Les épreuves du désert finissent par ramener Kérémir aux portes d'Ikusa dans un état on ne peut plus lamentable. Tout son équipement est au mieux cabossé, voire détruit et il a désespérément besoin d'une pause ainsi que d'une remise à neuf. S'installant dans l'un des nombreux établissements que la ville propose aux voyageurs, il se met en quête des divers vendeurs et artisans qui sauront renouveler son équipement. Ses pas finissent par le mener à la forge des Ariesvyra. Après avoir passé commande, il se surprend à commenter la qualité d'un manche flambant neuf auprès de l'un des ouvriers et finit par faire forte impression auprès de ce dernier qui se décide à parler de lui à la patronne de l'atelier. N'ayant rien d'autre à faire en attendant sa commande, Kérémir acquiesce.

Le lendemain voit la première rencontre entre Kérémir et Cyradil, où le nain explique en détail les particularités de son art face à la forgeronne toujours en quête de savoir. Les méandres de la discussion font qu'elle finit par l'embaucher pour travailler sur un projet qui saura faire usage des connaissances uniques de Kazan. Kérémir accepte et c'est ainsi que commence une longue collaboration pour façonner une arme d'une redoutable complexité. La commande en question est une hache aux restrictions cornéliennes qui doit pouvoir catalyser le pouvoir de la foudre.

Il s'ensuit une longue série de théories et d'expériences pour trouver les matériaux et l'assemblage qui saura donner vie à cette arme fantastique. Des alliages en passant par les techniques du bois et la théorie de la conduction magique du bois, les deux acolytes finissent par se mettre d'accord sur le besoin d'utiliser un bois très spécial pour confectionner le manche de la hache, de l'arbre marin.

Problème étant, l'arbre marin est une ressource rare, suffisamment rare pour que la richesse de Cyradil ne leur permette pas de s'en procurer aisément. Après quelques délibérations, il est décidé de monter une expédition pour le trouver directement à la source en partant au large de l'Oasis, et pendant que la forgeronne s'occupe d'assembler les ressources nécessaires au bon déroulement d'une telle entreprise, Kérémir profite des jours de préparation pour affûter ses connaissances sur ce bois méconnu de sa personne en se basant sur des échantillons de moindre qualité et l'aide d'une experte en foudre appelée pour l'occasion.

Si le trajet sur terre se déroule sans encombres, l'opération maritime se voit perturbée par une attaque de pirates malgré des rumeurs laissant sous-entendre que les eaux sont étrangement sûres en ce moment (wink wink préparation pour Kaizoku peut-être qui sait wink wink). Inévitablement, un affrontement éclate et si l'équipage de Cyradil finit par prévaloir et réussit à protéger son butin, ce n'est pas subir des pertes et des blessures, l'altercation coûte des plaies profondes aux bras de Kérémir que Cyradil s'empresse de soigner, dévoilant par inadvertance son secret si bien gardé.

La quête est un succès, mais Kérémir est troublé, son expérience ne le trompe pas et il sait qu'il interagit avec une liche, une sorte de créature contre laquelle il entretient un préjudice profond à cause de son passé et de son métier de chasseur. Néanmoins, les actes de Cyradil sont sans appel et si c'est avec réticence, Kérémir finit par accepter de la laisser aller et de garder le secret sur sa nature de mort-vivant.

Le retour se déroule également sans encombres et au bout de quelques essais infructueux, le partenariat de la liche et du nain finit par donner vie à une version certes imparfaite, mais bel et bien réelle de la hache commandée. Le projet étant désormais achevé, Kérémir fête la réussite du projet avec les ouvriers avant de récupérer son équipement flambant neuf et de reprendre la route vers les terres du nord, où des péripéties l'attendent certainement.