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Les ferrets de Zeï
Tour 1
Justice.
Ville aux murs blancs et aux toits d'ardoise bleuté qui porte fort bien son nom. Au pied des montagnes et au bord du Lac Rebirth, le Tribunal de la Cours Suprême regarde en chien de faïence le Palais du Maire. Ici, la pègre fait le dos rond. La violence est bannie des rues, même les plus étroites par les officiers qui ont déployés un zèle terrifiant depuis la fin de la guerre, cet été. Les antiques forces qui maintiennent l'Ordre Publique, vieilles familles ou vieux partis, restent également en éveil pour que nulle mauvaise herbe ne pousse dans leur jardin. Ainsi, les habitants sont en sécurité et suivis dans leurs problèmes... Mais le mal existe toujours.
Loin de la lumière du jour, dans les anti-chambres du pouvoir, l'argent corrompt, ouvre les mains et ferme les paupières. Un mal rampant qui n'a rien à envié à la violence des petits gangs de rues que connaissent d'autres régions. Puissants, riches, influents se livrent toujours à leurs querelles soyeuses et si le sang ne baigne pas le pavé, ils ont toujours besoin d'agents pour arriver à leurs fins. Parfois pour les pires raisons. Parfois pour la bonne cause. Le problème c'est qu'il est rarement possible de faire clairement la différence entre les deux.
Ce soir, et depuis votre entretien avec l'étrange Rowan, vous faites partie des ces agents.
Le soir même de votre sortie à l'Eden Rowan vous a remis une petite clef. Plus tard dans la soirée, un gamin est venu vous donner à chacune une adresse bien précise à laquelle vous pourriez retrouver toutes les informations nécessaire au plan à venir. En vous rendant là-bas, vous vous êtes retrouvé face à un bâtiment comme tous les autres, dans une rue passante d'un quartier d'habitations populaire, près des hall marchandes. L'entrée d'une auberge se trouvait au numéro indiqué et à l'intérieur, le gérant vous confie les clefs du grenier auquel vous pouvez accéder par une trappe au plafond du dernier étage. Il vous dit aussi que l'endroit a été payé pour la semaine.
Là haut, l'endroit est assez étroit. Une seule fenêtre vous éclaire, mais la poussière a été scrupuleusement faite. Sur la table vous attendait une boite d'acier. A l'intérieur, vous avez trouvé des plans grossiers du manoir de l'homme que vous allez braquer, des notes sur sa famille, ainsi que quelques personnes qui ont été aperçu les fréquentant. Plusieurs croquis très réalistes sont ajoutés à ces notes. Nulle part, il n'est fait mention du but de votre mission ni de votre commanditaire, mais derrière l'un des plans, vous remarquez une simple indication griffonnée au fusain dans une écriture particulièrement mauvaise : " Emplacement de la cible inconnu " à côté du dessin très détaillé d'un collier constitué d'un grand nombres de pierres précieuses à la forme atypique. Il vous serait facile de le reconnaitre.
Il semblerait que cet endroit discret et ces quelques informations soient tout ce dont vous disposez pour vous préparer. Il ne reste plus qu'à vous lancer.
- Plans du manoir:
- Le jardin est entouré de haies et de murs de pierres d'environ 3m, donnant sur la rue.
- Les blocs noirs sont les cheminées principales (suffisamment grandes pour laisser passer un adulte suffisamment souple et sans équipement)
- Les blocs jaunes sont les portes menant à l'extérieur (vous ne savez pas si elles sont habituellement verrouillées ou non)
- Il y a des fenêtres dans toutes les pièces donnant sur l'extérieur, mais nous sommes en hiver, les fenêtres sont toutes fermées et la nuit, les volets de bois sont tous fermés.
- Il n'y a aucune information sur d'éventuels tours de garde
Une note en bas de page ajoute : 10 serviteurs, 4 gardes.
- Notes sur Albin de Clardomet:
Nom : Albin
Statut : Veuf, 56 ans
Métier : Rentier, Actionnaire dans une mine locale.
Autres : Investit massivement dan la construction de lieux de culte divinistes et dans les campagnes de prosélytisme. Il soutient ouvertement des groupes racistes anti hybrides, des groupes homophobes et est l'un des membres fondateur de la Ligue de la Bienpensance, une organisation qui aide les jeunes filles vierges à trouver un mari croyant correspondant à leur espèce et à leur rang de noblesse dans la hiérarchie shoumeïenne.
- Notes sur les enfants de Clardomet:
Nom : Lily et Bethanie
Statut : Fiancées à de jeunes républicains croyants, 22 ans
Métier : -
Autres : Les jumelles sont rarement vues l'une sans l'autre. Leur mariage est prévu pour l'été le même jour et elle continuent à vivre chez leur père en attendant. Un Fey aux ailes de libellules et habillé à la reikoise a été vu en train d'essayé d'escalader le mur du jardin. Les gardes l'ont surpris et il a réussi à se sauver, mais depuis les filles n'ont plus accès au jardin sans être accompagnées par un garde ou par leur préceptrice, Madame Morla.
Nom : Renaud
Statut : Célibataire, 20 ans
Métier : héritier oisif
Autres : Connu pour son charme et son talent à l"épée. Il aurait été vu plusieurs fois au Liseron, une très discrète maison de jeu de la haute ville connu dans le milieu de la pègre pour ses transactions douteuses.
- Notes sur le personnel de la maison:
Nom : Nicolas
Statut : Célibataire, 400 ans, demi-elfe
Métier : Majordome (donne des ordres à tout le monde, garde compris)
Autres : Âme damné de la famille Clardomet, il est le seul serviteur qui les a suivi depuis le shoumeï. On murmure qu'il serait en réalité un mage extrêmement puissant et qu'un obscure contrat le lirait à la famille qu'il sert aujourd'hui. On dit aussi qu'il aurait sauvé la famille à Shoumeï et qu'ils ne seraient pas arrivés là sans lui. Certains disent également qu'il serait le grand père de l'actuel chef de famille... c'est fou ce qu'ils y a comme rumeurs à son propos.
Nom : Sibylle Morla
Statut : Mariée, 72 ans
Métier : Préceptrice
Autres : Sibylle est un esprit brillant versée dans tous les savoirs et les arts nécessaires à former de nobles esprits. Elle aime les enfants mais n'en a pas elle-même. Elle reste très secrète sur son mariage car son époux, Kodac Morla, est un semi-gobelin. Elle s'occupe surtout des fille depuis 1 an et leur inculque l'étiquette républicaine tout en leur servant de chaperon.
HRP
A vous de décider de la marche à suivre et du plan que vous voulez tenter. Vous pouvez faire des préparatifs, aller parler à des PNJs, tenter de dénicher d'autres infos, d'autres personnages utiles ou lancer directement le cambriolage.
Si vous optez pour faire des préparatifs, vous pourrez bien sûr faire des choses chacune de votre côté, y compris des recherche ou des rencontres de PNJs, tant que vous n'entrez pas dans le domaine (pour des raisons de fairplay avec les autres membres du groupe)
Bon jeu !
CENDRES
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« Mademoiselle, mademoiselle, oh… Madame ? » Se corrige instantanément le gamin en voyant les balafres sur le visage de Nineveh, « j’ai une lettre pour vous. » Il lui tend une petite enveloppe avant de recevoir une pièce en remerciement et de repartir.
Une adresse, puis quelques instants plus tard, un grenier soigneusement arrangé pour un casse. Quelques meubles, mais surtout, des informations essentielles : des cartes, des informations sur les membres de la famille, chacun adjoint d’un portrait, des plans du bâtiment. L’ensemble est assez complet, quoique la date pour accomplir la mission est assez courte : une semaine, c’est un délai assez restreint pour ce genre de chose. Néophyte en la matière, Nineveh prend une longue inspiration : c’est comme tout hein ? C’est une simple mission, pour rendre service à des amis, elle n’a que peu d’expérience dans le domaine, mais elle s’est déjà battue, elle a une expérience toute relative dans ce genre de choses. Après tout, si elle peut utiliser la télékinésie pour crocheter une serrure à distance, elle peut bien fomenter un plan avec d’autres pour voler un artefact légendaire, non ?
Par les dieux, ça semble énorme dit comme ça, mais il s’agit ni plus ni moins que d’un cambriolage malpropre dans une demeure nobiliaire, pas de quoi en faire un plat non ? Bordel, dire que certains vivent comme ça toute leur vie.
Nineveh déballe ses affaires de voyage : son sac de couchage, ses fringues de rechange et commande à l’aubergiste du thé, une cruche de vin et de quoi manger pour trois personnes. Dommage que Rowan (Rowena devrait-elle penser ?) ne soit pas là, elle l’aurait bien invitée à partager le repas qu’elle va prendre avec les filles. En attendant, elle détaille les plans en essayant de rassembler ses souvenirs de la guerre, des militaires, assassins, guerriers et tout autre espion dont elle a pu s’occuper. Le conflit, contre les titans, la pègre, la maladie. C’est un état d’esprit et elle doit le trouver.
Les plans : façade plate, un porche sur le côté Est qui donne directement sur la bibliothèque, côté Ouest ce sont les écuries. Une différence d’avancement dans les murs entre la chambre de maître au premier étage et le cellier au rez-de-chaussée, donc pas un mur porteur ? Des escaliers un peu partout, des fenêtres verrouillées avec des volets en bois, l’entrée se constitue en une sorte d’atrium avant ? Il y a des points d’accès à l’étage via le toit de l’écurie (qui mène sur la salle de réunion), le balcon de la chambre d’honneur, le toit du bureau (qui mène sur la chapelle), le porche du fumoir (qui mène sur une chambre d’invité).
Quant au père de famille : le nom de la dynastie ne lui dit rien. En revanche, Nineveh s’interrompt un instant en voyant ses occupations. Actionnaire dans une mine locale ? Elle a déjà travaillée avec des mineurs d’argent, pour soigner des cas d’argyrisme. Elle a de l’expérience dans ce genre de maladie professionnelle, acquise à force de respirer des poussières de minerai ou de charbon à longueur de journée. Il y a peut-être une piste de ce côté-là ? Un moyen de se glisser à l’intérieur, au prétexte de rencontrer le maître des lieux pour discuter de la mine ?
La famille n’a pas grand-chose qu’elle pourrait exploiter : le fils est oisif, sauf s’il a attrapé une MST, cela risque d’être difficile de trouver un levier pour l’atteindre. Les filles sont déjà promises. Reste à voir avec les domestiques et les gardes ?
L’elfe prend un instant pour réfléchir : deux porte-lames, une médecin, comment s’y prendre pour récupérer sans violence un vieil artefact diviniste sans doute gardé à double tour dans la demeure d’un riche marchand ? Quatre gardes, dix domestiques, difficile de trouver une faille manifeste.
« J’ignore ce que vous avez en tête, mais en tant que médecin, je peux essayer de rendre visite à la famille. Rencontrer le maître de maison pour lui proposer mes services, auprès du domaine ou à la mine dont il est actionnaire. Vous pouvez m’accompagner en tant que gardes du corps, au motif que les routes sont dangereuses et que vous m’êtes redevables. »
Une semaine, c’est court pour cambrioler une demeure de cette importance. En fait, l’objectif est de rafler l’objet sans tuer personne. Il faut donc : trouver l’artefact, l’extraire, le tout sans un mort. En soi, le plus difficile est de trouver l’objet, l’extraire sera le plus simple, tant il y a deux spécialistes de la bagarre avec elle pour se charger de cette partie du boulot. Au pire, elle peut faire léviter l’artefact au plafond : personne ne regarde au-dessus de soi, si ?
« Sinon, je suis médecin de formation et d’expérience, je peux faire un petit tour au marché, visiter les apothicaires et les alchimistes. Histoire de préparer un produit qui pourrait… Alourdir un repas et endormir tout le monde, je ne peux pas garantir les effets puisqu’il y aura de tout, mais en plein cœur de la nuit, si tout le monde pique du nez, ce sera déjà ça de pris. Un garde qui somnole et une enfant qui dort vaut mieux qu’une maisonnée bien réveillée. » Néanmoins tout cela reste très théorique.
Reste alors la dernière carte à jouer de l’elfe : l’infiltration physique, si la méthode sociale ne marche pas, alors elles peuvent jouer aux chats. La télékinésie reste un moyen possible : elle ne peut pas soulever quelqu’un, ni même voler. En revanche, elle peut ouvrir une fenêtre sans laisser de traces d’effractions, potentiellement crocheter une serrure si elle s’entraîne là-dedans, voire, pourquoi pas extraire un artefact par un moyen improbable.
« J’ai un don en télékinésie, un petit, mais je peux ouvrir une fenêtre ou un volet sans trace d’effraction, ça et peut-être crocheter une serrure si je m’entraîne un peu avant. »
Une adresse, puis quelques instants plus tard, un grenier soigneusement arrangé pour un casse. Quelques meubles, mais surtout, des informations essentielles : des cartes, des informations sur les membres de la famille, chacun adjoint d’un portrait, des plans du bâtiment. L’ensemble est assez complet, quoique la date pour accomplir la mission est assez courte : une semaine, c’est un délai assez restreint pour ce genre de chose. Néophyte en la matière, Nineveh prend une longue inspiration : c’est comme tout hein ? C’est une simple mission, pour rendre service à des amis, elle n’a que peu d’expérience dans le domaine, mais elle s’est déjà battue, elle a une expérience toute relative dans ce genre de choses. Après tout, si elle peut utiliser la télékinésie pour crocheter une serrure à distance, elle peut bien fomenter un plan avec d’autres pour voler un artefact légendaire, non ?
Par les dieux, ça semble énorme dit comme ça, mais il s’agit ni plus ni moins que d’un cambriolage malpropre dans une demeure nobiliaire, pas de quoi en faire un plat non ? Bordel, dire que certains vivent comme ça toute leur vie.
