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Citoyen du Reike
Nirlys Alzae
Messages : 64
crédits : 504
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An -229, Melorn.
Chaque jour se ressemble et rien ne change dans la vie de Nirlys. Toujours les mêmes déjeuners préparés avec tendresse par Eurielle, toujours les mêmes coiffures, la même attitude, les mêmes manières. Tous les jours, le même programme : apprentissage et combat. Quel adolescent rêvait de cette vie ? Pas la jeune elfe blonde en tout cas, mais elle avait à cœur de rendre ses parents fiers et ainsi peut-être d'avoir un peu plus de leur amour et de leur attention. Elle aurait préféré suivre ses cours avec assiduité, comme toujours, et pouvoir se permettre d'avoir des amis, avec qui sortir et s'amuser après leur dure journée. Mais elle ne pouvait pas se le permettre, elle ne devait pas se le permettre, elle, tout comme son frère, devait travailler, chaque minute, sans relâche. Cultiver ce don si précieux ainsi que leur intellect, leur étiquette, leur combativité et leur physique. Leur seul moment de répit étant leur préparation du matin, leur marche pour aller en cours et la douche le soir.
Ce matin-là n'était pas différent, Eurielle était venue la sortir de son sommeil lourd en ouvrant ses rideaux et en lui caressant la joue tendrement jusqu'à ce qu'elle émerge totalement sans risque de se rendormir. Après quoi sa nourrice la laissa pour qu’elle se prépare. Nirlys s’était donc levé, avait tiré son lit à quatre épingles en bâillant plusieurs fois. Elle fit un brin de toilette, s’occupa de ses cheveux, elle connaissait ces mouvements par cœur et il ne lui fallut que quelques minutes à la place de ce qui lui prenait une heure il y a quelques années. Sa tenue vint après. La jeune elfe choisissait des habits plutôt simples, un haut a bretelle blancs avec des manchettes évasée, un serre taille en cuir marron et un pantalon de la même matière et de la même couleur.
Elle descendit les grandes marches de leur maison, pour rejoindre la cuisine où Astal, son plus jeune frère, mangeait déjà en silence. Eurielle l’accueillit avec un grand sourire, son déjeuner l’attendant déjà. Comme d’habitude, deux tartines de bain grillé badigeonnées de miel avec une tasse de thé au jasmin. Tout se passa dans le plus grand des silences jusqu’à ce qu’il fût l’heure de partir.
Nirlys récupéra son sac, enfila de grandes bottes marron clair et fila avec son frère pour l’école de Magie. C’était un des moments où ils se permettaient plus de légèreté, se faisait des blagues et faisait leur commère. Habitants, le quartier des érudits, ils n’étaient vraiment pas loin de leur lieu d’apprentissage. Astal la quitta pour rejoindre ses propres cours tandis qu’elle continua un peu.
Elle avait quitté une posture décontractée pour revêtir celle plus fière que l’on connaissait de la race elfique. La jeune fille blonde glissa sous quelques arches auxquelles grimpaient des plantes avant de trébucher sur une dalle légèrement plus surélevée. Se retrouvant par terre, à quatre pattes et elle s’était mise à pester contre elle-même et maudire sa maladresse. Elle s’empressa de se redresser quand elle entendit des voix et des pas arriver dans sa direction. Elle épousseta ses vêtements et quand elle releva les yeux pour continuer son chemin, elle a aperçu une femme, Lidwen si sa mémoire était bonne. Une femme remarquable pour qui elle avait énormément de respect pour son travail et son dévouement.
Nirlys avait pour ambition de se spécialiser dans les arts curatifs, elle avait donc fait des recherches en ce sens sur les différentes personnes qui pouvait être susceptible de lui apporter le savoir nécessaire. Dame Lidwen en faisait partie et les yeux rougoyeants de la jeune fille se mirent a pétiller avant de tomber sur un homme, grand, blond, et dont d’énormes appendices à plumes étaient accrochées à son dos. Elle frémit alors. C’était un ange. Ou peut-être un demi ? Mais cette nuance n’était pas importante.
