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Citoyen du monde
L'Amiral Bigorneau
Messages : 179
crédits : 618
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Info personnage
Race: Elémentaire (Eau)
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Lancée à toute allure sous les flots agités, la bête qu'était Ginette craquait et se tordait sous son propre poids, accrochant dans sa course effrénée d'innombrables dépôts sous-marins qui venaient s'ajouter au voile verdâtre parsemant sa coque pourrie et maintenue entière par un pur miracle arcanique. Les Naufrageurs solidement accrochés aux anneaux de métal leur servant de support valdinguaient un peu au gré des rotations abruptes qu'effectuait le vaisseau subaquatique mais, y étant plus qu'habitués, ils se laissaient tous porter par le courant et se contentaient plutôt que de se soucier des roulis d'observer le spectacle pyrotechnique qui se jouait au dessus d'eux. Les sons déformés par l'espace aquatique leur apparaissaient troubles et confus mais les plus grandes vibrations que provoquaient catapultages et tirs de canon demeuraient parfaitement audibles et aisément interprétables.
Rattraper Saumâtre fut particulièrement long car si Ginette était plus rapide que la majeure partie des monstres marins, elle n'arrivait pas à la cheville d'une Renégate lancée à pleine vitesse par des voilures gonflées à bloc par des tempêtes magiques. Le triton favori de l'Amiral risquait gros à combattre seul contre un navire de liaison équipé spécialement dans le cadre de la récupération d'un collègue perdu et c'était un aspect de la bataille que Bigorneau, dans sa démence, avait probablement négligé. S'était-il montré imprudent en laissant ainsi partir son plus précieux allié en tête ? Certainement, mais qu'était la vie d'un pirate sans un peu de piment ? Saumâtre apprendrait le métier à la dure, ou découvrirait avant ce qui se cachait dans l'au-delà. Une victoire, dans les deux cas de figure, à condition de faire preuve d'un peu de philosophie tordue.
Tandis que les bouches cylindriques crachaient encore leur flammes, l'Amiral quant à lui avait profité du chaos pour se frayer un chemin en dessous des deux bâtiments lancés dans les manœuvres circulaires précédant généralement l'abordage. Connaissant parfaitement les habitudes de son associé, Bigorneau avait anticipé le déroulement du combat et lorsque sa figure de proue dépassa le Croc, il sut qu'il était temps d'effectuer une entrée en scène fracassante, au sens très littéral de la chose. Tenant la barre d'une main et décrivant de l'autre un mouvement circulaire, Bigorneau joua encore une fois de ses extraordinaires facultés pour réorienter sa bête apprivoisée. La Ginette changea de trajectoire, ajustant son museau serti de dents de bois en direction de la coque de l'embarcation républicaine. Lorsqu'enfin ils furent alignés sous l'opposant, les Naufrageurs postés t à l'avant levèrent le pouce pour signifier que l'estoc était prête et que les tirs de canon s'étaient partiellement calmés, puis ils furent suivis par les autres et l'information remonta jusqu'au Capitaine qui se contenta de hocher la tête avant de laisser la magie affluer en lui. Sa barbe tentaculaire s'allongea et se mit à s'agiter, ses yeux blanchâtres s'illuminèrent et sa chevelure bleutée s'éleva en un tourbillon puis, d'un seul coup, la Ginette s'élança comme un requin, filant vers la surface à une vitesse impensable.
Il y eut un monstrueux grondement et les marins bataillant sur le pont du Croc aperçurent à tribord la silhouette informe du légendaire vaisseau fantôme. Dans une effusion d'eau salée, leur embarcation fut bousculée par en dessous et pencha violemment à bâbord. La Ginette positionnée dans un angle impossible retomba de tout son poids, frappant les vagues déjà mouvementées pour en déclencher de nouvelles et ajoutant au chaos de la bataille navale un facteur d'un nouveau genre. Les pirates à la solde de Saumâtre étaient coriaces, et à la menace qu'ils représentaient s'ajoutaient désormais la furie des éléments que maniait Bigorneau. Flanquée contre la coque de l'embarcation des Limiers, Ginette se manifesta dans son entière et abjecte splendeur et les monstres issus des profondeurs affluèrent, bondissant du pont en profitant de l'élan pour s'accrocher aux sabords ainsi qu'aux rembardes du pont principal du Croc.
L'Amiral apparut, déformé par ses attributs d'Elémentaire que la tempête marine avait rendu plus monstrueux encore. Saisissant un cordage décroché de ses voilures maudites, il se hissa sur les bordures de son arrière-pont, se présentant en figure dominante dans cet affrontement mené sur son propre terrain. La mer et ses profondeurs appartenaient déjà aux pirates et si Kaizoku avait été une saisissante défaite qui n'avait eu pour effet que de renforcer les convictions des malfrats. Bigorneau bondit, porté par sa fougue et désireux d'en découdre, pour atterrir sur le pont du Croc au beau milieu d'une immense flaque d'eau. Des gouttes s'élevèrent lorsqu'il toucha le bois de la pointe de ses bottes et ces dernières vinrent se suspendre en l'air, formant autour de lui un bouclier de billes translucides qui tournoyaient pour faire de lui l'épicentre d'un minuscule cyclone. Il fit jongler son sabre d'une main à l'autre dans une grotesque cabriole, avant de hurler :
"Ce rafiot passe aujourd'hui sous le commandement de l'Amiral Bigorneau ! En tant que nouveau propriétaire de ce bâtiment, je vous informe qu'il finira cette escapade sur mes quais, ou au fond des eaux. Pour se joindre à cette aventure, je vous propose de commencer par me débarrasser des culs-bleus qui grouillent sur ce fichu pont !"
Indifférent au discours d'introduction du forban aliéné, l'un des marins un peu trop fier et courageux pour son propre bien saisit la poignée de son arme de service et dévala l'escalier qui le séparait du Fléau, ce en ayant la bêtise de beugler ses intentions avant de frapper. C'était aussi ça, la bleusaille.
"Chien de pirate ! Nous vous avons pris Kaizoku une fois et lorsque nous aurons remis la main dessus, ta tête immonde ira en décorer le port !"
On le vit à peine abaisser sa lame que déjà, ses membres étaient réduits en charpie tant par des dagues faites d'eau salée que par le sabre doré de l'Amiral lui-même. Tripes et autres morceaux retombèrent aux côtés de Bigorneau dans un amas de bouillie sanglante et, tout en pointant le tas du viande à l'aide de son épée, l'Amiral lança :
"Lui par exemple, n'a pas du tout saisi le concept de ma proposition. J'ose espérer que certains sauront se montrer un peu plus raisonnables qu'il ne l'était."
Une sirène nommée Ne'Haara atterrit aux côtés de l'Amiral, armes en mains et faciès dégoulinant d'hémoglobine, et ce fut une occasion que l'Amiral vint saisir pour administrer un léger coup d'épaule à sa suivante, avant de lui marmonner d'un air passablement confus :
"Ils font toujours des commentaires comme ça... Tête immonde par ci, rat de cale par là. J'ai vraiment une sale gueule, ou c'est juste une façon de parler ? J'pensais pourtant être bien conservé, non ? C'est vrai que j'ai un peu pris du poids, mais bon c'est quand même pas..."
"Vous êtes très beau, Amiral. Cessez de vous inquiéter."
Se grattant le nez de sa main libre, il répondit d'un air interloqué alors qu'une flèche volait tout près de sa trogne :
"Tu dis ça pour m'rassurer ?"
Elle ne répondit qu'en sectionnant une bonne partie de la gorge d'un combattant ayant cru bon de passer trop près d'elle.
Elle disait clairement ça pour le rassurer.
Bigorneau haussa les épaules, leva son sabre et conclut en s'avançant sur le pont :
"Peu importe. A l'assaut, messieurs dames ! OH ! Qu'avons-nous là ?"
Dans ses élucubrations, il en avait presque manqué la silhouette pourtant inratable de l'énorme Drakyn aux muscles si énormes qu'ils paraissaient prêts à exploser à tout moment. Le sourire à peine effacé de Bigorneau se précisa encore et il pinça sa langue violacée entre ses crocs pointus tout en dodelinant légèrement. Un petit éclat de rire plus tard, il balança au golgoth :
"Alors alors, mon gros dragon... T'es bien loin de ta caverne, non ? Si tu m'dis où est planqué ton or, je te laisse t'envoler tranquille. Fais gaffe par contre, le temps s'couvre. Je crois qu'il va pleuvoir !"
D'un claquement de doigts, il fit s'agiter les bulles d'eau qui l'accompagnaient depuis son atterrissage et ces dernières fondirent comme une nuée de piranha sur le Drakyn avec la ferme intention de le rendre moins étanche.
- Résumé, effectifs et pouvoirs utilisés:
-Bigorneau joue au sous-marin encore un petit moment
-Il dépasse la bataille pour attaquer le Croc à tribord
-Sans tout à fait l'éperonner, il le heurte pour tenter de le faire chavirer
-Ses hommes et lui sautent sur le pont principal du Croc
-Il fait un discours de méchant typique (ma spécialité, évidemment)
-Il tue un pauvre gars pour montrer qu'il est méchant.
-Il se questionne sur ses insécurités (moment émotion)
-Il retourne à la bataille et croise Kieran, qu'il attaque avec un sort.
Naufrageurs opérationnels : 7
Naufrageurs blessés : 2
Naufrageurs morts : 1
Pouvoirs Utilisés :
Eau P3 et Prouesse d'Arme : Remonter très vite à la surface et générer une grosse vague qui fout de l'eau partout et sème la pagaille
Super-Vitesse P1 : Pour massacrer un marin tout nul, mais avec style !
Eau P2 : Pour former un petit bouclier de gouttes d'eau, qui sert juste à faire joli jusqu'au moment où il décide de tout balancer sur Kieran
Total :
P2 : 5
P3 : 1
Légende du Razkaal
Seraphin du Razkaal
Messages : 253
crédits : 494
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Info personnage
Race: Lycanthrope
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Journal du Limier
Mers du sud, de retour des terres du Kaizoku
Perché tel un spectre sur le mât arrière de la Renégate, Seraphin qui avait repris forme humaine scrutait l'agitation guerrière avec une intensité froide. Les canons tonnaient, crachant leur fureur de fer et de feu sur le Croc, qui ripostait avec une rage égale. Dans le tumulte, une voix s'insinua dans son esprit, émanant de Cabale :
Profitant de l'anarchie sonore, l'Ombrelame exécuta un plongeon silencieux, se fondant dans l'obscurité marine. L'eau froide l'engloutit, mais ne freina pas son ardeur. Il se dirigea vers le flanc bâbord, où les écoutilles à canon les plus basses qu'il ouvrait à l'aide de son canif', offraient une entrée discrète, profitant de la cohue générale de l'équipage qui s'attelait à offrir une offensive implacable à tribord.
Agile comme sa fonction de Limier le demandait, le Vengeur se faufilait alors à bord, toujours imperceptible par la vue, et descendit vers les entrailles du navire, la cale, profitant de son œil de loup pour voir dans la pénombre, et de son odorat pour capter la présence d'un vilain qui aurait cru bon de descendre aux cuisines pour surprendre le jeu du terroriste. Là, dans les ténèbres, il trouva son objectif : une partie des barils de poudre à canon qui n'avaient pas été remontés, promesses de destruction. Avec minutie, il traça une ligne de poudre, un chemin menant à une expression explosive des idées saugrenues du Fraternitas.
Saisissant une des lanternes présentes, l'homme de l'ombre alluma alors la mèche de son piège mortel avant de remonter aussi silencieusement qu'il était venu avec la grâce d'un spectre qui s'échappait alors par l'écoutille, laissant derrière lui le prélude d'une déflagration.
Enfin, l'explosion retentit, un tonnerre libérateur rompant la cadence de la bataille. Pas suffisant pour briser un navire de cette envergure, mais assez pour parsemer sa coque de plusieurs anfractuosités plus ou moins massives qui devraient accaparer l'équipage, au plus grand salut du Croc allié. L'architecte de cet outrage avait de nouveau ainsi regagné la mer, avant de se placé dans l'ombre de la proue mortifiée qu'il gravissait de quelques longueurs avant de se sentir à mi-chemin du beaupré et de l'eau. Face à un ennemi plus fort en nombre et maître du terrain, il n'avait pas le choix que d'agir en un acteur invisible dans ce théatre de guerre. Pour sûr, rien n'était joué.
Pouvoirs :
- Invisibilité (Palier 1) active
- Odorat augmenté(Palier 1) actif
- Œil-de-Loup (Nyctalopie - Palier 1) actif
- Équipement spécial - "Combinaison de Spectre" actif
- Agilité et précision augmentée (Palier 1) *2 pour le plongeon, accrobatie, remontada & co.
- P1 * 18 / ∞
- P2 * 3 / 10
« Vise le cœur du serpent avant sa tête. »
Profitant de l'anarchie sonore, l'Ombrelame exécuta un plongeon silencieux, se fondant dans l'obscurité marine. L'eau froide l'engloutit, mais ne freina pas son ardeur. Il se dirigea vers le flanc bâbord, où les écoutilles à canon les plus basses qu'il ouvrait à l'aide de son canif', offraient une entrée discrète, profitant de la cohue générale de l'équipage qui s'attelait à offrir une offensive implacable à tribord.
« Dissimulé dans l'ombre, tu es la lame invisible de la justice. »
Agile comme sa fonction de Limier le demandait, le Vengeur se faufilait alors à bord, toujours imperceptible par la vue, et descendit vers les entrailles du navire, la cale, profitant de son œil de loup pour voir dans la pénombre, et de son odorat pour capter la présence d'un vilain qui aurait cru bon de descendre aux cuisines pour surprendre le jeu du terroriste. Là, dans les ténèbres, il trouva son objectif : une partie des barils de poudre à canon qui n'avaient pas été remontés, promesses de destruction. Avec minutie, il traça une ligne de poudre, un chemin menant à une expression explosive des idées saugrenues du Fraternitas.