Nineveh déballe ses affaires de voyage : son sac de couchage, ses fringues de rechange et commande à l’aubergiste du thé, une cruche de vin et de quoi manger pour trois personnes. Dommage que Rowan (Rowena devrait-elle penser ?) ne soit pas là, elle l’aurait bien invitée à partager le repas qu’elle va prendre avec les filles. En attendant, elle détaille les plans en essayant de rassembler ses souvenirs de la guerre, des militaires, assassins, guerriers et tout autre espion dont elle a pu s’occuper. Le conflit, contre les titans, la pègre, la maladie. C’est un état d’esprit et elle doit le trouver.
Les plans : façade plate, un porche sur le côté Est qui donne directement sur la bibliothèque, côté Ouest ce sont les écuries. Une différence d’avancement dans les murs entre la chambre de maître au premier étage et le cellier au rez-de-chaussée, donc pas un mur porteur ? Des escaliers un peu partout, des fenêtres verrouillées avec des volets en bois, l’entrée se constitue en une sorte d’atrium avant ? Il y a des points d’accès à l’étage via le toit de l’écurie (qui mène sur la salle de réunion), le balcon de la chambre d’honneur, le toit du bureau (qui mène sur la chapelle), le porche du fumoir (qui mène sur une chambre d’invité).
Quant au père de famille : le nom de la dynastie ne lui dit rien. En revanche, Nineveh s’interrompt un instant en voyant ses occupations. Actionnaire dans une mine locale ? Elle a déjà travaillée avec des mineurs d’argent, pour soigner des cas d’argyrisme. Elle a de l’expérience dans ce genre de maladie professionnelle, acquise à force de respirer des poussières de minerai ou de charbon à longueur de journée. Il y a peut-être une piste de ce côté-là ? Un moyen de se glisser à l’intérieur, au prétexte de rencontrer le maître des lieux pour discuter de la mine ?
La famille n’a pas grand-chose qu’elle pourrait exploiter : le fils est oisif, sauf s’il a attrapé une MST, cela risque d’être difficile de trouver un levier pour l’atteindre. Les filles sont déjà promises. Reste à voir avec les domestiques et les gardes ?
L’elfe prend un instant pour réfléchir : deux porte-lames, une médecin, comment s’y prendre pour récupérer sans violence un vieil artefact diviniste sans doute gardé à double tour dans la demeure d’un riche marchand ? Quatre gardes, dix domestiques, difficile de trouver une faille manifeste.
« J’ignore ce que vous avez en tête, mais en tant que médecin, je peux essayer de rendre visite à la famille. Rencontrer le maître de maison pour lui proposer mes services, auprès du domaine ou à la mine dont il est actionnaire. Vous pouvez m’accompagner en tant que gardes du corps, au motif que les routes sont dangereuses et que vous m’êtes redevables. »
Une semaine, c’est court pour cambrioler une demeure de cette importance. En fait, l’objectif est de rafler l’objet sans tuer personne. Il faut donc : trouver l’artefact, l’extraire, le tout sans un mort. En soi, le plus difficile est de trouver l’objet, l’extraire sera le plus simple, tant il y a deux spécialistes de la bagarre avec elle pour se charger de cette partie du boulot. Au pire, elle peut faire léviter l’artefact au plafond : personne ne regarde au-dessus de soi, si ?
« Sinon, je suis médecin de formation et d’expérience, je peux faire un petit tour au marché, visiter les apothicaires et les alchimistes. Histoire de préparer un produit qui pourrait… Alourdir un repas et endormir tout le monde, je ne peux pas garantir les effets puisqu’il y aura de tout, mais en plein cœur de la nuit, si tout le monde pique du nez, ce sera déjà ça de pris. Un garde qui somnole et une enfant qui dort vaut mieux qu’une maisonnée bien réveillée. » Néanmoins tout cela reste très théorique.
Reste alors la dernière carte à jouer de l’elfe : l’infiltration physique, si la méthode sociale ne marche pas, alors elles peuvent jouer aux chats. La télékinésie reste un moyen possible : elle ne peut pas soulever quelqu’un, ni même voler. En revanche, elle peut ouvrir une fenêtre sans laisser de traces d’effractions, potentiellement crocheter une serrure si elle s’entraîne là-dedans, voire, pourquoi pas extraire un artefact par un moyen improbable.
« J’ai un don en télékinésie, un petit, mais je peux ouvrir une fenêtre ou un volet sans trace d’effraction, ça et peut-être crocheter une serrure si je m’entraîne un peu avant. »
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Ce fut avec le coeur lourd et la main droite un tout petit peu plus lourde, aussi, que Milgrim se glissa loin de l'Eden. Cette rencontre avec cette personne mystérieuse lui avait été troublante : sans préciser son nom, elle avait demandée à tous de l'aider à acquérir un artéfact ancien, seul (?) outil capable de soigner la pestiférente maladie des titans. Pour en faire des recherches ou pour... pour son gain ? Non, elle se rappelait. Se disait. Qu'elle serait partie si des intentions néfastes se cachaient derrière tout cela. Son premier geste fut de récupérer ses armes et quelques vêtements et autres utilités basiques avant de songer sur la façon de procéder. Il était intimidant de planifier cette opération et elle voulait un peu arranger ses affaires et se trouver un logis avant de commencer à y réfléchir, comme pour retarder cette échéance sacrée. Ce moment où elle, chevalière errante, irait préparer un cambriolage tel un vulgaire voyou des rues.
Mais il y avait des nuances à ce genre de choses. Verzebel agissait pour le bien de tous en enlevant cet objet aux mains d'un homme qui ne semblait pas en faire grand chose. Mais les agents de la République ne pouvaient décemment pas laisser les bonnes intentions justifier le crime, peu importe leurs raisons. Qu'elle le veuille ou non, à partir de l'instant où la jeune femme mettrait son plan en application, elle deviendrait une criminelle. Une qui contournait la loi quand cette dernière ne lui revenait pas, pas mieux que Katra ou même cette mage noire qui serait sa partenaire de mission, ce soir. Si jamais quelque chose allait mal, si jamais la sorcière n'était que traîtresse, ce serait les Limiers ou la GAR sur elle, commandité par la furie d'un homme riche bafoué dans sa propre maison.
Verzebel ne saurait reculer, grand danger veut dire grande récompense et tous ne pourraient que bénéficier de son succès, mais c'était quelque chose auquel réfléchir. Ce n'était pas une affaire d'être la plus adroite avec une épée ou d'avoir le plus de force brute : il allait falloir ruser. Mais alors qu'elle n'élaborait un plan gentillet dans l'esprit, s'imaginant déjà tailler un tunnel sous-terrain à la force de ses doigts pour passer droit dans la salle des trésors -ignorez qu'elle ne sait même pas encore où se trouve le méchant svp c'est un WIP - un gamin lui glissa une adresse. Et le monsieur à l'adresse lui glissa une chambre. Où elle trouva l'elfe capable d'engloutir tout un verre d'alcool !
Oh rebonsoir ! ! fit t-elle, sac en main, cherchant un coin où se poser. Ne faites pas attention à moi, continuez de lire ces papiers, je passe en silence ! De façon pas très discrète, la jeune femme déposa le sac dans un coin et s'approcha de la table, se frottant des mains : la nuit avait été longue et ses jambes étaient épuisées mais elle ne saurait pas ignorer les instructions. Tout avait été laissé par le mystérieux commanditaire de l'opération : des plans de la maison, les points d'accès, les salles, des informations sur le staff ou les habitants eux-mêmes, le nombre de gardes même...
Ouuahh. Verzebel fit, lisant un peu le tout, dos compris. C'était beaucoup plus d'informations qu'elle pensait avoir au début, mais elle se concentra surtout sur les occupants de la maison, tout comme elle écouta Nineveh. Sans surprises : une elfe de beaucoup de talents utiles à l'infiltration. La rousse en était presque embarrassée de lui répondre avec ses talents plus... directes. Pas inutiles sans être aussi diverses que les talents de l'elfe. Bon, ça faisait du sens après tout : c'était ses vingt-cinq piges contre quelques centaines d'années d'expérience ! Il aurait été inquiétant que cette dernière n'ait pas pleins de petits pouvoirs et compétences utiles. Elle proposa même un petit rôle à la jeune femme, histoire qu'elle n'aille pas se tourner les pouces.
Heureusement, Verzebel avait ses idées. Je suis forte et rapide. Vous deviez le savoir mais... avait t-elle aussi un trou de mémoire, là, récemment ? La rousse sentait comme s'il lui manquait quelque chose, dans sa tête. Évidemment elle se souvenait de Nineveh et de la sorcière mais qui leur avait donné la mission, déjà ? Elle aimerait juste dire que ce n'était qu'elle mais, devant une elfe docteur et dans une situation où la magie noire était de mise, la prudence était juste. Peut-être bien qu'il y avait d'autres choses à régler en priorité avant de songer au casse! Hm, j'ai des légers troubles de mémoire... Comme si je devais me souvenir de quelque chose mais non. Je... ça paraît sortir de nul part mais vous auriez un diagnostique ? Je... hé bien, je ne me fais que très rarement frapper à la tête, au passage. Héhé.
La rousse attendit, embarrassée. Elle se savait néophyte dans la vie... bon sang, elle paraissait craquer avant même de s'engager ! Mais j'apprécie votre offre ! Moi... je me dis que je pourrais essayer d'approcher le fils de la maisonnée, Renaud. Son caractère me paraît... ah, elle cherchait des mots pas très agréables. Puis des synonymes plus polis. ... Libre ? Toujours trouver des compliments sur n'importe qui. Ça l'aidera pour quand elle devra brosser dans le sens des poils du bonhomme, qui sait ? Je pourrais essayer de me familiariser avec lui dans ce bar. Nous sommes des épéistes et je peux me prétendre fan de ses talents. Et cela sans ruiner l'histoire de garde du corps. Je serais qu'une fourreau tentant de dépenser mon salaire en hédonisme habituel à Justice.
... Fourreau, c'est mon terme pour ma profession. C'est plus facile à dire et il y a une meilleure imagerie autour, non ?
Mais il y avait des nuances à ce genre de choses. Verzebel agissait pour le bien de tous en enlevant cet objet aux mains d'un homme qui ne semblait pas en faire grand chose. Mais les agents de la République ne pouvaient décemment pas laisser les bonnes intentions justifier le crime, peu importe leurs raisons. Qu'elle le veuille ou non, à partir de l'instant où la jeune femme mettrait son plan en application, elle deviendrait une criminelle. Une qui contournait la loi quand cette dernière ne lui revenait pas, pas mieux que Katra ou même cette mage noire qui serait sa partenaire de mission, ce soir. Si jamais quelque chose allait mal, si jamais la sorcière n'était que traîtresse, ce serait les Limiers ou la GAR sur elle, commandité par la furie d'un homme riche bafoué dans sa propre maison.
Verzebel ne saurait reculer, grand danger veut dire grande récompense et tous ne pourraient que bénéficier de son succès, mais c'était quelque chose auquel réfléchir. Ce n'était pas une affaire d'être la plus adroite avec une épée ou d'avoir le plus de force brute : il allait falloir ruser. Mais alors qu'elle n'élaborait un plan gentillet dans l'esprit, s'imaginant déjà tailler un tunnel sous-terrain à la force de ses doigts pour passer droit dans la salle des trésors -ignorez qu'elle ne sait même pas encore où se trouve le méchant svp c'est un WIP - un gamin lui glissa une adresse. Et le monsieur à l'adresse lui glissa une chambre. Où elle trouva l'elfe capable d'engloutir tout un verre d'alcool !
Oh rebonsoir ! ! fit t-elle, sac en main, cherchant un coin où se poser. Ne faites pas attention à moi, continuez de lire ces papiers, je passe en silence ! De façon pas très discrète, la jeune femme déposa le sac dans un coin et s'approcha de la table, se frottant des mains : la nuit avait été longue et ses jambes étaient épuisées mais elle ne saurait pas ignorer les instructions. Tout avait été laissé par le mystérieux commanditaire de l'opération : des plans de la maison, les points d'accès, les salles, des informations sur le staff ou les habitants eux-mêmes, le nombre de gardes même...
Ouuahh. Verzebel fit, lisant un peu le tout, dos compris. C'était beaucoup plus d'informations qu'elle pensait avoir au début, mais elle se concentra surtout sur les occupants de la maison, tout comme elle écouta Nineveh. Sans surprises : une elfe de beaucoup de talents utiles à l'infiltration. La rousse en était presque embarrassée de lui répondre avec ses talents plus... directes. Pas inutiles sans être aussi diverses que les talents de l'elfe. Bon, ça faisait du sens après tout : c'était ses vingt-cinq piges contre quelques centaines d'années d'expérience ! Il aurait été inquiétant que cette dernière n'ait pas pleins de petits pouvoirs et compétences utiles. Elle proposa même un petit rôle à la jeune femme, histoire qu'elle n'aille pas se tourner les pouces.
Heureusement, Verzebel avait ses idées. Je suis forte et rapide. Vous deviez le savoir mais... avait t-elle aussi un trou de mémoire, là, récemment ? La rousse sentait comme s'il lui manquait quelque chose, dans sa tête. Évidemment elle se souvenait de Nineveh et de la sorcière mais qui leur avait donné la mission, déjà ? Elle aimerait juste dire que ce n'était qu'elle mais, devant une elfe docteur et dans une situation où la magie noire était de mise, la prudence était juste. Peut-être bien qu'il y avait d'autres choses à régler en priorité avant de songer au casse! Hm, j'ai des légers troubles de mémoire... Comme si je devais me souvenir de quelque chose mais non. Je... ça paraît sortir de nul part mais vous auriez un diagnostique ? Je... hé bien, je ne me fais que très rarement frapper à la tête, au passage. Héhé.
La rousse attendit, embarrassée. Elle se savait néophyte dans la vie... bon sang, elle paraissait craquer avant même de s'engager ! Mais j'apprécie votre offre ! Moi... je me dis que je pourrais essayer d'approcher le fils de la maisonnée, Renaud. Son caractère me paraît... ah, elle cherchait des mots pas très agréables. Puis des synonymes plus polis. ... Libre ? Toujours trouver des compliments sur n'importe qui. Ça l'aidera pour quand elle devra brosser dans le sens des poils du bonhomme, qui sait ? Je pourrais essayer de me familiariser avec lui dans ce bar. Nous sommes des épéistes et je peux me prétendre fan de ses talents. Et cela sans ruiner l'histoire de garde du corps. Je serais qu'une fourreau tentant de dépenser mon salaire en hédonisme habituel à Justice.
