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L'Âme des Cendres
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L'Âme des Cendres
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L’apocalypse zombie
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Lorsque j’allai pour ouvrir la porte du « Dernier espoir », donc, je me retrouvai à subir une espèce de vague frisson accompagné d’un rot qui aurait pu se transformer en un vieux vomi de sandwich pas encore tout à fait digéré. L’effluve âpre et absolument écœurant d’un renvoi de viscères de cadavre ambulant avait happé toute l’atmosphère.
- Les deux pieds contre la muraille-euh et la tête, sous le robinet… Et la tête, oui, oui, oui, et la tête, non, non, non, et la tête sous le ro…
Oui …! non… Je devais m’être endormie, et bourrée en plus.
Pour cause : un zombie qui devait me poursuivre depuis un moment n’arrivait pas à ses fins parce que, à priori, il n’avait fait que gerber toutes ses trippes. Tel un petit Poucet, l’être immonde s’était lesté de quelques organes et de ce qui semblait avoir été le corps mal mâché d’une pauvre victime obèse. Cela dessinait tout au long de son chemin une sorte de trainée brunâtre malodorante d’où se dressaient de fabuleux reliefs, de morceaux d’intestin et de chaire indéfinissable.
- Mon ami, vous devriez prendre des médicaments pour l’estomac. Je vous assure, votre régime à base de cerveau humain me parait nuire à votre digestion !
Et à présent, deux options s’offraient à moi (sans doute plus, mais mon esprit étriqué d’adrénaline et de situation d’urgence ne se montrait pas capable d’en formuler davantage). Petit un : fuir pour ne pas rameuter ce zombie dans l’auberge, ou bien, petit deux : y entrer au mépris de la gêne que cela occasionnera d’avoir un mec hagard qui se frotte le visage contre la magnifique porte de fortune faite en quelques planches de bois clouées à la zob, toute d’échardes, et qui n’a jamais eu la joie de connaître les bienfaits d’une bonne lasure anti-champignon.
Telle une héroïne d’épopée épique, je choisis bravement de me sacrifier et d’opter pour la dispersion afin que ce mort-vivant me suivît.
Si, j’étais une héroïne. Quelqu’un de parfaitement respectable. Noble, fort, et vaillant.
Bon d’accord. J’avais décidé de me carapater PARCE QUE L’AUBERGE PUAIT LE CRAMÉ ET QU’ELLE BRULAIT, BONTÉ DIVINE. Non pas que je crusse en de quelconques dieux, mais invoquer leur existence en un juron ponctuatif avait une fabuleuse vertu purgatoire.
Le zombie se trainait derrière moi comme un petit chiot malgré les arbres qui dégringolaient sous les coups de foudre dont je m’apercevais seulement maintenant être à l’origine de l’effondrement des derniers bastions de survie de l’humanité.
Il pleuvait, il tonnait, il brulait, il puait et il geignait. Si je vivais un cauchemar, je n’avais aucune idée de comment me réveiller ou exercer mon cerveau à contrôler ce rêve lucide. Parfois, dans mes nuits de sommeil tranquilles, j’exécutai quelques bonds, me laissant à négliger que me flanquer à plat ventre vers le bas causerait ma chute. C’est-à-dire que dans ces instants de sauts stupides, par la force déconcertante des songes qui vous rendaient la concentration aussi inaccessible que le Soleil, j’en oubliais de toucher terre au moment de retomber et me retrouvais à voler quelques mètres plus haut sous les acclamations des concitoyens qui me félicitaient d’être un être supérieur qui les toisait ainsi de haut, eux qui étaient éternellement fixés au sol comme de pauvres hères.
Ou alors, dans un autre registre, je plongeais à l’eau, et à la place de me noyer comme la pierre incapable de nager que j'étais, je finissais par m'apercevoir que je pouvais respirer et me mouvoir telle une agile petite sirène des plus sexies.
Là, c’était plutôt le rêve où l’on me poursuivait. Sauf que dans ces rêves, d’habitude, j’arrivais pas bien à courir, et je me rendais pas non plus compte d’à quel point la chaleur du feu était étouffante. Malgré la pluie, je suffoquais.
- Les deux pieds contre la muraille-euh et la tête, sous le robinet… Et la tête, oui, oui, oui, et la tête, non, non, non, et la tête sous le ro…
Oui …! non… Je devais m’être endormie, et bourrée en plus.
Pour cause : un zombie qui devait me poursuivre depuis un moment n’arrivait pas à ses fins parce que, à priori, il n’avait fait que gerber toutes ses trippes. Tel un petit Poucet, l’être immonde s’était lesté de quelques organes et de ce qui semblait avoir été le corps mal mâché d’une pauvre victime obèse. Cela dessinait tout au long de son chemin une sorte de trainée brunâtre malodorante d’où se dressaient de fabuleux reliefs, de morceaux d’intestin et de chaire indéfinissable.
- Mon ami, vous devriez prendre des médicaments pour l’estomac. Je vous assure, votre régime à base de cerveau humain me parait nuire à votre digestion !