« Un fil d'Ariane dans le labyrinthe de la mort... »
Saisissant une des lanternes présentes, l'homme de l'ombre alluma alors la mèche de son piège mortel avant de remonter aussi silencieusement qu'il était venu avec la grâce d'un spectre qui s'échappait alors par l'écoutille, laissant derrière lui le prélude d'une déflagration.
« ... Car le feu consume tout, même les ombres »
Enfin, l'explosion retentit, un tonnerre libérateur rompant la cadence de la bataille. Pas suffisant pour briser un navire de cette envergure, mais assez pour parsemer sa coque de plusieurs anfractuosités plus ou moins massives qui devraient accaparer l'équipage, au plus grand salut du Croc allié. L'architecte de cet outrage avait de nouveau ainsi regagné la mer, avant de se placé dans l'ombre de la proue mortifiée qu'il gravissait de quelques longueurs avant de se sentir à mi-chemin du beaupré et de l'eau. Face à un ennemi plus fort en nombre et maître du terrain, il n'avait pas le choix que d'agir en un acteur invisible dans ce théatre de guerre. Pour sûr, rien n'était joué.
Résumé :
- Seraphin depuis le mât arrière évalue la situation, voyant Saumâtre commander La Renégate au niveau de la barre ainsi qeu les échanges de tirs avec le Croc.
- Profitant du bruit des canons et de la cohue générale, il saute discrètement à l'eau, masquant ainsi le bruit de son plongeon.
- Toujours invisible, il entre par une écoutille à canon bâbord qu'il ouvre, moins surveillée du fait du déchaînement de violence se passant à tribord.
- En descendant aux réserves de poudre dans la cale (usant de sa Nyctalopie), il trace une ligne de poudre derrière ls barils (à l'endroit le plus discret donc) allant des barils à une distance suffisante pour attendre sa fuite. (Je pars de la base qu'afin d'éviter les accidents, une partie des réserves de poudre se retrouvent dans la cale et non au niveau des canons, me prévenir si je suis à côté de la plaque).
- Utilisant une lanterne pour enflammer la poudre, il déclenche une minuscule ligne de feu qui se propagera jusqu'aux barils.
- Remontant rapidement en étant toujours invisible, il saute à nouveau à la mer par le même point d'entrée [S'il voit quelqu'un se rendre à la cale, cette partie change]
- La ligne de poudre atteint les barils, causant une explosion qui ne suffit pas à exploser le navire comme dans un film d'action, mais à causer plusieurs fuites plus ou moins importantes dans la coque.
- Durant toute cette petite aventure, Seraphin use de son Odorat augmenté pour prévenir l'arrivée d'un membre de la Renégate
- Bien sûr, mon récit part du principe que cette action est un succès. Au cas où elle ne l'est pas, ne pas prendre en compte les parties non pertinentes.
Santé physique - ▰▰▰▰▰▰ - Une blessure au bassin pansé, écorchures pansés, côtes fêlées.
Santé mentale - ▰▰▰▰▰▰ - Concentré.
- Seraphin depuis le mât arrière évalue la situation, voyant Saumâtre commander La Renégate au niveau de la barre ainsi qeu les échanges de tirs avec le Croc.
- Profitant du bruit des canons et de la cohue générale, il saute discrètement à l'eau, masquant ainsi le bruit de son plongeon.
- Toujours invisible, il entre par une écoutille à canon bâbord qu'il ouvre, moins surveillée du fait du déchaînement de violence se passant à tribord.
- En descendant aux réserves de poudre dans la cale (usant de sa Nyctalopie), il trace une ligne de poudre derrière ls barils (à l'endroit le plus discret donc) allant des barils à une distance suffisante pour attendre sa fuite. (Je pars de la base qu'afin d'éviter les accidents, une partie des réserves de poudre se retrouvent dans la cale et non au niveau des canons, me prévenir si je suis à côté de la plaque).
- Utilisant une lanterne pour enflammer la poudre, il déclenche une minuscule ligne de feu qui se propagera jusqu'aux barils.
- Remontant rapidement en étant toujours invisible, il saute à nouveau à la mer par le même point d'entrée [S'il voit quelqu'un se rendre à la cale, cette partie change]
- La ligne de poudre atteint les barils, causant une explosion qui ne suffit pas à exploser le navire comme dans un film d'action, mais à causer plusieurs fuites plus ou moins importantes dans la coque.
- Durant toute cette petite aventure, Seraphin use de son Odorat augmenté pour prévenir l'arrivée d'un membre de la Renégate
- Bien sûr, mon récit part du principe que cette action est un succès. Au cas où elle ne l'est pas, ne pas prendre en compte les parties non pertinentes.
Santé physique - ▰▰▰▰▰▰ - Une blessure au bassin pansé, écorchures pansés, côtes fêlées.
Santé mentale - ▰▰▰▰▰▰ - Concentré.
Pouvoirs :
- Invisibilité (Palier 1) active
- Odorat augmenté(Palier 1) actif
- Œil-de-Loup (Nyctalopie - Palier 1) actif
- Équipement spécial - "Combinaison de Spectre" actif
- Agilité et précision augmentée (Palier 1) *2 pour le plongeon, accrobatie, remontada & co.
- P1 * 18 / ∞
- P2 * 3 / 10
torture, blessure, infirmité, supplice psychologique, mort etc...
Liens :
Troupes - Démons - Présentation de base
HO HO HO !
Capitaine Saumâtre
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crédits : 799
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Info personnage
Race: Triton
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: D
Dragon du Razkaal
Kieran Ryven
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crédits : 1004
crédits : 1004
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre Bon
Rang: C
Voilà la ligne d'arrivée.
Et Kieran commence à avoir peur. Pas pour lui, pour les hommes qui l'ont accompagné. Pour les personnes qui ont mobilisé leurs ressources, leur temps et leur vie. C'était l'une des raisons qui a toujours refroidi le Drakyn à l'idée d'être un jour un meneur d'hommes. Endosser cette responsabilité n'est pas une chose aisée, et il faut soit avoir un mental à toute épreuve et essuyer les pertes en restant debout, soit en avoir que faire des pertes autour de soi. Peur pour sa vie ? Bien sûr que non. Depuis le Reike jusqu'au Razkaal, la mort est une entité qui a toujours gravité autour de lui. Rien n'est éternel, tout s'arrête un jour, et peut-être de la manière la plus brutale et injuste possible.
Crachant des ordres à droite et à gauche, dans la cacophonie des échanges de tirs, ses yeux balayent le pont avec une amertume. Le dégoût du chaos ambiant, encore. Pensant bien faire, pour récupérer un ami, le voilà pris entre deux feux sacrifiant d'autres personnes à sa place. Des gens, de tous les camps, vont mourir, d'un côté pour tenter de sauver un homme, de l'autre pour l'appât du gain. L'odeur de la poudre et du bois brûlé agresse ses narines, c'est un rappel constant du danger dans lequel ils se trouvent. Mais, dans tout ce bordel, quelque chose l'interpelle. Oui... Une violente explosion depuis l'intérieur de La Renégate fait jaillir sa déflagration du Galion.
Les occupants du navire s'agitent dans tous les sens, quelque chose autre que leur riposte semble causer des problèmes. Un problème technique ? Le récif trop proche de la coque et une combustion magique en conséquence ? Trop dans l'instant fort du danger, sa réflexion s'arrête là. Enfin, elle s'arrête lorsqu'une apparition cauchemardesque venant de l'autre côté du navire marque un point final à quoi que ce soit d'autre.
Sorti des océans comme la joute du Titan Kaiyo lui-même, le navire de l'Amiral heurte le Croc en secouant tous ses passagers.
« ACCROCHEZ-VOUS !!! » qu'il tonne à gorge déployée.
Portecendres dégainée, il l'enfonce dans le plancher et se tient comme il peut aux secousses provoquées par le second navire, entraînant des ressacs si forts que le Croc branle comme un simple jouet. Impossible de riposter, impossible de tenter un assaut, simplement la malheureuse posture passive en attendant l'abordage.
Mais ça, ils savent accueillir.
« Préparez-vous à l'abordage... LIMIERS !! »
Tous ayant une formation militaire rude, un conditionnement mental mis à des épreuves obscures, spécialisés dans la traque, la torture, le combat et les missions pénibles sur plusieurs lunes. Archers, Hallebardiers, Assassins, et guerriers au bouclier, comme le Drakyn, se mettent en formation. La plupart encore sur les balistes et les lance-projectiles, d'autres se mettant en position de défense, les arcs tendus vers l'ennemi, des lames discrètes chuintant sur les hauteurs des cordages, les boucliers dressés comme des murs en pierre et des hallebardes entre chaque rempart métallique, comme un avertissement tacite de ne pas avancer davantage.
Son ennemi, un homme à l'apparence marquée par les fonds marins, et dont le pouvoir reprend son élément. Kieran sort son épée du plancher dans un craquement, accordant son attention avec tout le flegme qui le caractérise au discours singulier de son assaillant, et ses perles d'eau qui stagnent autour de lui. Amiral Bigorneau, dont le comportement lui rappelle bien les pirates de Kaizoku, s'auto-proclamant comme le nouveau propriétaire des lieux. Le Capitaine Dutch ne peut s'empêcher de tirer des traits agacés, le tout en regardant son navire comme si c'était son enfant qu'on mutilait, qu'on lui arrachait. Pas le temps d'arrêter le courageux matelot qui voulait défendre son territoire au péril de sa vie, mais rencontre intéressante pour évaluer les pouvoirs de ce capitaine sous-marin. Son cœur prend un gros pincement tout de même, une autre personne est morte, gratuitement.
Ses traits se durcissent, et une idée germe dans son esprit.
« Alors alors, mon gros dragon... T'es bien loin de ta caverne, non ? Si tu m'dis où est planqué ton or, je te laisse t'envoler tranquille. Fais gaffe par contre, le temps s'couvre. Je crois qu'il va pleuvoir.
- Il n'y a pas d'or ici, seulement des problèmes. Des gros problèmes. »
L'attaque aqueuse fonce vers lui, le Drakyn reste sur place avant de dresser un bouclier de flammes pour une collision élémentaire qui commence à embrumer le pont de vapeurs opaques. Flottement idéal pour s'adresser au capitaine d'une voix bestiale.
« FAITES CABANER L'ANCRE. TOUT DE SUITE. LIMIERS, ACCROCHEZ-VOUS. »
Le treuil libéré, l'ancre plonge dans l'océan avant de frotter contre le récif, avant de s'y accrocher violemment et virer de bord à angle droit emportant tout le monde dans l'inertie. Le bateau prend un horrible angle, faisant glisser tout le monde vers l'extérieur du navire. Les Limiers, tous dispersés sur des points d'accroche, Kieran déploie ses ailes, s'envole vers une baliste détériorée par la salve de canon qui glisse vers l'océan, et utilise sa force surhumaine ainsi que l'inertie et l'inclinaison du bateau pour l'envoyer dans un nouveau rugissement, droit vers un Amiral trop souriant pour lui.
Et tenter de lui briser sa magnifique dentition.
Le Croc a désormais l'éperon rivé vers la Renégate tandis que l'arrière du navire percute la coque de la Ginette. Désormais arrêté, les navires doublent le bâtiment républicain, Dutch prendra le relais lorsque le vaisseau reprendra une ligne de flottaison normale, attendant patiemment... Que les deux navires soient à portée de tir.
« MATELOTS ! TOUS A VOS POSTES DE TIRS. » qu'il rugit.
- LIMIERS ! EN FORMATION DE DÉFENSE ! »
Portecendres dégainée de nouveau, ses mâchoires se serrent et se tient face à l'équipage pirate, s'ils ne sont pas passés par-dessus bord. Prêt à en découdre.
« Allez Amiral, courage ou dégage. »
C'est l'heure de la danse.
Et Kieran commence à avoir peur. Pas pour lui, pour les hommes qui l'ont accompagné. Pour les personnes qui ont mobilisé leurs ressources, leur temps et leur vie. C'était l'une des raisons qui a toujours refroidi le Drakyn à l'idée d'être un jour un meneur d'hommes. Endosser cette responsabilité n'est pas une chose aisée, et il faut soit avoir un mental à toute épreuve et essuyer les pertes en restant debout, soit en avoir que faire des pertes autour de soi. Peur pour sa vie ? Bien sûr que non. Depuis le Reike jusqu'au Razkaal, la mort est une entité qui a toujours gravité autour de lui. Rien n'est éternel, tout s'arrête un jour, et peut-être de la manière la plus brutale et injuste possible.
Crachant des ordres à droite et à gauche, dans la cacophonie des échanges de tirs, ses yeux balayent le pont avec une amertume. Le dégoût du chaos ambiant, encore. Pensant bien faire, pour récupérer un ami, le voilà pris entre deux feux sacrifiant d'autres personnes à sa place. Des gens, de tous les camps, vont mourir, d'un côté pour tenter de sauver un homme, de l'autre pour l'appât du gain. L'odeur de la poudre et du bois brûlé agresse ses narines, c'est un rappel constant du danger dans lequel ils se trouvent. Mais, dans tout ce bordel, quelque chose l'interpelle. Oui... Une violente explosion depuis l'intérieur de La Renégate fait jaillir sa déflagration du Galion.
Les occupants du navire s'agitent dans tous les sens, quelque chose autre que leur riposte semble causer des problèmes. Un problème technique ? Le récif trop proche de la coque et une combustion magique en conséquence ? Trop dans l'instant fort du danger, sa réflexion s'arrête là. Enfin, elle s'arrête lorsqu'une apparition cauchemardesque venant de l'autre côté du navire marque un point final à quoi que ce soit d'autre.
Sorti des océans comme la joute du Titan Kaiyo lui-même, le navire de l'Amiral heurte le Croc en secouant tous ses passagers.
« ACCROCHEZ-VOUS !!! » qu'il tonne à gorge déployée.
