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Citoyen du monde
Cendre
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Info personnage
Race: Humaine et ???
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
Combattre ou mourir, un jour ordinaire
Message 2
J'avais été surpris de voir une gobeline très grande, elle devait être sang mêlée pour le coup. Pleine de gouaille, elle était venue réclamer un dû pour la présence du magnifique petit cerbère que je venais de voir. Je n'avais pas la moindre légitimité à intervenir mais je doutais de la véracité de ses dires, si ils avaient dû payer pour l'animal cela aurait été fait à l'entrée des arènes et pas dans les gradins mais bon… je ne connaissais pas les moeurs et coutumes reikoises.
Par contre j'ai l'impression d'avoir mis les pieds dans le plat et d'avoir coupé un moment spécial.
La jeune femme athlétique m'observe avant de le répondre et je me sens un peu con sur le coup.
Je me suis fait avoir en somme quand on m'a dit de chercher une place à la con. Quel nez …
Peu bavarde elle économise ses mots pour les étrangers probablement et je le comprends, atsa réponse suivante je hoche la tête je ne vais pas la saouler de paroles qu'elle ne souhaite pas entendre ou écouter. Je ne dis rien face a sa tentative de virer d'un coup de pied la gobe mais c'est dur par contre je souris franchement à sa pique et le sobriquet donné.
Posant mon regard sur le jeune homme à ses côtés, plus jovial je réponds pas fâché le moins du monde.
– Vous excusez pas, au contraire il a du cran pour grogner sur un lycan, c'est prometteur.
Je n'avais pas songé à des alliés des titans de Sable d'Or mais cela semble cohérent et cela me satisfait pleinement qu'ils crèvent la bouche ouverte ces fils de …chien?
J'allais dire que je payais pour le cerbère pour m'excuser de mon interruption mais une demoiselle glisse la pièce et s'enfuit plus loin en quête de quelqu'un.
Reposant mon regard sur le sable je vois les elementaires entrer dans l'arène. Je m'installe à côtés des jumeaux et du cerbère et observe les gladiateurs. J'entends les paris et j'ajoute en sortant une pièce à mon tour
- Je parie sur Nova, la glace ça me parle .
- Spoiler:
- dé sur discord 49 pour Nova
PNJ
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Le Jour de la Force
Flash-event
Le public exultait, bien que la nature non létale du combat demeurait évidente; l'objectif se concentrait sur la neutralisation de l'adversaire plutôt que sur son anéantissement total. Cette nuance introduisait un élément de stratégie et de modération dans la confrontation, forçant les combattantes à équilibrer force dévastatrice et maîtrise afin d'éviter des conséquences irrémédiables.
L'action continuait et les attaques fusaient de tous les côtés, créant ainsi un spectacle visuel époustouflant pour les observateurs. Terra lança des pics de pierre sur Elektra, qui esquiva et chargea ses poings d'électricité pour détruire les projectiles. Pyrra, quant à elle, forma un immense phénix de feu dans sa main et le balança vers Nova. La mage de glace répliqua en invoquant un dôme de givre autour d'elle, convertissant les flammes en une pluie d'étincelles inoffensives.
Alors que le combat atteignait son apogée, les quatre gladiatrices semblaient presque à égalité. Terra avait érigé des murs de pierre, façonnant un véritable petit labyrinthe à l'intérieur même de l'arène, tandis qu'Elektra venait de transformer ces murs en dangereux conducteurs électriques. Prise au dépourvue et interdie par les codes du Colisée de s'envoler, Pyrra tenta d'envoyer des volées ardentes pour embraser le piège, et Nova créait de larges plaques de glace dans une tentative de rendre le sol glissant.
Et c'est exactement là que se produisit l'inattendu.
Nova glissa sur l'une de ses propres plaques de glace en perdant momentanément l'équilibre. Le public éclata de rire, mais heureusement, ce fut un rire qui se transforma rapidement en acclamation. Car, en tombant, la blonde lança de façon "involontaire" un sort de gel sur un pilier de pierre soutenant une section du labyrinthe de Terra... Puis le pilier en question gela et se brisa en mille morceaux, entraînant l'effondrement d'une partie significative de la structure magique.
Prises au dépourvu, Pyrra, Elektra et Terra furent touchées par les nombreux débris et perdirent l'équilibre, se retrouvant toutes les trois à terre. Et lorsque l'épais écran de fumée se dissipa finalement, Nova se releva, aussi étonnée que l'auditoire.
S'apercevant qu'elle était la dernière debout et en état de se battre, elle leva les bras vers le ciel en signe de victoire.
- Pour la gloire du Reike ! Cria-t-elle, le visage illuminé d'un sourire radieux.
L'arène explosa en applaudissements et en acclamations. Même Orion n'en croyait pas ses yeux !
- Mesdames et Messieurs, avez-vous déjà assisté à un spectacle plus surprenant et divertissant ?! Nous avons vu des guerrières de légende, maîtresses des éléments, combattre avec tout leur cœur et leur âme ! Mais ce que nous avons vu aujourd'hui, mes amis, n'est pas juste une démonstration de force et de compétence magique. Non, ce que nous avons vu, c'est l'esprit du Reike incarné dans la forme la plus pure et la plus insoupçonnée ! Nova, la mage de glace, nous a montré que la victoire peut venir quand on s'y attend le moins ! Nova, au nom de l'Empire du Reike, nous te saluons ! Ton triomphe d'aujourd'hui restera gravé dans les annales de ce Colisée. Pour la gloire du Reike !
Une quinzaine de minutes plus tard, lorsque l'arène fut remise dans un état à peu près correct, il était temps de passer au prochain match. Toujours aussi resplendissant, Orion Le Brave s'exclama :
- Mes très chers spectateurs ! Si vous pensiez que l'émotion et l'excitation étaient finies pour aujourd'hui, eh bien vous vous trompez lourdement ! Préparez-vous pour une confrontation épique, un choc mémorable, un combat qui ne manquera pas de sentiment ! L'amour et la trahison ! Voici notre premier duo, Romu et Julia !
La foule commença à murmurer d'anticipation et de théories diverses lorsque les portes s'ouvrirent. Assez vite, les gens remarquèrent l'entrée de Romu et de Julia, qui marchèrent main dans la main de manière niaise, arborant des armures assorties et des sourires béats sur leurs visages.
- Ma douce étoile, ma femme adorée, sommes-nous prêts pour cette bataille ? Demanda Romu.
- Nous sommes toujours prêts, mon amour éternel. Avec toi à mes côtés, rien n'est impossible. Répondit Julia.
- Tu es si précieuse, ma chérie. Je t'aime !
- Oh mon chaton ! Moi aussi je t'aime tellement !
Le public rigola et siffla un peu devant leur niaiserie et leur comportement mielleux. Toutefois, l'attention se tourna rapidement vers la porte opposée de l'arène qui s'ouvrait lentement et les deux nouvelles silhouettes qui apparaissaient. Ils portaient une armure sombre qui se mariait à la perfection avec leurs traits austères. Ils pointèrent leurs armes vers le petit couple.
Orion reprit, essayant de camoufler son rire jaune.
- Et voilà leurs adversaires, ceux qui pourraient bien éteindre cette flamme d'amour, Smaugoh et Goh, les anciens meilleurs amis de Romu !
- Tu ne nous parles plus depuis que t'es avec elle. Qu'est-ce qui s'est passé ? As-tu oublié ton sens de la fraternité, Romu ? Lança Smaugoh en jetant un regard accusateur.
- Ça doit être difficile d'être coincé dans une bulle d'amour 24/7. Tu te souviens de ce que c'est que d'avoir des amis ? Ajouta Goh.
- Smaugoh, Goh, les choses ont changé. Julia trouve que vous êtes toxiques et malsains. Et comme vous le savez, l'amour rend parfois aveugle. Du coup, je suis obligé de suivre sa vision des choses. Vous savez comment sont les femmes. Romu sourit, mais son expression resta teintée d'une certaine tristesse passagère, se remémorant les anciennes bonnes batailles passées en compagnie de ses frères d'armes.
- Et bien, si c'est comme ça... Prépare-toi à te battre !
Les quatre combattants se mirent en position. Romu et Julia s'embrassèrent rapidement, comme pour puiser de la force dans leur amour, tandis que Smaugoh et Goh se partageaient un regard de détermination. Puis, le combat débuta.
Qui sera le plus fort ? L'amour ou l'amitié ?
CENDRES
L'action continuait et les attaques fusaient de tous les côtés, créant ainsi un spectacle visuel époustouflant pour les observateurs. Terra lança des pics de pierre sur Elektra, qui esquiva et chargea ses poings d'électricité pour détruire les projectiles. Pyrra, quant à elle, forma un immense phénix de feu dans sa main et le balança vers Nova. La mage de glace répliqua en invoquant un dôme de givre autour d'elle, convertissant les flammes en une pluie d'étincelles inoffensives.
Alors que le combat atteignait son apogée, les quatre gladiatrices semblaient presque à égalité. Terra avait érigé des murs de pierre, façonnant un véritable petit labyrinthe à l'intérieur même de l'arène, tandis qu'Elektra venait de transformer ces murs en dangereux conducteurs électriques. Prise au dépourvue et interdie par les codes du Colisée de s'envoler, Pyrra tenta d'envoyer des volées ardentes pour embraser le piège, et Nova créait de larges plaques de glace dans une tentative de rendre le sol glissant.
Et c'est exactement là que se produisit l'inattendu.
Nova glissa sur l'une de ses propres plaques de glace en perdant momentanément l'équilibre. Le public éclata de rire, mais heureusement, ce fut un rire qui se transforma rapidement en acclamation. Car, en tombant, la blonde lança de façon "involontaire" un sort de gel sur un pilier de pierre soutenant une section du labyrinthe de Terra... Puis le pilier en question gela et se brisa en mille morceaux, entraînant l'effondrement d'une partie significative de la structure magique.
Prises au dépourvu, Pyrra, Elektra et Terra furent touchées par les nombreux débris et perdirent l'équilibre, se retrouvant toutes les trois à terre. Et lorsque l'épais écran de fumée se dissipa finalement, Nova se releva, aussi étonnée que l'auditoire.
S'apercevant qu'elle était la dernière debout et en état de se battre, elle leva les bras vers le ciel en signe de victoire.
- Pour la gloire du Reike ! Cria-t-elle, le visage illuminé d'un sourire radieux.
L'arène explosa en applaudissements et en acclamations. Même Orion n'en croyait pas ses yeux !
- Mesdames et Messieurs, avez-vous déjà assisté à un spectacle plus surprenant et divertissant ?! Nous avons vu des guerrières de légende, maîtresses des éléments, combattre avec tout leur cœur et leur âme ! Mais ce que nous avons vu aujourd'hui, mes amis, n'est pas juste une démonstration de force et de compétence magique. Non, ce que nous avons vu, c'est l'esprit du Reike incarné dans la forme la plus pure et la plus insoupçonnée ! Nova, la mage de glace, nous a montré que la victoire peut venir quand on s'y attend le moins ! Nova, au nom de l'Empire du Reike, nous te saluons ! Ton triomphe d'aujourd'hui restera gravé dans les annales de ce Colisée. Pour la gloire du Reike !
[...]
Une quinzaine de minutes plus tard, lorsque l'arène fut remise dans un état à peu près correct, il était temps de passer au prochain match. Toujours aussi resplendissant, Orion Le Brave s'exclama :
- Mes très chers spectateurs ! Si vous pensiez que l'émotion et l'excitation étaient finies pour aujourd'hui, eh bien vous vous trompez lourdement ! Préparez-vous pour une confrontation épique, un choc mémorable, un combat qui ne manquera pas de sentiment ! L'amour et la trahison ! Voici notre premier duo, Romu et Julia !
La foule commença à murmurer d'anticipation et de théories diverses lorsque les portes s'ouvrirent. Assez vite, les gens remarquèrent l'entrée de Romu et de Julia, qui marchèrent main dans la main de manière niaise, arborant des armures assorties et des sourires béats sur leurs visages.
- Ma douce étoile, ma femme adorée, sommes-nous prêts pour cette bataille ? Demanda Romu.
- Nous sommes toujours prêts, mon amour éternel. Avec toi à mes côtés, rien n'est impossible. Répondit Julia.
- Tu es si précieuse, ma chérie. Je t'aime !
- Oh mon chaton ! Moi aussi je t'aime tellement !
Le public rigola et siffla un peu devant leur niaiserie et leur comportement mielleux. Toutefois, l'attention se tourna rapidement vers la porte opposée de l'arène qui s'ouvrait lentement et les deux nouvelles silhouettes qui apparaissaient. Ils portaient une armure sombre qui se mariait à la perfection avec leurs traits austères. Ils pointèrent leurs armes vers le petit couple.
Orion reprit, essayant de camoufler son rire jaune.
- Et voilà leurs adversaires, ceux qui pourraient bien éteindre cette flamme d'amour, Smaugoh et Goh, les anciens meilleurs amis de Romu !
- Tu ne nous parles plus depuis que t'es avec elle. Qu'est-ce qui s'est passé ? As-tu oublié ton sens de la fraternité, Romu ? Lança Smaugoh en jetant un regard accusateur.
- Ça doit être difficile d'être coincé dans une bulle d'amour 24/7. Tu te souviens de ce que c'est que d'avoir des amis ? Ajouta Goh.
