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24 participants
Invité
Invité
La Bogor
Feat Un Cochon qui ne suinte pas
Un Lanconda...
Tu en avais déjà combattu dans tes précédentes existences, souvent pour revendiquer l'autorité sur un territoire donné... Par nature, tu n'étais pas très partageur, encore moins avec ces races que tu jugeais inférieur. Mais de ce que tu en voyais, il n'y avait absolument rien d'inférieur à ce reptile toisant ses adversaires de tout son haut. Si celui-ci venait à effectivement l'emporter, alors, il obtiendrait certainement un peu de respect de ta part. Une admiration silencieuse d'une créature majestueuse à une autre.
- J'aime... Ce qui est divertissant...
Après des millénaires à fouler ces terres, à arpenter les cieux, il n'y avait plus grand chose à même de rendre ton existence trépidante. Sable d'Or avait été une véritable attraction dans ta vie, mais comme tout bonne chose, la bataille avait fini par être remportée, et depuis plus rien ne semblait être capable de provoquer un peu d'engouement dans ta vie. Enfin... C'était en mettant de côté ce combat d'arène qui semblait réserver plus d'une surprise. De souvenir, c'était bien la première fois qu'une bête de ce genre venait à combattre sur le sable chaud de Taisen.
D'autant que d'une certaine manière, tu semblais t'être trouvé le meilleur spectateur du lot. Il émanait chez l’humanoïde porcin une passion que tu pouvais retrouver chez Kaelinn. Naturellement, cela ne faisait rendre que l'expérience plus intéressante et trépidante. S'il était en mesure de t'expliquer ce que tu étais incapable de cerner du fait de ta nature bien différente, alors tu n'aurais même plus besoin de te perdre en réflexion inutile. Tu pouvais te contenter d'apprécier le spectacle et le laisser commenter par dessus.
Enfin... Ton excitation fut cependant happée l'espace de quelques instants alors que la scène se parait d'une ambiance pesante, morbide... Une sensation que tu avais déjà ressenti quelques semaines auparavant. Et les mots de la créature ne fit qu'affirmer ton pressentiment.
- Ils n'ont aucune chance. Cobra a comprit leur véritable nature...
Tu résistais à l'envie de toi même déferler dans l'arène afin de te jeter sur ces mortels. Tu aimais avoir l'attention sur toi, mais tu savais qu'en cet instant, c'était une très mauvaise idée. Les Reikois plus que quiconque étaient extrêmement attachés à leurs traditions. Fouler le sol de l'arène c'était faire un affront que même ton orgueil n'aurait su pleinement assumer.
Dans tout les cas, la bête bien qu'acculée se servit du manque de prudence de la fidèle du Titan de la mort pour s'en débarrasser une bonne fois pour toute. Ce Cobra... Il avait attiré ton intérêt et tu aurais sans doute voulu le rencontrer dans un cadre plus intime. Enfin... Il te suffisait de tourner ton regard vers le porcin pour savoir que tu n'étais clairement pas le premier prétendant sur sa liste. Même toi, qui pourtant avait du mal à être déboussolé ne plus que cligner des yeux face à la passion ardente de l'Hybride.
- On a gagné !
Pourquoi être réservé après tout. L'heure était au réjouissance et pour la première fois depuis des mois tu pouvais sentir aussi l'effervescence animer ta chair. Tu étais friande de voir les autres souffrir pour ton bon divertissement, et le Cobra t'avait régalé. Et tu espérais que les autres combattants en face tout autant...
- Jet de Dé:
Elektra = 3
CENDRES
Citoyen du monde
Rêve
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TOUR 3 - POST 1
Un rire cristallin s'échappa de la fine bouche du démon métamorphosé. Sa voix la plus grave s'était faite plus timide au profit de l'autre, la plus féminine et douce des deux. Malgré ses tendances à établir des annonces souvent prophétiques, il était parfois le simple bénéficiaire d'un vrai coup de chance, comme n'importe qui. Secouant sa main libre comme pour effacer symboliquement les traces d'un potentiel malaise, Rêve rétorqua :
"Loin de là, vous êtes sublime. Ma précision est en grande partie le fruit du hasard. Vous respirez la sagesse, d'où ce pressentiment."
Puis, revenant au sujet clé après quelques éclats de voix supplémentaires, Rêve se mit à observer le contenu de son verre. Décidément, cette curieuse rencontre n'était pas n'importe qui. Elle avait sans doute, par le passé, tiré des conclusions diverses de ses rencontres avec d'autres homologues du Démon, mais qu'avait-elle véritablement retenue de ses échanges avec ces entités surnaturelles ? Rêve porta ses lèvres à son thé, dont il avala une nouvelle gorgée avant de s'humecter les lèvres. Enfin, il donna sa réponse :
"Vous le formulez plutôt bien. C'est encourageant, vous pourriez bien faire partie de ceux et celles qui comprennent sans mal la nature de mon œuvre."
Et par extension, qui ne s'y opposaient pas par défaut. Converser avec des lettrés était une expérience rare, que Rêve savourait à chaque fois que l'opportunité se produisait. Chaque échange avec eux comportait toujours des nouveautés, des éléments précieux que la créature onirique venait ajouter à sa collection infinie d'informations concernant ceux qu'elle était supposée servir. Misry vint alors expliquer les raisons qui l'avaient poussée à se diriger vers son actuelle profession et Rêve fut d'autant plus enchanté par ce qu'il entendit.
Elle n'était pas qu'une intellectuelle, c'était une véritable perle. Il n'était pas sage de lui faire part de ses projets les plus secrets, Rêve sachant ces derniers pour le moins radicaux, mais l'envie d'évoquer le sujet lui brûlait tout de même les lèvres. En un sens, il avait lui aussi été pour l'humanité un professeur et caressait l'espoir de guider chaque âme pensante vers la félicité à laquelle la belle faisait allusion. Tâchant de se montrer silencieux malgré ses pulsions enfantines, il se contenta donc d'un sourire avenant couplé à un hochement de tête signifiant sa bonne compréhension, ainsi que son respect évident, des valeurs de l'enseignante.
Puis une nouvelle question fut posée à la chimère. Parier sur le vainqueur de ce combat sanglant était en soi un jeu intéressant mais à cela, Misry venait d'ajouter d'autres interrogations philosophiques sur le sens profond de l'altercation et plus précisément, de ce qu'impliquait la victoire d'un parti ou de l'autre. La réponse s'imposa au Prince comme une véritable évidence :
"J'ai prié pour la victoire de Cobra. Mourir n'annihile pas les rêves, mais les immortalise sur la toile du Songe. Vivre privé de toute conscience est un sort bien plus regrettable, à mon sens. Un être pensant auquel on ôte ses fantaisies n'est plus rien. Je souhaite la mort de ces rebelles, même si je n'éprouve pour eux aucun désamour. Leur destin est déjà scellé."
Etait-ce une once de mélancolie qui s'était glissée dans le discours de l'entité fantasmagorique ? Sans doute. Rêve était doté d'une bien particulière forme d'empathie et s'il prétendait son amour universel, celui-ci n'avait rien d'équitable. Les aspirations des uns écrasaient toujours celles des autres. Il y avait toutefois chez le Démon une certaine amertume à voir des rebelles être ainsi massacrés sans se voir offrir ne serait-ce qu'une note d'espoir. Le révolté était, par définition, un très grand et beau rêveur. S'il eut été formidable de les voir s'enfuir par miracle, la chance ne paraissait certainement pas de leur côté.
Absorbé par le spectacle sordide qu'était la sentence impériale, il ne vit pas venir la guerrière qui venait de s'immiscer dans la conversation entre la professeure et lui. Ce ne fut que lorsqu'elle prit la parole de sa voix puissante et autoritaire qu'il lui accorda un regard qui, sans être dédaigneux, parut vaguement désintéressé. Quand la tirade de l'orc véhémente fut conclue, il glissa sobrement :
"Curieux."
Accordant cette fois-ci sa pleine attention à la militaire qui le dominait de par sa stature, il ne reconnut pas immédiatement son appartenance aux Serres Pourpres mais sut tout de même comment s'adresser convenablement à cette étrangère. Il ne la percevait pas comme une adversaire, du moins pas à proprement parler :
"Je suis profondément navré de vous avoir causé tant d'inquiétude, loin de moi l'idée de semer la confusion parmi les forces armées. J'ai naïvement pensé que la première forme que j'avais choisi d'adopter était suffisamment... évocatrice de ma réelle identité, j'ai dû me fourvoyer. On me nomme Rêve, très chère. Je suppose que la Griffe vous a parlé de moi ? Transmettez-lui mes amitiés, si vous le croisez. Je déplore d'ailleurs son absence, j'aurais aimé pouvoir échanger avec lui. Il est, je suppose, bien affairé ailleurs."
A brûler un village peuplé de malheureux et d'enfants innocents, à tout hasard ?
Cela répondait également à l'une des questions précédentes de Misry, laissée volontairement en suspens. Rêve était certes arrogant, mais savait qu'il faisait mieux d'éviter de crier sur tous les toits que le dirigeant des armées impériales avait eu la "bienveillance" d'accueillir un Démon corrupteur sur ses propres terres. C'était pourtant tout à fait vrai, en dépit de toute vraisemblance. Espérant avoir clairement établi les raisons de sa présence, il reporta son regard sur l'arène, dans laquelle le combat avait visiblement trouvée une conclusion parfaitement attendue.
A moins que ?
Cobra s'écroula, laissant supposer que sa victoire déjà établie par la majeure partie des spectateurs n'était pas une promesse. Rêve n'en fut nullement contrariré et lorsque la survivante révoltée prit la parole pour menacer une partie des visiteurs, la chimère onirique sentit les mots résonner en elle. Il ne ressentait aucune ferveur chez cette âme rendue folle par la guerre, seulement une aliénation nauséabonde couplée à une haine tenace, à peine digne de son intérêt. X'o-Rath retrouverait sans doute sa place, d'une manière ou d'une autre, mais ce petit être n'avait nulle place dans ses plans. La preuve ne tarda pas à venir car l'immense serpent se releva et vint offrir à la combattante une fin préférable.
En réponse au sifflement transmis télépathiquement à l'assemblée, Rêve avait senti monter en lui sa fierté. Se levant de son coussin dans un mouvement surnaturellement vif durant lequel il ne prit aucunement appui sur le sol, le Démon approcha de la barrière séparant leur loge du grand public et vint applaudir, comme tant d'autres, le Champion reptilien. Les yeux rivés sur la bête, il coinça sa langue courbée entre ses crocs charbonneux et émit un son curieux, à mi-chemin entre celui d'un serpent et d'un curieux volatile. Un nouveau message d'amour parvint alors à la créature écailleuse :
"Tu as bien agi. Que tes chasses futures soient aussi glorieuses que celle-ci, fier guerrier."
Rêve espérait de tout cœur que, malgré sa captivité, le Lanconda se sentait toujours à même de rêver d'un futur meilleur. Peu après l'escorte de ce dernier, de nouvelles silhouettes firent leur apparition et les yeux d'ébène du Démon parcoururent les combattantes. Une risette apparut sur son doux visage, ce combat bien plus équilibré en apparence ayant de quoi susciter des interrogations. L'une d'entre elles, par pur instinct, attira l'attention de la bête au point de s'en attirer le soutien. Ardente, voilà un mot qui la définissait bien dans la langue des hommes comme dans celle de l'esprit. Pour donner son pronostic, il pointa Pyrra du doigt.
"Cela promet d'être autrement plus intéressant."
Et accessoirement, moins triste.
Un rire cristallin s'échappa de la fine bouche du démon métamorphosé. Sa voix la plus grave s'était faite plus timide au profit de l'autre, la plus féminine et douce des deux. Malgré ses tendances à établir des annonces souvent prophétiques, il était parfois le simple bénéficiaire d'un vrai coup de chance, comme n'importe qui. Secouant sa main libre comme pour effacer symboliquement les traces d'un potentiel malaise, Rêve rétorqua :
"Loin de là, vous êtes sublime. Ma précision est en grande partie le fruit du hasard. Vous respirez la sagesse, d'où ce pressentiment."
Puis, revenant au sujet clé après quelques éclats de voix supplémentaires, Rêve se mit à observer le contenu de son verre. Décidément, cette curieuse rencontre n'était pas n'importe qui. Elle avait sans doute, par le passé, tiré des conclusions diverses de ses rencontres avec d'autres homologues du Démon, mais qu'avait-elle véritablement retenue de ses échanges avec ces entités surnaturelles ? Rêve porta ses lèvres à son thé, dont il avala une nouvelle gorgée avant de s'humecter les lèvres. Enfin, il donna sa réponse :
"Vous le formulez plutôt bien. C'est encourageant, vous pourriez bien faire partie de ceux et celles qui comprennent sans mal la nature de mon œuvre."
Et par extension, qui ne s'y opposaient pas par défaut. Converser avec des lettrés était une expérience rare, que Rêve savourait à chaque fois que l'opportunité se produisait. Chaque échange avec eux comportait toujours des nouveautés, des éléments précieux que la créature onirique venait ajouter à sa collection infinie d'informations concernant ceux qu'elle était supposée servir. Misry vint alors expliquer les raisons qui l'avaient poussée à se diriger vers son actuelle profession et Rêve fut d'autant plus enchanté par ce qu'il entendit.