Portecendres dégainée, il l'enfonce dans le plancher et se tient comme il peut aux secousses provoquées par le second navire, entraînant des ressacs si forts que le Croc branle comme un simple jouet. Impossible de riposter, impossible de tenter un assaut, simplement la malheureuse posture passive en attendant l'abordage.
Mais ça, ils savent accueillir.
« Préparez-vous à l'abordage... LIMIERS !! »
Tous ayant une formation militaire rude, un conditionnement mental mis à des épreuves obscures, spécialisés dans la traque, la torture, le combat et les missions pénibles sur plusieurs lunes. Archers, Hallebardiers, Assassins, et guerriers au bouclier, comme le Drakyn, se mettent en formation. La plupart encore sur les balistes et les lance-projectiles, d'autres se mettant en position de défense, les arcs tendus vers l'ennemi, des lames discrètes chuintant sur les hauteurs des cordages, les boucliers dressés comme des murs en pierre et des hallebardes entre chaque rempart métallique, comme un avertissement tacite de ne pas avancer davantage.
Son ennemi, un homme à l'apparence marquée par les fonds marins, et dont le pouvoir reprend son élément. Kieran sort son épée du plancher dans un craquement, accordant son attention avec tout le flegme qui le caractérise au discours singulier de son assaillant, et ses perles d'eau qui stagnent autour de lui. Amiral Bigorneau, dont le comportement lui rappelle bien les pirates de Kaizoku, s'auto-proclamant comme le nouveau propriétaire des lieux. Le Capitaine Dutch ne peut s'empêcher de tirer des traits agacés, le tout en regardant son navire comme si c'était son enfant qu'on mutilait, qu'on lui arrachait. Pas le temps d'arrêter le courageux matelot qui voulait défendre son territoire au péril de sa vie, mais rencontre intéressante pour évaluer les pouvoirs de ce capitaine sous-marin. Son cœur prend un gros pincement tout de même, une autre personne est morte, gratuitement.
Ses traits se durcissent, et une idée germe dans son esprit.
« Alors alors, mon gros dragon... T'es bien loin de ta caverne, non ? Si tu m'dis où est planqué ton or, je te laisse t'envoler tranquille. Fais gaffe par contre, le temps s'couvre. Je crois qu'il va pleuvoir.
- Il n'y a pas d'or ici, seulement des problèmes. Des gros problèmes. »
L'attaque aqueuse fonce vers lui, le Drakyn reste sur place avant de dresser un bouclier de flammes pour une collision élémentaire qui commence à embrumer le pont de vapeurs opaques. Flottement idéal pour s'adresser au capitaine d'une voix bestiale.
« FAITES CABANER L'ANCRE. TOUT DE SUITE. LIMIERS, ACCROCHEZ-VOUS. »
Le treuil libéré, l'ancre plonge dans l'océan avant de frotter contre le récif, avant de s'y accrocher violemment et virer de bord à angle droit emportant tout le monde dans l'inertie. Le bateau prend un horrible angle, faisant glisser tout le monde vers l'extérieur du navire. Les Limiers, tous dispersés sur des points d'accroche, Kieran déploie ses ailes, s'envole vers une baliste détériorée par la salve de canon qui glisse vers l'océan, et utilise sa force surhumaine ainsi que l'inertie et l'inclinaison du bateau pour l'envoyer dans un nouveau rugissement, droit vers un Amiral trop souriant pour lui.
Et tenter de lui briser sa magnifique dentition.
Le Croc a désormais l'éperon rivé vers la Renégate tandis que l'arrière du navire percute la coque de la Ginette. Désormais arrêté, les navires doublent le bâtiment républicain, Dutch prendra le relais lorsque le vaisseau reprendra une ligne de flottaison normale, attendant patiemment... Que les deux navires soient à portée de tir.
« MATELOTS ! TOUS A VOS POSTES DE TIRS. » qu'il rugit.
- LIMIERS ! EN FORMATION DE DÉFENSE ! »
Portecendres dégainée de nouveau, ses mâchoires se serrent et se tient face à l'équipage pirate, s'ils ne sont pas passés par-dessus bord. Prêt à en découdre.
« Allez Amiral, courage ou dégage. »
C'est l'heure de la danse.
- Résumé:
- Kieran pare l'attaque avec un bouclier de feu, profite des vapeurs environnantes pour lancer un mouillage de l'ancre. Le bateaux tangue violemment avant de virer de bord en angle droit, et envoie valser les personnes qui n'ont pas eu le temps de s'accrocher. Dans un angle très prononcé, Kieran se propulse vers une baliste, ailes dehors, avant d'envoyer une baliste cassée vers son opposant. Le navire arrêté de force (non sans laisser de dégâts certains) laisse les deux autres navires avancer. Capitaine Dutch se préparant à lancer une nouvelle attaque, dès qu'ils arriveront dans sa mire.
Pouvoirs utilisés :
- Vol P1
- Feu P2 (bouclier)
- Force surhumaine P2
Citoyen du monde
L'Amiral Bigorneau
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Info personnage
Race: Elémentaire (Eau)
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Qui disait dragon disait inévitablement brasier. Dans un épais nuage vaporeux, le Limier colossal disparut en balayant les sphères aqueuses qu'avait projeté l'Amiral. Maugréant dans sa barbe, Bigorneau vit du coin de l'œil une vive lueur émaner depuis les sabords de la Renégate et entendit la détonation bien différente de celle des canons hurlants qui tonnaient depuis tout à l'heure. Visiblement, les choses ne se passaient pas tout à fait comme prévu du côté de Saumâtre et cette résistance, bien que tout à fait attendue, ne convenait qu'à moitié à l'Amiral qui sentait déjà que le Drakyn costaud allait accaparer une bonne partie de son attention.
La voix grave de l'être ailé se fit entendre et Bigorneau comprit aussitôt quelle manœuvre allaient entreprendre les marins au service du Limier. Les Naufrageurs suffisamment proches et n'ayant par miracle pas eu les tympans esquintés par les explosions tâchèrent d'imiter leurs adversaires en s'accrochant où ils le pouvaient, mais d'autres n'eurent pas cette chance et lorsque les effets de l'inertie se firent sentir d'un coup, beaucoup de tritons furent propulsés par dessus bord, réduisant ainsi l'influence que l'Amiral exerçait sur le navire ennemi.
Pour contrecarrer les effets du violent changement de trajectoire du Croc, Bigorneau vint planter son sabre droit dans les planches du pont principal à une vitesse défiant toute vraisemblance. Solidement accroché sur place, il résista au mouvement, puis au contrecoup occasionné par l'impact avec la Ginette qui grondait suite à l'impact et Bigorneau s'évita ainsi une chute; seulement pour se retrouvez nez-à-nez un instant plus tard avec une baliste réorientée par le Drakyn en plein dans sa direction. Haussant les sourcils avec un effroi évident, il lâcha sobrement :
"Oh, merde."
Avant de bondir sur le côté dans une roulade habile; une fois encore à une vitesse extraordinaire mais en abandonnant néanmoins son arme favorite sur place. Ayant filé à toute allure pour se planquer derrière un mat fort amoché, il vit le carreau filer sur son flanc et manquer de peu de lui arracher la truffe. Poussant par réflexe un soupir de soulagement, il fut subitement attiré par le cri perçant de l'une de ses sirènes et tourna la tête par réflexe pour découvrir avec horreur quel sort avait été réservé à celle qui n'avait pas eu l'occasion de s'évader du tir mené avec brio.
"NE'HAARA !"
Pleurant la perte de l'une de ses sœurs, une pirate tâchait tant bien que mal de faire face aux assauts de deux marins ennemis malgré la gravité de la situation. En suivant le regard attristé de la pauvrette qui venait de hurler, Bigorneau constata avec horreur l'état désastreux dans lequel se trouvait la guerrière avec laquelle il venait pourtant tout juste de converser. Littéralement coupée en deux par le carreau partiellement brisé, elle gisait lamentablement sur le sol et l'angle dans lequel se trouvait ses jambes par rapport à son torse ne laissait aucun doute au sujet de sa mort.
Broyée par le projectile immense, elle n'avait même pas eu l'occasion de souffrir. Non loin d'elle, un autre triton délesté de sa main gauche braillait tout en boitant jusqu'à la rambarde, espérant ainsi pouvoir se jeter à l'eau pour fuir l'affrontement. Malgré le drame, l'absence de l'Amiral fut de courte durée et, après avoir repris ses esprits, il s'extirpa de sa cachette pour retourner jusqu'à son sabre, qu'il arracha du sol pour ensuite le pointer en direction du Drakyn tout en ajoutant d'un ton dans lequel transparaissait sa haine grimpante :
"Terrible erreur, mon grand."
Il tourna sa main libre en direction des flots tempétueux puis, lorsqu'il la leva vers les cieux, un énorme mur d'eau salée s'extirpa des océans, se tenant en apesanteur pendant un court instant. Les yeux rivés sur le Limier qui lui faisait face, l'Amiral balança son bras tout entier vers le pont et d'un seul coup, la vague immobile vint lui obéir et se déversa alors avec une force phénoménale sur le pont du Croc.
La voix grave de l'être ailé se fit entendre et Bigorneau comprit aussitôt quelle manœuvre allaient entreprendre les marins au service du Limier. Les Naufrageurs suffisamment proches et n'ayant par miracle pas eu les tympans esquintés par les explosions tâchèrent d'imiter leurs adversaires en s'accrochant où ils le pouvaient, mais d'autres n'eurent pas cette chance et lorsque les effets de l'inertie se firent sentir d'un coup, beaucoup de tritons furent propulsés par dessus bord, réduisant ainsi l'influence que l'Amiral exerçait sur le navire ennemi.
Pour contrecarrer les effets du violent changement de trajectoire du Croc, Bigorneau vint planter son sabre droit dans les planches du pont principal à une vitesse défiant toute vraisemblance. Solidement accroché sur place, il résista au mouvement, puis au contrecoup occasionné par l'impact avec la Ginette qui grondait suite à l'impact et Bigorneau s'évita ainsi une chute; seulement pour se retrouvez nez-à-nez un instant plus tard avec une baliste réorientée par le Drakyn en plein dans sa direction. Haussant les sourcils avec un effroi évident, il lâcha sobrement :
"Oh, merde."
Avant de bondir sur le côté dans une roulade habile; une fois encore à une vitesse extraordinaire mais en abandonnant néanmoins son arme favorite sur place. Ayant filé à toute allure pour se planquer derrière un mat fort amoché, il vit le carreau filer sur son flanc et manquer de peu de lui arracher la truffe. Poussant par réflexe un soupir de soulagement, il fut subitement attiré par le cri perçant de l'une de ses sirènes et tourna la tête par réflexe pour découvrir avec horreur quel sort avait été réservé à celle qui n'avait pas eu l'occasion de s'évader du tir mené avec brio.
"NE'HAARA !"
Pleurant la perte de l'une de ses sœurs, une pirate tâchait tant bien que mal de faire face aux assauts de deux marins ennemis malgré la gravité de la situation. En suivant le regard attristé de la pauvrette qui venait de hurler, Bigorneau constata avec horreur l'état désastreux dans lequel se trouvait la guerrière avec laquelle il venait pourtant tout juste de converser. Littéralement coupée en deux par le carreau partiellement brisé, elle gisait lamentablement sur le sol et l'angle dans lequel se trouvait ses jambes par rapport à son torse ne laissait aucun doute au sujet de sa mort.
Broyée par le projectile immense, elle n'avait même pas eu l'occasion de souffrir. Non loin d'elle, un autre triton délesté de sa main gauche braillait tout en boitant jusqu'à la rambarde, espérant ainsi pouvoir se jeter à l'eau pour fuir l'affrontement. Malgré le drame, l'absence de l'Amiral fut de courte durée et, après avoir repris ses esprits, il s'extirpa de sa cachette pour retourner jusqu'à son sabre, qu'il arracha du sol pour ensuite le pointer en direction du Drakyn tout en ajoutant d'un ton dans lequel transparaissait sa haine grimpante :
"Terrible erreur, mon grand."
Il tourna sa main libre en direction des flots tempétueux puis, lorsqu'il la leva vers les cieux, un énorme mur d'eau salée s'extirpa des océans, se tenant en apesanteur pendant un court instant. Les yeux rivés sur le Limier qui lui faisait face, l'Amiral balança son bras tout entier vers le pont et d'un seul coup, la vague immobile vint lui obéir et se déversa alors avec une force phénoménale sur le pont du Croc.
- Résumé, effectifs et pouvoirs utilisés::
Naufrageurs opérationnels : 5
Naufrageurs blessés : 3
Naufrageurs morts : 2
Pouvoirs Utilisés :
Super-Vitesse P1 : pour enfoncer son sabre dans le pont et s'y accrocher pendant la manœuvre demandée par Kieran
Super-Vitesse P2 : pour esquiver le carreau et se planquer derrière un mât dans la foulée
Eau P3 : la méga grosse vague qui fait peur
Total :
P2 : 6
P3 : 2
Légende du Razkaal
Seraphin du Razkaal
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Info personnage
Race: Lycanthrope
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Journal du Limier
Mers du sud, de retour des terres du Kaizoku
Perché sur la coque de la Renégate, le Limier demeurait une ombre parmi les tempêtes, un guerrier confronté à la fureur des éléments. Alors que Saumâtre, ce guppie aux pénibles capacités, invoquait la furie des vents, une pluie de lames d'air acérées se déchaînait, menaçant de lacérer tout ce qui osait défier la tempête.
Dans un réflexe de survie, l'Acrobate du Razkaal tentait d'esquiver avec une agilité forcée, ses mouvements trahissant une urgence désespérée. Bondissant depuis son perchoir et dégainant son poignard, c'est avec une dérobade et quelques parades qu'il se préservait d'une partie des assauts aériens. Chaque mouvement était un calcul précipité, une danse brutale avec la mort. Pourtant, malgré sa défense acharnée, ça ne suffisait guère, et maintes lames aériennes vinrent parachever leur vol dans le cuir du Loup, le lacérant violemment, laissant des stigmates sanglants sur sa peau.
