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Noble de La République
Viktor Volkhard
Messages : 192
crédits : 311
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B
En quête de libération
Feat. Lyra Leezen
La prise de pouvoir de Tensai sur la ville de Kyouji datait d’un peu plus d’un mois et, il devait certainement être en train d’assiéger la capitale à ce moment-là. Enfin, la tempête était passée et globalement, les habitants commençaient à reprendre une vie normale. Moi, par contre, j’étais encore un peu sous le choc de l’incendie de ma maison, mon seul et unique domicile. Désormais, je logeais dans différentes auberges qui voulaient bien de moi, parce que, j’étais totalement ruiné à vrai dire. Mais si c’était mon seul problème. Effectivement, j’étais également habité par le démon qui sommeillait dans le masque de mon père, quelle plaie.
Cependant, en ce jour, j’avais pour objectif de me rendre chez ma cousine, ou plutôt, dans le domaine de ma cousine, puisque ses parents, tout comme ma mère, avaient trouvé la mort durant l’assaut des barbares. Ma chère cousine, Lyra Leezen, était un soldat de l’armée des Draknys et, elle avait refusé de défendre la ville face à l’attaque. De facto, elle avait séjourné un bon mois en prison. Mais bref, ce n’était pas vraiment à moi de raconter cette histoire. Je savais que je devais, en ce jour, me rendre rapidement chez ma cousine pour lui parler du démon qui m’habitait, peut-être saurait-elle me libérer.
- Ne cherche pas Erwin, si tu veux que je parte, tu dois mourir. C’est ainsi que les choses sont faites, c’est ainsi qu’est la malédiction qui frappe les Staal depuis plus de dix mille longues années. Mais toi Erwin, tu es obligé de porter le lourd fardeau de cet héritage.
- Oui je sais, je suis maudit blablabla
- Ensemble, nous pourrions dominer le Sekai, si tu n’étais pas le fruit d’une hybridation et…
- Ohlala je suis un hybride, blablabla
- Vas-y, fais donc, et tu disparaîtras avec moi.
J’aurais dû me taire, le démon de feu enflamma une partie de ma peau. Évidemment, quand je jouais à l’effronté, il se faisait un plaisir de me faire du mal, puis de me guérir. Il ne fallait pas qu’il abimât de trop ce corps qui lui servait d’enveloppe charnelle. Quel bâtard. Enfin bref, après une longue marche et de nombreux débat philosophique avec « l’incarnation de la désolation », je finis par arriver au domaine Leezen. J’y étais accueilli comme chez moi par le majordome, forcément, puisque c’était en partie chez moi. Enfin, c’était à ma cousine, mais bref, j’étais un descendant Leezen aussi après tout !
Ce gentilhomme me conduisit jusqu’à Lyra, qui était en train de méditer dans le jardin. Naturellement, je vins discrètement m’asseoir à côté d’elle, sans pour autant la déranger. Je me mis également à méditer, puis, j’écoutais le rythme de ses battements de cœur, elle était apaisée, contrairement à moi. Elle devait certainement ressentir mon cœur battre de manière désordonnée, c’était certainement ainsi qu’elle comprendrait qu’un mal-être m’habitât. Les yeux fermés, écoutant les chants de la nature, je décidai de prononcer ces quelques mots.
- Bonjour Lyra, je vois que tu arrives encore à trouver le moyen de méditer calmement, j’en suis tout à fait ravie. Tout comme je suis ravi d’enfin te retrouver après ce long mois. Que deviens-tu ?
Puis je la laissai répondre, sans pour autant la presser, je continuai aussi de contrôler ma respiration. Mais très honnêtement, j’avais beaucoup de mal, le démon avait en partie le contrôle sur ma respiration lui aussi. C’était comme s’il essayait en permanence de prendre le contrôle de mon corps, j’étais obligé de me battre pour le garder. Un combat perpétuel que je n’arrivais pas toujours à gagner, ou que je ne voulais pas toujours gagner.
CENDRESCependant, en ce jour, j’avais pour objectif de me rendre chez ma cousine, ou plutôt, dans le domaine de ma cousine, puisque ses parents, tout comme ma mère, avaient trouvé la mort durant l’assaut des barbares. Ma chère cousine, Lyra Leezen, était un soldat de l’armée des Draknys et, elle avait refusé de défendre la ville face à l’attaque. De facto, elle avait séjourné un bon mois en prison. Mais bref, ce n’était pas vraiment à moi de raconter cette histoire. Je savais que je devais, en ce jour, me rendre rapidement chez ma cousine pour lui parler du démon qui m’habitait, peut-être saurait-elle me libérer.
- Ne cherche pas Erwin, si tu veux que je parte, tu dois mourir. C’est ainsi que les choses sont faites, c’est ainsi qu’est la malédiction qui frappe les Staal depuis plus de dix mille longues années. Mais toi Erwin, tu es obligé de porter le lourd fardeau de cet héritage.
- Oui je sais, je suis maudit blablabla
- Ensemble, nous pourrions dominer le Sekai, si tu n’étais pas le fruit d’une hybridation et…
- Ohlala je suis un hybride, blablabla
- Ferme ta gueule petit insolent ou je te crame de l’intérieur.
- Vas-y, fais donc, et tu disparaîtras avec moi.
J’aurais dû me taire, le démon de feu enflamma une partie de ma peau. Évidemment, quand je jouais à l’effronté, il se faisait un plaisir de me faire du mal, puis de me guérir. Il ne fallait pas qu’il abimât de trop ce corps qui lui servait d’enveloppe charnelle. Quel bâtard. Enfin bref, après une longue marche et de nombreux débat philosophique avec « l’incarnation de la désolation », je finis par arriver au domaine Leezen. J’y étais accueilli comme chez moi par le majordome, forcément, puisque c’était en partie chez moi. Enfin, c’était à ma cousine, mais bref, j’étais un descendant Leezen aussi après tout !
Ce gentilhomme me conduisit jusqu’à Lyra, qui était en train de méditer dans le jardin. Naturellement, je vins discrètement m’asseoir à côté d’elle, sans pour autant la déranger. Je me mis également à méditer, puis, j’écoutais le rythme de ses battements de cœur, elle était apaisée, contrairement à moi. Elle devait certainement ressentir mon cœur battre de manière désordonnée, c’était certainement ainsi qu’elle comprendrait qu’un mal-être m’habitât. Les yeux fermés, écoutant les chants de la nature, je décidai de prononcer ces quelques mots.
- Bonjour Lyra, je vois que tu arrives encore à trouver le moyen de méditer calmement, j’en suis tout à fait ravie. Tout comme je suis ravi d’enfin te retrouver après ce long mois. Que deviens-tu ?
Puis je la laissai répondre, sans pour autant la presser, je continuai aussi de contrôler ma respiration. Mais très honnêtement, j’avais beaucoup de mal, le démon avait en partie le contrôle sur ma respiration lui aussi. C’était comme s’il essayait en permanence de prendre le contrôle de mon corps, j’étais obligé de me battre pour le garder. Un combat perpétuel que je n’arrivais pas toujours à gagner, ou que je ne voulais pas toujours gagner.
La Sénéchale
Lyra Leezen
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Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B - Tovyr
⊰⊱
Les choucas du désert croassaient sinistrement au dessus des ruines éparses, vestiges d'un passé glorieux qui ne demandait qu'à être rebâti. Lors du siège de Kyouji, les hordes de barbares et mercenaires à la solde de Tensai Ryssen avaient écumés la région, afin de repousser le moindre renfort envoyé depuis le nord, mais aussi pour accroitre la pression sur ceux qui se cachaient derrière les épais murs de la métropole. Et pour cela, pendant des mois, des colonnes de fumée noire s'élevaient à perte de vue, jusqu'à l'horizon, autour de Kyouji, les troupes de Ryssen pillant et incendiant les villages et oasis alentours pour se défouler en attendant que les défenses de la ville ne flanchent.
Bien évidemment, tout ce qui n'avait pas de valeur aux yeux des chefs de guerre avait été réduit en cendres, à savoir les maisons de fermiers, les habitations de civils ainsi que les palais des riches nobles déjà perçus comme des traitres, s'étant réfugiés derrière les remparts de Kyouji. Quant aux forges, ateliers, entrepôts, greniers et tout autre établissements commerciaux avaient été épargnés par la destruction, Tensai ne voulant pas régner sur des ruines après sa victoire, il fallait bien que sa nation reparte sur une bonne base, et cela passait par la conservation de sa puissance économico-industrielle. C'était ce principe stratégique qui avait sauvé les ateliers de tissages de la maison Leezen.
Toutefois, le palais de Dame Inra et Messire Aiseann Leezen avait été en partie incendié, la dépendance sud avait été réduite en cendre tandis que le pavillon Est n'était plus qu'un amas de piteux madriers calcinés. Ne restait plus que le hall Nord ainsi que le pavillon Ouest, ainsi que le jardin central. Et pour cause, avant que les flammes ne ravagent le domaine dans sa totalité, un chef de guerre de Tensai avait fait stopper l'incendie afin d'y demeurer le temps du siège. Suite à la victoire de Ryssen, Lyra Leezen avait réinvesti ce qu'il restait du palais familial, histoire d'avoir un toit au dessus de sa tête, son frère Dirnann s'en étant bien vite retourné à la capitale pour assurer sa place au sein de la marine.
Quant à la place de sa sœur au sein de l'armée impériale, Lyra n'avait pas besoin de se battre pour la conserver. Aussitôt libérée du cachot et sa présence derrière les barreaux exposée aux chefs révolutionnaires, elle avait été aussitôt réintégrée dans les rangs de l'armée. Qui plus est, elle avait été mandée à Ikusa, quelques mois plus tard, par le nouveau chef d'Etat-major, qui l'avait derechef récompensée pour son action en faveur de la prise de Kyouji, la nommant au grade de Majra, soit à la tête d'un millier de lances. Une avancée non négligeable au sein de la hiérarchie.
On l'avait alors renvoyée à Kyouji afin de prendre ses fonctions, bien qu'on lui imposa une permission afin qu'elle remette sur pied la maison Leezen et qu'elle réhabilite sa grandeur passée. Cela, elle n'en fit rien, laissant Dirnann se charger de renflouer les coffres, relancer les ateliers de tissages et rebâtir le palais incendié. Elle, n'avait fait que s'entrainer, étudier et se perfectionner dans l'art de la guerre, n'attendant que son ordre de mission pour se mettre en branle. Ses journées étaient donc ponctuées pour un temps des activités suscitées ainsi que de méditation, une activité indispensable au processus d'intégration des grands changements advenus récemment.
La Majra Lyra Leezen, les cheveux lâchés parfaitement lissés dans son dos, vêtu d'un simple coutil par dessous une brassière de cuir bouilli, appréciait le soleil matinal glissant sur le plancher du hall de son domaine en ruine. Agenouillée, les mains posées sur ses cuisses, elle avait les yeux fermés mais demeurait parfaitement attentive au moindre son environnant, et tout particulièrement à sa respiration et aux battements de son coeur. Ainsi qu'à ceux de son cousin, Erwin Staal, qui venait de s'asseoir près d'elle. Elle n'avait pas eue besoin d'ouvrir les paupières pour le reconnaitre, son odeur suffit, reconnaissant entre mille la fragrance bien particulière de son cousin, l'ayant suffisamment fréquenté pour retenir son parfum.
Gardant le silence, ce fut lui qui pris la parole le premier, demandant alors ce qu'elle devenait.- Je reviens tout juste de la capitale dont je suis rentrée hier. J'ai été nommée Majra. Est-ce que tu sais ce que cela signifie ? Bien sûr que tu le sais. Mais toi, cher cousin, qu'as-tu fais pendant ce temps ?
Et si Lyra avait fait une nette avancée, sa vie ayant connue un virage surprenant suite à la chute des Draknys, elle était curieuse - même si elle ne le montrait pas - de savoir comment ce freluquet avait sauvé sa peau dans la tourmente. De plus, Lyra n'était pas du genre à parler d'elle.⊰⊱
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Dynasties & Dystopies
Personnages similaires à Lyra
Emhyr var Emreis (The Witcher) - Dedra Meero (Andor) - Lord Shen (Kung-fu Panda) - Stormfront (The Boys) - Tywin Lannister (GoT) - General Grievous (Star Wars) - Coriolanus Snow (Hunger Games) - Tanya Degurechaff (Tanya the Evil)
Thème musical de la Sénéchale
Noble de La République
Viktor Volkhard
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En quête de libération
Feat. Lyra Leezen
Effectivement, je savais très bien que ma cousine avait été nommée Majra, un titre somme toute prestigieux. Mais, à quel prix ? Elle s’était simplement refusée à défendre sa ville contre l’assaillant, était-ce de la trahison ? Non, je ne le pensais absolument pas, plutôt une volonté de survivre. À sa place, j’aurais certainement fait la même chose. Et puis, même si je n’appréciais pas trop ce Tensai, c’était toujours mieux que les Draknys. Enfin de toute façon, qui était la personne sur le trône, je m’en tamponnais pas mal, tant qu’on me laissait vivre ma vie tranquille. Enfin, tranquille, c’était un bien grand mot pour ma nouvelle situation.