Et à présent, deux options s’offraient à moi (sans doute plus, mais mon esprit étriqué d’adrénaline et de situation d’urgence ne se montrait pas capable d’en formuler davantage). Petit un : fuir pour ne pas rameuter ce zombie dans l’auberge, ou bien, petit deux : y entrer au mépris de la gêne que cela occasionnera d’avoir un mec hagard qui se frotte le visage contre la magnifique porte de fortune faite en quelques planches de bois clouées à la zob, toute d’échardes, et qui n’a jamais eu la joie de connaître les bienfaits d’une bonne lasure anti-champignon.
Telle une héroïne d’épopée épique, je choisis bravement de me sacrifier et d’opter pour la dispersion afin que ce mort-vivant me suivît.
Si, j’étais une héroïne. Quelqu’un de parfaitement respectable. Noble, fort, et vaillant.
Bon d’accord. J’avais décidé de me carapater PARCE QUE L’AUBERGE PUAIT LE CRAMÉ ET QU’ELLE BRULAIT, BONTÉ DIVINE. Non pas que je crusse en de quelconques dieux, mais invoquer leur existence en un juron ponctuatif avait une fabuleuse vertu purgatoire.
Le zombie se trainait derrière moi comme un petit chiot malgré les arbres qui dégringolaient sous les coups de foudre dont je m’apercevais seulement maintenant être à l’origine de l’effondrement des derniers bastions de survie de l’humanité.
Il pleuvait, il tonnait, il brulait, il puait et il geignait. Si je vivais un cauchemar, je n’avais aucune idée de comment me réveiller ou exercer mon cerveau à contrôler ce rêve lucide. Parfois, dans mes nuits de sommeil tranquilles, j’exécutai quelques bonds, me laissant à négliger que me flanquer à plat ventre vers le bas causerait ma chute. C’est-à-dire que dans ces instants de sauts stupides, par la force déconcertante des songes qui vous rendaient la concentration aussi inaccessible que le Soleil, j’en oubliais de toucher terre au moment de retomber et me retrouvais à voler quelques mètres plus haut sous les acclamations des concitoyens qui me félicitaient d’être un être supérieur qui les toisait ainsi de haut, eux qui étaient éternellement fixés au sol comme de pauvres hères.
Ou alors, dans un autre registre, je plongeais à l’eau, et à la place de me noyer comme la pierre incapable de nager que j'étais, je finissais par m'apercevoir que je pouvais respirer et me mouvoir telle une agile petite sirène des plus sexies.
Là, c’était plutôt le rêve où l’on me poursuivait. Sauf que dans ces rêves, d’habitude, j’arrivais pas bien à courir, et je me rendais pas non plus compte d’à quel point la chaleur du feu était étouffante. Malgré la pluie, je suffoquais.
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Alors qu’il s’égosille jusqu’à en avoir mal à la gorge, Zelevas entend tout juste une voix s’élever de la sombre forêt à l’extérieur, mais son origine ne provient pas du tout des lumières qu’il voit s’éloigner au loin. Un homme accompagné de plusieurs autres, émerge de l’obscurité et lui intime de se taire pour éviter d’attirer plus de marcheurs. De toute façon maintenant qu’ils sont tous là il n’aura plus besoin de continuer sa beuglante, le nombre fera leur force à défaut que Zelevas ne puisse compter sur les siennes. Alors que le dirigeant de ce petit groupe s’avance vers pour le saluer, le Z remarque qu’il s’agit de Zéphyr Zoldyck, la célèbre Oreille du Reike, sa réputation est sans pareil, tout ceux qui ne vivent pas dans une grotte depuis au moins une trentaine d’année le reconnaîtra comme le talentueux Maître-Espion de l’Empire reikois, son identité et son véritable rôle dans la Main étant un secret bien gardé par tout les habitants de Sekaï.
”Ah monsieur le Maître-Espion, vous tombez bien, aidez moi donc à consolider un peu les défenses de cet endr-”
Il n’a pas le temps de terminer sa phrase qu’une silhouette supplémentaire émerge du bois, mais à l’inverse de celles des autres hommes de Zéphyr, sa démarche claudiquante dénote son appartenance au royaume des morts. Zelevas n’hésite pas à faire preuve de courage en se cachant derrière le rebord de la fenêtre, l’Oreille du Reike sait sûrement se battre et pourra gérer la situation n’est-ce pas? Zéphyr se retourne et regarde le zombie arriver, adoptant déjà une posture martiale, près à passer à l’offensive, cependant lorsque le mort-vivant fait un pas dans la lumière et révèle les traits de son visage grisâtre, tous se figent en reconnaissant Mirelda Goldheart, la Directrice de l’EHPAD des Mimosa et ancienne présidente de la République. Zéphyr n’a pas le temps d’esquisser son premier coup qu’un flash argenté file à toute allure à ses côtés, chapardant au passage la poêle à frire qu’il tenait dans sa main. D’un coup d’un seul c’est Zelevas qui a enjambé l’ouverture du bâtiment pour se précipiter sans hésitation sur sa némésis et lui asséner un grand coup de poêle à frire dans la gueule, projetant un bonk métallique, creux et résonnant.
”MIRELDA JE SAVAIS QUE TU TE CACHAIS, VIENS ICI QUE JE TE BUTE ENCULÉE!!”
