DiscordDiscord  
  • AccueilAccueil  
  • CalendrierCalendrier  
  • FAQFAQ  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • GroupesGroupes  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • bienvenue
    ×
    navigation rapide
    lore
    général
    systèmes
    jeu

    menu
    Top-sites
    Votez!
    top sitetop sitetop sitetop site

    Derniers messages

    Avatar du membre du mois
    Membre du mois
    Sixte

    Prédéfinis

    PrédéfiniPrédéfiniPrédéfini
    Danse Nocturne [Deydreus] JvNj4PH
    Gazette des cendres
    Été 2024
    Lire le journal
    #7
    RP coup de coeurCoeur

    RP coup de coeur

    Les Gorges d'Ildrekyhr
    Derniers sujets
    La voleuse de flammesAujourd'hui à 0:28Kilaea Sliabh
    Dénivelées magiques [Feat Neera]Hier à 22:17Neera Storm
    RPs Normaux - Reike - Kieran Ryven Hier à 21:47Kieran Ryven
    [Question] PNJs et PrédéfinisHier à 19:54Kilaea Sliabh
    Journée de mai... [FB]Hier à 19:27Takhys Suladran
    Faisons affaire [ft Koraki Exousia]Hier à 17:46Koraki Exousia
    [Challenge] La fleur du nordHier à 17:30Qwellaana Airdeoza
    2 participants
    Aller en bas
    La Danse-Mort
    La Danse-Mort
    Isolde Malkyn
    Isolde Malkyn
    Messages : 373
    crédits : 949

    Info personnage
    Race: Liche
    Vocation: Mage noir
    Alignement: Neutre Mauvais
    Rang: C
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t2669-isolde-malkyn-termineehttps://www.rp-cendres.com/t2706-le-grimoire-d-isolde
  • Sam 18 Mai - 19:51
    Danse Nocturne
    Feat Deydreus

    Fin Avril de l'an 5, demeure d'Isolde - La Nécropole - dans les Terres du Nord.

    Même si elle l’ignorait encore, Isolde était une marionnette de chair et d’os, manipulée par le nécromancien responsable de sa transformation. La liche, condamnée à une existence de cauchemars, abritait une âme corrompue et torturée.
    Le mage noir l’avait arrachée à son humanité, selon son souhait, mais en évinçant ce détail sordide. Elle lui appartenait, elle restait soumise à sa volonté. Elle errait telle une coquille vide, en l’absence de son maître. Elle n’était plus qu’un réceptacle à pulsions vicieuses et viles. Son âme était comme maudite et son esprit victime d’une volonté déchue.

    Dans les Terres du Nord, la Danse-Mort se livrait à ses expériences tordues, cherchant chaque jour de nouvelles victimes. Sa soif de destruction, abreuvée par son créateur, poussait ses limites morales toujours davantage. Sa maison de bois, isolée, s’apparentait à un charnier putride, où les cadavres pourrissaient dans des bains de sang. Son humanité semblait loin derrière elle, elle plongeait corps et âme dans la folie macabre et la perversion. Les gémissements de douleur de ses victimes résonnaient en elle et lui offraient une mélodie douce à l’oreille. Elle alimentait le néant qui grandissait en elle, consumant son âme sombre.
    Elle trouvait du réconfort dans ses expériences, développant ses arcanes et la pratique de la nécromancie. Il s’agissait de son refuge, d’un moyen d’oublier ce vide qui emplissait son être. La souffrance qu’elle infligeait lui permettait de ressentir quelque chose, tandis que les ténèbres continuaient de la dévorer de manière insidieuse. Telle une ombre errante, Isolde ne pouvait que continuer dans cette voie, se mouvoir dans cette existence maudite.

    Sa conscience lui offrait de rares moments de lucidité, une forme de regret la rongeait, comme un acide trop corrosif pour être supporté. Un malaise insoutenable se faisait sentir. La douce mélancolie qui l’avait toujours habitée se changeait en une tristesse infinie, déchirant son cœur en ne laissant que de sinistres lambeaux. Elle plongeait dans une autodestruction, d’où elle ressortait un peu de satisfaction. Parfois, elle se haïssait, autant qu’elle pouvait s’aduler. Elle savait qu’elle était devenue une créature abjecte, en embrassant ses envies nébuleuses. Elle aurait voulu s’ouvrir la poitrine et arracher son cœur pour le jeter aux chiens, plutôt que de continuer de subir cet enfer qui la consumait. Pour échapper quelques instants à la douleur obsédante.

    Sa maison de bois restait le théâtre de sa folie, de sa propre torture. Une crypte pour ses souvenirs brisés et déchirés, ainsi que ses ambitions avortées. Le silence lui renvoyait les échos de sa détresse.
    À l’extérieur, un lent balancement se faisait entendre au gré du vent, telle une danse macabre guidée par des forces obscures. Un sinistre grincement accompagnait la danse du vent, répandant un son déchirant dans l’air. Le bruit était dérangeant, un écho de désespoir dans le crépuscule, se moquant d’une sordide poupée immortelle.

    Les fibres de la corde grinçaient sous le poids de la liche pendue. Comme si sa chair morte protestait contre cette torture de plus. Une plainte de désespoir.

    Plus tôt, elle avait noué cette corde à l’arbre, puis autour de son cou. Comme une chaîne funeste, dont le nœud lui promettait une libération. Une voie vers l’oubli éternel. Un silence dans sa tête.
    Elle contempla une dernière fois le paysage désolé. Puis elle éteignit l’émeraude de son regard. Elle s’était laissée tomber dans le vide. Mais la Mort ne saurait l’envelopper de ses bras réconfortants, comme une mère aimante. La traction apparaissait désagréable, mais elle ne bougea pas. La mage laissa son corps inerte se balancer doucement. La corde commençait à creuser sa chair. Elle ne savait plus depuis combien de temps elle pendait là. La douleur s’était envolée, incapable de pénétrer son esprit rendu apathique.
    Elle ne pouvait pas mourir ainsi. Pas par suffocation. Pas par pendaison. Mais dans cette mise en scène désespérée, elle trouvait un répit illusoire.

    Le Chevalier Noir
    Le Chevalier Noir
    Deydreus Fictilem
    Deydreus Fictilem
    Messages : 591
    crédits : 1401

    Info personnage
    Race: Vampire
    Vocation: Guerrier combattant
    Alignement: Loyal mauvais
    Rang: B - Griffe
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t893-deydreus-fictilem-inter-arma-silent-leges-terminehttps://www.rp-cendres.com/t950-liber-legatus-chronologie-de-deydreus-fictilem
  • Sam 18 Mai - 22:49



    Assis à son bureau, Deydreus fixait silencieusement les rapports qui se trouvaient devant lui. Las, le vampire laissait ses yeux vairons glisser longuement sur les parchemins sans réel attrait. Cela faisait plusieurs jours qu'il s'était isolé de ses hommes, préférant l'enfer administratif à la joie des soldats à la livrée noire et rouge. Et pour cause. Le vampire était d'une humeur massacrante. Acerbe, frustré et agacé, l'être aux yeux hétérochromes avait montré un zèle particulier lors de ses différentes missions contre les suivants de la Volonté des Titans. Outre les opérations coups de poings, le bretteur s'était nourri du sang de nombre de ses ennemis et bien que la Soif semblait étonnamment calme, son esprit lui était hanté par d'autres fantômes. Trois mois environ qu'il n'avait eu aucune nouvelle. Qu'elle semblait avoir disparu. Et bien que le chef des armées savait qu'elle avait été sa quête, il ne pouvait s'empêcher de ressentir cette boule qui nouait sa gorge. Cette amertume de ne pas avoir pu être là lors de sa fin. Lors de sa mort. L'Ombre, consciente de l'état de son protégé, n'avait même pas osé ses remarques habituelles lorsqu'elle lui avait rendu visite. Et le vampire n'avait confié à son frère que ses craintes quant au sort de la nécromancienne sans entrer plus en détail sur son ressenti.

