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♛ 3 juin de l'an 3, un mois avant la fin de la guerre contre les Titans
Deux jours de marche à l'Ouest de Maël, territoires contrôlés par le Reike durant son effort de guerre ♛
Quel étrange monde, où l'horreur et le magnifique s'entremêlent parfois. C'est le sentiment que lui donne jusque là le Shoumeï, plongé dans la guerre. Nombreux ont été les gens qui lui ont fortement déconseillé de s'aventurer ici. Elle ne comprend pas vraiment pourquoi, à vrai dire. C'est absolument intriguant et sublime, et elle est le témoin silencieux de nombreuses scènes qui la marqueront à vie.
Cette fourmilière de gens qui s'activent et œuvre dans un projet commun, pour écrire une Histoire dans laquelle ils seront oubliés au profit de quelques grands noms ; oubliés de tous mais pas par elle. Elle aura vu et vécu une partie de leur petite histoire, celle à laquelle elle n'a jamais eut accès dans les nombreux livres qu'elle a eut l'occasion de dévorer durant sa longue mais relativement courte existence à l'échelle de sa race.
Et puis, l'avantage ici, c'est qu'elle n'a pas de difficulté à trouver de quoi collecter des pièces. Elle ne peut qu'admettre qu'il est bien plus dur de les collecter que les dépenser ! Mais à ses yeux, ce magnifique manteau de fourrure vaut définitivement toutes ses économies depuis des mois, et justifie le fait d'être dans l'incapacité de retourner sur le continent faute de fonds.
Le contrat qu'elle a obtenu devrait lui permettre d'obtenir son ticket de retour ; et, il s'agissait de son type de contrat préféré ! Ils appellent cela une escorte, elle voit ça comme une promenade durant laquelle elle est rémunérée. D'autant que son employeur lui a souligné qu'il ne devrait pas trop y avoir de risque, même si, pour être tout à fait honnête, elle aime le risque. Le risque, c'est ce qui la fait crépiter d'énergie, et lui fait sentir vivante.
Mais pour l'heure, elle ne crépite pas beaucoup. Cette deuxième journée de marche arrive bientôt à sa fin, ils viennent de traverser à gué une rivière parce que le pont était coupé. Depuis leur passage, il y a maintenant quelques vingtaines de minute, un véritable déluge s'abat et leur a coupé toute possibilité de faire machine arrière pour l'instant. Il pleut encore des cordes, et, le tonnerre gronde au loin.
Dans le petit convoi, tous sont recroquevillés sous leurs capes, sauf Zorya, marchant aux côtés d'un des chariots. Son manteau est étanche, et elle pourrait se préserver quasi complètement de la pluie en rabattant sa capuche mais elle ne le fait pas. Elle adore la pluie. Elle adore la tempête. Elle se sent vivante et puissante. Le contact de l'eau sur sa peau, si elle dérange le commun des mortels surtout quand elle est glacée, cause de légères vibrations assez agréables pour elle, du fait de sa nature électrique.
Le chef du convoi, un humain chauve, moustachu et bedonnant d'une quarantaine d'année, tente de faire rivaliser sa grosse voix avec celle du tonnerre, et hurle :
" Faut qu'on s'dépêche d'arriver au village avant qu'la boue nous baise complètement ! 'Pis la nuit commence à tomber, ça sent pas bon, moi j'vous l'dis "
Zorya approuve complètement, et, si elle avait quelqu'un à qui le dire, elle aurait probablement partagé ce qu'elle est en train de sentir : l'odeur putride de la mort, qui se mêle avec celle normale de la pluie.
Deux jours de marche à l'Ouest de Maël, territoires contrôlés par le Reike durant son effort de guerre ♛
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Quel étrange monde, où l'horreur et le magnifique s'entremêlent parfois. C'est le sentiment que lui donne jusque là le Shoumeï, plongé dans la guerre. Nombreux ont été les gens qui lui ont fortement déconseillé de s'aventurer ici. Elle ne comprend pas vraiment pourquoi, à vrai dire. C'est absolument intriguant et sublime, et elle est le témoin silencieux de nombreuses scènes qui la marqueront à vie.
Cette fourmilière de gens qui s'activent et œuvre dans un projet commun, pour écrire une Histoire dans laquelle ils seront oubliés au profit de quelques grands noms ; oubliés de tous mais pas par elle. Elle aura vu et vécu une partie de leur petite histoire, celle à laquelle elle n'a jamais eut accès dans les nombreux livres qu'elle a eut l'occasion de dévorer durant sa longue mais relativement courte existence à l'échelle de sa race.
Et puis, l'avantage ici, c'est qu'elle n'a pas de difficulté à trouver de quoi collecter des pièces. Elle ne peut qu'admettre qu'il est bien plus dur de les collecter que les dépenser ! Mais à ses yeux, ce magnifique manteau de fourrure vaut définitivement toutes ses économies depuis des mois, et justifie le fait d'être dans l'incapacité de retourner sur le continent faute de fonds.
Le contrat qu'elle a obtenu devrait lui permettre d'obtenir son ticket de retour ; et, il s'agissait de son type de contrat préféré ! Ils appellent cela une escorte, elle voit ça comme une promenade durant laquelle elle est rémunérée. D'autant que son employeur lui a souligné qu'il ne devrait pas trop y avoir de risque, même si, pour être tout à fait honnête, elle aime le risque. Le risque, c'est ce qui la fait crépiter d'énergie, et lui fait sentir vivante.
