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Gunnar Bremer
Dimitri Chagry
Athénaïs de Noirvitrail
Zéphyr Zoldyck
Tulkas
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Lucifer
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Pancrace Dosian
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Valmyria
Soren Goldheart
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« Enchantée Monsieur Gloidveeld, c’est un plaisir de vous rencontrer en pareille effervescence, lui répondit-elle avec une franche sincérité. Je crois que vous n’allez pas regretter d’avoir cédé à votre élan au vu de la tournure que prennent les festivités ! »
Elle drapa le carmin de sa lippe derrière les franges de son éventail, ignorant les exclamations estomaquées des spectateurs à sa gauche. Elle masquait, ce faisant, la courbe contrariée de ses lèvres. Sa moue n’était malheureusement pas du fait de son interlocuteur dont la présence et la cordialité l’enchantaient – ce n’était pas tous les jours que l’on rencontrait un Reikois si avenant et prompt à converser avec une étrangère. Non, elle regrettait davantage la défaite précipitée des belligérants, abandonnant sa précédente indifférence à leur sort dès lors que le prénom de X'o-Rath fut prononcé. Elle n’était ni croyante ni chauvine. Il s’agissait cependant d’un véritable drame que de laisser ainsi flétrir de pareilles sources de découvertes scientifiques et historiques : le Sekai aurait grandement gagné à torturer ces individus pour leur soutirer jusqu’à la dernière goutte d’informations sur leur précieux titan.
A la place, on leur offrait ce gâchis et une curiosité malmenée. Personne ne se souciait-il des sciences et des savoirs, lorsque d’impossibles créatures divines frôlaient régulièrement leur monde… ? Le mot « dieu » n’avait été inventé que pour placer un terme sur une connaissance inconnue. Cela rassurait, et voilà qu’on pouvait enfin enfermer cette menace sourde dans une boite méticuleusement étiquetée. Hé bien, ils gagneraient tous du temps si la possibilité leur était donnée de disséquer directement ce cher Titan.
Au contrepoint de la harangue rebelle que la guerrière déjetait sur la foule, un frisson parcourut Rim. Une lente exhalation glaciale sourdait sur sa peau, caresse dérangeante aussi fugace qu’une brise fraiche dans un désert. Cette sensation fut de courte durée, rapidement happée en même temps que l’outrecuidante entre les vénérables crocs du cobra. L’Ambassadrice dut agiter son éventail de plus belle, regrettant ce succinct souvenir de l’hiver au cœur de cette torpeur brûlante…
« Félicitations à votre poulain pour ce brillant combat ! applaudit-elle avec une joie non feinte la victoire du serpent. »
La pauvre bête avait sans doute mieux à faire de son existence que de subir pareille torture au centre d’une cage bruyante. Mais à cheval donné, on ne regarde pas les dents.
« Je vous en prie, appelez-moi Rim. Vous allez me faire rougir autrement, reprit-elle non sans un rapide coup d’œil mutin dédié à son interlocuteur. »
Cette heureuse rencontre était une véritable bénédiction que Rim était fermement décidée à ne pas laisser s’enfuir. L’économie républicaine ne se porterait que mieux avec l’apport d’un portefeuille aussi fourni que celui d’un noble gobelin ! Avenant de surcroit.
« Monsieur Gloidveeld, si vous êtes joueur, vous laisserez bien une diplomate vous proposer un innocent pari. Ces Dames ont l’air prêtes à nous fournir un spectacle plus incroyable encore que le précédent. »
Et comment ! Elles avaient foulé du pied le sable de l’arène et s’étaient immédiatement lancées dans une danse endiablée.
« Si vous gagnez, je vous offre un restaurant dans l’une des villes les plus attrayantes de République. Si je gagne, vous m'invitez. Quant à une potentielle égalité ou un vote commun pour la même combattante… Nous n’aurons plus alors qu’à savourer notre repas partagé en bonne compagnie. »
Dans les trois cas, elle s’assurait une future rencontre avec ce Monsieur Gloidveeld. Une franche réussite dont elle ne se cachait guère, parée de son sourire le plus radieux agrémenté d'une rangée d'impeccables dents blanches.
- Résultat du dé :
- Vote pour Elektra : résultat 32.
Citoyen du Reike
Ellana Blackwood
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La main devant la bouche, Ellana regardait avec peine la scène. C'était d'une violence bien réelle qu'elle n'avait pas l'habitude de fréquenter de manière frontale. Et pourtant, elle continuait de regarder, curieuse de comment s'y prenaient-ils. Cobra avait l'ascendance en continuant le massacre. Lorsqu'il en eut finit avec sa seconde victime, il marqua une pause, sifflant. Un sifflement effrayant pour beaucoup mais révélateur de paroles pour certains. Tout aussi angoissant que le son qu'il émanait. Se caressant la tempe de malaise interne, l'elfe était déstabilisé par la bête dont elle s'était occupé.
Le peu de fois où il avait communiqué avec d'autres êtres vivants, il se faisait aussi glacial mais paisible. C'était peut être dans sa nature d'être aussi lugubre. Il n'empêchait que, malgré son comportement sombre, elle s'était attachée à cette entité. Le voir ainsi se faire transpercer l’œil, lui pinça le cœur, comme si elle voyait un ami se battre à mort. Finalement, le voir se faire blesser lui permit plus facilement d'apprécier le fait de voir les combattants mordre la poussière. Mentalement, elle l'encourageait. Elle ne voulait pas exprimer son engouement pour les combats, mais subissait bel et bien l'enthousiasme de le voir gagner.
Cependant, rien n'était joué. Le lanconda était tombé. Laissant un silence dans les gradins de le voir ainsi échouer. Certains encourageaient les rebelles, mais les supporters de la bête espéraient en silence un retournement de situation. Ellana était mécontente, en colère même de voir cette survivante arrogante faire la fière. Pourtant elle pouvait l'être n'est-ce pas ? Survivre face à un tel combat était laborieux. Mais non. Maintenant, l'elfe soutenait sincèrement un parti. Elle ne put s'empêcher de la huer quand d'autres spectateurs l'ont fait.
Lorsque Cobra se releva, elle suivit le mouvement de foule en se levant et l'acclamant. Toute gaie de le voir se relever, se battre et se retrouver vainqueur. Elle repasserait le voir un jour, pour sûr. Elle était fan.
Puis l'excitation de la victoire se dissipa pour laisser place aux prochains combat. Ellana toussota, gênée, se rendant compte qu'elle s'était un peu trop laissé aller. Le gros barbare qu'elle avait faillit provoquer tantôt, la regarda en haussant un sourcil, la jugeant. L'elfe haussa les épaules et l'ignora.
Ainsi, la prochaine étape serait une bataille d'élémentaire donc. Les différentes combattantes se présentaient, toutes entrant en scène de façon théâtrale et jouant de leurs éléments, Ellana les regarda d'un air désintéressé. Pourquoi devait-elle autant mettre leurs formes en avant. Même de loin, le postérieur d'Elektra était relativement visible, reflétant les rayons du soleil sur ses jambonneaux. Qu'importait, en tout cas, ça ne serait pas sa préférée.
Le combat commença dans un amas d'éléments se rencontrant. Cela allait être prometteur.
Tour 3 - Post 3
Terra - 36
Le peu de fois où il avait communiqué avec d'autres êtres vivants, il se faisait aussi glacial mais paisible. C'était peut être dans sa nature d'être aussi lugubre. Il n'empêchait que, malgré son comportement sombre, elle s'était attachée à cette entité. Le voir ainsi se faire transpercer l’œil, lui pinça le cœur, comme si elle voyait un ami se battre à mort. Finalement, le voir se faire blesser lui permit plus facilement d'apprécier le fait de voir les combattants mordre la poussière. Mentalement, elle l'encourageait. Elle ne voulait pas exprimer son engouement pour les combats, mais subissait bel et bien l'enthousiasme de le voir gagner.
Cependant, rien n'était joué. Le lanconda était tombé. Laissant un silence dans les gradins de le voir ainsi échouer. Certains encourageaient les rebelles, mais les supporters de la bête espéraient en silence un retournement de situation. Ellana était mécontente, en colère même de voir cette survivante arrogante faire la fière. Pourtant elle pouvait l'être n'est-ce pas ? Survivre face à un tel combat était laborieux. Mais non. Maintenant, l'elfe soutenait sincèrement un parti. Elle ne put s'empêcher de la huer quand d'autres spectateurs l'ont fait.
Lorsque Cobra se releva, elle suivit le mouvement de foule en se levant et l'acclamant. Toute gaie de le voir se relever, se battre et se retrouver vainqueur. Elle repasserait le voir un jour, pour sûr. Elle était fan.
Puis l'excitation de la victoire se dissipa pour laisser place aux prochains combat. Ellana toussota, gênée, se rendant compte qu'elle s'était un peu trop laissé aller. Le gros barbare qu'elle avait faillit provoquer tantôt, la regarda en haussant un sourcil, la jugeant. L'elfe haussa les épaules et l'ignora.
Ainsi, la prochaine étape serait une bataille d'élémentaire donc. Les différentes combattantes se présentaient, toutes entrant en scène de façon théâtrale et jouant de leurs éléments, Ellana les regarda d'un air désintéressé. Pourquoi devait-elle autant mettre leurs formes en avant. Même de loin, le postérieur d'Elektra était relativement visible, reflétant les rayons du soleil sur ses jambonneaux. Qu'importait, en tout cas, ça ne serait pas sa préférée.
Le combat commença dans un amas d'éléments se rencontrant. Cela allait être prometteur.
Tour 3 - Post 3
Terra - 36
Invité
Invité
Le charme de Miracle est impressionnant, je me demande même s’il n’a pas son mana qui aide à faire cela à ce stade. Quoi qu’il est parfaitement adorable, surtout à cet âge-là et ne pas l’admettre serait un crime. Oui, simplement un crime.
Mes yeux tournent vers l’emplacement du prince des songes dont m’a parlé Capella parce que je ne voudrais pas perdre cet objectif-là de vu, mais visiblement il n’est plus là. Une grimace se forme sur mon visage et un goût un peu amer se forme dans ma bouche. On a raté notre chance, nous aurions dû suivre les ombres sans faire attention au reste, c’est trop tard maintenant.
– Oui, on parlera de l’île ailleurs, c’est mieux…
Pour ce qu’il reste à en dire. Le sel de ce qui est arrivé rend l’océan qui entourait ce lopin de terre tout ce qu’il y a de plus fade. L’impression que tout me coupe l’herbe sous le pied avant même d’avoir pu faire le moindre effort pour que ça se passe mieux est désagréable. Oui, parler d’autre chose sera mieux, puis en territoire reikois et avec trop d’oreilles dont on ne connaît pas l’allégeance ce n’est pas très malin.
Ma main se porte sur la tête la plus à droite de Miracle avant de voyager de tête en tête après l’intervention de l’homme inconnu au bataillon. La réaction du chiot m’étonne un peu, mais il est encore jeune et cela ne fait pas non plus longtemps que je l’ai, donc je ne vais pas admettre que je sais tout de lui. Je n’ai même pas idée de quoi il est capable en magie pour tout dire.
– Il est à moi. Désolé s’il a été… euh… insultant ?
Je ne sais pas trop si on dit cela d’un chiot qui réagit comme il l’a fait avec un inconnu. Il a l’air de s’y connaître un peu en animaux s’il pense que Miracle le teste. Je n’avais aucune idée qu’il pouvait faire cela. Est-ce que je suis encore en plein test pour savoir si je vais être un bon propriétaire pour lui ? Est-ce que c’est parce que je n’ai jamais réussi ce test que mes animaux ont soient fuis, soient morts à chaque fois que j’en est eu pour le moment ? Peut-être est-ce le pourquoi du comment de tout.
– Il y avait des places attribuées ? Mince, je n’avais même pas fait attention à cela.
Bon visiblement Capella dit que ce n’est pas le cas. Peut-être qu’il y a eu une erreur de compréhension. Ma sœur à forcément raison. Elle ne dirait pas cela avec autant d’assurance si ce n’était pas le cas.
– Pour les…
Je me coupe dans ma phrase pour expliquer ce que les rebelles ont fait, parce que, je l’avoue, je ne sais pas trop. Les coutumes rékoises me sont un peu inconnues pour ce qu’il faut faire exactement en crime pour finir en repas sur la place publique ainsi. Heureusement, par un heureux hasard, c’est la dernière survivante du groupe qui répond à la question.
– Ha ! Des adorateurs des titans. Possiblement des personnes en lien avec ce qui s’est passé à sable d’or, je suppose.
Encore plus logique du coup qu’ils aient terminé ainsi. Mon attention se tourne d’un coup sur le gobelin qui me demande au final de payer pour Miracle. Mince, cela aussi je ne savais pas qu’il fallait payer pour les animaux. Vraiment, j’aurais dû demander les règles d’admission au gradin avant de venir, surtout que je n’ai pas pris ma bourse avec moi. Je ne vais pas pouvoir demander à Capella sinon elle va tuer le chiot pour ne plus avoir à payer sa place. Ça serait vraiment moche qu’il meure ainsi.
– Euh…
Je prends mon air le plus larmoyant, mets un peu de mana dans ma voix instinctivement et fais rouler ma prochaine phrase comme un bout de balade en espérant que ça aide à avoir un peu la pitié des gens autour pour soi ne pas payer, soit avoir quelqu’un qui paiera pour moi.