- Smaugoh, Goh, les choses ont changé. Julia trouve que vous êtes toxiques et malsains. Et comme vous le savez, l'amour rend parfois aveugle. Du coup, je suis obligé de suivre sa vision des choses. Vous savez comment sont les femmes. Romu sourit, mais son expression resta teintée d'une certaine tristesse passagère, se remémorant les anciennes bonnes batailles passées en compagnie de ses frères d'armes.
- Et bien, si c'est comme ça... Prépare-toi à te battre !
Les quatre combattants se mirent en position. Romu et Julia s'embrassèrent rapidement, comme pour puiser de la force dans leur amour, tandis que Smaugoh et Goh se partageaient un regard de détermination. Puis, le combat débuta.
Qui sera le plus fort ? L'amour ou l'amitié ?
Règles du jeu
- Tout ce qui a été dit dans le premier post est valable ici !
Comme dit dans le premier tour, la victoire ou la défaite des gladiateurs dépendra de vous. Voici la procédure :
- À la fin de votre post, indiquez de façon évidente qui vous souhaitez voir gagner [Le couple ou les amis].
- Sur le discord de Cendres, dans le chan #Lancer de dés, vous devrez lancer 1d100.
- Ensuite, marquez le résultat de votre lancer de dés à la fin de votre message rp.
- À la fin du tour, nous additionnerons l'ensemble des résultats des lancers et l'équipe avec le plus haut nombre total gagnera son combat.
* Pour les personnes hors discord, c'est le Maître du jeu qui effectuera votre lancer de dés. Je passerai moi-même éditer votre post avec le résultat. Vous avez juste à m'indiquer pour quelle team vous voulez lancer. Aucun dé externe au discord de Cendres ne sera validé. Merci
BONUS DE TOUR :
- Activer votre Gemme des curiosités... +10 crédits
* Précisez-le de manière évidente dans votre post si vous le faites.
Fin du tour : lundi le 18 septembre 23h59
* le nouveau tour sera envoyé dans la nuit
Pour toute question, n'hésitez pas à me demander sur discord (Ayshara)
Have fun !
- Info sur la chronologie:
- Histoire de permettre a plus de gens possibles d'y participer, voici la chronologie du flash event :
Le Jour de la Force se situe après Sable d'Or et Kaizoku, mais avant la Peste obscure, ce qui donne
Kaizoku se passe le 15 juillet et la Peste le 22 juillet de l'an 4.
Le jour de la force se passerait donc entre le 17 au 20 juillets de l'an 4 (afin de permettre plus de liberté, la date ne sera pas définie, mais le flash event se passe dans ces eaux-là).
Puisqu'il n'y aura pas de conséquences graves pour vos personnages (vous n'êtes que spectateurs), j'autorise que ce rp ne soit pas dernier de votre chronologie
- Comptage des messages:
- Soren Goldheart - 3
Misry Lurrak - 3 (+4 flash-rp)
Halewyn G. Sampiero - 3
Rachelle Virsce - 3
Kaelinn - 3 (+1 flash-rp)
Elia Steren - 3 (+1 flash-rp)
Rêve - 3 (+4 flash-rp)
Lardon - 3 (+2 flash-rp)
Pancrace Dosian - 3
Tess Paath - 3
Parwan Sahriki - 3 (+1 flash-rp)
Takhys Suladran - 3
Eloise Natsk - 3
Myriem de Boktor - 3
Alasker Crudelis - 2
Eliëndir - 3
Rim Casris - 3
Lucifer - 3
Ellana Blackwood - 3 (+2 flash-rp)
Stadzank - 3
Ayna Yelcan - 3
Dahlia - 3
Leonora de Hengebach - 3
Tulkas - 3
Zéphyr Zoldyck - 3
Athénaïs de Noirvitrail - 2
Dimitri Chagry - 3
Gunnar Bremer - 3
Capella Tiamat - 3
Pyxis Tiamat - 3
Kassandra Whype - 3
Cyradil Ariesvyra - 3
Kierian Ozergova - 1
Liz Nahesa - 3
Thylie Wildfire - 1
Gabriel - 2
Ellie McIntyre - 2
Willow Knight - 2
Leif Brynjolf - 2
Kahl - 2
Violette de Mirrah - 2 (+3 flash-rp)
Usha Gavra - 2
Oyun - 2
CENDRES
Citoyen du monde
Myriem de Boktor
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Il sentait bon le sable chaud
Feat. Liz - Message 4
Je sentis mes épaules se relâcher quand la jeune femme à mes côtés avoua avoir ressenti elle aussi le frisson de mort, dans la foule plusieurs personnes s’étaient tues, et avaient observé autour d’elles, la mage avait été puissante avant d’être réduite à néant par le Cobra.
Néanmoins avenante, je pouvais sans souci me concentrer sur ma nouvelle voisine. J'incline la tête quand elle se présente à son tour.
- J’ai cru un instant être visée… stupide et vaniteux non?
Cela me fit sourire de le dire à haute voix mais j’avais cru que ma foi avait été visée, j’avais eu peur, plus que de la mort, peur d’être une cible, comment ce genre de choses pourrait être possible, aucune idée mais le monde est plus retors et imaginatif qu’on ne le croit de prime abord.
Alors que les gladiatrices entament leur danse chorégraphiée, leur combat, elle me pose une nouvelle question à laquelle je réponds sans honte ou hésitation.
- Vous avez raison, je ne suis pas Reikoise, ni Républicaine. Aujourd’hui je ne suis plus grand chose aux yeux du monde, une citoyenne de l’ancienne fédération de Shoumeï pour tout avouer, Maelienne.
Autant dire que je ne me considérais pas encore comme membre de l’Empire du Reike quand bien même le Protectorat de Mael avait été intégré à l’Empire, un jour peut-être serai-je vraiment obligée d’accepter le statut de citoyenne mais pour l’heure j’avais encore la latitude de rester libre de mon choix quand bien même mes terres étaient maintenant sous la juridiction et les lois de l’Empire.
- Et vous même Liz? Je ne vous pense pas de Shoumeï. De quelle région de la République êtes vous native?
Comme elle, j'espérais bien entendu que le combat ne serait pas à mort et ce fut le cas. J’avais eu peur, craint mais finalement je devais admettre que le spectacle avait été intéressant, ces femmes étaient de redoutables guerrières, des combattantes aguerries maîtrisant le spectacle et l’efficacité. J'avais parié sur la guerrière de Terre mais ce fut un coup du sort, un aléa de la vie qui fit basculer les combat, d'une maladresse ou d'une manoeuvre qui me dépassait probablement ce fut la mage de glace qui remporta le combat. Je donnais ma pièce au preneur de paris qui se trouvait non loin alors que ma voisine allait récupérer de son côté quelques menues piécettes pour avoir parié sur la bonne gladiatrice.
- Bien joué ! Voyons voir ce que nous réserve la suite.
En mon fort intérieur j'espérais que ce que nous avions vu d'emblée suffirait en terme d'horreur, que le reste du spectacle serait orienté divertissement comme le combat que nous venions de voir. Je vs donc un couple entrer dans l'arène, nous les entendions parler comme si nous étions à côté d'eux, prouesse étonnante et parfait mais je ne saisissais pas bien l'enjeu jusqu'à ce que deux autres personnes entrent en scène, pour le coup c'était du spectacle, c'était tellement caricatural que c'était parfait.
Je sortis de nouveau une pièce pour parier, sachant pertinemment que dès lors qu'il y a paris, le gagnant n'est jamais le parieur mais celui qui reçoit les paris, mais autant s'amuser non?
- Je parie sur l'amitié. On choisit ses amis au final alors qu'il semblerait que l'amour nous tombe dessus et n'a aucun sens finalement. L'amitié se construit, c'est solide et pérenne, je parie pour eux cette fois-ci !
Et avouons le j'étais plutôt mal barrée pour parler d'amour ou y croire pour l'heure.
- AMITIE:
- Dice Maiden BOT
— Aujourd’hui à 08:24
Mymy / Dory / Leif Request: [1d100] Roll: [70] Result: 70
Citoyen de La République
Pancrace Dosian
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J'plisse les yeux. Le grand machin bleu au milieu de la bande de soldats d'élite du Reike, les Griffes Ecarlates, appelés comme ça en référence à leur chef, la Serre elle-même, il ressemble quand même de façon troublante à l'autre bandit avec lequel j'ai commercé l'an dernier. Et il fait des signes dans notre direction depuis un certain temps, vers ce qui pourrait être moi.
J'préférais quand c'était l'autre avec sa brochette, on va pas se mentir.
Puis j'ai l'image de Kahl dégustant un long objet de viande de façon évocatrice.
J'ai un frisson dix fois pire que le précédent.
Bref, j'adresse un discret signe de la main et j'me tourne dans une autre direction pour éviter que tout le monde s'aperçoive que j'sois méga poto avec un soldat de l'empire voisin. Ca se trouve, il était en mission d'espionnage, de destabilisation politique en montant des groupes de brigands qu'il lâchait dans la campagne républicaine, et autant, faire tomber quelques caisses de la charette, c'est mal vu, autant collaborer avec l'ennemi, c'est un aller simple pour des endroits pas bien joyeux.
Puis j'me rappelle de la bande de clodos avec lesquels j'ai picolé, et de leur chef complètement inepte qui réussissait à régner qu'en utilisant sa force brute, l'intimidation, et le meurtre de ses propres hommes. Ouais, nan, peu probable que ce soit le cas. Il a juste dû passer la frontière à un moment et le Reike devait avoir besoin de gros boeufs suicidaires à envoyer charger mille hommes tout seul. C'est la seule explication logique. Voilà. Rien de plus. Rien de moins.
Un peu soulagé, j'reporte mon attention sur le combat, et les formes qui s'agitent. Et j'parle pas des combattantes. Avec leurs tenues, c'est tout juste si y'a pas tout qui dégueule à chaque fois qu'elles bougent les bras. Dans les gradins à côté, y'a d'ailleurs une série de paris pour voir combien de sous-vêtements et de tétons on va voir. Le Reike, ils font genre ils sont coincés du fiac sur le mariage, la fidélité, l'honneur, mais dès qu'il s'agit d'envoyer des go-go-danseuses se trémousser en agitant des armes, ça fait carton plein, l'arène, hein ?
J'étais en train de commander une bière donc j'ai loupé la fin. Paraît que j'ai perdu, mais de bon coeur, j'tends ses piécettes à Fifi. Il est un peu chiant et triste, comme Nova, finalement, ce qui explique qu'il ait voté pour elle. J'le plumerai plus tard aux cartes pour me venger.
Les deux duos suivants ont tous les deux le charisme d'huîtres. Mais comme ce genre de trucs est systématiquement truqué, c'est sûr que c'est les amoureux qui vont gagner. En plus, ils ressemblent un peu à Ayshara et Tensai, physiquement et dans leur attitude, de ce que je constate, donc à tous les coups le commentateur va encore en faire des caisses là-dessus.
Puis Gunnar a disparu, j'ai même pas vu quand. Ptet qu'il faudrait que j'aille le chercher...
Quand j'aurai fini ma bière, y'a pas l'feu au lac.
- Spoiler:
- Romu et Julia : 55
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Le jour de la Force
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De toute beauté… Ce combat ressemblait davantage à une chorégraphie époustouflante qu’à réellement une rude bataille pour la survie. Il y avait quelque chose de rafraichissant à réclamer du spectacle sans en subir les nœuds dans le ventre du « hé, ma vieille, tu souhaites la mort de quelqu’un là, t’es pas un peu dérangée du ciboulot ? »
J’avais des petits airs qui me venaient d’un peu cavaliers, pas très moraux.
- Serpent géant sent le sang de bandits en carcan entamais-je dans un murmure inaudible, pendant longtemps la foule scande à un résultat dément ; prétendant qu’en se bâtant, c’est un avant-gout des enfers qui les attend…
« Eh, pas mal, songeai-je, faut que je me note ça dans un coin, je le retravaillerais bien. »
Et lorsque la réponse du jeune humain à Idaho me sortit de mes pensées :
- Ah, eh bien je n’en sais trop rien. Et je ne suis pas très versée dans la magie… À dire vrai, je ne connais personne. Je me demande de plus en plus comment vous avez fait pour atterrir ici !
D’un rapide coup d’œil, je me sentis quelque peu perdue. Je n’avais encore jamais vu le Reike. Alors, reconnaitre quelqu’un au milieu de cette immense foule ? Même Idaho, c’était un ami de versage de bière inopiné.
- Si vous montez plus haut dans les gradins, j’ai l’impression que vous y repèrerez des nobles et une aide qui pourrait aller de pair avec leur statut social.
Le gars, Willow, paraissait bien plus distant et penaud que n’avait laissé penser sa burlesque apparition.
- Mon nom est Tess, au fait. Lui Idaho, puis, après le souffle nasal d’un petit rire, mon pauvre, vous êtes-vous trouvé victime d’une mauvaise blague ?
Et comme le voir me vouvoyer dans une sorte de détresse irritée m’avait fait me rappeler certaines bonnes manières, j’avais arrêté de le tutoyer et me remis à parler de la même manière que si je démarchais un patron de bar pour me produir dans son humble bouiboui. Championne de pipeau. C’était ça mon vrai instrument.
