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Les ferrets de Zeï
Tour 5
La Nuit de Capella
- Je tiens à mes ailes... " articule-t-il sous la main qui le bâillonne. Les mots se télescopent les uns les autres, étouffés et brouillés, mais il a quand même articulé. Les yeux écarquillés sur la ruelle vide il y a quelque chose d'assez étrange pour lui à se sentir écraser par un rien doté d'une poitrine, d'une poigne de fer et d'un poids aussi conséquent par rapport à ce qu'il a vu avant qu'elle ne s'évapore.
Quoi que tu lui ordonne, du moment que ça ne mette pas directement sa vie ou son intégrité en danger, il obéit sans faire d'histoire. La cape de retour sur ses épaules pour cacher les mains entravées dans son dos, il suit docilement la femme qui est ni plus ni moins en train de l'enlever... Et malgré l'air peu amène que tu arbore, il ne la ferme pas.
- ça c'est une nuit cocasse, il faut l'avouer. Ligoté dans une ruelle par une splendide déesse de l'amour et de la mort qui m'enlève vers de dangereuses contrées. J'en ai forcément rêvé au moins une fois, c'est évident. Allez-y doucement, la soirée a été rude, j'ai les jambes en coton. Je suppose que si je vous propose de m'envoler avec vous pour la destination que votre cœur désire, cela ne vous décidera pas à m'ôter mes lien ? ... c'est bien ce que je pensais. Vous avez tort pourtant. C'est une sensation particulièrement agréable de voler...
Vraiment, vraiment pas...
La journée de Verzebel
Une fois échappé de ce traquenard à jeune fille, tu files dans la ville pour trouver la trace du jeune et brillant Renaud. Le Liseron est fermé dans la journée et le domaine Clardomet semble calme, mais avec un peu de patience, tu finis par voir sortir le rutilant jeune homme vêtu d'un tabar d'or et de pourpre. Pas sûr que tu aies déjà vu un type mettre autant en avant sa richesse, et pourtant nous sommes en républlique. A sa hanche, une épée enchainée à son fourreau - question de port d'arme en ville il faut croire - tangue légèrement à chaque pas, comme la queue d'un chat content.
Un homme en livré de serviteur sur les talons, tu le suis sans difficulté jusqu'à une caserne des officiers républicains. De l'extérieur du devine un terrain d'entrainement derrière le porte. Plusieurs hommes et femmes en uniforme s'y entrainent. Renaud salut le planton en faction à côté du porche pour orienter les citoyen en quête d'aide et de protection dans le bâtiment adjacent et refouler les autres. Ils semblent se connaitre et c'est avec une familiarité sincère que l'officier laisse entrer le nobliau et son valet dans le terrain d'entrainement. Hélas pour toi, tu ne connais personne à cette caserne et il est évident que n'importe qui ne peut pas s'entrainer avec eux. Renaud doit avoir des connexions avec eux de longue date, ou il y a une histoire derrière ça. Dans tous les cas, toi tu ne peux pas entrer.
Sur le chemin du retour, il est en grande conversation avec son valet qui réussit en même temps à écarter deux gêneur qui voulaient visiblement s'adresser à son maître. Le jeune homme s'arrête soudainement lorsqu'une jeune elfette portant un panier de provisions passe près de lui. Il la suit sur quelques pas pour échanger deux mots et lui offre... Une rose ? C'est bien une rose qui est apparue dans sa main, sortie de nulle part. La fille le regarde avec surprise puis sourit en portant la fleur à son nez. Deux mots de plus et il s'incline avant de reprendre son chemin, laissant la jeune fille reprendre le sien, le rouge aux joues, serrant la fleur entre ses doigts.
Si tu tente de t'approcher pendant le trajet, le valet te refoule. C'est un elfe de belle taille aux longs cheveux blanc et aux yeux clairs dont les épaules minimisées par la coupe de son vêtement ne sont clairement pas celle d'un serviteur chétif. Son aplomb non plus d'ailleurs.
Rassemblement du 1er soir
Dans le grenier au-dessus de l'auberge du Bas de Laine, la lumière dispensé par l'unique lucarne est particulièrement maussade. Les nuages s'accumulent et vous ne discernez pas précisément le moment du couché du soleil tant il fait déjà sombre. Une lampe à huile posée sur la table est le seul éclairage que vous avez pour l'heure. Les trois chaises autour de la table sont toujours là, tout comme vos documents. Il ne manque rien... il y a même un ajout.
Des verrous et des ingrédients encombrent un coin de la table. Plusieurs formats, plusieurs odeurs. Même peu courant. Nineveh a eu le temps de faire toutes les courses qu'elle désirait.
Et puis il y a cette silhouette. Dans le coin sous la fenêtre, un grand homme aux longs cheveux noirs tressés est enroulé dans une cape mauve, vous présentant son dos. Il somnole. Depuis deux heures, il a arrêté de marmonner ou de tenter de tenir une conversation. Il a passé la journée à parler, à lui-même s'il n'y avait personne pour l'écouter, toujours sur un ton séducteur et théâtral. Il a râlé aussi, pour qu'on le laisse aller se soulager, qu'on lui donne un peu à manger. Mais mis à part sa langue agile, et ses tentative de compliments si invraisemblables qu'elles pouvaient être prises comme touchantes d'une certaine façon, il n'avait rien fait pour essayer de s'esquiver. Pas la moindre tentative qui aurait pu lui faire perdre ses ailes ou même la moindre raison de prendre un mauvais coup. Il tenait a son visage autant qu'à ses jolies ailes d'ailleurs.
L'homme est facile à réveiller et malgré sa fatigue, il s'assied de suite, dos au mur, sous la lucarne, pour vous faire face et trouver un compliment de plus à offrir à chaque personne visible dans son champ de vision. Une fois cela fait, son regard chafouin scrute tour à tour chaque pair d'eux à sa disposition.
- La chance peut prendre bien des visages visiblement. Permettez moi de vous faciliter la tâche. Vous pouvez m'appeler Belami et je suis dors et déjà à votre service, belles dames.
CENDRES
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[post fait sous framapad]
Des heures à faire les boutiques, à poser des questions aux marchands, puis à étudier les différents somnifères possibles. Les curarisants à destination des anesthésies et surtout, nouveau sujet : les verrous. Si on lui avait dit il y a quelques jours qu'elle serait en train de s'entraîner à crocheter des serrures, le tout sous les remarques et compliments d'un fae, elle ne l'aurait pas cru. Pour être tout à fait honnête, la présence du Fae a quelque chose de désagréable, cet absence de silence, ce besoin de combler une absence de paroles. C'est seulement quand elle il se tait que la docteur a un soupir de soulagement.
Mais l'interrogatoire de Capella ne présage rien de bon pour ses oreilles.
Capella grogne de dégoût alors qu'il sort un énième compliment, et décide de s'adresser à lui en premier. Commençons par simplement parler, et on verra plus tard si user d'autres moyens devient nécessaire.
- T'as intérêt à continuer de nous "faciliter la tâche". Je vais t'aider, on va commencer par une question simple. Quelles sont tes relations avec la famille de Clardomet, pour sortir de chez eux à l'aube en passant au-dessus d'un mur ?
L'homme se dandina un peu, voulant sans doute bouger les mains par réflexes.
- Si la question est " est-ce que je suis un voleur ? " la réponse est non. Vous avez eu tout le temps de me fouiller et s'il faut me mettre à nu pour vous le prouver, j'y suis prêt. Mais sincèrement, je ne suis pas de ceux qui prennent aux autres sans considération pour m'enrichir moi-même. Lorsque je reçois de l'argent c'est toujours mérité. "
Il haussa les épaules en levant le menton, son bouc frémissant d'émotion contenue.
- Et vous pensez bien que s'il n'y avait que moi dans cette histoire je vous répondrais de suite. Le problème voyez-vous c'est que la réputation d'autres personnes qui me sont chères est en jeu et je ne voudrais pas leur nuire. Permettez moi de garder le silence sur ce détail et je me contenterai de dire que j'ai des affaires en suspend avec cette famille, qui demandent un peu de discrétion.
Un manque d'entrain assez spectaculaire et surtout, une coopération assez moindre. L'elfe se doute bien qu'il a des affaires en suspens avec certains membres de la famille. Mais c'est une réponse qui ne veut rien dire.
-Ce n'est pas une réponse. Il est question de vos liens avec la famille Clardomet. On se doute bien que votre présence sous entend des liens puisque vous avez été aperçus plusieurs fois dans les parages. Maintenant, pouvez-vous répondre à la question de manière détaillée et cohérente s'il vous plaît? Je ne suis guère d'humeur à entendre vos compliments déplacés et vos remarques pour de longues heures encore. J'ai passé l'âge des flatteries.
- Une femme d'expérience ne passe jamais l'âge d'entendre la vérité sur son charme. " répond-il du tac au tac. " Mais au delà de ça, je me dois d'insister. Je ne sais pas pour qui vous travaillez ni ce que vous tenterez de leur faire. Je préfèrerais ne pas avoir à leur porter préjudice.
Des heures à faire les boutiques, à poser des questions aux marchands, puis à étudier les différents somnifères possibles. Les curarisants à destination des anesthésies et surtout, nouveau sujet : les verrous. Si on lui avait dit il y a quelques jours qu'elle serait en train de s'entraîner à crocheter des serrures, le tout sous les remarques et compliments d'un fae, elle ne l'aurait pas cru. Pour être tout à fait honnête, la présence du Fae a quelque chose de désagréable, cet absence de silence, ce besoin de combler une absence de paroles. C'est seulement quand elle il se tait que la docteur a un soupir de soulagement.
Mais l'interrogatoire de Capella ne présage rien de bon pour ses oreilles.
Capella grogne de dégoût alors qu'il sort un énième compliment, et décide de s'adresser à lui en premier. Commençons par simplement parler, et on verra plus tard si user d'autres moyens devient nécessaire.
- T'as intérêt à continuer de nous "faciliter la tâche". Je vais t'aider, on va commencer par une question simple. Quelles sont tes relations avec la famille de Clardomet, pour sortir de chez eux à l'aube en passant au-dessus d'un mur ?
L'homme se dandina un peu, voulant sans doute bouger les mains par réflexes.
- Si la question est " est-ce que je suis un voleur ? " la réponse est non. Vous avez eu tout le temps de me fouiller et s'il faut me mettre à nu pour vous le prouver, j'y suis prêt. Mais sincèrement, je ne suis pas de ceux qui prennent aux autres sans considération pour m'enrichir moi-même. Lorsque je reçois de l'argent c'est toujours mérité. "
Il haussa les épaules en levant le menton, son bouc frémissant d'émotion contenue.
- Et vous pensez bien que s'il n'y avait que moi dans cette histoire je vous répondrais de suite. Le problème voyez-vous c'est que la réputation d'autres personnes qui me sont chères est en jeu et je ne voudrais pas leur nuire. Permettez moi de garder le silence sur ce détail et je me contenterai de dire que j'ai des affaires en suspend avec cette famille, qui demandent un peu de discrétion.
Un manque d'entrain assez spectaculaire et surtout, une coopération assez moindre. L'elfe se doute bien qu'il a des affaires en suspens avec certains membres de la famille. Mais c'est une réponse qui ne veut rien dire.
-Ce n'est pas une réponse. Il est question de vos liens avec la famille Clardomet. On se doute bien que votre présence sous entend des liens puisque vous avez été aperçus plusieurs fois dans les parages. Maintenant, pouvez-vous répondre à la question de manière détaillée et cohérente s'il vous plaît? Je ne suis guère d'humeur à entendre vos compliments déplacés et vos remarques pour de longues heures encore. J'ai passé l'âge des flatteries.
- Une femme d'expérience ne passe jamais l'âge d'entendre la vérité sur son charme. " répond-il du tac au tac. " Mais au delà de ça, je me dois d'insister. Je ne sais pas pour qui vous travaillez ni ce que vous tenterez de leur faire. Je préfèrerais ne pas avoir à leur porter préjudice.
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Verzebel ne s'était pas approchée du dandinet de la famille Clardomet pendant son observation tranquille des lieux. Fait était qu'il lui fallait juste voir comment il agissait pour tenter de déduire un angle d'approche pour plus tard. Jeune homme fier de son opulence, son accès à une caserne de la République est noté, tout comme la présence du majordome elfique de tout à l'heure. Si ses prouesses véritables à l'épée n'avaient pas pu être glanées si facilement, Verzebel avait au moins une petite idée de son quotidien et des obstacles pour le rencontrer..
