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Vrain Barsanuphe
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crédits : 522
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Neutre mauvais
Rang: D
Vrain grogna, une main calée contre sa nuque frottant sa peau tout tentant vainement d’amenuiser une douleur persistante aux cervicales. Le voyage avait été long et le confort vraisemblablement aux abonnés absents. La calèche l’avait secoué durant l’entièreté de la route, si bien que le bandit en était venu à se questionner sur les intentions du cochet qui prenait peut-être plaisir à ne pas éviter les trous. Sadique, jurait le pingre. L’une de ses pognes se mit à trifouiller dans sa poche logée sur le plan intérieur de son manteau. Il fouinait avec acharnement tandis qu’il déambulait dans l’une des artères de la citée libre Melorn. Durant sa première venue ici, l’architecture atypique des lieux et son lien quasi-fusionnel avec la nature avait offert quelques vertiges au bougre, manquant de vaciller devant un tel spectacle. Désormais, le fils Barsanuphe n’y prêtait pas la moindre intention, dédaigneux à souhait, devenu rapidement las de cette oasis perdu dans le nord, sourd à l’harmonie unissant sauvage et société. Un sifflement satisfait quitta son bec lorsque ses phalanges caressèrent les aspérités de son objectif. Un sourire féroce bordant sa frimousse, Vrain dégaina un papelard qu’il porta à ses mirettes.
Sur l’écriteau, un charabia incompréhensible pour quiconque ne parvenait pas à déchiffrer l’écriture volontairement énigmatique de Neferata. Celle-ci possédait le don de ratifier à l’encre des syllabes mystiques, s’approchant des hiéroglyphes. Heureusement pour l’intéressé, le mercenaire détenait le code pour en saisir le sens. Sourcils froncés, yeux plissés, l’artiste manqua murmura sa destination.
« Le nectar des sens. »
Un soupir moqueur ponctua son énoncé. Débordant de mépris pour la nation écologique, la crapule haussa mollement les épaules, balayant les alentours de son regard inquisiteur. Les deux mains calées sur les hanches, le voyageur pesta.
« Sacrebleu. Pour faire pousser des noisetiers y a du monde, mais pour indiquer clairement des établissements… bon qu’à la cueillette ceux-là. »
Il inclina mollement sa caboche, fixant l’extrémité de ses bottes, puis il poursuivit sa route, foulant les pavés réguliers marquant le sol. D’un geste vif, l’étranger referma l’un des pans de son manteau pour couper l’envie au vent mordant de s’épancher sur sa carcasse en branle.
***
Ce fut après une longue demi-heure qu’il parvînt à dénicher l’objet de son intérêt. L’enseigne au loin, Vrain serra le poing victorieux, se retenant à grande peine de le brandir. Il se fraya dans la foulée un chemin pour se rendre au pied de la taverne. Sans surprise, l’extérieur correspondait au style environnant. Verdoyant. Vrain tapota ses talons couverts de boue sur une roche brute, puis, entama la poursuite de sa course. Sa paume évita soigneusement les échardes et, le port de tête droit, l’endetté poussa la porte d’entrée tout en franchissant l’encablure de la porte. Des effluves doux assaillirent ses narines, les arômes d’un alcool tendre menaient la charge.
Bien qu’assurément pas en heure de pointe, la salle demeurait relativement pleine. Les discussions filaient bon train d’une table à une autre, les clients consommaient et forcément, du moins Vrain l’imaginait, le taulier devait se régaler et se frotter les m’imites l’une contre l’autre. La décoration intérieure rappelait le thème dominant de la cité. La nature. Les lumières tamisées offraient une atmosphère chaleureuse, presque féerique. Une sensation de paix, de sérénité s’échappait de l’endroit. Vrain inspira profondément, sa poitrine se souleva significativement, et le bougre se mit en route.
Il s’approcha du comptoir et tira d’un geste habitué l’un des tabourets pour y visser son derche. Le bois qui constituait son siège émit une plainte laconique, craquant durant la variation de position du saltimbanque. Accoudé, Vrain profita de sa position pour balayer du regard l’assemblée maigrelette constituant l’affluence. Hétérogène, fut sa conclusion. Basé uniquement sur sa première impression, il estimait que la moitié devait être des habitués, l’autre des âmes de passage. Probablement des marchands, fut l’hypothèse formulée par l’intérieur de sa caboche. Satisfait de son analyse, il pivota en direction du personnel attelé à la distribution du plus grand fléau de l’humanité : la bière.