Peu d’autres races vivaient ici, à Melorn, mais imaginer un ange, au vu de leur appartenance, était vraiment exceptionnel. La blonde connaissait leur origine, ils étaient liés de prêt aux Titans qui étaient exécrés ici et à juste raison.
Elle ne savait pas si elle était terrifiée ou excitée face à cet évènement hors du commun. Il n’avait pas l’air bien méchant, mais il avait l'air d'avoir la confiance en Lidwen, qu’elle jugea bon, même si elle n’avait encore jamais la médecin personnellement.
-Bonjour. Dit-elle avec un sourire.
Nir se mordit la lèvre et serra la lanière de son sac entre ses doigts. Cela aurait pu s’arreter là et elle aurait pu se rendre à son cours comme c’était prévu, mais sa curiosité fut plus forte que sa volonté.
-Je m’appelle Nirlys. Nirlys Alzae. Je suis ravie d’enfin vous rencontrer Dame Lidwen ! J’admire votre travail et j’espérais vous rencontrer un jour.
Elle fut plus hésitante pour s’adresse à l’homme qui était bien plus grand qu’elle et bien plus imposant.
-Je.. Je suis.. enchantée. J’ignorais que nous avions un ange à Melorn, veuillez excuser ma surprise.
Elle avait conscience qu’elle l’avait dévisagée plus que ce qui était nécessaire et respectable. Et bien qu’il soit d’une race dont la présence était peu appropriée, elle ne le connaissait pas et ne connaissait pas non plus l’objectif de sa venue ni qui en avait fait la demande. Elle ne se donnait dès lors, pas le droit de le juger.
Chaque jour se ressemble et rien ne change dans la vie de Nirlys. Toujours les mêmes déjeuners préparés avec tendresse par Eurielle, toujours les mêmes coiffures, la même attitude, les mêmes manières. Tous les jours, le même programme : apprentissage et combat. Quel adolescent rêvait de cette vie ? Pas la jeune elfe blonde en tout cas, mais elle avait à cœur de rendre ses parents fiers et ainsi peut-être d'avoir un peu plus de leur amour et de leur attention. Elle aurait préféré suivre ses cours avec assiduité, comme toujours, et pouvoir se permettre d'avoir des amis, avec qui sortir et s'amuser après leur dure journée. Mais elle ne pouvait pas se le permettre, elle ne devait pas se le permettre, elle, tout comme son frère, devait travailler, chaque minute, sans relâche. Cultiver ce don si précieux ainsi que leur intellect, leur étiquette, leur combativité et leur physique. Leur seul moment de répit étant leur préparation du matin, leur marche pour aller en cours et la douche le soir.
Ce matin-là n'était pas différent, Eurielle était venue la sortir de son sommeil lourd en ouvrant ses rideaux et en lui caressant la joue tendrement jusqu'à ce qu'elle émerge totalement sans risque de se rendormir. Après quoi sa nourrice la laissa pour qu’elle se prépare. Nirlys s’était donc levé, avait tiré son lit à quatre épingles en bâillant plusieurs fois. Elle fit un brin de toilette, s’occupa de ses cheveux, elle connaissait ces mouvements par cœur et il ne lui fallut que quelques minutes à la place de ce qui lui prenait une heure il y a quelques années. Sa tenue vint après. La jeune elfe choisissait des habits plutôt simples, un haut a bretelle blancs avec des manchettes évasée, un serre taille en cuir marron et un pantalon de la même matière et de la même couleur.
Elle descendit les grandes marches de leur maison, pour rejoindre la cuisine où Astal, son plus jeune frère, mangeait déjà en silence. Eurielle l’accueillit avec un grand sourire, son déjeuner l’attendant déjà. Comme d’habitude, deux tartines de bain grillé badigeonnées de miel avec une tasse de thé au jasmin. Tout se passa dans le plus grand des silences jusqu’à ce qu’il fût l’heure de partir.
Nirlys récupéra son sac, enfila de grandes bottes marron clair et fila avec son frère pour l’école de Magie. C’était un des moments où ils se permettaient plus de légèreté, se faisait des blagues et faisait leur commère. Habitants, le quartier des érudits, ils n’étaient vraiment pas loin de leur lieu d’apprentissage. Astal la quitta pour rejoindre ses propres cours tandis qu’elle continua un peu.
