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    Empereur-dragon du Reike
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    Tensai Ryssen
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  • Dim 5 Mai - 21:10

    Tenant Ayshara dans ses bras, Tensai la laisse le caresser tendrement, même lorsque sa main touche d’anciennes cicatrices, qui montrent les conditions dans lesquelles il a grandi. Des conditions sévères, cruelles, brutales, où chaque allié pouvait demain devenir un ennemi, quand ce dernier se croyait capable de tenir tête au Drakyn. Combien d’holmgang avait-il accepté ? Combien en avait-il seulement refusé ? L’homme-dragon n’avait pas compté le nombre de fois qu’il s'était soumis jugement sous la Lune et le Soleil ; en revanche, il savait avec certitude qu’il n’avait jamais décliné un défi, même quand ce dernier paraissait périlleux à première vue.

    Il ne fallait pas croire que le Conquérant était devenu surpuissant en un jour. Sa force n’avait fait que croître, c’était une réalité, et il en avait été ainsi jusqu’à ce qu’il atteigne son plein potentiel quand il avait eu une trentaine d’années. Depuis, cette puissance ne lui avait jamais fait défaut. Cependant, ses techniques de combat, son génie tactique étaient venus davantage grâce à son esprit d’observation et à ses réflexions sur le champ de bataille que grâce à une capacité innée qu’il avait obtenue à la naissance. Il était même arrivé que, dès fois, le barbare reçoive un coup qui mette en péril la motricité de ses membres ; certaines attaques avaient été si violentes que les Ryssen s’était demandés à plusieurs reprises s’il y survivrait.

    Mais il avait survécu. Faisant de chaque cicatrice un motif de fierté. Faisant de chaque plaie fermée un rappel du milieu d’où il venait. C’était aussi pour cette raison que le barbare ne pouvait oublier ses frères de sang. Avec eux, il avait tout vécu, et si l’envie lui prenait bien de casser la gueule à quelques-uns d’entre eux quand ils dépassaient les bornes, en contestant son autorité, ou bien celle de son épouse, il n’en restait pas moins qu’il reconnaissait leur témérité, leur soif de combat, ainsi que leur solidarité face à l’adversité, fut-ce le Reike lui-même. Il ne pouvait pas les renier parce qu’ils méprisaient la dynastie Draknys, et par conséquent, la Vosdraak qu’il tenait dans ses bras. Outre ses sentiments personnels, qu’ils acceptent son âme-sœur était également un choix politique, qui pourrait faire taire la rébellion pro-Ryssen, et donc stabiliser un peu plus l’Empire. Cela aiderait le travail de la Griffe et de ses tovyrs et cela lui ferait également un autre allié fiable – du moins, à ses yeux de guerrier. Sur ce point, peut-être n’était-il pas le plus objectif.

    Conscient que la belle aux cheveux d’argent est tourmentée par ce qu’il vient de lui proposer, il la laisse enfouir son visage tout contre son cou, alors que de son côté, il la caresse le long de sa colonne. Un geste de douceur, certes, un geste protecteur aussi puisqu’il perçoit bien le trouble de sa bien-aimée. Mais ce n’est pas parce que celle-ci est incertaine et hésitante qu’il retire sa proposition. Il a ses raisons, et revenir sur ses paroles pour une histoire de sentiments en ferait quelqu’un d’instable et de versatile. Or Tensai n’est ni l’un ni l’autre. Ce qu’il dit, il le pense : il n’impose juste rien à sa moitié. Et c’est bien pour cette raison qu’Ayshara peut y réfléchir sans pression extérieure, car elle sait qu’il respectera son choix, même si elle devait lui exprimer un refus à ce sujet.

    Refus qui ne vient pas. Au contraire, la sœur de Vaenys affirme qu’elle comprend pourquoi il lui propose cette rencontre avec son clan. Elle n’accepte pas d’y aller dans l’immédiat, mais elle ne ferme pas la porte à cette entrevue pour autant, car l’Impératrice veut leur prouver qu’elle est autre chose qu’une femme qui enfante. Plongeant son regard dans le sien, Tensai contemple ce sourire convaincant qui frôle les lèvres de sa bien-aimée, et un mélange de fierté, de tendresse, d’admiration, aussi, jaillit dans son cœur, alors qu’il sait combien cette demande est difficile. Cela signifie la faire sortir de son confort, cela signifie l’exposer, cela signifie la soumettre à des jugements et à un environnement hostile. Pourtant, elle est prête à faire le pas, pour elle, pour lui, pour leur royaume, aussi.

