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Gunnar Bremer
Dimitri Chagry
Athénaïs de Noirvitrail
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Invité
Invité
Debout sur une grande caisse en bois Violette observait la foule avec beaucoup d'amusement. Dévoilant ses multiples dents pointues, la gobeline souriait aux passants tandis que Markar, le demi-oni, faisait de grands gestes pour attirer la foule. C'était jour de fête au Reike! Grand spectacle pour les petits et surtout les grands! Alors, pour rien au monde, Violette n'aurait loupé ça. Le spectacle? Non non non. La vente des billets.
La veille au soir, usant de ses multiples talents de négociatrice hors pair et de son charisme infini, la petite furie verte s'était débrouillée pour acheter un grand stock de billets auprès du maître d'arène. Officiellement, c'était pour Vivi et toute sa famille. Les gobelins, ça se reproduit vite après tout! L'oncle Birgus, la cousine Farinia, les frères et sœurs de Mirrah. Enfin bref, toute la clique quoi! Ainsi, elle avait obtenu son stock et s'était placée au petit matin devant l'arène. La foire était en ville depuis quelques jours, se produisant en périphérie de la ville du Lion. Saltimbanques, cracheurs de feu et autres spectacles comiques avaient lieu tous les soirs pour l'amusement et la fascination de tous. Mais, en ce jour particulier, la foire avait décidé de multiplier ses activités.
- Allez messieurs-dames! On se dépêche! Le spectacle a déjà commencé, faudrait pas louper ça!
Nouveau sourire en coin alors que des badauds viennent s'agglutiner près d'elle. Ouais, vraiment, la vente à la sauvette c'était particulièrement rentable. Depuis qu'elle s'était installée, Vivi avait déjà écoulé presque tout son stock et rentabilisé son achat nocturne au troisième ticket. Est-ce qu'elle ruinait absolument tout ceux qui avaient le malheur d'acheter leurs droits d'entrée? Oui. Est-ce que cela la dérangeait? Non. D'ailleurs, elle avait été particulièrement heureuse de voir autant de Républicains. Eux qui aimaient tant l'argent avait dut apprécier payer deux fois plus cher leur entrée dans le colisée. Surtout l'espèce de convoi de touriste là, qui s'étaient ensuite précipités sur les foulards et autres moyens de supporter la chaleur. Alors que, de manière honnête, rien ne valait les grands chapeaux qu'elle pouvait porter. En fait, rien ne valait généralement ce qui pouvait se trouver sur son corps délicieux.
- Au fait Vivi, tu vas pas du tout voir ce qu'il y a à l'intérieur?
- Hein? Euh. Ouais ouais si totalement.
- ... Et tu penses que c'qui qui va gagner entre l'éléphant hybride et le serpent géant?
- L'éléph... HEIN? Attends, mais ça s'est fait comment ça? Parce que j'peux te dire que même en étant très souple perso jamais j'oserais me far...
- J'sais pas et j'veux pas savoir.
- En tout cas, moi, ce que je sais, c'est qu'un éléphant, ça trompe énormément!
- ...
- ... Ta gueule Markar. Et pour te répondre Julius, le serpent géant. De ce que j'ai entendu les autres sont des rebelles, alors ils sont foutus quoiqu'il arrive.
Et puis, fallait être honnête. Un serpent géant c'était quand même la classe. D'ailleurs, peut-être que Violette essaierait d'aller séduire le maître d'arène ou le héraut à la fin du spectacle pour obtenir la bête. Après tout, ça ferait son effet pour la foire... Et le maître d'arène était pas si dégueu. Enfin. Si. Mais rien que beaucoup d'alcool ne pourrait arranger...
Enfin bref! Il ne restait presque plus rien à vendre, et quand cela sera fait, les gars pourraient alors entrer et s'amuser à observer un peu ce qu'il se passait sur le sable rougi. La petite furie verte, quant à elle, avait bien d'autres projets. Tant de mondes. Tant de bourses à vider.
Ca serait dommage de pas en profiter quand même....
- Votes pour le Snek:
64 (vote du 12/09 à 10h47)
Invité
Invité
Confortablement installée dans son fauteuil auprès de son bien-aimé, Dahlia observait l'arène avec une curiosité non dissimulée. Elle qui avait vécu durant des centaines d'années cloîtrée en République se réjouissait de pouvoir enfin toucher du bout des doigts une autre culture. Certes Melorn l'avait accueillie à de nombreuses reprises dans son adolescence et définitivement depuis quelques mois, pour autant elle ne pouvait nier que le côté barbare du Reike dénotait profondément avec tout ce qu'elle connaissait. Un sourcil légèrement plus relevé que l'autre, la Fae restait accrochée à son mari, le gratifiant d'un baiser sur la joue de temps à autre tel un remerciement silencieux quant au fait qu'il pliait face à tous ses caprices. Plus gâtée que de raison, Dahlia se demandait souvent ce qu'il adviendrait de leur enfant, s'il bénéficierait du même traitement de faveur qu'elle. Un petit sourire naquit sur ses lèvres et son emprise sur le bras d'Eliëndir se resserra. Cela faisait bien longtemps qu'il avait enfoui ses doutes au plus profond d'elle et elle ne comptait pas les laisser ressortir en cette période de fête et de réjouissance.
La joie de la Fae ne fut malheureusement que temporaire et son sourire se fendit lorsqu'elle aperçut les esclaves projetés dans l'arène tels de vulgaires cafards. Son coeur loupa un battement et sa gorge se serra, devinant la suite des événements. Si l'esclavage restait légal dans les deux grandes nations qui s'affrontaient, cela n'en restait pas moins à ses yeux une coutume abjecte, la manifestation du plus grand sadisme dont un être vivant pouvait faire preuve. Son sentiment ne fit que se renforcer lorsque le lanconda entra en scène, glissant sur sa queue avec aisance, prêt à en découdre avec son repas du jour. Dahlia avala sa salive et reconsidéra leur expédition en ces terres arides. Comment un tel affrontement pouvait-il exister dans ce que l'on appelait "le jour de la force" ? Certes, une victoire de la part des rebelles serait vu comme un véritable miracle et une démonstration de ce que la volonté et la détermination humaine peuvent déclencher, néanmoins s'ils finissaient engloutis par le reptile, ce serait tout juste une séance de nourrissage d'un animal sauvage. S'en vanter reviendrait à accepter que les forces ne se situaient que dans la nature et si ce constat ne dérangeait pas profondément la Fae, l'exécution était tout autre chose.
« Moi qui pensait que nous verrions des combats équitables. Peut-être que la suite sera plus intéressante. ». Ne pouvant taire sa déception, la Melornoise poussa un long soupir. Les récits de légende sur le lanconda ne manquaient pas, à ce titre elle connaissait sa puissance dévastatrice, sa forme massive ainsi que ses jets d'acides qui ne manqueraient pas de venir à bout des pauvres âmes présentes dans l'arène. « Je n'avais jamais vu une créature pareille, je ne peux pas dire que j'aurais été ravie de la croiser dans un tout autre contexte. Dire qu'un Tokage a réussi à me mettre dans tous mes états… Heureusement que tu es ici avec moi, Eliëndir. Je ne serais jamais venue seule, ou avec qui que ce soit d'autre. ». Caressant du pouce la main de son âme soeur, Dahlia redirigea son attention vers la foule, discernant quelques visages qu'elle connaissait au coeur de celle-ci. Elle crut reconnaître Eloïse, qu'elle salua brièvement d'un signe de tête si leurs regards venaient à se croiser, quelque peu surprise de la présence d'une éminence de Magic dans ces rangs. Comme quoi ils n'étaient pas les seuls étrangers à chercher un peu d'animation loin, très loin de la République. Elle ne pouvait les blâmer. Elle avait fui, et il s'agissait jusqu'ici de la meilleure décision de sa vie. Certains viendraient à la suivre, elle en était certaine. Ce n'était qu'une question de temps.
La joie de la Fae ne fut malheureusement que temporaire et son sourire se fendit lorsqu'elle aperçut les esclaves projetés dans l'arène tels de vulgaires cafards. Son coeur loupa un battement et sa gorge se serra, devinant la suite des événements. Si l'esclavage restait légal dans les deux grandes nations qui s'affrontaient, cela n'en restait pas moins à ses yeux une coutume abjecte, la manifestation du plus grand sadisme dont un être vivant pouvait faire preuve. Son sentiment ne fit que se renforcer lorsque le lanconda entra en scène, glissant sur sa queue avec aisance, prêt à en découdre avec son repas du jour. Dahlia avala sa salive et reconsidéra leur expédition en ces terres arides. Comment un tel affrontement pouvait-il exister dans ce que l'on appelait "le jour de la force" ? Certes, une victoire de la part des rebelles serait vu comme un véritable miracle et une démonstration de ce que la volonté et la détermination humaine peuvent déclencher, néanmoins s'ils finissaient engloutis par le reptile, ce serait tout juste une séance de nourrissage d'un animal sauvage. S'en vanter reviendrait à accepter que les forces ne se situaient que dans la nature et si ce constat ne dérangeait pas profondément la Fae, l'exécution était tout autre chose.
« Moi qui pensait que nous verrions des combats équitables. Peut-être que la suite sera plus intéressante. ». Ne pouvant taire sa déception, la Melornoise poussa un long soupir. Les récits de légende sur le lanconda ne manquaient pas, à ce titre elle connaissait sa puissance dévastatrice, sa forme massive ainsi que ses jets d'acides qui ne manqueraient pas de venir à bout des pauvres âmes présentes dans l'arène. « Je n'avais jamais vu une créature pareille, je ne peux pas dire que j'aurais été ravie de la croiser dans un tout autre contexte. Dire qu'un Tokage a réussi à me mettre dans tous mes états… Heureusement que tu es ici avec moi, Eliëndir. Je ne serais jamais venue seule, ou avec qui que ce soit d'autre. ». Caressant du pouce la main de son âme soeur, Dahlia redirigea son attention vers la foule, discernant quelques visages qu'elle connaissait au coeur de celle-ci. Elle crut reconnaître Eloïse, qu'elle salua brièvement d'un signe de tête si leurs regards venaient à se croiser, quelque peu surprise de la présence d'une éminence de Magic dans ces rangs. Comme quoi ils n'étaient pas les seuls étrangers à chercher un peu d'animation loin, très loin de la République. Elle ne pouvait les blâmer. Elle avait fui, et il s'agissait jusqu'ici de la meilleure décision de sa vie. Certains viendraient à la suivre, elle en était certaine. Ce n'était qu'une question de temps.
- Vote Rebelle, dé à lancer par le MJ:
- Dahlia vote pour les rebelles. Je laisse Ayshara lancer les dés !
Résultat : 68
Citoyen de La République
Athénaïs de Noirvitrail
Messages : 240
crédits : 383
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La demoiselle ne tarda pas à embrasser la joue de sa compagne, afin de lui faire comprendre que oui, tout allait bien, et que tout était pour le mieux, dans le meilleur des mondes possibles. Parwan lui tendit alors le verre de thé au fouettard, que la demoiselle huma avec plaisir, chaque bouffée d’air éveillant ses sens encore endormis par la chaleur. Sa compagne la comblait toujours par ces petites attentions qui rendaient la vie plus agréable.
Elle but une bonne gorgée de thé et loua le soleil avec elle. Le spectacle allait commencer et bien que la perspective de voir autant de violence gratuite ne la réjouissait guère, elle estimait qu’il était toujours intéressant de se renseigner sur les mœurs de ses voisins. Parwan, elle, semblait toute excitée à l’idée de voir des gens se massacrer dans l’arène.
La suite lui souleva le cœur.
L’Empire du Reike – si tant est que l’on pouvait appeler cette confédération instable de guerriers un empire – faisait preuve d’une conception particulièrement étrange des combats honorables. Le présentateur haranguait la foule avec une verve peu commune, augmentant d’un cran la soif de sang du public tandis qu’étaient présentés les sacrifices sanglants du jour face au lanconda. Ces malheureux n’avaient pas la moindre chance et que l’empire présentât cela comme une forme de justice était totalement cynique.
C’était donc ça, le grand empire de l’impératrice Ayshara et de l’empereur Tensaï ? Une terre de barbarie où l’on pouvait donner de soi-disant traitres en pâture à un monstre ?
Elle observa médusée les pauvres rebelles tenter de s’organiser et d’offrir à la foule un combat désespéré et totalement inégal. Il y avait dans leur action une beauté effroyable, une ultime rebuffade de la vie contre la mort, qui saisit au cœur la demoiselle.
« Par le Soleil … Parwan … C’est monstrueux … Comment peut-on faire ça à des gens ? »
Elle murmura une prière à l’adresse des astres, espérant que cette mise-en-bouche se termine par la victoire des rebelles. Ces pauvres hères ne pouvaient en aucun cas mériter une mort aussi atroce dans les fosses de combat.
Elle but une bonne gorgée de thé et loua le soleil avec elle. Le spectacle allait commencer et bien que la perspective de voir autant de violence gratuite ne la réjouissait guère, elle estimait qu’il était toujours intéressant de se renseigner sur les mœurs de ses voisins. Parwan, elle, semblait toute excitée à l’idée de voir des gens se massacrer dans l’arène.
La suite lui souleva le cœur.
L’Empire du Reike – si tant est que l’on pouvait appeler cette confédération instable de guerriers un empire – faisait preuve d’une conception particulièrement étrange des combats honorables. Le présentateur haranguait la foule avec une verve peu commune, augmentant d’un cran la soif de sang du public tandis qu’étaient présentés les sacrifices sanglants du jour face au lanconda. Ces malheureux n’avaient pas la moindre chance et que l’empire présentât cela comme une forme de justice était totalement cynique.
C’était donc ça, le grand empire de l’impératrice Ayshara et de l’empereur Tensaï ? Une terre de barbarie où l’on pouvait donner de soi-disant traitres en pâture à un monstre ?
Elle observa médusée les pauvres rebelles tenter de s’organiser et d’offrir à la foule un combat désespéré et totalement inégal. Il y avait dans leur action une beauté effroyable, une ultime rebuffade de la vie contre la mort, qui saisit au cœur la demoiselle.
« Par le Soleil … Parwan … C’est monstrueux … Comment peut-on faire ça à des gens ? »
Elle murmura une prière à l’adresse des astres, espérant que cette mise-en-bouche se termine par la victoire des rebelles. Ces pauvres hères ne pouvaient en aucun cas mériter une mort aussi atroce dans les fosses de combat.
- Vote rebelle et resultat du dé:
- Bien qu’elle pense que les rebelles n’ont aucune chance, Athénaïs ne peut se résoudre à voter pour la victoire du lanconda. Elle vote donc rebelle. Resultat du dé: 89
Invité
Invité
L’annonce et la présentation des combattants me tire un soupir. Ces combats n’ont-ils pas pour vocation de motiver les gens, leur montrer la grandeur du Reike et sa force ? Pour ce qui est de la motivation il n’y a pas trop de doutes à avoir, elle est bien là, les gradins parlent, hurlent serait plus juste, d’eux-même. Pour la force… Cinq rebelles mal armés. Quatre même. Difficile de parier sur leurs chances de victoire. Et difficile de se réjouir d’un tel combat. Si on peut appeler ça un combat et pas juste une exécution publique… Peut-être ai-je accepté un peu vite cette invitation. Nous aurions probablement pu simplement profiter d’Ikusa ou d’autres villes dans le désert. Mais ce qui est fait est fait, nous ne partirons pas en plein combat, même si cette idée à un petit côté attirant, et nous profiterons de ces affrontements.
“Ce n’est rien. Beaucoup de gens ne devaient pas s’attendre à ça. Les prochains combats seront plus… Je souhaite qu’ils soient beaucoup de chose mais je vais m’arrêter sur juste.” Ma main se pose sur sa jambe, rassurante. Il semblerait que des fois même pour les natifs, les coutumes du pays soient surprenantes. “On va attendre que tout ça passe et regarder la suite. Et si la suite est du même acabit… Nous trouverons bien autre chose à faire en attendant que ça passe.” Rapide regard vers le marchand passant dans les gradins. Certains ne perdent pas le nord… Ils sont certainement ceux ayant raison dans tout ça.