Elle avait quitté une posture décontractée pour revêtir celle plus fière que l’on connaissait de la race elfique. La jeune fille blonde glissa sous quelques arches auxquelles grimpaient des plantes avant de trébucher sur une dalle légèrement plus surélevée. Se retrouvant par terre, à quatre pattes et elle s’était mise à pester contre elle-même et maudire sa maladresse. Elle s’empressa de se redresser quand elle entendit des voix et des pas arriver dans sa direction. Elle épousseta ses vêtements et quand elle releva les yeux pour continuer son chemin, elle a aperçu une femme, Lidwen si sa mémoire était bonne. Une femme remarquable pour qui elle avait énormément de respect pour son travail et son dévouement.
Nirlys avait pour ambition de se spécialiser dans les arts curatifs, elle avait donc fait des recherches en ce sens sur les différentes personnes qui pouvait être susceptible de lui apporter le savoir nécessaire. Dame Lidwen en faisait partie et les yeux rougoyeants de la jeune fille se mirent a pétiller avant de tomber sur un homme, grand, blond, et dont d’énormes appendices à plumes étaient accrochées à son dos. Elle frémit alors. C’était un ange. Ou peut-être un demi ? Mais cette nuance n’était pas importante.
Peu d’autres races vivaient ici, à Melorn, mais imaginer un ange, au vu de leur appartenance, était vraiment exceptionnel. La blonde connaissait leur origine, ils étaient liés de prêt aux Titans qui étaient exécrés ici et à juste raison.
Elle ne savait pas si elle était terrifiée ou excitée face à cet évènement hors du commun. Il n’avait pas l’air bien méchant, mais il avait l'air d'avoir la confiance en Lidwen, qu’elle jugea bon, même si elle n’avait encore jamais la médecin personnellement.
-Bonjour. Dit-elle avec un sourire.
Nir se mordit la lèvre et serra la lanière de son sac entre ses doigts. Cela aurait pu s’arreter là et elle aurait pu se rendre à son cours comme c’était prévu, mais sa curiosité fut plus forte que sa volonté.
-Je m’appelle Nirlys. Nirlys Alzae. Je suis ravie d’enfin vous rencontrer Dame Lidwen ! J’admire votre travail et j’espérais vous rencontrer un jour.
Elle fut plus hésitante pour s’adresse à l’homme qui était bien plus grand qu’elle et bien plus imposant.
-Je.. Je suis.. enchantée. J’ignorais que nous avions un ange à Melorn, veuillez excuser ma surprise.
Elle avait conscience qu’elle l’avait dévisagée plus que ce qui était nécessaire et respectable. Et bien qu’il soit d’une race dont la présence était peu appropriée, elle ne le connaissait pas et ne connaissait pas non plus l’objectif de sa venue ni qui en avait fait la demande. Elle ne se donnait dès lors, pas le droit de le juger.
Citoyen du monde
Sylas
Messages : 6
crédits : 474
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En y repensant, sa vie à Melorn avait bien changé depuis les quelques siècles qu'il y vivait. De grand blessé à curiosité locale, Sylas se faisait accepter tout doucement, principalement grâce à ses contributions écrites et orales à la préservation de la grande Histoire. Son honnêteté, sa façon de présenter le bon comme le moins bon d'un œil aussi objectif et neutre que possible, avait séduit quelques têtes haut placées, et sa protectrice avait fini d'enfoncer les quelques portes qui lui permettaient aujourd'hui de circuler assez librement sans être inquiété. Malgré tout, l'ange était encore fort mal à l'aise et sortait peu seul. Alors Lidwen avait profité d'une énième conversation avec un professeur de l'école de Magie pour organiser une rencontre officieuse.
