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  • Mer 12 Avr - 10:43
    Les ferrets de Zeï
    Tour 12


    00h10 - Toit


    Trois ombres se faufilent sur le toit de la demeure des Clardomet à la lueur de la lune... Ou de ce qui aurait du être la Lune s'il y avait eu moins de nuages. Pas la moindre lumière ne vient vous aider depuis le rez-de-chaussé de la bâtisse. Quelques lueurs rougeoyantes vous laissent deviner la présence de feu mourant derrière les fenêtres des chambres, mais en dessous, tout est éteint. Les ardoises bleutées suffisamment solides pour soutenir le poids de la sirène pour peu qu'elle fasse attention sont retenues par le gel et ne firent pas même mine de glisser les unes sur les autres. Le vent froid chargé de l'humidité du lac Rebirth vient vous caresser le visage. La progression se fait sans encombre

    Vision nocturne de Capella:

    Vous arrivez du côté de la chambre de maître, jouxtant la cheminée principale qui vous surplombe. L'odeur de feu de bois vous entoure et les volutes qui s'échappe du large conduit emporte également un parfum de jus de viande et de cuisine. Hélas, ce fichu vent les rabat aussi de votre côté. La fumée vous pique les yeux et vous gratte la gorge. Attention à ne pas tousser...



    00h15 - Chambre de maître

    La fenêtre s'ouvre sans heurt grâce à la dextérité de la magicienne du groupe et les gonds bien entretenus ne produisent pas le moindre bruit. Dans le lit bien trop grand, une montagne de couverture fourrée monte et descend au rythme d'une respiration lente et régulière sans le moindre ronflement. Seul son visage gras dépasse de son cocon de tissus. Il semble dormir profondément. Un feu encore bien nourrit danse dans l'âtre en face du lit et s'agite sous le courant d'air froid qui vient de la fenêtre ouverte. Mis à part lui, aucune lumière n'est allumée ici. Deux grandes armoires ouvragées débordent de tenues luxuaires et sur un meuble bas une cassette entouré de huit figurines rappelant les titans contient un nombre impressionnant de bijoux en tout genre. Une petite porte conduit vers une salle de bain fournie, embaumant les parfums et les huiles de corps.

    Mais finalement, le tout est assez classique pour une chambre. Aucun document important, aucune œuvre d'art shoumeïenne n'est visible. Vu le peu d'objets personnels et l'absence de livre ou d'objet pouvant servir à des hobbies, vous devinez qu'il ne passe pas beaucoup de temps dans sa chambre.

    Chose étrange, malgré le feu qui rôti trois buches avec enthousiasme et que la fenêtre était solidement fermée tout comme les volets, vous trouvez toutes les trois la pièce curieusement fraiche.

    CENDRES
    Invité
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  • Mer 12 Avr - 17:59
    Par les dieux, les vrais comme les faux, qu’il fait froid ! Nineveh aurait loué du matériel d’alpinisme si elle avait su qu’elle aurait à grimper et surtout, elle aurait demandée des moufles. Un « snif » discret peut se faire entendre alors qu’elle grimpe, entre un crochetage et une ouverture de fenêtre, l’elfe s’essuie le nez dans son écharpe, manifestement incommodée par les humeurs de son pif. Sans compter les effluves qui piquent le nez, enfin, ça part du principe que l’elfe peut les supporter et manifestement, ses marines ont décidé de faire bloc avec le froid. La médecin ignore bon gré, mal gré, la fumée et est la première sur le rebord de la fenêtre.
    Encore une fois en se glissant dans la pièce : il fait froid.
    Dans une répétition mentale qui commence à devenir agaçante même pour la propriétaire de l’esprit en question : par les dieux ! Elle a découpé des cadavres et déterré des corps par des températures plus chaudes, ils veulent transformer la baraque en morgue géante ? En essuyant de nouveau son nez qui en fait des siennes, Nineveh plante deux aiguilles tranquillisantes dans la gorge d’Albin, pile à hauteur de l’artère carotide. Aller simple pour le cerveau et le système nerveux, il va dormir comme un bébé pour quelques temps. Une fois assommé pour de bon, l’elfe récupère par télékinésie ses armes et les range dans une sacoche pour aiguilles usagées.

    En voyant les bijoux…

    Nineveh reste une personne simple : elle voit de jolies pierres, elle valide.
    Elle embarque les parures, les bagues et tout ce qui a de la valeur. Pour les besoins de la mission seulement, afin de faire passer ça pour un vol, bien évidemment. Reste à savoir ce qu’elle fera de toute cette camelote une fois la mission passée.