Mais pour l'heure, elle ne crépite pas beaucoup. Cette deuxième journée de marche arrive bientôt à sa fin, ils viennent de traverser à gué une rivière parce que le pont était coupé. Depuis leur passage, il y a maintenant quelques vingtaines de minute, un véritable déluge s'abat et leur a coupé toute possibilité de faire machine arrière pour l'instant. Il pleut encore des cordes, et, le tonnerre gronde au loin.
Dans le petit convoi, tous sont recroquevillés sous leurs capes, sauf Zorya, marchant aux côtés d'un des chariots. Son manteau est étanche, et elle pourrait se préserver quasi complètement de la pluie en rabattant sa capuche mais elle ne le fait pas. Elle adore la pluie. Elle adore la tempête. Elle se sent vivante et puissante. Le contact de l'eau sur sa peau, si elle dérange le commun des mortels surtout quand elle est glacée, cause de légères vibrations assez agréables pour elle, du fait de sa nature électrique.
Le chef du convoi, un humain chauve, moustachu et bedonnant d'une quarantaine d'année, tente de faire rivaliser sa grosse voix avec celle du tonnerre, et hurle :
" Faut qu'on s'dépêche d'arriver au village avant qu'la boue nous baise complètement ! 'Pis la nuit commence à tomber, ça sent pas bon, moi j'vous l'dis "
Zorya approuve complètement, et, si elle avait quelqu'un à qui le dire, elle aurait probablement partagé ce qu'elle est en train de sentir : l'odeur putride de la mort, qui se mêle avec celle normale de la pluie.
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Le vent souffle d'autant plus fort, alors que l'horizon déjà sombre se plonge peu à peu dans des ténèbres opaques. Les montagnes à l'ouest disparaissent peu à peu alors que paradoxalement, ils s'en approchent. Le tonnerre gronde, causant un grand sourire à Zorya ; et manque accessoirement de la faire tomber, puisque ses pieds boueux glissent sur un rocher. Elle se rattrape en s'appuyant sur le chariot. Une bourrasque de vent fait claquer son manteau pourtant très lourd à cause de l'humidité, et révèle les manches de ses deux sabres rangés du même côté, au niveau de sa hanche gauche. Loin de s'énerver, elle éclate de rire ; vivant sa meilleure vie.
Mais l'odeur, cette terrible odeur, se rapproche alors que la pluie et le froid sont supposés rendre ces dernières moins perceptible. Elle arque un sourcil, puis, regarde aux alentours. Elle ne voit rien, n'entend pas encore grand chose si ce n'est les râlements de ses compagnons d'infortune et les différents bruits de pas. Si elle a une audition bien au dessus du commun des mortels, la pluie sature ses sens et l'empêche de réellement en profiter.
Certains, lointains, lui sont alors perceptibles mais elle ne parvient pas à les identifier. La curiosité la pique, et, elle ne peut s'empêcher d'aller enquêter. Elle s'écarte de la route devenue boueuse et commence à s'enfoncer dans des bois parsemés quand elle entend quelqu'un siffler. Le chef de convoi l'a vu partir, et s'inquiète probablement. D'un signe de la main, elle essaie de lui faire comprendre qu'elle a entendu quelques choses. Il répond en essayant de crier mais le vent couvre sa voix, il fini par parler à un garde qui vient la rejoindre.
Quand le deuxième type commence à arriver à sa hauteur, elle n'attend pas de lui parler, et s'enfonce un peu plus dans le sous-bois. Le garde le rattrape ; un jeune humain, qui se prénomme Altis et qu'elle trouvait rigolo et sympathique ; et pose sa main sur son épaule. Il s'apprête à lui dire un truc, mais ses yeux s'écarquillent et ouvre sa bouche en grand de stupeur, incapable de dire quelque chose. Elle percute directement, et, sans attendre, fait à nouveau volteface en dégainant en un éclair ses deux lames.
Elle s'attendait à un adversaire éventuel, en voilà une demi-douzaine qui titubent vers eux. Elle réalise assez vite qu'il s'agit de cadavres réanimés, et, ne perd pas de temps. Elle fait un pas en avant, évite souplement le coup lent et maladroit de la pauvre créature la plus proche d'elle. Elle contre-attaque dans la foulée, faisant remonter l'une de ses lames qui va trancher son bras. Elle virevolte ensuite pour éviter d'être percutée par la créature, et en profite pour trancher sa tête. Le tout n'a duré qu'un instant, et, s'est fait sans difficulté.
Mais elle reconsidère très vite ses options quand elle voit qu'ils ne sont pas qu'une demi-douzaine. Ils n'arrêtent pas d'émerger des bosquets, ces caricatures d'hommes et de femmes à la démarche saccadés. Altis est toujours sous l'effet de la stupeur quand une créature, venant d'une autre direction, l'agrippe. Il pousse un cri de terreur qui vrille les tympans de l'élémentaire ; mais elle ne perd pas de temps, et va asséner un coup de pied à l'être impie pour libérer le pauvre homme de sa poigne. Elle lui hurle alors, à peine perceptible dans l'orage :
" Cours ! Préviens les autres "
Elle le pousse un peu en arrière, et se retourne, sabre levés, pour donner le temps aux autres de rejoindre le village. Elle peut en gérer quelques uns, mais, la fatigue et le nombre risquent de venir très vite à bout d'elle.
Mais l'odeur, cette terrible odeur, se rapproche alors que la pluie et le froid sont supposés rendre ces dernières moins perceptible. Elle arque un sourcil, puis, regarde aux alentours. Elle ne voit rien, n'entend pas encore grand chose si ce n'est les râlements de ses compagnons d'infortune et les différents bruits de pas. Si elle a une audition bien au dessus du commun des mortels, la pluie sature ses sens et l'empêche de réellement en profiter.