Mais elle parlerait plus tard de tout ça. Parce que Capella venait de ramener un pauvre Fae ligoté pour un interrogatoire à trois et la rousse allait devoir jouer la gentille policière là dedans. C'était déjà vexant que Capella réussisse son objectif quotidien quelque part (pas qu'elle ne le dirait à voix haute) mais en plus, dieu sait ce qu'elle ferait pour obtenir des réponses.
Ce serait déjà pas mal décadent moralement mais en plus, la torture est profondément inefficace comme méthode d'interrogation. Quand quelqu'un se sent menacé ou est véritablement mutilé, il dira tout pour que ça s'arrête. Particulièrement s'il dit de quoi plaire à ses ravisseurs. Au moins, y avait Nineveh.
"Il n'est vraiment pas question de faire du mal aux Clardomets, je vous l'assure. Et pas à vous non plus." Mais bon, là, c'était coton de l'avoir là. Parce qu'avec plusieurs jours restants, c'était dur de savoir quoi faire de lui après l'interrogatoire. Enfin, un à la fois. "Votre dévotion envers ces personnes chères à vos yeux sont louables mais nous n'avons pas l'intention de porter préjudice à qui que ce soit. Rien de ce que je n'entendrais ici ce soir ne sera partagé avec quelqu'un d'autre."
"Nous ne sommes pas là pour les Clardomet." Poursuit Nineveh, "ils sont... Un obstacle que l'on essaie de contourner. Nos objectifs n'ont pas l'air d'entrer en collision les uns avec les autres. Soyez assuré que nous n'avons pas l'intention de... Porter atteinte à qui que ce soit. Ce serait même fâcheux pour notre prime à la fin de cette mission. Alors..." L'elfe cherche ses mots, "essayons de trouver un point de dialogue, plutôt que de noyer le poisson avec des compliments et des silences meublés de paroles.
L'homme observa l'elfe grillée et la poupée aux fortes épaules sans dire un mot... Ce qui était déjà un exploit en soit. Pour la première fois depuis que Capella l'avait attrapé, il semblait sincèrement réfléchir avant d'ouvrir la bouche. Il les fixait d'une façon plus... incisive ? Plus fine peut-être. Ou peut-être pas car les mots qui suivirent, toujours sur ce ton doux, mettaient carrément les pieds dans le plat.
- Très bien. si vous n'en avez ni après leur réputation, ni après leur vie, c'est que vous en avez après leur carnet d'adresse ou leur fortune. Je connais moi-même pas mal de gens. Si vous cherchez à atteindre quelqu'un d'autre, je serai heureux de vous faire contourner ce problème...
Il parle trop. Capella retourne vers ses affaires et en tire son fouet, avant de revenir vers lui. Un geste vaut mille mots et un éclair craintif passe dans les yeux vif de leur otage. Visiblement, même lui savait faire la différence entre le fantasme et la réalité.
- Réponds à la question.
-Du calme, il coopère, c'est déjà un bon début. Formule une proposition, avant que ma collègue ne perde définitivement patience.
Un sourire vint lentement aux lèvres de Verzebel en voyant Nine l'aider dans sa plaidoirie, avec succès. Bien sûr, c'était... déroutant de voir sa soudaine facilité avec l'affaire. Peut-être faudrait t-il être prudent, au cas où, mais c'était un début. Un pas en avant.
Sauf que Capella voulait faire un sprint en arrière. Et si Nineveh n'était pas intervenue, Verzebel lui aurait arraché son fouet des mains.
"Prenez votre temps, ma collègue ne vous fera pas de mal, qu'elle s'impatiente ou pas.
- ça voyez vous, j'en doute... " souffla-t-il en gardant les yeux soigneusement fixés sur celle qui tenait le fouet. Sa diction était un peu plus rapide, mais il faisait son possible pour garder contenance et ce petit air bravache qui lui collait à la peau.
- Pour vous faire une proposition il faudrait que je sache qui vous voulez approcher. Il y a plus d'une personne connue dans cette ville et beaucoup qui aiment passer du bon temps de façon moins conventionnelle qu'ils veulent bien l'avouer. Donnez moi un nom je vous dirais tout ce que je sais à son sujet.
Tu fais exprès ? Je veux pas de proposition, je. veux. une. réponse. Explique tes liens avec cette famille, peu importe qui est concerné. Et peut-être que j'épargnerai ton visage.
"Je peux vous assurer, je ne laisserais rien vous arriver." Verzebel se pensait confiante dans sa capacité à défendre l'homme mais il fallait éviter de trop le cajoler en même temps. Il fallait qu'il se sente un peu motivé mais pas non plus forcé. Car encore, Verzebel pensait que le malheureux pourrait finir par dire n'importe qui pour faire plaisir.
Elle se plaça un peu plus près de l'homme, gardant une distance entre elle et lui, comme pour attraper Capella si jamais cette dernière tentait quelque chose. Dans une pièce si petite, avec aussi peu de distance initiale, sa vitesse pourrait lui prodiguer un avantage pour défendre le pauvre larron.
"C'est une situation anxieuse, je comprends votre hésitation, mais je pense que répondre à ma... collègue vous tirera de très rapidement de tout ça.[
Mais elle parlerait plus tard de tout ça. Parce que Capella venait de ramener un pauvre Fae ligoté pour un interrogatoire à trois et la rousse allait devoir jouer la gentille policière là dedans. C'était déjà vexant que Capella réussisse son objectif quotidien quelque part (pas qu'elle ne le dirait à voix haute) mais en plus, dieu sait ce qu'elle ferait pour obtenir des réponses.
Ce serait déjà pas mal décadent moralement mais en plus, la torture est profondément inefficace comme méthode d'interrogation. Quand quelqu'un se sent menacé ou est véritablement mutilé, il dira tout pour que ça s'arrête. Particulièrement s'il dit de quoi plaire à ses ravisseurs. Au moins, y avait Nineveh.
"Il n'est vraiment pas question de faire du mal aux Clardomets, je vous l'assure. Et pas à vous non plus." Mais bon, là, c'était coton de l'avoir là. Parce qu'avec plusieurs jours restants, c'était dur de savoir quoi faire de lui après l'interrogatoire. Enfin, un à la fois. "Votre dévotion envers ces personnes chères à vos yeux sont louables mais nous n'avons pas l'intention de porter préjudice à qui que ce soit. Rien de ce que je n'entendrais ici ce soir ne sera partagé avec quelqu'un d'autre."
"Nous ne sommes pas là pour les Clardomet." Poursuit Nineveh, "ils sont... Un obstacle que l'on essaie de contourner. Nos objectifs n'ont pas l'air d'entrer en collision les uns avec les autres. Soyez assuré que nous n'avons pas l'intention de... Porter atteinte à qui que ce soit. Ce serait même fâcheux pour notre prime à la fin de cette mission. Alors..." L'elfe cherche ses mots, "essayons de trouver un point de dialogue, plutôt que de noyer le poisson avec des compliments et des silences meublés de paroles.
L'homme observa l'elfe grillée et la poupée aux fortes épaules sans dire un mot... Ce qui était déjà un exploit en soit. Pour la première fois depuis que Capella l'avait attrapé, il semblait sincèrement réfléchir avant d'ouvrir la bouche. Il les fixait d'une façon plus... incisive ? Plus fine peut-être. Ou peut-être pas car les mots qui suivirent, toujours sur ce ton doux, mettaient carrément les pieds dans le plat.
- Très bien. si vous n'en avez ni après leur réputation, ni après leur vie, c'est que vous en avez après leur carnet d'adresse ou leur fortune. Je connais moi-même pas mal de gens. Si vous cherchez à atteindre quelqu'un d'autre, je serai heureux de vous faire contourner ce problème...
Il parle trop. Capella retourne vers ses affaires et en tire son fouet, avant de revenir vers lui. Un geste vaut mille mots et un éclair craintif passe dans les yeux vif de leur otage. Visiblement, même lui savait faire la différence entre le fantasme et la réalité.
- Réponds à la question.
-Du calme, il coopère, c'est déjà un bon début. Formule une proposition, avant que ma collègue ne perde définitivement patience.
Un sourire vint lentement aux lèvres de Verzebel en voyant Nine l'aider dans sa plaidoirie, avec succès. Bien sûr, c'était... déroutant de voir sa soudaine facilité avec l'affaire. Peut-être faudrait t-il être prudent, au cas où, mais c'était un début. Un pas en avant.
Sauf que Capella voulait faire un sprint en arrière. Et si Nineveh n'était pas intervenue, Verzebel lui aurait arraché son fouet des mains.
"Prenez votre temps, ma collègue ne vous fera pas de mal, qu'elle s'impatiente ou pas.
- ça voyez vous, j'en doute... " souffla-t-il en gardant les yeux soigneusement fixés sur celle qui tenait le fouet. Sa diction était un peu plus rapide, mais il faisait son possible pour garder contenance et ce petit air bravache qui lui collait à la peau.
- Pour vous faire une proposition il faudrait que je sache qui vous voulez approcher. Il y a plus d'une personne connue dans cette ville et beaucoup qui aiment passer du bon temps de façon moins conventionnelle qu'ils veulent bien l'avouer. Donnez moi un nom je vous dirais tout ce que je sais à son sujet.
Tu fais exprès ? Je veux pas de proposition, je. veux. une. réponse. Explique tes liens avec cette famille, peu importe qui est concerné. Et peut-être que j'épargnerai ton visage.
"Je peux vous assurer, je ne laisserais rien vous arriver." Verzebel se pensait confiante dans sa capacité à défendre l'homme mais il fallait éviter de trop le cajoler en même temps. Il fallait qu'il se sente un peu motivé mais pas non plus forcé. Car encore, Verzebel pensait que le malheureux pourrait finir par dire n'importe qui pour faire plaisir.
Elle se plaça un peu plus près de l'homme, gardant une distance entre elle et lui, comme pour attraper Capella si jamais cette dernière tentait quelque chose. Dans une pièce si petite, avec aussi peu de distance initiale, sa vitesse pourrait lui prodiguer un avantage pour défendre le pauvre larron.
"C'est une situation anxieuse, je comprends votre hésitation, mais je pense que répondre à ma... collègue vous tirera de très rapidement de tout ça.[
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(framapad aussi)
-Je vous en prie, vous voudrez forcément autre chose après cette première question et sans doute encore autre chose après. A quoi cela vous avancerait de savoir précisément quelles sont mes relations ? Je vais les visiter nuitamment pour des affaires privées. N'en est-ce pas assez ? Vos objectifs ne sont-ils pas plus important que connaitre ma vie en détail ?
Visiblement, l'approche de Verzebel l'avait un peu calmé et il déroulait d'autant mieux sa ligne de conduite.
"Vous êtes une inconnue dans notre équation. Vous comprenez que lorsqu'on en veut au carnet d'adresse où à la fortune, comme vous dites, c'est toujours utile de savoir où vous situer dans le tableau. Nous ignorons tout de vous, cela veut dire pour ma part que je n'ai aucun intérêt à laisser ma collègue se déchaîner avec un fouet, ou au contraire à l'empêcher d'avoir le geste de trop.
Ses sourcils sursautèrent immédiatement. Il tentait bien de garder contenance, mais sur ce coup, ça s'était vu. L'argument avait fait mouche. S'il n'était ni un atout ni un problème, autant l'ôter tout bonnement de l'équation. Le calcul ne semblait pas le troubler en soit, mais c'était comme s'il venait brusquement de comprendre que sur les trois femmes qui lui faisaient face, il n'y en avait bien qu'une qui semblait encore décidé à ne pas le blesser... ou pire.
- Je ne serai pas un problème...
-Nous sommes en recherche d'informations et vous comprenez que si vous refuser de communiquer, ça ne nous avancera en rien."
Une info pour éviter qu'on s'en prenne à lui ?
- Je suis plutôt douillet de nature... Je... " Il déglutit et se redressa malgré tout. Dans l'espace créé sur le côté de sa cape, vous voyez l'une de ses ailes irisées refléter la moindre lueur de la lampe à huile. " L'une des progénitures d'Albin a... un faible pour moi.
Capella, jusque là immobile, tenant seulement un regard noir dirigé vers Belami, s'anime à nouveau. Elle place sa main libre sur sa hanche et esquisse un rictus narquois… non, sadique. C'est amusant, de voir le danger qu'elle représente être reconnu.
- Tu vois, c'était pas si difficile que ça. Donc, tu confirmes que tu tringles un des gamins Clardomet, cette même famille connue pour prôner l'entre-soi racial, d'où le besoin de te cacher, hm ?
- Je n'aurai pas dit ça en ces termes... " souffla-t-il en gigotant encore un peu, drapé dans sa dignité, mais inconsciemment, il avait hoché la tête.