Attendant un temps avant de répondre à ma cousine, je profitais du calme de son jardin pour prendre un peu d’air frais et me ressourcer. Mais bon, pas trop non plus et, de toute façon, l’idiot avec qui je partageais mon esprit n’arrêtait pas de siffloter. Un pur emmerdeur, mais bon, je n’avais pas trop eu le choix. C’était soit lui, soit la mort. Comment allais-je pouvoir l’annoncer à Lyra, mais surtout, allait-elle me croire ? Je m’apprêtais à lui parler d’un démon là, ce n’était pas n’importe quoi. J’aimerais savoir d’où il venait et surtout, pourquoi mes parents, ou plutôt mon père, gardaient ce masque hanté dans le sous-sol de notre maison.
- Comme tu dois sûrement t’en douter, j’étais seul chez moi lorsque les barbares ont attaqué la ville. Ma mère étant restée au palais avec tes parents et mon père étant parti peu de temps avant le siège en direction du Shoumeï. De ce fait, je n’avais pas de réel moyen de me battre, le guerrier de la famille étant mon père, la situation était pour le moins compliquée.
Je marquai une légère pause, réfléchissant bien à mes prochaines paroles, je ne voulais pas qu’elle me prît pour un fou non plus.
- En entendant les barbares arriver non loin de ce qui fût mon domicile, je suis allé me réfugier au sous-sol de la maison. Et, soudain, j’entendis des sortes de voix, dans ma tête. Quelqu’un, ou plutôt quelque chose, m’appelait. En l’instant, j’étais déconcerté, mais, voyant la menace arriver petit à petit d’en haut, je décidai d’écouter la voix.
C’était parfait, je semblais en bonne voie et elle, elle continuait de m’écouter, sans interagir. À vrai dire, je ne savais pas vraiment si c’était bon signe, mais je considérais que si.
- En saisissant une masse, je fracassai un mur de planche qui me dévoila une pièce secrète sous ma maison. C’est fou, non ? Enfin bref, je continuais d’écouter cette voix et, à ma grande surprise, elle semblait émaner d’un masque qui était posé sur un pilier au centre de la pièce. Enfin, je l’écoutai, puis, je le mis. Après ça, mes souvenirs sont encore totalement flous, je dois le reconnaître.
Après cela, je vins poser ma main droite sur l’épaule de ma cousine, afin de capter son attention. Elle me regarda donc, puis, je lui dévoilai mon bras droit. Mon bras qui était maudit, oui. Car avant les événements que je vins de raconter, mon bras était totalement noir. Mais à la suite, des vaisseaux orangés, comme si une magie m’habitait, apparurent.
- Vois-tu chère cousine, depuis ce jour, je maîtrise la magie du feu. Tu n’es pas sans savoir que dans ma famille, nous avons toujours eu un certain talent pour la magie de l’acier, mon père n’y fit pas exception. Mais, moi, je n’ai jamais eu ce talent. Je pensais que c’était dû à mon hybridation avec la race humaine, mais non. En réalité, j’ai une maîtrise pour la magie du feu, car oui, ce que tu vois sur mon bras, ce sont les résultats de la naissance de ma magie, d’où la couleur orangée.
Puis, je tournai la tête en direction du petit étang qui était devant nous.
- Cette apparition est certainement due au masque, mais je n’en suis pas encore sûr. D’ailleurs, je t’ai dit qu’une voix émanait de ce masque. Eh bien, il se trouve que ce masque est en réalité habité par un démon que l’on nomme Carnage. À vrai dire, c’est lui-même qui m’a raconté cela. Parce que oui, depuis ce jour, sa conscience habite dans ma tête et nous sommes capables de communiquer convenablement, ou pas. Il peut également prendre le contrôle de mon corps, lorsque je mets le masque.
Je sourirais bêtement, repensant à ma situation, qui n’avait rien de drôle à vrai dire. Je me serais volontiers passé de rajouter une nouvelle conscience dans mon cerveau, je devais certainement passer pour un fou auprès de ma cousine.
- Un corps pour deux êtres. Voilà ce que je suis devenu Lyra. Évidemment, je sais que c’est difficile à croire, mais, pour prouver ce que j’avance, j’aimerais te montrer ce fameux masque.
Je tendis mon bras vers ma cousine, puis, des flammes surgir de la paume de ma main. Le masque de Carnage se dessinait petit à petit dans l’incandescence générée par ma magie. Puis enfin, le masque se dévoila à ma cousine.
- Le voici, le masque. Évidemment, il ne va pas te parler. D’après ses dires, il ne réagit qu’aux individus qui porteraient mon sang, donc, uniquement moi, si je considère que mon père est mort. Tu dois sûrement me prendre pour un fou, mais je te jure que ce que j’avance devant toi n’est que la stricte vérité Lyra.
CENDRESAttendant un temps avant de répondre à ma cousine, je profitais du calme de son jardin pour prendre un peu d’air frais et me ressourcer. Mais bon, pas trop non plus et, de toute façon, l’idiot avec qui je partageais mon esprit n’arrêtait pas de siffloter. Un pur emmerdeur, mais bon, je n’avais pas trop eu le choix. C’était soit lui, soit la mort. Comment allais-je pouvoir l’annoncer à Lyra, mais surtout, allait-elle me croire ? Je m’apprêtais à lui parler d’un démon là, ce n’était pas n’importe quoi. J’aimerais savoir d’où il venait et surtout, pourquoi mes parents, ou plutôt mon père, gardaient ce masque hanté dans le sous-sol de notre maison.
- Comme tu dois sûrement t’en douter, j’étais seul chez moi lorsque les barbares ont attaqué la ville. Ma mère étant restée au palais avec tes parents et mon père étant parti peu de temps avant le siège en direction du Shoumeï. De ce fait, je n’avais pas de réel moyen de me battre, le guerrier de la famille étant mon père, la situation était pour le moins compliquée.
Je marquai une légère pause, réfléchissant bien à mes prochaines paroles, je ne voulais pas qu’elle me prît pour un fou non plus.
- En entendant les barbares arriver non loin de ce qui fût mon domicile, je suis allé me réfugier au sous-sol de la maison. Et, soudain, j’entendis des sortes de voix, dans ma tête. Quelqu’un, ou plutôt quelque chose, m’appelait. En l’instant, j’étais déconcerté, mais, voyant la menace arriver petit à petit d’en haut, je décidai d’écouter la voix.
C’était parfait, je semblais en bonne voie et elle, elle continuait de m’écouter, sans interagir. À vrai dire, je ne savais pas vraiment si c’était bon signe, mais je considérais que si.
- En saisissant une masse, je fracassai un mur de planche qui me dévoila une pièce secrète sous ma maison. C’est fou, non ? Enfin bref, je continuais d’écouter cette voix et, à ma grande surprise, elle semblait émaner d’un masque qui était posé sur un pilier au centre de la pièce. Enfin, je l’écoutai, puis, je le mis. Après ça, mes souvenirs sont encore totalement flous, je dois le reconnaître.
Après cela, je vins poser ma main droite sur l’épaule de ma cousine, afin de capter son attention. Elle me regarda donc, puis, je lui dévoilai mon bras droit. Mon bras qui était maudit, oui. Car avant les événements que je vins de raconter, mon bras était totalement noir. Mais à la suite, des vaisseaux orangés, comme si une magie m’habitait, apparurent.
- Vois-tu chère cousine, depuis ce jour, je maîtrise la magie du feu. Tu n’es pas sans savoir que dans ma famille, nous avons toujours eu un certain talent pour la magie de l’acier, mon père n’y fit pas exception. Mais, moi, je n’ai jamais eu ce talent. Je pensais que c’était dû à mon hybridation avec la race humaine, mais non. En réalité, j’ai une maîtrise pour la magie du feu, car oui, ce que tu vois sur mon bras, ce sont les résultats de la naissance de ma magie, d’où la couleur orangée.
Puis, je tournai la tête en direction du petit étang qui était devant nous.
- Cette apparition est certainement due au masque, mais je n’en suis pas encore sûr. D’ailleurs, je t’ai dit qu’une voix émanait de ce masque. Eh bien, il se trouve que ce masque est en réalité habité par un démon que l’on nomme Carnage. À vrai dire, c’est lui-même qui m’a raconté cela. Parce que oui, depuis ce jour, sa conscience habite dans ma tête et nous sommes capables de communiquer convenablement, ou pas. Il peut également prendre le contrôle de mon corps, lorsque je mets le masque.
Je sourirais bêtement, repensant à ma situation, qui n’avait rien de drôle à vrai dire. Je me serais volontiers passé de rajouter une nouvelle conscience dans mon cerveau, je devais certainement passer pour un fou auprès de ma cousine.
- Un corps pour deux êtres. Voilà ce que je suis devenu Lyra. Évidemment, je sais que c’est difficile à croire, mais, pour prouver ce que j’avance, j’aimerais te montrer ce fameux masque.
Je tendis mon bras vers ma cousine, puis, des flammes surgir de la paume de ma main. Le masque de Carnage se dessinait petit à petit dans l’incandescence générée par ma magie. Puis enfin, le masque se dévoila à ma cousine.
- Le voici, le masque. Évidemment, il ne va pas te parler. D’après ses dires, il ne réagit qu’aux individus qui porteraient mon sang, donc, uniquement moi, si je considère que mon père est mort. Tu dois sûrement me prendre pour un fou, mais je te jure que ce que j’avance devant toi n’est que la stricte vérité Lyra.
La Sénéchale
Lyra Leezen
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⊰⊱
Un chien aboyait et deux geais frigulotaient tandis qu'une carpe happait l'air à la surface du bassin. Un valet s'éclipsa dans l'ombre alors qu'un cheval hennit dans la cour du palais décharné. Le domaine était sinistrement calme, à l'instar de la bise soufflant doucement dans les arbustes de sauge, balayant la poussière et résidus de cendres. On pouvait presque entendre les scolytes dévorer à petit feu le longeron au dessus de Lyra et Erwin.
Lyra, même si elle ne le montrait jamais, écoutait plus qu'elle ne le laissait paraitre. Tout ce qu'on lui disait était capté, analysé et enregistré dans la terrible machine que son esprit protocolaire constituait. Le moindre détail était au centre de son attention dans ce que lui contait son cousin. Ayant posée la question, elle avait une certaine curiosité à savoir comment Erwin s'était soustré au massacre perpétré par les barbares de Ryssen, de surcroit, lorsqu'elle savait que son taudis n'avait pas non plus échappé au flammes.
La brune était un exemple de patience, et bien qu'à un certain point elle se désintéressa quelque peu du récit, elle ne le montra point. Toutefois, son intérêt fut ravivé lorsqu'une preuve tangible de ses dires fut avancée par son cousin, faisant apparaitre le masque en question. Or, elle ne l'avait jamais vu faire cela, de plus, il était peu probable qu'il ait appris un tel tour de passe-passe de façon régulière. Ses prunelles sombres comme la nuit toisèrent l'objet qu'il lui tendit. Ceci-dit, elle n'esquissa pas le moindre geste pour s'en emparer, gardant ses mains fermement ancrées sur ses cuisses.- Tu me crois suffisamment imprudente pour toucher un artefact que tu désignes comme un réceptacle goétique ? Ses cheveux glissèrent, dévoilant une partie du tatouage reikois recouvrant son dos. Je suis parfaitement au fait de la puissance que peuvent déployer ces créatures pernicieuses. L'Histoire nous a suffisamment mis en garde contre eux pour que je reconnaisse dans ton récit l'implication d'un démon. Que ton... père soit entré en possession d'un tel artefact, je peux le concevoir, que ma tante n'en ai jamais parlée, je le comprend, mais que tu te soit alors emparé de ce pouvoir telle une mouche sur une bagasse, j'ai du mal à en saisir le bien fondé. Son regard se fit plus intense. Te voilà condamné à servir d'hôte pour une entité qui ne peux que vouloir le mal, et si tu penses que ce... Carnage, t'a sauvé la vie, d'après ce que tu me dis, il n'a fait que se sauver lui-même. Je devrais alors, pour une question de sécurité nationale, en informer messire Wodrerrag, le mage d'état de Kyouji. L'Esprit s'intéresse de près à ce genre d'artefacts renfermant un tel pouvoir, tu n'est-pas d'accord ? Ses fines lèvres se tordirent en une expression indéchiffrable.