Certains, lointains, lui sont alors perceptibles mais elle ne parvient pas à les identifier. La curiosité la pique, et, elle ne peut s'empêcher d'aller enquêter. Elle s'écarte de la route devenue boueuse et commence à s'enfoncer dans des bois parsemés quand elle entend quelqu'un siffler. Le chef de convoi l'a vu partir, et s'inquiète probablement. D'un signe de la main, elle essaie de lui faire comprendre qu'elle a entendu quelques choses. Il répond en essayant de crier mais le vent couvre sa voix, il fini par parler à un garde qui vient la rejoindre.
Quand le deuxième type commence à arriver à sa hauteur, elle n'attend pas de lui parler, et s'enfonce un peu plus dans le sous-bois. Le garde le rattrape ; un jeune humain, qui se prénomme Altis et qu'elle trouvait rigolo et sympathique ; et pose sa main sur son épaule. Il s'apprête à lui dire un truc, mais ses yeux s'écarquillent et ouvre sa bouche en grand de stupeur, incapable de dire quelque chose. Elle percute directement, et, sans attendre, fait à nouveau volteface en dégainant en un éclair ses deux lames.
Elle s'attendait à un adversaire éventuel, en voilà une demi-douzaine qui titubent vers eux. Elle réalise assez vite qu'il s'agit de cadavres réanimés, et, ne perd pas de temps. Elle fait un pas en avant, évite souplement le coup lent et maladroit de la pauvre créature la plus proche d'elle. Elle contre-attaque dans la foulée, faisant remonter l'une de ses lames qui va trancher son bras. Elle virevolte ensuite pour éviter d'être percutée par la créature, et en profite pour trancher sa tête. Le tout n'a duré qu'un instant, et, s'est fait sans difficulté.
Mais elle reconsidère très vite ses options quand elle voit qu'ils ne sont pas qu'une demi-douzaine. Ils n'arrêtent pas d'émerger des bosquets, ces caricatures d'hommes et de femmes à la démarche saccadés. Altis est toujours sous l'effet de la stupeur quand une créature, venant d'une autre direction, l'agrippe. Il pousse un cri de terreur qui vrille les tympans de l'élémentaire ; mais elle ne perd pas de temps, et va asséner un coup de pied à l'être impie pour libérer le pauvre homme de sa poigne. Elle lui hurle alors, à peine perceptible dans l'orage :
" Cours ! Préviens les autres "
Elle le pousse un peu en arrière, et se retourne, sabre levés, pour donner le temps aux autres de rejoindre le village. Elle peut en gérer quelques uns, mais, la fatigue et le nombre risquent de venir très vite à bout d'elle.
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Le flot d'ennemis est aussi internissable que la pluie qui s'abat sur elle. La scène est étrangement calme ; le bruit de la pluie et du vent étouffant les bruits du combat de l'élémentaire face à des adversaires ne connaissant pas la douleur, n'allant donc pas crier en cas de blessure. Elle même n'est pas blessée ; ou du moins, pour l'instant. Elle virevolte, fait danser ses lames, tranche la chair pourrie et les os au rythme de sa respiration de plus en plus marquée. Elle s'essouffle, ses muscles commencent à la tirailler, alors que la tension en elle monte.
Il faut qu'elle parte, et vite. Elle est encerclée par un groupe parsemé de cadavre qui essaient de venir l'agripper, commençant à avoir du mal à naviguer à cause des quelques corps qui jonchent maintenant le sol où la boue devient un mélange poisseux de terre, de sang et d'eau.
Elle a entendu des cris au loin, et, réalisant que sa caravane est sans doute attaquée, elle se fraie un chemin pour sortir de ces bois. Elle y parvient, non sans difficulté et quelques frayeurs. Mais la jeune élémentaire est habile, rapide ; et se déplace trop vite et trop bien pour ces ennemis pas encore assez nombreux, alors qu'elle n'est elle même pas encore assez fatiguée.
Mais quand elle retourne dans la plaine où se situe la route, c'est le chaos. Des silhouettes titubent de partout dans cette obscurité pesante, des cris retentissent par-ci et par-là. Un groupe semble s'écarte droit devant ; et elle se met en tête de les rejoindre. Elle secoue puis rengaine ses épées, s'élance en courant, évitant au mieux les macabres personnages à son passage.
C'est complètement essoufflée qu'elle arrive enfin à rejoindre la dizaine de survivants ; et, elle est lancée tellement vite qu'elle ne parvient pas à s'arrêter comme elle l'escomptait. Elle glisse sur la boue, bute contre une pierre et au moment où la chute semble inévitable, elle fait au mieux pour se réceptionner. Elle fait une pirouette en avant quasiment complète, se vautre sur le dos et glisse quelques mètres pour finir aux pieds d'un homme qui à l'épée au clair ; l'un des voyageurs, un type important d'après le chef du convoi.
Elle lève les yeux vers lui, regarde les autres alors qu'elle vient de se ramasser à la vue de tous. Ne sachant pas trop quoi dire ou quoi faire, elle force un sourire bizarre avant de lâcher d'une expression étrangement assez neutre :
" Ils sont vraiment très nombreux, je crois que la nuit risque d'être longue "
Il faut qu'elle parte, et vite. Elle est encerclée par un groupe parsemé de cadavre qui essaient de venir l'agripper, commençant à avoir du mal à naviguer à cause des quelques corps qui jonchent maintenant le sol où la boue devient un mélange poisseux de terre, de sang et d'eau.