Et si je reste sur mon idée première, tenter de trouver des idées ou des connaissances ici, cette créature est une source d’interrogation. La base ne laisse pas de doute mais il me semble bien que quelques expériences ont été pratiquées dessus. Intéressant et rassurant, je n’aurais vraiment pas aimé me retrouver face à ça sans y être préparée… En fait, même sans les expériences je n’aimerais pas me retrouver face à une de ces créatures. Elle est bien là où elle est. Et… Le meilleur résultat dans cette histoire serait peut-être la mort des rebelles pour leur épargner les mines du nord et des blessures assez graves sur cette aberration pour entraîner sa mort… Autant continuer à rêver, leurs armes n’ont aucune chance de porter la moindre blessure fatale. La magie elle-même doit être grandement diminuée.
Un petit mouvement m’attire le regard. Dahlia. Un nom que je n’ai pas entendu depuis longtemps. Depuis son départ de la république. Comme quoi, nous sommes nombreux à nous perdre dans ces gradins. Je lui rends son salut avant de me pencher à l’oreille de ma partenaire en lui passant une main dans le dos et l’attirant contre moi. “C’est bientôt terminé, on va pouvoir passer à la suite, ça va aller.”
“Ce n’est rien. Beaucoup de gens ne devaient pas s’attendre à ça. Les prochains combats seront plus… Je souhaite qu’ils soient beaucoup de chose mais je vais m’arrêter sur juste.” Ma main se pose sur sa jambe, rassurante. Il semblerait que des fois même pour les natifs, les coutumes du pays soient surprenantes. “On va attendre que tout ça passe et regarder la suite. Et si la suite est du même acabit… Nous trouverons bien autre chose à faire en attendant que ça passe.” Rapide regard vers le marchand passant dans les gradins. Certains ne perdent pas le nord… Ils sont certainement ceux ayant raison dans tout ça.
Et si je reste sur mon idée première, tenter de trouver des idées ou des connaissances ici, cette créature est une source d’interrogation. La base ne laisse pas de doute mais il me semble bien que quelques expériences ont été pratiquées dessus. Intéressant et rassurant, je n’aurais vraiment pas aimé me retrouver face à ça sans y être préparée… En fait, même sans les expériences je n’aimerais pas me retrouver face à une de ces créatures. Elle est bien là où elle est. Et… Le meilleur résultat dans cette histoire serait peut-être la mort des rebelles pour leur épargner les mines du nord et des blessures assez graves sur cette aberration pour entraîner sa mort… Autant continuer à rêver, leurs armes n’ont aucune chance de porter la moindre blessure fatale. La magie elle-même doit être grandement diminuée.
Un petit mouvement m’attire le regard. Dahlia. Un nom que je n’ai pas entendu depuis longtemps. Depuis son départ de la république. Comme quoi, nous sommes nombreux à nous perdre dans ces gradins. Je lui rends son salut avant de me pencher à l’oreille de ma partenaire en lui passant une main dans le dos et l’attirant contre moi. “C’est bientôt terminé, on va pouvoir passer à la suite, ça va aller.”
- vote:
- Victoire du serpent pour abréger les rebelles :
37
Invité
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– Je ne suis pas une conne de touriste.
Cela faisait déjà deux fois qu’elle devait répéter cela à des gobelins qui tentaient de lui vendre des places pour une place dans le Colisée. L’entrée était gratuite bordel de merde, c’était les consommations ainsi que les paris sur les divers combats si on le souhaitait qui était payantes. Vraiment, il y a avait bien trop de naïf et de touriste qui se faisait avoir par les tours des escrocs du coin.
Le pire c’est qu’en soi ce n’était même pas vraiment illégal, si des gens étaient assez cons pour acheter du vide c’était leur problème à la base. C’était juste un peu frustrant de passer pour la même couillonne de service. Rentrer lui avait pris plus de temps que prévu, on ne gruge pas facilement des places quand on est grand et poli en prime.
Alors qu’elle descend pour prendre place, elle voit les autres Serres placées un peu plus loin. À la base c’est pour socialiser avec eux un peu plus qu’elle pensait que ça serait une bonne idée de venir alors qu’il y a certainement encore beaucoup de paperasse à faire. Quoi que, son double se chargeait de continuer cela pendant qu’elle était ici.
Son pas est tranquille alors qu’elle approche du groupe, se stoppant de temps en temps pour qu’on la laisse passer avec son envergure. Elle n’était pas une brindille qui se faufile facilement d’un point A à un point B sans faire chier tout le monde au passage.
Ses yeux se tournent vers l’arène et son corps se bloque en regardant les combattants du moment. Un magnifique Lanconda contre une brochette de traîtres. Un sourire des plus heureux se dessine sur son visage quand l’elfe se fait déchiqueter en deux par la créature, bien fait pour cette merde. La trahison ne mérite que la mort. Ils ont déjà de la chance d’avoir une mort aussi spectaculaire.
Le corps qui s’envole dans le public l’amuse même. Ça n’en serait que plus amusant si cela tombait sur un petit républicain puritain et fragile. Est-ce qu’il vomissait son repas au contact de ce corps flasque lui arrivant dessus ? Un rire sort de sa bouche alors qu’elle s’installe enfin le plus naturellement possible à côté des autres Serres, si elle avait été un peu plus à son aise elle en aurait utilisé un comme accoudoir, mais bon, elle n’avait pas encore élevé les cochons avec eux tout de même.
– C’est un peu fade pour le moment, non ?
Ce n’est que le début en même temps. Elle tendit sa main pour interpeller un vendeur ambulant de bière avant de payer pour en avoir une chope et en offrir une à son voisin le plus direct. Ses lèvres trempent dedans et une grimace ce fait, ce n’est pas du tout une cervoise de qualité, parce que c’est une cervoise et pas une bière au niveau du goût.
– Je suis comme les putains de touristes naïfs. Merde.
CENDRES
- vote:
Pour Cobra : 58
Citoyen de La République
Gunnar Bremer
Messages : 209
crédits : 533
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Je tourne la tête, curieux, à l’annonce du combat. Je m’attends à voir des gladiateurs qu’on m’a tant vanté. Des solides gaillards trépignant d’impatience de s’envoyer des bourres pifs et de se trancher les poignées d’amour dans la joie et la bonne humeur dans une ambiance qui sent bon le mâle dominant ; mais pas que, hein, on connait des gonzesses contre qui je baisse les yeux sans soucis et avec qui je suis très poli. Sauf que non, évidemment. Visiblement, à force de s’envoyer des châtaignes, il semblerait qu’il n’y ait pas de gladiateurs disponibles. Ou alors, c’est trop compliqué de s’enfiler dans l’armure ? Faut bien graisser le tout peut-être bien. A la place, on a droit à une mise à mort. Des rebelles contre un serpent géant. ça parait pas très sport et le sort expéditif de la première ne donne pas confiance dans la qualité du spectacle à venir. Je comprends qu’on a droit à notre page de publicité. Regardez comment ils sont forts et impitoyables, patati, patata, mais ça a l’air d’enjailler le public. Ils ne doivent pas souvent avoir de divertissement, alors, ils font avec ce qu’on veut bien leur fournir. Même si j’ai peu d’espoir dans les rebelles, je préférerais qu’ils viennent à bout du Cobra, rien que pour la perspective de contempler la déception chez les fans de serpent et de boucherie. Puis aussi le propriétaire de cette chose, il sera bien emmerdé.
Après, je m’en fais pas trop. Je sais bien que ce genre de combat, c’est souvent truqué. On truque les cartes, bizarre qu’il truque pas un combat dans ce genre où leur animal champion se fait zigouiller par le plus grand des hasards. Les rebelles sont sûrement drogués. Ou un gars invisible va leur suriner les mollets au pire moment histoire de “rééquilibrer” la balance si jamais elle semble revenir à l’équilibre. Vouloir la mort du serpent, ce n’est pas forcément soutenir les rebelles, notez. Ils ont sûrement des crimes à leur actif. Aux regards du Reike, certes, mais est-ce qu’on va juger les mœurs des voisins ? Oui, bien sûr, mais si t’aimes vivre ici, fallait voir ailleurs au bout d’un moment. Je détourne le regard. ça m’a pas l’air très intéressant et j’ai mieux à faire ailleurs. A la rigueur, si le monstre se rebelle et commence à s’attaquer à une moitié de tribune, ça serait intéressant. Le pire, c’est que les reikois trouveraient encore à s’en amuser, sûrement. Vraiment fou par ici.
-T’appelles ça un spectacle, Pancrace ? ça me rappellerait presque Kaizoku.
-Je vois ce que tu veux dire.
-Par contre, je trouve que t’es un peu dur, il y a des jolies minois. Et puis, elles sont pas pareils ici. C’est le goût de l’exotisme. Après, tant qu’elles ont pas de trous dans les chicots quand elle sourit et qu’elles ont ce qu’il faut là où on veut, elles sont dignes d’intérêt.
-Rude.
-Dans le fond, on pense tous pareil.
On est interrompu par l’apparition d’une bulle magique qui vient protéger des spectateurs d’un bout de cadavre. Je vois qu’il y a des gens prévenants par ici. Je regarde vaguement dans sa direction, mais je ne distingue pas grand-chose. Je me contente alors de regarder de plus près. Les visages sont braqués vers la publicité reikoise alors j’ai beaucoup de profils. Les gens qui ne regardent pas sont rares, jusqu’à apercevoir une femme aux cheveux oscillant entre le bond et le chatain qui me fixe. Je crois. Ou alors, c’est Pancrace. Je lui renvoie son coup de coude.
-Mec, je crois que t’as une touche.
Je crois bien qu’elle est passée sur moi à ce moment-là, mais son comportement est très bizarre. On a pas vraiment l’impression qu’une personne sans arrière pensée mangerait sa brochette de cette façon. On reste un peu hypnotisé jusqu’à ce qu’elle finisse et qu’elle retourne admirer le spectacle. Je me retourne pour constater que Krueger, Rapiat et Tarot regardaient la femme par dessus nos épaules.
-Joli morceau.
-On voit que c’est toujours pour les mêmes.
-Vous l’inviteriez pas à monter par ici ? Si elle a des copines, ça serait pas mal.
-Enfin, les gars, on est des gentilshommes.
-Rappelle-moi ce que tu disais il y a deux minutes ?
-Faut sauver les apparences, mec.
Je retourne à mon observation. Elle continue de pas nous regarder, mais je sens que c’est du bluff. Je connais bien ça. faire genre on ne s'intéresse pas pour créer un désir couplé à une jalousie galopante. Genre elle en regarde un autre. On ne me l'a fait pas à moi. Alors, je fais un peu pareil, regardant un peu au loin, cabotinant comme je sais le faire si bien : petit haussement de sourcil, lissage de moustache, sourire en coin. Mon regard s’attarde au loin avant de revenir, fugace tel un oiseau de proie sur ma cible, mais on m’y prend pas, évidemment. Mon regard finit au bout d’un moment par capter un truc. Une chose au loin. En plissant les yeux, je m’aperçois que c’est un individu. D’une couleur qui me rappelle un mauvais souvenir rapidement balayé par l’incongruité du lieu. Je connais les cordes et je capte son regard qui, visiblement, est fixé sur moi. Mon sourire commence à faner tandis qu’un sourcil est pris d’un tic irrépressible. Je sens littéralement sa haine bestiale traverser la distance. J’en viens presque à m’imaginer son haleine fétide sur ma nuque, prêt à me donner un baiser carnassier, mais ça, c’est parce que les sentiments passés et présents se confondent très bizarrement. Je finis par le reconnaître et dans mon esprit, la blonde aguicheuse se transforme en l’Oni que j’ai aidé à vaincre, il y a des lunes de ça. Un monstre de bestialité et de mort. Une machine à tuer. Une créature qui a juré de me faire la peau à la moindre occasion. Un nom qui vient jaillir dans mon esprit, une incarnation de peur brute longtemps enfoui qui vient s’exprimer soudainement et sans pitié.
L’horreur m’habite.
J’ai alors un réflexe soudain.
J’utilise subitement l’invisibilité et je disparais.
Paniqué, je fais demi-tour, bousculant Pancrace et Tarot.
-Bah qu’est ce qui se passe ?
-Tu fais le mur ?
-Je dois y aller… je reviens…Les affaires, tout ça…
-Quel coquin, ce Nanar.
Je m’apprête à sortir de notre balcon et je me fais intercepter par Gégé qui pose sa main sur mon épaule. Je sursaute presque. Je ne lui connaissais pas un tel pouvoir et je le regarde, interloqué. L’alcoolique officier républicain me glisse un verre plein à ras bord dans l’une de mes mains et il répond dans un souffle à mon interrogation silencieuse.
-J’ai l’habitude de voir des trucs que personne ne voit…
Je ne sais pas si ça me rassure ou si c’est un coup de chance. Je sors précipitamment avec une idée en tête. Fuir et me cacher. A tous les coups, l’Oni est venu pour me buter. Pourquoi serait-il là, sinon ? Il y a pas des Limiers actifs pour empêcher les gens de sortir du Razkaal ?
Après, je m’en fais pas trop. Je sais bien que ce genre de combat, c’est souvent truqué. On truque les cartes, bizarre qu’il truque pas un combat dans ce genre où leur animal champion se fait zigouiller par le plus grand des hasards. Les rebelles sont sûrement drogués. Ou un gars invisible va leur suriner les mollets au pire moment histoire de “rééquilibrer” la balance si jamais elle semble revenir à l’équilibre. Vouloir la mort du serpent, ce n’est pas forcément soutenir les rebelles, notez. Ils ont sûrement des crimes à leur actif. Aux regards du Reike, certes, mais est-ce qu’on va juger les mœurs des voisins ? Oui, bien sûr, mais si t’aimes vivre ici, fallait voir ailleurs au bout d’un moment. Je détourne le regard. ça m’a pas l’air très intéressant et j’ai mieux à faire ailleurs. A la rigueur, si le monstre se rebelle et commence à s’attaquer à une moitié de tribune, ça serait intéressant. Le pire, c’est que les reikois trouveraient encore à s’en amuser, sûrement. Vraiment fou par ici.
-T’appelles ça un spectacle, Pancrace ? ça me rappellerait presque Kaizoku.
-Je vois ce que tu veux dire.
-Par contre, je trouve que t’es un peu dur, il y a des jolies minois. Et puis, elles sont pas pareils ici. C’est le goût de l’exotisme. Après, tant qu’elles ont pas de trous dans les chicots quand elle sourit et qu’elles ont ce qu’il faut là où on veut, elles sont dignes d’intérêt.
-Rude.
-Dans le fond, on pense tous pareil.
On est interrompu par l’apparition d’une bulle magique qui vient protéger des spectateurs d’un bout de cadavre. Je vois qu’il y a des gens prévenants par ici. Je regarde vaguement dans sa direction, mais je ne distingue pas grand-chose. Je me contente alors de regarder de plus près. Les visages sont braqués vers la publicité reikoise alors j’ai beaucoup de profils. Les gens qui ne regardent pas sont rares, jusqu’à apercevoir une femme aux cheveux oscillant entre le bond et le chatain qui me fixe. Je crois. Ou alors, c’est Pancrace. Je lui renvoie son coup de coude.
-Mec, je crois que t’as une touche.
Je crois bien qu’elle est passée sur moi à ce moment-là, mais son comportement est très bizarre. On a pas vraiment l’impression qu’une personne sans arrière pensée mangerait sa brochette de cette façon. On reste un peu hypnotisé jusqu’à ce qu’elle finisse et qu’elle retourne admirer le spectacle. Je me retourne pour constater que Krueger, Rapiat et Tarot regardaient la femme par dessus nos épaules.
-Joli morceau.
-On voit que c’est toujours pour les mêmes.
-Vous l’inviteriez pas à monter par ici ? Si elle a des copines, ça serait pas mal.
-Enfin, les gars, on est des gentilshommes.