    Soupirant longuement, le chevalier noir se releva finalement pour quitter la tente dans laquelle il se trouvait. Partis de nouveau dans les terres du nord afin de s'assurer de la destruction d'un groupe de divinistes, les Serres Pourpres avaient mené comme d'habitude leur mission à bien. Seulement, le vampire ne tirait aucune félicité de cette énième chasse. De cette victoire qui venait s'ajouter à un long tableau auquel il ne faisait plus attention. Tout lui semblait... Etrangement fade. La dépression était venu le saisir sans prévenir et cette dernière avait instillé dans son esprit ses mauvaises paroles pour accentuer la rage bouillonnante qui grandissait en lui. Un feu dangereux et toxique qui venait alimenter d'autant plus le sadisme dont le vampire pouvait faire preuve à l'égard de ses ennemis. Ainsi, le sang sur ses lames ne séchait plus tant il les utilisait. Et les soldats qui ne partageaient pas sa livrée avaient rapidement appris à ne pas oser le contredire sous peine de se faire rabrouer violemment, dans le meilleur des cas. Pour la première fois depuis sa nomination et sa transformation, le reikois offrait à ses suivants la vision d'un seigneur de guerre. Pour autant, ce mauvais esprit ne l'empêchait pas de faire correctement son œuvre. Au contraire, l'Empire pouvait se féliciter de le voir être plus actif que d'habitude. Et pour cause, le bretteur ne pouvait rester en place trop longtemps sous peine de voir ses démons revenir le hanter. Que ce fut Coeur-Ebene ou Ikusa, ses lieux de repos habituels lui étaient aussi désagréables que le confort ne le dégoutait. Même le Courroux n'avait sut lui apporter ce qu'il recherchait. Alors, le vampire préférait parcourir son pays et affronter les différentes menaces qui se présentaient à lui. Il préférait combattre et tuer, plutôt que penser à celle qu'il n'avait pu accompagner.

    Marchant dans le sol boueux et humide qui bordait le campement, la Griffe porta son regard à l'horizon. Ils avaient quelques jours, encore, avant de devoir repartir de leur position et le temps n'était au final pas si mauvais si on excluait les vents violents et les pluies qui arrivaient ici et là. L'époque de l'année se prêtait un peu moins aux tombées de neige glaciales, même si le froid demeurait présent dans ces terres gelées. Frottant sa barbe de sa main gantée, le vampire sentait son esprit se morceler peu à peu. Rage mêlée à la mélancolie, ses émotions tourbillonnaient dans une tempête qu'il ne se sentait que peu capable de contrôler. Au final, la Soif n'était plus la seule à combattre aux frontières de son esprit et à plusieurs reprises le guerrier se demanda s'il n'allait pas finir par, lui aussi, devenir un Dévoreur.

    - Vous y pensez encore... Pas vrai chef ?

    Tournant la tête vers Esyleij, le vampire ne répondit pas tout de suite au demi-elfe. Fixant ce dernier, le chef des armées se demanda s'il devait mentir à son frère d'armes ou bien lui dire la vérité. A quoi bon, au final, cacher une vérité qu'ils pouvaient tous voir. Il vivait avec eux. Chassait et combattait à leur côté. Aussi il était inutile de masquer ses ressentis.

    - A chaque instant. Je vais chasser pour me nourrir, et profiter du temps que nous avons pour m'isoler un peu. Je serai de retour avant notre départ, et je ne serai pas très loin dans le pire des cas. En mon absence, je te laisse gérer avec Ikaryon.
    - Reçu. Oh et, patron.
    - Oui ?
    - Arrêtez de vous torturer pour ça.

    Il ne répondit rien. Ses yeux parlèrent pour lui. Déployant soudainement ses ailes membranées, le chevalier noir s'envola dans les airs pour quitter rapidement son campement. Augmentant sa vitesse de vol grâce à sa magie, le but de Deydreus était simple: s'isoler autant que possible de ses hommes. Ses excès de rage augmentaient, il le sentait. Il avait besoin de se retrouver seul avec lui même. De voir les paysages monochromes des terres du nord tandis qu'il les parcourait. Au bout de quelques heures de vol, le vampire se stabilisa dans les cieux. Porté par les vents, le bretteur ferma quelques instants les yeux pour laisser ses autres sens prendre le relais. Il entendit les quelques mouvements des feuilles chahutées par le vent. Les piaillements de quelques rares animaux. Et il sentit l'odeur caractéristique de la terre. Du froid. Et du sang.

    Les yeux du vampire s'ouvrirent soudainement. Perdu au milieu des terres reculées, loin de toute civilisation, le bretteur parvenait à sentir au loin la délicate odeur du liquide carmin ainsi que de la putréfaction. Un mélange assez fort pour attirer son attention en raison de sa nature, mais trop dissipé pour être remarquer par n'importe quel traqueur. Peut-être, en vérité, cette odeur n'était que le résultat d'une soif grandissante chez le buveur de sang. Mais elle fut suffisante pour capter son intention, et sa curiosité. Le moral toujours brouillé par une rage grinçante, le chevalier noir fila aux travers des nuages dans l'espoir de trouver un quelconque groupe de bandits sur lesquels il pourrait passer ses nerfs. Peu lui importait qui avait été tué, tant que cela justifiait ses propres excès de rage. Bientôt, ce fut le grincement lent du vent que le vampire perçut, alors qu'il arrivait au niveau d'une sorte de demeure de bois. Si l'odeur précédemment sentit y était plus forte, le bretteur ne voyait pour le moment aucune trace d'attaques de convois ou ce genre de chose. Aussi, sa curiosité à l'égard de la bâtisse se mit à grandir légèrement. Redescendant vers le sol, le chef des armées commença à se poser lentement, la terre grondant alors que le claquement de ses ailes membranées résonnait dans l'air. Les poussières se soulevaient, comme aspiré par un magnétisme étrange alors que les grèves d'ébène du chevalier venaient enfin se poser contre la boue gelée. A nouveau sur le plancher des vaches, le vampire laissa son regard courir sur le bâtiment puis, après un haussement de sourcil, il commença à marcher vers la demeure. Et c'est là qu'il la vit.

    Balancé au bout d'une corde, le cœur de celle qu'il aimait bougeait doucement. Une vision horrifique, qui s'ancra dans les prunelles hétérochromes du chevalier noir alors qu'il reconnaissait les traits d'Isolde. Ces derniers avaient changés, marqués par la mort. Mais ce n'était pas ce qui le frappa le plus. Ce mouvement de balancier, lent, froid, sordide, vint transformer la boule qu'il ressentait jusqu'à lors en une tempête incontrôlable. Un ouragan de chagrin venant se mêler à une rage innommable alors que la Soif, et le sang béni, semblaient se repaître de cette folie naissante. Que s'était-il passé ? Depuis combien de temps son amante avait elle été pendue ? Depuis combien de temps avait-elle trouvé la mort ? Était-ce vraiment la réalité qui s'offrait à lui ? Assaillit par une multitude de questions auxquelles il n'avait pas de réponse, l'esprit du guerrier se brisa quelques instants alors que ses traits se tordait dans un facies mêlant rage et tristesse. Sa magie s'activa dans un réflexe incontrôlé tandis que le rubis de son bras venait recouvrir tout son être et qu'il se sentait partir. Morte. Oubliée. Par lui. Abandonnée.

    * Tu l'as laissée aller à la mort. Et tu attendais bêtement son retour. Idiot. *

    Ses prunelles s'agrandirent alors qu'il se mit à hurler. Un cri rauque, bestial, sans logique. Enfin... Il aurait aimé crier. Sa bouche ne s'était ouverte que dans un craquement morbide alors que ses canines lui infligeaient une douleur atroce. Le rubis sanguin qui se formait sur son derme venait renforcer sa carcasse tordue mais le hurlement ne fut qu'interne. L'homme hurlait. Le vampire, lui, semblait prisonnier de sa propre folie. Relevant les yeux, Deydreus observa de nouveau le corps de son aimée. Il ne pouvait pas la laisser là.

    Déployant de nouveau ses ailes et se propulsant dans les airs, le bretteur vint trancher de ses longues griffes écarlates la corde qui pendait son amante. Attrapant cette dernière dans ses bras, le chevalier noir ne prit pas la peine de retirer la corde qui avait marqué le cou de la brune. Plus près d'elle, il pouvait voir les marques sur sa peau, ses traits altérés par ce qu'il devinait être la transformation qu'elle avait souhaité. Et, même s'il ne savait pas qu'elle ne pouvait mourir pendue, le vampire demeura quelques instants à flotter ainsi et observer celle qu'il souhaitait revoir depuis de nombreux jours. Fixant son visage de ses yeux vairons, le dirigeant des Serres Pourpres se posa finalement de nouveau, son corps encore parsemé du rubis sanglant de sa propre rage. Silencieusement, il retira alors enfin la dite corde, passant ensuite ses doigts cristallins sur la marque creusée dans le cou de la liche.

    - Isolde... c'est vraiment toi...

    Son esprit vacilla alors dans un moment figé. Contre elle, le vampire revit une scène qui l'avait déjà marqué par le passé. Une âme qu'il avait lui même éteinte de par ses armes, et qu'il avait accompagné dans ses derniers instants. A présent, celle qu'il aimait était encore là, dans ses bras, après avoir vécut une scène aussi symbolique que morbide. Et s'il y avait de la beauté dans ce geste désespéré, il apparaissait pour le bretteur comme le plus terrible des cauchemars. Revenant à lui alors qu'il la tenait toujours ainsi, le vampire se repositionna. Elle était là, a moitié allongé et tenue dans ses bras, alors qu'il était à genoux dans la boue et que ses ailes déployées venaient créer une toile sanglante autour d'eux. Son corps, parsemé de magie sanguine, se vit enfin libérer de ces éclats rougeoyants alors que de grands pétales sanguins semblaient glisser de son armure d'ébène.