Tel était son devoir, devait-elle le remplir cette fois-ci ? Telle était sa question posée. Une question rhétorique, de toute évidence, mais qui laissait une chance à Erwin d'exprimer son souhait. Était-il suffisamment sage pour signaler le démon Carnage à l'Esprit ou était-il à ce point aveuglé par le pouvoir pour le garder pour lui-même et risquer d'en perdre le contrôle ?⊰⊱
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En quête de libération
Feat. Lyra Leezen
Lyra agissait prudemment en refusant de toucher le masque, qui savait ce qu’il pourrait se produire. Depuis que j’étais en position du masque démoniaque, j’étais le seul à l’avoir touché. Alors, j’ignorais encore totalement ce qu’il pourrait se passer si une personne ne partageant pas mon sang, celui des Staal, venait à le toucher. Enfin, suite à son refus, j’esquissai un léger sourire, lui indiquant tout de même que je trouvais cette décision plus que plausible. Elle était de nature prudente, ma cousine. Ou plutôt, elle n’était pas aussi naïve que j’avais pu l’être par le passé.
J’allais ensuite prendre la parole pour lui expliquer le pourquoi du comment j’avais pris possession de ce masque, avant qu’elle ne me fît une remarque pour le moins… dérangeante. Oui il était certainement vrai que le démon qui m’habitait avait, ce jour-là, senti un danger et donc, avait fait appel à moi. Même si d’après lui, j’étais trop faible pour être son hôte. Ah, que je vins à me poser de nouvelles questions inutiles. Enfin, je n’avais pas vraiment le temps de me les poser, ces questions, puisque ma cousine voulait visiblement m’emmener jusqu’au mage d’État de Kyouji, pour des raisons de sécurité nationale. Comme si je représentais un danger.
- Ne la laisse pas faire Erwin, c’est trop dangereux, s’il découvre mon existence, que penses-tu qu’il va nous arriver ? Que penses-tu qu’il va t’arriver à toi ? Les mages sont complètement fous, ils vont te disséquer vivant pour t’analyser et ils vont se servir de moi comme d’une arme de destruction massive. Alors que, dans ton corps, je ne suis pas capable de gérer ma pleine puissance. Tu comprends ce que je te dis Erwin ? Décline son offre. T’as très exactement cinq minutes pour la dissuader, sinon, je la tuerai moi-même.
Ah, le voilà maintenant qui menaçait que tuer ma cousine, il était très original ce démon. Cependant, il avait sûrement raison, rien de bien ne m’arriverait si j’étais confié à un mage d’État, c’était encore un coup à finir en prison. Et cela, je le refusais catégoriquement. Enfin, si j’avais de la chance, c'était la prison. D’après ce que j’avais compris, Carnage avait quand même massacré une dizaine de barbares dans le sous-sol de ma maison, ce n’était pas rien. Bien ! Mes prunelles pourpres se portèrent deux secondes sur le dos de ma cousine, sur lequel je pus observer ce magnifique tatouage qu’elle arborait fièrement. Et oui, nous les Leezen, étions fiers d’être Reikois.
- Ta proposition me semble correcte, Lyra. Cependant, je n’ai pas spécialement envie d’être mené jusqu’à un mage d’État. Vois-tu, le démon ne peut pas agir contre ma volonté.
Puis, je pris le masque dans mes deux mains, et je fixai les trous béants qui lui servaient d’yeux.
- En fait, tant que cet artefact n’est pas sur mon visage, je suis totalement libre de mes mouvements. Pour être totalement transparent avec toi, oui, le démon peut me parler et interagir avec moi par la pensée à n’importe quel moment. Mais il ne me pousse pas à faire le mal, il préfère le faire lui-même et me demande de mettre le masque. Là encore, j’ai le choix de lui laisser ou non le contrôle de mon corps. Tu comprends ? Je ne suis pas un danger pour qui que ce soit. Pour l’instant, les seules victimes qu’il a faites étaient des barbares qui essayaient de me tuer.
Puis, je marquai une légère pause, réfléchissant à la suite. Je vins ensuite porter mon regard dans les perles noires et intenses de ma cousine.
- Après, je ne suis pas contre le fait de me séparer du démon, mais pas comme ça. Que va-t-il m’arriver si l’on découvre que le masque est lié à mon sang ? On va me tuer pour que je ne puisse pas me reproduire ? Tu comprends Lyra, je suis le seul Staal encore en vie, si je meurs, alors le démon disparaîtra à tout jamais, enfermé dans le masque.
À la suite de ces quelques paroles et pour essayer de changer de sujet, je pris le Katana de ma mère, que j’avais accroché sur mon dos, puis, je le mis entre moi et Lyra, en le laissant rangé dans le fourreau.
- Ceci, Lyra, était aux côtés du masque. Je sais juste que cette étrange épée appartenait à ma mère. Signe qu’elle était bien au courant pour le masque. Mais, pourquoi la garder cachée ? Tu sais quelque chose de cette lame ? Peut-être tes parents en avaient-ils une similaire. C’est bien la première fois que je vois une épée portant ce genre de courbure et cette longueur.
CENDRESJ’allais ensuite prendre la parole pour lui expliquer le pourquoi du comment j’avais pris possession de ce masque, avant qu’elle ne me fît une remarque pour le moins… dérangeante. Oui il était certainement vrai que le démon qui m’habitait avait, ce jour-là, senti un danger et donc, avait fait appel à moi. Même si d’après lui, j’étais trop faible pour être son hôte. Ah, que je vins à me poser de nouvelles questions inutiles. Enfin, je n’avais pas vraiment le temps de me les poser, ces questions, puisque ma cousine voulait visiblement m’emmener jusqu’au mage d’État de Kyouji, pour des raisons de sécurité nationale. Comme si je représentais un danger.
- Ne la laisse pas faire Erwin, c’est trop dangereux, s’il découvre mon existence, que penses-tu qu’il va nous arriver ? Que penses-tu qu’il va t’arriver à toi ? Les mages sont complètement fous, ils vont te disséquer vivant pour t’analyser et ils vont se servir de moi comme d’une arme de destruction massive. Alors que, dans ton corps, je ne suis pas capable de gérer ma pleine puissance. Tu comprends ce que je te dis Erwin ? Décline son offre. T’as très exactement cinq minutes pour la dissuader, sinon, je la tuerai moi-même.
Ah, le voilà maintenant qui menaçait que tuer ma cousine, il était très original ce démon. Cependant, il avait sûrement raison, rien de bien ne m’arriverait si j’étais confié à un mage d’État, c’était encore un coup à finir en prison. Et cela, je le refusais catégoriquement. Enfin, si j’avais de la chance, c'était la prison. D’après ce que j’avais compris, Carnage avait quand même massacré une dizaine de barbares dans le sous-sol de ma maison, ce n’était pas rien. Bien ! Mes prunelles pourpres se portèrent deux secondes sur le dos de ma cousine, sur lequel je pus observer ce magnifique tatouage qu’elle arborait fièrement. Et oui, nous les Leezen, étions fiers d’être Reikois.
- Ta proposition me semble correcte, Lyra. Cependant, je n’ai pas spécialement envie d’être mené jusqu’à un mage d’État. Vois-tu, le démon ne peut pas agir contre ma volonté.
Puis, je pris le masque dans mes deux mains, et je fixai les trous béants qui lui servaient d’yeux.
- En fait, tant que cet artefact n’est pas sur mon visage, je suis totalement libre de mes mouvements. Pour être totalement transparent avec toi, oui, le démon peut me parler et interagir avec moi par la pensée à n’importe quel moment. Mais il ne me pousse pas à faire le mal, il préfère le faire lui-même et me demande de mettre le masque. Là encore, j’ai le choix de lui laisser ou non le contrôle de mon corps. Tu comprends ? Je ne suis pas un danger pour qui que ce soit. Pour l’instant, les seules victimes qu’il a faites étaient des barbares qui essayaient de me tuer.
Puis, je marquai une légère pause, réfléchissant à la suite. Je vins ensuite porter mon regard dans les perles noires et intenses de ma cousine.
- Après, je ne suis pas contre le fait de me séparer du démon, mais pas comme ça. Que va-t-il m’arriver si l’on découvre que le masque est lié à mon sang ? On va me tuer pour que je ne puisse pas me reproduire ? Tu comprends Lyra, je suis le seul Staal encore en vie, si je meurs, alors le démon disparaîtra à tout jamais, enfermé dans le masque.
À la suite de ces quelques paroles et pour essayer de changer de sujet, je pris le Katana de ma mère, que j’avais accroché sur mon dos, puis, je le mis entre moi et Lyra, en le laissant rangé dans le fourreau.
- Ceci, Lyra, était aux côtés du masque. Je sais juste que cette étrange épée appartenait à ma mère. Signe qu’elle était bien au courant pour le masque. Mais, pourquoi la garder cachée ? Tu sais quelque chose de cette lame ? Peut-être tes parents en avaient-ils une similaire. C’est bien la première fois que je vois une épée portant ce genre de courbure et cette longueur.
La Sénéchale
Lyra Leezen
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Elle garda le silence, toisant son cousin d'un regard ne laissant transparaitre la moindre émotion. Que se passait-il derrière ces deux orbes noires ? Cherchait-elle à percer les intentions d'Erwin ? Espérait-elle déceler le moindre changement chez lui ? Nul ne pouvait savoir à quoi elle pensait en cet instant, ne le quittant pas des yeux alors qu'il argumentait en faveur du démon. Or, il était évident que le mieux à faire était de s'en référer à un expert, et si messire Wodrerrag n'était pas un expert en goétie, l'Esprit saurait très comment agir face à Carnage et à ce mystérieux masque. De fait, l'Esprit était la plus haute instance magique eu sein du nouveau royaume, un archimage à même de percer la plus puissante des magies.
De plus, il ne faisait aucun doute que les gardiens du Berceau se feraient une joie d'intégrer Carnage à leur kyrielle de spécimens. Et pour cause : les démons étaient considérés comme dangereux, quels qu'ils soient, et étaient pourchassés sans relâche par les hommes du Berceau et tout particulièrement par l'Esprit. De toute façon, si Lyra ne signalait pas Carnage auprès des instances du nouveau royaume, l'Oreille finirait bien par l'apprendre un jour ou l'autre et se pencherai sur le problème. Lors, Lyra comptait sur son cousin pour qu'il ne révèle pas qu'elle était au courant de son existence. Après tout, il avait une chance de s'en sortir si Carnage ne faisait pas d'écart notable qui le ferait remarquer par les autorités, comme il le disait si bien, tant qu'il gardait le contrôle, le démon ne serait pas perçu comme un ennemi du Reike.
Et alors qu'elle demeurait silencieuse face à sa péroraison, les sombres iris de Lyra s'abaissèrent sur l'arme qu'il déposa sur le plancher vernis.- Je n'ai jamais vu ce sabre avant que tu me le montres. Lâcha-t-elle abruptement. Mais mes géniteurs en possédaient une similaire, bien que sa facture ait été plus... raffinée. Mais elle a disparue pendant le pillage du domaine, surement emportée par un guerrier quelconque. Pour ce que ça me fait, elle valait tripette à mes yeux, symbole poussiéreux d'un âge révolu. Si tu veux mon avis, garde-la, elle te seras utile dans les temps à venir. Méfies-toi de ce démon, tiens le à distance, et garde cette lame près de toi, prépare toi à la dégainer à tout instant. Elle renifla.
Des réminiscences de ses duels secrets avec son cousin lui revinrent par morceaux, rares souvenirs heureux dans une enfance austèrement oppressante. Elle avec son long bâton, et lui avec son sabre en bois, cachés dans l'ombre des douves sèches du domaine, ils maniaient leurs armes de fortune comme de véritables guerriers. Et si alors ils étaient de bien piètre bretteurs, les voilà militaire et mercenaire, parés à défaire tous leurs ennemis, ceints d'une force nouvelle.
