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Affilié au Reike
Stadzank
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Info personnage
Race: Gobelin
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: D
Quel spectacle, mais quel spectacle... Voilà une arène qui restera dans les annales. Des étoiles encore plein la tête et les mains encore rouges d’avoir taper si fort, le petit homme vert descendit de sa chaise et prit congé de l’ambassadrice républicaine.
Au plaisir de vous recroiser, Rim Casris. Je ne manquerais pas de vous contacter lorsque je serais de passage à Kyouji. D’ici là, je vous souhaite bon courage dans votre tâche ô combien difficile.
Sur ces mots, il tourna les talons et se fraya rapidement un passage dans la foule des nobles qui se prenaient eux aussi le chemin des escaliers. Pas le temps de flâner dans les rues de Taisen, l’espion préféra vite rentrer pour rédiger son rapport : il savait que plus les minutes passaient et plus sa mémoire lui ferait défaut. Arrivé dans sa belle chambre d’hôtel, encore un des petits plaisirs que s’était offert le faux-bijoutier aux frais de l’Empire, l’assassin quitta ses belles étoffes et ses beaux bijoux. Une fois un peu plus à l’aise, il se mit à rédiger un courrier un peu spécial à ses Maîtres :
Muni de son petit carnet de codage, il entreprit un long travail de cryptage, remplaçant chaque lettre par une autre suivant le code défini par le petit livre fournit par son ancien Maître. Voilà une bonne occasion de tester leur mode de communication même si ça risquait peut-être de les user à la longue de passer deux heures à déchiffrer un rapport...
Une fois le travail terminé, le gobelin regarda la petite bosse qui s’était formée sur son doigt et maugréa contre ce système de rapport qui l’obligeait à écrire trois fois le même courrier, enfin un classique et deux versions cryptées. Il brûla le premier manuscrit et plaça les courriers dans leurs enveloppes respectives et les scella par un cachet de cire.
En regardant par la fenêtre, le gobelin constata que déjà le soleil perdait de sa superbe et que la belle après-midi ensoleillée laissait place à la soirée. Souhaitant profiter au maximum de son séjour à Taisen, Stadzank se déguisa à nouveau en bijoutier pour poster ses lettres et flâner un peu dans les rues de la ville. Mais c’est le brouhaha à l’extérieur qui l’attira : La Foire de la Lune Rouge. Se laissant guider par les badauds qui comme lui étaient attirés par l’effervescence de ce lieu de vie éphémère, l’espion contempla les diverses échoppes et stands.
Non loin d’une taverne improvisée, c’est un petit adolescent qui attira son attention avec un stand qu’il ne connaissait que trop bien : celui du bonneteau. Avec ses trois cartes, il avait attiré une dizaine de curieux autour de lui ainsi que leur bourse bien garnie. Le faux bijoutier se rapprocha et regarda l’adolescent faire son petit manège : ce dernier était assez rapide pour bluffer toute l’assemblée mais l’œil aguerri du gobelin connaissait trop bien la combine. En voyant le regard passionné des parieurs, ce fût trop tentant, il se sentait obliger d’aider son prochain.
Balançant son attirail de bijoutier dans un coin discret, l’espion revint vers le petit stand de bonneteau et parla discrètement au maître du jeu :
Hé garçon, j’le connais ton truc... dit-il en montrant la dame dans la manche de l'ado. Tu veux t’faire un max de blé ? Laisse-moi les cartes et va me rabattre du gogo !
Au plaisir de vous recroiser, Rim Casris. Je ne manquerais pas de vous contacter lorsque je serais de passage à Kyouji. D’ici là, je vous souhaite bon courage dans votre tâche ô combien difficile.
Sur ces mots, il tourna les talons et se fraya rapidement un passage dans la foule des nobles qui se prenaient eux aussi le chemin des escaliers. Pas le temps de flâner dans les rues de Taisen, l’espion préféra vite rentrer pour rédiger son rapport : il savait que plus les minutes passaient et plus sa mémoire lui ferait défaut. Arrivé dans sa belle chambre d’hôtel, encore un des petits plaisirs que s’était offert le faux-bijoutier aux frais de l’Empire, l’assassin quitta ses belles étoffes et ses beaux bijoux. Une fois un peu plus à l’aise, il se mit à rédiger un courrier un peu spécial à ses Maîtres :
- Le courrier:
- Le 25 septembre de l’An 4,
Cvz Thqlzalz,
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Z.
Muni de son petit carnet de codage, il entreprit un long travail de cryptage, remplaçant chaque lettre par une autre suivant le code défini par le petit livre fournit par son ancien Maître. Voilà une bonne occasion de tester leur mode de communication même si ça risquait peut-être de les user à la longue de passer deux heures à déchiffrer un rapport...
Une fois le travail terminé, le gobelin regarda la petite bosse qui s’était formée sur son doigt et maugréa contre ce système de rapport qui l’obligeait à écrire trois fois le même courrier, enfin un classique et deux versions cryptées. Il brûla le premier manuscrit et plaça les courriers dans leurs enveloppes respectives et les scella par un cachet de cire.
En regardant par la fenêtre, le gobelin constata que déjà le soleil perdait de sa superbe et que la belle après-midi ensoleillée laissait place à la soirée. Souhaitant profiter au maximum de son séjour à Taisen, Stadzank se déguisa à nouveau en bijoutier pour poster ses lettres et flâner un peu dans les rues de la ville. Mais c’est le brouhaha à l’extérieur qui l’attira : La Foire de la Lune Rouge. Se laissant guider par les badauds qui comme lui étaient attirés par l’effervescence de ce lieu de vie éphémère, l’espion contempla les diverses échoppes et stands.
Non loin d’une taverne improvisée, c’est un petit adolescent qui attira son attention avec un stand qu’il ne connaissait que trop bien : celui du bonneteau. Avec ses trois cartes, il avait attiré une dizaine de curieux autour de lui ainsi que leur bourse bien garnie. Le faux bijoutier se rapprocha et regarda l’adolescent faire son petit manège : ce dernier était assez rapide pour bluffer toute l’assemblée mais l’œil aguerri du gobelin connaissait trop bien la combine. En voyant le regard passionné des parieurs, ce fût trop tentant, il se sentait obliger d’aider son prochain.
Balançant son attirail de bijoutier dans un coin discret, l’espion revint vers le petit stand de bonneteau et parla discrètement au maître du jeu :
Hé garçon, j’le connais ton truc... dit-il en montrant la dame dans la manche de l'ado. Tu veux t’faire un max de blé ? Laisse-moi les cartes et va me rabattre du gogo !
Invité
Invité
Rouge. Le soleil à son crépuscule prenait cette couleur. Rouge comme la couleur du Reike, rouge comme ces putains d' Enfers. Rejik était là depuis à peine deux jours a l'occasion d'un contrat qui lui avait été attribué plus tôt. Une sombre histoire de marchand dont la donzelle attitrée affolait le pieutard de plus d'un dans cette contrée militaire. (Le but de sa ici était de suriner un ou deux de ses amants pour dissuader le reste du cheptel) Le temps était toujours à l'investigation et pour l'instant la récolte d'indice potentiel se résumait à: que dalle.
Bref, notre Rejik s'était rameuté le joufflu à Taisen. Lui le petit malfrat au milieu d'un troupeau immense de gardes, de soldats tous plus costaud et grandes-gueules les uns que les autres. Un agneau dans la bergerie.
*Putain; qu'est-ce que je fous ici... Un contrat merdique pour une récompense merdique* enfin, s'il était honoré un jour cet accord.
Voyant la situation stagner, les dires de passants louant les festivités de la Foire de la Lune Rouge le motivèrent à aller y pointer son reniflard.
Et ouah, pour sûr que ça en valait la peine. Il y en avait pour tout les goûts, du nouveau bourgeois étalant son pognon tout neuf au traine-savatte des bas fond qui vient se rincer l'œil auprès de danseuses exotiques et autres jouvencelles de sortie.
On y trouvait de tout, de la voyante aveugle sur son stand miséreux au maroquinier de luxe avec un présentoir de vingt mètres de long gardé par des colosses aux airs pas bien tendres. Bon, on va pas se mentir, Rej n'étant pas plus que ça attaché aux biens matériel, c' est donc naturellement qu'il se dirigea vers des biens plus...liquides. En premier lieu, une auberge sortie de terre pour la foire, "le Pad Palé". On peut y trouver des bières élaborées partout dans le Sekai. Ni une ni deux, deux grosses pintes de cervoise républicaine. Incroyablement amère, mais "c'est a la mode chez les jeunes" entendit-il a la table voisine. Et putain le prix aussi avait une certaine amertume, c est logiquement que Rejik se leva et se tira sans payer son dû a la recherche d'un débit de boisson "plus classique".
A quelques dizaines de mètres un petit attroupement tenait lieu autour d'un gosse qui semblait proposer des paris. Rej, court sur patte s'approchait du gamin mais se fît gentiment bousculer par ce qui semblait être une sorte de bijoutier, pas bien haut perché non plus. Le petit "magicien" jouait avec trois cartes et Rejik reconnut le "Trouve la dame" un jeu auquel ses anciens potes jouaient régulièrement étant mioches. Rej était prêt à mettre quelques pièces sur une carte quand un gobelin a la corpulence étrangement similaire au bijoutier adressa la parole en douce au tenancier du stand.
Bref, notre Rejik s'était rameuté le joufflu à Taisen. Lui le petit malfrat au milieu d'un troupeau immense de gardes, de soldats tous plus costaud et grandes-gueules les uns que les autres. Un agneau dans la bergerie.
*Putain; qu'est-ce que je fous ici... Un contrat merdique pour une récompense merdique* enfin, s'il était honoré un jour cet accord.
Voyant la situation stagner, les dires de passants louant les festivités de la Foire de la Lune Rouge le motivèrent à aller y pointer son reniflard.
Et ouah, pour sûr que ça en valait la peine. Il y en avait pour tout les goûts, du nouveau bourgeois étalant son pognon tout neuf au traine-savatte des bas fond qui vient se rincer l'œil auprès de danseuses exotiques et autres jouvencelles de sortie.
