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Le joyeux luron semblait bien sûr de lui, peut-être même un peu d’ailleurs, mais l’elfe n’en fit pas cas. Tout ce que l’exilé souhaitait c’était clore pour de bon cette histoire et quitter pour de bon la région avant d’avoir des ennuis. Sa rencontre et sa promenade nocturne plus que prolongée avec son interlocuteur n’étaient qu’un hasard. Bien sûr, si Lorindol était là c’était bien grâce aux talents magiques du jeune homme, et il ne comptait nier cela.
- Le plaisir ?
Avant même d’avoir le temps de réagir, voilà que son camarade d’infortune lui passe sous le nez, allant tranquillement gambader au milieu de la route partiellement détruite. Il devait bien reconnaître que l’agilité du jeune homme était très étonnante, c’était… comme regarder le vent progresser tranquillement sur la route. Même si l’elfe possédait une certaine agilité naturelle propre à sa race, il avait tout de même quelques doutes concernant sa propre capacité à se déplacer ainsi. Il fallait ajouter à cela que la téléportation lui aurait sans doute permis de gagner un temps précieux pour se rendre à Benedictus. Que pouvait-il dire ou faire ? Pas grand-chose, il n’était pas capable de se téléporter tout seul et il était hors de question de contourner la route et de perdre encore une heure ou deux.
Un pas après l'autre, il progressa doucement.
- Essaye surtout de ne pas te rompre le cou.
Et là il glissa. Enfin, pas lui directement, mais il mit sur pied sur une pierre qui roula légèrement. La seconde d’après l’elfe se retrouva sur le dos et roula à son tour en suivant malgré lui l’affaissement de la route, jusqu'à atterrir finalement en contrebas à l'orée des bois. Marmonnant sans doute quelques insultes, il se redressa en essuyant la boue de son pantalon.
- Non je ne suis pas encore mort, si ça t’intéresse, sinon tu t’amuses bien là ?
Se vautrer lamentablement sans être capable de se rattraper, quelle humiliation, voilà une chute dont il risquait de se souvenir durant plusieurs années.
- Une belle soirée ouais… Tu parles d’une soirée, putain de nuit, putain de pays.
- Le plaisir ?
Avant même d’avoir le temps de réagir, voilà que son camarade d’infortune lui passe sous le nez, allant tranquillement gambader au milieu de la route partiellement détruite. Il devait bien reconnaître que l’agilité du jeune homme était très étonnante, c’était… comme regarder le vent progresser tranquillement sur la route. Même si l’elfe possédait une certaine agilité naturelle propre à sa race, il avait tout de même quelques doutes concernant sa propre capacité à se déplacer ainsi. Il fallait ajouter à cela que la téléportation lui aurait sans doute permis de gagner un temps précieux pour se rendre à Benedictus. Que pouvait-il dire ou faire ? Pas grand-chose, il n’était pas capable de se téléporter tout seul et il était hors de question de contourner la route et de perdre encore une heure ou deux.
Un pas après l'autre, il progressa doucement.
- Essaye surtout de ne pas te rompre le cou.
Et là il glissa. Enfin, pas lui directement, mais il mit sur pied sur une pierre qui roula légèrement. La seconde d’après l’elfe se retrouva sur le dos et roula à son tour en suivant malgré lui l’affaissement de la route, jusqu'à atterrir finalement en contrebas à l'orée des bois. Marmonnant sans doute quelques insultes, il se redressa en essuyant la boue de son pantalon.
- Non je ne suis pas encore mort, si ça t’intéresse, sinon tu t’amuses bien là ?
Se vautrer lamentablement sans être capable de se rattraper, quelle humiliation, voilà une chute dont il risquait de se souvenir durant plusieurs années.
- Une belle soirée ouais… Tu parles d’une soirée, putain de nuit, putain de pays.
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En haut du trou dans lequel Lorindol a chuté. Halewyn se profile, les deux mains dans le dos et le gros chapeau mou de travers, la grande tresse rouge descendant le long de son épaule pour pendre dans le vide. Ce mortel a le don de le surprendre de plus en plus. Et cette pure irritation est de l'ambroisie dont iel se délecte. C'est de la haute gastronomie pour iel succube. L'oeil noir pétille quand iel s'assis avec élégance sur le bord du trou. Parce qu'aussi adorable puisse être l'elfe, votre succube favorite pressent qu'il serait très malvenu pour le moment d'aller lui tenir compagnie tout au fond.
Rohhh... Ne sois pas grognon, ce pays est proprement char-mant. On y a de tout, de la corruption, des imbéciles qui ne demandent qu'à se faire latter les couilles. Il faut naviguer entre les fanatiques qui veulent notre mort, les nobles en goguette et les Haut-Prêtres qui ont de la difficulté à gérer leur propre régularité. Iel marqua une pause, et soupira, faisant une moue renfrognée absolument adorable.Mwais, objectivement, effectivement, c'est un pays de merde, je me dois de te le concéder. Mais tu as un sacré avantage que les autres non pas, tu m'as moi!!!
S'exclame Halewyn, enthousiaste à l'os.
. - Eh bien, je ne pensais pas que tu te serais lassé si tôt. Je te croyais infatigable, inébranlable, inexpugnable. C'est mon erreur... C'est décidé, nous avons besoin de repos et je couvrirai le reste du voyage demain. Laisse moi ramasser du petit bois pour le feu et repose toi mon chou... Je m'occupe de toi. aux petits oignons. jusqu'au matin. Tu es chanceux de m'avoir avec toi. Je crois que ce trou, en plus, est le meilleur endroit pour faire un feu sans que l'on nous vois. Dis, tu as faim? Qu'est ce que ca mange les beaux elfes balafrés et grognon comme toi? Je pourrais te trouver quelque chose.
Dit Halewyn plein de bonne volonté et se fichant éperduement de l'irritation ou du bonheur de son compagnon de route. Iel prend son rôle de démon cette nuit très à coeur. Lorindòl lui en doit plus qu'une d'ailleurs, alors qu'il se laisse faire un peu après tout, il lui a presque offert l'expérience d'une éternité, iel peut bien faire ca pour lui. Qu'est ce que ca lui coûte sinon du temps?
Rohhh... Ne sois pas grognon, ce pays est proprement char-mant. On y a de tout, de la corruption, des imbéciles qui ne demandent qu'à se faire latter les couilles. Il faut naviguer entre les fanatiques qui veulent notre mort, les nobles en goguette et les Haut-Prêtres qui ont de la difficulté à gérer leur propre régularité. Iel marqua une pause, et soupira, faisant une moue renfrognée absolument adorable.Mwais, objectivement, effectivement, c'est un pays de merde, je me dois de te le concéder. Mais tu as un sacré avantage que les autres non pas, tu m'as moi!!!
S'exclame Halewyn, enthousiaste à l'os.
. - Eh bien, je ne pensais pas que tu te serais lassé si tôt. Je te croyais infatigable, inébranlable, inexpugnable. C'est mon erreur... C'est décidé, nous avons besoin de repos et je couvrirai le reste du voyage demain. Laisse moi ramasser du petit bois pour le feu et repose toi mon chou... Je m'occupe de toi. aux petits oignons. jusqu'au matin. Tu es chanceux de m'avoir avec toi. Je crois que ce trou, en plus, est le meilleur endroit pour faire un feu sans que l'on nous vois. Dis, tu as faim? Qu'est ce que ca mange les beaux elfes balafrés et grognon comme toi? Je pourrais te trouver quelque chose.
Dit Halewyn plein de bonne volonté et se fichant éperduement de l'irritation ou du bonheur de son compagnon de route. Iel prend son rôle de démon cette nuit très à coeur. Lorindòl lui en doit plus qu'une d'ailleurs, alors qu'il se laisse faire un peu après tout, il lui a presque offert l'expérience d'une éternité, iel peut bien faire ca pour lui. Qu'est ce que ca lui coûte sinon du temps?