– J’ai oublié ma bourse, quelqu’un pourrait faire un geste pour mon adorable chiot ? C’est possible sinon de faire comme s’il n’était pas là ? Il est vraiment sage.
Comme pour appuyer mes propos et qu’il avait compris que c’était le moment de faire s’apitoyer les yeux, Miracle fait ses petits yeux de l’amour triste que sait si bien faire un chien qui souhaite quelque chose qu’on lui refuse.
CENDRES
Mes yeux tournent vers l’emplacement du prince des songes dont m’a parlé Capella parce que je ne voudrais pas perdre cet objectif-là de vu, mais visiblement il n’est plus là. Une grimace se forme sur mon visage et un goût un peu amer se forme dans ma bouche. On a raté notre chance, nous aurions dû suivre les ombres sans faire attention au reste, c’est trop tard maintenant.
– Oui, on parlera de l’île ailleurs, c’est mieux…
Pour ce qu’il reste à en dire. Le sel de ce qui est arrivé rend l’océan qui entourait ce lopin de terre tout ce qu’il y a de plus fade. L’impression que tout me coupe l’herbe sous le pied avant même d’avoir pu faire le moindre effort pour que ça se passe mieux est désagréable. Oui, parler d’autre chose sera mieux, puis en territoire reikois et avec trop d’oreilles dont on ne connaît pas l’allégeance ce n’est pas très malin.
Ma main se porte sur la tête la plus à droite de Miracle avant de voyager de tête en tête après l’intervention de l’homme inconnu au bataillon. La réaction du chiot m’étonne un peu, mais il est encore jeune et cela ne fait pas non plus longtemps que je l’ai, donc je ne vais pas admettre que je sais tout de lui. Je n’ai même pas idée de quoi il est capable en magie pour tout dire.
– Il est à moi. Désolé s’il a été… euh… insultant ?
Je ne sais pas trop si on dit cela d’un chiot qui réagit comme il l’a fait avec un inconnu. Il a l’air de s’y connaître un peu en animaux s’il pense que Miracle le teste. Je n’avais aucune idée qu’il pouvait faire cela. Est-ce que je suis encore en plein test pour savoir si je vais être un bon propriétaire pour lui ? Est-ce que c’est parce que je n’ai jamais réussi ce test que mes animaux ont soient fuis, soient morts à chaque fois que j’en est eu pour le moment ? Peut-être est-ce le pourquoi du comment de tout.
– Il y avait des places attribuées ? Mince, je n’avais même pas fait attention à cela.
Bon visiblement Capella dit que ce n’est pas le cas. Peut-être qu’il y a eu une erreur de compréhension. Ma sœur à forcément raison. Elle ne dirait pas cela avec autant d’assurance si ce n’était pas le cas.
– Pour les…
Je me coupe dans ma phrase pour expliquer ce que les rebelles ont fait, parce que, je l’avoue, je ne sais pas trop. Les coutumes rékoises me sont un peu inconnues pour ce qu’il faut faire exactement en crime pour finir en repas sur la place publique ainsi. Heureusement, par un heureux hasard, c’est la dernière survivante du groupe qui répond à la question.
– Ha ! Des adorateurs des titans. Possiblement des personnes en lien avec ce qui s’est passé à sable d’or, je suppose.
Encore plus logique du coup qu’ils aient terminé ainsi. Mon attention se tourne d’un coup sur le gobelin qui me demande au final de payer pour Miracle. Mince, cela aussi je ne savais pas qu’il fallait payer pour les animaux. Vraiment, j’aurais dû demander les règles d’admission au gradin avant de venir, surtout que je n’ai pas pris ma bourse avec moi. Je ne vais pas pouvoir demander à Capella sinon elle va tuer le chiot pour ne plus avoir à payer sa place. Ça serait vraiment moche qu’il meure ainsi.
– Euh…
Je prends mon air le plus larmoyant, mets un peu de mana dans ma voix instinctivement et fais rouler ma prochaine phrase comme un bout de balade en espérant que ça aide à avoir un peu la pitié des gens autour pour soi ne pas payer, soit avoir quelqu’un qui paiera pour moi.
– J’ai oublié ma bourse, quelqu’un pourrait faire un geste pour mon adorable chiot ? C’est possible sinon de faire comme s’il n’était pas là ? Il est vraiment sage.
Comme pour appuyer mes propos et qu’il avait compris que c’était le moment de faire s’apitoyer les yeux, Miracle fait ses petits yeux de l’amour triste que sait si bien faire un chien qui souhaite quelque chose qu’on lui refuse.
CENDRES
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- Pour le Nova : 93
Citoyen du monde
Rêve
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TOUR 3 - POST 2
Ne pas être un danger. Bien entendu, Rêve ne se serait usuellement pas qualifié comme tel. Il aspirait certes à refondre le monde dans son entièreté, mais il le faisait bien sûr dans l'intérêt de l'univers et non pour le voir s'écrouler. En potentiel despote inconscient de l'être et incapable de juger sa propre arrogance, il n'avait donc rien à cacher et ce fut d'un sourire honnête suivi d'un hochement de tête se voulant courtois qu'il gratifia la militaire soucieuse, avant de répondre dans un murmure :
"Cette Dame est précieuse. Vous faites bien de vous montrer prudente."
Si user du nom de la Griffe s'était montré salvateur pour Rêve, il ne pouvait s'empêcher de trouver la chose curieuse. Il était étrange de s'attirer tant de clémence de la part des hommes de celui qui avait jugé bon d'annihiler une part de son œuvre par pure inquiétude pour son peuple; et il était d'autant plus surprenant de pouvoir invoquer si aisément le nom de ce bourreau en armure pour échapper à de potentielles situations inconvenantes. Le calme étant tout de même revenu, ce fut à nouveau sans la moindre crainte que Rêve retourna à sa conversation, non sans jeter à l'orc des regards en biais. Analysant la gestuelle et les aspects du comportement de la géante, Rêve établissait sans mal quel lien entretenait la professeure avec la militaire.
Respect, admiration, associé à une note de nervosité. Tentait-elle d'apparaître face à Misry sous son meilleur jour ? C'était probable. Cela en disait d'ailleurs davantage sur l'enseignante que sur celle qui semblait l'aduler. Il était donc possible d'être reconnu en terre impériale autrement que par ses pures aptitudes martiales ? Cette délicieuse rencontre prenait désormais de toutes autres dimensions. Il y avait de la matière à exploiter, car s'offrir un contact privilégié avec un personnage si influent que cette dernière constituait un atout de taille. Un détail, d'ailleurs, n'avait pas échappé aux oreilles de la chouette métamorphosée :
La Griffe, tout comme cette Oyun, avait fait partie un jour des élèves de Misry. Si ce respect que le soldat avait pour sa professeure s'étendait jusqu'aux grades supérieurs, alors un nouvel axe de contrôle se dessinait doucement. Sans se montrer particulièrement revanchard, Rêve préférait de loin traiter avec une intellectuelle dotée d'une longévité étendue ainsi que d'une sagesse indéniable, plutôt qu'avec un loup enragé désireux de protéger son troupeau de tout pouvoir extérieur. Misry prit alors la parole et lorsqu'elle lui demanda quels étaient ses pronostics pour le prochain combat, Rêve sembla réfléchir un moment. Tout en prenant en compte les arguments pertinents d'Oyun et de la savante, il s'en tint toutefois à sa première idée.
"C'est un choix difficile..."
Avec une certaine désinvolture, le démon métamorphosé leva sa main libre et après un bref tremblement, l'une des théières argentées s'éleva dans les airs pour venir verser par elle-même une partie de son contenu directement dans le verre de l'entité chimérique, avant d'être reposé là où il avait été saisi par télékinésie. Jaugeant une dernière fois les combattantes en train de prendre position sur le sable de l'arène, il pointa Pyrra du doigt tout en humant furtivement le délicat fumet provenant de sa boisson :
"Le feu. Je mise sur la fougue embrasée de votre peuple. L'espoir brûlant de ceux qui combattent l'inéluctable. Vous avez jadis déformé ce que beaucoup estimaient être le destin de l'Humanité et vous avez rebâti votre civilisation sur les cendres des Titans eux-mêmes, après tout."
Ne pas être un danger. Bien entendu, Rêve ne se serait usuellement pas qualifié comme tel. Il aspirait certes à refondre le monde dans son entièreté, mais il le faisait bien sûr dans l'intérêt de l'univers et non pour le voir s'écrouler. En potentiel despote inconscient de l'être et incapable de juger sa propre arrogance, il n'avait donc rien à cacher et ce fut d'un sourire honnête suivi d'un hochement de tête se voulant courtois qu'il gratifia la militaire soucieuse, avant de répondre dans un murmure :
"Cette Dame est précieuse. Vous faites bien de vous montrer prudente."
Si user du nom de la Griffe s'était montré salvateur pour Rêve, il ne pouvait s'empêcher de trouver la chose curieuse. Il était étrange de s'attirer tant de clémence de la part des hommes de celui qui avait jugé bon d'annihiler une part de son œuvre par pure inquiétude pour son peuple; et il était d'autant plus surprenant de pouvoir invoquer si aisément le nom de ce bourreau en armure pour échapper à de potentielles situations inconvenantes. Le calme étant tout de même revenu, ce fut à nouveau sans la moindre crainte que Rêve retourna à sa conversation, non sans jeter à l'orc des regards en biais. Analysant la gestuelle et les aspects du comportement de la géante, Rêve établissait sans mal quel lien entretenait la professeure avec la militaire.
Respect, admiration, associé à une note de nervosité. Tentait-elle d'apparaître face à Misry sous son meilleur jour ? C'était probable. Cela en disait d'ailleurs davantage sur l'enseignante que sur celle qui semblait l'aduler. Il était donc possible d'être reconnu en terre impériale autrement que par ses pures aptitudes martiales ? Cette délicieuse rencontre prenait désormais de toutes autres dimensions. Il y avait de la matière à exploiter, car s'offrir un contact privilégié avec un personnage si influent que cette dernière constituait un atout de taille. Un détail, d'ailleurs, n'avait pas échappé aux oreilles de la chouette métamorphosée :
La Griffe, tout comme cette Oyun, avait fait partie un jour des élèves de Misry. Si ce respect que le soldat avait pour sa professeure s'étendait jusqu'aux grades supérieurs, alors un nouvel axe de contrôle se dessinait doucement. Sans se montrer particulièrement revanchard, Rêve préférait de loin traiter avec une intellectuelle dotée d'une longévité étendue ainsi que d'une sagesse indéniable, plutôt qu'avec un loup enragé désireux de protéger son troupeau de tout pouvoir extérieur. Misry prit alors la parole et lorsqu'elle lui demanda quels étaient ses pronostics pour le prochain combat, Rêve sembla réfléchir un moment. Tout en prenant en compte les arguments pertinents d'Oyun et de la savante, il s'en tint toutefois à sa première idée.
"C'est un choix difficile..."
Avec une certaine désinvolture, le démon métamorphosé leva sa main libre et après un bref tremblement, l'une des théières argentées s'éleva dans les airs pour venir verser par elle-même une partie de son contenu directement dans le verre de l'entité chimérique, avant d'être reposé là où il avait été saisi par télékinésie. Jaugeant une dernière fois les combattantes en train de prendre position sur le sable de l'arène, il pointa Pyrra du doigt tout en humant furtivement le délicat fumet provenant de sa boisson :
"Le feu. Je mise sur la fougue embrasée de votre peuple. L'espoir brûlant de ceux qui combattent l'inéluctable. Vous avez jadis déformé ce que beaucoup estimaient être le destin de l'Humanité et vous avez rebâti votre civilisation sur les cendres des Titans eux-mêmes, après tout."
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Valmyria
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Amusée, Misry dévisagea quelques instants l'orc qui était venue s'asseoir et décrivait la nouvelle position d'Usha, visiblement elle aussi sous la coupe de la Griffe.
- Et bien. Il semblerait que le chef de nos armées aiment s'entourer des bons éléments. J'espère que cela plaira un peu plus à Usha que ce qu'elle faisait autrefois. Si j'ai l'occasion après les combats, j'essaierai devenir la saluer, même si je pense que votre régiment a d'autres projets.
Elle marqua une courte pause, laissant son regard glisser doucement sur les gradins puis sur le sable de l'arène.
- J'aimerai me souvenir de tous mes élèves. Mais je dois être honnête, au bout de tant d'années d'enseignements, je ne retiens que celles et ceux qui parviennent à éveiller en moi un certain intérêt.
La phrase avait été prononcée avec un sourire doux. Le potentiel des guerriers. Leur fougue et leurs motivations. Voila des traits qu'elle avait appris à reconnaître aux fils des siècles. Qu'elle parvenait sans mal à repérer et qui l'aidait à sortir de la masse les futurs élèves prometteurs. Un éclat élémentaire attira alors son attention vers l'arène. Les combats faisaient rage et cette fois l'ambiance était tout de même moins dramatique dans les gradins. Présentées sous un jour qui n'évoquait ni l'esclavage ni la mort d'une bête manipulée par la science, le public se prêtait un peu plus au jeu et les preneurs de paris en semblaient ravis. Ecoutant les pronostics d'Oyun, puis de Rêve, la rouquine ricana doucement face à la remarque de l'être halluciné.