Elle n'était pas qu'une intellectuelle, c'était une véritable perle. Il n'était pas sage de lui faire part de ses projets les plus secrets, Rêve sachant ces derniers pour le moins radicaux, mais l'envie d'évoquer le sujet lui brûlait tout de même les lèvres. En un sens, il avait lui aussi été pour l'humanité un professeur et caressait l'espoir de guider chaque âme pensante vers la félicité à laquelle la belle faisait allusion. Tâchant de se montrer silencieux malgré ses pulsions enfantines, il se contenta donc d'un sourire avenant couplé à un hochement de tête signifiant sa bonne compréhension, ainsi que son respect évident, des valeurs de l'enseignante.
Puis une nouvelle question fut posée à la chimère. Parier sur le vainqueur de ce combat sanglant était en soi un jeu intéressant mais à cela, Misry venait d'ajouter d'autres interrogations philosophiques sur le sens profond de l'altercation et plus précisément, de ce qu'impliquait la victoire d'un parti ou de l'autre. La réponse s'imposa au Prince comme une véritable évidence :
"J'ai prié pour la victoire de Cobra. Mourir n'annihile pas les rêves, mais les immortalise sur la toile du Songe. Vivre privé de toute conscience est un sort bien plus regrettable, à mon sens. Un être pensant auquel on ôte ses fantaisies n'est plus rien. Je souhaite la mort de ces rebelles, même si je n'éprouve pour eux aucun désamour. Leur destin est déjà scellé."
Etait-ce une once de mélancolie qui s'était glissée dans le discours de l'entité fantasmagorique ? Sans doute. Rêve était doté d'une bien particulière forme d'empathie et s'il prétendait son amour universel, celui-ci n'avait rien d'équitable. Les aspirations des uns écrasaient toujours celles des autres. Il y avait toutefois chez le Démon une certaine amertume à voir des rebelles être ainsi massacrés sans se voir offrir ne serait-ce qu'une note d'espoir. Le révolté était, par définition, un très grand et beau rêveur. S'il eut été formidable de les voir s'enfuir par miracle, la chance ne paraissait certainement pas de leur côté.
Absorbé par le spectacle sordide qu'était la sentence impériale, il ne vit pas venir la guerrière qui venait de s'immiscer dans la conversation entre la professeure et lui. Ce ne fut que lorsqu'elle prit la parole de sa voix puissante et autoritaire qu'il lui accorda un regard qui, sans être dédaigneux, parut vaguement désintéressé. Quand la tirade de l'orc véhémente fut conclue, il glissa sobrement :
"Curieux."
Accordant cette fois-ci sa pleine attention à la militaire qui le dominait de par sa stature, il ne reconnut pas immédiatement son appartenance aux Serres Pourpres mais sut tout de même comment s'adresser convenablement à cette étrangère. Il ne la percevait pas comme une adversaire, du moins pas à proprement parler :
"Je suis profondément navré de vous avoir causé tant d'inquiétude, loin de moi l'idée de semer la confusion parmi les forces armées. J'ai naïvement pensé que la première forme que j'avais choisi d'adopter était suffisamment... évocatrice de ma réelle identité, j'ai dû me fourvoyer. On me nomme Rêve, très chère. Je suppose que la Griffe vous a parlé de moi ? Transmettez-lui mes amitiés, si vous le croisez. Je déplore d'ailleurs son absence, j'aurais aimé pouvoir échanger avec lui. Il est, je suppose, bien affairé ailleurs."
A brûler un village peuplé de malheureux et d'enfants innocents, à tout hasard ?
Cela répondait également à l'une des questions précédentes de Misry, laissée volontairement en suspens. Rêve était certes arrogant, mais savait qu'il faisait mieux d'éviter de crier sur tous les toits que le dirigeant des armées impériales avait eu la "bienveillance" d'accueillir un Démon corrupteur sur ses propres terres. C'était pourtant tout à fait vrai, en dépit de toute vraisemblance. Espérant avoir clairement établi les raisons de sa présence, il reporta son regard sur l'arène, dans laquelle le combat avait visiblement trouvée une conclusion parfaitement attendue.
A moins que ?
Cobra s'écroula, laissant supposer que sa victoire déjà établie par la majeure partie des spectateurs n'était pas une promesse. Rêve n'en fut nullement contrariré et lorsque la survivante révoltée prit la parole pour menacer une partie des visiteurs, la chimère onirique sentit les mots résonner en elle. Il ne ressentait aucune ferveur chez cette âme rendue folle par la guerre, seulement une aliénation nauséabonde couplée à une haine tenace, à peine digne de son intérêt. X'o-Rath retrouverait sans doute sa place, d'une manière ou d'une autre, mais ce petit être n'avait nulle place dans ses plans. La preuve ne tarda pas à venir car l'immense serpent se releva et vint offrir à la combattante une fin préférable.
En réponse au sifflement transmis télépathiquement à l'assemblée, Rêve avait senti monter en lui sa fierté. Se levant de son coussin dans un mouvement surnaturellement vif durant lequel il ne prit aucunement appui sur le sol, le Démon approcha de la barrière séparant leur loge du grand public et vint applaudir, comme tant d'autres, le Champion reptilien. Les yeux rivés sur la bête, il coinça sa langue courbée entre ses crocs charbonneux et émit un son curieux, à mi-chemin entre celui d'un serpent et d'un curieux volatile. Un nouveau message d'amour parvint alors à la créature écailleuse :
"Tu as bien agi. Que tes chasses futures soient aussi glorieuses que celle-ci, fier guerrier."
Rêve espérait de tout cœur que, malgré sa captivité, le Lanconda se sentait toujours à même de rêver d'un futur meilleur. Peu après l'escorte de ce dernier, de nouvelles silhouettes firent leur apparition et les yeux d'ébène du Démon parcoururent les combattantes. Une risette apparut sur son doux visage, ce combat bien plus équilibré en apparence ayant de quoi susciter des interrogations. L'une d'entre elles, par pur instinct, attira l'attention de la bête au point de s'en attirer le soutien. Ardente, voilà un mot qui la définissait bien dans la langue des hommes comme dans celle de l'esprit. Pour donner son pronostic, il pointa Pyrra du doigt.
"Cela promet d'être autrement plus intéressant."
Et accessoirement, moins triste.
- PARIS:
pour Pyrra
Citoyen du monde
Valmyria
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Alors qu'elle écoutait Rêve, Misry étira un sourire doux sur ses lèvres. Les mots du démon évoquait chez elle un écho étrange. Comme captivée par son discours, elle ne remarqua pas de suite que l'ombre au coin de sa vision venait de s'agrandir légèrement. Tournant la tête, l'élémentaire de sable arqua un sourcil face à l'intrusion de l'orc. C'était à la fois curieux, et mignon, de voir une soldate d'élite ainsi s'inquiéter pour sa personne. Elle qui avait traversé les âges et de nombreuses batailles, ne voyait pour l'heure aucune menace réelle de la part de Rêve. D'ailleurs, quand ce dernier répliqua tout en expliquant qui l'avait invité sur les terres de l'Empire, Misry étira un nouveau sourire.
- Ainsi c'est la Griffe elle même qui vous a invité? Quel honneur. Cela fait quelques longs mois que je n'ai pas vu Deydreus. Mais j'ai entendu parlé de ses exploits. Après tout, les professeurs gardent souvent en mémoire le nom de leurs élèves.
D'ailleurs, la rouquine avait crut apercevoir l'un de ses plus prestigieux élèves dans les tribunes associées aux éminences impériales. Et le vilain garnement n'avait même pas souhaité venir lui parler. Il faudrait qu'elle lui envoie une lettre, plus tard, juste pour le charier un peu. Reportant son attention sur la membre des Serres Pourpres, Misry se leva doucement pour attraper un siège vide et le placer près du sien et celui de Rêve.
- Il n'y a aucun mal, Oyun c'est ça? Rêve est une personne avec qui il fait bon de parler et c'est moi qui lui ai demandé de venir s'installer à mes côtés pour observer le spectacle. A présent que les dangers sont écartés, joignez-vous à nous. Les boissons sont encore là et les loukoums n'ont pas encore été dévorés.
Elle se reposa ensuite sur son propre siège, laissant un long soupir glisser hors de ses lèvres alors qu'elle sentait une légère briser glisser sur son visage à la peau caramel, l'élémentaire jeta un rapide coup d'oeil à l'orc à ses côtés.
- Comment va Usha? Cela fait aussi quelques temps que je n'ai pas eu de ses nouvelles. L'université semble parfois bien vide sans cette géante ailée qui faisait régner l'ordre comme une banshee au sein de nos couloirs hahaha.
Un petit rire suave, caché par un poignet sensuellement passé devant sa bouche. Alors qu'elle s'apprêtait ensuite à continuer la discussion avec le prince des songes, l'attention de Misry fut attiré par l'activité se situant dans l'arène. Si l'issu du combat semblait se décider, la tournure que prit ce dernier lorsque le rebelle évoqua son affiliation à X'O-rath tira une mauvaise grimace sur les traits de la dame de sable.
- Tss.
Se levant doucement, une multitude de grains de sables commencèrent à tournoyer vivement autour des bras de l'élémentaire. Quelques secondes de plus, et elle aurait elle même agit à l'encontre du sbire titanesque. Fort heureusement, le lanconda se décida à agir avant elle et acheva, enfin, celui qui se voulait menaçant à l'encontre du peuple reikois. Soupira doucement alors qu'elle annulait sa magie, l'élémentaire retourna s'asseoir alors que l'ambiance dans l'arène redevenait joviale. L'orateur prit la parole puis, enfin, de nouveaux combattants firent leur apparition. Observant les femmes guerrières, Misry étira un léger sourire sur ses lèvres pulpeuses.
- Et bien et bien et bien... Je me demande qui sortira victorieuse de tout cela. Oyun, une idée? Rêve? Je vous l'avoue, je serais ravie de voir Terra l'emporter. La manipulation du terrain est souvent déterminante dans un combat, mais cela ne fait pas tout. Et puis, la victoire de Pyrra ferait résonner l'écho de cette région.
Ce nouveau tour s'annonçait passionnant.
- Ainsi c'est la Griffe elle même qui vous a invité? Quel honneur. Cela fait quelques longs mois que je n'ai pas vu Deydreus. Mais j'ai entendu parlé de ses exploits. Après tout, les professeurs gardent souvent en mémoire le nom de leurs élèves.
D'ailleurs, la rouquine avait crut apercevoir l'un de ses plus prestigieux élèves dans les tribunes associées aux éminences impériales. Et le vilain garnement n'avait même pas souhaité venir lui parler. Il faudrait qu'elle lui envoie une lettre, plus tard, juste pour le charier un peu. Reportant son attention sur la membre des Serres Pourpres, Misry se leva doucement pour attraper un siège vide et le placer près du sien et celui de Rêve.
- Il n'y a aucun mal, Oyun c'est ça? Rêve est une personne avec qui il fait bon de parler et c'est moi qui lui ai demandé de venir s'installer à mes côtés pour observer le spectacle. A présent que les dangers sont écartés, joignez-vous à nous. Les boissons sont encore là et les loukoums n'ont pas encore été dévorés.
Elle se reposa ensuite sur son propre siège, laissant un long soupir glisser hors de ses lèvres alors qu'elle sentait une légère briser glisser sur son visage à la peau caramel, l'élémentaire jeta un rapide coup d'oeil à l'orc à ses côtés.
- Comment va Usha? Cela fait aussi quelques temps que je n'ai pas eu de ses nouvelles. L'université semble parfois bien vide sans cette géante ailée qui faisait régner l'ordre comme une banshee au sein de nos couloirs hahaha.
Un petit rire suave, caché par un poignet sensuellement passé devant sa bouche. Alors qu'elle s'apprêtait ensuite à continuer la discussion avec le prince des songes, l'attention de Misry fut attiré par l'activité se situant dans l'arène. Si l'issu du combat semblait se décider, la tournure que prit ce dernier lorsque le rebelle évoqua son affiliation à X'O-rath tira une mauvaise grimace sur les traits de la dame de sable.
- Tss.
Se levant doucement, une multitude de grains de sables commencèrent à tournoyer vivement autour des bras de l'élémentaire. Quelques secondes de plus, et elle aurait elle même agit à l'encontre du sbire titanesque. Fort heureusement, le lanconda se décida à agir avant elle et acheva, enfin, celui qui se voulait menaçant à l'encontre du peuple reikois. Soupira doucement alors qu'elle annulait sa magie, l'élémentaire retourna s'asseoir alors que l'ambiance dans l'arène redevenait joviale. L'orateur prit la parole puis, enfin, de nouveaux combattants firent leur apparition. Observant les femmes guerrières, Misry étira un léger sourire sur ses lèvres pulpeuses.
- Et bien et bien et bien... Je me demande qui sortira victorieuse de tout cela. Oyun, une idée? Rêve? Je vous l'avoue, je serais ravie de voir Terra l'emporter. La manipulation du terrain est souvent déterminante dans un combat, mais cela ne fait pas tout. Et puis, la victoire de Pyrra ferait résonner l'écho de cette région.
Ce nouveau tour s'annonçait passionnant.
- Spoiler:
1er post du tour 3
Vote pour Terra : 27
" Que les flammes de leur volonté permettent aux cendres de ce monde de faire renaître les âmes impures. "
Citoyen du Reike
Lardon
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Info personnage
Race: Hybride
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal neutre
Rang: C (RSAF)
Lardon n'écoutait que peu la déclamation de la survivante, c'est à peine s'il entendait ses derniers mots souhaitant la mort des vivants. Toute son attention et ses encouragements, intérieurs, étaient centré sur le lan-cobra. Il ne pouvait pas être vaincu aussi facilement, c'était impossible. Il feintait ! Oui c'était certainement ça, une feinte pour tromper la vigilance de son adversaire. C'était peu commun aux Lancondas mais lui était spécial après tout, l'hybride ne pouvait pas appliquer toutes ses connaissances à ce spécimen.