-Rappelle-moi ce que tu disais il y a deux minutes ?
-Faut sauver les apparences, mec.
Je retourne à mon observation. Elle continue de pas nous regarder, mais je sens que c’est du bluff. Je connais bien ça. faire genre on ne s'intéresse pas pour créer un désir couplé à une jalousie galopante. Genre elle en regarde un autre. On ne me l'a fait pas à moi. Alors, je fais un peu pareil, regardant un peu au loin, cabotinant comme je sais le faire si bien : petit haussement de sourcil, lissage de moustache, sourire en coin. Mon regard s’attarde au loin avant de revenir, fugace tel un oiseau de proie sur ma cible, mais on m’y prend pas, évidemment. Mon regard finit au bout d’un moment par capter un truc. Une chose au loin. En plissant les yeux, je m’aperçois que c’est un individu. D’une couleur qui me rappelle un mauvais souvenir rapidement balayé par l’incongruité du lieu. Je connais les cordes et je capte son regard qui, visiblement, est fixé sur moi. Mon sourire commence à faner tandis qu’un sourcil est pris d’un tic irrépressible. Je sens littéralement sa haine bestiale traverser la distance. J’en viens presque à m’imaginer son haleine fétide sur ma nuque, prêt à me donner un baiser carnassier, mais ça, c’est parce que les sentiments passés et présents se confondent très bizarrement. Je finis par le reconnaître et dans mon esprit, la blonde aguicheuse se transforme en l’Oni que j’ai aidé à vaincre, il y a des lunes de ça. Un monstre de bestialité et de mort. Une machine à tuer. Une créature qui a juré de me faire la peau à la moindre occasion. Un nom qui vient jaillir dans mon esprit, une incarnation de peur brute longtemps enfoui qui vient s’exprimer soudainement et sans pitié.
L’horreur m’habite.
J’ai alors un réflexe soudain.
J’utilise subitement l’invisibilité et je disparais.
Paniqué, je fais demi-tour, bousculant Pancrace et Tarot.
-Bah qu’est ce qui se passe ?
-Tu fais le mur ?
-Je dois y aller… je reviens…Les affaires, tout ça…
-Quel coquin, ce Nanar.
Je m’apprête à sortir de notre balcon et je me fais intercepter par Gégé qui pose sa main sur mon épaule. Je sursaute presque. Je ne lui connaissais pas un tel pouvoir et je le regarde, interloqué. L’alcoolique officier républicain me glisse un verre plein à ras bord dans l’une de mes mains et il répond dans un souffle à mon interrogation silencieuse.
-J’ai l’habitude de voir des trucs que personne ne voit…
Je ne sais pas si ça me rassure ou si c’est un coup de chance. Je sors précipitamment avec une idée en tête. Fuir et me cacher. A tous les coups, l’Oni est venu pour me buter. Pourquoi serait-il là, sinon ? Il y a pas des Limiers actifs pour empêcher les gens de sortir du Razkaal ?
- Rebelles, histoire qu’il y ait un semblant de challenge:
Vrai Homme du Reike
Alasker Crudelis
Messages : 217
crédits : 2706
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Info personnage
Race: Loup-Garou
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B
Alasker n’avait jamais aimé les combats d’arènes contre de simples animaux, si impressionnants pouvaient-ils être. La rage de ces créatures n’était bien souvent causée que par une faim dévorante, que le géant d’airain ne connaissait lui-même que trop bien. Du temps de ses années en tant qu’esclave gladiateur, le lycanthrope avait subi le même traitement de la part de ses geôliers, dans l’unique but d’attiser la cruauté et la voracité de sa part animale.
Une technique terrible, certes, mais indubitablement efficace. Toujours était-il que les bêtes manquaient -fatalement- singulièrement de technique. Elles se contentaient d’attaquer frénétiquement jusqu’à ce que leurs adversaires glissent tout au fond de leur gosier. Dans la nature, lors d’une chasse, c’était ce qui rendait la chose intéressante, puisque bien souvent la bête attaquait sur son territoire, utilisait donc le terrain à son avantage…Mais au milieu d’une arène, l’environnement ne trahissait pas les hommes. Ils avaient l’avantage, toujours, indubitablement, qu’importe la taille de la créature face à eux. Des tueurs expérimentés auraient dominé la bête en quelques minutes. Mais les rebelles n’étaient que rarement des tueurs expérimentés.
Et ceux-là ne dérogaient pas à la règle.
“-C’est affligeant, surtout.” Gronda-t-il pour répondre à Tulkas, tout en suivant du regard la chute d’un squelette à moitié digéré. “Même selon les standards des reb’s, ils n’ont aucune foutue technique.”
Quelques ricanements peu décidés filtrèrent d’entre les lèvres entrouvertes des autres Serres, trop occupés à se délecter du spectacle pour prêter véritablement l’oreille aux grommellements des vétérans de l’arène.
Alors que la foule rassemblées dans les gradins s’égosillait dans une énième ovation macabre, les bancs grincèrent sous le poids d’un nouveau poids lourd des Dévoreurs. Sortant quelques instants de son rôle d’éternel râleur, le géant accorda un hochement de tête de salutation à Kahl tandis qu’il s’installait avec toute la finesse qu’on pouvait attendre de la part d’un Oni berserker. La voix de baryton du nouvel arrivant ne tarda pas à se faire entendre, le temps d'une question à laquelle Alasker répondit d'un air las.
“-Pas grand chose. Mais la bestiole est salement énervée, je l’avoue.”
Laisser un Dévoreur venir à un événement public était toujours un pari risqué. Attiser le courroux des troupes de chocs des Serres Pourpres n’avait rien d’un exercice compliqué, au contraire, et une simple bagarre pouvait avoir de fâcheuses répercussions, surtout lorsqu’un ou plusieurs participants de ladite échauffourée possédait la capacité de décrocher la tête d’un homme d’un simple revers de main. Pendant un court instant, lorsque le grand bleu s’arrêta en plein milieu d’une phrase tandis qu’une ombre recouvrait son visage, Alasker détacha son attention du sable rouge de l’arène le temps de s’assurer qu’aucune faute ne serait commise par son comparse bleu de peau. Mais nul drame n'eut lieu. Rien de plus qu’un bref et grotesque “coucou” adressé à une bande de républicains pas si éloignée, dont l’un des représentants tirait depuis lors une expression que le loup avait tout le mal du monde à déchiffrer convenablement.
“-C’est qui, une ancienne conquête?” S’amusa le chef des Dévoreurs, un sourire mauvais sur les lèvres, sans vraiment chercher à obtenir une réponse. Ses gars pouvaient bien avoir n’importe quel passé, tant qu’ils faisaient bien leur boulot, il n’y avait aucune raison de s’y intéresser.
Les yeux d’encres quittèrent le moustachu lointain et son turban ridicule pour retourner vers l’arène et son sable chaud. Son sourire se transforma en grimace à la découverte d’une nouvelle attaque primitive de la part du prénommé “cobra”. Pourvu que ces amateurs disparaissent vite.
“-Ça a un goût de poulet.” Révéla-t-il simplement, en soupirant. “Et ça colle aux dents.”
Une technique terrible, certes, mais indubitablement efficace. Toujours était-il que les bêtes manquaient -fatalement- singulièrement de technique. Elles se contentaient d’attaquer frénétiquement jusqu’à ce que leurs adversaires glissent tout au fond de leur gosier. Dans la nature, lors d’une chasse, c’était ce qui rendait la chose intéressante, puisque bien souvent la bête attaquait sur son territoire, utilisait donc le terrain à son avantage…Mais au milieu d’une arène, l’environnement ne trahissait pas les hommes. Ils avaient l’avantage, toujours, indubitablement, qu’importe la taille de la créature face à eux. Des tueurs expérimentés auraient dominé la bête en quelques minutes. Mais les rebelles n’étaient que rarement des tueurs expérimentés.
Et ceux-là ne dérogaient pas à la règle.
“-C’est affligeant, surtout.” Gronda-t-il pour répondre à Tulkas, tout en suivant du regard la chute d’un squelette à moitié digéré. “Même selon les standards des reb’s, ils n’ont aucune foutue technique.”
Quelques ricanements peu décidés filtrèrent d’entre les lèvres entrouvertes des autres Serres, trop occupés à se délecter du spectacle pour prêter véritablement l’oreille aux grommellements des vétérans de l’arène.
Alors que la foule rassemblées dans les gradins s’égosillait dans une énième ovation macabre, les bancs grincèrent sous le poids d’un nouveau poids lourd des Dévoreurs. Sortant quelques instants de son rôle d’éternel râleur, le géant accorda un hochement de tête de salutation à Kahl tandis qu’il s’installait avec toute la finesse qu’on pouvait attendre de la part d’un Oni berserker. La voix de baryton du nouvel arrivant ne tarda pas à se faire entendre, le temps d'une question à laquelle Alasker répondit d'un air las.
“-Pas grand chose. Mais la bestiole est salement énervée, je l’avoue.”
Laisser un Dévoreur venir à un événement public était toujours un pari risqué. Attiser le courroux des troupes de chocs des Serres Pourpres n’avait rien d’un exercice compliqué, au contraire, et une simple bagarre pouvait avoir de fâcheuses répercussions, surtout lorsqu’un ou plusieurs participants de ladite échauffourée possédait la capacité de décrocher la tête d’un homme d’un simple revers de main. Pendant un court instant, lorsque le grand bleu s’arrêta en plein milieu d’une phrase tandis qu’une ombre recouvrait son visage, Alasker détacha son attention du sable rouge de l’arène le temps de s’assurer qu’aucune faute ne serait commise par son comparse bleu de peau. Mais nul drame n'eut lieu. Rien de plus qu’un bref et grotesque “coucou” adressé à une bande de républicains pas si éloignée, dont l’un des représentants tirait depuis lors une expression que le loup avait tout le mal du monde à déchiffrer convenablement.
“-C’est qui, une ancienne conquête?” S’amusa le chef des Dévoreurs, un sourire mauvais sur les lèvres, sans vraiment chercher à obtenir une réponse. Ses gars pouvaient bien avoir n’importe quel passé, tant qu’ils faisaient bien leur boulot, il n’y avait aucune raison de s’y intéresser.
Les yeux d’encres quittèrent le moustachu lointain et son turban ridicule pour retourner vers l’arène et son sable chaud. Son sourire se transforma en grimace à la découverte d’une nouvelle attaque primitive de la part du prénommé “cobra”. Pourvu que ces amateurs disparaissent vite.
“-Ça a un goût de poulet.” Révéla-t-il simplement, en soupirant. “Et ça colle aux dents.”
- vote pour le lanconda, évidemment:
Résultat : 40
Invité
Invité
Les combats d'arène n'avaient jamais particulièrement intéressé Oyun : n'ayant pas grandi avec ce genre de divertissement à portée de main, elle ne les avait découvert que tardivement, et principalement à travers les quelques anecdotes qui voyageaient parmi les Serres Pourpres sur les anciens gladiateurs de leurs rangs. Avant ça, elle n'avait tout simplement pas le temps de s'arrêter sur le sujet.
C'est donc avec une pointe de curiosité qu'elle avait décidé de profiter d'un jour de repos pour se joindre aux festivités du Jour de la Force dans la cité du Lion. Après avoir fendu la foule et enjambé une gobeline qui profitait de la naïveté des touristes (à raison), l'orc arrive sur les gradins et cherche où s'asseoir. Et à peine a-t-elle fini de faire le tour de la zone du regard qu'une grande forme sombre capture son attention. Une chouette, en plein désert et en plein jour, près des balcons réservés à la haute société. Bien qu'elle soit en repos, elle ne peut s'empêcher de commencer à se déplacer dans la direction de cette étrange vision, le visage fermé pour ne pas communiquer son inquiétude, bien déterminée à aller voir de ses propres yeux si tout se passe bien sur ce fameux balcon.
Hélas, la taille et la carrure d'Oyun ne l'aident pas vraiment à se déplacer de façon fluide entre les rangées : plus d'un spectateur la huent parce qu'elle gâche la vue, ou parce qu'ils voudraient qu'elle reste dans leur dos pour leur faire de l'ombre. Après avoir aplati quelques friandises sous ses sandales, tordu des mains malicieuses venues fouiller ses poches, et ignoré une bonne douzaine de vendeurs à la sauvette, elle arrive enfin près de l'accès aux balcons.
Entre temps, le combat a largement eu le temps de commencer, et il lui suffit d'un regard pour estimer froidement qu'une créature affamée ne peut que prendre l'avantage sur des humanoïdes forcés à combattre. Finalement, peut-être que ce combat ne sera pas si intéressant que ça. Elle monte les escaliers, salue les collègues qui montent la garde, et pénètre aussi discrètement que possible les rangs des riches qui savourent leurs loukoums pour évaluer le degré de potentielle panique après l'apparition.
Les gens semblent plutôt calmes, mais leurs regards convergent en majorité vers un duo à l'avant, avec une pointe d'intérêt mêlée à une légère… incertitude ? En s'approchant, Oyun reconnaît une voix qu'elle a longtemps admiré de loin, bien qu'elle ne l'ait croisé que peu de fois lors de ses passages à Drakstrang. Réticente à l'idée d'interrompre la conversation d'une telle éminence, elle décide d'au moins attendre en retrait qu'elle finisse sa phrase avant d'intervenir - bien que son ombre élargie trahisse déjà sa présence. Elle en profite pour activer son senseur magique, au cas où la grosse chouette aurait laissé une plume ou une trace quelconque dans la zone, et constate vite qu'une énergie démoniaque émane de l'interlocutrice de la professeure Lurrak.
Et même si elle sait bien qu'elle n'a pas vraiment la légitimité requise pour intervenir au nom de la sécurité d'une femme aussi réputée pour ses talents martiaux et son expérience… elle fait un pas en avant, et s'éclaircit la gorge.
- Dame Misry Lurrak, je suis honorée de me tenir ainsi devant vous. J'ai remarqué une présence… anormale à vos côtés, dit-elle en désignant du regard la femme à ses côtés, et il en va de mon devoir en tant que soldat de l'Empire de m'assurer que cette "personne" n'est pas là pour vous nuire. Veuillez excuser l'impertinence de mon intervention, je vous prie, car je n'ai en tête que votre sécurité - vous êtes bien trop importante pour les générations passées, présentes et à venir…
Sentant qu'elle risque de s'égarer si elle continue de voler trop près du soleil en s'attardant sur l'estime qu'elle porte à l'élémentaire, la guerrière décide de changer de sujet.
- Démon, quelle que soit la raison de ta venue, sache que le moindre mouvement suspect te coûtera la vie. Si toutefois tu ne fais preuve d'aucune malveillance à l'égard du Reike, ta présence sera tolérée - mais surveillée. Plus encore si tu t'intéresses à nos élites.
CENDRES
C'est donc avec une pointe de curiosité qu'elle avait décidé de profiter d'un jour de repos pour se joindre aux festivités du Jour de la Force dans la cité du Lion. Après avoir fendu la foule et enjambé une gobeline qui profitait de la naïveté des touristes (à raison), l'orc arrive sur les gradins et cherche où s'asseoir. Et à peine a-t-elle fini de faire le tour de la zone du regard qu'une grande forme sombre capture son attention. Une chouette, en plein désert et en plein jour, près des balcons réservés à la haute société. Bien qu'elle soit en repos, elle ne peut s'empêcher de commencer à se déplacer dans la direction de cette étrange vision, le visage fermé pour ne pas communiquer son inquiétude, bien déterminée à aller voir de ses propres yeux si tout se passe bien sur ce fameux balcon.
Hélas, la taille et la carrure d'Oyun ne l'aident pas vraiment à se déplacer de façon fluide entre les rangées : plus d'un spectateur la huent parce qu'elle gâche la vue, ou parce qu'ils voudraient qu'elle reste dans leur dos pour leur faire de l'ombre. Après avoir aplati quelques friandises sous ses sandales, tordu des mains malicieuses venues fouiller ses poches, et ignoré une bonne douzaine de vendeurs à la sauvette, elle arrive enfin près de l'accès aux balcons.