- Il est vrai que le feu fait partie intégrante de notre histoire. Même notre dragon gardien en crache, et même notre Empereur le manipule. Elle récoltera de nombreux paris à son égard, j'en suis certaine. Cependant, Nova pourrait lui opposer une résistance farouche et altérer l'impact de ses pouvoirs sur le terrain. Ce qui l'affaiblirait obligatoirement vis à vis des autres combattantes comme Terra ou Elektra. Concernant cette dernière, je pense également qu'il s'agit d'un choix judicieux. Ne serait-ce qu'à cause de l'entrave qu'elle peut imposer à ses adversaires, et de la rapidité d'exécution de son pouvoir elle possède de nombreux atouts. Elle est également la moins... protégée, des guerrière, ce qui lui fait gagner en mobilité même si elle perd en protection. Encore une fois, je pense que Terra est celle qui a le plus de chances d'en sortir victorieuse, mais la flamboyante pourrait nous surprendre.
Véritablement curieuse, l'élémentaire de sable fixa les combats quelques instants, ne s'en détournant que pour servir à boire à ses invités ou pour elle même siroter quelque chose. Se replaçant ensuite doucement après un long étirement dans son siège, la rousse à la peau mate observa du coin de l'œil la chouette métamorphosée, puis l'orc à ses côtés.
- Au fait, j'ai une question pour vous deux. Que pensez-vous de ce qui est arrivé à Kaizoku? J'ai crut voir beaucoup de républicains dans les gradins, aussi je me demandai comment ils devaient vivre les événements ayant marqué l'île aux pirates.
- Et bien. Il semblerait que le chef de nos armées aiment s'entourer des bons éléments. J'espère que cela plaira un peu plus à Usha que ce qu'elle faisait autrefois. Si j'ai l'occasion après les combats, j'essaierai devenir la saluer, même si je pense que votre régiment a d'autres projets.
Elle marqua une courte pause, laissant son regard glisser doucement sur les gradins puis sur le sable de l'arène.
- J'aimerai me souvenir de tous mes élèves. Mais je dois être honnête, au bout de tant d'années d'enseignements, je ne retiens que celles et ceux qui parviennent à éveiller en moi un certain intérêt.
La phrase avait été prononcée avec un sourire doux. Le potentiel des guerriers. Leur fougue et leurs motivations. Voila des traits qu'elle avait appris à reconnaître aux fils des siècles. Qu'elle parvenait sans mal à repérer et qui l'aidait à sortir de la masse les futurs élèves prometteurs. Un éclat élémentaire attira alors son attention vers l'arène. Les combats faisaient rage et cette fois l'ambiance était tout de même moins dramatique dans les gradins. Présentées sous un jour qui n'évoquait ni l'esclavage ni la mort d'une bête manipulée par la science, le public se prêtait un peu plus au jeu et les preneurs de paris en semblaient ravis. Ecoutant les pronostics d'Oyun, puis de Rêve, la rouquine ricana doucement face à la remarque de l'être halluciné.
- Il est vrai que le feu fait partie intégrante de notre histoire. Même notre dragon gardien en crache, et même notre Empereur le manipule. Elle récoltera de nombreux paris à son égard, j'en suis certaine. Cependant, Nova pourrait lui opposer une résistance farouche et altérer l'impact de ses pouvoirs sur le terrain. Ce qui l'affaiblirait obligatoirement vis à vis des autres combattantes comme Terra ou Elektra. Concernant cette dernière, je pense également qu'il s'agit d'un choix judicieux. Ne serait-ce qu'à cause de l'entrave qu'elle peut imposer à ses adversaires, et de la rapidité d'exécution de son pouvoir elle possède de nombreux atouts. Elle est également la moins... protégée, des guerrière, ce qui lui fait gagner en mobilité même si elle perd en protection. Encore une fois, je pense que Terra est celle qui a le plus de chances d'en sortir victorieuse, mais la flamboyante pourrait nous surprendre.
Véritablement curieuse, l'élémentaire de sable fixa les combats quelques instants, ne s'en détournant que pour servir à boire à ses invités ou pour elle même siroter quelque chose. Se replaçant ensuite doucement après un long étirement dans son siège, la rousse à la peau mate observa du coin de l'œil la chouette métamorphosée, puis l'orc à ses côtés.
- Au fait, j'ai une question pour vous deux. Que pensez-vous de ce qui est arrivé à Kaizoku? J'ai crut voir beaucoup de républicains dans les gradins, aussi je me demandai comment ils devaient vivre les événements ayant marqué l'île aux pirates.
- Spoiler:
Deuxième post du tour 3
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Stadzank
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Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: D
Lui qui pensait avoir donné l’impression de jouer l’homme d’affaire prêt à saisir toutes les opportunités pour calmer les ardeurs de la Républicaine, c’était ratée. Même si elle cachait quelque peu son visage derrière son éventail, elle avait l’air vraiment enjoué de faire la discussion avec... lui, le petit homme vert disgracieux pas plus grand qu’un enfant de 5 ans.
Assis sur une chaise conçue pour des “adultes” avec ses jambes qui pouvaient se balancer sous ses fesses sans toucher le sol, l’imposteur se demanda comment il pouvait inspirer tant de sympathie chez la diplomate. La République allait-elle si mal en ce moment pour qu’elle ait besoin d’investisseurs étrangers pour remonter la pente ? Une hypothèse à prendre avec des pincettes tout de même car il était vrai également que les Reikois, depuis l’attaque des Titans, l’avait mauvaise et ne souhaitait plus vraiment être en affaire avec la République. Peut-être que le gobelin se trouvait être le seul Reikois à être avenant avec la diplomate ?
Mais il devait quand même rester méfiant, peut-être que la dame jouait elle aussi un rôle. Et si elle en jouait un, il était - mis à part le coup de l’éventail - parfait. Créer des liens en République, ça ne pouvait être que bénéfique pour les affaires du cousin et les futures basses besognes pour ses Maîtres, alors il se devait de jouer à fond le coup de la mascarade.
A sa proposition de l’appeler par son prénom et pour les félicitations concernant la victoire de l’horrible bestiole qu’il venait de soutenir, il répondit par un hochement de tête poli. Mais lorsque la dame lui proposa un pari, l’œil du gobelin pétilla instinctivement –c'est vrai que les paris il adorait ça - et en fit des caisses en applaudissant avec ses petites mains.
Quelle bonne idée, Votre Excell... Euh, Rim, hum. D’ailleurs vous pouvez m’appeler simplement Strytart, dit-il de sa petite voix fluette avec un petit sourire. Lorsqu’on joue, je préfère qu’on parte sur un pied d’égalité.
Petit clin d’œil taquin. C’est vrai qu’il était sympa ce noble gobelin finalement : comme quoi ce costume pourrait surement lui ouvrir plein d’autres portes. Lorsque la républicaine lui donna les règles du pari, l’espion remarqua qu’il n’aurait finalement d’autres choix que de réapparaître sous ces traits ou alors de disparaître comme les ombres qu’il aimait manipuler à sa guise.
Entendu. Je dois vous dire que je vois bien cette “Pyrra” embraser ses adversaires. D’ailleurs il est clair qu’elle aura le soutien des locaux, ce qui n’est pas négligeable lorsque la fatigue va se faire sentir... Mais si je puis me permettre, si vous êtes en poste au Reike, surement à Ikusa je suppose, comment allez-vous pouvoir m’inviter dans un des plus beaux restaurants de Liberty ?
Petite question mais pleine de suggestions. En tout cas, prétendre d'avoir l’assurance de remporter la victoire même à un jeu aussi aléatoire que ce petit pari était un trait bien reikois qu’il se délectait de jouer. Son regard oscillant entre les combattantes qui s’en mettaient déjà plein la tronche et l’ambassadrice, l’imposteur espérait en savoir un peu plus sur sa voisine sans rater une miette du spectacle, lâchant parfois même des : Allez Pyrra ! enjoués.
Assis sur une chaise conçue pour des “adultes” avec ses jambes qui pouvaient se balancer sous ses fesses sans toucher le sol, l’imposteur se demanda comment il pouvait inspirer tant de sympathie chez la diplomate. La République allait-elle si mal en ce moment pour qu’elle ait besoin d’investisseurs étrangers pour remonter la pente ? Une hypothèse à prendre avec des pincettes tout de même car il était vrai également que les Reikois, depuis l’attaque des Titans, l’avait mauvaise et ne souhaitait plus vraiment être en affaire avec la République. Peut-être que le gobelin se trouvait être le seul Reikois à être avenant avec la diplomate ?
Mais il devait quand même rester méfiant, peut-être que la dame jouait elle aussi un rôle. Et si elle en jouait un, il était - mis à part le coup de l’éventail - parfait. Créer des liens en République, ça ne pouvait être que bénéfique pour les affaires du cousin et les futures basses besognes pour ses Maîtres, alors il se devait de jouer à fond le coup de la mascarade.
A sa proposition de l’appeler par son prénom et pour les félicitations concernant la victoire de l’horrible bestiole qu’il venait de soutenir, il répondit par un hochement de tête poli. Mais lorsque la dame lui proposa un pari, l’œil du gobelin pétilla instinctivement –c'est vrai que les paris il adorait ça - et en fit des caisses en applaudissant avec ses petites mains.
Quelle bonne idée, Votre Excell... Euh, Rim, hum. D’ailleurs vous pouvez m’appeler simplement Strytart, dit-il de sa petite voix fluette avec un petit sourire. Lorsqu’on joue, je préfère qu’on parte sur un pied d’égalité.
Petit clin d’œil taquin. C’est vrai qu’il était sympa ce noble gobelin finalement : comme quoi ce costume pourrait surement lui ouvrir plein d’autres portes. Lorsque la républicaine lui donna les règles du pari, l’espion remarqua qu’il n’aurait finalement d’autres choix que de réapparaître sous ces traits ou alors de disparaître comme les ombres qu’il aimait manipuler à sa guise.
Entendu. Je dois vous dire que je vois bien cette “Pyrra” embraser ses adversaires. D’ailleurs il est clair qu’elle aura le soutien des locaux, ce qui n’est pas négligeable lorsque la fatigue va se faire sentir... Mais si je puis me permettre, si vous êtes en poste au Reike, surement à Ikusa je suppose, comment allez-vous pouvoir m’inviter dans un des plus beaux restaurants de Liberty ?
Petite question mais pleine de suggestions. En tout cas, prétendre d'avoir l’assurance de remporter la victoire même à un jeu aussi aléatoire que ce petit pari était un trait bien reikois qu’il se délectait de jouer. Son regard oscillant entre les combattantes qui s’en mettaient déjà plein la tronche et l’ambassadrice, l’imposteur espérait en savoir un peu plus sur sa voisine sans rater une miette du spectacle, lâchant parfois même des : Allez Pyrra ! enjoués.
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Voici ma modeste contribution pour Pyrra :
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C-Crotte de nez? Elle l'avait vraiment appelée comme ça cette pimbêche? Qu'elle tente de lui mettre un coup de pied, Violette voulait bien le comprendre. Mais l'insulter de la sorte? C'était vraiment limite. Surtout compte tenu de son apparence de paumée là, avec ses yeux bizarre et son bras qui l'était bien plus encore. D'ailleurs, il avait quoi son bras? A présent agacée et grognon, la petite furie verte posa ses poings sur ses hanches avant de se pencher un peu en avant, malgré sa petite taille.
- Ouh il est grognon tout plein le gros bébé. Bouhou il est pas content car il introduit des animaux dans un espace publique et doit à présent payer? Il est tout fâché-grognon? Il est tout triste qu'il commence à parler de crotte de nez comme un gosse? Imagine penser que je fais la mendiante quand je ne suis pas forcée de porter des... Elle observa la tenue de Capella. Vêtements aussi disharmonieux. Nan je rigole. Mais imagine quand même.
Un long soupire s'échappa de la gorge de la gobeline tandis qu'elle se redressait en sortant un parchemin qu'elle déroula devant son nouveau public. Fixant le jeune homme, qui semblait bien plus aimable que la garce blonde se trouvant à ses côtés - les rivales se reconnaissaient entre elles - Violette commença donc une lecture spontanée.
- Règlement intérieur du colisée de Taisen, article cinquante trois, alinéa B. Tout animal domestique présent dans les gradins se doit de payer une taxe d'entrée de trois pièces d'argent afin de couvrir les frais de nettoyage du personnel de l'arène ainsi que la potentielle nuisance que l'animal peut représenter pour les autres spectateurs. Si la bête s'avère être une entité fantastique ou exotique tels que des gobelins ou des cerberus, la taxe peut s'élever jusqu'à cinq pièces d'argent. Elle ré-enroula le parchemin avant de le placer dans son sac, souriant au passage à ses interlocuteurs. Je ne fais que faire respecter les règles de cette arène, dont les fonds seront d'ailleurs reversés aux nécessiteux. Qu'est-ce qu'une pièce d'argent pour vous? Pas grand chose. Mais pour un pauvre enfant estropié de Sable d'Or dont les parents ont été dévorés devant lui sans pouvoir lui dire au revoir? Cela peut tout changer...
