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Neera Storm
Kieran Ryven
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Lucifer
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Dimitri Chagry
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Takhys Suladran
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L'Âme des Cendres
PNJ
21 participants
Dragon du Razkaal
Kieran Ryven
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crédits : 1006
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Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre Bon
Rang: C
Ils sont dégueulasses, y'a pas à dire.
Pas vivant, pas mort, ils déambulent avec cet objectif insatiable de bouffer tout ce qui bouge. Sans ressentir cette faim s'atténuer, sans ressentir quoi que ce soit d'autre à vrai dire. Si ce n'est un bon coup perforant dans la tête. Le nouveau compagnon canin qui est très friand de viande séchée commence à grogner, avant d'aboyer sur ce qui commence à sortir depuis les buissons.
Dégueulasse, ouais.
Leurs mouvements sont empreints d'une étrangeté inquiétante, une danse macabre qui semble échapper à toute loi de la nature. Leurs jambes, recouvertes de lambeaux de vêtements déchirés, se déplacent avec une lenteur qui défie toute logique. Ils avancent, mais chaque pas semble être une lutte titanesque, une conquête de la réalité physique elle-même. Leurs pieds, emprisonnés dans des chaînes invisibles de l'au-delà, se soulèvent à peine du sol avant de retomber, créant un rythme hypnotique. Leurs membres semblent animés par une force mystérieuse, une énergie sombre qui les maintient en mouvement malgré leur état de décomposition. Les bras s'agitent comme des ombres, se tendant vers l'avant pour saisir tout être vivant assez malheureux pour se trouver sur leur chemin.
Pathétique.
Leurs visages sont figés dans une expression d'agonie éternelle, les orbites vides de leurs yeux semblant percer les ténèbres. Des gémissements gutturaux s'échappent de leurs bouches béantes, comme des lamentations venues d'outre-tombe.
Et je vais lui casser la gueule. J'étire un sourire vers Lyna.
« Hey, cabot. Qu'est-ce qu'un canif ? »
Je dégaine Portecendres et le lève au-dessus de ma tête, paré pour l'écrasé sur la boîte crânienne de ma cible. Un sourire en coin.
« Un petit fien. »
Normalement, habituellement, mon épée descend vers la verticale, puis crac, et ensuite soit c'est coupé, soit c'est broyé. Mais, non. Je vais entendre comme un espèce de rire. Mais, le rire incontrôlé du zombie qui commence à glousser comme une grosse dondon avant de s'effondrer. Les rires continuent, continuent, et allez savoir, mais je voulais savoir ce qui se passerait ensuite. L'arme encore entre mes cornes, les deux bras tendus, je n'aurais même pas le temps de l'achever. Des étouffements, un son aigu puis... Plus rien. Lyna tangue la tête d'un côté dans un couinement interrogatif.
Ouais, tout pareil. Je... Je viens vraiment de tuer l'un d'entre eux avec une vanne ? Je dois frimer ou être vexé ? Pas le temps d'en savoir davantage. A noter qu'ils ont donc le sens de l'humour, enfin, je crois. En attendant, je reprends ma route, et c'est en avançant dans un sentier que je commence à apercevoir une silhouette, bien construite et solide, dans un gabarit qui me rappelle les miens. Des épaules larges, mais une taille marquée sur des hanches très solides. Un teint tirant sur le vert m'annonce donc la couleur.
Un orc. Une femme, orc.
Si ce machin devient un zombie, il me faudra bien plus qu'une simple vanne pour la calmer. Mais en l'état, je n'ai pas le sentiment d'avoir affaire - en tout cas d'ici - une mangeuse de chair. Rapidement je m'annonce.
« Les promenades sont dangereuses dans le coin, y paraît. On vous court après pour vous manger. Pas trop ma came. »
Je plante les pieds au milieu du chemin.
« Vous passez aussi par là ? »
Courage ou dégage.
Pas vivant, pas mort, ils déambulent avec cet objectif insatiable de bouffer tout ce qui bouge. Sans ressentir cette faim s'atténuer, sans ressentir quoi que ce soit d'autre à vrai dire. Si ce n'est un bon coup perforant dans la tête. Le nouveau compagnon canin qui est très friand de viande séchée commence à grogner, avant d'aboyer sur ce qui commence à sortir depuis les buissons.
Dégueulasse, ouais.
Leurs mouvements sont empreints d'une étrangeté inquiétante, une danse macabre qui semble échapper à toute loi de la nature. Leurs jambes, recouvertes de lambeaux de vêtements déchirés, se déplacent avec une lenteur qui défie toute logique. Ils avancent, mais chaque pas semble être une lutte titanesque, une conquête de la réalité physique elle-même. Leurs pieds, emprisonnés dans des chaînes invisibles de l'au-delà, se soulèvent à peine du sol avant de retomber, créant un rythme hypnotique. Leurs membres semblent animés par une force mystérieuse, une énergie sombre qui les maintient en mouvement malgré leur état de décomposition. Les bras s'agitent comme des ombres, se tendant vers l'avant pour saisir tout être vivant assez malheureux pour se trouver sur leur chemin.
Pathétique.
Leurs visages sont figés dans une expression d'agonie éternelle, les orbites vides de leurs yeux semblant percer les ténèbres. Des gémissements gutturaux s'échappent de leurs bouches béantes, comme des lamentations venues d'outre-tombe.
Et je vais lui casser la gueule. J'étire un sourire vers Lyna.
« Hey, cabot. Qu'est-ce qu'un canif ? »
Je dégaine Portecendres et le lève au-dessus de ma tête, paré pour l'écrasé sur la boîte crânienne de ma cible. Un sourire en coin.
« Un petit fien. »
Normalement, habituellement, mon épée descend vers la verticale, puis crac, et ensuite soit c'est coupé, soit c'est broyé. Mais, non. Je vais entendre comme un espèce de rire. Mais, le rire incontrôlé du zombie qui commence à glousser comme une grosse dondon avant de s'effondrer. Les rires continuent, continuent, et allez savoir, mais je voulais savoir ce qui se passerait ensuite. L'arme encore entre mes cornes, les deux bras tendus, je n'aurais même pas le temps de l'achever. Des étouffements, un son aigu puis... Plus rien. Lyna tangue la tête d'un côté dans un couinement interrogatif.
Ouais, tout pareil. Je... Je viens vraiment de tuer l'un d'entre eux avec une vanne ? Je dois frimer ou être vexé ? Pas le temps d'en savoir davantage. A noter qu'ils ont donc le sens de l'humour, enfin, je crois. En attendant, je reprends ma route, et c'est en avançant dans un sentier que je commence à apercevoir une silhouette, bien construite et solide, dans un gabarit qui me rappelle les miens. Des épaules larges, mais une taille marquée sur des hanches très solides. Un teint tirant sur le vert m'annonce donc la couleur.
Un orc. Une femme, orc.
Si ce machin devient un zombie, il me faudra bien plus qu'une simple vanne pour la calmer. Mais en l'état, je n'ai pas le sentiment d'avoir affaire - en tout cas d'ici - une mangeuse de chair. Rapidement je m'annonce.
« Les promenades sont dangereuses dans le coin, y paraît. On vous court après pour vous manger. Pas trop ma came. »
Je plante les pieds au milieu du chemin.
« Vous passez aussi par là ? »
Courage ou dégage.
Divinité primordiale
L'Âme des Cendres
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Le Chevalier Noir
Deydreus Fictilem
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Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal mauvais
Rang: B - Griffe
Comment décrire la suite des événements, si ce n'est que le chaos s'était complètement emparé du trio improbable. Quelque chose se brisa au niveau de la jeune femme qui se frottait contre Deydreus. Et, soudainement, une étrange poudre flotta dans l'air et s'insinua dans les narines de l'élémentaire et du vampire, les envoyant, eux aussi, dans une expérience fantasmagorique.
Ainsi, Katheline continua de glisser sur le corps du bretteur aux yeux vairons, toujours aussi langoureuse. Bientôt, ce fut son bassin qui se retrouva au niveau du visage du chef des armées, tandis qu'elle décidait soudainement de se relever. Toussotant sous les cuisses de la jeune femme, le chevalier ne perçut qu'une bribe des propos de la demoiselle.
- Pouffez-vous de là, j'aimerais refpirer et pas sentir votre...
- haaaaaaaaaannnnnn! Ton gros... prend moi fort... je suis un véritable flamant rose!
Ainsi, Katheline continua de glisser sur le corps du bretteur aux yeux vairons, toujours aussi langoureuse. Bientôt, ce fut son bassin qui se retrouva au niveau du visage du chef des armées, tandis qu'elle décidait soudainement de se relever. Toussotant sous les cuisses de la jeune femme, le chevalier ne perçut qu'une bribe des propos de la demoiselle.
- Pouffez-vous de là, j'aimerais refpirer et pas sentir votre...
- haaaaaaaaaannnnnn! Ton gros... prend moi fort... je suis un véritable flamant rose!
Puis, elle se souleva enfin. Libérant la Griffe qui se releva et se trouvait à présent dans... Une sorte de fort de prisonnier? La poudre... Le guerrier comprenait, rapidement, qu'il avait à présent rejoint la jeune femme dans son trip drogué. Parfait. En pleine fin du monde, le dirigeant des Serres Pourpres se retrouvait non seulement privé de ses armes, ses hommes et ses frères. Mais en plus de sa lucidité. Attirant son regard, un chapeau de cuir et un fouet le forcèrent à s'en emparer pour venir placer l'arme à sa ceinture, ainsi que son chapeau au niveau de sa tête. Regardant le fond du tunnel tandis que l'élémentaire lui parvenait à présent comme une chauve souris géante, le bretteur semblait décidé à s'élancer dans une direction, attrapant la jeune femme par les hanches pour la rapprocher comme un héros de peintures murales.
- Hum.... Fourrez!
- Avec plaisir mais d'abord on devrait pas...?
Tournant instinctivement la tête, le bretteur observa ce qui semblait venir vers eux. Un troll, habillé d'une combinaison bleu se terminant en un marcel ridicule et au crâne luisant semblait courir dans leur direction. Dans sa main droite, un grand bâton à gong. Dans l'air, la voix d'Alasker et des autres Serres résonna dans un écho uni "LA CLE DEY, PRENDS LA CLE!!!!! LA BOULE ARRIVE!!!!!!!" Et, ainsi, Deydreus se retourna vers l'opposé, attirant l'attention de l'élémentaire.
- Fuyons!!!
Attrapant ainsi le fouet à sa ceinture (une simple corde déchirée en réalité), le vampire le fit claquer dans l'air tout en poussant dans les reins de la droguée à ses côtés et observant rapidement que la chauve souris centaure les suivait bel et bien. C'était le chaos. Mais, après tout, la fin du monde ne méritait-elle pas une vision aussi étrange?
- Apparence des épées de Deydreus:
Noble du Reike
Lucifer
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Info personnage
Race: Démon
Vocation: Mage noir
Alignement: Loyal mauvais
Rang: B - Intendant de Mael - Contrôleur royal
"J'imagine ta collection littéraire composée des 101 façons de cuisiner un cerveau humain, la Zombiologie pour les nuls, Apprenez à draguer comme un mort : Comment donner la chair de poule sans en manger. Très cher, cette initiative pourrait combler un énorme vide dans leur existence monotone. Qui a dit que les zombies n'avaient pas le droit à une éducation de qualité ? Ouvrons une bibliothèque ? La Librairie du Dernier Soupir. En revanche, je crains que les retards de restitution des livres ne soient un problème majeur. Mais bon, avec un bon système de pénalités, comme leur arracher un bras ou une jambe, ça devrait bien se passer !"
Alors que je m'exclame, un foudre foudroyante heurte de plein fouet ma magnifique auberge. Vaguement amusé, je lève un sourcil en esquivant un nouveau zombie qui me saute dessus pour dévorer mon cerveau gigantesque.
"Rien de tel qu'un bon vieux barbecue de zombies pour égayer la soirée. Qui a oublié les marshmallows ?"
Un éclat de rire sarcastique sort de ma gorge tandis que je contemple le brasier. Je regarde la concurrence, l'Auberge de la Dernière Lueur, elle aussi consumée par les flammes. Quelle grande perte. (non)
"Tu sais, cher voisin, je crois qu'on pourrait fusionner nos établissements et lancer un nouveau concept... Pourquoi pas un sauna apocalypse ? Un endroit où les zombies se détendent en prenant un bain de vapeur brûlant." Je ricane, amusé par mon propre humour.
Je m'accoude à un arbre à proximité, sortant un vieux cigare de ma poche et l'allumant au feu qui ravage mon auberge.
"Rien ne vaut le doux parfum du désespoir mélangé à l'odeur de la chair grillée. J'ai toujours dit que j'avais une passion pour la décoration d'intérieur, mais je ne pensais pas que ça prendrait une telle tournure !"
Je ris en observant quelques zombies s'aventurer trop près de l'incendie et se transformer en torche vivante.
"Ils sont encore plus stupides que je le pensais. Qui savait que l'apocalypse serait si divertissante ?"
Je lance à Altarus.
"Tu ne voudrais pas commencer un food caravane avec moi ? J'ai l'impression qu'il y a un vrai marché pour les grillades."
C'est dans l'adversité que l'on reconnaît les vrais génies... ou les vrais sataniques. Je penche pour la deuxième option.
Alors que je m'exclame, un foudre foudroyante heurte de plein fouet ma magnifique auberge. Vaguement amusé, je lève un sourcil en esquivant un nouveau zombie qui me saute dessus pour dévorer mon cerveau gigantesque.
"Rien de tel qu'un bon vieux barbecue de zombies pour égayer la soirée. Qui a oublié les marshmallows ?"
Un éclat de rire sarcastique sort de ma gorge tandis que je contemple le brasier. Je regarde la concurrence, l'Auberge de la Dernière Lueur, elle aussi consumée par les flammes. Quelle grande perte. (non)
"Tu sais, cher voisin, je crois qu'on pourrait fusionner nos établissements et lancer un nouveau concept... Pourquoi pas un sauna apocalypse ? Un endroit où les zombies se détendent en prenant un bain de vapeur brûlant." Je ricane, amusé par mon propre humour.
Je m'accoude à un arbre à proximité, sortant un vieux cigare de ma poche et l'allumant au feu qui ravage mon auberge.
"Rien ne vaut le doux parfum du désespoir mélangé à l'odeur de la chair grillée. J'ai toujours dit que j'avais une passion pour la décoration d'intérieur, mais je ne pensais pas que ça prendrait une telle tournure !"
Je ris en observant quelques zombies s'aventurer trop près de l'incendie et se transformer en torche vivante.
"Ils sont encore plus stupides que je le pensais. Qui savait que l'apocalypse serait si divertissante ?"
Je lance à Altarus.
"Tu ne voudrais pas commencer un food caravane avec moi ? J'ai l'impression qu'il y a un vrai marché pour les grillades."
C'est dans l'adversité que l'on reconnaît les vrais génies... ou les vrais sataniques. Je penche pour la deuxième option.
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L'Âme des Cendres
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La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Info personnage
Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Vu la situation apocalyptique, Takhys estimait ses chances de survie hautement rehaussées. Le Seigneur Sanglier avait l'air de maîtriser la situation, tenait son étrange arme d'une main experte et ne se laissait pas déborder par la panique, même en la présence d'une gobeline qui sortait dont on ne sait où. Mais elle avait l'avantage de connaître leur chevalier servant ! Une cohésion se formait ! Ils avaient des chances tous les trois de s'en sortir vivants ! Du moins... de rester vivants, pour l'instant.
La Sirène fit un bond de surprise quand l'orage craqua sa colère au-dessus de leurs têtes. Une pluie d'éclairs frappa les environs forestiers. Légèrement apeurée, la Sirène s'était rapprochée d'un peu plus de Lardon, guettant le moindre signe de frappe céleste qui pourrait leur faire tomber un arbre sur leur trogne. L'odeur de bois brûlée commençait à envahir les parages. Des incendies avaient dû se déclarer. A la déclaration du cochon, Takhys hocha vivement du chef.
''Bonne idée..""se contenta de glisser.
Bon, toujours vers le nord ? Et au moment de se remettre en route, une horde de zombies se précipitaient sur eux. Fuyaient-ils vraiment les flammes, ou avaient-ils été attirés par les flammes de l'arme de Lardon. On ne le saura jamais, car héroïquement, le chevalier porcin usa de son arme de feu pour lancer une grosse langue de feu sur les mortifiés, qui étaient de plus en plus nombreux. Il ordonna à Violette et Takhys de partir. Quoi, il se sacrifiait ? Nonnnnnn ! Avec une botte pour se défendre, elle n'ira pas loin sans le Seigneur Sanglier !
Ni une ni deux, elle attrapa la main verdâtre de la gobeline et se mit à courir à l'opposé du flux de zombies affamés. Sans se retourner, elle sut par les bruits et les grognements que Lardon se sacrifiait réellement pour toutes les deux, pour leur faire gagner du temps.... Et une soudaine explosion provoqua une onde de choc qui souleva les pans rouges de sa robe... Heureusement qu'il leur avait dit de partir, vu ce qui avait pété..... Il lui restait Violette maintenant. Elle n'était pas bien grande, guère idéal comme garde du corps... Ah ! Mais elles s'allaient se protéger mutuellement, n'est ce pas ?
Edit après le lancer de dé: Le truc est que dans une explosion, y a l'effet mécanique, mais il y a la chaleur et le feu...Takhys, d'instinct, se retourna et écarquilla les yeux en voyant le feu arriver sur elle. Ele poussa Violette en avant, lui ordonnant de fuir.... et de devenir une papillotte de morue trop cuite dans son emballage de tissus crâmés..
La Sirène fit un bond de surprise quand l'orage craqua sa colère au-dessus de leurs têtes. Une pluie d'éclairs frappa les environs forestiers. Légèrement apeurée, la Sirène s'était rapprochée d'un peu plus de Lardon, guettant le moindre signe de frappe céleste qui pourrait leur faire tomber un arbre sur leur trogne. L'odeur de bois brûlée commençait à envahir les parages. Des incendies avaient dû se déclarer. A la déclaration du cochon, Takhys hocha vivement du chef.
''Bonne idée..""se contenta de glisser.
Bon, toujours vers le nord ? Et au moment de se remettre en route, une horde de zombies se précipitaient sur eux. Fuyaient-ils vraiment les flammes, ou avaient-ils été attirés par les flammes de l'arme de Lardon. On ne le saura jamais, car héroïquement, le chevalier porcin usa de son arme de feu pour lancer une grosse langue de feu sur les mortifiés, qui étaient de plus en plus nombreux. Il ordonna à Violette et Takhys de partir. Quoi, il se sacrifiait ? Nonnnnnn ! Avec une botte pour se défendre, elle n'ira pas loin sans le Seigneur Sanglier !
Ni une ni deux, elle attrapa la main verdâtre de la gobeline et se mit à courir à l'opposé du flux de zombies affamés. Sans se retourner, elle sut par les bruits et les grognements que Lardon se sacrifiait réellement pour toutes les deux, pour leur faire gagner du temps.... Et une soudaine explosion provoqua une onde de choc qui souleva les pans rouges de sa robe... Heureusement qu'il leur avait dit de partir, vu ce qui avait pété..... Il lui restait Violette maintenant. Elle n'était pas bien grande, guère idéal comme garde du corps... Ah ! Mais elles s'allaient se protéger mutuellement, n'est ce pas ?
Edit après le lancer de dé: Le truc est que dans une explosion, y a l'effet mécanique, mais il y a la chaleur et le feu...Takhys, d'instinct, se retourna et écarquilla les yeux en voyant le feu arriver sur elle. Ele poussa Violette en avant, lui ordonnant de fuir.... et de devenir une papillotte de morue trop cuite dans son emballage de tissus crâmés..
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L'Âme des Cendres
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Affilié au Reike
Stadzank
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Race: Gobelin
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: D
Et pendant ce temps-là, le gobelin, tout guilleret à l'idée du bon bouillon qu'il allait pouvoir déguster dans, disons trois quart d'heure, accompagné de bonnes châtaignes grillées, remplissait tranquillement sa petite caissette métallique au ruisseau. Mais un son pas des plus mélodieux lui rappela que malheureusement, il était en pleine apocalypse :
Bleurp !
Il n'en croyait pas ses yeux, un zombie tentait une approche discrète mais était victime d'un mal de ventre plutôt sévère vu le bruit. Ni une, ni deux, le petit homme vert se releva et se demanda comment il allait réchapper à son agresseur sans renverser l'eau, indispensable à tout bon bouillon qui se respecte ! Heureusement, quelques secondes plus tard, l'affreux fût pris de nouveau vomissement et l'ex assassin impérial comprit qu'il avait quand même l'avantage. Obligé quand même de faire un détour, en faisant bien attention de ne renverser aucune goutte, Stadzank réussi à semer le malheureux et pu enfin apercevoir la cabane. Fièrement il cria à l'attention de son hôte :
Hey Leif, j'ai eu un petit contre-temps mais tu vas voir on va s'casser le bid'...
Et la foudre frappa la cabane de bûcheron. Tout s'enchaîna très vite, la cabane s'embrasa et l'homme sorti de la cabane avec un zombie accroché, laissant le passage libre pour d'autres personnes qui sortaient de la prison de feu. Il avait le cœur sur la main ce pauvre Leif mais en accueillant tout ce petit monde, il nous avait apporté le mauvais œil et surtout plus de bouches à nourrir... Le gobelin lâcha sa précieuse casserole improvisée et tenta de rejoindre le petit groupe de survivant : après tout, s'ils étaient encore en vie, c'est qu'ils devaient être plutôt débrouillards.
Bleurp !
Il n'en croyait pas ses yeux, un zombie tentait une approche discrète mais était victime d'un mal de ventre plutôt sévère vu le bruit. Ni une, ni deux, le petit homme vert se releva et se demanda comment il allait réchapper à son agresseur sans renverser l'eau, indispensable à tout bon bouillon qui se respecte ! Heureusement, quelques secondes plus tard, l'affreux fût pris de nouveau vomissement et l'ex assassin impérial comprit qu'il avait quand même l'avantage. Obligé quand même de faire un détour, en faisant bien attention de ne renverser aucune goutte, Stadzank réussi à semer le malheureux et pu enfin apercevoir la cabane. Fièrement il cria à l'attention de son hôte :
Hey Leif, j'ai eu un petit contre-temps mais tu vas voir on va s'casser le bid'...
Et la foudre frappa la cabane de bûcheron. Tout s'enchaîna très vite, la cabane s'embrasa et l'homme sorti de la cabane avec un zombie accroché, laissant le passage libre pour d'autres personnes qui sortaient de la prison de feu. Il avait le cœur sur la main ce pauvre Leif mais en accueillant tout ce petit monde, il nous avait apporté le mauvais œil et surtout plus de bouches à nourrir... Le gobelin lâcha sa précieuse casserole improvisée et tenta de rejoindre le petit groupe de survivant : après tout, s'ils étaient encore en vie, c'est qu'ils devaient être plutôt débrouillards.
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Kosmos of the Dead
La dernière chose que Kosmos pu se souvenir avant sa chute furent les lubriques actions auxquelles s’adonnaient la junkie et le chevalier. Des positions saugrenues que la centaure n’osait même exprimer et que je tairais pour conserver l’innocence des quelques malheureux lecteurs poursuivant nos aventures rocambolesques. À ce stade, l’élémentaire s’était bien résolue à poursuivre son chemin seul plutôt que mal accompagniez, au diable ces obscénités lycanthropiques et vampiriques et aux diables la bonne solidarité de groupe. Il n’y avait aucun avenir pour elle ici-bas entourée de pervers reikois. Mais la seconde d’après la voilà se retrouvant à glisser six pieds sous terre, s’enfonçant un peu plus dans les dédales souterrains de l’auberge. Pour cette dernière, cela ne faisait aucun doute : ce sous-sol sera leurs tombeaux à chacun, le lieu où le trio rendra l’âme dans la folie la plus pure et simple.
Le reste fut pour ainsi dire flou. Kosmos fixa le vide une bonne minute, les pupils dillatées. Enveloppé de cette poussière douteuse, son esprit fut transporté à des kilomètres à la ronde aussi légers qu’une plume, tandis que son corps bien plus lourd, s’enfonçait dans la boue. Autour d’elle, tout semblait prendre en couleur. La pénombre des souterrains s’illumina à présent de vérités incandescentes. Oui, tout était clair maintenant, la réponse à l’existence... Les Titans, le Sekaï, la vie et la mort. L’élémentaire savait tout et plus encore. Le monde n’avait plus de secret pour elle. Sa clairvoyance la rendait toute-puissante, divine presque, bien que ses yeux fussent aveuglées d’un message bien trop lourd à porter et dont personne ne pouvait discerner la logique ; personne à part elle. Voilà sa véritable vocation, ce n’était en aucun cas d’être cuistot ou même destrier, mais l'ultime messagère de cette apocalypse. Elle ouvrit sa bouche pâteuse afin d’informer les deux autres survivants des sombres raisons de leurs existences, brisant leurs élans libidinaux.
– Nous existons dans une réalité parallèle, un plan quantique fait de chiffre binaire 0 et 1 à travers lequel des dieux omniscients, bien plus puissants que les Titans eux-mêmes, contrôle chacun de nos mouvements, chacune de nos pensées et chacune de nos actions. Ces paroles, à l’heure que je les exprime, sont sans doute l’œuvre d’une de ces déités. Nous n’avons en réalité aucun libre-arbitre et ne sommes que le fruit de l’imagination de ces êtres d’un univers analogique au nôtre. La vérité, l’ultime réponse, est que nous sommes en réalité dans un-
Kosmos, la pieuse messagère de l’apocalypse, ne put finir sa phrase lorsque Deydreus l’explorateur ordonna à tous de fuir le piège mortel activé par Katheline la nymphomane. Les trois coururent avec difficulté, gigotant leurs membres flasques endoloris par les substances. Toutefois, ils parvinrent par miracle à s’extraire du trou, retrouvant pour la première fois l’air frais de l'extérieur. L’ironie les frappa cependant devant le fait accompli que tout ce chemin parcouru n'avait réussi qu’à les faire retourner droit dans cette satanée forêt. Le bon côté des choses, aucun zombi à l’horizon (pour le moment).
– Je... Ce que je voulais dire... Je sais plus, j'ai oubliée. Je crois mais je sais plus, s’esclaffa Kosmos en voyant le visage essoufflé de ses deux acolytes. De toute évidence, elle était toujours à l’ouest. Ceci dit la centaure se souvenait bien d'une chose : elle était nul autre que Tensai Ryssen, le noble empereur du Reike. Du moins d'après Katheline en tout cas.
CENDRES
Le reste fut pour ainsi dire flou. Kosmos fixa le vide une bonne minute, les pupils dillatées. Enveloppé de cette poussière douteuse, son esprit fut transporté à des kilomètres à la ronde aussi légers qu’une plume, tandis que son corps bien plus lourd, s’enfonçait dans la boue. Autour d’elle, tout semblait prendre en couleur. La pénombre des souterrains s’illumina à présent de vérités incandescentes. Oui, tout était clair maintenant, la réponse à l’existence... Les Titans, le Sekaï, la vie et la mort. L’élémentaire savait tout et plus encore. Le monde n’avait plus de secret pour elle. Sa clairvoyance la rendait toute-puissante, divine presque, bien que ses yeux fussent aveuglées d’un message bien trop lourd à porter et dont personne ne pouvait discerner la logique ; personne à part elle. Voilà sa véritable vocation, ce n’était en aucun cas d’être cuistot ou même destrier, mais l'ultime messagère de cette apocalypse. Elle ouvrit sa bouche pâteuse afin d’informer les deux autres survivants des sombres raisons de leurs existences, brisant leurs élans libidinaux.
– Nous existons dans une réalité parallèle, un plan quantique fait de chiffre binaire 0 et 1 à travers lequel des dieux omniscients, bien plus puissants que les Titans eux-mêmes, contrôle chacun de nos mouvements, chacune de nos pensées et chacune de nos actions. Ces paroles, à l’heure que je les exprime, sont sans doute l’œuvre d’une de ces déités. Nous n’avons en réalité aucun libre-arbitre et ne sommes que le fruit de l’imagination de ces êtres d’un univers analogique au nôtre. La vérité, l’ultime réponse, est que nous sommes en réalité dans un-
Kosmos, la pieuse messagère de l’apocalypse, ne put finir sa phrase lorsque Deydreus l’explorateur ordonna à tous de fuir le piège mortel activé par Katheline la nymphomane. Les trois coururent avec difficulté, gigotant leurs membres flasques endoloris par les substances. Toutefois, ils parvinrent par miracle à s’extraire du trou, retrouvant pour la première fois l’air frais de l'extérieur. L’ironie les frappa cependant devant le fait accompli que tout ce chemin parcouru n'avait réussi qu’à les faire retourner droit dans cette satanée forêt. Le bon côté des choses, aucun zombi à l’horizon (pour le moment).
– Je... Ce que je voulais dire... Je sais plus, j'ai oubliée. Je crois mais je sais plus, s’esclaffa Kosmos en voyant le visage essoufflé de ses deux acolytes. De toute évidence, elle était toujours à l’ouest. Ceci dit la centaure se souvenait bien d'une chose : elle était nul autre que Tensai Ryssen, le noble empereur du Reike. Du moins d'après Katheline en tout cas.
CENDRES
Invité
Invité
Tout était allé si vite. D'un trio nouvellement formé avec de l'humour et beaucoup de style, ils étaient à présent en train de courir pour échapper aux nombreuses hordes de zombies qui venaient se jeter sur eux. Le tout dans un torrent de flammes absolues qui engloutissaient la forêt comme un enfant obèse devant des pâtisseries. Et, alors qu'ils commençaient à perdre du terrain, absolument pas à cause des petites jambes de la gobeline, Lardon décida de se sacrifier tel le preux chevalier cochon qu'il était. Emportée par la sirène qui continuait de courir, Violette tendit un bras en direction de l'hybride, les yeux pleins de larmes.
- LAAAAARRRRRSSSSS NOOOOOOOOOONNNNN !!!!! ON DEVAIT SURVIVRE TOUS LES DEUX!!!! OUVRIR UNE NOUVELLE FOIRE ENSEMBLE!!! ELEVER NOS PETITS LACONDAS COMME DES PARENTS AIMANTS!!!!!
Ses cris et ses larmes ne faisaient que se perdre dans le crépitement des flammes, tandis qu'elle reprenait sa course malgré elle. Abattue, elle l'était assurément, mais l'heure n'était pas à se morfondre. Takhys comptait aussi sur elle. Alors elle devait tenir. Enfin. C'est ce qu'elle se serait dit, si quelques mètres plus loin, la sirène ne venait pas de la projeter en avant pour la sauver d'un souffle de feu qui vint l'engloutir. Dans la boue, en larmes et à genoux, la petite furie verte se mit à pleurer, le surplus d'événements venant la submerger.
- Est-ce que tout le monde doit mourir comme ça? D'abord la foire, ensuite Lars, ensuite la dame-poisson...
Non. Elle devait se ressaisir. Elle était une De Mirrah. Elle avait un pédigrée à protéger. Elle devait survivre. Ou, tout du moins, tenter. Se relevant péniblement, la petite femme replaça son chapeau sur sa petite tête et se remit à courir, le porte monnaie trop lourd toujours dans ses mains. Après tout, l'argent, lui, ne l'abandonnerait pas, pas vrai? Et au pire, elle l'emporterait dans sa tombe.
Ainsi, la petite furie courrait seule parmi les flammes. S'attendant soit à se faire engloutir par ces dernières, soit à continuer ce terrible périple.
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L'Âme des Cendres
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@Leonora de Hengebach @Leif Brynjolf @Rim Casris @Ayna Yelcan @Neera Storm @Stadzank @Liz Nahesa
Rim l’avait écouté sans réagir et venait de quitter l’abri en trombe. L’avait-il vexée ? La porte se referma en claquant, laissant filtrer dans le petit espace une bouffée d’air frais qui adoucit momentanément la chaleur qui les enveloppait étroitement. Jean s’était attendu à une réponse cinglante, avec l’esprit qu’il lui connaissait, mais il devait bien admettre qu’il ne s’était pas attendu à la voir disparaître sans crier gare.
L’abri semblait bien étroit tant il était bondé par le petit monde qui s’y était réfugié. Assoiffé, Bressac promena son regard dans le refuge en quête d’une bouteille de liqueur ou de vin qui pût égayer leurs malheurs, mais il ne découvrit qu’un poêle qui crépitait dans un coin en libérant un succulent fumet de châtaignes grillées. Contournant la table qui se trouvait devant lui, il repéra une petite trappe de bois qui devait probablement servir à stocker des provisions ou des bouteilles. Alors qu’il tentait de la soulever par sa poignée de fer, la porte de l’abri s’ouvrit avec fracas. La diplomate, qui venait de rentrer, s’était fichée devant ses yeux inquiets et le fusilla d’un regard dément. Parfaitement souriante, elle lui annonça son intention de lui arracher le bras. Quelle curieuse menace, aussi spécifique que déroutante ! Jean commençait à regretter de l’avoir provoquée, car il semblait l’avoir blessée dans un moment particulièrement douloureux, et il n’avait aucune envie de contrarier une aliénée.
- Rim, croyez-bien que…
Une explosion souffla les vitres de la lucarne dans un éclair aveuglant, projetant Bressac et son interlocutrice dans une pluie de débris. Aveuglé et incapable de se relever, il remarqua au toucher que du sang coulait de sa tempe d’où pulsait une intense douleur. Allongée à proximité, la diplomate hurlait quelque chose qu’il n’entendit pas à cause du sifflement qui vrillait ses tympans. Chacun fuyait en se bousculant à travers la porte fracturée, suivis bientôt par Rim qu’il vit disparaître à leur suite dans la poussière et la fumée. Autour de lui, les flammes se propageaient dans l’abri en partant de la poutre abattue par la foudre, libérant au-dessus de lui d’épaisses volutes noires. Bressac rampa jusqu’à la table renversée qui lui barrait le passage, et s’en aida pour tenter de se redresser. Maintenant un équilibre précaire, il se précipita finalement à quatre pattes vers la sortie, juste à temps pour apercevoir le grand gaillard au cheveux blancs qui rassemblait plus loin quelques réfugiés à distance du bâtiment en flammes.
Désorienté, Bressac tituba dans la fraîcheur de la nuit et entreprit de chercher Leonora dans le chaos et la confusion. Il l’aperçut bientôt, immobile dans l’obscurité, ses yeux verts reflétant la fournaise qui crépitait derrière eux. Rim devait les avoir devancés car il ne la voyait déjà plus dans la tourmente et la fumée qui se propageait tout autour.
Plutôt que d’en être effrayés, des enragés jaillissaient des broussailles et boîtaient vers l’incendie, encerclant de fait les réfugiés entre les flammes et la maladie. Il fallait bien l’admettre, une telle infortune frisait l’insolence. Jean ne voyait aucune échappatoire à leur destin, sinon à traverser de force les enragés, et il aurait fallu être armé d’une passion suicidaire pour tenter l’expérience. Mais dans un élan d’héroïsme parfaitement romantique, le colosse aux cheveux blancs ouvrit la voie en hurlant à chacun de s’enfuir.
Attrapant Leonora par la main, Jean ne se fit pas prier pour obéir. Les deux survivants décampèrent au hasard dans la nuit, se précipitant dans l’inconnu pour fuir les flammes et la mort. Où étaient les autres ? Regardant par-dessus son épaule, Bressac jeta un dernier regard à leur sauveur, juste à temps pour le voir succomber aux griffes des enragés. Epouvanté et en proie à la panique la plus sombre, Bressac trébucha, roulant sur l’herbe humide et la terre. Sa partenaire ne le suivait plus, obnubilée par la chute héroïque de leur compagnon. Elle était en état de choc, visiblement plus encore qu’il ne l’était lui-même, et rien ne semblait pouvoir la réveiller de cette torpeur. Il l’aurait bien portée pour fuir cet endroit maudit, mais la douleur qui s’élançait dans son crâne avait affecté son sens de l’équilibre, si bien qu’il ne parvenait lui-même à porter son propre poids que par miracle.
Les enragés s’approchaient de nouveau et le sacrifice de leur compagnon serait vain s’ils ne partaient pas maintenant. Bressac attira le visage de la jeune femme à lui pour la détourner de cette vision d’horreur et capter son regard.
- Madame, je vous en conjure, courrez !
Rim l’avait écouté sans réagir et venait de quitter l’abri en trombe. L’avait-il vexée ? La porte se referma en claquant, laissant filtrer dans le petit espace une bouffée d’air frais qui adoucit momentanément la chaleur qui les enveloppait étroitement. Jean s’était attendu à une réponse cinglante, avec l’esprit qu’il lui connaissait, mais il devait bien admettre qu’il ne s’était pas attendu à la voir disparaître sans crier gare.
L’abri semblait bien étroit tant il était bondé par le petit monde qui s’y était réfugié. Assoiffé, Bressac promena son regard dans le refuge en quête d’une bouteille de liqueur ou de vin qui pût égayer leurs malheurs, mais il ne découvrit qu’un poêle qui crépitait dans un coin en libérant un succulent fumet de châtaignes grillées. Contournant la table qui se trouvait devant lui, il repéra une petite trappe de bois qui devait probablement servir à stocker des provisions ou des bouteilles. Alors qu’il tentait de la soulever par sa poignée de fer, la porte de l’abri s’ouvrit avec fracas. La diplomate, qui venait de rentrer, s’était fichée devant ses yeux inquiets et le fusilla d’un regard dément. Parfaitement souriante, elle lui annonça son intention de lui arracher le bras. Quelle curieuse menace, aussi spécifique que déroutante ! Jean commençait à regretter de l’avoir provoquée, car il semblait l’avoir blessée dans un moment particulièrement douloureux, et il n’avait aucune envie de contrarier une aliénée.
- Rim, croyez-bien que…
Une explosion souffla les vitres de la lucarne dans un éclair aveuglant, projetant Bressac et son interlocutrice dans une pluie de débris. Aveuglé et incapable de se relever, il remarqua au toucher que du sang coulait de sa tempe d’où pulsait une intense douleur. Allongée à proximité, la diplomate hurlait quelque chose qu’il n’entendit pas à cause du sifflement qui vrillait ses tympans. Chacun fuyait en se bousculant à travers la porte fracturée, suivis bientôt par Rim qu’il vit disparaître à leur suite dans la poussière et la fumée. Autour de lui, les flammes se propageaient dans l’abri en partant de la poutre abattue par la foudre, libérant au-dessus de lui d’épaisses volutes noires. Bressac rampa jusqu’à la table renversée qui lui barrait le passage, et s’en aida pour tenter de se redresser. Maintenant un équilibre précaire, il se précipita finalement à quatre pattes vers la sortie, juste à temps pour apercevoir le grand gaillard au cheveux blancs qui rassemblait plus loin quelques réfugiés à distance du bâtiment en flammes.
Désorienté, Bressac tituba dans la fraîcheur de la nuit et entreprit de chercher Leonora dans le chaos et la confusion. Il l’aperçut bientôt, immobile dans l’obscurité, ses yeux verts reflétant la fournaise qui crépitait derrière eux. Rim devait les avoir devancés car il ne la voyait déjà plus dans la tourmente et la fumée qui se propageait tout autour.
Plutôt que d’en être effrayés, des enragés jaillissaient des broussailles et boîtaient vers l’incendie, encerclant de fait les réfugiés entre les flammes et la maladie. Il fallait bien l’admettre, une telle infortune frisait l’insolence. Jean ne voyait aucune échappatoire à leur destin, sinon à traverser de force les enragés, et il aurait fallu être armé d’une passion suicidaire pour tenter l’expérience. Mais dans un élan d’héroïsme parfaitement romantique, le colosse aux cheveux blancs ouvrit la voie en hurlant à chacun de s’enfuir.
Attrapant Leonora par la main, Jean ne se fit pas prier pour obéir. Les deux survivants décampèrent au hasard dans la nuit, se précipitant dans l’inconnu pour fuir les flammes et la mort. Où étaient les autres ? Regardant par-dessus son épaule, Bressac jeta un dernier regard à leur sauveur, juste à temps pour le voir succomber aux griffes des enragés. Epouvanté et en proie à la panique la plus sombre, Bressac trébucha, roulant sur l’herbe humide et la terre. Sa partenaire ne le suivait plus, obnubilée par la chute héroïque de leur compagnon. Elle était en état de choc, visiblement plus encore qu’il ne l’était lui-même, et rien ne semblait pouvoir la réveiller de cette torpeur. Il l’aurait bien portée pour fuir cet endroit maudit, mais la douleur qui s’élançait dans son crâne avait affecté son sens de l’équilibre, si bien qu’il ne parvenait lui-même à porter son propre poids que par miracle.
Les enragés s’approchaient de nouveau et le sacrifice de leur compagnon serait vain s’ils ne partaient pas maintenant. Bressac attira le visage de la jeune femme à lui pour la détourner de cette vision d’horreur et capter son regard.
- Madame, je vous en conjure, courrez !
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Impératrice-dragon du Reike
Ayshara Ryssen
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Info personnage
Race: Vosdraak
Vocation: Mage - Soutien
Alignement: Loyal neutre
Rang: S - Impératrice
Encore secouée, l'ancienne reine dut reprendre ses esprits rapidement. Le brouhaha du monde extérieur s'estompait momentanément lorsque les yeux de Tensai se sont rivés sur les siens, mais cette trêve éphémère ne pouvait hélas durer. À ses côtés, son fidèle époux, le Conquérant, redevint vite l'homme d'action qu'elle connaissait, et Ayshara sentait bien qu'il fallait désormais agir sans trop tarder. Le silence pesant était brisé par les grognements des zombies qui exécutaient une sorte de danse macabre complètement ridicule. Gné ? Heureusement, son âme sœur repéra un petit corps qui, visiblement, n'avait pas reçu le mémo concernant la chorégraphie des autres. On aurait dit un figurant en retard pour la répétition. Malheureusement pour lui, il était sur la trajectoire d'un Tensai en forme et manifestement pas très d'humeur taquine. D'un geste digne d'un champion reikois de lancer de nains, le drakyn attrapa la demi-portion et la fit tournoyer dans les airs avec autant de grâce que s'il maniait un drapeau lors d'une parade militaire. Puis, après avoir pris une profonde inspiration et ciblé son audience, il lança sa boule de bowling improvisée sur la piste de danse. BANG ! Le spectacle fut... pour le moins inattendu. Imaginez un groupe de zombies, chacun à son propre rythme, tous maladroits et désynchronisés, interrompus brusquement. Les danseurs se renversèrent les uns après les autres, comme des dominos, dans une cascade de mouvements mal coordonnés et de gémissements confus.
Devant cette scène assez comique, la demoiselle pouffa doucement de rire, oubliant durant quelques maigres secondes le cauchemar qu'ils vivaient tous.
Suite à la proposition du Ryssen, elle hocha la tête en signe d'approbation.
- L'auberge de la Dernière Lueur me parait plus sécurisée, et nous pourrions nous y barricader en attendant de trouver une stratégie. Allons-y, mon amour. Elle dirigea brièvement ses améthystes vers le jeune homme au teint hâlé. Vous êtes le bienvenu pour nous accompagner. Nous avons besoin de toutes les forces vives pour combattre les titans et leurs serviteurs.
S'apprêtant à prendre une décision quant à leur position, un cri de douleur retentit. C'était l'inconnu de Drakstrang ! Sous les yeux horrifiés d'Ayshara, une silhouette décharnée venait de mordre l'homme à la nuque. Il tenta de repousser son assaillant, mais le poison, le mal qui avait corrompu le Sekai entier, coulait déjà à l'intérieur de ses veines, consumant ce qui demeurait de son humanité. Le cœur battant à tout rompre, la jeune femme recula instinctivement, sa main trouvant le bras de Tensai. Le monde autour d'eux semblait s'être encore arrêté. L'action se passait tellement vite, et pourtant, chaque moment était empreint d'une lenteur cruelle.
N'ayant pas le temps de dramatiser davantage, l'ex impératrice du Reike observa, impuissante, les cieux se déchainer contre les quelques pauvres bâtiments de la forêt, alors que des morts continuaient d'affluer, cherchant désespérément à se remplir l'estomac de chair fraiche. Les crépitements du feu, les ombres mouvantes des zombies, la chaleur de l'incendie sur sa peau... Tout concourait à une sensation d'étouffement.
- Tensai, que devons-nous faire ? Où allons-nous ?
Soudain, un éclair particulièrement violent frappa à quelques mètres d’eux. La détonation qui s'ensuivit fut telle que la dragonne sursauta vigoureusement. Elle sentit une vague de panique la submerger, et elle se blottit contre son époux, sa seule et unique échappatoire à cette réalité cauchemardesque.
- Je... Je ne sais pas comment... Je ne sais pas quoi faire face à tout cela. C'est... c'est trop. Tout s'effondre autour de nous.
Elle avait peur, peur pour elle, pour son mari, pour leur avenir. L’avenir de leur monde, de leur peuple, de leur fils. La vosdraak ignorait s'ils allaient s’en sortir, mais elle savait qu’ils devaient au moins essayer. Ils ne pouvaient pas abandonner, pas maintenant, pas après tout ce qu’ils avaient traversé ensemble. Il fallait se battre, coûte que coûte, et déceler une issue à ce cauchemar.
Devant cette scène assez comique, la demoiselle pouffa doucement de rire, oubliant durant quelques maigres secondes le cauchemar qu'ils vivaient tous.
Suite à la proposition du Ryssen, elle hocha la tête en signe d'approbation.
- L'auberge de la Dernière Lueur me parait plus sécurisée, et nous pourrions nous y barricader en attendant de trouver une stratégie. Allons-y, mon amour. Elle dirigea brièvement ses améthystes vers le jeune homme au teint hâlé. Vous êtes le bienvenu pour nous accompagner. Nous avons besoin de toutes les forces vives pour combattre les titans et leurs serviteurs.
S'apprêtant à prendre une décision quant à leur position, un cri de douleur retentit. C'était l'inconnu de Drakstrang ! Sous les yeux horrifiés d'Ayshara, une silhouette décharnée venait de mordre l'homme à la nuque. Il tenta de repousser son assaillant, mais le poison, le mal qui avait corrompu le Sekai entier, coulait déjà à l'intérieur de ses veines, consumant ce qui demeurait de son humanité. Le cœur battant à tout rompre, la jeune femme recula instinctivement, sa main trouvant le bras de Tensai. Le monde autour d'eux semblait s'être encore arrêté. L'action se passait tellement vite, et pourtant, chaque moment était empreint d'une lenteur cruelle.
N'ayant pas le temps de dramatiser davantage, l'ex impératrice du Reike observa, impuissante, les cieux se déchainer contre les quelques pauvres bâtiments de la forêt, alors que des morts continuaient d'affluer, cherchant désespérément à se remplir l'estomac de chair fraiche. Les crépitements du feu, les ombres mouvantes des zombies, la chaleur de l'incendie sur sa peau... Tout concourait à une sensation d'étouffement.
- Tensai, que devons-nous faire ? Où allons-nous ?
Soudain, un éclair particulièrement violent frappa à quelques mètres d’eux. La détonation qui s'ensuivit fut telle que la dragonne sursauta vigoureusement. Elle sentit une vague de panique la submerger, et elle se blottit contre son époux, sa seule et unique échappatoire à cette réalité cauchemardesque.
- Je... Je ne sais pas comment... Je ne sais pas quoi faire face à tout cela. C'est... c'est trop. Tout s'effondre autour de nous.
Elle avait peur, peur pour elle, pour son mari, pour leur avenir. L’avenir de leur monde, de leur peuple, de leur fils. La vosdraak ignorait s'ils allaient s’en sortir, mais elle savait qu’ils devaient au moins essayer. Ils ne pouvaient pas abandonner, pas maintenant, pas après tout ce qu’ils avaient traversé ensemble. Il fallait se battre, coûte que coûte, et déceler une issue à ce cauchemar.
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