    Déplaçant une de ses mèches argentées derrière son oreille, Tensai vient l’embrasser avant de lui répondre. Elle vient de lui promettre de penser à sa suggestion, et c’est bien là l’essentiel.

    - C’est tout ce que je te demande, déclare-t-il avec une délicatesse surprenante.

    Mais voilà que leur fils s’éveille, et que donc la conversation dévie sur leur premier-né. C’est d’un air attentif que Tensai écoute Ayshara décrire le caractère du dragonneau, caractère qu’il n’a découvert que sur le tard à cause de ses absences loin du palais. Un point qu’il regrette forcément, même si cela est tempéré par le poids du devoir et la féroce joie des victoires impériales.

    - Il suivra notre voie, déclare franchement l’Empereur, avec une spontanéité et une fougue qui ne laisse aucune place au doute. Celle de son père et de sa mère. Je me plais à penser qu’il reprendra ta finesse d’esprit pendant qu’il tirera de moi l’autorité pour diriger son pays. Quant à être curieux… Cela lui sera utile. Plus il sera curieux, plus il appréhendera le monde, ses amis, et son devoir avec le plus de perspicacité possible. Ayshara se redresse, et avec un soupir, il se redresse légèrement. Toujours couché de manière latérale, il utilise simplement son coude pour servir de levier à sa tête, alors qu’il regarde le corps magnifique de son épouse. Son esprit s’arrête un instant sur le comportement de Draknys, et il suggère : Peut-être que ses crises étaient le signe annonciateur de sa maladie. Comme il n’utilise pas le même langage que nous, c’était peut-être une façon de nous avertir que quelque chose n’allait pas. Ou peut-être était-ce simplement sa manière de profiter pour nous, suite à son inquiétude face à la menace des Archontes. Le prince-héritier était jeune, il n’était cependant pas idiot. Et il savait écouter tout ce qui concernait de près ou de loin sa maman. Je me demande… A-t-il déjà manifesté des premiers signe de langage ? Ou bien a-t-il déjà communiqué avec toi par télépathie, même par image ? Cela pourrait s’avérer utile… Je ne pense pas tant à nous que pour lui. Quand il sera adulte, il devra faire son propre chemin. Et il faudra bien qu’il parle avec son entourage. Un instant, le Conquérant pense à Valeryon et la pensée que la bête draconique n’a jamais parlé en langage commun le rembrunit. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne croit pas aux capacités de son enfant. Au contraire, tout est encore à construire.

    Avec un grognement peu convaincu, le guerrier saisit le pantalon que lui tend sa bien-aimée. La regarder se préparer lui convenait très bien, mais il doit bien admettre que lui aussi doit s’y mettre. Lui retournant donc son baiser, le Conquérant s’attelle à la tâche et, une fois n’est pas coutume, par-dessus ses vêtements, l’Empereur revête déjà des parties de son armure. Difficile pour lui de faire sans, tant il aurait l’impression d’être mal habillé sans ses protections. Habitué à se préparer rapidement, comme lorsqu’il est sur le champ de bataille, le Drakyn ne fait guère attendre Ayshara – qui, peut-être, l’a aussi contemplé à son tour. L’Empereur vient ensuite saisir la main de sa moitié et c’est ainsi qu’ils se dirigent vers la chambre de leur fils aîné.

    Sans guère de surprise, les deux parents auront un Draknys apparemment bien éveillé. Il n’est pas aussi vif que d’habitude, à leur foncer dessus à peine le premier pas fait dans la chambre, mais il les accueille au moins avec un cri joyeux. Un détail qui ravira le cœur de sa maman, bien que son trésor ne soit pas en bon état.

    - Nous venons passer la journée avec toi, mon fils.

    De sa démarche habituellement souple, l’homme-dragon vient près de Draknys et naturellement, le petit se laisse prendre. Mais il est plus froid que d’habitude, note-t-il. Son regard impénétrable ne montre pas son inquiétude, mais elle n’échappera probablement pas à Ayshara puisque le colosse regardera un peu trop longtemps le dragonnet pour que ce soit normal.

    Enfin, il se tournera vers sa bien-aimée en lui échangeant un regard dont seul les parents ont le secret. Mais loin de s’agiter inutilement, il reprend la parole à l’attention du prince.

    - Je suis sûre que ta mère nous a préparé un programme particulier, au vu de tout ce qu’on lui a fait subir toi et moi.