On y trouvait de tout, de la voyante aveugle sur son stand miséreux au maroquinier de luxe avec un présentoir de vingt mètres de long gardé par des colosses aux airs pas bien tendres. Bon, on va pas se mentir, Rej n'étant pas plus que ça attaché aux biens matériel, c' est donc naturellement qu'il se dirigea vers des biens plus...liquides. En premier lieu, une auberge sortie de terre pour la foire, "le Pad Palé". On peut y trouver des bières élaborées partout dans le Sekai. Ni une ni deux, deux grosses pintes de cervoise républicaine. Incroyablement amère, mais "c'est a la mode chez les jeunes" entendit-il a la table voisine. Et putain le prix aussi avait une certaine amertume, c est logiquement que Rejik se leva et se tira sans payer son dû a la recherche d'un débit de boisson "plus classique".
A quelques dizaines de mètres un petit attroupement tenait lieu autour d'un gosse qui semblait proposer des paris. Rej, court sur patte s'approchait du gamin mais se fît gentiment bousculer par ce qui semblait être une sorte de bijoutier, pas bien haut perché non plus. Le petit "magicien" jouait avec trois cartes et Rejik reconnut le "Trouve la dame" un jeu auquel ses anciens potes jouaient régulièrement étant mioches. Rej était prêt à mettre quelques pièces sur une carte quand un gobelin a la corpulence étrangement similaire au bijoutier adressa la parole en douce au tenancier du stand.
- Spoiler:
- Petit post d'introduction, je n' ai pas réussi a te Mp car je n'ai pas encore 5 messages sur le forum.
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
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Ah les foires, c'était si vivant, si intense en termes de sons et de conversations, de présences humaines, peu importait le genre. Il n'y avait pas à dire, pour ces festivités, les Reikois y mettaient tous leurs cœurs. Toute sourire, une jeune femme blonde passait d'un stand à un autre, participait à certaines danses même si elle était maladroite quant à certains pas à exécuter par méconnaissance de ces derniers, humait ici et là quelques étalages qui proposaient des nourritures en tout genre aux vertus exceptionnelles aux dires de leurs vendeurs. Décidément, elle ne savait plus où en donner de la tête. Mille et une idées envahissaient son esprit en contemplant tous les plats cuisinés qu'elle pourrait un jour proposer à sa taverne. À condition d'en trouver les ingrédients et la recette surtout. Bah, en compensant avec une viande plus républicaine, elle réussirait peut-être à adapter ce qu'elle voyait. Elle devra s'accorder un peu de temps pour tester ce qu'elle réussissait à retenir... Ou alors, elle se concentrerait sur les rares produits marins qu'on proposait ici, à Taisen
Faisant une petite pause dans ses pérégrinations de découverte culinaires, elle réajusta le voile de coton blanc qui couvrait sa tête, la positionnant qu'à moitié, pour laisser son visage visible de tous. Celui-ci s'ajustait harmonieusement avec une robe ample de même teinte et faite de la même matière. Légère et respirante, la Sirène s'était épargnée avec de la forte chaleur durant la journée. Et en prime, elle avait pu se sentir totalement à son aise, comme libre en dessous de la légèreté de sa tenue. Bien, la journée se terminait, le soleil était en train de se coucher. Et si elle regardait ce qu'on proposait à boire dans les tavernes d'extérieur, aménagées pour l'occasion des fêtes dans les parages ? Car observer les étals de nourritures n'apportaient pas son long de breuvages savoureux. Elle vendait aussi de l'alcool, et s'inspirer des autres pouvait être intéressant. Ah ! Ele vit un truc qui l'intéressait et s'y rendit
Son sourire s'élargit à l'idée de passer une excellente soirée ici. Quelques stands investissaient les lieux autour de l'étal de débit de boissons. Elle nota cette idée dans le cadre de fêtes à Courage, même si le Marsouin Blanc ne disposait pas autant d'espace que cette taverne en plein air. Rien ne pourrait l'empêcher de faire un stand. Tiens ? Il y avait un attroupement joyeux là-bas et s'en rapprocha. Poussée par la curiosité, elle se rapprocha suffisamment pour voir de quoi il était question. Ah ! oui, elle avait déjà vu ce jeu. Cela paraissait simple, mais il y avait un truc, qu'elle n'avait pas encore saisi pour deviner l'emplacement de la carte.
Constatant qu'elle s'était mise à côté d'un Nain, elle le regarda un instant. Elle n'en croisait pas souvent de ces êtres-là. Il n'avait pas le charme des Hommes, mais bon, elle était là pour voir ce jeu de cartes. Lui aussi, vu son regard attentif sur le nouveau jeu qui se préparait.
''Vous allez essayer de trouver la carte, noble Sir ? Lui demanda-t-elle alors ?
Faisant une petite pause dans ses pérégrinations de découverte culinaires, elle réajusta le voile de coton blanc qui couvrait sa tête, la positionnant qu'à moitié, pour laisser son visage visible de tous. Celui-ci s'ajustait harmonieusement avec une robe ample de même teinte et faite de la même matière. Légère et respirante, la Sirène s'était épargnée avec de la forte chaleur durant la journée. Et en prime, elle avait pu se sentir totalement à son aise, comme libre en dessous de la légèreté de sa tenue. Bien, la journée se terminait, le soleil était en train de se coucher. Et si elle regardait ce qu'on proposait à boire dans les tavernes d'extérieur, aménagées pour l'occasion des fêtes dans les parages ? Car observer les étals de nourritures n'apportaient pas son long de breuvages savoureux. Elle vendait aussi de l'alcool, et s'inspirer des autres pouvait être intéressant. Ah ! Ele vit un truc qui l'intéressait et s'y rendit
Son sourire s'élargit à l'idée de passer une excellente soirée ici. Quelques stands investissaient les lieux autour de l'étal de débit de boissons. Elle nota cette idée dans le cadre de fêtes à Courage, même si le Marsouin Blanc ne disposait pas autant d'espace que cette taverne en plein air. Rien ne pourrait l'empêcher de faire un stand. Tiens ? Il y avait un attroupement joyeux là-bas et s'en rapprocha. Poussée par la curiosité, elle se rapprocha suffisamment pour voir de quoi il était question. Ah ! oui, elle avait déjà vu ce jeu. Cela paraissait simple, mais il y avait un truc, qu'elle n'avait pas encore saisi pour deviner l'emplacement de la carte.
Constatant qu'elle s'était mise à côté d'un Nain, elle le regarda un instant. Elle n'en croisait pas souvent de ces êtres-là. Il n'avait pas le charme des Hommes, mais bon, elle était là pour voir ce jeu de cartes. Lui aussi, vu son regard attentif sur le nouveau jeu qui se préparait.
''Vous allez essayer de trouver la carte, noble Sir ? Lui demanda-t-elle alors ?
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Stadzank
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L’adolescent hésita quelques secondes, puis tendit les 3 cartes au gobelin. Ce dernier récupéra son matériel et tendit à nouveau la main comme s’il lui manquait quelque chose. Le jeune homme sourit et d’un signe de tête, indiqua à son tout nouveau complice quelque chose par terre. L’assassin profita de rapprocher un rondin de bois prêt de la table, histoire de se mettre à hauteur, pour ramasser le précieux objet discrètement et le placer minutieusement dans sa manche avant de réapparaître aux yeux des badauds.
Il réajusta son capuchon et estima qu’avec la faible lumière que procurait les torches, on aurait du mal à faire le lien avec le “bijoutier”. Tandis que l’adolescent s’en allait dans les travées de la foire pour recruter de nouveaux pigeons, il était temps pour le petit home vert de faire son “show”.
M’ssieurs-dames, approchez-vous, promis j'mords pas.
Avec un sourire carnassier, il continua son monologue tout en plaçant les trois cartes devant lui : le roi de trèfle, le roi de pique et bien sûr la dame de cœur.
Alors le principe est TRES simple... Trois cartes, une seule dame ! Et le but est de trouver cette foutue dame...
Les petites mains vertes retournèrent alors les cartes et il regarda une bonne femme à la mine déçue.
Tu croyais quand même pas qu’j’allais t’faire deviner de c'côté quand même ? Ah j’te jure...
Quelques hommes se mirent à ricaner et la bonne femme leva les yeux au ciel, dégoutée d’être la cible des moqueries mais trop intriguée pour quitter la table. Pendant ce temps-là, le nouveau maître du jeu commença à manipuler les cartes de façon à les mélanger mais à un rythme largement assez faible pour que tout le monde puisse tracer la Reine facilement.
J’vais bouger les cartes, comme ça... Et vous aurez plus qu’à miser sur la carte où s’trouve la Reine. Si tu choisis la bonne carte, tu doubles ta mise !
Bien sûr si tu te trompes, le gobelin empoche ta mise mais ça c’est beaucoup moins vendeur que d’insister sur les gains.
Allez, on fait un premier tour tranquillou à une pièce d’argent ! Qu’les sans dents et tous les sacs à vins qu’on pas d’quoi miser laisse la place devant !
La “reine” valsait de gauche, à droite, repassait au milieu à un rythme un peu plus élevé mais on pouvait suivre aisément la position de la dame de cœur, enfin dans le cas des joueurs assidus !
Alors, où k'elle est la reine ?
Maintenant tous les joueurs étaient invités à placer une pièce d'argent devant la carte où se trouvait la précieuse reine. Plusieurs hommes se regardaient, se posant la question si oui ou non ils devaient sauter le pas. Pourtant ils "savaient" où se trouvait la bonne carte et l'argent serait gagné à coup sûr. Un petit jeune qui sentait fort le cheval - surement un garçon d'écurie - sauta le pas et plaça une pièce d'argent. Dieu merci, ce fût le déclic pour que deux autres joueurs passent l'action. Pour l'instant, trois pièces d'argent étaient placées devant la même carte qui, d'un comme un accord avec l'ensemble des spectateurs, étaient la carte gagnante.
Il réajusta son capuchon et estima qu’avec la faible lumière que procurait les torches, on aurait du mal à faire le lien avec le “bijoutier”. Tandis que l’adolescent s’en allait dans les travées de la foire pour recruter de nouveaux pigeons, il était temps pour le petit home vert de faire son “show”.
M’ssieurs-dames, approchez-vous, promis j'mords pas.
Avec un sourire carnassier, il continua son monologue tout en plaçant les trois cartes devant lui : le roi de trèfle, le roi de pique et bien sûr la dame de cœur.
Alors le principe est TRES simple... Trois cartes, une seule dame ! Et le but est de trouver cette foutue dame...