Entre temps, le combat a largement eu le temps de commencer, et il lui suffit d'un regard pour estimer froidement qu'une créature affamée ne peut que prendre l'avantage sur des humanoïdes forcés à combattre. Finalement, peut-être que ce combat ne sera pas si intéressant que ça. Elle monte les escaliers, salue les collègues qui montent la garde, et pénètre aussi discrètement que possible les rangs des riches qui savourent leurs loukoums pour évaluer le degré de potentielle panique après l'apparition.
Les gens semblent plutôt calmes, mais leurs regards convergent en majorité vers un duo à l'avant, avec une pointe d'intérêt mêlée à une légère… incertitude ? En s'approchant, Oyun reconnaît une voix qu'elle a longtemps admiré de loin, bien qu'elle ne l'ait croisé que peu de fois lors de ses passages à Drakstrang. Réticente à l'idée d'interrompre la conversation d'une telle éminence, elle décide d'au moins attendre en retrait qu'elle finisse sa phrase avant d'intervenir - bien que son ombre élargie trahisse déjà sa présence. Elle en profite pour activer son senseur magique, au cas où la grosse chouette aurait laissé une plume ou une trace quelconque dans la zone, et constate vite qu'une énergie démoniaque émane de l'interlocutrice de la professeure Lurrak.
Et même si elle sait bien qu'elle n'a pas vraiment la légitimité requise pour intervenir au nom de la sécurité d'une femme aussi réputée pour ses talents martiaux et son expérience… elle fait un pas en avant, et s'éclaircit la gorge.
- Dame Misry Lurrak, je suis honorée de me tenir ainsi devant vous. J'ai remarqué une présence… anormale à vos côtés, dit-elle en désignant du regard la femme à ses côtés, et il en va de mon devoir en tant que soldat de l'Empire de m'assurer que cette "personne" n'est pas là pour vous nuire. Veuillez excuser l'impertinence de mon intervention, je vous prie, car je n'ai en tête que votre sécurité - vous êtes bien trop importante pour les générations passées, présentes et à venir…
Sentant qu'elle risque de s'égarer si elle continue de voler trop près du soleil en s'attardant sur l'estime qu'elle porte à l'élémentaire, la guerrière décide de changer de sujet.
- Démon, quelle que soit la raison de ta venue, sache que le moindre mouvement suspect te coûtera la vie. Si toutefois tu ne fais preuve d'aucune malveillance à l'égard du Reike, ta présence sera tolérée - mais surveillée. Plus encore si tu t'intéresses à nos élites.
CENDRES
Résultat du dé : 3
Vote pour : Le Cobra
(OUIN)
Citoyen du Reike
Parwan Sahriki
Messages : 48
crédits : 2585
crédits : 2585
Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Combattant assassin
Alignement: Neutre bon
Rang: C
« Les voilà ! » se réjouit Parwan en voyant s’entrebâiller péniblement les portes de l'arène, attirant l'attention d'Athénaïs en appuyant ses doigts sur son épaule. Toujours assise à genoux, et maintenant en bonne compagnie, le spectacle peut commencer.
Afin de voir loin sans être éblouie, Parwan pose sa main à l'équerre sur son front ; geste emblématique de la nomade lorsqu'elle atteignait l'apogéed'une dune. Son pouce se visse à sa tempe et n'en bouge plus.
« Oooh... C'est curieux. » s'étonne-t-elle, la bouche en cœur. « J'aurais aimé que tu voies des gladiateurs, pas des... » Elle se tait pour écouter la vibrante explication d'Orion, acquiesçant peu à peu. Inspirée de voir le châtiment impérial délivré sous ses yeux, sa poitrine se gonfle d'honneur et d'impatience.
Son index s'enroule pour former une lunette autour de son œil droit.
Le mana s'y accumule et soudain, la perspective s'écrase, projette le sol de l'arène devant ses yeux. La Sahriki peut examiner les condamnés comme s'ils étaient devant elle, détailler leurs blessures, mesurer leur capacités martiales ; Un sort de perception, appris naturellement, progressivement, après une vie à guetter du haut des montagnes et des dunes du Reike.
Mais un grondement, puis une secousse, interrompt son sort lorsque, soudain, la créature noire d'encre émerge.
« Un lanconda ! » s'exclame-t-elle estomaquée. « Saaale bête... Elle est é-norme... »
Bien qu'impressionnée, la Sahriki fronce les sourcils.
Quiconque parcourait les terres sauvages de Sekai partageait sa défiance envers ce monstre. Bergère pendant longtemps, elle ne comptait plus les spécimens qu'elle avait frappé de sa fronde. Elle se rappelait, en revanche, de chaque épisode de bétail dévoré, de frères et sœurs de clan mordus ou tout bonnement avalés.
Alors qu'Orion présente encore la bête, l'inquiétude se lit sur le visage de Parwan. « Eh ! Hâtez vous parce qu'il ne va pas vous att... Aywa ! » A son interjection, Cobra s'abat sur l'elfe rousse et l'avale d'un coup, lançant l'affrontement.
La nomade stupéfaite expire d'un rire muet. « Je l'avais vue venir, celle la... »
Ses yeux sont rivés sur l'affrontement. Chaque mouvement dans l'arène provoque une modulation de son expression passionnée. Elle admire cette démonstration de combat, elle juge chaque positionnement, en experte de l'esquive. Parwan se projette sans doute dans l'arène au côté des rebelles, face la bête, imaginant ses propres actions.
« Bien ! C'est bien. » La nomade se fend de commentaires appréciatifs a chaque coup porté.
« Voilà ! »
« Oh ! Il espère l'étrangler ?! Si jamais ça fonctionne... »
Il y a quelque chose de touchant entre son agitation et sa posture très sage, assise sur ses talons.
La foule explose en cris de célébration lorsque le cadavre de l'elfe est recraché dans les airs.
« Ayywaaaaah !» s'exclame-t-elle joyeusement.
« Par le Soleil … Parwan … C’est monstrueux … Comment peut-on faire ça à des gens ? »
s'indigne Athénaïs à sa gauche.
« De gens. Des traîtres à la couronne. » corrige-t-elle en souriant, devinant que sa compagne ne tarderait pas à déplorer le déroulement de cette exécution. « Il n'y a rien de monstrueux là dedans. Regarde, même ceux qui souhaitent notre perte peuvent se battre et rester dans les mémoires. C'est tout de même plus humain qu'une exécution.» poursuit-elle en shierak qiya. La Sahriki appuie sur le terme « humain », le faisant sonner comme une valeur subjective. Elle restait issue de culture barbare, après tout. « Leur sort est de périr ou de servir à jamais. Laver son honneur avec sa vie et sa liberté, c'est un beau présent pour un ennemi du Reike. Et puis, tu méprends des rebelles pour des agneaux. Ce sont des guerriers et le Soleil les regarde. Rien n'est joué, fais-moi confiance. »
Ses paroles se filent d'une couture convaincue et définitive. Mais comme à chaque fois qu'elle anticipait une objection, Parwan installe un silence pour l'accueillir. Pour écouter sa réponse.
Des premiers jours de son discipulat au quotidien de leur mariage, Athénaïs tombait souvent en désaccord avec Parwan, et sur toutes sortes de sujets. Les longs débats qui en résultaient comptaient parmi les souvenirs chers qu'elle entretenait de leur relation. Elle chérissait le respect et l'amour qui affleurait à travers leurs débats et de leurs chamailleries. Que ce soit au sujet de l'esclavage ou celui du port de chaussures à talons.
Afin de voir loin sans être éblouie, Parwan pose sa main à l'équerre sur son front ; geste emblématique de la nomade lorsqu'elle atteignait l'apogéed'une dune. Son pouce se visse à sa tempe et n'en bouge plus.
« Oooh... C'est curieux. » s'étonne-t-elle, la bouche en cœur. « J'aurais aimé que tu voies des gladiateurs, pas des... » Elle se tait pour écouter la vibrante explication d'Orion, acquiesçant peu à peu. Inspirée de voir le châtiment impérial délivré sous ses yeux, sa poitrine se gonfle d'honneur et d'impatience.
Son index s'enroule pour former une lunette autour de son œil droit.
Le mana s'y accumule et soudain, la perspective s'écrase, projette le sol de l'arène devant ses yeux. La Sahriki peut examiner les condamnés comme s'ils étaient devant elle, détailler leurs blessures, mesurer leur capacités martiales ; Un sort de perception, appris naturellement, progressivement, après une vie à guetter du haut des montagnes et des dunes du Reike.
Mais un grondement, puis une secousse, interrompt son sort lorsque, soudain, la créature noire d'encre émerge.
« Un lanconda ! » s'exclame-t-elle estomaquée. « Saaale bête... Elle est é-norme... »
Bien qu'impressionnée, la Sahriki fronce les sourcils.
Quiconque parcourait les terres sauvages de Sekai partageait sa défiance envers ce monstre. Bergère pendant longtemps, elle ne comptait plus les spécimens qu'elle avait frappé de sa fronde. Elle se rappelait, en revanche, de chaque épisode de bétail dévoré, de frères et sœurs de clan mordus ou tout bonnement avalés.
Alors qu'Orion présente encore la bête, l'inquiétude se lit sur le visage de Parwan. « Eh ! Hâtez vous parce qu'il ne va pas vous att... Aywa ! » A son interjection, Cobra s'abat sur l'elfe rousse et l'avale d'un coup, lançant l'affrontement.
La nomade stupéfaite expire d'un rire muet. « Je l'avais vue venir, celle la... »
Ses yeux sont rivés sur l'affrontement. Chaque mouvement dans l'arène provoque une modulation de son expression passionnée. Elle admire cette démonstration de combat, elle juge chaque positionnement, en experte de l'esquive. Parwan se projette sans doute dans l'arène au côté des rebelles, face la bête, imaginant ses propres actions.
« Bien ! C'est bien. » La nomade se fend de commentaires appréciatifs a chaque coup porté.
« Voilà ! »
« Oh ! Il espère l'étrangler ?! Si jamais ça fonctionne... »
Il y a quelque chose de touchant entre son agitation et sa posture très sage, assise sur ses talons.
La foule explose en cris de célébration lorsque le cadavre de l'elfe est recraché dans les airs.
« Ayywaaaaah !» s'exclame-t-elle joyeusement.
« Par le Soleil … Parwan … C’est monstrueux … Comment peut-on faire ça à des gens ? »
s'indigne Athénaïs à sa gauche.
« De gens. Des traîtres à la couronne. » corrige-t-elle en souriant, devinant que sa compagne ne tarderait pas à déplorer le déroulement de cette exécution. « Il n'y a rien de monstrueux là dedans. Regarde, même ceux qui souhaitent notre perte peuvent se battre et rester dans les mémoires. C'est tout de même plus humain qu'une exécution.» poursuit-elle en shierak qiya. La Sahriki appuie sur le terme « humain », le faisant sonner comme une valeur subjective. Elle restait issue de culture barbare, après tout. « Leur sort est de périr ou de servir à jamais. Laver son honneur avec sa vie et sa liberté, c'est un beau présent pour un ennemi du Reike. Et puis, tu méprends des rebelles pour des agneaux. Ce sont des guerriers et le Soleil les regarde. Rien n'est joué, fais-moi confiance. »
Ses paroles se filent d'une couture convaincue et définitive. Mais comme à chaque fois qu'elle anticipait une objection, Parwan installe un silence pour l'accueillir. Pour écouter sa réponse.
Des premiers jours de son discipulat au quotidien de leur mariage, Athénaïs tombait souvent en désaccord avec Parwan, et sur toutes sortes de sujets. Les longs débats qui en résultaient comptaient parmi les souvenirs chers qu'elle entretenait de leur relation. Elle chérissait le respect et l'amour qui affleurait à travers leurs débats et de leurs chamailleries. Que ce soit au sujet de l'esclavage ou celui du port de chaussures à talons.
- vote:
- Parwan veut voir les rebelles l'emporter. En hommage au Soleil :
Parwan Request: [1d100] Roll: [83] Result: 83
- Parwan parle Shierak qiya en italique et Commun en bold color=#ffcc00 -
Citoyen du Reike
Dimitri Chagry
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crédits : 3157
crédits : 3157
Info personnage
Race: Ombra
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique neutre
Rang: C
Dimitri savait bien qu’il n’était pas tout blanc. Mais il n’avait pas agressé l’homme qu’il avait accosté. Il avait taper son épaule. Quel sacrilège. L’ombra s’était alors senti tirer en arrière. Le tissu écrasait sa trachée et la brutalité le fit râcler sa gorge deux fois. La drakyn avait un manque certain de délicatesse. Alors qu’il retenait un regard de travers et ravalait quelques mots acerbes. Il laissa tomber les deux mots qu’elle lui avait demandé d’appliquer à chacune de ses demandes. Elle ne lui avait pas dit de mettre la forme ni le ton. Simplement des mots, simples et efficaces à prononcer, mais qui prenaient un autre sens lorsqu’ils étaient dit rapidement et avec nonchalances. Oui madame. Vous êtes bénis Madame. Vous voulez un café madame ?
Il n’allait pas gâcher ce moment. Il resterait le plus platonique possible avec elle le temps que la clameur les gagne. L’arène était immense et promettait des combats de qualité. L’homme au centre leur présenta les traitres et expliqua ce combat à mort qu’ils allaient mener.
Pendant ce temps, son regard glissait toujours sur l’homme importuné. Il n’avait pas l’air profondément blesser par son approche intéressée. Les nobles et leurs bienséances n’étaient qu’une façade. Dimitri avait eu le loisir de les observait lorsqu’il ne s’enfermait pas dans sa bulle.
La brutalité de Kierian ne collait à son sens pas avec l’attitude pompeuse de ces individus. Il travaillait avec elle. Il l’avait connu dans son cocon familiale. Pourtant, alors qu’ils étaient montés dans les gradins somptueux des premières classes, il s’était rendu à l’évidence que sa posture et son expression avaient progressivement changé. Un masque s’était glissé sur le visage de Madame. Elle l’avait tiré comme un mal propre comme si ses doigts contaminés allaient touché la noblesse si blanches et éclatantes. Ses mots enrobés de chocolat avaient été prononcé de manière si courtoise qu’il faillit rire. Il s’étouffa donc à moitié, ravalant ce rire mesquin. Elle avait fait des efforts pour le ramener ici. Mais cela ne l’empêcherait pas de prononcer poliment quelques mots… Madame. Vous m’avez l’air bien différente quand vous êtes assise sur ces sièges dorés. Il remua un peu sur ce siège. Les coussins étaient si énormes qu’il s’y noierait.
Puis alors qu’il comptait abandonné son envi d’aspirer cet tabac venu d’ailleurs, il entendit la voix de l’homme lui répondre. Une aubaine. Il se pencha de nouveau en avant, surveillant du coin de l’œil la réaction de Madame. Ses doigts ne firent pas d’histoire et venait saisir la cigarette qu’il lui tendait. Gratuitement en plus. Il nota que l’homme n’était pas là pour dealer et supposa qu’il devait le faire à d’autres moments. La prestance de cet inconnu lui passait par-dessus la tête, cela même s’il avait une beauté magnétique. Par contre, ce regard doré attira son regard, et alors qu’il aspirait une première fois il souffla :
Merci. C’est qu’il a de l’or dans les yeux en plus. Dit-il le plus naturellement possible. Oui madame, promis, j’arrête d’importuner la haute société Madame. Goûtez ça Madame, je sais pas d’où ça vient mais pas de chez nous Madame. Ça me dit rien Monsieur. Vous êtes chimiste ? Attendez, ça voulait dire qu’il ne pourrait en aucun cas s’exclamer s’il trouvait le combat sublime. En parlant de cela, un magnifique serpent venait de prendre place. La bête flamboyait. La créature avait très certainement subis des modifications. Des lancondas de cette beauté, il n’en n’avait jamais vu. À moins que le RSAF ait des endroits plus secrets où le chasseur n’avait pu entrer. Oh. C’est vrai que c’est fort ce truc. Ça lui montait un peu à la tête. Lorsque l’elfe sur la scène se fit gober, il crut voir les mouvements se former en arc en ciel. Il siffla si fort qu’il éclata invontairement les tympans de ses voisins. Des morceaux de l’elfe venaient d’atterrir dans les gradins. Il se pencha en avant du mieux qu’il pouvait pour mieux voir. Une brune allait pas aimer ça. Et une enfant agitait un bras dans tous les sens comme si elle avait un trophée dans les mains.