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Alors que l’elfe s’apprêtait à retourner vers la route, ou plutôt crapahuter dans l’espoir de l’atteindre, la silhouette de son compagnon d’infortune se profila sur les hauteurs de l’éboulement. Il écouta avec une certaine forme de mépris les propos de celui-ci. C’est sûr qu’il avait été un avantage, du moins pour ce qui concernait la téléportation, tout le reste n’était qu’un enchaînement de coïncidences hasardeuses allant jusqu’à une chute qui fit l’office de cerise sur le gâteau. Lorindol n’était plus aussi patient que durant sa jeunesse, et tous ces événements commençaient sérieusement à lui taper sur le système. Tout ça à cause d’une erreur de jugement dans un bordel miteux… L’elfe aurait mieux fait de se mettre sur le balcon du bâtiment voisin et d’opérer via une attaque mentale. Il avait agi dans la précipitation, préférant une approche plus physique que magique, et voilà où tout cela l’avait amené, dans un trou.
- Je ne sais pas toi, mais moi concernant les fanatiques je n’ai pas trop de soucis. Tu vénères les mauvaises idoles ou tu as des passe-temps plus douteux que traîner dans les bordels ?
L’elfe n’avait pas encore eu le déplaisir de croiser des fanatiques, et de toute manière il n’était pas certain d’être une cible potentielle pour les illuminer, il n’était qu’un elfe parmi tant d'autres. À la rigueur il pouvait avoir des ennuis avec des groupuscules racistes, ce qui avait déjà été le cas, mais au-delà de ça, il gardait une bonne distance avec tout le cercle des fana’ religieux.
- Mon chou ?
Même une putain payée le double du prix classique n’avait eu l’idée de l’appeler comme ça. L’elfe n’aimait pas vraiment avoir de surnom, encore moins quelque chose d’aussi niais. Cependant son interlocuteur avait raison sur un point, l’endroit était idéal pour passer la nuit à l'abri des regards, excepté si quelqu’un d’autre venait à chuter au même endroit, finissant sa course le cul dans le brasier.
- Je crois pouvoir me passer de manger, cherche du bois, je vais essayer de trouver des pierres pour le foyer.
À quoi tenter de manger, de toute manière la plupart des aliments n’avaient plus de goût pour lui et il n’avait pas non plus la patience de vider et de faire griller un écureuil. L’exilé fit volte-face et commença à chercher des pierres qu’il jugeait de taille suffisante pour créer un petit foyer. Il lui fallut peut-être une dizaine de minutes pour rassembler le nécessaire et une fois cela fait, il commença à installer les différents cailloux en cercle. Le tout était enfin prêt à recevoir le bois que son camarade aurait normalement dû rapporter. Préférant méditer un court instant plutôt que de chercher son acolyte, l’elfe s’assit en tailleur et fermer les yeux quelques instants, il devait faire le vide dans son esprit et réfléchir à la suite des évènements.
- Je ne sais pas toi, mais moi concernant les fanatiques je n’ai pas trop de soucis. Tu vénères les mauvaises idoles ou tu as des passe-temps plus douteux que traîner dans les bordels ?
L’elfe n’avait pas encore eu le déplaisir de croiser des fanatiques, et de toute manière il n’était pas certain d’être une cible potentielle pour les illuminer, il n’était qu’un elfe parmi tant d'autres. À la rigueur il pouvait avoir des ennuis avec des groupuscules racistes, ce qui avait déjà été le cas, mais au-delà de ça, il gardait une bonne distance avec tout le cercle des fana’ religieux.
- Mon chou ?
Même une putain payée le double du prix classique n’avait eu l’idée de l’appeler comme ça. L’elfe n’aimait pas vraiment avoir de surnom, encore moins quelque chose d’aussi niais. Cependant son interlocuteur avait raison sur un point, l’endroit était idéal pour passer la nuit à l'abri des regards, excepté si quelqu’un d’autre venait à chuter au même endroit, finissant sa course le cul dans le brasier.
- Je crois pouvoir me passer de manger, cherche du bois, je vais essayer de trouver des pierres pour le foyer.
À quoi tenter de manger, de toute manière la plupart des aliments n’avaient plus de goût pour lui et il n’avait pas non plus la patience de vider et de faire griller un écureuil. L’exilé fit volte-face et commença à chercher des pierres qu’il jugeait de taille suffisante pour créer un petit foyer. Il lui fallut peut-être une dizaine de minutes pour rassembler le nécessaire et une fois cela fait, il commença à installer les différents cailloux en cercle. Le tout était enfin prêt à recevoir le bois que son camarade aurait normalement dû rapporter. Préférant méditer un court instant plutôt que de chercher son acolyte, l’elfe s’assit en tailleur et fermer les yeux quelques instants, il devait faire le vide dans son esprit et réfléchir à la suite des évènements.
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Moi? Je ne suis en temps normalque paix et amour. Rétorque sans aucune gene l'interpellé. Ceci dit, cest ce que ces coincés du cul n'aime pas chez moi. Et vu que je ne leur accorde pas l'honneur de les laisser m'exécuter et festoyer sur ma divine carcasse, nous pourrions dire que le clergé du Shoumei et moi avons undifférent abyssal dont ni l'un ni l'autre navons le désir d'aplanir. Et si je suis à ce sujet, pour le vivre et laisser vivre, il semble que ces prêtres ne sont pas du tout de cet avis. Je ne leur en veut pas, je suis tellement magnifique. C'est normal. C'est juste que trop c'est comme pas assez pour leur troupeau de moutons.
- Mon chou ?
Halewyn hausse les épaules,lui avouantsans filtre et avec une franchise brutale. .
-Toi aussi tu es trop mignon pour ton propre bien. Fais attention au prêtres complexés, il en prendront assurément ombrage. Ils ont le bucher facile... Mais parlant de bûcher, je crois qu'il y a plus pressant à ce sujet non?
- Je crois pouvoir me passer de manger, cherche du bois, je vais essayer de trouver des pierres pour le foyer.
-Taratatatatata... Laisse moi prendre soin de toi. C'est toujours un plaisir.
Levant les bras avec négligence, Halewyn invoqua une illusion par dessus Lorindol. Comme un ouvert que l'on place sur une marmite, le voyageur lambda qui passera ne verra qu'un trou vide Tandis que l'elfe, lui, les verra parfaitement. Et iel se mit au boulot.
Cela pris une longue heure et demi, mais Halewyn revint. Avec branches diverse ramassé en un énorme fagot et un cuissot de daim déja rôti. Manifestement, ca ne venait pas de lui. Manifestement, il avait volé les affaires d'un autre. Et pource qui était arrivé au donateur...
-Je t'ai manqué? C'est fichtrement lourd ce truc. Je t'ai trouvé à manger en plus. Livraison à domicile... Dommage que tu te sente au fond du trou
Lui dit il en laissant rouler le fagot le long du trou vide pour iel. Halewyn sait que ŀrindol est encore là, il y a une âme à posséder au fond du trou.
- Mon chou ?
Halewyn hausse les épaules,lui avouantsans filtre et avec une franchise brutale. .
-Toi aussi tu es trop mignon pour ton propre bien. Fais attention au prêtres complexés, il en prendront assurément ombrage. Ils ont le bucher facile... Mais parlant de bûcher, je crois qu'il y a plus pressant à ce sujet non?
- Je crois pouvoir me passer de manger, cherche du bois, je vais essayer de trouver des pierres pour le foyer.
-Taratatatatata... Laisse moi prendre soin de toi. C'est toujours un plaisir.
Levant les bras avec négligence, Halewyn invoqua une illusion par dessus Lorindol. Comme un ouvert que l'on place sur une marmite, le voyageur lambda qui passera ne verra qu'un trou vide Tandis que l'elfe, lui, les verra parfaitement. Et iel se mit au boulot.
Cela pris une longue heure et demi, mais Halewyn revint. Avec branches diverse ramassé en un énorme fagot et un cuissot de daim déja rôti. Manifestement, ca ne venait pas de lui. Manifestement, il avait volé les affaires d'un autre. Et pource qui était arrivé au donateur...
-Je t'ai manqué? C'est fichtrement lourd ce truc. Je t'ai trouvé à manger en plus. Livraison à domicile... Dommage que tu te sente au fond du trou
Lui dit il en laissant rouler le fagot le long du trou vide pour iel. Halewyn sait que ŀrindol est encore là, il y a une âme à posséder au fond du trou.
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Il avait donc visiblement quelques soucis avec le clergé de Shoumei, comme quoi l’on pouvait avoir une bouille d’ange et des emmerdes. L’elfe ne posa pas plus de questions à ce sujet, jugeant que mieux il en savait, mieux c’était. Il n’oubliait pas la nature pour le moins étrange de son camarade et vu le personnage en question mieux valait l’avoir dans sa poche, du moins c’est ce que pensait l’exilé.
- Voyons, nous savons tous les deux que je suis trop vieux pour intéresser les prêtres…
Il n’avait pas besoin de s’étendre plus à ce sujet, cela faisait des années que l’on entendait de drôle d’histoire à ce propos, prouvant de ce fait qu’il s’agissait plus que de vulgaires rumeurs.
L’elfe n’avait pas eu conscience de l’illusion tissée par son compagnon, celui-ci ne tarda pas à disparaître au-delà de son champ de vision. Ne pas sentir ce genre de chose était un problème qu’il rencontrait de plus en plus souvent, et c’était un souci qu’il comptait bien régler. Vu sa façon de vivre, ne pas être mesure de ressentir des perturbations lorsque quelqu’un faisait usage de magie était un véritable fléau.
Les minutes s’écoulèrent et toujours aucune trace de son compagnon, pendant quelques instants l’elfe l’imagina perdu dans la forêt, malencontreusement tombé dans un trou… un destin des plus tragiques pour lequel il verserait sans doute une larme à l’occasion. Lorindol médita, retraçant le fil de la journée dans son esprit, il voulait mettre bout à bout chaque petit événement troublant afin d’avoir un tout à analyser. Il revoyait sa cible traverser la fenêtre, la peur illuminant son regard une dernière fois avant qu’il ne succombe quelques instants plus tard, la nuque brisée dans la rue. Il repensait à l’illusion de son camarade, à la téléportation qui lui avait noué l’estomac…
L’elfe rouvrit lentement les yeux en entendant la voix de son camarade. Son regard se porta dans un premier temps sur le fagot de bois qui dégringola depuis la route, puis il regarda avec attention ce que ramenait son camarade. Un cuissot encore fumant dont il pouvait presque sentir l’odeur malgré la distance.
- Trouvé ? Je crois que le terme exact, sauf si l’invocation de plat tout préparé fait partie de tes compétences, c’est volé.
Lorindol se fichait bien qu’il s’agisse d’un vol ou non, il aurait pu cependant se demander où était le propriétaire d’origine du repas, mais là encore il ne questionna pas son camarade, le plus important était qu’il était revenu.
- Tu sais claquer des doigts pour faire du feu ou il va falloir faire à l’ancienne ?
Cependant l’elfe n’était pas certain d’avoir sur lui le nécessaire pour espérer faire quelques étincelles.
- Voyons, nous savons tous les deux que je suis trop vieux pour intéresser les prêtres…
Il n’avait pas besoin de s’étendre plus à ce sujet, cela faisait des années que l’on entendait de drôle d’histoire à ce propos, prouvant de ce fait qu’il s’agissait plus que de vulgaires rumeurs.
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L’elfe n’avait pas eu conscience de l’illusion tissée par son compagnon, celui-ci ne tarda pas à disparaître au-delà de son champ de vision. Ne pas sentir ce genre de chose était un problème qu’il rencontrait de plus en plus souvent, et c’était un souci qu’il comptait bien régler. Vu sa façon de vivre, ne pas être mesure de ressentir des perturbations lorsque quelqu’un faisait usage de magie était un véritable fléau.
Les minutes s’écoulèrent et toujours aucune trace de son compagnon, pendant quelques instants l’elfe l’imagina perdu dans la forêt, malencontreusement tombé dans un trou… un destin des plus tragiques pour lequel il verserait sans doute une larme à l’occasion. Lorindol médita, retraçant le fil de la journée dans son esprit, il voulait mettre bout à bout chaque petit événement troublant afin d’avoir un tout à analyser. Il revoyait sa cible traverser la fenêtre, la peur illuminant son regard une dernière fois avant qu’il ne succombe quelques instants plus tard, la nuque brisée dans la rue. Il repensait à l’illusion de son camarade, à la téléportation qui lui avait noué l’estomac…
L’elfe rouvrit lentement les yeux en entendant la voix de son camarade. Son regard se porta dans un premier temps sur le fagot de bois qui dégringola depuis la route, puis il regarda avec attention ce que ramenait son camarade. Un cuissot encore fumant dont il pouvait presque sentir l’odeur malgré la distance.
- Trouvé ? Je crois que le terme exact, sauf si l’invocation de plat tout préparé fait partie de tes compétences, c’est volé.
Lorindol se fichait bien qu’il s’agisse d’un vol ou non, il aurait pu cependant se demander où était le propriétaire d’origine du repas, mais là encore il ne questionna pas son camarade, le plus important était qu’il était revenu.
- Tu sais claquer des doigts pour faire du feu ou il va falloir faire à l’ancienne ?
Cependant l’elfe n’était pas certain d’avoir sur lui le nécessaire pour espérer faire quelques étincelles.
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Tsss. tsss .tssss... petit chou. Je ne suis pas un voleur. Je ne prend rien qui ne m'ait été offert librement par son propriétaire. Et non, je ne mendie ni ne me prostitue pour ca. Tu heurte mes sentiments tu sais.
Dit Halewyn, sage, cuissot en main soigneusement emballé dans un morceau de coton le regardant s'activer. Franchement? Comment il a pu faire pour survivre sans iel jusqu'à présent? Cet elfe le sait en plus, il suffit qu'à regarder le petit tic agacé qui lui secoue brièvement la paupière. Et bien dis donc, sous ses dehors de glace, il a le caractère chaud bouillant!!! Si c'est plaisant à voir! Iel succube se porte magnanimement àa la rescousse du pauvre mortel, agitant un peu le cuissot sous le nez de l'elfe ronchon avant de le lui flanquer dans les mains avec bonne humeur
Allez, prend ca, tu n'es pas toi quand tu as faim... Et laisse faire les artistes!
Pourse donner bonne allure, Halewyn replace les brindilles et choisi soigneusement deux pierres qu'iel frappe l,une contre l'autre, avant de s'agenouiller dos à l'assassin. Non, Halewyn n'a pas peur pour sa vie. Et oui, iel cache une partie de ses talents. Savoir faire du feu peut vous conduire tout droit à la noyade par les hérétiques, chose qu'iel a expérimenté de première main. Oui, iel va user de sa magie pour allumer. ʼnØn, iel ne le fera pas ouvertement.
Pendant quelques secondes, le bruit des deux pierres qui s'entrechoquent traverse l'air, avant qu'une odeur de brulé ne se fasse sentir, attisé par le souffle de l'être au cheveux rouge qui se redresse ensuite, mains sur les hanches et pleinement satisfait.
-CĦaleur, nourriture... Malheureusement, je n'ai point de lit douillet pour nous deux cette nuit... Dommage.
Baillant à s'en décrocher les mâchoires, Halewyn s'étira gracieusement de tout son long, un peu èa la manière des chats.
Je... suis... fourbu!
Dit Halewyn, sage, cuissot en main soigneusement emballé dans un morceau de coton le regardant s'activer. Franchement? Comment il a pu faire pour survivre sans iel jusqu'à présent? Cet elfe le sait en plus, il suffit qu'à regarder le petit tic agacé qui lui secoue brièvement la paupière. Et bien dis donc, sous ses dehors de glace, il a le caractère chaud bouillant!!! Si c'est plaisant à voir! Iel succube se porte magnanimement àa la rescousse du pauvre mortel, agitant un peu le cuissot sous le nez de l'elfe ronchon avant de le lui flanquer dans les mains avec bonne humeur
Allez, prend ca, tu n'es pas toi quand tu as faim... Et laisse faire les artistes!