Les petites mains vertes retournèrent alors les cartes et il regarda une bonne femme à la mine déçue.
Tu croyais quand même pas qu’j’allais t’faire deviner de c'côté quand même ? Ah j’te jure...
Quelques hommes se mirent à ricaner et la bonne femme leva les yeux au ciel, dégoutée d’être la cible des moqueries mais trop intriguée pour quitter la table. Pendant ce temps-là, le nouveau maître du jeu commença à manipuler les cartes de façon à les mélanger mais à un rythme largement assez faible pour que tout le monde puisse tracer la Reine facilement.
J’vais bouger les cartes, comme ça... Et vous aurez plus qu’à miser sur la carte où s’trouve la Reine. Si tu choisis la bonne carte, tu doubles ta mise !
Bien sûr si tu te trompes, le gobelin empoche ta mise mais ça c’est beaucoup moins vendeur que d’insister sur les gains.
Allez, on fait un premier tour tranquillou à une pièce d’argent ! Qu’les sans dents et tous les sacs à vins qu’on pas d’quoi miser laisse la place devant !
La “reine” valsait de gauche, à droite, repassait au milieu à un rythme un peu plus élevé mais on pouvait suivre aisément la position de la dame de cœur, enfin dans le cas des joueurs assidus !
Alors, où k'elle est la reine ?
Maintenant tous les joueurs étaient invités à placer une pièce d'argent devant la carte où se trouvait la précieuse reine. Plusieurs hommes se regardaient, se posant la question si oui ou non ils devaient sauter le pas. Pourtant ils "savaient" où se trouvait la bonne carte et l'argent serait gagné à coup sûr. Un petit jeune qui sentait fort le cheval - surement un garçon d'écurie - sauta le pas et plaça une pièce d'argent. Dieu merci, ce fût le déclic pour que deux autres joueurs passent l'action. Pour l'instant, trois pièces d'argent étaient placées devant la même carte qui, d'un comme un accord avec l'ensemble des spectateurs, étaient la carte gagnante.
- HRP:
- Premier tour tranquille pour appâter le gogo, le prochain tour ça va se corser. Si des joueurs veulent encore rejoindre n'hésitez pas
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Le nain était occupé à autre chose, ou alors, il préférait ne pas lui répondre dans l'immédiat. Dans les deux cas, la blonde se contenta de hausser des épaules, se concentrant sur le jeu. Le petit verdâtre expliqua les règles du jeu qui étaient d'une simplicité enfantine. Très simple même, c'étaient ses mots. Attentive, Takhys l'écoutait tout en gardant un regard curieux sur les cartes qui étaient en train d'être déposée devant l'attroupement de potentiels joueurs. Deux cartes masculines, une féminine. Jusque-là, elle suivait sans problème. Le but du jeu, donc, était de retrouver la dame. D'accord... Le gobelin tout sourire retourna les cartes, pour dissimuler leur face, tout en plaisantant sur le dos d'une malheureuse. Ce n'était qu'un instant d'égayement, pour offrir une atmosphère rigolote, aux oreilles de la Sirène, qui fixait toujours les cartes qui ne présentaient que leur dos aux couleurs identiques. Puis, le maître de la petite table de jeu improvisé commença à les mouvoir, montrant ce qu'il ferait. Après son petit jeu de main, il fallait retrouver la dame. Puis, il lança la vraie manœuvre, mouvant les cartes à une vitesse telle que les plus hardis à l'observation seront la trouver.
Soudain, le gobelin cessa ses mouvements de va-et-vient, ses cartes parfaitement alignées. Takhys tapota le bas de sa lèvre inférieure, songeuse. Elle avait perdu le fil des déplacements des figures retournés. Mais en même temps, elle était un peu perplexe. Ce jeu de cartes avait des règles si simples... comment ce courtaud à la peau verte pouvait espérer gagner sa vie en laissant autant de facilité à ses joueurs ? Il y avait anguille sous roche. Elle n'était pas une experte en filouterie, mais il y avait un truc... ou alors, peut-être que le gobelin était si habile de ses mains qu'il arrivait à imposer une vitesse trompeuse aux yeux des humains. Il fallait avouer que sa dextérité était époustouflante.
Maintenant, il fallait retrouver la dame. Takhys attendit de voir ce que les autres participants allaient miser. Un gosse qui empestait l'animal domestique qu'on appelait cheval, posa une pièce. La jeunesse était capable de beaucoup de vivacité. D'autres l'imitèrent. Bon allez, la Sirène se laissa tenter et se contenta d'imiter les autres. Pour le moment... Elle sera plus concentrée pour le prochain tour.
Soudain, le gobelin cessa ses mouvements de va-et-vient, ses cartes parfaitement alignées. Takhys tapota le bas de sa lèvre inférieure, songeuse. Elle avait perdu le fil des déplacements des figures retournés. Mais en même temps, elle était un peu perplexe. Ce jeu de cartes avait des règles si simples... comment ce courtaud à la peau verte pouvait espérer gagner sa vie en laissant autant de facilité à ses joueurs ? Il y avait anguille sous roche. Elle n'était pas une experte en filouterie, mais il y avait un truc... ou alors, peut-être que le gobelin était si habile de ses mains qu'il arrivait à imposer une vitesse trompeuse aux yeux des humains. Il fallait avouer que sa dextérité était époustouflante.
Maintenant, il fallait retrouver la dame. Takhys attendit de voir ce que les autres participants allaient miser. Un gosse qui empestait l'animal domestique qu'on appelait cheval, posa une pièce. La jeunesse était capable de beaucoup de vivacité. D'autres l'imitèrent. Bon allez, la Sirène se laissa tenter et se contenta d'imiter les autres. Pour le moment... Elle sera plus concentrée pour le prochain tour.
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Stadzank
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Une, deux, trois et quatre pièces d’argent avaient été placées sur la bonne carte. Le gobelin avait ferré quatre joueurs et quoi de mieux que de leur donner la victoire sur un plateau pour les plonger complètement dans l’ivresse du jeu ? Pour arriver à cette conclusion, c’était des années de pratique pourtant c’était toujours la même chose : dès que le “gogo” avait goûté à la victoire, il continuerait à jouer jusqu’à retrouver cette sensation de plaisir simple qui était tout simplement de “gagner”.
Alors, alors, alors...
Un peu de faux suspens, ça ne mange pas de pain et ça fait monter l’adrénaline alors il ne faut pas s’en priver. Et il finit par retourner la carte sur laquelle tous les participants avaient misé : bien sûr c’était la dame, ce qui provoqua l’apparition de larges sourires sur les visages des participants. Pour enjoliver le tout, le petit homme vert affichait une petite moue contrariée et pesta en mettant la main à sa bourse. Battre un mauvais joueur était toujours plus jouissif.
Tenez, voilà pour vous. A ce rythme-là vous allez me plumer bande de p’tits veinards !
Pas sûr qu’ils arriveraient à bout du trésor Impérial - bénis soit les notes de frais - mais l’assassin en permission espérait bien le leur faire croire. Il donna deux pièces d’argent à chacun en prenant bien soin de faire s’entrechoquer les deux malheureuses pièces afin de bien insister sur leur large victoire.
Bon p’t’être que vous m’avez battu c’coup-ci mais j’ai pas dit mon dernier mot. Et comme faut que je m’refasse, on double la mise pour la prochaine partie. Z’êtes prêt ?
Question de pure formalité ! Le gobelin ne risquait pas d’attendre qui que ce soit pour commencer à tripatouiller les cartes. Pour ceux qui avait suivi la Reine dès le départ, on arrivait toujours à la tracer mais le rythme un peu plus soutenu de la manipulation des cartes nécessitait une attention de tous les instants.
Vous l’avez vu c’duel final ? Mouarf quel combat épique ! J’pensais pas voir ça d’mon vivant... Ils se sont pas foutus d’nous au Jour de la Force.
Si le gobelin discutait, c'était pour créer une distraction avant de faire une petite accélération* de sorte à vraiment brouiller les pistes. Alors que le garçon d’écurie avait lâché l’affaire et qu’il était entrain de râler parce qu’il était de corvée au moment du spectacle, le tour de passe-passe s’arrêta net, les cartes positionnées face cachées étaient parfaitement alignées comme au départ.
Alors, où k'elle est la reine ?
Tous les joueurs se retrouvaient un peu embarrassés, enfin tous sauf un qui pensait avoir une illumination et savoir précisément où se trouvait la Reine. D'un air sur de lui, il posa deux pièces d'argent sur la carte de gauche. Les deux autres hésitaient mais après tout, peut-être n'avaient-ils eu qu'un coup de malchance et après tout, ils avaient bien gagné au tour d'avant... Et voilà que quatre nouvelles pièces d'argent se retrouvaient sur la carte de gauche. Le gobelin ne montrait rien mais il savait qu'il allait perdre encore un petit paquet à cette partie...
Alors, alors, alors...
Un peu de faux suspens, ça ne mange pas de pain et ça fait monter l’adrénaline alors il ne faut pas s’en priver. Et il finit par retourner la carte sur laquelle tous les participants avaient misé : bien sûr c’était la dame, ce qui provoqua l’apparition de larges sourires sur les visages des participants. Pour enjoliver le tout, le petit homme vert affichait une petite moue contrariée et pesta en mettant la main à sa bourse. Battre un mauvais joueur était toujours plus jouissif.
Tenez, voilà pour vous. A ce rythme-là vous allez me plumer bande de p’tits veinards !
Pas sûr qu’ils arriveraient à bout du trésor Impérial - bénis soit les notes de frais - mais l’assassin en permission espérait bien le leur faire croire. Il donna deux pièces d’argent à chacun en prenant bien soin de faire s’entrechoquer les deux malheureuses pièces afin de bien insister sur leur large victoire.
Bon p’t’être que vous m’avez battu c’coup-ci mais j’ai pas dit mon dernier mot. Et comme faut que je m’refasse, on double la mise pour la prochaine partie. Z’êtes prêt ?
Question de pure formalité ! Le gobelin ne risquait pas d’attendre qui que ce soit pour commencer à tripatouiller les cartes. Pour ceux qui avait suivi la Reine dès le départ, on arrivait toujours à la tracer mais le rythme un peu plus soutenu de la manipulation des cartes nécessitait une attention de tous les instants.