Malgré l'ambiance pesante qui s'était installé à la révélation de la nature des rebelles et leur affiliation, Lardon était l'un des premiers à bondir en hurlant un "Hourra !" après la mort de la fanatique prise par surprise par le fourbe cobra. Le reste du public suivait naturellement dès qu'un premier signe d'acclamation était déclenché et l'humeur se fit de nouveau légère, et même plus investit encore qu'auparavant.
- Il a gagné ! Il a gagné ! Eructait Lardon vers la femme derrière lui. Emporté par l'enthousiasme il manqua d'aller l'étreindre d'une accolade mais l'agitation des spectateurs était telle qu'il manquait de tomber à cause des bousculades, au moins réussissait il à atterrir sur son siège et non sur sa voisine. Il a été incroyable et pourtant je suis certain qu'il ne nous a pas tout montré. C'était sûr, l'hybride aurait aimé en voir plus. Par contre, je ne pensais pas que "ses" disciples avait un goût particulier que les Lancondas pouvaient percevoir... Mh.. Réfléchissait à voix haute Lardon à propos des mots du Cobra. C'est un point que je ne connaissais pas... peut-être que... Et le voilà repartit dans des plans et réflexions, peut-être un futur détecteur à disciple de Xo'Rath, faudrait juste perfectionner la bête pour qu'elle le fasse sans devoir digérer à moitié celui soupçonné.
L'ambiance avait à peine eu le temps de redescendre que Orion annonçait le combat suivant, présentant les quatre femmes mages qui allaient vraisemblablement se confronter dans une mêlée générale.
- Hé bien, on a pas le temps de s'ennuyer ! La suite va sûrement vous plaire si vous aimez les divertissements.
Chacune des plantureuses combattantes était acclamée par les spectateurs à la fin des présentations, certaines bien plus que d'autres d'ailleurs.
L'hybride ne pouvait s'empêcher de recommencer à analyser, bien que son jugement logique était à l'instant influencé par un peu de l'humeur endiablé des gradins et quelques raisons personnelles.
- Mh.. qui sera votre favorite ? Demandait-il à sa voisine. Nova et Pyrra ne seront pas à leur plein avantage puisqu'il fait très chaud et très sec. Le porcin se référait aux conditions météorologiques qui peuvent parfois affecter, même un tout petit peu, les performances magiques.
- OUAIS ELEKTRA GRILLE LES ! J'ADORE TON CUL ! ASSIED TOI SUR MON VISAGE ! OUAIIRRRBLEUELBLLLBL ! Interrompait l'un des voisins de Lardon en secouant la tête à la fin comme un animal avec la langue pendante. Peut-être une victime d'insolation ?...
Il y avait bien évidemment les soutiens de "prestance" et au moins deux des participantes étaient beaucoup... mise en valeur.
- Heum.. Essayant de reprendre son sérieux face à cette intervention impromptue. Mais.. heu.. Pyrra est au contraire très avantagée, mais pour ma part j'encouragerais celle nommée Terra. Elle a quelque chose dans le regard de calme et féroce, et si elle est aussi ingénieuse que le vante Orion, je pense qu'elle pourrait l'emporter contre les autres ! Pour qui votre coeur balance ?
Malgré l'ambiance pesante qui s'était installé à la révélation de la nature des rebelles et leur affiliation, Lardon était l'un des premiers à bondir en hurlant un "Hourra !" après la mort de la fanatique prise par surprise par le fourbe cobra. Le reste du public suivait naturellement dès qu'un premier signe d'acclamation était déclenché et l'humeur se fit de nouveau légère, et même plus investit encore qu'auparavant.
- Il a gagné ! Il a gagné ! Eructait Lardon vers la femme derrière lui. Emporté par l'enthousiasme il manqua d'aller l'étreindre d'une accolade mais l'agitation des spectateurs était telle qu'il manquait de tomber à cause des bousculades, au moins réussissait il à atterrir sur son siège et non sur sa voisine. Il a été incroyable et pourtant je suis certain qu'il ne nous a pas tout montré. C'était sûr, l'hybride aurait aimé en voir plus. Par contre, je ne pensais pas que "ses" disciples avait un goût particulier que les Lancondas pouvaient percevoir... Mh.. Réfléchissait à voix haute Lardon à propos des mots du Cobra. C'est un point que je ne connaissais pas... peut-être que... Et le voilà repartit dans des plans et réflexions, peut-être un futur détecteur à disciple de Xo'Rath, faudrait juste perfectionner la bête pour qu'elle le fasse sans devoir digérer à moitié celui soupçonné.
L'ambiance avait à peine eu le temps de redescendre que Orion annonçait le combat suivant, présentant les quatre femmes mages qui allaient vraisemblablement se confronter dans une mêlée générale.
- Hé bien, on a pas le temps de s'ennuyer ! La suite va sûrement vous plaire si vous aimez les divertissements.
Chacune des plantureuses combattantes était acclamée par les spectateurs à la fin des présentations, certaines bien plus que d'autres d'ailleurs.
L'hybride ne pouvait s'empêcher de recommencer à analyser, bien que son jugement logique était à l'instant influencé par un peu de l'humeur endiablé des gradins et quelques raisons personnelles.
- Mh.. qui sera votre favorite ? Demandait-il à sa voisine. Nova et Pyrra ne seront pas à leur plein avantage puisqu'il fait très chaud et très sec. Le porcin se référait aux conditions météorologiques qui peuvent parfois affecter, même un tout petit peu, les performances magiques.
- OUAIS ELEKTRA GRILLE LES ! J'ADORE TON CUL ! ASSIED TOI SUR MON VISAGE ! OUAIIRRRBLEUELBLLLBL ! Interrompait l'un des voisins de Lardon en secouant la tête à la fin comme un animal avec la langue pendante. Peut-être une victime d'insolation ?...
Il y avait bien évidemment les soutiens de "prestance" et au moins deux des participantes étaient beaucoup... mise en valeur.
- Heum.. Essayant de reprendre son sérieux face à cette intervention impromptue. Mais.. heu.. Pyrra est au contraire très avantagée, mais pour ma part j'encouragerais celle nommée Terra. Elle a quelque chose dans le regard de calme et féroce, et si elle est aussi ingénieuse que le vante Orion, je pense qu'elle pourrait l'emporter contre les autres ! Pour qui votre coeur balance ?
- Vote:
Terra : 54
Invité
Invité
Le jour de la Force
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Il eut une sorte de nuage de poussière un peu plus bas, et un gaillard venu de nulle part était tombé à la renverse et avait soulevé du sable dans sa chute.
- Eh ben ça alors ! m’exclamai-je dans un fou rire, tout va bien ? D’où tu sors comme ça, mon pauvre ?
Ce n’était pas seulement sur le terrain qu’il se passait des folies, les gradins en allaient aussi de leurs aléas excentriques. J’aidai le type à se relever et l’époussetai au passage sans pouvoir m’arrêter de le moquer.
- Tiens, ça te fera du bien ! le soutins-je en réclamant un grand verre d’eau pour lui, à moins que tu ne veuilles une bonne bière ?
Le combat fut de plus en plus grisant, et à côté de moi, Idaho jouait des coudes tout en jubilant d'exaler déjà la douce odeur d’un verre gratuit.
- J’sens que ça va être ta tournée, Tess ! exulta-t-il en se frottant les mains.
- Eh merde, je m’attendais pas à raquer…
La dernière survivante tint un discourt qui me fit froid dans le dos. Mes ardeurs se turent et je me voyais d’un coup beaucoup moins enjouée. Je regrettais d’avoir eu la lubie de la soutenir.
Je me sentais inhabituellement sensible, comme prise d’un remords irrationnel… Peut-être avais-je rêvé, ma sensation d’effervescence passée me remontant le long de mes connexions neuronales ralenties… Parce que toute ce climat brûlant, cette liesse populaire en plein spectacle devint un souffle glacé, un vent morbide qui n’appartenait pas à la réalité, seulement au jeu agile d’une hallucination. Ou du moins l’espérai-je. Les terres arides du désert se mouvèrent dans la psychédélie lancinante de couleurs dégoulinantes dans mon esprit perturbé. De là, le froid s’engouffra, et se reput de la chaleur ocre des pierres et de la lumière vive du Soleil. Une brise terrifiante et mortifère venait de passer sur moi comme l’ange de la mort me rappelant à la réalité.
Je revins à moi dans un frisson d’effrois.
- Beurk, éructai-je, c’était quoi, ça ?
- De quoi tu parles ?
- Un vent glacé, terrible ? T’as rien senti ?
- Ne joue pas aux malades, tu vas pas y échapper à cette bière !
- Mais je rigole pas, Idaho ! Et toi ? Tu l’as sentie ? insistai-je, auprès de l’humain à l’apparition rocambolesque.
Comme le combat prit fin en la faveur de Cobra, et bien que je n’eusse suivi cette fin spectaculaire qu’avec distance, je checkais à l’attention d’Idaho sans parvenir à le regarder, signifiant que je ne faillirais pas à mon engagement. Je faisais une moue enfantine, le dos courbé et la tête enfoncée dans mon autre main.
- Pfff, cette fin est décevante.
J’avais beau dire, j’étais tout de même rassurée de voir cette cultiste retourner à la poussière.
L’entrée en scène de quatre magiciennes aux atours plus qu’appréciables me fit oublier l’expérience peu avenante d’il y a quelques minutes.
- Mais c’est qu’elles sont pétées de… classe ! Oui, de classe ! s’emporta Idaho.
Puis, me regardant quelque peu gêné de son comportement excessif auprès d’une femme, je le raillai :
- Oh, crois-moi, j’aurais pas dit mieux !
Leur beauté effective n’était pas la seule à me faire une grande impression, toutes quatre dégageaient une aura qui promettait d’envoyer du pâté.
- bon, c’est le moment de relancer les paris, pas le choix, j’ai un affront à laver. Une bière sur celle qui maitrise la terre. Nom de nom, j’aurais l’air de quoi si je ne soutenais ceux de la même trempe que moi ?!
- Alors sur Elektra ! Et toi mon vieux ? C’est quoi ton nom d’ailleurs ?
- Eh ben ça alors ! m’exclamai-je dans un fou rire, tout va bien ? D’où tu sors comme ça, mon pauvre ?
Ce n’était pas seulement sur le terrain qu’il se passait des folies, les gradins en allaient aussi de leurs aléas excentriques. J’aidai le type à se relever et l’époussetai au passage sans pouvoir m’arrêter de le moquer.
- Tiens, ça te fera du bien ! le soutins-je en réclamant un grand verre d’eau pour lui, à moins que tu ne veuilles une bonne bière ?
Le combat fut de plus en plus grisant, et à côté de moi, Idaho jouait des coudes tout en jubilant d'exaler déjà la douce odeur d’un verre gratuit.
- J’sens que ça va être ta tournée, Tess ! exulta-t-il en se frottant les mains.
- Eh merde, je m’attendais pas à raquer…
La dernière survivante tint un discourt qui me fit froid dans le dos. Mes ardeurs se turent et je me voyais d’un coup beaucoup moins enjouée. Je regrettais d’avoir eu la lubie de la soutenir.
Je me sentais inhabituellement sensible, comme prise d’un remords irrationnel… Peut-être avais-je rêvé, ma sensation d’effervescence passée me remontant le long de mes connexions neuronales ralenties… Parce que toute ce climat brûlant, cette liesse populaire en plein spectacle devint un souffle glacé, un vent morbide qui n’appartenait pas à la réalité, seulement au jeu agile d’une hallucination. Ou du moins l’espérai-je. Les terres arides du désert se mouvèrent dans la psychédélie lancinante de couleurs dégoulinantes dans mon esprit perturbé. De là, le froid s’engouffra, et se reput de la chaleur ocre des pierres et de la lumière vive du Soleil. Une brise terrifiante et mortifère venait de passer sur moi comme l’ange de la mort me rappelant à la réalité.
Je revins à moi dans un frisson d’effrois.
- Beurk, éructai-je, c’était quoi, ça ?
- De quoi tu parles ?
- Un vent glacé, terrible ? T’as rien senti ?
- Ne joue pas aux malades, tu vas pas y échapper à cette bière !
- Mais je rigole pas, Idaho ! Et toi ? Tu l’as sentie ? insistai-je, auprès de l’humain à l’apparition rocambolesque.
Comme le combat prit fin en la faveur de Cobra, et bien que je n’eusse suivi cette fin spectaculaire qu’avec distance, je checkais à l’attention d’Idaho sans parvenir à le regarder, signifiant que je ne faillirais pas à mon engagement. Je faisais une moue enfantine, le dos courbé et la tête enfoncée dans mon autre main.
- Pfff, cette fin est décevante.
J’avais beau dire, j’étais tout de même rassurée de voir cette cultiste retourner à la poussière.
L’entrée en scène de quatre magiciennes aux atours plus qu’appréciables me fit oublier l’expérience peu avenante d’il y a quelques minutes.
- Mais c’est qu’elles sont pétées de… classe ! Oui, de classe ! s’emporta Idaho.
Puis, me regardant quelque peu gêné de son comportement excessif auprès d’une femme, je le raillai :
- Oh, crois-moi, j’aurais pas dit mieux !
Leur beauté effective n’était pas la seule à me faire une grande impression, toutes quatre dégageaient une aura qui promettait d’envoyer du pâté.
- bon, c’est le moment de relancer les paris, pas le choix, j’ai un affront à laver. Une bière sur celle qui maitrise la terre. Nom de nom, j’aurais l’air de quoi si je ne soutenais ceux de la même trempe que moi ?!