... Fourreau, c'est mon terme pour ma profession. C'est plus facile à dire et il y a une meilleure imagerie autour, non ?
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Enfin : un accès aux informations les plus importantes de la mission. Comme ses deux camarades, Capella prend soin d'étudier les documents mis à leur disposition par leur employeur. Son attention est tout particulièrement portée sur le plan approximatif de la demeure, et pour une raison bien précise. Ayant passé une bonne partie de sa jeunesse sous l'eau à apprendre la carte du monde par cœur avec son frère, elle avait gardé une mémoire visuelle assez pointue pour ce genre de contenu.
Elle ponctue leurs interventions de "Hmm" et de "Hm-hm" d'approbation, puis laisse le silence à nouveau s'installer. D'un coup, sans leur jeter un regard, elle commence à penser à voix haute.
- Un seul garde du corps, c'est plus logique que deux pour une visite sociale… Verzebel fait plus fiable, allez-y à deux. (Elle marmonne un début de phrase qui se finit en cliquetis aquatiques, qu'elle ne reprend qu'à moitié) …choisir entre le somnifère et la visite à deux, sinon c'est trop suspect.
Elle relit maintenant les informations sur les enfants de ce fameux Albin de Clardomet. Les jeunes héritiers sont toujours les plus grosses failles dans la sécurité d'une famille de riches, et ces trois-là n'ont pas l'air de faire exception.
- Entraîne-toi aussi pour les serrures, ca peut nous servir une fois à l'intérieur. Moi je peux les geler et les casser, si besoin. Bien vu sinon, j'étais en train de penser aux gamins aussi… y a un truc à faire.
Capella repose les papiers qu'elle tenait et se masse les tempes en fermant les yeux. En grandissant, elle n'avait appris à lire que pour aider ses parents à tenir les comptes lorsqu'ils vendaient du poisson, et pour déchiffrer des offres d'emploi basiques au panneau d'affichage près de sa plage. Bien sûr, depuis qu'elle avait rejoint le continent, elle s'était habituée à avaler beaucoup plus d'informations sous forme de texte : mais ça restait un peu fatigant pour ses nerfs. Son regard se perd dans le vide, fixé sur la nourriture devant elle. Puis elle semble s'animer alors que ses réflexions se mettent petit à petit en place.
- Bon, donc on se balance nos idées, on fait nos trucs, on se retrouve ici pour faire un bilan et prévoir le cambriolage, c'est ça ? J'vais commencer par la fin : moi j'pense qu'on devrait pas voler que le collier, mais un petit sac de trucs précieux, histoire de brouiller les pistes. Du genre, d'autres machins de divinistes qui brillent, si jamais il est dans la chapelle, ou s'il est dans la chambre du gros mec, d'autres bijoux, quelque chose comme ça.
Elle lève la tête vers Nineveh.
- Je peux répandre à l'avance une maladie faible mais qui suffira à affaiblir un peu la majorité des habitants du manoir. Vu que t'es médecin, t'en penses quoi ? Le rhume est de saison. Enfin, ça nous expose toutes à la maladie possible aussi, donc je le ferai que si vous êtes toutes les deux d'accord. Et si tu veux bien nous soigner gratos, ou au moins avec un prix d'ami, si on le chope.
Puis elle tapote du bout de l'index les feuillets concernant la progéniture de Clardomet, cette fois en regardant Verzebel.
- Tu s'rais d'accord pour qu'on aille voir le fiston à deux au Liseron ? Quitte à le faire parler, autant tout donner, puis ce serait pas la première maison de jeu où je m'incruste, haha. Une belle rousse qui s'intéresse à ses talents, et une belle blonde qui guette sa bourse… Peu importe laquelle de nous deux finit la soirée avec, il sera forcément d'humeur à bavarder.
Oui, ça sonne tendancieux. Malheureusement, Capella partageait le problème de l'humaine pour le choix des mots dans le domaine de sa profession. Cela dit, elle ne se rendait que rarement compte des doubles sens qu'elle était capable d'énoncer à ce sujet.
- Y a aussi un truc à faire avec les jumelles. Ou plutôt, avec leur visiteur fae… Je peux le traquer et lui casser un ou deux membres, en faisant mine d'avoir été embauchée par quelqu'un du domaine pour "préserver la pureté de la lignée" ou une connerie du genre. En lui foutant assez la pression, il aura sûrement des choses sympa à dire. Surtout s'il a l'habitude de s'infiltrer. Après c'est seulement si je le croise avant qu'on se revoie.
CENDRES
Elle ponctue leurs interventions de "Hmm" et de "Hm-hm" d'approbation, puis laisse le silence à nouveau s'installer. D'un coup, sans leur jeter un regard, elle commence à penser à voix haute.
- Un seul garde du corps, c'est plus logique que deux pour une visite sociale… Verzebel fait plus fiable, allez-y à deux. (Elle marmonne un début de phrase qui se finit en cliquetis aquatiques, qu'elle ne reprend qu'à moitié) …choisir entre le somnifère et la visite à deux, sinon c'est trop suspect.
Elle relit maintenant les informations sur les enfants de ce fameux Albin de Clardomet. Les jeunes héritiers sont toujours les plus grosses failles dans la sécurité d'une famille de riches, et ces trois-là n'ont pas l'air de faire exception.
- Entraîne-toi aussi pour les serrures, ca peut nous servir une fois à l'intérieur. Moi je peux les geler et les casser, si besoin. Bien vu sinon, j'étais en train de penser aux gamins aussi… y a un truc à faire.
Capella repose les papiers qu'elle tenait et se masse les tempes en fermant les yeux. En grandissant, elle n'avait appris à lire que pour aider ses parents à tenir les comptes lorsqu'ils vendaient du poisson, et pour déchiffrer des offres d'emploi basiques au panneau d'affichage près de sa plage. Bien sûr, depuis qu'elle avait rejoint le continent, elle s'était habituée à avaler beaucoup plus d'informations sous forme de texte : mais ça restait un peu fatigant pour ses nerfs. Son regard se perd dans le vide, fixé sur la nourriture devant elle. Puis elle semble s'animer alors que ses réflexions se mettent petit à petit en place.
- Bon, donc on se balance nos idées, on fait nos trucs, on se retrouve ici pour faire un bilan et prévoir le cambriolage, c'est ça ? J'vais commencer par la fin : moi j'pense qu'on devrait pas voler que le collier, mais un petit sac de trucs précieux, histoire de brouiller les pistes. Du genre, d'autres machins de divinistes qui brillent, si jamais il est dans la chapelle, ou s'il est dans la chambre du gros mec, d'autres bijoux, quelque chose comme ça.
Elle lève la tête vers Nineveh.
- Je peux répandre à l'avance une maladie faible mais qui suffira à affaiblir un peu la majorité des habitants du manoir. Vu que t'es médecin, t'en penses quoi ? Le rhume est de saison. Enfin, ça nous expose toutes à la maladie possible aussi, donc je le ferai que si vous êtes toutes les deux d'accord. Et si tu veux bien nous soigner gratos, ou au moins avec un prix d'ami, si on le chope.
Puis elle tapote du bout de l'index les feuillets concernant la progéniture de Clardomet, cette fois en regardant Verzebel.
- Tu s'rais d'accord pour qu'on aille voir le fiston à deux au Liseron ? Quitte à le faire parler, autant tout donner, puis ce serait pas la première maison de jeu où je m'incruste, haha. Une belle rousse qui s'intéresse à ses talents, et une belle blonde qui guette sa bourse… Peu importe laquelle de nous deux finit la soirée avec, il sera forcément d'humeur à bavarder.
Oui, ça sonne tendancieux. Malheureusement, Capella partageait le problème de l'humaine pour le choix des mots dans le domaine de sa profession. Cela dit, elle ne se rendait que rarement compte des doubles sens qu'elle était capable d'énoncer à ce sujet.
- Y a aussi un truc à faire avec les jumelles. Ou plutôt, avec leur visiteur fae… Je peux le traquer et lui casser un ou deux membres, en faisant mine d'avoir été embauchée par quelqu'un du domaine pour "préserver la pureté de la lignée" ou une connerie du genre. En lui foutant assez la pression, il aura sûrement des choses sympa à dire. Surtout s'il a l'habitude de s'infiltrer. Après c'est seulement si je le croise avant qu'on se revoie.
CENDRES
Invité
Invité
Nineveh s’apprête à répondre à Verzebel au sujet de son trou de mémoire, mais elle a la sensation de sentir un vide affligeant, inventé par le dieu de la Mort. Elle a le nom de la demoiselle sur le bout de la langue mais n’arrive pas à s’en souvenir : serait-ce donc ça, la malédiction dont lui a parlé le vampire à propos de… son nom lui échappe et l’elfe a un soupir agacé.
X’O… Puisqu’il empêche le monde de tourner en rond, il n’y a aucune raison de le nommer comme il l’aime, autant l’appeler comme ce qu’il est. Gros Rat est quand même une sacrée baltringue de maudire les gens à tour de bras pour des raisons idiotes. C’est un dieu et ça ressent le besoin compulsif d’interférer avec les mortels, tu parles d’une divinité respectable. Comment peut-on vénérer des dieux de cette petitesse ?
Il n’empêche, Nineveh est très embarrassée elle aussi par cet oubli peu professionnel, malédiction ou pas. Elle jette les mains au ciel, lasse. La mystérieuse inconnue fera l’affaire.
« Madame, il faut croire qu’elle n’a pas eu de chance. »
Du coup, comment Vindicare le vampire peut-il se souvenir d’elle avec tant de précision ? Pourquoi faut-il que ça soit une armoire à glace qui se souvienne le mieux de la sirène la plus oubliable du monde ? On dirait une mauvaise blague et forcément, elle ne peut pas en parler aux filles, elles n’auraient pas la référence.
De toute manière, Capella est déjà sur une ébauche de plan et Verzebel a annoncé ses spécialités. Une bretteuse, une femme à tout faire et une médecin, ça s’affine déjà un peu plus par rapport au début.
« Je vais préparer l’empoisonnement alors, nous aurons plus de chances de ce côté-là je pense. Le dosage sera un peu délicat et je ne garantis pas que toute la maisonnée sera endormie, mais ce sera mieux que rien. Tu peux répandre une maladie en avance, si je suis appelée pour la traiter, ce sera au mieux. » L’elfe réfléchit, chose qu’elle n’a pas l’habitude de faire quand il s’agit de commettre un vol. « J’irai à la ligue de la bienpensance au prétexte de vouloir caser ma nièce avec un traditionnaliste. Avec un peu de chance, le père sera là. Cela me permettra de me présenter et s’il tombe malade, pourquoi pas de me trouver. On peut espérer. »
Quant au reste… Les pressions suggérées par Capella sont enviables, mais il faut encore avoir les moyens de trouver ce mystérieux soupirant.
« Je ne suis pas certaine que nous puissions le retrouver facilement. Mais si tu penses que c’est faisable, on peut tenter. »
X’O… Puisqu’il empêche le monde de tourner en rond, il n’y a aucune raison de le nommer comme il l’aime, autant l’appeler comme ce qu’il est. Gros Rat est quand même une sacrée baltringue de maudire les gens à tour de bras pour des raisons idiotes. C’est un dieu et ça ressent le besoin compulsif d’interférer avec les mortels, tu parles d’une divinité respectable. Comment peut-on vénérer des dieux de cette petitesse ?
Il n’empêche, Nineveh est très embarrassée elle aussi par cet oubli peu professionnel, malédiction ou pas. Elle jette les mains au ciel, lasse. La mystérieuse inconnue fera l’affaire.
« Madame, il faut croire qu’elle n’a pas eu de chance. »
Du coup, comment Vindicare le vampire peut-il se souvenir d’elle avec tant de précision ? Pourquoi faut-il que ça soit une armoire à glace qui se souvienne le mieux de la sirène la plus oubliable du monde ? On dirait une mauvaise blague et forcément, elle ne peut pas en parler aux filles, elles n’auraient pas la référence.
De toute manière, Capella est déjà sur une ébauche de plan et Verzebel a annoncé ses spécialités. Une bretteuse, une femme à tout faire et une médecin, ça s’affine déjà un peu plus par rapport au début.
« Je vais préparer l’empoisonnement alors, nous aurons plus de chances de ce côté-là je pense. Le dosage sera un peu délicat et je ne garantis pas que toute la maisonnée sera endormie, mais ce sera mieux que rien. Tu peux répandre une maladie en avance, si je suis appelée pour la traiter, ce sera au mieux. » L’elfe réfléchit, chose qu’elle n’a pas l’habitude de faire quand il s’agit de commettre un vol. « J’irai à la ligue de la bienpensance au prétexte de vouloir caser ma nièce avec un traditionnaliste. Avec un peu de chance, le père sera là. Cela me permettra de me présenter et s’il tombe malade, pourquoi pas de me trouver. On peut espérer. »
Quant au reste… Les pressions suggérées par Capella sont enviables, mais il faut encore avoir les moyens de trouver ce mystérieux soupirant.
« Je ne suis pas certaine que nous puissions le retrouver facilement. Mais si tu penses que c’est faisable, on peut tenter. »
Invité
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Une boule au ventre soudaine, facilement lourde de plusieurs tonnes, rendit sa présence dans l'estomac de Verzebel très apparente quand cette dernière vit la confusion apparente de sa partenaire de cambriolage. Nineveh aussi ne se souvenait donc de rien ? Mais qu'est-ce qui se passait ? Est-ce que quelqu'un essayait de s'infiltrer dans leurs têtes, leur faisant lentement oublier leurs mémoires, de façon à ce qu'elles oublient éventuellement tout ? La rousse ne voulait pas déjà paraître paranoïaque mais ce n'était pas un bête cas de mémoire fautive. La seule théorie qu'elle put trouver pour se détendre un peu la tête, et se permettre de respirer un peu, était que le client avait lancé une magie influençant sur les mémoires de ses clients pour se protéger, au cas où ces dernières se décidaient à changer de bord ou étaient capturées. Elle ne connaissait pas exactement de magie capable de faire ça mais bon, c'était peut-être le but.