Vous l’avez vu c’duel final ? Mouarf quel combat épique ! J’pensais pas voir ça d’mon vivant... Ils se sont pas foutus d’nous au Jour de la Force.
Si le gobelin discutait, c'était pour créer une distraction avant de faire une petite accélération* de sorte à vraiment brouiller les pistes. Alors que le garçon d’écurie avait lâché l’affaire et qu’il était entrain de râler parce qu’il était de corvée au moment du spectacle, le tour de passe-passe s’arrêta net, les cartes positionnées face cachées étaient parfaitement alignées comme au départ.
Alors, où k'elle est la reine ?
Tous les joueurs se retrouvaient un peu embarrassés, enfin tous sauf un qui pensait avoir une illumination et savoir précisément où se trouvait la Reine. D'un air sur de lui, il posa deux pièces d'argent sur la carte de gauche. Les deux autres hésitaient mais après tout, peut-être n'avaient-ils eu qu'un coup de malchance et après tout, ils avaient bien gagné au tour d'avant... Et voilà que quatre nouvelles pièces d'argent se retrouvaient sur la carte de gauche. Le gobelin ne montrait rien mais il savait qu'il allait perdre encore un petit paquet à cette partie...
- HRP:
- *Utilisation d’un P2 Agilité
Sauf utilisation de pouvoir ou tout autre justification rationnelle permettant de savoir où est la Reine (on ne sait jamais^^), il est impossible de savoir où elle se trouve. Je vais jeter 1d3 pour savoir où elle se trouve véritablement :
Aujourd’hui à 12:53 : Stadzank Request: [1d3] Roll: [1] Result: 1 (la Reine est à gauche)
Jet du premier gars qui tente sa chance :
Aujourd’hui à 13:03 Stadzank Request: [1d3] Roll: [1] Result: 1
Si ton perso continue à jouer, il faut que tu fasses le même score que moi pour gagner ou alors tu suis les autres et donc (j’suis vraiment un poissard aux dés) tu gagnes aussi
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Takhys analysait toujours le jeu du gobelin, qui arrivait à captiver l'attention de ses participants avec entrain et passion. Elle-même avait une grande envie de gagner. Cela paraissait si simple, tellement simple qu'elle pourrait aisément remporter une petite somme rondelette, même si elle tenait compte que la chance pouvait tourner. Si simple... Mais c'était là le souci. Elle réfléchissait un peu plus intensément, toujours en gardant un sourire radieux à l'idée de gagner à la prochaine manche. Comment ce bougre à la peau verte pouvait gagner honnêtement sa vie s'il venait à perdre aussi simplement, à chaque fois ?
Une nouvelle partie se prépara. Le gobelin, avec une agilité des mains plus vive, commença à mélanger les cartes. Ah, doubler la mise. Il montait les enchères ? La chute serait-elle pour la fin ? La Sirène crut commencer à comprendre la petite tactique de ce genre de jeu. Mais il était encore trop tôt pour apporter sa petite conclusion personnelle. Elle essaya de suivre le jeu des cartes, pour ne pas perdre de vue ce qui semblait être la Reine du jeu. Ah, voilà qu'il parlait des combats du Jour de la Force. Cherchait-il à faire perdre la concentration de ses participants, en les poussant à se fixer sur le sujet qu'il venait de balancer ? Ce ne serait pas étonnant ! Et en prime, il avait été plus rapide dans ses gestes pour mouvoir les cartes et essayer de perdre le fil d'attention de la plupart des participants, comme pour le garçon d'écurie, parti s'occuper de ses besognes du jour... Où était le petit truc ? À moins qu'il cherchait à refourguer de la fausse monnaie ? Non, ce serait risqué, sauf si c'est un petit malin. Hum, allez Takhys, ne te perds pas en hypothèse, suis la carte, pensa-t-elle, comprenant qu'elle tombait d'elle-même dans ce petit piège inoffensif.
Le jeu des cartes stoppa net. Où était la reine qu'il demanda, le gobelin... elle repoussa élégamment une mèche qui s'était sauvée de derrière son oreille. Hum. Elle étudia le comportement des autres personnes. Gauche ? Non, elle était certaine qu'elle se trouvait au milieu. Elle déposa sa mise sur cette dernière alors. Et si elle venait à perdre ? Elle retenterait, puisqu'il "perdait" aussi facilement. Mais ne pourrait-elle pas tricher un peu ? Juste une petite goutte d'eau discrète sur le coin de la carte convoitée ? Peut être ? Elle se tâtait. Elle verra pour la prochaine manche.
Une nouvelle partie se prépara. Le gobelin, avec une agilité des mains plus vive, commença à mélanger les cartes. Ah, doubler la mise. Il montait les enchères ? La chute serait-elle pour la fin ? La Sirène crut commencer à comprendre la petite tactique de ce genre de jeu. Mais il était encore trop tôt pour apporter sa petite conclusion personnelle. Elle essaya de suivre le jeu des cartes, pour ne pas perdre de vue ce qui semblait être la Reine du jeu. Ah, voilà qu'il parlait des combats du Jour de la Force. Cherchait-il à faire perdre la concentration de ses participants, en les poussant à se fixer sur le sujet qu'il venait de balancer ? Ce ne serait pas étonnant ! Et en prime, il avait été plus rapide dans ses gestes pour mouvoir les cartes et essayer de perdre le fil d'attention de la plupart des participants, comme pour le garçon d'écurie, parti s'occuper de ses besognes du jour... Où était le petit truc ? À moins qu'il cherchait à refourguer de la fausse monnaie ? Non, ce serait risqué, sauf si c'est un petit malin. Hum, allez Takhys, ne te perds pas en hypothèse, suis la carte, pensa-t-elle, comprenant qu'elle tombait d'elle-même dans ce petit piège inoffensif.
Le jeu des cartes stoppa net. Où était la reine qu'il demanda, le gobelin... elle repoussa élégamment une mèche qui s'était sauvée de derrière son oreille. Hum. Elle étudia le comportement des autres personnes. Gauche ? Non, elle était certaine qu'elle se trouvait au milieu. Elle déposa sa mise sur cette dernière alors. Et si elle venait à perdre ? Elle retenterait, puisqu'il "perdait" aussi facilement. Mais ne pourrait-elle pas tricher un peu ? Juste une petite goutte d'eau discrète sur le coin de la carte convoitée ? Peut être ? Elle se tâtait. Elle verra pour la prochaine manche.
- Spoiler:
- Takhys/Altarus/Alaric Request: [1d3] Roll: [2] Result: 2
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Une fois que la sirène avait misé sur la carte du milieu, les jeux étaient faits... Plus personne ne misa, tous les yeux oscillaient désormais entre la table et le maître du jeu. Et ce dernier prit un malin plaisir à faire trainer l’affaire, même si pour lui, le goût amer de la défaite lui piquait déjà la bouche.
Ah mais je vois que tout le monde n’est pas d’accord...
Allez montre-nous la Reine et aboule la monnaie !
Le gros plein de soupe semblait bien confiant pour quelqu’un qui avait misé au hasard. Pourtant il avait raison et la défaite était dur à encaisser pour le gobelin. Pour le reste de l’assemblée, le suspens était donc à son comble, la carte de droite fût retournée : un Roi.
On put entendre un soupir de soulagement venant du groupe des trois larrons. Il n’y avait que deux pièces d’argent en jeu mais c’était deux pièces qui pouvaient se transformer en quatre tout de même.
Accélère, on veut savoir !
Ta gueule ça arrive, en plus t’as même pas misé comme le gros couard que tu es !
Visiblement l’assemblée était bien éméchée et donc... peu patiente. Tant pis s’il y avait des débordements, tout ce suspens ne servait qu’à captiver un peu plus les joueurs pour les pousser encore et toujours à miser plus gros. Il ne fallait pas non plus que ça vire au pugilat car ça risquait de rameuter la milice.vLa carte du milieu fût retournée et encore une fois, c’était un Roi.
Ah j’le savais !
Le sourire narquois du Reikois à la bedaine proéminente semblait énerver au plus haut point le gobelin qui distribuait leur dû aux trois hommes qui avaient misé sur la bonne carte. Il n’était pas vraiment difficile de jouer ce petit “air énervé” devant ce trio d’abrutis mais après tout, ça les confortait dans leur sentiment de supériorité. Et lorsque le maître du jeu récupéra les pièces misées par Takhys, le fier Reikois qui n’avait qu’un peu de chance pour lui nargua la Sirène.
Fallait me faire confiance ma p’tite dame... C’pour ça qu’j’laisse jamais la mienne sortir, z’êtes bonnes que pour l’ménage ou la vaisselle.
L’air triomphal de l’homme à la bedaine s’ajoutait à la provocation. Les deux autres hommes à côté de lui ricanèrent ainsi que quelques autres dans l’assemblée. Le petit silence qui s’en suivi fit monter la tension d’un cran et tous les regards étaient braqués sur la pauvre Takhys qui n’avait rien demandé : comment allait réagir la Républicaine surement pas habituée à subir un tel traitement ? Décidément, les Reikois étaient dignes de leur réputation : galant à souhait !
Ah mais je vois que tout le monde n’est pas d’accord...
Allez montre-nous la Reine et aboule la monnaie !
Le gros plein de soupe semblait bien confiant pour quelqu’un qui avait misé au hasard. Pourtant il avait raison et la défaite était dur à encaisser pour le gobelin. Pour le reste de l’assemblée, le suspens était donc à son comble, la carte de droite fût retournée : un Roi.
On put entendre un soupir de soulagement venant du groupe des trois larrons. Il n’y avait que deux pièces d’argent en jeu mais c’était deux pièces qui pouvaient se transformer en quatre tout de même.
Accélère, on veut savoir !
Ta gueule ça arrive, en plus t’as même pas misé comme le gros couard que tu es !
Visiblement l’assemblée était bien éméchée et donc... peu patiente. Tant pis s’il y avait des débordements, tout ce suspens ne servait qu’à captiver un peu plus les joueurs pour les pousser encore et toujours à miser plus gros. Il ne fallait pas non plus que ça vire au pugilat car ça risquait de rameuter la milice.vLa carte du milieu fût retournée et encore une fois, c’était un Roi.
Ah j’le savais !