    Cette fois-ci, l’elfe retient les leçons du passé et une fois que tout le monde est à l’intérieur, elle referme derrière elle. De sorte à ne pas attirer l’attention avec un courant d’air, en laissant la fenêtre déverrouillée néanmoins.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 15 Avr - 16:27
    La mercenaire déplace son poids avec minutie, et concentre tour à tour son attention sur les tuiles où elle pose les pieds, sur la sécurité de Nineveh et de Verzebel, et sur ce qu'elle peut voir du jardin depuis sa position. Son itinéraire est maîtrisé, les deux femmes ont l'air de tenir bon, et dehors… il n'y a plus de garde. Tous malades ? Au loin, des figures humanoïdes quittent le domaine. La conclusion la plus logique à tirer de ces deux observations est que le menu fretin rentre chez lui pour la nuit, mais cela semble étrange pour une famille aussi riche de congédier ainsi leur personnel quotidiennement. Capella décide de garder ce questionnement dans un coin de sa tête, et de d'abord se concentrer sur la suite des événements.

    Alors qu'elle se prépare mentalement à pénétrer la chambre d'Albin, dont elles se rapprochent de plus en plus, la fumée de la cheminée vient lui gratter les muqueuses. Et si elle avait plus de facilité que l'elfe à supporter le froid, en revanche, la sirène n'était absolument pas habituée à ce genre de sensations sèches qui vient submerger ses voies respiratoires. Incapable de retenir une quinte de toux autrement, elle bloque sa respiration et reste en apnée jusqu'à ce qu'elle entre par la fenêtre à son tour. Autant vous dire que la première chose qu'elle fait une fois arrivée dans la chambre est d'inspirer un grand coup.

    L'air est presque aussi froid que dehors. Elle passe la main près du feu pour vérifier qu'il est bien chaud et que ce n'est pas une illusion, et se sent un peu bête en observant que non. Après tout, comment un faux feu aurait-il produit une fumée aussi âcre ? Capella continue d'observer le patriarche ronflant après que Nineveh ait récupéré ses aiguilles : il a quand même beaucoup de couvertures, ce gros bonhomme. Comme si ce froid était habituel à l'intérieur. A ce stade, ce n'est plus simplement étrange, mais carrément suspect. Mais à défaut d'avoir plus d'éléments pour étayer ses suspicions, la mercenaire les garde pour elle - pour l'instant.

    Avec minutie, prenant garde à replacer chaque chose inintéressante à son emplacement originel, elle fouille la chambre. Après en avoir fait un tour sommaire, elle arrive à la même conclusion que ses camarades : rien d'intéressant ici non plus. Il va donc falloir descendre au rez-de-chaussée. Au moins, elles seront plus proches des sorties pour repartir…

    - Nineveh, tu penses avoir encore assez d'aiguilles pour combien d'adultes, environ ?

    Capella se rapproche de la porte qui relie la chambre du maître de maison au couloir, et s'adresse ensuite à ses deux camarades.

    - Pour atteindre la bibliothèque puis le bureau, on va devoir passer par l'intérieur. Tu resteras en retrait. Je peux encore utiliser mon invisibilité pour une bonne demi-heure… Verzebel, si on te voit, toi tu peux juste balancer un prétexte à la con et on te laissera tranquille, t'es une invitée. Tu dis que tu descends parce que t'as un p'tit creux ou que tu cherches une boucle d'oreille que t'as fait tomber, puis ça devrait aller.

    Oui, pour changer, Capella part du principe que les gens qui vivent ici sont débiles. Elle attend le feu vert de ses camarades avant d'ouvrir la porte. C'est maintenant qu'il va falloir faire particulièrement attention. Si le froid ambiant est la seule curiosité qui les attend dans le domaine endormi, elles auront bien de la chance.

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 15 Avr - 19:06
    Les ferrets de Zeï
    Tour 13


    00h20 - RdC


    En ressortant de la chambre de maître, les trois ombres se glissent dans l'escalier principal pour descendre. L'accès large permet facilement de voir ce qui se trouve en bas et en l’occurrence, il s'agit d'un impressionnant rien du tout. Le sentiment d'urgence qui pouvait existé dans la chambre de Renaud ou la chapelle a fait place à une absence de bruit. Une absence de mouvement. Une absence de lumière. Une absence de toute présence à tel point que l'étage inférieur semble abandonné.

    Seuls les pas des trois aventurières sur le tapis épais qui pare l'escalier chuintent discrètement dans l'atmosphère froide... Curieusement froide. Lorsqu'elles atteignent le parquet du rez-de-chaussée, une buée se forme devant leur bouche à chaque expiration. Et ça, Verzebel peut être sûre que ce n'est pas normal. Quelques minutes plus tôt, elle parcourais encore les salles et les couloirs au bras de Renaud. Tout semblait alors accueillant. Les feux réchauffaient l'endroit. les lumières restaient allumées à la convenance du maître des lieux et l'impression d'une certaine présence chaleureuse, entretenue par les serviteurs, rendait le lieu agréable. Rien de tout ça n'aurait pu être deviné à voir l'endroit à présent.