N'empêche qu'elle n'aimait pas se faire manipuler la mémoire. Le corps est une chose : le blesser est inévitable. Mais les mémoires, ça, c'est le summum de soi. Qui est véritablement qui s'il ne se rappelle de rien ? C'est grâce à ses mémoires que l'on se souvient des bonnes et mauvaises expériences. C'est dans les mémoires que l'on peut se réfugier, même quand le corps est meurtri et emprisonné. Y toucher... c'était la pire chose que Verzebel pouvait imaginer. Et un sort que personne ne devrait jamais subir. De leur cible, Mr.Albin, jusqu'aux pires bêtes-soldats du Reike, personne ne devrait subir ça. Et si Nineveh paraissait casuelle, à un point où Verzebel se demandait si elle était simplement habituée à oublier des bouts de sa mémoire, Capella, elle, ne le mentionna pas du tout. Peut-être car elle était stoïque ? Ou parce que... non, non. Mieux valait éviter de semer le trouble dans le groupe si tôt dans l'affaire.
Alors que Capella et Nineveh discutaient, Verzebel ne fit que prêter oreille à la conversation, partant dans un petit coin de la pièce et extrayant de son sac un carnet et aussi une petite plume où y coucher ses pensées. C'était là qu'elle enregistrait des informations sur les évènements dans le coin, comme des scélérats, des vols, des meurtres ou, plus agréablement, des endroits où se loger, des personnes en besoin d'aide relativement mineure et aussi une simple description de ses journées. Ce carnet n'en était que le dernier d'une humble lignée mais elle voulait laisser une trace visible au cas où. Et c'était sympa d'assister à ses triomphes passés, justement. Et aussi ces échecs. Où se nicherait donc cette petite opération, une fois que tout sera fini ? Elle ne savait pas. Mais elle savait que ses actions et pensées actuelles devaient être rapidement inscrites.
Cher journal, je suis en mission pour aider ma cliente philanthrope et visiter messire Alain de Clardomet; J'ai des trous dans ma mémoire. Si je ne me souviens pas d'un détail de ce paragraphe. Ou d'autres parties de ce carnet, il FAUT que j'aille voir Capella pour savoir ce qu'elle pourrait me recommender pour me soigner.
Pardon, pardon. Je note pour la postérité. N'ayez crainte, je n'y met rien de dangereux pour notre mission ! Bien sûr, elle allait devoir être prudente avec le carnet, surtout la fin : il allait falloir être prudente et éviter que quelqu'un ne dérobe son carnet. Devrait t-elle le laisser dans ce grenier ? Non, Capella pourrait décider de le lire sans prévenir. Il allait falloir l'emmener. Et donc, éviter des tournures de phrase trop problématiques, au cas où. Si jamais, par inadvertence, il était dérobé ou lu, alors ça éviterait l'incrimination directe. Après, si jamais elle oubliait vraiment quelque chose d'autre, elle allait sans doute surtout lui réclamer des explications pour sa sombre traîtrise. Elle ne faisait toujours pas confiance à la blonde. Surtout avec ce qu'elle venait de dire !
Mais c'était sûr qu'elle ne pourrait pas l'accompagner pour éviter qu'elle ne fasse de bêtises, ahh !
On va éviter de lui infliger des violences si on le trouve. Ce pauvre visiteur n'a rien fait pour mériter ça, Verzebel fit, avec un mouvement tranchant de la main. En République, et surtout à Justice, on évite la violence quand on peut. Et pour un peu plus parler dans ta langue, la menace et la violence sont de mauvaises façons de délier des langues. Les gens qui ont peur ou souffrent vont dire ce que le tortionnaire veut entendre. Pas nécessairement la vérité ! Mais même si ça marchait, je n'accepterais pas ça ! Elle conclut, agitant l'index bien vers le bas pour désigner sa "ligne". Nous ne sommes pas des brutes. Si tu le trouves, tu vois avec nous, mais tu ne lui fais pas mal.
Sinon pour moi, j'irais bien avec Nineveh, sa méthode... elle en parlerait plus tard, peut-être. Elle lui faisait plus confiance qu'a Capella. Je pourrais voir la maison de prêt avec elle et justifier un... elle grimaça. intérêt pour le sieur Renaud s'il est là, non ?
N'empêche qu'elle n'aimait pas se faire manipuler la mémoire. Le corps est une chose : le blesser est inévitable. Mais les mémoires, ça, c'est le summum de soi. Qui est véritablement qui s'il ne se rappelle de rien ? C'est grâce à ses mémoires que l'on se souvient des bonnes et mauvaises expériences. C'est dans les mémoires que l'on peut se réfugier, même quand le corps est meurtri et emprisonné. Y toucher... c'était la pire chose que Verzebel pouvait imaginer. Et un sort que personne ne devrait jamais subir. De leur cible, Mr.Albin, jusqu'aux pires bêtes-soldats du Reike, personne ne devrait subir ça. Et si Nineveh paraissait casuelle, à un point où Verzebel se demandait si elle était simplement habituée à oublier des bouts de sa mémoire, Capella, elle, ne le mentionna pas du tout. Peut-être car elle était stoïque ? Ou parce que... non, non. Mieux valait éviter de semer le trouble dans le groupe si tôt dans l'affaire.
Alors que Capella et Nineveh discutaient, Verzebel ne fit que prêter oreille à la conversation, partant dans un petit coin de la pièce et extrayant de son sac un carnet et aussi une petite plume où y coucher ses pensées. C'était là qu'elle enregistrait des informations sur les évènements dans le coin, comme des scélérats, des vols, des meurtres ou, plus agréablement, des endroits où se loger, des personnes en besoin d'aide relativement mineure et aussi une simple description de ses journées. Ce carnet n'en était que le dernier d'une humble lignée mais elle voulait laisser une trace visible au cas où. Et c'était sympa d'assister à ses triomphes passés, justement. Et aussi ces échecs. Où se nicherait donc cette petite opération, une fois que tout sera fini ? Elle ne savait pas. Mais elle savait que ses actions et pensées actuelles devaient être rapidement inscrites.
Cher journal, je suis en mission pour aider ma cliente philanthrope et visiter messire Alain de Clardomet; J'ai des trous dans ma mémoire. Si je ne me souviens pas d'un détail de ce paragraphe. Ou d'autres parties de ce carnet, il FAUT que j'aille voir Capella pour savoir ce qu'elle pourrait me recommender pour me soigner.
Pardon, pardon. Je note pour la postérité. N'ayez crainte, je n'y met rien de dangereux pour notre mission ! Bien sûr, elle allait devoir être prudente avec le carnet, surtout la fin : il allait falloir être prudente et éviter que quelqu'un ne dérobe son carnet. Devrait t-elle le laisser dans ce grenier ? Non, Capella pourrait décider de le lire sans prévenir. Il allait falloir l'emmener. Et donc, éviter des tournures de phrase trop problématiques, au cas où. Si jamais, par inadvertence, il était dérobé ou lu, alors ça éviterait l'incrimination directe. Après, si jamais elle oubliait vraiment quelque chose d'autre, elle allait sans doute surtout lui réclamer des explications pour sa sombre traîtrise. Elle ne faisait toujours pas confiance à la blonde. Surtout avec ce qu'elle venait de dire !
Mais c'était sûr qu'elle ne pourrait pas l'accompagner pour éviter qu'elle ne fasse de bêtises, ahh !
On va éviter de lui infliger des violences si on le trouve. Ce pauvre visiteur n'a rien fait pour mériter ça, Verzebel fit, avec un mouvement tranchant de la main. En République, et surtout à Justice, on évite la violence quand on peut. Et pour un peu plus parler dans ta langue, la menace et la violence sont de mauvaises façons de délier des langues. Les gens qui ont peur ou souffrent vont dire ce que le tortionnaire veut entendre. Pas nécessairement la vérité ! Mais même si ça marchait, je n'accepterais pas ça ! Elle conclut, agitant l'index bien vers le bas pour désigner sa "ligne". Nous ne sommes pas des brutes. Si tu le trouves, tu vois avec nous, mais tu ne lui fais pas mal.
Sinon pour moi, j'irais bien avec Nineveh, sa méthode... elle en parlerait plus tard, peut-être. Elle lui faisait plus confiance qu'a Capella. Je pourrais voir la maison de prêt avec elle et justifier un... elle grimaça. intérêt pour le sieur Renaud s'il est là, non ?
Invité
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Capella sort son petit cahier personnel, et en arrache un feuillet avant de se saisir du crayon qu'elle emmène partout avec elle. Elle s'applique pour tracer un tableau sommaire : les colonnes correspondent aux jours de la semaine, et les lignes sont illustrées de petits dessins qui représentent les différentes parties de la journée. Elle acquiesce les réponses de Nineveh, et celles de Verzebel - qui semble perturbée par ses histoires de mémoire que la sirène ignore volontairement, ne voyant pas vraiment quoi dire pour l'aider.
Pendant qu'elle griffonne avec application, la mercenaire en profite pour répondre par rapport au fey. La plupart des républicains qu'elle avait croisé à Kaizoku n'étaient pas pacifiques, eux, mais peut-être que c'était vraiment différent sur le continent. Quoiqu'il en soit, elle comprend à sa façon ce que l'humaine veut dire, et accepte de faire un compromis sur ses méthodes.
- Je suis même pas sûre de le croiser, comme dit Nineveh. Mais ça me dérange pas de monter une planque aux environs la nuit pour surveiller les allées et venues. Si je le chope, je le ferai parler autrement qu'avec mes poings, si tu y tiens tant que ça. Mais je le garderai pas plus de quelques heures, donc je vous ferai seulement un bilan après coup. C'est le meilleur entre-deux que j'puisse t'offrir.
Elle remplit le tableau en fonction de ce qu'elle a prévu de son côté, avec des symboles et des petits dessins moches (quelqu'un qui n'aurait pas suivi leur conversation serait bien incapable de déchiffrer quoique ce soit). Il faut aussi clarifier l'affaire avec Renaud : elles vont pas non plus toutes se jeter sur le gourgandin, quand même !
- Pour Renaud, je vous laisse décider ce que vous préférez faire de votre côté. Si vous allez lui parler directement, à deux ou juste Verzebel, j'irai surtout à la maison de jeu pour récupérer des ragots autour de lui, et je l'aborderai pas en premier. Bref, je m'adapterai.
La sirène retourne le feuillet vers les deux dames, et pointe la ligne de la nuit et celle de l'aube.
- Je serai active la plupart des nuits, mais je me cacherai aussi les premières matinées pour faire circuler le rhume aussi vite que possible. D'ailleurs, je vais pas tarder à y aller - en étant invisible au bon endroit au bon moment, je trouverai bien une livraison, ou un domestique qui fait une course, à infecter.
Elle pose le crayon sur la table, et attrape un verre d'eau - le sien, promis - qu'elle sirote.
- J'vous force pas à gribouiller aussi, hein. C'est surtout pour mieux visualiser le temps qu'on a. Et qu'on se mette d'accord sur le jour où on passera à l'acte. Dans… trois ou quatre jours, ça me semble bien pour qu'on ait le temps de tout plier, non ?
CENDRES
Pendant qu'elle griffonne avec application, la mercenaire en profite pour répondre par rapport au fey. La plupart des républicains qu'elle avait croisé à Kaizoku n'étaient pas pacifiques, eux, mais peut-être que c'était vraiment différent sur le continent. Quoiqu'il en soit, elle comprend à sa façon ce que l'humaine veut dire, et accepte de faire un compromis sur ses méthodes.
- Je suis même pas sûre de le croiser, comme dit Nineveh. Mais ça me dérange pas de monter une planque aux environs la nuit pour surveiller les allées et venues. Si je le chope, je le ferai parler autrement qu'avec mes poings, si tu y tiens tant que ça. Mais je le garderai pas plus de quelques heures, donc je vous ferai seulement un bilan après coup. C'est le meilleur entre-deux que j'puisse t'offrir.
Elle remplit le tableau en fonction de ce qu'elle a prévu de son côté, avec des symboles et des petits dessins moches (quelqu'un qui n'aurait pas suivi leur conversation serait bien incapable de déchiffrer quoique ce soit). Il faut aussi clarifier l'affaire avec Renaud : elles vont pas non plus toutes se jeter sur le gourgandin, quand même !
- Pour Renaud, je vous laisse décider ce que vous préférez faire de votre côté. Si vous allez lui parler directement, à deux ou juste Verzebel, j'irai surtout à la maison de jeu pour récupérer des ragots autour de lui, et je l'aborderai pas en premier. Bref, je m'adapterai.
La sirène retourne le feuillet vers les deux dames, et pointe la ligne de la nuit et celle de l'aube.
- Je serai active la plupart des nuits, mais je me cacherai aussi les premières matinées pour faire circuler le rhume aussi vite que possible. D'ailleurs, je vais pas tarder à y aller - en étant invisible au bon endroit au bon moment, je trouverai bien une livraison, ou un domestique qui fait une course, à infecter.
Elle pose le crayon sur la table, et attrape un verre d'eau - le sien, promis - qu'elle sirote.
- J'vous force pas à gribouiller aussi, hein. C'est surtout pour mieux visualiser le temps qu'on a. Et qu'on se mette d'accord sur le jour où on passera à l'acte. Dans… trois ou quatre jours, ça me semble bien pour qu'on ait le temps de tout plier, non ?
