crédits : 1202
- Je n’en ai pas rencontré, non. Répondit-elle. - Ou je n’en ai pas été informé, sans doute dans l’optique de ne pas me faire peur. Il en allait souvent ainsi lors des transports de petits nobliaux dans son genre et une part d’elle ne pouvait s’empêcher de se dire qu’elle préférait encore ne pas savoir le genre de créatures terrifiantes qu'elle pouvait croiser là-bas. - Mais j’aurais aimé en voir. Parce que plus que prudente, Hélénaïs était curieuse et le monde extérieur, celui hors de la ville, celui des créatures et du Sekaï lui était étranger. - Dans quelles circonstances les avez-vous vu ? Vous voyagez ?
L’ambassadrice ne pouvait voir, mais elle pouvait écouter. Elle était douée pour cela, pour construire des scènes dans son esprit afin de donner vie aux mots. Il y avait aussi la lecture d’esprit mais c’était un geste bien trop intime pour un inconnu qui se voulait discret, alors elle ne le demanda pas. Pas plus qu’elle n’avait demandé à Chad de lui montrer la salle à travers ses yeux. Elle regretta, l’espace d’un instant, de ne pas avoir laissé Emérée l’accompagner.
- Je n’ai rien à en dire, je l’observe encore. J’y vois le mal, j’y vois le bien. J’y vois des choses qui me rebutent, des choses qui me plaisent. Mais la pièce à toujours deux faces, n’est-ce pas ? La seule dont je suis certaine, c’est que je veux aider ma patrie et si pour cela je me dois d'œuvrer avec celle-ci, alors je le ferais aussi ardemment qu’il me sera nécessaire de le faire. C’était un discours vague, digne d’un politicien, Hélénaïs en avait bien conscience mais elle ne pouvait parler librement sans savoir qui lui faisait face. D’une certaine façon, elle en avait déjà bien trop dit. Comme pour ponctuer le sujet, elle força son compagnon à effectuer une vrille sur le côté puis à pivoter.
- L’éphémérité ne fait-elle pas la saveur de ces rencontres ? Demanda-t-elle au terme de leur dernier pas de danse, tandis qu’elle reprenait son rythme sur les violons et les luths. - Tout comme le mystère autour des danseurs. Mystère dont elle se considérait parfaitement départie. - Ce soir, peu importe qui je suis ou qui vous êtes, nous sommes égaux et dès que la poussière nous balayera une fois de plus, nous ne serons plus qu’un souvenir l’un pour l’autre. Ça a son charme. Dit-elle dans un nouveau sourire, calme, serein, fataliste. - Ne désire-t-on pas ce que l’on ne possède pas après tout ? C’était son cas à elle, désirer des yeux qu’elle ne possédait pas, une vie qui n’était pas la sienne, la présence d’âmes qui n’étaient plus. Mais elle repoussa ces pensées pour continuer à danser.
- Cela dit, vous avez raison sur une chose. Finit-elle par admettre alors que le son de l’orchestre montait crescendo. - Ce n’est pas le voile qui m’empêche de voir. Mais tort sur une autre ; je n’ai aucune qualité exceptionnelle. Sauf peut-être celle de voir les bons côtés des choses. Ce qui, dans une certaine mesure, était une qualité appréciable mais pas exceptionnelle. - Mais vous, vous ne dites rien à votre sujet. Fit-elle remarquer, en sachant presque avec certitude, qu’il ne lui donnerait rien de plus.
- Apparence d'Hélénaïs:
crédits : 3072
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique neutre
Rang: S
- Je pense qu’en plein combat, il est juste lui-même. L’Empereur était juste un guerrier, au départ. Rien ne le prédisait à prendre la tête de la nation.
Jusqu’à ce que je le décide, songea-t-il.
- Quant à votre défaite… Il ne se souvenait pas l’avoir vaincue. Mais en même temps, il en avait tué tellement. Le monarque avait une montagne de sang sur les mains, sans que cela l’empêchât de dormir. Et que dire des blessés ? Combien avait-il créer d’infirmes, de manchots, et de soldats traumatisés ? Un grand nombre, sûrement. Vous vous êtes levée pour défendre vos valeurs, je présume. Ou au moins ce que vous pensiez être juste. C’était votre choix. Que vous ayez perdu est inéluctable – sinon, il ne serait pas en train de danser avec elle en cet instant précis – mais ce qui importe, ce n’est pas votre nom, ni votre échec, c’est ce que vous avez fait ensuite. J’apprécie le fait que vous vous soyez relevée pour vous battre en votre propre nom et même – cela l’amuse un peu plus – j’apprécie que vous vous soyez mise au service de l’Empire nouvellement formé. Vous ne voyez donc pas l’Empereur que comme une brute épaisse ?
De manière assez cocasse, Tensai est du genre à prendre ombrage si on en vient à critiquer son âme-sœur, mais quand il s’agit de lui-même, il est prêt à entendre qu’il est la pire pourriture de l’histoire de l’humanité. Quoi qu’il en soit, l’homme ricane à la remarque de la jolie rousse sur les Drakyns, puis, il la voit observer les convives et lui faire part de certaines considérations.
- Hum. Je ne suis pas très douée en magie, en tout cas, pour celles qui concernent l’illusion et ce genre de choses. Il est difficile pour moi de comprendre comment ça marche… Et pour ce genre de cas, il savait pouvoir s’appuyer sur Cyradil, surtout. A chacun son domaine d’expertise. Mais votre analyse est intéressante. De mon côté, il m’a semblé qu’un participant changeait plusieurs fois d’apparence. J’ai trouvé curieux, comme si notre état d’esprit pouvait altérer le sortilège mis en place. Ce sera difficile à confirmer, toutefois. Une légère pause. Avez-vous apprécié le conte raconté par le maître de cérémonie… ?
C’est cependant à la miss de lui envoyer des questions, et l’Empereur lui rendit un léger sourire.
- On m’a forcé à apprendre les bases. Disons qu’il y avait quelques obligations royales que même Tensai ne pouvait abolir, pour son plus grand damn. J’y suis donc habitué, mais je les évite comme la peste. Je préfère aller sur le terrain. Parcourir le Reike. Visiter les différents clans qui existent. Battre nos ennemis. Renforcer les frontières. Vérifier l’état de mes troupes, aussi. Etablir de nouvelles stratégies avec le Conseil de la Main. Bref, tout autre chose que ça. M’enfermer dans des obligations bourgeoises et mondaines, c’est une véritable plaie, avoua-t-il. Mais vous l’aurez compris, oui, je suis militaire. Mieux valait d’ailleurs ne pas aller trop dans les détails. De ce que j’ai compris, vous aussi. Suite à votre défaite après la Conquête, vous vous êtes réaffectée ailleurs ? Ou avez-vous continué à travailler dans votre régiment ? Une question, un peu plus intéressée, cette fois-ci. Vous êtes satisfaite de votre supérieur ?