Elle a entendu des cris au loin, et, réalisant que sa caravane est sans doute attaquée, elle se fraie un chemin pour sortir de ces bois. Elle y parvient, non sans difficulté et quelques frayeurs. Mais la jeune élémentaire est habile, rapide ; et se déplace trop vite et trop bien pour ces ennemis pas encore assez nombreux, alors qu'elle n'est elle même pas encore assez fatiguée.
Mais quand elle retourne dans la plaine où se situe la route, c'est le chaos. Des silhouettes titubent de partout dans cette obscurité pesante, des cris retentissent par-ci et par-là. Un groupe semble s'écarte droit devant ; et elle se met en tête de les rejoindre. Elle secoue puis rengaine ses épées, s'élance en courant, évitant au mieux les macabres personnages à son passage.
C'est complètement essoufflée qu'elle arrive enfin à rejoindre la dizaine de survivants ; et, elle est lancée tellement vite qu'elle ne parvient pas à s'arrêter comme elle l'escomptait. Elle glisse sur la boue, bute contre une pierre et au moment où la chute semble inévitable, elle fait au mieux pour se réceptionner. Elle fait une pirouette en avant quasiment complète, se vautre sur le dos et glisse quelques mètres pour finir aux pieds d'un homme qui à l'épée au clair ; l'un des voyageurs, un type important d'après le chef du convoi.
Elle lève les yeux vers lui, regarde les autres alors qu'elle vient de se ramasser à la vue de tous. Ne sachant pas trop quoi dire ou quoi faire, elle force un sourire bizarre avant de lâcher d'une expression étrangement assez neutre :
" Ils sont vraiment très nombreux, je crois que la nuit risque d'être longue "
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« Ne vous excusez pas - répond-t-elle, candide comme la dernière des prunes. elle hésite un instant face à sa main, sachant qu'il va probablement ressentir un léger contact électrique à cause de son état et de la pluie, mais la saisit finalement et l'utilise pour l'aider à se relever - Je dois admettre que oui »
Après presque deux siècles à vivre loin de tout, auprès de quelqu'un aussi austère et sérieux que son mentor, le concept d'humour en général, et donc de sarcasme lui échappe quasi complètement. L'innocence dans sa réponse peut même en devenir touchante pour les plus empathiques. Une fois à nouveau sur ses pieds, elle regarde autour d'eux en écoutant les autres. Les gens sont paniqués, le chef de convoi, Andrei, est perdu, et seul l'homme aux cheveux blancs semble avoir l'esprit clair. Comme quoi, avoir les cheveux blancs est un signe de bon esprit ; elle le savait depuis le début.
Elle n'attend pas d'ordre et suit le principe de bon sens qui veut qu'elle ferme la marche. Elle laisse tout le monde passer devant elle, puis une fois derrière, elle s'élance derrière eux. Quelques cadavres les poursuivent, mais s'ils avancent inexorablement, ils trébuchent et se déplacent péniblement dans la boue.
Ils arrivent assez vite à une bâtisse, et, elle entend les cris de l'homme à l'épée puis les gens à l'intérieur leur ouvrir. Elle reste un instant dehors, écoute attentivement. Elle a l'impression de capter quelque chose, mais, on la saisit pour la rentrer à l'intérieur. Surprise par le geste, elle ne dit rien dans un premier temps.
Elle ne réagit pas aux remerciements ; même s'ils la visent, elle est payée pour ça donc à quoi bon lui dire merci ? Non, quelque chose la tracasse alors que la grosse voix d'un homme résonne :
« Y'a pas de quoi, tant qu'z'avez d'l'argent, lâche l'un des arbalétriers.
— Tod, abuse pas non plus. Ces braves gens sont p't'être là pour nous aider.
— Pas la gueule d'gens qui aident, ça. Sont dans l'pétrin comme nous, moi j'te dis »
Ils tergiversent un peu alors que, restée près de la porte, Zorya ne peut s'empêcher de tendre l'oreille. Beaucoup de pas proches de la maison, le bruit du vent, des arbres... Des... pleurs ? Plutôt juvéniles. Elle repense à leur convoi, et à la présence d'une mère et d'un enfant. Perplexe, elle annonce de sa voix toute douce :
« Un enfant est dehors, encore en vie. Il pleure »
Mais, assez détachée, elle se contente de regarder le chef de convoi voir ce qu'elle doit en faire. Est-il inclut dans leur contrat ? Ce dernier réagit vivement.
« Ah, ne m'regarde pas comme ça toi, canaille. T'restes ici cette fois, c'pour ça que j'te paie bordel ! Que je reste en vie ! Et puis c'tait quoi c'merdier, d'partir comme ça ?! »
Elle hausse alors les épaules, faute de savoir quoi dire ou quoi faire. Elle est allée vérifier un bruit, le bruit s'est révélé être une véritable horde de zombies, qu'est-ce qu'elle aurait pu faire de plus ?
Après presque deux siècles à vivre loin de tout, auprès de quelqu'un aussi austère et sérieux que son mentor, le concept d'humour en général, et donc de sarcasme lui échappe quasi complètement. L'innocence dans sa réponse peut même en devenir touchante pour les plus empathiques. Une fois à nouveau sur ses pieds, elle regarde autour d'eux en écoutant les autres. Les gens sont paniqués, le chef de convoi, Andrei, est perdu, et seul l'homme aux cheveux blancs semble avoir l'esprit clair. Comme quoi, avoir les cheveux blancs est un signe de bon esprit ; elle le savait depuis le début.