Sous quelque forme, Erwin fut le frère que Lyra aurait dû avoir, au lieux de ce prétentieux Dirnann à peine plus valeureux qu'un furet coincé au fond du poulailler par le fermier.⊰⊱
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Viktor Volkhard
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Lyra semblait vouloir éviter de continuer le sujet sur la discussion autour de ce démon. Pour ma part, c’était tant mieux, si elle s’était résorbée à l’idée de m’envoyer voir le mage d’État ou pire, l’archimage, l’Esprit. Peut-être me faisait-elle confiance ? Après tout, avec notre passé commun, ça serait quand même logique. Mais je la sentais tout de même changée depuis notre dernière rencontre. Peut-être que la perte de ses « géniteurs », comme elle les appelait, lui faisait un effet certain qu’elle essayait de dissimuler derrière son expression impassible. Enfin, elle n’était pas du genre à se livrer sur ses sentiments. Je pouvais toujours essayer d’en savoir un peu plus, mais c’était peine perdue.
- Ne t’en fais pas pour le démon, il ne fera rien sans que je le veuille et surtout, sans que je ne pose le masque sur mon visage. Mais au moins, j’ai de quoi me défendre si jamais quelque chose venait à m’arriver. En ce qui concerne cette lame.
Je vins poser ma main gauche sur la garde du katana, puis la main droite sur le fourreau, puis, je sortis délicatement la lame. Laissant le cliquetis résonner, indiquant que la lame n’était plus ancrée dans le fourreau.
- Je me demande s’il s’agit d’un simple métal, vois-tu, elle est particulièrement légère. Où est-ce simplement l’alliage qui la rend comme cela ? En tout cas, elle a la faculté de trancher net n’importe quel objet. Évidemment, je n’ai pas encore essayé sur un être vivant, tu me connais.
Puis, je tendis le katana à Lyra, pour qu’elle le saisît de ses mains. En même temps, je pointais du doigt un objet qui était entreposé sur une table non loin de nous. J’ignorais totalement s’il était résistant ou non, mais libre à elle d’essayer. En espérant qu’elle ne brise pas la lame.
- Essaie donc de fendre cette chose, Lyra. Et ressens la légèreté de cette arme. Les mouvements nettes et précis qu’elle permet de faire. Quand je la manie, j’ai l’impression de tenir un nuage que je manipule par ma simple volonté. D’ailleurs, je te conseille de le faire les yeux fermés, ça te mettra en pleine immersion.
J’attendis qu’elle saisît l’arme, puis, après cela, je tendis mon bras droit devant moi. Je fermai les yeux pour me concentrer, puis, à l’aide de ma volonté, je parvins à faire apparaître ma seconde arme. Cette fois-ci se dessinait dans ma main, le second héritage que mon père m’avait laissé, une épée en acier de couleur noire, avec des reflets rouges. Une très belle arme, et encore une fois, d’après Carnage et ma propre expérience, cette arme était maudite.
- Cette épée se nomme « La Fin », intéressant comme nom non ? Pas très originale même, mais, d’après ce que je sais, elle appartenait à l’un de mes lointains ancêtres. C’est grâce à cette arme que le démon Carnage fut enfermé dans le masque. D’après mon expérience, seul mon bras maudit peut la manier, alors, je ne te laisserai pas la prendre. Elle aussi, est habitée par une puissante magie qui me dépasse lourdement.
Je vins la poser sur le plancher, devant moi, regardant de la brume noire sortir de la lame en question, une merveilleuse arme.
- Je ne suis pas assez puissant pour la manier parfaitement pour l’instant, mais un jour, je sais que je serai capable de grand exploit. Et peut-être même serais-je suffisamment fort pour participer aux guerres à venir.
Effectivement, même si je n’espérais pas que de nouvelles guerres éclatent, dans un monde comme celui-ci, la menace d’un conflit était constante.
- Toute cette force qui s’offre à moi du jour au lendemain, c’est extrêmement difficile à gérer seul. Mais, j’y arrive, pour le moment. Et puis, je ne suis plus vraiment seul, avec ce démon qui trouve le temps de papoter avec moi en permanence. Enfin, papoter est un bien grand mot, mais tu m’as compris.
Puis, je repris l’épée maudite que j’avais laissée devant moi et je me levai, tendant ma main gauche à Lyra pour l’aider à se relever.
- Bien, essayons mes nouvelles armes sur ces objets, si tu le veux bien. Nous verrons ce que l’on fait par la suite, car je ne compte pas partir maintenant, si tu as le temps, je veux bien rester tout l’après-midi.
CENDRES- Ne t’en fais pas pour le démon, il ne fera rien sans que je le veuille et surtout, sans que je ne pose le masque sur mon visage. Mais au moins, j’ai de quoi me défendre si jamais quelque chose venait à m’arriver. En ce qui concerne cette lame.
Je vins poser ma main gauche sur la garde du katana, puis la main droite sur le fourreau, puis, je sortis délicatement la lame. Laissant le cliquetis résonner, indiquant que la lame n’était plus ancrée dans le fourreau.
- Je me demande s’il s’agit d’un simple métal, vois-tu, elle est particulièrement légère. Où est-ce simplement l’alliage qui la rend comme cela ? En tout cas, elle a la faculté de trancher net n’importe quel objet. Évidemment, je n’ai pas encore essayé sur un être vivant, tu me connais.
Puis, je tendis le katana à Lyra, pour qu’elle le saisît de ses mains. En même temps, je pointais du doigt un objet qui était entreposé sur une table non loin de nous. J’ignorais totalement s’il était résistant ou non, mais libre à elle d’essayer. En espérant qu’elle ne brise pas la lame.
- Essaie donc de fendre cette chose, Lyra. Et ressens la légèreté de cette arme. Les mouvements nettes et précis qu’elle permet de faire. Quand je la manie, j’ai l’impression de tenir un nuage que je manipule par ma simple volonté. D’ailleurs, je te conseille de le faire les yeux fermés, ça te mettra en pleine immersion.
J’attendis qu’elle saisît l’arme, puis, après cela, je tendis mon bras droit devant moi. Je fermai les yeux pour me concentrer, puis, à l’aide de ma volonté, je parvins à faire apparaître ma seconde arme. Cette fois-ci se dessinait dans ma main, le second héritage que mon père m’avait laissé, une épée en acier de couleur noire, avec des reflets rouges. Une très belle arme, et encore une fois, d’après Carnage et ma propre expérience, cette arme était maudite.
- Cette épée se nomme « La Fin », intéressant comme nom non ? Pas très originale même, mais, d’après ce que je sais, elle appartenait à l’un de mes lointains ancêtres. C’est grâce à cette arme que le démon Carnage fut enfermé dans le masque. D’après mon expérience, seul mon bras maudit peut la manier, alors, je ne te laisserai pas la prendre. Elle aussi, est habitée par une puissante magie qui me dépasse lourdement.
Je vins la poser sur le plancher, devant moi, regardant de la brume noire sortir de la lame en question, une merveilleuse arme.
- Je ne suis pas assez puissant pour la manier parfaitement pour l’instant, mais un jour, je sais que je serai capable de grand exploit. Et peut-être même serais-je suffisamment fort pour participer aux guerres à venir.
Effectivement, même si je n’espérais pas que de nouvelles guerres éclatent, dans un monde comme celui-ci, la menace d’un conflit était constante.
- Toute cette force qui s’offre à moi du jour au lendemain, c’est extrêmement difficile à gérer seul. Mais, j’y arrive, pour le moment. Et puis, je ne suis plus vraiment seul, avec ce démon qui trouve le temps de papoter avec moi en permanence. Enfin, papoter est un bien grand mot, mais tu m’as compris.
Puis, je repris l’épée maudite que j’avais laissée devant moi et je me levai, tendant ma main gauche à Lyra pour l’aider à se relever.
- Bien, essayons mes nouvelles armes sur ces objets, si tu le veux bien. Nous verrons ce que l’on fait par la suite, car je ne compte pas partir maintenant, si tu as le temps, je veux bien rester tout l’après-midi.
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Lyra observait en silence l'arme que lui tendit son cousin, dépliant enfin ses doigts pour saisir le pommeau du sabre des Staal. Comme prévu, une arme légère, très équilibrée et de bonne facture. Aucune inscription gravée sur la lame, ne lui donnant pas le moindre nom, contrairement à l'autre arme cette fois magique. Son regard, plus sombre et froid qu'une profonde caverne, glissa sur le sabre noir qu'Erwin déposa sur le plancher. Était-il en train de faire l'inventaire de ses nouvelles acquisitions ? Il avait perdu ses parents et semblait tout content d'avoir remportés ces armes, ce masque et cet ami imaginaire en échange. Le voilà qui jouait au marchand d'arme, étalant son acier devant sa cousine.
Lyra ne pipa mot, ne voulant pas se montrer plus acerbe qu'elle ne l'était déjà. Elle exerça un moulinet avec le sabre en acier tout en gardant un œil sur l'autre, entouré de volutes de fumée noire. Ce démon, Carnage... Il était bien mystérieux mais surtout riche en ressources, ayant apporté une puissante magie à Erwin ainsi que ces deux impressionnantes armes. Mais il lui avait surtout octroyé quelque chose d'inestimable et de fondamentalement nouveau pour le jeune Staal : Un rêve de grandeur. Avec ces nouvelles acquisitions, il allait pouvoir grimper les échelons, se faire reconnaitre de ses pairs et ne plus craindre d'être battu par le premier venu.
Lyra tenta, malgré son absence totale d'empathie, de se mettre à la place de son cousin. Aurait-elle embrassé le pouvoir proposé par le démon ? Impossible de l'affirmer avec certitude, ils avaient passés une partie de leur enfance ensemble mais étaient très différents l'un de l'autre sur de nombreux points. Et si la Majra avait toujours vu Erwin comme quelqu'un de naïf, crédule et peu combatif, elle avait en face de lui un Être quelque peu différent là aussi. Un éclat nouveau habitait son regard, comme s'il était enfin quelqu'un. Cela devait surement être du fait de ses nouvelles capacités, de ce Carnage.
Lorsqu'il se leva, Lyra se redressa avec volupté, feignant de ne pas avoir vu la main tendue de son cousin. Un message subliminal lui indiquant qu'elle aussi n'était plus la petite fille docile qu'elle fut. Ces quelques mois passé au fond d'un cachot humide et envahi par les ombres et la vermine l'avait considérablement assombri et rendu plus rétive aux contacts physiques. Ce qu'elle avait subit au fond de ce trou ne saurait être conté ici, tant l'horreur vécue par Lyra ne saurait être retranscrit par des mots.
Invitée par Erwin à tester le sabre d'acier, elle s'avança d'un pas assuré vers le clepsydre qu'il avait désigné, disposé sur un table recouverte d'une natte blanche. Un objet de pur apparat, ne fonctionnant plus depuis qu'il fut cassé par les mufles ayant mis à sac le domaine, le briser serait que ménage. La Majra leva alors l'arme au dessus de sa tête, la lame penchée en avant, adoptant alors la posture dite de l'eau. Une posture parfaite pour briser la garde d'adversaires équipés de boucliers. Une posture qui apportait également une forte puissance d'attaque verticale et une stabilité toute désignée pour briser un tel objet. Elle s'attacha les cheveux à l'aide d'une cordelière rouge, afin de ne pas être gênée par des mèches adventices.
Aussitôt, dans un sifflement strident, le sabre s'abattit sur le clepsydre, le fendant de part en part avec une telle force qu'il eut semblé être fait de beurre. La table en dessous ne fut pas en reste et fut fendue dans le prolongement du mouvement vertical de l'acier. Dans un claquement, le bois et le fer forgé tintinnabulèrent contre le sol. Derechef, Lyra pivota vers Erwin, rouvrit les yeux.- C'est une très belle arme, son alliage léger et résistant est tout bonnement parfait. Dommage qu'un tel sabre soit resté à prendre la poussière sous votre taudis. Quant à ta demande de rester, sache que tu seras toujours le bienvenue. Elle afficha un bref sourire.
Bref, dans la mesure où aussitôt eut-elle terminé sa phrase qu'elle couvrit la distance le séparant d'Erwin d'un bond agile, envoyant sa lame crisser contre celle de son cousin, ce dernier ayant paré le coup de peu. Il fut si fulgurant que des étincèles jaillirent de la rencontre entre les deux alliages, propulsant Erwin en arrière.
Lyra fit siffler sa lame contre l'air, elle reprit sa position, mais cette fois en employant celle de la Lune, avec sa lame à l'horizontal au dessus de sa tête, prête à s'abattre sur son cousin. Une position particulièrement efficace contre les plus gros gabarits, une technique que Lyra avait eut le temps de perfectionner, ayant souvent des adversaires plus grands qu'elle.