« N'attirez pas l'attention sur nous enfin vous ne croyez pas que je suis déjà assez humil- ! » Raymond se tut très vite et se retournait de chaque côtés, voyant que certains badauds, festoyeurs comme serviteurs, ne manquaient pas de jeter des regards indiscrets lorsqu'ils passaient devant la scène ubuesque avant de disparaître dans les bourdonnement des festivités. Mais malgré la situation, le visage de Raymond affichait un moue rieuse qui était due à l'absurdité de sa condition mais aussi aux nombreuses lampées de l'étrange élixir bullant en son sommet qu'il absorba par mégarde tout au long de ses gesticulations. Après s'être assuré qu'aucun curieux ne les espionnait du coin de l’œil, il se retourna vers son interlocutrice qui, dans sa bonté sadique, approchait lentement un plateau chargé de sucreries à la vue de Raymond en gloussant abondamment. Les pâtisseries reluisantes, les petits gâteaux nappés d'épices exotiques, les amuse-bouche aux allures de léger nuage, les fondants à la cuisson parfaite. Le broc s'en léchait les babines et avant même qu'il puisse en placer une la terreur le tira brusquement pas l'une de ses hanses phalliques ce qui aspergea le pauvre Raymond du bouillon infernal.
Le meilleur des alchimiste prendrait sûrement plusieurs jours à établir une liste des ingrédients sordides qui composaient l'étrange mélasse qui émanait du broc animé. Mais ce qui était sûr, et pas besoin d'être diplôme de Drakstang pour s'en rendre compte, c'est que la teneur en alcool de ce breuvage noirâtre dépassait tout entendement. Comme s'il était un concentré imagé des fêlures, défauts, pêchés, mensonges, tendances à la débauche et autres manigances passées de l'ingénieur. Le liquide noirâtre coula abondamment sur le visage de Raymond qui n'avait d'autre choix, enfin c'est ce qu'il dirait, de s'en débarrasser en s'en délectant. Épiloguer sur la complexité de cet alcool mystique serait une perte de temps tant il était fort et que sa puissance masquait toute saveur qu'il aurait pu contenir.
«Je vous interdit de vous saisir de mes... mon ? Ma ? ENFIN NE ME TOUCHEZ PAS ! Sans mon accord. Je ne suis pas un foutu animal de foire, d'ailleurs je pourrai très bien être votre supérieur ! Alors je vous conseille DE SUITE d'arrêter de vous jouer de moi ! Vous ne savez pas à qui vous vous adressez, miss frou-frou et... Je ne vous le dirai sûrement pas parce que dans ce cas- »
La plaisantine enfourna derechef dans la margoulette de Raymond un somptueux et soyeux fondant au chocolat coupant la chique à la carafe courroucée qui, pesant le pour et le contre, accepta de se taire pour se goinfrer à la place. Il mâchait lentement le délice au chocolat sans manquer de ponctuer ses mastications d'expirations satisfaites. La bouche encore à moitié pleine et les sourcils froncés comme pour souligner la solennité de cette transaction entre une alcoolique et une pièce de vaisselle, le broc s'avança d'avantage pour répondre à la peste qui n'hésitait pas à se montrer menaçante.
« Mfai vfou etfre dfrole vfou ! » Il termina sa bouchée « Qui n'est pas à vot' goût qui n'est pas votre goût ? Vous me croyez mentaliste ? Je vous connaît à peine ! Vous m'insultez de tout les noms, je ne connais même pas le votre et vous voulez maintenant que je joue l’œnologue personnel de madame ? Vous vous contenterez de ce que je vous donne sinon vous allez tourner à la flotte c'est moi qui vous l'dit ! Alors.. Donnez moi un de ces beignets de crevette qu'il y a en bout de table là bas et j'vous dit tout.»
- APPARENCE DE RAYMOND PENDANT LE BAL:
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Bon
Rang: B
- Apparence de Vraden:
Alors que je partageais quelques derniers mots avec ma cavalière du moment, je me retrouvais de nouveau englouti dans le voile magique qui nous attribuerait de nouveau partenaire. Tandis que la magie se dissipait peu à peu, je découvrais lentement l’apparence du prochain client. D’abord une paire de sandales, puis des mollets apparents, habillés d’un ample pantalon blanc. Un voile sombre vint recouvrir ce vêtement, laissant place par la suite à des abdominaux apparents, recouvert d’un gilet noir. Enfin, une petite bouille d’adolescent emmitouflé dans une écharpe blanche couronna le tout.
Un large sourire et un signe de main me gratifia. Il semblait fortement enjoué. Peut être même trop. Bref. Je lui rendais bien volontiers tout en réajustant ma tenue un peu trop large qui commençait à se faire la malle. Mes bijoux tintaient sur mes bras et mes oreilles, et ma chevelure s’invitait devant mes yeux. Après quelques secondes, je fus surpris par ses mots. Sa façon de parler évoquait elle aussi l’adolescence. Bien que l’apparence reçue ce soir reflétait notre âme intérieure, bien que parfois, j’en doute, il semblerait que ce nouveau partenaire soit relativement jeune même en dehors de cette salle.
« Bonsoir jeune homme, je ne sais pas ce qui te fait penser que je sois un musicien, mais ce n’est pas le cas. J’ai reçu cette… apparence comme tout le monde. Je n’y connais même pas grand-chose pour être honnête. » lui répondais-je avec bienveillance.
Je n’avais que peu touché à des instruments dans ma vie. De musique, bien sûr. Quelques couvertures m’avaient mené à faire chanter quelques cordes, mais rien de suffisant pour me considérer comme du métier. La danse en revanche, était toujours un plaisir et en de rares occasions, une manière de s’évader.
« Je connais nombre de danses, mais la plus festive d’entre elle est assez… spectaculaire. Laisse-moi te montrer. »
Alors que je me penchais en avant, pour poser mes paumes au sol, j’élançais mon corps au-dessus de ma tête, prenant vaguement la position du poirier. Descendant mes jambes à l’équerre, je commençais à pivoter mes mains et mes poignets sur le sol, commençant vaguement à évoquer une toupie.