Le sourire narquois du Reikois à la bedaine proéminente semblait énerver au plus haut point le gobelin qui distribuait leur dû aux trois hommes qui avaient misé sur la bonne carte. Il n’était pas vraiment difficile de jouer ce petit “air énervé” devant ce trio d’abrutis mais après tout, ça les confortait dans leur sentiment de supériorité. Et lorsque le maître du jeu récupéra les pièces misées par Takhys, le fier Reikois qui n’avait qu’un peu de chance pour lui nargua la Sirène.
Fallait me faire confiance ma p’tite dame... C’pour ça qu’j’laisse jamais la mienne sortir, z’êtes bonnes que pour l’ménage ou la vaisselle.
L’air triomphal de l’homme à la bedaine s’ajoutait à la provocation. Les deux autres hommes à côté de lui ricanèrent ainsi que quelques autres dans l’assemblée. Le petit silence qui s’en suivi fit monter la tension d’un cran et tous les regards étaient braqués sur la pauvre Takhys qui n’avait rien demandé : comment allait réagir la Républicaine surement pas habituée à subir un tel traitement ? Décidément, les Reikois étaient dignes de leur réputation : galant à souhait !
- HRP:
- Pas de tour de cartes ce tour-ci, comme vu avec toi je te laisse le soin d’interagir avec le(s) PNJ()s (que tu peux jouer au besoin) qui t'a provoquer. Une fois ça réglé, tu peux indiquer que je relance une partie en doublant à nouveau la mise dans les mêmes configurations (avec l'utilisation d'un P2 Agilité)
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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La jeune femme se pinça les lèvres en voyant la figure du Roi sur la carte du milieu retournée. La chance n'était pas avec elle. Perdre un peu d'argent n'était pas un souci pour l'instant, tant qu'elle ne vidait pas toute sa bourse qu'elle avait prévue le temps de son petit séjour dans la région. Elle pouvait encore se permettre quelques petites défaites. En sommes trois ou quatre parties ? Allez trois, elle se fixa à cette limite. Par revanche, la tension provoquée par l'appât crû par la facilité probable du jeu de cartes était bien palpable. Ça et les répliques du gros humain reikois qui la visait personnellement. Tout cela parce qu'elle était la seule femme présente à participer au petit jeu de "hasard". Et comme souvent, les terrestres du sexe masculin trouvaient toujours à ricaner quand ils sentaient fort en meute.
Après la petite série de rires moqueurs à son égard, un étrange silence s'était installé, rajoutant un peu de pression à la jeune femme. Mais le subissait-elle vraiment ? Vu comment elle se retourna doucement et avec élégance vers le gras du bide, avec un large sourire à ses lèvres, la réponse était que non. Takhys n'oubliait pas qu'elle se trouvait au Reike, où les femmes n'étaient pas portées à égalité des hommes.
''Ce serait plus votre femme qui vous a jeté à la porte pour vous empêcher de vous empiffrer dans ses placards de cuisine..."
On entendit un petit gloussement à demi étouffé dans l'assemblée. Takhys avait toujours son sourire, qu'elle rendit plus moqueur, nullement impressionnée. Profitant d'avoir déjà accroché un des témoins de la scène par son petit pic verbal.
"Je n'aurai pas refusé de faire le ménage, mais à un homme, un vrai. Un glorieux et valeureux guerrier de l'Empire. Pas une masse de graisse à deux pattes comme vous, qui couinerait de trouille si un jour il devait prendre les armes pour défendre sa maison et sa famille ! "
L'obèse devint écarlate, les joues se veinant de rouge d'une colère montante.
''Moi je dis que vous allez perdre plus que vous gagneriez. "
Elle regarda le gobelin, toujours avec son sourire. Elle en profita pour regarder la carte de la Reine. Discrètement, elle fit rouler une petite goutte d'eau jusqu'au bord le plus éloigné du gobelin, juste assez pour lui faire une petite tâche d'humidité.
''Messire le Maître des Cartes, je pense que nous allons faire une nouvelle partie. Il y a un individu qui attend de perdre avec grand plaisir.
"Tu vas voir, ma petite... tu vas vite ravaler ta petite fierté ! "
[b]''Mais faites donc, Messire. Mais avant de me faire avalar quoique ce soit... il faudrait.... hum... prouvez que vous avez autre chose à proposer que votre arme ridicule sous le caleçon qui vous pousse à cette virilité d'opérette. "
Les rires reprirent, mais cette fois, ce ne fut pas sur le compte de la jeune femme, mais bien sur la tête du ventripotent, qui était encore plus rougeaud face à ce début d'humiliation.
"Bon, le gobelin, t'attends quoi pour relancer une autre partie ? "
Après la petite série de rires moqueurs à son égard, un étrange silence s'était installé, rajoutant un peu de pression à la jeune femme. Mais le subissait-elle vraiment ? Vu comment elle se retourna doucement et avec élégance vers le gras du bide, avec un large sourire à ses lèvres, la réponse était que non. Takhys n'oubliait pas qu'elle se trouvait au Reike, où les femmes n'étaient pas portées à égalité des hommes.
''Ce serait plus votre femme qui vous a jeté à la porte pour vous empêcher de vous empiffrer dans ses placards de cuisine..."
On entendit un petit gloussement à demi étouffé dans l'assemblée. Takhys avait toujours son sourire, qu'elle rendit plus moqueur, nullement impressionnée. Profitant d'avoir déjà accroché un des témoins de la scène par son petit pic verbal.
"Je n'aurai pas refusé de faire le ménage, mais à un homme, un vrai. Un glorieux et valeureux guerrier de l'Empire. Pas une masse de graisse à deux pattes comme vous, qui couinerait de trouille si un jour il devait prendre les armes pour défendre sa maison et sa famille ! "
L'obèse devint écarlate, les joues se veinant de rouge d'une colère montante.
''Moi je dis que vous allez perdre plus que vous gagneriez. "
Elle regarda le gobelin, toujours avec son sourire. Elle en profita pour regarder la carte de la Reine. Discrètement, elle fit rouler une petite goutte d'eau jusqu'au bord le plus éloigné du gobelin, juste assez pour lui faire une petite tâche d'humidité.
''Messire le Maître des Cartes, je pense que nous allons faire une nouvelle partie. Il y a un individu qui attend de perdre avec grand plaisir.
"Tu vas voir, ma petite... tu vas vite ravaler ta petite fierté ! "
[b]''Mais faites donc, Messire. Mais avant de me faire avalar quoique ce soit... il faudrait.... hum... prouvez que vous avez autre chose à proposer que votre arme ridicule sous le caleçon qui vous pousse à cette virilité d'opérette. "
Les rires reprirent, mais cette fois, ce ne fut pas sur le compte de la jeune femme, mais bien sur la tête du ventripotent, qui était encore plus rougeaud face à ce début d'humiliation.
"Bon, le gobelin, t'attends quoi pour relancer une autre partie ? "
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Oué gob’lin, fais tourner les cartes avant que j’montre à la p’tite dame comment on rabat le museau de celles qui parlent trop ici.
Vexé comme un pou, il était plutôt logique que les menaces commencent à pleuvoir. Et donc de vite mettre un terme à cette escalade qui pouvait partir en bagarre général.
Bien, bien, bien... On est reparti alors pour cette nouvelle manche et puisque j’ai à faire à des experts, on double encore la mise !
Soit quatre pièces d’argent par joueur. Le gobelin pouvait encore se refaire voir déjà gagner quelques pièces à cette partie. Enfin ça c’était si tout ce petit monde pouvait avoir l’amabilité de miser sur la mauvaise carte... Malheureusement ses tours de passes-passes n’avaient pas suffi, faut dire que les trois larrons avaient vraiment le cul borné de nouilles. Pour l’instant sa bourse tenait encore le choc mais avec cette chance insolente, ça n’allait pas durer et il serait obligé de passer au plan B.
Heureusement, on en n’était encore pas là et le petit homme vert comptait bien sur un loupé des participants pour refaire une santé à sa cagnotte. C’est vrai que s’il pouvait éviter d’inventer des “pipeaux” à ses employeurs concernant ses frais exceptionnels, c’était quand même mieux surtout qu’à la base, leur relation devait être basé sur la loyauté. Mais c’était une chance que l’honnêteté ne fasse pas parti du “deal” tout de même !
Les trois cartes furent rassemblées dans ses mains, le maître du jeu les redéploya en un éclair, face cachée. S’en suivi une nouvelle suite d’échange incessant entre les cartes à une vitesse qui monta “crescendo”. Les mouvements finirent par devenir tellement rapides qu’il était impossible de suivre le trajet des cartes à l’œil nu. Une fois l’opération terminée, le gobelin s’écarta des trois cartes qui monopolisaient l’attention de tous.
Après un rapide coup d’œil à l’assemblée, le petit homme vert constata l’air médusé des badauds qui étaient complètement perdus face au choix qu’il leur était présenté. Quand Stadzank posa les yeux à nouveaux les yeux sur les cartes, il remarqua une petite tâche d’humidité sur l’un des coins de la carte tant recherchée. Il décocha un petit sourire en se disant que le petit tricheur se démasquerait en misant sur cette carte.
Alors où s’trouve la Reine cette fois ci ?
Le reikois bedonnant n’hésita pas et misa sur la carte de gauche. Ses deux comparses se regardèrent, haussèrent les épaules puis misèrent à leur tour. Déjà 12 pièces d’argent sur la reine, le gobelin alla chercher dans son for intérieur pour garder son “self-contrôle” : l’argent du trésor allait continuer à être dilapidé, il allait falloir vite trouver une solution pour se refaire et arrêter cette bande de vilains tricheurs. C'était lui le tricheur normalement, pas eux...
Vexé comme un pou, il était plutôt logique que les menaces commencent à pleuvoir. Et donc de vite mettre un terme à cette escalade qui pouvait partir en bagarre général.
Bien, bien, bien... On est reparti alors pour cette nouvelle manche et puisque j’ai à faire à des experts, on double encore la mise !
Soit quatre pièces d’argent par joueur. Le gobelin pouvait encore se refaire voir déjà gagner quelques pièces à cette partie. Enfin ça c’était si tout ce petit monde pouvait avoir l’amabilité de miser sur la mauvaise carte... Malheureusement ses tours de passes-passes n’avaient pas suffi, faut dire que les trois larrons avaient vraiment le cul borné de nouilles. Pour l’instant sa bourse tenait encore le choc mais avec cette chance insolente, ça n’allait pas durer et il serait obligé de passer au plan B.