    Vous trouvez sans problème la bibliothèque... Qui, elle, est restée allumée. Le feu est éteint mais des Lumicites sont accrochées aux murs, allongeant les ombres à vos pieds. Les étagères qui montent jusqu'au plafond vous laissent une vue peu dégagée mais la porte du bureau d'Albin est toujours bien visible et verrouillée. Les livres se comptent par dizaines, peut-être par centaines, certains écornés ou brulés d'autres neufs. Tous aussi riche que les tapis qui embellissent le sol. Une grande fenêtre donnant sur le jardin fait également entrer un peu de la lueur extérieur, celle du ciel terne mêlé des multiples points lumineux de la ville alentour.


    Alors que vous vous atteignez vers la porte du bureau, dans le silence toujours plus assourdissant du lieu, celle qui se trouve le plus en arrière sent quelque chose de glacial se refermer sur sa cheville. Ce n'est pas seulement comme si de la glace la touchait, mais bien une brûlure froide qui transperce son pied. Un coup d’œil et elle découvrira qu'il s'agit d'une main. La main de sa propre ombre qui se décolle du parquet en prenant forme et épaisseur, se gonflant d'une étrange couleur bleue nuit... Tout comme celles de ses deux camarades.





    HRP

    Vous voilà face à trois ombres tangibles et glaçantes qui ont votre forme, armes comprises (sauf les armes de jeu style couteau ou flêchettes de Nine). Elles sont vives et leur contact gèle au touché. Elles sont aussi dotées d'une grande force physique qui peut vous broyer un membre si vous les laisser vous agripper. Elles cherchent à vous attraper et à vous immobiliser par tous les moyens.

    Celle qui s'est fait attraper la cheville ne pourra plus sentir ni bougé son pied pour quelques instants ( durée à votre discrétion ).

    Avant que les trois ombres ne soient pleinement sorties du plancher, vous avez encore une quinzaines de secondes.


    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 15 Avr - 20:06
    Nineveh cherche dans ses poches un mouchoir pour son nez qui fait des siennes et d’un reniflement à l’autre, elle suit le groupe d’un air un brin renfrognée, incommodée par les températures bosses. En particulier quand l’envie de se moucher devient forte et qu’elle renifle bruyamment avant d’inspirer un air froid, désagréable, glacé. La brume qui se forme à chacune de ses expirations est une énième preuve qu’il fait trop froid pour son propre bien. Manifestement, il y a un sortilège à l’œuvre et si la médecin ne dit rien, elle reste sur ses gardes. Quant à savoir s’il s’agit d’une paranoïa mal placée ou ailleurs sur le spectre, d’un agacement manifeste à avoir le nez qui coule comme l’alcool dans un bar, l’elfe ne saurait y répondre. En tout cas, elle continue avec une agressivité dans le regard qui ne présage rien de bon pour le dîner en rentrant.

    Oh oui, elle va se tailler avec les bijoux et le reste du groupe. Puis quand elles s’échoueront dans une auberge, elle prendra un bain bien chaud avec des huiles essentielles et du savon, avec de l’eau bien chaude quitte à tyranniser la servante pour avoir l’impression d’être un homard à la nage. Ensuite, repas de reine, puis coma dans un lit bien chaud près de l’âtre. Ah oui, aussi, dès qu’elle sera hors de danger : se moucher un bon coup. Deux fois même.

    En rentrant dans la bibliothèque, elle devrait s’émerveiller de tous les livres qui sont là, mais en toute honnêteté, l’elfe a bu le calice jusqu’à la lie et elle est blasée. Elle remarque à peine les ombres qui se déplacent derrière elle et alors qu’elle allait s’apprêter à renifler une énième fois durant ce casse. Parce que l’envie d’éternuer, elle vient fort et…

    Une main, autour de sa cheville, brûlure froide.

    « Mh ! » D’un grognement surpris qui a perdu en hargne, Nineveh se retourne pour découvrir sa propre ombre en train de se matérialiser en un clone et… « ATCHA ! » Elle éternue et manque d’éclabousser son double.

    Pourtant, à la lueur des lumicites, la médecin comprend que tous les serments du monde et toutes les règles des textes de lois ne la sauveront pas des ombres qui se matérialisent à l’effigie de leur commando de trois.
    Dans un réflexe purement reptilien, l’elfe qui a titubé en arrière plus qu’elle n’a reculée, ouvre sa besace et utilise sa télékinésie pour arroser son double. Les aiguilles empoisonnées et les bijoux d’Albin fendent l’air à toute vitesse pour plomber (cuivrer et argenter peut-être ?) la Nineveh d’ombre qui sort du mur.
    Elle a un reniflement et l’espace d’un instant, jurerait que son double fait de même s’il survit aux objets lancés sur elle.