Choyant dans l'abîme bleu, à présent dispensé de son voile d'invisibilité, le Fraternitas d'Elusie maudit sa situation. "Si seulement nous étions sur terre ferme", songea-t-il amèrement, "ces pirates auraient déjà taté de mon acier, enculés de palmeurs..." Ses démons, fidèles compagnons de sa noirceur intérieure, murmuraient avec malice :
"Ca t'apprendra à t'aventurer sur un terrain qui n'est point tient, mutilé du bulbe que tu es."
Dans l'immensité bleutée de l'océan déchaîné, le guerrier aux cheveux d'argent luttait alors contre son propre destin. Tel un spectre émergeant des profondeurs, il se devait de bouger, décidé à rejoindre le Croc et Kieran qui se rapprochait, mouvant avec une grâce désespérée, chaque coup de pâte dans l'eau était une rébellion contre la fatalité. Les lames d'air, telles des serres invisibles, avaient lacéré sa chair, mais n'avaient point entamé son esprit indomptable.
"JE LES HAIS !" contenait-il.
A présent éclaboussé d'écume et de sang, il plongea dans les abîmes, cherchant refuge dans les profondeurs impénétrables, espérant ainsi dilluer suffisament le sillon de sang qu'il traînait notamment grâce au tumulte marin afin d'éviter d'alerter sa présence. Sa silhouette se fondait donc dans les eaux sombres, là où même la lumière semblait se perdre. Les murmures de ses démons intérieurs, tels des chuchotements de la nuit, le suivaient, tissant des mots sombres qui se mêlaient au silence des fonds marins.
"La mer te dédaigne, petit sot. Elle te rejette comme un enfant perdu."
... susurrait l'un, sa voix infusant l'amertume dans les veines de son hôte.
"Patience... sous un autre ciel, tu seras le faucheur, l'architecte de leur chute."
... promettait l'autre, Phantasme, plus douce que ses frères, éveillant en son filleul une soif inextinguible de revanche.
Dans cette immensité liquide, Sera' n'était qu'une ombre parmi tant d'autres, ses pensées se mêlant au tumulte des flots. Les nageoires d'ombres qu'il avait invoquées lui offraient une mobilité surnaturelle, mais dans son cœur battait encore et toujours le regret amer de ne pouvoir déployer sa puissance terrestre. "Dans un autre cadre, ces pirates auraient été éparpillés par mon courroux, vous le savez que trop bien !" se lamentait-il intérieurement, ses pensées formant un poème silencieux de rage et de détermination.
Sous les vagues, il avançait, un fantôme blessé cherchant sa voie dans un labyrinthe d'eau et de sel. Chaque coup de nageoire était une affirmation de sa volonté, un défi lancé à l'océan lui-même. Ses blessures, bien que douloureuses, n'étaient que des cicatrices à venir, des témoignages de sa survie face à l'adversité. Le chemin vers le Croc n'était pas seulement une fuite, c'était une promesse de batailles futures, un serment murmuré aux étoiles cachées par les flots : "Ces bâtards aux écailles mourront, je le jure."
Résumé :
- Seraphin, face à l'assaut des lames d'Air de Saumâtre, se décroche par une pirouette de la coque de la Renégate et utilise également sa lame afin d'esquiver et parer (Agilité P1) un maximum de lames d'air, ne pouvant se substraire aux autres qui le saignent.
- Blessé, il génère des palmes d'ombre (Magie de l'Ombre P1) afin de l'aider à descendre suffisament profondément afin de dilluer le sillon de sang qui le suit, ceci afin d'éviter de laisser une trace sur la surface de la mer et d'être repéré.
- Il nage vers le Croc qui se rapproche, espérant le rejoindre.
Santé physique - ▰▰▰▰▰▰ - Multiples écorchures + ou - profondes réparties sur son corps, blessure au bassin pansé, côtes fêlées.
Santé mentale - ▰▰▰▰▰▰ - Il demeure ardent, mais à présent une certaine peur s'instille dans son esprit.
- Seraphin, face à l'assaut des lames d'Air de Saumâtre, se décroche par une pirouette de la coque de la Renégate et utilise également sa lame afin d'esquiver et parer (Agilité P1) un maximum de lames d'air, ne pouvant se substraire aux autres qui le saignent.
- Blessé, il génère des palmes d'ombre (Magie de l'Ombre P1) afin de l'aider à descendre suffisament profondément afin de dilluer le sillon de sang qui le suit, ceci afin d'éviter de laisser une trace sur la surface de la mer et d'être repéré.
- Il nage vers le Croc qui se rapproche, espérant le rejoindre.
Santé physique - ▰▰▰▰▰▰ - Multiples écorchures + ou - profondes réparties sur son corps, blessure au bassin pansé, côtes fêlées.
Santé mentale - ▰▰▰▰▰▰ - Il demeure ardent, mais à présent une certaine peur s'instille dans son esprit.
Pouvoirs :
- Odorat augmenté(Palier 1) actif
- Agilité et précision augmentée (Palier 1) *1 pour l'esquive et la parade
- Magie de l'Ombre (Palier 1) *1 pour les palmes d'ombres l'aidant à nager
- P1 * 21 / ∞
- P2 * 3 / 10
torture, blessure, infirmité, supplice psychologique, mort etc...
Liens :
Troupes - Démons - Présentation de base
HO HO HO !
Capitaine Saumâtre
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Race: Triton
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: D
Dragon du Razkaal
Kieran Ryven
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Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre Bon
Rang: C
Le tableau n'est pas joli à observer.
Un ami parti, un navire pulvérisé, des hommes morts. Un autre navire pris entre deux galions pirates, dont l'un tire des salves continues de boulets de canon pour transpercer la coque comme un couteau dans du beurre. Un Drakyn, au milieu de deux ennemis, semblable à un mammifère marin embusqué par deux prédateurs qui n'hésitent pas à attaquer de toute part, dans le dos comme sur les flancs, pour transformer leur victime en monceau de chair fraîche et comestible.
La désolation, le chaos, le cœur meurtri par la perte d'un ami. Difficile d'y voir une lumière clémente à la fin de ce cauchemar horrible.
Un hurlement arrive à une hauteur qui se repère de toute la cacophonie actuelle. Bien trop aiguë pour que ce soit l'amiral, bien trop éraillée pour imaginer le tir loupé, il n'en reste pas moins que c'est la mauvaise cible. Il ne pouvait s'empêcher de s'arrêter quelques secondes sur la victime en question, une sirène qui lâche son dernier soupir après un empalment bien trop brutal pour garder son corps indemne et dans son intégrité. Sirène, qui avait rassuré son Capitaine sur un sujet futile mais qui pouvait donner un peu d'humanité aux protagonistes, si on oublie le carnage qu'ils causent. Paré et prêt pour l'affrontement, le Drakyn suit les jambes de son adversaire se rapprocher de son sabre avant de le récupérer. Les limiers croisaient le fer avec l'ennemi tandis que les matelots gardaient en ligne de mire les vaisseaux pirates.
Le sabre pointé dans sa direction sous couvert d'une menace que Kieran ne prenait pas à la légère, un grognement sourd bourdonne dans son torse avant d'expirer une réponse, le ton grave et dissimulant une colère volcanique.
« Elle ne serait pas morte si vous aviez passé votre chemin. »
L'Amiral, dégageant une aura bien plus sinistre, d'une main, il apprivoise la mer pour lui en arracher une vague suffisamment grosse pour balayer tout le pont d'un seul coup. Une montagne liquide, une véritable muraille d'eau, se fracasse violemment contre le pont du navire, déferlant avec une force irrépressible. Cette vague, monument naturel d'une hauteur vertigineuse, semble défier les lois de la physique et de la navigation. Ryven se fige, interdit et le regard écarquillé, avant de décoller, ailes déployées pour tenter de s'échapper. Pas assez vite, hélas, il est rapidement emporté et catapulté, lui laissant juste le temps d'activer son renforcement physique pour rebondir contre le mat du Croc qui se fragilise à l'impact. Dans sa chute, il peut voir ses soldats, rapidement emportés par le sort puis jetés dans l'océan, comme jetés par un coup de balai aqueux. Par son passif magique renforçant son dos comme de l'acier, Kieran s'enfonce dans le parquet comme une enclume qu'on aurait balancée depuis le deuxième étage. Son corps mutilé de toute part.
À peine le temps de se redresser que le Croc se met en branle après une nouvelle salve de l'ennemi. La ligne de flottaison disparaît peu à peu sous l'eau et des incendies commencent à ronger le navire. Kieran peut voir de son coin, que le bateau va être bientôt englouti par l'océan, et c'est avec un regard attristé qu'il aperçoit le Capitaine encore à la barre, détrempé, blessé, les vêtements lacérés, un long filet de sang traçant une ligne macabre du front jusqu'au cou.
« C'est ici que je meurs on dirait. Il n'y a pas de meilleure mort que celle de trépasser avec son propre navire. » Susurre le capitaine, le regard embrumé.
Des milliers d'excuses. C'était ça qu'il voulait. Présenter des milliers d'excuses. Toutes ces personnes sont mortes pour quelque chose de risible. Une culpabilité qui va le ronger jusqu'à la fin de ses jours si aujourd'hui n'était pas le dernier. Quelques survivants sur le pont, Kieran rugit d'une voix puissante.
« PRENEZ LES CANOTS !! REPLIEZ-VOUS !! »
Les rares matelots encore en vie se dépêchent à la manœuvre, tandis que les limiers, après une longue hésitation, commencent à suivre le mouvement. Pour empêcher les pirates de se mettre à leur poursuite, ils auront droit à une énorme salve de flamme traçant un barrage ardent, craché par l'ancien Reikois pour leur barrer la route.
« C'est vous et moi, désormais. »
Les blessures superficielles contrairement aux autres plus lourdes, seront instantanément régénérées, tandis que le Drakyn s'approche de l'Amiral, le pas lourd, marchand difficilement, son bouclier au bras gauche, et Portecendres griffant le sol, loin d'annoncer une reddition éventuelle. Pour lui, il va couler avec le Navire, et il est bien trop loin pour s'envoler jusqu'au pays.
« Je vais continuer à faire mal à tes camarades. Tu n'auras eu ni argent, ni biens précieux. Seulement un navire qui coule et le sang de tes semblables sur les mains, gratuitement. »
Les flammes gagnent en taille et commencent à ronger le navire par la voilure, Kieran lève son bras à l'instar de son ennemi, et les mèches ardentes commencent à ressembler à des bras griffus qui se propagent dans tous les angles dans une déflagration conséquente et pour tenter d'attraper le premier pirate pas préparé. Dans le souffle qui fait monter ardemment la température, le Limier cornu fonce droit sur son ennemi, bouclier en avant, la lame en estoc.
Un ami parti, un navire pulvérisé, des hommes morts. Un autre navire pris entre deux galions pirates, dont l'un tire des salves continues de boulets de canon pour transpercer la coque comme un couteau dans du beurre. Un Drakyn, au milieu de deux ennemis, semblable à un mammifère marin embusqué par deux prédateurs qui n'hésitent pas à attaquer de toute part, dans le dos comme sur les flancs, pour transformer leur victime en monceau de chair fraîche et comestible.
La désolation, le chaos, le cœur meurtri par la perte d'un ami. Difficile d'y voir une lumière clémente à la fin de ce cauchemar horrible.
Un hurlement arrive à une hauteur qui se repère de toute la cacophonie actuelle. Bien trop aiguë pour que ce soit l'amiral, bien trop éraillée pour imaginer le tir loupé, il n'en reste pas moins que c'est la mauvaise cible. Il ne pouvait s'empêcher de s'arrêter quelques secondes sur la victime en question, une sirène qui lâche son dernier soupir après un empalment bien trop brutal pour garder son corps indemne et dans son intégrité. Sirène, qui avait rassuré son Capitaine sur un sujet futile mais qui pouvait donner un peu d'humanité aux protagonistes, si on oublie le carnage qu'ils causent. Paré et prêt pour l'affrontement, le Drakyn suit les jambes de son adversaire se rapprocher de son sabre avant de le récupérer. Les limiers croisaient le fer avec l'ennemi tandis que les matelots gardaient en ligne de mire les vaisseaux pirates.
Le sabre pointé dans sa direction sous couvert d'une menace que Kieran ne prenait pas à la légère, un grognement sourd bourdonne dans son torse avant d'expirer une réponse, le ton grave et dissimulant une colère volcanique.
« Elle ne serait pas morte si vous aviez passé votre chemin. »
L'Amiral, dégageant une aura bien plus sinistre, d'une main, il apprivoise la mer pour lui en arracher une vague suffisamment grosse pour balayer tout le pont d'un seul coup. Une montagne liquide, une véritable muraille d'eau, se fracasse violemment contre le pont du navire, déferlant avec une force irrépressible. Cette vague, monument naturel d'une hauteur vertigineuse, semble défier les lois de la physique et de la navigation. Ryven se fige, interdit et le regard écarquillé, avant de décoller, ailes déployées pour tenter de s'échapper. Pas assez vite, hélas, il est rapidement emporté et catapulté, lui laissant juste le temps d'activer son renforcement physique pour rebondir contre le mat du Croc qui se fragilise à l'impact. Dans sa chute, il peut voir ses soldats, rapidement emportés par le sort puis jetés dans l'océan, comme jetés par un coup de balai aqueux. Par son passif magique renforçant son dos comme de l'acier, Kieran s'enfonce dans le parquet comme une enclume qu'on aurait balancée depuis le deuxième étage. Son corps mutilé de toute part.
À peine le temps de se redresser que le Croc se met en branle après une nouvelle salve de l'ennemi. La ligne de flottaison disparaît peu à peu sous l'eau et des incendies commencent à ronger le navire. Kieran peut voir de son coin, que le bateau va être bientôt englouti par l'océan, et c'est avec un regard attristé qu'il aperçoit le Capitaine encore à la barre, détrempé, blessé, les vêtements lacérés, un long filet de sang traçant une ligne macabre du front jusqu'au cou.