Et le combat se poursuivit tandis que je réfléchissais à des vers comico-tragiques. Finalement, c’était la petite – pas si petite que ça – toute de glace qui avait sorti son épingle du jeu. Une belle victoire qui m’avait arraché quelques interjections peu raffinées.
- Bon ben match nul.
Je haussai des épaules. J’aurais bien aimé voir Terra gagner. La roche, la force brut, il n’y avait que ça de vrai en pleine bataille ! Je ne devais pas avoir le cerveau assez fonctionnel pour en réclamer plus à mes propres muscles. La ruse, la stratégie, tout ça… ça me passait au-dessus.
Et après un affrontement qui fichait les mœurs à rude épreuve, un affrontement saint d’esprit et surtout sein-pathique, le ton parut encore se métamorphoser pour une légèreté bien assumée. C’était comme assister à des matchs truqués, mis en scène uniquement pour la beauté de leur exécution.
- Quand j’étais petite, commençai-je, mon grand-père m’emmenait souvent voir des combats dans une ville près de Courage. Il y avait des tas de gens tous dix fois plus hauts que moi qui hurlaient en brandissant des bourses pleines. Ça riait, ça sentait la transpi, et mon vieux me disait : « quand tu seras grande, gamine, jamais qu’tu parieras sans consulter ton grand-père, compris ? Que tu vas avoir des mauvaises surprises sinon. Papi Paath y sait s’qui fait. T’as un peu d’caboche alors sers t’en bien. ». C’était que du chiqué. Les gens venaient voir ces compétitions comme on allait voir une pièce de théâtre. Mais des alexandrins en mois et des gros biceps en plus. Je me souviens pas avoir déjà vu mon pépé bosser un jour.
- Wow, cool ta vie, Tess.
- Arf, t’es pas sympa, je pensais que cette anecdote vous ferez rire ! Tout ça pour dire, que là, ce combat, avec les fions qu’ils se balancent juste avant de se battre, il ressemble quand même vachement à ces matchs que j’allais regarder petite.
- Alors peut-être que cette fois tu va réussir ton pari ?
- Ah, mais mon papi gagnait parce qu’il avait des contacts qui lui donnaient les résultats en avance !
Je me demandais bien à quel genre de chantage ou autre entourloupe s’était adonné mon vieux pour avoir ce drôle de privilège. Ah, si seulement il ne s’était jamais fait la malle…
- Mais vas-y, je mets une bière… Non deux, sur les deux grands gaillards. Ils m’inspirent bien plus que ces deux amants en sucre. Et puis on lâche pas ses potes sans raison enfin !
- Vendu ! J’ai toujours préféré mes p’tite copines à mes amis de toute façon, ironisait-il pour l’unique plaisir de parier contre moi.
J’avais des petits airs qui me venaient d’un peu cavaliers, pas très moraux.
- Serpent géant sent le sang de bandits en carcan entamais-je dans un murmure inaudible, pendant longtemps la foule scande à un résultat dément ; prétendant qu’en se bâtant, c’est un avant-gout des enfers qui les attend…
« Eh, pas mal, songeai-je, faut que je me note ça dans un coin, je le retravaillerais bien. »
Et lorsque la réponse du jeune humain à Idaho me sortit de mes pensées :
- Ah, eh bien je n’en sais trop rien. Et je ne suis pas très versée dans la magie… À dire vrai, je ne connais personne. Je me demande de plus en plus comment vous avez fait pour atterrir ici !
D’un rapide coup d’œil, je me sentis quelque peu perdue. Je n’avais encore jamais vu le Reike. Alors, reconnaitre quelqu’un au milieu de cette immense foule ? Même Idaho, c’était un ami de versage de bière inopiné.
- Si vous montez plus haut dans les gradins, j’ai l’impression que vous y repèrerez des nobles et une aide qui pourrait aller de pair avec leur statut social.
Le gars, Willow, paraissait bien plus distant et penaud que n’avait laissé penser sa burlesque apparition.
- Mon nom est Tess, au fait. Lui Idaho, puis, après le souffle nasal d’un petit rire, mon pauvre, vous êtes-vous trouvé victime d’une mauvaise blague ?
Et comme le voir me vouvoyer dans une sorte de détresse irritée m’avait fait me rappeler certaines bonnes manières, j’avais arrêté de le tutoyer et me remis à parler de la même manière que si je démarchais un patron de bar pour me produir dans son humble bouiboui. Championne de pipeau. C’était ça mon vrai instrument.
Et le combat se poursuivit tandis que je réfléchissais à des vers comico-tragiques. Finalement, c’était la petite – pas si petite que ça – toute de glace qui avait sorti son épingle du jeu. Une belle victoire qui m’avait arraché quelques interjections peu raffinées.
- Bon ben match nul.
Je haussai des épaules. J’aurais bien aimé voir Terra gagner. La roche, la force brut, il n’y avait que ça de vrai en pleine bataille ! Je ne devais pas avoir le cerveau assez fonctionnel pour en réclamer plus à mes propres muscles. La ruse, la stratégie, tout ça… ça me passait au-dessus.
Et après un affrontement qui fichait les mœurs à rude épreuve, un affrontement saint d’esprit et surtout sein-pathique, le ton parut encore se métamorphoser pour une légèreté bien assumée. C’était comme assister à des matchs truqués, mis en scène uniquement pour la beauté de leur exécution.
- Quand j’étais petite, commençai-je, mon grand-père m’emmenait souvent voir des combats dans une ville près de Courage. Il y avait des tas de gens tous dix fois plus hauts que moi qui hurlaient en brandissant des bourses pleines. Ça riait, ça sentait la transpi, et mon vieux me disait : « quand tu seras grande, gamine, jamais qu’tu parieras sans consulter ton grand-père, compris ? Que tu vas avoir des mauvaises surprises sinon. Papi Paath y sait s’qui fait. T’as un peu d’caboche alors sers t’en bien. ». C’était que du chiqué. Les gens venaient voir ces compétitions comme on allait voir une pièce de théâtre. Mais des alexandrins en mois et des gros biceps en plus. Je me souviens pas avoir déjà vu mon pépé bosser un jour.
- Wow, cool ta vie, Tess.
- Arf, t’es pas sympa, je pensais que cette anecdote vous ferez rire ! Tout ça pour dire, que là, ce combat, avec les fions qu’ils se balancent juste avant de se battre, il ressemble quand même vachement à ces matchs que j’allais regarder petite.
- Alors peut-être que cette fois tu va réussir ton pari ?
- Ah, mais mon papi gagnait parce qu’il avait des contacts qui lui donnaient les résultats en avance !
Je me demandais bien à quel genre de chantage ou autre entourloupe s’était adonné mon vieux pour avoir ce drôle de privilège. Ah, si seulement il ne s’était jamais fait la malle…
- Mais vas-y, je mets une bière… Non deux, sur les deux grands gaillards. Ils m’inspirent bien plus que ces deux amants en sucre. Et puis on lâche pas ses potes sans raison enfin !
- Vendu ! J’ai toujours préféré mes p’tite copines à mes amis de toute façon, ironisait-il pour l’unique plaisir de parier contre moi.
- Résultat des dés :
- 92 en faveur de l’amitié !
TOUR 4 - POST 1
Les conversations allaient bon train, Tulkas se mangeait successivement de la bouffe sur les genoux et des foulards en pleine trogne, Usha râlait sur la qualité des boissons vendues à prix d'or et d'autres figures se joignaient à la fête, tout cela dans une ambiance de franche camaraderie certes un peu gueularde mais bien loin néanmoins de l'image des bêtes ensauvagées que beaucoup attribuaient aux Serres Pourpres ainsi qu'à leurs cerbères vêtus de rouge. L'ex-gladiateur demanda une pièce de volaille et Kahl, bien que drôlement occupé à regarder les tigresses se foutre sur la gueule, parvint à tendre l'oreille et vint maladroitement saisir une cuisse sans quitter le spectacle des yeux.
Sans vraiment y faire attention, il ficha globalement le bout de viande vers la barbe de son camarade, lui offrant de bon coeur ce qu'il lui demandait sans lâcher Nova du regard. Etrangement impliqué dans l'affrontement opposant une maitresse du givre à d'autres pimbèches, il marmonnait ou soupirait à chaque fois qu'elle se ramassait et serrait le poing au moindre coup qu'elle parvenait à porter. Toujours muni d'une aile de dinde à moitié déchirée, il se mit à beugler en faisant fi de toute discussion extérieure :
"Vas-y ma grande ! Montre-leur ! Arrache-leur les miches !"
Malgré le vocabulaire grossier, il avait tout l'air en cet instant précis d'un grand enfant savourant l'instant comme jamais auparavant. La fête, après tout, était son deuxième truc préféré après la bagarre. Une intruse finit tout de même par l'interpeler, ce qui le contraignit tout de même à décrocher ses prunelles du combat endiablé ayant lieu au cœur de l'arène. Sans tout à fait comprendre ce qui se produisait, il vit venir le projectile glacé mais étant chargé comme jamais, il n'avait aucune main libre pour le réceptionner. Il usa donc de sa seule stratégie viable et récolta l'objet non-identifié directement dans sa chope, ce qui ne manqua pas d'éclabousser à l'impact une partie de l'assistance.
Jetant un œil curieux à son verre, il découvrit avec une certaine surprise ce qui s'y trouvait.
"Mais... Mais c'est moi ! C'est drôlement bien fichu, dites !"
Lui qui avait toujours peiné à sculpter autre chose qu'un flocon via sa maitrise de la glace se trouvait fort idiot, lorsqu'il vit la qualité impeccable de la reproduction fidèle qui baignait allègrement dans sa chope de bière. Après cette analyse approfondie, il arbora un sourire idiot et se tourna en direction de celle qui l'avait interpelé, pour découvrir qu'elle venait de se faire rentrer dedans par une imprudente qui semblait chercher un moyen de s'excuser pour sa maladresse en essuyant le décolleté trempé de sa victime. Les gradins étaient devenus un sacré foutoir, à bien y songer. Ce fut d'ailleurs en balayant la zone du regard qu'il aperçut le fameux marchand d'armes dont il avait parlé plus tôt et qui, bizarrement, avait décidé de le saluer de loin. Cela ne manqua pas de lui rappeler une question de Tulkas, qu'il avait laissé en suspens :
"Ah ouais, désolé j'écoutais pas trop. Ben j'te l'ai dit mon bon Tulkas, j'ai pas mal fait le con en République. Banditisme, vol, recel, tu vois l'idée. Mais malgré ça, je m'y suis pas fait que des ennemis, naturellement. Les armes de la bande, c'était certainement pas moi qui allais les forger, donc je m'en remettais toujours à de petits vendeurs en cas de besoin. Et lui, c'en est un."
Débarrassant d'un geste désinvolte une partie des restes d'ossements qui traînaient sur son pantalon, il enchaîna ensuite :
"Puis concernant le combat, j'ai déjà parié sur la p'tite du Nord. 'faut pas renier les racines !"
Contre toute attente, la suite des évènements lui donna d'ailleurs raison car après un affrontement acharné, ce fut sa favorite qui l'emporta dans une explosion de givre pour le moins spectaculaire. De surprise et de joie, Kahl demeura coi un instant et lorsque l'information finit son parcours pour véritablement arriver jusqu'à son cerveau cabossé, il se dressa d'un bond pour pousser un cri tonitruant. Sautant sur place comme un dégénéré, chope dans une main et morceau de viande dans l'autre, il signifia son soutien à la jeune femme en ouvrant grand la gueule pour projeter un épais nuage de brume glacée tout en secouant sa tête à la manière d'un chien enragé.
"Voilà ! Voilà ! Qu'est-ce que j'avais dit ?! QU'EST CE QUE J'AVAIS DIT ?! Bien joué Nova, tu les as massacrées !"
La grande gagnante répondit à la foule en délire et Kahl, comme un bon petit soldat, tapa du pied avec suffisamment de force pour faire vibrer les gradins avant de répéter :
"POUR LA GLOIRE DU REIKE !"
Après l'effervescence virent les sifflements et le dégout du sentimentalisme. Si les Reikois étaient des êtres passionnés, le sentimentalisme outrancier affiché avec une telle indécence ne semblait pas être à leur goût. Le combat suivant paraissait bien plus clivant que le précédent et l'Ogre ne faisant pas exception à la chose, il se mit à huer les amoureux transis, tout en pointant son pouce vers le bas pour indiquer sa désapprobation.
"C'est quoi ça, c'est un combat ou un mariage ?! Virez-moi ça de mon arène, rendez-nous nos guerrières ! NOVA ! Retourne là-dedans et démolis-moi des connards !"
Inévitablement, ce fut par esprit d'opposition qu'il apporta tout son soutien moral au camp opposé, dont les représentants semblaient un peu plus gaillards, et certainement moins niais.
Les conversations allaient bon train, Tulkas se mangeait successivement de la bouffe sur les genoux et des foulards en pleine trogne, Usha râlait sur la qualité des boissons vendues à prix d'or et d'autres figures se joignaient à la fête, tout cela dans une ambiance de franche camaraderie certes un peu gueularde mais bien loin néanmoins de l'image des bêtes ensauvagées que beaucoup attribuaient aux Serres Pourpres ainsi qu'à leurs cerbères vêtus de rouge. L'ex-gladiateur demanda une pièce de volaille et Kahl, bien que drôlement occupé à regarder les tigresses se foutre sur la gueule, parvint à tendre l'oreille et vint maladroitement saisir une cuisse sans quitter le spectacle des yeux.