    - Tu y es parvenue... n'est-ce pas ? Tu as dominé la mort ?

    Comment décrire ce qu'il ressentait ? Une peine mêlée à de la colère, de l'incompréhension et une mélancolie certaine. Pourtant, cette teinte d'espoir au fond de lui alors qu'il observait sa belle une nouvelle fois. Même changée, elle lui apparaissait radieuse. Même ainsi, il ne pouvait détâcher son regard. Continuant de la fixer, le vampire laissa une dernière phrase quitter ses lèvres. Un murmure qui, il ne savait trop pourquoi, résonnait en lui comme une formule magique. Comme une supplique adressé à son aimée afin qu'elle lui montre que ce n'était pas la fin, et qu'il ne venait pas de découvrir le corps inanimé de celle pour qui son âme semblait vibrer.

    - Jusqu'à ce que ton cœur ne cesse de battre... Il posa sa main sur sa joue, replaçant quelques mèches de cheveux avant de reprendre. Et même après.



    Danse Nocturne [Deydreus] 7bdNafm

    Apparence des épées de Deydreus:


    La Danse-Mort
    La Danse-Mort
    Isolde Malkyn
    Isolde Malkyn
    Messages : 373
    crédits : 949

    Info personnage
    Race: Liche
    Vocation: Mage noir
    Alignement: Neutre Mauvais
    Rang: C
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t2669-isolde-malkyn-termineehttps://www.rp-cendres.com/t2706-le-grimoire-d-isolde
  • Mer 5 Juin - 19:46
    Danse Nocturne
    Feat Deydreus

    Isolde ouvrit péniblement les yeux, son cou était douloureux mais elle ne s’en inquiétait pas. Elle scruta rapidement les traits du visage de celui qui la maintenait, puis elle observa autour d’elle. Les pétales de sang flottaient, offrant un décor des plus somptueux qu’elle avait déjà pu contempler auparavant. Elle tourna de nouveau la tête et aperçut les ailes membranées. Peu à peu, ses idées commençaient à s’éclaircir dans sa tête. Deydreus. Le vampire était là, elle ne rêvait pas, il la tenait dans ses bras. Elle fut soulagée un instant, ses lèvres esquissèrent très légèrement un sourire… mais les traits de son visage s’assombrirent aussitôt.
    Elle sentit le désespoir envahir de nouveau son cœur et elle était consciente de son échec, de sa propre faiblesse. Elle semblait furieuse et contrariée. La folie l’avait poussée dans cet acte violent et désespéré, tout lui revenait en pleine tête. Elle réalisait sa fragilité et elle se haïssait pour cela. Tout comme elle semblait en vouloir à l’homme qui se tenait si près d’elle.

    Ses choix devenaient un fardeau qu’elle peinait à porter. Et elle ne voulait pas l’assumer devant lui, elle ne voulait rien lui montrer. Presque vexée et refusant la vérité qui s’imposait à elle, Isolde se détacha brusquement du chef des Armées. Elle se redressa, marcha quelques pas puis se tourna lentement pour fixer Deydreus sur le côté.

    - « Tu n'aurais jamais dû venir ici. » lâcha-t-elle, froidement.

    Le chevalier noir ne pouvait que rester perplexe devant la réaction d’Isolde, elle n’était plus entièrement maîtresse de ses actes. L’emprise du nécromant était bien trop forte et son esprit faiblissait sous ce poids écrasant. La liche cédait peu à peu à la folie, se laissait gangrener par elle, soumise à un changement brutal et dévastateur suite à sa transformation.
    Puis elle pensa à l’intérieur de sa maison. Jamais il ne devait entrer dans la Nécropole et découvrir ce qu’elle faisait en ces lieux. Elle se livrait à d’horribles et macabres expériences, Deydreus ne pouvait certainement pas comprendre. Il ne devait pas assister à ce spectacle lugubre et saisir la noirceur de son âme, la cruauté et le sadisme dans lequel elle s’était plongée et où elle s’enfonçait chaque jour davantage.

    - « Comment m'as-tu retrouvée et pourquoi es-tu là ? » lui demanda-t-elle. Ses mots trahissaient la crainte qu’elle ressentait, son esprit tourmenté par la folie et la paranoïa. Elle le fixa intensément.

    Elle pensait que l’Empire l’avait envoyé, afin de la traquer et la juger pour ses crimes. À cause de la créature abjecte qu’elle était devenue. La peur imprégnait quelque peu sa voix. Par ailleurs, celle-ci avait changé, elle sonnait beaucoup plus basse, ses mots se faisaient plus traînants. Elle ne souhaitait pas être arrachée à sa liberté et condamnée pour ses horreurs. Elle s’était isolée dans les terres du Nord pour être tranquille, loin de la foule et de tous ces parasites gênants qu’elle ne supportait plus.

    La Danse-Mort concentra son pouvoir de nécromancie afin d’invoquer sa goule. Celle-ci émergea des ombres et se plaça devant la porte d’entrée vétuste de la maison de bois. La nécromancienne ordonna à Morana de ne pas bouger et d’empêcher toute intrusion.

    - « Tu devrais t’en aller... » dit-elle en détournant son regard émeraude du vairon de son vis-à-vis, puis elle croisa les bras sous sa poitrine.

    La liche fixa la corde avec laquelle elle s’était pendue et une lueur de tristesse emplit son regard. Elle regarda vaguement le sol, la terre, la poussière… Les vestiges d’une humanité déchiquetée, recrachée. Une terre stérile et souillée qui refusait d’abriter la vie. Elle entendit plus loin les râles des êtres qu’elle avait transformés, dans sa propre cité des morts.

    Le Chevalier Noir
    Le Chevalier Noir
    Deydreus Fictilem
    Deydreus Fictilem
    Messages : 591
    crédits : 1401

    Info personnage
    Race: Vampire
    Vocation: Guerrier combattant
    Alignement: Loyal mauvais
    Rang: B - Griffe
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t893-deydreus-fictilem-inter-arma-silent-leges-terminehttps://www.rp-cendres.com/t950-liber-legatus-chronologie-de-deydreus-fictilem
  • Mer 5 Juin - 21:56
    Fixant Isolde de ses prunelles hétérochromes, Deydreus se perdit quelques instants à observer les traits de son aimée. Puis, lorsque cette dernière ouvrit les yeux pour afficher un sourire très léger, un poids gigantesque sembla s'enlever des épaules du chef des armées. En quelques instants, toute la rage et le désespoir s'étaient dissipés pour laisser une profonde vague de soulagement gagner le cœur du vampire. Seulement, ce sentiment agréable ne dura pas. Il ne fut qu'éphémère, comme emporté par le changement d'expression soudain de la liche. Comme emporté comme les feuilles se faisaient emporter par les vents du Nord. Puis quand la belle le repoussa et s'arracha de son étreinte, une inquiétude se mêla à une incompréhension dans l'esprit du bretteur aux yeux vairons.

    Une simple phrase. Une simple phrase qui résonna dans tout l'être de Deydreus qui resta quelques instants interdit face à la nécromancienne. Ne souhaitant pas rester à genoux dans la boue quand celle qu'il aimait s'était détachée et lui faisait face, le chevalier noir se redressa de toute sa hauteur, faisant jouer ses ailes membranées pour qu'elles se replient dans son dos. Quelques instants, le dirigeant des Serres Pourpres fixa Isolde silencieusement. Son attitude, ses gestes, sa réaction... Tant de choses soudaines qui plongeaient le chevalier dans une confusion certaine. Pourtant, il tenta de ne rien montrer tandis que ses prunelles bicolores revenaient chercher le visage d'Isolde. Quand elle reprit de nouveau la parole, sa voix sembla vibrer d'une façon que le vampire n'aurait jamais soupçonné. Cette voix d'ailleurs... Elle était différente de celle qu'il se souvenait avoir entendu. Des similarités, agrémentées d'une froideur probablement liée à son nouvel état. Et pourtant, pourtant son timbre semblait craindre quelque chose. Répondant au regard d'émeraude qui le fixait, le bretteur plongea ses billes sang et glace dans le vis à vis de son aimée.

    - J'ai été attiré par l'odeur du sang. Je trouvais cela curieux de sentir cela alors j'ai plongé en direction de cette demeure. Il inspira de nouveau, sentant la forte odeur ferreuse s'insinuer dans ses narines. Je volais depuis quelques heures pour me changer l'esprit. J'avais besoin de... Prendre du temps pour moi. Je suis seul, si c'est le fondement de ta question.