CENDRES
Invité
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Les ferrets de Zeï
Tour 3
La Nuit de Capella
Pendant que Nineveh se glisse dehors pour trouver les ingrédients nécessaires à la concoction de son somnifère, Verzebel reprendre des force pour la journée qui les attend. Mais Capella, elle, trouve son chemin dans les rues joliment agencées de la grande ville. Les quartiers entourant le domaine de Clardomet sont paisible après le couché du soleil. Mis à par un bourgeois rentrant de soirée accompagné de gardes et de porteurs de lampes ou un serviteur qui se glisse dehors pour aller boire en cachette, il n'y a pas grand monde à croiser. Des patrouilles régulières battent le pavé dans la pénombre, leurs lanternes et leurs insignes visibles de loin.
L'air est si froid que chaque expiration se change en légère brume. Le domaine est entouré de murs de pierres pâles soigneusement ajustées surplombés de courts pics en fer forgés à travers lesquels on devine des haies entières d'une végétation gardées verte même au cœur de l'hiver. ça a du coûter une petite fortune.
La majeur partie de la nuit s'écoule sans que rien ne se passe, mais une petite heure avant l'aube, du côté du jardin, une ombre se glisse au-dessus du mur depuis l'intérieur de la demeure. Une cape violette jetée sur ses épaules floutait ses contours et une profonde capuche empêchant de distinguer ses traits. Sans bruit, la silhouette se retourne, enjambe précautionneusement les pointes, s'assoit tout au bord du mur et s'y suspend des deux bras pour se laisser retomber dans la ruelle en chancelant un peu sous l'impact. La capuche se tourne à droit et a gauche en bref regard autour de lui, puis la silhouette part en marchant à grand pas le long de la ruelle. Elle doit affleurer les deux mètres et progresse rapidement.
Au bout d'un moment, l'ombre se met brusquement à courir. Peut-être a-t-elle senti qu'il était suivi ? Elle tourne brusquement dans une rue perpendiculaire et ouvre sa cape d'un geste ample pour la laisser tomber à terre sans un regard en arrière. Deux paires d'ailes de libellules luisent dans les lueurs de la nuit au moment où l'homme caché sous la cape décolle comme s'il ne pesait rien pour tenter de filer droit vers le ciel.
La journée de Verzebel et Nineveh
Les nuages vous ont empêché d'admirer le soleil ce matin. La lumière manque et ce temps maussade vous plonge dans un éternel crépuscule à l'humidité désagréable. Dès l'aube pourtant, Justice s'agite. Dans les quartiers agréables mais populaires où vous vous rendez, les habitants s'éveillent et travaillent, emmitouflés dans leurs vêtements de laines aux coupes et aux couleurs aussi diversifiées que leurs espèces. De multiples commerces sont ouverts et chacun à sa méthode pour ramener des clients. Odeurs délicieuses, pancartes criardes, voix forte, rabatteurs armés d'échantillons et de jolis visages. On tâte, on questionne, on négocie. On participe à la vie trépidante des villes de républiques.
Vous vous êtes retrouvées comme prévu près des locaux de la Ligue de la Bienpensance. Jouxtant une église diviniste tout juste construite et faisant face à l'un des nombreux jardins publiques de la ville, la Ligue partage le local d'un vendeur d'idoles, de bougies, de livres de prière et de tout le matériel dont pourrait avoir besoin un fervent croyant pour pratiquer sa foi dans de bonnes conditions. Un carillon discret prévient le vendeur de votre arrivé et une odeur de myrrhe vous prend au nez.
- Bien le bonjour mesdames. " s'incline le vieux nain aux épais favoris blonds et aux yeux rieurs. Ses vêtements sont typiquement shoumeïens, drapés avec élégance sur son torse large. Il se paie même le bon goût de réussir à être élégant sans donner l'impression de trop en faire. " Bienvenue à la Boutique du Fidèle. Que puis-je pour vous ?
Avenant, l'homme répond à vos questions sans se formaliser de la présence de la garde du corps. Puisque vous êtes là pour la Ligue, il prend un lourd livre de derrière son comptoir en vous demandant de nombreuses informations personnelles : nom, métier, rang shoumeïen, date d'arrivée en république, situation actuelle, pécule actuel. Puis il demande la même chose à propos de la jeune fille qui devra être marié. Pendant un moment son regard sur pose sur Verzebel, toujours aussi tranquille.
- Est-ce là votre filleule ?
Il note encore scrupuleusement le nom, l'âge, le rang, l'espèce, la situation et les éventuelles formation de la "jeune fille à mariée" que vous venez présenter. D'autres questions encore sur sa famille, ses parents, si elle a des frères, des soeurs, si elle est l'héritière de titres au pays... Pendant l'entretien, il fait mention du parrainage d'Albin de Clardomet en vous certifiant qu'il pourra se porter garant si vous vous révélez des femmes de bonne moralité. Il vous prévient également qu'avant toute rencontre d'un prétendant il faudra que la pureté de la demoiselle soit attestée par un médecin en présence d'un prêtre diviniste. Une fois les formalités faites, il semble tout à fait prêt à continuer à s'entretenir avec vous.
HRP
Chaque groupe répond dans sa temporalité puisqu'il a été acté HRP que Capella dormirait dans la journée.
Si vous avez la moindre question, je suis disponible sur discord ou via MP
CENDRES
Invité
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« Du calme le serpent, j’ai juste besoin de ton venin pour… » Le reptile lève la queue et tire la langue dans un avertissement que l’elfe ignore. « Pour un relaxant musculaire. J’ai besoin que tu mordes dans… Aïe ! » Mordue.
Maintenant le relaxant musculaire est dans son sang.
C’est un peu défaite, avec la marque des deux crocs d’un serpent sur le bras et un panier pleins d’ingrédients que Nineveh revient à la planque. Ses pouvoirs ont eu le temps d’agir et elle a neutralisé le curarisant contenu dans les toxines du serpent. Cela n’en reste pas moins une défaite cuisante.
La nuit pour la médecin est consacrée à la préparation d’un somnifère qui devrait assommer toute la maisonnée. Faute de savoir le poids de chacun, difficile de préparer une dose adaptée et pour éviter tout empoisonnement définitif et irrémédiable, la médecin prépare plusieurs petites doses. Ceci afin d’éviter tout accident fâcheux avec les filles ou une domestique de petite constitution.
Elle dort un peu, ou du moins, une sorte de micro sieste d’une petite heure, quelque part entre le début de l’aube et les exigences de la mission. Le temps de prendre un petit déjeuner, de se laver et d’enfiler des vêtements propres et les voilà parties.
Quartier populaire, arômes populaires, couleurs criardes, ligue de la bienpensance.
Vieux nain, formalités d’usage.
« Bonjour monsieur. Je cherche à marier ma nièce à une personne respectable. On m’a recommandé cet endroit pour débuter mes recherches. » Ensuite ? Les habituelles questions pour identifier les personnes. L’elfe donne un faux nom. « Kamidora, médecin spécialiste des malédictions et des philtres, j’étais de la petite noblesse de Shoumeï, mon mari possédait un moulin et une maison forte entre Benedictus et Mael. » L’avantage d’avoir cinq siècles de pérégrinations derrière soi : on connaît les lieux et leur histoire. Plus simple pour inventer un récit qui tient à peu près la route, même si elle doute être capable de maintenir l’illusion au travers d’un interrogatoire étendue. Je suis arrivée en République il y a quelques semaines, je ne connais personne de Shoumei ici. J’ai d’abord trouvé refuge à Melorn auprès de ma famille, après l’invasion du Reike. » Nineveh… Kamidora pardon, écarte un peu ses cheveux pour montrer ses oreilles pointues d’elfe, quant à ses balafres, elles sont bien visibles.
Elle pose un regard vers Verzebel : oui.
« C’est ma nièce, oui. »
La médecin laisse Verzebel se présenter sous une fausse identité.
« Monsieur de Clardomet, devrais-je savoir quelque chose sur ce monsieur ? S’il parraine la ligue, j’aimerais éviter de faire un faux pas en sa présence. J’arrive tout juste de Melorn, si j’ai pu bénéficier de l’hospitalité elfe par mon droit du sol et du sang, il n’en n’allait pas de même pour ma nièce. Je suis donc peu au courant des dernières nouvelles concernant la diaspora de Shoumeï. La situation est quelque peu embarrassante pour moi. » Techniquement, elle vit à Melorn.
Impossible de la lui mettre si on lui pose des questions à ce sujet.
Non ?
Maintenant le relaxant musculaire est dans son sang.
C’est un peu défaite, avec la marque des deux crocs d’un serpent sur le bras et un panier pleins d’ingrédients que Nineveh revient à la planque. Ses pouvoirs ont eu le temps d’agir et elle a neutralisé le curarisant contenu dans les toxines du serpent. Cela n’en reste pas moins une défaite cuisante.
La nuit pour la médecin est consacrée à la préparation d’un somnifère qui devrait assommer toute la maisonnée. Faute de savoir le poids de chacun, difficile de préparer une dose adaptée et pour éviter tout empoisonnement définitif et irrémédiable, la médecin prépare plusieurs petites doses. Ceci afin d’éviter tout accident fâcheux avec les filles ou une domestique de petite constitution.
Elle dort un peu, ou du moins, une sorte de micro sieste d’une petite heure, quelque part entre le début de l’aube et les exigences de la mission. Le temps de prendre un petit déjeuner, de se laver et d’enfiler des vêtements propres et les voilà parties.
Quartier populaire, arômes populaires, couleurs criardes, ligue de la bienpensance.
Vieux nain, formalités d’usage.
« Bonjour monsieur. Je cherche à marier ma nièce à une personne respectable. On m’a recommandé cet endroit pour débuter mes recherches. » Ensuite ? Les habituelles questions pour identifier les personnes. L’elfe donne un faux nom. « Kamidora, médecin spécialiste des malédictions et des philtres, j’étais de la petite noblesse de Shoumeï, mon mari possédait un moulin et une maison forte entre Benedictus et Mael. » L’avantage d’avoir cinq siècles de pérégrinations derrière soi : on connaît les lieux et leur histoire. Plus simple pour inventer un récit qui tient à peu près la route, même si elle doute être capable de maintenir l’illusion au travers d’un interrogatoire étendue. Je suis arrivée en République il y a quelques semaines, je ne connais personne de Shoumei ici. J’ai d’abord trouvé refuge à Melorn auprès de ma famille, après l’invasion du Reike. » Nineveh… Kamidora pardon, écarte un peu ses cheveux pour montrer ses oreilles pointues d’elfe, quant à ses balafres, elles sont bien visibles.
Elle pose un regard vers Verzebel : oui.
« C’est ma nièce, oui. »
La médecin laisse Verzebel se présenter sous une fausse identité.
« Monsieur de Clardomet, devrais-je savoir quelque chose sur ce monsieur ? S’il parraine la ligue, j’aimerais éviter de faire un faux pas en sa présence. J’arrive tout juste de Melorn, si j’ai pu bénéficier de l’hospitalité elfe par mon droit du sol et du sang, il n’en n’allait pas de même pour ma nièce. Je suis donc peu au courant des dernières nouvelles concernant la diaspora de Shoumeï. La situation est quelque peu embarrassante pour moi. » Techniquement, elle vit à Melorn.
Impossible de la lui mettre si on lui pose des questions à ce sujet.
Non ?
Invité
Invité
Le lit était confortable, la pièce sécurisée et les plans pour demain tout établis, avec une véritable petite stratégie, une carte étendue des lieux, assez d'informations sur les cibles pour en savoir leur couleurs préférées et de la vraie coopération, sans que rien n'aille interrompre l'harmonie entre ces jeunes femmes et l'elfe (à 500 ans aussi...). Et pourtant, ce fut étrangement dur pour Verzebel de supprimer un frisson désagréable qui lui remontait le long de sa colonne vertébrale, la gardant froid même sous les tonnes de couverture au dessus d'elle. La peur de ce mal étrange la rongeait, la crainte de perdre ses mémoires était tout naturelle d'un côté : c'était là son "soi" qui était attaqué, comme dit avant. Mais plus encore qui l'inquiétait était l'étrange origine de cette imprévisible malédiction. Elle s'était dit que c'était la cible elle-même au début mais... seule, sans pensées élaborées en tête ou de tirades de ses camarades pour se distraire, ses pensées sombres revenaient rapidement.
Allongée sur son lit, sa petite tête rousse dépassant à peine des couvertures, Verzebel se demanda si, au lendemain, elle se souviendrait de Dahlia. Ou de Neera. Ou de ce barde excentrique. Ou de... bah elle se rappelait un peu trop bien de ce démon nocturne de tout à l'heure. Ça serait lui ? Non, Justice avait de quoi lui botter les fesses hors de la ville. Ce serait des ninjas d'élites ? Non, non, non. Le seul constat était que le coupable était bien loin de portée de son épée. S'inquiéter ne ferait rien pour arrêter la source du mal. Et si l'ignorer était aussi incroyablement bête comme geste, il n'en restait que ce qu'elle pouvait faire, pour l'instant, c'était ronger son frein. Quoi qu'il en était, sa force ne pouvait pas atteindre sa cible.
Il fallait se concentrer sur quelque chose sur lequel elle pouvait influencer. Ce serait la rencontre de demain.
...
Verzebel avait été prudente avec ses vêtements. Elle devrait se présenter de façon à ne pas attirer les regards de la loi sur elle, donc les sabres n'étaient pas de sortie. Et cacher des sabres la rendrait encore plus suspicieuse. L'armure, aussi, suggérait quelqu'un qui était de sortie pour déboîter des mâchoires. Et si un garde du corps était censé donner cette impression, Verzebel se disait que faire la demoiselle discrète l'aiderait tout autant. Après tout, un assassin hypothétique baisserait sa garde devant un manque de gorilles, non ? C'était justifiable de se faire toute petite. Et puis, dernièrement, ses bras et ses jambes peuvent créer des trous dans la pierre, le fer ou l'acier. Elle pouvait se mouvoir presque aussi vite qu'une flèche. Même sans épées, elle avait de quoi se débrouiller si ses talents devaient être testés, pour une raison ou pour une autre, et qu'elle ne parvenait pas à négocier pour avoir une armure.