Heureusement, on en n’était encore pas là et le petit homme vert comptait bien sur un loupé des participants pour refaire une santé à sa cagnotte. C’est vrai que s’il pouvait éviter d’inventer des “pipeaux” à ses employeurs concernant ses frais exceptionnels, c’était quand même mieux surtout qu’à la base, leur relation devait être basé sur la loyauté. Mais c’était une chance que l’honnêteté ne fasse pas parti du “deal” tout de même !
Les trois cartes furent rassemblées dans ses mains, le maître du jeu les redéploya en un éclair, face cachée. S’en suivi une nouvelle suite d’échange incessant entre les cartes à une vitesse qui monta “crescendo”. Les mouvements finirent par devenir tellement rapides qu’il était impossible de suivre le trajet des cartes à l’œil nu. Une fois l’opération terminée, le gobelin s’écarta des trois cartes qui monopolisaient l’attention de tous.
Après un rapide coup d’œil à l’assemblée, le petit homme vert constata l’air médusé des badauds qui étaient complètement perdus face au choix qu’il leur était présenté. Quand Stadzank posa les yeux à nouveaux les yeux sur les cartes, il remarqua une petite tâche d’humidité sur l’un des coins de la carte tant recherchée. Il décocha un petit sourire en se disant que le petit tricheur se démasquerait en misant sur cette carte.
Alors où s’trouve la Reine cette fois ci ?
Le reikois bedonnant n’hésita pas et misa sur la carte de gauche. Ses deux comparses se regardèrent, haussèrent les épaules puis misèrent à leur tour. Déjà 12 pièces d’argent sur la reine, le gobelin alla chercher dans son for intérieur pour garder son “self-contrôle” : l’argent du trésor allait continuer à être dilapidé, il allait falloir vite trouver une solution pour se refaire et arrêter cette bande de vilains tricheurs. C'était lui le tricheur normalement, pas eux...
- HRP:
- Jet de position de la dame :
Stadzank Request: `[1d3]` Roll: `[1]` Result: `1` (dame à gauche)
Jet des 3 reikois :
Stadzank Request: [1d3] Roll: [1] Result: 1 (ils misent à gauche)
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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La jeune femme toisa le gros bonhomme qui cherchait la provocation. Intérieurement, elle était satisfaite de lui avoir rabattu le caquet... pour le moment. L'intérêt de gagner gonflait son avidité et il semblait être empressé de gagner une belle mise pour jouer de vantardise. Toujours souriante, Takhys l'ignora avec superbe, reportant son regard sur le jeu de cartes. Elle aura moins besoin de se concentrer à suivre les cartes maintenant qu'elle avait marqué la Reine de Cœur. Le verdâtre relança une nouvelle partie, invitant les gens à miser le double de leurs paris.
Avec une agilité de plus en plus vive, qui impressionna encore plus la Républicaine, le maître des cartes passa une carte d'une main à l'autre, comme si chacune d'elle glissait sur une fine couche d'air. Peut-être que c'était le cas, qu'il employait de la magie de l'air pour accroître cette vitesse de déplacement. Heureusement, oui, par chance elle avait marqué le coin de la petite carte... Et qui n'avait pas dû passer inaperçu auprès des autres joueurs, quand vint le moment de déposer les mises.
Le gros lourdaud fut le premier à déposer quatre pièces. Les deux autres l'imitèrent, après s'être concertés du regard durant quelques secondes et de jouer d'imitation. Takhys fit mine d'hésiter. Le saligaud gras du bide avait dû remarquer la tache humide. Aurait-il observé son manège, pour ne pas avoir relevé plus que cela l'impertinence de la donzelle ? Un être tel que lui ne pouvait pas être capable de prouesses visuelles pour avoir suivi de bout à bout le défilement éclair des cartes, dans les mains habiles du gobelin. Hum, voilà qui allait compliquer les choses... tapotant le milieu de sa lèvre inférieure de son index, elle se décida enfin à mettre sa mise sur la carte du milieu. Perdre, ce n'était pas un souci pour elle, mais elle ne laisserait pas la victoire facile à l'autre abruti... Elle regarda le gobelin, puis tourna doucement la tête vers monsieur grande gueule. Elle prit une mine quelque peu énervée.
"Vous êtes en train de tricher, messieurs ! Nous sommes quatre à jouer et comme par hasard, vous êtes trois à miser sur une seule carte ! "Puis, elle pointa son index sur la carte sur laquelle il y avait douze pièces de mise. "Il n'y a pas de hasard, je vois une tache d'eau sur le coin de la carte. Comme par hasard ! Vous cherchez à duper ce brave maître des cartes, Messires. C'est scandaleux. "
Et son ton se durcit.
"Vous avez le choix, pour qu'il y ait une honnête réparation ! vous cédez vos mises à ce brave monsieur qui cherche à gagner honnêtement sa vie au quotidien, soit je vous dénonce aux autorités locales ! Ainsi, nous pourrons tous rejouer sur de bonnes bases. Non mais regardez-moi ça, on la voit cette marque humide ! Tout le monde peut le voir ! "
Intérieurement, elle jubilait.
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Oh mais quel retournement de situation ! Si la dame républicaine était la tricheuse, c’était finement joué et elle devait être plutôt à l’aise financièrement. En tout cas, toutes les suspicions se dirigeaient vers le groupe des trois larrons... Et pourtant, ce n’était pas eux les tricheurs ! Alors que le gobelin commençait à profiter du soutien de la foule outragée pour ramener l’ensemble des pièces vers lui, le gros bedonnant s’écria :
Non mais ça ne va pas la tête, je n’ai pas triché ! Tout le monde sait qu’je sais pas faire ça moi !
Et c’était vrai. Enfin pour ses deux voisins et surement tous les gens de son quartier à Taisen, tout le monde savait qu’à part ouvrir sa grande gueule, il ne savait pas faire grand-chose de ses dix doigts. Le souci c’est qu’autour de la table, personne ne le connaissait vraiment ou alors juste de vu. Et comme ses deux compères s’étaient eux aussi enrichis, leur témoignage ne valait pas grand-chose.
Tricheurs ! Tricheurs ! Tricheurs ! S'écria une petite fille qui venait de se faufiler au premier rang.
Puis la petite foule, pleine de sagesse, se mit à reprendre en cœur les mots de la jeune fille.
Tricheurs ! Tricheurs ! Tricheurs !
Le maître du jeu haussa les épaules et fini par verser les 16 pièces d’or dans sa bourse. Ah... Il n’y a pas mélodie plus délicieuse ! Dans le même temps, les trois larrons commencèrent par reculer, acculés par l’attroupement de plus en plus en colère puis déguerpirent sans demander leur reste pour le plus grand bonheur du gobelin.
Ah nous revoilà entre personnes honnêtes et civilisées. Cette chance insolente ne pouvait s’expliquer autrement !
CQFD, la foule était confortée dans son idée et surtout, surtout... Le jeu pouvait reprendre ! Enfin encore fallait-il trouver une autre dame. Il chercha du regard le gamin qui lui avait laissé sa place un peu plus tôt dans la soirée.
Une dame s’teu’plaît !
Le pré ado lui sortit une nouvelle dame de son jeu de carte et le gobelin lui fit un clin d’œil en guise de remerciement. Le jeu était de nouveau complet, toutes les figures étaient bien visibles sur la table.
Allez dernière partie, soyons fou, mise à 5 pièces d’or !
Il était clair que les trois larrons n’allaient pas les laisser s’en tirer à si bon compte et risquaientt de revenir escorté de quelques miliciens. Le maître du jeu retourna alors les cartes afin de les laisser face cachée. C’est précisément à ce moment-là que le gobelin se concentra pour faire baisser la luminosité* au niveau de la table afin de pouvoir intervertir discrètement la Dame par le Roi qui était resté patiemment dans sa manche depuis les tous débuts de la partie**.
Ensuite la faible luminosité générée par les torches aux deux extrémités de la table revint à son état initial, comme par magie ! Et le jeu de passe-passe démarra mais dans une moindre intensité que dans la manche précédente, de sorte qu’un œil concentré puisse suivre la carte tant convoitée.
Une fois les trois cartes immobiles, placées face cachée en évidence sur la table, il était temps de passer au moment si particulier du tour de “mise”. Tout le monde avait sa petite idée, et des murmures parcouraient le petit attroupement. Après quelques hochements de tête entendu, un homme dans la force de l’âge déposa 5 pièces d’or devant la carte de gauche et une femme qui était habillée comme une noble Reikoise en mal de sensation forte acquiesça et misa, elle aussi sur la carte de gauche. 5 pièces d’or s’ajoutèrent toujours devant la même carte après qu’une femme à l’air sévère ait convainque celui qui devait être son mari de miser.
Mais déjà au loin on pouvait entendre des éclats de voix et les cliquetis caractéristiques des pièces d’armure des miliciens de Taisen en approche. Clairement, tous les voyants étaient au rouge : le gobelin n’attendrait surement pas très longtemps avant de ramasser son dû et prendre la fuite. Quelques secondes de plus pouvaient rapporter encore bien des pièces d’or alors il faudrait vraiment faire vite le moment venu !
Non mais ça ne va pas la tête, je n’ai pas triché ! Tout le monde sait qu’je sais pas faire ça moi !
Et c’était vrai. Enfin pour ses deux voisins et surement tous les gens de son quartier à Taisen, tout le monde savait qu’à part ouvrir sa grande gueule, il ne savait pas faire grand-chose de ses dix doigts. Le souci c’est qu’autour de la table, personne ne le connaissait vraiment ou alors juste de vu. Et comme ses deux compères s’étaient eux aussi enrichis, leur témoignage ne valait pas grand-chose.
Tricheurs ! Tricheurs ! Tricheurs ! S'écria une petite fille qui venait de se faufiler au premier rang.
Puis la petite foule, pleine de sagesse, se mit à reprendre en cœur les mots de la jeune fille.
Tricheurs ! Tricheurs ! Tricheurs !
Le maître du jeu haussa les épaules et fini par verser les 16 pièces d’or dans sa bourse. Ah... Il n’y a pas mélodie plus délicieuse ! Dans le même temps, les trois larrons commencèrent par reculer, acculés par l’attroupement de plus en plus en colère puis déguerpirent sans demander leur reste pour le plus grand bonheur du gobelin.