- Alors sur Elektra ! Et toi mon vieux ? C’est quoi ton nom d’ailleurs ?
- Résultat des dés :
- 68 en faveur de Terra !
Citoyen de La République
Pancrace Dosian
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Ah ben ça s’est mal passé pour les rebelles, apparemment. Cela dit, j’ai raté toute la fin du combat pasque j’ai été distrait par une reikoise qui nous a fixés en dégustant sa brochette de façon fort peu académique. Pas que je m’en plaigne, j’en suis devenu tout chose. Comme quoi on n’est pas les seuls à vouloir goûter les spécialités locales, les habitantes sont visiblement pas contre épicer le quotidien pour s’évader et voyager un peu. Puis le hasard des visites, la circulation dans les gradins, un atelier danse du ventre… Tout est possible, et tout semble si dépaysant par rapport au train-train quotidien de la République.
Par contre, j’ai pas loupé l’imprécation, ça m’a fait des frissons partout. C’est bien le Reike, à souffler le chaud et le froid subitement, puis ça m’a destabilisé, l’invocation des titans pour nous maudire. Cela dit, avec cette chaleur, c’en était presque pas désagréable. Presque, seulement. On peut dire qu’on est dépaysé, y’a pas de doute. J’agite un peu mon sarouel pour faire entrer l’air chaud et faire partir la chair de poule.
Mais j’sens que j’vais devoir l’aérer à nouveau, pour faire rentrer de l’air froid, quand les prochaines combattantes pénètrent dans l’arène. L’attention des officiers républicains est immédiatement attirée sur le combat d’élite qui va sans nul doute être très intéressant, à de multiples égards.
« Alors, vous pensez que qui va gagner ? Demande un collègue.
- Dur à dire, faut se livrer à une analyse détaillée, je pense.
- Bien vu. Celle en blanc, avec la magie de glace : c’est subtil et élégant, la glace, ça peut t’entourer et tu te blottis dedans. Puis tu t’endors progressivement avec une sensation de chaleur. Mais c’est aussi des montagnes enneigées et rebondies au-dessus desquelles tu peux avoir l’impression de flotter, jusqu’à avoir les neiges éternelles qui jaillissent brusquement telle une avalanche et ensevelissent tout dans une couverture confortable. »
On hoche la tête. L’analyse est pertinente. Puis Tarot prend la parole.
« Puis y’a Pyrra. Les flammes, c’est quand même impressionnant. Y’a la crainte, naturelle, mais aussi l’attirance normale, la fascination pour leur mouvement permanent, équilibré, ce déhanché synchronisé avec le moindre souffle d’air ou d’autre chose, la possibilité de se faire attiser avec le bon combustible jusqu’à devenir une tempête de flammes qui consomme tout sur son passage, insatiable, goulue.
- Franchement, ça se tient. Logique imparable, même. »
Notre attention bascule vers la troisième, Elektra, qui, probablement contrainte par son extrême pauvreté, a dû s’habiller au rayon enfant.
« L’électricité, c’est un élément un peu sournois, vous voyez ? On le voit pas forcément hyper bien, il peut avoir des effets imprévus, genre des paralysies temporaires, ou des mouvements de soubresauts frénétiques qu’il est possible de guider et contrôler à bon escient. Et quel meilleur moyen que de prendre, de saisir le contrôle à pleines mains pour le manipuler, finalement ? Et là, ses adversaires réduits à sa merci, elle peut laisser libre court à ses instincts les plus farouches. »
On se gratte le menton en plissant les yeux pour mieux voir. Voilà qui ne facilite pas les choses. C’est même de plus en plus dur de faire un choix. Et il reste même encore une combattante.
« La terre, c’est du concret. C’est ferme, tout en étant malléable, on peut la pétrir de ses mains pour lui faire faire ce qu’on veut. Elle sait faire preuve de solidité mais l’artisan habile saura la convaincre de prendre la forme souhaitée. Et aussi, quand y’a des tremblements de terre, alors là, c’est la fureur consommatrice du sol qui s’agite à mouvements réguliers sous toi, qui se laisse pas faire et veut fouailler ta chair.
- Pas mal, pas mal. »
Y’a un léger silence contemplatif qui se fait. Puis Fifi prend la parole.
« Attendez, on parle des éléments, là ? »
Flottement.
« … Euh, oui. Bien sûr. Quoi d’autre ?
- Ahem. Ouais. Grave. J’pense que Pyrra a ses chances. »
- Spoiler:
Pyrra
Roll : 6
TOUR 3 - POST 1
"Du poulet ? Bizarrement, j'm'en doutais."
Disait-il en s'empiffrant justement de cette même viande blanche qu'il mâchait sans y accorder une attention particulière. Iratus, tout comme lui, avait vécu à la dure. Ce n'était un secret pour personne, on mangeait rarement du Lanconda, même dans les plus belles enseignes impériales. Lorsque Tulkas ajouta son grain de sel concernant la viande de troll, Kahl ne manqua pas de le relever. Bizarrement, l'ex-gladiateur n'avait pas tort non plus, l'Ogre était décidément entouré de sacrés gourmets.
"Exact. Et si tu veux mon avis, c'est dégueulasse même en sauce. Mieux vaut bouffer un copain."
Lorsque leurs précédentes carrières furent évoquées, Kahl écouta sans cesser d'engloutir sa victuaille le récit des anciens combattants d'arène. C'était un boulot qu'il aurait pu apprécier, s'il n'était pas venu avec une captivité forcée. Kahl se souvint alors que le dirigeant des Dévoreurs lui avait demandé, non sans moquerie, qui était le curieux personnage qui s'était d'ailleurs volatilisé lorsqu'il avait croisé le regard du fauve. Autrefois, l'Oni se serait sans doute montré un peu plus cachotier mais il avait déjà été acté à de très nombreuses reprises qu'entre Serres, on ne dissimulait rien. Kahl en avait déjà fait les frais.
"Oh, ce type-là ? Hm. J'ai fait deux ou trois saloperies en République et j'ai fini au Razkaal, une fois..."
A l'aide d'un os de poule à demi-mâchouillé, il pointa vaguement dans la direction où s'était trouvé quelques instants plus tôt. Le Razkaal avait beau être réputé, il évoquait le sujet avec une nonchalance caractéristique de son profond irrespect pour les structures liées de près ou de loin à la République. Les plus incrédules pouvaient tout à fait remettre la véracité de son histoire en cause, mais peu s'y risqueraient de front :
"...il a participé à ma capture. Vous vous en doutez, je lui ai fait la totale. Je l'ai menacé de le retrouver, lui et ses potes. J'ai parlé d'étriper future femme et enfants, de pisser sur sa dépouille. Bref, le schéma habituel quand on est fâché tout bleu, vous connaissez la chanson. J'imagine qu'il doit s'être chié dessus en voyant que j'avais pas fini en cellule comme l'avaient prévu les danseuses qui le gouvernent. Je le choperai pas aujourd'hui, cependant. L'ambiance s'y prête pas, puis j'ai même pas fini mon assiette, en plus."
L'os de poulet fut pointé sur une autre silhouette emmitouflée, que Kahl avait reconnu de loin :
"Pis lui là-bas, c'est un vendeur d'armes. Il paie pas d'mine, mais c'est un costaud. On a massacré une bande rivale ensemble. J'sais pas ce qu'il fout avec des officiers, d'ailleurs. Peut être une reconversion je sais pas."
Il était loin de se douter que "Vrenn" lui avait à l'époque joué un vilain tour en s'infiltrant parmi les siens et que, déjà à l'époque, ce dernier était affilié à l'armée de la Nation Bleue.
Ce fut au tour d'Usha de ramener sa fraise. Portant sa boisson à sa gueule, Kahl en engloutit trois gorgées puis tapa son torse de son poing démesuré pour réprimer un rot coincé, avant de gratifier cette dernière d'une salutation grossière :
"Salut ma grande. T'as raison, ils nous servent vraiment du pipi d'antilope. C'est affligeant, indigne de nous. Même les bleus doivent s'en plaindre."
Cela ne l'empêcha pas de finir sa chope et de siffler, claquant ensuite des doigts pour attirer l'attention d'un bougre qui circulait dans les gradins avec des plateaux de boisson fraîche. Ce fut à cet instant précis que le serpent s'effondra, contre toute attente, et même Kahl cessa de jaqueter. La fervente et victorieuse rebelle, en proie à une colère évidente, formula alors ses menaces imprégnées d'un discours religieux. Cela ne manqua pas de rappeler à l'Ogre les propos tenus par son ami Nargulg, lui aussi adorateur des Titans. Malgré le respect qu'il avait pour l'orc gris, l'Oni envisagea comme beaucoup de militaires de se lever de son siège pour descendre sur scène et régler son compte à l'impudente.
Il n'en eut pas l'occasion, car le serpent se redressa subitement pour venir broyer de son corps énorme l'effrontée qui avait eu l'audace de menacer les impériaux. Exultant en coeur avec le reste de l'assemblée, Kahl poussa un beuglement imbécile pour marquer son soutien à la bête enragée et applaudit à pleines pattes, aspergeant ainsi le type devant lui de morceaux de poulet. Heureux de voir son champion victorieux, l'Ogre ne put réprimer sa camaraderie et agrippa Tulkas en coinçant la tête de ce dernier au creux de son coude tout en levant glorieusement le poing de son bras libre. Relâchant subitement son étreinte, il gueula :
"Putain ! Quel spectacle ! On s'emmerde jamais ici."
D'ailleurs, il était temps de prendre le barbu au mot et de lui offrir un peu de victuaille. Faisant passer le plateau à sa droite, il s'essuya contre son torse dénudé et voulut prendre la parole, mais l'arrivée des nouvelles combattantes attira son entière attention. Pour les accueillir, il porta ses index et ses majeurs à sa gueule et lâcha un sifflement puissant. Décidément, cet évènement avait de quoi plaire.
"Pas mal, les petites. J'espère qu'elles vont se cogner comme des ours."
Et c'était bien évidemment sur la dame des glaces qu'il misait.
"Du poulet ? Bizarrement, j'm'en doutais."
Disait-il en s'empiffrant justement de cette même viande blanche qu'il mâchait sans y accorder une attention particulière. Iratus, tout comme lui, avait vécu à la dure. Ce n'était un secret pour personne, on mangeait rarement du Lanconda, même dans les plus belles enseignes impériales. Lorsque Tulkas ajouta son grain de sel concernant la viande de troll, Kahl ne manqua pas de le relever. Bizarrement, l'ex-gladiateur n'avait pas tort non plus, l'Ogre était décidément entouré de sacrés gourmets.
"Exact. Et si tu veux mon avis, c'est dégueulasse même en sauce. Mieux vaut bouffer un copain."
Lorsque leurs précédentes carrières furent évoquées, Kahl écouta sans cesser d'engloutir sa victuaille le récit des anciens combattants d'arène. C'était un boulot qu'il aurait pu apprécier, s'il n'était pas venu avec une captivité forcée. Kahl se souvint alors que le dirigeant des Dévoreurs lui avait demandé, non sans moquerie, qui était le curieux personnage qui s'était d'ailleurs volatilisé lorsqu'il avait croisé le regard du fauve. Autrefois, l'Oni se serait sans doute montré un peu plus cachotier mais il avait déjà été acté à de très nombreuses reprises qu'entre Serres, on ne dissimulait rien. Kahl en avait déjà fait les frais.
"Oh, ce type-là ? Hm. J'ai fait deux ou trois saloperies en République et j'ai fini au Razkaal, une fois..."
A l'aide d'un os de poule à demi-mâchouillé, il pointa vaguement dans la direction où s'était trouvé quelques instants plus tôt. Le Razkaal avait beau être réputé, il évoquait le sujet avec une nonchalance caractéristique de son profond irrespect pour les structures liées de près ou de loin à la République. Les plus incrédules pouvaient tout à fait remettre la véracité de son histoire en cause, mais peu s'y risqueraient de front :
"...il a participé à ma capture. Vous vous en doutez, je lui ai fait la totale. Je l'ai menacé de le retrouver, lui et ses potes. J'ai parlé d'étriper future femme et enfants, de pisser sur sa dépouille. Bref, le schéma habituel quand on est fâché tout bleu, vous connaissez la chanson. J'imagine qu'il doit s'être chié dessus en voyant que j'avais pas fini en cellule comme l'avaient prévu les danseuses qui le gouvernent. Je le choperai pas aujourd'hui, cependant. L'ambiance s'y prête pas, puis j'ai même pas fini mon assiette, en plus."
L'os de poulet fut pointé sur une autre silhouette emmitouflée, que Kahl avait reconnu de loin :
"Pis lui là-bas, c'est un vendeur d'armes. Il paie pas d'mine, mais c'est un costaud. On a massacré une bande rivale ensemble. J'sais pas ce qu'il fout avec des officiers, d'ailleurs. Peut être une reconversion je sais pas."
Il était loin de se douter que "Vrenn" lui avait à l'époque joué un vilain tour en s'infiltrant parmi les siens et que, déjà à l'époque, ce dernier était affilié à l'armée de la Nation Bleue.
Ce fut au tour d'Usha de ramener sa fraise. Portant sa boisson à sa gueule, Kahl en engloutit trois gorgées puis tapa son torse de son poing démesuré pour réprimer un rot coincé, avant de gratifier cette dernière d'une salutation grossière :
"Salut ma grande. T'as raison, ils nous servent vraiment du pipi d'antilope. C'est affligeant, indigne de nous. Même les bleus doivent s'en plaindre."