    Un éclair de malice traverse le regard de Tensai alors que, d’un coup, leur premier-né émet un cri un peu inquiet, trop jeune encore pour mettre en doute les paroles parentales. Mais il est amusant d’imaginer Draknys et Tensai dans le même panier, à la merci même de l’Impératrice. Parallèlement, le couple pourra agir plus facilement pour soigner leur enfant, si celui-ci ne montre pas trop son inquiétude, et si celui-ci agit en toute simplicité auprès de son fils.
    Impératrice-dragon du Reike
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    Ayshara Ryssen
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  • Dim 19 Mai - 0:37

    Avec une tendresse inaccoutumée, le Conquérant lui fit comprendre que sa promesse de réflexion et de considération sérieuse quant à ses plans par rapport aux Ryssen était tout ce qu'il demandait d'elle. Rien que ça. Il s'agissait d'une sorte de soulagement de l'apprendre. Un délai supplémentaire afin d'y penser. Intérieurement, Ayshara songeait à ce que signifiait réellement d'être acceptée par cette horde. Ces hommes et femmes, des gens s'abreuvant de guerre et de conquête, voyaient en sa personne non pas une alliée, mais une femmelette, une princesse gâtée et corrompue qui avait adouci leur vénéré chef. Pourtant, au fond d'elle-même, la vosdraak savait qu'elle n'était pas cette figure superficielle qu'ils s'imaginaient. Elle avait prouvé sa valeur. À maintes reprises, elle avait combattu à leurs côtés, pris des décisions difficiles, parfois impopulaires, pour le bien du Reike. Suffirait-il de leur montrer cela pour changer leur opinion ? Ou bien cette tâche se vouait-elle à l'échec dès le départ ? Tensai avait raison. Affronter ces préjugés serait une épreuve, une bataille en soi. La mère-dragon devait prouver - une fois de plus - qu'elle était davantage qu'une simple parure dans la vie de leur unique roi. Une force avec laquelle il fallait compter dorénavant.

    Pourraient-ils vraiment voir en elle ce que l'Empereur voyait ? Cette pensée la hantait.

    Pendant qu'elle s'habillait, la jeune femme écouta le drakyn parler de Draknys, un petit sourire en coin. Oui, plus le dragonnet serait curieux, plus il pourrait appréhender le monde sagement, naviguant avec une ouverture spirituelle qui compléterait l’autorité naturelle héritée de son père. En revanche, cette même curiosité risquait également de le mettre en danger.
    Hélas, l'estomac de l'impératrice se serra lorsqu’elle repensa aux crises de leur enfant, à ces moments de frustration et de colère qu’elle avait attribués à des caprices de gosse trop choyé. Et si, comme le suggérait son époux, ces crises avaient été des appels à l’aide ? La culpabilité la rongeait doucement. Cette sensation sourde d'avoir manqué un truc important.

    En même temps, difficile de communiquer ensemble. Depuis quatre ans, aucun véritable terme humain n'était sorti de la bouche du bébé dragon.

    La gravité de leurs responsabilités, l'amour incommensurable qu'ils portaient à leur fils, un lointain avenir où Draknys marcherait sur leurs traces... Tout cela pesait lourd sur ses épaules. Un poids qu'elle continuerait à soutenir malgré tout.

    - À vrai dire, il n'a jamais articulé le moindre mot ni montré de pouvoir télépathique spécifique. Pourtant, je parviens régulièrement à comprendre ce qu'il désire, ce dont il a besoin. Peut-être est-ce dû à cet instinct de mère, ou encore à la profonde liaison que nous entretenons. Répondit-elle de sa voix douce. Il y a des moments où je ressens ses émotions, ce qu'il y a à l'intérieur de sa tête. Je n'arrive pas très bien à expliquer ce phénomène, mais c'est comme si je possédais la capacité innée de lire en lui. Parfois. Sur une note optimiste, elle ajouta : Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour l'aider à développer ses talents. Afin qu'il puisse devenir le grand dirigeant que nous savons qu'il peut être. Je suis tellement fière de lui. Et de nous. L'héritier du Reike emprunterait sûrement leur voie, effectivement. Et il tracerait aussi la sienne en parallèle. Ayshara espérait sincèrement que sa progéniture accomplirait des choses extraordinaires.