Elle n'attend pas d'ordre et suit le principe de bon sens qui veut qu'elle ferme la marche. Elle laisse tout le monde passer devant elle, puis une fois derrière, elle s'élance derrière eux. Quelques cadavres les poursuivent, mais s'ils avancent inexorablement, ils trébuchent et se déplacent péniblement dans la boue.
Ils arrivent assez vite à une bâtisse, et, elle entend les cris de l'homme à l'épée puis les gens à l'intérieur leur ouvrir. Elle reste un instant dehors, écoute attentivement. Elle a l'impression de capter quelque chose, mais, on la saisit pour la rentrer à l'intérieur. Surprise par le geste, elle ne dit rien dans un premier temps.
Elle ne réagit pas aux remerciements ; même s'ils la visent, elle est payée pour ça donc à quoi bon lui dire merci ? Non, quelque chose la tracasse alors que la grosse voix d'un homme résonne :
« Y'a pas de quoi, tant qu'z'avez d'l'argent, lâche l'un des arbalétriers.
— Tod, abuse pas non plus. Ces braves gens sont p't'être là pour nous aider.
— Pas la gueule d'gens qui aident, ça. Sont dans l'pétrin comme nous, moi j'te dis »
Ils tergiversent un peu alors que, restée près de la porte, Zorya ne peut s'empêcher de tendre l'oreille. Beaucoup de pas proches de la maison, le bruit du vent, des arbres... Des... pleurs ? Plutôt juvéniles. Elle repense à leur convoi, et à la présence d'une mère et d'un enfant. Perplexe, elle annonce de sa voix toute douce :
« Un enfant est dehors, encore en vie. Il pleure »
Mais, assez détachée, elle se contente de regarder le chef de convoi voir ce qu'elle doit en faire. Est-il inclut dans leur contrat ? Ce dernier réagit vivement.
« Ah, ne m'regarde pas comme ça toi, canaille. T'restes ici cette fois, c'pour ça que j'te paie bordel ! Que je reste en vie ! Et puis c'tait quoi c'merdier, d'partir comme ça ?! »
Elle hausse alors les épaules, faute de savoir quoi dire ou quoi faire. Elle est allée vérifier un bruit, le bruit s'est révélé être une véritable horde de zombies, qu'est-ce qu'elle aurait pu faire de plus ?
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Rompu ? Mais ?! L'homme qui s'adresse a elle n'est même pas son employeur. Elle regarde ce dernier, justement, et alors qu'il s'apprêtait à parler, l'homme qui sort sa bourse le fait hésiter. Quand il voit l'éclat de l'or dans ses mains, il n'essaie même pas de convaincre la jeune élémentaire qu'il paie deux fois moins cher. Et, effectivement, il comptait bel et bien l'entourlouper parce que techniquement sa mission est un échec ; même s'il est encore en vie, et qu'il ne réalise pas le véritable massacre de zombie qu'a commis la jeune guerrière dans son coin.
Elle prend, perplexe, la pièce d'or dans ses deux mains jointes et la regarde un peu impressionnée. Ce n'est pas tous les jours qu'elle avait autant d'argent, et, pour être honnête, son manteau lui a valu l'équivalent de ce qu'il vient de lui donner juste comme ça. C'est donc sans trop hésiter qu'elle accepte ce nouveau contrat en hochant vigoureusement la tête. Elle n'essaie même pas de négocier. Quant au destin de ceux qui restaient dans la bâtisse... Peu importe, et ils sont relativement en sécurité du fait de la présence des hommes d'armes.
Les arbalétriers discutent entre eux à la proposition de l'homme à la chevelure blanche, mais, concèdent finalement le droit de sortir. L'élémentaire annonce alors :
« Suivez-moi, messire-dont-je-ne-sais-le-nom. Je tâcherais de vous guider jusqu'à l'origine des pleurs »
Mais avant de sortir, elle se déleste de son manteau trempé et gorgé d'eau qui le rend beaucoup trop lourd pour combattre efficacement. Elle se révèle un peu plus, portant une simple tunique de lin brun cintrée par un fin cordon de cuir, et des braies de la même matière et couleur. Sa ceinture comporte quelques sacoches contenant la plupart de ses maigres possessions, et ses deux sabres reposent dans des fourreaux de cuir situés sur le même côté. Couplé avec ses cheveux fins et trempés plaqués sur son visage, elle ne paie pas vraiment de mine, mais son nouvel employeur aura vite l'occasion de voir que les apparences sont parfois trompeuses.
Elle dégaine ses lames qu'elle place devant elle, prépare ses appuis, et annonce d'un geste de la tête qu'elle est prête une fois que l'autre fait signe. Elle ferme les yeux un instant, les rouvre en entendant le grincement des portes. Elle ne perd pas de temps, et pousse sur ses jambes pour se projeter à l'extérieur. Les deux cadavres qui avaient commencé à marteler la porte ne font juste pas le poids, et se font découpés morceau par morceau jusqu'à dégager le seuil afin qu'elle puisse s'aventurer dehors.
Elle commence donc à ouvrir la voie dans une danse d'acier aussi mortelle qu'élégante ; même s'ils s'accompagnent de quelques glissades à cause du sol qui rend le combat particulièrement dangereux. Une erreur de sa part, et, elle risque de devoir compter sur son nouvel associé pour ne pas y passer. Chaque affrontement est, pour l'instant, un jeu d'enfants ; mais encore une fois, c'est le cumul qui deviendra véritablement un défi. Ses armes seront vite poisseuses de sang et trempées ; pourront glisser ou se briser, alors que sa concentration chutera forcément, ou son palpitant soufflera. Le temps joue contre eux, et ils ont vite besoin d'accomplir leur mission.