Et alors que la Mirelda réanimée s’apprête à répliquer contre le septuagénaire, une éruption de vomi lui surgit de la bouche et inonde son visage décharné dans lequel trône maintenant une balafre béante dû à l’ustensile de cuisine.
”Ah c’est ton programme politique qui te donne la gerbe sale connasse? HEIN?!?”
BONK! Nouveau coup de poêle dans la tronche de l’ex-Présidente.
”Où alors c’est ta gestion économique du pays?”
BONK!
”Où c’est ton incapable de fils avec son Service des Clowns Attitrés de la République?”
BONK BONK BONK.
Zelevas jette la poêle cabossée à ses pieds et revient l’air soulagé vers Zéphyr avant de faire demi-tour au bout de quelques pas pour revenir cracher un gros molard sur le cadavre de Mirelda.
”Et ça c’est parce que je sens que tu vas bien me faire chier à l’Assemblée du 22.” Puis il se retourne enfin vers le Maître-Espion, calmé. ”Ça fait longtemps qu’elle me démangeait celle là. On peut rentrer dans l’EHPA-”
Une fois de plus interrompu mais cette fois par le craquement assourdissant du tonnerre, Zelevas est impuissant et ne peux que regarder plein de désespoir l’EHPAD des Mimosas partir en flammes tandis que l’orage se déchaîne au dessus d’eux. Visiblement les Titans en avaient marre de cotiser pour leurs retraites et ont décidé de soulager un peu la caisse de la Sécu Républicaine. Ainsi soit-il. Zelevas se recueil un cours instant avant de taper dans le dos de Zéphyr et de lui remettre la trousse de soin dans la main.
”Un prêté pour un rendu.”
Il était temps de se remettre en marche, idéalement de se grouper avec d’autres survivants et de rester en mouvement, maintenant qu’ils n’avaient plus nul part où se réfugier.
”Ah monsieur le Maître-Espion, vous tombez bien, aidez moi donc à consolider un peu les défenses de cet endr-”
Il n’a pas le temps de terminer sa phrase qu’une silhouette supplémentaire émerge du bois, mais à l’inverse de celles des autres hommes de Zéphyr, sa démarche claudiquante dénote son appartenance au royaume des morts. Zelevas n’hésite pas à faire preuve de courage en se cachant derrière le rebord de la fenêtre, l’Oreille du Reike sait sûrement se battre et pourra gérer la situation n’est-ce pas? Zéphyr se retourne et regarde le zombie arriver, adoptant déjà une posture martiale, près à passer à l’offensive, cependant lorsque le mort-vivant fait un pas dans la lumière et révèle les traits de son visage grisâtre, tous se figent en reconnaissant Mirelda Goldheart, la Directrice de l’EHPAD des Mimosa et ancienne présidente de la République. Zéphyr n’a pas le temps d’esquisser son premier coup qu’un flash argenté file à toute allure à ses côtés, chapardant au passage la poêle à frire qu’il tenait dans sa main. D’un coup d’un seul c’est Zelevas qui a enjambé l’ouverture du bâtiment pour se précipiter sans hésitation sur sa némésis et lui asséner un grand coup de poêle à frire dans la gueule, projetant un bonk métallique, creux et résonnant.
”MIRELDA JE SAVAIS QUE TU TE CACHAIS, VIENS ICI QUE JE TE BUTE ENCULÉE!!”
Et alors que la Mirelda réanimée s’apprête à répliquer contre le septuagénaire, une éruption de vomi lui surgit de la bouche et inonde son visage décharné dans lequel trône maintenant une balafre béante dû à l’ustensile de cuisine.
”Ah c’est ton programme politique qui te donne la gerbe sale connasse? HEIN?!?”
BONK! Nouveau coup de poêle dans la tronche de l’ex-Présidente.
”Où alors c’est ta gestion économique du pays?”
BONK!
”Où c’est ton incapable de fils avec son Service des Clowns Attitrés de la République?”
BONK BONK BONK.
Zelevas jette la poêle cabossée à ses pieds et revient l’air soulagé vers Zéphyr avant de faire demi-tour au bout de quelques pas pour revenir cracher un gros molard sur le cadavre de Mirelda.
”Et ça c’est parce que je sens que tu vas bien me faire chier à l’Assemblée du 22.” Puis il se retourne enfin vers le Maître-Espion, calmé. ”Ça fait longtemps qu’elle me démangeait celle là. On peut rentrer dans l’EHPA-”
Une fois de plus interrompu mais cette fois par le craquement assourdissant du tonnerre, Zelevas est impuissant et ne peux que regarder plein de désespoir l’EHPAD des Mimosas partir en flammes tandis que l’orage se déchaîne au dessus d’eux. Visiblement les Titans en avaient marre de cotiser pour leurs retraites et ont décidé de soulager un peu la caisse de la Sécu Républicaine. Ainsi soit-il. Zelevas se recueil un cours instant avant de taper dans le dos de Zéphyr et de lui remettre la trousse de soin dans la main.
”Un prêté pour un rendu.”
Il était temps de se remettre en marche, idéalement de se grouper avec d’autres survivants et de rester en mouvement, maintenant qu’ils n’avaient plus nul part où se réfugier.