Cela ne l'empêcha pas de finir sa chope et de siffler, claquant ensuite des doigts pour attirer l'attention d'un bougre qui circulait dans les gradins avec des plateaux de boisson fraîche. Ce fut à cet instant précis que le serpent s'effondra, contre toute attente, et même Kahl cessa de jaqueter. La fervente et victorieuse rebelle, en proie à une colère évidente, formula alors ses menaces imprégnées d'un discours religieux. Cela ne manqua pas de rappeler à l'Ogre les propos tenus par son ami Nargulg, lui aussi adorateur des Titans. Malgré le respect qu'il avait pour l'orc gris, l'Oni envisagea comme beaucoup de militaires de se lever de son siège pour descendre sur scène et régler son compte à l'impudente.
Il n'en eut pas l'occasion, car le serpent se redressa subitement pour venir broyer de son corps énorme l'effrontée qui avait eu l'audace de menacer les impériaux. Exultant en coeur avec le reste de l'assemblée, Kahl poussa un beuglement imbécile pour marquer son soutien à la bête enragée et applaudit à pleines pattes, aspergeant ainsi le type devant lui de morceaux de poulet. Heureux de voir son champion victorieux, l'Ogre ne put réprimer sa camaraderie et agrippa Tulkas en coinçant la tête de ce dernier au creux de son coude tout en levant glorieusement le poing de son bras libre. Relâchant subitement son étreinte, il gueula :
"Putain ! Quel spectacle ! On s'emmerde jamais ici."
D'ailleurs, il était temps de prendre le barbu au mot et de lui offrir un peu de victuaille. Faisant passer le plateau à sa droite, il s'essuya contre son torse dénudé et voulut prendre la parole, mais l'arrivée des nouvelles combattantes attira son entière attention. Pour les accueillir, il porta ses index et ses majeurs à sa gueule et lâcha un sifflement puissant. Décidément, cet évènement avait de quoi plaire.
"Pas mal, les petites. J'espère qu'elles vont se cogner comme des ours."
Et c'était bien évidemment sur la dame des glaces qu'il misait.
- PARIS:
Pour Nova
Invité
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L'arène était enfin complète. Et avec cela, la vente de billets surcotés s'achevait. Observant le coffre remplit de pièces que gardait Sylia, la petite gobeline étira un nouveau sourire carnassier sur son visage. Ahhh, le bruit séduisant des pièces, quel plaisir! Tapotant doucement le haut du coffre, la petite furie verte se tourna ensuite vers Markar qui cessait enfin d'attirer la foule de ses grands gestes.
- Bien bien bien. Sylia, Markar, ramenez ça à la foire. On en séparera la taxe prévue pour l'Empire, j'veux quand même qu'on soit bien vus.
- Et toi du coup?
- J'vais aller voir un peu ce qu'il se passe dedans, j'les entends gueuler. Ca a l'air marrant. Et puis comme je disais plus tôt. Il y a plein de monde. Donc. Plein d'argent non supervisé.
- T'es infatigable.
- Ouais je sais, on me le dit souvent. Allez on se bouge, la thune va pas se rendre toute seule jusque chez nous!
Un acquiescement grognon, puis le départ de ses confrères. Fixant ces derniers quelques instants, le petit bout de femme canalisa son invisibilité avant de s'engouffrer dans l'arène à son tour. Si elle avait son propre billet, elle ne souhaitait tout de même pas se faire voir de suite. Autant observer un peu ses futures cibles. Enfin. Investisseurs. Ouais. Ca sonnait bien investisseurs. Lorsque les coursives furent passées, la gobeline laissa ses yeux violets glisser rapidement sur le centre de l'arène et les combats qui s'achevaient. Elle n'avait entendu ni les discours, ni vu le déroulé global mais, de ce qu'elle remarquait, le serpent géant venait de l'emporter. Vraiment, elle était sacrément douée en pronostiques. Il faudrait qu'elle ajoute ça dans ses nombreuses qualités.
La foule, en liesse, ne remarqua donc pas la petite figure qui évoluait dans les gradins. Toujours invisible, la petite furie verte venait pratiquer le vol à la tire sur les personnes les plus distraites. Deux pièces d'argent par ci. Deux pièces d'argent par là. Soudainement, une forme plus large attira l'œil de la demoiselle. Une bourse emplie de pièces. Quel chance! Emportant cette dernière et l'accrochant à sa ceinture, la peau verte continua d'évoluer doucement parmi les badauds. Parfois en tentant de subtiliser quelques pièces, parfois en se contentant d'observer ce qu'il se passait sur le sable sanguinolent. D'ailleurs, quatre nouvelles formes venaient d'entrer. Toutes plus belles, fortes et menaçantes les unes que les autres. Brisant son invisibilité après un rapide passage dans les coursives, la furie retourna presque entièrement contre la barrière qui bordait les gradins.
- C'est qu'elles sont sacrément stylées celles-là. La manieuse de foudre, surtout.
- Ca c'est bien vrai ma p'tite dame. Mais vous aussi.
Se retournant, Violette observa l'auteur de cette remarque. Une forme ronde, inconsistante et aux cheveux gras et longs. Une barbe mal rasée et un maquillage aux yeux particulièrement mal dessiné. Un avatar de graisse et de sueur qui s'adressait à elle de manière libidineuse. Troquant son sourire habituel pour une grimace de dégout, la madame loyal ricana doucement alors qu'elle pointait un groupe plus loin.
- Oui hahaha. Euh. Je sais. Mais là, j'ai à faire. Allez. A plus hein!
Ne laissant pas le temps à l'amalgame humain d'enchainer, Vivi s'en alla donc d'un pas pressé un peu plus loin, bousculant au passage une jeune fille qui sautillait heureuse avec un bras humain. En tombant, cette petite se mit à gémir tandis que son menton s'ouvrait suite au contact avec le banc plus bas. Ricanant, Violette continua sa route, se contentant d'envoyer une pièce d'argent à la mère en guise de dédommagement. S'arrêtant alors subitement, la gobeline remarqua un cerbère dans la foule. Et un nouveau sourire mesquin glissa sur ses lèvres.
Quand elle parvint enfin devant le groupe qui détenait le cerberus, la petite peau verte interpella les différents protagonistes en bougeant rapidement ses bras et son grand chapeau.
- Boooonjoouuuuur! Navrée de vous déranger pendant ce merveilleux spectacle! J'ai remarqué que vous aviez emmené un animal dans l'arène. Les règles stipulent normalement un surcout de cinq pièces d'argent pour les animaux volumineux. Elle marqua une pause, observant les yeux tristes de l'homme aux yeux bicolores qui détenait le canidé. Ouais. Bon. Vous avez une bonne bouille. Et les chiens de soutien moral, c'est qu'une pièce d'argent.
Elle étira un large sourire tout en tendant sa main, plein d'une fausse compassion. Une fois que la pièce serait donnée, elle s'éclipserait en vitesse. Il y avait tellement de têtes à rencontrer!
- Bien bien bien. Sylia, Markar, ramenez ça à la foire. On en séparera la taxe prévue pour l'Empire, j'veux quand même qu'on soit bien vus.
- Et toi du coup?
- J'vais aller voir un peu ce qu'il se passe dedans, j'les entends gueuler. Ca a l'air marrant. Et puis comme je disais plus tôt. Il y a plein de monde. Donc. Plein d'argent non supervisé.
- T'es infatigable.
- Ouais je sais, on me le dit souvent. Allez on se bouge, la thune va pas se rendre toute seule jusque chez nous!
Un acquiescement grognon, puis le départ de ses confrères. Fixant ces derniers quelques instants, le petit bout de femme canalisa son invisibilité avant de s'engouffrer dans l'arène à son tour. Si elle avait son propre billet, elle ne souhaitait tout de même pas se faire voir de suite. Autant observer un peu ses futures cibles. Enfin. Investisseurs. Ouais. Ca sonnait bien investisseurs. Lorsque les coursives furent passées, la gobeline laissa ses yeux violets glisser rapidement sur le centre de l'arène et les combats qui s'achevaient. Elle n'avait entendu ni les discours, ni vu le déroulé global mais, de ce qu'elle remarquait, le serpent géant venait de l'emporter. Vraiment, elle était sacrément douée en pronostiques. Il faudrait qu'elle ajoute ça dans ses nombreuses qualités.
La foule, en liesse, ne remarqua donc pas la petite figure qui évoluait dans les gradins. Toujours invisible, la petite furie verte venait pratiquer le vol à la tire sur les personnes les plus distraites. Deux pièces d'argent par ci. Deux pièces d'argent par là. Soudainement, une forme plus large attira l'œil de la demoiselle. Une bourse emplie de pièces. Quel chance! Emportant cette dernière et l'accrochant à sa ceinture, la peau verte continua d'évoluer doucement parmi les badauds. Parfois en tentant de subtiliser quelques pièces, parfois en se contentant d'observer ce qu'il se passait sur le sable sanguinolent. D'ailleurs, quatre nouvelles formes venaient d'entrer. Toutes plus belles, fortes et menaçantes les unes que les autres. Brisant son invisibilité après un rapide passage dans les coursives, la furie retourna presque entièrement contre la barrière qui bordait les gradins.
- C'est qu'elles sont sacrément stylées celles-là. La manieuse de foudre, surtout.
- Ca c'est bien vrai ma p'tite dame. Mais vous aussi.
Se retournant, Violette observa l'auteur de cette remarque. Une forme ronde, inconsistante et aux cheveux gras et longs. Une barbe mal rasée et un maquillage aux yeux particulièrement mal dessiné. Un avatar de graisse et de sueur qui s'adressait à elle de manière libidineuse. Troquant son sourire habituel pour une grimace de dégout, la madame loyal ricana doucement alors qu'elle pointait un groupe plus loin.
- Oui hahaha. Euh. Je sais. Mais là, j'ai à faire. Allez. A plus hein!
Ne laissant pas le temps à l'amalgame humain d'enchainer, Vivi s'en alla donc d'un pas pressé un peu plus loin, bousculant au passage une jeune fille qui sautillait heureuse avec un bras humain. En tombant, cette petite se mit à gémir tandis que son menton s'ouvrait suite au contact avec le banc plus bas. Ricanant, Violette continua sa route, se contentant d'envoyer une pièce d'argent à la mère en guise de dédommagement. S'arrêtant alors subitement, la gobeline remarqua un cerbère dans la foule. Et un nouveau sourire mesquin glissa sur ses lèvres.
Quand elle parvint enfin devant le groupe qui détenait le cerberus, la petite peau verte interpella les différents protagonistes en bougeant rapidement ses bras et son grand chapeau.
- Boooonjoouuuuur! Navrée de vous déranger pendant ce merveilleux spectacle! J'ai remarqué que vous aviez emmené un animal dans l'arène. Les règles stipulent normalement un surcout de cinq pièces d'argent pour les animaux volumineux. Elle marqua une pause, observant les yeux tristes de l'homme aux yeux bicolores qui détenait le canidé. Ouais. Bon. Vous avez une bonne bouille. Et les chiens de soutien moral, c'est qu'une pièce d'argent.
Elle étira un large sourire tout en tendant sa main, plein d'une fausse compassion. Une fois que la pièce serait donnée, elle s'éclipserait en vitesse. Il y avait tellement de têtes à rencontrer!
- Spoiler:
Premier post du tour 3
Vote pour Elektra: 49
Citoyen du monde
Myriem de Boktor
Messages : 980
crédits : 5295
crédits : 5295
Il sentait bon le sable chaud
Feat. Liz - Message 3
Quelle étrange journée qui semblait vouloir se dérouler. Je venais à peine de repousser un cadavre frais mais à moitié digéré que cela s'emballait dans l'arène. Autour de moi la jubilation était déjà grande grâce aux souvenirs précieux dont certains s'étaient saisis, laissant les morceaux de moindre choix au sol, entre les gradins. Je ne pouvais pas rester à cet endroit, certes plus haut il y avait un auvent protecteur qui protégeait un peu du soleil mais j'avais besoin de m'éloigner de ce corps. Comment pouvait on l'ignorer?
J'avais donc bougé, changé de gradin, d'espace et j'étais en train de m'asseoir de nouveau quand quelqu'un s'avança, faisant comme moi visiblement. La jeune femme (Liz]), avait écrasé mes pieds et s'était promptement excusée, j'ai relevé la tête vers elle un peu surprise en réalité, au vu de la foule remuante j'ai trouvé cela atypique et attentionné. Je lui réponds un simple.
- Ce n'est rien vu l'agitation tout va bien.
Affichant un sourire encourageant je la vois aller acheter et revenir prendre place, malgré moi je demande curieuse pour qui elle a pariée? Sa réponse me rassure en un sens, j'ai l'impression d'avoir rencontré une personne sensée dans cette arène empli de fan galvaudés par la vue du sang.
- J'espère aussi, pour eux...
Et nous voilà à observer la fin du combat et elle a eu raison finalement alors qu'il ne reste plus qu'une seule femme, celle ci dévoile des dons et talents qui sortent de l'ordinaire. Je me surprends à espérer pour sa survie, le Lanconda, l'immense Cobra semble mort. Et la voilà qui toise la foule, nous harrangue et libère son pouvoir sur nous après avoir parlé pour son maitre, encore un serviteur de la Mort, à croire qu'il est le seul avec Puantrus a avoir des fidèles de part le Sékaï; cela me surprendra toujours, pour ma part je vénère les titans et les gardiens dans leurs rôles créateurs, mais pas dans leur unicité ou leur particularités. Je ressens le froid glacial qui monte en moi, s'immisce et me fait frissonner, je suis mortelle et je le sais bien oui.