« Alors, qu’est-ce que t’en penses ? » soufflais au milieu de ma respiration saccadée, en plein exercice.
CENDRES
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Info personnage
Race: Elementaire de lave
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Neutre bon
Rang: B
Message 11
J'avais ricané à ses réponses. Sa façon de parler trahissait une haute position dans l'empire, mais il était plus exilant de ne pas savoir.
- L'histoire de l'empire est basée sur l'armée, la violence et les traditions. Je n'aime pas le mot brute pour le décrire. Cela trahirait un manque d'intelligence. Il est violent, mais c'est ce qui l'a emmené ici. Il a su s'entoura pour avoir une vision qui lui manquait. L'empire n'en n'est que plus grand depuis qu'il est arrivé avec l'impératrice. Pour moi, ce n'est pas ce qu'aurait fait une brute, mais s'il n'exclut jamais cette solution.
C'était satisfaisant de pouvoir parler librement sur ce sujet. Un sujet que j'évitais pour ne pas faire le lien avec mon histoire. Mon regard s'illumine sur sa réflexion. Si l'apparence pouvait changer selon notre état d'esprit ou une condition extérieur. J'étais peut-être la mieux placée pour essayer. Mon corps se modifiait selon ma magie, et mon sourire s'étira.
- J'ai peut-être une solution pour vérifier.
Je fermais les yeux, suivant les pas de danse de mon partenaire. Je concentrais ma magie, ma peau réagit, mais pas comme d'habitude. Au lieu de craquelures, ma peau se couvre d'écailles. Les légères flammes qui suivaient les mouvements de mes cheveux s'intensifièrent. Mes yeux restés vert se rouvrirent sur les améthystes de l'homme.
- Nouvelle apparence:
- Je peux voir à mes mains que cela a marché, comment me trouver vous ?
Ma queue avait beau avoir changé d'apparence, elle restait toujours aussi rebelle, fouettait toujours autant l'air.
- Ce compte est merveilleux et triste. Se dire que nous avons perdu le droit de côtoyer les dragons par avarice.
J'écoutais les réponses à mes questions, se trouver des points communs. J'avais l'impression que le monde de la haute réunissait beaucoup de monde qui n'y avait pas sa place. Je m'étais retenu de rire sur la question de mon supérieur.
- Je suis d'accord avec vous, ce monde est étouffant, la tradition militaire devrait nous en préserver. Pour l'après-conquête, c'est assez compliqué. J'étais officier de l'Ancien Régime, soldat du nouveau et condamner à ne plus évoluer. Pas à cause du changement, plutôt de mentalité qui ne voulait pas changer, voir une femme évoluer plus qu'elle ne l'aurait dû. Je suis resté dans l'armée jusqu'à la fin de la guerre contre les titans, car c'était ma place. Et puis quand la paix fut la nouvelle priorité, j'ai changé d'endroit. Depuis, je dois être la FMR la plus colérique que l'on est vue. Pour le supérieur, j'ai le droit à un gratte-papier qui n'a plus vu le terrain depuis longtemps, mais il m'envoie où je suis le plus utile. Et puis au-dessus, la Lune qui nous réorganise pour toujours être le plus percutant pour le bien de l'empire.
Cette fois, mon rire s'échappa.
- On parlait de la brutalité de l'empereur face à un monde qui ne nous a jamais offert la paix. Imaginez une ancienne Dunark, passé de la sécurité de l'empire à la dernière ligne. De nouvelles priorités. Je me dis parfois que je suis le cerbère du FMR.
Je m'étais tu un instant, gardant ma magie active pour garder cette apparence.
- Et vous ? Que pensez-vous de nos officiers ? Et du couple impérial ?
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Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique neutre
Rang: S
Son interlocutrice s’amuse à vérifier sa théorie sur la magie des lieux et, alors qu’ils dansent tous les deux, voilà que des écailles sombres la recouvrent, que ses yeux émeraudes deviennent encore plus intenses, que de jolies membranes semblables à celles de Draknys, même, se dessinent dans son dos.
- Est-ce que vos ailes seront aussi capricieuses que votre queue ? demande le guerrier, un léger sourire aux lèvres. Dans le même temps, il se déplace pour se ménager peut-être un espace de sécurité, afin que la jeune femme ne heurte personne sous cette nouvelle apparence. Vous paraissez moins humaine, et plus draconique. Comme si votre sang de dragon avait pris le pas sur votre partie humaine, expliqua-t-il. Mais il connaît les demoiselles, au moins un peu, il sait que ce qu’elles attendent, pour la plupart, ce n’est pas une description platonique, mais quelques compliments. Dommage, Tensai n'est pas un grand romantique. Toutefois, il peut faire un effort et il ajoute : C’est à la fois semblable et différent de la première illusion. Rassurez-vous, vous êtes beaucoup plus abordable que le chaudron que j’aperçois au loin.
Quant au conte, le fait qu’il soit triste… C’est dommage, mais c’est ainsi. D’ailleurs, une remarque lui vient à l’esprit :
- Les dragons ne sont pas finis pour autant grâce à la naissance du prince-héritier. Il peut toujours y avoir un renouveau dans les décennies, voire les siècles à venir.
Mais qui savait prédire l’avenir ? Personne. Il est de meilleur alois de parler du temps présent, et c’est d’un air quand même attentif que le faux Vosdraak écoute la belle aux cheveux de braise.