- Ta petite romance m'intéresse pas, mais la façon dont tu rejoins le manoir, j'imagine régulièrement, sans que personne ne t'ait embroché jusque là, elle, m'intéresse. Décris-nous par où tu passes, et si tu bénéficies d'une aide pour distraire les gardes du domaine.
CENDRES
-Je vous en prie, vous voudrez forcément autre chose après cette première question et sans doute encore autre chose après. A quoi cela vous avancerait de savoir précisément quelles sont mes relations ? Je vais les visiter nuitamment pour des affaires privées. N'en est-ce pas assez ? Vos objectifs ne sont-ils pas plus important que connaitre ma vie en détail ?
Visiblement, l'approche de Verzebel l'avait un peu calmé et il déroulait d'autant mieux sa ligne de conduite.
"Vous êtes une inconnue dans notre équation. Vous comprenez que lorsqu'on en veut au carnet d'adresse où à la fortune, comme vous dites, c'est toujours utile de savoir où vous situer dans le tableau. Nous ignorons tout de vous, cela veut dire pour ma part que je n'ai aucun intérêt à laisser ma collègue se déchaîner avec un fouet, ou au contraire à l'empêcher d'avoir le geste de trop.
Ses sourcils sursautèrent immédiatement. Il tentait bien de garder contenance, mais sur ce coup, ça s'était vu. L'argument avait fait mouche. S'il n'était ni un atout ni un problème, autant l'ôter tout bonnement de l'équation. Le calcul ne semblait pas le troubler en soit, mais c'était comme s'il venait brusquement de comprendre que sur les trois femmes qui lui faisaient face, il n'y en avait bien qu'une qui semblait encore décidé à ne pas le blesser... ou pire.
- Je ne serai pas un problème...
-Nous sommes en recherche d'informations et vous comprenez que si vous refuser de communiquer, ça ne nous avancera en rien."
Une info pour éviter qu'on s'en prenne à lui ?
- Je suis plutôt douillet de nature... Je... " Il déglutit et se redressa malgré tout. Dans l'espace créé sur le côté de sa cape, vous voyez l'une de ses ailes irisées refléter la moindre lueur de la lampe à huile. " L'une des progénitures d'Albin a... un faible pour moi.
Capella, jusque là immobile, tenant seulement un regard noir dirigé vers Belami, s'anime à nouveau. Elle place sa main libre sur sa hanche et esquisse un rictus narquois… non, sadique. C'est amusant, de voir le danger qu'elle représente être reconnu.
- Tu vois, c'était pas si difficile que ça. Donc, tu confirmes que tu tringles un des gamins Clardomet, cette même famille connue pour prôner l'entre-soi racial, d'où le besoin de te cacher, hm ?
- Je n'aurai pas dit ça en ces termes... " souffla-t-il en gigotant encore un peu, drapé dans sa dignité, mais inconsciemment, il avait hoché la tête.
- Ta petite romance m'intéresse pas, mais la façon dont tu rejoins le manoir, j'imagine régulièrement, sans que personne ne t'ait embroché jusque là, elle, m'intéresse. Décris-nous par où tu passes, et si tu bénéficies d'une aide pour distraire les gardes du domaine.
CENDRES
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(frampad toujours)
- Alors en fait...
Lorsque quelqu'un commençait une explication par "alors en fait" c'était rarement quelque chose de cours, simple et droit au but. Quand un homme comme Belami commençait une explication par "alors en fait", le pire était à craindre... Et le pire advint.
- ... On ne peut pas véritablement dire que je ne me suis jamais fait embroché jusque là, et n'y voyez aucune insinuation graveleuse de ma part, ce serait bien mal me connaitre. Non, je veux dire que je me suis fait pincé par les gardes plusieurs fois et si je n'étais pas particulièrement leste je ressemblerait très probablement à une passoire à l'heure qu'il est... ou je ne ressemblerait plus à rien du tout parce qu'Albin est pas du genre à passer l'éponge et à pardonner ceux qui tentent à ses yeux de corrompre ses enfants
Ses épaules se soulevèrent tandis qu'il levait les yeux au ciel, et s'il n'avait pas les mains attachées dans le dos, il aurait surement fait un mouvement nonchalant. Il s'était aussi un peu redressé et se mettait souplement en tailleur.
Enfin, le domaine est moins sûr que ce que ce vieil homme veut bien croire, mais uniquement parce que tout le monde dans la maisonnée n'est pas aussi impuissant, aveugle et arriéré que lui. Sincèrement, je suis soulagé pour ses enfants que le Shoumeï ait été détruit. Venir vivre ici est probablement la meilleur chose qui pouvait leur arrivé à tous, malgré ce stupide mariage arrangé pour Lily et Beth. Une véritable infamie pour de si belles âmes. Enfin...
Capella, pour "l'encourager", déroule son fouet et le fait claquer en tirant un coup sec dessus, ce qui lui fait soudain réalisé qu'il s'était légèrement éloigné du sujet.
- Ouiouioui. Entrer dans le domaine. Ils ont fait enchanté le toit de leur demeure pour que rien ne puisse magiquement volé au-dessus de chez eux. Seuls les oiseaux et les insectes peuvent passer. Alors je saute le mur du jardin et je me faufile jusqu'au mur est, côté bibliothèque. Je monte sur l'avancée du toit et j'entre par le balcon dont la fenêtre est obligeamment ouverte de l'intérieur. C'est tout. Oh ! Et quand les horaires des tours de garde changent, on me laisse un petit message dans un buisson du jardin... Le reste c'est de l'agilité, de la discrétion et une once de chance à mélanger de façon homogène. Vous comprenez ?
- Alors en fait...
Lorsque quelqu'un commençait une explication par "alors en fait" c'était rarement quelque chose de cours, simple et droit au but. Quand un homme comme Belami commençait une explication par "alors en fait", le pire était à craindre... Et le pire advint.
- ... On ne peut pas véritablement dire que je ne me suis jamais fait embroché jusque là, et n'y voyez aucune insinuation graveleuse de ma part, ce serait bien mal me connaitre. Non, je veux dire que je me suis fait pincé par les gardes plusieurs fois et si je n'étais pas particulièrement leste je ressemblerait très probablement à une passoire à l'heure qu'il est... ou je ne ressemblerait plus à rien du tout parce qu'Albin est pas du genre à passer l'éponge et à pardonner ceux qui tentent à ses yeux de corrompre ses enfants
Ses épaules se soulevèrent tandis qu'il levait les yeux au ciel, et s'il n'avait pas les mains attachées dans le dos, il aurait surement fait un mouvement nonchalant. Il s'était aussi un peu redressé et se mettait souplement en tailleur.
Enfin, le domaine est moins sûr que ce que ce vieil homme veut bien croire, mais uniquement parce que tout le monde dans la maisonnée n'est pas aussi impuissant, aveugle et arriéré que lui. Sincèrement, je suis soulagé pour ses enfants que le Shoumeï ait été détruit. Venir vivre ici est probablement la meilleur chose qui pouvait leur arrivé à tous, malgré ce stupide mariage arrangé pour Lily et Beth. Une véritable infamie pour de si belles âmes. Enfin...
Capella, pour "l'encourager", déroule son fouet et le fait claquer en tirant un coup sec dessus, ce qui lui fait soudain réalisé qu'il s'était légèrement éloigné du sujet.
- Ouiouioui. Entrer dans le domaine. Ils ont fait enchanté le toit de leur demeure pour que rien ne puisse magiquement volé au-dessus de chez eux. Seuls les oiseaux et les insectes peuvent passer. Alors je saute le mur du jardin et je me faufile jusqu'au mur est, côté bibliothèque. Je monte sur l'avancée du toit et j'entre par le balcon dont la fenêtre est obligeamment ouverte de l'intérieur. C'est tout. Oh ! Et quand les horaires des tours de garde changent, on me laisse un petit message dans un buisson du jardin... Le reste c'est de l'agilité, de la discrétion et une once de chance à mélanger de façon homogène. Vous comprenez ?
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-Et tu n'as jamais pensée à... Emmener loin la jeune fille? J'imagine mal un homme de ton genre se contenter de quelques mots doux au chevet d'une demoiselle." Elle a un soupir et même si elle ne devrait pas se laisser aller au sentimentalisme navrant du Fae, elle y succombe en partie et nostalgique, reprend un peu sur elle-même. "Fût un temps où j'étais amoureuse d'un triton, au grand dam de ma famille. J'ai bien profité et il voulait m'emmener loin, mais voilà, la magie est ce qu'elle est." La magie du coeur ou la magie qui a fait d'elle l'une des meilleure médecin du continent? Elle même ne sait le dire. "Cela n'a jamais eu lieu. Je connais les garçons. Ce n'est pas qu'elle qui a un faible pour toi non?"
Verzebel prit un moment pour noter le chemin dans sa tête. Un chemin direct, sympa.
"Ce n'est pas très facile d'emmener loin la fille d'un riche puissant," Verzebel répondit, prenant parti pour l'homme dans le but de son approche good cop. C'était nécessaire qu'il se sente sous pression mais avoir une alliée dans la pièce pourrait la mettre en confiance auprès de lui, qui sait ? Il fallait juste qu'il se rappelle qu'elle était sa défense contre les deux autres et qu'elle ne risquait plus d'assumer le rôle si jamais il cessait d'être utile...
Enfin, c'était ce qu'il devait penser. Juger la vie des gens à l'utilité qu'elle prodigue à soi c'est pourri.
"Notre monsieur aurait beaucoup plus sur le dos que quelques gardes qui vont s'arrêter une fois qu'il aura suffisamment couru, je pense." Elle leva un sourcil en direction de Capella, seul avertissement qu'elle aurait pour ce coup.
"Mais, bien sûr, si vous avez quelque chose d'autre qui vous empêche, dites," Verzebel haussa des épaules.
Assistant aux réactions des unes et des autres, les jolis yeux du fae, ourlés de cils longs et sombres, s'étaient peu à peu agrandis. Il avait sagement acquiescé mais il était visible qu'il ne comprenait pas de quoi il était question pendant de long instants, avant d'enfin percuter, la révélation lui tombant dessus comme un paquet de briques, produisant chez lui un unique son de compréhension.
- Oh...
Il se dandina, ses mains attachées voulant décidément s'exprimer autant que ses lèvres.
- Je crois qu'il y a un léger malentendu.
Même sans geste il avait l'air particulièrement amusé tout d'un coup. Il tentait bien de pincer les lèvres pour moins sourire mais le matou matois ne parvenait pas à s'en empêcher. Il y avait un parfum de fierté joueuse lorsqu'il termina.
- Je ne vient pas pour Lily et Beth. J'étais avec Renaud la nuit dernière.
Mais c'est un bougre ! Double raison de se faire démolir par le paternel en fait !
Pardon.
Nineveh toussote poliment, clairement désarçonnée par cette nouvelle somme toute assez perturbante.
"Je comprends pourquoi tu parlais de courir vite."
Incapable de réfléchir à autre chose, elle invite Capella et Verz' à reprendre d'un signe de main.
- Je suis toujours pas intéressée. Tu saurais nous indiquer le buisson où tu reçois les infos sur les gardes sur un plan ? On en a un qui traîne, par là.
-Il a les mains attachés, je vais pointer différents buissons sur le plan, tu nous diras le bon.
Verzebel prit un moment pour noter le chemin dans sa tête. Un chemin direct, sympa.
"Ce n'est pas très facile d'emmener loin la fille d'un riche puissant," Verzebel répondit, prenant parti pour l'homme dans le but de son approche good cop. C'était nécessaire qu'il se sente sous pression mais avoir une alliée dans la pièce pourrait la mettre en confiance auprès de lui, qui sait ? Il fallait juste qu'il se rappelle qu'elle était sa défense contre les deux autres et qu'elle ne risquait plus d'assumer le rôle si jamais il cessait d'être utile...
Enfin, c'était ce qu'il devait penser. Juger la vie des gens à l'utilité qu'elle prodigue à soi c'est pourri.
"Notre monsieur aurait beaucoup plus sur le dos que quelques gardes qui vont s'arrêter une fois qu'il aura suffisamment couru, je pense." Elle leva un sourcil en direction de Capella, seul avertissement qu'elle aurait pour ce coup.
"Mais, bien sûr, si vous avez quelque chose d'autre qui vous empêche, dites," Verzebel haussa des épaules.