Sans vraiment y faire attention, il ficha globalement le bout de viande vers la barbe de son camarade, lui offrant de bon coeur ce qu'il lui demandait sans lâcher Nova du regard. Etrangement impliqué dans l'affrontement opposant une maitresse du givre à d'autres pimbèches, il marmonnait ou soupirait à chaque fois qu'elle se ramassait et serrait le poing au moindre coup qu'elle parvenait à porter. Toujours muni d'une aile de dinde à moitié déchirée, il se mit à beugler en faisant fi de toute discussion extérieure :
"Vas-y ma grande ! Montre-leur ! Arrache-leur les miches !"
Malgré le vocabulaire grossier, il avait tout l'air en cet instant précis d'un grand enfant savourant l'instant comme jamais auparavant. La fête, après tout, était son deuxième truc préféré après la bagarre. Une intruse finit tout de même par l'interpeler, ce qui le contraignit tout de même à décrocher ses prunelles du combat endiablé ayant lieu au cœur de l'arène. Sans tout à fait comprendre ce qui se produisait, il vit venir le projectile glacé mais étant chargé comme jamais, il n'avait aucune main libre pour le réceptionner. Il usa donc de sa seule stratégie viable et récolta l'objet non-identifié directement dans sa chope, ce qui ne manqua pas d'éclabousser à l'impact une partie de l'assistance.
Jetant un œil curieux à son verre, il découvrit avec une certaine surprise ce qui s'y trouvait.
"Mais... Mais c'est moi ! C'est drôlement bien fichu, dites !"
Lui qui avait toujours peiné à sculpter autre chose qu'un flocon via sa maitrise de la glace se trouvait fort idiot, lorsqu'il vit la qualité impeccable de la reproduction fidèle qui baignait allègrement dans sa chope de bière. Après cette analyse approfondie, il arbora un sourire idiot et se tourna en direction de celle qui l'avait interpelé, pour découvrir qu'elle venait de se faire rentrer dedans par une imprudente qui semblait chercher un moyen de s'excuser pour sa maladresse en essuyant le décolleté trempé de sa victime. Les gradins étaient devenus un sacré foutoir, à bien y songer. Ce fut d'ailleurs en balayant la zone du regard qu'il aperçut le fameux marchand d'armes dont il avait parlé plus tôt et qui, bizarrement, avait décidé de le saluer de loin. Cela ne manqua pas de lui rappeler une question de Tulkas, qu'il avait laissé en suspens :
"Ah ouais, désolé j'écoutais pas trop. Ben j'te l'ai dit mon bon Tulkas, j'ai pas mal fait le con en République. Banditisme, vol, recel, tu vois l'idée. Mais malgré ça, je m'y suis pas fait que des ennemis, naturellement. Les armes de la bande, c'était certainement pas moi qui allais les forger, donc je m'en remettais toujours à de petits vendeurs en cas de besoin. Et lui, c'en est un."
Débarrassant d'un geste désinvolte une partie des restes d'ossements qui traînaient sur son pantalon, il enchaîna ensuite :
"Puis concernant le combat, j'ai déjà parié sur la p'tite du Nord. 'faut pas renier les racines !"
Contre toute attente, la suite des évènements lui donna d'ailleurs raison car après un affrontement acharné, ce fut sa favorite qui l'emporta dans une explosion de givre pour le moins spectaculaire. De surprise et de joie, Kahl demeura coi un instant et lorsque l'information finit son parcours pour véritablement arriver jusqu'à son cerveau cabossé, il se dressa d'un bond pour pousser un cri tonitruant. Sautant sur place comme un dégénéré, chope dans une main et morceau de viande dans l'autre, il signifia son soutien à la jeune femme en ouvrant grand la gueule pour projeter un épais nuage de brume glacée tout en secouant sa tête à la manière d'un chien enragé.
"Voilà ! Voilà ! Qu'est-ce que j'avais dit ?! QU'EST CE QUE J'AVAIS DIT ?! Bien joué Nova, tu les as massacrées !"
La grande gagnante répondit à la foule en délire et Kahl, comme un bon petit soldat, tapa du pied avec suffisamment de force pour faire vibrer les gradins avant de répéter :
"POUR LA GLOIRE DU REIKE !"
Après l'effervescence virent les sifflements et le dégout du sentimentalisme. Si les Reikois étaient des êtres passionnés, le sentimentalisme outrancier affiché avec une telle indécence ne semblait pas être à leur goût. Le combat suivant paraissait bien plus clivant que le précédent et l'Ogre ne faisant pas exception à la chose, il se mit à huer les amoureux transis, tout en pointant son pouce vers le bas pour indiquer sa désapprobation.
"C'est quoi ça, c'est un combat ou un mariage ?! Virez-moi ça de mon arène, rendez-nous nos guerrières ! NOVA ! Retourne là-dedans et démolis-moi des connards !"
Inévitablement, ce fut par esprit d'opposition qu'il apporta tout son soutien moral au camp opposé, dont les représentants semblaient un peu plus gaillards, et certainement moins niais.
- PARIS:
Citoyen du monde
Valmyria
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crédits : 1523
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Ecoutant la Réponse de Rêve, Misry laissait son esprit voguer dans les vagues étendues de ses souvenirs. Se remémorant toutes les batailles qu'elle avait mené au nom du Royaume, puis de l'Empire, l'élémentaire de sable se retournait la question qu'elle avait elle même posé. Souriante, elle enchaina donc à la suite des propos de la chouette hallucinée.
- Entre les événements de Sable d'Or et de Kaizoku, il est effectivement triste de constater qu'autant d'âmes se sont éteintes. Mais si Sable d'Or reflète l'acharnement des mortels contre une menace divine, il est également désolant de constater que l'origine de la bataille de l'île au volcan n'est issue que de la folie des hommes et leur soif de pouvoir. D'une certaine manière, c'est en poursuivant leur rêve de conquête ou de liberté qu'ils se sont entretués, pour qu'au final la nature vienne reprendre ses droits. C'est un peu ironique, vous ne trouvez pas Rêve? Et vous, Oyun, qu'en pensez-vous?
Alors qu'elle attendait la réponse de la concernée, le regard de la professeure fut accrochée par une nouvelle présence. Levant la main pour intimer aux gardes de la loge de la laisser entrer. Quand elle arriva, cette nouvelle présence n'hésita pas une seconde et prit la parole instantanément, coupant au passage l'herbe sous le papier à Oyun si elle avait souhaité quelque chose d'autres à sa propre réponse. Ne pouvant s'empêcher de ricaner face à cette intervention soudaine, et surtout face à la remarque de Rêve, la dame de sable ancra ses yeux émeraudes sur la nouvelle arrivée, l'invitant à s'asseoir sur le siège qu'elle avait remarqué.
- Bienvenue, venez vous asseoir. Comment vous appelez-vous? Je me nomme Misry, bienvenue dans les loges reikoises. Vous désirez à boire?
Hospitalière? Oui, Misry l'était. Forgée par les traditions de son clan, la guerrière rousse faisait toujours respecter la règle de l'hôte. Puis, si l'invité se montrer désobligeant, alors elle le chassait. Mais il était hors de question de refuser quelqu'un comme ça, surtout qui leur restait un peu de place. Un peu plus bas, l'arène s'anima de nouveau. Contre toute attente, ce fut Nova qui l'emporta. Eclatant de son rire suave, Misry tapota dans ses mains comme une enfant enjouée.
- C'est Deydreus qui serait content! Oh, comme je suis heureuse d'avoir eu tort! Elle étira un large sourire, tout en se replaçant dans son siège. La victoire improbable d'une guerrière maladroite contre des adversaires plus "féroces". L'usage de sa magie de manière naturelle et organique. Et un peu de chance. Il faut croire qu'effectivement, elle représente bien notre peuple. Et puis... Nouveau sourire. Regardez moi cette mine enjouée. Les autres sont bonnes pâtes, elle la féliciteront sûrement dans les coulisses.
Vint alors l'annonce du nouveau combat. Et la présentation fut pour le moins... Etonnante. Eclatant de rire, l'élementaire de sable se pencha un peu en avant, incrédule face au spectacle que proposait le maître d'arène.
- Sérieusement? En voila de la mise en scène. Elle prit quelques instants pour observer les nouveaux arrivés. Hum. J'espère que les deux "amis" l'emporteront. Peu importe la flamme qui brûle dans notre cœur, il ne faut pas oublier d'où l'on vient, et qui a été là pour nous. On peut se séparer d'amis et d'amants, mais on peut le faire sans cassure. Et, pour le reste, ils jouent trop de leur côté mielleux.
Un sourire sur ses traits. Le combat s'annoncerait sûrement aussi comique qu'étonnant.
- Entre les événements de Sable d'Or et de Kaizoku, il est effectivement triste de constater qu'autant d'âmes se sont éteintes. Mais si Sable d'Or reflète l'acharnement des mortels contre une menace divine, il est également désolant de constater que l'origine de la bataille de l'île au volcan n'est issue que de la folie des hommes et leur soif de pouvoir. D'une certaine manière, c'est en poursuivant leur rêve de conquête ou de liberté qu'ils se sont entretués, pour qu'au final la nature vienne reprendre ses droits. C'est un peu ironique, vous ne trouvez pas Rêve? Et vous, Oyun, qu'en pensez-vous?
Alors qu'elle attendait la réponse de la concernée, le regard de la professeure fut accrochée par une nouvelle présence. Levant la main pour intimer aux gardes de la loge de la laisser entrer. Quand elle arriva, cette nouvelle présence n'hésita pas une seconde et prit la parole instantanément, coupant au passage l'herbe sous le papier à Oyun si elle avait souhaité quelque chose d'autres à sa propre réponse. Ne pouvant s'empêcher de ricaner face à cette intervention soudaine, et surtout face à la remarque de Rêve, la dame de sable ancra ses yeux émeraudes sur la nouvelle arrivée, l'invitant à s'asseoir sur le siège qu'elle avait remarqué.
- Bienvenue, venez vous asseoir. Comment vous appelez-vous? Je me nomme Misry, bienvenue dans les loges reikoises. Vous désirez à boire?
Hospitalière? Oui, Misry l'était. Forgée par les traditions de son clan, la guerrière rousse faisait toujours respecter la règle de l'hôte. Puis, si l'invité se montrer désobligeant, alors elle le chassait. Mais il était hors de question de refuser quelqu'un comme ça, surtout qui leur restait un peu de place. Un peu plus bas, l'arène s'anima de nouveau. Contre toute attente, ce fut Nova qui l'emporta. Eclatant de son rire suave, Misry tapota dans ses mains comme une enfant enjouée.
- C'est Deydreus qui serait content! Oh, comme je suis heureuse d'avoir eu tort! Elle étira un large sourire, tout en se replaçant dans son siège. La victoire improbable d'une guerrière maladroite contre des adversaires plus "féroces". L'usage de sa magie de manière naturelle et organique. Et un peu de chance. Il faut croire qu'effectivement, elle représente bien notre peuple. Et puis... Nouveau sourire. Regardez moi cette mine enjouée. Les autres sont bonnes pâtes, elle la féliciteront sûrement dans les coulisses.
Vint alors l'annonce du nouveau combat. Et la présentation fut pour le moins... Etonnante. Eclatant de rire, l'élementaire de sable se pencha un peu en avant, incrédule face au spectacle que proposait le maître d'arène.
- Sérieusement? En voila de la mise en scène. Elle prit quelques instants pour observer les nouveaux arrivés. Hum. J'espère que les deux "amis" l'emporteront. Peu importe la flamme qui brûle dans notre cœur, il ne faut pas oublier d'où l'on vient, et qui a été là pour nous. On peut se séparer d'amis et d'amants, mais on peut le faire sans cassure. Et, pour le reste, ils jouent trop de leur côté mielleux.
Un sourire sur ses traits. Le combat s'annoncerait sûrement aussi comique qu'étonnant.
- Spoiler:
Premier post du tour 4
Vote pour les Amis: 65
" Que les flammes de leur volonté permettent aux cendres de ce monde de faire renaître les âmes impures. "
Invité
Invité
« Il semblerait que ni vous ni moi ne soyons très doués pour les paris sportifs, conclut-elle sitôt que la victoire de Nova fut certaine. »
Elle rit d’un grand éclat cristallin, quelques mèches flammes s’échappant de son catogan.