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On est enfin arrivés à la cabane, et comme il fallait s'en douter, elle est déjà occupée. Il faut que Rim use de ses charmes bien cachés sous une couche de poussière pour nous faire entrer, et quand je me tourne vers Liz pour l'aider à passer le seuil de la porte, je n'arrive pas à comprendre le spectacle devant mes yeux. Une étoile en acier plantée dans la jugulaire, et ce glou-glou infâme qui enlève sa vie à notre chère amie. C'est impossible. Pourquoi ? C'est ma faute ? C'est la boue que je lui ai mis sur le visage, c'est ça, ça ne lui plaisait pas ? Je m'agenouille à côté de Rim quand elle essaye aussi de comprendre ce spectacle, mais le râle du zombie qui nous poursuivait en imitant la brune revient immédiatement à nos oreilles. Je me relève, et armée de ma poêle, je lui fends le crâne. Une fois. Deux fois. Toujours bien s'assurer qu'ils sont morts avec le deuxième coup. Et parce que ça me fait du bien, pour apaiser ma colère face à cette mort incompréhensible, trois fois. Je salue à peine les nouveaux arrivants, un grognement suffira pendant que je nettoie ma poêle souillée de sang de zombie avec mes vêtements.
Et c'est là que l'éclair déchire le ciel. Je me tourne vers Rim, ça lui a redonné du souffle, elle se met en mouvement. J'ai une fulgurance, un de ces étranges déjà-vu qui n'ont pas de sens, je regarde fixement la rousse qui m'accompagne depuis quelques mois.
« Hé, tu te souviens, cet orage, à la Volière, il faisait nuit et... »
Devant son air d'incompréhension, je me tais. Mais qu'est-ce que je raconte, par Kaiyo ? C'est quoi, d'abord, la Volière ? Et puis, d'un coup, le feu. Le feu, c'est pratique, pour tuer les zombies. Je me baisse comme les autres pour éviter de me manger toutes les mauvaises émanations, et en profite pour déchirer un morceau de ma cape que j'enroule autour de ma poêle. Une poêle en feu, voilà qui va nous aider, j'en suis sûre. Le beau gosse qui était dans la cabane se jette sur Liz qui était en train de se relever, et sa fait bouffer. Bah oui, forcément, il était trop beau. Avant que ça parte en vrille, j'ai quand même eu le temps de voir entrer de l'autre côté de la cabane un petit bonhomme vert, laid à souhait. Un magnifique parti. Je suis sûr que ce sera le dernier en vie, lui. J'espère qu'il est pas trop intelligent pour sa santé. Et voilà que l'autre débile qui s'est moqué de ma Rim se fait poursuivre par une horde. Et bah je le savais, qu'on aurait pas dû se rapprocher des gens, les gens, c'est toujours dangereux. Et à tout ça, j'ai toujours faim. Je me relève dès qu'on est hors de la cabane, et comme prévu, j'enflamme ma poêle. Allez, c'est parti pour le massacre.
Et c'est là que l'éclair déchire le ciel. Je me tourne vers Rim, ça lui a redonné du souffle, elle se met en mouvement. J'ai une fulgurance, un de ces étranges déjà-vu qui n'ont pas de sens, je regarde fixement la rousse qui m'accompagne depuis quelques mois.
« Hé, tu te souviens, cet orage, à la Volière, il faisait nuit et... »
Devant son air d'incompréhension, je me tais. Mais qu'est-ce que je raconte, par Kaiyo ? C'est quoi, d'abord, la Volière ? Et puis, d'un coup, le feu. Le feu, c'est pratique, pour tuer les zombies. Je me baisse comme les autres pour éviter de me manger toutes les mauvaises émanations, et en profite pour déchirer un morceau de ma cape que j'enroule autour de ma poêle. Une poêle en feu, voilà qui va nous aider, j'en suis sûre. Le beau gosse qui était dans la cabane se jette sur Liz qui était en train de se relever, et sa fait bouffer. Bah oui, forcément, il était trop beau. Avant que ça parte en vrille, j'ai quand même eu le temps de voir entrer de l'autre côté de la cabane un petit bonhomme vert, laid à souhait. Un magnifique parti. Je suis sûr que ce sera le dernier en vie, lui. J'espère qu'il est pas trop intelligent pour sa santé. Et voilà que l'autre débile qui s'est moqué de ma Rim se fait poursuivre par une horde. Et bah je le savais, qu'on aurait pas dû se rapprocher des gens, les gens, c'est toujours dangereux. Et à tout ça, j'ai toujours faim. Je me relève dès qu'on est hors de la cabane, et comme prévu, j'enflamme ma poêle. Allez, c'est parti pour le massacre.
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La Veuve Noire
Leonora de Hengebach
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Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyale neutre
Rang: B
La mort faisait partie de la vie, mais si elle pouvait arriver le plus tard possible, Léonora ne s’en plaindrait pas.
Cependant les choses allaient beaucoup trop vite. D’ailleurs, dans cette confusion, il lui avait semblé avoir reconnu son père, assoiffé de cervelle et qui, très certainement dans un élan tout paternel, avait changé sa trajectoire pour rejoindre la cabane dans laquelle elle avait trouvé refuge avec ses compagnons d’infortune. Puis sans rien comprendre, la cabane éclata en morceau de verre et de bois, de plus était feu… Sans même pouvoir prendre une décision par elle même, elle fut attirée par un Jean décidé à quitter les lieux, qu’elle suivit sans broncher.