- Le Reike a toujours eu un système patriarchal. C’est ancré dans ses veines, et les mentalités changent difficilement. Même le roi est plus facilement écouté que la reine, alors que celle-ci est dans la politique depuis bien plus longtemps que lui. Un plissement des lèvres, comme pour marquer son désaccord avec cet état des faits. Pour autant, ce qu’on doit chercher avant toute chose, c’est la compétence. La Sénéchale a été choisie dans cette optique. Qu’importe quelle soit une femme, tant qu’elle adhère à la vision de l’Empire, qu’elle montre sa suprématie, et qu’elle est un exemple pour ses hommes. Ce qu’elle est, songe Tensai, mais heureusement, il a le doigté de ne pas le dire. Vous avez sans doute entendu parler également de la nomination de l’Esprit… C’est aussi une femme. Puisque l’exemple est montré en haut, j’ose espérer que ceux qui sont en bas en prendront de la graine. Et sinon, rien ne l’empêche de taper du poing sur la table, s’il se rend compte qu’une stratège, une ingénieure, ou n’importe qui d’autre est reléguée dans un coin, alors qu’elle a tellement à emporter pour son pays. Oui, en définitive, le colosse se moque éperdument du sexe de ses compagnons ou de ses adversaires, tant qu’ils montrent de la combativité, de la force et de la compétition sur ce grand champ de bataille. Peut-être est-ce un point qu’il devrait revoir avec Deydreus : s’assurer que chaque garnison militaire ne fasse pas de l’ombre à leurs collègues féminines, si celles-ci montrent des compétences avérées pour maintenir l’ordre du pays. Enfin, pour l’heure, qu’importe : l’Empereur se reconcentre enfin sur les propos de la Drakyn. Être FMR n’est pas forcément de tout repos, mais c’est autre chose que d’appartenir dans les troupes régulières, reconnaît-il. Et je serais bien ingrat de vous juger pour vos accès de colère, ricane-t-il. Au moins, votre énergie est canalisée en parcourant le Sekai. Mais malgré tout, votre expérience en tant que Dunark pourra toujours vous apporter des bénéfices, là où on vous envoie.
Quant à lui… Il n’a pas de supérieur. Ayshara est son égale, Deydreus est son second, la Main sont ses conseillers. Mais cela reste, si on veut, ses officiers, ce qui lui permet de répondre :
- Ils ont des caractères différents. Chacun avec leur propre vécu et leur propre expérience. Il me faut composer avec leurs points de vue pour composer le meilleur scénario possible en vue des « missions » qui nous sont octroyées. Ce qui n’est pas toujours évident. Mais je pense que nous allons dans la même direction, ce qui est plus facile pour diriger nos troupes. Si ce n’est un pays. Quant au couple… Je risque de ne pas être objectif en parlant de l’Impératrice, glisse-t-il avec une étonnante sagacité, je risque de l’ensevelir sous les éloges. Sans compter qu'il avait de grande chance de se trahir. Pour ce qui concerne l’Empereur… Un haussement des épaules. Je suppose qu’on peut dire qu’il est dur et froid, qu’il méprise les Républicains et les divinistes, qu’il apprécie les combats et la vie à la dure plutôt que celle dorée du palais. Je n’en pense ni du bien du mal.Je suis juste moi, et si Tensai peut sans aucun état d’âme se présenter comme une raclure, d’autre part, il ne se dénigre pas pour autant, tellement il a confiance en lui.
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique neutre
Rang: B
Surpris, il sentit un mélange de confusion et de fascination l'envahir. Il n'avait pas été ainsi pris au dépourvu depuis des années. Pour la première fois depuis bien longtemps, il ne savait pas comment réagir. Chaque mouvement de son partenaire était précis, calculé, presque provoquant. Une étrange sensation s'empara de lui : une sorte de défi qu'il n'avait pas prévu.
Ne voulant pas perdre la face ni décevoir les attentes de son mystérieux compagnon, Afosios décida de suivre le rythme imposé. Il tâchait de se montrer à la hauteur, non seulement des attentes de son partenaire, mais aussi de ses propres prétentions en tant que danseur exceptionnel. Chaque pas devenait un effort conscient pour maintenir l'harmonie et la fluidité de leurs mouvements.
À la fin de leur représentation, qui avait laissé le public émerveillé et silencieux, l'éphèbe à l'hideuse apparence ralentit progressivement les mouvements. La dernière note de musique résonna encore quelques instants dans l'air, comme suspendue. Il se tenait là, face à son partenaire, le souffle légèrement haletant mais le regard fier et confiant.
Lentement, il leva une main élégante, encore tremblante d'exaltation, et la posa délicatement sur la joue de son partenaire. Son toucher était léger, presque imperceptible, mais portait toute la chaleur de l'instant partagé. Il ressentait la douceur de la peau sous ses doigts, la légère moiteur due à l'effort de la danse.
- Je finirais bien par la trouver tôt ou tard, déclare t-il en seule réponse à Zéphyr, prenant soin d'éviter de répondre à ses interrogations un peu trop précises sur ses origines. Quand bien même la conversation et la présence étaient plaisantes, il ne se risquerait pas à dévoiler des informations qui pourraient compromettre sa propre intégrité et, par extension, celle de la Divine Amie.
Il se redresse alors avec grâce et commence à réciter un poème improvisé, chaque mot choisi avec soin, chaque vers imprégné d'admiration et de révérence.
Ô Divine Souveraine,
Toi qui as défait les Titans de tes mains,
Ton courage et ta sagesse éveillent,
La gloire du monde en ton sein.
Ta lumière guide nos pas d'infâmes,
Vers un avenir radieux,
Reine des cœurs et des âmes,
Nous te devons tout ce feu.
Ton règne apporte la paix,
Dans un monde souvent en proie,
À la discorde et au chaos,
Tu es notre étoile, notre voie.
Et, se tournant vers son partenaire de danse, il conclut son poème avec un sourire enchanteur.
À toi, puissante Impératrice, ces humbles vers dédiés,
Et à toi, mon mystérieux partenaire, que cette danse a sublimé.
Il savait que tout cela prendrait fin. La magie du temple allait opérer, les séparant comme elle l'avait fait tant de fois auparavant. Et pourtant, il trouvait une étrange forme de réconfort.
- Peut-être qu'un jour, annonca t-il, nos chemins se croiseront de nouveau.
Et accompagnant ces paroles, il offrit un sourire plein de promesses à son partenaire.
crédits : 1727
Info personnage
Race: Oni/Drakyn
Vocation: Guerrier - Combattant
Alignement: Chaotique Bon
Rang: B - Garde royal
consistant a faire ... le poirier les jambes en angles droit et tourner sur soi même une danse des plus interessante, Brak en avait vu d'autre mais celle là précisément il en la connaissait pas et quand le gars lui demanda ce qu'il en pensait, Brak tout sourire sur sa jeune bouille riat un peut avant de répondre tout joyeux et enjoué comme un grand nenfant heureux de partager un nouveau jeu.
" Ha ha, celle là je la connaissait pas mais je veux bien essayer je suis absolument sure qu'elle plaira au jeune prince Draknys et peut être Valeryon avec les mouvement d'aile sne plus sa rendrait super chouete ... par contre il en faudrait une grande salle ou cour pour danser cela avec des dragons ha ha ".