Assistant aux réactions des unes et des autres, les jolis yeux du fae, ourlés de cils longs et sombres, s'étaient peu à peu agrandis. Il avait sagement acquiescé mais il était visible qu'il ne comprenait pas de quoi il était question pendant de long instants, avant d'enfin percuter, la révélation lui tombant dessus comme un paquet de briques, produisant chez lui un unique son de compréhension.
- Oh...
Il se dandina, ses mains attachées voulant décidément s'exprimer autant que ses lèvres.
- Je crois qu'il y a un léger malentendu.
Même sans geste il avait l'air particulièrement amusé tout d'un coup. Il tentait bien de pincer les lèvres pour moins sourire mais le matou matois ne parvenait pas à s'en empêcher. Il y avait un parfum de fierté joueuse lorsqu'il termina.
- Je ne vient pas pour Lily et Beth. J'étais avec Renaud la nuit dernière.
Mais c'est un bougre ! Double raison de se faire démolir par le paternel en fait !
Pardon.
Nineveh toussote poliment, clairement désarçonnée par cette nouvelle somme toute assez perturbante.
"Je comprends pourquoi tu parlais de courir vite."
Incapable de réfléchir à autre chose, elle invite Capella et Verz' à reprendre d'un signe de main.
- Je suis toujours pas intéressée. Tu saurais nous indiquer le buisson où tu reçois les infos sur les gardes sur un plan ? On en a un qui traîne, par là.
-Il a les mains attachés, je vais pointer différents buissons sur le plan, tu nous diras le bon.
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(framapad, suite et fin)
Verzebel cala la main sur le front, les yeux écarquillés, la mine embarrassée devant son erreur. Merde, il était... intrigué par les hommes ? Elle rirait de son erreur dans un context différente mais elle se sentait là juste un peu gênée d'avoir assumée si vite. Bon, pas que ça ne changeait grand chose : les gens aiment qui ils veulent. Dans les fait, il aimait un enfant de la famille de richards et venait le voir la nuit. Et connaître le chemin de sa traversée serait pas mal utile.
Le pauvre. Il avait dû penser que des sortes d'amazones Optimates étaient tombées sur lui, pendant un bref instant. Décidant de simplement hausser des épaules mais pas sur le point d'essayer de lui dire que "c'était pas grave", la rousse accepta en silence l'information, laissant ses collègues faire.
"Oui, c'est une bonne idée."
- Oh c'est simple. C'est le buisson d'hortensias juste à côté de la haie extérieur du côté de l'écurie. Là ou je passais le mur tout à l'heure.
- Bien, on sait où les trouver si jamais ils sont changés le jour J. Continue sur cette voie, et donne nous leurs horaires habituels, tu veux ?
- Pour ça, je ne vous serai cette fois d'aucune utilité, j'en ai peur. Les notes ne me donnent qu'une heure à laquelle je peux venir. Rien de détaillé. Un petit arrangement, rien de plus. Je ne sais pas comment il s'y prend pour être certain que le jardin sera désert... Et parfois, comme je vous le disais, il est loin de l'être.
- Les notes ? Tu les reçois comment, ces notes ? Et où ?
- Les notes dans le buisson. " répondit-il en fronçant les sourcils.
- ... Première version, c'est un message qu'on te laisse quand les tours de garde changent. Deuxième version, c'est un message qui te donne une heure à laquelle venir ? Je m'exprime mal où tu me cherches ?
Capella fait un pas vers lui, menaçante. Elle a sûrement mal compris quelque chose, mais vu son caractère, elle préfère bien sûr faire comme si c'était de sa faute. C'est un baratineur, de toute façon.
- Je n'oserais pas vous manquer de respect, voyons ! J'ai vu de quoi vous étiez capable dans cette ruelle, mon aile en est encore ankylosée et croyez le ou non, je préfère mes ailes rattachées à mon dos et ma tête soigneusement posée sur mon cou. Parfois trouver les bons mots n'est pas si simple. Peut-être que j'en utilise d'un peu trop fleuris pour vos oreilles. Messages ou notes l'important c'est que l'information est laissée dans ce fichu buisson. Je saute le mur, je vérifie. S'il y a un papier je prend note et je repars ou j’attends l'heure dite. Je n'ai pas besoin de connaitre l'entièreté des horaires des tours de garde, seulement quand entrer et sortir.
La sirène le fusille du regard.
- T'as qu'à parler normalement, crétin. Je te rappelle que la seule chose qui fait qu'il n'y a que tes ailes qui ont pris, c'est que mes collègues sont plus patientes que moi.
Elle tape du pied avec agacement, puis rajoute en détournant les yeux, sur le même ton sec et froid :
- Au moins, tu nous a donné l'info directement, cette fois.
Capella n'est pas du genre à dire "merci" si facilement.
CENDRES
Verzebel cala la main sur le front, les yeux écarquillés, la mine embarrassée devant son erreur. Merde, il était... intrigué par les hommes ? Elle rirait de son erreur dans un context différente mais elle se sentait là juste un peu gênée d'avoir assumée si vite. Bon, pas que ça ne changeait grand chose : les gens aiment qui ils veulent. Dans les fait, il aimait un enfant de la famille de richards et venait le voir la nuit. Et connaître le chemin de sa traversée serait pas mal utile.
Le pauvre. Il avait dû penser que des sortes d'amazones Optimates étaient tombées sur lui, pendant un bref instant. Décidant de simplement hausser des épaules mais pas sur le point d'essayer de lui dire que "c'était pas grave", la rousse accepta en silence l'information, laissant ses collègues faire.
"Oui, c'est une bonne idée."
- Oh c'est simple. C'est le buisson d'hortensias juste à côté de la haie extérieur du côté de l'écurie. Là ou je passais le mur tout à l'heure.
- Bien, on sait où les trouver si jamais ils sont changés le jour J. Continue sur cette voie, et donne nous leurs horaires habituels, tu veux ?
- Pour ça, je ne vous serai cette fois d'aucune utilité, j'en ai peur. Les notes ne me donnent qu'une heure à laquelle je peux venir. Rien de détaillé. Un petit arrangement, rien de plus. Je ne sais pas comment il s'y prend pour être certain que le jardin sera désert... Et parfois, comme je vous le disais, il est loin de l'être.
- Les notes ? Tu les reçois comment, ces notes ? Et où ?
- Les notes dans le buisson. " répondit-il en fronçant les sourcils.
- ... Première version, c'est un message qu'on te laisse quand les tours de garde changent. Deuxième version, c'est un message qui te donne une heure à laquelle venir ? Je m'exprime mal où tu me cherches ?
Capella fait un pas vers lui, menaçante. Elle a sûrement mal compris quelque chose, mais vu son caractère, elle préfère bien sûr faire comme si c'était de sa faute. C'est un baratineur, de toute façon.
- Je n'oserais pas vous manquer de respect, voyons ! J'ai vu de quoi vous étiez capable dans cette ruelle, mon aile en est encore ankylosée et croyez le ou non, je préfère mes ailes rattachées à mon dos et ma tête soigneusement posée sur mon cou. Parfois trouver les bons mots n'est pas si simple. Peut-être que j'en utilise d'un peu trop fleuris pour vos oreilles. Messages ou notes l'important c'est que l'information est laissée dans ce fichu buisson. Je saute le mur, je vérifie. S'il y a un papier je prend note et je repars ou j’attends l'heure dite. Je n'ai pas besoin de connaitre l'entièreté des horaires des tours de garde, seulement quand entrer et sortir.
La sirène le fusille du regard.
- T'as qu'à parler normalement, crétin. Je te rappelle que la seule chose qui fait qu'il n'y a que tes ailes qui ont pris, c'est que mes collègues sont plus patientes que moi.
Elle tape du pied avec agacement, puis rajoute en détournant les yeux, sur le même ton sec et froid :
- Au moins, tu nous a donné l'info directement, cette fois.
Capella n'est pas du genre à dire "merci" si facilement.
CENDRES
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Les ferrets de Zeï
Tour 7
Fin de la 2e nuit
Une ombre file, fluette par rapport à la taille du chargement qu'elle porte dans son dos. Une silhouette ouvre la voie. Une autre la ferme. Un drôle de trio, pour une cargaison précieuse. Elles ne voient pas à deux pas, passant par des ruelles étroites depuis la porte dérobée d'une auberge discrète. Mais le gel qui couvre le sol ne les fait pas trébucher. La Jeune, La Sauvage et la Vétérane. Sous le couvert obscure de la nuit glacée, ce sont trois curieuses Moires qui tiennent entre leur griffes la vie d'un homme.
La Jeune s'est assuré que le fil se déroule sans accroc. La Sauvage l'a tiré dans la direction souhaité. La Vétérane s'est assuré qu'il n'en garde aucun souvenir. Le bienheureux plongé dans l'inconscience ne mourra pas tout de suite.
Les furtives débouchent sur les dock de marchandise. Ici, il est classique que des caisses viennent à manquer, mais celles qui viennent s'ajouter sont bien plus intéressantes. Leur histoire est unique et leur dangerosité sans commune mesure. Pourtant, ce celles là, personne n'en parle et personne ne s'en plaint. Les officiers n'en entendent pas plus parler que les chefs d'équipage et seuls quelques marins aux bas de laines bien alourdis les jettent dans un coin jusqu'à destination. Là-bas, sur d'autres rivages, elles rejoindront sans doute le rang des caisses disparues. Celles dont personne ne se soucie plus.
Quelques pièces bien placées aux bonnes personnes par une sirène qui vient d'un pays de brigand suffisent à ouvrir la voie vers Kaïzoku au tonneau qu'elles apportent ce soir. A l'intérieur, Belami ne se rendra compte que trop tard qu'il est parti pour un magnifique voyage bien loin de chez lui et de son amant...
2e journée
Lorsque le soleil de cette seconde journée se lève, les trois complices avaient eu le temps de prendre quelques heures de repos, entassée dans leur cachette sous les toits et les chambres de l'auberge. Pas vraiment le temps de retourner ailleurs après les évènements de la nuit si elles voulaient pouvoir avoir un temps de sommeil décent.
Enfin, pour la première fois depuis plusieurs jours, un soleil timide mais bien présent illuminait un pâle ciel bleu-gris entre quelques nuages filandreux. Le froid était encore plus mordant et un vent venu du lac Rebirth alourdissait l'air d'une humidité de montagne enneigée, mais la luminosité donnait un coup de boost à la vie alentour. Sortir la tête des couverture était plus facile et les habitants semblaient plus frais, plus vifs dans leurs routines quotidienne.
Nineveh, restée seule au grenier avec ses herbes et ses verrous, était sans doute la moins exposée à ce léger changement d'atmosphère. Un léger bruit constant lui parvenait de la rue mais la bâtisse elle-même était calme. Les clients dormaient encore ou étaient déjà partis vers leur prochaine destination. Les cliquetis des pênes de ses serrures faisaient bien plus de bruit que ses voisins du dessous. Avant que ses compagnes ne reviennent, elle avait fini de créer autant de doses de somnifère qu'elle le jugeait nécessaire.
Capella était partie la première, seule, pour roder autour du domaine, répandant les miasmes d'un rhume sur les murs et les portes, espérant affaiblir les défenses des membres du personnel et la vigilance des adultes. Connaissant déjà les lieux, elle avait éviter sans top de problème les regards éventuels des serviteurs qui s'affairaient ça et là ou des passants dans la grande rue.
Le soir venu, les deux plus jeunes vêtus de leurs atours les plus... saillants ? s'étaient rendu dans la rue de la Guigne. Le passage étroit, aux pavés soigneusement ajustés, montait en pente forte vers les hauteurs des falaises qui formaient les faubourgs ouest de Justice. Il était sacrément excentrée, mais agréable. D'un côté un mur en pierre pâle était couvert de vigne. De l'autre, les façades de maisons d'ouvriers, identiques et étroites, prenaient plaisir à se distinguer par la couleur de leurs volets à défaut de pouvoir changer leur toit d'ardoise bleuté ou leurs pierres blanc-gris décorées de neige cotonneuse.
Tout en haut de la rue, une fourche formait d'un côté une impasse et de l'autre rejoignait un axe plus large.
Du côté de l'impasse, une arche en treille de bois croulait sous les liserons en fleur, même en plein cœur de l'hiver. Les feuilles vertes, les torsades de ses fines tiges et les trompettes blanches ou roses d'une légèreté rare étaient la seule pancarte de l'établissement que les deux jeunes femmes cherchaient. Aucune devanture, aucun écriteau, pas le moindre signe que la porte au fond de l'impasse était celle d'un quelconque point de rencontre commercial. Les carreaux des fenêtres étaient mouchetés, floutés dans la masse et ne laissaient voir qu'un théâtre d'ombre découpé par de vives lumières. Quelques rires étouffés s'échappaient par moment mais l'ensemble donnait plus l'impression d'une maison bien vivante que d'une taverne.