L'elfe et certains de ses confrères spécialisés en recherche sur les créatures disparues, l'Histoire, le divinisme -à des fins d'étude critique uniquement- ou encore la "sociologie externe" avaient observé, questionné et même dessiné le rescapé avant même le lever du soleil artificiel, afin de pouvoir enchaîner leur programme de cours de la journée en suivant comme si de rien n'était. Lidwen s'était contenté de rassurer son ami en calmant les demandes trop indsicrètes et en se moquant de son air mal à l'aise avec toute la malice de sa vieille carcasse. Puis ils avaient finalement été libérés sans accrochage.
Une fois à l'air libre, la guérisseuse se tourna vers l'enfant divin et sourit avec bienveillance.
"Nous venons je l'espère de t'obtenir un ticket pour une nouvelle étape de ton intégration officielle à Melorn !
-Ah oui ?
-Je suis consciente que te faire examiner sous toutes les coutures n'est pas très agréable, mais s'ils sont satisfaits, ils pourront nous accorder quelques faveurs. Et qui dit faveurs à Melorn dit... concrétisation de nouveaux projets ! Et j'en ai un à ta mesure."
Elle se tourna vers l'un des plus hauts points de la ville, où de belles demeures côtoyaient des bâtiments endommagés par des glissements de sols lors de travaux d'aménagement. Les places là-bas étaient chères, et les Melornois préféraient généralement se hisser sur la grande échelle de la Connaissance plutôt qu'investir dans les logements les plus confortables. Sylas mit un temps à comprendre, ils en avaient parlé à plusieurs reprises : il ne pouvait pas vivre éternellement dans la maison de soins. Par manque d'espace, par respect, ou plus simplement parce qu'il était mentalement en état de passer à autre chose. Mais au point qu'elle lui trouvait un endroit où vivre et les ressources nécessaires pour l'aménager ? Cette femme était tout simplement un cadeau des... Un cadeau. Un miracle.
"Lidwen...
-Ne me remercie pas. J'ai rarement eu la chance de côtoyer quelqu'un comme toi. Et je ne parle pas que des ailes."
L'elfe s'apprêtait à compléter sa vision des choses, lorsqu'ils entendirent un bruit de chute un peu plus loin. Une jeune élève en route manifestement pour rejoindre ses classes. Guidée sa générosité naturelle, Lidwen se dirigea aussitôt vers elle.
"Tout va bien jeune fille ?"
Sylas suivit avec un léger temps de retard, et il remarqua aussitôt le changement gestuel, probablement inconscient, de la petite envers sa personne. Il le comprenait, car c'était une réaction commune à énormément d'elfes, surtout qu'il devait mesurer deux fois sa taille et trois ou quatre fois son envergure en incluant les ailes. Ces dernières se retrouvèrent serrées dans son dos, rigides, tandis qu'il restait légèrement en retrait par rapport aux deux femmes.
"Bonjour Nirlys, enchantée également ! J'ignorais que mon travail portait chez une aussi jeune et belle enfant."
Aux anges -ou à l'ange-, Lidwen s'illumina de la voir saluer son protégé malgré l'évidente timidité de l'une comme de l'autre. Elle se fit aussitôt un devoir de rendre cette rencontre particulière mémorable.
"Bonjour. Je m'appelle Sylas."
Il la scruta tranquillement, comme elle le faisait.
"Ce n'est guère étonnant. Ceux qui me connaissent ne s'en vantent pas."
Lidwen hurla mentalement. Quel maladroit ! Il allait la faire fuir !
"En fait, Sylas est un de mes patients, il a longtemps eu besoin de calme et de repos, et donc, de limiter ses interactions avec les autres. Mais nous travaillons à changer cela ! Tu n'as rien à craindre de lui, promis."
Songeant qu'il valait mieux tout simplement arrêter de parler de lui, voire même arrêter de parler tout court, Sylas détourna le regard... juste sur des traces de poussière provenant de la chute de l'elfe. C'était l'occasion d'essayer de socialiser un peu, il avait promis d'essayer.
"Vous êtes-vous fait mal ? Lidwen peut guérir cela en un battement de cils. Sinon je peux... aller prévenir quelqu'un ?"