Ils avaient tous lâchement pris la fuite et Léonora vit Leif mourir en se sacrifiant alors que Jean faisait le zouave en se roulant dans les feuilles mortes, comme si c’était le moment de jouer... Elle n’avait jamais pu dire à l’homme aux cheveux d’argent combien elle tenait à lui malgré tout, mais regretta qu’il ne fût pas en lycan pour récupérer sa fourrure. C’est que l’hiver était rude et si elle devait survivre, autant ne pas souffrir du froid. Mais elle versa bien malgré elle, une larme d’émotion à sa perte. Puis la voix de Jean la ramena à la réalité des choses. Une horde de zombies était à leur trousse.
Ni une, ni deux, elle reprit sa course, attrapant sur son passage un Jean déboussolé. Il fallait maintenant l’aider à avancer, ce qui n’était pas aisé quand on avait un homme aussi grand et lourd à garder en vie.
Suivons ce groupe plus loin !
En réalité, elle ignorait s’ils étaient des survivants comme eux ou d’autres monstruosités en quête de nouvelles proies.
Cependant les choses allaient beaucoup trop vite. D’ailleurs, dans cette confusion, il lui avait semblé avoir reconnu son père, assoiffé de cervelle et qui, très certainement dans un élan tout paternel, avait changé sa trajectoire pour rejoindre la cabane dans laquelle elle avait trouvé refuge avec ses compagnons d’infortune. Puis sans rien comprendre, la cabane éclata en morceau de verre et de bois, de plus était feu… Sans même pouvoir prendre une décision par elle même, elle fut attirée par un Jean décidé à quitter les lieux, qu’elle suivit sans broncher.
Ils avaient tous lâchement pris la fuite et Léonora vit Leif mourir en se sacrifiant alors que Jean faisait le zouave en se roulant dans les feuilles mortes, comme si c’était le moment de jouer... Elle n’avait jamais pu dire à l’homme aux cheveux d’argent combien elle tenait à lui malgré tout, mais regretta qu’il ne fût pas en lycan pour récupérer sa fourrure. C’est que l’hiver était rude et si elle devait survivre, autant ne pas souffrir du froid. Mais elle versa bien malgré elle, une larme d’émotion à sa perte. Puis la voix de Jean la ramena à la réalité des choses. Une horde de zombies était à leur trousse.
Ni une, ni deux, elle reprit sa course, attrapant sur son passage un Jean déboussolé. Il fallait maintenant l’aider à avancer, ce qui n’était pas aisé quand on avait un homme aussi grand et lourd à garder en vie.
Suivons ce groupe plus loin !
En réalité, elle ignorait s’ils étaient des survivants comme eux ou d’autres monstruosités en quête de nouvelles proies.
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Empereur-dragon du Reike
Tensai Ryssen
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crédits : 3080
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Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique neutre
Rang: S
C’est assez anachronique d’entendre Ayshara rire dans de telles circonstances. Mais Tensai doit bien avouer qu’il est content de son lancer, qui désynchronise totalement la troupe de zombie. Ces pourritures n’ont qu’à rester à terre, ce sont des morts qui doivent juste retourner à la poussière. Si seulement il pouvait les carboniser sur place… Cela leur laisserait un peu respirer, mais non. Quand l’un des pantins désarticulés semble même vouloir reprendre le rythme de ses confrères avec une baguette, le Conquérant lui envoie un regard méprisant.
- Je me suis toujours dit que j’étais allergique aux pâtisseries et aux gâteaux. Et toi avec ta tronche de cake, tu me donne des boutons.
Le zombie semble écarquiller les yeux, s’arrêter net, et puis… Il s’écroule. Mort ? Apparemment. Tensai ne comprend pas trop, mais il ne va pas s’en plaindre. En fait, l’orage qui gronde attire surtout son attention. Une foudre si forte qu’elle n’est pas naturelle… Est-ce Lothab ? Celui-là même que le premier roi du Reike a combattu ? Où est le titan ? Où est-ce lâche qu’il va écrabouiller de ses mains ? Ayshara aussi est ébranlée, alors même que les auberges n’ont loin d’eux ne sont envahies par les flammes. D’un geste qui se veut protecteur, le colosse laisse son âme-sœur se blottir dans ses bras. Où aller ? C’est une excellente question. Impossible d’arrêter le feu. Aller dans la forêt, alors ? Il ne sait pas. Et cette impuissance le tue, littéralement.
- Je ne sais pas, Ayshara. Mais tout n’est pas perdu. Il nous faut combattre. Pour revoir notre enfant.
C’est d’ailleurs une question auquel il n’a pas répondu précédemment, mais conscient que cela pourra redonner de la vigueur à la dragonne, le guerrier continue.
- Je n’ai pas pu mettre la main sur lui lorsque j’ai quitté le palais. Tu sais comme il est doué pour se cacher. Mais justement. Il nous faut fouiller la forêt. Revenir sur nos pas si c’est nécessaire pour le trouver. On ne peut pas abandonner maintenant. Pense que quoi que ces maudits titans fassent… Tant qu’on n’abandonnera pas, il y a encore de l’espoir.