Pourse donner bonne allure, Halewyn replace les brindilles et choisi soigneusement deux pierres qu'iel frappe l,une contre l'autre, avant de s'agenouiller dos à l'assassin. Non, Halewyn n'a pas peur pour sa vie. Et oui, iel cache une partie de ses talents. Savoir faire du feu peut vous conduire tout droit à la noyade par les hérétiques, chose qu'iel a expérimenté de première main. Oui, iel va user de sa magie pour allumer. ʼnØn, iel ne le fera pas ouvertement.
Pendant quelques secondes, le bruit des deux pierres qui s'entrechoquent traverse l'air, avant qu'une odeur de brulé ne se fasse sentir, attisé par le souffle de l'être au cheveux rouge qui se redresse ensuite, mains sur les hanches et pleinement satisfait.
-CĦaleur, nourriture... Malheureusement, je n'ai point de lit douillet pour nous deux cette nuit... Dommage.
Baillant à s'en décrocher les mâchoires, Halewyn s'étira gracieusement de tout son long, un peu èa la manière des chats.
Je... suis... fourbu!
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C’est cuissot dans les mains et muet comme une tombe que l’elfe releva la tête vers son compagnon. Malgré ces explications que l’on pouvait qualifier de théâtrales, l’exilé n’en était pour autant pas convaincu, mais de toute manière qui était-il pour se permettre de juger les manières de quelqu’un ?
La frustration de l’elfe commençait à atteindre des seuils extrêmes, sentir l’odeur d’une délicieuse pièce de viande tout en sachant pertinemment qu’il ne pourrait pas en apprécier la saveur le rendait aussi irritable qu’une pucelle.
L’idée de neutraliser son camarde avec un coup de cuissot ne lui effleura même pas l’esprit, même lorsque celui-ci s’accroupit dos à lui, jusqu’à présent le duo se rendait mutuellement service, du moins c’est ce que pensait Lórindol. Bien sûr si l’on prenait le temps de s’asseoir pour compter les points, l’on pouvait vite se rendre compte que le jeune homme avait rendu plus de service que l’elfe. Outre égailler la journée de son compagnon en allant occire des gens, l’exilé n’avait rien.
- Il aurait fallu demander au propriétaire du cuissot un lit douillet, je suis sûr qu’avec un petit sourire il t’aurait volontiers donné sa maison.
Il était certain qu’avec sa tête balafrée à lui personne n’aurait eu l’idée de lui donner quelque chose des suites d’un simple sourire, outre appeler une patrouille de garde…
L’elfe observa silencieusement les flammes s’élever peu à peu, la chaleur se diffusait déjà jusqu’à lui. Lorsqu’une bonne partie des brindilles avaient disparu en laissant derrière elle un petit lit de braises, il attrapa un morceau de bois plus épais et l’y déposa, le rondin devint rapidement la proie des flammes.
L’exilé déballa soigneusement le morceau de viande et sortit un couteau qu’il portait à sa ceinture, la lame était aussi coupante qu’un rasoir, mais elle n’avait jamais été utilisée pour donner la mort, cependant elle avait peut-être défait un ou deux corsets…
Plutôt bien éduqué pour un assassin, Lórindol découpa un généreux morceau de viande encore tiède et le tendit à son camarade.
- C’est toi qui l’as ramené, donc c’est à toi d’en profiter le premier.
Que son interlocuteur accepte ou non n’avait pas d’importance, c’était simplement là une marque de politesse, reste d’une éducation très lointaine, s’il ne voulait pas en manger l’elfe n’allait pas s’en émouvoir. Il comptait bien aussi s’en couper un morceau par la suite, même si cela n’avait pas de goût…
- Tu vois, si on m’avait dit qu’en faisant passer un type par une fenêtre, j’allais me retrouver à manger un morceau autour d’un feu de camp en bordure des bois, je n’y aurais certainement pas cru.
La frustration de l’elfe commençait à atteindre des seuils extrêmes, sentir l’odeur d’une délicieuse pièce de viande tout en sachant pertinemment qu’il ne pourrait pas en apprécier la saveur le rendait aussi irritable qu’une pucelle.
L’idée de neutraliser son camarde avec un coup de cuissot ne lui effleura même pas l’esprit, même lorsque celui-ci s’accroupit dos à lui, jusqu’à présent le duo se rendait mutuellement service, du moins c’est ce que pensait Lórindol. Bien sûr si l’on prenait le temps de s’asseoir pour compter les points, l’on pouvait vite se rendre compte que le jeune homme avait rendu plus de service que l’elfe. Outre égailler la journée de son compagnon en allant occire des gens, l’exilé n’avait rien.
- Il aurait fallu demander au propriétaire du cuissot un lit douillet, je suis sûr qu’avec un petit sourire il t’aurait volontiers donné sa maison.
Il était certain qu’avec sa tête balafrée à lui personne n’aurait eu l’idée de lui donner quelque chose des suites d’un simple sourire, outre appeler une patrouille de garde…
L’elfe observa silencieusement les flammes s’élever peu à peu, la chaleur se diffusait déjà jusqu’à lui. Lorsqu’une bonne partie des brindilles avaient disparu en laissant derrière elle un petit lit de braises, il attrapa un morceau de bois plus épais et l’y déposa, le rondin devint rapidement la proie des flammes.
L’exilé déballa soigneusement le morceau de viande et sortit un couteau qu’il portait à sa ceinture, la lame était aussi coupante qu’un rasoir, mais elle n’avait jamais été utilisée pour donner la mort, cependant elle avait peut-être défait un ou deux corsets…
Plutôt bien éduqué pour un assassin, Lórindol découpa un généreux morceau de viande encore tiède et le tendit à son camarade.
- C’est toi qui l’as ramené, donc c’est à toi d’en profiter le premier.
Que son interlocuteur accepte ou non n’avait pas d’importance, c’était simplement là une marque de politesse, reste d’une éducation très lointaine, s’il ne voulait pas en manger l’elfe n’allait pas s’en émouvoir. Il comptait bien aussi s’en couper un morceau par la suite, même si cela n’avait pas de goût…
- Tu vois, si on m’avait dit qu’en faisant passer un type par une fenêtre, j’allais me retrouver à manger un morceau autour d’un feu de camp en bordure des bois, je n’y aurais certainement pas cru.
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Ses offrandes n'en valaient pas la peine Dit iel mystérieusement avant de renchérir avec un léger sourire . Et sa maison est à deux jours de marche à l'opposé de notre destination... Je n'ai pas été si longue pour rien .
Prenant du bout des doigts le morceau de venaison, Halewyn adoucit son aura pour instiller de la confiance et de la détente chez son rébarbatif compagnon. Il lui donne un orceau probablement pour s'assurer que ce n'est pas empoisonné. Quoique c'est drole quand même pour Halewyn ces considérations, iel en accepte pas moins la modeste offrande avec la grace et la dignitié d'une divinité avant de s'asseoir, aérien, sur une pierre, lui donnant des allures de trône.
Les rencontres fortuites sont les meilleures. Si on lui avait dit qu'un jour qu'un assassin lui donnerait une expérience de mort imminente. Et la surprise y a joué pour beaucoup. Du bout des doigts, Halewyn caresse le morceau de viande délicatement, avant d'y extraire un tendon comme si il s'agissait d'un fil dépassant d'une tapisserie. Iel hausse les épaules avant de grignoter un coin. -Ca manque d'épice, Constate t'iel doctement. Quand on parle de viande ennuyeuse....
-Tu as fais beaucoup cette nuit.. Dis moi, tu défenestre beaucoup de gens? Serait il indiscret de te demander ta motivation profonde outre l'argent bien sur?