L'elfe et certains de ses confrères spécialisés en recherche sur les créatures disparues, l'Histoire, le divinisme -à des fins d'étude critique uniquement- ou encore la "sociologie externe" avaient observé, questionné et même dessiné le rescapé avant même le lever du soleil artificiel, afin de pouvoir enchaîner leur programme de cours de la journée en suivant comme si de rien n'était. Lidwen s'était contenté de rassurer son ami en calmant les demandes trop indsicrètes et en se moquant de son air mal à l'aise avec toute la malice de sa vieille carcasse. Puis ils avaient finalement été libérés sans accrochage.
Une fois à l'air libre, la guérisseuse se tourna vers l'enfant divin et sourit avec bienveillance.
"Nous venons je l'espère de t'obtenir un ticket pour une nouvelle étape de ton intégration officielle à Melorn !
-Ah oui ?
-Je suis consciente que te faire examiner sous toutes les coutures n'est pas très agréable, mais s'ils sont satisfaits, ils pourront nous accorder quelques faveurs. Et qui dit faveurs à Melorn dit... concrétisation de nouveaux projets ! Et j'en ai un à ta mesure."
Elle se tourna vers l'un des plus hauts points de la ville, où de belles demeures côtoyaient des bâtiments endommagés par des glissements de sols lors de travaux d'aménagement. Les places là-bas étaient chères, et les Melornois préféraient généralement se hisser sur la grande échelle de la Connaissance plutôt qu'investir dans les logements les plus confortables. Sylas mit un temps à comprendre, ils en avaient parlé à plusieurs reprises : il ne pouvait pas vivre éternellement dans la maison de soins. Par manque d'espace, par respect, ou plus simplement parce qu'il était mentalement en état de passer à autre chose. Mais au point qu'elle lui trouvait un endroit où vivre et les ressources nécessaires pour l'aménager ? Cette femme était tout simplement un cadeau des... Un cadeau. Un miracle.
"Lidwen...
-Ne me remercie pas. J'ai rarement eu la chance de côtoyer quelqu'un comme toi. Et je ne parle pas que des ailes."
L'elfe s'apprêtait à compléter sa vision des choses, lorsqu'ils entendirent un bruit de chute un peu plus loin. Une jeune élève en route manifestement pour rejoindre ses classes. Guidée sa générosité naturelle, Lidwen se dirigea aussitôt vers elle.
"Tout va bien jeune fille ?"
Sylas suivit avec un léger temps de retard, et il remarqua aussitôt le changement gestuel, probablement inconscient, de la petite envers sa personne. Il le comprenait, car c'était une réaction commune à énormément d'elfes, surtout qu'il devait mesurer deux fois sa taille et trois ou quatre fois son envergure en incluant les ailes. Ces dernières se retrouvèrent serrées dans son dos, rigides, tandis qu'il restait légèrement en retrait par rapport aux deux femmes.
"Bonjour Nirlys, enchantée également ! J'ignorais que mon travail portait chez une aussi jeune et belle enfant."
Aux anges -ou à l'ange-, Lidwen s'illumina de la voir saluer son protégé malgré l'évidente timidité de l'une comme de l'autre. Elle se fit aussitôt un devoir de rendre cette rencontre particulière mémorable.
"Bonjour. Je m'appelle Sylas."
Il la scruta tranquillement, comme elle le faisait.
"Ce n'est guère étonnant. Ceux qui me connaissent ne s'en vantent pas."
Lidwen hurla mentalement. Quel maladroit ! Il allait la faire fuir !
"En fait, Sylas est un de mes patients, il a longtemps eu besoin de calme et de repos, et donc, de limiter ses interactions avec les autres. Mais nous travaillons à changer cela ! Tu n'as rien à craindre de lui, promis."
Songeant qu'il valait mieux tout simplement arrêter de parler de lui, voire même arrêter de parler tout court, Sylas détourna le regard... juste sur des traces de poussière provenant de la chute de l'elfe. C'était l'occasion d'essayer de socialiser un peu, il avait promis d'essayer.
"Vous êtes-vous fait mal ? Lidwen peut guérir cela en un battement de cils. Sinon je peux... aller prévenir quelqu'un ?"
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