    Consciente du regard insistant de Tensai sur son corps dénudé, la belle le sentit suivre chaque mouvement, ce qui la remplissait d'une quiétude douce. Amusée, elle décida de prendre un peu plus de temps que nécessaire, ses gestes se voulant volontairement plus lents, presque langoureux. Il se délectait de la vue, et elle aimait jouer malicieusement avec cette connaissance. Ses doigts se faufilèrent le long de la robe, la faisant couler sur ses épaules, avant de la laisser redescendre sur ses hanches. Le satin épousa ses formes pulpeuses et ajouta une touche de grâce à sa silhouette féminine, tandis que sa chevelure d'argent, soyeuse comme de la neige fraîche, chutait en cascade. Ensuite, ses améthystes se plantèrent sur l'Empereur. Elle ricana doucement quand il grogna en attrapant le pantalon tendu. Il était si mignon, ce colosse invincible, durant ses périodes de vulnérabilité et d'impatience. Lui qui se battait contre ses instincts de guerrier pour profiter de cette intimité chaleureuse qu'ils partageaient. Elle prenait plaisir à le voir ainsi. Beaucoup trop... Et leurs lèvres se rejoignirent dans une danse silencieuse qui témoignait de cette connexion profonde.

    Après ce baiser, la meilleure amie d'Afosios recula légèrement, invitant l'homme-dragon à se vêtir. Alors qu'il procédait à la tâche, elle le scruta avec une admiration mêlée de désir. Captivée par sa beauté sauvage. Il enfila son armure, pièce par pièce, raffermissant son aura de prestance. Il était imposant, une véritable force de la nature. Mais Ayshara, elle, connaissait mieux que quiconque tout l'amour caché derrière cette façade. L’envie de se coller à lui la submergea. Elle désirait sentir encore sa chaleur. Se perdre dans cette étreinte protectrice...

    La sortant de ses rêveries, le chef des Ryssen lui attrapa la main et l'entraîna vers le lieu de repos de leur fils en plein réveil. En entrant dans la chambre, des petits cris joyeux les accueillirent. Draknys paraissait plus éveillé et alerte qu'il ne l'avait été ces derniers jours. Ayshara fut surprise par cette vitalité retrouvée. Un sourire radieux illumina son visage tandis qu'elle s'avançait pour observer de plus près.

    - Oh, mon chéri. C'est tellement super de te voir comme ça !

    De manière attentionnée, l'empereur berça le bébé dans ses bras. L'enfant se blottit contre lui, sous le regard tendre de la vosdraak. Mais son expression changea lorsqu'elle remarqua que Tensai le contemplait longuement, une inquiétude muette dans ses yeux. Elle s'approcha et caressa doucement les écailles du prince. Angoissée, elle sentit immédiatement que celles-ci étaient bien plus froides que d'habitude. Une ombre passa sur son visage.
    Heureusement, les paroles de son époux allégèrent de façon inattendue l'atmosphère. Et bien que troublée, la maîtresse du feu divin prit une grosse inspiration, puis essaya de ravaler ses craintes. Il fallait demeurer fort pour leur enfant. Affichant un sourire doux, elle renifla machinalement Draknys, ses narines détectant une odeur peu agréable. Une idée qui allait probablement torturer sa moitié et vivifier son fils germa à l'intérieur de son esprit.

    - Eh bah, il semble que notre beau dragon ait terriblement besoin d'une bonne toilette aujourd'hui. Elle embrassa tendrement le front de l'héritier. Allons, mon trésor, un bain chaud te fera le plus grand bien. Cela aidera aussi à réchauffer ces écailles froides. Les améthystes de l'impératrice brillèrent d'espièglerie quand elles se posèrent sur son homme. Mon cher Conquérant, pourquoi ne pas aller préparer l'eau du bain pendant que je m'occupe de trouver quelques petites choses à manger ? Demanda-t-elle avec un sourire complice. Dites-moi ce qui vous ferait plaisir ce matin.

    Une larme solitaire, chaude et silencieuse, roula timidement sur sa joue. En dépit de ses tentatives de passer outre, la réalité de la situation la rattrapait. Elle ressentait une douleur aiguë en pensant à la souffrance de son dragonnet. Cette impuissance qui la consumait la rendait triste au plus haut point. Incapable d'apporter la guérison dont il avait tant besoin. Le doux murmure de la pièce, le léger frémissement des draps, tout avait l'air amplifié alors qu'elle luttait pour camoufler son chagrin de pauvre mère.