Donc, elle se contenta d'une longue robe brune et d'une veste verte, avec une chemise boutonnée à manches courtes, aux bottes en cuir bien longues aussi. La robe ne la gênait pas. Au pire, bah, elle pourra placer des coups de pied plus facilement mais rien ne lui paraissait particulièrement hostile dans le coin. Sa dernière précaution fut de prendre le carnet avec elle, bien logé dans une de ses poches.
Se réunissant rapidement, Verzebel se cala derrière Nineveh et puis la suivit, les mains bien placés ensembles en bas de l'estomac alors que ses yeux cherchaient aux alentours. Difficile de réprimer un sourire devant l'aigreur des quartiers populaires : Justice était vraiment différent de ses hameaux habituels ! Tout était si grand, si actif, aussi. Les commerces bataillaient sévèrement pour l'approbation de clients, essayant de convaincre les braves gens de Justice (les Justiciers ?) de dépenser leur argent durement gagné en nourriture alléchante, en vêtement de pure soie, en vases aux aspects intrépide. Des touristes rejoignaient aussi la danse, convaincus de dépenser leurs économies en des babioles à ramener à la maison.
Près d'elle, des commerçants de deux différentes boutiques jaugeaient les queues de clients qu'ils avaient amassés et tentaient de se surpasser mutuellement pour avoir la plus grosse... liste de clients satisfaits d'ici la fin de la soirée. L'un des deux finira en rupture de stocks. Et sera sans doute très fier de placer sa pancarte toute préparée avant son rival.
C'était agréable à regarder, elle trouvait. Certains se disaient qu'il y avait des perdants à tout ça, emportant chez eux des "raretés" communes, mais la rousse trouvait ça appréciable, sous sa forme actuelle. Les gens paraissaient heureux, de l'argent allait vers des commerces du coin et tout le monde était servi. Il y avait évidemment des perdants à tout ça mais Verzebel se disait qu'elle pourrait rester dans le coin et leur donner le reste de sa paie. Ou... m'enfin, non. Il fallait se concentrer sur l'affaire actuelle. Réprimant son sourire pour de la pure neutralité, la rousse s'engagea derrière Nineveh, laissant le nain élégant s'introduire. Très différent des cannibales de la montagne, tiens. N'empêchait que sa contemplation positive de la République en prit un coup en se rappelant de ces pauvres jeunes fillettes mariées, forcées à épouser des richards pour agrandir le porte-feuille de papa (toujours papa, vous noterez), alors même qu'époux et épouses ne se connaissaient même pas.
Il y avait beaucoup de choses désagréable à la noblesse, elle trouvait. L'attitude envers les femmes en rappelait celle du Reike, mais ce n'était vraiment pour elle que la partie visible d'un problème bien plus insidieux. Qui savait donc ce qui se passait bien, derrière les portes closes et hors de portée de paires d'yeux ou d'oreilles ? Combien de décisions étaient faites ou refusées simplement par "profitabilité" ? Quels meurtres, crimes et sinistres moeurs s'accomplissaient sans que personne ne le sache ? La rousse avait toujours voulu tacler ce problème, parce qu'elle ne pouvait pas simplement taper sur des brigands toute sa vie si elle voulait du changement, mais elle se rendait compte que ces portes closes pourraient bien s'ouvrir à elle, dans pas si longtemps.
Et pas sûr que Nineveh sera là.
Quand cette dernière s'introduisit comme sa nièce, Verzebel fit comme aux vieux cours de théâtre à l'Orphelinat, puisant dans ses bribes de souvenirs poussiéreuses. Les vêtements étaient tout bon. Le problème serait d'agir en habitante de Shoumei aux bras baraqués, pour les standards d'une jeune cunégonde à épouser fissa, mais elle improvise, elle improvise. Elle commença par le basique : Son nom, sa race, à peu près les éléments banals. Un moyen de se faire des vérifications de quelques secondes, aussi, et de penser à ce qu'elle dirait. Tout ce qu'elle allait blablater, elle devrait assumer. Assez timidement, elle joignit les bouts des deux index ensembles, les séparant avant de les ramener ensemble plusieurs fois de suite. Mes parents, mon frère et ma soeur... ils n'ont pas eu autant de chance que moi. J'avais étudié l'épée avant que tout n'arrive, ça m'a aidée à survivre. Mais j'ai eu de la chance : ma tante m'a aidée à trouver un chemin sûr en République, avec l'argent de ma famille en lieu sûr pour m'aider à vivre en République.
Il fallait paraître timide mais pas trop. Et ne pas oublier le sexisme apparent du vieil homme. Une femme guerrière pourrait paraître moins désirable qu'une qui accepterait de se cacher derrière son brave époux si un vil voleur venait à s'introduire dans la demeure. Et la pureté... oh mais merde, c'était le terme le plus horrible qui puisse être utilisé.
Prenant une pause pour clore les yeux, Verzebel reprit. J'ai héritée de ma mère humaine plus que mon père elfe mais.. Ma tante m'a beaucoup aidée. Je lui dois tout. Aussi bien à elle qu'a la République.
Allongée sur son lit, sa petite tête rousse dépassant à peine des couvertures, Verzebel se demanda si, au lendemain, elle se souviendrait de Dahlia. Ou de Neera. Ou de ce barde excentrique. Ou de... bah elle se rappelait un peu trop bien de ce démon nocturne de tout à l'heure. Ça serait lui ? Non, Justice avait de quoi lui botter les fesses hors de la ville. Ce serait des ninjas d'élites ? Non, non, non. Le seul constat était que le coupable était bien loin de portée de son épée. S'inquiéter ne ferait rien pour arrêter la source du mal. Et si l'ignorer était aussi incroyablement bête comme geste, il n'en restait que ce qu'elle pouvait faire, pour l'instant, c'était ronger son frein. Quoi qu'il en était, sa force ne pouvait pas atteindre sa cible.
Il fallait se concentrer sur quelque chose sur lequel elle pouvait influencer. Ce serait la rencontre de demain.
...
Verzebel avait été prudente avec ses vêtements. Elle devrait se présenter de façon à ne pas attirer les regards de la loi sur elle, donc les sabres n'étaient pas de sortie. Et cacher des sabres la rendrait encore plus suspicieuse. L'armure, aussi, suggérait quelqu'un qui était de sortie pour déboîter des mâchoires. Et si un garde du corps était censé donner cette impression, Verzebel se disait que faire la demoiselle discrète l'aiderait tout autant. Après tout, un assassin hypothétique baisserait sa garde devant un manque de gorilles, non ? C'était justifiable de se faire toute petite. Et puis, dernièrement, ses bras et ses jambes peuvent créer des trous dans la pierre, le fer ou l'acier. Elle pouvait se mouvoir presque aussi vite qu'une flèche. Même sans épées, elle avait de quoi se débrouiller si ses talents devaient être testés, pour une raison ou pour une autre, et qu'elle ne parvenait pas à négocier pour avoir une armure.
Donc, elle se contenta d'une longue robe brune et d'une veste verte, avec une chemise boutonnée à manches courtes, aux bottes en cuir bien longues aussi. La robe ne la gênait pas. Au pire, bah, elle pourra placer des coups de pied plus facilement mais rien ne lui paraissait particulièrement hostile dans le coin. Sa dernière précaution fut de prendre le carnet avec elle, bien logé dans une de ses poches.
Se réunissant rapidement, Verzebel se cala derrière Nineveh et puis la suivit, les mains bien placés ensembles en bas de l'estomac alors que ses yeux cherchaient aux alentours. Difficile de réprimer un sourire devant l'aigreur des quartiers populaires : Justice était vraiment différent de ses hameaux habituels ! Tout était si grand, si actif, aussi. Les commerces bataillaient sévèrement pour l'approbation de clients, essayant de convaincre les braves gens de Justice (les Justiciers ?) de dépenser leur argent durement gagné en nourriture alléchante, en vêtement de pure soie, en vases aux aspects intrépide. Des touristes rejoignaient aussi la danse, convaincus de dépenser leurs économies en des babioles à ramener à la maison.
Près d'elle, des commerçants de deux différentes boutiques jaugeaient les queues de clients qu'ils avaient amassés et tentaient de se surpasser mutuellement pour avoir la plus grosse... liste de clients satisfaits d'ici la fin de la soirée. L'un des deux finira en rupture de stocks. Et sera sans doute très fier de placer sa pancarte toute préparée avant son rival.
C'était agréable à regarder, elle trouvait. Certains se disaient qu'il y avait des perdants à tout ça, emportant chez eux des "raretés" communes, mais la rousse trouvait ça appréciable, sous sa forme actuelle. Les gens paraissaient heureux, de l'argent allait vers des commerces du coin et tout le monde était servi. Il y avait évidemment des perdants à tout ça mais Verzebel se disait qu'elle pourrait rester dans le coin et leur donner le reste de sa paie. Ou... m'enfin, non. Il fallait se concentrer sur l'affaire actuelle. Réprimant son sourire pour de la pure neutralité, la rousse s'engagea derrière Nineveh, laissant le nain élégant s'introduire. Très différent des cannibales de la montagne, tiens. N'empêchait que sa contemplation positive de la République en prit un coup en se rappelant de ces pauvres jeunes fillettes mariées, forcées à épouser des richards pour agrandir le porte-feuille de papa (toujours papa, vous noterez), alors même qu'époux et épouses ne se connaissaient même pas.
Il y avait beaucoup de choses désagréable à la noblesse, elle trouvait. L'attitude envers les femmes en rappelait celle du Reike, mais ce n'était vraiment pour elle que la partie visible d'un problème bien plus insidieux. Qui savait donc ce qui se passait bien, derrière les portes closes et hors de portée de paires d'yeux ou d'oreilles ? Combien de décisions étaient faites ou refusées simplement par "profitabilité" ? Quels meurtres, crimes et sinistres moeurs s'accomplissaient sans que personne ne le sache ? La rousse avait toujours voulu tacler ce problème, parce qu'elle ne pouvait pas simplement taper sur des brigands toute sa vie si elle voulait du changement, mais elle se rendait compte que ces portes closes pourraient bien s'ouvrir à elle, dans pas si longtemps.
Et pas sûr que Nineveh sera là.
Quand cette dernière s'introduisit comme sa nièce, Verzebel fit comme aux vieux cours de théâtre à l'Orphelinat, puisant dans ses bribes de souvenirs poussiéreuses. Les vêtements étaient tout bon. Le problème serait d'agir en habitante de Shoumei aux bras baraqués, pour les standards d'une jeune cunégonde à épouser fissa, mais elle improvise, elle improvise. Elle commença par le basique : Son nom, sa race, à peu près les éléments banals. Un moyen de se faire des vérifications de quelques secondes, aussi, et de penser à ce qu'elle dirait. Tout ce qu'elle allait blablater, elle devrait assumer. Assez timidement, elle joignit les bouts des deux index ensembles, les séparant avant de les ramener ensemble plusieurs fois de suite. Mes parents, mon frère et ma soeur... ils n'ont pas eu autant de chance que moi. J'avais étudié l'épée avant que tout n'arrive, ça m'a aidée à survivre. Mais j'ai eu de la chance : ma tante m'a aidée à trouver un chemin sûr en République, avec l'argent de ma famille en lieu sûr pour m'aider à vivre en République.
Il fallait paraître timide mais pas trop. Et ne pas oublier le sexisme apparent du vieil homme. Une femme guerrière pourrait paraître moins désirable qu'une qui accepterait de se cacher derrière son brave époux si un vil voleur venait à s'introduire dans la demeure. Et la pureté... oh mais merde, c'était le terme le plus horrible qui puisse être utilisé.
Prenant une pause pour clore les yeux, Verzebel reprit. J'ai héritée de ma mère humaine plus que mon père elfe mais.. Ma tante m'a beaucoup aidée. Je lui dois tout. Aussi bien à elle qu'a la République.
Invité
Invité
C'était une chose d'imaginer la demeure de leur cible en étudiant des plans, et c'était encore une autre de le voir de ses propres yeux. Arrivée dans le quartier des manoirs, villas et autres "grottes de riches" de Justice, Capella est bien heureuse d'avoir passé tant de temps à fréquenter l'obscurité des fonds marins ; côtoyer les ombres, que ce soit sur terre ou sous l'eau, revient toujours au même. Plus jeune, elle se tapissait entre les algues pour mieux guetter ses proies. Cette nuit, elle se glisse entre les haies, derrière les topiaires, pour finalement trouver sa place entre les branches d'un arbre assez vieux et solide pour l'accueillir.
Bien sûr, il n'y a pas que les bonnes vieilles habitudes qui lui permettent de rester inaperçue. Le pouvoir de voir dans le noir - utilisé au bon moment pour garder les patrouilles à l'œil, des réflexes affinés, de la concentration et juste ce qu'il faut de chance : toutes ces choses aident bien. Quelque part, même le fait de ne pas être habituée à l'hiver continental aide aussi : le froid est désagréable, mais il permet de rester à l'affût. Un cadeau précieux de la nature. Une fois l'adrénaline de l'infiltration retombée, la mercenaire doit après tout rester concentrée sur ce qui l'entoure, et c'est bien la partie la plus difficile d'une planque réussie. Rester éveillée toute la nuit n'est pas bien difficile pour quelqu'un qui y est habitué : rester attentive, en revanche, ça demande un peu plus d'investissement personnel.
Les premières heures de la nuit semblent durer des années. Capella en profite pour griffonner quelques notes sur les patrouilles du quartier : les directions dans lesquelles elle les voit passer, des suppositions sur leur fréquence… rien de vraiment intéressant, mais ça lui permet de travailler son écriture.
Quand le ciel noir des nuits d'hiver commence à s'éclaircir pour faire place à l'aube, une silhouette encapuchonnée arrive pour la tirer de son ennui. Et vu qu'elle vient de sortir du domaine des Clardomet, il se pourrait bien que ce soit exactement la personne qu'elle attendait de voir tout ce temps. La sirène sourit de toutes ses dents, et sort lentement de sa cachette, comme un prédateur qui vient de repérer sa proie. La grande ombre à capuche, comme si elle avait senti le danger, se précipite et court. En réaction, Capella presse le pas, pour ne pas la perdre de vue : et quand elle la rattrape, l'ombre n'a plus de capuche, ni de cape (puisque celle-ci git maintenant au sol). Ce n'est plus une ombre informe et anonyme non plus, c'est un fae qui s'est révélé et qui prend son envol. Sa proie.