Elle tendit de nouveau sa main, souriant d'un bout à l'autre de ses oreilles et dévoilant ses dents pointues. Bien sûr, le parchemin ne portait aucun écrit. En fait, c'était juste un parchemin vierge. Mais ça, personne ne le savait. Si le jeune homme et la garce ne donnèrent rien, les propos de ce dernier semblèrent attirer la sympathie de quelques badauds qui vinrent déposer dans la paume de Vivi plusieurs piécettes d'argent. En fait, il y avait vraiment pas mal de monde qui venait déposer de l'argent dans sa main. Si bien qu'elle dut rapidement tendre la seconde. Arrêtant les dons soudains et les plaçant dans sa bourse, la petite furie verte arqua un sourcil en se demandant si c'était son discours, ou les mots du brun aux yeux étranges qui avait convaincus le plus de monde. En fait, peu lui importait comme l'argent était rentré. Ricanant doucement et faisant une révérence volontairement pompeuse, Violette en profita pour faire un grand clin d'œil à la blonde qui la fixait, histoire d'appuyer un peu plus la provocation.
- L'arène vous remercie de votre don, tout comme tous ces enfants meurtris et esseulés. Profitez bien du spectacle. A pluuuuuuuuuus!!!
Elle leva la main alors qu'elle se mit rapidement à filer, accélérant ses pas à l'aide de ses propres pouvoirs. Après tout, elle n'était pas complètement certaine que le bulldog blond n'allait pas se jeter à sa poursuite, ayant rapidement compris sa supercherie. Quelques secondes après seulement, la furie revint rapidement à son objectif principal: faire de l'argent. Analysant la foule, le petit bout de femme laissa ses yeux améthystes glisser sur les différents spectateurs, jusqu'à repérer finalement une jeune elfe à la chevelure blonde. Si cette dernière n'avait rien de particulier qui attira l'attention de la gobo, le barbare à l'air stupide se trouvant à ses côtés était une autre paire de manche. Se glissant parmi les spectateurs, le petit bout de femme verdâtre arriva rapidement jusque derrière le mastodonte. Observant la bourse pleine se trouvant à sa ceinture, un sourire amusé se dessina sur les lèvres de Violette tendit qu'elle tendait sa main vers l'objet de sa convoitise.
Seulement, et alors qu'elle allait s'en emparer, un grand mouvement de foule vint la perturber. Enjoués par une passe d'arme qu'elle n'observait pas et qui s'était effectuée entre les différentes élémentaires, la main agile de la demoiselle et manqua de peu la bourse. Enfin. Non. Elle la toucha, mais ne parvint qu'à la décrocher plutôt que s'en emparer. Et tout cela aurait pu s'arrêter là. Si le barbare ne l'avait pas remarqué. S'attendant à se prendre une remarque, Violette commença à s'enfoncer légèrement dans la foule qui ne la remarquait pas mais s'arrêta en constatant que ce n'était pas vers elle que le barbare se tournait.
- Et en plus tu cherches à me voler femme??
Retenant un rire qui l'aurait trahie, Violette resta bouche bée dans ce coup du sort. Le hasard semblait être de son côté car le bourru ne l'avait même pas remarquée. S'il était déjà bien plus grand que l'elfe, le bougre devait facilement mesurer deux fois la taille de la petite furie. S'en prendre à lui avait vraiment été une erreur de jugement. Même si la faute revenait au public, pas à elle. Deux options se présentaient alors. Laisser les choses se faire, et voir comment la dispute tournerait. Ou intervenir. Si elle n'avait aucun remord, la gobeline savait qu'une bagarre attirerait les nombreux soldats présents et, plus que tout, elle ne souhaitait pas qu'on puisse la remarquer et questionner la présence de toutes ces pièces sur elle. Alors, comme l'âme charitable qu'elle était, elle déposa en catimini la bourse sur le sol derrière le barbare et toussota pour qu'il tourne son attention vers elle. Une fois certaine qu'il l'avait remarquée, la petite boule avide qu'était violette pointa du doigt la bourse qui se trouvait par terre.
- Navrée d'intervenir dans votre rendez-vous galant, mais je crains qu'il y ait mésentente. Cette dame n'a aucunement cherché à vous subtiliser vos biens, ces derniers semblent juste être malheureusement tombés par terre lors du dernier hourra de la foule. Je suis témoin, cette personne n'y est pour rien.
Un sourire, doux. Complètement faux. Lancé pour calmer le molosse aux gros muscles. Et, lorsque son regard se porta sur l'elfe blonde, un léger clin d'œil discret. Elle assurait ses arrières après tout. Vraiment, quelle personnalité admirable elle avait!
- Ouh il est grognon tout plein le gros bébé. Bouhou il est pas content car il introduit des animaux dans un espace publique et doit à présent payer? Il est tout fâché-grognon? Il est tout triste qu'il commence à parler de crotte de nez comme un gosse? Imagine penser que je fais la mendiante quand je ne suis pas forcée de porter des... Elle observa la tenue de Capella. Vêtements aussi disharmonieux. Nan je rigole. Mais imagine quand même.
Un long soupire s'échappa de la gorge de la gobeline tandis qu'elle se redressait en sortant un parchemin qu'elle déroula devant son nouveau public. Fixant le jeune homme, qui semblait bien plus aimable que la garce blonde se trouvant à ses côtés - les rivales se reconnaissaient entre elles - Violette commença donc une lecture spontanée.
- Règlement intérieur du colisée de Taisen, article cinquante trois, alinéa B. Tout animal domestique présent dans les gradins se doit de payer une taxe d'entrée de trois pièces d'argent afin de couvrir les frais de nettoyage du personnel de l'arène ainsi que la potentielle nuisance que l'animal peut représenter pour les autres spectateurs. Si la bête s'avère être une entité fantastique ou exotique tels que des gobelins ou des cerberus, la taxe peut s'élever jusqu'à cinq pièces d'argent. Elle ré-enroula le parchemin avant de le placer dans son sac, souriant au passage à ses interlocuteurs. Je ne fais que faire respecter les règles de cette arène, dont les fonds seront d'ailleurs reversés aux nécessiteux. Qu'est-ce qu'une pièce d'argent pour vous? Pas grand chose. Mais pour un pauvre enfant estropié de Sable d'Or dont les parents ont été dévorés devant lui sans pouvoir lui dire au revoir? Cela peut tout changer...
Elle tendit de nouveau sa main, souriant d'un bout à l'autre de ses oreilles et dévoilant ses dents pointues. Bien sûr, le parchemin ne portait aucun écrit. En fait, c'était juste un parchemin vierge. Mais ça, personne ne le savait. Si le jeune homme et la garce ne donnèrent rien, les propos de ce dernier semblèrent attirer la sympathie de quelques badauds qui vinrent déposer dans la paume de Vivi plusieurs piécettes d'argent. En fait, il y avait vraiment pas mal de monde qui venait déposer de l'argent dans sa main. Si bien qu'elle dut rapidement tendre la seconde. Arrêtant les dons soudains et les plaçant dans sa bourse, la petite furie verte arqua un sourcil en se demandant si c'était son discours, ou les mots du brun aux yeux étranges qui avait convaincus le plus de monde. En fait, peu lui importait comme l'argent était rentré. Ricanant doucement et faisant une révérence volontairement pompeuse, Violette en profita pour faire un grand clin d'œil à la blonde qui la fixait, histoire d'appuyer un peu plus la provocation.
- L'arène vous remercie de votre don, tout comme tous ces enfants meurtris et esseulés. Profitez bien du spectacle. A pluuuuuuuuuus!!!
Elle leva la main alors qu'elle se mit rapidement à filer, accélérant ses pas à l'aide de ses propres pouvoirs. Après tout, elle n'était pas complètement certaine que le bulldog blond n'allait pas se jeter à sa poursuite, ayant rapidement compris sa supercherie. Quelques secondes après seulement, la furie revint rapidement à son objectif principal: faire de l'argent. Analysant la foule, le petit bout de femme laissa ses yeux améthystes glisser sur les différents spectateurs, jusqu'à repérer finalement une jeune elfe à la chevelure blonde. Si cette dernière n'avait rien de particulier qui attira l'attention de la gobo, le barbare à l'air stupide se trouvant à ses côtés était une autre paire de manche. Se glissant parmi les spectateurs, le petit bout de femme verdâtre arriva rapidement jusque derrière le mastodonte. Observant la bourse pleine se trouvant à sa ceinture, un sourire amusé se dessina sur les lèvres de Violette tendit qu'elle tendait sa main vers l'objet de sa convoitise.
Seulement, et alors qu'elle allait s'en emparer, un grand mouvement de foule vint la perturber. Enjoués par une passe d'arme qu'elle n'observait pas et qui s'était effectuée entre les différentes élémentaires, la main agile de la demoiselle et manqua de peu la bourse. Enfin. Non. Elle la toucha, mais ne parvint qu'à la décrocher plutôt que s'en emparer. Et tout cela aurait pu s'arrêter là. Si le barbare ne l'avait pas remarqué. S'attendant à se prendre une remarque, Violette commença à s'enfoncer légèrement dans la foule qui ne la remarquait pas mais s'arrêta en constatant que ce n'était pas vers elle que le barbare se tournait.
- Et en plus tu cherches à me voler femme??
Retenant un rire qui l'aurait trahie, Violette resta bouche bée dans ce coup du sort. Le hasard semblait être de son côté car le bourru ne l'avait même pas remarquée. S'il était déjà bien plus grand que l'elfe, le bougre devait facilement mesurer deux fois la taille de la petite furie. S'en prendre à lui avait vraiment été une erreur de jugement. Même si la faute revenait au public, pas à elle. Deux options se présentaient alors. Laisser les choses se faire, et voir comment la dispute tournerait. Ou intervenir. Si elle n'avait aucun remord, la gobeline savait qu'une bagarre attirerait les nombreux soldats présents et, plus que tout, elle ne souhaitait pas qu'on puisse la remarquer et questionner la présence de toutes ces pièces sur elle. Alors, comme l'âme charitable qu'elle était, elle déposa en catimini la bourse sur le sol derrière le barbare et toussota pour qu'il tourne son attention vers elle. Une fois certaine qu'il l'avait remarquée, la petite boule avide qu'était violette pointa du doigt la bourse qui se trouvait par terre.
- Navrée d'intervenir dans votre rendez-vous galant, mais je crains qu'il y ait mésentente. Cette dame n'a aucunement cherché à vous subtiliser vos biens, ces derniers semblent juste être malheureusement tombés par terre lors du dernier hourra de la foule. Je suis témoin, cette personne n'y est pour rien.
Un sourire, doux. Complètement faux. Lancé pour calmer le molosse aux gros muscles. Et, lorsque son regard se porta sur l'elfe blonde, un léger clin d'œil discret. Elle assurait ses arrières après tout. Vraiment, quelle personnalité admirable elle avait!
- Spoiler:
Second post du tour 3
La Veuve Noire
Leonora de Hengebach
Messages : 269
crédits : 2823
crédits : 2823
Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyale neutre
Rang: B
Tour 3- message 1 @Misry Lurrak @Rêve @Oyun
Les victimes s’enchainèrent, il était maintenant évident qu’aucun des traitres ne ressortirait vivant de cette arène. De l’avis de Léonora, cela était une bonne chose.
Le spectacle ne pouvait être mieux orchestré, tout y était présent. Des morts rapides, du suspens, des menaces proférées par une condamnée, la fin de Cobra que l’on pensait mort, qui revient et triomphe !
Que demander de plus ?
Peut être quatre combattantes aguerries et puissantes maitrisant les éléments. Léonora était presque déçue. Quand allait-il y avoir ces incroyables hommes guerriers ? La bouche en cul de poule une fraction de seconde, le temps d’accepter la frustration, puis elle se mit à applaudir ces femmes au charisme indiscutable, dans des tenues qui ne laissaient place à aucune imagination pour la plupart d’entre elles.
Le combat s’enchaina rapidement, aucune d’entre elles ne semblaient se soustraire à l’improvisation, entrées directement dans le vif du sujet entre attaque et défense. Léonora avait déjà sa préférence pour l’une d’entre elles.
Cependant le soleil tapait beaucoup trop pour la noble Républicaine peu habituée à ces conditions météorologiques. Malgré le tissu adapté et protection, elle chercha à nouveau une autre place. Dans un premier temps, elle se contenta d’embrasser du regard les gradins et balcons qui l’entouraient. Avec le spectacle qui avait bien débuté, il était inimaginable qu’une place ombragée soit encore disponible, mais elle tenta sa chance.
Elle traversa toute sa rangée et ennuya une nouvelle fois ce vieil homme qui allait encore user de sa canne pour lui en donner un coup. Léonora imagina volontiers ce qu’elle aurait pu bien lui faire mais se ravisa et chercha désespérément ce petit coin d’ombre quand elle aperçut une à l’ombre des balcons. Elle monta les marches jusqu’à arriver dans le bon rang, se fraya un chemin tant bien que mal en s’excusant jusqu’à ce qu’elle se rendit compte que personne ne prêtait attention à elle. Elle joua donc des coudes jusqu’à arriver à la hauteur d’une rousse flamboyante accompagnée par au moins deux autres, en pleine conversation sur qui avait plus de chance de gagner. Elle confirma les dires de la verte de peau.
Je suis tout à fait d’accord avec vous, Elektra a toutes ses chances selon moi.
Ou comment tenter d’attirer l’attention avant d’enchainer.
Cette place est-elle libre ?
Faites qu’elle le soit, elle n’en pouvait plus et dégagea son visage du voile qui lui servait de protection.
Les victimes s’enchainèrent, il était maintenant évident qu’aucun des traitres ne ressortirait vivant de cette arène. De l’avis de Léonora, cela était une bonne chose.