    Son regard glissa alors doucement vers la créature qu'elle venait d'invoquer au niveau de la porte. Une goule aux formes malgré tout féminines, qui se posta devant l'entrée de la demeure comme une gardienne mortifère prête à tout pour ne pas laisser entrer le chevalier noir.  S'il ne fut pas choqué de la création de la brune, le bretteur était étonné de la voir réagir ainsi. Et à sa confusion, une étrange sensation commença à glisser dans les méandres de son esprit. Haussant un sourcil, ce dernier écouta les mots suivants de celle qu'il venait de retrouver avant de reporter son regard vers elle.  

    - Je... Ne pense pas non.

    Il se mit à marcher doucement, ne se rapprochant pas de la maison pour éviter de provoquer il ne savait quelle réaction de la créature non-morte. Dans sa démarche, il fit un espèce d'arc de cercle pour se repositionner. Ses yeux passèrent sur Isolde, balayant à la fois la nécromancienne et l'objet de son attention. La corde. Soudainement, l'image de son aimée en train de se balancer au bout de cette dernière lui revint et provoqua en lui une envie d'hurler qu'il réprima. Puis, il s'arrêta pour faire en sorte que la liche soit entre lui et la goule. Il écouta quelques instants le silence, perturbé au loin par ce qui ressemblait à des gémissements morbides.

    - Pendant des mois, je t'ai pensée morte. Je n'eus aucune nouvelle, je pensais ne plus jamais te revoir. La colère semblait chaque jour grandir en moi alors que je faisais face à l'idée que je t'avais abandonnée. J'ai cherché à savoir si tu étais parvenue à dominer la Mort. Sans succès. Je vois à présent que ce fut le cas. Mais... Pourquoi... Ca ?

    Il pointa de sa dextre l'ancienne zone de pendaison, avant de revenir ancrer son regard vers la Nécromancienne. Il attendait des réponses, bien sûr, mais il voulait surtout voir le comportement de celle qu'il aimait.

    - Qu'y a-t-il au delà de cette porte qui te dérange au point de faire venir tes créations pour m'empêcher de m'y aventurer. Que se passe-t-il... Isolde.

    Il pouvait se projeter. En un claquement de cils, il pouvait balayer la créature morte-vivante et entrer de force. Découvrir par lui même les secrets que tentaient de lui dissimuler la brune. Mais il voulait d'abord voir ce qu'elle lui dirait. Si la vérité lui serait révélée et, surtout, si elle accepterait de lui dire pourquoi elle venait de tenter de mettre fin à ses jours. L'espace d'un instant, il la revit dans ses bras inerte. Et l'image le perturba fortement. Au point qu'il sentit aux frontières de son esprit la Soif qui s'amusait de la situation et venait grogner, prête à boire un sang d'une nouvelle rareté. Car si la zone empestait le liquide carmin, l'envie de fondre sur la nécromancienne pour la gouter était aussi quelque chose que la nature du vampire semblait réclamer.



    Danse Nocturne [Deydreus] 7bdNafm

    Apparence des épées de Deydreus:


    La Danse-Mort
    La Danse-Mort
    Isolde Malkyn
    Isolde Malkyn
    Messages : 373
    crédits : 949

    Info personnage
    Race: Liche
    Vocation: Mage noir
    Alignement: Neutre Mauvais
    Rang: C
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t2669-isolde-malkyn-termineehttps://www.rp-cendres.com/t2706-le-grimoire-d-isolde
  • Mar 2 Juil - 17:16
    Danse Nocturne
    Feat Deydreus

    Le sang, voilà ce qui l’avait attiré en ces lieux. L’odeur ferreuse devait se ressentir fortement pour le vampire qu’il était, la Danse-Mort avait commis beaucoup d’atrocités dans la Nécropole, chaque pièce en était imbibée. Évidemment que cela l’avait mené jusqu’à elle, surtout que Cœur-Ebène ne se situait pas si loin. En volant et attiré par l’odeur métallique, il avait été aisé pour Deydreus de venir se perdre au cœur de la cité des morts.

    Il était seul, personne n’avait encore mis sa tête à prix, elle n’était pas recherchée par l’Empire par rapport à la pègre ou par rapport à ses activités macabres. Elle demeurait encore sauve, pour l’instant. Car lorsque le chef des Armées allait mettre son nez dans ses affaires, qui pouvait affirmer connaître la réaction qu’il aurait. Il pouvait tout aussi bien fermer les yeux sur ses agissements, tenter d’en comprendre les causer et la raisonner, ou bien tout simplement l’arrêter et enfermer le monstre qu’elle était devenue. Ironique, alors que quelques mois plus tôt, elle avait affirmé à son vis-à-vis qu’il n’était pas un monstre. Elle avait changé sa nature, elle s’était tournée vers les ténèbres et leur avait confié son âme. Isolde s’était jetée à corps perdu dans la pratique des sciences occultes, le nécromant lui grignotait peu à peu la cervelle. Elle n’était pas l’unique responsable de ses atrocités, elle partageait son esprit avec le puissant mage noir de Shoumei. Elle l’ignorait encore, mais cela la plongeait de plus en plus dans la folie. Si bien qu’elle n’en ressortirait pas indemne. Les dommages étaient trop violents, le mal l’avait rongé de l’intérieur. Toutefois, une petite étincelle vibrait encore légèrement dans son cœur, la jeune Malkyn n’était peut-être pas entièrement morte. Sans doute restait-il une étincelle, même infime, dans le fond de son regard émeraude.

    Elle se contenta de hausser les épaules, finalement elle s’en moquait qu’il fût venu seul. Plus rien ne semblait véritablement compter à ses yeux. Le monde l’indifférait autant qu’il l’agaçait. Elle souhaitait rencontrer de nouveaux individus pour les analyser et pratiquer de nouvelles expériences. Tout comme elle préférait demeurer seule et se laisser aller à la mélancolie profonde.

    Deydreus ne souhaitait pas partir, le contraire l’aurait étonnée. Il restait là, il la scrutait, tout comme il observait Morana. Il savait que si elle était présente, si elle barrait l’accès à la demeure, c’était parce qu’elle cachait quelque chose.
    Il posa la question qu’elle redoutait. La nécromancienne garda son regard fixé sur le sol et elle serra doucement le poing. Elle était en rage, elle ne voulait pas qu’il ne la vît faible et incapable d’endurer les souffrances intérieures qui la torturaient. Elle était devenue une liche, elle avait accéder à la non-mort, ce qu’elle avait toujours désiré. Et au lieu de se réjouir, voilà qu’elle s’était misérablement pendue… Elle lisait le jugement dans son regard, dans son ton. Même s’il ne le désirait pas, il la jugeait en plus de ne rien comprendre à son geste désespéré.

    - « Tout le monde n’est pas aussi fort que toi, il faut croire. Le Chef des Armées qui est devenu immortel sans que cela ne l’impacte. Félicitations Deydreus, que veux-tu que je te dise de plus... » dit-elle, froide et sarcastique.

    Elle lui en voulait, sans savoir pourquoi. Elle en voulait au monde entier, elle aurait voulu le voir brûler tout entier.

    - « C’est là où je vis, je protège mon territoire des intrus voilà tout. » Ses paroles étaient mordantes, son regard assassin.

    Elle le provoquait, elle ne savait pas réellement ce qu’elle désirait, mais elle avait envie d’une réaction peu importait laquelle. Le voir s’énerver, en colère contre elle, triste ou déçu. N’importe quoi. Mais surtout pas de fausse empathie ou de compassion, elle ne le supportait pas. Elle souffrait, donc elle voulait le voir souffrir autant qu’elle.
    Elle savait qu’elle ne possédait aucune chance contre lui, qu’il était un excellent duelliste. Mais elle s’en moquait, elle ne cherchait de toute façon pas à gagner. Elle voulait simplement laisser sortir sa colère, sa violence, sa folie.

    - « Tes sens vampiriques t’ont mené jusqu’ici, alors autant faire ce que ton instinct te réclame tel le monstre que tu es. » Elle sortit sa lame dissimulée sous ses vêtements et ouvrit d’un geste vif ses blessures fraîchement refermées. Le sang perla aussitôt de ses bras livides et maigres. Le liquide semblait bien plus sombre et moins abondant. Mais sa rareté et sa forte concentration magique devait paraître un mets bien délicieux pour le chevalier noir. « Viens me goûter, vide-moi complètement de mon sang si cela t’amuse. C’est bien cela que tu veux, c’est ce que tu as toujours voulu, Deydreus... » dit-elle en le toisant.