« C'est ici que je meurs on dirait. Il n'y a pas de meilleure mort que celle de trépasser avec son propre navire. » Susurre le capitaine, le regard embrumé.
Des milliers d'excuses. C'était ça qu'il voulait. Présenter des milliers d'excuses. Toutes ces personnes sont mortes pour quelque chose de risible. Une culpabilité qui va le ronger jusqu'à la fin de ses jours si aujourd'hui n'était pas le dernier. Quelques survivants sur le pont, Kieran rugit d'une voix puissante.
« PRENEZ LES CANOTS !! REPLIEZ-VOUS !! »
Les rares matelots encore en vie se dépêchent à la manœuvre, tandis que les limiers, après une longue hésitation, commencent à suivre le mouvement. Pour empêcher les pirates de se mettre à leur poursuite, ils auront droit à une énorme salve de flamme traçant un barrage ardent, craché par l'ancien Reikois pour leur barrer la route.
« C'est vous et moi, désormais. »
Les blessures superficielles contrairement aux autres plus lourdes, seront instantanément régénérées, tandis que le Drakyn s'approche de l'Amiral, le pas lourd, marchand difficilement, son bouclier au bras gauche, et Portecendres griffant le sol, loin d'annoncer une reddition éventuelle. Pour lui, il va couler avec le Navire, et il est bien trop loin pour s'envoler jusqu'au pays.
« Je vais continuer à faire mal à tes camarades. Tu n'auras eu ni argent, ni biens précieux. Seulement un navire qui coule et le sang de tes semblables sur les mains, gratuitement. »
Les flammes gagnent en taille et commencent à ronger le navire par la voilure, Kieran lève son bras à l'instar de son ennemi, et les mèches ardentes commencent à ressembler à des bras griffus qui se propagent dans tous les angles dans une déflagration conséquente et pour tenter d'attraper le premier pirate pas préparé. Dans le souffle qui fait monter ardemment la température, le Limier cornu fonce droit sur son ennemi, bouclier en avant, la lame en estoc.
- résumé:
- Kieran essaie d'esquiver l'attaque par la voie des airs me se fera rapidement emporté. Activant ses pouvoirs physiques pourr encaisser le plus possible, il s'échouera sur le mat avant de s'écraser sur le pont. Il hurlera l'ordre aux survivant du Croc de s'enfuir en canots, en faisant barrage aux pirates par une barrière de flammes. Barrière qui ronge le navire qui coule peu à peu, il se sert de cette masse de flamme pour les dispatcher dans tous les angles en tentant de mordre l'équipage pirate, avant de charger sur l'Amiral, bouclier et pointe de sa lame vers l'avant.
Pouvoirs utilisés :
Feu P2 : 3/10
Renforcement de la constitution physique P1 : 1/?
Régénération P1 : 1/?
Citoyen du monde
L'Amiral Bigorneau
Messages : 179
crédits : 618
crédits : 618
Info personnage
Race: Elémentaire (Eau)
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Les canons continuaient de tonner, faisant vibrer jusqu'aux âmes des damnés emprisonnés dans cette bataille sans queue ni tête. Secoué par le fracas des boulets heurtant la coque du Croc, Bigorneau dansait comme un sinistre bouffon pour conserver ses appuis malgré les secousses déclenchées par les projectiles mortels. L'appât du gain qu'entrevoyait l'Amiral dans une éventuelle vente d'un Limier, bien qu'illustre, était très largement dépassée par les risques encourus mais il n'était plus question d'or ou de trésorerie, loin de là. Au fil de ses altercations avec le loup indomptable et ses pairs, Bigorneau avait fait de cette histoire surprenante une affaire véritablement personnelle.
Il avait désormais quelque chose à prouver, tant à ses hommes qu'à ceux qui se dressaient face à lui. La Flotte sans nom ne reculait face à aucune menace et ne s'encombrait pas des faiblesses des Frères-de-Côte. Ceux qui suivaient l'Elémentaire dément et son bras droit sur les sentiers ensanglantés étaient propulsés dans un combat dont la conclusion ne pouvait être que dramatique et ils s'en gaussaient tous malgré la folie d'une telle entreprise.
Lorsque les membres de l'équipage du Croc s'affairèrent à prendre la fuite en usant des canots harnachés aux rebords des rambardes externes, Bigorneau ne prit même pas le temps de détourner son regard du Drakyn qui, manifestement, avait eu la force de résister aux flots sauvages qu'avait déversé sur eux l'Amiral. Un rictus toujours aussi malsain aux lèvres, l'Elémentaire laissa ses pairs se ruer sur les survivants adverses et ce ne fut qu'à l'apparition d'une immense muraille ardente visant à empêcher les prédateurs marins d'asservir leurs opposants que Bigorneau laissa son sourire s'effriter un peu. Bondissant en arrière pour réchapper aux flammes, certains des malfrats finirent tout de même avec un sacré coup de chaud et, dans un réflexe salvateur, ils se jetèrent à la mer pour éviter la combustion. Déçu par le manque de précautions de ses hommes, Bigorneau marmonna entre ses crocs, puis maugréa :
"Entre nous et toi, en effet. Seul contre tous, preux et vaillant défenseur de valeurs que tu ne comprends qu'à peine. Un dragon tombé à l'eau vaut-il mieux qu'une carcasse de baleine jetée aux squales ? La question mérite d'être posée, n'est-ce pas m'sieurs dames ?"
Des ricanements mauvais se frayèrent un chemin jusqu'aux esgourdes pointues du Drakyn et les pirates désireux de venger la mort de leur consœur ne tardèrent pas à se détourner des fuyards pour venir reporter leur entière attention sur l'adversaire de l'Amiral. Tous semblaient prêts pour l'affrontement final mais alors que Bigorneau gonflait ses poumons en vue de hurler l'ordre d'assaut, il fut interrompu dans son élan par quelques phrases prononcées par son ennemi du moment. Restant un moment songeur malgré sa sourde colère, l'Elémentaire changea brusquement d'expression et, tout en se grattant la barbe de sa main libre, il lança aussi paisiblement que possible :
"C'est intéressant, ce que tu pointes du doigt..."
Se mettant à faire des moulinets avec son sabre, il parut un instant ignorer la menace pourtant grandissante du Drakyn bien fâché qui venait d'expliquer avec une clarté sans faille qu'il allait lui tirer les oreilles sans prendre de gants. Lancé dans l'une de ses fameuses diatribes, Bigorneau était inarrêtable :
"L'argent et les biens précieux, c'est précisément ce pourquoi les pirates viennent cogner sur les fripons aux bourses garnies de la Nation Bleue, pas vrai ?"
Alors qu'il taillait le fil de ses pensées en malaxant les algues et tentacules qui décoraient son menton, l'un des pirates s'étant interposé entre le Drakyn et lui fut balayé comme un sac à patates par l'impact du bouclier du Limier frappant contre sa sale trogne. Peu estomaqué par cet échec cuisant que venait d'essuyer l'un des siens, l'Amiral se perdit un peu dans ses réflexions et reprit en toute tranquillité :
"Je l'ai déjà dit à ton copain, mon grand. Ca fait cinq cent piges que je batifole aux quatre coins du globe en quête de richesse et de gloire. Après un demi-millénaire passé à gorger les profondeurs du sang de mes ennemis, on aurait pu supposer que j'aurais commencé à me lasser de cette vie de débauche..."
Reportant subitement son attention sur le dragon furieux qui brisait des os et désaxait des mâchoires à tour de bras, il orienta la pointe de son sabre vers le combattant puis ajouta :
"Erreur fatale, mon jeune ami ! Ca fait un bon moment que je n'fais plus ça que pour dépenser mon fric dans les plus somptueux bordels du Sekaï. J'ai toujours le goût des belles choses, ne te méprend pas, mais je me suis trouvé une vocation toute nouvelle au fil du temps. Les ânes qui te gouvernent désirent plus que tout en finir avec le splendide mode de vie que les seuls Hommes libres du Monde ont choisi de mener. Moi j'ai roulé ma bosse, j'ai fait une belle carrière mais 'faut bien penser aux jeunes générations; tu vois ?
Accordant un coup d'oeil en biais à la Renégate qui vomissait un enfer explosif sur un autre flanc, Bigorneau s'autorisa un bref éclat de rire puis pinça sa langue tendue entre ses crocs affutés, avant de balancer d'un air goguenard :
"Le p'tiot là-bas, c'est l'un des mes meilleurs poulains. Un héritier, le fils que j'ai jamais voulu faire et que je suis bien content d'avoir trouvé. J'ai pour votre arrogante République un mépris profond et je peux m'estimer heureux de n'pas avoir perdu la vue en consultant les torchons qui vous servent de bouquins d'histoire. J'veux que les courageux qui me survivent puissent vivre leurs vies dans un univers où les pisse-froids grassouillets qui te balancent leurs miettes sont morts et enterrés. J'veux pas de ta trésorerie et encore moins de tes bijoux de famille, ma quête va me mener bien plus loin que ça. Ce que je veux, c'est l'anéantissement pur et simple du trou à rats miteux que les couillons qui prennent le temps de peindre des briques en bleu appellent "Nation". Tu comprends ?"
Son sourire sadique s'élargit et il leva les bras aux cieux, faisant s'élever une fois encore les flots tout autour du navire que le brasier dévorait peu à peu. Alors que des gouttelettes maintenues en apesanteur par sa simple volonté commençaient inexorablement à retomber doucement vers les planches constituant le pont du Croc, Bigorneau offrit au Drakyn un clin d'œil sournois, avant de compléter son discours à rallonge :
"Et y'a pas que les miens qui se sentent floués par les saloperies dont tes maîtres se rendent responsables en voulant poser des colliers cloutés autour des cous des Hommes. Mon p'tit doigt m'a dit que le louveteau grincheux que tu t'évertues à vouloir sauver a plus ou moins le même état d'esprit. Il m'a fallu dix minutes à tout casser pour que ton pote poilu me révèle à quel point sa haine pour ton pays de lâche était immense. Tu m'crois pas ? T'en fais pas..."
Les paumes gantées du Fléau s'abaissèrent et les deux vagues monstrueuses vinrent s'abattre sur le pont, tandis que Bigorneau hurlait :
"...T'auras tout le temps de taper la bavette avec lui quand je vous exposerai côte-à-côte dans un marché aux esclaves !"
Lorsque l'eau frappa le pont en démolissant tout sur son passage dans un craquement profond, Bigorneau s'affaissa légèrement sur lui-même et fila tel un carreau de baliste, lame en avant, avec la ferme intention de passer à son ennemi l'envie de faire voler ses copains à tour de bras. Bigorneau avait beau faire le fier, il se rendait bien compte qu'il avait intérêt à la jouer fine pour venir à bout de ce goliath, car ses réserves d'énergie s'amincissaient à chaque coup d'éclat.
Il avait désormais quelque chose à prouver, tant à ses hommes qu'à ceux qui se dressaient face à lui. La Flotte sans nom ne reculait face à aucune menace et ne s'encombrait pas des faiblesses des Frères-de-Côte. Ceux qui suivaient l'Elémentaire dément et son bras droit sur les sentiers ensanglantés étaient propulsés dans un combat dont la conclusion ne pouvait être que dramatique et ils s'en gaussaient tous malgré la folie d'une telle entreprise.
Lorsque les membres de l'équipage du Croc s'affairèrent à prendre la fuite en usant des canots harnachés aux rebords des rambardes externes, Bigorneau ne prit même pas le temps de détourner son regard du Drakyn qui, manifestement, avait eu la force de résister aux flots sauvages qu'avait déversé sur eux l'Amiral. Un rictus toujours aussi malsain aux lèvres, l'Elémentaire laissa ses pairs se ruer sur les survivants adverses et ce ne fut qu'à l'apparition d'une immense muraille ardente visant à empêcher les prédateurs marins d'asservir leurs opposants que Bigorneau laissa son sourire s'effriter un peu. Bondissant en arrière pour réchapper aux flammes, certains des malfrats finirent tout de même avec un sacré coup de chaud et, dans un réflexe salvateur, ils se jetèrent à la mer pour éviter la combustion. Déçu par le manque de précautions de ses hommes, Bigorneau marmonna entre ses crocs, puis maugréa :
"Entre nous et toi, en effet. Seul contre tous, preux et vaillant défenseur de valeurs que tu ne comprends qu'à peine. Un dragon tombé à l'eau vaut-il mieux qu'une carcasse de baleine jetée aux squales ? La question mérite d'être posée, n'est-ce pas m'sieurs dames ?"
Des ricanements mauvais se frayèrent un chemin jusqu'aux esgourdes pointues du Drakyn et les pirates désireux de venger la mort de leur consœur ne tardèrent pas à se détourner des fuyards pour venir reporter leur entière attention sur l'adversaire de l'Amiral. Tous semblaient prêts pour l'affrontement final mais alors que Bigorneau gonflait ses poumons en vue de hurler l'ordre d'assaut, il fut interrompu dans son élan par quelques phrases prononcées par son ennemi du moment. Restant un moment songeur malgré sa sourde colère, l'Elémentaire changea brusquement d'expression et, tout en se grattant la barbe de sa main libre, il lança aussi paisiblement que possible :
"C'est intéressant, ce que tu pointes du doigt..."
Se mettant à faire des moulinets avec son sabre, il parut un instant ignorer la menace pourtant grandissante du Drakyn bien fâché qui venait d'expliquer avec une clarté sans faille qu'il allait lui tirer les oreilles sans prendre de gants. Lancé dans l'une de ses fameuses diatribes, Bigorneau était inarrêtable :
"L'argent et les biens précieux, c'est précisément ce pourquoi les pirates viennent cogner sur les fripons aux bourses garnies de la Nation Bleue, pas vrai ?"