Demande le démon à brûle pourpoint, adoucissant encore son aura pour inciter à la confidence sans que le blondinet ne lui saute dessus... Iel ne détesterait pas remarque, mais dans le fond d'un trou, entouré de pierre, le confort ne serait aps au rendez-vous. C'est qu'iel a un épiderme si délicat!!!.
Prenant du bout des doigts le morceau de venaison, Halewyn adoucit son aura pour instiller de la confiance et de la détente chez son rébarbatif compagnon. Il lui donne un orceau probablement pour s'assurer que ce n'est pas empoisonné. Quoique c'est drole quand même pour Halewyn ces considérations, iel en accepte pas moins la modeste offrande avec la grace et la dignitié d'une divinité avant de s'asseoir, aérien, sur une pierre, lui donnant des allures de trône.
Les rencontres fortuites sont les meilleures. Si on lui avait dit qu'un jour qu'un assassin lui donnerait une expérience de mort imminente. Et la surprise y a joué pour beaucoup. Du bout des doigts, Halewyn caresse le morceau de viande délicatement, avant d'y extraire un tendon comme si il s'agissait d'un fil dépassant d'une tapisserie. Iel hausse les épaules avant de grignoter un coin. -Ca manque d'épice, Constate t'iel doctement. Quand on parle de viande ennuyeuse....
-Tu as fais beaucoup cette nuit.. Dis moi, tu défenestre beaucoup de gens? Serait il indiscret de te demander ta motivation profonde outre l'argent bien sur?
Demande le démon à brûle pourpoint, adoucissant encore son aura pour inciter à la confidence sans que le blondinet ne lui saute dessus... Iel ne détesterait pas remarque, mais dans le fond d'un trou, entouré de pierre, le confort ne serait aps au rendez-vous. C'est qu'iel a un épiderme si délicat!!!.
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- Deux jours de marche ? Plutôt rapide.
Alors comme ça il ne pouvait les téléporter plus près de Benedictus afin de gagner un temps précieux et de contourner la route sans doute détruite par un glissement de terrain, mais il pouvait aller s’amuser à plusieurs dizaines de kilomètres de là pour voler un rôti ? Il se retrouvait donc là, assis le cul par terre parce que son compagnon préférait utiliser sa magie pour voler de la nourriture plutôt que de leur faire gagner du temps ? Il posa son regard sur le cuissot, finalement, peut-être aurait-il dû lui en asséner un bon coup derrière les oreilles pendant que celui-ci était en train de faire du feu.
Maintenant que son camarade était assis sur une pierre, il n'était plus possible d’agir en traître, dommage. Pour Lorindol le goût de la viande était plus ou moins abstrait, il y avait certes ce petit goût caractéristique, mais rien de plus. Trop épicé ou non, il était tout bonnement incapable de le dire. Même si le goût n’était pas présent, il était agréable de manger quelque chose et de sentir son estomac s’en contenter, il fallait avouer que c’était mieux qu’un plat de pain rassis sur son lit de racines.
- Tu fais la fine bouche ?
L’elfe leva légèrement la tête lorsqu’il entendit la question de son camarade, devait-il se montrer franc ou simplement contourner la question ? À quoi bon essayer de mentir alors que le jeune homme avait assisté à la scène, ce n’était pas la première fois que l’elfe ôtait la vie, c’était le genre de chose que l’on pouvait aisément remarquer. Il mastiqua un morceau de viande plusieurs secondes avant de cracher un bout de gras gélatineux sur le côté.
- Il faut bien vivre, ni plus ni moins, je suis doué pour tuer alors pourquoi ne pas en faire mon métier ? Est-ce qu’on demande à un gigolo sa motivation profonde ? Il ne me semble pas. Bien sûr certains font ça par plaisir, mais ce n’est pas mon cas.
Tuer n’était finalement qu’un acte simple que maîtrisait l’elfe, il n’en tirait aucune gloire ni aucune satisfaction personnelle. Passer ce pauvre bougre à travers la fenêtre n’avait rien de grisant, il l’avait fait comme un forgeron battrait un morceau de fer rougeoyant. Bien entendu, dans un futur lointain, certaines morts seraient en mesure de lui procurer une grande satisfaction, mais pour le moment tout cela n'était pas d'actualité.
- Occir quelqu’un n’a rien de grisant pour moi, c’est un travail rien de plus, si certains tordus sont excités à l’idée d’ôter une vie ce n’est pas mon cas. Je préfère en guise de stimulation la courbe d'un sein ou la rondeur d'une fesse.
Pourquoi venait-il de dire ça à voix haute ? L'elfe posa un regard sur le morceau de viande, puis sur son compagnon nocturne.
Alors comme ça il ne pouvait les téléporter plus près de Benedictus afin de gagner un temps précieux et de contourner la route sans doute détruite par un glissement de terrain, mais il pouvait aller s’amuser à plusieurs dizaines de kilomètres de là pour voler un rôti ? Il se retrouvait donc là, assis le cul par terre parce que son compagnon préférait utiliser sa magie pour voler de la nourriture plutôt que de leur faire gagner du temps ? Il posa son regard sur le cuissot, finalement, peut-être aurait-il dû lui en asséner un bon coup derrière les oreilles pendant que celui-ci était en train de faire du feu.
Maintenant que son camarade était assis sur une pierre, il n'était plus possible d’agir en traître, dommage. Pour Lorindol le goût de la viande était plus ou moins abstrait, il y avait certes ce petit goût caractéristique, mais rien de plus. Trop épicé ou non, il était tout bonnement incapable de le dire. Même si le goût n’était pas présent, il était agréable de manger quelque chose et de sentir son estomac s’en contenter, il fallait avouer que c’était mieux qu’un plat de pain rassis sur son lit de racines.
- Tu fais la fine bouche ?
L’elfe leva légèrement la tête lorsqu’il entendit la question de son camarade, devait-il se montrer franc ou simplement contourner la question ? À quoi bon essayer de mentir alors que le jeune homme avait assisté à la scène, ce n’était pas la première fois que l’elfe ôtait la vie, c’était le genre de chose que l’on pouvait aisément remarquer. Il mastiqua un morceau de viande plusieurs secondes avant de cracher un bout de gras gélatineux sur le côté.
- Il faut bien vivre, ni plus ni moins, je suis doué pour tuer alors pourquoi ne pas en faire mon métier ? Est-ce qu’on demande à un gigolo sa motivation profonde ? Il ne me semble pas. Bien sûr certains font ça par plaisir, mais ce n’est pas mon cas.
Tuer n’était finalement qu’un acte simple que maîtrisait l’elfe, il n’en tirait aucune gloire ni aucune satisfaction personnelle. Passer ce pauvre bougre à travers la fenêtre n’avait rien de grisant, il l’avait fait comme un forgeron battrait un morceau de fer rougeoyant. Bien entendu, dans un futur lointain, certaines morts seraient en mesure de lui procurer une grande satisfaction, mais pour le moment tout cela n'était pas d'actualité.
- Occir quelqu’un n’a rien de grisant pour moi, c’est un travail rien de plus, si certains tordus sont excités à l’idée d’ôter une vie ce n’est pas mon cas. Je préfère en guise de stimulation la courbe d'un sein ou la rondeur d'une fesse.
Pourquoi venait-il de dire ça à voix haute ? L'elfe posa un regard sur le morceau de viande, puis sur son compagnon nocturne.
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Ne fais pas l'idiot. Rṗond Halewyn avec bonhomie quand iel sent l'irritation de l'elfe prendre des sommets inégalés. La succube précise, reposant son morceau sur ses genoux. Sa maison est à deux jours de marche. Lui, il est à environ trois kilomètres à l'ouest sur une route secondaire. J'ai pris le temps de discuter un peu, je ne suis pas une brute. Apparamment, il y a deux groupes de mercenaires qui comportaient des ages qui se sont lattés la gueule ici pas plus tard que la semaine dernière. Ils attendent les mages de la Voirie pour réparer la route.
- Tu fais la fine bouche ?
Toujours. Répondit Halewyn, affable sans rajouter que la beauté de ne pas avoir à manger pour vivre n'avait que des avantages.