    « Les filles ? On a un pépin. »
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Lun 17 Avr - 4:12
    Le rez-de-chaussée est bien trop calme, et tout aussi froid. La sirène se rassure en se disant que c'est probablement parce que tout le monde est parti dormir, et que la maison est mal isolée, même si elle n'y croit pas vraiment. Elles atteignent la bibliothèque sans croiser qui que soit, puis la porte du bureau… et un grognement féminin attire son attention alors qu'elle tendait la main vers la poignée.

    Capella fait volte-face, et son regard paniqué bondit entre ses camarades, et les ombres qui sont en train de les rejoindre. Un dispositif de sécurité, ou un piège qui les attendait. Dans tous les cas, la seule présence de ces "doubles" signifie qu'elles ont été repérées ou qu'elles le seront incessamment sous peu. Mitigée entre la surprise et le blasphème (ce ne sont pas les Ombres qu'elle vénère !), la mercenaire dégaine son épée et cherche rapidement quelque chose autour d'elle pour au moins ralentir les ennemies qui sont en train de les rejoindre.

    - C'est de l'ombregivre ?! Les laissez pas vous toucher !

    Evidemment, pas le moindre feu à portée de main… Bon, eh bien, tant pis pour le bruit. Elle recule vers une étagère, et alors que son propre double tourne lentement sa tête émergeante vers elle, frappe le meuble avec toute la force de sa jambe. Les livres s'écroulent, puis le meuble tombe lentement dans un grincement suivit d'un fracas retentissant sur la silhouette.

    La sirène fait quelques pas en arrière, adoptant une posture défensive avec son arme, pour voir si son choix a ralenti en quoique ce soit l'Ombre artificielle. Elle pourrait chanter, mais si c'est vraiment des créatures d'ombregivre, son pouvoir ne marchera sûrement pas. Reste la pétrification qui pourrait leur faire gagner du temps, si elle arrive à s'accaparer le regard d'une de leurs ennemies spectrales… enfin, peut-être ?

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mar 18 Avr - 4:45
    La maison paraissait calme mais Verzebel s'imaginait qu'elle le paraissait presque... trop, en voyant comment tout semblait un peu plus froid. Un peu plus sombre, même. Est-ce qu'elles avaient été repérées ? Est-ce que ça avait été un piège depuis le début ? L'instant suivant ne vint pas apporter plus de précisions à ses questions, parce que ça aurait pu être un piège au préalable autant qu'une intervention immédiate et malicieuse. Qui savait ? Pas elle, elle ne comprenait vraiment pas du tout la magie, bleh. Et elle était juste frustrée de voir une attaque venir alors qu'elles allaient vers la troisième et dernière planque "évidente" d'artéfact. Plus loin, ça allait devenir un jeu de devinette qu'elle n'était pas sûre de pouvoir gagner si confortablement.

    Mais bon, peut-être que ces défenses étaient là parce qu'elles s'approchaient de leur but ? Dur à dire.

    On pourrait passer en force pendant qu'elles sortent du sol, non ? Mauvaise idée, elle se dit. Ce n'était sans doute pas le seul piège sur le chemin, après tout. Et foncer en avant pourrait les exposer à plus. Un à la fois, donc, et elle n'avait aucune idée de comment les affronter. Une ombre, ça ne se tape pas. Et elle ne pensait pas vaincre celle-là avec le pouvoir de l'introspection non plus ! Que faire ? Elles voyaient ses co-équpières se contenter de lancer des objets et elle se disait qu'il devait y avoir un peu plus que ça à disposition d'un côté, non ? Enfin bon, peut-être que ça voulait dire que c'était simple.

    Je vais t'aider avec ça ! Consciente qu'elle utilisait des générations de connaissance et de ressource comme bête arme contre le mal. Ombregivre! Heuu, ça marche, le feu ? Il faut trouver de quoi faire du feu, je pense !

    Bam, le fracas d'une grosse étagère qui tombe, plus vite que le coup de pied de Capella aussi, le bénéfice de la force avancée, quoi. Mais ça ne serait que bête distraction si jamais elles ne trouvaient pas de quoi régler le problème !
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Jeu 20 Avr - 17:49
    Les ferrets de Zeï
    Tour 14


    00h22 - Bibliothèque


    La nineveh d'ombre s'était arrêtée net, repoussée par les aiguillon et la verroterie qu'on lui avait envoyé. Chaque impact s'enfonçait profondément dans son corps, y créant un creu, puis un autre et un autre alors que l'ombre tentait de se reformer autour en un processus visuel étrangement gelatineux. Mais les bijoux s'abattaient trop rapidement. L'un d'eux la traversa de part en part et fila s'enfoncer dans le mur de l'autre côté de la pièce alors que la créature, déséquilibrée, tombait à la renverse. Le poison ne la gênait pas, mais son buste troué et déformé ne lui permettait pas de se relever. A terre, elle tentant maladroitement de se contortionner pour ramper vers sa cible, mais la distance lui laissait plusieurs dizaines de secondes de répis.