Dit Brak tout en se mettant lui aussi sur les paumes des mains en poirier bien décider a suivre la danse festive de son partenaire de danse et réussir l'exercise, en tout cas c'était bien plus sympatoche a danser bien que lus épuisant.
@Vraden Turif
- apparence de brak durant le bal:
- voix et thème de Brak'Trarg:
la voix
le thème
- Bric à Brak (inventaire de Brak'Trarg:
ses armes
brise crane
marteau lourd de combat que Brak'Trag utilise tout les jours avec crackpum
crackpum
marteau lourd de combat que Brak'Trarg utilise tout les jours avec brisecrane
marteau titan
marteau lourd que brak porte toujours avec son armure nlourde en justice solide mais utilise moins souvent que ses deux autres fidèles marteaux
titan's slayler
lame en phontacier, épée géante que brak utilise pour les grandes bastons ou face aux groupe d'ennemi a bastoner en corps à corps
Drakny
épée géante Dragon masculine et très virile en bronze divin que Brak aime bien utiliser sur ses ennemis
Brak l'a recu en récompense de la batailel contre les vilains zombis et monstre ayant attaquer sable d'or.
ses armures
armure lourde de créature d'élite
armure en justice solide que Brak'Trarg porte habituellement
armure de créature gladiateur
armure de gladiateur de Brak'Trarg quan dil était dan sl'arène et qu'il remet quand il y va en spectateur ou a certaines autre ocasion
armure de guerrier élite Reikois
armure que Brak'Trrag a reçu pour son diplome de guerrier d'élite
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Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
“ Mon sup.. Hihihihi ! Non je ne crois pas, ça m’étonnerait ! ”
Riais-je aux éclats devant l’énormité de sa déclaration. Un rire aigu, presque strident, qui ne me ressemblait pas. Un rire d'enfant.
“ Je ne réponds aux ordres que d’une seule personne, calebasse répugnante, moi-même ! Alors n’essaie pas de m’impressionner ! ”
C’était à moitié vrai seulement, mais pour cette soirée là, ça le serait totalement. Mon rire se mua toutefois très vite en un rictus mécontent et désapprobateur. Un semblant de chantage sembla vouloir s’insinuer dans les paroles du drôle de personnage et, bien évidemment, je n’appréciais pas ça du tout.
Endossant à nouveau mon costume de petite chipie ingénue, je lorgnais sur lesdits beignets qui attiraient les convoitises de la tête fumante.
“ Vous voulez dire… ceci ? ”
J’en saisissais un entre mes doigts menus, l’observait quelques secondes avant de finalement le faire disparaître derrière mes lèvres coquines. J'exagérais chaque mastication, chaque réaction, levant parfois les yeux au ciel dans une jouissance gustative simulée.
“ Hmmm, c’est délicieux ! ”
Je me saisissais d’un second, le faisant brièvement pendre devant le regard envieux de mon interlocuteur.
“ Ne trouvez vous pas que ce serait du gâchis que quelqu’un d’autre en profite ? Je veux dire… il faut des papilles délicates pour profiter pleinement de ces saveurs… ”
Je croquais dans le petit amuse bouche, que j'avalais cette fois-ci d'un seul trait. Inutile de répéter la même comédie à chaque fois. D'autant qu'un plan vicieux germais dans ma petite caboche d'adolescente.
“ En parlant de gâchis… ”
Mon regard pesait lourdement sur le foutriquet à côté de moi.
“ Maintenant que j’y pense, je me demande ce qui arriverait si l’on venait à… je ne sais pas… vous renverser ? ”
Je gloussais à la manière d’une petite dinde tandis qu’une main délicate poussait lentement la carafe animée vers le bord de la table qui se faisait inexorablement plus étroit.
“ Est-ce que cela pourrait s’avérer fatal ? Je suis vraiment très curieuse... ”
Je soupirais langoureusement en me mordant la lèvre inférieure.
“ Halala… Si seulement on m’avait donné les moyens de me distraire l’esprit autrement… ”
- Apparence de Kass':
crédits : 3157
Info personnage
Race: Ombra
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique neutre
Rang: C
@Hélénaïs de Casteille
De nombreuses raisons poussaient les accompagnateurs de cette dame à éviter qu'elle ne croise des créatures sur son chemin. Son statut la rendait précieuse, et sa mort pourrait causer de graves problèmes diplomatiques. Elle semblait néanmoins curieuse d'en apprendre davantage sur les créatures qui habitaient les terres de sable isolées. Mais jusqu'à quel point ? Sans protection, elle ne survivrait pas longtemps. Dimitri se demandait si ses yeux aveugles étaient compensés par ses autres sens. Pourrait-elle deviner la forme d'une bête grâce à une simple brise ? Était-elle capable de voir à travers les yeux d'un autre ? 《 Effectivement, ce n’est sans doute pas des créatures admissibles pour un esprit ayant passé du temps derrière des murs de briques. Ils ont raison de te préserver. La plupart des nobles dans les grandes villes n’en ont vu que dans les arènes. Certains bêtes ont tendances à laisser viscères et autres restes, ce qui n’a rien de charmant. 》 Détaché, ses mots ne laissent aucun doute sur le fait qu’elle n’aurait pas supporté cette vision.
Il se permit de lui offrir une brève information. De nombreux métiers imposaient de braver les dangers en rencontrant des créatures banales ou mythiques. 《 Effectivement, je traverse tout le pays et je rencontre bon nombres de créatures qui en veulent à ma vie. Mais ses créatures ne me dérangent pas, elles font ce pour quoi elles sont nées. Elles défendent leur territoire, leur progéniture, leur vie. Contrairement aux abominations que des êtres supposés supérieurs ont créé pour anéantir les autres espèces. 》 Disait-il avec noirceur. Il forçait un sourire, comme pour adoucir son propos. La république était loin de tout mais avait conscience des transformations que subissaient certaines espèces.