Une fois à l'intérieur, elles découvrirent une salle plus qu'agréablement chauffée dans laquelle les tenues légères semblaient être la norme. Elles n'eurent qu'à glisser le nom marqué dans les documents de la planque pour qu'on ne leur pose pas la moindre question sur leur présence. L'aimable hôtesse, une femme de haute taille à la peau écailleuse et aux cornes de dragon, les accueillit comme si elles étaient là depuis toujours. Elle avait quelque chose de particulièrement sympathique, magnétique même. Un quelque chose de chaud dans le regard et de séduisant dans la démarche qui faisait onduler sa crinière de boucles bleutées à chaque mouvement. Une ambiance à la fois familière, détendue et subversive baignait la dizaine de personnes présentes. A voir la beauté et les vêtements des serveurs et des serveuses, bien trop nombreux pour une simple taverne, l'endroit n'était pas uniquement une maison de jeux... Enfin si, mais les parties se faisaient aussi bien autour d'une table avec des paris grimpants hauts que dans les étages entre quatre murs épais qui ne laissaient pas passer le moindre son.
Renaud ? Renaud venait souvent ces derniers temps, pour voir Marguerite. La gérante ne se fait pas prier pour parler de lui ou de quelqu'un d'autre. Il était évident que si ces demoiselles étaient recommander par un client, c'est qu'elles étaient des amies. Marguerite était l'une des filles de la maison que le jeune nobliau fréquentait ces derniers temps. Tous les quelques mois, il changeait de muse, mais se montrait toujours particulièrement généreux et toujours correcte d'après la drakyne.
Elle désigna du menton une jeune femme aux courts cheveux blonds légèrement bouclés qui prenait un verre de vin rouge avec l'un des nobles amis dans un coin de la pièce. Sa tenue dénudée ne l'empêchait pas de donner l'impression d'une certaine noblesse et elle discutait avec le jeune homme riche comme si de rien était, semblant prendre plaisir à ce jeu de dupe en prenant le rôle de la tendre et pure demoiselle à la douceur apparente... Si ce n'était ses jambes nue jusqu'à la culotte de dentelle qui décorait ses hanches.
Un jeune homme à la crinière d'or si blonde qu'elle en était lumineuse entra peu de temps après. Ses yeux bleus orgueilleux saluant la patronne en en faisant des tonnes. Pas besoin de savoir comment lui et Belami se sont entendus...
- HRP:
- Vous avez un tour pour résumer quels habitués du Liseron vous interrogez et comment. Le but de votre poste est de montrer l'angle d'approche que vous choisissez et si vous avez des questions principales. N'oubliez pas que vous ne savez toujours pas où se trouve le collier que vous devez récupérer !
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Il était maintenant temps de récolter des informations sur le fils Clardomet. Dernière étape cruciale pour collecter des informations, les Ombres avaient finalement décidé que Capella irait au Liseron en compagnie de Verzebel. La sirène avait chipé une robe sur une corde à linge qu'elle avait réajusté avec sa ceinture, et troqué ses gants habituels pour des gants de velours un peu plus habillés. La robe suffisamment longue pour cacher ses bottes, le rouge à lèvres suffisamment soigné pour attirer l'attention sur son visage, elle n'avait clairement pas lésiné sur les préparatifs afin de s'insérer plus facilement dans les conversations.
Un peu avant d'entrer dans le bâtiment, Capella s'arrête pour s'adresser à Verzebel. L'humaine n'ayant pas l'air particulièrement versée dans ce genre de tâches, elle préfère encourager un peu son ego avant qu'elle approche Renaud.
- Ton charme naturel va faire le gros du travail, alors ne te force pas à trop en faire si ça te met mal à l'aise. Blondinet sera moins suspicieux, et ça te fatiguera moins.
Elle ne rajoutera rien d'autre. Capella n'est pas non plus intéressée par le sujet à ce point : elle souhaite simplement que la soirée soit rentabilisée. Une fois la porte passée, et après avoir montré patte blanche puis salué l'hôtesse, la sirène prend sa propre voie. Elle ira chercher auprès de Marguerite pendant que Verzebel cherchera auprès de Renaud.
Elle s'accoude sur le comptoir devant la drakyne et entame la conversation. Le baratin de l'une se mêle à celui de l'autre : comme vous êtes adorable de me tenir compagnie, mais c'est tout à fait normal de vouloir profiter de tout ce qu'un si bel établissement peut offrir, vous n'êtes pas mal non plus, et vous bien plus encore - bref. L'hôtesse connaît tous les pas de la danse verbale que Capella exécute pour elle, mais cette dernière ne se laisse pas intimider. Après tout, ce n'est pas le premier établissement douteux pour riches où elle vient gratter sa place.
- Mon grand problème, et il n'y a que vous pour m'en délivrer, c'est que j'ai des goûts… particuliers.
Capella mentionne ainsi casuellement le fait que le sexe de ses partenaires n'a que peu d'importance pour elle, et que c'est une des raisons pour lesquelles elle a suivi la recommandation de son ami pour venir ici. Après tout, il avait particulièrement bon goût en matière de femmes (et d'autres, mais elle ne prendra pas le risque de le mentionner tout haut en premier), et il suffisait de regarder Marguerite pour s'en rendre compte, fit-elle remarquer avec un sourire amusé.
- Je vais m'asseoir là-bas. Tu peux me l'envoyer quand elle sera disponible ? Si ce n'est pas possible, choisis parmi ses prédécesseurs - je fais confiance à mon ami.
La mercenaire se dirige vers une petite table isolée, d'où elle commande un verre avant de dévorer ouvertement des yeux la "muse" à moitié dénudée. C'est vrai qu'elle n'était pas désagréable à regarder, et l'avantage d'observer de loin, c'est que contrairement à Belami, elle n'avait pas encore eu l'occasion d'être déçue par le vide dans son crâne en l'écoutant parler. Mais si tout se passait bien, ça ne saurait tarder… Et elle pourrait ainsi interroger Marguerite, ou une autre personne ayant été proche de Renaud, sur ses habitudes, les rumeurs autour de lui, de sa famille, de potentielles transactions d'objets précieux, qui sait ? En faisant mine d'être elle-même concernée par ce genre de problématiques pour lancer la conversation, et en jouant de sa fausse amitié pour gagner la confiance, elle comptait bien se donner toutes les chances de récupérer des informations utiles.
CENDRES
Un peu avant d'entrer dans le bâtiment, Capella s'arrête pour s'adresser à Verzebel. L'humaine n'ayant pas l'air particulièrement versée dans ce genre de tâches, elle préfère encourager un peu son ego avant qu'elle approche Renaud.
- Ton charme naturel va faire le gros du travail, alors ne te force pas à trop en faire si ça te met mal à l'aise. Blondinet sera moins suspicieux, et ça te fatiguera moins.
Elle ne rajoutera rien d'autre. Capella n'est pas non plus intéressée par le sujet à ce point : elle souhaite simplement que la soirée soit rentabilisée. Une fois la porte passée, et après avoir montré patte blanche puis salué l'hôtesse, la sirène prend sa propre voie. Elle ira chercher auprès de Marguerite pendant que Verzebel cherchera auprès de Renaud.
Elle s'accoude sur le comptoir devant la drakyne et entame la conversation. Le baratin de l'une se mêle à celui de l'autre : comme vous êtes adorable de me tenir compagnie, mais c'est tout à fait normal de vouloir profiter de tout ce qu'un si bel établissement peut offrir, vous n'êtes pas mal non plus, et vous bien plus encore - bref. L'hôtesse connaît tous les pas de la danse verbale que Capella exécute pour elle, mais cette dernière ne se laisse pas intimider. Après tout, ce n'est pas le premier établissement douteux pour riches où elle vient gratter sa place.
- Mon grand problème, et il n'y a que vous pour m'en délivrer, c'est que j'ai des goûts… particuliers.
Capella mentionne ainsi casuellement le fait que le sexe de ses partenaires n'a que peu d'importance pour elle, et que c'est une des raisons pour lesquelles elle a suivi la recommandation de son ami pour venir ici. Après tout, il avait particulièrement bon goût en matière de femmes (et d'autres, mais elle ne prendra pas le risque de le mentionner tout haut en premier), et il suffisait de regarder Marguerite pour s'en rendre compte, fit-elle remarquer avec un sourire amusé.
- Je vais m'asseoir là-bas. Tu peux me l'envoyer quand elle sera disponible ? Si ce n'est pas possible, choisis parmi ses prédécesseurs - je fais confiance à mon ami.
La mercenaire se dirige vers une petite table isolée, d'où elle commande un verre avant de dévorer ouvertement des yeux la "muse" à moitié dénudée. C'est vrai qu'elle n'était pas désagréable à regarder, et l'avantage d'observer de loin, c'est que contrairement à Belami, elle n'avait pas encore eu l'occasion d'être déçue par le vide dans son crâne en l'écoutant parler. Mais si tout se passait bien, ça ne saurait tarder… Et elle pourrait ainsi interroger Marguerite, ou une autre personne ayant été proche de Renaud, sur ses habitudes, les rumeurs autour de lui, de sa famille, de potentielles transactions d'objets précieux, qui sait ? En faisant mine d'être elle-même concernée par ce genre de problématiques pour lancer la conversation, et en jouant de sa fausse amitié pour gagner la confiance, elle comptait bien se donner toutes les chances de récupérer des informations utiles.
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Oh hisse. C'était pas la scène la plus discrète du monde. Ni la plus légale, pour ainsi dire. Même, si elle avait été spectatrice extérieure à la scène, sans doute qu'elle serait intervenue, pensant arrêter une sombre "disparition" comme pratiquée par la pègre. Et... elle n'aurait pas eu si tort que ça. Parce que le Trio Travailleur était en train de faire taire un gêneur potentiel. Pas en le tuant -même si Verzebel s'imaginait que ses camarades auraient été moins clémentes sans elle- mais en lui faisant de quoi avoir une très désagréable surprise au réveil, ligoté et envoyé vers l'île des pirates de Kaizoku pour des vacances surprises. Si Verzebel espérait qu'il réussisse à revenir au bercail sans accrocs tôt ou tard, ça en restait pratique pour le groupe. Belami était un électron libre imprévisible apte à informer son amant de la sombre conspiration de grenier contre sa famille. Loin du coeur et surtout, loin des oreilles, il risquait de ne pas poser de problèmes.
Et ça sans le tuer. Mais en voyant Capella soudoyer des gros bras pour que le tout passe, elle se demandait si le malheureux n'allait pas connaître fin plus décisive en chemin, quelque part. Son seul crime n'avait jamais été que d'avoir été au bon endroit au mauvais moment. Et s'il avait potentiellement de quoi se reprocher, sa position n'en restait que très peu enviable pour le tout. Dur de ne pas éprouver du remord mais ça faisait partie de la petite guerre intestine inhérente aux grandes cités, pour elle. Si l'on réussit, l'on gagne prestige et richesse inconcevable au commun des mortels. Si l'on échoue, l'on meurt. Dans ce petit jeu dont il avait fait parti, Belami avait eu de la chance. Et s'il voulait revoir Justice, alors elle priait pour qu'il en trouve encore un peu sur le chemin.
Mais s'attarder sur Belami encore plus ne l'aiderait pas. Discrète, Verzebel se coucha silencieusement, pensant à l'interrogation. Les méthodes de Capella avaient eue des résultats efficaces, surtout avec l'influence mixte-positive des deux autres femmes. Et si elle aurait très certainement utilisé ce satané fouet sur lui sans la rousse pour la calmer, elle ne l'avait pas fait. Différentes qu'elles étaient sur bah, tout, il y avait espoir que la collaboration entre la rousse, l'elfe et la blonde puisse marcher, leurs qualités annulant leurs défauts pour créer un ensemble harmonieux. En pensant à ça, le sommeil lui vint beaucoup plus tôt que la nuit d'avant, ses pensées préoccupées par le pouvoir de l'amitié plus que par l'horreur existentialiste de perde des pans de mémoire.
Fou, hein ?
Ce fut pour ça que, à l'aube, elle n'eut pas d'objections à faire duo avec Capella cette fois, se concentrant plutôt sur une garde-robe correcte pour la journée. Elle avait un peu d'argent de ses boulots en tant que fourreau ici et là. Suffisamment pour s'acheter une robe verte assez longue à ses goûts, avec des talons blancs cachés habilement par la tenue et des gants blancs lui remontant aux avants-bras. De façon un tout petit peu moins coquette, elle vint aussi fouiller dans le problème légal du port d'arme en ville, et l'épée enchaînée. C'était que son approche allait lui demander de jouer la bretteuse conquise devant quelqu'un de haut niveau, aux talents connus au sein de Justice (et plus ?) quand il s'agissait de manier l'épée. Si jamais elle se montrait juste comme ça devant lui, sans épée sur elle, Verzebel se disait qu'il la prendrait moins au sérieux.