Son regard glissa sur la bête. Ce Cobra est une merveille. Il est clairement plus imposant que ses congénères. Cette bête doit gagner ! La peau glacée du reptile était suffisamment épaisse pour que les quelques armes ne la perce pas tout de suite. Ils sont mal partis vous croyez pas, ils ont trop peur et il le sent. Il regarda les choix de Madame et du drogué et fit le sien. Le lanconda
Madame sent les premiers effets provoqués par cette merveille ? Monsieur en est à sa combientième ? Vos pupilles sont assez encore assez dilatés… Moi ça va. Les drogues qu’il prenait été clairement plus légère que celle-ci. Sa vision se modifiait, mais il tenait parfaitement debout. Il se sentait confortable et à l’aise, mais retenait le plus important. Dire oui madame jusqu’à la fin des combats. Et oui monsieur tant qu’à faire. Il pourrait bien laisser sa fierté le temps de profiter de ce massacre. Dans les loges où il se trouvait, le confort et les boissons pleuvaient. La hauteur des plateformes lui permettaient de voir le combat dans les détails et il imprimait dans sa rétine le visage des pauvres victimes. À moins que ces derniers ne parviennent à trouver une tactique et à travailler ensemble, il ne voyait pas comment Cobra pourrait perdre.
[spoiler]Pour le Cobra : Dimitri | Skaesen Request: [1d100] Roll: [78] Result: 78
Pour la drogue : Dimitri | Skaesen Request: [1d100] Roll: [20] Result: 20
POSTE 2
Il n’allait pas gâcher ce moment. Il resterait le plus platonique possible avec elle le temps que la clameur les gagne. L’arène était immense et promettait des combats de qualité. L’homme au centre leur présenta les traitres et expliqua ce combat à mort qu’ils allaient mener.
Pendant ce temps, son regard glissait toujours sur l’homme importuné. Il n’avait pas l’air profondément blesser par son approche intéressée. Les nobles et leurs bienséances n’étaient qu’une façade. Dimitri avait eu le loisir de les observait lorsqu’il ne s’enfermait pas dans sa bulle.
La brutalité de Kierian ne collait à son sens pas avec l’attitude pompeuse de ces individus. Il travaillait avec elle. Il l’avait connu dans son cocon familiale. Pourtant, alors qu’ils étaient montés dans les gradins somptueux des premières classes, il s’était rendu à l’évidence que sa posture et son expression avaient progressivement changé. Un masque s’était glissé sur le visage de Madame. Elle l’avait tiré comme un mal propre comme si ses doigts contaminés allaient touché la noblesse si blanches et éclatantes. Ses mots enrobés de chocolat avaient été prononcé de manière si courtoise qu’il faillit rire. Il s’étouffa donc à moitié, ravalant ce rire mesquin. Elle avait fait des efforts pour le ramener ici. Mais cela ne l’empêcherait pas de prononcer poliment quelques mots… Madame. Vous m’avez l’air bien différente quand vous êtes assise sur ces sièges dorés. Il remua un peu sur ce siège. Les coussins étaient si énormes qu’il s’y noierait.
Puis alors qu’il comptait abandonné son envi d’aspirer cet tabac venu d’ailleurs, il entendit la voix de l’homme lui répondre. Une aubaine. Il se pencha de nouveau en avant, surveillant du coin de l’œil la réaction de Madame. Ses doigts ne firent pas d’histoire et venait saisir la cigarette qu’il lui tendait. Gratuitement en plus. Il nota que l’homme n’était pas là pour dealer et supposa qu’il devait le faire à d’autres moments. La prestance de cet inconnu lui passait par-dessus la tête, cela même s’il avait une beauté magnétique. Par contre, ce regard doré attira son regard, et alors qu’il aspirait une première fois il souffla :
Merci. C’est qu’il a de l’or dans les yeux en plus. Dit-il le plus naturellement possible. Oui madame, promis, j’arrête d’importuner la haute société Madame. Goûtez ça Madame, je sais pas d’où ça vient mais pas de chez nous Madame. Ça me dit rien Monsieur. Vous êtes chimiste ? Attendez, ça voulait dire qu’il ne pourrait en aucun cas s’exclamer s’il trouvait le combat sublime. En parlant de cela, un magnifique serpent venait de prendre place. La bête flamboyait. La créature avait très certainement subis des modifications. Des lancondas de cette beauté, il n’en n’avait jamais vu. À moins que le RSAF ait des endroits plus secrets où le chasseur n’avait pu entrer. Oh. C’est vrai que c’est fort ce truc. Ça lui montait un peu à la tête. Lorsque l’elfe sur la scène se fit gober, il crut voir les mouvements se former en arc en ciel. Il siffla si fort qu’il éclata invontairement les tympans de ses voisins. Des morceaux de l’elfe venaient d’atterrir dans les gradins. Il se pencha en avant du mieux qu’il pouvait pour mieux voir. Une brune allait pas aimer ça. Et une enfant agitait un bras dans tous les sens comme si elle avait un trophée dans les mains.
Son regard glissa sur la bête. Ce Cobra est une merveille. Il est clairement plus imposant que ses congénères. Cette bête doit gagner ! La peau glacée du reptile était suffisamment épaisse pour que les quelques armes ne la perce pas tout de suite. Ils sont mal partis vous croyez pas, ils ont trop peur et il le sent. Il regarda les choix de Madame et du drogué et fit le sien. Le lanconda
Madame sent les premiers effets provoqués par cette merveille ? Monsieur en est à sa combientième ? Vos pupilles sont assez encore assez dilatés… Moi ça va. Les drogues qu’il prenait été clairement plus légère que celle-ci. Sa vision se modifiait, mais il tenait parfaitement debout. Il se sentait confortable et à l’aise, mais retenait le plus important. Dire oui madame jusqu’à la fin des combats. Et oui monsieur tant qu’à faire. Il pourrait bien laisser sa fierté le temps de profiter de ce massacre. Dans les loges où il se trouvait, le confort et les boissons pleuvaient. La hauteur des plateformes lui permettaient de voir le combat dans les détails et il imprimait dans sa rétine le visage des pauvres victimes. À moins que ces derniers ne parviennent à trouver une tactique et à travailler ensemble, il ne voyait pas comment Cobra pourrait perdre.
[spoiler]Pour le Cobra : Dimitri | Skaesen Request: [1d100] Roll: [78] Result: 78
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POSTE 2
Noble du Reike
Zéphyr Zoldyck
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Confortablement installé sur un siège à côté du démon, Zéphyr laisse son regard glisser sur l’arène alors que son interlocuteur lui répond. Lucifer lui parle de l’hypocrisie, mot parfait pour désigner la politique, et à dire vrai, on ne peut pas dire que son analyse est mauvaise. La République a toujours eu deux faces : celle qui défend prétendument la morale et ses concitoyens, et puis, celle gangrénée par la corruption et par le vice. Sous la présidence de Mirelda Goldheart, la deuxième a su particulièrement proliférer, même si bien sûr, la vieille femme a voulu défendre sa nation… à sa manière, tout du moins.
- Les masques sont faits pour être portés, très cher, et je dois dire que la République excelle en ce domaine. Même si l’éruption du volcan est certes une tragédie, la Présidence s’empressera d’affirmer à quel point elle est forte, à quel point ils ne laisseront pas faire les pirates, et encore moins cette Assemblée qui répand son poison au sein même de leur pays. Il faut « juste » ne pas perdre la face devant le peuple et la noblesse. Et également devant l’Empire. Un sourire presque sardonique éclaire le visage du maître-espion. Quand bien même nos voisins désapprouveraient le spectacle du Colisée, maintenant qu’ils sont assis, aucun n’osera partir, puisqu’ils ont fait le choix de venir jusqu’ici. Et s’ils se plaignent de la violence qui a lieu sur le sable de l’arène… Zéphyr hausse les épaules. Eh bien, cela veut dire qu’ils n’auront toujours pas compris quel Empereur nous gouverne actuellement. Cela leur fait d’ailleurs passer à un autre sujet, et l’assassin embraie naturellement sur la santé du couple impérial. Tous deux se portent bien, malgré les récents événements qui les ont fort occupés, vous en doutez bien. L’attaque de Sable d’Or, d’abord, les décisions du Conseil ensuite, la recherche sur la Peste obscure, enfin. Tout cela demandait du temps de la part des deux souverains. Quant à un second héritier… L’intendant de Maël ne peut être au courant de la fausse couche d’Ayshara, puisque personne n’a connu son état hormis son époux et ses collaborateurs les plus proches. D’ailleurs, ce n’est pas un point que l’Oreille va souligner devant la créature démoniaque. Si l’Impératrice s’est bien remise de ce malheur, il n’en reste cependant pas moins que personne ne doit la croire en position de faiblesse. Si les Astres sont cléments, peut-être pouvons-nous espérer une bonne nouvelle d’ici la fin de l’année ? Je dois vous avouer – et ceci est la pure vérité pour une fois – que je serais heureux si nous avions un second prince pour épauler Draknys dans sa tâche d’héritier, mais je crains que ni vous ni moi ne pouvons intervenir sur ce sujet, fait-il avec l’ombre d’un sourire en coin.
D’un geste, Zéphyr se saisit d’une coupe de vin remplie par un serviteur, et s’il jette bien un œil aux larbins qui sont lancés dans l’arène, il s’arrête plus particulièrement sur les gradins. Qui ses espions ont-ils repéré actuellement ? Qui l’intéressera et qui ne suscitera à l’inverse pas son attention ? Son regard se pose un instant sur les toits du Colisée, où une silhouette à la chevelure flamboyante rayonne sous le soleil de l’Empire. Une brève utilisation de sa vue augmentée lui permet de confirmer qu’il s’agit bien de Misry, ce qui lui attire un sourire aussi discret que fugace. Elle semble aborder quelqu’un… et cette fois, un doute apparaît dans l’esprit du maître-espion. Mais il n’a pas le temps d’investiguer que Lucifer lui fait une demande particulièrement osée, et cette fois, Zéphyr pose plus attentivement son regard sur le terrain de l’arène.
Sérieusement, quel culot il possède, celui-là.
Mais soyons honnêtes, ce n’est pas totalement pour lui déplaire.
- Vous n’avez pas froid aux yeux, Lucifer, répond-t-il avec une expression amusée. Si je comprends l’intérêt d’utiliser leurs capacités, je crois malheureusement qu’ils n’ont guère de chance de survivre face au Cobra. Voyez quelle bête c’est ? Une merveille digne du RSAF, assurément. Zéphyr n’est absolument pas porté sur les créatures du Sekai, mais il sait reconnaître les durs labeurs d’un grand travail. Enfin, si vous vouliez les acheter, je suppose que vous devriez en parler à Orion. Comme Tensai a pris sa décision à leur encontre, je ne sais pas si notre maître d’arène sera disposé à changer leurs sanctions. Mais peut-être pourrions-nous penser à vous la prochaine fois ? Encore que, même si le démon plaisantait, donner cent coups de fouet par jour n’est pas spécialement du goût de l’Oreille. Celui-ci peut être dur et impitoyable, mais il n’aime pas la cruauté gratuite. Evidemment, les survivants dans l’arène n’ont pas de quoi attirer la pitié de leurs pairs et c’est sur ceux-ci que Zéphyr reporte son attention. Vous savez, je suis sûr que les Républicains ici présents doivent penser que nous sommes cruels et impitoyables de laisser ce groupe face à un tel lanconda. Quelle horreur, quelle barbarie, quel combat inégal, n’est-ce pas ? Avouons que c’est bien entendu pour le spectacle. Mais effectivement. Tous ceux ici présents ont commis des actes qui les relèguent plus au rang de bêtes qu’au rang des hommes. Je sais que l’un d’eux avait créé un trafic d’enfants, pour leur faire vivre les pires supplices, et les revendre au plus offrant. Un autre encore a semé le trouble dans des clans en périphérie de notre nation, profitant de la présence réduite de nos troupes pour piller les tribus les plus affaiblies, tuant même les hommes, les femmes et enfants. Mais tout le monde ne peut pas réaliser le même prodige que Tensai sans en payer les conséquences, ricane Zéphyr. Les autres ne sont pas mieux et méritent de mourir, ou de servir l’Empire d’une manière ou d’une autre. Le sabreur marque ensuite une pause plus prolongée pour écouter les propos de son homologue, et le conseiller royal écoute attentivement les propos de l’intendant de Mael. Je vois que vous ne manquez pas d’énergumènes dans votre cité. Pourtant, les effets de la Peste obscure sont assez clairs. Je ne prône pas l’obéissance aveugle, mais l’autorité est là pour une raison. Or, votre ville a justement été l’épicentre de la maladie de Puantrus. Et ces idiots se croyaient immunisés face à ce fléau ? Un soupir s’échappe des lèvres de l'Oreille. Je leur souhaiterai presque d’assumer leur bêtise, si cela n’empirait pas la situation. Enfin, je suppose que vous avez pris toutes les mesures nécessaires. Quant à la haute société de Maël… J’ai entendu parler de l’existence d’une certaine Myriem de Boktor. Elle est appréciée par la population, si je ne m’abuse, faute à sa famille qui est là depuis des générations. Si vous vous en faisiez une alliée, peut-être auriez-vous une influenceuse de poids autant auprès de la petite gens que de la noblesse. Une expression mi-amusée mi-ironique traverse le regard du Reikois. Le seul problème… C’est qu’elle n’apprécie pas l’Empire. Vous devriez donc être convaincant pour l’avoir de votre côté, mais qui sait, cela pourrait représenter un sacré défi ?
A voir maintenant si le démon est joueur. Quoi qu'il en soit, le guerrier s’interrompt enfin, d'autant que le lanconda fait une première victime et rejette manifestement un corps sur quelqu’un dans la foule. Zéphyr ne prend pas la peine d’essayer de discerner qui c’est, et il jette simplement un coup d'oeil là où se tenait Misry peut de temps auparavant. Elle a désormais disparu du sommet du toit, mais qu'importe. Il réglera ce détail un peu plus tard. Un peu indifférent au combat en-dessous d’eux, le maître-espion relance la conversation.
- D’ailleurs, pour revenir à la maladie qui inquiète tant notre Impératrice. Imaginons qu’un remède soit prochainement réalisé par nos meilleurs scientifiques et nos meilleurs chercheurs dans l’Empire. Un sourire effleure les lèvres de l'assassin alors qu’il est déjà curieux d’entendre la réponse de Lucifer. Comment penseriez-vous que nous devrions donner ce remède ? Priorité aux plus grands infectés, évidemment. Ayshara voudra également prendre soin de son peuple. Mais… Donner une sorte de vaccin à tout va, si tant est que son efficacité est prouvée, pourrait aussi être néfaste, ne pensez-vous pas ?
En l’état, ç’aurait pu être une question pour le Cœur, mais Lucifer avait assez d’intelligence pour lui donner une réponse aussi cruelle que pragmatique, tout comme il pouvait lui donner une réponse éminemment politique.
- Les masques sont faits pour être portés, très cher, et je dois dire que la République excelle en ce domaine. Même si l’éruption du volcan est certes une tragédie, la Présidence s’empressera d’affirmer à quel point elle est forte, à quel point ils ne laisseront pas faire les pirates, et encore moins cette Assemblée qui répand son poison au sein même de leur pays. Il faut « juste » ne pas perdre la face devant le peuple et la noblesse. Et également devant l’Empire. Un sourire presque sardonique éclaire le visage du maître-espion. Quand bien même nos voisins désapprouveraient le spectacle du Colisée, maintenant qu’ils sont assis, aucun n’osera partir, puisqu’ils ont fait le choix de venir jusqu’ici. Et s’ils se plaignent de la violence qui a lieu sur le sable de l’arène… Zéphyr hausse les épaules. Eh bien, cela veut dire qu’ils n’auront toujours pas compris quel Empereur nous gouverne actuellement. Cela leur fait d’ailleurs passer à un autre sujet, et l’assassin embraie naturellement sur la santé du couple impérial. Tous deux se portent bien, malgré les récents événements qui les ont fort occupés, vous en doutez bien. L’attaque de Sable d’Or, d’abord, les décisions du Conseil ensuite, la recherche sur la Peste obscure, enfin. Tout cela demandait du temps de la part des deux souverains. Quant à un second héritier… L’intendant de Maël ne peut être au courant de la fausse couche d’Ayshara, puisque personne n’a connu son état hormis son époux et ses collaborateurs les plus proches. D’ailleurs, ce n’est pas un point que l’Oreille va souligner devant la créature démoniaque. Si l’Impératrice s’est bien remise de ce malheur, il n’en reste cependant pas moins que personne ne doit la croire en position de faiblesse. Si les Astres sont cléments, peut-être pouvons-nous espérer une bonne nouvelle d’ici la fin de l’année ? Je dois vous avouer – et ceci est la pure vérité pour une fois – que je serais heureux si nous avions un second prince pour épauler Draknys dans sa tâche d’héritier, mais je crains que ni vous ni moi ne pouvons intervenir sur ce sujet, fait-il avec l’ombre d’un sourire en coin.
D’un geste, Zéphyr se saisit d’une coupe de vin remplie par un serviteur, et s’il jette bien un œil aux larbins qui sont lancés dans l’arène, il s’arrête plus particulièrement sur les gradins. Qui ses espions ont-ils repéré actuellement ? Qui l’intéressera et qui ne suscitera à l’inverse pas son attention ? Son regard se pose un instant sur les toits du Colisée, où une silhouette à la chevelure flamboyante rayonne sous le soleil de l’Empire. Une brève utilisation de sa vue augmentée lui permet de confirmer qu’il s’agit bien de Misry, ce qui lui attire un sourire aussi discret que fugace. Elle semble aborder quelqu’un… et cette fois, un doute apparaît dans l’esprit du maître-espion. Mais il n’a pas le temps d’investiguer que Lucifer lui fait une demande particulièrement osée, et cette fois, Zéphyr pose plus attentivement son regard sur le terrain de l’arène.
Sérieusement, quel culot il possède, celui-là.
Mais soyons honnêtes, ce n’est pas totalement pour lui déplaire.
- Vous n’avez pas froid aux yeux, Lucifer, répond-t-il avec une expression amusée. Si je comprends l’intérêt d’utiliser leurs capacités, je crois malheureusement qu’ils n’ont guère de chance de survivre face au Cobra. Voyez quelle bête c’est ? Une merveille digne du RSAF, assurément. Zéphyr n’est absolument pas porté sur les créatures du Sekai, mais il sait reconnaître les durs labeurs d’un grand travail. Enfin, si vous vouliez les acheter, je suppose que vous devriez en parler à Orion. Comme Tensai a pris sa décision à leur encontre, je ne sais pas si notre maître d’arène sera disposé à changer leurs sanctions. Mais peut-être pourrions-nous penser à vous la prochaine fois ? Encore que, même si le démon plaisantait, donner cent coups de fouet par jour n’est pas spécialement du goût de l’Oreille. Celui-ci peut être dur et impitoyable, mais il n’aime pas la cruauté gratuite. Evidemment, les survivants dans l’arène n’ont pas de quoi attirer la pitié de leurs pairs et c’est sur ceux-ci que Zéphyr reporte son attention. Vous savez, je suis sûr que les Républicains ici présents doivent penser que nous sommes cruels et impitoyables de laisser ce groupe face à un tel lanconda. Quelle horreur, quelle barbarie, quel combat inégal, n’est-ce pas ? Avouons que c’est bien entendu pour le spectacle. Mais effectivement. Tous ceux ici présents ont commis des actes qui les relèguent plus au rang de bêtes qu’au rang des hommes. Je sais que l’un d’eux avait créé un trafic d’enfants, pour leur faire vivre les pires supplices, et les revendre au plus offrant. Un autre encore a semé le trouble dans des clans en périphérie de notre nation, profitant de la présence réduite de nos troupes pour piller les tribus les plus affaiblies, tuant même les hommes, les femmes et enfants. Mais tout le monde ne peut pas réaliser le même prodige que Tensai sans en payer les conséquences, ricane Zéphyr. Les autres ne sont pas mieux et méritent de mourir, ou de servir l’Empire d’une manière ou d’une autre. Le sabreur marque ensuite une pause plus prolongée pour écouter les propos de son homologue, et le conseiller royal écoute attentivement les propos de l’intendant de Mael. Je vois que vous ne manquez pas d’énergumènes dans votre cité. Pourtant, les effets de la Peste obscure sont assez clairs. Je ne prône pas l’obéissance aveugle, mais l’autorité est là pour une raison. Or, votre ville a justement été l’épicentre de la maladie de Puantrus. Et ces idiots se croyaient immunisés face à ce fléau ? Un soupir s’échappe des lèvres de l'Oreille. Je leur souhaiterai presque d’assumer leur bêtise, si cela n’empirait pas la situation. Enfin, je suppose que vous avez pris toutes les mesures nécessaires. Quant à la haute société de Maël… J’ai entendu parler de l’existence d’une certaine Myriem de Boktor. Elle est appréciée par la population, si je ne m’abuse, faute à sa famille qui est là depuis des générations. Si vous vous en faisiez une alliée, peut-être auriez-vous une influenceuse de poids autant auprès de la petite gens que de la noblesse. Une expression mi-amusée mi-ironique traverse le regard du Reikois. Le seul problème… C’est qu’elle n’apprécie pas l’Empire. Vous devriez donc être convaincant pour l’avoir de votre côté, mais qui sait, cela pourrait représenter un sacré défi ?
A voir maintenant si le démon est joueur. Quoi qu'il en soit, le guerrier s’interrompt enfin, d'autant que le lanconda fait une première victime et rejette manifestement un corps sur quelqu’un dans la foule. Zéphyr ne prend pas la peine d’essayer de discerner qui c’est, et il jette simplement un coup d'oeil là où se tenait Misry peut de temps auparavant. Elle a désormais disparu du sommet du toit, mais qu'importe. Il réglera ce détail un peu plus tard. Un peu indifférent au combat en-dessous d’eux, le maître-espion relance la conversation.
- D’ailleurs, pour revenir à la maladie qui inquiète tant notre Impératrice. Imaginons qu’un remède soit prochainement réalisé par nos meilleurs scientifiques et nos meilleurs chercheurs dans l’Empire. Un sourire effleure les lèvres de l'assassin alors qu’il est déjà curieux d’entendre la réponse de Lucifer. Comment penseriez-vous que nous devrions donner ce remède ? Priorité aux plus grands infectés, évidemment. Ayshara voudra également prendre soin de son peuple. Mais… Donner une sorte de vaccin à tout va, si tant est que son efficacité est prouvée, pourrait aussi être néfaste, ne pensez-vous pas ?
En l’état, ç’aurait pu être une question pour le Cœur, mais Lucifer avait assez d’intelligence pour lui donner une réponse aussi cruelle que pragmatique, tout comme il pouvait lui donner une réponse éminemment politique.
- Dés:
- Dés pour le cobra
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Citoyen du Reike
Tulkas
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal mauvais
Rang: B
Tulkas lui aimait les combats contre des monstres, pas par sadisme à l’idée de tuer une créature aveuglée par la rage, la faim et la peur, non. Mais simplement parce-que le récit d’un homme, solitaire, face à une créature monstrueuse est toujours vendeur et apportait beaucoup de notoriété aux gladiateurs qui étaient capables d’affronter, seuls, des monstres dans le sable de l’arène.
Mais ici, le Lanconda avait le rôle d’exécuteur, rien à voir avec une venatio, non. Simplement un os à ronger, lancé à la foule pour que la pression monte, un amuse-bouche, avant que les vrais jeux ne commencent. Aussi bien, s’en désintéressait-il, bien que l’éclat du bouclier de lumière qui protégeait le public le surprenait un peu. D’un léger rire, il retournait son attention vers ses frères d’armes.
- Il faut bien du sang pour mettre le public en branle, Iratus. Commentait-il d’un rire. Tu le sais aussi bien que moi.
Avant de se retourner vers Kahl, jaugeant que la pièce de résistance était encore bien loin le temps que le noble serpent n’achève brutalement ses proies, il lui répondait sur un ton assez désinvolte, en fin de compte. Il répondit une première fois, se rendant bien vite compte que l’ami cornu était bien plus préoccupé à regarder vers un groupe de républicains, auquel il s’intéressa une seconde avant d’être rappelé au sujet de la conversation d’une voix de baryton.
- Ouais, excuse moi. Du coup, j’disais que ouais, une fois. L’arène n’était pas vraiment à son avantage et ce n’était pas un aussi beau spécimen. Avouait-il sans détour. En règle générale c’plus réservé aux exécutions d’criminels. Même si j’avoue que celui-là mériterait un meilleur adversaire.
Pour ce qui était du goût de la bestiole, il n’en avait pas la moindre idée. Oui, il s’était baigné dans le sang de nombreuses créatures. Il ne comptait plus les combats où le gladiateur d’antan était ressorti vainqueur, portant un collier de tripes. Et même s’il avait mangé des animaux rares, dans ce faste et ce luxe qu’il avait connu autrefois, jamais, ô grand jamais, avait-il mangé du Lanconda. Qu’Iratus commente là-dessus lui arracha un sourire.
- Je pense que si je te demandais le goût de la chair de troll, tu serais capable de me répondre que c’est filandreux et meilleur en sauce. Savez qu’à une époque, avant la guerre, on se battait côte a côte dans l’arène, notre bien aimé Tovyr et moi ? Son sourire s’effaça avant qu’il ne gronde, pour lui-même. J’aurais dû accepter la proposition de la Griffe, à l’époque.
Admettait-il enfin sans détour, l’esprit relâché, la tension disparue. Car si a l’époque Iratus et Tulkas étaient des égaux en termes de puissance, le fossé s’était creusé. Encore et encore. Mais bon, il inspira et souffla, se concentrant sur le positif. Sau’inn n’était pas là, et s’il tentait de récupérer son poulain, assurément qu’une troupe de dévoreur serait plus que suffisante pour terroriser tout ce que le monde pouvait bien lui lancer à la figure.
Une autre figure rejoint les enfants terribles de la Griffe, une femme grande, belle et terrible comme une tempête. Le gladiateur en reste bouche bée un instant, puis la salue, la reconnaissant. C’était la première fois qu’il la rencontrait, figurez-vous, a observer son regard, l’espace d’un instant, un œil d’améthyste et l’autre de saphir.
Secouant la tête, pour se ressaisir et la saluer d’un mouvement de menton. Puis avisant la bière, il grinça des dents. Ouais, mauvais plan.
- Croyez-moi, après trois ou quatre les gens ignorent le goût. Y’a un vendeur à l’entrée de l’arène qui a des amphores de vin de bien meilleure qualité. Eh, Kahl, t’as pris pour partager avec les copains ?
Mais ici, le Lanconda avait le rôle d’exécuteur, rien à voir avec une venatio, non. Simplement un os à ronger, lancé à la foule pour que la pression monte, un amuse-bouche, avant que les vrais jeux ne commencent. Aussi bien, s’en désintéressait-il, bien que l’éclat du bouclier de lumière qui protégeait le public le surprenait un peu. D’un léger rire, il retournait son attention vers ses frères d’armes.
- Il faut bien du sang pour mettre le public en branle, Iratus. Commentait-il d’un rire. Tu le sais aussi bien que moi.
Avant de se retourner vers Kahl, jaugeant que la pièce de résistance était encore bien loin le temps que le noble serpent n’achève brutalement ses proies, il lui répondait sur un ton assez désinvolte, en fin de compte. Il répondit une première fois, se rendant bien vite compte que l’ami cornu était bien plus préoccupé à regarder vers un groupe de républicains, auquel il s’intéressa une seconde avant d’être rappelé au sujet de la conversation d’une voix de baryton.
- Ouais, excuse moi. Du coup, j’disais que ouais, une fois. L’arène n’était pas vraiment à son avantage et ce n’était pas un aussi beau spécimen. Avouait-il sans détour. En règle générale c’plus réservé aux exécutions d’criminels. Même si j’avoue que celui-là mériterait un meilleur adversaire.
Pour ce qui était du goût de la bestiole, il n’en avait pas la moindre idée. Oui, il s’était baigné dans le sang de nombreuses créatures. Il ne comptait plus les combats où le gladiateur d’antan était ressorti vainqueur, portant un collier de tripes. Et même s’il avait mangé des animaux rares, dans ce faste et ce luxe qu’il avait connu autrefois, jamais, ô grand jamais, avait-il mangé du Lanconda. Qu’Iratus commente là-dessus lui arracha un sourire.
- Je pense que si je te demandais le goût de la chair de troll, tu serais capable de me répondre que c’est filandreux et meilleur en sauce. Savez qu’à une époque, avant la guerre, on se battait côte a côte dans l’arène, notre bien aimé Tovyr et moi ? Son sourire s’effaça avant qu’il ne gronde, pour lui-même. J’aurais dû accepter la proposition de la Griffe, à l’époque.
Admettait-il enfin sans détour, l’esprit relâché, la tension disparue. Car si a l’époque Iratus et Tulkas étaient des égaux en termes de puissance, le fossé s’était creusé. Encore et encore. Mais bon, il inspira et souffla, se concentrant sur le positif. Sau’inn n’était pas là, et s’il tentait de récupérer son poulain, assurément qu’une troupe de dévoreur serait plus que suffisante pour terroriser tout ce que le monde pouvait bien lui lancer à la figure.
Une autre figure rejoint les enfants terribles de la Griffe, une femme grande, belle et terrible comme une tempête. Le gladiateur en reste bouche bée un instant, puis la salue, la reconnaissant. C’était la première fois qu’il la rencontrait, figurez-vous, a observer son regard, l’espace d’un instant, un œil d’améthyste et l’autre de saphir.
Une grande dame.
Secouant la tête, pour se ressaisir et la saluer d’un mouvement de menton. Puis avisant la bière, il grinça des dents. Ouais, mauvais plan.
- Croyez-moi, après trois ou quatre les gens ignorent le goût. Y’a un vendeur à l’entrée de l’arène qui a des amphores de vin de bien meilleure qualité. Eh, Kahl, t’as pris pour partager avec les copains ?
- Pari:
- TEAM LANCONDA ! Roll : 5
- Ud rea, ud sura rea -
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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Les combattants firent leur apparition dans l’arène. Au nombre de cinq, les accusés de rébellion se firent libérer de leur chaines et attendirent de voir à quelle sauce ils allaient être mangés. Des armes de piètre qualité leurs furent attribués et c’est peut-être le seul moment où Cyradil eut véritablement une pensée émotive. Franchement, à ce prix-là, s’ils l’avaient appelée pour forger des armes pour cette occasion spéciale, elle l’aurait fait sans hésiter, histoire que le combat ressemble à quelque chose et que les rebelles aient au moins une chance de triompher. Toutefois, la liche révisa son jugement une fois qu’elle aperçut leur adversaire. Impressionnant certes mais pas assez pour vraiment la faire vibrer. Après tout, elle en avait vu plein des bestioles durant sa vie humaine et une de plus ce n’était pas tellement impressionnant. Au moins, vu la taille du bestiau, il avait au moins le mérite d’offrir un peu d’ombre pour une partie des gens qui cuisaient sous le soleil ardent. Evidemment, les rebelles n’avaient pas tellement de chance puisqu’ils combattaient un ennemi bien supérieur en taille et en force qu’eux et même avec beaucoup de coordination, Cyradil imaginait mal qu’on ne puisse y venir à bout. Pareille créature l’aurait fait bailler autrefois lorsqu’elle était à l’apogée de la connaissance arcanique et elle en aurait fait le diner qu’elle aurait fait un festin à toute l’assemblée.