    Puis la mage noire changea de main et fit la même démonstration sur son autre bras, de manière beaucoup plus lente, elle faisait couler son sang presque avec passion et sensualité. Elle laissa ses bras reprendre place le long de son corps, son essence pourpre perlant lentement sur le sol boueux. Ses doigts s’écartèrent en laissant tomber sa lame près de ses pieds. Vulnérable, elle attendait que son vis-à-vis ne vînt à sa rencontre, pour enfoncer ses crocs acérés dans sa peau. La tristesse et la haine se tairaient l’espace d’un instant, si seulement.

    Le Chevalier Noir
    Le Chevalier Noir
    Deydreus Fictilem
    Deydreus Fictilem
    Messages : 591
    crédits : 1401

    Info personnage
    Race: Vampire
    Vocation: Guerrier combattant
    Alignement: Loyal mauvais
    Rang: B - Griffe
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t893-deydreus-fictilem-inter-arma-silent-leges-terminehttps://www.rp-cendres.com/t950-liber-legatus-chronologie-de-deydreus-fictilem
  • Mar 2 Juil - 22:40

    Deydreus se doutait que quelque chose n'allait pas. Il n'était pas l'être le plus empathique qui parcourait ces terres. Le sort des êtres était habituellement un orchestre qu'il manipulait à sa guise pour réchauffer les cœurs et galvaniser les armées ou bien pour instiller la peur dans ses ennemis. Pourtant, malgré le détachement qu'il avait habituellement vis à vis des émotions et réactions des autres, le bretteur aux lames jumelles jaugeait sa dulcinée d'un œil différent. Il ne la prenait pas en pitié, il n'avait de raison pour cela. Pour dire vrai, Deydreus était simplement perdu. Il ne comprenait pas ce qu'il se passait et pourquoi Isolde agissait ainsi. Encore affecté par l'image de la nécromancienne morte dans ses bras, le vampire se figea presque complètement quand elle commença à lui répondre.

    - Sans que cela ne m'impacte ? Il revit quelques instants les nombreuses semaines de torture, sa transformation, la Soif. Ne te moque pas de moi.

    Il reprit doucement ses mouvements, toujours en décrivant cette étrange danse de va et vient devant la liche, n'avançant ni ne reculant par rapport à elle ou à la porte d'entrée de sa demeure. Puis, elle reprit de nouveau la parole, stoppant encore les pas du vampire qui revint ancrer ses yeux bicolores dans l'émeraude de la belle.

    - Tu mens.

    Ses mots avaient roulé en dehors de sa gorge comme un tonnerre grondant. Le ton s'était durci, en même temps que son regard. Elle ne protégeait pas simplement son "territoire". Elle cachait quelque chose. Et le vampire n'était pas stupide. D'ici, il sentait les effluves de sang. L'odeur ferreuse venait enivrer ses sens et il sentait en lui la Soif qui hurlait, désireuse de venir boire le liquide carmin que son odorat parvenait à capter. Et avec une odeur aussi forte, il était évident que ce qui se déroulait à l'intérieur de la bâtisse, ou avait eu lieu, n'était pas légal. Isolde était déjà de son vivant une nécromancienne de talent. Elle partageait les vices que le chef des armées avait et il était évident que sa perception de la loi devait être bien plus vacillante que ce que le bretteur aux lames jumelles pouvait imaginer. Mais si elle insistait autant pour l'empêcher d'avancer, alors cela signifiait qu'elle craignait qu'il ne découvre ce qui se trouvait au delà. Et si elle craignait quelque chose, qu'elle avait peur, alors c'est que quelque chose n'allait vraiment pas. La nécromancienne était une personne au caractère trempé, sûre d'elle et ambitieuse. Elle possédait un mental aussi dur que l'acier et le chevalier noir l'avait vue retourner une partie de l'armée d'un archonte contre lui sans hésiter. Et là, devant lui, elle se dressait dans le but de l'empêcher de découvrir le fruit de ses actions secrètes.

    Deydreus n'était pas spécialement déçu, non. Il était plutôt... En colère. En colère de la voir agir ainsi sans pouvoir réellement changer quoique ce soit. Il.. Il était perdu, de nouveau, mis devant une réalité qu'il ne parvenait pas à complètement cerner. Il entrerait dans cette maison, qu'elle le désire ou non. Mais il savait qu'en le faisant, cela pourrait aussi bien arranger les choses que les aggraver. Et c'est alors que la nécromancienne se décida à agir, sortant de nouveau le vampire de son observation silencieuse, et réarrangeant les traits furieux qui barraient son visage. Un nouveau flot de paroles aussi incisif que le plus aiguisé des scalpels. Des mots qui étirèrent un sourire sadique sur le visage du chevalier noir.

    - Un... Monstre.

    Il se rappelait des mots qu'elle avait prononcé autrefois, et petit à petit, les cliquetis commençaient à résonner dans son esprit alors que les engrenages se mettaient à tourner. Des rouages de réflexion qui le ramenait à sa propre transformation et ses propres épreuves. Lui, n'avait pas traversé le rideau, il lui avait échappé. Il n'avait pas connu l'étreinte glaciale de la mort contrairement à elle. Alors peut-être qu'elle traversait une crise similaire à la sienne ? Que... Non, le chevalier noir chassa ces idées stupides qui tentaient de rationnaliser quelque chose qui ne pouvait sans doute pas l'être totalement. Cependant, ce qu'elle avait dit jusqu'à présent, ses actions. Ce n'était pas elle. Enfin... Pas totalement. Quelque chose perturbait le dirigeant des Serres Pourpres. Et il fallait découvrir quoi. Malheureusement, les sens du vampire se brouillèrent de nouveau lorsque la nécromancienne sortit une lame qu'elle passa sur son bras. D'un geste simple mais puissant, elle entailla sa peau et libéra son sang emplit de magie. Les yeux hétérochromes du vampire glissèrent alors lentement vers la plaie, analysant la viscosité de son raisiné alors qu'elle l'invitait à venir se délecter de ce dernier. Qu'elle lui transmettait des idées aussi folles qu'alléchantes, avant d'ouvrir son autre bras.

    Il sentit rapidement les fragrances de son liquide carmin. Aussi envoutantes qu'elle pouvait l'être. Bouillante, la Soif en lui se déchaina comme un torrent incontrôlable. Il voulait se jeter sur elle. Plonger ses crocs dans ses bras et se délecter de son essence jusqu'à en être complètement ivre. Serrant les poings, le chef des armées ferma quelques instants les yeux, cherchant à lutter contre une force qu'il peinait à contenir. Puis il rouvrit finalement les yeux, dans un claquement sourd. Le temps sembla ralentir autour de lui, les feuilles ballottées par le vent semblèrent presque se stopper tandis que la dague qui glissait des doigts d'Isolde frappait le sol avec une lenteur déconcertante. Avançant vers elle, le bretteur était à peine conscient qu'il déchainait son pouvoir et sa vitesse. Que la bête assoiffée de sang en lui se léchait d'avance les babines alors qu'il voyait les gouttes rubis tomber doucement vers une terre qui semblait pourtant avoir eu son lot de sang à boire.

    Quand il arriva enfin au niveau de la liche, Deydreus attrapa ses poignets et souleva la nécromancienne comme si elle ne pesait rien. Il l'attira contre lui, continuant sa route sans mot dire. La goule qui gardait la porte, aussi surprise que sa maîtresse, ne put réellement s'opposer au coup d'épaule du vampire qui la chassa sur le côté avant d'enfoncer la porte qui les séparaient de l'antre d'Isolde. Quand le temps reprit doucement son cours et que la vitesse du guerrier revint à la normale, l'odeur ferreuse présente dans la Nécropole n'était rien par rapport à ce que le vampire ressentait contre son aimée. Pourtant, il voyait bien les tâches, les marques et les restes humains. Il les ignora cependant, forçant l'un des poignets de la brune vers ses lèvres alors que sa dextre sanguine venait saisir la chevelure de la liche.

    - Ce que j'ai toujours voulu Isolde, ce n'est pas juste ton sang... Il passa sa langue sur la plaie, sentant un élixir irrésistible glisser dans sa gorge avant qu'il ne revienne la fixer. C'est toi toute entière. C'est toi que j'ai toujours voulu, mais pas simplement comme un prédateur cherchant à se nourrir d'une proie impuissante. Mais comme une compagne. Une égale.

    Il approcha son visage du sien, ancrant ses yeux bicolores dans ceux de la liche, enivré par son odeur, ses traits, son corps. Il vint alors murmurer, toujours contre elle et le premier meuble contre lequel il avait pu la plaquer.

    - Mais je peux l'être, cette bête. Ce monstre que tu décris. Si tu refuses de m'apporter la moindre réponse.