« Dans la mesure où aucune de nos favorites n’a eu voix au chapitre, que penseriez-vous de couper la poire en deux ? Je loge là où ses Majestés me l’autorisent. Et, vous l’imaginez, le statut d’Ambassadrice contraint au respect d’un grand nombre de procédures. »
Elle souriait pensivement, nullement acerbe ou amère vis-à-vis de cette carrière qu’elle avait largement embrassée. Le problème avec Rim, c’est qu’elle n’avait cure du physique ou de l’apparence austère de ses interlocuteurs : elle s’adressait de la même manière à un adonis sculpté dans l’albâtre qu’à une créature baveuse et suintante de douze mètres de haut. Elle ne se nourrissait que du vécu et des différences d’autrui, archéologue fouissant les âmes des êtres vivants à la recherche de joyaux qu’ils ignoraient eux-mêmes posséder. On ne devenait pas non plus diplomate si l’on se fichait comme d’une guigne des cultures étrangères. Elle concevait à ce titre une déférence aucunement frauduleuse à l’égard du peuple reikois et de leurs dirigeants. Chaque nation jouait de toute manière l’exact même jeu, une lutte silencieuse dans la poussière pour s’accaparer ressources et richesses dans un mélange d’ambition masquée et de désir de protection. Ils n’étaient tous, en somme, que d’impossibles et superbes cafards pullulant sur une bande de terre trop étroite. Oh, comme elle aimait chacun de ces nuisibles…
« Nous pourrions dîner à Kyouji à l’occasion, loin de l’effervescence des capitales et sur un territoire à mi-chemin de nos deux nations. Où résidez-vous d’ordinaire ? J’imagine bien entendu qu’un commerçant de votre acabit doit être fort occupé à abreuver les connaisseurs des dernières parures de pierres précieuses produites par vos ateliers. Si malgré tout vous avez à l’avenir un peu de temps pour une ambassadrice en perdition… »
Elle leva sa tasse de thé fumante dans un simulacre de toast porté à son honneur. En bas sur le sable chaud de l’arène, les quatre silhouettes féminines avaient laissé place à deux duos de combattants. Rim haussa un sourcil à l’intérêt renouvelé. Les combats en tandem pouvaient se révéler d’une remarquable ingéniosité. Plutôt qu’un chaos de magies lancées à tout hasard, il leur faudrait se coordonner et combiner leurs atouts aiguisés par leur complicité. Cela, sans devenir un fardeau problématique pour leur propre partenaire – personne n’aimait écoper des dommages collatéraux d’un allié un peu trop entreprenant. Posant son menton dans le creux de sa main, le coude sur son accoudoir, les doigts de Rim pianotèrent contre sa peau. Elle n’avait cure de leurs dilemmes intérieurs et de leurs petites joutes sentimentales. Elle souffrait en revanche d’une sévère déficience émotionnelle : elle ne reconnaissait rien d’autre que l’étendu d’un amour obsessionnel, dévorée par ses démons intérieurs autant en amitié qu’en relations charnelles. Ce prisme personnel la poussait malgré elle à se montrer plus encline à soutenir les deux tourtereaux…
- Résultat du dé :
- Vote pour l'amour (Romu et Julia) : résultat 20.
Invité
Invité
« Pareil, Nova. Pas forcément pour les bonnes raisons, par contre... J'espère juste que si elle gagne, ça rafraichira un tant soit peu l'atmosphère.»
Je fais un grand sourire à la blonde qui m'a accueillie. Un petit regard en arrière pour m'assurer que personne ne vient me chercher querelle dans la loge des Serres-Pourpres, mais ils ont l'air bien occupés à discuter et profiter du spectacle. Hé, tant mieux. Je vais pouvoir retourner à ma quête personnelle. Trouver ce satané morveux n'est pas de tout repos, il faut le dire. En bas, c'est un véritable festival de démonstration de pouvoirs, un feu d'artifices où les couleurs se succèdent pour le plus beau des spectacles. C'est sûr que c'est bien plus intéressant que le Cobra contre les adorateurs de Xo'Rath. Et pas que parce que les filles sont jolies, elles font véritablement montre d'une certaine maîtrise. Enfin, jusqu'au petit accident qui fait gagner notre favorite. J'éclate de rire. Un petit rappel que la victoire vient parfois d'une coïncidence. Etonnante façon pour le Reike de démontrer que c'est la Force avant tout qui fait gagner. Quoi que.
« Hé bien elle a gagné ! Mais il ne fait pas vraiment plus frais, finalement. Je m'appelle Ayna, au fait. Merci de m'avoir accueillie. Et encore désolée...»
C'est déjà sec, de toutes façons. Le vent chaud de ce désert est redoutable. Je profite du passage d'un marchand dans l'interlude pour commander deux nouvelles boissons et quelques brochettes, et j'offre la moitié de ma récolte à ma nouvelle camarade, en dédommagement. Dans le court instant où les magiciennes sont évacuées en attendant le prochain combat, je retourne à mon observation intense du public, pour essayer d'y apercevoir Elnael. Mais plus le temps passe, plus je me convaincs que je ne le trouverais pas dans les gradins. Il s'est bien caché jusqu'à maintenant, il n'y a pas de raisons que ça s'arrête.
Alors autant rester ici, pour l'instant. Je croque dans une brochette et pousse un soupir de contentement. Je souris à la blonde en riant.
« Ça faisait un moment que j'avais pas mangé autre chose que des rations de voyage... Ça fait du bien.»
Les nouveaux gladiateurs s'avancent enfin, et je comprends qu'on peut s'attendre à un nouveau spectacle comique. L'amour contre l'amitié, hein ? J'ai déjà connu les deux, mais jamais de façon durable. Peut-être dans ma précédente vie, par contre... Mon coeur bat la chamade un instant, comme s'il se rappelait de sentiments enfouis, mais je n'arrive pas à associer les souvenirs qui vont avec. Amour, ou ami ? Les deux, peut-être ? Et dans ma vie actuelle ? Qu'est-ce qui est le plus important pour moi ? Ma liberté... et ma famille, surtout. Elnael, oui, voilà ce qui m'importe le plus. Qui est le produit d'un amour, certes fugace, mais passionnel. Ineg a eu de la chance, de vivre ça.
« Alors, vous pariez sur qui, cette fois-ci ? Ils ont peut-être l'air niais, mais je choisis de croire dans la chance des tourtereaux. Et puis hé, les deux autres devraient accepter les sentiments et le bonheur de leur ami, pas le massacrer à mort. C'est pas comme ça que ça marche, il me semble.»
Je suis pas complètement convaincue de ce que je dis, n'empêche. Si jamais été à Kaizoku quand Ineg a rencontré le père d'Elnael, l'aurais-je laissée batifoler avec lui ? L'en aurais-je pas empêchée, en lui expliquant qu'il n'était que de passage et qu'il allait forcément lui briser le coeur ? L'aurais-je poussée à vivre cette passion et profiter de l'instant présent ? J'ai toujours été tellement inquiète pour ma petite soeur... Trop protectrice, probablement. C'est peut-être ce que je fais avec mon neveu maintenant... Faut que je me détende. Que je le laisse profiter un peu. Je le chopperai certainement à la fin de l'événement, à la sortie de l'arène. Ouais on va miser là-dessus.
Je fais un grand sourire à la blonde qui m'a accueillie. Un petit regard en arrière pour m'assurer que personne ne vient me chercher querelle dans la loge des Serres-Pourpres, mais ils ont l'air bien occupés à discuter et profiter du spectacle. Hé, tant mieux. Je vais pouvoir retourner à ma quête personnelle. Trouver ce satané morveux n'est pas de tout repos, il faut le dire. En bas, c'est un véritable festival de démonstration de pouvoirs, un feu d'artifices où les couleurs se succèdent pour le plus beau des spectacles. C'est sûr que c'est bien plus intéressant que le Cobra contre les adorateurs de Xo'Rath. Et pas que parce que les filles sont jolies, elles font véritablement montre d'une certaine maîtrise. Enfin, jusqu'au petit accident qui fait gagner notre favorite. J'éclate de rire. Un petit rappel que la victoire vient parfois d'une coïncidence. Etonnante façon pour le Reike de démontrer que c'est la Force avant tout qui fait gagner. Quoi que.
« Hé bien elle a gagné ! Mais il ne fait pas vraiment plus frais, finalement. Je m'appelle Ayna, au fait. Merci de m'avoir accueillie. Et encore désolée...»
C'est déjà sec, de toutes façons. Le vent chaud de ce désert est redoutable. Je profite du passage d'un marchand dans l'interlude pour commander deux nouvelles boissons et quelques brochettes, et j'offre la moitié de ma récolte à ma nouvelle camarade, en dédommagement. Dans le court instant où les magiciennes sont évacuées en attendant le prochain combat, je retourne à mon observation intense du public, pour essayer d'y apercevoir Elnael. Mais plus le temps passe, plus je me convaincs que je ne le trouverais pas dans les gradins. Il s'est bien caché jusqu'à maintenant, il n'y a pas de raisons que ça s'arrête.
Alors autant rester ici, pour l'instant. Je croque dans une brochette et pousse un soupir de contentement. Je souris à la blonde en riant.
« Ça faisait un moment que j'avais pas mangé autre chose que des rations de voyage... Ça fait du bien.»
Les nouveaux gladiateurs s'avancent enfin, et je comprends qu'on peut s'attendre à un nouveau spectacle comique. L'amour contre l'amitié, hein ? J'ai déjà connu les deux, mais jamais de façon durable. Peut-être dans ma précédente vie, par contre... Mon coeur bat la chamade un instant, comme s'il se rappelait de sentiments enfouis, mais je n'arrive pas à associer les souvenirs qui vont avec. Amour, ou ami ? Les deux, peut-être ? Et dans ma vie actuelle ? Qu'est-ce qui est le plus important pour moi ? Ma liberté... et ma famille, surtout. Elnael, oui, voilà ce qui m'importe le plus. Qui est le produit d'un amour, certes fugace, mais passionnel. Ineg a eu de la chance, de vivre ça.
« Alors, vous pariez sur qui, cette fois-ci ? Ils ont peut-être l'air niais, mais je choisis de croire dans la chance des tourtereaux. Et puis hé, les deux autres devraient accepter les sentiments et le bonheur de leur ami, pas le massacrer à mort. C'est pas comme ça que ça marche, il me semble.»
Je suis pas complètement convaincue de ce que je dis, n'empêche. Si jamais été à Kaizoku quand Ineg a rencontré le père d'Elnael, l'aurais-je laissée batifoler avec lui ? L'en aurais-je pas empêchée, en lui expliquant qu'il n'était que de passage et qu'il allait forcément lui briser le coeur ? L'aurais-je poussée à vivre cette passion et profiter de l'instant présent ? J'ai toujours été tellement inquiète pour ma petite soeur... Trop protectrice, probablement. C'est peut-être ce que je fais avec mon neveu maintenant... Faut que je me détende. Que je le laisse profiter un peu. Je le chopperai certainement à la fin de l'événement, à la sortie de l'arène. Ouais on va miser là-dessus.
- Pour l'amour:
- Résultat = 26
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Elle eu un petit temps d’arrêt en entendant la réponse d'Eloise et...elle était conne quand même un peu de ne pas y avoir pensée elle même. Bien sur qu'elles pouvaient sans aucun doute utiliser d'autres types de magie. Être spécialisé dans une discipline n’empêchait pas d'apprendre dans d'autres. Et elle était la preuve vivante qu'on pouvait apprendre extrêmement rapidement un domaine magique.
- ….J'y avais pas pensée du tout. Enfin, le principe du spectacle c'est de faire s'affronter les éléments....mais je me sens quand même un peu cruche la...
Le combat continuait. Et elle sursauta légèrement en sentant la joue venir s'appuyer sur son épaule. Elle baissa les yeux vers la propriétaire de cette vilaine qui prenait propriété sur sa personne, sans qu'elle ne puisse trouver ça totalement honteux. C’était même soudainement très normale. Elle fronça cependant les sourcils.
- Un gage ? Quel genre ? La perdante porte la gagnante jusqu'à la fin de la journée ? Ou bien la perdante doit se trimballer a....euh, non, oublie ça.
Plutôt mourir en fait. Et elle avait bien quelques autres idées en tête, mais elle n'avait absolument pas le cran de mettre des mots sur ses idées. Encore moins quand elle rencontra le regard de son aimée qui semblait lire dans son esprit comme jamais personne ne l'avait fait avant. Elle eu un petit souffle involontaire, et sentit sa bouche devenir un peu plus sèche. C’était vraiment honteux de la rendre ainsi, personne d'autre n'en était capable ! Vilaine Eloise.
- Regardons la fin en tout cas...
Et la fin ne fut pas vraiment pour lui plaire. Les échanges étaient intéressants, équilibrés, et voilà que l'autre, en glissant, avait prit l'avantage d'une façon totalement chanceuse, ruinant totalement ce qui avait pu être analysé jusque la. Elle leva la main d'un agacé en lâchant quelque chose comme « surveille ton équilibre idiote », mais déjà un nuage de poussière laissait place a la vision d'une victoire de la femme de glace. Elle soupira, sans remarquer que son pouce caressait le dessus de la main de la Républicaine, distraitement.
- Bon, match nul pour ce tour visiblement.
Elles furent grandement acclamé, et il fallait avouer que ça avait été bien plus intéressant et amusant que le premier. Alors elle espérait que la suite serait du même acabit. Elle leva la main a un marchand qui passait par la et lui déposa quelques pièces dans la main pour prendre de quoi manger. Ils avaient vraiment pensés a tout. En revanche, tout ce qui était merchandising, ils pouvaient aller se faire foutre.
- Donc faut parier pour le prochain maintenant....voyons voir...
Elle écouta les différents dialogues provenant de chacun des groupes et soupira. C’était ridicule. Une banale histoire de jalousie. Qu'est ce qu'ils disaient déjà ? Les bro avant les...hum, bref. Dans tous les cas, ils avaient l'air plutot contrariés par la situation, et chaque groupe avait l'air de vouloir en découvre. Il allait donc etre temps de parier.
- J'avoue que les deux m'agaces la. J'espere pas devenir comme ça un jour.
Mais pourtant, si elle s'etait vu d'un point de vu exterieur en présence d'Eloise, elle aurait peut etre revue son jugement. Dans tous les cas, il fallait parier.
- Je pars sur les deux types. Ils ont l'air de se connaître depuis plus longtemps. Donc on l'avantage de l’expérience. Oh, il faut déterminer ce gage. Du genre « la gagnante peut utiliser le surnom de son choix a la perdante », ou encore « elle doit nourrir a la cuillère la gagnante pendant vingt quatre heure ».
Ca, ca lui donnait tout de suite plus envie de gagner. Ou de perdre, au choix...
- ….J'y avais pas pensée du tout. Enfin, le principe du spectacle c'est de faire s'affronter les éléments....mais je me sens quand même un peu cruche la...
Le combat continuait. Et elle sursauta légèrement en sentant la joue venir s'appuyer sur son épaule. Elle baissa les yeux vers la propriétaire de cette vilaine qui prenait propriété sur sa personne, sans qu'elle ne puisse trouver ça totalement honteux. C’était même soudainement très normale. Elle fronça cependant les sourcils.
- Un gage ? Quel genre ? La perdante porte la gagnante jusqu'à la fin de la journée ? Ou bien la perdante doit se trimballer a....euh, non, oublie ça.
Plutôt mourir en fait. Et elle avait bien quelques autres idées en tête, mais elle n'avait absolument pas le cran de mettre des mots sur ses idées. Encore moins quand elle rencontra le regard de son aimée qui semblait lire dans son esprit comme jamais personne ne l'avait fait avant. Elle eu un petit souffle involontaire, et sentit sa bouche devenir un peu plus sèche. C’était vraiment honteux de la rendre ainsi, personne d'autre n'en était capable ! Vilaine Eloise.
- Regardons la fin en tout cas...
Et la fin ne fut pas vraiment pour lui plaire. Les échanges étaient intéressants, équilibrés, et voilà que l'autre, en glissant, avait prit l'avantage d'une façon totalement chanceuse, ruinant totalement ce qui avait pu être analysé jusque la. Elle leva la main d'un agacé en lâchant quelque chose comme « surveille ton équilibre idiote », mais déjà un nuage de poussière laissait place a la vision d'une victoire de la femme de glace. Elle soupira, sans remarquer que son pouce caressait le dessus de la main de la Républicaine, distraitement.
- Bon, match nul pour ce tour visiblement.
Elles furent grandement acclamé, et il fallait avouer que ça avait été bien plus intéressant et amusant que le premier. Alors elle espérait que la suite serait du même acabit. Elle leva la main a un marchand qui passait par la et lui déposa quelques pièces dans la main pour prendre de quoi manger. Ils avaient vraiment pensés a tout. En revanche, tout ce qui était merchandising, ils pouvaient aller se faire foutre.
- Donc faut parier pour le prochain maintenant....voyons voir...
Elle écouta les différents dialogues provenant de chacun des groupes et soupira. C’était ridicule. Une banale histoire de jalousie. Qu'est ce qu'ils disaient déjà ? Les bro avant les...hum, bref. Dans tous les cas, ils avaient l'air plutot contrariés par la situation, et chaque groupe avait l'air de vouloir en découvre. Il allait donc etre temps de parier.
- J'avoue que les deux m'agaces la. J'espere pas devenir comme ça un jour.
Mais pourtant, si elle s'etait vu d'un point de vu exterieur en présence d'Eloise, elle aurait peut etre revue son jugement. Dans tous les cas, il fallait parier.
- Je pars sur les deux types. Ils ont l'air de se connaître depuis plus longtemps. Donc on l'avantage de l’expérience. Oh, il faut déterminer ce gage. Du genre « la gagnante peut utiliser le surnom de son choix a la perdante », ou encore « elle doit nourrir a la cuillère la gagnante pendant vingt quatre heure ».
Ca, ca lui donnait tout de suite plus envie de gagner. Ou de perdre, au choix...
- jet de dés:
- 7 pour les vieux copains
Citoyen du Reike
Ellana Blackwood
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crédits : 342
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Avant qu'Ellana ne puisse l'ouvrir, la gobeline prit l'initiative de s'adresser aux obstacles. Si l'elfe s'attendait à de l'animosité de la part de la demoiselle, elle n'avait aucunement prévue de se faire passer pour la conjointe de celle-ci. C'est donc tout aussi surprise que les gugusses qu'elle se vit attribuer ce rôle. Elle se mit à rougir à la vulgarité de cette peau-verte qui révélait enfin des traits plus fidèles à sa race. Fourbe, malicieuse, vulgaire.
Peu importait sa façon de faire, elle avait eu le mérite de provoquer la frustration de l'homme, une colère qui jouerait très fortement en sa défaveur. Puisque, la gobeline, ayant plus d'un tour dans son sac, profita de son avancée menaçante pour se faire passer pour une victime, tombant lâchement dans les bras d'Ellana qui fit décontenancée par cette improvisation. Elle la maintenait autant qu'elle le pouvait. Elle n'était pas lourde non, mais son élan soudain secoua son équilibre. Silencieuse, l'elfe laissait la petite peste faire sa comédie qui marchait relativement bien, certains spectateurs et gardes se tournèrent vers elles, guettant furtivement ce qu'il s'y passait sans s'alerter.
Les gugusses ne tardèrent à fuir en étant bien conscient de la réputation qu'ils venaient de gagner dans cette partie des gradins, se précipitant loin des cris et de la répartie de la peau-verte. Ellana lâcha un rire, surprise que sa méthode fonctionne et quelque peu amusée de sa manière de faire. Mais elle ne supportait pas d'avoir été un outil à la malice. Alors qu'elle regardait le duo s'enfuir, elle se retourna vers la gobeline qui lui tendait la main autant en guise de remerciement que pour la saluer, reconnaissante d'avoir été extirpé d'un pétrin.
Ellana répondit à sa poigne en croisant le bras. N'étant pas d'avis de s'allier à une petite peste, vicieuse. Sachant très bien quel genre de phénomène pouvait être les dépravés dans son genre. Digne d'aucune confiance.
"Ravie d'avoir aidé." Dit-elle sur un ton sarcastique. "Ainsi, voilà le vrai visage de mademoiselle. Je suis moyennement d'avis de soutenir les actes d'une petite chipie. En plus de te montrer vicieuse, je suppose que l'incident de la bourse n'était pas une coïncidence en ta présence. Hm ?"
La foule acclamait la fin du spectacle. Glorifiant le nom de Nova accompagné de sifflement.
"Je me demande si tu peux chaparder les gens encore longtemps..."
Ellana n'allait pas la laisser se tirer comme ça. Elles s'étaient certes rendues services mutuellement, il n'empêchait que l'elfe, étant une bonne âme, ne souhaitait pas laisser une voleuse dépouiller des gens comme ça. Elle jeta un œil aux soldats, se demandant si les interpeller ne serait-il pas une bonne idée.
Pendant ce temps, la présentation des nouveaux combattants se déroulait.
Post 6 Tour 4
Vote : Smogogo 62[/color]
Peu importait sa façon de faire, elle avait eu le mérite de provoquer la frustration de l'homme, une colère qui jouerait très fortement en sa défaveur. Puisque, la gobeline, ayant plus d'un tour dans son sac, profita de son avancée menaçante pour se faire passer pour une victime, tombant lâchement dans les bras d'Ellana qui fit décontenancée par cette improvisation. Elle la maintenait autant qu'elle le pouvait. Elle n'était pas lourde non, mais son élan soudain secoua son équilibre. Silencieuse, l'elfe laissait la petite peste faire sa comédie qui marchait relativement bien, certains spectateurs et gardes se tournèrent vers elles, guettant furtivement ce qu'il s'y passait sans s'alerter.
Les gugusses ne tardèrent à fuir en étant bien conscient de la réputation qu'ils venaient de gagner dans cette partie des gradins, se précipitant loin des cris et de la répartie de la peau-verte. Ellana lâcha un rire, surprise que sa méthode fonctionne et quelque peu amusée de sa manière de faire. Mais elle ne supportait pas d'avoir été un outil à la malice. Alors qu'elle regardait le duo s'enfuir, elle se retourna vers la gobeline qui lui tendait la main autant en guise de remerciement que pour la saluer, reconnaissante d'avoir été extirpé d'un pétrin.
Ellana répondit à sa poigne en croisant le bras. N'étant pas d'avis de s'allier à une petite peste, vicieuse. Sachant très bien quel genre de phénomène pouvait être les dépravés dans son genre. Digne d'aucune confiance.
"Ravie d'avoir aidé." Dit-elle sur un ton sarcastique. "Ainsi, voilà le vrai visage de mademoiselle. Je suis moyennement d'avis de soutenir les actes d'une petite chipie. En plus de te montrer vicieuse, je suppose que l'incident de la bourse n'était pas une coïncidence en ta présence. Hm ?"
La foule acclamait la fin du spectacle. Glorifiant le nom de Nova accompagné de sifflement.
"Je me demande si tu peux chaparder les gens encore longtemps..."
Ellana n'allait pas la laisser se tirer comme ça. Elles s'étaient certes rendues services mutuellement, il n'empêchait que l'elfe, étant une bonne âme, ne souhaitait pas laisser une voleuse dépouiller des gens comme ça. Elle jeta un œil aux soldats, se demandant si les interpeller ne serait-il pas une bonne idée.
Pendant ce temps, la présentation des nouveaux combattants se déroulait.
Post 6 Tour 4
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L’inconnue se nommait Tess et, malheureusement pour Willow, ne pouvait l’aider en quoi que ce fut. Pinçant les lèvres, il ravala sa déception tandis que la voyageuse blonde se remettait à converser avec son voisin. Dans l’arène, un retournement de situation inattendu venait de permettre à la cryokinésiste de décrocher la victoire. Entre le frisson dont le jeune homme avait été victime, et le triomphe de la magicienne de glace, le froid semblait définitivement à l’honneur dans ce pays où la chaleur était omniprésente. Lâchant un soupir plus accablé qu’exaspéré, Willow s’en retourna vers sa propre voisine. Aryana avait sorti un porte-document sur lequel elle avait coincé un rouleau de parchemin. Une plume enchantée entre deux doigts, elle écrivait sans encrier, visiblement inspirée par le succès de Nova. Incrédule, l’arcaniste esseulé se permit de jeter un œil à ce que l’elfe était en train de coucher sur le papier mais se ravisa bien vite en découvrant qu’elle commençait à se perdre dans sa propre fantaisie. Willow claqua des doigts en face de son visage pour la ramener à la réalité :
- Mais, Willow ! s’écria-t-elle en manquant de faire tomber sa plume. J’étais sur le point de finir ma scène, la caserne de la Capitale va se faire attaquer par trois criminels et…
Willow expira bruyamment par le nez pour la faire taire, ne voulant plus entendre ses élucubrations sans queue ni tête.
- Aryana, vous savez manier la magie, n’est-ce pas ?
- Oh, oui, pourquoi ?
- Parfait, avez-vous quelques talents de senseur ?
- Ce n’est pas vraiment mon domaine d’expertise, généralement j’utilise un pendule pour…
- Sortez le, ça ira, et tentez de flairer une source de puissance magique à proximité.
Ne comprenant pas vraiment pourquoi, Aryana rangea son barda avant de sortir de son sac un pendule fait de cristal d’améthyste, relié à une chaînette d’argent. Willow dû lui rappeler, pour s’épargner un flot de questions, qu’il avait besoin de retourner chez lui, à l’autre bout du Sekai ; en conséquence, il devait demander assistance à un grand magicien pour combiner leurs forces et annuler le sort qui l’avait catapulté dans ces gradins. Les deux se levèrent ; par bon esprit, il salua Tess, sans savoir si elle l’avait entendu ou non, son voisin avait l’air bien intéressant, peut-être était-elle sous son charme ? Suivi d’Aryana, Willow remontait quelques marches avant de s’arrêter pour se retourner vers Tess et Idaho. Il s’accroupit doucement, baissant une main vers le sol :
- Coluber illudere.
Une couleuvre illusoire, aux écailles vertes, tachetée d’anneaux noirs, émergea d’entre ses doigts afin de glisser langoureusement dans les gradins, entre les jambes des spectateurs. Il se releva, faisant face à Aryana qui ne comprenait pas bien la manœuvre :
- Qu’est-ce que c’est que ça ?
- Une chance pour les rapprocher davantage. Je ne suis pas qu’insolence et méchanceté !
- Oooh, vous feriez un criminel convaincant dans ma guilde, vous savez ? Si jamais je peux vous donner le modèle de présentation de personnage et…
- Non.
- Mais je peux vous parrainer, vous aurez des crédits supplémentaires à investir dans notre boutique d’objets et…
- N’insistez pas, votre culte ne m’intéresse pas ! Aller, flairez moi un bon archimage maintenant.
Aryana inspira un bon coup avant de lever sa main tenant le pendule, avant d’incanter en le faisant tourner :
- Puissance et talent, tu me montreras. Vers un tel être, tu guideras mes pas.
Une lumière se mit à irradier au milieu du cristal. Le pendule continuait de tourner ; par moments, l’améthyste gesticulait dans une direction particulière avant de reprendre son ellipse. Ils remontaient les gradins à tâtons en suivant la piste que leur indiquait le sort d’Aryana. Willow et son acolyte excentrique passèrent aux côtés d’un groupe d’orcs en pleine discussion sur qui placer leurs paris :
- Saumogh et Goh ont été laissés par leur meilleur pote ! s’exclama un orc à peau jaune. Faut parier sur eux oh !
- J’te comprends pas mec, répondit un autre au teint cireux, z’ont bien le droit d’être heureux les deux. Foutez leur la paix !
- Faut pas abandonner ses amis non plus, tu peux pas forcer quelqu’un à couper les ponts.
Ils les dépassèrent sans s’arrêter, le pendule ne les pointait de toute façon pas. L’objet avait l’air de localiser quelque chose, un peu plus haut, et s’affolait en ayant complètement arrêté de tourner. La pierre tirait sur la chaînette ; Aryana était formelle, il y avait quelqu’un de puissant à proximité. Suivant la piste captée, les deux mages arrivèrent bien vite face à un bellâtre décoiffé, aux prunelles aussi brillantes que celle de Tess. Arrivés face à lui, le pendule retomba, inanimé, cessant tout mouvement, la lueur dans l’améthyste s’éteignant également. Willow n’était guère convaincu, mais Aryana avait l’air formelle.
- Lui ? fit Willow en arquant un sourcil. Vous êtes sûre ?
- Oui, je ressens une forte aura de puissance !
Il a plus l’air d’un assassin du quartier des Boyaux qu’un grand enchanteur. Il était, en plus de cela, aussi décoiffé que Willow, ce qui ne faisait que rehausser l’impression que le jeune homme avait sur l’échec d’Aryana. La bière qu’il buvait avait l’air immonde, avec sa nuance d’urine, et la température ambiante ne devait rien arranger.
- Hm hm ! Willow s’éclaircit la gorge pour attirer l’attention de l’homme. Je constate que vous êtes occupé, monsieur, mais il semblerait que le ressort scénaristique comique ambulant qui m’accompagne vous ait détecté comme importante source de mana.
- Willow, glissa Aryana sans aucune discrétion, il ressemble à un membre de ma guiiiilde ! Dans son dernier sujet il est entré dans un orphelinat et…
- J’ai été téléporté ici à cause de l’erreur d’une maladroite et ai besoin de retourner à l’autre bout du Sekai, poursuivait Willow sans écouter l’elfe. La maladroite en question avait divers artefacts pour rehausser sa puissance arcanique et permettre un voyage transcontinental.
- … y avait aucun survivant quand il est ressorti et après…
- J’apprécierais beaucoup un minimum d’assistance, et la preuve qu’au moins une personne ici ne soit pas totalement dénuée de manières.
Willow n’était pas totalement persuadé que le type l’écoutait, ni même avait conscience de sa présence. Malgré tout, Aryana finit par conclure son monologue :
- … et c’est comme ça que le drama sur le serpentaire de six mètres a révélé que c’était un gros tagazou.
- Mais, Willow ! s’écria-t-elle en manquant de faire tomber sa plume. J’étais sur le point de finir ma scène, la caserne de la Capitale va se faire attaquer par trois criminels et…
Willow expira bruyamment par le nez pour la faire taire, ne voulant plus entendre ses élucubrations sans queue ni tête.
- Aryana, vous savez manier la magie, n’est-ce pas ?
- Oh, oui, pourquoi ?
- Parfait, avez-vous quelques talents de senseur ?
- Ce n’est pas vraiment mon domaine d’expertise, généralement j’utilise un pendule pour…
- Sortez le, ça ira, et tentez de flairer une source de puissance magique à proximité.
Ne comprenant pas vraiment pourquoi, Aryana rangea son barda avant de sortir de son sac un pendule fait de cristal d’améthyste, relié à une chaînette d’argent. Willow dû lui rappeler, pour s’épargner un flot de questions, qu’il avait besoin de retourner chez lui, à l’autre bout du Sekai ; en conséquence, il devait demander assistance à un grand magicien pour combiner leurs forces et annuler le sort qui l’avait catapulté dans ces gradins. Les deux se levèrent ; par bon esprit, il salua Tess, sans savoir si elle l’avait entendu ou non, son voisin avait l’air bien intéressant, peut-être était-elle sous son charme ? Suivi d’Aryana, Willow remontait quelques marches avant de s’arrêter pour se retourner vers Tess et Idaho. Il s’accroupit doucement, baissant une main vers le sol :
- Coluber illudere.
Une couleuvre illusoire, aux écailles vertes, tachetée d’anneaux noirs, émergea d’entre ses doigts afin de glisser langoureusement dans les gradins, entre les jambes des spectateurs. Il se releva, faisant face à Aryana qui ne comprenait pas bien la manœuvre :
- Qu’est-ce que c’est que ça ?
- Une chance pour les rapprocher davantage. Je ne suis pas qu’insolence et méchanceté !
- Oooh, vous feriez un criminel convaincant dans ma guilde, vous savez ? Si jamais je peux vous donner le modèle de présentation de personnage et…
- Non.
- Mais je peux vous parrainer, vous aurez des crédits supplémentaires à investir dans notre boutique d’objets et…
- N’insistez pas, votre culte ne m’intéresse pas ! Aller, flairez moi un bon archimage maintenant.
Aryana inspira un bon coup avant de lever sa main tenant le pendule, avant d’incanter en le faisant tourner :
- Puissance et talent, tu me montreras. Vers un tel être, tu guideras mes pas.
Une lumière se mit à irradier au milieu du cristal. Le pendule continuait de tourner ; par moments, l’améthyste gesticulait dans une direction particulière avant de reprendre son ellipse. Ils remontaient les gradins à tâtons en suivant la piste que leur indiquait le sort d’Aryana. Willow et son acolyte excentrique passèrent aux côtés d’un groupe d’orcs en pleine discussion sur qui placer leurs paris :
- Saumogh et Goh ont été laissés par leur meilleur pote ! s’exclama un orc à peau jaune. Faut parier sur eux oh !
- J’te comprends pas mec, répondit un autre au teint cireux, z’ont bien le droit d’être heureux les deux. Foutez leur la paix !
- Faut pas abandonner ses amis non plus, tu peux pas forcer quelqu’un à couper les ponts.
Ils les dépassèrent sans s’arrêter, le pendule ne les pointait de toute façon pas. L’objet avait l’air de localiser quelque chose, un peu plus haut, et s’affolait en ayant complètement arrêté de tourner. La pierre tirait sur la chaînette ; Aryana était formelle, il y avait quelqu’un de puissant à proximité. Suivant la piste captée, les deux mages arrivèrent bien vite face à un bellâtre décoiffé, aux prunelles aussi brillantes que celle de Tess. Arrivés face à lui, le pendule retomba, inanimé, cessant tout mouvement, la lueur dans l’améthyste s’éteignant également. Willow n’était guère convaincu, mais Aryana avait l’air formelle.
- Lui ? fit Willow en arquant un sourcil. Vous êtes sûre ?
- Oui, je ressens une forte aura de puissance !
Il a plus l’air d’un assassin du quartier des Boyaux qu’un grand enchanteur. Il était, en plus de cela, aussi décoiffé que Willow, ce qui ne faisait que rehausser l’impression que le jeune homme avait sur l’échec d’Aryana. La bière qu’il buvait avait l’air immonde, avec sa nuance d’urine, et la température ambiante ne devait rien arranger.
- Hm hm ! Willow s’éclaircit la gorge pour attirer l’attention de l’homme. Je constate que vous êtes occupé, monsieur, mais il semblerait que le ressort scénaristique comique ambulant qui m’accompagne vous ait détecté comme importante source de mana.
- Willow, glissa Aryana sans aucune discrétion, il ressemble à un membre de ma guiiiilde ! Dans son dernier sujet il est entré dans un orphelinat et…
- J’ai été téléporté ici à cause de l’erreur d’une maladroite et ai besoin de retourner à l’autre bout du Sekai, poursuivait Willow sans écouter l’elfe. La maladroite en question avait divers artefacts pour rehausser sa puissance arcanique et permettre un voyage transcontinental.
- … y avait aucun survivant quand il est ressorti et après…
- J’apprécierais beaucoup un minimum d’assistance, et la preuve qu’au moins une personne ici ne soit pas totalement dénuée de manières.
Willow n’était pas totalement persuadé que le type l’écoutait, ni même avait conscience de sa présence. Malgré tout, Aryana finit par conclure son monologue :
- … et c’est comme ça que le drama sur le serpentaire de six mètres a révélé que c’était un gros tagazou.
- Vote du tour:
Pour Romu et Julia
Résultat du dé : 64
Invité
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Toujours la main tendue, Violette attendit quelques secondes que l'elfe ne se décide à venir serrer sa dextre. Quand elle remarqua que l'oreille pointue ne fit que croiser les bras, c'est dans un long soupire qu'elle cessa d'attendre pour reprendre une pose plus habituelle. Puis, soudainement, les remontrances de sa "bienfaitrice" vinrent s'échouer sur sa peau verte.
- Comment ça petite? Hey, j'suis extrêmement grande pour les gens de ma race!
Grognon, la petite furie croisa à son tour ses bras, mécontente de ce qu'elle entendait. Ancrant ses yeux violacés dans le regard brun de la blonde qui lui faisait face, l'envie de se jeter sur l'elle fut tentante. Seulement, Violette n'était pas là pour son simple plaisir. Et aussi stupide que cela pouvait sembler, elle comptait réellement reverser une partie de ses biens en taxes à l'Empire. Mais ça, la grande potiche au balai enfoncé dans le fondement n'en avait sans doute aucune idée.
- Je n'aime vraiment pas ce que vous insinuez ma dame. Est-ce que votre propos se présente à moi en raison d'une supposition maladroite, ou bien dites vous cela en raison de ma couleur de peau et ma race? Seriez-vous suffisamment raciste au point de cataloguer tout une race dans la case des voleurs et des malintentionnés par pure jalousie? La xénophobie n'est pas tolérée au Reike, peut-être l'ignorez-vous? D'ailleurs, quelles étaient les raisons initiales de votre poursuite à mon égard? Je suppose que le hasard ne vous a pas refait croiser mon chemin hum? Je suppose que, déjà, vous vous étiez mise en tête que j'étais une voleuse ou je ne sais quoi. Quand bien même je suis persuadée de posséder bien plus de richesses que vous n'en aurez jamais.
Les derniers mots avaient été prononcés une main sur la poitrine. Violette frimait, en plus de se moquer ouvertement des préjugés que l'elfe avait contre elle. Certes, elle n'avait pas tort pour la bourse, mais le dire de cette façon était extrêmement malpoli. En plus d'être suffisamment accusateur pour agacer la gobeline.
- Votre dernière phrase est une menace? Vous comptez vous en prendre à moi? Vous savez que je travaille pour le colisée, au moins?
Un sourire dévoilant ses dents pointues. La petite furie ne comptait pas en rester là mais, il fallait l'avouer, la garde l'ennuierait profondément. Elle devrait alors tout justifier et tout baratiner. Ou, au pire, devoir se montrer "convaincante". Et là, de suite, elle n'en avait pas vraiment envie. Un bruit attira rapidement l'attention de la peau verte, tandis que les nouveaux combattant semblaient être annoncés. Violette s'en moquait, son attention était portée sur l'elfe.
- En temps normal, j'aurais aimé discuter avec vous, peut être même vous inviter à ma foire gratuitement pour vous remercier de votre intervention précédente. Mais, visiblement, j'aurais mieux fait de laisser ces deux gros débiles s'occuper de nous et vous déflorer. Un soupire, agacé. Si c'est pour me chercher des noises, je vous déconseille de me suivre.
Puis, comme pour marquer son propos, la gobeline commença à courir pour rejoindre la foule. Le but n'était pas tant de courir à l'infini, juste de s'enfoncer assez profondément parmi les badauds pour user de son invincibilité et reprendre sa récolte. Si l'elfe voulait la suivre et louper le spectacle, qu'elle le fasse. Violette, elle, trouverait toujours un moyen de s'en tirer. Un sourire glissa alors sur ses lèvres alors qu'elle passait sous les jambes d'un drakyn inattentif.
Curieusement, l'idée de l'elfe qui la pourchassait potentiellement la faisait rire. Une future meilleure amie, peut-être?
- Spoiler:
Premier post du tour 4
Vote pour les Amis: 82
Citoyen du Reike
Ellana Blackwood
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Quoi ?!
Voilà que l'elfe revisita ses dires alors qu'elle se faisait sermonner pour des propos racistes. Bien que certes, la gobeline visait juste sur ses préjugés, il n'empêchait qu'elle semblait n'avoir rien laissé paraître. Non. Elle cessa sa remise en question en voyant bien que la chipie se jouait encore de son interlocutrice en se faisant passer pour une victime. Ellana n'allait pas débattre avec, c'était du bluff pour sûr. Il en allait de même pour son soi-disant rôle au sein du Colisée. L'elfe préférant prendre des précautions se serait enquit de voir une preuve, un papier ou qu'importe. Mais les petites dents aiguisés dans un énième sourire malicieux apportaient plus de preuve qu'un quelconque papier potentiellement factice.
Les mains sur les hanches, Ellana l'écoutait vaguement se justifier dans d'éternelles excuses peu convaincantes. Prête à lui sauter dessus une fois qu'elle se retrouverait acculé au pied du mur dans ses argument pittoresques. Pour l'elfe, tout ce qu'elle disait n'était que fantaisie. La foire, le travail au colisée, ses humeurs ou ses menaces... Ses mots n'étaient que baratin.