Pour l'heure, pas de traces de l'enfant, seulement un flot inextinguible de pantins macabres. Mais elle entend encore ses sanglots, alors, il reste de l'espoir.
Elle prend, perplexe, la pièce d'or dans ses deux mains jointes et la regarde un peu impressionnée. Ce n'est pas tous les jours qu'elle avait autant d'argent, et, pour être honnête, son manteau lui a valu l'équivalent de ce qu'il vient de lui donner juste comme ça. C'est donc sans trop hésiter qu'elle accepte ce nouveau contrat en hochant vigoureusement la tête. Elle n'essaie même pas de négocier. Quant au destin de ceux qui restaient dans la bâtisse... Peu importe, et ils sont relativement en sécurité du fait de la présence des hommes d'armes.
Les arbalétriers discutent entre eux à la proposition de l'homme à la chevelure blanche, mais, concèdent finalement le droit de sortir. L'élémentaire annonce alors :
« Suivez-moi, messire-dont-je-ne-sais-le-nom. Je tâcherais de vous guider jusqu'à l'origine des pleurs »
Mais avant de sortir, elle se déleste de son manteau trempé et gorgé d'eau qui le rend beaucoup trop lourd pour combattre efficacement. Elle se révèle un peu plus, portant une simple tunique de lin brun cintrée par un fin cordon de cuir, et des braies de la même matière et couleur. Sa ceinture comporte quelques sacoches contenant la plupart de ses maigres possessions, et ses deux sabres reposent dans des fourreaux de cuir situés sur le même côté. Couplé avec ses cheveux fins et trempés plaqués sur son visage, elle ne paie pas vraiment de mine, mais son nouvel employeur aura vite l'occasion de voir que les apparences sont parfois trompeuses.
Elle dégaine ses lames qu'elle place devant elle, prépare ses appuis, et annonce d'un geste de la tête qu'elle est prête une fois que l'autre fait signe. Elle ferme les yeux un instant, les rouvre en entendant le grincement des portes. Elle ne perd pas de temps, et pousse sur ses jambes pour se projeter à l'extérieur. Les deux cadavres qui avaient commencé à marteler la porte ne font juste pas le poids, et se font découpés morceau par morceau jusqu'à dégager le seuil afin qu'elle puisse s'aventurer dehors.
Elle commence donc à ouvrir la voie dans une danse d'acier aussi mortelle qu'élégante ; même s'ils s'accompagnent de quelques glissades à cause du sol qui rend le combat particulièrement dangereux. Une erreur de sa part, et, elle risque de devoir compter sur son nouvel associé pour ne pas y passer. Chaque affrontement est, pour l'instant, un jeu d'enfants ; mais encore une fois, c'est le cumul qui deviendra véritablement un défi. Ses armes seront vite poisseuses de sang et trempées ; pourront glisser ou se briser, alors que sa concentration chutera forcément, ou son palpitant soufflera. Le temps joue contre eux, et ils ont vite besoin d'accomplir leur mission.
Pour l'heure, pas de traces de l'enfant, seulement un flot inextinguible de pantins macabres. Mais elle entend encore ses sanglots, alors, il reste de l'espoir.
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Zorya évite souplement un énième zombie, et lui sectionne les tendons derrière le genou au passage. Son souffle est court, alors qu'elle est plongée dans un état second ; celui d'une bête qui se bat pour rester en vie. Ses gestes et ses mouvements mécaniques s'enchaînent pourtant souplement, et son corps est une machine bien huilée qui a eut un siècle d'entraînements pour se rôder.
Son style de combat répond parfaitement à la menace qui les guette, elle et son sire aux cheveux blancs. Deux lames, deux tempêtes. L'une de foudre, et l'une d'acier. Et, au même titre que deux lame font une, deux tempêtes ne tarderont pas à faire une.
Elle a un instant de répit, durant lequel elle voit ce que voit Tagar ; l'enfant piégé au loin, et, la meute dense qui le guette en dessous de lui ; attirée par ses pleurs.
Alors qu'une demi-douzaine de zombies se rapprochent d'eux, que l'homme lui parle, elle acquiesce simplement en baissant le menton. Elle ferme les yeux, lève les deux bras afin que les bouts de ses deux lames de touchent. Elle se concentre, prend une grande inspiration et elle sent un flot d'énergie magique la traverser ; partant de son cœur, suivant ses bras en crépitant littéralement.
C'est alors que la foudre frappe. La frappe, directement ; captée par l'acier de ses lames. Tous ses muscles se contractent, et, elle sature d'une énergie qu'elle ne peut contrôler et qui se dissipe donc quasi directement. Mais son envoutement a marché, et ses lames sont parcourues d'arceaux électriques qui brillent dans ce crépuscule humide.
Ses cheveux se dressent comme un halo autour de son visage triangulaire, et, quand elle rouvre les yeux ; ils brillent d'une forte lueur bleutée, au même titre que sa peau, naturellement de cette teinte, semble maintenant translucide et ses vaisseaux pulsent de cette énergie qui brille avec la même intensité que celle de son regard.
Sans attendre, elle se jette face à la meute. Le bruit assourdissant qu'a causé l'éclair l'ayant frappé, doublé à la lumière qu'il a produit a capté l'attention de la meute voulant dévorer le petit ; et, quasiment tous les pantins macabres convergent vers elle.
Tous les occire n'est pas possible. Mais, gagner du temps l'est. Alors, elle se jette dans une mêlée désespérée, s'engouffre dans un chaos grandissant, une abysse qui la guette de plus en plus. Elle ne pense plus, réagit ; et, sa lucidité s'envole alors que la fatigue et les corps inanimés s'accumule, et que peu à peu, les blessures apparaissent.