Alors qu'il taillait le fil de ses pensées en malaxant les algues et tentacules qui décoraient son menton, l'un des pirates s'étant interposé entre le Drakyn et lui fut balayé comme un sac à patates par l'impact du bouclier du Limier frappant contre sa sale trogne. Peu estomaqué par cet échec cuisant que venait d'essuyer l'un des siens, l'Amiral se perdit un peu dans ses réflexions et reprit en toute tranquillité :
"Je l'ai déjà dit à ton copain, mon grand. Ca fait cinq cent piges que je batifole aux quatre coins du globe en quête de richesse et de gloire. Après un demi-millénaire passé à gorger les profondeurs du sang de mes ennemis, on aurait pu supposer que j'aurais commencé à me lasser de cette vie de débauche..."
Reportant subitement son attention sur le dragon furieux qui brisait des os et désaxait des mâchoires à tour de bras, il orienta la pointe de son sabre vers le combattant puis ajouta :
"Erreur fatale, mon jeune ami ! Ca fait un bon moment que je n'fais plus ça que pour dépenser mon fric dans les plus somptueux bordels du Sekaï. J'ai toujours le goût des belles choses, ne te méprend pas, mais je me suis trouvé une vocation toute nouvelle au fil du temps. Les ânes qui te gouvernent désirent plus que tout en finir avec le splendide mode de vie que les seuls Hommes libres du Monde ont choisi de mener. Moi j'ai roulé ma bosse, j'ai fait une belle carrière mais 'faut bien penser aux jeunes générations; tu vois ?
Accordant un coup d'oeil en biais à la Renégate qui vomissait un enfer explosif sur un autre flanc, Bigorneau s'autorisa un bref éclat de rire puis pinça sa langue tendue entre ses crocs affutés, avant de balancer d'un air goguenard :
"Le p'tiot là-bas, c'est l'un des mes meilleurs poulains. Un héritier, le fils que j'ai jamais voulu faire et que je suis bien content d'avoir trouvé. J'ai pour votre arrogante République un mépris profond et je peux m'estimer heureux de n'pas avoir perdu la vue en consultant les torchons qui vous servent de bouquins d'histoire. J'veux que les courageux qui me survivent puissent vivre leurs vies dans un univers où les pisse-froids grassouillets qui te balancent leurs miettes sont morts et enterrés. J'veux pas de ta trésorerie et encore moins de tes bijoux de famille, ma quête va me mener bien plus loin que ça. Ce que je veux, c'est l'anéantissement pur et simple du trou à rats miteux que les couillons qui prennent le temps de peindre des briques en bleu appellent "Nation". Tu comprends ?"
Son sourire sadique s'élargit et il leva les bras aux cieux, faisant s'élever une fois encore les flots tout autour du navire que le brasier dévorait peu à peu. Alors que des gouttelettes maintenues en apesanteur par sa simple volonté commençaient inexorablement à retomber doucement vers les planches constituant le pont du Croc, Bigorneau offrit au Drakyn un clin d'œil sournois, avant de compléter son discours à rallonge :
"Et y'a pas que les miens qui se sentent floués par les saloperies dont tes maîtres se rendent responsables en voulant poser des colliers cloutés autour des cous des Hommes. Mon p'tit doigt m'a dit que le louveteau grincheux que tu t'évertues à vouloir sauver a plus ou moins le même état d'esprit. Il m'a fallu dix minutes à tout casser pour que ton pote poilu me révèle à quel point sa haine pour ton pays de lâche était immense. Tu m'crois pas ? T'en fais pas..."
Les paumes gantées du Fléau s'abaissèrent et les deux vagues monstrueuses vinrent s'abattre sur le pont, tandis que Bigorneau hurlait :
"...T'auras tout le temps de taper la bavette avec lui quand je vous exposerai côte-à-côte dans un marché aux esclaves !"
Lorsque l'eau frappa le pont en démolissant tout sur son passage dans un craquement profond, Bigorneau s'affaissa légèrement sur lui-même et fila tel un carreau de baliste, lame en avant, avec la ferme intention de passer à son ennemi l'envie de faire voler ses copains à tour de bras. Bigorneau avait beau faire le fier, il se rendait bien compte qu'il avait intérêt à la jouer fine pour venir à bout de ce goliath, car ses réserves d'énergie s'amincissaient à chaque coup d'éclat.
- Résumé, effectifs et pouvoirs utilisés:
Naufrageurs opérationnels : 2
Naufrageurs blessés : 6
Naufrageurs morts : 2
Pouvoirs Utilisés :
Eau P3 X2 : Super méga grosse vague x2
Super-Vitesse P2 : filer vers Kieran pour le poignarder
Total :
P2 : 7
P3 : 4
Légende du Razkaal
Seraphin du Razkaal
Messages : 253
crédits : 494
crédits : 494
Info personnage
Race: Lycanthrope
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Journal du Limier
Mers du sud, de retour des terres du Kaizoku
Les flots tumultueux de la haute-mer berçaient le Croc dans une étreinte furieuse, tandis que le Limier, l'âme éreintée par l'effort titanesque de la nage, abordait enfin le navire emprunté par Kieran. Ses muscles, tels des cordes tendues par la mélodie du combat, frémissaient sous le poids de l'ascension. Parvenu au sommet de la cabine supérieure, à l'arrière du bateau, il fut accueilli par la vision de deux Limiers de sa Meute, fidèles compagnons d'armes, surpris en pleine ferveur du sauvetage.
"Prévot !" s'écria l'un d'eux, son visage marqué par la surprise et l'espoir ravivé. "Nous vous croyions perdu aux abysses !"
"L'océan n'a pas encore de prise sur mon âme...", répondit le Possédé, son regard aussi tranchant que l'acier de son épée. Il leur offrit un signe de tête reconnaissant, alors qu'ils l'aidaient à remonter, leurs gestes empreints de cette camaraderie inébranlable qui unit les guerriers face à l'adversité.
L'un de ses subalternes, rapidement, lui tendirent son arc et une paire de dagues, armes familières qui semblaient murmurer des promesses de vengeance et de protection, tandis que la deuxième, elle vint panser ses blessures à la hâte, du mieux qu'elle pouvait. Alors que le navire se débattait contre les vagues furieuses, Seraphin se tenait là, inébranlable, sculptant dans son esprit un plan audacieux, une stratégie à même de transmuter leur désespoir en lueur d'espoir. Durant sa nage, il avait eu le temps de contempler les infimes espoirs de survie qui se présentaient à lui, et s'il y a une condition obligatoire pour survivre, c'était bel et bien de s'occuper des navires de ces porcs d'eau douce.
Pressant ses bras comme pour y concentrer le peu de jus qui lui restait dans les veines, l'homme vint, avec une grâce presque irréelle, bander son arc, pour que dans un silence lourd de promesses, il vienne libérer une première flèche qui fendit l'air, portée par sa volonté inébranlable. Renforcée par la magie de l'Ombre, le projectile prit une ampleur sombre et cruelle, porteur d'un destin inéluctable, telle une métaphore céleste de la justice et de la résilience du Razkaal même. Comme les Scorpions de l'ancienne ère, elle frappa le mât principal de la Renégate, le brisant en deux, un symbole puissant de la fragilité de la tyrannie face à la force de la volonté.
Lance d'ombre
Agilité et précision augmentées - Palier 2
Magie d'Ombre - Palier 2
Prouesses d'arme : "Obombration" - Palier 1
Magie d'Ombre - Palier 2
Prouesses d'arme : "Obombration" - Palier 1
La technique signature de l'archer d'Elusie. Ce dernier combine sa maîtrise du tir à l'arc avec un contrôle de la magie des ombres. Cette méthode permet à Seraphin de tirer des flèches d'ombres titanesques avec un pouvoir de destruction accru.
Une deuxième flèche d'ombre aux allures cyclopéennes suivit, une danseuse agile dans l'air du crépuscule, frappant sous la ligne de flottaison de la Renégate, condamnant le vaisseau pirate à l'immobilisation, un prédateur figé dans l'étreinte du silence.
Puis, le Cerbère du Razkaal, son regard fixé sur le duel entre Bigorneau et Kieran, sentit la colère et la résolution fusionner en un seul battement de cœur. Une autre flèche, baignée dans les ténèbres les plus profondes, fut décochée avec une précision entraînée, frappant la hanche de l'Amiral, dans le dos de ce dernier, un message cinglant, un rappel que la justice, parfois, prend la forme d'une vengeance mesurée.
"Bigorneau !" clama Seraphin, sa voix se mêlant au rugissement de la mer et au grondement du feu.
"La mort peut attendre, mais ton jugement vient avec la marée, enculé !"
Les murmures de ses démons intérieurs, ces voix d'ombre et de lumière, lui parlaient de prudence, lui rappelant la nature capricieuse de ce ballet mortel. Mais Seraphin, guidé par un idéal plus grand que sa propre existence, était une tempête incarnée, un poème guerrier écrit dans le langage des flèches et des ombres, un hymne à la liberté et à la résilience des âmes indomptables.
Résumé :
- Seraphin, après un tour de nage, réussit à remonter sur le Croc
- Il est rejoint par 2 de ses Limiers qui s'affairaient à aider les marins, et qui lui prêtent un arc et deux dagues
- Il vise et tire alors une flèche géante d'Ombre qui vise le mât principal de la Renégate (Précision P2, Ombre P2)
- Il tire une seconde flèche, du même calibre, qui vise la coque de la Renégate, sous la ligne de flotaisson (Précision P1, Ombre P2)
- Alors, profitant que Bigorneau lui donne le dos et qu'il soit occupé avec Kieran, il lui accorde le même traitement, en visant sa hanche (Précision P1, Ombre P2)
- Puis, sa fureur résonne, c'est la bagarre !
Santé physique - ▰▰▰▰▰▰ - Multiples écorchures + ou - profondes réparties sur son corps, blessure au bassin pansé, côtes fêlées.
Santé mentale - ▰▰▰▰▰▰ - Plus très loin de la folie.
- Seraphin, après un tour de nage, réussit à remonter sur le Croc
- Il est rejoint par 2 de ses Limiers qui s'affairaient à aider les marins, et qui lui prêtent un arc et deux dagues
- Il vise et tire alors une flèche géante d'Ombre qui vise le mât principal de la Renégate (Précision P2, Ombre P2)
- Il tire une seconde flèche, du même calibre, qui vise la coque de la Renégate, sous la ligne de flotaisson (Précision P1, Ombre P2)
- Alors, profitant que Bigorneau lui donne le dos et qu'il soit occupé avec Kieran, il lui accorde le même traitement, en visant sa hanche (Précision P1, Ombre P2)
- Puis, sa fureur résonne, c'est la bagarre !
Santé physique - ▰▰▰▰▰▰ - Multiples écorchures + ou - profondes réparties sur son corps, blessure au bassin pansé, côtes fêlées.
Santé mentale - ▰▰▰▰▰▰ - Plus très loin de la folie.
Pouvoirs :
- Odorat augmenté(Palier 1) actif
- Vue augmentée(Palier 1) actif
- Magie de l'Ombre (Palier 1) *1 pour les palmes d'ombres l'aidant à nager
- P1 * 29 / ∞
- P2 * 7 / 10
torture, blessure, infirmité, supplice psychologique, mort etc...
Liens :
Troupes - Démons - Présentation de base
HO HO HO !
Capitaine Saumâtre
Messages : 98
crédits : 799
crédits : 799
Info personnage
Race: Triton
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: D
Dragon du Razkaal
Kieran Ryven
Messages : 321
crédits : 1004
crédits : 1004
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre Bon
Rang: C
Abîmé, épuisé, le corps malmené par l'attaque d'une vague extrêmement puissante, la logique voudrait dire que le Drakyn serait déjà au sol, en train de convulser de douleur. Ses yeux se perdent dans chaque pirate qui devient désormais une cible potentielle, pas difficile de comprendre qu'il va être débordé par le nombre. L'attaque ardente dissuade, mais ne fait pas mouche, de toute manière l'attaque était là pour laisser un flottement aux derniers occupants du Croc, et pourquoi pas une échappatoire. Kieran se demande s'il lui reste assez de magie en réserve pour tenter une nouvelle attaque élémentaire.
Sa bouche ouverte par la fatigue, un œil sur les deux à moitié fermé, les épaules tombantes, le dos voûté, les jambes restent encore solides pour tenir sa grosse carcasse draconnique. Ainsi commence une première réflexion dont l'équipage ne se cache pas d'en rire, Kieran ne réfléchit pas à la question posée de l'Amiral, une vie ne se marchande pas, et il n'y a pas une bonne ou juste façon de tuer une personne. Que ce soit dans un combat singulier ou un débordement de tout part par des pirates, l'issue est la même : le grand sommeil.
Il ne savait pas en revanche qu'il venait de tiquer la réflexion du Capitaine. D'un pas lourd et décidé, le Limier était bien parti dans une puissante charge pour le descendre une bonne fois pour toutes, ignorant la nonchalance presque théâtrale de son ennemi. Mais ce sera un pirate qui prendra la collision de plein fouet. Kieran se sent drainé de son énergie, et à peine le temps de reprendre son souffle qu'une charge générale de l'équipage s'agglutine dans sa direction. Un rugissement bestial s'échappe de ses mâchoires, et il brandit son épée qui tourne dans tous les sens pour chercher à garder la distance.
Parade à l'épée, esquive, pas de côté, parade en bouclier, riposte, projection au sol, un ballet mortel de coups de poing, de coups de pieds et de blocages impeccables. Sa cape devient une arme en elle-même, se déployant comme une aile protectrice tandis qu'il esquive les attaques. Si sa lame ne touche pas, c'est son ceste en acier qui vient déformer la mâchoire dans des craquements sourds. Et pendant ce temps, alors que des morceaux du Croc volent en éclats face aux explosives salves ennemies, l'Amiral Bigorneau poursuit son laïus avec une sérénité effrayante. Si serein, que même les oreilles du Drakyn parviennent à l'écouter malgré le tumulte de ce combat déloyal. Sa cape tourbillonne autour de lui tel un manteau de ténèbres.