Ah nous revoilà entre personnes honnêtes et civilisées. Cette chance insolente ne pouvait s’expliquer autrement !
CQFD, la foule était confortée dans son idée et surtout, surtout... Le jeu pouvait reprendre ! Enfin encore fallait-il trouver une autre dame. Il chercha du regard le gamin qui lui avait laissé sa place un peu plus tôt dans la soirée.
Une dame s’teu’plaît !
Le pré ado lui sortit une nouvelle dame de son jeu de carte et le gobelin lui fit un clin d’œil en guise de remerciement. Le jeu était de nouveau complet, toutes les figures étaient bien visibles sur la table.
Allez dernière partie, soyons fou, mise à 5 pièces d’or !
Il était clair que les trois larrons n’allaient pas les laisser s’en tirer à si bon compte et risquaientt de revenir escorté de quelques miliciens. Le maître du jeu retourna alors les cartes afin de les laisser face cachée. C’est précisément à ce moment-là que le gobelin se concentra pour faire baisser la luminosité* au niveau de la table afin de pouvoir intervertir discrètement la Dame par le Roi qui était resté patiemment dans sa manche depuis les tous débuts de la partie**.
Ensuite la faible luminosité générée par les torches aux deux extrémités de la table revint à son état initial, comme par magie ! Et le jeu de passe-passe démarra mais dans une moindre intensité que dans la manche précédente, de sorte qu’un œil concentré puisse suivre la carte tant convoitée.
Une fois les trois cartes immobiles, placées face cachée en évidence sur la table, il était temps de passer au moment si particulier du tour de “mise”. Tout le monde avait sa petite idée, et des murmures parcouraient le petit attroupement. Après quelques hochements de tête entendu, un homme dans la force de l’âge déposa 5 pièces d’or devant la carte de gauche et une femme qui était habillée comme une noble Reikoise en mal de sensation forte acquiesça et misa, elle aussi sur la carte de gauche. 5 pièces d’or s’ajoutèrent toujours devant la même carte après qu’une femme à l’air sévère ait convainque celui qui devait être son mari de miser.
Mais déjà au loin on pouvait entendre des éclats de voix et les cliquetis caractéristiques des pièces d’armure des miliciens de Taisen en approche. Clairement, tous les voyants étaient au rouge : le gobelin n’attendrait surement pas très longtemps avant de ramasser son dû et prendre la fuite. Quelques secondes de plus pouvaient rapporter encore bien des pièces d’or alors il faudrait vraiment faire vite le moment venu !
- HRP:
- *ombre P3 de zone
**cf début de mon deuxième post
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
Messages : 522
crédits : 1444
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Info personnage
Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Quel délice à ses oreilles, quelle saveur ! Entendre la foule de spectateurs traiter de tricheur celui qui avait cru avoir l'ascendant sur elle, sous prétexte qu'au sein du Reike, les femmes avaient une position inférieure à celui des hommes. Là, cette pseudo-supériorité fut balayée par un revirement de situation que la Sirène avait su mettre à profit. Après tout, il avait espéré avoir la chance de son côté et que personne n'aurait remarqué cette petite tâche humide sur le coin de la carte… La tricheuse qu'était la Sirène ne gagnera pas la mise, mais sa victoire valait largement bien quelques pièces.
Le gras du bide, les joues rougis par la colère, ne put que se sauver avec ses deux "comparses", jouant des coudes pour s'éloigner au plus vite. L'Aquarienne les suivit du regard, se retenant de glousser. La modestie était de mise, si elle ne voulait pas qu'un spectateur un peu trop perspicace vienne à comprendre qu'elle y était pour quelque chose. Et il y avait le gobelin aussi. Il était malin, en ramenant à lui l'attention de la foule et voir si de nouveaux joueurs viendraient combler la place laissée par les précédents. D'ailleurs, il avait vite empoché la mise, pour pas qu'une main baladeuse vienne les chiper.
Après avoir changé la Dame au coin tâché par la petite goutte d'eau de Takhys par une main innocente, le verdâtre reprit son habile jeu, mouvant les cartes avec uen agilité que la Républicaine crut croissante encore. Il était extraordinaire ! Ou alors était-ce qu'elle ne voyait pas souvent une telle dextérité tous les jours ? Ça devait être cela. Ses clients n'avaient pas un tel usage de leurs mains et de leurs doigts en même temps. Et de ses membres, la jeune blonde visait plus les massages délassants comme aguichants pour ses baigneurs du soir… Bon allez, un peu de sérieux. Ce sera sans doute la dernière partie à laquelle elle assistera. Les trois larrons de tantôt auront été pleurés auprès de la garde locale pour récupérer leur dû. Bon, pour cette mise, elle tentait où elle ne tentait pas ? Allez, elle tenta. Si la garde venait à se pointer, elle saurait comment agir.
Elle fit semblant d'étudier les trois cartes retournées, tortillant une mèche entre l'index et le pouce droit pour fait semblant de réfléchir. Deux joueurs misèrent leurs cinq pièces. Elle opta pour la carte du milieu. Joyeusement, faussement déterminée, elle déposa sa mise. Elle tendit son oreille en percevant du brouhaha à l'extérieur. Les trois crétins avaient donc été chialés auprès des forces locales... les lavettes... Elle se retint de glousser. Elle fixa le gobelin, lui fit un large sourire et... un petit clin d'oeil.
La Milice arriva au pas cadencé, commença à ordonner à la périphérie de l'attroupement de s'écarter pour leur laisser le passage. La majorité de la clientèle s'était retournée, se demandant quoi. À ce moment-là, Takhys entra en scène.
"Je ne me sens... pas... bien"dit-elle d'une voix qui s'éteignait en même temps qu'elle s'écroulait sur par terre, sur le sol et la poussière
Simuler un évanouissement était un jeu d'enfants. Restait plus qu'au gobelin de saisir sa chance et prendre les mises. Après, ce qui sera le plus délicat sera de se mettre à sa poursuite, car elle tenait à avoir un petit retour sur l'effort apporté à ses petits gains.
Le gras du bide, les joues rougis par la colère, ne put que se sauver avec ses deux "comparses", jouant des coudes pour s'éloigner au plus vite. L'Aquarienne les suivit du regard, se retenant de glousser. La modestie était de mise, si elle ne voulait pas qu'un spectateur un peu trop perspicace vienne à comprendre qu'elle y était pour quelque chose. Et il y avait le gobelin aussi. Il était malin, en ramenant à lui l'attention de la foule et voir si de nouveaux joueurs viendraient combler la place laissée par les précédents. D'ailleurs, il avait vite empoché la mise, pour pas qu'une main baladeuse vienne les chiper.
Après avoir changé la Dame au coin tâché par la petite goutte d'eau de Takhys par une main innocente, le verdâtre reprit son habile jeu, mouvant les cartes avec uen agilité que la Républicaine crut croissante encore. Il était extraordinaire ! Ou alors était-ce qu'elle ne voyait pas souvent une telle dextérité tous les jours ? Ça devait être cela. Ses clients n'avaient pas un tel usage de leurs mains et de leurs doigts en même temps. Et de ses membres, la jeune blonde visait plus les massages délassants comme aguichants pour ses baigneurs du soir… Bon allez, un peu de sérieux. Ce sera sans doute la dernière partie à laquelle elle assistera. Les trois larrons de tantôt auront été pleurés auprès de la garde locale pour récupérer leur dû. Bon, pour cette mise, elle tentait où elle ne tentait pas ? Allez, elle tenta. Si la garde venait à se pointer, elle saurait comment agir.
Elle fit semblant d'étudier les trois cartes retournées, tortillant une mèche entre l'index et le pouce droit pour fait semblant de réfléchir. Deux joueurs misèrent leurs cinq pièces. Elle opta pour la carte du milieu. Joyeusement, faussement déterminée, elle déposa sa mise. Elle tendit son oreille en percevant du brouhaha à l'extérieur. Les trois crétins avaient donc été chialés auprès des forces locales... les lavettes... Elle se retint de glousser. Elle fixa le gobelin, lui fit un large sourire et... un petit clin d'oeil.
La Milice arriva au pas cadencé, commença à ordonner à la périphérie de l'attroupement de s'écarter pour leur laisser le passage. La majorité de la clientèle s'était retournée, se demandant quoi. À ce moment-là, Takhys entra en scène.
"Je ne me sens... pas... bien"dit-elle d'une voix qui s'éteignait en même temps qu'elle s'écroulait sur par terre, sur le sol et la poussière
Simuler un évanouissement était un jeu d'enfants. Restait plus qu'au gobelin de saisir sa chance et prendre les mises. Après, ce qui sera le plus délicat sera de se mettre à sa poursuite, car elle tenait à avoir un petit retour sur l'effort apporté à ses petits gains.
Affilié au Reike
Stadzank
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crédits : 1357
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Info personnage
Race: Gobelin
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: D
Voilà que la Sirène envoyait 5 pièces d’or à son tour après un long moment d’hésitation, le gobelin anticipait déjà le “gling-gling” lorsque ce dernier allait verser les pièces dans sa bourse. Zéro risque, maxi profit, c’était de loin sa partie préférée surtout que personne n’avait misé sur la carte de droite... Dommage, si les miliciens n’étaient pas en route pour fermer son petit commerce, il aurait pu faire une nouvelle partie puisque la supercherie précédente n’aurait pas été découverte.
Le maître des cartes dévoila rapidement les cartes sur lesquelles on avait misé, créant un élan de profonde déception chez les parieurs. Il s’empressa alors de ramasser le magot : 15 pièces d’or tout de même ! Ajouté à ce qu’il avait gagné précédemment, il avait fait une belle soirée plus que rentable. Mais alors que le gobelin se laissait bercer par la douce mélodie des pièces qui s’entrechoquaient dans sa bourse, il constata que la Sirène venait de lui faire un clin d’œil pour ensuite simuler, de façon très théâtrale, un malaise.
Une aubaine pour celui qui ne pensait qu’à se faire la malle. Décidément, la Républicaine n’était vraiment pas mauvaise joueuse ni près de ses sous, deux qualités rares de nos jours. Il farfouilla dans sa bourse pour y piocher trois pièces d’or et les jeta au gamin des rues qui lui avait prêté le matériel.
On est quitte gamin... A vot’bon cœur Messieurs-Dames ! Il est temps pour moi de m’éclipser...
Sur ces mots, le petit homme vert descendit de son petit marche pied et détala à toute vitesse derrière la tente de la taverne tandis qu’une partie de l’attroupement s’inquiétait de l’état de santé et que l’autre pestait contre leur infortune aux cartes. C’est dans ce contexte que la petite escouade de miliciens débarqua avec à leur tête un lieutenant et notre larron mal léché.
Mais où qu’il est parti ce vaurien ? S'interrogea le Reikois énervé qui guidait les miliciens.
Qu’est ce qui se passe ici ? Questionna le lieutenant en voyant l’attroupement autour de Takhys.
Alors que des joueurs frustrés se rapprochaient des miliciens pour indiquer la piste du fuyard, le complice du gobelin leur coupa l’herbe sous le pied et leur indiqua la piste opposée.
Il a pris toutes pièces et a filé par là sans demander son reste !
Les miliciens n’en demandèrent pas plus pour partir au pas de course dans la mauvaise direction. Stadzank lui, était déjà loin et s’était planqué dans un buisson bien touffu : c’était l’avantage de sa petite taille, il pouvait trouver des cachettes quasiment partout et avec la pénombre de cette belle soirée d’été, on n'était pas prêt de le trouver.
C’était le bon moment de faire le point des “pertes & profits” et grâce à sa faculté de voir dans le noir, il pouvait faire ses comptes dans l’obscurité la plus totale. Si ses pièces d’argent avaient pour la plupart disparues, ses pièces d’or s’étaient miraculeusement multipliées : 28 pièces d’or en plus, sacrée soirée ! Et en plus il n’avait même pas été pingre avec le gamin...
C’est avec le sourire de l’escroc satisfait que l’assassin invoqua une ombre intangible ayant une corpulence identique au gobelin. Il lui demanda d’aller surveiller l’endroit où son costume de bijoutier avait été laissé et attendit jusqu’au retour de son familier temporaire. Ce dernier lui annonça que la foule s’était dissipée, que les habits étaient toujours au même endroit et donc qu’il était temps de se mettre en route.
Le maître des cartes dévoila rapidement les cartes sur lesquelles on avait misé, créant un élan de profonde déception chez les parieurs. Il s’empressa alors de ramasser le magot : 15 pièces d’or tout de même ! Ajouté à ce qu’il avait gagné précédemment, il avait fait une belle soirée plus que rentable. Mais alors que le gobelin se laissait bercer par la douce mélodie des pièces qui s’entrechoquaient dans sa bourse, il constata que la Sirène venait de lui faire un clin d’œil pour ensuite simuler, de façon très théâtrale, un malaise.
Une aubaine pour celui qui ne pensait qu’à se faire la malle. Décidément, la Républicaine n’était vraiment pas mauvaise joueuse ni près de ses sous, deux qualités rares de nos jours. Il farfouilla dans sa bourse pour y piocher trois pièces d’or et les jeta au gamin des rues qui lui avait prêté le matériel.
On est quitte gamin... A vot’bon cœur Messieurs-Dames ! Il est temps pour moi de m’éclipser...
Sur ces mots, le petit homme vert descendit de son petit marche pied et détala à toute vitesse derrière la tente de la taverne tandis qu’une partie de l’attroupement s’inquiétait de l’état de santé et que l’autre pestait contre leur infortune aux cartes. C’est dans ce contexte que la petite escouade de miliciens débarqua avec à leur tête un lieutenant et notre larron mal léché.
Mais où qu’il est parti ce vaurien ? S'interrogea le Reikois énervé qui guidait les miliciens.
Qu’est ce qui se passe ici ? Questionna le lieutenant en voyant l’attroupement autour de Takhys.
Alors que des joueurs frustrés se rapprochaient des miliciens pour indiquer la piste du fuyard, le complice du gobelin leur coupa l’herbe sous le pied et leur indiqua la piste opposée.
Il a pris toutes pièces et a filé par là sans demander son reste !
Les miliciens n’en demandèrent pas plus pour partir au pas de course dans la mauvaise direction. Stadzank lui, était déjà loin et s’était planqué dans un buisson bien touffu : c’était l’avantage de sa petite taille, il pouvait trouver des cachettes quasiment partout et avec la pénombre de cette belle soirée d’été, on n'était pas prêt de le trouver.
C’était le bon moment de faire le point des “pertes & profits” et grâce à sa faculté de voir dans le noir, il pouvait faire ses comptes dans l’obscurité la plus totale. Si ses pièces d’argent avaient pour la plupart disparues, ses pièces d’or s’étaient miraculeusement multipliées : 28 pièces d’or en plus, sacrée soirée ! Et en plus il n’avait même pas été pingre avec le gamin...
C’est avec le sourire de l’escroc satisfait que l’assassin invoqua une ombre intangible ayant une corpulence identique au gobelin. Il lui demanda d’aller surveiller l’endroit où son costume de bijoutier avait été laissé et attendit jusqu’au retour de son familier temporaire. Ce dernier lui annonça que la foule s’était dissipée, que les habits étaient toujours au même endroit et donc qu’il était temps de se mettre en route.
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Info personnage
Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Takhys était totalement inerte, jouant l'évanouie sans aucune vergogne. Des gens s'étaient rassemblés autour d'elle. Ça maugréait, ça protestait, cela s'inquiétait. Elle entendit parfaitement ce qui se tramait et trouva très amusant que personne ne tente pour l'instant de la réveiller. Ces terrestres étaient tellement plus préoccupés par leur argent perdu dans une arnaque bien ficelée qu'il ne se souciait guère d'une damoiselle en détresse, étalée à leurs pieds. C'était bien les Reikois ça. Puis, elle entendit la voix autoritaire d'un officier de la milice, les choses paraissaient se corser un tout petit plus. Là, elle fut bien plus attentive aux paroles qui arrivaient à ses oreilles. Les escroqués commençaient à apporter des éléments, avant qu'un gamin ne vienne à contre-indiquer les dires de certains des adultes, juste pour la direction. Ni une ni deux, la milice partit dans la direction donnée par le gosse. C'était assurément facile… Takhys n'était pas une arnaqueuse, mais elle voyait un peu la stratégie du gobelin. Il avait dû employer le gosse et généreusement le payer. Car quel gosse remettrait en question les paroles d'un adulte de son espèce ?
Une des spectatrices, une vieille dame, s'était péniblement agenouillée auprès de la Sirène pour lui tapoter la joue avec des tapotements bienveillants. La jeune blonde finit par ouvrir les yeux et de se relever, faisant mine de se demander où elle se trouvait. Elle remercia la petite vieille, lui glissa deux pièces dans la main pour la remercier et comme plus personne ne s'intéressait à son cas, elle s'enfonça gracieusement dans la foule. Bon, où était passé ce gobelin ? Le souci avec ce genre d'humanoïdes courtauds sur patte était qu'ils se ressemblaient presque tous. Discerner les différences physiques chez eux exigeait un regard capable de précision. Mais passons. Elle avait tout son temps, comptant un peu sur sa chance. Comment disaient les Hommes déjà ? Les coupables revenaient toujours sur les lieux de leurs crimes ? Hum... peut-être qu'il sera caché par loin, le petit malin. Elle décida donc de patienter, guettant les environs. La multitude de personnes n'aidaient guère. Mais sa patiente allait finir par payer.
Au début, elle resta un peu dans la foule, avant de doucement s'en extérioriser. Avec de la chance, l'individu verdâtre ne serait pas loin, se planquant dans un coin, le temps que la milice oublie son petit jeu d'arnaque ? Au pire, elle ne le trouverait pas, elle se sera quand même bien amusée, même si elle avait perdu un peu d'argent dans cette histoire. Allez, en attendant, si elle allait se balader un peu en dehors de la foule, pour préserver ses oreilles et avoir une meilleure vue de l'étendue des stands et donc des festivités ? Elle s'éloigna donc un peu, souriante de voir quelques végétaux égayer un peu la teneur urbaine des lieux quand elle aperçut un gobelin... Tiens tiens, se pourrait-il que... oui, cela ne pouvait être que lui. Elle était si chanceuse ! Et qu'était-il en train de fouiller dans cet amas végétal là ?
"Souhaitez-vous un coup de main, Maître des cartes ? "
Une des spectatrices, une vieille dame, s'était péniblement agenouillée auprès de la Sirène pour lui tapoter la joue avec des tapotements bienveillants. La jeune blonde finit par ouvrir les yeux et de se relever, faisant mine de se demander où elle se trouvait. Elle remercia la petite vieille, lui glissa deux pièces dans la main pour la remercier et comme plus personne ne s'intéressait à son cas, elle s'enfonça gracieusement dans la foule. Bon, où était passé ce gobelin ? Le souci avec ce genre d'humanoïdes courtauds sur patte était qu'ils se ressemblaient presque tous. Discerner les différences physiques chez eux exigeait un regard capable de précision. Mais passons. Elle avait tout son temps, comptant un peu sur sa chance. Comment disaient les Hommes déjà ? Les coupables revenaient toujours sur les lieux de leurs crimes ? Hum... peut-être qu'il sera caché par loin, le petit malin. Elle décida donc de patienter, guettant les environs. La multitude de personnes n'aidaient guère. Mais sa patiente allait finir par payer.
Au début, elle resta un peu dans la foule, avant de doucement s'en extérioriser. Avec de la chance, l'individu verdâtre ne serait pas loin, se planquant dans un coin, le temps que la milice oublie son petit jeu d'arnaque ? Au pire, elle ne le trouverait pas, elle se sera quand même bien amusée, même si elle avait perdu un peu d'argent dans cette histoire. Allez, en attendant, si elle allait se balader un peu en dehors de la foule, pour préserver ses oreilles et avoir une meilleure vue de l'étendue des stands et donc des festivités ? Elle s'éloigna donc un peu, souriante de voir quelques végétaux égayer un peu la teneur urbaine des lieux quand elle aperçut un gobelin... Tiens tiens, se pourrait-il que... oui, cela ne pouvait être que lui. Elle était si chanceuse ! Et qu'était-il en train de fouiller dans cet amas végétal là ?
"Souhaitez-vous un coup de main, Maître des cartes ? "
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