    Le fracas de l'étagère tombant sur le plancher fait vibrer le sol et les murs. La Capella d'ombre, plaqué au sol, se débattait bien inutilement, son épée à la main, clouée par le poids du bois brute. Tangible, elle était toujours visible... Et le bois devenait rapidement froid. Il lui faudrait quelques minutes pour se changer doucement en bloc de glace comme il fallait de longues minutes à la créature d'ombre pour s'étirer et écraser peu à peu l'étagère jusqu'à ce qu'elle éclate en écharde gelé, comme une simple coquille de noix.

    L'Ombre de Verzebel, elle, avait dégainée d'un mouvement ample et souple. Une crinière de nuit ondulait autour de sa tête dépourvue de visage, sans que le moindre courant d'air ne soit perceptible. D'un bond, elle se retrouva perchée sur l'étagère renversée. Loin d'avoir la vitesse ou la précision de la guerrière dont elle était issue, l'ombre n'en avait pas non plus les points faibles. Coeur, tête ou reste du corps, aucun point ne semblait vital. Elle sauta de son perchoir pour fondre sur les deux femmes qui l'avaient renversé, cherchant à les saisir, à les entourer, à les bloquer. Son épée gelant ce qu'elle touchait à chaque impact, sa main libre était aussi dangereuse que la forme de lame qui prenait place au bout de son autre bras. Elle ne produisait pas un son.



    HRP

    Concernant le feu :
    L'âtre est éteint et la lumière est dispensée par des pierres brillantes. Il y a par contre un allume feu magique posé contre la cheminée (une sorte de petit sceptre qu'il suffit de prendre en main pour qu'il fasse une flamme à son extrêmité et qui redevient inerte dès qu'on ne le touche plus)

    Concernant la porte :
    Elle est fermée à clef mais Nineveh peut l'ouvrir sans problème en deux secondes vu son entrainement des jours précédents.

    Concernant les ombres :
    Leur contact est douloureux et un contact prolongé peu vous blessé très sérieusement
    L'ombre de Nineveh se régénère doucement, les aiguilles et les bijoux sont soient dans son corps, soit gelé à sa surface. Tant qu'elle n'est pas régénérée, elle peut être manipuler ou bloquer sans soucis. Sinon elle continue à avancer vers Nine pour la congeler
    L'ombre de Capella est hors jeu
    L'ombre de Verze est en pleine possession de ses moyens et au niveau de l'étagère tombée donc pour l'écraser, il faudrait que vous l'attiriez plus loin dans la pièce pour la piéger. Il est possible de la combattre pour l'empêcher d'agir.

    Bien sûr si vous avez d'autres idées, n'hésitez pas à les essayer.

    Bonne chance !


    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Ven 21 Avr - 23:23
    Victoire partielle pour Nineveh qui voit avec joie que ses projectiles ont déchirée sa cible de part en part, même si elle se reforme déjà et essaie tant bien que mal de ramper vers l’elfe qui a un pas en arrière. Non, ce n’est pas le bon moment pour continuer de l’enfoncer. La médecin récupère ses appuis et jette un coup d’œil à ses camarades : vivante et alerte, vivante mais galère contre son double.
    Ce sont peut-être les réflexes de toubib qui reviennent en force, mais l’elfe se met à donner des ordres sans réfléchir.

    « Cap’, aide là, je vais récupérer le feu. »

    Une seconde plus tard, la médecin se retrouve avec l’allume feu magique entre les mains et un livre qui commence à flamber. Le parchemin s’embrase et la télékinésie de Nineveh fait le reste : elle en récupère quelques-uns avant de les balancer par la force de son esprit sur son double d’ombregivre pour le faire fondre.
    Tandis que Capella et Verzebel luttent toujours contre leurs clones magiques, l’elfe récupère un autre bouquin pour continuer ses attaques, cette fois-ci contre les homologues ténébreux et glacés de ses comparses.

    « Cap’, remonte tes chaussettes ! » Avant de balancer un livre-molotov sur l’agresseur de la sirène.