Le spectacle ne pouvait être mieux orchestré, tout y était présent. Des morts rapides, du suspens, des menaces proférées par une condamnée, la fin de Cobra que l’on pensait mort, qui revient et triomphe !
Que demander de plus ?
Peut être quatre combattantes aguerries et puissantes maitrisant les éléments. Léonora était presque déçue. Quand allait-il y avoir ces incroyables hommes guerriers ? La bouche en cul de poule une fraction de seconde, le temps d’accepter la frustration, puis elle se mit à applaudir ces femmes au charisme indiscutable, dans des tenues qui ne laissaient place à aucune imagination pour la plupart d’entre elles.
Le combat s’enchaina rapidement, aucune d’entre elles ne semblaient se soustraire à l’improvisation, entrées directement dans le vif du sujet entre attaque et défense. Léonora avait déjà sa préférence pour l’une d’entre elles.
Cependant le soleil tapait beaucoup trop pour la noble Républicaine peu habituée à ces conditions météorologiques. Malgré le tissu adapté et protection, elle chercha à nouveau une autre place. Dans un premier temps, elle se contenta d’embrasser du regard les gradins et balcons qui l’entouraient. Avec le spectacle qui avait bien débuté, il était inimaginable qu’une place ombragée soit encore disponible, mais elle tenta sa chance.
Elle traversa toute sa rangée et ennuya une nouvelle fois ce vieil homme qui allait encore user de sa canne pour lui en donner un coup. Léonora imagina volontiers ce qu’elle aurait pu bien lui faire mais se ravisa et chercha désespérément ce petit coin d’ombre quand elle aperçut une à l’ombre des balcons. Elle monta les marches jusqu’à arriver dans le bon rang, se fraya un chemin tant bien que mal en s’excusant jusqu’à ce qu’elle se rendit compte que personne ne prêtait attention à elle. Elle joua donc des coudes jusqu’à arriver à la hauteur d’une rousse flamboyante accompagnée par au moins deux autres, en pleine conversation sur qui avait plus de chance de gagner. Elle confirma les dires de la verte de peau.
Je suis tout à fait d’accord avec vous, Elektra a toutes ses chances selon moi.
Ou comment tenter d’attirer l’attention avant d’enchainer.
Cette place est-elle libre ?
Faites qu’elle le soit, elle n’en pouvait plus et dégagea son visage du voile qui lui servait de protection.
- Vote :
- lancé : 8 pour Elektra
Invité
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Tour 3 - Poste 1
Elia ne sembla pas totalement convaincue par les paroles d'Eloise, sans aucun doute par le fait que le public continuait d'exploser au fur et a mesure que les morts s'accumulaient. Ils avaient beau frapper le serpent, se défendre, ils avaient beau représenter l'un des pires ennemis de l'empire, en la personne de ces fameux traîtres infiltrés dans le Reike, elle ne pouvait s’empêcher d'avoir la nausée a l'idée que leur existence n’était autre qu'un spectacle pour ce peuple qui n'avait pour la plupart jamais mit un pied dans un combat. Ils n'avaient aucune idée de ce que cela représentait. Et pour les autres qui était tout aussi motivé, c’était l'inverse. Ils avaient depuis longtemps franchis une frontière dont ils ne pourraient plus jamais revenir. C’était bien triste.
- C'est la honte pour une reikoise de pas s'éclater a l’arène nan ?
Elle eu un sourire sans joie, alors qu’Éloïse venait s'approcher et poser sa main. Elle la recouvrit de la sienne sans hésiter et la serra dans la sienne en observant la fin du combat. La menace acheva de lui retourner l'estomac. Elle avait déjà eu un petit retour de Zephyr concernant la prochaine mission qu'il voulait lui confier et il fallait bien avouer qu'entendre ce genre de discours n'avait rien pour la rassurer.
- Enfin, au moins on a sans doute vu le pire la, a l'instant. Au pire ce sera pareil, au mieux ce sera au moins intéressant.
Alors qu'on évacuait la créature pour qui Elia n'avait pas le moindre intérêt, bien moins scientifique que son amie, elle posa les yeux sur cette dernière. C’était clairement la plus belle chose des alentours, et elle se surpris a la regarder en souriant un peu bêtement avant de se retourner vers l’arène, qui se préparait au prochain combat. La main toujours autour de celle d'Eloise, elle observa les combattantes.
- Je ne sais pas si c'est un combat a mort. J'espere pas. Je trouverais ça stupide. Le concept me plaît déjà un peu plus, cependant.
Le combat pour l'honneur, uniquement dans un intérêt sportif, ça lui plaisait beaucoup plus. Surtout que les quatre étaient plus...a leurs avantages, dans les tenues respectives qu'elles portaient. Elle ne pu s’empêcher de les observer une a une...elles étaient pas mal et....elle tourna fébrilement la tête vers Eloise, comme pour voir si cette dernière observait de la même manière.
- Hum...
Bon, c’était vrai que celle a droite avait de sacrées fesses mais...elle aussi ! Elle n'avait rien a lui envier ! Elle se racla un peu bruyamment la gorge, comme pour reprendre le centre de la situation, et sembla moins déprimé que cinq minutes avant soudainement.
- J'ai pas spécialement de préférence. L'idée est sympa, elles ont chacune une spécialité qui vient contrer celle d'une autre. La premiere qui aura son homologue inverse perdante, prendra une énorme option sur la victoire.
Elle sembla réfléchir un peu plus longuement, et la première explosion de feu qui ne fit pas fondre la glace d'un coup, lui signifia que même sur des éléments contraires, elles etaient assez fortes pour tenir le coup.
- Du coup, je suppose que la vitesse d’exécution va prendre le pas sur le reste. Et a ce petit jeu la, celle qui fait de la foudre a un avantage. En plus de la vitesse que cela peut conféré, elle semble utilisé du corps a corps. Elle n'aura pas besoin de canaliser chaque attaque. Et elle semble la plus physique des quatre. Des mages de guerre de ce genre ont souvent un avantage contre un mage classique. Je pense que celle qui fait de la glace va se faire massacrer et...
Elle s'arreta, souriant un peu timidement. Elle s'etait laissé emporté, mais il fallait dire que ce genre d'affrontement c'etait précisément son domaine. Encore plus depuis qu'elle faisait literralement parti de cette caste de combattante. Elektra n'aurait eu aucune chance contre Neera, mais elle se demanda si elle, aprés seulement quelques mois d'apprentissages, aurait pu rivaliser. Elle etait un peu curieuse de la réponse.
- Je met une piece sur elle.
Elia ne sembla pas totalement convaincue par les paroles d'Eloise, sans aucun doute par le fait que le public continuait d'exploser au fur et a mesure que les morts s'accumulaient. Ils avaient beau frapper le serpent, se défendre, ils avaient beau représenter l'un des pires ennemis de l'empire, en la personne de ces fameux traîtres infiltrés dans le Reike, elle ne pouvait s’empêcher d'avoir la nausée a l'idée que leur existence n’était autre qu'un spectacle pour ce peuple qui n'avait pour la plupart jamais mit un pied dans un combat. Ils n'avaient aucune idée de ce que cela représentait. Et pour les autres qui était tout aussi motivé, c’était l'inverse. Ils avaient depuis longtemps franchis une frontière dont ils ne pourraient plus jamais revenir. C’était bien triste.
- C'est la honte pour une reikoise de pas s'éclater a l’arène nan ?
Elle eu un sourire sans joie, alors qu’Éloïse venait s'approcher et poser sa main. Elle la recouvrit de la sienne sans hésiter et la serra dans la sienne en observant la fin du combat. La menace acheva de lui retourner l'estomac. Elle avait déjà eu un petit retour de Zephyr concernant la prochaine mission qu'il voulait lui confier et il fallait bien avouer qu'entendre ce genre de discours n'avait rien pour la rassurer.
- Enfin, au moins on a sans doute vu le pire la, a l'instant. Au pire ce sera pareil, au mieux ce sera au moins intéressant.
Alors qu'on évacuait la créature pour qui Elia n'avait pas le moindre intérêt, bien moins scientifique que son amie, elle posa les yeux sur cette dernière. C’était clairement la plus belle chose des alentours, et elle se surpris a la regarder en souriant un peu bêtement avant de se retourner vers l’arène, qui se préparait au prochain combat. La main toujours autour de celle d'Eloise, elle observa les combattantes.
- Je ne sais pas si c'est un combat a mort. J'espere pas. Je trouverais ça stupide. Le concept me plaît déjà un peu plus, cependant.
Le combat pour l'honneur, uniquement dans un intérêt sportif, ça lui plaisait beaucoup plus. Surtout que les quatre étaient plus...a leurs avantages, dans les tenues respectives qu'elles portaient. Elle ne pu s’empêcher de les observer une a une...elles étaient pas mal et....elle tourna fébrilement la tête vers Eloise, comme pour voir si cette dernière observait de la même manière.
- Hum...
Bon, c’était vrai que celle a droite avait de sacrées fesses mais...elle aussi ! Elle n'avait rien a lui envier ! Elle se racla un peu bruyamment la gorge, comme pour reprendre le centre de la situation, et sembla moins déprimé que cinq minutes avant soudainement.
- J'ai pas spécialement de préférence. L'idée est sympa, elles ont chacune une spécialité qui vient contrer celle d'une autre. La premiere qui aura son homologue inverse perdante, prendra une énorme option sur la victoire.
Elle sembla réfléchir un peu plus longuement, et la première explosion de feu qui ne fit pas fondre la glace d'un coup, lui signifia que même sur des éléments contraires, elles etaient assez fortes pour tenir le coup.
- Du coup, je suppose que la vitesse d’exécution va prendre le pas sur le reste. Et a ce petit jeu la, celle qui fait de la foudre a un avantage. En plus de la vitesse que cela peut conféré, elle semble utilisé du corps a corps. Elle n'aura pas besoin de canaliser chaque attaque. Et elle semble la plus physique des quatre. Des mages de guerre de ce genre ont souvent un avantage contre un mage classique. Je pense que celle qui fait de la glace va se faire massacrer et...
Elle s'arreta, souriant un peu timidement. Elle s'etait laissé emporté, mais il fallait dire que ce genre d'affrontement c'etait précisément son domaine. Encore plus depuis qu'elle faisait literralement parti de cette caste de combattante. Elektra n'aurait eu aucune chance contre Neera, mais elle se demanda si elle, aprés seulement quelques mois d'apprentissages, aurait pu rivaliser. Elle etait un peu curieuse de la réponse.
- Je met une piece sur elle.
- Lancé de dés:
- 21 pour Elektra
Noble du Reike
Lucifer
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Info personnage
Race: Démon
Vocation: Mage noir
Alignement: Loyal mauvais
Rang: B - Intendant de Mael - Contrôleur royal
Je regarde Zéphyr Zoldyck, ce conseiller royal aux yeux perçants et au sourire cordial, et je prends une gorgée de mon liquide exquis. Ses mots dégagent une pointe de cynisme mêlée à une réalité acerbe que je trouve, je dois l'admettre, rafraîchissante. Sa clairvoyance, alliée à une compréhension factuelle des intricacies politiques et sociales, force mon respect. C'est justement ce niveau d'érudition qui confère à notre conversation verbale un goût de grand luxe, semblable à un mets finement assaisonné. Décidément, le Jour de la Force à Taisen ne cesse de me stupéfaire.
"Les masques, ils sont une seconde peau pour plusieurs d'entre nous. Ainsi se pose la question épineuse : si l'on porte un masque assez longtemps, devient-il notre vrai visage ? Quant à la République, son talent pour la dissimulation n'est guère une surprise. C'est un art délicat, l'illusion du contrôle. Cependant, n'oublions pas qu'un masque revêt une double face. D'un côté, il permet à nos aimables voisins de maintenir une façade de puissance. De l'autre, il révèle l'inquiétude qui se tapit en dessous. Perdre la face devant le peuple serait dommageable, mais contre l'Empire du Reike... ce serait une catastrophe aux yeux de tous."
Je me redresse, savourant avec amusement la gravité de mes prochaines paroles qui concernent les spectateurs indésirables. Quoi en dire de ces gens déconnectés à la mentalité hors de notre époque ?
"Je suis de votre avis. Ceux qui se sont installés ici ont choisi leur camp, même si certains prétendent ne pas le savoir. Si ces derniers se plaignent de la brutalité de l'événement, alors ils sont plus perdus que je ne le pensais. Franchement, qui vient à un combat de gladiateurs et s'attend à des échanges de courtoisie ? Ce sont soit des imbéciles, soit des hypocrites, et dans les deux cas, leur opinion est aussi pertinente qu'un navire sans voile. Ceux qui critiquent la violence de ces jeux ne font que révéler leur propre impuissance. Ils veulent le spectacle sans les cicatrices, la victoire sans le sang. Ils sont comme des enfants qui veulent un feu sans fumée. Pathétiquement naïfs."
Je pose ma coupe sur la table à côté de moi, recentrant mon attention sur mon partenaire de discussion.
"Ceux qui n'ont pas encore saisi la force de la poigne de notre Empereur devraient peut-être passer un moment sur le sable de l'arène eux-mêmes. Peut-être cela éclairerait-il leurs perspectives."
Quant à la question sur la venue d'un second héritier, Zéphyr m'en parle brièvement, ce qui a tendance à attiser une curiosité déplacée chez moi. Cependant, je me retiens de prononcer quelconque commentaire qui pourrait valoir ma tête plantée au bout d'une pique.