Et peut-être qu'il était le fils d'un sexiste, qui rirait simplement à l'idée d'une femme qui va en guerre mais... bon, peut-être que ça aussi attirerait son attention.
La Drakyn en charge semblait sympathique et les murs étaient solides mais... ouah, c'était dur de ne pas ressentir un énième remous devant l'idée d'un lieu comme ça. Verzebel n'était pas une prude qui hurlait quand une autre femme daignait montrer son tendon d'Achille -mais c'est qui, Achille ? - -T'occupe - mais... certaines femmes semblaient se dénuder un peu vite, elle avait l'impression ? Elle espérait ne pas devoir faire de même. Et si Capella semblait penser que son charme natural suffirait, sentant que la rousse n'avait effectivement pas d'expérience avec ce genre de réunions sulfureuses, la guerrière espérait ne rien faire de trop provoquant pour devoir attirer le blond.
Si elle s'était préparée à ça, dur de ne pas déprimer en voyant comment elles devaient jouer de leurs "charmes" encore et toujours, en dépit de leurs pouvoirs et expérience.
Verzebel ne vint pas faire un tacle immédiat à Renaud quand il entra. Si des femmes devaient lui sauter dessus assez quotidiennement, elle espérait se démarquer en ne faisant pas partie d'un groupe générique de... de poupées, d'objets que le blond pouvait chasser d'un mouvement de main en allant vers son véritable objectif. Si elle voulut jouer la surprise, l'émotion sur son visage finit par devenir beaucoup plus réel que planifié : distraite en buvant un verre d'eau, elle réalisa un peu tardivement l'entrée du noble, la jeune femme toussant dans la paume de sa main tout en déposant le verre sur la petite table à ses côtés.
Hrmnghghg Pensa t-elle, s'approchant d'un pas pressé. Joignant les mains, Verzebel réalisa que, moult élaborations dans sa tête ou non, le speech d'accroche n'avait pas été bien préparé à l'avance. Dommage.
Excusez-moi, erm... La Drakyn l'avait introduit, et elle le connaissait de réputation. C'était pour ça qu'elle connaissait son nom. Oui.Et encore... Mr Renaud de Clardomet ? Je suis très enchantée et honorée de rencontrer quelqu'un d'aussi doué que vous dans l'art de l'escrime ! Me feriez vous l'honneur de partager même quelques minutes avec moi ici, que je puis-je avoir des conseils en la matière de la part de quelqu'un comme vous ? Que ce soit en escrime ou dans d'autres matières, je vous sais talentueux dans beaucoup de choses !
Verzebel rejoignit des mains, résistant à peine à la tentation de se frotter les mains. La friction du mouvement y mettrait le feu !
Et ça sans le tuer. Mais en voyant Capella soudoyer des gros bras pour que le tout passe, elle se demandait si le malheureux n'allait pas connaître fin plus décisive en chemin, quelque part. Son seul crime n'avait jamais été que d'avoir été au bon endroit au mauvais moment. Et s'il avait potentiellement de quoi se reprocher, sa position n'en restait que très peu enviable pour le tout. Dur de ne pas éprouver du remord mais ça faisait partie de la petite guerre intestine inhérente aux grandes cités, pour elle. Si l'on réussit, l'on gagne prestige et richesse inconcevable au commun des mortels. Si l'on échoue, l'on meurt. Dans ce petit jeu dont il avait fait parti, Belami avait eu de la chance. Et s'il voulait revoir Justice, alors elle priait pour qu'il en trouve encore un peu sur le chemin.
Mais s'attarder sur Belami encore plus ne l'aiderait pas. Discrète, Verzebel se coucha silencieusement, pensant à l'interrogation. Les méthodes de Capella avaient eue des résultats efficaces, surtout avec l'influence mixte-positive des deux autres femmes. Et si elle aurait très certainement utilisé ce satané fouet sur lui sans la rousse pour la calmer, elle ne l'avait pas fait. Différentes qu'elles étaient sur bah, tout, il y avait espoir que la collaboration entre la rousse, l'elfe et la blonde puisse marcher, leurs qualités annulant leurs défauts pour créer un ensemble harmonieux. En pensant à ça, le sommeil lui vint beaucoup plus tôt que la nuit d'avant, ses pensées préoccupées par le pouvoir de l'amitié plus que par l'horreur existentialiste de perde des pans de mémoire.
Fou, hein ?
Ce fut pour ça que, à l'aube, elle n'eut pas d'objections à faire duo avec Capella cette fois, se concentrant plutôt sur une garde-robe correcte pour la journée. Elle avait un peu d'argent de ses boulots en tant que fourreau ici et là. Suffisamment pour s'acheter une robe verte assez longue à ses goûts, avec des talons blancs cachés habilement par la tenue et des gants blancs lui remontant aux avants-bras. De façon un tout petit peu moins coquette, elle vint aussi fouiller dans le problème légal du port d'arme en ville, et l'épée enchaînée. C'était que son approche allait lui demander de jouer la bretteuse conquise devant quelqu'un de haut niveau, aux talents connus au sein de Justice (et plus ?) quand il s'agissait de manier l'épée. Si jamais elle se montrait juste comme ça devant lui, sans épée sur elle, Verzebel se disait qu'il la prendrait moins au sérieux.
Et peut-être qu'il était le fils d'un sexiste, qui rirait simplement à l'idée d'une femme qui va en guerre mais... bon, peut-être que ça aussi attirerait son attention.
La Drakyn en charge semblait sympathique et les murs étaient solides mais... ouah, c'était dur de ne pas ressentir un énième remous devant l'idée d'un lieu comme ça. Verzebel n'était pas une prude qui hurlait quand une autre femme daignait montrer son tendon d'Achille -mais c'est qui, Achille ? - -T'occupe - mais... certaines femmes semblaient se dénuder un peu vite, elle avait l'impression ? Elle espérait ne pas devoir faire de même. Et si Capella semblait penser que son charme natural suffirait, sentant que la rousse n'avait effectivement pas d'expérience avec ce genre de réunions sulfureuses, la guerrière espérait ne rien faire de trop provoquant pour devoir attirer le blond.
Si elle s'était préparée à ça, dur de ne pas déprimer en voyant comment elles devaient jouer de leurs "charmes" encore et toujours, en dépit de leurs pouvoirs et expérience.
Verzebel ne vint pas faire un tacle immédiat à Renaud quand il entra. Si des femmes devaient lui sauter dessus assez quotidiennement, elle espérait se démarquer en ne faisant pas partie d'un groupe générique de... de poupées, d'objets que le blond pouvait chasser d'un mouvement de main en allant vers son véritable objectif. Si elle voulut jouer la surprise, l'émotion sur son visage finit par devenir beaucoup plus réel que planifié : distraite en buvant un verre d'eau, elle réalisa un peu tardivement l'entrée du noble, la jeune femme toussant dans la paume de sa main tout en déposant le verre sur la petite table à ses côtés.
Hrmnghghg Pensa t-elle, s'approchant d'un pas pressé. Joignant les mains, Verzebel réalisa que, moult élaborations dans sa tête ou non, le speech d'accroche n'avait pas été bien préparé à l'avance. Dommage.
Excusez-moi, erm... La Drakyn l'avait introduit, et elle le connaissait de réputation. C'était pour ça qu'elle connaissait son nom. Oui.Et encore... Mr Renaud de Clardomet ? Je suis très enchantée et honorée de rencontrer quelqu'un d'aussi doué que vous dans l'art de l'escrime ! Me feriez vous l'honneur de partager même quelques minutes avec moi ici, que je puis-je avoir des conseils en la matière de la part de quelqu'un comme vous ? Que ce soit en escrime ou dans d'autres matières, je vous sais talentueux dans beaucoup de choses !
Verzebel rejoignit des mains, résistant à peine à la tentation de se frotter les mains. La friction du mouvement y mettrait le feu !
Invité
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Les ferrets de Zeï
Tour 8
Soirée au Liseron
Rompue aux pas de la danse sociale, la drakyne à la crinière bleutée semblait se prendre d'affection pour la nouvelle venue qui prenait le temps de s'entretenir avec elle plutôt que de la considérer comme une servant ou une pourvoyeuse. De là à savoir ce qu'elle pensait vraiment, il y avait un gouffre. La musique légère planait sans être trop calme ou trop emportée. La propriétaire ne sembla pas du tout tiquer sur les goûts que la grande blonde qualifiait de spéciaux.
- Nous sommes République, très chère. Pas dans un pays arriéré. Libre à vous d'aimer qui bon vous semble.
L'Amour n'était pas le grand gagnant du lot ici, mais les apparences servaient sans nul doute une grande pièce de théâtre à sa gloire. Sans que Capella ait pu discerner le moment où la gérante avait contacter la jeune femme de son choix, la sirène la vit décliner l'offre du jeune homme avec lequel elle discutait jusque là, refusant de monter à l'étage. Le nobliau eu l'air un peu déçu mais l'autre jeune femme à son bras, bien plus taquine et entreprenante, l'attira sans problème vers l'escalier alors que marguerite vint s'asseoir près de Capella avec une bouteille chique.
Tout comme la drakyne, la fille de salle se montra d'une grande amabilité. Plus posée, jouant les fleurs pures dans ce jardin décadent, elle avait à cœur d'en apprendre plus sur Capella et leur discussion dura longtemps, riche en faux semblants et en effleurement plus ou moins innocents. La jeune fille, sans jamais s'opposer frontalement aux questions et aux tentatives de la sirène, trouvait sans cesse une échappatoire pour ne pas parler de ses autres clients. Elle maniait sept voiles de secrets pour maintenir l'ambiance mystérieuse de son lieu de commerce et resservait encore et encore Capella en boisson, dès qu'elle en avait l'occasion. A n'en pas douter, les filles de l'endroit n'étaient pas de vulgaires putrelles. En tout cas, celle ci était éduquée, connaissait l'étiquette, parlait d'une façon soignée et avait de l'esprit en plus d'une plastique particulièrement attractive si on prenait les cannons républicains.
Hélas, la roublarde ne laissa pas échapper un mot sur un autre client. Ni sur Renaud ni sur qui que ce soit d'autres. Que ce soit en privé ou dans la salle commune.
Elle n'avait pas paru se formaliser que le jeune homme blond qui était arrivé fier comme un paon s'intéresse à une autre, d'ailleurs. Le visage de Renaud s'était éclairé d'un sourire heureux lorsque Verzebel s'était présentée. Immédiatement, il s'était un peu grandit sous l’avalanche de compliment et s'était permis de replancer une mèche rouge derrière l'oreille de la jeune femme en la reprenant avec une galanterie légèrement paternaliste.
- Je ne m'attendais pas à trouver quelqu'un que mes hauts faits intéresse ici... Mais vous savez, les gens apprécient rarement que leurs noms soient criés à la vue de tous dans des établissements aussi discrets. N'ayez crainte, je me doute que ce n'était pas fait exprès. Vous n'êtes pas une habituée de ce genre de cadre, ça se voit tout de suite. " Son sourire était resté assez sympathique, sans devenir insultant d'orgueil, loin de là. " Vous êtes l'une des nouvelles recrues de l'Office républicaine et vous ne pouviez m'approcher en service.
Ce n'était pas une question. Il était suffisamment à son aise pour avoir déjà la plus grande partie des réponses aux questions qu'il aurait pu se poser visiblement. Lorsqu'il recula la main de l'oreille de la rouquine, il tenait une rose entre ses doigts et la lui brandi sous le nez en attendant qu'elle la prenne... Pourtant le bougre était mille fois moins outrancier que Belami. Il y avait quelque chose dans son regard, dans son maintient, qui sonnait fougueux mais étrangement sincère. Réalité ou panache d'un séducteur plus rusé encore qu'il était en quête de reconnaissance ?
- N'ayez crainte, cela restera entre nous. Si je peux faire plaisir à une dame.
Invitant Verzebel à une table, il ne tourna pas le moindre regard vers la jeune femme aux courts cheveux pâles que la tenancière avait dénoncé comme sa conquête du moment. Il ne portait pas non épée ni aucune protection de combat. Il badinait, s'intéressant à tout ce que la jeune femme à son bras pouvait vouloir de lui. Il répondit à toutes ses curiosités rhétoriques et lui proposa même de s'entrainer avec lui dans le jardin de son domaine si elle n'osait pas se donner en spectacle avec lui devant ses aînés de la caserne.