Ainsi, dans un bref sourire gêné, la gobeline se mit à décamper à peine son discours terminé. Emplit de menace, Ellana n'était plus au stade où son sang froid était de mise. Optant pour du sarcasme, si la petite peste voulait jouer, alors elles joueraient. Alors que la gobeline s'éloignait, Ellana se mit à murmurer.
"C'est ce qu'on va voir."
Puis elle se mit à lui courir après. Sa cible s'immisçait entre les différents spectateurs. Parfait, il n'y avait pas meilleur terrain de jeu. Elle profita que la gobeline se retrouve au milieu de la foule pour pénétrer dans la première ombre venue, plongeant comme dans une flaque, Ellana disparue.
Elle avait l'impression de nager dans une eau ténébreuse, légère. Il était facile de s'y déplacer. Observant la surface qui se faisait flou, elle voyait à peu près où se dirigeait-elle, se mélangeant dans les ombres qui se touchaient entre les différentes personnes, étant toutes agglutinaient au même endroit. Ainsi, elle suivit la silhouette de la gobeline qui, très agile se faufiler entre les gens comme une enfant. Lorsqu'elle quitta la foule, Ellana était tapis dans son ombre, discrète, imperceptible.
La gobeline s'était arrêtée, regardant derrière elle pour voir si elle n'avait pas été suivie. Elle sourit de ses petites canines, se moquant sûrement de l'elfe avant de se retourner pour reprendre ses affaires. Sauf que. En se retournant, elle fit de nouveau face à celle qu'elle avait semé.
Ellana lui attrapa le poignet, approchant son visage, la menaçant de sa taille supérieur à la gobelinette.
"Je ne te laisserais pas filer comme ça tu sais, ma petite."
L'elfe se mit à sourire, consciente de son ascendance sur la chapardeuse qui ne s’enfuirait sûrement plus nul part.
Post 7 Tour 4
Voilà que l'elfe revisita ses dires alors qu'elle se faisait sermonner pour des propos racistes. Bien que certes, la gobeline visait juste sur ses préjugés, il n'empêchait qu'elle semblait n'avoir rien laissé paraître. Non. Elle cessa sa remise en question en voyant bien que la chipie se jouait encore de son interlocutrice en se faisant passer pour une victime. Ellana n'allait pas débattre avec, c'était du bluff pour sûr. Il en allait de même pour son soi-disant rôle au sein du Colisée. L'elfe préférant prendre des précautions se serait enquit de voir une preuve, un papier ou qu'importe. Mais les petites dents aiguisés dans un énième sourire malicieux apportaient plus de preuve qu'un quelconque papier potentiellement factice.
Les mains sur les hanches, Ellana l'écoutait vaguement se justifier dans d'éternelles excuses peu convaincantes. Prête à lui sauter dessus une fois qu'elle se retrouverait acculé au pied du mur dans ses argument pittoresques. Pour l'elfe, tout ce qu'elle disait n'était que fantaisie. La foire, le travail au colisée, ses humeurs ou ses menaces... Ses mots n'étaient que baratin.
Ainsi, dans un bref sourire gêné, la gobeline se mit à décamper à peine son discours terminé. Emplit de menace, Ellana n'était plus au stade où son sang froid était de mise. Optant pour du sarcasme, si la petite peste voulait jouer, alors elles joueraient. Alors que la gobeline s'éloignait, Ellana se mit à murmurer.
"C'est ce qu'on va voir."
Puis elle se mit à lui courir après. Sa cible s'immisçait entre les différents spectateurs. Parfait, il n'y avait pas meilleur terrain de jeu. Elle profita que la gobeline se retrouve au milieu de la foule pour pénétrer dans la première ombre venue, plongeant comme dans une flaque, Ellana disparue.
Elle avait l'impression de nager dans une eau ténébreuse, légère. Il était facile de s'y déplacer. Observant la surface qui se faisait flou, elle voyait à peu près où se dirigeait-elle, se mélangeant dans les ombres qui se touchaient entre les différentes personnes, étant toutes agglutinaient au même endroit. Ainsi, elle suivit la silhouette de la gobeline qui, très agile se faufiler entre les gens comme une enfant. Lorsqu'elle quitta la foule, Ellana était tapis dans son ombre, discrète, imperceptible.
La gobeline s'était arrêtée, regardant derrière elle pour voir si elle n'avait pas été suivie. Elle sourit de ses petites canines, se moquant sûrement de l'elfe avant de se retourner pour reprendre ses affaires. Sauf que. En se retournant, elle fit de nouveau face à celle qu'elle avait semé.
Ellana lui attrapa le poignet, approchant son visage, la menaçant de sa taille supérieur à la gobelinette.
"Je ne te laisserais pas filer comme ça tu sais, ma petite."
L'elfe se mit à sourire, consciente de son ascendance sur la chapardeuse qui ne s’enfuirait sûrement plus nul part.
Post 7 Tour 4
Noble du Reike
Lucifer
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Info personnage
Race: Démon
Vocation: Mage noir
Alignement: Loyal mauvais
Rang: B - Intendant de Mael - Contrôleur royal
Tensai et Ayshara, un couple intrigant pour tous ceux qui osent observer au-delà des apparences. Les gradins bourdonnent d'anticipation et de festivité, cependant la gravité de nos mots apporte une tout autre ambiance à cette loge impériale, désertée en l'absence des souverains.
"Il est facile de juger un livre par sa couverture, n'est-ce pas ? On voit Tensai, le conquérant, le guerrier. Combien visualisent l'homme derrière le masque du roi ? Celui qui a su par son génie mettre à genoux un royaume entier en un temps record ? L'Empereur est plus qu'un barbare. Il possède une perspicacité que les simples d'esprit ne peuvent ni voir ni comprendre."
Je vire mon verre entre mes doigts, la lumière se reflétant sur le grand cru qui me plait à savourer.
"Et puis, il y a notre aimable Impératrice. La beauté et l'intelligence incarnées. Quiconque la juge naïve ou inexpérimentée se trompe sur toute la ligne. Sa vivacité d'esprit est inégalée. Elle est un diamant brillant parmi une mer de cailloux."
Mes pensées se tournent vers leur union. Je ne sais pas si Tensai et Ayshara s'aiment vraiment ou si ce mariage n'est qu'une façade politique et un moyen de coexister pour le bien du plus grand nombre. Ils ne sont pas du genre à se montrer affectueux devant la plèbe après tout.
"Ce mariage ne ressemble pas à ceux des contes de fées, en revanche c'est une alliance empreinte de sens. Le couple impérial se distingue rarement par des effusions sentimentales en public, mais depuis quand doit-on proclamer la vérité aux quatre vents ? Qu'elle soit motivée par l'amour ou des raisons pragmatiques, cette alliance constitue une fondation robuste soutenant les assises du Reike. Nous qui gravitons autour d'eux, nous jouons notre rôle dans cette équation délicate, renforçant l'empire de l'intérieur pour mieux le défendre contre les menaces externes, comme ce X'o-rath. La stabilité de nos dirigeants et de l'empire est un objectif commun."
Je replace mon verre sur la table, le cliquetis cristallin se mêlant aux cris de la foule. Je sais que mes paroles ont plus d'une signification et j'ai l'impression que Zéphyr, étant l'homme qu'il est, les comprendra parfaitement.
"Comme la dune de sable dans le vent, rien n'est vraiment immuable. Il faut les garder ces nobles en ligne. Douceur ou force, l'important est le résultat."
Quant au contrôle de la peste et la potentielle découverte d'un antidote, un sourire énigmatique se dresse sur mon visage.
"Zéphyr, votre analyse du remède à la peste est en elle-même un chef-d'œuvre de diplomatie. Il est rare de rencontrer quelqu'un qui comprend aussi bien que la guerre n'est pas seulement menée avec des armes, mais aussi avec des informations. Vous avez raison, l'efficacité du médicament et la maîtrise des renseignements autour de lui seront des instruments de pouvoir tout aussi puissants que n'importe quelle épée."
Je fais une pause, mon regard gris-vert passant aux élémentalistes qui combattent. Raté. Aucun de nous deux a juste sur les pronostiques de la bataille. A la victoire de Nova, j'hausse les épaules.
"Il semblerait que ce soit Nova qui ait démontré la plus belle leçon du jour : celle de l'imprévisibilité. Le destin a parfois un sens de l'humour assez particulier, ne trouvez-vous pas ?"
L'arrivée du couple insipide dans l'arène me donne des envies de nausée. La manière que les amoureux ont de transformer un combat en soap opera est grotesquement ridicule. Trop de miel tue le miel.
"Je préfère les relations discrètes. La retenue, c'est là où se situe la véritable élégance. Les liens qui se forgent dans l'ombre et qui démontrent leur force dans l'adversité, pas ceux qui se perdent dans les trivialités du romantisme superficiel. Cette passion, si elle peut même être appelée ainsi, est un luxueux édifice construit sur des sables mouvants. Elle s'effondrera à la moindre épreuve complexe. Je parie que l'amour ne survivra pas au Jour de la Force."
Si ce minable tandem d'idiots amoureux pense que cette farce émotionnelle constituera une armure, une naïveté encore plus profonde se cache derrière ces visages niais. Ces hurlements d'affection ne feront qu'assourdir ces deux imbéciles face au sinistre chant funèbre que Smaugoh et Goh ont en réserve.
LES POTES AVANT LES MEUFS.
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"Il est facile de juger un livre par sa couverture, n'est-ce pas ? On voit Tensai, le conquérant, le guerrier. Combien visualisent l'homme derrière le masque du roi ? Celui qui a su par son génie mettre à genoux un royaume entier en un temps record ? L'Empereur est plus qu'un barbare. Il possède une perspicacité que les simples d'esprit ne peuvent ni voir ni comprendre."
Je vire mon verre entre mes doigts, la lumière se reflétant sur le grand cru qui me plait à savourer.
"Et puis, il y a notre aimable Impératrice. La beauté et l'intelligence incarnées. Quiconque la juge naïve ou inexpérimentée se trompe sur toute la ligne. Sa vivacité d'esprit est inégalée. Elle est un diamant brillant parmi une mer de cailloux."
Mes pensées se tournent vers leur union. Je ne sais pas si Tensai et Ayshara s'aiment vraiment ou si ce mariage n'est qu'une façade politique et un moyen de coexister pour le bien du plus grand nombre. Ils ne sont pas du genre à se montrer affectueux devant la plèbe après tout.
"Ce mariage ne ressemble pas à ceux des contes de fées, en revanche c'est une alliance empreinte de sens. Le couple impérial se distingue rarement par des effusions sentimentales en public, mais depuis quand doit-on proclamer la vérité aux quatre vents ? Qu'elle soit motivée par l'amour ou des raisons pragmatiques, cette alliance constitue une fondation robuste soutenant les assises du Reike. Nous qui gravitons autour d'eux, nous jouons notre rôle dans cette équation délicate, renforçant l'empire de l'intérieur pour mieux le défendre contre les menaces externes, comme ce X'o-rath. La stabilité de nos dirigeants et de l'empire est un objectif commun."
Je replace mon verre sur la table, le cliquetis cristallin se mêlant aux cris de la foule. Je sais que mes paroles ont plus d'une signification et j'ai l'impression que Zéphyr, étant l'homme qu'il est, les comprendra parfaitement.
"Comme la dune de sable dans le vent, rien n'est vraiment immuable. Il faut les garder ces nobles en ligne. Douceur ou force, l'important est le résultat."
Quant au contrôle de la peste et la potentielle découverte d'un antidote, un sourire énigmatique se dresse sur mon visage.
"Zéphyr, votre analyse du remède à la peste est en elle-même un chef-d'œuvre de diplomatie. Il est rare de rencontrer quelqu'un qui comprend aussi bien que la guerre n'est pas seulement menée avec des armes, mais aussi avec des informations. Vous avez raison, l'efficacité du médicament et la maîtrise des renseignements autour de lui seront des instruments de pouvoir tout aussi puissants que n'importe quelle épée."
Je fais une pause, mon regard gris-vert passant aux élémentalistes qui combattent. Raté. Aucun de nous deux a juste sur les pronostiques de la bataille. A la victoire de Nova, j'hausse les épaules.
"Il semblerait que ce soit Nova qui ait démontré la plus belle leçon du jour : celle de l'imprévisibilité. Le destin a parfois un sens de l'humour assez particulier, ne trouvez-vous pas ?"
L'arrivée du couple insipide dans l'arène me donne des envies de nausée. La manière que les amoureux ont de transformer un combat en soap opera est grotesquement ridicule. Trop de miel tue le miel.
"Je préfère les relations discrètes. La retenue, c'est là où se situe la véritable élégance. Les liens qui se forgent dans l'ombre et qui démontrent leur force dans l'adversité, pas ceux qui se perdent dans les trivialités du romantisme superficiel. Cette passion, si elle peut même être appelée ainsi, est un luxueux édifice construit sur des sables mouvants. Elle s'effondrera à la moindre épreuve complexe. Je parie que l'amour ne survivra pas au Jour de la Force."
Si ce minable tandem d'idiots amoureux pense que cette farce émotionnelle constituera une armure, une naïveté encore plus profonde se cache derrière ces visages niais. Ces hurlements d'affection ne feront qu'assourdir ces deux imbéciles face au sinistre chant funèbre que Smaugoh et Goh ont en réserve.
LES POTES AVANT LES MEUFS.
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