"Je suis ravi d'entendre que le couple impérial se porte bien. Comme vous l'avez dit, ni vous ni moi ne sommes en position d'influencer le ciel étoilé ou les chambres royales. Nous pouvons néanmoins garantir que les conditions soient propices. Cela inclut, bien sûr, de s'assurer que nos voisins comprennent bien le genre de règne auquel ils ont affaire. Car en fin de compte, un empire stable est un terrain fertile pour tous les types de semences."
Je fais une pause pour savourer la double signification de ma phrase. Au même moment, je ressens un frisson glacial me parcourir, remarquant que le champion reptilien de l'arène a triomphé des rebelles. Je vois la dernière miette de résistance s'effondrer sous la puissance de Cobra. La fatalité possède son sens particulier de l'humour, je suppose. Ce froid n'est pour moi qu'une douce caresse des ténèbres qui me plaisent à embrasser depuis la nuit des temps.
"Il semble que le marché ait déjà pris sa décision à leur sujet. Dommage, j'avais imaginé des plans tout à fait intéressants. En espérant que la marchandise soit plus durable la prochaine fois. En attendant, je me contenterai de savourer le spectacle que Taisen offre si généreusement en ce Jour de la Force. Une chose est sûre, ma curiosité pour les créatures du Sekai n'a fait que croître."
Je ne peux m'empêcher de sourire devant le tableau que Zéphyr dessine, un tableau où les horreurs et les atrocités des mortels sont jetées dans l'arène comme une simple pièce de théâtre.
"Le concept de cruauté est relatif, mon cher Zéphyr. Ceux qui crient à l'inhumanité depuis leurs sièges oublient que la vie elle-même est un combat inégal. Ce Cobra ne fait que suivre sa nature."
Je prends une gorgée de mon verre, savourant la richesse du vin. Je prête une oreille attentive à ses commentaires sur Mael et la Peste obscure, ses paroles imprégnées de cette assurance magistrale propre à ceux qui scrutent le monde depuis leurs somptueuses citadelles intellectuelles. Lorsqu'il en vient à évoquer Myriem de Boktor, un sourire glacial éclot sur mes lèvres.
"Le problème avec les gens qui sont appréciés, qui sont ancrés dans leur communauté depuis des générations, c'est qu'ils finissent par se croire invulnérables, intouchables même. Ils sont comme ces belles roses dans un jardin, pleines de couleurs et de parfums enivrants, mais infestées de parasites à la racine. Je n'ai que peu de temps à accorder à des défis qui ne servent pas nos objectifs. Si cette Myriem de Boktor n'est pas une alliée de l'Empire, alors elle n'est rien d'autre qu'un pion sur l'échiquier, attendant d'être déplacé ou éliminé."
Fait étonnant, le jeune homme m'interroge sur le dilemme de la médication. Malgré que je ne sois pas un médecin de profession, j'ai ma petite idée.
"Si nous avions un remède, la tentation serait grande de le donner largement. Si nous fournissons le vaccin à tous sans distinction, nous risquons effectivement d'engendrer des complications inopinées. Les effets secondaires inconnus, les mutations possibles du virus ou encore l'épuisement rapide de nos précieuses réserves. Je suggérerais une mise en œuvre échelonnée. La phase initiale ciblerait les plus sévèrement touchés ainsi que les personnes en position de première ligne—tels que les soignants, les militaires et les figures de l'administration impériales. Par la suite, en fonction des conclusions et des statistiques recueillies, nous pourrions étendre la distribution tout en affinant la composition du traitement si cela s'avère indispensable. De surcroît, Zéphyr, il existe une autre variable à ne pas négliger. Le pouvoir de l'information. En révélant la rareté du remède, nous instaurons une économie de l'urgence. Les individus se précipiteront pour se l'approprier. Ils se montreront disposés à échanger des faveurs, des renseignements, voire même leur allégeance. En tant que nation souveraine, notre quête incessante doit être celle de moyens d'influence. Un antidote, mon estimé conseiller, figure parmi les instruments de pouvoir les plus considérables que nous ne pourrions jamais maîtriser."
De nouvelles guerrières pénètrent les sables de l'arène. Nonchalamment, je m'amuse à parier sur la victoire de la femme aux cheveux mauves.
"Je mise sur Elektra. Certes, les mages profitent d'une puissance incontestable, mais en combat rapproché, ils se retrouvent souvent enchaînés à leurs incantations. Elektra, en étant une guerrière physique maîtrisant un élément, incarne la quintessence des deux univers. Ne voyez-vous pas là une métaphore de la politique ? On peut être le sorcier le plus prodigieux de l'assemblée, mais si l'on hésite sur le moment propice pour agir, ou pire, si l'on s'attarde dans la préparation de notre attaque, quelqu'un d'autre pourrait aisément prendre les devants."
VOTE ELEKTRA
8
"Les masques, ils sont une seconde peau pour plusieurs d'entre nous. Ainsi se pose la question épineuse : si l'on porte un masque assez longtemps, devient-il notre vrai visage ? Quant à la République, son talent pour la dissimulation n'est guère une surprise. C'est un art délicat, l'illusion du contrôle. Cependant, n'oublions pas qu'un masque revêt une double face. D'un côté, il permet à nos aimables voisins de maintenir une façade de puissance. De l'autre, il révèle l'inquiétude qui se tapit en dessous. Perdre la face devant le peuple serait dommageable, mais contre l'Empire du Reike... ce serait une catastrophe aux yeux de tous."
Je me redresse, savourant avec amusement la gravité de mes prochaines paroles qui concernent les spectateurs indésirables. Quoi en dire de ces gens déconnectés à la mentalité hors de notre époque ?
"Je suis de votre avis. Ceux qui se sont installés ici ont choisi leur camp, même si certains prétendent ne pas le savoir. Si ces derniers se plaignent de la brutalité de l'événement, alors ils sont plus perdus que je ne le pensais. Franchement, qui vient à un combat de gladiateurs et s'attend à des échanges de courtoisie ? Ce sont soit des imbéciles, soit des hypocrites, et dans les deux cas, leur opinion est aussi pertinente qu'un navire sans voile. Ceux qui critiquent la violence de ces jeux ne font que révéler leur propre impuissance. Ils veulent le spectacle sans les cicatrices, la victoire sans le sang. Ils sont comme des enfants qui veulent un feu sans fumée. Pathétiquement naïfs."
Je pose ma coupe sur la table à côté de moi, recentrant mon attention sur mon partenaire de discussion.
"Ceux qui n'ont pas encore saisi la force de la poigne de notre Empereur devraient peut-être passer un moment sur le sable de l'arène eux-mêmes. Peut-être cela éclairerait-il leurs perspectives."
Quant à la question sur la venue d'un second héritier, Zéphyr m'en parle brièvement, ce qui a tendance à attiser une curiosité déplacée chez moi. Cependant, je me retiens de prononcer quelconque commentaire qui pourrait valoir ma tête plantée au bout d'une pique.
"Je suis ravi d'entendre que le couple impérial se porte bien. Comme vous l'avez dit, ni vous ni moi ne sommes en position d'influencer le ciel étoilé ou les chambres royales. Nous pouvons néanmoins garantir que les conditions soient propices. Cela inclut, bien sûr, de s'assurer que nos voisins comprennent bien le genre de règne auquel ils ont affaire. Car en fin de compte, un empire stable est un terrain fertile pour tous les types de semences."
Je fais une pause pour savourer la double signification de ma phrase. Au même moment, je ressens un frisson glacial me parcourir, remarquant que le champion reptilien de l'arène a triomphé des rebelles. Je vois la dernière miette de résistance s'effondrer sous la puissance de Cobra. La fatalité possède son sens particulier de l'humour, je suppose. Ce froid n'est pour moi qu'une douce caresse des ténèbres qui me plaisent à embrasser depuis la nuit des temps.
"Il semble que le marché ait déjà pris sa décision à leur sujet. Dommage, j'avais imaginé des plans tout à fait intéressants. En espérant que la marchandise soit plus durable la prochaine fois. En attendant, je me contenterai de savourer le spectacle que Taisen offre si généreusement en ce Jour de la Force. Une chose est sûre, ma curiosité pour les créatures du Sekai n'a fait que croître."
Je ne peux m'empêcher de sourire devant le tableau que Zéphyr dessine, un tableau où les horreurs et les atrocités des mortels sont jetées dans l'arène comme une simple pièce de théâtre.
"Le concept de cruauté est relatif, mon cher Zéphyr. Ceux qui crient à l'inhumanité depuis leurs sièges oublient que la vie elle-même est un combat inégal. Ce Cobra ne fait que suivre sa nature."
Je prends une gorgée de mon verre, savourant la richesse du vin. Je prête une oreille attentive à ses commentaires sur Mael et la Peste obscure, ses paroles imprégnées de cette assurance magistrale propre à ceux qui scrutent le monde depuis leurs somptueuses citadelles intellectuelles. Lorsqu'il en vient à évoquer Myriem de Boktor, un sourire glacial éclot sur mes lèvres.
"Le problème avec les gens qui sont appréciés, qui sont ancrés dans leur communauté depuis des générations, c'est qu'ils finissent par se croire invulnérables, intouchables même. Ils sont comme ces belles roses dans un jardin, pleines de couleurs et de parfums enivrants, mais infestées de parasites à la racine. Je n'ai que peu de temps à accorder à des défis qui ne servent pas nos objectifs. Si cette Myriem de Boktor n'est pas une alliée de l'Empire, alors elle n'est rien d'autre qu'un pion sur l'échiquier, attendant d'être déplacé ou éliminé."
Fait étonnant, le jeune homme m'interroge sur le dilemme de la médication. Malgré que je ne sois pas un médecin de profession, j'ai ma petite idée.
"Si nous avions un remède, la tentation serait grande de le donner largement. Si nous fournissons le vaccin à tous sans distinction, nous risquons effectivement d'engendrer des complications inopinées. Les effets secondaires inconnus, les mutations possibles du virus ou encore l'épuisement rapide de nos précieuses réserves. Je suggérerais une mise en œuvre échelonnée. La phase initiale ciblerait les plus sévèrement touchés ainsi que les personnes en position de première ligne—tels que les soignants, les militaires et les figures de l'administration impériales. Par la suite, en fonction des conclusions et des statistiques recueillies, nous pourrions étendre la distribution tout en affinant la composition du traitement si cela s'avère indispensable. De surcroît, Zéphyr, il existe une autre variable à ne pas négliger. Le pouvoir de l'information. En révélant la rareté du remède, nous instaurons une économie de l'urgence. Les individus se précipiteront pour se l'approprier. Ils se montreront disposés à échanger des faveurs, des renseignements, voire même leur allégeance. En tant que nation souveraine, notre quête incessante doit être celle de moyens d'influence. Un antidote, mon estimé conseiller, figure parmi les instruments de pouvoir les plus considérables que nous ne pourrions jamais maîtriser."
De nouvelles guerrières pénètrent les sables de l'arène. Nonchalamment, je m'amuse à parier sur la victoire de la femme aux cheveux mauves.
"Je mise sur Elektra. Certes, les mages profitent d'une puissance incontestable, mais en combat rapproché, ils se retrouvent souvent enchaînés à leurs incantations. Elektra, en étant une guerrière physique maîtrisant un élément, incarne la quintessence des deux univers. Ne voyez-vous pas là une métaphore de la politique ? On peut être le sorcier le plus prodigieux de l'assemblée, mais si l'on hésite sur le moment propice pour agir, ou pire, si l'on s'attarde dans la préparation de notre attaque, quelqu'un d'autre pourrait aisément prendre les devants."
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8
Invité
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Le Jour de la Force
Un abattoir plus qu'un véritable combat. Quoi qu'il serait mesquin de minimiser la belle prestation des rebelles qui se sont bien défendus mais la vérité c'est que l'issue était couru d'avance. Tout ceci n'était qu'une mise en scène pour servir les intérêts de l'Empire qui après les événements de Sable d'Or, avait absolument besoin d'envoyer un message fort à tous ceux qui ambitionnent de contester l'autorité des tyrans locaux. Point de miséricorde pour les traîtres et les parias. Certainement que la propagande a fait son petit effet auprès de certains spectateurs. Un premier combattant se fait projeter contre un mur et deux autres hurlent de douleur une fois recouverts d'acide. Non, de toute évidence cela n'a rien d'un affrontement équitable mais il faut croire que c'est tout l'objectif de la manœuvre.
« Cette créature est étrange, j'ai déjà étudié des Lacondas par le passé mais jamais un spécimen comme celui-ci avec de telles excroissances. Il y a quelque chose d'anormal mais je ne saurais l'expliquer. »
Difficile à dire s'ils ont à faire à une espèce très rare de Laconda ou s'il s'agit peut-être d'une expérience de laboratoire. Quoi qu'il en soit, Eliëndir se garde bien de préciser à quel point le Cobra est fascinant à ses yeux, compte tenu de la violence dont il fait preuve pour se défaire des rebelles dont il escomptait un peu plus de combativité. Pourtant, Eliëndir a bien cru en la victoire des rebelles notamment lorsque la dernière survivante du groupe a réussi à envoyer le Laconda au tapis avec l'utilisation d'une puissante incantation. Insuffisante certes mais le Laconda arrache sa victoire de justesse. Ce monstre aussi impressionnant soit-il a bien failli perdre la vie contre quelques malheureux esclaves armés de lames et outils rouillés. Il faut se rendre à l'évidence, la bête de guerre du RSAF n'est pas encore tout à fait au point. Avant le réveil de la créature et l'exécution de la dernière rebelle, son discours a vraisemblablement jeté un froid dans les tribunes du Colisée. Elle se révèle être une serviteuse des Titans, agent fanatique de X'o-rath soumise au chaos et visiblement en proie à la folie. Quel dommage d'avoir souhaité la victoire d'un tel déchet mais ce n'est plus très important maintenant. Finalement, il se réjouit de la victoire de Cobra mais ne peut nier avoir ressenti un léger frisson parcourir son corps sans pouvoir se l'expliquer.