    Empereur-dragon du Reike
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  • Ven 7 Juin - 19:07
    Quand Ayshara lui confie que leur enfant n’a jamais communiqué avec elle, ni par les mots, ni par le moindre contact télépathique, Tensai écoute, mais ne dit mot. Cela peut être frustrant de ne pas entretenir une conversation les plus élémentaires avec leur premier-né, d’autant que, ils le savent, le prince les comprend et a une intelligence déjà vive pour son âge. Draknys comprend les paroles et les ordres de sa mère, il comprend également les conseils de sa garde impériale ainsi que leur devoir de le protéger. Le prince comprend enfin qu’il ne peut pas tout faire et tout accomplir, même grâce à son statut et sa position privilégiée. Intelligent, leur héritier l’est, mais il faudra un jour ou l’autre qu’il arrive à s’exprimer de façon « normale » pour le bas-peuple, car comment pourra-t-il régner s’il n’utilise pas un langage clair à ses ministres et ses conseillers ? Comment pourra-t-il même communiquer avec ses amis les plus proches ? C’est là une préoccupation pour le couple royal, mais, heureusement, leur fils a encore le temps de grandir.

    - Nous ne devons pas oublier non plus que la croissance de certaines races est très lente. Celle des élémentaires, à ce que j’ai entendu, prend au moins deux siècles. Il est possible que les créatures draconiques aient elles aussi une croissance qui dépasse notre entendement, et que Draknys n’arrivera donc à parler que dans quelques années. Son état pourrait être parfaitement normal au regard de deux parents draconiques, mais, puisque nous ne le sommes pas, nous nous attendons peut-être à ce que notre enfant développe ses capacités trop vite.

    C’était une supposition comme une autre, à la fois pragmatique, tel que l’était Tensai, et à la fois rassurante, pour réconforter son épouse.  

    - L’important est que tu le comprennes et qu’il te comprenne. Et que cela perdure. Au fond, ils n’étaient pas à l’abri d’une crise d’adolescence précoce. Surtout s’il devait avoir un petit frère ou une petite sœur. Le passage de fils unique au statut de fils ainé pouvait être difficile… Comment crois-tu qu’il prendrait l’arrivée d’un petit second dans notre famille ? La question pouvait être aussi intéressante que cocasse, et le Drakyn avait envie de connaître l’avis d’Ayshara à ce propos.

    Toujours est-il qu’il était bien beau de contempler son âme-sœur paresseusement sur leur lit, mais toute bonne chose avait une fin, et il lui fallait aussi se vêtir comme il se devait. Rendant bien sûr le baiser à sa chère et tendre, Tensai est bientôt prêt, et le couple se dirige dès lors vers la chambre de leur enfant. Ayshara est vive et comprend vite l’inquiétude qui transparaît dans le regard de son roi. La magicienne comprend rapidement ce qu’il en est et naturellement, une ombre passe sur son visage. En tant que mère, il doit être atroce de voir son premier-né s’affaiblir de manière inexorable. Mais il n’est pas temps de s’apitoyer. Contre toute-attente, ce n’est pas le prince qui détend l’atmosphère, mais c’est bien l’homme-dragon, en se mettant volontairement à la merci de sa moitié. Une entreprise ô combien périlleuse, n’est-ce pas ? Car quand sa bien-aimée lui propose d’aller faire prendre un bain à leur fils, le Conquérant lui lance un regard équivoque. Certes, c’est une bonne idée, certes, il en a besoin, mais… c’est à lui de le faire ? Cela dit, le souverain n’aurait peut-être pas été le plus doué non plus pour préparer un repas digne ce nom. Etant naturellement frugal, et connaissant la dureté des voyages et des champs de bataille, il serait parti sur quelque chose de simple, et de gustativement discutable. Sur ce point, cela l’arrangeait donc bien d’avoir des serviteurs, un cuisinier royal qui s’occupait des menus, et surtout, cela l’arrangeait encore plus que sa dulcinée connaisse toutes les règles de la cour. Mais quand même donner un bain… Cela promettait d’être particulier, avec les deux hommes de leur famille.

    Il n’est pourtant pas d’avis à décliner sa proposition. D’abord parce que le Pourfendeur des Titans doit bien être capable de vaincre pareille épreuve. Ensuite parce que la larme qui coule sur la joue de sa femme lui déchire plus le cœur qu’il ne veut pas bien se l’avouer. S’avouent-ils vaincus pour autant ? Non, pas encore. Ce n’est qu’un moment de douleur, qu’ils surpasseront en redoublant leurs recherches pour sauver leur fils. Puisqu’il ne peut essuyer lui-même le visage de sa bien-aimée, il se détourne avec Draknys dans les bras. Il est certains chagrins qui ont besoin de pudeur, et il peut comprendre la souffrance de sa moitié en cet instant précis. Pour l’heure, ce dont elle a besoin, c’est d’un instant de solitude, et ce qu’il lui faut aussi, c’est que le dragonnet ne se rende compte de rien.