Les voilà qui se retrouvaient de nouveau, tels les deux enfants qu'ils étaient, face à face dans un duel. Mais cette fois avec de véritables armes et avec des techniques plus avancées.- Et n'oublie jamais : Ne confie ton arme à personne. Le vent soufflait plus fort.⊰⊱
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C’était clair que l’ambiance entre nous n’était plus celle qu’elle fut. Elle n’avait même pas pris la peine de saisir la main que je lui tendais pour l’aider à se relever. Je ne savais pas ce qu’il s’était passé dans ce cachot, mais je pouvais aisément le voir qu’elle en était sortie profondément marquée. Dommage que je n’eusse ni le courage, ni la force d’aller la secourir. Si seulement j’avais pris possession de Carnage plus tôt, alors là, il était certain que je pouvais la libérer et tuer tous ces connards qui vivaient au palais. Enfin, il était inutile que je perdisse mon temps à ressasser le passé.
Je suivis ensuite Lyra jusqu’à la table, puis, je la regardai faire une démonstration de l’utilisation de cette arme. Effectivement, elle était extrêmement puissante, et en plus, entre les mains de ma cousine, elle pouvait avoir son plein potentiel. J’allais sûrement enregistrer cette posture de combat pour m’en servir à mon tour par la suite, c’était visiblement une technique qui pourrait me permettre de battre des adversaires équipés de boucliers ou d’armures lourdes.
Oui, et je ne comptais pas la revendre ou la perdre. Il serait peut-être intéressant que je me servisse de la magie de Carnage pour la dissimuler, à l’instar de mon autre épée qui elle, était maudite.
Son hospitalité m’allait droit au cœur, mais j’avais bien des projets pour la suite de ma vie. Je voulais déjà dans un premier temps, retrouver mon père, qui était parti en direction du Shoumeï. Peut-être que lui aurait un moyen de me guérir de cette malédiction et de me séparer du masque. Je n’en demandais franchement pas plus, même si Carnage m’apportait de fantastique pouvoir, je n’avais pas pour but de le garder indéfiniment. En tout cas, c’est ce que je pensais à ce moment-là.
Je fus tout de même surpris par le saut en arrière de ma cousine, et par son attaque surprise. À quoi jouait-elle ? Son attaque m’avait forcé à reculer, enfin non, elle m’avait propulsé. Était-elle devenue complètement folle pour m’attaquer de la sorte ? Par contre, je devais bien admettre que je fus moi-même surpris par mon réflexe, depuis quand j’arrivais à anticiper les attaques surprises ? À moins que là encore, ce ne soit que la volonté du démon qui m’habitait.
Vu la posture que ma cousine prenait, j’imaginais sans le moindre mal qu’elle voulait se battre, comme lorsque nous étions plus jeunes. Sauf que cette fois-ci, nous avions de véritables armes et que, moi, Erwin, je n’avais vraiment pas le niveau pour venir à bout de ma cousine. Carnage par contre, il pouvait y arriver sans le moindre mal. Enfin non, je n’allais pas mettre le masque, je ne voulais pas non plus qu’il tuât ma vénérable cousine. Alors, je m’apprêtai à me battre moi aussi, comme au bon vieux temps.
- Tu comptes utiliser mon arme contre moi ? Après ce que tu viens de faire. Tu sais que tu pourrais me tuer si je ne parviens pas à me défendre convenablement. Et honnêtement, je ne suis pas un guerrier de ton niveau, c’est de la folie.
Oui, de la folie, c’était le bon mot. Elle était prête à me découper sur place ? Bien que j’acquisse un puissant pouvoir de régénération, cela ne suffirait pas à me faire pousser un doigt. Quand bien-même j’avais ce pouvoir, elle ne le savait pas elle. Peu importe, j’étais prêt. Je place l’épée au-dessus de ma tête, les bras en arrière, et la lame parfaitement parallèle au sol. Finalement, j’avais une position similaire à la sienne. Après tout, c’était elle qui me l’avait enseigné.
- Très bien, battons-nous, chère cousine. Que le meilleur gagne.
Puis, je fondis sur ma cousine, abattant ma lame sur elle. Un coup qu’elle bloqua sans le moindre mal. Mes yeux virèrent rapidement du pourpre à l’orange, alors que nous croisions le fer et que mes prunelles étaient ancrées dans les perles de Lyra. Qu’allait-il advenir par la suite de ce combat ? Je décidai de faire un bond en arrière, puis je me repositionnai dans une posture similaire à celle du début, attendant que Lyra ne vînt m’attaquer cette fois-ci.
CENDRESJe suivis ensuite Lyra jusqu’à la table, puis, je la regardai faire une démonstration de l’utilisation de cette arme. Effectivement, elle était extrêmement puissante, et en plus, entre les mains de ma cousine, elle pouvait avoir son plein potentiel. J’allais sûrement enregistrer cette posture de combat pour m’en servir à mon tour par la suite, c’était visiblement une technique qui pourrait me permettre de battre des adversaires équipés de boucliers ou d’armures lourdes.
Oui, et je ne comptais pas la revendre ou la perdre. Il serait peut-être intéressant que je me servisse de la magie de Carnage pour la dissimuler, à l’instar de mon autre épée qui elle, était maudite.
Son hospitalité m’allait droit au cœur, mais j’avais bien des projets pour la suite de ma vie. Je voulais déjà dans un premier temps, retrouver mon père, qui était parti en direction du Shoumeï. Peut-être que lui aurait un moyen de me guérir de cette malédiction et de me séparer du masque. Je n’en demandais franchement pas plus, même si Carnage m’apportait de fantastique pouvoir, je n’avais pas pour but de le garder indéfiniment. En tout cas, c’est ce que je pensais à ce moment-là.
Je fus tout de même surpris par le saut en arrière de ma cousine, et par son attaque surprise. À quoi jouait-elle ? Son attaque m’avait forcé à reculer, enfin non, elle m’avait propulsé. Était-elle devenue complètement folle pour m’attaquer de la sorte ? Par contre, je devais bien admettre que je fus moi-même surpris par mon réflexe, depuis quand j’arrivais à anticiper les attaques surprises ? À moins que là encore, ce ne soit que la volonté du démon qui m’habitait.
Vu la posture que ma cousine prenait, j’imaginais sans le moindre mal qu’elle voulait se battre, comme lorsque nous étions plus jeunes. Sauf que cette fois-ci, nous avions de véritables armes et que, moi, Erwin, je n’avais vraiment pas le niveau pour venir à bout de ma cousine. Carnage par contre, il pouvait y arriver sans le moindre mal. Enfin non, je n’allais pas mettre le masque, je ne voulais pas non plus qu’il tuât ma vénérable cousine. Alors, je m’apprêtai à me battre moi aussi, comme au bon vieux temps.
- Tu comptes utiliser mon arme contre moi ? Après ce que tu viens de faire. Tu sais que tu pourrais me tuer si je ne parviens pas à me défendre convenablement. Et honnêtement, je ne suis pas un guerrier de ton niveau, c’est de la folie.
Oui, de la folie, c’était le bon mot. Elle était prête à me découper sur place ? Bien que j’acquisse un puissant pouvoir de régénération, cela ne suffirait pas à me faire pousser un doigt. Quand bien-même j’avais ce pouvoir, elle ne le savait pas elle. Peu importe, j’étais prêt. Je place l’épée au-dessus de ma tête, les bras en arrière, et la lame parfaitement parallèle au sol. Finalement, j’avais une position similaire à la sienne. Après tout, c’était elle qui me l’avait enseigné.
- Très bien, battons-nous, chère cousine. Que le meilleur gagne.
Puis, je fondis sur ma cousine, abattant ma lame sur elle. Un coup qu’elle bloqua sans le moindre mal. Mes yeux virèrent rapidement du pourpre à l’orange, alors que nous croisions le fer et que mes prunelles étaient ancrées dans les perles de Lyra. Qu’allait-il advenir par la suite de ce combat ? Je décidai de faire un bond en arrière, puis je me repositionnai dans une posture similaire à celle du début, attendant que Lyra ne vînt m’attaquer cette fois-ci.
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Le combat était inévitable, cela faisait trop longtemps que Lyra ne s'était pas battue, cela lui manquait tellement que ça la rongeait de l'intérieur, toute cette violence qui ne demandait qu'à se déverser. En empoignant le pommeau de ce sabre, elle avait tout de suite vu Erwin comme un exutoire à cette envie dévorante de croiser le fer. Toute cette colère, cette haine emmagasinée durant son enfermement, venait dangereusement s'ajouter à l'envie d'en découdre. Son cousin n'avait pas tort sur un point : Ils pourraient très bien se blesser, voir se tuer dans la frénésie du combat. Ils ne jouaient plus avec des bâtons mais avec de l'acier dangereusement affuté. Mais qu'importe, valait mieux mourir de la main de quelqu'un qui vous est cher que d'un inconnu sur le champ de bataille.
Pour toute réponse à ses vaines protestations, elle souffla du nez, gardant sa position défensive pour l'inviter à attaquer le premier. La fine bretteuse qu'elle était n'eut aucun mal à repousser l'ouverture de son adversaire, ce dernier se repositionnant en campant bien le sol de ses pieds, adoptant la position qu'il l'avait vu employer tantôt. Elle n'eut pas non plus grand mal à briser la garde d'Erwin d'une fente fulgurante, mais ne contre-attaqua pas alors qu'un coup décisif aurait pu être porté à la suite. Son sang commençait à bouillonner progressivement.
Toutefois, Erwin sauta sur l'occasion de l'attaquer d'une fente bien placée qui aurait fait mouche sans compter l'esquive d'un pas de côté qu'elle exerça avec dextérité. Lyra recula à temps pour éviter un coup porté à l'aveugle alors qu'il se repositionnait face à elle. Erwin envoya alors la pointe de sa lame droit vers sa cousine qui para le coup instantanément, faisant crisser l'acier de son cousin contre le sien dans une nouvelle gerbe d'étincelles. Le sang battait contre ses tempes.
Profitant de sa position avancée, elle lui donna un coup d'épaule dans la mâchoire, l'envoyant en arrière. Il tituba mais se reprit à temps pour se baisser car déjà Lyra balaya l'air devant elle, coupant une mèche de cheveux d'Erwin. Ce dernier contre-attaqua en abattant sa lame verticalement, mais le coup ne fit que la frôler, emportant un bout de sa manche. Dans une demi-pirouette, elle porta un coup du pommeau dans les hanches de son adversaire, lui coupant le souffle. Ce dernier réagit à l'instinct, comme escompté, en fendant l'air d'un coup horizontal, facilement paré par Lyra qui envoya son sabre vers lui dans une attaque par le bas, adoptant par surprise la posture du vent. Erwin esquiva en reculant tant bien que mal, manquant de trébucher sur les débris du guéridon. L'appel du sang se faisait insoutenable.
Profitant des mauvais appuis de son adversaire, telle une panthère noire, Lyra s'arcbouta contre le sol du pied gauche pour envoyer son pied droit dans le torse d'Erwin, le déstabilisant d'avantage. Dans la continuité de son mouvement, elle vola de côté pour taper du plat de sa lame sur la main armée de son cousin pour le forcer à lâcher son sabre qui chuta aussitôt au sol dans un tintement qui annonçait la fin du duel. Inclinant la tête pour le lui signifier, Lyra rengaina prestement le sabre qu'il lui avait prêté pour l'occasion et s'abaissa pour ramasser la courte mèche de cheveux de geai qu'elle lui avait tranché.- Je vais garder ça en trophée. On s'arrête là pour aujourd'hui si tu le veux bien, mais si tu restes plus longtemps à Kyouji, on devrait s'entrainer ensemble. Après tout, si tu veux participer à une guerre, il faut déjà savoir se servir de son arme avant de la dégainer. Elle s'arrêta, percevant du bruit dans la cour.⊰⊱
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Viktor Volkhard
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En quête de libération
Feat. Lyra Leezen
Le combat avec ma cousine avait été rudement difficile et, contre toute attente -ou pas-, Lyra avait triomphé avec une grande facilité. Effectivement, je n’étais pas de taille à l’affronter, mais ça, je le savais. Au moins, elle m’avait déjà bien calmé. Et puis, elle aurait pu me tuer de cinquante manières différentes, mais elle ne le fit pas, et ça, c’était le principal. Et puis, c’était plutôt charmant venant de sa part que de garder l’une de mes mèches qu’elle avait simplement tranchées à l’aide de ma propre arme. Mes prunelles ardentes, qui, au fur et à mesure, s’estompèrent, laissant place à mes iris pourpres, se portèrent sur ma cousine, après ce combat difficile, de mon côté.