« Le bon vieux temps comme disait le dicton. » Enonça-t-elle avec une certaine nostalgie.
Le laconda, puisqu’il fallait l’appeler par son nom, ne perdit pas de temps pour faire sa première victime et goba littéralement l’un des rebelles. Une jeune femme rousse qui avait sans doute encore toute la vie devant elle…enfin jusqu’à maintenant. Le reste du groupe tenta tant bien que mal de lutter mais l’animal ne semblait aucunement gêné par leurs gestes visant à l’entraver. Dans un sursaut de colère, le reptile s’éleva et expulsa son repas à moitié digéré sur la foule. C’était drôle de voir à quel point l’animal ne s’attaquait qu’à ses assaillants et pas aux spectateurs. C’est qu’il était plutôt bien dressé. Ou alors, était-il sous l’emprise d’un sortilège de soumission ? Quoiqu’il en soit, le cadavre blanchi de feue la femme rousse atterrit dans le public, intercepté par un bouclier magique avant de disparaitre dans la foule qui s’en arrachait sans doute les lambeaux. Un spectacle bien désolant pour la magicienne qui se demandait parfois ce qu’elle faisait encore dans ce pays.
« Espérons que la suite nous offre quelque chose d’un peu plus équitable ? »
Cyradil n’était pas une grande parieuse mais devant le combat unilatéral elle se demanda sur quel camp aurait-elle mis des pièces d’or ? Son côté humaniste ne lui permettait pas d’apprécier un tel massacre. Si elle acceptait que des gens soient exécuter pour des crimes graves, elle prônait néanmoins le fait que cela soit fait dans une certaine dignité. En accord avec ses principes, Cyradil aurait certainement penchée du côté des rebelles mais comme il s’agissait là d’un pari fictif qu’elle faisait avec elle-même, la liche décida de laisser le hasard en décider. Utilisant sa magie de givre, elle généra une pièce de glace dont les deux faces étaient distinctes et la lança habillement avant de la rattraper dans sur le dos de sa dextre et de la recouvrir de la paume de l’autre.
« Les jeux sont faits ? » Dit-elle ironiquement, son rire étant étouffé par le brouhaha de la foule.
« Le bon vieux temps comme disait le dicton. » Enonça-t-elle avec une certaine nostalgie.
Le laconda, puisqu’il fallait l’appeler par son nom, ne perdit pas de temps pour faire sa première victime et goba littéralement l’un des rebelles. Une jeune femme rousse qui avait sans doute encore toute la vie devant elle…enfin jusqu’à maintenant. Le reste du groupe tenta tant bien que mal de lutter mais l’animal ne semblait aucunement gêné par leurs gestes visant à l’entraver. Dans un sursaut de colère, le reptile s’éleva et expulsa son repas à moitié digéré sur la foule. C’était drôle de voir à quel point l’animal ne s’attaquait qu’à ses assaillants et pas aux spectateurs. C’est qu’il était plutôt bien dressé. Ou alors, était-il sous l’emprise d’un sortilège de soumission ? Quoiqu’il en soit, le cadavre blanchi de feue la femme rousse atterrit dans le public, intercepté par un bouclier magique avant de disparaitre dans la foule qui s’en arrachait sans doute les lambeaux. Un spectacle bien désolant pour la magicienne qui se demandait parfois ce qu’elle faisait encore dans ce pays.
« Espérons que la suite nous offre quelque chose d’un peu plus équitable ? »
Cyradil n’était pas une grande parieuse mais devant le combat unilatéral elle se demanda sur quel camp aurait-elle mis des pièces d’or ? Son côté humaniste ne lui permettait pas d’apprécier un tel massacre. Si elle acceptait que des gens soient exécuter pour des crimes graves, elle prônait néanmoins le fait que cela soit fait dans une certaine dignité. En accord avec ses principes, Cyradil aurait certainement penchée du côté des rebelles mais comme il s’agissait là d’un pari fictif qu’elle faisait avec elle-même, la liche décida de laisser le hasard en décider. Utilisant sa magie de givre, elle généra une pièce de glace dont les deux faces étaient distinctes et la lança habillement avant de la rattraper dans sur le dos de sa dextre et de la recouvrir de la paume de l’autre.
« Les jeux sont faits ? » Dit-elle ironiquement, son rire étant étouffé par le brouhaha de la foule.
- HRP:
- Résultat du dé : 55 pour le squamate
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Le Jour de la Force
Flash-event
En un éclair, Cobra plongea vers les rebelles restants, sa gueule ouverte révélant des rangées de crocs mortels, couverts d'un venin noirâtre. Le gaillard brun, le plus proche de l'impact, poussa un cri de rage et chargea, l'épée en avant. Il parvint à poignarder profondément le serpent, mais à quel prix ?! La bouche du géant se referma sur lui, le soulevant du sol. Tandis que le public s'attendait à voir la bête avaler sa proie comme elle l'avait fait avec l'elfe, quelque chose d'étrange se produisit. Cobra secoua le gaillard à l'intérieur de sa gueule, le tordant tel un vulgaire jouet à chien, puis le projeta violemment contre un mur de l'arène. BANG ! L'homme s'écrasa, tombant sur le sol, inconscient, probablement dans un état proche de la mort.
À cet instant, la foule retenait son souffle, perplexe et intriguée. C'est alors que l'écailleux champion se redressa, sa queue fouettant le sable, et il siffla d'une manière étrange, presque mélodique. Les guerriers, y compris les gardes qui les avaient poussés dans l'arène, sentirent une sorte de frisson glacé leur parcourir l'échine. Quelques mages parmi les spectateurs, ceux qui pouvaient comprendre le langage des créatures magiques, frémirent en réalisant la signification des sifflements : Leurs chairs empestent la Mort. Leurs âmes caressées par les Ténèbres.
- Vous entendez ça ? Dit faiblement Orion. Ce serpent a plus de sagesse qu'on ne le pense. Il reconnaît le mal qui se cache en eux. Peut-être sommes-nous en train d'assister à un jugement plus grand que le nôtre ?
La tension dans l'arène était palpable. Le demi-éléphant et l'homme à la chevelure blonde coordonnèrent une attaque conjointe contre leur adversaire, essayant d'exploiter chaque point faible visible. Profitant de la distraction que l'hybride avait créée, le blond se précipita avec une dague, enfonçant profondément l'arme dans l'oeil de la bête qui hurla de douleur, son cri faisant trembler les fondations du bâtiment. L'hybride, quant à lui, fit appel à toute sa force afin de frapper la tête du serpent à l'aide d'une masse qu'il avait saisie au début du combat.
Toutefois, ce très cher Cobra, malgré sa blessure, n'était pas encore vaincu. Sa gueule s'ouvrit grandement, révélant des glandes produisant une substance noire et visqueuse. Un jet de venin acide jaillit, enveloppant les deux attaquants. Ce liquide offensif possédait un effet dévastateur, provoquant la fonte de leur peau, dévoilant les muscles et les os en dessous. Les cris horrifiés des hommes furent brefs et s'estompèrent rapidement, leurs corps s'effondrant comme des poupées de chiffon.
Un silence s'abattit sur l'auditoire, brisé uniquement par le sifflement doux mais menaçant du lanconda.
La femme aux cicatrices, désormais seule, recula d'abord, semblant être à la merci du monstre reptilien. Alors qu'elle semblait être la prochaine victime, elle se mit à murmurer une incantation, ses mains formant des sigles complexes. L'atmosphère s'assombrit soudainement, et des ombres dansèrent autour d'elle. Puis, une puissante vague d'énergie noire jaillit de ses mains, engloutissant Cobra. La bête hurla, déjà affaiblies, ses écailles s'effritèrent sous l'assaut magique, avant de s'effondrer, immobile.
Un sourire triomphant et menaçant sur les lèvres, la femme se tourna lentement vers le public. Ses yeux, autrefois humains, brillaient maintenant d'une lueur surnaturelle.
- Regardez-moi bien, hérétiques. Aujourd'hui, vous m'avez faite esclave, vous avez pris plaisir à voir mes compagnons périr... Mais demain, vous serez les esclaves de notre Maître à tous, X'o-Rath, le Dieu de la Mort ! La foule resta figée, choquée par le revirement des événements. Même Orion demeura stoïque. Riez, hurlez et profitez de votre petite victoire ! Continua-t-elle, ses mots chargés de mépris. Sachez que l'ombre de X'o-Rath plane sur vous. Que vous ne pouvez pas fuir la mort. Son rire, sinistre et froid, résonna, imposant un sentiment d'inquiétude et de malaise évident. MORT AUX VIVANTS ! MORT AUX VIVANTS ! MORT AUX VIVANTS !
Un froid glacial, incongru en ces lieux si souvent chauffés par la fureur et l'excitation, traversa les os de certains spectateurs telle une douce caresse morbide. Était-ce un simple frisson lié à l’effervescence du combat ou bien un rappel d'une inéluctable mortalité ?
Joueurs visés : Soren, Pancrace, Rim, Myriem, Tahkys, Ayna, Thylie, Liz, Lucifer, Rachelle, Ellie, Eliendir, Dahlia, Tess, Willow, Athénais, Gunnar, Parwan
L'ancien gladiateur vedette leva la main, se préparant à dire quelque chose, mais avant qu'il ne puisse ouvrir la bouche, le sable de l'arène trembla. À la surprise générale, Cobra se releva, secouant sa tête. Ses yeux reptiliens se fixèrent sur la femme aux cicatrices, qui sentit un instant de peur la traverser. L’animal rampant se lança à toute vitesse vers elle. Trop tard pour invoquer une nouvelle magie de protection, la demoiselle fut écrasée sous le poids du monstre, ses incantations étouffées dans un gémissement. Le public, après un moment d'hésitation, éclata en applaudissements et en acclamations, célébrant le reptile comme un héros inattendu.
- Mes amis ! Vous avez été témoins aujourd'hui non seulement d'un combat épique, mais aussi d'un jugement des Ancêtres. La volonté de X'o-Rath a été mesurée et trouvée insuffisante face à celle des Astres ! Leur champion, notre Cobra, a triomphé !
Évidemment, il s'agissait d'une habile propagande calculée soigneusement par les autorités impériales. Jamais des rebelles modérés, oeuvrant pour la paix et l'amour, n'auraient été exposés de la sorte. Seuls les pires déchets de l'humanité, ceux ne suscitant que difficilement la sympathie, méritaient pareil traitement.
De son côté, le Cobra paraissait comprendre qu'il était le centre d'une adoration collective. Il se dressa de toute sa hauteur, émettant un nouveau sifflement sonore. C'était comme si, en cet instant, la créature acceptait sa réussite.
- Gardes et soigneurs ! Escortez notre champion et assurez-vous qu'il reçoive le repas le plus copieux que nous ayons à offrir. En ce Jour de la Force, nous célébrons la victoire de la vie sur la mort, des Astres sur les Titans !
Le personnel attitré entra, portant des outils et des contenants de nourriture. Avec une prudence respectueuse, il s'approcha du lanconda et le guida hors de l'arène. La bête suivit sans résistance, comme si elle savait que son rôle ici, du moins pour le moment, était terminé.
Pendant que l'euphorie de la victoire du Cobra se dissipait peu à peu, la foule attendait avec impatience le prochain match. Orion, toujours aussi théâtral, s'élança :
- Mes chers spectateurs ! Après la furie et la tension de notre précédent affrontement, permettez-moi de vous présenter un combat des éléments ! Quatre combattantes exceptionnelles, chacune maitresse absolue d'une magie élémentaire, prêtes à en découdre dans cette formidable arène !
Les tambours jouèrent et les torches s'illuminèrent, mettant en scène l'entrée majestueuse de ces guerrières reikoises connues au sein de l'Empire tout entier.
Nova : Venue des contrées enneigées du nord, elle était enveloppée d'une aura cristalline. Depuis son plus jeune âge, elle montrait un talent incroyable pour la magie de glace. Sa famille, composée de mages, l'avait encouragée à affiner ses compétences. Douce et candide, elle avait appris à combattre pour protéger ceux qu'elle aimait des dangers de son environnement hostile.
Pyrra : Originaire des déserts arides du sud, Pyrra portait une robe flambante et des tatouages de flammes ornant son corps. Au temps de son adolescence, un brasier dévorant avait réduit son hameau en cendres... Au lieu de redouter la fureur du feu, Pyrra s'était initiée à le discipliner, à le plier à sa volonté. Ardent devint son tempérament. L'intensité de sa passion rivalisait avec la flamme qu'elle façonnait à sa guise.
Elektra : Agile et rapide, Elektra venait des régions de l'est. Sa peau était marquée de motifs rappelant des éclairs. Élevée sous l'égide des orages, elle avait acquis la maîtrise de canaliser leur énergie, déchaînant des assauts d'une puissance comparable à celle du tonnerre. Pour elle, la foudre transcendait la notion d'arme pour devenir le prolongement même de son essence.
Terra : Issue des terroirs de l'ouest, Terra avait toujours eu une affinité particulière avec la terre. Plutôt que de lancer des sorts offensifs, elle préférait façonner le sol lui-même pour créer des structures et des barrières. Elle était réputée pour sa stratégie ingénieuse et sa capacité à transformer les champs de bataille à son avantage.
Le gong résonna, annonçant le début du combat.
D'emblée, Pyrra invoqua des boules de feu en direction de Nova, qui les repoussa à l'aide d'un mur de glace. Elektra se jeta dans la mêlée, ses poings chargés d'électricité, tandis que Terra soulevait des piliers de pierre pour perturber ses adversaires.
Qui sortirait victorieuse de cet affrontement ?
CENDRES
À cet instant, la foule retenait son souffle, perplexe et intriguée. C'est alors que l'écailleux champion se redressa, sa queue fouettant le sable, et il siffla d'une manière étrange, presque mélodique. Les guerriers, y compris les gardes qui les avaient poussés dans l'arène, sentirent une sorte de frisson glacé leur parcourir l'échine. Quelques mages parmi les spectateurs, ceux qui pouvaient comprendre le langage des créatures magiques, frémirent en réalisant la signification des sifflements : Leurs chairs empestent la Mort. Leurs âmes caressées par les Ténèbres.
- Vous entendez ça ? Dit faiblement Orion. Ce serpent a plus de sagesse qu'on ne le pense. Il reconnaît le mal qui se cache en eux. Peut-être sommes-nous en train d'assister à un jugement plus grand que le nôtre ?
La tension dans l'arène était palpable. Le demi-éléphant et l'homme à la chevelure blonde coordonnèrent une attaque conjointe contre leur adversaire, essayant d'exploiter chaque point faible visible. Profitant de la distraction que l'hybride avait créée, le blond se précipita avec une dague, enfonçant profondément l'arme dans l'oeil de la bête qui hurla de douleur, son cri faisant trembler les fondations du bâtiment. L'hybride, quant à lui, fit appel à toute sa force afin de frapper la tête du serpent à l'aide d'une masse qu'il avait saisie au début du combat.
Toutefois, ce très cher Cobra, malgré sa blessure, n'était pas encore vaincu. Sa gueule s'ouvrit grandement, révélant des glandes produisant une substance noire et visqueuse. Un jet de venin acide jaillit, enveloppant les deux attaquants. Ce liquide offensif possédait un effet dévastateur, provoquant la fonte de leur peau, dévoilant les muscles et les os en dessous. Les cris horrifiés des hommes furent brefs et s'estompèrent rapidement, leurs corps s'effondrant comme des poupées de chiffon.
Un silence s'abattit sur l'auditoire, brisé uniquement par le sifflement doux mais menaçant du lanconda.
La femme aux cicatrices, désormais seule, recula d'abord, semblant être à la merci du monstre reptilien. Alors qu'elle semblait être la prochaine victime, elle se mit à murmurer une incantation, ses mains formant des sigles complexes. L'atmosphère s'assombrit soudainement, et des ombres dansèrent autour d'elle. Puis, une puissante vague d'énergie noire jaillit de ses mains, engloutissant Cobra. La bête hurla, déjà affaiblies, ses écailles s'effritèrent sous l'assaut magique, avant de s'effondrer, immobile.