    - Nous serons juste à côté.

    Il n’y a pas besoin d’en dire plus, puisqu’ils ont une salle privée pour se baigner. Un grand bassin, rempli d’eau chaude, est tous les jours réchauffé pour que les monarques puissent se laver comme il se doit – un intermède nécessaire, quand on a passé des heures à s’entrainer, à parcourir le palais ou la capitale. Délestant des parts de son armure pour ne pas être gêné, le roi s’occupe ensuite de son enfant en le faisant aller dans une partie du bain qui n’a que des petites profondeurs, et où du reste, la créature draconique pourra aussi s’amuser, puisqu’il a quand même de l’énergie en cette heure matinale. Il en a tellement que, avec un peu d’audace, il arrive à lancer un jet d’eau sur le visage de son père – avec un regard qui lui paraît même très fier. Il n’en faut pas plus pour que le Drakyn réagisse à son tour, car il a quand même un tempérament un peu sanguin, voire même plus joueur, quand il s’agit d’être plus doux et de ne pas créer d’histoires à son épouse. Le résultat est quand même criant après quelques minutes dans la salle : non seulement Ayshara pourra y entendre des cris moqueurs ou victorieux de part et d’autre (surtout en aspergeant d’eau son adversaire), mais plus encore, la salle et les murs seront remplies de quelques (longues) flaques, prouvant qu’ils se seront essayés à différents jeux enseùbme.

    Il n’est cependant point temps d’oublier leurs estomacs, et après avoir séché Draknys, le colosse en profite lui-même pour se passer un coup de torchon dans les cheveux. Le prince est désormais plus sage, mais toujours aussi attentif. L’essentiel est qu’il s’est réchauffé et qu’il s’est même amusé, contre toute-attente, si bien que, quand le roi va rejoindre son épouse, son fils dans les bras, son humeur s’est quelque peu allégée. Il cherche naturellement la Vosdraak du regard et il lui sourit :

    - J’espère que tu ne nous auras pas trop entendu.

    La vérité, c’est qu’il n’en a que faire : Ayshara aurait même pu passer quelques coups d’œil qu’il n’en aurait absolument pas pris ombrage.

    - Que nous as-tu préparé ? Je suis sûr que Draknys pourrait manger un terrarus tant il a faim. Un criaillement d’approbation lui répond et le colosse ramène son attention sur son héritier. Tu sais ce qu’est un terrarus, Draknys ? Nous en avons rencontré quelques-uns lors de la Conquête, et même avant cela, quand je parcourais le Reike avec mon clan. Le plus gros que j’aie rencontré était au sud du territoire…

    C’était aussi par des anecdotes racontées par ses parents que l’enfant pourrait en apprendre sur le Sekai. Un monde vaste et impitoyable, qui devait bien avoir le remède à sa maladie. Tensai était déterminé à le trouver, et il le savait rien qu’en voyant Ayshara, la belle aussi était une lionne, qui défendrait son petit jusqu’aux derniers instants de son existence.

    Bientôt, le petit s'intéresse à sa mère et un nouveau cri s'échappe de sa bouche. D'habitude, c'est sa génitrice qui arrive le mieux à décoder ses sentiments, mais pour une fois, le barbare semble prendre les devants et il plonge ses pupilles dans celle de son âme-soeur, avec un sourire en coin.

    - Je pense que Draknys souhaite savoir quelle est la créature la plus impressionnante que tu as rencontrée lors de tes voyages.

    Les contes et les histoires, c'était souvent ce qui ravissait le plus les enfants.

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    Ayshara Ryssen
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  • Ven 30 Aoû - 9:16

    Cela faisait des siècles, non... Des milliers d'années que la famille royale n'avait pas évolué avec de vrais dragons à ses côtés. Il semblait donc plutôt normal qu'ils ne détiennent qu'assez peu de connaissance en la matière et que la croissance du prince s'avère pavée de multiples incertitudes. De surcroît, il fallait bien admettre que la venue au monde du dragonnet avait été des plus inexplicables. Né de parents humanoïdes, son existence même relevait du mystère, de la magie, et peut-être du divin – d'anciennes légendes shierak associant ces créatures mythiques aux Astres. Quoi qu'il en soit, Ayshara se contenta simplement de hocher la tête quand son époux lui parla du développement lent de certaines races; il s'agissait d'une possibilité à ne pas écarter, en effet. Malgré cette éventualité, l'impératrice restait convaincue de l'intelligence précoce de sa progéniture qui démontrait une trop grande curiosité pour qu'on la considère comme réellement tardive. La parole n'était qu'un moyen de communication parmi des dizaines d'autres, après tout. Et dans l'histoire du royaume, de nombreux génies avaient commencé à articuler tard. Vaenys, pour n'en citer qu'un, même si la souveraine à la chevelure de lune n’appréciait pas spécialement s'avouer ce fait.