- Ramenez votre épée, nous ferons quelques passes sans être dérangés.
Pas bien difficile à convaincre, Verzebel peut convenir d'un rendez-vous après le service de la belle le lendemain, pour lui donner quelques cours. Loin des aprioris que semblaient avoir son père, et BEAUCOUP moins vantard que semblait l'être le jeune homme qu'elle avait passé une journée à surveillé, il était moins tapageur, moins théâtrale qu'il ne l'était la veille en ville. Autoritaire et sûr de lui, il ne fit cependant pas la moindre allusion à la beauté ou au physique de son vis à vis ni au fait qu'une femme ne pouvait pas se servir d'une épée. Son regard ne s'égara pas une seul fois. Son sourire, par contre, restait vaillamment en place et son intérêt cherchait constamment le regard de la demoiselle.
S'il était bien le fil de son père, il semblait moins moins à cheval sur les principes qu'il n'aurait du l'être. Bien moins traditionaliste aussi, bien que son orgueil soit d'une sincérité désarmante. Ici, pas une trace de son valet non plus.
HRP
Vous voilà de nouveau au grenier le 2e soir. Petit récapitulatif de ce que vous avez :
- Le domaine est enchanté pour empêcher toute forme de créature magique de voler dans son enceinte.
- Belami vous a donné le point d'entré qu'il utilise et la façon de passer jusqu'à la chambre de Renaud.
- Belami ne posera à priori pas de soucis car il est dans un bateau en route pour Kaïzoku.
- Renaud cache dans un buisson d'hortensia une note stipulant un horaire de rencontre quand celui qu'il partage avec Belami n'est plus sûr.
- L'horaire de rencontre actuel entre Belami et Renaud est minuit.
- Un rhume a été répandu sur plusieurs serviteurs par Capella.
- Nineveh a préparé autant de doses de somnifère (effet à l'ingestion) que vous le souhaitez
- Verzebel peut avoir un rendez-vous avec Renaud dans le domaine à l'heure de votre choix dans la soirée du Jour 3, même assez tard.
- Nineveh s'est entrainer à crocheter diverses serrures
Vous ne savez toujours pas où est le collier dans le domaine
Si vous voulez encore faire des préparatifs dans la nuit, libre à vous de les lancer dans vos postes. Sinon, il est temps d'établir votre stratégie pour lancer le casse ! Si vous avez besoin de plus d'un tour pour vous mettre d'accord, comme pour la première rencontre au grenier, n'hésitez pas à enchainer sans moi
CENDRES
Invité
Invité
« Si ça gratte à hauteur de la ceinture, il faut me prévenir, je vous préparerai quelque chose pour résoudre ce problème. » L’elfe a un petit sourire en voyant les deux rentrer au grenier, il va être l’heure du repas et Nineveh leur a commandé quelque chose de consistant. « Bon retour dans notre planque, tout s’est bien passé ? »
En écoutant le récit de chacun, la médecin profite de son diner, attentive à chaque détail qui a été apporté durant les explications. Le plan commence petit à petit à prendre forme, en particulier avec la disparition de Bellami et les informations additionnelles sur Renault. Bientôt, ils auront l’occasion de frapper vite et fort pour récupérer l’artefact, si seulement elles savaient où il se trouve.
C’est la grande question en suspens : le casse en lui-même. Un quart de la semaine a été bouclé, s’il reste encore du temps, il n’est pas question de tirer au flanc. Les serrures seront crochetées, l’artefact identifié et surtout, toute la maisonnée au dodo.
Reste encore à savoir comment procéder.
« Nous avons donc une fenêtre d’action, hélas, ne pas savoir où se trouve l’artefact compromet grandement nos chances de réussite, dans la mesure où nous devrons fouiller chaque pièce une par une. Même si la maison entière est plongée dans un profond sommeil, il est possible que quelqu’un résiste au traitement ou au contraire, sur-réagisse et mette la maisonnée en émoi. Avez-vous une idée de comment trouver l’objet recherché ? Ou alors… Allons-nous devoir remuer la baraque de fond en comble ? »
C’est le principal souci : plus elles perdront de temps à l’intérieur, en quête de l’objet, plus il y a de chances que tout dérape. Si elles ont déjà une vague idée d’où se trouve le précieux bijou, ce sera déjà un grand début.
« Si je peux, je trouverai un moyen d’endormir ceux qui se réveillent sur place à l’aide d’autres doses, ou des moyens plus extrêmes si jamais j’arrive à synthétiser un poison plus rapide à agir. »
En particulier, des curarisants ou des anesthésiants suffisamment puissants pour être enduits le long d’aiguilles à tricoter. Assez brutal comme situation, mais non létal si elle vise les extrémités.
Ou du moins, elle l’espère. Difficile de doser ce genre de produit quand on les applique de manière aussi violente.
En écoutant le récit de chacun, la médecin profite de son diner, attentive à chaque détail qui a été apporté durant les explications. Le plan commence petit à petit à prendre forme, en particulier avec la disparition de Bellami et les informations additionnelles sur Renault. Bientôt, ils auront l’occasion de frapper vite et fort pour récupérer l’artefact, si seulement elles savaient où il se trouve.
C’est la grande question en suspens : le casse en lui-même. Un quart de la semaine a été bouclé, s’il reste encore du temps, il n’est pas question de tirer au flanc. Les serrures seront crochetées, l’artefact identifié et surtout, toute la maisonnée au dodo.
Reste encore à savoir comment procéder.
« Nous avons donc une fenêtre d’action, hélas, ne pas savoir où se trouve l’artefact compromet grandement nos chances de réussite, dans la mesure où nous devrons fouiller chaque pièce une par une. Même si la maison entière est plongée dans un profond sommeil, il est possible que quelqu’un résiste au traitement ou au contraire, sur-réagisse et mette la maisonnée en émoi. Avez-vous une idée de comment trouver l’objet recherché ? Ou alors… Allons-nous devoir remuer la baraque de fond en comble ? »
C’est le principal souci : plus elles perdront de temps à l’intérieur, en quête de l’objet, plus il y a de chances que tout dérape. Si elles ont déjà une vague idée d’où se trouve le précieux bijou, ce sera déjà un grand début.
« Si je peux, je trouverai un moyen d’endormir ceux qui se réveillent sur place à l’aide d’autres doses, ou des moyens plus extrêmes si jamais j’arrive à synthétiser un poison plus rapide à agir. »
En particulier, des curarisants ou des anesthésiants suffisamment puissants pour être enduits le long d’aiguilles à tricoter. Assez brutal comme situation, mais non létal si elle vise les extrémités.
Ou du moins, elle l’espère. Difficile de doser ce genre de produit quand on les applique de manière aussi violente.
Invité
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Finalement, la nuit ne lui aura pas rapporté grand-chose… Pour ce qui est du travail. Bien qu'elle était frustrée de n'avoir rien pu tirer de Marguerite, notre chère sirène n'était pas non plus si contrariée que ça à l'idée d'avoir "dû" passer la soirée en sa compagnie. Et en voyant le bon côté des choses, elle avait au moins empêché la rusée demoiselle d'interrompre Verzebel dans ses propres démarches. Oui, voilà, tout le monde y gagnait, non ? Capella sourit en essuyant son rouge à lèvres du bout du pouce - noir au début de la soirée, il était maintenant légèrement teinté de pourpre. Certaines missions sont plus agréables que d'autres à réaliser.
De retour au grenier, la mercenaire ne se fait pas prier pour manger un morceau - c'est donc en dévorant un poisson frit à mains nues qu'elle participe à la conversation sur la soirée au Liseron. Le spectacle était déjà perturbant en lui-même, mais n'oublions pas que c'était en plus la première fois qu'elle montrait à ses collègues son bras vert luminescent - elle ne semblait pas s'en préoccuper plus que ça, se disant que de toute façon cela devait bien arriver tôt ou tard.
Plus tard, alors qu'elle suçote les arêtes déjà propres de son repas, Nineveh soulève la question de l'emplacement de l'artefact. Le regard de Capella se dirige immédiatement vers le plan du domaine, et elle s'essuie les doigts sur la cuisse avant de placer le document au centre de la table et de désigner plusieurs pièces.
- Y a quand même des pièces qui devraient passer en priorité. C'est un machin magique, précieux, gardé par un diviniste. Le bureau au rez-de-chaussée, la chapelle et la chambre d'Albin à l'étage. C'est les cachettes les plus probables, à mes yeux. Le bureau s'il veut garder l'objet sous les yeux, la chambre si c'est l'endroit où il se sent le plus en sécurité, la chapelle s'il considère l'objet comme sacré.
Son index suit plusieurs possibilités de trajet à travers la maison, illustrant ses réflexions. Le chemin le plus rapide n'était pas le plus discret, le chemin le plus discret ne prenait pas en compte les possibles imprévus, et il restait encore toutes sortes de chemins possibles en fonction des différentes informations qu'elles préfèreraient exploiter.
- Le plus important, ce sera de ne pas trop s'éloigner les unes des autres. On sera probablement amenées à se séparer pour fouiller plus vite, mais on sera beaucoup moins efficaces chacune de notre côté. Cela dit…
Elle tourne la tête vers Verzebel. L'humaine pourrait jouer un rôle déterminant dans leur stratégie, mais ce rôle pourrait aussi bien être salvateur que piégeur.
- Si Verzebel donne un rendez-vous à Renaud, ça peut nous servir de diversion. Suffit que tu l'assommes une fois dans la chambre et que tu le bordes dans son lit de richou. Ca nous ouvrirait la voie avec Nineveh pour utiliser le point d'entrée de Belami, et arriver directement à l'étage pour te rejoindre. Mais ça te place en première ligne de danger si jamais il est plus fort qu'il en a l'air, et ça nous forcerait à diviser l'équipe dès le début…
Capella s'arrête là, et c'est sa façon à elle de signaler qu'elle est ouverte aux avis de ses camarades. Cette mission lui aura appris, mine de rien, qu'il faut aussi savoir travailler en équipe quand on cherche à atteindre des objectifs imposants.
CENDRES
De retour au grenier, la mercenaire ne se fait pas prier pour manger un morceau - c'est donc en dévorant un poisson frit à mains nues qu'elle participe à la conversation sur la soirée au Liseron. Le spectacle était déjà perturbant en lui-même, mais n'oublions pas que c'était en plus la première fois qu'elle montrait à ses collègues son bras vert luminescent - elle ne semblait pas s'en préoccuper plus que ça, se disant que de toute façon cela devait bien arriver tôt ou tard.
Plus tard, alors qu'elle suçote les arêtes déjà propres de son repas, Nineveh soulève la question de l'emplacement de l'artefact. Le regard de Capella se dirige immédiatement vers le plan du domaine, et elle s'essuie les doigts sur la cuisse avant de placer le document au centre de la table et de désigner plusieurs pièces.
- Y a quand même des pièces qui devraient passer en priorité. C'est un machin magique, précieux, gardé par un diviniste. Le bureau au rez-de-chaussée, la chapelle et la chambre d'Albin à l'étage. C'est les cachettes les plus probables, à mes yeux. Le bureau s'il veut garder l'objet sous les yeux, la chambre si c'est l'endroit où il se sent le plus en sécurité, la chapelle s'il considère l'objet comme sacré.
Son index suit plusieurs possibilités de trajet à travers la maison, illustrant ses réflexions. Le chemin le plus rapide n'était pas le plus discret, le chemin le plus discret ne prenait pas en compte les possibles imprévus, et il restait encore toutes sortes de chemins possibles en fonction des différentes informations qu'elles préfèreraient exploiter.
- Le plus important, ce sera de ne pas trop s'éloigner les unes des autres. On sera probablement amenées à se séparer pour fouiller plus vite, mais on sera beaucoup moins efficaces chacune de notre côté. Cela dit…
Elle tourne la tête vers Verzebel. L'humaine pourrait jouer un rôle déterminant dans leur stratégie, mais ce rôle pourrait aussi bien être salvateur que piégeur.
- Si Verzebel donne un rendez-vous à Renaud, ça peut nous servir de diversion. Suffit que tu l'assommes une fois dans la chambre et que tu le bordes dans son lit de richou. Ca nous ouvrirait la voie avec Nineveh pour utiliser le point d'entrée de Belami, et arriver directement à l'étage pour te rejoindre. Mais ça te place en première ligne de danger si jamais il est plus fort qu'il en a l'air, et ça nous forcerait à diviser l'équipe dès le début…
Capella s'arrête là, et c'est sa façon à elle de signaler qu'elle est ouverte aux avis de ses camarades. Cette mission lui aura appris, mine de rien, qu'il faut aussi savoir travailler en équipe quand on cherche à atteindre des objectifs imposants.
CENDRES
Invité
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Succès ! C'était sympathique d'écoper d'une réussite comme ça après son échec d'hier, surtout dans un environnement qui lui était si peu familier. Plus sympathique (?) aussi était de voir que le Renaud n'était pas si mauvais que ça. Définitivement un tout petit peu paternaliste sur les bords mais pas méchant : elle avait un peu rit en voyant son tour de magie, même. Bien sûr, un homme d'un tel rang social à beaucoup de masques selon les occasions. Et s'il était tôt pour penser que c'était un ignoble cannibale adorateur de la mort derrière les rideaux, elle ne comptait pas baisser sa garde si facilement. Elle engagea la conversation pour mieux le connaître, s'étant fait un petit personnage dans sa tête. Une jeune fille d'un village comme beaucoup en République, avec des parents aimants qui ont économisés pour son éducation et introduction en tant que servante assidue de la République. Gagnant son pain en oeuvrant pour la démocratie, comme tout bon Républicain à succès, elle cherchait maintenant des amitiés dans une ville sympa mais si gigantesque par rapport à son poli patelin. Et parce que Renaud était super sympa, bah, elle se disait pourquoi pas le voir ?
Ah, vous avez raison ! J'ai rejoint l'armée il y a deux ans. J'ai pris quelques jours de repos. Et quoi de mieux que visiter Justice ? C'est une ville à voir de ses propres yeux au moins une fois dans sa vie, je pense !
L'opposé des descriptions de son paternel, Renaud avait une personnalité sympathique, du type fier mais justifié, qui sait ce qu'il dit et offre des conseils efficaces, si honnêtes. Verzebel le trouvait bien sympathique ! Avenant, poli, l'écoutant parler. Un noble idéal, du type qui s'intéresse à la paysanne ou au paysan mais se mêle parfaitement à sa classe sociale. Une très jolie image mais une qu'elle ne voulait pas tout à fait croire, par peur de laisser sa sympathie naturelle déteindre sur son opinion. Renaud n'était pas Belami : l n'était pas un pauvre hère pris dans la tourmente mais une cible. Une cible qui perdrait peu en plus vu que le plan affecterait surtout son fou de père, tragiquement séparé de quelques bijoux, grigris et rubis. Nul doute que l'humeur du patriarche déteindra sur la maisonnée mais la famille De Clardomet n'était pas exposée à un danger grave comme beaucoup d'autres braves en dehors de ces murs.
Elle ne détestait pas Renaud ou ses soeurs parce qu'ils étaient nés riches. Et elle ne pensait pas que des kgs excédentaires sur un porte-monnaie indiquait que son propriétaire était moralement déficient. Et Belami aussi ne devait pas vraiment vivre dans la misère. Mais... voler aux riches était toujours moral, surtout s'ils ne comptaient pas se servir de l'argent pour des causes charitables. L'on pourrait la penser extrémiste mais, si ce n'était pas un peu suspicieux de faire ça, elle aurait pas mal parlé de Renaud à propos de la nécessité du peuple d'extraire la richesse des mains de ceux qui veulent la garder pour eux pour que tout le monde soit content. C'était déjà rare qu'elle parle de politique, vu qu'elle voulait être pote avec tout le monde. Vous en voyez, des gens qui se rapprochent après avoir parlé politique ?
Parlant plutôt de ses bouquins de chevaliers et de leurs messages importants puis d'une heure de rencontre -chic !-, Verzebel imposa une heure convenable : 21h. C'était suffisamment éloigné de minuit, l'heure d'arrivée de Belami, pour se donner du temps avant que Renaud ne la fasse évacuer, au cas où il serait toujours d'attaque pour une visite nocturne du fae mais assez tard pour que les deux jeunes gens aient réglés leurs affaires de la journée avant de se retrouver. Et ça permettait aussi à ses deux camarades d'avoir du temps pour leurs derniers préparatifs. Suffisait plus qu'a communiquer le tout. Et aussi quelques troublantes idées de la part de la rousse.
Au revoir, fit t-elle en partant, beaucoup plus silencieusement, lui offrant sa main au cas où. Je suis un peu plus discrète cette fois, vous voyez que j'apprends vite ! Les habituelles plaisanteries de derrière minute et pis s'en va. Baume au coeur d'une approche réussie combinée. Merci Capella pour la distraction ! La rose du jeune homme, elle la donna à une petite fille dans la rue une fois suffisamment éloignée. Qu'elle aille faire son propre tour de magie sur son amant précoce, qui sait.
Quand vint l'heure de croquer un bout, Verzebel se tailla le met cosmopolite d'un saucisson coincé entre deux tranches de pain et de l'eau, assise à un coin en écoutant ses camarades astucier de façons de faire pour infiltrer le manoir. Sa seule intervention fut non-verbale, observant Capella s'essuyer les doigts sur sa cuisse en silence et, après quelques secondes d'ébahissement, lui tendant une petite serviette de son sac, le regard insistant. Voleuses mais voleuses propres. C'était toujours bizarre pour Verzebel de se penser hors-la-loi mais l'évolution plutôt positive de la situation la rassurait sur ses chances de succès avec les filles. Et son statut de clé qui irait ouvrir les fenêtres et portes de l'intérieur, assez importante donc, lui caressait l'égo de façon mesurée, tel un chat complimenté par son propriétaire.
Seul bémol ? Elles savaient pas où était l'artéfact. Au crédit de Verzebel, même les chercheuses d'or vont plus loin que la première conversation avant de quémander le code secret du coffre-fort de papounet. Et si Capella faisait de bonnes observations, la rousse allait devoir en repose une autre, mâchouillant en silence et absorbant toute l'information avant de procéder.
Il me paraît du genre assidu, je pense que ça serait dommage de le sous-estimer en effet. Assumons qu'au mieux, j'égalise avec lui. Mieux vaut être prudentes sur chaque aspect, Elle avait eu raison de prétexter qu'elle était en "vacances" ici ou Renaud se serait aperçu de la supercherie bien assez tôt, en se rendant compte que la caserne était tristement dénuée de jolies rousses. J'ai pris 21h comme date de rendez-vous. Je pense qu'il n'aurait pas aimé plus tard s'il va rencontrer "Belami" à minuit et ça me donnera le temps de vous ouvrir la voie au possible. Peut-être même déterminer où se trouve les objets de valeur.
L'épéiste s'arrêta. Breuu ! Elle parlait bien comme une hors-la-loi. Il m'a eu l'air d'un homme intelligent, aussi. Différent de son père mais ça pourrait être sa... persona. Son masque. Fit-t'elle, posant sa main devant son visage comme pour enlever un masque. Les grands mots, ça fait plus adulte. Je serais seule chez les Clardomets. Il faudra être prudents si lui à des raisons de se sentir inquiet. Lui ou son père. Je ne pense pas avoir dit quoi que ce soit de suspicieux mais il pourrait m'avoir vu le suivre, dans la journée. Ce serait facile de me justifier sur ça mais... bon, la paranoïa, c'est aussi nécessaire que la respiration, dans ces gros milieux fortunés.
Invité
Invité
Les ferrets de Zeï
Tour 9
Soir 3 - 21h
Début du Casse
Après une journée à fignoler les préparatif, recompter leurs poisons et vérifier l'avancée du sévère rhume hivernal qui rampaient dans et autour de la propriété des Clardomet, les cartes de la curieuse hydre à trois tête étaient enfin prêtes à être entièrement déployées. Malgré elle, Verzebel s'était retrouvée à être la pierre angulaire de ce plan bien ficelé et pour que ses deux camarades puissent la rejoindre, il lui faudrait accéder à la chambre de Renaud... A moins qu'elles ne partent du jardin où qu'elle n'utilise quelques fioles de somnifères d'une façon plus exotique que ce que Nineveh avait prévu ?
La nuit froide était déjà tombée depuis plusieurs heures lorsque l'heure du rendez-vous sonna. Le quartier riche avait sombré dans un silence relatif. Le gel léchait les joues de tous ceux qui avaient l'imprudence de se glisser dehors. Sans les lumières que les notables accrochaient aux coin de leur propriété pour que leurs gardes personnels et les officiers en patrouille puissent plus facilement d'éventuels voleurs, on y aurait pas vu à trois pas, le ciel en parti caché par les hauts murs et les toits d'ardoise croulants sous la neige.
Le mur de pierre pâle, désormais familier, ne fut pas difficile à trouver. L'entrée principale était une grande grille en fer forgé sans motif particuliers. Juste derrière, un garde en faction enterré sous un nombre impressionnant de fourrures reniflait bruyamment à intervalle irrégulier. En voyant la toute belle qui se présentait pour voir l'héritier de la maison, le gaillard se leva et sa voix, quoi que bourrue, était un peu prise. Vu sa taille, même sans vraiment voir sa tête, il devait être au moins en partie drakyn ou oni, mais il était loin de respirer la santé.
Il ouvrit la porte sans faire d'histoire et indiqua à la jeune femme le chemin de gravier qui donnait sur la propriété elle-même un peu plus loin. Voir les plans était une chose, voir le somptueux manoir en était une autre. Flambant neuf, les pierres étaient presque aussi blanches que la neige qui se transformait ça et là en verglas dans le jardin labouré de pas. Les toitures bleutées ne portaient pas la moindre trace blanche, soigneusement déblayés et entretenu quotidiennement. Trois cheminées fumaient paisiblement. Une rangée de lanternes enchantées flottaient autour du chemin principal et le cadrant de la porte taillée dans un magnifique bois aux reflets rouges était gravé de façon à rappeler les tympan d'églises shoumeïennes.
Peu importe la façon dont le garde s'y était pris, il avait du prévenir de l'arrivée de la jeune femme car un grand homme aux courts cheveux blancs et aux petites lunettes rondes était sorti sur le perron à son approche. Portant une livré de serviteur parfaitement ajustée et de gants d'un blanc immaculé, l'homme ne portait pas non plus le moindre manteau ni la moindre fourrure et rien dans son allure ne laissait penser qu'il pouvait avoir froid.
Lorsque Verzebel fut à portée, il s'inclina respectueusement et ses yeux bleu-de-glace se fixèrent dans ceux de la jeune femme.
- Bonsoir. Veuillez excuser mon manque de savoir vivre, le jeune maître ne m'a pas confier votre nom. Si vous voulez bien me suivre, étant donnée la température, il vous propose de le rejoindre à l'intérieur.
Le hall aux grand escaliers offrait une vue dégagée sur les armoiries familiale et on distinguait tant de porte que cela laissait présager de la fourmilière que cela pouvait être. Le grand homme vêtu de sombre précéda la visiteuse sans hésitation et la mena tout simplement jusqu'à la grande porte peinte de la salle de bal à laquelle il frappa.
- Monsieur. " s'inclina-t-il en passant le seuil après y avoir été invité. " Votre invité.
Il s'effaça pour laisser Verzebel entrer. Le parquet ciré ne laissait pas la moindre aspérité où de mauvais danseurs auraient pu se prendre les pieds. Quelques traces étaient à peine visible, surement l'emplacement de tables ou autres mobiliers. Ce soir, tous les meubles avaient été repoussés contre les murs. Au milieu, un jeune homme blond comme les blé, une épée dans une main et l'autre gracieusement calée au creux du dos, faisait face à son valet lui aussi armé, l'elfe aux longs cheveux blanc qui le suivait la veille.
Interrompus visiblement dans un combat d'entrainement, il se tourna d'un pas dansant vers la porte pour accueillir Verzebel d'un sourire.
- Parfait ! Tu peux disposer Nicolas. Heureux de vous voir ici. " il s'inclina légèrement et rengaina son arme. Son valet, derrière, en fit de même et s'éclipsa sans dire un mot. " Heureux de vous voir ici. J'espère que ça n'a pas été trop difficile à trouver et que le garde s'est montré courtois ? Comment s'est passée votre journée.
HRP
Verzebel est dans la place !
Renaud est aussi partant pour discuter un peu que pour commencer par quelques passes d'armes. Il sera réticent à te faire visiter de suite, mais après quelques passes il n'y verra aucun inconvénient. Si tu as besoin d'un passage à 4 mains pour voir comment l'entretien évolue je suis à ta disposition.
Pour les deux autres, je vous laisse vous mettre en planque où vous le souhaitez.
CENDRES
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