    Il plongea alors soudainement ses crocs dans la gorge de la brune. Rapidement, le sang de cette dernière gicla dans sa bouche et il sentit toute la saveur de la nécromancienne emplir sa gorge, glisser sur sa langue. Il adorait son gout, s'en délectait d'une manière absolue alors qu'il la goutait comme elle lui avait demandé. Il était là, contre son corps, la maintenant sur place et l'empêchant de réagir plus que de raison tandis qu'il venait la dévorer. Il sentait son esprit se vider, comme si la Soif se synchronisait entièrement avec ses pensées et le désir qu'il éprouvait pour elle, et se mêlait à sa frustration de ne pas savoir ce qui arrivait à la nécromancienne. Puis, il retira soudainement ses crocs, fixant les traits de la belle sans attendre une nouvelle réaction avant de venir l'embrasser. Il mêla ses lèvres aux siennes, laissant son sang glisser de ses lèvres jusqu'à la bouche d'Isolde. Un baiser sauvage, qui tentait de transmettre le tourbillon d'émotions qu'il ressentait en cet instant pour elle. De longues secondes passèrent ainsi, avant qu'il ne cesse son baiser pour éloigner quelque peu son visage, fixant la nécromancienne.

    - Je ne suis pas ton ennemi, Isolde. Je ne l'ai jamais été. Mais réponds moi sur tout ce qui se passe. Ou je ferais en sorte que tu me répondes.

    Une phrase à la fois emplie d'autorité, de frustration et d'envie. Peu importait le décor et les expériences. Deydreus voulait savoir ce qui traversait l'esprit de celle qu'il aimait.



    Danse Nocturne [Deydreus] 7bdNafm

    Apparence des épées de Deydreus:


    La Danse-Mort
    La Danse-Mort
    Isolde Malkyn
    Isolde Malkyn
    Messages : 373
    crédits : 949

    Info personnage
    Race: Liche
    Vocation: Mage noir
    Alignement: Neutre Mauvais
    Rang: C
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t2669-isolde-malkyn-termineehttps://www.rp-cendres.com/t2706-le-grimoire-d-isolde
  • Dim 28 Juil - 23:31
    Danse Nocturne
    Feat Deydreus

    La brune au teint pâle n’éprouvait aucune peur en présence du vampire, elle ne lui faisait pas pleinement confiance mais ce lien passé fusionnel suffisait. Elle l’avait provoqué, de manière tout à fait calculée, en s’ouvrant les poignets devant lui. Elle pensait que tout ce qu’il désirait c’était son sang, qu’il n’était qu’un beau parleur. Ou bien elle cherchait juste à éveiller la bête en lui, le monstre tapi sous la surface qui ne demandait qu’à sortir. Elle savait qu’il détenait la capacité de décimer des populations, de dévaster un royaume et de semer la mort autour de lui.

    La liche le percevait à ce regard et ce sourire cruel qu’elle avait déjà pu voir se dessiner sur ses lèvres. Elle le poussait, elle dépassait ses limites, elle voulait voir ce dont il était capable libéré de ses chaînes. Isolde était plutôt doué pour pousser les personnes à bout et voir se dégager d’eux leur pires pulsions, leurs instincts primaires. Elle savourait tant l’idée de le voir vaciller, de contempler cette perte de contrôle où la bête se délivrait de la douleur de n’être qu’un homme. Elle désirait contempler ses instincts primitifs et destructeurs. Le masque de Chef des Armées devait tomber, le monstre n’avait pas besoin de rester caché…  

    Elle ne fut d’ailleurs pas étonnée qu’il usât de son pouvoir de vélocité pour venir jusqu’à elle. Tandis qu’il lui agrippait les poignets et la portait telle une poupée de chiffon, elle n’eut qu’à peine le temps de s’en rendre compte, mais la satisfaction la gagnait.
    Morana fut bousculée, elle qui gardait l’entrée de la Nécropole. Lorsque le temps reprit normalement son cours, la maîtresse des morts fit signe à sa goule de rester à sa place et de laisser faire. Elle savait que Deydreus possédait de toute façon l’avantage sur elle deux. Ce n’était pas un concours de force, mais de provocation et Isolde excellait dans ce domaine. Son cœur, qui battait de manière très lente depuis sa transformation, semblait pourtant donner davantage de signe de vie. La présence de son amant n’y était pas étrangère, une force incontrôlable d’attirance les liait et subsistait par delà la mort.

    - « Bois, ne t’en prive pas. N’était-ce pas ce que je disais ? Fais ce que tu désires le plus, ce qui te définit... » dit-elle dans un doux murmure.

    Elle semblait se délecter de cette tension qu’elle faisait naître chez le vampire. Il ne luttait plus, la soif avait pris le dessus, sa vraie nature s’exprimait et elle le percevait dans son regard hétérochrome. Après quelques mots, Deydreus enfonça de nouveau ses crocs dans la chair si pâle de la brune. Cette fois-ci son cou fut touché, elle accueillit avec plaisir ce déchirement, si bien qu’elle en gémit, la douleur lui paraissait si douce, si reposante. Le sang qui pulsait encore quelque peu en elle diminuait et elle se sentait presque apathique. Cette sensation qu’elle recherchait, celle qui l’avait conduite jusqu’à se passer la corde au cou et se jeter de cet arbre. Dans un même temps, elle appréciait le voir sombrer dans cette folie, cette envie si intense et incontrôlable, elle voulait voir le prédateur qu’il avait toujours été. Peut-être ce moment allait marquer un tournant décisif dans leur relation, les lier ou les perdre à jamais. Là se jouait le destin de deux âmes damnées.
    Elle se demanda jusqu’où serait-il capable d’aller dans cette danse macabre vers la dépravation, maintenant qu’elle avait su captiver l’attention de la bête.

    Les derniers mots prononcés par l’homme d’armes précisaient cette pensée, il la défiait à son tour. Joueuse, elle n’avait pas envie d’arrêter maintenant cette valse sanguinaire. Elle le regarda dans les yeux, passant ses doigts sur les marques qui lui avaient infligée après avoir scellé leur baiser.

    - « Tu exiges des réponses ? Alors prends-les. Tu penses pouvoir me contraindre, me faire parler en usant de ta force sur moi… Mais chaque acte a ses conséquences et es-tu seulement prêt à entendre toutes les vérités qui pourraient sortir de ma bouche ? Les mots que tu m’arracheras nous condamneront sans doute tous les deux. Es-tu réellement prêt à voir ton destin lié au mien, à ne plus être que l’ombre de la bête ? » dit-elle, d’une voix toujours basse et traînante. Son regard lançant un défi brûlant.

    Le jeu auquel elle s’adonnait devenait dangereux, cruel, inéluctable. Elle était prête à aller très loin, plus rien ne semblait la retenir et la folie tissait chaque jour de nouvelles toiles dans son esprit. Mais était-il prêt à l’accompagner, à plonger avec elle dans ses vices.

    Elle voulait également montrer à son vis-à-vis qu’elle n’était pas une victime qu’il pouvait manipuler et qu’elle lui donnerait du fil à retordre. Elle le tira vers elle, se plaquant contre lui malgré la présence de l’armure portée par le guerrier. Elle fit crépiter de petites flammes noires entre ses mains et elle vint jouer près du corps du vampire. Elle possédait ses propres armes elle aussi, ce nouveau don qu’il ne lui connaissait pas. Elle s’était entraînée, même si elle était loin de maîtriser cet art magique. Le feu ténébreux noircissait également les prunelles de la liche, les flammes sinistres semblaient vaciller dans ses yeux alors qu’elle confrontait le regard de Deydreus. Elle l’embrassa tout en rapprochant sa main enflammée du visage vampirique, un demi sourire étira ses lèvres. Une provocation de plus, tout en jouant avec les sens et les émotions du vampire.

    - « Montre-moi tout ce que je peux éveiller en toi. » dit-elle en approchant doucement ses lèvres de l’oreille du brun.


    Le Chevalier Noir
    Le Chevalier Noir
    Deydreus Fictilem
    Deydreus Fictilem
    Messages : 591
    crédits : 1401

    Info personnage
    Race: Vampire
    Vocation: Guerrier combattant
    Alignement: Loyal mauvais
    Rang: B - Griffe
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t893-deydreus-fictilem-inter-arma-silent-leges-terminehttps://www.rp-cendres.com/t950-liber-legatus-chronologie-de-deydreus-fictilem
  • Lun 29 Juil - 12:05

    Figé contre son aimée, le vampire sentait dans ses tempes les battements de son propre cœur. Encore enivré par le nectar sanglant qu’il venait de discuter, et par les lèvres de celle qu’il venait d’embrasser, le chevalier noir tentait de garder la tête sur les épaules. Il était là, contre elle, et attendait les réactions de cette dernière.