    D’abord neutraliser la menace, ensuite, ouvrir la serrure. De toute manière la bibliothèque est le dernier endroit où ils n’ont pas fouillé. Si ce n’est pas dans la chapelle, ni la chambre d’Albin, c’est très probablement ici que se trouve les pierres recherchées par leur mystérieuse commanditaire…
    Comment s’appelle-t-elle déjà ? Difficile à dire, Nineveh n’ignore pas qu’elles ont un ami commun, mais elle a du mal à se souvenir de son nom. Comme si… Comme si le destin ne voulait pas qu’elle se souvienne d’elle.
    Baste, il y a plus urgent.
    Livre, feu, nouveau projectile incandescent sur la menace la plus proche.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 23 Avr - 20:09
    Capella regarde avec dédain son double qui éclate. Une copie n'égalera jamais l'originale, et si ces ombres étaient dotées de conscience, elles n'auraient pas osé prendre leurs formes - encore moins la sienne, pense l'arrogante sirène. Elle ne se fait pas prier et bondit sur l'ombre de Verzebel dès que l'ordre est prononcé, assénant d'abord un coup de fouet pour s'annoncer avant de bloquer sa lame avec son épée.

    La force brute n'est pas son point fort, mais ce n'est pas sa faiblesse non plus. Il faut bien savoir se battre sans magie aussi, et sur ce point, elle n'est pas en reste. Elle frappe avec son fouet le bras armé de la fausse humaine, et le cuir de l'arme s'emmêle et gèle autour de ce dernier. La glace gagne lentement du terrain sur son arme, et le manche du fouet est déjà froid : qu'importe, Capella n'a pas fini sa manœuvre pour laisser une ouverture à la guerrière du groupe. Sans lâcher prise, sans quitter l'épée de glace avec son épée de fer, elle fait une pirouette en avant. Le bras du double de Verzebel est maintenant tordu en arrière par la gravité, et maintenu en place par la sirène. Eut-elle été organique, la douleur aurait suffi à l'affaiblir, mais ce n'est malheureusement pas un avantage qui entre en jeu dans ce combat-ci.

    Dans cette position, la mercenaire laisse toute la place à la justicière de prendre les choses en main à son tour. Elle ne pourra cependant pas la maintenir bien longtemps : après un peu plus d'une minute, le givre commence à atteindre le pommeau et le manche de ses armes, et Capella relâche son emprise. A peu près au même moment où Nineveh l'interpelle sur ses… chaussettes ? Elle bondit en arrière par réflexe, et lui répond sur un ton sincèrement perturbé, qui tranche avec l'urgence de la situation :

    - C'est quoi cette histoire de chaussettes ?!

    Sûrement une expression de surfacien, mais dans le doute, elle préfère demander. Un livre enflammé vient lui répondre, et Capella fait un nouveau pas en arrière, restant en alerte au cas où l'inventivité du médecin ne suffirait pas à neutraliser complètement les deux ennemies toujours en jeu.

    Avec tout ce boucan, elles auraient dû attirer au moins un ou deux résidents du domaine, non ? A moins que leur dernier adversaire ne se cache dans le bureau…

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mar 25 Avr - 19:44
    Verzebel grimaça un peu en voyant l'aise avec laquelle son clone s'était dépêtrée mais, d'un côté, ça faisait du sens : elle aurait tout aussi facilement pu couper l'objet en deux ou alors passer au travers par sa seule force brute. Pour cette raison, Verzebel avait été préparée assez tôt à ce que son attaque échoue. Et quand sa suspicion devint réalité, elle leva son épée, prête à devoir se défendre. Si son ombre était bien comme elle, alors elle allait devoir attirer son attention pour éviter que Nineveh ou Capella ne finissent fauchées. Bon, encore, elle semblait plus... lente et moins précise, maigre consolation vu le danger qu'elle représentait, et les standards utilisés en comparaison. Elle pourrait très bien être assez rapide pour faire des dégâts !

    Reculant rapidement, Verzebel esquiva un coup mais vit ses alliées se débarrasser rapidement de leurs ennemies/ombres désincarnées, leurs morts semblant heureusement ne pas blesser leurs "propriétaires". Capella vint même très rapidement l'assister. Verzebel grimaça en la voyant bloquer son épée avec la sienne : y aurait t-il eu plus de force dans le coup, son épée aurait été brisée. Et sa manieuse avec. Mais heureusement, elle bloqua, même, elle utilisa du manque de force relative de l'ombre pour la capturer avec son fouet, enroulant son bras avec l'arme, en dépit de la glace qui commençait à geler l'arme. Un pari audacieux, surprenant de la part de quelqu'un que Verzebel avait confondue avec une opportuniste limite lâche.