Et tout en faisant une caresse dans ses cheveux, Tensai saisit avec douceur, mais fermeté la main de son âme-sœur pour l’entrainer ailleurs. Où ? Où la chance guidera leur pas.Peut-être tomberont-ils sur d’autres guerriers vaillants… Ou bien rencontreront-ils des zombies, voir la mort elle-même. Elle est présente à chaque recoin de ce monde détruit.
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- Je me suis toujours dit que j’étais allergique aux pâtisseries et aux gâteaux. Et toi avec ta tronche de cake, tu me donne des boutons.
Le zombie semble écarquiller les yeux, s’arrêter net, et puis… Il s’écroule. Mort ? Apparemment. Tensai ne comprend pas trop, mais il ne va pas s’en plaindre. En fait, l’orage qui gronde attire surtout son attention. Une foudre si forte qu’elle n’est pas naturelle… Est-ce Lothab ? Celui-là même que le premier roi du Reike a combattu ? Où est le titan ? Où est-ce lâche qu’il va écrabouiller de ses mains ? Ayshara aussi est ébranlée, alors même que les auberges n’ont loin d’eux ne sont envahies par les flammes. D’un geste qui se veut protecteur, le colosse laisse son âme-sœur se blottir dans ses bras. Où aller ? C’est une excellente question. Impossible d’arrêter le feu. Aller dans la forêt, alors ? Il ne sait pas. Et cette impuissance le tue, littéralement.
- Je ne sais pas, Ayshara. Mais tout n’est pas perdu. Il nous faut combattre. Pour revoir notre enfant.
C’est d’ailleurs une question auquel il n’a pas répondu précédemment, mais conscient que cela pourra redonner de la vigueur à la dragonne, le guerrier continue.
- Je n’ai pas pu mettre la main sur lui lorsque j’ai quitté le palais. Tu sais comme il est doué pour se cacher. Mais justement. Il nous faut fouiller la forêt. Revenir sur nos pas si c’est nécessaire pour le trouver. On ne peut pas abandonner maintenant. Pense que quoi que ces maudits titans fassent… Tant qu’on n’abandonnera pas, il y a encore de l’espoir.
Et tout en faisant une caresse dans ses cheveux, Tensai saisit avec douceur, mais fermeté la main de son âme-sœur pour l’entrainer ailleurs. Où ? Où la chance guidera leur pas.Peut-être tomberont-ils sur d’autres guerriers vaillants… Ou bien rencontreront-ils des zombies, voir la mort elle-même. Elle est présente à chaque recoin de ce monde détruit.
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Divinité primordiale
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Noble du Reike
Zéphyr Zoldyck
Messages : 315
crédits : 2218
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P’tain, c’est que c’était l’amour fou en République.
Le mort-vivant derrière lui, Zéphyr a eu le temps de l’entendre arriver. Il faut dire qu’il n’y a pas grand-monde, dans les environs, à part le vieux et ses compagnons d’infortune. Alors un mort-vivant qui vômit ses tripes tous les trois pas, forcément, ça attire l’attention. Pour autant, le maître-espion n’a pas le temps d’agir.
Le vieillard le fait à sa place.
Et alors qu’on aurait pu dire que c’était un déchet, un boulet pour le reste de la société, il est drôlement vivace quand il s’agit d’anéantir sa Présidente. Car oui, la femme en face d’eux n’est rien d’autres que Mirelda Goldheart. Une perte incompréhensible, dramatique, qu’on pleurera d’âge en âge, et… En fait, non. L’assassin se moque bien de la perte de cette vieille harpie. Il se moque bien du sort de la République, voire même du Reike entier, en ce moment. Pour l’heure, ce qui lui importe, c’est la survie, la résistance, et s’il est venu ici en premier lieu, c’est bien pour trouver un rempart afin de lutter contre les zombies.
Un rempart… Mais est-ce que les Titans ont seulement envie de voir continuer cette lutte des mortels indéfiniment ? Brusquement, des éclairs vibrent le ciel et semblent s’abattre en des coins précis de la forêt. Le bretteur se demande même si la foudre n’est pas tombée dans le coin des deux tavernes. Mais bientôt, il a affaire à plus urgent : l’Ephad est lui aussi en proie aux flammes… Et Zéphyr ne peut s’empêcher de pousser un juron. Fichu, les barricades dans ce lieu de fortune. Fichu, un nouveau lieu de retraite pour continuer la lutte. Mais tant pis. Il faut rebondir, aller chercher ailleurs, faire… faire quoi exactement ? Le guerrier a beau chercher une autre option, comme il le fait d’habitude, pour une fois, son esprit n’a pas d’idées. Est-ce qu’il fatigue ? C’est possible. Mais il ne renonce pas pour autant. Il faut juste lui donner une minute pour faire le point, et d’ailleurs, il regarde d’un air sceptique Zélevas garder la poele à frire et lu idonner à la place une trousse de soin. Bon. Soit. Son entrainement d’espion lui a appris comment donner les premiers secours, et il est certain que de tels outils lui seront utiles. Mais alors que le vieillard repart, visiblement ragaillardi par son réglage de compte avec Mirelda, Zéphyr pose son regard sur l’arrivée d’un nouveau zombie, et il se racle la gorge.