Un mouvement le surprit lorsqu'elle le fit tourner sur lui-même. Ses pas devinrent soudain plus rapides, contrastant avec le rythme tranquille qu'elle avait gardé jusqu'alors, et il faillit trébucher. Est-ce qu'il ose attaquer parce qu'il joue mal son rôle en l'approchant trop près des autres danseurs ? Son expression demeure inchangée, fidèle à elle-même. 《 Je devrais te marcher sur un pied pour ça… 》 Souffle-t-il avant de poursuivre et de tenter de reprendre un rythme : 《 On dirait que tu as une vision nuancée des choses, ni complètement noire ni complètement blanche. Est-ce que tu préfères rester neutre car tu as peur que ton opinion me blesse ?》
Puis, dans un murmure, la voix plus basse qu’à l’ordinaire, il explique : 《 Je peux avoir des sentiments mitigés envers ce pays quelque fois, après tout, je ne suis pas né ici. Tu as le droit de me dire ce que tu n'apprécies pas. Je ne répéterai rien de cela car je n'ai pas vraiment de gens avec qui partager ces informations. Mais nous n’aurions sans doute pas plus de temps. 》 L’instant se terminerait sans doute dès que des informations plus cruciales seront échangés. Son visage disparaitrait pour en laisser un autre. Lorsqu’elle parla de ses qualités, il aurait pu être frappé par la modestie dont elle faisait preuve. Mais il n’avait pas spécialement l’envie de lui porter quelques mots gentils à ce sujet.
《 Les optimistes vivent plutôt bien en apparence paraît-il. C’est bien pour ton esprit, mais est-ce suffisant pour une ambassadrice d’avoir cette unique qualité ? Tu dois avoir quelques pouvoirs pour rassembler et apaiser les tensions avec tes belles paroles non ? 》 Elle se rendait compte, à l’évidence, que tout tournait autour de l’échange, de l’instant et qu’aucune information spécifique ne serait transmise sur sa personne.
《 Souviens-toi simplement que je suis une ombre en mouvement. Toujours en voyage, silencieuse et discrète. Je me fonds dans les ténèbres sans laisser de trace. Ma présence est imperceptible, telle une brise nocturne. Je suis là, mais on ne me voit pas vraiment. C'est tout ce que je peux te donner. 》
crédits : 3934
Info personnage
Race: Hybride - Souris
Vocation: Guerrier Assassin
Alignement: Loyal bon
Rang: C
Pour une fois, Rachelle ne serait pas celui qui initierait la conversation. Son nouveau partenaire, de nouveau un homme, fût plus rapide que lui pour les présentations. Le drakyn afficha un sourire bienveillant en retour lorsque ce Chad évoqua qu’il n’était pas désagréable à regarder. Mais plus que pour le compliment, c’était cet entrain généralisé qui faisait plaisir à Rachelle. Pour une fois, il n’aurait pas à faire des pieds et des mains pour convaincre son partenaire du bien fondé de la fête. Il s’en retrouvait soulagé plus que de raison. Définitivement, cette mission l’obligeait à s’exprimer énormément et sa gorge s’asséchait à vue d'œil. Pour une fois, il avait face à lui quelqu’un déjà conquis par la fête.
—Enchanté Chad, dit-il alors en posant une main sur le bras de ce dernier et laissant échapper une expression de surprise en se rendant compte que son partenaire ne portait pas de haut. Vous pouvez me nommer Cornu. C’est un réel plaisir de rencontrer quelqu’un prêt à y mettre de la bonne volonté. Mes anciens partenaires étaient certes des gens de qualité dont j’aurai aimé apprendre à connaître plus en détail, vous êtes le premier à montrer cette ivresse de bonne humeur. C’est rafraîchissant. (Il descendit sa main pour prendre celle de son partenaire. Après tout, il n’était clairement pas de ces gens ayant un problème pour danser avec autrui, quels que soient leurs genres ou races. Bien que le manque de haut l’intriguait fortement. Il aurait donné cher pour voir à quoi ressemblait son étrange partenaire actuel.) C’est avec plaisir que je danserai pour les astres. Pratiquer une valse harmonieuse serait sans doute le meilleur choix mais je ne suis pas spécialement regardant quant à la danse employée. Chacun est libre de rendre honneur aux astres de la façon qui lui convient le mieux. Regardez donc les bambins tenter de danser comme les adultes, d’aucun diraient que leurs pas de danse sont travaillés et pourtant, ils font de leur mieux et semblent s’amuser. (Il remonta sa paire de lunettes, pris d’une révélation.) Je ne pense pas que la danse en elle-même soit ce que cherche à tout prix les astres. Le but de cette fête reste avant tout de profiter et de s’amuser l’espace d’une nuit. De ce fait, les enfants sont probablement ceux qui rendent le mieux justice aux étoiles de part leur insouciance. Alors dansons de tout notre saoul, Chad.
Prenant les devant, il commença à danser, une main toujours dans celle de son partenaire pour éviter de le perdre. Et après quelques minutes, il ne put s’empêcher de demander.
—D’ailleurs, je suis curieux. Votre tenue est-elle celle qui reflète votre âme ? Ou avez vous sciemment décidé de vous déshabiller de la sorte ?
De toute évidence, il avait devant lui un humain au physique avantageux. Et bien qu’il ne pouvait se rendre compte totalement de l’apparence de ce dernier sans lui toucher le visage, la voix de son partenaire lui donnait une idée générale du charisme qu’il devait avoir.
—Quoi qu’il en soit, votre âme est particulièrement belle. Je dirai même plus, elle est honnête. Est-ce pour cela que vous apparaissez dans votre plus simple apparat ? (Il esquissa un sourire.) L’honnêteté est une qualité que j’affectionne particulièrement. Telle est l’apanage d’un véritable reikois. Je ne sais pas ce que vous faites en dehors du bal, mais je suis certain que vous devez être une personnalité fortement appréciée par vos pairs.
L’honnêteté était certes une qualité que le drakyn admirait énormément. Néanmoins, il faisait désormais partie de ceux qui ne pouvaient plus être totalement sincères. Mais ce n’était pas un mal en soit. Après tout, comme il avait pu s’en rendre compte auprès de Zéphyr, son rôle dans les ombres était de faire briller les reikois dans la lumière. Et ce Chad était une personne particulièrement lumineuse. Il fallait plus de gens comme lui au Reike.
- Apparence sous l'effet du bal:
CENDRES
crédits : 1755
TOUR CINQ
Alors que les étoiles filantes de poussières s'immisçaient à nouveau parmi les danseurs, les convives -maintenant habitués à ce ballet céleste - accueillaient leurs nouveaux binômes. Encore et encore. Les minutes s'évanouissaient avec une rapidité semblable à celle de la lune s’éclipsant au petit matin. Et déjà, un échange supplémentaire de partenaires se profilait.
Une fois de plus, la voix de l’animateur de la soirée s’éleva. Nombreux participants du bal se demandaient qui se cachait derrière celle-ci. S’agissait-il d’une magie auditive ou bien d’une personne réelle ?