    Bon travail Capella ! Fit t-elle, utilisant de cet avantage pour frapper son ennemi. Si elle pouvait s'avancer un peu, cette ombre ne mourrait pas en quelques coups d'épées: elle était que création magique, sans sang ni organe, et donc Verzebel décida de faire du zèle, lançant son épée plusieurs fois en avant pour oblitérer l'ectoplasme. Et elle garda son épée droite, exploitant au mieux l'avantage offert à elle par Capella, tentant de creuser des cratères sur le corps de jais de l'ombre. Et quand Nineveh lança un projectile enflammé, Verzebel le perça de la point de son épée d'une vivacité surnaturelle, poignardant le cou de la chose avec sa.. chaussette enflammée ? Ah, c'était ça que Capella avait dû sacrifiier;

    bon bah elle était en feu alors ça ne fera pas trop de mal à ce point.
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  • Mer 26 Avr - 13:03
    Les ferrets de Zeï
    Tour 15


    00h25 - Bureau


    Les ombres reculaient et s'abimaient à la chaleur des livres. Délitées jusqu'à en perdre toute consistance, les objets qu'elles contenaient tombaient peu à peu sur le sol en claquements secs alors que les formes se tortillent tout en retournant au néant. Les livres répandus au sol par la chute de la bibliothèque sur l'ombre de Capella commençaient rapidement à fumer lorsque la porte que Nineveh avait rejoint s'ouvre dans un cliquetis de serrure. Elle n'était pas bien difficile à crocheter, l'homme n'attendant clairement de ses serviteurs qu'ils soient des as du cambriolage.

    Derrière la porte se dévoile un bureau plutôt spartiate en comparaison des dorures et des œuvres de la grande salle. Tout en longueur, une grande fenêtre aux volets fermés en clôture l’extrémité, derrière un imposant bureau en bois. Tout le mur de droite est couvert d'étagères et d'alcôves contenant visiblement des documents manuscrits, reliés ou non. Du côté gauche, des meubles bas et des mannequins grossiers soutiennent plusieurs parures. Une armure d'homme, trop grande pour un simple humain, frappée aux armoiries de la famille. Une sculpture à moitié détruite et, sur le bureau, un présentoir en velours noir soutenant le poids d'une rivière de saphir. Juste à côté, une note rapide a été laissée.

    Je crains pour ceci. Nicolas, veille à ce qu'il ne soit pas volé.

    Plus bas sur la même page, une écriture différente et soignée ajoute également une phrase.

    J'espère que vous en serez satisfait, Monsieur.

    C'est bien le collier dessiné au dos du plan du manoir, mais plusieurs pierres et chaines y ont été ajoutées, le rendant encore plus somptueux.

    Soudain, derrière le volet, un piaillement de douleur aiguë suivi de râleries à voix basse se font entendre, puis plus rien. Quelques instants plus tard, un lourd chaos de sabots contre le pavé suivent, loin à l'extérieur alors que dans la bibliothèque, la fumée se fait de plus en plus dense et les flammes diminues sous l'effet d'un froid de plus en plus mordant et humide. Une brume sombre semble écraser le départ de feu.

    CENDRES
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    Anonymous
  • Mer 26 Avr - 17:24
    Nineveh ouvre la porte et dans le bureau, en marge de la grande armure cérémonielle, des manuscrits, des livres et grimoires, trônant sur le bureau, c’est l’objet de leur convoitise. Si l’agitation de la bibliothèque n’a pas manqué de réveiller la maisonnée, nul doute que le chaos laissé dans le reste de la maison suffira. L’elfe amène le collier à elle et le prend en main : objet, acquis.
    Maintenant ?
    Fuir et pourtant…

    « Je l’ai ! Je l’ai ! J’ai les bijoux ! » Proclame fièrement l’elfe dans un craquement de voix qui trahit le stress mêle à l’excitation. « Il faut qu’on sorte. » Déclare la médecin en bourrant le bijou dans une poche pectorale, là où elle sentira toujours la précieuse babiole contre sa poitrine.

    Et en effet, dans les jardins, c’est une voix féminine qui se plaint de tout le tapage dans la bibliothèque. Dans le jardin ? Depuis quand quelqu’un rôderait dans le jardin à cette heure-là. Sans chercher à comprendre et pressentant que sortir par la bibliothèque est compromis, la faute à l’ombregivre et aux créatures qui y rôdent, l’elfe fait signe aux autres de venir dans le bureau.
    Elle ouvre les volets.

    Si la voie est libre, l’elfe sera la première à sauter dans le jardin, direction une sortie pour éviter d’avoir à justifier de tout ce bazar. S’il y a de l’activité clairement hostile, elle reculera en quête d’une arme : une chose est sûr, il est beaucoup trop tard pour reculer et la suite va être musclée.
    D’un geste qui devient familier, Nineveh tapote sa sacoche à aiguilles empoisonnées, se demandant combien il lui en reste.
    Quelque chose lui dit qu’elle va devoir esquinter du monde pour se mettre à l’abri.