    Quant à l'arrivée d'un petit second au sein de la famille, la belle vosdraak ignorait quel genre de réaction pourrait avoir Draknys. Au début, il serait sans doute un peu méfiant, voire jaloux de cette attention portée vers le nouveau-né. Puis, ensuite, ils apprendraient à se connaître ainsi qu'à forger un véritable amour fraternel. En tout cas, c'était ce qu'elle souhaitait, priant pour qu'ils ne se détestent pas et qu'ils ne deviennent pas des rivaux malsains, se faisant la guerre afin d'obtenir le pouvoir si jamais un terrible malheur s'abattait sur le couple impérial. Le trône du Reike possédait encore une fragilité relative, sujet aux révoltes futures, surtout lorsque les menaces principales de l'Empire - les titans - seront vaincues et que les puissants désireront récupérer leur part du gâteau.

    - C'est assez difficile de prédire comment il réagira au moment venu. L'arrivée d'un frère ou d'une sœur pourrait le déstabiliser. Il y aura peut-être une petite jalousie lors des premiers mois, ce qui me parait naturel chez un enfant unique qui a toujours eu toute notre attention... Mais je crois que le temps fera son œuvre. Il s'agira d'un apprentissage qui nous concernera tous : lui aussi bien que nous.

    La question du prochain bébé fut rapidement écartée par l'état de santé actuel de Draknys. La soeur du Baron observait silencieusement l'empereur, qui tenait l'écailleux dans ses bras avec une vigilance particulière. Il se blottissait contre son père, son souffle léger ponctuant l'air. L’inquiétude muette qu’elle devinait sur le visage de son bien-aimé la bouleversait. Pourquoi diable cette épreuve devait-elle frapper leur famille, alors qu’ils étaient si dévoués à leur peuple ? Ayshara ressentait une profonde injustice. Une injustice que ses illustres pouvoirs de monarque ne pouvaient corriger.

    Tensai accepta la "lourde" tâche de laver leur fils, une première pour lui. Bien vite, il verrait que ce n'est pas si mal et que le prince était de bonne compagnie durant ces moments aquatiques. Un sourire léger aux lèvres, la dragonne regardait sans mot dire les deux amours de sa vie quitter la chambre et se diriger vers les bassins fumants des appartements royaux. Oui, elle avait besoin de ce court instant de répit, davantage qu'elle ne voulait se l'admettre. Et dès qu'ils fussent suffisamment loin, l'entièreté de la force rassemblée jusqu'à maintenant s’écroula. Une vague de douleur brute la submergea, dévastant ses dernières défenses. Des pleurs débordèrent en rafale de ses améthystes, roulant librement le long de ses joues pâles et fatiguées. Ces sanglots la secouèrent, incontrôlables. Elle s'effondra, les mains serrées contre sa poitrine en une vaine tentative de contenir ce sentiment d'impuissance qui la déchirait. Elle avait mal, terriblement mal. Elle aurait voulu crier, hurler sa peine, mais aucun son ne franchissait ses lippes. Il n’existait pas de plus grand malheur en ce Sekai, songeait-elle, que celui de voir son enfant affaibli par une maladie que nul soigneur ne semblait être capable de guérir. L'épouse du Conquérant aurait tout donné pour échanger sa place avec son petit trésor, pour prendre sur elle cette souffrance et lui restituer sa joie de vivre. Finalement, à bout de souffle, les larmes taries, elle se redressa péniblement, les jambes tremblantes. Elle essuya ses pommettes humides, récupérant lentement contenance.

    Une profonde inspiration, puis elle se força à se mouvoir. À son tour, elle sortit de la pièce pour ensuite se rendre à la modeste cuisine de l'étage. Un coin plus humble que le lieu principal de préparation des repas du palais, intime, réservé à la famille directe. Là, une domestique l’apostropha respectueusement :

    - Désirez-vous que je vous aide, Majesté ?
    - Non, merci. J’aimerais me débrouiller seule aujourd’hui. Répondit-elle en secouant machinalement la tête.