- Ohé, le sénateur. Vous n’avez pas un chapeau par hasard ? Je crois qu’on a un nouvel invité – son ton est ironique – qui regrette quelque peu d’avoir une calvitie.
Enfin, qu’importe, si le mort-vivant cherche quelque chose, ils peuvent en profiter pour filer. Le guerrier se remet donc en route, bien déterminé à s’éloigner de l’Ephad qui rayonne tel un feu de joie dans cette journée bien sombre. Nul doute que ça va attirer ses saletés de zombie alors autant filer. Et si le vieillard ne sait pas suivre, et bien…
C’est simple, il fera comme avec Kérémir, il l’abandonnera.
Surtout si d’autres zombies se présentent sur le chemin d’ici-là.
Le mort-vivant derrière lui, Zéphyr a eu le temps de l’entendre arriver. Il faut dire qu’il n’y a pas grand-monde, dans les environs, à part le vieux et ses compagnons d’infortune. Alors un mort-vivant qui vômit ses tripes tous les trois pas, forcément, ça attire l’attention. Pour autant, le maître-espion n’a pas le temps d’agir.
Le vieillard le fait à sa place.
Et alors qu’on aurait pu dire que c’était un déchet, un boulet pour le reste de la société, il est drôlement vivace quand il s’agit d’anéantir sa Présidente. Car oui, la femme en face d’eux n’est rien d’autres que Mirelda Goldheart. Une perte incompréhensible, dramatique, qu’on pleurera d’âge en âge, et… En fait, non. L’assassin se moque bien de la perte de cette vieille harpie. Il se moque bien du sort de la République, voire même du Reike entier, en ce moment. Pour l’heure, ce qui lui importe, c’est la survie, la résistance, et s’il est venu ici en premier lieu, c’est bien pour trouver un rempart afin de lutter contre les zombies.
Un rempart… Mais est-ce que les Titans ont seulement envie de voir continuer cette lutte des mortels indéfiniment ? Brusquement, des éclairs vibrent le ciel et semblent s’abattre en des coins précis de la forêt. Le bretteur se demande même si la foudre n’est pas tombée dans le coin des deux tavernes. Mais bientôt, il a affaire à plus urgent : l’Ephad est lui aussi en proie aux flammes… Et Zéphyr ne peut s’empêcher de pousser un juron. Fichu, les barricades dans ce lieu de fortune. Fichu, un nouveau lieu de retraite pour continuer la lutte. Mais tant pis. Il faut rebondir, aller chercher ailleurs, faire… faire quoi exactement ? Le guerrier a beau chercher une autre option, comme il le fait d’habitude, pour une fois, son esprit n’a pas d’idées. Est-ce qu’il fatigue ? C’est possible. Mais il ne renonce pas pour autant. Il faut juste lui donner une minute pour faire le point, et d’ailleurs, il regarde d’un air sceptique Zélevas garder la poele à frire et lu idonner à la place une trousse de soin. Bon. Soit. Son entrainement d’espion lui a appris comment donner les premiers secours, et il est certain que de tels outils lui seront utiles. Mais alors que le vieillard repart, visiblement ragaillardi par son réglage de compte avec Mirelda, Zéphyr pose son regard sur l’arrivée d’un nouveau zombie, et il se racle la gorge.
- Ohé, le sénateur. Vous n’avez pas un chapeau par hasard ? Je crois qu’on a un nouvel invité – son ton est ironique – qui regrette quelque peu d’avoir une calvitie.
Enfin, qu’importe, si le mort-vivant cherche quelque chose, ils peuvent en profiter pour filer. Le guerrier se remet donc en route, bien déterminé à s’éloigner de l’Ephad qui rayonne tel un feu de joie dans cette journée bien sombre. Nul doute que ça va attirer ses saletés de zombie alors autant filer. Et si le vieillard ne sait pas suivre, et bien…
C’est simple, il fera comme avec Kérémir, il l’abandonnera.
Surtout si d’autres zombies se présentent sur le chemin d’ici-là.
Divinité primordiale
L'Âme des Cendres
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Noble de La République
Neera Storm
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Info personnage
Race: Demi-titan
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique bon
Rang: B
Rim était manifestement choquée. On ne pouvait pas vraiment lui en vouloir, puisqu’une de ses amies s’étaient suicidée et qu’elle n’avait strictement rien pu faire. Dans leur autre monde, Neera aurait pu faire preuve de pitié, mais tout se suivait trop vite, il y avait beaucoup trop de monde qui arrivait sur place.
Et puis, surtout, il y eut l’éclair.
Un éclair si violent que Neera sursauta, elle qui pourtant était la dernière à avoir peur de la foudre.