« Bonsoir. Une blonde s’il vous plaît, ne lésinez pas sur le racloir, je suis pas un immense fanatique de mousse. Dis donc, pas facile de dénicher une taverne dans le coin, et pourtant membre des alcoolique notoires, mon flair est comparable à celui d’un cochon truffier ! »
L’image d’un porc affublé de sa crinière fit ricaner l’épuisé Barsanuphe. La route avait été longue et sa carcasse lui rappelait. Il espérait toutefois que le déplacement allait valoir son petit pesant d’or.
« Beau boulot l’agencement. Si j’étais une chenille, pour sûr que je foutrais pas une seule de mes tentacules en dehors d’ici. Ouais, je suis pas très calé en anatomie des insectes. »
Sur l’écriteau, un charabia incompréhensible pour quiconque ne parvenait pas à déchiffrer l’écriture volontairement énigmatique de Neferata. Celle-ci possédait le don de ratifier à l’encre des syllabes mystiques, s’approchant des hiéroglyphes. Heureusement pour l’intéressé, le mercenaire détenait le code pour en saisir le sens. Sourcils froncés, yeux plissés, l’artiste manqua murmura sa destination.
« Le nectar des sens. »
Un soupir moqueur ponctua son énoncé. Débordant de mépris pour la nation écologique, la crapule haussa mollement les épaules, balayant les alentours de son regard inquisiteur. Les deux mains calées sur les hanches, le voyageur pesta.
« Sacrebleu. Pour faire pousser des noisetiers y a du monde, mais pour indiquer clairement des établissements… bon qu’à la cueillette ceux-là. »
Il inclina mollement sa caboche, fixant l’extrémité de ses bottes, puis il poursuivit sa route, foulant les pavés réguliers marquant le sol. D’un geste vif, l’étranger referma l’un des pans de son manteau pour couper l’envie au vent mordant de s’épancher sur sa carcasse en branle.
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Ce fut après une longue demi-heure qu’il parvînt à dénicher l’objet de son intérêt. L’enseigne au loin, Vrain serra le poing victorieux, se retenant à grande peine de le brandir. Il se fraya dans la foulée un chemin pour se rendre au pied de la taverne. Sans surprise, l’extérieur correspondait au style environnant. Verdoyant. Vrain tapota ses talons couverts de boue sur une roche brute, puis, entama la poursuite de sa course. Sa paume évita soigneusement les échardes et, le port de tête droit, l’endetté poussa la porte d’entrée tout en franchissant l’encablure de la porte. Des effluves doux assaillirent ses narines, les arômes d’un alcool tendre menaient la charge.
Bien qu’assurément pas en heure de pointe, la salle demeurait relativement pleine. Les discussions filaient bon train d’une table à une autre, les clients consommaient et forcément, du moins Vrain l’imaginait, le taulier devait se régaler et se frotter les m’imites l’une contre l’autre. La décoration intérieure rappelait le thème dominant de la cité. La nature. Les lumières tamisées offraient une atmosphère chaleureuse, presque féerique. Une sensation de paix, de sérénité s’échappait de l’endroit. Vrain inspira profondément, sa poitrine se souleva significativement, et le bougre se mit en route.
Il s’approcha du comptoir et tira d’un geste habitué l’un des tabourets pour y visser son derche. Le bois qui constituait son siège émit une plainte laconique, craquant durant la variation de position du saltimbanque. Accoudé, Vrain profita de sa position pour balayer du regard l’assemblée maigrelette constituant l’affluence. Hétérogène, fut sa conclusion. Basé uniquement sur sa première impression, il estimait que la moitié devait être des habitués, l’autre des âmes de passage. Probablement des marchands, fut l’hypothèse formulée par l’intérieur de sa caboche. Satisfait de son analyse, il pivota en direction du personnel attelé à la distribution du plus grand fléau de l’humanité : la bière.
« Bonsoir. Une blonde s’il vous plaît, ne lésinez pas sur le racloir, je suis pas un immense fanatique de mousse. Dis donc, pas facile de dénicher une taverne dans le coin, et pourtant membre des alcoolique notoires, mon flair est comparable à celui d’un cochon truffier ! »
L’image d’un porc affublé de sa crinière fit ricaner l’épuisé Barsanuphe. La route avait été longue et sa carcasse lui rappelait. Il espérait toutefois que le déplacement allait valoir son petit pesant d’or.
« Beau boulot l’agencement. Si j’étais une chenille, pour sûr que je foutrais pas une seule de mes tentacules en dehors d’ici. Ouais, je suis pas très calé en anatomie des insectes. »
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