Pendant un moment, votre succube favorite observa le beau blond et ses manièeres atypique. Genre cracher sa bouffe à ou il va pieuter, oublieux du fait que ca va probablement attirer la vermine.... La prochaine fois ca va être quoi? de pisser dans le feu pour l'éteindre?
Le joli nez d'Halewyn se fronca à cette pensée. Quelle horreur!!!!
- Il faut bien vivre, ni plus ni moins, je suis doué pour tuer alors pourquoi ne pas en faire mon métier ? Est-ce qu’on demande à un gigolo sa motivation profonde ? Il ne me semble pas. Bien sûr certains font ça par plaisir, mais ce n’est pas mon cas.
Susceptible? Et non, il n'y a aucun mal à demander. Et pendant qu'iel grignotait son morceau, le démon gardait silence, occupant sa bouche èa des actions plus nobles que de dire des niaiseries. Et de comparer ses préférences. Bien sûr qu'un homme préférera forniquer que de tuer. Sauf les cosanguins dégénérés de son culte, les psychopathes et les bouchers de champ de bataille, les fanatiques, les tyrans... MM... ca fait beaucoup de onde finalement, bref.... En réponse à la tirade de son compagnon d'infortune, iel rit doucement, laissant passer des ondes apaisantes dans son aura.
-Aucune crainte de ma part. Je suis pour le consentement éclairé et le partage. Quoique tu ne sais pas ce que tu manques. Pour toi, je ne suis peut-etre que seulement un gigolo, peut-être pas, je le vois dans ton regard. Mais je suis une très bonne oreille. Et pour toi, le service est gratuit
- Tu fais la fine bouche ?
Toujours. Répondit Halewyn, affable sans rajouter que la beauté de ne pas avoir à manger pour vivre n'avait que des avantages.
Pendant un moment, votre succube favorite observa le beau blond et ses manièeres atypique. Genre cracher sa bouffe à ou il va pieuter, oublieux du fait que ca va probablement attirer la vermine.... La prochaine fois ca va être quoi? de pisser dans le feu pour l'éteindre?
Le joli nez d'Halewyn se fronca à cette pensée. Quelle horreur!!!!
- Il faut bien vivre, ni plus ni moins, je suis doué pour tuer alors pourquoi ne pas en faire mon métier ? Est-ce qu’on demande à un gigolo sa motivation profonde ? Il ne me semble pas. Bien sûr certains font ça par plaisir, mais ce n’est pas mon cas.
Susceptible? Et non, il n'y a aucun mal à demander. Et pendant qu'iel grignotait son morceau, le démon gardait silence, occupant sa bouche èa des actions plus nobles que de dire des niaiseries. Et de comparer ses préférences. Bien sûr qu'un homme préférera forniquer que de tuer. Sauf les cosanguins dégénérés de son culte, les psychopathes et les bouchers de champ de bataille, les fanatiques, les tyrans... MM... ca fait beaucoup de onde finalement, bref.... En réponse à la tirade de son compagnon d'infortune, iel rit doucement, laissant passer des ondes apaisantes dans son aura.
-Aucune crainte de ma part. Je suis pour le consentement éclairé et le partage. Quoique tu ne sais pas ce que tu manques. Pour toi, je ne suis peut-etre que seulement un gigolo, peut-être pas, je le vois dans ton regard. Mais je suis une très bonne oreille. Et pour toi, le service est gratuit
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- Les mercenaires n’ont plus aucune éducation de nos jours, incapable de s’entretuer dans les règles sans détruire leur environnement.
L’elfe se demandait si des mercenaires étaient encore présents dans les parages, allant même jusqu’à penser que le trio qu’ils avaient eu l’honneur de croiser plus tôt en faisait peut-être partie. Si tous les mercenaires du coin ressemblaient au trio d’empotés, alors il n’y avait aucune raison de s’inquiéter outre mesure.
L’exilé devait bien reconnaître que même s’il avait faim, le cuissot était peut-être un peu trop imposant même à deux, quant à l’idée de le transporter sur le dos… Il fallait voir le bon côté des choses et se dire qu’il pourrait au moins dormir le vent plein, une chance lorsque l’on avait conscience de la distance qu’ils devraient encore parcourir le lendemain.
Lórindol adopta une attitude plus calme, il était moins sur la défensive que d’ordinaire même s’il continuait de garder un œil sur son partenaire d’infortune. Il tourna la tête vers le jeune homme, un simple gigolo ? L’elfe n’était pas aveugle à ce point.
- Tu peux sans doute être bien des choses, mais juste gigolo ? Non, je ne ferais pas la bêtise de te considérer ainsi. Tu caches bien ton jeu derrière tes manières et ton sourire, mais tu as visiblement bien plus de compétence qu’un simple branleur de glaive.
L’exilé ne disposait pas des compétences nécessaires pour déterminer la véritable nature de son partenaire, et ses doutes n’effleuraient même pas une once de vérité.
- Tu maitrises et tu sembles connaître beaucoup de choses par rapport à l’âge que ton apparence laisse transparaître. Au premier regard les gens te donnent quoi ? Un peu plus de la vingtaine, alors que j’ai connu des mages elfes mettre autant de temps avant de maîtriser la téléportation aussi bien que toi. Peut-être que tu es doté d’une affiliation toute particulière avec la magie qui te donne des avantages en termes d’apprentissage, mais c’est un talent trop rare pour être gâché alors… Les services gratuits c’est une chose, mais je préfère savoir de qui ils viennent.
L’elfe se redressa, laissant le cuissot posé soigneusement sur le chiffon qui le recouvrait quelques instants plus tôt. Il déposa un morceau de bois dans le lit de braises rougeoyantes tout en gardant continuellement un œil sur son camarade.
- Note que je me fiche de qui tu es réellement, de ton histoire ou de tes actes. Pour le moment, on peut se contenter d’être des alliés de circonstances, moi ça me convient, et toi ?
L’elfe se demandait si des mercenaires étaient encore présents dans les parages, allant même jusqu’à penser que le trio qu’ils avaient eu l’honneur de croiser plus tôt en faisait peut-être partie. Si tous les mercenaires du coin ressemblaient au trio d’empotés, alors il n’y avait aucune raison de s’inquiéter outre mesure.
L’exilé devait bien reconnaître que même s’il avait faim, le cuissot était peut-être un peu trop imposant même à deux, quant à l’idée de le transporter sur le dos… Il fallait voir le bon côté des choses et se dire qu’il pourrait au moins dormir le vent plein, une chance lorsque l’on avait conscience de la distance qu’ils devraient encore parcourir le lendemain.
Lórindol adopta une attitude plus calme, il était moins sur la défensive que d’ordinaire même s’il continuait de garder un œil sur son partenaire d’infortune. Il tourna la tête vers le jeune homme, un simple gigolo ? L’elfe n’était pas aveugle à ce point.
- Tu peux sans doute être bien des choses, mais juste gigolo ? Non, je ne ferais pas la bêtise de te considérer ainsi. Tu caches bien ton jeu derrière tes manières et ton sourire, mais tu as visiblement bien plus de compétence qu’un simple branleur de glaive.
L’exilé ne disposait pas des compétences nécessaires pour déterminer la véritable nature de son partenaire, et ses doutes n’effleuraient même pas une once de vérité.
- Tu maitrises et tu sembles connaître beaucoup de choses par rapport à l’âge que ton apparence laisse transparaître. Au premier regard les gens te donnent quoi ? Un peu plus de la vingtaine, alors que j’ai connu des mages elfes mettre autant de temps avant de maîtriser la téléportation aussi bien que toi. Peut-être que tu es doté d’une affiliation toute particulière avec la magie qui te donne des avantages en termes d’apprentissage, mais c’est un talent trop rare pour être gâché alors… Les services gratuits c’est une chose, mais je préfère savoir de qui ils viennent.