« Voilà jusqu'où mène le fanatisme, à la folie et au gouffre de l'existence. Un bien triste spectacle. »
Resserrant ses doigts entre ceux de sa bien-aimée, il vient simplement déposer un baiser sur le dos de sa main. Au moins, le petit temps de parole de la rebelle a eu le mérite de mettre tout le monde d'accord ou presque, dans les tribunes. Malgré tout, cela a complètement plombé l'ambiance et pas sûr que les Reikois avaient prévu cette tournure des événements. Enfin, les exclamations de joies reprennent à la victoire du Cobra qu'on raccompagne gentiment vers la sortie pour faire de la place alors que le deuxième affrontement s'annonce. Point de monstruosités difformes cette fois, simplement quatre jeunes femmes venues se crêper le chignon en public et pour le plus grand plaisir de la gente masculine spectatrice. Pas d'esclaves mais bien des gladiatrices, à en juger par l'absence de chaînes à leurs poignets même si Eliëndir n'a aucune idée de leurs réputations respectives au sein des arènes de l'Empire. Un duel de magie, pour changer des duels à l'épée qui deviennent ennuyants à la longue. Naturellement, le mage noir se montre bien plus intéressé par ce combat que le précédent et justement, le gong retentit rapidement après l'annonce d'Orion. Dès les premières secondes du combat, toutes les combattantes ont l'occasion de faire l'usage de leurs pouvoirs et Eliëndir a un petit sourire en coin en tournant la tête en direction Dahlia.
« Celui-là s'annonce un peu plus équitable. Je me trompe peut-être mais j'ai comme l'impression que tu as déjà une préférence, n'est-ce pas ? »
Et si effectivement il ne se trompe pas, alors Eliëndir se range bien volontiers à l'avis de sa tendre épouse. Elle ne paye pas de mine contrairement aux trois autres mais qui sait, la représentante des régions du nord pourrait nous surprendre.
CENDRES
« Cette créature est étrange, j'ai déjà étudié des Lacondas par le passé mais jamais un spécimen comme celui-ci avec de telles excroissances. Il y a quelque chose d'anormal mais je ne saurais l'expliquer. »
Difficile à dire s'ils ont à faire à une espèce très rare de Laconda ou s'il s'agit peut-être d'une expérience de laboratoire. Quoi qu'il en soit, Eliëndir se garde bien de préciser à quel point le Cobra est fascinant à ses yeux, compte tenu de la violence dont il fait preuve pour se défaire des rebelles dont il escomptait un peu plus de combativité. Pourtant, Eliëndir a bien cru en la victoire des rebelles notamment lorsque la dernière survivante du groupe a réussi à envoyer le Laconda au tapis avec l'utilisation d'une puissante incantation. Insuffisante certes mais le Laconda arrache sa victoire de justesse. Ce monstre aussi impressionnant soit-il a bien failli perdre la vie contre quelques malheureux esclaves armés de lames et outils rouillés. Il faut se rendre à l'évidence, la bête de guerre du RSAF n'est pas encore tout à fait au point. Avant le réveil de la créature et l'exécution de la dernière rebelle, son discours a vraisemblablement jeté un froid dans les tribunes du Colisée. Elle se révèle être une serviteuse des Titans, agent fanatique de X'o-rath soumise au chaos et visiblement en proie à la folie. Quel dommage d'avoir souhaité la victoire d'un tel déchet mais ce n'est plus très important maintenant. Finalement, il se réjouit de la victoire de Cobra mais ne peut nier avoir ressenti un léger frisson parcourir son corps sans pouvoir se l'expliquer.
« Voilà jusqu'où mène le fanatisme, à la folie et au gouffre de l'existence. Un bien triste spectacle. »
Resserrant ses doigts entre ceux de sa bien-aimée, il vient simplement déposer un baiser sur le dos de sa main. Au moins, le petit temps de parole de la rebelle a eu le mérite de mettre tout le monde d'accord ou presque, dans les tribunes. Malgré tout, cela a complètement plombé l'ambiance et pas sûr que les Reikois avaient prévu cette tournure des événements. Enfin, les exclamations de joies reprennent à la victoire du Cobra qu'on raccompagne gentiment vers la sortie pour faire de la place alors que le deuxième affrontement s'annonce. Point de monstruosités difformes cette fois, simplement quatre jeunes femmes venues se crêper le chignon en public et pour le plus grand plaisir de la gente masculine spectatrice. Pas d'esclaves mais bien des gladiatrices, à en juger par l'absence de chaînes à leurs poignets même si Eliëndir n'a aucune idée de leurs réputations respectives au sein des arènes de l'Empire. Un duel de magie, pour changer des duels à l'épée qui deviennent ennuyants à la longue. Naturellement, le mage noir se montre bien plus intéressé par ce combat que le précédent et justement, le gong retentit rapidement après l'annonce d'Orion. Dès les premières secondes du combat, toutes les combattantes ont l'occasion de faire l'usage de leurs pouvoirs et Eliëndir a un petit sourire en coin en tournant la tête en direction Dahlia.
« Celui-là s'annonce un peu plus équitable. Je me trompe peut-être mais j'ai comme l'impression que tu as déjà une préférence, n'est-ce pas ? »
Et si effectivement il ne se trompe pas, alors Eliëndir se range bien volontiers à l'avis de sa tendre épouse. Elle ne paye pas de mine contrairement aux trois autres mais qui sait, la représentante des régions du nord pourrait nous surprendre.
- Spoiler:
CENDRES
Citoyen du Reike
Ellana Blackwood
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Observant les présentations avec respect, malgré ce mépris pour les dévergondées, Ellana applaudissait comme la plupart des spectateurs. Cependant, lorsqu'elle reposa ses main aux côtés de son assise, elle dût probablement la poser trop proche du colosse puisque, en conséquence, il se mit à réagir dans une colère qu'elle ne comprenait pas.
"Et en plus tu cherches à me voler, femme ?? "
"Quoi ?!"
"Tu crois que j'ai pas senti ta main de vipère se glisser sur ma bourse ?
Ellana qui devait déjà lever bien haut le menton pour regarder la brute dans les yeux, se vit relever la tête en voyant la silhouette s'agrandir dans un regard colérique et stupide. Elle ne comprenait pas d'où sortait-il des arguments aussi grotesques. Alors que l'elfe s'apprêtait à rétorquer non sans mettre son sang froid à l'épreuve, une énième personne interrompit la dispute. Prenant la défense d'Ellana en témoignant son innocence. Que cela aurait pu être aimable si son regard de gobeline ne trahissait pas une quelconque malice. La vétérinaire ne démontra que de la reconnaissance envers cette initiative, même si, voilé d'une certaine surprise. Le gros barbare grommela en regardant sa bourse qui était à terre, la ramassant avec la difficulté de se pencher avec un tel gabarit sur-musclé.
Son clin d’œil dénotait une complicité d'une entraide entre gente féminine. Ou... Autre choses. Ellana évitait d'avoir des préjugés, mais les gobelins étaient tout de même connu pour empester le vice.
"Eh bien ! Merci demoiselle, voilà une bonté bien méconnu en ces gradins"
Elle dévisagea le barbare qui s'était à nouveau braquer sur les belles silhouettes qui se trémoussaient dans l'arène. Bien que l'elfe fut reconnaissante envers celle qui avait tût le conflit, elle garda tout de même un œil sur la femmelette avant qu'elle ne s'éloigne. Guettant où était sa place mais surtout, que faisait-elle à leur niveau ?
Post 4 Tour 3
"Et en plus tu cherches à me voler, femme ?? "
"Quoi ?!"
"Tu crois que j'ai pas senti ta main de vipère se glisser sur ma bourse ?
Ellana qui devait déjà lever bien haut le menton pour regarder la brute dans les yeux, se vit relever la tête en voyant la silhouette s'agrandir dans un regard colérique et stupide. Elle ne comprenait pas d'où sortait-il des arguments aussi grotesques. Alors que l'elfe s'apprêtait à rétorquer non sans mettre son sang froid à l'épreuve, une énième personne interrompit la dispute. Prenant la défense d'Ellana en témoignant son innocence. Que cela aurait pu être aimable si son regard de gobeline ne trahissait pas une quelconque malice. La vétérinaire ne démontra que de la reconnaissance envers cette initiative, même si, voilé d'une certaine surprise. Le gros barbare grommela en regardant sa bourse qui était à terre, la ramassant avec la difficulté de se pencher avec un tel gabarit sur-musclé.
Son clin d’œil dénotait une complicité d'une entraide entre gente féminine. Ou... Autre choses. Ellana évitait d'avoir des préjugés, mais les gobelins étaient tout de même connu pour empester le vice.
"Eh bien ! Merci demoiselle, voilà une bonté bien méconnu en ces gradins"
Elle dévisagea le barbare qui s'était à nouveau braquer sur les belles silhouettes qui se trémoussaient dans l'arène. Bien que l'elfe fut reconnaissante envers celle qui avait tût le conflit, elle garda tout de même un œil sur la femmelette avant qu'elle ne s'éloigne. Guettant où était sa place mais surtout, que faisait-elle à leur niveau ?
Post 4 Tour 3
Invité
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Observant la blonde qui la remerciait, Violette étira un large sourire à peine gêné. Ouais, se faire remercier par celle qui aurait dut servir de bouc-émissaire en temps normal était quelque chose de particulier. Non pas que la gobeline s'en sentait particulièrement chamboulée ou avait des états d'âme. Non, c'était plutôt... Comment dire... Qu'elle avait peur qu'elle lui colle aux fesses. Elle était mignonne, ok, mais là de suite la petite peau verte ne cherchait pas spécialement de la compagnie. Toujours souriante, elle leva doucement la main en l'agitant, tandis qu'elle cachait plus ou moins la bourse remplie siégeant déjà dans son sac.
- Il n'y a pas de quoi, vraiment, ce n'est rien. Je n'allais pas laisser de mauvaises accusations vous retomber dessus allons hahaha Elle pointa du doigt, montrant l'arène devant eux. Oh regardez! La brune aux jolies fesses vient de faire un mouvement incroyable!
Est-ce qu'elle tentait d'attirer l'attention ailleurs pour se faufiler dans la foule et disparaître? Probablement. Est-ce que ça marchait bien? Probablement pas. Enfin, ça valait le coup d'essayer. Toussotant quand l'elfe reporta son attention sur elle, la petite furie verte ancra ses yeux violacés sur la figure elfique qui la dominait.
- Je.. Je vais aller aux latrines je crois. Vous savez ce que c'est hein. Ravie de vous avoir assisté en tout cas.
Glissant doucement derrière quelques imbéciles trop occupés à observer le spectacle se déroulant sur le sable plutôt qu'elle, Violette commença à se diriger doucement vers les balcons quand elle fut arrêtée par deux espères d'imbéciles au niveau des coursives. L'un d'eux, un guerrier au corps musclé et visiblement parfaitement exposé au niveau du torse, sembla reconnaître le petit bout de femme.
- Hey, toi! J'te reconnais! T'es Lavande c'est ça?
Frémissant, la gobeline jeta un regard circonspect vers l'interlocuteur. Oui, elle le connaissait bien. Monsieur dix secondes.
- Euh.. haha. Bonjour Lucien?
- Mikael. Putain Lavande, c'est bien toi, t'es parti avant même que je puisse commander un petit déjeuner à l'aubergiste, je comptai te surprendre!
- Ah ça... Tu m'as bien surprise... Haha. Et vous faites quoi ici sinon?
- Bha, euh, on est venus voir les combats? Pas toi?
- haha, oui, haha, totalement ouais.
Souriant de manière gênée, le petit bout de femme n'espérait qu'une chose. Que quelqu'un lui vienne en aide, ou au moins l'attire ailleurs.
- Il n'y a pas de quoi, vraiment, ce n'est rien. Je n'allais pas laisser de mauvaises accusations vous retomber dessus allons hahaha Elle pointa du doigt, montrant l'arène devant eux. Oh regardez! La brune aux jolies fesses vient de faire un mouvement incroyable!
Est-ce qu'elle tentait d'attirer l'attention ailleurs pour se faufiler dans la foule et disparaître? Probablement. Est-ce que ça marchait bien? Probablement pas. Enfin, ça valait le coup d'essayer. Toussotant quand l'elfe reporta son attention sur elle, la petite furie verte ancra ses yeux violacés sur la figure elfique qui la dominait.
- Je.. Je vais aller aux latrines je crois. Vous savez ce que c'est hein. Ravie de vous avoir assisté en tout cas.