Un sourire triomphant et menaçant sur les lèvres, la femme se tourna lentement vers le public. Ses yeux, autrefois humains, brillaient maintenant d'une lueur surnaturelle.
- Regardez-moi bien, hérétiques. Aujourd'hui, vous m'avez faite esclave, vous avez pris plaisir à voir mes compagnons périr... Mais demain, vous serez les esclaves de notre Maître à tous, X'o-Rath, le Dieu de la Mort ! La foule resta figée, choquée par le revirement des événements. Même Orion demeura stoïque. Riez, hurlez et profitez de votre petite victoire ! Continua-t-elle, ses mots chargés de mépris. Sachez que l'ombre de X'o-Rath plane sur vous. Que vous ne pouvez pas fuir la mort. Son rire, sinistre et froid, résonna, imposant un sentiment d'inquiétude et de malaise évident. MORT AUX VIVANTS ! MORT AUX VIVANTS ! MORT AUX VIVANTS !
Un froid glacial, incongru en ces lieux si souvent chauffés par la fureur et l'excitation, traversa les os de certains spectateurs telle une douce caresse morbide. Était-ce un simple frisson lié à l’effervescence du combat ou bien un rappel d'une inéluctable mortalité ?
Joueurs visés : Soren, Pancrace, Rim, Myriem, Tahkys, Ayna, Thylie, Liz, Lucifer, Rachelle, Ellie, Eliendir, Dahlia, Tess, Willow, Athénais, Gunnar, Parwan
L'ancien gladiateur vedette leva la main, se préparant à dire quelque chose, mais avant qu'il ne puisse ouvrir la bouche, le sable de l'arène trembla. À la surprise générale, Cobra se releva, secouant sa tête. Ses yeux reptiliens se fixèrent sur la femme aux cicatrices, qui sentit un instant de peur la traverser. L’animal rampant se lança à toute vitesse vers elle. Trop tard pour invoquer une nouvelle magie de protection, la demoiselle fut écrasée sous le poids du monstre, ses incantations étouffées dans un gémissement. Le public, après un moment d'hésitation, éclata en applaudissements et en acclamations, célébrant le reptile comme un héros inattendu.
- Mes amis ! Vous avez été témoins aujourd'hui non seulement d'un combat épique, mais aussi d'un jugement des Ancêtres. La volonté de X'o-Rath a été mesurée et trouvée insuffisante face à celle des Astres ! Leur champion, notre Cobra, a triomphé !
Évidemment, il s'agissait d'une habile propagande calculée soigneusement par les autorités impériales. Jamais des rebelles modérés, oeuvrant pour la paix et l'amour, n'auraient été exposés de la sorte. Seuls les pires déchets de l'humanité, ceux ne suscitant que difficilement la sympathie, méritaient pareil traitement.
De son côté, le Cobra paraissait comprendre qu'il était le centre d'une adoration collective. Il se dressa de toute sa hauteur, émettant un nouveau sifflement sonore. C'était comme si, en cet instant, la créature acceptait sa réussite.
- Gardes et soigneurs ! Escortez notre champion et assurez-vous qu'il reçoive le repas le plus copieux que nous ayons à offrir. En ce Jour de la Force, nous célébrons la victoire de la vie sur la mort, des Astres sur les Titans !
Le personnel attitré entra, portant des outils et des contenants de nourriture. Avec une prudence respectueuse, il s'approcha du lanconda et le guida hors de l'arène. La bête suivit sans résistance, comme si elle savait que son rôle ici, du moins pour le moment, était terminé.
VICTOIRE DU COBRA
[...]
Pendant que l'euphorie de la victoire du Cobra se dissipait peu à peu, la foule attendait avec impatience le prochain match. Orion, toujours aussi théâtral, s'élança :
- Mes chers spectateurs ! Après la furie et la tension de notre précédent affrontement, permettez-moi de vous présenter un combat des éléments ! Quatre combattantes exceptionnelles, chacune maitresse absolue d'une magie élémentaire, prêtes à en découdre dans cette formidable arène !
Les tambours jouèrent et les torches s'illuminèrent, mettant en scène l'entrée majestueuse de ces guerrières reikoises connues au sein de l'Empire tout entier.
Nova : Venue des contrées enneigées du nord, elle était enveloppée d'une aura cristalline. Depuis son plus jeune âge, elle montrait un talent incroyable pour la magie de glace. Sa famille, composée de mages, l'avait encouragée à affiner ses compétences. Douce et candide, elle avait appris à combattre pour protéger ceux qu'elle aimait des dangers de son environnement hostile.
Pyrra : Originaire des déserts arides du sud, Pyrra portait une robe flambante et des tatouages de flammes ornant son corps. Au temps de son adolescence, un brasier dévorant avait réduit son hameau en cendres... Au lieu de redouter la fureur du feu, Pyrra s'était initiée à le discipliner, à le plier à sa volonté. Ardent devint son tempérament. L'intensité de sa passion rivalisait avec la flamme qu'elle façonnait à sa guise.
Elektra : Agile et rapide, Elektra venait des régions de l'est. Sa peau était marquée de motifs rappelant des éclairs. Élevée sous l'égide des orages, elle avait acquis la maîtrise de canaliser leur énergie, déchaînant des assauts d'une puissance comparable à celle du tonnerre. Pour elle, la foudre transcendait la notion d'arme pour devenir le prolongement même de son essence.
Terra : Issue des terroirs de l'ouest, Terra avait toujours eu une affinité particulière avec la terre. Plutôt que de lancer des sorts offensifs, elle préférait façonner le sol lui-même pour créer des structures et des barrières. Elle était réputée pour sa stratégie ingénieuse et sa capacité à transformer les champs de bataille à son avantage.
Le gong résonna, annonçant le début du combat.
D'emblée, Pyrra invoqua des boules de feu en direction de Nova, qui les repoussa à l'aide d'un mur de glace. Elektra se jeta dans la mêlée, ses poings chargés d'électricité, tandis que Terra soulevait des piliers de pierre pour perturber ses adversaires.
Qui sortirait victorieuse de cet affrontement ?
Règles du jeu
- Tout ce qui a été dit dans le premier post est valable ici !
Comme dit dans le premier tour, la victoire ou la défaite des gladiateurs dépendra de vous. Voici la procédure :
- À la fin de votre post, indiquez de façon évidente qui vous souhaitez voir gagner [Nova, Pyrra, Elektra ou Terra].
- Sur le discord de Cendres, dans le chan #Lancer de dés, vous devrez lancer 1d100.
- Ensuite, marquez le résultat de votre lancer de dés à la fin de votre message rp.
- À la fin du tour, nous additionnerons l'ensemble des résultats des lancers et l'équipe avec le plus haut nombre total gagnera son combat.
* Pour les personnes hors discord, c'est le Maître du jeu qui effectuera votre lancer de dés. Je passerai moi-même éditer votre post avec le résultat. Vous avez juste à m'indiquer pour quelle team vous voulez lancer. Aucun dé externe au discord de Cendres ne sera validé. Merci
Fin du tour : vendredi le 15 septembre 23h59
* le nouveau tour sera envoyé dans la nuit
** il est désormais impossible d'intégrer l'event !
Pour toute question, n'hésitez pas à me demander sur discord (Ayshara)
Have fun !
- Info sur la chronologie:
- Histoire de permettre a plus de gens possibles d'y participer, voici la chronologie du flash event :
Le Jour de la Force se situe après Sable d'Or et Kaizoku, mais avant la Peste obscure, ce qui donne
Kaizoku se passe le 15 juillet et la Peste le 22 juillet de l'an 4.
Le jour de la force se passerait donc entre le 17 au 20 juillets de l'an 4 (afin de permettre plus de liberté, la date ne sera pas définie, mais le flash event se passe dans ces eaux-là).
Puisqu'il n'y aura pas de conséquences graves pour vos personnages (vous n'êtes que spectateurs), j'autorise que ce rp ne soit pas dernier de votre chronologie
- Comptage des messages:
- Soren Goldheart - 2
Misry Lurrak - 2 (+3 flash-rp)
Halewyn G. Sampiero - 2
Rachelle Virsce - 2
Kaelinn - 2 (+1 flash-rp)
Elia Steren - 2 (+1 flash-rp)
Rêve - 2 (+2 flash-rp)
Lardon - 2 (+2 flash-rp)
Pancrace Dosian - 2
Tess Paath - 2
Parwan Sahriki - 2 (+1 flash-rp)
Takhys Suladran - 2
Eloise Natsk - 2
Myriem de Boktor - 2
Alasker Crudelis - 2
Eliëndir - 2
Rim Casris - 2
Lucifer - 2
Ellana Blackwood - 2
Stadzank - 2
Ayna Yelcan - 2
Dahlia - 2
Leonora de Hengebach - 2
Tulkas - 2
Zéphyr Zoldyck - 2
Athénaïs de Noirvitrail - 2
Dimitri Chagry - 2
Gunnar Bremer - 2
Capella Tiamat - 2
Pyxis Tiamat - 2
Kassandra Whype - 2
Cyradil Ariesvyra - 2
Kierian Ozergova - 1
Liz Nahesa - 2
Thylie Wildfire - 1
Gabriel - 1
Ellie McIntyre - 1
Willow Knight - 1
Leif Brynjolf - 1
Kahl - 1
Violette de Mirrah - 1
Usha Gavra - 1
Oyun - 1
CENDRES
Citoyen du Reike
Rachelle Virsce
Messages : 63
crédits : 3934
crédits : 3934
Info personnage
Race: Hybride - Souris
Vocation: Guerrier Assassin
Alignement: Loyal bon
Rang: C
Le jour de la Force
June sursauta lorsque l’inconnue aux cheveux proche du blanc lui attrapa l’épaule. Cette dernière lui intima de ne pas disparaître ainsi ce à quoi l’enfant lui répondit par un regard de défi.
—Ah ouais ? Et qui va m’en empêcher ? Toi avec quelle armée ? Lâche moi !
Elle tenta tout d’abord de se soustraire à l’inconnue sans réel succès et confronta de nouveau son regard avec cette dernière. Rapidement, la petite se sentit défaillir. Ses jambes tremblèrent bien qu’elle tâchait de ne pas le montrer. Le regard perçant de cette femme n’invitait à aucune répartie et bien vite, June se sentit légèrement misérable devant celle qui la tenait par l’épaule. Elle possédait une certaine autorité naturelle qui faisait défaut à la souris. Quelque chose de l’ordre du mystique. Baissant les yeux, l’enfant se laissa finalement reconduire auprès de Rachelle en marmonnant des quolibets à l’attention de l'inconnue.
Lorsque l’hybride entendit la voix de la femme qui l’interpellait en lui ramenant June, elle s’empressa d’attraper la petite par le poignet. Le soulagement pouvait se faire entendre dans le timbre de sa voix.
—Merci, merci mille fois. Je suis votre obligée, je ne sais comment vous remercier. Vous ne vous rendez pas compte d’à quel point ce que vous avez fait est important. (La souris soupira de nouveau de soulagement avant de tourner la tête en direction de l’adolescente.) Ne fais plus jamais ça. S’il t’arrivait quoi que ce soit, je ne sais pas comment je m’en remettrai. Je suis désolée June. Je n’aurai pas dû employer des mots aussi sévères. Ecoute, nous en parlerons à la maison ce soir, d’accord ?
La petite plissa le regard, trouvant le changement de comportement de l’hybride soupçonneux. Mais en même temps, ce n’était pas la première fois que leurs rapports s’enflammaient de la sorte. Et puis, s’il y avait véritablement des enlèvements, peut-être était-il plus sage de rester auprès de celle qui lui avait offert protection tout ce temps.
—Pardon, laissa échapper l’enfant à demi mots. Je… (Elle laissa sa phrase en suspens un instant avant de changer finalement de sujet.) Il semblerait que le combat arrive à sa fin.
Elle avait des choses à reprocher à l’hybride. Mais elle estimait finalement qu’il serait plus sage d’attendre avant d’entrer de nouveau en guerre ouverte avec cette dernière. Et puis de toute manière, le noble Smaragdi ne semblait pas s’être joint au spectacle. June qui avait espéré fébrilement l’y retrouver pour tenter de l’assassiner, soupira de frustration en tapotant la dague qu’elle cachait sous sa ceinture. Elle n’avait plus aucune raison de s’échapper de la sorte pour le moment.
Rachelle posa June à sa droite en lui confirmant une nouvelle fois qu’elle était désolée et vint s’asseoir à la gauche de l’inconnue. Lui proposant un des sandwichs chauds qu’elle gardait dans son sac.
—C’est la moindre des choses, prenez-en un vous ne serez pas déçue. Ce n’est pas tous les jours qu’on peut goûter à la cuisine d’une autre nation. (Elle lui offrit un sourire crispé. La femme qu’elle avait en face d’elle était vraisemblablement une républicaine. Ou du moins, elle ne portait pas sur elle l’odeur si particulière des reikois.) Qu’est ce qui vous a poussé à venir voir pareille spectacle ? J’ai cru entendre que beaucoup n’appréciaient guère les effusions de sang si chères à notre nation.
La femme en contrebas hurlait des inepties. Ainsi, ils étaient des fidèles de X’o-rath. La souris qui avait, il y a peu, eu une pointe d’affection pour ces derniers se retrouva à ressentir un profond dégoût. Ainsi ces vermines faisaient parti des cafarads s’étant liés aux titans, ceux-là même qu’elle avait combattu lors de la dernière guerre.
—Ce ne sont pas des rebelles, grogna-t-elle entre ses dents. Des criminels de guerre tout au mieux. Ces pourceaux ne méritaient même pas l’honneur de finir dans un dernier combat. Ils auraient dû être achevés sans le moindre état d’âme. Ils ne nous auraient pas laissé ce luxe si nous étions à leur place.
Serrant de plus en plus les poings, elle sentit ses griffes pénétrer légèrement la chair de sa main. La colère qui la prenait était rare, mais elle ne comprenait pas pourquoi ces gens-là qui avaient pris tant de vie de ses frères d’armes avaient le droit à un tel traitement. Le fait qu’elle ait pu ne serait-ce qu’espérer leur victoire lui donnait envie de vomir. Pour ne rien arranger, voilà qu’elle ressentait une sueur froide suites aux malédictions de la femme. Ne se tenant plus, elle se leva pour crier depuis le public.
—On vous a exterminé vous et vos pathétiques dieux ! Et on recommencera autant de fois que nécessaire ! Va donc rejoindre ton faux dieu si tu l’aimes tant !
June secoua un peu la tête. Honteuse des regards que s’attirait sa protectrice.
Elle se tourna finalement vers la femme qui l’avait attrapé il y a peu pour tenter de faire passer la gêne.
—Dis madame, c’est comment la République ? Il parait que c’est beau et qu’il ne fait pas aussi chaud qu’ici. Une fois mes parents y sont parti en vacance, malheureusement j’étais malade et je n’ai pas pu les accompagner. Ils ont ramené pleins de souvenirs et mes frères et sœurs étaient globalement contents du voyage. Selon toi, c’est quoi le meilleur endroit de ton pays ?
En contrebas, voilà que les nouveaux combattants, ou plutôt combattantes, entraient dans l’arène. Visiblement, ce combat serait moins sanglant que le premier. La souris se posa de nouveau sur son siège. Sa rage s’évanouissant peu à peu.
—Mes excuses, dit-elle alors honteuse. Je me suis laissée emportée. Les affres de la guerre dira-t-on. (Elle conclut sa phrase avec un petit sourire avant de reprendre.) Je ne me suis pas présentée. Quelle effrontée je fais, veuillez me pardonner. Vous pouvez m’appeler Rachelle.
Elle essuya le sang de sa main sur sa cape rouge avant de la présenter à l’inconnue.
Pour ce qui était du combat qui s’annonçait plus bas, étrangement, elle se sentait attirée par l’élément de la foudre pour une raison qui lui était inconnue.
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