L’elfe se redressa, laissant le cuissot posé soigneusement sur le chiffon qui le recouvrait quelques instants plus tôt. Il déposa un morceau de bois dans le lit de braises rougeoyantes tout en gardant continuellement un œil sur son camarade.
- Note que je me fiche de qui tu es réellement, de ton histoire ou de tes actes. Pour le moment, on peut se contenter d’être des alliés de circonstances, moi ça me convient, et toi ?
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Les mercenaires n’ont plus aucune éducation de nos jours, incapable de s’entretuer dans les règles sans détruire leur environnement.
Un rire doux, aérien, salua la remarque tandis qu'Halewyn arrangeait les rocher pour avoir un semblant de lit confortable pour la nuit. Cela faisait énormément longtemps qu'iel n'avait pas dormi à la belle étoile. Et il rit derechef a la répartie du blond.
Branleur de glaive... Si c'est pittoresque. J'adore l'image... Quoique pour la majorité des mâles, ce sont plus de tristounettes dagues dont ils ne savent pas du tout se servir. Evidemment que je ne suis pas qu'une putain, comme tu n'es pas qu'un assassin. Ce n'est que cette facette de notre être qui brille le plus en ce moment. Ce que je suis dépend majoritairement de la facon dont on éclaire ma magnifique personne. Tout come toi. Je suis sure qu'il y a un tendre quelque part, bien dans le noir
Tranquillement, tel une reine sur son trône, iel succube s'installait, arrangeant avec art une pierre mal placée ici et là.
-Oh, mes services sont loins d'être gratuits, mais tu marche encore sur le crédit que tu t'es accumulé. Du coup, je suis ton obligé pour le moment. Et notre collaboration s'arrêtera à la téléportation de demain, après nos chemins se sépareront et il faudra me repayer pour services ultérieurs. Tiens, prend cette place, elle ne devrait pas être trop inconfortable.
Dit iel en se retournant vers l'assassin, sourire mutin aux lèvres et oeil pétillant d'une innocente malice.
A moins que tu ne veuilles remettre du crédit au compteur en partageant ta couche avec moi? Je ne t'oblige pas hein! Librement donné, librement accepté.
Un rire doux, aérien, salua la remarque tandis qu'Halewyn arrangeait les rocher pour avoir un semblant de lit confortable pour la nuit. Cela faisait énormément longtemps qu'iel n'avait pas dormi à la belle étoile. Et il rit derechef a la répartie du blond.
Branleur de glaive... Si c'est pittoresque. J'adore l'image... Quoique pour la majorité des mâles, ce sont plus de tristounettes dagues dont ils ne savent pas du tout se servir. Evidemment que je ne suis pas qu'une putain, comme tu n'es pas qu'un assassin. Ce n'est que cette facette de notre être qui brille le plus en ce moment. Ce que je suis dépend majoritairement de la facon dont on éclaire ma magnifique personne. Tout come toi. Je suis sure qu'il y a un tendre quelque part, bien dans le noir
Tranquillement, tel une reine sur son trône, iel succube s'installait, arrangeant avec art une pierre mal placée ici et là.
-Oh, mes services sont loins d'être gratuits, mais tu marche encore sur le crédit que tu t'es accumulé. Du coup, je suis ton obligé pour le moment. Et notre collaboration s'arrêtera à la téléportation de demain, après nos chemins se sépareront et il faudra me repayer pour services ultérieurs. Tiens, prend cette place, elle ne devrait pas être trop inconfortable.
Dit iel en se retournant vers l'assassin, sourire mutin aux lèvres et oeil pétillant d'une innocente malice.
A moins que tu ne veuilles remettre du crédit au compteur en partageant ta couche avec moi? Je ne t'oblige pas hein! Librement donné, librement accepté.
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L’exilé regardait attentivement son camarade bâtir lentement son petit nid douillet avec les cailloux qu’il pouvait trouver et mettre en ordre dans l’espoir de former un matelas plus ou moins confortable. Lórindol avait du mal à déterminer s’il était vraiment plus qu’un assassin… il avait certes un passé pour le moins atypique, mais au-delà de ça…
Il posa son regard sur les marques qui recouvraient ses mains et ses doigts, disons qu’il était peut-être un assassin doublé d’un imbécile qui avait eu la bêtise de jouer avec des forces dont il ne pouvait même pas imaginer l’étendue, d’une certaine façon cela le rendait sans doute unique.
- On dirait bien que j’ai amassé une petite fortune, je serais presque tenté d’en mettre de côté pour une éventuelle nouvelle rencontre dans un futur plus ou moins lointain.
Crédit, dette, pacte… c’était là plusieurs façons de concevoir la même chose. L’exilé était bien heureux de savoir qu’il pouvait encore « profiter » de la compagnie de son camarade sans rien lui devoir en échange, tout cela n’était tout compte fait qu’un service contre un autre, l’elfe espérait simplement ne pas trop dépasser les limites de sa consommation.
Ce n’était pas une mauvaise chose que d’avoir un « ami » avec de tels talents et seul un idiot n’en aurait pas vu l’intérêt. Lórindol resta muet face à la proposition de son interlocuteur, cela manquait de féminité à son goût et même s’il avait eu une femme en face de lui, il aurait été encore plus méfiant concernant ce genre de proposition.
- J’en serais presque flatté, cependant, outre le fait que les jolis garçons ne m’intéressent pas, je pense qu’une relation professionnelle est préférable. Mélanger travail et passion… très peu pour moi.
L’exilé s’allongea à son tour après avoir jeté un énième morceau de bois sur les braises. Les bras croisés derrière la tête, il regardait les étoiles, pensif. Était-ce prudent de faire confiance et de fermer l’œil en telle compagnie ? Difficile à dire, mais de toute manière il valait mieux se reposer, même avec une téléportation la journée risquait d’être longue et riches en émotions.
Il posa son regard sur les marques qui recouvraient ses mains et ses doigts, disons qu’il était peut-être un assassin doublé d’un imbécile qui avait eu la bêtise de jouer avec des forces dont il ne pouvait même pas imaginer l’étendue, d’une certaine façon cela le rendait sans doute unique.
- On dirait bien que j’ai amassé une petite fortune, je serais presque tenté d’en mettre de côté pour une éventuelle nouvelle rencontre dans un futur plus ou moins lointain.
Crédit, dette, pacte… c’était là plusieurs façons de concevoir la même chose. L’exilé était bien heureux de savoir qu’il pouvait encore « profiter » de la compagnie de son camarade sans rien lui devoir en échange, tout cela n’était tout compte fait qu’un service contre un autre, l’elfe espérait simplement ne pas trop dépasser les limites de sa consommation.
Ce n’était pas une mauvaise chose que d’avoir un « ami » avec de tels talents et seul un idiot n’en aurait pas vu l’intérêt. Lórindol resta muet face à la proposition de son interlocuteur, cela manquait de féminité à son goût et même s’il avait eu une femme en face de lui, il aurait été encore plus méfiant concernant ce genre de proposition.
- J’en serais presque flatté, cependant, outre le fait que les jolis garçons ne m’intéressent pas, je pense qu’une relation professionnelle est préférable. Mélanger travail et passion… très peu pour moi.
L’exilé s’allongea à son tour après avoir jeté un énième morceau de bois sur les braises. Les bras croisés derrière la tête, il regardait les étoiles, pensif. Était-ce prudent de faire confiance et de fermer l’œil en telle compagnie ? Difficile à dire, mais de toute manière il valait mieux se reposer, même avec une téléportation la journée risquait d’être longue et riches en émotions.
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Joli garcon...
Halewyn fait la moue, légèrement vexé.... Un bref éclair de déplaisir transparaissant dans les iris d'encre
Plait-il?Joli garcon... Pfft... Et séparer travail et passion... Non mais quel ennui!!!! A croire qu'il y a un eunuque sous ces pantalons. Je ne suis pas qu'un garcon, et je ne suis pas QUE joli... Je suis magnifique oui!!!! Et, comme nous pourrions le dire aussi , unique en mon genre... Tu ne sais pas ce que tu rate mon cher... Par chance que je ne m'offusque pas de me faire si grossièrement rembarrer. Joli garcon... Je ne sais pas ce qui est le plus choquant, me faire comparer à un jeune garcon prépub`re ou le fait que tu ne mélange pas le professionnel et la passion. Non mais ou est le plaisir dans ce monde, je me le demande...