- Ce fut un combat exaltant, ma chère Lyra. Cependant, je ne m’attendais pas à ce que tu me battes aussi rapidement, tu t’es encore améliorée, et honnêtement, je ne pensais pas cela possible. Tu étais déjà très forte par le passé, et tu l’es encore bien plus aujourd’hui.
Puis, je vins à me baisser pour ramasser ma lame, puis je la fis disparaître dans un nuage de cendres. Au moins, elle m’avait servi une première fois, et, pour un combat contre ma cousine, qui utilisait mon autre lame.
- Je reviendrai te voir avec grand plaisir, ma chère cousine. Je suis certain que tu sauras faire de moi un excellent bretteur, tout comme toi. Et puis, je pense déjà avoir quelques bases pour y parvenir. J’attends de toi que tu m’entraînes comme il se doit pour que je puisse me battre à tes côtés pour une éventuelle prochaine guerre.
Oui, une éventuelle prochaine guerre. Même l’histoire nous en avait déjà montré une, contre les titans. Enfin, cette guerre-là n’était pas la première qu’Erwin ferait aux côtés de Lyra et certainement pas la dernière.
- Enfin, je te dis que je reviendrai te voir, mais il faut que tu saches que je pars dans deux lunes pour le Shoumeï, à la recherche de mon père. Je ne sais pas pourquoi, mais je suis persuadé qu’il n’est pas mort. Et puis, c’est le seul à pouvoir m’apporter des réponses concernant le masque et ses pouvoirs. J’espère que tu comprendras ma décision, Lyra. Mais ne t’en fais pas, je reviendrai vite, dans deux mois grand maximum. Et puis tu dois savoir que…
Puis je fus coupé par un bruit émanant de la cour du domaine Leezen. Qu’est-ce que c’était encore ? Un soldat pompeux qui voulait faire des louanges à ma cousine ? Ce fameux contrôleur royal qui terrorise Kyouji ? Des nouveaux copains barbares ? Un animal égaré ? Qu’importe, je portai mon index devant ma bouche, indiquant à Lyra qu’il ne fallait pas faire de bruit, puis, je dévoilai une nouvelle de mes capacités : l’invisibilité.
Je partis en invisible jusqu’à la cour du domaine Leezen, puis, au loin, je vis plusieurs silhouettes. Ne sachant pas de quoi il s’agissait, je retournai auprès de Lyra pour lui indiquer la nature de ces sons que nous avions perçus plus tôt. Apparaissant devant elle, j’essayais de chuchoter faiblement.
- Cinq silhouettes, j’étais trop loin pour voir ce que c’était exactement. Deux d’entre-elles étaient parfaitement humanoïdes, pour les autres, je n’ai pas eu le temps de voir. Tu attends une quelconque visite, chère cousine ?
J’espérais que la réponse soit oui, car je n’avais aucunement envie de me battre une nouvelle fois. Carnage par contre lui, il se ferait un véritable plaisir de se battre à ma place, si jamais les personnes qui avaient pénétré le domaine Leezen avaient de mauvaises intentions. Enfin, je laissais Lyra prendre la décision sur nos futurs agissements.
CENDRES- Ce fut un combat exaltant, ma chère Lyra. Cependant, je ne m’attendais pas à ce que tu me battes aussi rapidement, tu t’es encore améliorée, et honnêtement, je ne pensais pas cela possible. Tu étais déjà très forte par le passé, et tu l’es encore bien plus aujourd’hui.
Puis, je vins à me baisser pour ramasser ma lame, puis je la fis disparaître dans un nuage de cendres. Au moins, elle m’avait servi une première fois, et, pour un combat contre ma cousine, qui utilisait mon autre lame.
- Je reviendrai te voir avec grand plaisir, ma chère cousine. Je suis certain que tu sauras faire de moi un excellent bretteur, tout comme toi. Et puis, je pense déjà avoir quelques bases pour y parvenir. J’attends de toi que tu m’entraînes comme il se doit pour que je puisse me battre à tes côtés pour une éventuelle prochaine guerre.
Oui, une éventuelle prochaine guerre. Même l’histoire nous en avait déjà montré une, contre les titans. Enfin, cette guerre-là n’était pas la première qu’Erwin ferait aux côtés de Lyra et certainement pas la dernière.
- Enfin, je te dis que je reviendrai te voir, mais il faut que tu saches que je pars dans deux lunes pour le Shoumeï, à la recherche de mon père. Je ne sais pas pourquoi, mais je suis persuadé qu’il n’est pas mort. Et puis, c’est le seul à pouvoir m’apporter des réponses concernant le masque et ses pouvoirs. J’espère que tu comprendras ma décision, Lyra. Mais ne t’en fais pas, je reviendrai vite, dans deux mois grand maximum. Et puis tu dois savoir que…
Puis je fus coupé par un bruit émanant de la cour du domaine Leezen. Qu’est-ce que c’était encore ? Un soldat pompeux qui voulait faire des louanges à ma cousine ? Ce fameux contrôleur royal qui terrorise Kyouji ? Des nouveaux copains barbares ? Un animal égaré ? Qu’importe, je portai mon index devant ma bouche, indiquant à Lyra qu’il ne fallait pas faire de bruit, puis, je dévoilai une nouvelle de mes capacités : l’invisibilité.
Je partis en invisible jusqu’à la cour du domaine Leezen, puis, au loin, je vis plusieurs silhouettes. Ne sachant pas de quoi il s’agissait, je retournai auprès de Lyra pour lui indiquer la nature de ces sons que nous avions perçus plus tôt. Apparaissant devant elle, j’essayais de chuchoter faiblement.
- Cinq silhouettes, j’étais trop loin pour voir ce que c’était exactement. Deux d’entre-elles étaient parfaitement humanoïdes, pour les autres, je n’ai pas eu le temps de voir. Tu attends une quelconque visite, chère cousine ?
J’espérais que la réponse soit oui, car je n’avais aucunement envie de me battre une nouvelle fois. Carnage par contre lui, il se ferait un véritable plaisir de se battre à ma place, si jamais les personnes qui avaient pénétré le domaine Leezen avaient de mauvaises intentions. Enfin, je laissais Lyra prendre la décision sur nos futurs agissements.
La Sénéchale
Lyra Leezen
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⊰⊱
Il était vrai que si Erwin n'était pas un mauvais guerrier non plus, il avait aussi ce talent d'invisibilité qui était remarquablement pratique pour prendre par surprise ses adversaires. Il allait falloir qu'il travaille son style de combat autour de ce pouvoir à l'avenir, Lyra ne l'oublierai pas pour leurs entrainements futurs. Il lui rapporta alors la présence de plusieurs cavaliers dans la cour du domaine, toutefois Lyra n'attendait personne mais avait tout de même sa petite idée sur cette visite surprise. En effet, le valet n'avait pas encore accouru pour lui signaler leur arrivée alors que ça faisait déjà un instant que les cavaliers avaient démontés, cela ne pouvait que signifier une chose : C'était quelqu'un qui ne voulait aucun mal à la Majra, ou tout du moins en apparence...- Reste invisible pour l'instant, je sais qui c'est. Siffla-t-elle à l'attention de son cousin.
Elle ne pouvait deviner avec certitude la réaction qu'auraient les nouveaux arrivants face à Erwin Staal, alors par sécurité, il valait mieux qu'il ne se dévoile pas tout de suite pour éviter une surprise supplémentaire qui pourrait envenimer les choses. Alors Lyra revint se poster près du jardinet, debout, posant le sabre d'Erwin contre la paroi. Elle ancra alors son regard sur une rainette qui lui rendit son regard vitreux, veillant sur ses têtards pullulant dans un coin de la marre, protégé des carpes par un tronc d'arbre calciné ayant chuté en travers du bassin. La grenouille sauta alors dans l'eau, apeurée par le bruit de bottes de cavaleries dans l'escalier menant au salon d'été.
La première silhouette qui émergea du vantail fut un homme de taille moyenne mais au corps athlétique se laissant deviner sous les amples soieries qu'il portait par dessous un veston de cuir durci. Ses longs cheveux noirs attachés en un chignon élaboré et ses yeux bridés ne laissaient aucun doute quant à la famille à laquelle il appartenait, de surcroit lorsqu'on se rendait compte que son collier en argent affichait ostensiblement l'emblème des Leezen à la zibeline rutilante. Le cavalier accompagné de son escorte qui venait d'arriver n'était autre que Dirnann Leezen, le frère de la Majra Lyra Leezen.
Le Vice-Amiral de la flotte royale était accompagné d'un autre homme, plus grand que lui et considérablement plus large d'épaule, autant dire que c'était un colosse au visage carré et à la barbe hirsute. Il avait tout d'un guerrier chevronné mais n'en était manifestement point un, ne portant pas la moindre arme mais plutôt d'étranges instruments de mesure. Aussitôt, Lyra comprit que c'était un architecte mandé par son frère afin de rebâtir le domaine familial en majorité incendié. Étrangement, elle avait déjà entendu son nom, un certain Hegrar Vazonn, un ingénieur du bâtiment réputé à Kyouji, malgré son âge raisonnable.
Immédiatement, le regard de Dirnann s'écarquilla à la vue de sa sœur, puis se raffermit avant d'afficher une haine non dissimulée, alors que ses lèvres se tordirent dans une grimace méprisante. Percevant la toute nouvelle tension, sentant la tempête arriver, Hegrar Vazonn s'éclipsa.- Je croyais avoir été clair, je ne veux plus te voir. Satanée vipère ! Cracha Dirnann, de but en blanc.- Moi aussi je suis contente de te revoir, cher frère. Fit-elle amèrement.
Le regard de Dirnann glissa sur la table brisée et les débris du clepsydre. Il vrilla si vite au rouge qu'on eut pu croire qu'il allait exploser.- Tu es revenue terminer ton œuvre ?! Tu es là pour finir d'exterminer notre lignée ?! Déguerpi, retourne dans les ombres d'où t'aurais jamais dû sortir ! Fit-il dans un geste méprisant.- Allons, ressaisi-toi Dirnann, cette réaction n'est pas digne d'un Leezen, et encore moins d'un officier supérieur.- Les Leezen ?! Est-ce que notre nom vient vraiment de sortir de ta bouche ? Toi qui fut la première à renier tes origines, toi qui a toujours méprisé ta maison, toi qui a tué nos propres parents pour mieux grimper les échelons ? Je t'en prie, ne me parles pas de famille, misérable bacchante ! Tu les as trahis, tu les jetés dans une fausse commune comme de vulgaires ladres, au milieu d'autres corps décharnés, comment as-tu pu faire une telle chose ?! À quel point es-tu insensible ?! Pour toute réponse, Lyra le fusilla du regard. Regardes-toi dans tes atours dorés, tes soieries d'orfroi, tes bijoux dorés, tu penses avoir accomplis quelque chose peut-être ? Tu n'est qu'une traitresse, prête à changer de camp dès l'instant où le vent ne souffle plus en ta faveur, tu mène ta barque comme si aucune bannière ne flottait au dessus. Tu as trahis le royaume pour mieux te ranger derrière cette raclure de Ryssen, et dès lors qu'il perdra la face, quand le temps viendra pour lui de chuter, lui et sa vaste mascarade, tu changeras de cap, tu le reniera, lui tournera le dos pour mieux te retourner contre lui. En échange de quoi ? D'une avancée dans la nouvelle hiérarchie ? D'une place au gouvernement ? D'une reconnaissance accrue ? Tes qu'une chienne mal dressée, prête à mordre la main qui te nourrit ! Tanqua-t-il avec moult fiel.- Contrôles-toi, Dirnann. Tu me rappelle par trop l'abruti qui nous servait de géniteur. De plus, surveille ton langage, les murs ont des oreilles.
La prenant au mot, le Vice-Amiral balaya la pièce du regard à la vaine recherche de la moindre présence. Erwin pouvait très bien se révéler maintenant, ça ne pouvait pas envenimer cette situation qui avait si rapidement atteint son paroxysme. Dirnann était parti au quart de tour, hurlant toute sa rage sur sa sœur qui restait de marbre, d'une tranquillité exemplaire, parfaitement maitresse d'elle-même, prête à encaisser tout ce que lui crachera le misérable crapaud qu'elle avait en face d'elle.⊰⊱
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Feat. Lyra Leezen
Comme me l’avait indiqué Lyra, je restai terré dans mon invisibilité, profitant de ce nouveau pouvoir que j’avais obtenu grâce au masque, enfin, je le supposais. Pour la suite, je suivis Lyra jusqu’au jardinet, en restant non loin d’elle. Comme je ne savais pas qui venait lui rendre visite, je préférais rester proche, au cas où ça ne serait pas une simple visite de courtoisie. Enfin, deux silhouettes s’approchèrent de notre position. Je sus discerner les traits de la première et, immédiatement, je reconnus mon cousin, Dirnann Leezen. Je ne l’appréciais pas tellement et, c’était totalement réciproque, enfin, je le pensais. J’avais très envie de lui coller mon poing dans la gueule, mais bon, j’allais m’abstenir pour cette fois.