- Vous... vous l'avez senti ce froid ?
En un sens je m'inquiète un peu, mon voisin de gauche me regarde bizarrement "senti quoi? Le parfum de la défaite des rebelles? Ca oui ! Vive Cobra!!!", son voisin scande aussi des mots similaires mais dans leur attitude rien n'indique qu'ils ont perçu quoi que ce soit. Je tourne de nouveau mon regard vers la jeune femme interrogative.
- Et vous?
Suis -je la seule à avoir perçu ce froid? Etait ce une manipulation, ou que savais je?
Le combat est fini, le vainqueur, adulé va être soigné et tant mieux, il n'est qu'une victime lui aussi de ces jeux, combattant qui n'a pas le choix, enfermé dans une arène contre son gré comme les rebelles ou les esclaves. Mais je n'ai pas le temps de m'apesantir sur sa santé que déjà la suite est lancée, des gladiatrices entrent en scène et pardonnez ma pruderie tout diviniste mais ces pauvres femmes ont-elles si peu de moyens à leur disposition qu'elles n'ont pas de tissus pour s'habiller? Bien vite j'écoute malgré tout ce que l'on dit d'elles, pour le coup ce sont des gladiatrices, libres qui vont s'affronter et je trouve cela moins effrayant, enfin je crois.
Me tournant de nouveau vers la jeune femme je poursuis, peut-être voudrait-elle jouer de nouveau?
- Je pense parier sur la jeune Terra, dans cet environnement et au vu de la chaleur, je me dis qu'elle a ses chances. J'ai juste un doute, une inquiétude... Leur combat... est-il à mort?
Ce serait parfaitement dans l'âme guerrière du Reike, la gloire dans la vie ou dans la mort, mais la gloire tout de même.
- Je me prénomme Myriem de Boktor, Myriem suffira ici, et vous même?
Mon accent, mes vêtements, ma posture, je portais ma noblesse et mon ancienne nationalité sur moi, je venais de l'ancien Shoumeï.
- Spoiler:
- Vote pour Terra : 69 (9h30 sur discord ce jour)
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Invité
Capella accorde un regard à la première interruption, agacée d'être coupée dans le moment d'adoration qu'elle partageait alors tendrement avec Pyxis. Bien sûr, quand elle se retourne pour voir si le Gardien est toujours là : elle ne voit plus rien. Bon… Ils auront l'occasion de se présenter devant le Prince des Songes plus tard.
En attendant, essayons de reconnaître cette "Ayna". Est-ce que c'était la pêcheuse de crabe qui leur faisait souvent des rabais, ou la tanneuse qui acceptait "tous types de peaux" ? Non… La première n'avait pas les yeux bruns, et la seconde aurait déjà volé le chien. La sirène grince des dents du fait qu'elle ait également abordé Kaizoku - bon sang, qu'est-ce qu'ils ont, à vouloir à tout prix mentionner la dernière bourde républicaine en plein Reike ?
- J'pense qu'on devrait parler de l'île à un autre moment, et à un autre endroit.
Ca y est, ça lui revient : c'était une des gamines avec qui ils avaient joué de temps en temps, quand ils étaient des gamins eux aussi. Faut dire qu'ils n'en avaient pas non plus croisé des centaines à force de vivre dans l'eau, alors même si celle-là était plutôt ordinaire, elle n'était pas non plus oubliable. Peu intéressée par la conversation qui se crée autour de Miracle, la mercenaire détourne la tête et regarde l'affrontement, déjà beaucoup plus amusant.
Une seconde interruption apparaît, semble aussi accorder une attention particulière au clébard, avant d'éclaircir le fait qu'il est complètement paumé. Capella lève la tête vers la voix masculine, et entend sa nuque craquer doucement ce faisant - c'est qu'il est grand, l'animal.
- Pas de places attribuées, installe-toi où tu peux.
Opposé exact de son frère jumeau, elle ne prononce pas un mot de plus que nécessaire, ne fait pas d'effort pour faire semblant de sourire avec les inconnus, ni même pour faire la moindre remarque sur le petit cerbère écarlate.
- Des rebelles et des traîtres, apparemment.
Capella croise les bras et continue d'observer le combat, jusqu'à ce qu'une des combattantes se livre à un discours plutôt cocasse. Elle pouffe de rire en la voyant mourir immédiatement après : ça, c'est du vrai spectacle ! Elle applaudit sommairement, puis attend le prochain combat. Maintenant, il va falloir miser sur des élémentalistes… Une nouvelle figure à capuche, sans visage ni bruit de pas, passe à côté d'elle, et lui rend quelques pièces d'argent - son bénéfice sur le combat précédent, le pari du suivant en moins. Cette fois, elle énonce son pronostic à voix haute, et la figure s'évapore dès qu'elle a terminé sa phrase.
- La fille du feu. 'Fait trop chaud, ce serait bizarre qu'elle gagne pas avec un avantage pareil.
Et vient la troisième interruption. Celle-là, par contre, est plus petite qu'elle-même alors qu'elle est assise. La mercenaire accorde un regard arrogant à celle qui semble vouloir leur faire croire qu'ils devraient payer un supplément pour un petit cerbère : c'est quoi ce machin vert qui essaie de l'arnaquer avec une technique qu'elle aurait pu imaginer elle-même ? Piquée dans son ego, elle balance une de ses jambes en avant, dans l'espoir de lui briser une côte et/ou de la voir survoler quelques rangées d'assises. Son coup balaie l'air, ce qui l'énerve encore plus, et elle se redresse pour planter son regard dans le sien.
- Dégage, crotte de nez, sinon c'est pour te payer un guérisseur que tu vas devoir mendier.
Le torse légèrement bombé, Capella n'avait en réalité pas plus envie de dégainer que ça. Pour autant, elle était bien déterminée à ne pas lâcher la moindre pièce, même de cuivre, pour une arnaque aussi évidente. En grande partie par jalousie, certes, mais aussi par amour-propre. Elle, arnaquée ? Jamais !
CENDRES
En attendant, essayons de reconnaître cette "Ayna". Est-ce que c'était la pêcheuse de crabe qui leur faisait souvent des rabais, ou la tanneuse qui acceptait "tous types de peaux" ? Non… La première n'avait pas les yeux bruns, et la seconde aurait déjà volé le chien. La sirène grince des dents du fait qu'elle ait également abordé Kaizoku - bon sang, qu'est-ce qu'ils ont, à vouloir à tout prix mentionner la dernière bourde républicaine en plein Reike ?
- J'pense qu'on devrait parler de l'île à un autre moment, et à un autre endroit.
Ca y est, ça lui revient : c'était une des gamines avec qui ils avaient joué de temps en temps, quand ils étaient des gamins eux aussi. Faut dire qu'ils n'en avaient pas non plus croisé des centaines à force de vivre dans l'eau, alors même si celle-là était plutôt ordinaire, elle n'était pas non plus oubliable. Peu intéressée par la conversation qui se crée autour de Miracle, la mercenaire détourne la tête et regarde l'affrontement, déjà beaucoup plus amusant.
Une seconde interruption apparaît, semble aussi accorder une attention particulière au clébard, avant d'éclaircir le fait qu'il est complètement paumé. Capella lève la tête vers la voix masculine, et entend sa nuque craquer doucement ce faisant - c'est qu'il est grand, l'animal.
- Pas de places attribuées, installe-toi où tu peux.
Opposé exact de son frère jumeau, elle ne prononce pas un mot de plus que nécessaire, ne fait pas d'effort pour faire semblant de sourire avec les inconnus, ni même pour faire la moindre remarque sur le petit cerbère écarlate.
- Des rebelles et des traîtres, apparemment.
Capella croise les bras et continue d'observer le combat, jusqu'à ce qu'une des combattantes se livre à un discours plutôt cocasse. Elle pouffe de rire en la voyant mourir immédiatement après : ça, c'est du vrai spectacle ! Elle applaudit sommairement, puis attend le prochain combat. Maintenant, il va falloir miser sur des élémentalistes… Une nouvelle figure à capuche, sans visage ni bruit de pas, passe à côté d'elle, et lui rend quelques pièces d'argent - son bénéfice sur le combat précédent, le pari du suivant en moins. Cette fois, elle énonce son pronostic à voix haute, et la figure s'évapore dès qu'elle a terminé sa phrase.
- La fille du feu. 'Fait trop chaud, ce serait bizarre qu'elle gagne pas avec un avantage pareil.
Et vient la troisième interruption. Celle-là, par contre, est plus petite qu'elle-même alors qu'elle est assise. La mercenaire accorde un regard arrogant à celle qui semble vouloir leur faire croire qu'ils devraient payer un supplément pour un petit cerbère : c'est quoi ce machin vert qui essaie de l'arnaquer avec une technique qu'elle aurait pu imaginer elle-même ? Piquée dans son ego, elle balance une de ses jambes en avant, dans l'espoir de lui briser une côte et/ou de la voir survoler quelques rangées d'assises. Son coup balaie l'air, ce qui l'énerve encore plus, et elle se redresse pour planter son regard dans le sien.
- Dégage, crotte de nez, sinon c'est pour te payer un guérisseur que tu vas devoir mendier.
Le torse légèrement bombé, Capella n'avait en réalité pas plus envie de dégainer que ça. Pour autant, elle était bien déterminée à ne pas lâcher la moindre pièce, même de cuivre, pour une arnaque aussi évidente. En grande partie par jalousie, certes, mais aussi par amour-propre. Elle, arnaquée ? Jamais !
CENDRES
Résultat du dé : 70
Vote pour : Pyrra
(tour 3)
Invité
Invité
Si son visage était capable de rougir, Oyun serait actuellement plus écarlate que l'armure du Tovyr. D'abord parce que LA Misry Lurrak a prononcé son nom, puis parce qu'elle l'a invitée à s'asseoir, en plus de lui parler avec amabilité… Mais entre sa peau verdâtre et l'habitude de garder un visage neutre, tout ce qui la trahit est une étincelle dans son regard, brillant d'admiration. Elle prend place à côté du démon, aussi silencieusement que possible, pour faire preuve de bonne foi, avant de reprendre la parole.
- Rêve, je n'étais pas avec la Griffe lorsqu'elle t'a rencontré, d'où ma méprise. Cependant, j'ai lu les rapports te concernant, et je suis rassurée que tu ne sois pas un danger. Notre chef est très occupé, oui. Je lui ferai passer ton salut dès que possible. Il sera sûrement amusé de savoir que tu es venu profiter du spectacle.
Elle ne s'autorisera pas à se détendre complètement en la présence de Rêve, mais le fait d'avoir des informations internes sur sa nature et ses agissements lui permettent au moins d'écarter une menace potentielle. L'orc profite d'être enfin assise pour regarder le combat, mais ne perd pas le fil de la conversation pour autant.
- Usha va bien. Elle est aussi à Taisen, aujourd'hui. Maintenant, c'est sur notre régiment qu'elle veille - il est vrai que sa présence est un véritable atout. Vous rappelez-vous de tous vos étudiants, professeure ? Ou seulement des meilleurs ?
La curiosité de l'orc traverse le voile de l'étiquette qu'elle maintient toujours automatiquement - l'élémentaire connaît-elle son nom par automatisme, ou pour une raison plus… agréable à l'esprit ? Il va sans dire qu'elle serait infiniment flattée, de se sentir implicitement associée à ceux qui ont gagné la fierté de Misry.
Elle attrape un loukoum alors qu'une des rebelles prend l'ascendant sur le lanconda… qu'elle réduit en purée entre ses deux doigts en l'entendant faire l'apogée du titan de la Mort. Les souvenirs encore trop frais de Sable-d'or se bousculent dans sa tête : les remparts, Violence, Miséricorde… Sa défaite, aussi douloureuse qu'elle puisse être, n'est pas suffisante pour calmer le flot d'émotions conflictuelles que partagent tous les vétérans de cette terrible bataille. Oyun se mure dans un silence grave, le regard fixé sur le sable empourpré de l'arène (les doigts toujours collés).
Elle ne reprend la parole que lorsque l'agréable voix de Misry l'interpelle à nouveau pour demander leur avis sur les nouvelles combattantes. Sa voix semble plus froide, son intonation plus sérieuse encore que lorsqu'elle avait initié la conversation avec Rêve.
- Terra a des compétences intéressantes, mais pour ma part j'hésite entre miser sur ses talents de stratège et la puissance brute d'Elektra. Même si ses éclairs ont une précision limitée, elle peut facilement paralyser ses adversaires… ou les carboniser.
CENDRES
- Rêve, je n'étais pas avec la Griffe lorsqu'elle t'a rencontré, d'où ma méprise. Cependant, j'ai lu les rapports te concernant, et je suis rassurée que tu ne sois pas un danger. Notre chef est très occupé, oui. Je lui ferai passer ton salut dès que possible. Il sera sûrement amusé de savoir que tu es venu profiter du spectacle.
Elle ne s'autorisera pas à se détendre complètement en la présence de Rêve, mais le fait d'avoir des informations internes sur sa nature et ses agissements lui permettent au moins d'écarter une menace potentielle. L'orc profite d'être enfin assise pour regarder le combat, mais ne perd pas le fil de la conversation pour autant.
- Usha va bien. Elle est aussi à Taisen, aujourd'hui. Maintenant, c'est sur notre régiment qu'elle veille - il est vrai que sa présence est un véritable atout. Vous rappelez-vous de tous vos étudiants, professeure ? Ou seulement des meilleurs ?
La curiosité de l'orc traverse le voile de l'étiquette qu'elle maintient toujours automatiquement - l'élémentaire connaît-elle son nom par automatisme, ou pour une raison plus… agréable à l'esprit ? Il va sans dire qu'elle serait infiniment flattée, de se sentir implicitement associée à ceux qui ont gagné la fierté de Misry.