La sirène tend la main vers lui par réflexe, mais elle est trop loin pour que ça suffise à le rattraper. Trop lourde pour pouvoir sauter vers lui assez rapidement. Son esprit alterne rapidement entre les options dont elle dispose pour essayer de freiner un fae déjà effarouché : un coup de fouet fera trop de bruit, une pétrification est impossible s'il ne la regarde pas dans les yeux, il n'y a pas de gravats à ramasser et à lui lancer dans une ruelle d'un quartier si propre… mais il y a du potentiel dans l'idée de lui lancer un projectile. Elle concentre son mana pour former une pointe de glace, un peu plus épaisse qu'un pouce, et aussi affûtée que possible - le résultat est grossier, mais c'est tout ce qu'elle peut faire en quelques secondes et à son niveau - et vise le bas du dos.
Si ça touche au bon endroit et que ça l'arrête, elle aura le temps de l'approcher. Si ça rate, ça touchera sûrement son arrière-train, et il y a des chances qu'il vole un peu moins bien en ayant le trou gelé, donc elle pourra peut-être le traquer. Si en revanche, tous ses efforts ne lui permettent pas d'interrompre l'envol de ce drôle d'insecte, elle pourra toujours trouver une utilité à sa cape qui git par terre… et mieux préparer leur prochaine rencontre. Rien que le fait d'avoir confirmé son passage de ses propres yeux est une victoire sous bien des aspects, après tout.
CENDRES
Bien sûr, il n'y a pas que les bonnes vieilles habitudes qui lui permettent de rester inaperçue. Le pouvoir de voir dans le noir - utilisé au bon moment pour garder les patrouilles à l'œil, des réflexes affinés, de la concentration et juste ce qu'il faut de chance : toutes ces choses aident bien. Quelque part, même le fait de ne pas être habituée à l'hiver continental aide aussi : le froid est désagréable, mais il permet de rester à l'affût. Un cadeau précieux de la nature. Une fois l'adrénaline de l'infiltration retombée, la mercenaire doit après tout rester concentrée sur ce qui l'entoure, et c'est bien la partie la plus difficile d'une planque réussie. Rester éveillée toute la nuit n'est pas bien difficile pour quelqu'un qui y est habitué : rester attentive, en revanche, ça demande un peu plus d'investissement personnel.
Les premières heures de la nuit semblent durer des années. Capella en profite pour griffonner quelques notes sur les patrouilles du quartier : les directions dans lesquelles elle les voit passer, des suppositions sur leur fréquence… rien de vraiment intéressant, mais ça lui permet de travailler son écriture.
Quand le ciel noir des nuits d'hiver commence à s'éclaircir pour faire place à l'aube, une silhouette encapuchonnée arrive pour la tirer de son ennui. Et vu qu'elle vient de sortir du domaine des Clardomet, il se pourrait bien que ce soit exactement la personne qu'elle attendait de voir tout ce temps. La sirène sourit de toutes ses dents, et sort lentement de sa cachette, comme un prédateur qui vient de repérer sa proie. La grande ombre à capuche, comme si elle avait senti le danger, se précipite et court. En réaction, Capella presse le pas, pour ne pas la perdre de vue : et quand elle la rattrape, l'ombre n'a plus de capuche, ni de cape (puisque celle-ci git maintenant au sol). Ce n'est plus une ombre informe et anonyme non plus, c'est un fae qui s'est révélé et qui prend son envol. Sa proie.
La sirène tend la main vers lui par réflexe, mais elle est trop loin pour que ça suffise à le rattraper. Trop lourde pour pouvoir sauter vers lui assez rapidement. Son esprit alterne rapidement entre les options dont elle dispose pour essayer de freiner un fae déjà effarouché : un coup de fouet fera trop de bruit, une pétrification est impossible s'il ne la regarde pas dans les yeux, il n'y a pas de gravats à ramasser et à lui lancer dans une ruelle d'un quartier si propre… mais il y a du potentiel dans l'idée de lui lancer un projectile. Elle concentre son mana pour former une pointe de glace, un peu plus épaisse qu'un pouce, et aussi affûtée que possible - le résultat est grossier, mais c'est tout ce qu'elle peut faire en quelques secondes et à son niveau - et vise le bas du dos.
Si ça touche au bon endroit et que ça l'arrête, elle aura le temps de l'approcher. Si ça rate, ça touchera sûrement son arrière-train, et il y a des chances qu'il vole un peu moins bien en ayant le trou gelé, donc elle pourra peut-être le traquer. Si en revanche, tous ses efforts ne lui permettent pas d'interrompre l'envol de ce drôle d'insecte, elle pourra toujours trouver une utilité à sa cape qui git par terre… et mieux préparer leur prochaine rencontre. Rien que le fait d'avoir confirmé son passage de ses propres yeux est une victoire sous bien des aspects, après tout.
CENDRES
Invité
Invité
Les ferrets de Zeï
Tour 4
La Nuit de Capella
Alors que la silhouette s'élevait, ses ailes de libellule scintillant comme la surface de l'eau, un hoquet de surprise s'échappe de sa gorge. Il y a un moment incertain pendant lequel il gesticule, avant de finalement retombé sur le pavé, ses ailes gauche se tendant brusquement en arrière. La sirène a raté sa cible, mais le résultat est le même. Trop haut, le projectile a touché la naissance des ailes du fey. La douleur et les réflexes nerveux ont fait le reste.
Une main sur l'épaule, les ailes douloureuse vibrionnant pour se défaire de la sensation électrique, ce qui apparait finalement comme un jeune homme aux longs cheveux tressés se remet péniblement à genoux en grondant des insanités entre ses dents serrées. Le temps que tu t'approches, il s'est vivement retourné. Tu a vu assez de personnes en mauvaises postures pour être certaine de plusieurs chose. Tout d'abord, il n'est absolument pas formé au combat. Il bouge de façon souple, mais n'a aucun réflexe de survie de ce côté là. En suite, il est manifestement terrifié, mais il n'en est pas moins déterminé. Soit il a une volonté hors norme, soit ce n'est pas la première fois qu'il se retrouve dans des ennuis.
En t’apercevant, il te regarde même avec un petit air bravache et tente de se relever péniblement en continuant à se masser l'épaule.
- Et bien et bien... D'habitude mes admiratrices m'envoient des fleurs, pas des cailloux.
Il tente par tous les moyens de maintenir une distance d'un pas entre vous. Qu'il doive reculer, tourner ou tenter de virevolter, il semble y tenir et l'idée que tu t'approches est loin de le rassurer. Cependant, ses yeux ne sont pas aussi perçant que les tiens dans l'obscurité.
D'ailleurs, il te voit sans doute bien moins que tu ne le vois. Grand, svelte et bien entretenu, le fey semble avoir la trentaine humaine et ses longs cheveux sombres sont attachés à l'arrière de son crâne. Son visage pointu à indéniablement un certain charme, mais c'est surtout son regard intense qui doit le rendre irrésistible aux yeux de la jeune gente féminine. Ses pupilles débordent d'autant de compliments que de défi adressés à celle qui l'observe.
- Si c'est de l'argent que vous voulez j'ai bien peur de ne rien avoir sur moi. Le vêtements ne fait pas le riche, je suis un artiste pas un bourgeois.
Sa chemise mauve et son pantalon violacés sont en effet de belle apparence mais les fausses broderies sont peintes sur le tissus et la pierre précieuse qui ferme son col n'est qu'une grossière contrefaçon. Sans hésité, il retourne ses poches pour prouver ses dires.
- Alors, bien que j'aimerai beaucoup venir en aide à une femme aussi belle et débrouillarde que vous, je ne pense pas vous être utile le moins du monde. Si vous n'avez pas peur de devoir inviter un sans le sous, nous pourrions aller boire une pinte à l'occasion, nous en rirons, je vous assure.
Tout en parlant, comme si de rien était, il tente de passer entre son agresseur et le mur pour la contourner et sortir de la ruelle, visant probablement l'avenue qui n'était qu'à quelques pas et où les gardes passaient régulièrement.
La journée de Verzebel et Nineveh
- N'ayez crainte, nous devons tous quelque chose à cette endroit... mais n'oubliez pas vos origines jeune fille. " sourit le nain avec toujours la même bonhommie, comme s'il était dans ses attributions les plus strictes de faire la morale à de parfaites inconnues. "Il n'y a qu'aux Divins que nous devons tous. Et s'ils nous ont poussé jusqu'ici, c'est sûrement qu'ils trouvaient que rester entre nous et ne pas transmettre leur parole était lâche et orgueilleux de notre part.
Il revérifie quelques lignes dans le récit. Ces deux femmes sont quelque peu étranges à ses yeux mais la guerre a fait des ravages dans bien des familles et au moins la plus jeune a tous ses membres et un joli minois. Il la regarde d'ailleurs avec un air satisfait, avant d'ajouter.
- Vous avez survécu, Grâce Leur soit rendue, et je vous garanti qu'en un rien de temps vous n'aurez plus jamais à toucher une épée. Vous pourrez laisser tout cela derrière vous, mesdames... Mais vous devez savoir qu'avec votre ascendance métissée, il sera peut-être un peu plus long de vous trouver un bon parti. Heureusement, il n'y a rien de honteux dans votre arbre généalogique. Cela ne posera pas non plus trop de soucis.
Puis, après les quelques questions restantes, la revérification de leurs prénoms et noms respectifs et les signatures d'usage, le nain aux gros favoris blonds se trouve encore plus souriant lorsque vous l'interrogez au sujet de Clardomet.
- Vous ne le rencontrerez surement pas en personne avant quelques temps. Nous donnerons une fête cet été pour célébrer notre patrie et il assiste également à la plupart des mariages qui se nouent grâce à nos soins, mais son rôle est avant tout financier et nobiliaire. Il a une formidable connaissance des familles de sang de notre beau pays et a réussit à sauver une grande partie des archives des arbres généalogiques nobiliaires tels qu'ils étaient conservés à Bénédictus. Sa famille en faisait faire des copies depuis des générations ce qui nous évite toute usurpation de titre en ces temps troublés. Nous ne voudrions pas que votre nièce se retrouve au bras de quelqu'un d'un sang inférieur et abâtardisse votre lignée.
Il se passe une main sur les joues.
- Mais si vous avez la chance de croiser Monsieur de Clardomet, ne vous en faites pas trop. C'est un homme pieu qui aime avant tout l'humilité et les bonnes manières. Malgré ce que vous avez vécu, vous ne semblez pas manquer de cœur, cela reviendra vite, j'en suis sûr... Oh, et mieux vaut ne pas mentionner vos liens avec Melorn devant nos affiliés. Après tout, la cité est la servante des déicides. Leurs mages ont soutenus ceux qui ont emprisonné la Chuchoteuse. je suis sûr que vous saurez mettre en valeur vos ancêtres Shoumeïen comme il se doit.
Il referme son recueil et repose sa plume pour faire doucement le tour du comptoir et venir vous serrer chaleureusement la main à toutes les deux.
- Je pense que nous en avons fini pour les formalités. Vous pouvez revenir demain matin pour l'examen de pureté en suite de quoi je pense que nous pourrons vous chercher le mari qui vous conviendra. A moins que je puisse encore quelque chose pour vous ?
CENDRES
Invité
Invité
Albin : absent. Test de pureté : demain.
Origine elfe : mal vue.
Nineveh ne devrait pas, mais c’est le dernier point qui l’insupporte. Sa race a survécu aux dieux, elle s’est hissée dans le monde civilisé à la force des bras et de l’esprit, ce n’est pas pour être dénigré par un vieux con barbu qui… Pardon, par un agent de Shoumeï. Nineveh signe de la main gauche : inutile de laisser une quelconque information véridique à son sujet, cela ne ferait que lui attirer des ennuis plus tard.
De plus, avec son visage en gaufrier carbonisé, difficile de passer inaperçue. Inutile de faciliter la tâche à d’éventuels agents qui pourraient venir sur ses traces par la suite.
En marge de ses détails de roman de cape et d’épée, il n’y pas grand-chose d’autre que le nain ne puisse faire pour l’elfe. Elle n’apprendra pas grand-chose de plus ici et surtout, l’horloge tourne. La piste ne mènera à rien et la médecin n’a guère envie de ramener Verzebel le lendemain pour que sa pureté soit confirmée.
« Non, je crois que nous avons fait le tour. Je vous remercie pour vos explications. »
Et les voilà dehors quelques instants plus tard.
De retour à la case départ, avec la certitude que la Ligue de la Bienpensance est une institution conservatrice au possible.
C’était une belle tentative, mais infructueuse.
Nineveh se tourne vers Verzebel, un peu déçue de la tournure des évènements, mais heureusement, elles ne sont pas à court de solutions pour défaire ce problème.
« Cette piste étant invalidée, je vais faire un petit tour des apothicaires et serruriers du coin. Avec suffisamment de chance, je trouverai des cadenas sur lesquels m’entraîner et d’autres ingrédients pour vous faciliter la tâche le moment venu. » C’est un plan qui tient la route, en attendant d’avoir plus d’informations, la médecin peut continuer ses préparations et s’entraîner avec les serrures.
La télékinésie ne laisse pas de trace d’effraction, contrairement à un coup de masse dans une porte.
« Sauf si tu veux que je t’accompagne quelque part ? »
Origine elfe : mal vue.
Nineveh ne devrait pas, mais c’est le dernier point qui l’insupporte. Sa race a survécu aux dieux, elle s’est hissée dans le monde civilisé à la force des bras et de l’esprit, ce n’est pas pour être dénigré par un vieux con barbu qui… Pardon, par un agent de Shoumeï. Nineveh signe de la main gauche : inutile de laisser une quelconque information véridique à son sujet, cela ne ferait que lui attirer des ennuis plus tard.
De plus, avec son visage en gaufrier carbonisé, difficile de passer inaperçue. Inutile de faciliter la tâche à d’éventuels agents qui pourraient venir sur ses traces par la suite.