    Ça étonnait toujours ses servantes de la voir vouloir accomplir de bases besognes. Elle était la personnification de la Couronne, héritière de sa lignée ancestrale depuis sa naissance, habituée à ce que tout soit fait pour elle, souvent sans le demander. Ce matin-là, pourtant, la belle avait besoin de s'occuper les mains. Quelque chose de simple. Une tâche qui lui viderait le ciboulot, qui l'empêcherait de trop penser. Certes, ses compétences en préparation de bouffe étaient plutôt limitées, mais elle connaissait les bases de l'art culinaire. Assez pour ne pas foutre le feu partout, du moins. Ainsi donc, Ayshara attrapa quelques oranges sanguines qu'elle pela minutieusement. Le couteau glissa à travers le pain, découpant des tranches épaisses. Dans un bol, des œufs se brisèrent. Un fouet les battit en un rythme rapide. Une pincée de sel, du poivre, une poignée d'herbes fines, et l'omelette prit forme, légère et parfumée. La jeune femme déposa avec soin la préparation dans une poêle chaude, la cuisson opérant. Ses yeux guettaient la teinte parfaite. Ce doré appétissant. Et pendant que la maîtresse des flammes divines s'affairait, elle entendit des éclats de rire provenant des bains, ce qui la fit naturellement sourire.

    Elle termina de remplir les trois assiettes et dressa très sommairement la table adjacente, où une carafe de jus de fruits trônait en son centre. Lorsque Tensai et Draknys revinrent enfin, son coeur de mère se réchauffa. Leur garçon avait l’air beaucoup plus éveillé et cela suffit à apaiser certaines préoccupations qui la rongeaient.

    - Ne vous inquiétez pas, mon amour. Vous êtes pile à l'heure. Elle désigna le meuble où attendait sagement toute la nourriture saine. Rien d'extravagant, mais ça satisferait leur faim, même si les deux hommes ici présents auraient sûrement préféré engloutir un énorme morceau de viande, ce que la vosdraak, en ses qualités de médecin, déconseillait pour débuter la journée. Si tu manges comme un terrarus, mon chéri, alors tu seras un jour trop gros pour entrer dans ce palais. Ricana-t-elle en déposa un doux baiser sur le crâne du dragonnet, avant de venir tendrement coller ses lèvres contre celles de son mari, savourant cet instant de retrouvailles. Ce geste d'affection, aussi banal soit-il, s'avérait pour elle une façon de montrer son amour inconditionnel pour les êtres qui comptaient le plus dans sa vie. Après, la reine s'assit à côté de son roi. Encore incapable de rester sur une chaise, le prince fut installé directement sur la table, entre eux. Allez, mon trésor. C'est pour toi, mange doucement. Dit-elle en lui tendant une bouchée de pain généreusement tartinée de beurre demi-sel. Le petit mastiqua avec enthousiasme, l'appétit ne se taisant point. Voilà, doucement. Maman est là, prends ton temps. Une oreille attentive dériva néanmoins vers le drakyn qui semblait se mettre, à son tour, à traduire les pensées de l'enfant. Un sourire espiègle flottait sur ses lèvres tandis qu'elle scrutait Tensai d'un oeil qui pétillait de malice. Une fois... Une fois, oui, j'ai croisé un immense drakyn, aussi redoutable que séduisant, capable de conquérir non seulement une vaste royaume, mais également le cœur de la princesse la plus gâtée du Reike.

    La farceuse éclata d'un rire cristallin en voyant l'expression de son âme sœur. Après toutes ces années de couple, il était bien le seul homme à la faire frémir et à la surprendre de façon agréable. Elle aimait profondément cette faculté qu'avait Tensai à éveiller en son sein des émotions si puissantes qui la dépassaient parfois.
    Au calme, ils savouraient leur premier repas de la journée, jusqu'à ce que cette conversation de la veille, entretenue avec son meilleur ami, la travaille à l'intérieur. D'une voix quelque peu hésitante, elle se décida de lui en parler. De ça.

    - Hier, Afosios m'a suggéré une idée… Il m'a parlé de Luna, disant qu'elle posséderait un savoir ésotérique très spécifique pouvant nous être utile... Les yeux fuyants, la belle évita de croiser le regard de l'empereur, un vague malaise l'envahissant à la simple mention de ce nom. Son visage se crispa. Chaque option devait être envisagée pour essayer de sauver l'héritier du trône, mais la perspective de s'approcher à nouveau de celle qui avait failli la tuer quatre ans plus tôt... Je… je ne sais pas si c'est une bonne idée, Tensai.

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