Celui qui le bombarde est donc l'équivalent de son fils spirituel. Il aimerait pouvoir répondre, qu'il n'en a absolument rien à faire de la République, du Reike malgré ses racines. Le Drakyn baigne encore une fois dans quelque chose qui le révulse aujourd'hui ; l'horreur sanglante du conflit. Et ces états n'aspirent rien d'autre qu'à ce genre de chose en plus de ne penser qu'à leurs propres intérêts. Il aura fallu la menace des Titans pour créer un semblant de collaboration. Sur ce point-là, Kieran est malheureusement d'accord avec son ennemi. Sauf pour le dernier, qu'il rugit alors qu'il vient de projeter un pirate contre la rembarde du navire dans un fracas cinglant.
« Si les ânes du gouvernement de cette Nation doivent mourir, le peuple mérite d'avoir le choix. »
Deux énormes ombres viennent alors surplomber la baston générale que le Drakyn commence peu à peu à essuyer. Lèvres entaillées, arcades ouvertes, tempes gonflées, les pirates malgré les corrections brutales que le Limier infligeait à ses ennemis n'étaient pas suffisantes. Tous les occupants s'écartent pour laisser le champ libre à un élémentaire aqueux qui arrive à la fin de son discours. Comme le dernier acte d'une scène macabre. Annonçant quelque chose que Kieran a toujours deviné mais n'a jamais osé chercher de réponse auprès de Seraphin ; il veut également voir le monde brûler. Deux vagues titanesques le regardent comme un bourreau s'apprêtant à trancher son jugement. Résigné, il rengaine Portecendres, lance son bouclier, recule, encore et encore jusqu'à arriver à la zone d'impact de sa chute précédente. Il en avait largement le temps puisque manifestement l'Amiral était encore habité par la Sainte-Langue du Discours de l'Antagoniste.
Ni une, ni deux, Kieran envoie un immense coup de poing qui pulvérise l'enfoncement dans un cratère, pour chuter brutalement au niveau inférieur et laisser le pont comme dernier bouclier à l'attaque. Le pont se fissure, craque, et laisse passer des quantités astronomiques de cette trombe diluvienne. Il finit dans un mètre cinquante d'eau qui continue de monter à cause des attaques de la Renégate, tandis qu'une quantité astronomique d'eau entre depuis le trou qu'il a causé. Nageant jusqu'à une pièce adjacente, il voit qu'une immense brèche dans la coque encore en dehors de la surface gerbe en continu les surplus. Son ouïe entend en revanche un hurlement de douleur et cette fois c'est bien celle de l'Amiral.
Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Sans se donner la permission de se reposer, il sort du bateau par la brèche en déployant ses ailes et de deux battements, arrive sur ce qu'il reste du pont dans un atterrissage lourd. Une flèche bien connue est logée dans sa hanche, ses yeux n'ont su s'empêcher de s'écarter de surprise, et son cœur se réchauffe, puis brûle de détermination. Ce combat ne sera peut-être pas vain.
Parce que Le Limier Prévot Seraphin d'Elusie est encore en vie.
« BIGORNEAU !! » Qu'il tonne dans un plongeon, les ailes pliées et le poing armé du ceste.
Rotation de la hanche, pas d'appui, crochet du droit, course, impact, collision. Boom, le Triton est projeté à quelques mètres et Ryven avait bien conscience qu'il fallait plus que ça pour le nuire.
« Seraphin est quelqu'un de bien. Il se bat tous les jours contre lui-même pour éviter d'être une ordure comme toi et ton garnement. »
Portecendres est à nouveau dégainé dans un chuintement grave et sinistre. Une quinzaine de kilos de métal qui tranche et casse des os se reposant désormais sur l'épaule de l'homme cornu. Essoufflé, ses jambes tremblent, sa queue dorsale brinquebale sans vie, sa bouche refuse de se fermer. Et ses blessures vont certainement le conduire dans un évanouissement d'une minute à l'autre. Malgré cela, son torse reste bombé, ses épaules solides, son poing fermé, redressant tant bien que mal son dos qui tient son visage qui affiche toujours machinalement des traits placides et un flegme inébranlable.
Dans une poignée de minutes, voire même de secondes, le Croc ne sera plus.
Mais qui d'autre encore ?
Sa bouche ouverte par la fatigue, un œil sur les deux à moitié fermé, les épaules tombantes, le dos voûté, les jambes restent encore solides pour tenir sa grosse carcasse draconnique. Ainsi commence une première réflexion dont l'équipage ne se cache pas d'en rire, Kieran ne réfléchit pas à la question posée de l'Amiral, une vie ne se marchande pas, et il n'y a pas une bonne ou juste façon de tuer une personne. Que ce soit dans un combat singulier ou un débordement de tout part par des pirates, l'issue est la même : le grand sommeil.
Il ne savait pas en revanche qu'il venait de tiquer la réflexion du Capitaine. D'un pas lourd et décidé, le Limier était bien parti dans une puissante charge pour le descendre une bonne fois pour toutes, ignorant la nonchalance presque théâtrale de son ennemi. Mais ce sera un pirate qui prendra la collision de plein fouet. Kieran se sent drainé de son énergie, et à peine le temps de reprendre son souffle qu'une charge générale de l'équipage s'agglutine dans sa direction. Un rugissement bestial s'échappe de ses mâchoires, et il brandit son épée qui tourne dans tous les sens pour chercher à garder la distance.
Parade à l'épée, esquive, pas de côté, parade en bouclier, riposte, projection au sol, un ballet mortel de coups de poing, de coups de pieds et de blocages impeccables. Sa cape devient une arme en elle-même, se déployant comme une aile protectrice tandis qu'il esquive les attaques. Si sa lame ne touche pas, c'est son ceste en acier qui vient déformer la mâchoire dans des craquements sourds. Et pendant ce temps, alors que des morceaux du Croc volent en éclats face aux explosives salves ennemies, l'Amiral Bigorneau poursuit son laïus avec une sérénité effrayante. Si serein, que même les oreilles du Drakyn parviennent à l'écouter malgré le tumulte de ce combat déloyal. Sa cape tourbillonne autour de lui tel un manteau de ténèbres.
Celui qui le bombarde est donc l'équivalent de son fils spirituel. Il aimerait pouvoir répondre, qu'il n'en a absolument rien à faire de la République, du Reike malgré ses racines. Le Drakyn baigne encore une fois dans quelque chose qui le révulse aujourd'hui ; l'horreur sanglante du conflit. Et ces états n'aspirent rien d'autre qu'à ce genre de chose en plus de ne penser qu'à leurs propres intérêts. Il aura fallu la menace des Titans pour créer un semblant de collaboration. Sur ce point-là, Kieran est malheureusement d'accord avec son ennemi. Sauf pour le dernier, qu'il rugit alors qu'il vient de projeter un pirate contre la rembarde du navire dans un fracas cinglant.
« Si les ânes du gouvernement de cette Nation doivent mourir, le peuple mérite d'avoir le choix. »
Deux énormes ombres viennent alors surplomber la baston générale que le Drakyn commence peu à peu à essuyer. Lèvres entaillées, arcades ouvertes, tempes gonflées, les pirates malgré les corrections brutales que le Limier infligeait à ses ennemis n'étaient pas suffisantes. Tous les occupants s'écartent pour laisser le champ libre à un élémentaire aqueux qui arrive à la fin de son discours. Comme le dernier acte d'une scène macabre. Annonçant quelque chose que Kieran a toujours deviné mais n'a jamais osé chercher de réponse auprès de Seraphin ; il veut également voir le monde brûler. Deux vagues titanesques le regardent comme un bourreau s'apprêtant à trancher son jugement. Résigné, il rengaine Portecendres, lance son bouclier, recule, encore et encore jusqu'à arriver à la zone d'impact de sa chute précédente. Il en avait largement le temps puisque manifestement l'Amiral était encore habité par la Sainte-Langue du Discours de l'Antagoniste.
Ni une, ni deux, Kieran envoie un immense coup de poing qui pulvérise l'enfoncement dans un cratère, pour chuter brutalement au niveau inférieur et laisser le pont comme dernier bouclier à l'attaque. Le pont se fissure, craque, et laisse passer des quantités astronomiques de cette trombe diluvienne. Il finit dans un mètre cinquante d'eau qui continue de monter à cause des attaques de la Renégate, tandis qu'une quantité astronomique d'eau entre depuis le trou qu'il a causé. Nageant jusqu'à une pièce adjacente, il voit qu'une immense brèche dans la coque encore en dehors de la surface gerbe en continu les surplus. Son ouïe entend en revanche un hurlement de douleur et cette fois c'est bien celle de l'Amiral.
Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Sans se donner la permission de se reposer, il sort du bateau par la brèche en déployant ses ailes et de deux battements, arrive sur ce qu'il reste du pont dans un atterrissage lourd. Une flèche bien connue est logée dans sa hanche, ses yeux n'ont su s'empêcher de s'écarter de surprise, et son cœur se réchauffe, puis brûle de détermination. Ce combat ne sera peut-être pas vain.
Parce que Le Limier Prévot Seraphin d'Elusie est encore en vie.
« BIGORNEAU !! » Qu'il tonne dans un plongeon, les ailes pliées et le poing armé du ceste.
Rotation de la hanche, pas d'appui, crochet du droit, course, impact, collision. Boom, le Triton est projeté à quelques mètres et Ryven avait bien conscience qu'il fallait plus que ça pour le nuire.
« Seraphin est quelqu'un de bien. Il se bat tous les jours contre lui-même pour éviter d'être une ordure comme toi et ton garnement. »
Portecendres est à nouveau dégainé dans un chuintement grave et sinistre. Une quinzaine de kilos de métal qui tranche et casse des os se reposant désormais sur l'épaule de l'homme cornu. Essoufflé, ses jambes tremblent, sa queue dorsale brinquebale sans vie, sa bouche refuse de se fermer. Et ses blessures vont certainement le conduire dans un évanouissement d'une minute à l'autre. Malgré cela, son torse reste bombé, ses épaules solides, son poing fermé, redressant tant bien que mal son dos qui tient son visage qui affiche toujours machinalement des traits placides et un flegme inébranlable.
Dans une poignée de minutes, voire même de secondes, le Croc ne sera plus.
Mais qui d'autre encore ?
- Résumé:
- - Kieran fais la bagarre avec les pirates, distribue des branlées et collectionne quelques unes
- Il profite du laïus de son ennemi pour reculer vers l'impact de sa chute face à la première vague, et envoyer un coup de poing P2 pour traverser le pont pour être au niveau inférieur avant que les deux vagues viennent se fracasser sur celui-ci
- Il nage jusqu'à une brèche de la coque, et en entend l'Amiral qui a mal à cause de la flèche d'ombre
- Il s'envole jusqu'au pont, atterri et lui met un coup poing armé Force P1 avec le ceste du père Sekaï
- Il prononce des phrases de super-héros et chancèle entre l'évanouissement immédiat et la volonté de se battre
Pouvoirs utilisés :
- Force P2
- Force P1
Pouvoirs utilisés durant le topic :
- P1 : 4/∞
- P2 : 4/10
Citoyen du monde
L'Amiral Bigorneau
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Info personnage
Race: Elémentaire (Eau)
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Alors que l'Amiral fusait à l'allure d'un espadon, pointe de sabre en avant, il fut pris de vitesse par le Drakyn qui vint frapper le pont avec une force tout bonnement hallucinante. Bigorneau était quant à lui d'une rapidité déconcertante mais son agilité dépendait tout de même de sa capacité à poser un pied devant l'autre; hors l'homme-dragon semblait décidé à rayer le sol de leur arène improvisé et du fait de ses aptitudes, il risquait fort de reprendre l'avantage dans ces conditions. Le sourire dément de Bigorneau se tordit en une grimace de déplaisir et alors que des copeaux de bois volaient pour lui griffer le faciès, il freina brusquement tout en portant sa main libre vers le bas.
"Peste !"
Jurant dans sa barbe, il fit appel à sa maîtrise des flots et l'eau accumulée sur le pont par les deux vagues qu'il venait d'invoquer se déforma pour l'englober, l'emportant dans une tornade aqueuse qui le ramena en arrière, loin de l'orifice immense que venait de creuser le Drakyn. L'opposant de l'Amiral retomba lourdement au niveau inférieur et l'Amiral qui le surplombait lui jeta un regard aussi mauvais qu'incrédule, avant de siffler :
"Fichtre, ce jeune imbécile est prêt à tout."
Le voile d'eau qui l'avait emmené en lieu sûr cessa de se mouvoir et l'eau de mer retomba lourdement sur les planches trempées. Faisant tournoyer son sabre en de vifs moulinets, Bigorneau se plaça juste au dessus du trou et lança à son adversaire sans retenir un éclat de rire sadique :
"J'aime bien ton style, jeune. T'as de la fougue et des convictions. T'es sûr que tu veux pas lâcher les culs-bleus pour devenir pirate ?"
Ignorant cette invitation, le dragon déploya ses ailes membranées et s'échappa par une brèche immense qu'avait creusé les précédents assauts dans la coque du Croc. Regardant le combattant qui disparaissait dans les ténèbres, le vieux marin laissa échapper un soupir usé puis accorda un bref regard en biais à la Renégate dans l'espoir d'analyser un peu l'évolution de l'autre conflit qui semblait toucher à son terme. Alors que ses iris laiteux se posaient enfin sur le bateau adjacent, une pointe de douleur absolument effroyable vint le prendre à la hanche.
Repoussé sur le côté par l'impact débilitant, l'Amiral poussa un rugissement sauvage et ses yeux fous se posèrent sur le projectile nappé d'ombre qui lui avait transpercé la hanche. La flèche solidement ancrée dans sa chair aqueuse se recouvrait lentement d'un mélange d'eau salée, de sang noir et d'encre, trahissant la profondeur d'une plaie qui s'avèrerait potentiellement léthale si elle n'était pas traitée dans les plus brefs délais. Peu désireux de s'occuper de cette blessure dans l'immédiat, Bigorneau se contenta de briser la flèche en deux pour ne pas se trimballer une tige dans le buffet mais ne put retenir dans cette démarche un grognement de souffrance. Ce fut à cet instant que la voix du loup lui parvint et qu'il fit volte-face pour voir apparaître, non sans surprise, le Limier qui avait vraisemblablement survécu à sa bataille contre Saumâtre :
"Mon p'tit gars, tu commences à aligner les bêtises. 'Va falloir qu'on t'apprenne à clore ce vilain museau, peut être définitivement."