    « Les filles ? » Demande-t-elle en se retournant vers Capella et Verzebel, inquiète pour l’état de santé de ses partenaires et surtout, si elles s’en sortent avec leurs clones.
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  • Ven 28 Avr - 8:28
    Capella s'éclaircit la gorge aussi discrètement que possible, une fois, deux fois, six fois, pour finalement céder à la quinte de toux. Elles peuvent profiter de cet instant de répit pour accéder au bureau, mais bon sang, qu'est-ce qu'il pue, ce répit ! Elle lance un regard en direction de l'humaine, et lui rend son compliment - pas par politesse, mais bien parce qu'elle est tout aussi satisfaite de ses interventions jusque là.

    - Tu t'en sors pas trop mal non plus.

    La sirène s'engouffre dans le bureau dès que possible, et après que Verzebel soit passée, elle ferme la porte derrière elles, pour éviter que trop de fumée ne s'accumule dans la pièce qu'elles viennent d'attendre. Il n'y a pas de piège apparent ou immédiat… mais ce serait naïf de penser que les obstacles s'arrêteront là. Tout en arpentant la pièce, Capella attrape deux livres avec des jolies reliures un peu dorées qu'elle met dans sa sacoche, et quelques parures qu'elle enroule autour de ses bras. Autant qu'elles se servent un peu partout.

    - Bien joué. Maintenant, on se casse d'ici.

    Du bruit dehors. La fenêtre lui apparaît aussi comme la meilleure issue, mais ce ne sera pas la plus tranquille. Elle regarde Verzebel, puis Nineveh, et dégaine ses armes.

    - On va sortir en force. Plus on reste longtemps, plus on est en désavantage. Il me reste un peu de mana, je peux nous couvrir en chantant, mais vous serez affectées aussi, et il faut pas que je sois interrompue. Mais si on arrive à faire une ligne droite jusqu'au muret, ça devrait le faire, non ?

    CENDRES
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    Anonymous
  • Sam 29 Avr - 14:01
    La situation se passait aussi bien que pouvait, vu le chaos ambiant. Les ombres vaincues, Verzebel s'avança avec la conviction que tout se passait aussi possible que possible dans le meilleur des mondes, au lieu d'être sûre et certaine que les fills allaient mourir de façon absolument horrible dans quelques secondes. Mais bon, qu'est-ce qui pouvait les attendre de si mauvais que ça ? S'attendant à voir un servant ninja leur bondir dessus, la jeune femme fut surprise de voir l'artefact à portée de main, comme quoi, elle aurait sans doute pu se sauver un peu de temps si elle avait simplement décidée de commencer par là. Bouarf, on regrette tout trop facilement. Il suffisait juste pour elles de prendre le colier, non ? Mais si quelque chose de pire leur sauterait dessus ou alors que le collier -sympathique les joyaux d'ailleurs- allait les frapper d'un sort une fois touché.

    Mais ce qui assailla Verzebel, ce fut ses propres pensées, lui disant qu'elle n'avait pas à faire ça. Et elles avaient raison, parce que qu'est-ce qui la séparait d'un voleur pathétiquement commun, à voler à quelqu'un de sympathique comme Renaud ? Pour une personne qu'elle ne connaissait en plus même pas, qui pouvait donc très facilement faire quelque chose de mal avec l'objet ? Ne devrait t-elle pas se rendre ou même assommer ses équipières pour les livrer à la loi, avec elle-même, afin de se racheter même un chouia ?

    La rousse se tapota les joues, essayant de vite chasser ses pensées. Non, elle s'était décidée il y a longtemps ! Elle ne reculerait pas. Et pour confirmer sa volonté, la jeune femme s'avança pour tenter de s'emparer de l'objet. Non ! Capella, Nineveh ! Empoignant une chaise, elle la jeta sur la fenêtre, afin de la briser avant de passer dedans,. Son chemin était choisi mais elle voulait "réveiller" ses partenaires, par prudence. Montez sur mes épaules, je peux vous porter ! Je prends le collier sauf si l'une veut le faire avant moi !

    Que ce soit elle ou une autre, Verzebel tendit les bras pour soulever Capella et Nineveh sur ses épaules, sa force lui permettant de soulever le poids sans encombres. Puis, de ses jambs rapides, elle s'élança au travers de son ouverture, avec l'intention de courir vers le muret en un instant. Elle ne savait pas si elle pouvait nécessairement sauter au dessus sans encombres, vu qu'elle était rapide mais pas nécessairement capable de sauter si haut, et donc, elle décida de surtout courir vers le muret pour les déposer au pied de ce dernier, avant de simplement tenter d'y grimper pour sortir de la résidence.
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