Glissant doucement derrière quelques imbéciles trop occupés à observer le spectacle se déroulant sur le sable plutôt qu'elle, Violette commença à se diriger doucement vers les balcons quand elle fut arrêtée par deux espères d'imbéciles au niveau des coursives. L'un d'eux, un guerrier au corps musclé et visiblement parfaitement exposé au niveau du torse, sembla reconnaître le petit bout de femme.
- Hey, toi! J'te reconnais! T'es Lavande c'est ça?
Frémissant, la gobeline jeta un regard circonspect vers l'interlocuteur. Oui, elle le connaissait bien. Monsieur dix secondes.
- Euh.. haha. Bonjour Lucien?
- Mikael. Putain Lavande, c'est bien toi, t'es parti avant même que je puisse commander un petit déjeuner à l'aubergiste, je comptai te surprendre!
- Ah ça... Tu m'as bien surprise... Haha. Et vous faites quoi ici sinon?
- Bha, euh, on est venus voir les combats? Pas toi?
- haha, oui, haha, totalement ouais.
Souriant de manière gênée, le petit bout de femme n'espérait qu'une chose. Que quelqu'un lui vienne en aide, ou au moins l'attire ailleurs.
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Troisième post du tour 3
Citoyen du Reike
Ellana Blackwood
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Étrange. Pour une personne ayant fait preuve d'une bonne action, celle-ci réagit comme une coupable. L'impression qu'Ellana avait à son sujet ne manqua pas d'éveiller un réel soupçon concernant la franchise de cette gobeline. D'autant plus d'être suspecte dans ses agissements, elle ne manqua pas de tenter de détourner son attention, pointant du doigt l'arène comme s'il s'y passait quelque chose d'extraordinaire. L'elfe, bien peu intéressée par les silhouettes avenantes faisant des pirouettes entre des attaques spectaculaires, ne zieuta en direction des combats qu'un bref instant seulement pour démontrer à son interlocutrice qu'elle ne la suspectait aucunement. Ce qui était totalement faux.
Alors qu'Ellana la fixait, de plus en plus perplexe, en attente de voir ses réactions face à son impassibilité concernant sa tentative de distraction minable. Ainsi, la gobeline se montra de plus en plus gênée et trouva rapidement une excuse pour s'extirper de cette zone des gradins. L'elfe fit mine de se détourner d'elle, regardant un instant le combat. C'est à une attaque de Pyrra qu'elle se releva pour suivre la petite peau verte. Passant devant le barbare qui grommela lorsqu'il perdit la vue, une fraction de seconde, sur la belle Nova. Ellana se précipita à la poursuite de la gobeline, ayant peur de la perdre de son champ de vision.
Au détour d'une intersection, proche des balcons, elle crut perdre définitivement sa trace et se dépêcha de suivre le tournant. Se collant contre un mur, au lieu de s'enfoncer bêtement dans l'allée, elle regarda par dessus son épaule pour observer avant de s'avancer. La gobeline n'était pas perdue, elle était là, arrêtée dans sa fuite par un duo d'hommes qui, à les entendre, semblaient la connaître. Alors qu'elle tentait d'écouter ce qu'il se disait, Ellana dût manquer de rigueur dans sa discrétion puisque l'une des voix s'éleva.
"Hé ! Mais t'es venue avec une copine !"
L'elfe resta immobile un instant, n'étant pas certaine d'être celle qui était interpellée. Regardant à nouveau par delà le mur, elle aperçut les yeux de merlan frit qui la pointait du doigt. Comment pouvait-on être aussi naïf de penser qu'elle était une amie de la peau verte si elle se cachait ?! Ellana soupira, si sa discrétion avait échoué, elle devrait miser sur son jeu d'acteur. Ainsi, elle s'inséra dans l'allée ombragée.
"Oui oui en effet oui, et d'ailleurs on va profiter du spectacle entre filles."
Aucune intonation convaincante dans la voix, Ellana ne voulait tout simplement pas perdre du temps avec eux et voulait parler avec la petite peste à part. Elle la prit par l'épaule, comme si elles s'en allaient entre copines mais le duo d'imbéciles n'étaient apparemment pas du même avis. Le fameux Lucien, ou Mikael, qu'importe, se posta devant les filles en un déplacement sur le côté, imité par l'autre gugusse qui avait interpellé Ellana. L'elfe commença à bouillir. En plus d'avoir été prise pour une faible par le barbare, d'avoir été prise pour une imbécile par la gobeline et maintenant vu comme une proie par les hommes les confrontant, ils allaient forcément payer. Ils devaient payer. Mais pas sous la surveillance des soldats, il fallait détourner leur attention ou alors... en jouer.
Post 5 Tour 3
Alors qu'Ellana la fixait, de plus en plus perplexe, en attente de voir ses réactions face à son impassibilité concernant sa tentative de distraction minable. Ainsi, la gobeline se montra de plus en plus gênée et trouva rapidement une excuse pour s'extirper de cette zone des gradins. L'elfe fit mine de se détourner d'elle, regardant un instant le combat. C'est à une attaque de Pyrra qu'elle se releva pour suivre la petite peau verte. Passant devant le barbare qui grommela lorsqu'il perdit la vue, une fraction de seconde, sur la belle Nova. Ellana se précipita à la poursuite de la gobeline, ayant peur de la perdre de son champ de vision.
Au détour d'une intersection, proche des balcons, elle crut perdre définitivement sa trace et se dépêcha de suivre le tournant. Se collant contre un mur, au lieu de s'enfoncer bêtement dans l'allée, elle regarda par dessus son épaule pour observer avant de s'avancer. La gobeline n'était pas perdue, elle était là, arrêtée dans sa fuite par un duo d'hommes qui, à les entendre, semblaient la connaître. Alors qu'elle tentait d'écouter ce qu'il se disait, Ellana dût manquer de rigueur dans sa discrétion puisque l'une des voix s'éleva.
"Hé ! Mais t'es venue avec une copine !"
L'elfe resta immobile un instant, n'étant pas certaine d'être celle qui était interpellée. Regardant à nouveau par delà le mur, elle aperçut les yeux de merlan frit qui la pointait du doigt. Comment pouvait-on être aussi naïf de penser qu'elle était une amie de la peau verte si elle se cachait ?! Ellana soupira, si sa discrétion avait échoué, elle devrait miser sur son jeu d'acteur. Ainsi, elle s'inséra dans l'allée ombragée.
"Oui oui en effet oui, et d'ailleurs on va profiter du spectacle entre filles."
Aucune intonation convaincante dans la voix, Ellana ne voulait tout simplement pas perdre du temps avec eux et voulait parler avec la petite peste à part. Elle la prit par l'épaule, comme si elles s'en allaient entre copines mais le duo d'imbéciles n'étaient apparemment pas du même avis. Le fameux Lucien, ou Mikael, qu'importe, se posta devant les filles en un déplacement sur le côté, imité par l'autre gugusse qui avait interpellé Ellana. L'elfe commença à bouillir. En plus d'avoir été prise pour une faible par le barbare, d'avoir été prise pour une imbécile par la gobeline et maintenant vu comme une proie par les hommes les confrontant, ils allaient forcément payer. Ils devaient payer. Mais pas sous la surveillance des soldats, il fallait détourner leur attention ou alors... en jouer.
Post 5 Tour 3
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Voyant l'elfe arriver fut comment une libération. Un peu comme un bain que l'on prenait après une longue, trèèèèèès longue journée. L'excuse de l'amie qui venait chercher quelqu'un hein? Une technique qui aurait pu fonctionner, si l'imbécile à qui elle s'adressait ne pensait pas plus avec son sexe qu'avec son cerveau. Pour lui et son ami, elles n'étaient que des morceaux de viandes après tout. Dont la cuisson se résumait visiblement à quelques allers retours sur le grill.
Se laissant guider par sa nouvelle meilleure amie, la gobeline étira un léger sourire qui se changea en un profond soupir lorsque Mikael vint se redéposer devant elles. Il fallait trouver une solution, et assez rapidement, ou bien elles seraient contraintes de devoir soit gâter les deux imbécile, soit leur éclater la tête. Violette, agacée, opta quant à elle pour la troisième option.
- Oh... Mikael.... Je voulais pas le dire car j'cherchais à rester sympa mais. Bouge ton cul. L'expression du visage de Violette changea, prenant un air moins amusé. T'as pas encore compris? C'est ma copine, pas juste une pote. Et ouais mon gars, tu m'as donnée envie de changer de bord. Fini le serpent, maintenant c'est les ciseaux. Alors maintenant sois sympa et va chercher une autre gourdasse à dégouter des hommes...
Un pas en avant, puis l'autre, mais toujours pas de déplacement de la part du grand musclé. Au contraire, son visage sembla devenir tout rouge. Tout fâché et blessé dans son égo, le bougre était visiblement décidé à passer ses nerfs sur les deux jeunes femmes. Donc, par instinct, Vivi sortit une nouvelle carte de son jeu. Faisant mine de tomber dans les bras de l'elfe blonde, la gobeline laissa un cri s'échapper de sa gorge, comme si elle tombait dans les pommes, ou manquait de le faire.
- Ahhhhh, à moi! Au secours! Que de violence dans les coursives! La garde! A l'aiiiide!
Les derniers mots avaient été lâchés particulièrement fort. De sa voix stridente et de petite garce, la gobeline cherchait à faire résonner autant que possible cette dernière pour spécifiquement attirer l'attention sur elle. Tournant la tête vers son ami, Mikael leva doucement les bras comme pour démontrer ses intentions non belliqueuses.
- Mais enfin du calme Lavande, tu es complètement folle!
- AaAAAAaaaaAAAAHHHHhhHHHHH
- Putain allez viens on se barre, pauvre tarée.
- Au moins moi je peux tenir plus de onze secondes.
Le dernier commentaire avait été prononcé en chuchotant, surtout pour l'Elfe qui était devenue, de facto, sa complice de crime. Se relevant et quittant les bras de sa "sauveuse". Violette laissa un long rire s'échapper de sa gorge une fois qu'elle fut certaine que les deux imbéciles étaient bien partis. Essuyant une larme qui coulait sur ses joues en raison de ce fou rire, la peau verte tendit sa main à l'oreille pointue comme pour montrer un remerciement cette fois-ci assez franc.
- Merci à vous. Sans votre intervention, j'aurai été obligée de faire en sorte que ces deux imbéciles ne soient plus capables d'avoir les moindres pensées libidineuses. A qui ai-je l'honneur?
Et, dans le fond, un peu plus dans les gradins, de nouveaux cris s'élevèrent depuis l'arène. Les combats touchaient visiblement bientôt à leur fin.
Se laissant guider par sa nouvelle meilleure amie, la gobeline étira un léger sourire qui se changea en un profond soupir lorsque Mikael vint se redéposer devant elles. Il fallait trouver une solution, et assez rapidement, ou bien elles seraient contraintes de devoir soit gâter les deux imbécile, soit leur éclater la tête. Violette, agacée, opta quant à elle pour la troisième option.
- Oh... Mikael.... Je voulais pas le dire car j'cherchais à rester sympa mais. Bouge ton cul. L'expression du visage de Violette changea, prenant un air moins amusé. T'as pas encore compris? C'est ma copine, pas juste une pote. Et ouais mon gars, tu m'as donnée envie de changer de bord. Fini le serpent, maintenant c'est les ciseaux. Alors maintenant sois sympa et va chercher une autre gourdasse à dégouter des hommes...
Un pas en avant, puis l'autre, mais toujours pas de déplacement de la part du grand musclé. Au contraire, son visage sembla devenir tout rouge. Tout fâché et blessé dans son égo, le bougre était visiblement décidé à passer ses nerfs sur les deux jeunes femmes. Donc, par instinct, Vivi sortit une nouvelle carte de son jeu. Faisant mine de tomber dans les bras de l'elfe blonde, la gobeline laissa un cri s'échapper de sa gorge, comme si elle tombait dans les pommes, ou manquait de le faire.
- Ahhhhh, à moi! Au secours! Que de violence dans les coursives! La garde! A l'aiiiide!
Les derniers mots avaient été lâchés particulièrement fort. De sa voix stridente et de petite garce, la gobeline cherchait à faire résonner autant que possible cette dernière pour spécifiquement attirer l'attention sur elle. Tournant la tête vers son ami, Mikael leva doucement les bras comme pour démontrer ses intentions non belliqueuses.
- Mais enfin du calme Lavande, tu es complètement folle!
- AaAAAAaaaaAAAAHHHHhhHHHHH
- Putain allez viens on se barre, pauvre tarée.
- Au moins moi je peux tenir plus de onze secondes.
Le dernier commentaire avait été prononcé en chuchotant, surtout pour l'Elfe qui était devenue, de facto, sa complice de crime. Se relevant et quittant les bras de sa "sauveuse". Violette laissa un long rire s'échapper de sa gorge une fois qu'elle fut certaine que les deux imbéciles étaient bien partis. Essuyant une larme qui coulait sur ses joues en raison de ce fou rire, la peau verte tendit sa main à l'oreille pointue comme pour montrer un remerciement cette fois-ci assez franc.
- Merci à vous. Sans votre intervention, j'aurai été obligée de faire en sorte que ces deux imbéciles ne soient plus capables d'avoir les moindres pensées libidineuses. A qui ai-je l'honneur?
Et, dans le fond, un peu plus dans les gradins, de nouveaux cris s'élevèrent depuis l'arène. Les combats touchaient visiblement bientôt à leur fin.
- Spoiler:
Quatrième post du tour 3
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