Séraphin conservait malgré ses blessures béantes un semblant de contenance mais alors que Bigorneau s'apprêtait à venir boitiller jusqu'à lui pour le punir de son insolence, une explosion invisible retentit, heurtant les tympans de tous les auditeurs présents dans un effroyable claquement tout en projetant à terre le Limier ainsi que son compagnon. Reconnaissant entre mille ce genre de manifestation magique, l'Amiral ne fut pas surpris de découvrir les silhouettes des Voltigeurs et de leur chef de meute qui se dessinaient au beau milieu du tumulte. Le sourire de l'Amiral refit surface et entre ses crocs serrés, il lança sobrement :
"Veille à ce qu'il comprenne à qui il a affaire, Saumâtre."
L'Amiral n'eut pas l'occasion de se faire témoin des retombées de cette directive que déjà, le Drakyn se remanifestait en poussant un beuglement tonitruant. Bigorneau pivota pour adopter une posture défensive mais les aptitudes martiales du dragon étaient redoutable et s'il ne fut pas pris de vitesse, ce fut l'ingéniosité de l'assaut porté qui eut raison du combattant pourtant expert qu'était le pirate. Il voulut lever son arme pour parer un coup de ceste mais la rotation du Drakyn troubla sa posture et dans un bref moment d'inattention, il subit l'impact ravageur d'un coup de poing qui coupa le contact entre son corps et son cerveau l'espace d'une seconde.
L'air quitta les poumons de Bigorneau qui lâcha sans le vouloir un râle étouffé tout en se faisant propulser en arrière. La main du pirate pourtant bien crispée se détendit sous le choc et son sabre vola pour retomber quelques mètres sur le côté tandis que l'Amiral était propulsé droit sur une rambarde adjacente qui menaça de céder sous son poids. La vue lui revint et il prit une profonde inspiration. Le monde autour de lui tournait et un épais filet de sang coulait depuis son nez brisé mais dans un ultime élan d'adrénaline, il parvint vaguement à se resituer pour localiser son adversaire.
"Misérable petit connard..."
Les bras pendants, Bigorneau se redressa tant bien que mal malgré les tremblements qui assaillaient ses gambettes et il prit appui sur le bois brisé pour reprendre une posture convenable. Pinçant ses naseaux à deux doigts, il chassa l'excès de sang d'une narine puis de l'autre en soufflant bruyamment puis gueula enfin :
"Quelqu'un de bien, ça veut dire quoi ça ? Servir aveuglément une République bercée par les mensonges et la corruption au profit d'oligarques qui vous dominent depuis des millénaires ? Le monde change et les seuls Hommes qui valent la peine de survivre sont ceux qui embrassent ce changement, abruti ! Tu vas voir, jeune dragon, à quel point la férocité des rebelles est immense."
Chancelant un peu, l'Amiral effectua trois pas hésitants en avant. Visiblement affaibli, il portait à la plaie tracée par la flèche du Limier une main tremblante et paraissait à peine capable de tenir debout. Alors que sa botte se levait pour effectuer un quatrième pas, il tangua légèrement sur la droite et parut, l'espace d'un instant, vouloir s'écrouler sur son flanc.
D'un seul coup, une lueur maligne s'empara de son regard.
Escroc jusqu'au bout des ongles, l'Amiral s'était fait plus épuisé qu'il ne l'était réellement. Son apparente chute n'était en vérité qu'une amorce de course et il il reprit abruptement un appui convenable pour ensuite filer à une vitesse extraordinaire en direction de Kieran. Portecendres quitta l'épaule du Drakyn pour frapper le pirate qui filait droit vers son opposant mais, jouissant de son élan extraordinaire, Bigorneau se pencha en arrière pour passer sous la lame massive tout en plaquant sa main au sol. L'eau de mer qui nappait le pont lui obéit et lui permit de glisser plus longuement tout en contournant le guerrier. Se saisissant de son sabre posé par terre, il le dressa prestement et fut surpris lorsque l'acier de sa lame rencontra celui de Portecendres dans un claquement brutal. Encore projeté à terre par la violence du choc, Bigorneau glissa en arrière en réprimant un râle. Déséquilibré, il écarquilla les yeux lorsque l'épée du Drakyn se dressa au dessus de sa tête en vue de s'abattre sur lui et dans un ultime réflexe salvateur, le forban leva sa main ensanglantée vers son adversaire en hurlant :
"C'est fini pour toi, jeune !"
Le Drakyn n'eut qu'un fragment de seconde pour constater que la précédente glissade de l'Amiral n'avait pas servi qu'à faire joli et qu'elle lui avait permis de concentrer dans sa paume une sphère aqueuse en furieuse ébullition. A peine plus petite qu'un boulet de canon, l'orbe d'eau compressée par magie fut propulsée droit vers le visage du demi-dragon dans un sifflement strident. Par chance, l'objet à la densité extraordinaire heurta le menton de l'adversaire en émettant un claquement d'une rare brutalité. Au moment même où Bigorneau sut qu'il avait fait mouche, il claqua des doigts et sa bombe à retardements explosa en l'air, déployant une explosion d'eau telle que le son d'un véritable coup de canon se fit entendre.
Le Drakyn resta un moment immobile et l'Amiral crut que le glas de la mort venait de sonner pour lui mais, contre toute attente, ses yeux se voilèrent et Portecendres tomba lourdement de ses pattes griffues. Le géant écailleux chancela puis retomba lourdement contre les planches, assommé et hors d'état de nuire.
Haletant et exténué, Bigorneau reprit difficilement son souffle et se laissa lui aussi tomber sur son dos. Le Croc prenait l'eau et bientôt, l'océan prendrait ses droits sur les ruines de cet affrontement sans précédent. Dans un effort innommable pour conserver sa lucidité, Bigorneau leva fébrilement sa main libre et leva son pouce pour signifier aux siens sa victoire.
Un tonnerre de rugissements guerriers et d'acclamations ne tarda pas à suivre et l'Amiral, enfin, sombra dans l'inconscience.
- Résumé, effectifs et pouvoirs utilisés:
Naufrageurs opérationnels : 0
Naufrageurs blessés : 8
Naufrageurs morts : 2
Pouvoirs Utilisés :
-Eau P2 : Bigorneau s'évite de tomber dans le trou creusé par Kieran en s'enveloppant lui-même dans une vague.
-Super-Vitesse P2 : Après avoir simulé de tomber, Bigorneau se propulse en avant pour filer sur Kieran.
-Eau P3 : Bigorneau glisse sur le sol pour accumuler de l'eau dans sa main, il la concentre et la densifie pour enfin projeter un boulet aqueux dans la face de Kieran.
Total :
P2 : 9
P3 : 5
Légende du Razkaal
Seraphin du Razkaal
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crédits : 494
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Info personnage
Race: Lycanthrope
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
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Journal du Limier
Mers du sud, de retour des terres du Kaizoku
Dans la tempête de la bataille, le Limier, se tenait debout, tel un roc dans un océan de chaos. Main sur le torse, c'est sur les différentes déchirures qui donnaient du relief à son corps qu'il posait alors son attention, laissant son doigt explorait les sutures brisées de cette humiliation béante et pesante que lui avait infligé l'Amiral Alevin. Son sang coulait sur le bois du navire, dessinant des rivières écarlates qui témoignaient de sa lutte acharnée. Il était devenu une toile vivante de douleur et de résilience, chaque coup reçu était une broderie de souffrance, chaque blessure une cicatrice à venir.
Soudain, un hurlement déchira l'air, une voix tonitruante qui résonna dans le tumulte de la bataille.
"Toi !" hurla le Possédé, alors que Saumâtre, bondissait sur le navire, tel un démon surgi des abysses qui brisait par sa seule existence les frontières limites entre l'homme et le monstre. Le va-t-en-guerre Fraternitas, prêt à en découdre, fonça face à cette incarnation de la colère et de la violence, couteaux en main, son regard sombre et déterminé.
Tout se passa alors très vite. L'assaut de Saumâtre fut aussi brutal que soudain. C'est par instinct que dans un élan désespéré Seraphin tenta de se protéger en déployant un cocon d'ombres autour de lui, une barrière ténébreuse contre la furie de l'explosion d'air qui s'abattit sur lui. Mais la force de cette punition était telle qu'elle brisa ses défenses, le blessant encore plus profondément, le projetant dans un abîme de ténèbres et de douleur. Tout était éteint, tout était noir, et ce fut le goût ferreux de cette lame qui s'insinuait dans son genou qui fit reprendre un semblant de conscience au Cerbère de la République. Emergeant de cet océan d'obscurité, sa vision était floue, et un sifflement aigu résonnait dans ses oreilles, comme un écho lointain et déformé de la réalité. À peine conscient, totalement sonné, c'est sur le regard de ce voltigeur qui venait de l'atteindre qu'il ouvrait le sien, faisant face à cette douleur aiguë qui lui arracha un râle de souffrance. Autour de lui, les autres nervis se pressaient, tels des charognards prêts à se repaître de sa dépouille.
Dans les tréfonds de son être, une étincelle de rage se raviva. Demeurant dépendant de son instinct, à peine conscient, le démon se débâtait avec une pénibilité extrême, parant et repoussant ses ennemis en puisant dans sa haine la plus profonde, à défaut de pouvoir compter sur son propre corps. Il n'était plus qu'un cadavre qui bougeait difficilement, un pantin désarticulé animé par la seule force de sa colère.
Repoussant un autre porte-lame, il profitait de ce court sursis pour puiser encore plus de rage. S'il ne pouvait plus entendre le monde extérieur, il pouvait toutefois entendre ses démons dans son for intérieur qui s'affairaient à le nourrir de haine véhémentes à l'égard de ses hais.
"SAIGNE CES PORCS DES MERS !"
... profanait le profane des complots.
"MOISSONNE LEURS ÂMES, SOUILLE LEUR CUIR !"
... enchaînait celui du désir.
Leurs voix, un chœur maléfique, le poussaient à délaisser son humanité et à tomber encore plus dans la furie, le rendant à l'état d'une bête enragée.
Couvert de vermeille, vomissant son propre sang, ses yeux et ses oreilles en faisant de même, sa férocité se dessina alors à même son corps sous la forme d'ombres liquides difformes qui le drapaient sous des formes aiguisées. Il ne contenait plus son pouvoir qui se manifestait sous le coup de son ire, une tempête sombre qui déferlait autour de lui.
Ses pupilles n'étaient plus, remplacées par un vide abyssal. Il poussa un brame des plus puissants, délaissant totalement son humanité pour devenir une bête occulte. Empruntant en plus des ombres qui l'entouraient des caractéristiques propres à sa lycanthropie, sous la forme de crocs et de griffes proéminents, devenant une incarnation de la fureur et de la destruction.
"ህዐ፱ነ ጮዐ፱-.. ጮዐ፱ዪዪቹጊ የዐ፱ዪዪጎ- ጋቹነ... ጮቹዪነ !"
Son cri démoniaque était incompréhensible sous le coup des bribes de sang qui parasitait sa cavitait buccale.
Alors, la bête bondit... Et si son esprit se sentait déjà dans les airs, c'est toujours au sol que sa vraie place se trouvait, à genoux, triste loup ne pouvant guère - sous le coup de sa hargne - constater que son corps n'était plus le sien, confisqué par les innombrables sévices sanguinolents dont il porterait les stigmates pour longtemps, le coutelas du vilain encore planté dans sa rotule.
C'est des litrons de sang qui se déversaient de sa gueule tandis que triste loup tentait d'exprimer son ire sous la forme de jurons incompréhensibles et désarticulés. Complètement déconnecté de son humanité, de ses cognitions et de sa douleur, ses ombres se font encore plus intenses autour de lui, allant même jusqu'à déflagrer aux alentours, une détonation aucunement menace pour ses adversaires alentours, une explosion certes brute mais aucunement concentrée, son pouvoir est simplement "jeté" et "gaspillé".
Triste Loup parvient tout de même à se relever, malgré ses blessures qui s'ouvrent encore plus profondément. Il fonce, ou plutôt, il déambule avec les griffes ouvertes sur Saumâtre. Encore une fois, il était évident pour le commun qu'il n'était plus menace, même pour le plus novice des voltigeurs alentour, mais ça il ne s'en rendait pas compte. Son esprit a beau être véhément, son corps lui non. Une très grande partie de ses muscles ne répondent tout simplement plus, rendant sa démarche complètement désarticulée, encore une fois juste un cadavre sur patte qui tente de donner ce qui lui reste pour attaquer sa Némésis, ce Capitaine impie.
"Je... te tuerai... bâtard !" rugit-il, sa voix déformée par la rage et la douleur, ses mots à peine compréhensibles tant ils étaient empreints de haine et de fureur.
Le Limier n'était plus qu'une créature de cauchemar née de la douleur et de la souffrance. Il était la personnification de la rage et de la haine, un monstre qui ne vivait que pour détruire, pour tuer. Et même si son corps n'était plus qu'un amas de chair meurtrie et de muscles endoloris, son esprit, lui, était plus fort que jamais, brûlant de la flamme éternelle de la vengeance. Triste Loup était prêt à tout sacrifier pour voir ces deux-là qu'il voyait comme de purs enculés tomber, pour les voir mourir sous ses griffes. Il ne connaissait que la guerre, que la violence, que la mort, c'était sa destinée, c'était son devoir, c'était sa raison d'être.
torture, blessure, infirmité, supplice psychologique, mort etc...
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HO HO HO !
Capitaine Saumâtre
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