On reconnaît bien là la façon de penser tellement linéaire des mortels. Pour eux, tout se résume à mâle ou femelle. Il n'y a rien entre eux. Grommelant et remâchant l'insulte avec joie et application, telle une diva à l'ego malmenée, l'étrange compagnon prend place sur la couche de pierre, prenant bien soin de bien occuper tout l'espace disponible. Et tant pis pour les eunuques.
Grmmmmmblblblblbl... Réveille moi quand ca sera mon tour de garde veux tu? Et ne t'inquiete pas pour toi, je ne suis pas une voleuse.
S'amuse t'iel à ronchonner tout son saoul, par pur plaisir de passer le temps jusqu'au matin. Cependant, ca ne dura pas bien bien longtemps, Halewyn s'endormant rapidement. Effectivement, iel devait être bien fatiguée de ses prouesses thaumaturgiques de ce soir.
Halewyn fait la moue, légèrement vexé.... Un bref éclair de déplaisir transparaissant dans les iris d'encre
Plait-il?Joli garcon... Pfft... Et séparer travail et passion... Non mais quel ennui!!!! A croire qu'il y a un eunuque sous ces pantalons. Je ne suis pas qu'un garcon, et je ne suis pas QUE joli... Je suis magnifique oui!!!! Et, comme nous pourrions le dire aussi , unique en mon genre... Tu ne sais pas ce que tu rate mon cher... Par chance que je ne m'offusque pas de me faire si grossièrement rembarrer. Joli garcon... Je ne sais pas ce qui est le plus choquant, me faire comparer à un jeune garcon prépub`re ou le fait que tu ne mélange pas le professionnel et la passion. Non mais ou est le plaisir dans ce monde, je me le demande...
On reconnaît bien là la façon de penser tellement linéaire des mortels. Pour eux, tout se résume à mâle ou femelle. Il n'y a rien entre eux. Grommelant et remâchant l'insulte avec joie et application, telle une diva à l'ego malmenée, l'étrange compagnon prend place sur la couche de pierre, prenant bien soin de bien occuper tout l'espace disponible. Et tant pis pour les eunuques.
Grmmmmmblblblblbl... Réveille moi quand ca sera mon tour de garde veux tu? Et ne t'inquiete pas pour toi, je ne suis pas une voleuse.
S'amuse t'iel à ronchonner tout son saoul, par pur plaisir de passer le temps jusqu'au matin. Cependant, ca ne dura pas bien bien longtemps, Halewyn s'endormant rapidement. Effectivement, iel devait être bien fatiguée de ses prouesses thaumaturgiques de ce soir.
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- Je suis d’accord sur ce point, tu es bien unique ça c’est certain.
Certes l’exilé n’avait pas exploré toute l’étendue du monde, et pourtant il aurait parié que nulle part ailleurs il ne pouvait exister un deuxième Hale, cela aurait sans doute fait trop de folie pour un continent. La réaction théâtre réussi tout de même l’exploit de voleur un sourire à l’elfe, d’une certaine façon son camarade avait toujours cette façon très « nature » de réagir, une fois l’exaspération passée, cela le rendait presque attachant.
- Colle-toi des attributs féminins et je te décrirai comme une jolie jeune femme si tu préfères.
Était-ce un simple défi ou une façon de mesure un peu plus l’étendue des capacités de son interlocuteur ? Sans doute les deux. Qu’importe l’apparence qu’il pouvait avoir, pour l’elfe Hale était une personne pour le moins sympathique en apparence, mais malgré cela il n’aurait pas voulu être présent si celui-ci passait une mauvaise journée. Lórindol avait l’habitude de se méfier de tout et de tout le monde, c’est ainsi qu’il vivait depuis de nombreuses années, et c’est ainsi qu’il avait survécu d’ailleurs. Parfois il se méfiait de tout et sans aucune raison apparente, mais concernant son camarade d’infortune c’était différent, même sa conscience lui criait de ne pas se fier à cette apparence joviale de jeune garçon innocent.
- J’avoue que tu n’as pas la tête à piquer la bourse des gens, trop de classe pour cela…
L’exilé laissa son camarade s’endormir, ce qui ne prit d’ailleurs pas longtemps, il le réveillerait quelques heures plus tard en le secouant doucement.
Cette fois l’elfe s’était préparé à la téléportation, il n’avait rien avalé au matin, se tenait bien droit sur ses jambes, déjà prêt mentalement à devoir se réceptionner à la hâte pour ne pas se vautrer lamentablement. Après plusieurs secondes d’incantation complexe, un tourbillon d’énergie magique enveloppa le duo, une fois encore l’elfe eu l’impression d’être secoué dans tous les sens, comme une caisse de marchandises sur une route accidentée.
Le tourbillon se dissipa après plusieurs secondes de secousse intensive, laissant apparaître peu à peu les murs et le sol pavé d’une ruelle sombre et sinueuse. L’exilé se rattrapa à l’un des murs de justesse, une seconde d’inattention et il aurait décalé un des pavés avec son front. Lórindol se redressa, inspirant profondément pour ne pas régurgiter la bile contenue dans son estomac.
- Cette ruelle a tout d’un coupe-gorge, c’est un message subliminal ?
Certes l’exilé n’avait pas exploré toute l’étendue du monde, et pourtant il aurait parié que nulle part ailleurs il ne pouvait exister un deuxième Hale, cela aurait sans doute fait trop de folie pour un continent. La réaction théâtre réussi tout de même l’exploit de voleur un sourire à l’elfe, d’une certaine façon son camarade avait toujours cette façon très « nature » de réagir, une fois l’exaspération passée, cela le rendait presque attachant.
- Colle-toi des attributs féminins et je te décrirai comme une jolie jeune femme si tu préfères.
Était-ce un simple défi ou une façon de mesure un peu plus l’étendue des capacités de son interlocuteur ? Sans doute les deux. Qu’importe l’apparence qu’il pouvait avoir, pour l’elfe Hale était une personne pour le moins sympathique en apparence, mais malgré cela il n’aurait pas voulu être présent si celui-ci passait une mauvaise journée. Lórindol avait l’habitude de se méfier de tout et de tout le monde, c’est ainsi qu’il vivait depuis de nombreuses années, et c’est ainsi qu’il avait survécu d’ailleurs. Parfois il se méfiait de tout et sans aucune raison apparente, mais concernant son camarade d’infortune c’était différent, même sa conscience lui criait de ne pas se fier à cette apparence joviale de jeune garçon innocent.
- J’avoue que tu n’as pas la tête à piquer la bourse des gens, trop de classe pour cela…
L’exilé laissa son camarade s’endormir, ce qui ne prit d’ailleurs pas longtemps, il le réveillerait quelques heures plus tard en le secouant doucement.
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Cette fois l’elfe s’était préparé à la téléportation, il n’avait rien avalé au matin, se tenait bien droit sur ses jambes, déjà prêt mentalement à devoir se réceptionner à la hâte pour ne pas se vautrer lamentablement. Après plusieurs secondes d’incantation complexe, un tourbillon d’énergie magique enveloppa le duo, une fois encore l’elfe eu l’impression d’être secoué dans tous les sens, comme une caisse de marchandises sur une route accidentée.
Le tourbillon se dissipa après plusieurs secondes de secousse intensive, laissant apparaître peu à peu les murs et le sol pavé d’une ruelle sombre et sinueuse. L’exilé se rattrapa à l’un des murs de justesse, une seconde d’inattention et il aurait décalé un des pavés avec son front. Lórindol se redressa, inspirant profondément pour ne pas régurgiter la bile contenue dans son estomac.
- Cette ruelle a tout d’un coupe-gorge, c’est un message subliminal ?
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