En marge de ses détails de roman de cape et d’épée, il n’y pas grand-chose d’autre que le nain ne puisse faire pour l’elfe. Elle n’apprendra pas grand-chose de plus ici et surtout, l’horloge tourne. La piste ne mènera à rien et la médecin n’a guère envie de ramener Verzebel le lendemain pour que sa pureté soit confirmée.
« Non, je crois que nous avons fait le tour. Je vous remercie pour vos explications. »
Et les voilà dehors quelques instants plus tard.
De retour à la case départ, avec la certitude que la Ligue de la Bienpensance est une institution conservatrice au possible.
C’était une belle tentative, mais infructueuse.
Nineveh se tourne vers Verzebel, un peu déçue de la tournure des évènements, mais heureusement, elles ne sont pas à court de solutions pour défaire ce problème.
« Cette piste étant invalidée, je vais faire un petit tour des apothicaires et serruriers du coin. Avec suffisamment de chance, je trouverai des cadenas sur lesquels m’entraîner et d’autres ingrédients pour vous faciliter la tâche le moment venu. » C’est un plan qui tient la route, en attendant d’avoir plus d’informations, la médecin peut continuer ses préparations et s’entraîner avec les serrures.
La télékinésie ne laisse pas de trace d’effraction, contrairement à un coup de masse dans une porte.
« Sauf si tu veux que je t’accompagne quelque part ? »
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Verzebel n'avait pas particulièrement de mauvaises choses à dire sur les croyances et appartenances religieuses de tous. Même en cherchant, elle n'aimerait vraiment pas se retrouver dans une situation où elle se retrouvait à faire des critiques simplement parce que des gens parfaitement normaux et sociables croyaient pas trop comme elle. Si elle était agnostique, pensant que de véritables entitiés divines créatrices de toutes choses n'auraient pas de formes ou de comportement humains, Verzebel s'imaginait chacun libre de croire en ce qu'elle voulait et ne se pensait pas détentrice de la réalité universelle. Beaucoup de dialogues pour dire que, tant que quelqu'un ne faisait rien de fou ou de dangereux et ne croyait pas en "Vangemort le mange-enfants" le mangeur d'enfants, Verzebel ne s'imaginait vraiment pas les critiquer pour ça.
Mais elle ne se pensait pas défiée dans ses pensées si rapidement. "Il n'y a qu'aux divins que nous voulons tous" qui disait. C'était là qu'elle se rappelait de ce qu'était les Divins, pour les gens: les Titans, ceux qui avaient tentés de tuer tout le monde sur la surface de la planète il n'y a pas si longtemps que ça avant d'être défaits. Des êtres malfaisants et aussi vulnérables à la défaite que les mortels, en somme. Comment est-ce que le divinisme pouvait persister et comment est-ce que ce nain, au capital sympathique s'évaporant aussi vite qu'une sorcière trempée, pouvait encore attribuer le destin des femmes et des hommes aux volontés mystérieuses de géants meurtriers ? Par patience, elle voulut les écouter, attendant qu'il se clarifie, mais rien de ce qu'il ne dit ne fut bien mieux, ajoutant un peu de classicisme rampant à sa fervente dévotion. Sa mémoire n'ayant pas (??) fait défaut, elle tâcha de se faire un souvenir complet de ce qu'il disait.
Au cas où un quiz se trouvait entre les cambrioleuses et les prix.
Dommage, elles n'avaient pas particulièrement avancées dans leur enquête. Et savoir qu'elle était vraiment au coeur, mais au coeur, de la tare morale de la République, richards méprisants, conservateurs et fanatiques, n'était pas source de joie pour Verzebel. Mais elle s'en remit très rapidement, son air triste n'apparaissant que quelques futiles secondes avant de tout chasser. C'était attendu qu'elle soit parmi les pires éléments de la République pour cette mission, non ? Il était naturel d'être choquée mais se confronter à la réalité perverse de ces nobles méprisants était une étape nécessaire à son exploration de la République et de ses qualités et défauts. Rien ne vaut sa propre expérience dans la vie. Surtout pour quelqu'un qui ne s'était jamais approché de ces nobles, par ailleurs. Elle sortira de cette affaire plus consciente que jamais des quelques pommes pourries à trouver dans sa puissante et tendre nation.
Non mais, du sang inférieur...Le sang qui coule dans les veines de chaque femme et de chaque homme est le même ! Avoir beaucoup d'or ne donne à personne un sang particulièrement plus pur que celui d'un autre. Aaaah, ça lui faisait plaisir de s'imaginer ce vieux tas de Clardomet tout rageux une fois quelques de ses possessions emportées par le vent. Il connaîtrait une fraction de la terreur et de la douleur qui éprend les pauvres hères moins chanceux que lui, dehors dans le monde, craignant que leurs possessions entières ne soient volées ou détruites. Sauf que lui ne perdrait jamais que des babioles inutiles et un artéfact dont il ne se servait pas, de toute façon. Donc... donc, donc, il fallait se calmer et faire de ce scénario une réalité avant de penser aux malheurs de monsieur de Clardomet.
Et elle savait que le junior serait peut-être du même acabit. Si ce n'était pour son désir brûlant de faire quelque chose au cours de la journée,, elle aurait été contente de suivre Nineveh, histoire de remettre ce dadais à demain, mais dans l'heure, elle voulait avoir au moins un peu de succès avant la réunion de ce soir.
Mais déjà, il lui faudrait son armure et des épées. Et faire gaffe à ce que son histoire de réfugiée de Shoumei concorde, au cas où. Le nain semblait proche de De Clardomet (non mais ces noms de noble sérieux quoi) donc il y avait une chance que ça ne passe pas. Et elle attendit donc d'être pas mal loin avant de répondre, lâchant l'air toue pieuse.
Je suis désolée pour ce qu'il t'a dit, commença Verzebel, après quelques secondes de contemplation. Nine était une grande fille, ce n'était sans doute pas la pire chose qu'on lui avait dit sur sa race ou sur elle en général mais elle ne voulait pas simplement ignorer le problème. Je vais voir du côté du fils. Mais si je ne peux pas m'approcher finalement, je reviendrais à la maison. Donc... Je te dis à bientôt !
Mais elle ne se pensait pas défiée dans ses pensées si rapidement. "Il n'y a qu'aux divins que nous voulons tous" qui disait. C'était là qu'elle se rappelait de ce qu'était les Divins, pour les gens: les Titans, ceux qui avaient tentés de tuer tout le monde sur la surface de la planète il n'y a pas si longtemps que ça avant d'être défaits. Des êtres malfaisants et aussi vulnérables à la défaite que les mortels, en somme. Comment est-ce que le divinisme pouvait persister et comment est-ce que ce nain, au capital sympathique s'évaporant aussi vite qu'une sorcière trempée, pouvait encore attribuer le destin des femmes et des hommes aux volontés mystérieuses de géants meurtriers ? Par patience, elle voulut les écouter, attendant qu'il se clarifie, mais rien de ce qu'il ne dit ne fut bien mieux, ajoutant un peu de classicisme rampant à sa fervente dévotion. Sa mémoire n'ayant pas (??) fait défaut, elle tâcha de se faire un souvenir complet de ce qu'il disait.
Au cas où un quiz se trouvait entre les cambrioleuses et les prix.
Dommage, elles n'avaient pas particulièrement avancées dans leur enquête. Et savoir qu'elle était vraiment au coeur, mais au coeur, de la tare morale de la République, richards méprisants, conservateurs et fanatiques, n'était pas source de joie pour Verzebel. Mais elle s'en remit très rapidement, son air triste n'apparaissant que quelques futiles secondes avant de tout chasser. C'était attendu qu'elle soit parmi les pires éléments de la République pour cette mission, non ? Il était naturel d'être choquée mais se confronter à la réalité perverse de ces nobles méprisants était une étape nécessaire à son exploration de la République et de ses qualités et défauts. Rien ne vaut sa propre expérience dans la vie. Surtout pour quelqu'un qui ne s'était jamais approché de ces nobles, par ailleurs. Elle sortira de cette affaire plus consciente que jamais des quelques pommes pourries à trouver dans sa puissante et tendre nation.
Non mais, du sang inférieur...Le sang qui coule dans les veines de chaque femme et de chaque homme est le même ! Avoir beaucoup d'or ne donne à personne un sang particulièrement plus pur que celui d'un autre. Aaaah, ça lui faisait plaisir de s'imaginer ce vieux tas de Clardomet tout rageux une fois quelques de ses possessions emportées par le vent. Il connaîtrait une fraction de la terreur et de la douleur qui éprend les pauvres hères moins chanceux que lui, dehors dans le monde, craignant que leurs possessions entières ne soient volées ou détruites. Sauf que lui ne perdrait jamais que des babioles inutiles et un artéfact dont il ne se servait pas, de toute façon. Donc... donc, donc, il fallait se calmer et faire de ce scénario une réalité avant de penser aux malheurs de monsieur de Clardomet.
Et elle savait que le junior serait peut-être du même acabit. Si ce n'était pour son désir brûlant de faire quelque chose au cours de la journée,, elle aurait été contente de suivre Nineveh, histoire de remettre ce dadais à demain, mais dans l'heure, elle voulait avoir au moins un peu de succès avant la réunion de ce soir.
Mais déjà, il lui faudrait son armure et des épées. Et faire gaffe à ce que son histoire de réfugiée de Shoumei concorde, au cas où. Le nain semblait proche de De Clardomet (non mais ces noms de noble sérieux quoi) donc il y avait une chance que ça ne passe pas. Et elle attendit donc d'être pas mal loin avant de répondre, lâchant l'air toue pieuse.
Je suis désolée pour ce qu'il t'a dit, commença Verzebel, après quelques secondes de contemplation. Nine était une grande fille, ce n'était sans doute pas la pire chose qu'on lui avait dit sur sa race ou sur elle en général mais elle ne voulait pas simplement ignorer le problème. Je vais voir du côté du fils. Mais si je ne peux pas m'approcher finalement, je reviendrais à la maison. Donc... Je te dis à bientôt !
Invité
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Capella se délecte de voir le fae en si mauvais état. Bon, elle a encore des progrès à faire sur son contrôle de la glace, mais elle préfère garder cette pensée pour une autre fois. Là, maintenant, tout de suite, elle est concentrée sur chacune des expressions et chacun des gestes du fae. Il a peur ? Oh oui, il a peur. Quelle sensation merveilleuse de voir une proie qui connaît sa place. C'est une petite douceur avec laquelle la sirène est très familière, de persécuter quelqu'un dont le regard, la posture, même le sourire, sont imprégnés de l'habitude d'être malmené.
Elle fait lentement craquer sa nuque, et rentre dans la danse. Un pas en avant, et il fait un pas en arrière. Un pas sur le côté, et il fait un pas dans l'autre sens. Il sait se mouvoir, mais comme un danseur plus que comme un combattant. Il a de bons réflexes, et son agilité n'est pas diminuée par sa grande taille. Il doit beaucoup se reposer sur sa capacité de vol en général, vu sa réaction.
- Raté. J'suis pas là pour ça.
Capella puise dans son mana à nouveau, et se concentre pour devenir invisible - une ombre parmi les ombres. Maintenant qu'il la contourne, il fait l'erreur d'exposer plus d'angles morts, plus de points faibles à exploiter. Elle se précipite sur lui, et utilise tout son poids pour le plaquer contre le mur, une main sur sa bouche, et une autre sur son plexus solaire.
- Tu sais vraiment pas pourquoi je suis là ? C'est marrant, pourtant, tout le monde sait que ces humains n'aiment vraiment pas se mélanger avec d'autres races. Tu vas venir avec moi gentiment, et on va parler de là d'où tu viens, hm ? Hoche la tête si tu veux pas que j'utilise la manière forte.
Bien qu'elle le tienne fermement, la sirène cherche avant tout à le maintenir en place plus qu'à lui faire mal. Elle aimerait entendre le son de ses os craquer sous sa paume, mais elle n'a ni cette force, ni la volonté de le faire hurler en étant aussi exposée. Jouant de son invisibilité toujours active, elle se penche vers une des oreilles du fae pour finir de le convaincre.
- Je serais payée tant que je ramène une preuve de ta coopération. Ca peut être une signature sur un papier, ou tes jolies petites ailes, ils ont dit.
CENDRES
Elle fait lentement craquer sa nuque, et rentre dans la danse. Un pas en avant, et il fait un pas en arrière. Un pas sur le côté, et il fait un pas dans l'autre sens. Il sait se mouvoir, mais comme un danseur plus que comme un combattant. Il a de bons réflexes, et son agilité n'est pas diminuée par sa grande taille. Il doit beaucoup se reposer sur sa capacité de vol en général, vu sa réaction.
- Raté. J'suis pas là pour ça.
Capella puise dans son mana à nouveau, et se concentre pour devenir invisible - une ombre parmi les ombres. Maintenant qu'il la contourne, il fait l'erreur d'exposer plus d'angles morts, plus de points faibles à exploiter. Elle se précipite sur lui, et utilise tout son poids pour le plaquer contre le mur, une main sur sa bouche, et une autre sur son plexus solaire.
- Tu sais vraiment pas pourquoi je suis là ? C'est marrant, pourtant, tout le monde sait que ces humains n'aiment vraiment pas se mélanger avec d'autres races. Tu vas venir avec moi gentiment, et on va parler de là d'où tu viens, hm ? Hoche la tête si tu veux pas que j'utilise la manière forte.
Bien qu'elle le tienne fermement, la sirène cherche avant tout à le maintenir en place plus qu'à lui faire mal. Elle aimerait entendre le son de ses os craquer sous sa paume, mais elle n'a ni cette force, ni la volonté de le faire hurler en étant aussi exposée. Jouant de son invisibilité toujours active, elle se penche vers une des oreilles du fae pour finir de le convaincre.
- Je serais payée tant que je ramène une preuve de ta coopération. Ca peut être une signature sur un papier, ou tes jolies petites ailes, ils ont dit.
CENDRES
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