- Mes chers invités ! Nous approchons hélas du terme de ce fabuleux voyage céleste. Il ne reste plus que trente minutes avant que le rituel des Astres ne touche à sa fin. Songez à la beauté de ces moments partagés, à la danse des possibles que nous avons tous esquissée ce soir. Pensez à ces sourires découverts. Et aussi à ces affinités nées sous le regard bienveillant des étoiles ! Dans ces dernières minutes, je vous invite à donner le meilleur de vous-même, à ouvrir encore une fois votre cœur à l'inconnu, puis à laisser la magie de cette soirée imprégner votre esprit.
Une demi-heure et cette grande valse annuelle se terminerait. Il ne restait plus beaucoup de temps… Et certains objectifs n’avaient pas été encore accomplis…
Couples :
@"Brak’Trarg" + @Raymond l'Exilé
@Kilaea Sliabh + @Nagisa O'Hara
@Hélénaïs de Casteille + @Vraden Turif
@Tensai Ryssen + @Kassandra
@Qwellaana Airdeoza + @Afosios Smaragdi
@Rachelle Virsce + @Ayshara Ryssen
@Meradev Vigelfrost + @Dimitri Chagry
@Lardon + @Zéphyr Zoldyck
Fin du cinquième tour : samedi le 29 juin, 23h59 (fr)
- Comptage des messages:
Kilaea Sliabh : 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Qwellaana Airdeoza : 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Vraden Turif : 1 1 1 1 1 1 1 1
Aylan Kaviani : 1 1
Nagisa O'Hara : 1 1 1 1 1
Meradev Vigelfrost : 1 1 1 1 1 1
Dimitri Chagry : 1 1 1 1 1 1 1
Ayshara Ryssen : 1 1 1 1 1 1 1
Hélénaïs de Casteille : 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Zéphyr Zoldyck : 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Kassandra : 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Brak'Trarg : 1 1 1 1 1 1 1 1
Ben le Bouc : 1 1
Rachelle Virsce : 1 1 1 1 1 1
Genryusai : 1
Lardon : 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Afosios Smaragdi : 1 1 1 1 1
Tensai Ryssen : 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Raymond : 1 1 1
crédits : 1202
- Mon monde est fait de ténèbres, peut-être n’êtes vous fait pour être vu que de ceux qui ne peuvent regarder. Puis comme si la magie avait attendu ses derniers mots, le corps de son partenaire disparue des mains d’Hélénaïs pour être remplacé par celle d’un autre danseur et elle songea que cette soirée étrange, qui avait mal commencé, devenait sincèrement intéressante. Bien plus qu’elle ne l’avait imaginé l’être. Ce n’était pas exactement ce qu’elle avait escompté, ni espéré et elle avait conscience que ce ne serait pas à ce soir qu’elle ferait ses débuts au Reike, ni qu’elle ferait briller la République mais ça ne lui importait pas. Son objectif était, depuis plusieurs danses déjà, de se laisser simplement porter tout en ne faisant pas honte à sa patrie. Pour l’heure, elle s’en tirait plutôt bien.
- Bonsoir, vous… Commença-t-elle avant de s’interrompre brusquement. Son visage masqué restait figé en direction de son nouveau compagnon de danse et, mue par un instinct semblable à un sixième sens -ou peut-être un senseur encore capable de fonctionner partiellement-, elle effleura la personne en face d’elle. Ses lèvres formèrent un “o” puis un léger sourire lui releva le coin des lèvres et elle lança, amusée : - Je ne pensais pas que nos routes se recroiseraient réellement. Votre soirée se déroule-t-elle comme vous le voulez ?
crédits : 887
Info personnage
Race: Elementaire de lave
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Neutre bon
Rang: B
Message 12
- Oh ! Je n'espère pas, sinon cela voudrais dire que la magie m'en veut ce soir.
L'homme déplaçait nos pas au cas où sa question se révèlerait vrai et qu'elles seraient aussi capricieuse. J'écoutais sa façon de me décrire, pragmatique et cela m'aller. Je fis mine de m'offusquer à sa dernière phrase.
- J'espère bien.
Avant de laisser échapper mon rire.
- Peut-être qu'au fond, une part de moi à du sang de dragon, ou alors ma magie qui m'éloigne de l'apparence humaine influe sur l'illusion.
Il était vrai que même si l'ère des dragons, c'était terminée il y a longtemps, le prince en était un, peut-être que cela signifiait qu'une nouvelle ère arrivait.
- C'est vrai. Cela serait formidable peut être pourrons nous en reparler dans un moment.
Dans cet échange, il apporta sa façon de voir les choses, sur l'empire et sur l'évolution qu'il connaissait, en donnant quelques exemples de réussite. Je souriais timidement, il avait raison, mais n'avait pas toutes les cartes en main.
- Je l'espère aussi. J'ai rencontré l'esprit il y a peu. Elle est un atout pour l'empire. Pour la Senéchale, je n'en ai entendue que des échos. Pour être tout à fait honnêtes. Je pense que mon frein de carrière n'est pas que du à mon sexe. J'aurais pu demander une réaffectation. j'imagine. Je pense que le fait que l'on m'as pris pour un homme qui a participé.
C'était une chose que j'avais acceptée, tenté de racheter en continuant de me battre, en continuant d'accepter toutes les missions que l'on m'avait confié. Je ne m'en cachais pas.
- C'est une autre fonction utile à l'empire. J'aime ce que je fais. Je n'en demande pas plus. Même si avoir des collègues qui sont quasiment tous du genre à tendre la joue, c'est parfois frustrant.
Je ricanais en repensant aux autres médecins qui n'avaient quasiment jamais eu à se battre pour leur vie.
- Cela sert aussi à mon supérieur qui peut m'envoyer dans des recoins où mes collègues ne serraient pas à l'aise.
Il répondit à mes questions avec des tournures qui confirmaient sa place importante. Je ne put que sourire franchement quand il parla de l'impératrice, avant de légèrement me tendre à ses mots sur l'empereur. Vu d'une façon pragmatique, théorique et en même temps avec une touche de réelle. Mon sourire revint, mes muscles se détendaient au fur et à mesure que j'éloignais l'idée qui venait de naitre dans mon esprit, sur son identité, une proximité avec le couple.