    Lorsqu’elle entama sa réponse, le vampire haussa un sourcil. Elle le provoquait de nouveau. S’il se doutait que ses propos n’allaient pas l’atteindre spécifiquement, le dirigeant des Serres Pourpres ressenti de nouveau une vague de frustration gagner son corps. Les réponses qu’il attendait… L’attitude de sa belle… Il y avait trop d’informations qui gravitaient autour d’eux tandis qu’ils se perdaient dans cette danse macabre où la bestialité venait se mêler à la raison.

    - Si je désirais t’arracher des réponses, je pourrais te forcer à me suivre, te faire boire une potion de vérité et tout obtenir. Je n’en ai pas envie. Les réponses que je désire avoir, je veux les entendre de ta bouche. De ton propre chef. Et s’il faut t’infliger quelques douleurs car tu n’attends que cela, alors soit. Il marqua une pause, la fixant. Oui, je suis prêt à entendre ce que tu as à me dire. Oui, je suis prêt à mêler mon destin au tien. Je l’ai été déjà lorsque tu m’annonçais vouloir mourir, à Cœur-Ébène. Alors dis moi, Isolde. Dis moi ce qu'il en est.

    Deydreus sentit alors Isolde l’attirer un peu plus contre elle. S’il fut surpris de la chose, le bretteur se laissa tout de même faire tandis qu’elle venait faire danser quelques flammes noires près de lui. L’instinct vampirique du chevalier noir lui hurla de reculer. De s’éloigner de cette magie qui, il le savait, lui serait extrêmement douloureuse si la nécromancienne décidait de venir marquer sa peau avec. Pourtant, le vampire ne bougea point. Au contraire, il se plaqua un peu plus contre elle et fixa de ses billes hétérochromes les yeux maintenant complètement enténébrés de son aimée. Quand elle vint l’embrasser de nouveau, Deydreus sentit en lui une nouvelle vague de chaleur, indépendante de ce mélange d’appréhension vis-à-vis des flammes et de désir. Là, plaqué contre la liche, le vampire sentait que son âme résonnait. Il se sentait attiré par elle. Il n’était pas stupide, le bretteur savait que les choses qui se passaient étaient graves. Que la nécromancienne emmenait avec elle de lourds secrets et que sa transformation l’avait visiblement affectée plus que ce qu’il ne pensait. Mais… Il n’y avait aucune logique dans l’amour qu’il lui portait. Aucune restriction, aucune chaîne quant à la passion qu’il éprouvait à son égard. Quand leurs lèvres se quittèrent de nouveau et qu’elle vint lui murmurer quelques mots à l’oreille, le vampire attrapa soudainement les poignets de la liche pour éloigner les flammes de son visage. Les joignant ensuite et les bloquant avec sa main gauche en usant de sa force, le bretteur ne quittait plus Isolde du regard. Il la dévorait, entièrement, de ses yeux bicolores. Il voyait ses prunelles obscures, ses traits affectés par sa transformation mais toujours sublimes, la plaie au niveau de son cou qu’il avait lui-même provoqué. Il ressentit de nouveau le gout de son sang, de ses lèvres. Et de longs souvenirs de sensations partagées dans la forteresse lui revinrent en tête.

    - Ce que tu peux éveiller en moi, hum ?

    De sa main droite, le vampire vint passer ses doigts sur la gorge de la liche. Il traça un sillon carmin, courant de la morsure qu’il avait réalisé pour ensuite faire danser ses doigts sur les marques encore présentes de la corde qui avait enserrer la gorge d’Isolde. Il s’arrêta dessus, attrapant cette dernière pour que toute sa dextre entour la gorge de la nécromancienne. Il étira un léger sourire, dévoilant ses crocs teintées de sang, avant de refaire courir sa main sur la peau de la brune. De la gorge, les doigts passèrent aux côtes, effleurant ensuite à travers le tissu la poitrine de la maîtresse des morts. Puis, la main glissa le long de son ventre, jusqu’à soulever sa robe pour se glisser en dessus, remontant par la suite.

    - Tu éveilles un désir profond. Un tourbillon d’émotions et de sentiments. Je te veux, toute entière, tout comme je me sens plus que jamais lié à toi. Je n’ai eu de cesse que de penser à toi depuis notre séparation à la capitale. J’ai voulu te retrouver. Être là lors de ta victoire sur la Mort. Tu me frustres aussi, à ne pas me répondre sur ce qu’il s’est passé là-bas. Sur ce que tu ressens. Mais je t’aime, Isolde. Et que ce soit la bête ou non qui parle importe peu, les deux sont du même avis te concernant.

    Appuyant ses propos en bougeant les doigts, le vampire revint embrasser la belle. Il se redressa ensuite tout en l’observant, alors que les flammes noires continuaient de danser au bout des mains d’Isolde. Amusé, le bretteur lâcha les poignets de la nécromancienne pour défaire son plastron et ses jambières. Un signe de confiance. Ou de folie, adressé à la liche. Tombant lourdement sur le planché ensanglanté de la demeure de cette dernière, l’armure n’était à présent plus un obstacle à leur étreinte. Continuant ses gestes ensuite, le chevalier noir attrapa ensuite l’une des mains de la belle pour l’approcher de son torse.

    - Marque-moi si le cœur t’en dit. Tout comme je marque ton corps de mes crocs.

    Il la fixait, jouant à son tour avec elle. Il n’avait pas peur. Plus qu’autre chose, il voulait lui montrer qu’il était prêt à aller très loin pour elle. Peu importait le sang, la mort. Peu importait la violence qui les entourait. Il était là pour elle. Et il voulait lui prouver qu’il la désirait plus que tout autre chose. Dévorant donc des yeux, et de ses gestes, son aimée, le chevalier noir revint se plaquer contre la brune, afin qu’elle sente contre elle toute la passion qui l’animait. Autour d’eux, l’odeur du sang et des restes humains était forte. Mais la passion qu’il éprouvait pour elle, plus forte encore. Elle pouvait le brûler, marquer sa peau. Il pouvait la dévorer. Ils allaient se perdre dans une tempête de passion et de vices. Mais chacun d’eux adorait ça. La bestialité de leurs échanges ne démontrait en vérité que l’étendue du lien qui les reliait tous les deux. Deux bêtes, imparfaites, vicieuses… Mais attachées l’une à l’autre. Attirés d’une manière surnaturelle, ils étaient là à se jauger, se provoquer, et voir combien ils étaient capables de se pousser pour atteindre l’autre. Revenant placer sa bouche contre la gorge de la brune soudainement, le vampire laissa sa langue filer le long de la plaie de cette dernière. De la pointe de cette dernière, il navigua entre les reliefs de sa blessure, insistant sur les endroits encore rougis par la déchirure que ses crocs avaient provoqué. Il voulait mêler le plaisir à la douleur dans ce geste, tandis qu’il la déplaçait pour mieux se retrouver contre son corps, libéré de toute entrave. Il releva ensuite la tête, plaquant son front contre celui de la liche. Ses yeux bicolores étaient emplis de désir. De passion. D’envie d’obtenir la vérité tout comme de dévorer son corps. Et ils ne la quittaient plus.  

    - Je serais une bête, si tu acceptes de l’être pour moi.

    Puis il s’avança un peu plus, dans le but de se mêler à elle tandis qu’il revenait l’embrasser. Et peu importait la douleur qu’elle désirerait lui infliger, il n’hésiterait pas à l’encaisser et lui rendre la pareille.  


    Danse Nocturne [Deydreus] 7bdNafm

    Apparence des épées de Deydreus:


    La Danse-Mort
    La Danse-Mort
    Isolde Malkyn
    Isolde Malkyn
    Messages : 373
    crédits : 949

    Info personnage
    Race: Liche
    Vocation: Mage noir
    Alignement: Neutre Mauvais
    Rang: C
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t2669-isolde-malkyn-termineehttps://www.rp-cendres.com/t2706-le-grimoire-d-isolde
  • Mer 28 Aoû - 18:12
    Danse Nocturne
    Feat Deydreus

    La liche observa le vampire ôter son armure, la laisser tomber avec lourdeur sur le sol froid de la Nécropole. Il acceptait d’être marqué, de se mettre à nu devant elle et de subir sa folie et ses vices. Tout comme il se livrait à elle, sur ses ressentis et ses sentiments. Il ne semblait avoir aucune retenue et lancer ses mots comme s’ils étaient simples à prononcer ou cette émotion aisée à ressentir. La nécromancienne n’avait jamais été à l’aise avec la passion amoureuse, elle ne l’avait jamais éprouvé. Pourtant, lors de sa vie humaine, elle n’était pas dépourvue de pensées teintées de romantisme. Peut-être ne savait-elle pas comment s’y prendre ou les autres n’avaient pas su lui inspirer de douces rêveries. Elle s’était convaincue avec le temps que l’affection n’était pas faite pour elle, qu’elle était destinée à toute autre chose. Toutefois, Deydreus avait su éveiller en elle de nouvelles sensations, même si elle avait tenté de les ignorer, de les fuir. Sa nouvelle condition ne les avait même pas fait taire, elles existaient encore au fond d’elle. La mage tenta de le repousser, d’être blessante et glaciale pour l’éloigner d’elle. Mais le voir rester près d’elle, toujours autant passionné même à travers la mort, la faisait y croire. Son corps hurlait d’envie pour lui et son cœur lui dictait les mêmes pensées. Seulement son esprit, corrompu par le nécromant, lui insufflait des idées mortifères. Il ne la laissait pas évoluer comme elle le désirait, il contrôlait une part de ses pensées et de ses actions. Et à cet instant, il lui ordonnait de faire souffrir l’être qui se tenait devant elle. Celui qui passait ses mains sur sa gorge, sur ses blessures, le long de son corps. La liche se raidit lorsqu’elle sentit ses lèvres venir à nouveau se mêler aux siennes.