Alors qu'elle glisse, un zombie essayant de la saisir la percute en plein visage. Une autre perte d'équilibre plus tard, et une autre sanction ; le coup mou mais puissant d'une hache taillant du haut vers le bas vient lui lacérer le dos. Elle ne va plus faire long feu, et, il n'y a qu'à espérer que son employeur soit déjà parvenu à récupérer le marmot.
Son style de combat répond parfaitement à la menace qui les guette, elle et son sire aux cheveux blancs. Deux lames, deux tempêtes. L'une de foudre, et l'une d'acier. Et, au même titre que deux lame font une, deux tempêtes ne tarderont pas à faire une.
Elle a un instant de répit, durant lequel elle voit ce que voit Tagar ; l'enfant piégé au loin, et, la meute dense qui le guette en dessous de lui ; attirée par ses pleurs.
Alors qu'une demi-douzaine de zombies se rapprochent d'eux, que l'homme lui parle, elle acquiesce simplement en baissant le menton. Elle ferme les yeux, lève les deux bras afin que les bouts de ses deux lames de touchent. Elle se concentre, prend une grande inspiration et elle sent un flot d'énergie magique la traverser ; partant de son cœur, suivant ses bras en crépitant littéralement.
C'est alors que la foudre frappe. La frappe, directement ; captée par l'acier de ses lames. Tous ses muscles se contractent, et, elle sature d'une énergie qu'elle ne peut contrôler et qui se dissipe donc quasi directement. Mais son envoutement a marché, et ses lames sont parcourues d'arceaux électriques qui brillent dans ce crépuscule humide.
Ses cheveux se dressent comme un halo autour de son visage triangulaire, et, quand elle rouvre les yeux ; ils brillent d'une forte lueur bleutée, au même titre que sa peau, naturellement de cette teinte, semble maintenant translucide et ses vaisseaux pulsent de cette énergie qui brille avec la même intensité que celle de son regard.
Sans attendre, elle se jette face à la meute. Le bruit assourdissant qu'a causé l'éclair l'ayant frappé, doublé à la lumière qu'il a produit a capté l'attention de la meute voulant dévorer le petit ; et, quasiment tous les pantins macabres convergent vers elle.
Tous les occire n'est pas possible. Mais, gagner du temps l'est. Alors, elle se jette dans une mêlée désespérée, s'engouffre dans un chaos grandissant, une abysse qui la guette de plus en plus. Elle ne pense plus, réagit ; et, sa lucidité s'envole alors que la fatigue et les corps inanimés s'accumule, et que peu à peu, les blessures apparaissent.
Alors qu'elle glisse, un zombie essayant de la saisir la percute en plein visage. Une autre perte d'équilibre plus tard, et une autre sanction ; le coup mou mais puissant d'une hache taillant du haut vers le bas vient lui lacérer le dos. Elle ne va plus faire long feu, et, il n'y a qu'à espérer que son employeur soit déjà parvenu à récupérer le marmot.
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La douleur la lancine, ses mouvements en sont impactés. Elle ralentit un peu, ne voit pas un mort arriver dans son dos et l'agripper. Elle sent l'étau mortel se refermer sur ses deux épaules de façon simultanée, commence à être happée en arrière quand d'un coup, quelque chose percute son agresseur et les quelques zombies qui l'entouraient encore. Elle pousse un léger cri de stupeur, manque de tomber au sol mais parvient à conserver partiellement son équilibre en tombant à genou. Elle s'appuie sur ses épées dont l'électricité se dissipe au contact du sol boueux et reprend son souffle en cet instant de répit miraculeux.
Ou plutôt magique. La seule silhouette encore debout et relativement proche d'elle est celle de l'homme aux cheveux blancs. Elle se relève péniblement, alors que son sang pourpre coule sur son visage et son œil depuis sa tempe cabossée. Elle fait quelques pas vers lui, les deux épées en main, mais son côté gauche la lancine terriblement. Elle range donc l'une de ses deux lames pour préserver au mieux ses forces.
Le répit qu'ils avaient n'est que de courte durée. Les morts sont déjà à nouveau partout autour d'eux. Mais combien sont-ils ? Si elle était encore lucide, elle aurait paniqué ; mais elle n'est plus qu'un animal qui réagit à l'instinct dans une situation de vie ou de mort, et son instinct lui hurlait de partir, ce qu'ils entreprirent de faire.
Le chemin du retour est long et laborieux. Pour chaque zombie détruit, deux, voire trois autres semblent apparaître. Alors c'est une véritable danse qui s'engage, en zigzagant dans ce dédale de chair putride animé. Quand enfin, ils arrivent au manoir, elle a l'impression que les quelques minutes furent une éternité. Elle repousse un pantin d'un coup de pied un peu fébrile qui manque de la faire basculer en arrière, et quand elle se retourne, elle voit qu'un autre zombie essaie d'agripper l'homme et l'enfant ! Elle prend de l'élan, se jette sur ses genoux et glisse sur la bout en mettant un coup de tranche avec sa lame, frappant en tenant l'arme de ses deux mains au niveau de l'arrière du genou du cadavre. Il s'effondre, toujours animé mais ayant raté sa tentative d'attaque. à défaut, il agrippe Zorya alors qu'elle essaie de se relever, maintenant qu'ils sont au porte du manoir.
Elle pousse un cri de surprise étouffé par la boue, puisqu'elle fini la tête dedans en se ramassant lourdement au sol.