Elle attrape un loukoum alors qu'une des rebelles prend l'ascendant sur le lanconda… qu'elle réduit en purée entre ses deux doigts en l'entendant faire l'apogée du titan de la Mort. Les souvenirs encore trop frais de Sable-d'or se bousculent dans sa tête : les remparts, Violence, Miséricorde… Sa défaite, aussi douloureuse qu'elle puisse être, n'est pas suffisante pour calmer le flot d'émotions conflictuelles que partagent tous les vétérans de cette terrible bataille. Oyun se mure dans un silence grave, le regard fixé sur le sable empourpré de l'arène (les doigts toujours collés).
Elle ne reprend la parole que lorsque l'agréable voix de Misry l'interpelle à nouveau pour demander leur avis sur les nouvelles combattantes. Sa voix semble plus froide, son intonation plus sérieuse encore que lorsqu'elle avait initié la conversation avec Rêve.
- Terra a des compétences intéressantes, mais pour ma part j'hésite entre miser sur ses talents de stratège et la puissance brute d'Elektra. Même si ses éclairs ont une précision limitée, elle peut facilement paralyser ses adversaires… ou les carboniser.
CENDRES
Résultat du dé : 17
Vote pour : Elektra
Invité
Invité
Un frisson désagréable parcourut Willow alors qu’il se relevait péniblement dans l’escalier des gradins. Malgré le froid soudain qui était parti de sa nuque pour descendre lentement le long de son dos, le jeune homme remarqua que la personne qui était venue l’aider était une femme. Le teint hâlé, des yeux aussi brillants que de l’or, elle aurait pu passer pour une locale si ce n’était pour ses cheveux d’un blond éclatant, presque de neige. L’inconnue lui donna presque immédiatement un verre d’eau qu’elle réclama à un type non loin d’eux, sans doute un serviteur. Attrapant le récipient, Willow en renifla le contenu, ne reconnaissant aucune odeur particulière. L’eau était tiède, et possédait un goût boisé, sans doute empruntée au godet dans lequel elle avait été versée. Couplée au frisson violent dont il avait été victime, la boisson était tout sauf bonne. La femme était, pour l’instant, la seule personne à être venue vers lui, bien que les gens des rangées alentours avait remarqués son entrée fracassante. D’où sortait-il ? Il ne pouvait décemment lui avouer. Il ignorait où il était, bien que la température, l’architecture du lieu, et la plupart des tenues le laissait conclure qu’il se trouvait sur le territoire du Reike.
- Je viens d’assez loin, j’étais pas censé arriver ici… Ni même voyager tout court.
Tâchant de se remettre sur pieds, Willow n’avait absolument pas porté attention à ce qui se passait dans l’arène. Il n’avait pas vu la fin du combat qui venait de s’achever, et ne regardait pas non plus les quatre gladiatrices qui entraient en scène sous les acclamations survoltées de la foule. La femme qui l’avait aidé à se relever se remettait déjà à discuter avec son voisin, un type visiblement déjà bien alcoolisé. Willow lâcha son gobelet de bois ; le contenant heurta le sol, déversant son contenu sur les marches de pierre brûlantes, personne ne remarqua quoi que ce soit. Le magicien essayait de trouver la raison pour laquelle le sort de Javotte l’avait envoyé ici. Était-ce à cause de son invocation des quatres éléments, ainsi que celle d’un portail à travers le monde ? Ces deux vers l’auraient donc envoyé directement vers cette arène, dans laquelle se trouvaient les quatre guerrières élémentalistes ? À moins que chercher une raison ne serve à rien, et qu’il ne soit effectivement là que par hasard.
- Je vois bien que vous avez l’air de vous amuser, reprit-il, sans tutoyer la femme comme elle l’avait fait. Mais j’aimerais bien rentrer chez moi, vous pouvez m’aider ?
Willow se doutait bien que, avec l’arrivée des quatres sorcières fort peu vêtues, sa demande risquait de demeurer sans réponse. Mais il n’avait guère le choix et se devait de tenter le coup. Tout penaud, son pied écrasa la coque d’une pistache avant de rencontrer le godet vide qu’il avait fait tomber. Attendant une réponse de l’inconnue, Willow se laissa choir mollement sur les marches, en plein milieu des gradins. Juste à côté de lui, une femme brune en robe de soie drapée d’un charmant bleau d’aigue-marine semblait complètement démoralisée. La pauvre avait le visage renfrogné au-dessus de ses poings alors qu’elle regardait dans le vide. Contrairement aux autres fêtards, elle avait l’air plus intéressée par ses sandales de cuir à lanières que par le combat imminent qui allait débuter. D’un geste agacé, elle envoya valser son propre verre d’eau, vide, qui passa non loin des genoux de Willow.
- Hé, doucement là ! Lui fit-il, zyeutant toujours l’inconnue blonde en grande discussion avec son voisin.
- Oh ! S’écria la brunette qui, le garçon le remarquait à peine, était toute aussi pâlotte que lui. Pardon, je suis juste pas trop dans mon assiette.
En remontant quelques mèches, il remarqua une oreille pointue : une elfe ! Peut-être était-elle aussi versée dans les arts magiques et pouvait lui porter assistance ?
- Que faites-vous ici, si ça ne va pas ? S’enquit Willow, peu convaincu.
- Je pensais me changer les idées, ça ne fonctionne pas, ça me bouffe.
- Développez, allez-y, répondit Will en arquant un sourcil.
- Je suis maîtresse administratrice d’une guilde de jeu de rôle.
- Une quoi ? l’interrompit l’arcaniste sans trop voir où cela allait mener.
- On incarne un personnage, et on le joue entre nous, soit dans des sessions réelles, comme du théâtre, ou en épistolaire en s’envoyant par magie nos réponses. Par exemple, moi, je joue une aventurière qui manipule la lave et…
- Vous disiez que ça vous bouffait ? la coupa à nouveau Willow, on ne pouvait moins intéressé par sa magmakinésiste imaginaire.
- J’ai l’impression d’aller dans le mur, à chaque tentative d’événement ou de nouveauté, on a droit à des railleries, des pics, des critiques.
Willow la prenait au début pour une folle, mais elle faisait finalement plus de peine qu’autre chose, elle avait l’air sincère.
- Et tous les gens de votre guilde font ça ?
- Non, mais un certain nombre, généralement des anciens membres, et des trolls.
- DES TROLLS ?! S’écria Willow en imaginant réellement un immense ogre de récit épique.
- Pardon, c’est un terme du milieu, c’est pour désigner des gens qui peuvent avoir une attitude négative, polémique, ou en manque d’attention. Souvent les trois en même temps…
- Je vois…
Willow lorgnait derrière lui pour voir quand la blonde qui l’avait aidé aurait terminé de discuter avec son voisin afin de la relancer. L’elfe brune, trop heureuse d’avoir trouvé un pseudo thérapeute pour déverser son surplus d’émotion reprit enfin :
- On fait jamais assez bien, y a jamais un merci, faudrait en faire toujours plus sans jamais rien demander. A chaque animation c’est toujours les mêmes qui crachent sur ce qu’on propose ; y en a même qui nous envoient des réactions illusoires en forme d’excrément ou de visage hilare par missive à chaque décision !
- Envoyez les chier.
- Hein ?
- C’est des ingrats ces gus dont vous parlez là, bien gavés à la petite cuillère directement dans la bouche, une bande de crétins, vous laissez pas bouffer par ça. Ils attendent que ça, de gâcher votre plaisir, ces demeurés au cerveau en jachère.
Willow n’osait pas la relancer sur son histoire de trolls, il n’avait pas vraiment compris en quoi ça consistait ni à quoi ça pouvait ressembler. Il continuait de s’imaginer un gros ogre verdâtre en train d’écrire à la plume des commentaires haineux sur le pauvre loisir de cette elfe avant de lui envoyer, sourire aux lèvres, bienheureux de s’être publiquement comporté comme un enfoiré.
- Moi c’est Aryana. Vous vous appelez ? Demanda alors subitement l’elfe.
- Willow, répondit le jeune homme simplement.
Il se retourna alors vers la blonde en faisant volte-face, cette fois ne voulant plus patienter.
- Vous avez entendu ? Je m’appelle Willow ! Vous pouvez m’aider ? M’indiquer peut-être un puissant archimage dans l’assistance ? Ou au moins me dire où je pourrai trouver de quoi re-faire un voyage transcontinental illico presto, ça serait finalement la moindre des choses…
- Je viens d’assez loin, j’étais pas censé arriver ici… Ni même voyager tout court.
Tâchant de se remettre sur pieds, Willow n’avait absolument pas porté attention à ce qui se passait dans l’arène. Il n’avait pas vu la fin du combat qui venait de s’achever, et ne regardait pas non plus les quatre gladiatrices qui entraient en scène sous les acclamations survoltées de la foule. La femme qui l’avait aidé à se relever se remettait déjà à discuter avec son voisin, un type visiblement déjà bien alcoolisé. Willow lâcha son gobelet de bois ; le contenant heurta le sol, déversant son contenu sur les marches de pierre brûlantes, personne ne remarqua quoi que ce soit. Le magicien essayait de trouver la raison pour laquelle le sort de Javotte l’avait envoyé ici. Était-ce à cause de son invocation des quatres éléments, ainsi que celle d’un portail à travers le monde ? Ces deux vers l’auraient donc envoyé directement vers cette arène, dans laquelle se trouvaient les quatre guerrières élémentalistes ? À moins que chercher une raison ne serve à rien, et qu’il ne soit effectivement là que par hasard.
- Je vois bien que vous avez l’air de vous amuser, reprit-il, sans tutoyer la femme comme elle l’avait fait. Mais j’aimerais bien rentrer chez moi, vous pouvez m’aider ?
Willow se doutait bien que, avec l’arrivée des quatres sorcières fort peu vêtues, sa demande risquait de demeurer sans réponse. Mais il n’avait guère le choix et se devait de tenter le coup. Tout penaud, son pied écrasa la coque d’une pistache avant de rencontrer le godet vide qu’il avait fait tomber. Attendant une réponse de l’inconnue, Willow se laissa choir mollement sur les marches, en plein milieu des gradins. Juste à côté de lui, une femme brune en robe de soie drapée d’un charmant bleau d’aigue-marine semblait complètement démoralisée. La pauvre avait le visage renfrogné au-dessus de ses poings alors qu’elle regardait dans le vide. Contrairement aux autres fêtards, elle avait l’air plus intéressée par ses sandales de cuir à lanières que par le combat imminent qui allait débuter. D’un geste agacé, elle envoya valser son propre verre d’eau, vide, qui passa non loin des genoux de Willow.
- Hé, doucement là ! Lui fit-il, zyeutant toujours l’inconnue blonde en grande discussion avec son voisin.
- Oh ! S’écria la brunette qui, le garçon le remarquait à peine, était toute aussi pâlotte que lui. Pardon, je suis juste pas trop dans mon assiette.
En remontant quelques mèches, il remarqua une oreille pointue : une elfe ! Peut-être était-elle aussi versée dans les arts magiques et pouvait lui porter assistance ?
- Que faites-vous ici, si ça ne va pas ? S’enquit Willow, peu convaincu.
- Je pensais me changer les idées, ça ne fonctionne pas, ça me bouffe.
- Développez, allez-y, répondit Will en arquant un sourcil.
- Je suis maîtresse administratrice d’une guilde de jeu de rôle.
- Une quoi ? l’interrompit l’arcaniste sans trop voir où cela allait mener.
- On incarne un personnage, et on le joue entre nous, soit dans des sessions réelles, comme du théâtre, ou en épistolaire en s’envoyant par magie nos réponses. Par exemple, moi, je joue une aventurière qui manipule la lave et…
- Vous disiez que ça vous bouffait ? la coupa à nouveau Willow, on ne pouvait moins intéressé par sa magmakinésiste imaginaire.
- J’ai l’impression d’aller dans le mur, à chaque tentative d’événement ou de nouveauté, on a droit à des railleries, des pics, des critiques.
Willow la prenait au début pour une folle, mais elle faisait finalement plus de peine qu’autre chose, elle avait l’air sincère.
- Et tous les gens de votre guilde font ça ?
- Non, mais un certain nombre, généralement des anciens membres, et des trolls.
- DES TROLLS ?! S’écria Willow en imaginant réellement un immense ogre de récit épique.
- Pardon, c’est un terme du milieu, c’est pour désigner des gens qui peuvent avoir une attitude négative, polémique, ou en manque d’attention. Souvent les trois en même temps…
- Je vois…
Willow lorgnait derrière lui pour voir quand la blonde qui l’avait aidé aurait terminé de discuter avec son voisin afin de la relancer. L’elfe brune, trop heureuse d’avoir trouvé un pseudo thérapeute pour déverser son surplus d’émotion reprit enfin :
- On fait jamais assez bien, y a jamais un merci, faudrait en faire toujours plus sans jamais rien demander. A chaque animation c’est toujours les mêmes qui crachent sur ce qu’on propose ; y en a même qui nous envoient des réactions illusoires en forme d’excrément ou de visage hilare par missive à chaque décision !
- Envoyez les chier.
- Hein ?
- C’est des ingrats ces gus dont vous parlez là, bien gavés à la petite cuillère directement dans la bouche, une bande de crétins, vous laissez pas bouffer par ça. Ils attendent que ça, de gâcher votre plaisir, ces demeurés au cerveau en jachère.
Willow n’osait pas la relancer sur son histoire de trolls, il n’avait pas vraiment compris en quoi ça consistait ni à quoi ça pouvait ressembler. Il continuait de s’imaginer un gros ogre verdâtre en train d’écrire à la plume des commentaires haineux sur le pauvre loisir de cette elfe avant de lui envoyer, sourire aux lèvres, bienheureux de s’être publiquement comporté comme un enfoiré.
- Moi c’est Aryana. Vous vous appelez ? Demanda alors subitement l’elfe.
- Willow, répondit le jeune homme simplement.
Il se retourna alors vers la blonde en faisant volte-face, cette fois ne voulant plus patienter.
- Vous avez entendu ? Je m’appelle Willow ! Vous pouvez m’aider ? M’indiquer peut-être un puissant archimage dans l’assistance ? Ou au moins me dire où je pourrai trouver de quoi re-faire un voyage transcontinental illico presto, ça serait finalement la moindre des choses…
- Vote du tour:
Vote : Terra
Résultat du lancer de dés : 59
Invité
Invité
Le combat qui se déroule en bas n'intéresse que moyennement Halewyn qui est fort occupé à savourer les émotions ambiantes dont la quasi hystérie collective des Reikois face à un sacrifice rituel. Pragmatique, le démon se demande si c'est un effet secondaire des tatouages ou bien si c'est le soleil qui leur tape trop sur le ciboulot.
Peu importe, pense t'iel en haussant les épaules ... Bande de tricheurs quand même , ne peut t'iel s'empêcher de penser. Même iel qui ne s'y connait pas peut bien voir que autant cette écaille sombre que cette rapidité n'est pas naturelle. C'est qu'il vibre le reptile. Mais bon, ce n'est pas grave. Les gens sont content ... menfin la majorité et iel, bien, on peut dire simplement qu'Halewyn banquète bien en ce jour de fête. Et quand la fidèle de Xo'Rath y va de sa petite démonstration, le démon se casse le cou pour essayer de localiser les rafraichissements, proprement blasée de la bravade de la Scarifiée... C'est vrai que dame sa troisième épouse pourrait être fort indisposée par le spectacle, elle diviniste convaincue. Aussi le démon s'excusa t'iel auprès de ses deux premières et usa de l'excuse de chercher quelque chose à becter pour se faufiler vers les marches et atteindre les pourvoyeurs de diverses friandises ainsi qu'accessoirement le preneur de pari qui avait changé de place.
-Il faudrait nous dire quelque chose qu'on ne sait pas déjà. Murmura t'iel près de l'oreille verte du preneur, avant de sortir une pièce d'or. La prunelle noire luisait aussi brillamment que la crinière de jais fraichement teinte, affable. -Mes épouses semblent adorer. Dmmage que...
Le reste de sa phrase fut noyée dans les acclamations sanglantes. Le regard du démon Shoumeien redescendit en bas et pendant un moment, iel se contenta de regarder le nettoyage sans trop écouter, du moins jusqu'à ce que le prochain combat ne soit annoncé. Un combat élémental. Glace, feu, air et terre... Intéressant.
-En tenant compte du climat local et de la géoraphie de l'arène, je crois que Terra a plus de chance de vaincre. Par contre si Elektra maitrise bien son élément il n'y aura rien à son épreuve. Qu'en pense tu ? Allez, soyons fou, jete parie une pièce d'or sur Elektra qu'elle gagne...
message 3
pari:
Elektra
Dé MJ : 23
Peu importe, pense t'iel en haussant les épaules ... Bande de tricheurs quand même , ne peut t'iel s'empêcher de penser. Même iel qui ne s'y connait pas peut bien voir que autant cette écaille sombre que cette rapidité n'est pas naturelle. C'est qu'il vibre le reptile. Mais bon, ce n'est pas grave. Les gens sont content ... menfin la majorité et iel, bien, on peut dire simplement qu'Halewyn banquète bien en ce jour de fête. Et quand la fidèle de Xo'Rath y va de sa petite démonstration, le démon se casse le cou pour essayer de localiser les rafraichissements, proprement blasée de la bravade de la Scarifiée... C'est vrai que dame sa troisième épouse pourrait être fort indisposée par le spectacle, elle diviniste convaincue. Aussi le démon s'excusa t'iel auprès de ses deux premières et usa de l'excuse de chercher quelque chose à becter pour se faufiler vers les marches et atteindre les pourvoyeurs de diverses friandises ainsi qu'accessoirement le preneur de pari qui avait changé de place.
-Il faudrait nous dire quelque chose qu'on ne sait pas déjà. Murmura t'iel près de l'oreille verte du preneur, avant de sortir une pièce d'or. La prunelle noire luisait aussi brillamment que la crinière de jais fraichement teinte, affable. -Mes épouses semblent adorer. Dmmage que...
Le reste de sa phrase fut noyée dans les acclamations sanglantes. Le regard du démon Shoumeien redescendit en bas et pendant un moment, iel se contenta de regarder le nettoyage sans trop écouter, du moins jusqu'à ce que le prochain combat ne soit annoncé. Un combat élémental. Glace, feu, air et terre... Intéressant.
-En tenant compte du climat local et de la géoraphie de l'arène, je crois que Terra a plus de chance de vaincre. Par contre si Elektra maitrise bien son élément il n'y aura rien à son épreuve. Qu'en pense tu ? Allez, soyons fou, jete parie une pièce d'or sur Elektra qu'elle gagne...
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pari:
Elektra
Dé MJ : 23
Vice-Président de La République
Soren Goldheart
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crédits : 3193
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Info personnage
Race: Ange / Humain
Vocation: Mage soutien
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: A - Vice président
Le jour de la force
Une belle femme aux cheveux plus blanc que la neige la plus pure et propre semblait tenir par le col, littéralement, ce charmant jeune homme qui était venu quémander la cigarette sur-mesure. Soren, qui lui avait donné ses créations sans chercher d'explications, fut interrompu par la suite du combat, qui s'avéra plus palpitante que prévue: si le laconda vint à bout de deux des condamnés aussi aisément qu'ils n'étaient - et ne sont, d'ailleurs - que des tas de chairs lourdauds, une femme, puissante mage, lui tint tête.
L'espace d'un instant, le suspens dura. C'était comme si la foule retint son souffle en cœur. Puis, la créature s'éveilla à nouveau et acheva sa dernière adversaire, donc le cadavre s'étala sur le sol. Prévisible. L'ange n'était pas du tout contrarié de perdre le pari qu'il venait de faire. Cependant, le froid physique ressenti lors de la mort de la dernière combattante et des sifflements triomphants de l'animal lui donna la chair de poule et, l'espace d'un instant, fit subtilement s'atténuer la magie qui masquait ses ailes: brillantes, un éclat d'or blanc fugace put éblouir les gens assis à proximité de lui tandis qu'il se ressaisit pour les cacher à nouveau aux yeux indiscrets et les rendre ainsi moins encombrantes sur le siège.
"Votre... esclave? Ne m'a pas du tout dérangé, madame", s'adressa-t-il alors à la semblante propriétaire du ténébreux. "Ne le tirez donc pas au col comme ça, il risquerait de s'étouffer", il laissa un soupir de rire s'échapper, "vous aurez bien assez besoin d'air pour ce que je vous ai donné à fumer."
L'autre jeune homme complimenta les prunelles dorées du sénateur, devinant alors son métier.
"Bio-alchimiste. Perspicace pour un esclave", se moqua l'ange. "N'est-ce pas aboli d'ailleurs, cette pratique ?"
Ce furent alors quatre combattantes élémentaires qui entrèrent dans l'arène, procédant toutes à démontrer l'étendue de leur force.
"L'électrique m'a l'air habile", convint le sénateur en pariant sur elle. Puis, se tournant à nouveau vers la jolie femme aux cheveux clairs et jeune homme à l'aura sombre: "C'était truqué d'avance, avec le laconda. J'ai l'impression que tout ceci est orchestré, de toute manière. Quand à la combientième je suis, je dirais... la quatrième?"
Il sourit, ses pupilles pourtant toujours aussi verticales que celles d'un chat. A peine dilatées. Ce jeune homme avait de l’œil.
"Vous souhaitez quelque chose de plus fort encore, peut-être, histoire de rendre le combat des éléments plus spectaculaire ? J'ai sûrement un truc qui traîne sur moi."
- Pari:
- Soren parie sur Elektra.
Résultat du dé: 28
#f6efd8
Good Omens - Linael & Avenn (enfants)
- Infos & Pouvoirs:
___
Linael & Avenn
___
Lacrimosa (Potion de délire euphorique)
Potion de Surpuissance
Lumière P2
Soin élémentaire P1
Guérison des poisons, maladies et envoûtements P2
Séduction P1
Télékinésie P1
Télépathie P1
Lecture de l'esprit P1
Détection des mensonges
Vol P2
Invité
Invité
- Je l'ai senti, répondit-elle en réprimant un énième frisson.
La sensation avait été brutale, dérangeante, malsaine ; à la fois bénédiction et malédiction sous ce soleil de plomb. Elle était étonnée que peu de spectateurs aient été victimes de ce sentiment. Peut-être avaient-ils été trop galvanisés par la témérité des rebelles et la prestance du serpent pour s'en rendre compte ? Malgré les menaces beuglées par l'une des rebelles - des menaces qui, pensait Liz, ne la concernaient pas puisque ce n'était pas de sa faute si cette mage s'était retrouvée dans cette arène mais bien celles des habitants de l'Empire - et le silence qui avait plané quelques secondes dans l'assemblée, l'agitation et les cris avaient repris de plus belle lorsque quatre jeunes femmes avaient fait leur apparition. Elle avait aussi la sensation qu'un nuage de fumée rose avait fait son apparition, quelque part dans sa périphérie, mais elle oublia rapidement le phénomène car l'autre jeune femme avait choisi de poursuivre la conservation. Ce n'était pas pour lui déplaire, elle était de plus charmante compagnie que le gros lard qu'elle accompagnait.
Avec une moue circonspecte, elle observa les arrivantes. Cette fois le Reike ne mentait pas et leur offrait un véritable combat de gladiateurs. Enfin, de gladiatrices et, pour l'équité, la républicaine espérait que le match suivant verrait s'affronter leurs homologues masculins en petite tenue. Est-ce que c'était la chaleur qui avait poussé la dénommée Elektra à se vêtir de la sorte ? Est-ce qu'elle était au courant qu'elle allait se battre ? C'était peut-être une ruse pour détourner l'attention de ses adversaires. A bien y réfléchir, ça ne devait pas être évident d'essayer de se battre contre une énorme paire de miches qui s'agitaient comme ça. Peut-être qu'elle comptait aussi sur sa foudre pour ne pas se faire approcher et pouvoir librement exposer chaque centimètre carré de sa peau. Et puis, qui était-elle pour juger ces pratiques ? Elle ouvrait bien ses gambettes pour se faire de l'argent.
Avec une moue circonspecte, elle observa les arrivantes. Cette fois le Reike ne mentait pas et leur offrait un véritable combat de gladiateurs. Enfin, de gladiatrices et, pour l'équité, la républicaine espérait que le match suivant verrait s'affronter leurs homologues masculins en petite tenue. Est-ce que c'était la chaleur qui avait poussé la dénommée Elektra à se vêtir de la sorte ? Est-ce qu'elle était au courant qu'elle allait se battre ? C'était peut-être une ruse pour détourner l'attention de ses adversaires. A bien y réfléchir, ça ne devait pas être évident d'essayer de se battre contre une énorme paire de miches qui s'agitaient comme ça. Peut-être qu'elle comptait aussi sur sa foudre pour ne pas se faire approcher et pouvoir librement exposer chaque centimètre carré de sa peau. Et puis, qui était-elle pour juger ces pratiques ? Elle ouvrait bien ses gambettes pour se faire de l'argent.
- Enchantée, Myriem. Vous pouvez m'appeler Liz. Je suis plutôt rassurée de savoir que je ne suis pas la seule à avoir senti ce froid, avoua-t-elle en se penchant vers son interlocutrice pour mieux se faire entendre.
Myriem de Boktor. Est-ce qu'elle avait déjà entendu ce nom ? Probablement. Est-ce qu'elle réussirait à se souvenir des circonstances ? Probablement pas. Il arrivait quelques fois qu'elle capte des informations par-delà les frontières de son pays natal, mais le monde était si vaste qu'il lui faudrait plus de trois vies humaines pour réussir à tisser un réseau couvrant l'intégralité du Sekai. Ces réflexions ne l'empêchèrent pas d'analyser sa posture et son attitude et une évidence la frappa, Myriem n'était pas issue du bas peuple.
- Oserais-je vous demander d'où vous venez ? Un petit quelque chose me dit que, si vous vous interrogez sur la possibilité que ce combat soit à mort c'est que, comme moi, vous ne venez pas de ce pays de barbares.
Elle ponctua sa déclaration d'un large sourire, avant de reporter son attention sur les quatre femmes qui allaient se battre. La question de son interlocutrice était juste et témoignait d'un raffinement que ne possédait pas les gens de Tensai, elle en était certaine.
- Dans le fond, j'espère que ce n'est pas le cas et qu'elles pourront s'en sortir mais je ne sais pas vraiment à quoi m'attendre. Je ne pensais pas les stéréotypes si bien fondés dans cette partie du globe, ajouta-t-elle en pinçant ses lèvres l'une contre l'autre. Je n'ai pas tout retenu sur la présentation de ces demoiselles, mais je pense que la situation deviendrai comique si c'est la magicienne de glace qui l'emporte dans ce désert de sable.
- Spoiler:
- Vote pour Nova ~ 59 (message du 13/09 à 21h38)
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