaux pour résister aux attaques. Là ou leur rareté a fait leur renommée, où la légende leur a conféré des qualités de remède, de panacée, de pouvoir.
Là où les dangers qui les entourent ont persuadé les sages de leur inaccessibilité, et les fous de leur absolue nécessité.
Et le voilà parmi les fous.
Il s'apprêtait à désigner le nord, vers le centre de la jungle, quand...
Des tambours.
Immédiatement, il se met en alerte et prend possession de ses lames. Les pégus engagés comme hommes de main s'agitent comme fourmilière et baragouinent, inquiets. Il se dirige vers eux à grandes enjambées et les houspille.
« Vos armes, allez ! En alerte, tous ! Personne ne tourne le dos aux arbres, personne ne se sépare du groupe, on s'en bat des petites affaires tant qu'on n'a pas élucidé le danger ! Au centre, au centre, loin des arbres ! »
Ôtant rageusement son cache-œil (il aurait voulu garder cet atout caché plus longtemps, merde) il libère le feu de sa prunelle démoniaque tranchant sur le livide de sa peau maladive, dont la traînée fuligineuse le suit dans ses mouvements. Puis il scrute les alentours.
Oui, ils sont loin ces putains de tambours.
Mais ça signifie qu'ils approchent d'un territoire. A partir de maintenant, la vigilance est synonyme de vie.
La négligence équivaut à la mort.
« Les cannibales s'en foutront bien de savoir qui possède la thune, quand ils choisiront quel morceau rôtir en premier. Donnez vos ordres, vous payez pour ça, mais vous avez intérêt à ce qu'ils soient bons. »
Allez, voilà toute la panoplie qu'il attendait. Les menaces, le sourire carnassier, le sourcil haussé, le ton glacial, et cette intensité dans le regard... Madame a beau jeu de le traiter de susceptible et de sensible. Elle se croit encore à Ikusa.
Hiraeth se détourne résolument vers le ruisseau, accueillant l'intervention de Draven avec un rictus sarcastique.
« Ravi de voir que vos liens se sont encore un peu plus renforcés depuis hier. »
Il n'avait pas tort. S'ils se trouvaient tous trois dans la merde, ce ne sont pas les clampins de seconde zone qui les accompagnent qui sauveront la sauce. Il faudra bien que l'un d'entre eux abandonne son ego pour que la coopération se fasse. Mais s'il s'écrase maintenant, elle ne le respectera jamais.
Il veut croire que son ami a raison, et que la femme aux yeux rouges a vraiment une intelligence et un bon sens cachés derrière sa façade vaniteuse. Il grogne et oblique vers son sac, trouvant un peigne pour démêler sa toison aussi rebelle que lui. Elle marmonne dans son dos, et il sent son regard noir attaché sur lui. Désinvolte, il se concentre sur les nœuds de ses mèches, prenant un malin plaisir à afficher un désintérêt total pour la conversation.
« C'est pas le moment qu'on se tape sur la gueule si autant de danger nous guette, comme tu le dis. Bon, on commence par où aujourd'hui ? »
Le nomade réfléchit. Y'a pas à tortiller du cul pour chier droit, comme dirait son elfe de compagnie en toute élégance. Les fleurs doivent être au cœur de la jungle. Là où elles ne sont à la portée que de ceux assez roués pour survivre dans des conditions extrêmes et assez brutaux pour résister aux attaques. Là ou leur rareté a fait leur renommée, où la légende leur a conféré des qualités de remède, de panacée, de pouvoir.
Là où les dangers qui les entourent ont persuadé les sages de leur inaccessibilité, et les fous de leur absolue nécessité.
Et le voilà parmi les fous.
Il s'apprêtait à désigner le nord, vers le centre de la jungle, quand...
Des tambours.
Immédiatement, il se met en alerte et prend possession de ses lames. Les pégus engagés comme hommes de main s'agitent comme fourmilière et baragouinent, inquiets. Il se dirige vers eux à grandes enjambées et les houspille.
« Vos armes, allez ! En alerte, tous ! Personne ne tourne le dos aux arbres, personne ne se sépare du groupe, on s'en bat des petites affaires tant qu'on n'a pas élucidé le danger ! Au centre, au centre, loin des arbres ! »
Ôtant rageusement son cache-œil (il aurait voulu garder cet atout caché plus longtemps, merde) il libère le feu de sa prunelle démoniaque tranchant sur le livide de sa peau maladive, dont la traînée fuligineuse le suit dans ses mouvements. Puis il scrute les alentours.
Oui, ils sont loin ces putains de tambours.
Mais ça signifie qu'ils approchent d'un territoire. A partir de maintenant, la vigilance est synonyme de vie.
La négligence équivaut à la mort.
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