Ou plutôt magique. La seule silhouette encore debout et relativement proche d'elle est celle de l'homme aux cheveux blancs. Elle se relève péniblement, alors que son sang pourpre coule sur son visage et son œil depuis sa tempe cabossée. Elle fait quelques pas vers lui, les deux épées en main, mais son côté gauche la lancine terriblement. Elle range donc l'une de ses deux lames pour préserver au mieux ses forces.
Le répit qu'ils avaient n'est que de courte durée. Les morts sont déjà à nouveau partout autour d'eux. Mais combien sont-ils ? Si elle était encore lucide, elle aurait paniqué ; mais elle n'est plus qu'un animal qui réagit à l'instinct dans une situation de vie ou de mort, et son instinct lui hurlait de partir, ce qu'ils entreprirent de faire.
Le chemin du retour est long et laborieux. Pour chaque zombie détruit, deux, voire trois autres semblent apparaître. Alors c'est une véritable danse qui s'engage, en zigzagant dans ce dédale de chair putride animé. Quand enfin, ils arrivent au manoir, elle a l'impression que les quelques minutes furent une éternité. Elle repousse un pantin d'un coup de pied un peu fébrile qui manque de la faire basculer en arrière, et quand elle se retourne, elle voit qu'un autre zombie essaie d'agripper l'homme et l'enfant ! Elle prend de l'élan, se jette sur ses genoux et glisse sur la bout en mettant un coup de tranche avec sa lame, frappant en tenant l'arme de ses deux mains au niveau de l'arrière du genou du cadavre. Il s'effondre, toujours animé mais ayant raté sa tentative d'attaque. à défaut, il agrippe Zorya alors qu'elle essaie de se relever, maintenant qu'ils sont au porte du manoir.
Elle pousse un cri de surprise étouffé par la boue, puisqu'elle fini la tête dedans en se ramassant lourdement au sol.
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Ses yeux se révulsent un instant sous le choc, et quand elle sent quelque chose lui saisir la cheville, elle se dit que c'est la fin. Mais non. Quelqu'un la tire, et elle a l'occasion de sentir chaque aspérité de ce sol boueux avant d'enfin sentir un sol un peu plus régulier. Elle ne s'anime pas de suite, commence à grogner de douleur alors qu'elle entend le lourd battant de la porte se refermer. On lui parle ensuite, elle entend sans écouter dans un premier temps. Elle rouvre les yeux, encore en vie, et elle essaie de reprendre sa respiration. Mais la douleur commence à s'éveiller, maintenant qu'ils sont sorti du flot du combat. Elle tousse alors âprement, crachant un étrange mélange de sang et d'étincelles crépitantes.
Elle se relève ensuite péniblement, en commençant à balbutier :
« Me soigner ? Moi ? Je... C'est... ce serait très généreux, messire Tagar Reys »
Elle couine un peu alors qu'elle bascule sur le côté pour s'asseoir sur ses fesses. Un sillon de douleur la lancine dans le dos, elle y passe sa main ; et, quelque chose de poisseux vient au contact de sa main. Vu la température tiède, ce n'est pas que de la boue. Un coup de hache lui avait lacéré le dos, de l'omoplate au bassin, créant au passage une large ouverture dans sa tunique qui peine maintenant à tenir.
Elle est trempée, couverte de boue et de sang ; le sien, et celui de cadavres en putréfaction ; blessée et exténuée.
Respirant péniblement, elle regarde autour d'elle, et notamment le jeune humain. Quelle drôle de petite créature, encore en train de pleurer. Elle le dévisage un instant, se disant que son destin fait écho au sien, avant de finalement hocher la tête et de sortir avec un bon moment de retour.
« Zorya, je suis... Zorya. Plus blessée... qu'enchantée »
Le gloussement qu'elle émet se transforme en pénible expiration à cause de la douleur ; alors qu'elle n'est pas très lucide à cause de l'effort et de ses blessures. Reste à voir si oui ou non, son employeur décidera de terminer d'épuiser ses réserves magiques dans des soins auprès d'une obscure inconnue. Elle regarde autour d'elle, réalisant qu'il n'y a que les gardes, et demande :
« Les autres... où sont... les autres ? »
Elle se relève ensuite péniblement, en commençant à balbutier :
« Me soigner ? Moi ? Je... C'est... ce serait très généreux, messire Tagar Reys »
Elle couine un peu alors qu'elle bascule sur le côté pour s'asseoir sur ses fesses. Un sillon de douleur la lancine dans le dos, elle y passe sa main ; et, quelque chose de poisseux vient au contact de sa main. Vu la température tiède, ce n'est pas que de la boue. Un coup de hache lui avait lacéré le dos, de l'omoplate au bassin, créant au passage une large ouverture dans sa tunique qui peine maintenant à tenir.
Elle est trempée, couverte de boue et de sang ; le sien, et celui de cadavres en putréfaction ; blessée et exténuée.
Respirant péniblement, elle regarde autour d'elle, et notamment le jeune humain. Quelle drôle de petite créature, encore en train de pleurer. Elle le dévisage un instant, se disant que son destin fait écho au sien, avant de finalement hocher la tête et de sortir avec un bon moment de retour.
« Zorya, je suis... Zorya. Plus blessée... qu'enchantée »
Le gloussement qu'elle émet se transforme en pénible expiration à cause de la douleur ; alors qu'elle n'est pas très lucide à cause de l'effort et de ses blessures. Reste à voir si oui ou non, son employeur décidera de terminer d'épuiser ses réserves magiques dans des soins auprès d'une obscure inconnue. Elle regarde autour d'elle, réalisant qu'il n'y a que les gardes, et demande :
« Les autres... où sont... les autres ? »
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