La seconde silhouette m’était totalement inconnue, pour un simple humain, on pourrait le comparer à un colosse, mais il restait plus petit et moins large que moi. Enfin, de ce que je pus comprendre, ce n’était pas un guerrier, mais un architecte. Étrange, avec sa stature, il serait certainement bien plus utile sur un champ de bataille ou au combat. Enfin, je disais cela, mais on pouvait dire pareil de moi, à vrai dire.
Je visage de mon cousin affichait une mine haineuse lorsqu’il perçut Lyra, mais vraiment haineuse. Je savais que ce n’était pas un tendre, mais pourquoi réagissait-il ainsi sans même avoir entendu sa sœur parler ? Par chance, j’étais suffisamment proche pour entendre toute la conversation. Et puis, traiter sa sœur de vipère, il y allait un peu fort non ? Ce n’était pas une tendre elle non plus et, elle ne montrait pas souvent -voire jamais- ses émotions, mais tout de même. Un peu de respect pour ta sœur Dirnann.
Bon, pour la suite de leur discussion, je me contentais d’écouter attentivement. Qu’entendait-il par « finir d’exterminer notre lignée » ? Il devait certainement la mettre en faute vis-à-vis de la mort tragique de leurs parents. Et puis s’ensuit un long discours inintéressant au possible où, pour changer, Dirnann crachait des saloperies sur sa sœur. Quel pauvre crétin, il se pensait supérieur parce qu’il était un officier supérieur ou je ne savais trop quoi ? Enfin, moi-même, il fallait que je gardasse mon calme, même si l’envie d’intervenir ne faisait que monter en moi.
Carnage, le voilà qu’il intervint d’un seul coup, sans prévenir. Le démon profitait de ma faiblesse émotionnelle pour tenter de prendre le contrôle de mon corps. Je pouvais bien admettre que c’était malin de sa part, je ne dirigeais déjà plus mes propres pas, me rapprochant de mon stupide cousin à pas feutrés.
- Laisse-moi prendre le contrôle Erwin, juste cette fois. Je vais lui régler son compte. Je sais que tu en as profondément envie, je le sens. Simplement, tu es bien trop gentil pour essayer de faire le moindre geste qui pourrait lui porter atteinte.
Il avait raison, à l’époque, j’étais encore bien trop docile et bouleversé par ces nouveaux pouvoirs qui m’habitaient. Carnage était en quelque sorte ma part d’ombre, une part d’ombre qui me changera radicalement à l’avenir. Seulement, j’étais prêt à obéir aux ordres de Lyra, Carnage lui, il s’en fichait royalement. Lui laisser le contrôle voulait dire le laisser faire ce que bon lui semblait.
- Tu sais, plus tes sentiments se bousculent dans ta conscience, plus il est facile pour moi de prendre le contrôle du corps, même sans le masque. Alors Erwin, dans ce cas-là, si nous venons à en avoir le contrôle en même temps, la situation risque de dégénérer. Laisse-moi le corps Erwin.
- Non, je ne peux pas, tu vas tous les tuer.
- Non, fais-moi confiance, j’exécuterai ton désir profond, à savoir : défoncer ton vieux cousin qui ne se sent plus.
- Non, c’est un officier putain. Je vais avoir des problèmes.
J’étais en plein combat intérieur, ma conscience s’entrechoquait avec celle du démon. Alors que je tombai à genoux à quelques mètres des autres, mon sortilège d’invisibilité commençait à être parasité par mon duel interne. Des bribes de mon corps apparaissaient et disparaissaient, alors que ma tête fût dirigée vers le sol et que mes mains étaient posées de chaque côté de mon crâne. Je serais aussi fort que je le pouvais, tentant de faire taire cette voix dans ma tête, mais impossible.
D’ailleurs, la discussion que je menais avec Carnage ne se passait plus seulement dans ma tête. Le démon prenant petit à petit possession de mon corps, nos mots finirent par sortir de ma bouche, nos deux voix mélangées. J’étais terrifié, j’avais l’impression de perdre le contrôle et en même temps, je me demandais ce qu’il allait advenir de moi. Que Lyra vît cela, c'était une chose, mais pour les deux autres.
- Arrête Carnage putain, je t’en prie, je ne veux pas, pitié.
- Non arrête, c’est insupportable, cette douleur.
- Non, je refuse.
Je résistais, tant bien que mal. Je ne laissais pas le démon m’envahir, il était prêt à tuer mon cousin et l’architecte, je le savais, je le sentais. C’est alors qu’après quelques secondes à résister, le combat cessa. Le démon n’avait pas pris le dessus, et je n’avais pas pris le dessus non plus. Nos deux consciences prirent le contrôle simultanément de mon corps. Ce qui, laissait un spectacle tout à fait surprenant aux trois autres personnages qui avaient leurs yeux rivés sur moi.
Cependant, mes yeux avaient radicalement changé, laissant des flammes s’échapper de mes globes oculaires. Comme si, je portais le masque. Et puis mon bras, il se mit à s’enflammer, dégageant une faible incandescence, le pouvoir de carnage étant bridé par ma volonté. Puis, gardant en partie le contrôle de mes déplacements, je me dirigeai vers mon cher cousin, tout en le fixant de mes prunelles incandescentes.
- Salut Dirnann, comment vas-tu, mon cher cousin ?
- Nous allons le tuer ?
- Non, juste le mettre en garde.
La voix déformée par Carnage, je m’approchai rapidement de lui, pour lui coller une droite à l’aide de mon bras droit, en flamme. Évidemment, il avait dû la sentir passer. Tellement qu’il s’écroula au sol. Il tenta d’attraper un poignard pour se défendre, mais je vins lui écraser la main pour l’en empêcher. Ses hurlements me provoquaient un plaisir profond.
Puis, je laissai mon poids s’appuyer de plus en plus sur sa main.
Puis, je vins poser ma main droite sur son torse, laissant une faible chaleur en émaner.
La chaleur dégagée par ma main s’intensifiait, faisant fondre la soie qu’il portait. Ma main était désormais contre sa peau, le brûlant à son tour. Il hurlait de douleur.
Puis j’arrêtai tout type de pression, et me relevai. Je me postai aux côtés de Lyra, puis, je laissai le contrôle exercé par le démon s’évaporer et avec lui, les flammes sortant de mes yeux et de mon bras. J’étais redevenu moi, et Carnage était retourné se joindre à ma conscience. Je l’entendais encore rire de la situation. Un rire amer, il devait certainement être dégoûté de ne pas avoir pu prendre le contrôle total du corps. Et heureusement, sinon, il l’aurait probablement tué.
CENDRESLa seconde silhouette m’était totalement inconnue, pour un simple humain, on pourrait le comparer à un colosse, mais il restait plus petit et moins large que moi. Enfin, de ce que je pus comprendre, ce n’était pas un guerrier, mais un architecte. Étrange, avec sa stature, il serait certainement bien plus utile sur un champ de bataille ou au combat. Enfin, je disais cela, mais on pouvait dire pareil de moi, à vrai dire.
Je visage de mon cousin affichait une mine haineuse lorsqu’il perçut Lyra, mais vraiment haineuse. Je savais que ce n’était pas un tendre, mais pourquoi réagissait-il ainsi sans même avoir entendu sa sœur parler ? Par chance, j’étais suffisamment proche pour entendre toute la conversation. Et puis, traiter sa sœur de vipère, il y allait un peu fort non ? Ce n’était pas une tendre elle non plus et, elle ne montrait pas souvent -voire jamais- ses émotions, mais tout de même. Un peu de respect pour ta sœur Dirnann.
Bon, pour la suite de leur discussion, je me contentais d’écouter attentivement. Qu’entendait-il par « finir d’exterminer notre lignée » ? Il devait certainement la mettre en faute vis-à-vis de la mort tragique de leurs parents. Et puis s’ensuit un long discours inintéressant au possible où, pour changer, Dirnann crachait des saloperies sur sa sœur. Quel pauvre crétin, il se pensait supérieur parce qu’il était un officier supérieur ou je ne savais trop quoi ? Enfin, moi-même, il fallait que je gardasse mon calme, même si l’envie d’intervenir ne faisait que monter en moi.
- Laisse cette haine t’envahir, Erwin.
Carnage, le voilà qu’il intervint d’un seul coup, sans prévenir. Le démon profitait de ma faiblesse émotionnelle pour tenter de prendre le contrôle de mon corps. Je pouvais bien admettre que c’était malin de sa part, je ne dirigeais déjà plus mes propres pas, me rapprochant de mon stupide cousin à pas feutrés.
- Laisse-moi prendre le contrôle Erwin, juste cette fois. Je vais lui régler son compte. Je sais que tu en as profondément envie, je le sens. Simplement, tu es bien trop gentil pour essayer de faire le moindre geste qui pourrait lui porter atteinte.
Il avait raison, à l’époque, j’étais encore bien trop docile et bouleversé par ces nouveaux pouvoirs qui m’habitaient. Carnage était en quelque sorte ma part d’ombre, une part d’ombre qui me changera radicalement à l’avenir. Seulement, j’étais prêt à obéir aux ordres de Lyra, Carnage lui, il s’en fichait royalement. Lui laisser le contrôle voulait dire le laisser faire ce que bon lui semblait.
- Tu sais, plus tes sentiments se bousculent dans ta conscience, plus il est facile pour moi de prendre le contrôle du corps, même sans le masque. Alors Erwin, dans ce cas-là, si nous venons à en avoir le contrôle en même temps, la situation risque de dégénérer. Laisse-moi le corps Erwin.
- Non, je ne peux pas, tu vas tous les tuer.
- Non, fais-moi confiance, j’exécuterai ton désir profond, à savoir : défoncer ton vieux cousin qui ne se sent plus.
- Non, c’est un officier putain. Je vais avoir des problèmes.
J’étais en plein combat intérieur, ma conscience s’entrechoquait avec celle du démon. Alors que je tombai à genoux à quelques mètres des autres, mon sortilège d’invisibilité commençait à être parasité par mon duel interne. Des bribes de mon corps apparaissaient et disparaissaient, alors que ma tête fût dirigée vers le sol et que mes mains étaient posées de chaque côté de mon crâne. Je serais aussi fort que je le pouvais, tentant de faire taire cette voix dans ma tête, mais impossible.
D’ailleurs, la discussion que je menais avec Carnage ne se passait plus seulement dans ma tête. Le démon prenant petit à petit possession de mon corps, nos mots finirent par sortir de ma bouche, nos deux voix mélangées. J’étais terrifié, j’avais l’impression de perdre le contrôle et en même temps, je me demandais ce qu’il allait advenir de moi. Que Lyra vît cela, c'était une chose, mais pour les deux autres.
- Arrête Carnage putain, je t’en prie, je ne veux pas, pitié.
- Laisse-moi faire Erwin.
- Non arrête, c’est insupportable, cette douleur.
- Tu sais que je vais gagner imbécile, casse-toi.
- Non, je refuse.
Je résistais, tant bien que mal. Je ne laissais pas le démon m’envahir, il était prêt à tuer mon cousin et l’architecte, je le savais, je le sentais. C’est alors qu’après quelques secondes à résister, le combat cessa. Le démon n’avait pas pris le dessus, et je n’avais pas pris le dessus non plus. Nos deux consciences prirent le contrôle simultanément de mon corps. Ce qui, laissait un spectacle tout à fait surprenant aux trois autres personnages qui avaient leurs yeux rivés sur moi.
Cependant, mes yeux avaient radicalement changé, laissant des flammes s’échapper de mes globes oculaires. Comme si, je portais le masque. Et puis mon bras, il se mit à s’enflammer, dégageant une faible incandescence, le pouvoir de carnage étant bridé par ma volonté. Puis, gardant en partie le contrôle de mes déplacements, je me dirigeai vers mon cher cousin, tout en le fixant de mes prunelles incandescentes.
- Salut Dirnann, comment vas-tu, mon cher cousin ?
- Nous allons le tuer ?
- Non, juste le mettre en garde.