- Vous avez un point de vue intéressant des sommets de notre empire. Mais il est vrai que personne ne tarit d'éloge sur l'impératrice. Par contre, je pense que l'on ne peut pas vraiment juger une personne sur ses habitudes de vie. Il aime ce qui a toujours rythmé sa vie. Comme moi, je préfère une armure à une robe de bal. Au moins, l'illusion ne m'a pas tourmenté sur ce point. Je pense que même si on peut le voir belliqueux et froid. Il n'a à cœur que le bien de l'empire et non une soif de pouvoir comme nos "voisins". Mais je peux me tromper.
La danse continua quelques instants avant que le conte continu. Je m'éloignais et continuant mon habitude, commença une révérence.
- Ce fut un plaisir. J'espère vous revoir un autre jour, peut être pourrons nous continuer cette discussion.
La magie fit son office et me voilà devant mon nouveau partenaire. Une fée violacée. Je me redressais souriante.
- Bonsoir, vous êtes ma première femme ce soir. Vos ailes ne vous gênent pas ? j'ai l'impression que les miennes vont heurter chaque personne que je croise.
Évidemment que le ridicule cruchon aux ornements obscènes se savait en mauvaise posture, mais comment se contenter d'un unique fondant au chocolat, aussi bon soit-il, alors qu'il était entouré d'une voie lactée de délicatesses et de douceurs. Autant de plateaux et d'assiettes que d'archipels et d'îles perdues dans les étendues inconnues du Sekai. Autant de bouchées succulentes que de grains de sable formant les plages soyeuses de Kaizoku. Encore plus de bolées et de récipients débordant d'alcools exotiques que de lacs connu du grand continent. Le jeu en valait la chandelle, et quitte à s'y brûler, Raymond comptait bien glaner le peu de gâteries qu'il pouvait pour rentabiliser son début de soirée misérable.
Mais hélas sa tentative d'en vouloir toujours plus n'eut pour seul effet de le mettre dans une panade encore plus grande. La maligne s'empressa de pousser littéralement Raymond à sa perte, lentement, comme le mutin d'un navire forcé à avancer sur la fatidique planche donnant sur les abysses. Les abysses sûrement mortelles qui attendaient le pauvre cruchons s'avéraient moins grandiloquente que les remous d'hostiles océans reculés. C'était les tomettes bigarrées, qui pavaient le sol de la salle de bal formants de somptueuses mosaïques, qui jouerait le rôle de l'enclume sur laquelle Raymond allait être écrasé par le marteau tenu par la vilaine, toujours jubilante de sadisme.
Ce n'était pas au vieux singe à qui l'on allait apprendre à faire la grimace, alors qu'il balbutiait pour gagner du temps, il comptait bien trouver le moyen de se rebiffer et de donner à l'étrange peste acidulée la monnaie de sa pièce. « Enfin... Vous en avez pas marre vous des liqueurs de riz des soi-disant vieilles caves monastiques shoumeïenne auxquelles on attribue des vertus à la mord-moi-le-noeud ? » Le liquide qui débordait de sa caboche et qu'il ingérait par inadvertance commençait à entamer la pleine conscience de l'ingénieur changé en broc qui sentait monter en lui peu à peu le début d'une douce ivresse. « Et puis les vins républicains ! Parlons-en ! OUUUI il y en a des très bon, mais vous aurez une crise de foie avant même d'en ressentir les effets pour la majorité. Je comprend votre frustration, vous êtes une dure à cuire vous, une vraie teigne. Les eaux de roses et autres mixtures aux allures de flotte ça vous brise les rouleaux n'est-ce pas ? » Il lorgnait du coin de l’œil la piste de danse aux merveilleux reflets ponctués de tourbillons de poussières étoilées et de nimbes éphémères qui s'évaporaient dans des spectacles lumineux aussi époustouflants que fugaces. Il se sentait pousser des ailes, émerveillé par le spectacle, désirant plus que tout se joindre au cœur des festivités, bien qu'il avançait toujours plus inexorablement vers le rebord de la table. Sa mine se renfrogna, c'était le moment de passer à l'action s'il voulait avoir une chance de remuer ses hanses sur le dancefloor.
« Mais vous savez, le plus fort, le plus vicelard des fonds de godets, la terreur des piliers de bar... C'EST MOI ! » Dans une rotation héroïque le cruchon se retourna et de ses dents mordit la main de la diablesse de toutes ses forces. Dans un réflexe de douleur elle agita frénétiquement son bras pour faire lâcher prise au vieux Raymond qui desserra sa machoire et fut projeté en l'air. Dans la débâcle, une partie de l'alcool diabolique qui fulminait au sein du crâne du drôle de récipient se rependit sur le visage estomaqué de la demoiselle au diadème disproportionnée. Toujours dans son ascension aérienne hasardeuse le broc finit sa chute dans les tumultes de la fête. Il en profita pour s'en aller clopin-clopant et se mêler enfin au reste du bal, malgré... Son apparence.
@Brak'Trarg
Dans sa fuite mêlée à la peur d'être retrouvée par la furie colorée, il se heurta sur quelque chose, ou plutôt sur quelqu'un. Enfin non, plutôt des bras ! Un étrange adolescent vraisemblablement très agile s'adonnait à d'heureuses singeries. Courbé comme il le pouvait, le cruchon observait le jeune homme dans ses positions acrobatiques, à vrai dire il se situait juste en dessous de lui. Raymond, qui commençait à être sérieusement pompette à cause de l'élixir infernal débordant de sa tête, était amusé par le spectacle et la bonhommie qui émanait du joyeux jeunot. Il avait une allure peu singulière, peut être pas aussi peu singulière que celle du cruchon mais il arborait des cheveux aux reflets roses et était drapés d'étoffes qui sublimaient ses mouvements. Le broc tentait d'éviter le saltimbanque et de ne pas le gêner dans ses danses effrénées.
« Vous avez un sacré sens de la danse vous ma parole ! J'aimerai tant pouvoir me trémousser comme vous l'faites !»
La mine béate et la bouche à moitié ouverte, les pupilles du broc suivaient comme elles le pouvaient l'étrange danseur. Il se demandait qui ce type pouvait bien être, les astres ont beau avoir changé l'apparence des convives, ils n'ont pas pour autant changé leurs capacités. Ce jeune homme fascinait Raymond, pompette, qui se voyait dans le meilleur des monde se faire pousser des jambes et danser la gigue à tue-tête sans se soucier du lendemain.
- APPARENCE DE RAYMOND PENDANT LE BAL:
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