Mme Lilybelle avait 5 sœurs et 1 frère dont 2 d'entre elle était passionné aussi de musique Stella et Flora. Mais celle-ci avait décidé de partir de leur jolie forêt pour se rendre au Reike.
Elle devait s’y rendre pour les 140 ans de l'aînée de leur famille Stella.
Stalla joué de la flûte de Pan et Flora du violon, tous les frères et sœurs devait se réunir pour la voir peut-être que certains serait arrivé en avance ?
Alors que le périple fut long, elle arriva avec 4 jours d'avance. Elle était contente d'être accueillie par 3 de ses sœurs Lalia, Stella et Flora. Elle se raconte les familiarités : comment c’est passer le voyage qu'es que tu deviens…
Elle part toutes les trois voir une cascade dans la Jungle de sang quand elles entendirent une douce musique. Les trois fae musiciennes poussent la dernière a aller voir de plus prêt.
Elles virent une humaine assise au bord de l’eau jouer de son instrument les trois musiciennes, se mirent aussi à jouer en suivant l’aire de l'humaine.
La Jungle avait toujours inspiré Ach. Depuis le premier jour jusqu’à celui-ci où, à l’ombre d’un grand palmier scintillant, elle s’était assise à l’écart des Faes pour s’exercer.
Toute sa vie, il n’avait été question que du Désert. Survivre dans le Désert, garder les coutumes du Désert, maîtriser le Désert. Malgré tout l’amour qu’elle éprouvait pour les contrées où elle avait grandi, elle avait eu besoin de changer d’espace, de voir le monde. Arrivée dans cette exotique Jungle, si loin de tout ce qu’elle avait jamais connu, Ach avait eut de nouvelles ambitions. Tuer avec le sable du désert, elle savait faire. Elle voulait apprendre quelque chose d’autre, quelque chose de neutre, quelque chose de beau. D’intouchable.
Accueillie chez les Faes, la musique l’avait charmée. Dans cette société de calme et de paix, la musique envahissait souvent les soirées. Ach avait choisi la harpe et n’avait eut de cesse de s’y entraîner.
Depuis la mort de Clarke, Ach quittait rarement ce lieu particulier de paix, à l’écart de tous, où elle pleurait sa perte. Trop tôt, trop jeune, trop mortel. A moins que ce ne soit elle qui se soit toujours trop accrochée à la vie. Ces derniers temps, la vie à laquelle elle s’était tant attachée n’avait plus trop de sens.
Alors qu’elle sentait les larmes couler sur ses joues sans pour autant altérer les notes portées par sa voix, une mélodie étrangère se mêla à la sienne. Elle ne se retourna pas pour voir les inconnues. Elle n’avait pas besoin de savoir, pas pour l’heure. Tout ce qu’elle voulait, c’était que la mélodie l’entraîne, loin d’ici, loin de ses souffrances.
Finalement, la langueur de la mélodie cessa. Ach pinça une dernière fois sa harpe, et se décida enfin à se retourner vers les nouvelles venues.
Trois Faes, dont une qu’elle n’avait jamais vu auparavant, se tenaient proches de l’eau qui s’écoulait non loin dans un chuchotement respectueux.
- Bonjour, mes sœurs chères sœurs Faes. Désolée du spectacle de mes larmes, ces temps-ci ont été durs avec moi, déclara Ach d’une voix blanche en levant le visage pour croiser leurs regards.
Elle s’exprimait dans les formalités du Désert, mais son accent était presque indiscernable. Cela faisait près de 90 ans qu’elle vivait parmi les Faes.
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