Elle n’eut pas le temps de se demander où, quoi, comment, que déjà, la cabane prenait feu. Bien vite, la Tornade ne tarda pas à pester, cherchant à attraper la main de la rousse pour l’amener dehors. Ne pas réfléchir, ne pas penser, juste s’évader, se mettre à quatre pattes, se frayer un chemin, sortir…
Oui, mais dehors, il y avait les zombies. Liz elle-même se relevait d’entre les morts. Le spectacle allait être horrible pour l’ancienne ambassadrice, mais il leur fallait bien passer, s’évanouir dans la forêt. D’ailleurs, Leif était tellement un gentleman qu’il décida de…. Hum… de s’interposer pour leur laisser le temps de fuir. Au mépris de sa propre vie. C’était… très noble. Si si. La vérité, c’était que Neera n’eut pas eu le temps de s’attacher, elle put donc « déjà » passer à autre chose. En fait, elle n’avait pas trop le choix, parce qu’un gobelin surgit de nulle part avec un zombie enflammé aux trousses. Bordel, c’est que ça n’en finissait pas, ce délire. Elle vit du coin de l’œil l’autre gars qui avait parlé à Rim dans la cabane s’enfuir avec une autre demoiselle bien jolie, et une folle seconde, la Républicaine pensa bien ouvre la bouche pour les interpeler et les inviter à ne pas se séparer. Sauf que ce bellâtre avait une poisse monstre puisqu’il avait désormais une horde aux trousses. Bon. Si c’était ainsi… Mieux valait le laisser aller, hein. Neera préférait mille fois garder Ayna à ses côtés, qui avait d’ailleurs maintenant une merveilleuse poêle enflammée. Lorsqu’un des zombies eut le malheur de vouloir diriger avec ses pairs avec une baguette, la belle jeta un œil à la brunette afin de lui proposer une étroite collaboration pour le tabasser. Lui marteler le crâne. C’était pas Liz, donc bon. Elles pouvaient bien le faire, non ?
- Ayna. On le tabasse, on profite de la déroute des autres, et on repart ?
D’ailleurs, où était ses élèves ? Ils avaient su entrer dans la cabane. Est-ce qu’ils étaient en ressortis ? Neera ne les voyait pas… Mais bon, ils étaient majeurs, hein. Et à la fin, il fallait choisir avec qui on restait. Et c’était conne que la solidarité féminine, c’était toujours le meilleur moyen pour s’en sortir. N’est-ce pas ?
Un éclair résonna à nouveau dans le ciel et bientôt, Neera claqua la langue.
- Oui, oui, on va se calmer, là, faire tomber des éclairs partout, ça va deux secondes, mais là c’est vraiment plus drôle !
Ah, si elle s’était imaginé un jour dire ça…
Et puis, surtout, il y eut l’éclair.
Un éclair si violent que Neera sursauta, elle qui pourtant était la dernière à avoir peur de la foudre.
Elle n’eut pas le temps de se demander où, quoi, comment, que déjà, la cabane prenait feu. Bien vite, la Tornade ne tarda pas à pester, cherchant à attraper la main de la rousse pour l’amener dehors. Ne pas réfléchir, ne pas penser, juste s’évader, se mettre à quatre pattes, se frayer un chemin, sortir…
Oui, mais dehors, il y avait les zombies. Liz elle-même se relevait d’entre les morts. Le spectacle allait être horrible pour l’ancienne ambassadrice, mais il leur fallait bien passer, s’évanouir dans la forêt. D’ailleurs, Leif était tellement un gentleman qu’il décida de…. Hum… de s’interposer pour leur laisser le temps de fuir. Au mépris de sa propre vie. C’était… très noble. Si si. La vérité, c’était que Neera n’eut pas eu le temps de s’attacher, elle put donc « déjà » passer à autre chose. En fait, elle n’avait pas trop le choix, parce qu’un gobelin surgit de nulle part avec un zombie enflammé aux trousses. Bordel, c’est que ça n’en finissait pas, ce délire. Elle vit du coin de l’œil l’autre gars qui avait parlé à Rim dans la cabane s’enfuir avec une autre demoiselle bien jolie, et une folle seconde, la Républicaine pensa bien ouvre la bouche pour les interpeler et les inviter à ne pas se séparer. Sauf que ce bellâtre avait une poisse monstre puisqu’il avait désormais une horde aux trousses. Bon. Si c’était ainsi… Mieux valait le laisser aller, hein. Neera préférait mille fois garder Ayna à ses côtés, qui avait d’ailleurs maintenant une merveilleuse poêle enflammée. Lorsqu’un des zombies eut le malheur de vouloir diriger avec ses pairs avec une baguette, la belle jeta un œil à la brunette afin de lui proposer une étroite collaboration pour le tabasser. Lui marteler le crâne. C’était pas Liz, donc bon. Elles pouvaient bien le faire, non ?
- Ayna. On le tabasse, on profite de la déroute des autres, et on repart ?
D’ailleurs, où était ses élèves ? Ils avaient su entrer dans la cabane. Est-ce qu’ils étaient en ressortis ? Neera ne les voyait pas… Mais bon, ils étaient majeurs, hein. Et à la fin, il fallait choisir avec qui on restait. Et c’était conne que la solidarité féminine, c’était toujours le meilleur moyen pour s’en sortir. N’est-ce pas ?
Un éclair résonna à nouveau dans le ciel et bientôt, Neera claqua la langue.
- Oui, oui, on va se calmer, là, faire tomber des éclairs partout, ça va deux secondes, mais là c’est vraiment plus drôle !
Ah, si elle s’était imaginé un jour dire ça…
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