La voix déformée par Carnage, je m’approchai rapidement de lui, pour lui coller une droite à l’aide de mon bras droit, en flamme. Évidemment, il avait dû la sentir passer. Tellement qu’il s’écroula au sol. Il tenta d’attraper un poignard pour se défendre, mais je vins lui écraser la main pour l’en empêcher. Ses hurlements me provoquaient un plaisir profond.
- Alors, petite merde de Dirnann. Qu’est-ce que ça fait d’être à terre ?
Puis, je laissai mon poids s’appuyer de plus en plus sur sa main.
- Tu crois que le domaine t’appartient ?
Puis, je vins poser ma main droite sur son torse, laissant une faible chaleur en émaner.
- Tu es pitoyable Dirnann, tu n’es rien qu’une erreur de la nature. Comme l’ont été tes pitoyables parents, mort comme les chiens qu’ils étaient. Et toi, pauvre minable que tu es, tu vas connaître le même sort.
La chaleur dégagée par ma main s’intensifiait, faisant fondre la soie qu’il portait. Ma main était désormais contre sa peau, le brûlant à son tour. Il hurlait de douleur.
- Mais pas aujourd’hui.
Puis j’arrêtai tout type de pression, et me relevai. Je me postai aux côtés de Lyra, puis, je laissai le contrôle exercé par le démon s’évaporer et avec lui, les flammes sortant de mes yeux et de mon bras. J’étais redevenu moi, et Carnage était retourné se joindre à ma conscience. Je l’entendais encore rire de la situation. Un rire amer, il devait certainement être dégoûté de ne pas avoir pu prendre le contrôle total du corps. Et heureusement, sinon, il l’aurait probablement tué.
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⊰⊱
Lorsque le regard de Dirnann se posa sur son cousin, genoux au sol, visiblement en proie à un mal qui le rongeait, son visage déjà déformé par la colère fut traversé par la peur. S'il ne craignait pas grand chose d'Erwin qu'il méprisait depuis toujours, le voir ainsi tourmenté n'augurait rien de bon. Qu'allait-il faire ? Que lui arrivait-il ? Cela ne pouvait tout bonnement rien signifier de positif pour le dernier homme des Leezen. De plus, s'il était là c'était qu'il avait tout entendu, qu'il était du côté de sa misérable sœur, et son inquiétante réaction ne pouvait que susciter la crainte chez Dirnann.
Ses craintes furent aussitôt confirmées par les paroles décousues que le malheureux prononçait dans une crise des plus violentes et déroutantes. Dirnann jeta alors un regard en direction de sa sœur et quelle ne fut pas son horreur lorsqu'il vit, pour la première fois depuis longtemps, un sourire se peindre sur son doux visage. Un petit sourire en coin, apparaissant subrepticement, mais suffisamment visible pour signifier à Dirnann - la connaissant bien - qu'Erwin ne pouvait que signifier sa fin.
Mais serait-elle prête à laisser son cousin tuer son propre frère dans cette étrange frénésie qui le prenait ? Le regard plein de défi qu'elle lui adressa disait, sans la moindre interprétation possible, qui sait ?. Allait-elle laisser son chien se jeter à la gorge de sa propre famille comme elle l'avait déjà fait par le passé ? Dirnann n'était pas prêt à prendre le risque et décida qu'il était temps de mettre les voiles. Mais lorsqu'il pivota de nouveau vers la sortie, il tomba face à Erwin qui s'était relevé tant bien que mal et se tenait de toute sa hauteur devant lui.
La scène qui se déroula alors ne procura que du plaisir à Lyra, heureuse de voir son frère ramper à ses pieds après les paroles qu'il lui tenait un instant plus tôt. Sur le pas de la porte, l'architecte n'osait bouger, ne sachant que faire, c'était pas dans son contrat ça ! Lorsqu'enfin Erwin libéra son cousin, ce dernier vagit de douleur en portant une main à sa brûlure, tentant de se redresser une première fois avant de glisser pour enfin s'aider du mur pour se remettre sur ses jambes tremblantes. Son coeur battait la chamade et il était plus rubicond encore que quand il était simplement énervé.- Pars, Dirnann, cette maison est trop petite pour nous deux. Cracha Lyra alors qu'il fuyait déjà, bousculant Hegrar. Et vous ! Faites les travaux de rénovation qu'il voudras, j'irai m'installer dans mes quartiers à Kyouji le temps qu'il faudra. Et une dernière chose : S'il vous a dit de respecter l'architecture des Leezen, oubliez. Rebâtissez le palais selon les standards reikois, en grès crénelé et briques, au diable l'héritage ! Elle le renvoya d'un signe nonchalant de la main.
La seconde d'après, une cavalcade se fit entendre dans la cour, signe que Dirnann s'en était allé avec son escorte, suivit de près par son architecte. Une fois seuls, Lyra se rapprocha de son cousin et porta une main à sa joue, pour mieux observer l'écarlate quitter ses pupilles.- Finalement, j'aime bien le nouveau Erwin. Le petit Erwin serait resté dans l'ombre.⊰⊱
Tout savoir sur Lyra Leezen
Dynasties & Dystopies
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Thème musical de la Sénéchale
Noble de La République
Viktor Volkhard
Messages : 192
crédits : 311
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B
En quête de libération
Feat. Lyra Leezen
Un sourire se dessinait sur mon visage lorsque je vis mon cousin, Dirnann, s’enfuir en s’aidant du mur. Et encore mieux, il avait mal, je lui avais fait mal. Lui qui m’avait toujours pris de haut, tel un vulgaire insecte, le voilà rampant devant moi. C’était si absurde et si drôle, le destin pouvait parfois nous jouer bien des tours. Ah ! Et puis, j’étais moi-même heureux d’avoir pu faire fuir cet enfoiré, même si, au fond, et je le savais, j’avais reçu l’aide d’une entité bien plus puissante et sournoise que moi. Finalement, le fait d’être possédé par un démon n’avait pas que des inconvénients, surtout s’il me permettait de me décoincer un minimum.
À la suite, je sentis la main de Lyra se poser sur ma joue. Cela faisait longtemps que ça ne s’était pas produit et, enfin, c’était quelque chose que je raconterais dans une autre histoire, ça. Pour l’instant, elle fit une remarque des plus intéressantes. Le nouveau Erwin ? Mais, je ne comptais pas changer moi, surtout pas à cause d’un démon. Enfin, je disais cela, mais l’histoire nous prouvera encore une fois, bien le contraire me concernant. Enfin, une fois l’influence de Carnage totalement dissipée, je plongeai mes prunelles redevenues pourpres dans les perles de Lyra.
- Je, je ne suis pas certain qu’il y ait de nouveau Erwin, Lyra. J’ai toujours été comme cela. Seulement, le démon réveille certainement en moi une part d’ombre que je m’efforçais de cacher, certainement par peur d’être rejeté.
Effectivement, j’avais pour habitude de me montrer gentil avec tout le monde, de me plier aux volontés de mes amis, parce que dans le fond, je ne voulais pas être seul. Alors, même quand cela me dérangeait, je m’exécutais selon les demandes des autres, d'en donner mon avis ou même, en le repoussant fortement.
- Tu sais que j’ai toujours porté un masque invisible. Que tout ce que l’on voit de moi n’est qu’une vulgaire mascarade. Parce que, dans le fond, je ne veux pas déplaire aux autres. Et si, aujourd’hui, Carnage est là, c’est bien pour me faire enlever ce masque qui cache la véritable facette de ma personnalité. Ainsi, le véritable Erwin va apparaître aux yeux de tous.
Oui, c’était là le fruit de mon désir le plus profond, être moi-même, sans me soucier des autres.
- Aujourd’hui, Lyra, ce masque a disparu, définitivement. Il n’y a pas de nouveau Erwin. C’est simplement le véritable Erwin que tu viens de voir. Si je rends tant de service, c’est pour cacher ma véritable nature égoïste. Mais aujourd’hui, c’est fini.
Sur ces bonnes paroles, je reculai de quelques pas, puis me retournai, afin d’aller chercher ma lame que Lyra avait laissée plus loin. Oui, je donnais de belles paroles à ma cousine, mais allais-je seulement les tenir ? Je ne le savais pas. Mais aujourd’hui débutait mon combat spirituel contre le démon qui m’habitait. Contre ma seconde personnalité.
Peut-être que la solution n’était pas de me battre comme je venais de le faire, mais de l’accepter. Accepter que le démon prît possession de moi, le laisser agir. Ou peut-être que la solution pour que j’atteignisse ma toute puissance était simplement que je fusionne mes deux personnalités. Enfin, Carnage n’était pas une seconde personnalité, c’était un être bien à part, mais si j’arrivais à cohabiter parfaitement avec lui, je saurais dévoiler ma véritable force.
Enfin, toute cette spiritualité, c’était bien beau, mais cela me prendrait plusieurs années avant d’y parvenir. Bref, je rongeai mon sabre sur mon dos puis, je m’approchai tranquillement de Lyra, le sourire au visage.
- Bien, finalement, je vais repousser mon voyage au Shoumeï. Je préfère rester ici et apprendre de toi et de ton style de combat, pour avoir au moins une chance de parvenir à me battre à tes côtés. Enfin, c’est ce que j’aimerais en tout cas, pourvoir te venir en aide quand tu en as le besoin.
CENDRESÀ la suite, je sentis la main de Lyra se poser sur ma joue. Cela faisait longtemps que ça ne s’était pas produit et, enfin, c’était quelque chose que je raconterais dans une autre histoire, ça. Pour l’instant, elle fit une remarque des plus intéressantes. Le nouveau Erwin ? Mais, je ne comptais pas changer moi, surtout pas à cause d’un démon. Enfin, je disais cela, mais l’histoire nous prouvera encore une fois, bien le contraire me concernant. Enfin, une fois l’influence de Carnage totalement dissipée, je plongeai mes prunelles redevenues pourpres dans les perles de Lyra.
- Je, je ne suis pas certain qu’il y ait de nouveau Erwin, Lyra. J’ai toujours été comme cela. Seulement, le démon réveille certainement en moi une part d’ombre que je m’efforçais de cacher, certainement par peur d’être rejeté.
Effectivement, j’avais pour habitude de me montrer gentil avec tout le monde, de me plier aux volontés de mes amis, parce que dans le fond, je ne voulais pas être seul. Alors, même quand cela me dérangeait, je m’exécutais selon les demandes des autres, d'en donner mon avis ou même, en le repoussant fortement.
- Tu sais que j’ai toujours porté un masque invisible. Que tout ce que l’on voit de moi n’est qu’une vulgaire mascarade. Parce que, dans le fond, je ne veux pas déplaire aux autres. Et si, aujourd’hui, Carnage est là, c’est bien pour me faire enlever ce masque qui cache la véritable facette de ma personnalité. Ainsi, le véritable Erwin va apparaître aux yeux de tous.
Oui, c’était là le fruit de mon désir le plus profond, être moi-même, sans me soucier des autres.
- Aujourd’hui, Lyra, ce masque a disparu, définitivement. Il n’y a pas de nouveau Erwin. C’est simplement le véritable Erwin que tu viens de voir. Si je rends tant de service, c’est pour cacher ma véritable nature égoïste. Mais aujourd’hui, c’est fini.
Sur ces bonnes paroles, je reculai de quelques pas, puis me retournai, afin d’aller chercher ma lame que Lyra avait laissée plus loin. Oui, je donnais de belles paroles à ma cousine, mais allais-je seulement les tenir ? Je ne le savais pas. Mais aujourd’hui débutait mon combat spirituel contre le démon qui m’habitait. Contre ma seconde personnalité.
Peut-être que la solution n’était pas de me battre comme je venais de le faire, mais de l’accepter. Accepter que le démon prît possession de moi, le laisser agir. Ou peut-être que la solution pour que j’atteignisse ma toute puissance était simplement que je fusionne mes deux personnalités. Enfin, Carnage n’était pas une seconde personnalité, c’était un être bien à part, mais si j’arrivais à cohabiter parfaitement avec lui, je saurais dévoiler ma véritable force.
Enfin, toute cette spiritualité, c’était bien beau, mais cela me prendrait plusieurs années avant d’y parvenir. Bref, je rongeai mon sabre sur mon dos puis, je m’approchai tranquillement de Lyra, le sourire au visage.
- Bien, finalement, je vais repousser mon voyage au Shoumeï. Je préfère rester ici et apprendre de toi et de ton style de combat, pour avoir au moins une chance de parvenir à me battre à tes côtés. Enfin, c’est ce que j’aimerais en tout cas, pourvoir te venir en aide quand tu en as le besoin.
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