    Elle semblait lutter contre ses démons intérieurs, elle restait présente physiquement, mais son esprit était aspiré ailleurs, à Shoumei près de son maître. Elle se faisait de nouveau distante, se libérant de l’étreinte du chef des Armées. La brune au teint pâle marcha avec lenteur vers l’escalier qui menait à l’étage supérieur, avant de se retourner et d’inviter son partenaire à la suivre dans une expression vide, un sourire froid sur les lèvres.
    Elle poussa ensuite de sa main pâle la porte sombre qui menait à sa chambre et laissa le vampire s’imprégner des lieux. Le grand lit d’obsidienne dominait la pièce et de vieilles coulées sanguinolentes laissaient des traces brunes et une forte odeur métallique. Des chaînes étaient suspendues au-dessus du couchage et à d’autres endroits de la pièce. Elle ne prit pas la peine d’allumer de nouvelles bougies, leur vision nocturne suffisait à s’adapter à l’obscurité. Elle se dévêtit sous l’œil de l’homme d’armes, laissa glisser sa robe sur le sol impur. Elle le laissa s’approcher d’elle et commença à ôter sa chemise et caresser son torse avec avidité. Puis la liche le guida sur le lit, le laissant s’allonger avant de venir se positionner à califourchon sur lui. Puis elle fit glisser son pantalon afin de le mettre nu comme elle l’était. Avec délicatesse, elle se pencha ensuite vers l’avant afin d’embrasser son cou, puis son torse qu’elle caressait. Et dans un même temps, la mage canalisa sa magie de feu, laissant les étincelles crépiter à l’intérieur de sa main, qu’elle vint placer contre la peau de son amant. Puis elle retint son geste de façon à analyser la réaction du vampire. Le feu demeurait une faiblesse pour lui, elle souhaitait le voir subir sa magie, mêler la souffrance de la brûlure et la douceur de ses lèvres et de ses mains fines et froides courant sur son derme. Elle répéta à trois reprises l’opération, descendant toujours plus le long de son ventre et s’arrêtant au niveau de son entrejambe. Elle leva les yeux et sourit avec malice, passant sa langue sur ses lèvres.





    Le Chevalier Noir
    Le Chevalier Noir
    Deydreus Fictilem
    Deydreus Fictilem
    Messages : 591
    crédits : 1401

    Info personnage
    Race: Vampire
    Vocation: Guerrier combattant
    Alignement: Loyal mauvais
    Rang: B - Griffe
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t893-deydreus-fictilem-inter-arma-silent-leges-terminehttps://www.rp-cendres.com/t950-liber-legatus-chronologie-de-deydreus-fictilem
  • Mer 28 Aoû - 22:26

    Lorsqu'elle se libéra de son étreinte, Deydreus observa un instant la liche qu'il avait embrassé quelques instants plus tôt. S'il voulut la retenir, le vampire n'en fit rien et se contenta de laisser faire la maîtresse de la mort. Ainsi, d'un pas lent, elle commença à grimper les marches de l'escalier menant à l'étage supérieur. Quand elle invita le chef des armées à la suivre, ce dernier haussa un sourcil tandis qu'il analysait les traits de la nécromancienne. Si son sourire donnait à ses traits une beauté mélancolique et enchanteresse, ses yeux semblaient porter son attention ailleurs. Pourtant, le bretteur ignora temporairement cette sensation pour se concentrer sur elle, et elle seule.

    Quand ils entrèrent finalement dans la chambre d'Isolde, Deydreus sentit une vague néfaste parcourir tout son être. L'odeur du sang, omniprésente, venait enivrer un peu plus les sens déjà en ébullition du vampire. Au fond de lui, la Soif s'émerveillait de se trouver dans un endroit pareil. Pourtant, ce désir de consommer de nouveau le liquide carmin disparut dans l'éther lorsque les prunelles bicolores du chevalier noir glissèrent des décorations au corps pâle de son aimée. Sa robe venait de choir contre le sol et c'était dans le plus simple appareil qu'elle se présentait à lui. Dévorant ses courbes du regard, le vampire se surprit à déglutir. Il s'approcha, sans un mot, désireux de se retrouver auprès d'elle. L'obscurité donnait à leurs corps et à la scène une aura particulière. Deux êtres obscurs s'approchant l'un de l'autre. Incertains de savoir s'ils devaient s'entre-tuer ou se jeter passionnément dans une étreinte charnelle. De nouveau, le vampire laissa la nécromancienne agir et il soupira légèrement en sentant les doigts fin d'Isolde venir défaire sa chemise puis caresser son torse. Chaque cicatrices semblaient être redécouvertes de manière tactile. Ses muscles se contractant presque en réflexe face aux caresses de la liche. Elle le fit ensuite s'allonger sur le lit. Puis elle vint se placer au dessus de lui. S'il désira prendre les choses en main, le bretteur fit preuve de retenu et se contenta de se laisser guider. Il voulait voir ce qu'elle avait en tête et, surtout, savoir si elle le désirait autant que lui. Quelques instants plus tard, c'est nu comme un ver qu'il la sentit venir embrasser son cou. Un nouveau soupir quitta sa gorge alors que ses mains vinrent instinctivement caresser le dos de la nécromancienne qui semblait décidée à mener une valse aussi séductrice que délicate. C'est alors que les doux baisers qui serpentaient sur la peau du chevalier noir laissèrent place à une promesse ardente. Et douloureuse.

    Les premières flammes crépitantes qui vinrent lécher la peau pâle du vampire lui tirèrent un léger sursaut. Puis une vague de douleur particulièrement intense. Elle ne venait pas de l'incinérer mais, à cause de sa race, les flammèches semblaient venir creuser jusque dans l'intérieur de son être. A l'instar d'un couteau particulièrement aiguisé taillant son chemin dans son derme, le chevalier grogna dans un réflexe en serrant la mâchoire. L'espace d'un instant, l'esprit de Deydreus se diffusa dans un brouillard illogique. La pièce où il était, sa situation. Celle qui venait lui infliger cette délicate douleur. Baissant les yeux, le vampire se concentra sur la nécromancienne, qui venait par la suite embrasser de nouveau doucement sa peau parsemée de cicatrices. Un mélange de tendresse, de douceur, et de souffrance. Une multitude de frissons vinrent parcourir le corps de Deydreus alors qu'Isolde reprenait son œuvre au niveau de son ventre. Le froid des doigts fins de la belle. L'humidité de ses lèvres, puis encore la chaleur du feu et sa douleur. Ce mélange de sensations, le vampire l'appréciait particulièrement. Il appréciait de se rendre vulnérable pour elle, tout en mêlant à ce geste une appréhension et une passion dévorante. Il sentait ce mélange de désir, de douleur et de plaisir. Et des vagues d'envie venant s'ajouter aux émotions déjà tumultueuses qui déchiraient son esprit. Puis, elle s'arrêta au niveau de son entrejambes. L'espace d'un instant, une inquiétude traversa les pensées du vampire. Il haussa un sourcil, s'apprêtant à dire quelque chose. Cependant, l'attitude de sa belle et sa langue passant sur ses lèvres confirmèrent au bretteur que les intentions de la nécromancienne n'étaient pas aussi.. Dangereuses qu'il ne le craignait.  



    - Je t'aime, Isolde. Que ton cœur batte ou non. Et peu m'importe le sang que tu as pu faire couler. J'ai besoin de ta confiance. Il vint alors l'embrasser de nouveau. Et tes vérités seront les miennes, car nous sommes liés. Montre moi quel est ta vie Isolde. Montre moi toi aussi à quel point tu veux te lier à moi.

    Et un peu plus, le vampire prolongea leur étreinte



    Danse Nocturne [Deydreus] 7bdNafm

    Apparence des épées de Deydreus:


    Permission de ce forum:

    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum