2 participants
Page 2 sur 2 • 1, 2
Affilié au Reike
Hiraeth
Messages : 87
crédits : 281
crédits : 281
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique neutre
Rang: D
Un merco. Un putain de merco. C'est forcément un merco, s'il a un contrat ?
Ou pire.
Vaut mieux un merco qu'un connard de l'armée, pour sûr. Se retrouver numéroté en tant que contrebandier, s'il pouvait éviter... C'est pas en se faisant passer pour un abruti qu'il réussira à faire oublier au type qu'il venait ici prendre cargaison de caisses illégales, en pleine nuit et en pleine jungle.
Le faire disparaître ?
Facile, mais ça fait chier. Hiraeth n'est pas pour la déglingue facile. Le mec a l'air d'avoir de la ressource, il cause quand même de buter des varans corrompus de deux mètres comme si c'était quelque chose d'hyper chiant mais pas insurmontable.
Le meilleur moyen de savoir, c'est de poursuivre. S'il était si costaud que ça, il se serait débarrassé d'eux sans atermoyer. S'ils coopèrent, y'aura peut-être une chance de sortir de ce fourbi avec les honneurs. Et de se faire un nouveau pote.
S'il y a bien une chose que le Caravanier a compris depuis longtemps, c'est qu'il préfère avoir un bon réseau qu'une grosse fortune. Et être vivant pauvre plutôt que mort riche.
Après, tendre vers être vivant et riche, c'est un travail quotidien...
Il n'a pas le loisir de s'appesantir sur ce doux rêve que le mec, qu'il n'a pas quitté de l’œil, se tourne avec une exclamation de surprise.
Le gosse et l'aazho ont disparu. Simplement, en deux secondes, comme ça ? Sans cri, sans bruit ? C'est pas discret, un ongulé blanc et un adolescent mort de trouille, normalement... quoique...
Le silence est omniprésent. Le clapotis de l'onde, de la vaguelette qui se calme peu à peu...
Là où Bastian et son aazho se reposaient quelques instants plus tôt, là où la trace enfoncée du flanc de Blanc dans l'argile de la berge est marquée, d'autres marques, comme si un corps avait été traîné par... des sortes de... cordages ?
L'oeil d'Hiraeth, son orbe démoniaque, enflammé et fulminant, lui permet de voir avec un luxe de détails sous le ciel clair le contour des filins, les traces rondes parfois, ou longilignes... Altahir, ou peu importe comment s'appelle cet honnête menteur, appelle à la fuite. Alors qu'ils reculent, cherchant à comprendre, à cerner la menace pour mieux la fuir...
Une ombre, un peu au large de la crique, sous l'eau. Le miroir de l'onde se soulève, se brise, s'éventre sous l'assaut de longs bras d'un vert sombre, où fleurissent les aspérités rondes de valvules d'un rouge ardent.
Deux d'entre eux sont tordus dans un angle étrange et secouent frénétiquement Blanc, l'aazho téméraire qui les mord violemment en grognant. Elles cèdent et le bestiau chute à l'eau dans une gerbe d'éclaboussures, avant de réapparaître, nageant vers la rive pour s'y ébrouer tout en grondant sourdement envers l'apparition.
Car désormais, dans un chuintement d'eau coulant sur la chlorophylle visqueuse, apparaît une corolle de pétales rose vif, entourant une bouche fermée par des valvules collantes : et dans le goitre de la plante, apparaissent les contours du corps de Bastian, remuant faiblement. L'aazho a l'air de vouloir en découdre encore, des traces de pustules sont visibles sur sa peau mais il a été vraisemblablement protégé par sa toison.
A quelques mètres du rivage, ils ont encore pied. Que faire ? Ils n'allaient quand même pas laisser le gamin se faire digérer vivant par une saloperie de plante verte non ?
Putain. C'est ça d'être trop gris clair pour s'en battre de la vie des autres.
Tous ont sorti leurs lames et évaluent la situation, et se concertent du regard en cet instant.
Hiraeth sourit à Altamachin. Un sourire un peu jaune, mais aussi très ironique.
« C'est le moment de savoir ce que vous avez dans le ventre. Et si on est capables de coopérer.
Pour ma part, j'vais pas laisser ce machin bouffer un mioche sous mes yeux. »
Astuce s'est déjà avancée, cherchant le meilleur angle d'attaque.
Ou pire.
Vaut mieux un merco qu'un connard de l'armée, pour sûr. Se retrouver numéroté en tant que contrebandier, s'il pouvait éviter... C'est pas en se faisant passer pour un abruti qu'il réussira à faire oublier au type qu'il venait ici prendre cargaison de caisses illégales, en pleine nuit et en pleine jungle.
Le faire disparaître ?
Facile, mais ça fait chier. Hiraeth n'est pas pour la déglingue facile. Le mec a l'air d'avoir de la ressource, il cause quand même de buter des varans corrompus de deux mètres comme si c'était quelque chose d'hyper chiant mais pas insurmontable.
Le meilleur moyen de savoir, c'est de poursuivre. S'il était si costaud que ça, il se serait débarrassé d'eux sans atermoyer. S'ils coopèrent, y'aura peut-être une chance de sortir de ce fourbi avec les honneurs. Et de se faire un nouveau pote.
S'il y a bien une chose que le Caravanier a compris depuis longtemps, c'est qu'il préfère avoir un bon réseau qu'une grosse fortune. Et être vivant pauvre plutôt que mort riche.
Après, tendre vers être vivant et riche, c'est un travail quotidien...
Il n'a pas le loisir de s'appesantir sur ce doux rêve que le mec, qu'il n'a pas quitté de l’œil, se tourne avec une exclamation de surprise.
Le gosse et l'aazho ont disparu. Simplement, en deux secondes, comme ça ? Sans cri, sans bruit ? C'est pas discret, un ongulé blanc et un adolescent mort de trouille, normalement... quoique...
Le silence est omniprésent. Le clapotis de l'onde, de la vaguelette qui se calme peu à peu...
Là où Bastian et son aazho se reposaient quelques instants plus tôt, là où la trace enfoncée du flanc de Blanc dans l'argile de la berge est marquée, d'autres marques, comme si un corps avait été traîné par... des sortes de... cordages ?
L'oeil d'Hiraeth, son orbe démoniaque, enflammé et fulminant, lui permet de voir avec un luxe de détails sous le ciel clair le contour des filins, les traces rondes parfois, ou longilignes... Altahir, ou peu importe comment s'appelle cet honnête menteur, appelle à la fuite. Alors qu'ils reculent, cherchant à comprendre, à cerner la menace pour mieux la fuir...
Une ombre, un peu au large de la crique, sous l'eau. Le miroir de l'onde se soulève, se brise, s'éventre sous l'assaut de longs bras d'un vert sombre, où fleurissent les aspérités rondes de valvules d'un rouge ardent.
Deux d'entre eux sont tordus dans un angle étrange et secouent frénétiquement Blanc, l'aazho téméraire qui les mord violemment en grognant. Elles cèdent et le bestiau chute à l'eau dans une gerbe d'éclaboussures, avant de réapparaître, nageant vers la rive pour s'y ébrouer tout en grondant sourdement envers l'apparition.
Car désormais, dans un chuintement d'eau coulant sur la chlorophylle visqueuse, apparaît une corolle de pétales rose vif, entourant une bouche fermée par des valvules collantes : et dans le goitre de la plante, apparaissent les contours du corps de Bastian, remuant faiblement. L'aazho a l'air de vouloir en découdre encore, des traces de pustules sont visibles sur sa peau mais il a été vraisemblablement protégé par sa toison.
A quelques mètres du rivage, ils ont encore pied. Que faire ? Ils n'allaient quand même pas laisser le gamin se faire digérer vivant par une saloperie de plante verte non ?
Putain. C'est ça d'être trop gris clair pour s'en battre de la vie des autres.
Tous ont sorti leurs lames et évaluent la situation, et se concertent du regard en cet instant.
Hiraeth sourit à Altamachin. Un sourire un peu jaune, mais aussi très ironique.
« C'est le moment de savoir ce que vous avez dans le ventre. Et si on est capables de coopérer.
Pour ma part, j'vais pas laisser ce machin bouffer un mioche sous mes yeux. »
Astuce s'est déjà avancée, cherchant le meilleur angle d'attaque.
Affilié au Reike
Alaric Nordan
Messages : 384
crédits : 871
crédits : 871
Alaric s'était figé en voyant la plante carnivore jaillir des eaux, tentant de gober l'Aazho albinos qui était loin de se laisser faire. Il était peut-être une proie pour la Vorace, vu sa taille réduite provoquée par sa tare d'albinisme, mais il était clairement dans l'idée de ne pas se faire bouffer. Faire partie de la chaîne alimentaire n'impliquait pas obligatoirement de se laisser faire. Deux des tentacules végétaux avaient subi son courroux mordant. Maintenant, Blanc se dressait sur ses quatre pattes, faisant face à la monstruosité verdâtre qui avait avalé son jeune maître.
Dans ce qui servait de gésier ou de jabot pour le prédateur, une forme humanoïde remuait à peine, groggy à cause des toxines de la plante ou... en train de suffoquer. Alaric sentit l’adrénaline monter en flèche. Son regard passa de l'espèce de fleur carnassière à Blanc, puis à Hiraeth et Astuce, qui se tenaient prêts à intervenir, leurs lames respectives en main. Et cet autre borgne en rajoutait une couche.
Le géomagicien aurait bien voulu lui répondre par une réplique équivalente, mais il n'avait pas le temps pour ça, encore moins pour réfléchir à un plan. Le gosse avait peut-être encore une chance, mais elle s’amenuisait à chaque seconde passée dans les entrailles gluantes de la plante carnivore.
Et dire qu'à l'instant d'avant, il était dans l'idée de prendre la fuite. Mais maintenant qu'ils pouvaient encore faire quelque chose...
"Alors ne perdons pas de temps à bavasser !"
Il se précipita au plus proche de la Vorace, quitte à tremper ses bottes en se rapprochant de leur cible depuis la berge. Blanc grognait et piétinait non loin de lui, comme s’il avait compris que ce bipède allait tenter de secourir son maître.
Au début, il voulut faire appel à sa magie principale, mais l'extraction du jeune homme demandait une intervention presque chirurgicale. Et il n'avait pas encore l'assurance d'avoir totalement repris le contrôle sur sa magie. Quand il avait retrouvé le contact avec la réalité, renouer avec la trame magique n'avait pas été aisé. Heureusement, il avait d'autres atouts dans sa poche.
"Faut me tenir ces tentacules le plus éloignés de moi !"
Sa dague paraissait bien ridicule pour trancher les tentacules de la plante. Pourtant, il s'approcha toujours davantage. Son but ? Atteindre le jabot, trancher la paroi visqueuse et le sortir de là. Un tentacule voulut s'abattre sur lui. Il s'enroula rageusement autour d'une petite bulle d'eau qui venait de bondir hors de l'eau. Plusieurs boules aqueuses jaillirent pour protéger le mage. Une défense bien dérisoire, mais qui se complèterait avec l'action d'Astuce et d'Hiraeth.
D'un coup, il bondit hors de l'eau ; là où il avait voulu former une rampe pour mieux sauter vers la bestiole, ce fut une formation rocheuse qui prit forme sous ses bottes. Heureusement, malgré la surprise, il partit droit, et, dague levée au-dessus de sa tête, il se prépara à s'accrocher à la Vorace.
Je suis complètement taré..., songea-t-il. Il ne manquait plus que d'en rire.
Sa courte lame se planta dans ce qui semblait être une section plus tendre des veinules du gosier de la Vorace.
La créature réagit immédiatement, des spasmes brutaux secouant son corps végétal. Du liquide nauséabond commença à s'écouler de la fente, qui allait croissant sous la dague d'Alaric, tandis que les tentacules fouettaient l’air avec frénésie. La peau touchée par les miasmes liquides commença à provoquer de légers picotements. Du suc gastrique, pensa le mage, qui avait plongé son bras droit entier à l'intérieur du monstre pour essayer d'attraper le gamin. Il se recroquevilla lorsqu'un tentacule vrillant manqua de le percuter.
"Mais qu'est-ce que vous foutez ?!"
Bordel, il était où, le gamin ? Il força son autre bras à descendre sa dague pour trancher plus fortement et agrandir l'entaille.
La monstruosité convulsa violemment. Puis, mue par un étrange instinct de survie, elle recracha Bastian, gluant mais vivant, sur le sol humide de la berge. Blanc se précipita pour lui lécher frénétiquement le visage, tandis que le garçon respirait avec peine.
Le gosse était sauvé ! Mais la victoire fut de courte durée. Un tentacule s'enroula autour de son bras armé. Alaric voulut le trancher avec sa magie, mais la force de la créature était si terrifiante et douloureuse qu'il crut que ses os allaient se broyer sous la pression. En même temps, la Vorace recula pour rejoindre la protection des eaux lacustres.
Il réussit à trancher le tentacule grâce à une petite lame d'eau, mais un deuxième appendice s’enroula autour de sa taille. La plante était déterminée à avoir son repas ! Et avant même qu'il ait pu brailler un appel à l'aide, la Vorace s'enfonça avec une vivacité ahurissante dans la flotte.
Dans ce qui servait de gésier ou de jabot pour le prédateur, une forme humanoïde remuait à peine, groggy à cause des toxines de la plante ou... en train de suffoquer. Alaric sentit l’adrénaline monter en flèche. Son regard passa de l'espèce de fleur carnassière à Blanc, puis à Hiraeth et Astuce, qui se tenaient prêts à intervenir, leurs lames respectives en main. Et cet autre borgne en rajoutait une couche.
Le géomagicien aurait bien voulu lui répondre par une réplique équivalente, mais il n'avait pas le temps pour ça, encore moins pour réfléchir à un plan. Le gosse avait peut-être encore une chance, mais elle s’amenuisait à chaque seconde passée dans les entrailles gluantes de la plante carnivore.
Et dire qu'à l'instant d'avant, il était dans l'idée de prendre la fuite. Mais maintenant qu'ils pouvaient encore faire quelque chose...
"Alors ne perdons pas de temps à bavasser !"
Il se précipita au plus proche de la Vorace, quitte à tremper ses bottes en se rapprochant de leur cible depuis la berge. Blanc grognait et piétinait non loin de lui, comme s’il avait compris que ce bipède allait tenter de secourir son maître.
Au début, il voulut faire appel à sa magie principale, mais l'extraction du jeune homme demandait une intervention presque chirurgicale. Et il n'avait pas encore l'assurance d'avoir totalement repris le contrôle sur sa magie. Quand il avait retrouvé le contact avec la réalité, renouer avec la trame magique n'avait pas été aisé. Heureusement, il avait d'autres atouts dans sa poche.
"Faut me tenir ces tentacules le plus éloignés de moi !"
Sa dague paraissait bien ridicule pour trancher les tentacules de la plante. Pourtant, il s'approcha toujours davantage. Son but ? Atteindre le jabot, trancher la paroi visqueuse et le sortir de là. Un tentacule voulut s'abattre sur lui. Il s'enroula rageusement autour d'une petite bulle d'eau qui venait de bondir hors de l'eau. Plusieurs boules aqueuses jaillirent pour protéger le mage. Une défense bien dérisoire, mais qui se complèterait avec l'action d'Astuce et d'Hiraeth.
D'un coup, il bondit hors de l'eau ; là où il avait voulu former une rampe pour mieux sauter vers la bestiole, ce fut une formation rocheuse qui prit forme sous ses bottes. Heureusement, malgré la surprise, il partit droit, et, dague levée au-dessus de sa tête, il se prépara à s'accrocher à la Vorace.
Je suis complètement taré..., songea-t-il. Il ne manquait plus que d'en rire.
Sa courte lame se planta dans ce qui semblait être une section plus tendre des veinules du gosier de la Vorace.
La créature réagit immédiatement, des spasmes brutaux secouant son corps végétal. Du liquide nauséabond commença à s'écouler de la fente, qui allait croissant sous la dague d'Alaric, tandis que les tentacules fouettaient l’air avec frénésie. La peau touchée par les miasmes liquides commença à provoquer de légers picotements. Du suc gastrique, pensa le mage, qui avait plongé son bras droit entier à l'intérieur du monstre pour essayer d'attraper le gamin. Il se recroquevilla lorsqu'un tentacule vrillant manqua de le percuter.
"Mais qu'est-ce que vous foutez ?!"
Bordel, il était où, le gamin ? Il força son autre bras à descendre sa dague pour trancher plus fortement et agrandir l'entaille.
La monstruosité convulsa violemment. Puis, mue par un étrange instinct de survie, elle recracha Bastian, gluant mais vivant, sur le sol humide de la berge. Blanc se précipita pour lui lécher frénétiquement le visage, tandis que le garçon respirait avec peine.
Le gosse était sauvé ! Mais la victoire fut de courte durée. Un tentacule s'enroula autour de son bras armé. Alaric voulut le trancher avec sa magie, mais la force de la créature était si terrifiante et douloureuse qu'il crut que ses os allaient se broyer sous la pression. En même temps, la Vorace recula pour rejoindre la protection des eaux lacustres.
Il réussit à trancher le tentacule grâce à une petite lame d'eau, mais un deuxième appendice s’enroula autour de sa taille. La plante était déterminée à avoir son repas ! Et avant même qu'il ait pu brailler un appel à l'aide, la Vorace s'enfonça avec une vivacité ahurissante dans la flotte.
Page 2 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum