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Dieter : « Nous avons déjà plusieurs meurtres sur les bras, des corps retrouvés dans l’enclos à cochon du Boucher Oni du quartier. C’est plutôt une pile de corps même, tellement nombreux que les cochons n’ont pas eu le temps de tout manger avant qu’on les trouve. L’Oni, bien sûr, est silencieux. Mais une chose de certains, ce sont tous des Gobelins, membres de la Bande du Lutin vert. Pas que j’aime ces ptites bêtes, mais leurs maisons de jeux étaient sacrément bien réglées et ils tenaient bien leurs filles en place. Ce n’était pas une bande à soucis. »
Le Lieutenant Dieter Ikanolac porte fièrement l’uniforme de la garde de Justice. Militaire de carrière, il a la carrure d’un homme d’expérience et ne semble pas subir tous le poids de son équipement sur le dos. Son regard azuréen est fixé sur la Démone qui est autour d’une table avec déployée la carte de la ville de Justice. Son terrain de jeu. Autour de la table, deux nouveaux arrivants, ils sont entrés dans la salle peu de temps après l’Officier Républicain.
D’un côté, la Juge Deidre Velitès et de l’autre, le Maître Espion Vindicare Grach respectivement à droite et à gauche de la Vespera. Le garde continue son macabre rapport, concernant des agissements que le Maître Espion avait évoqué quelques nuits auparavant.
Dieter : « En une nuit, plus une trace d’eux, plusieurs bâtiments qui ont pris feu, comme des maisons adjacentes. Et des signaux assez clairs que c’est une nouvelle famille qui s’installe en ville. Des réfugiés de Shoumei. Votre politique concernant les immigrés qui sombrent dans l’illégalité ou ne travaillant pas est connue Dame Vespera. Le message serait presque personnel. Et si les faits de cette se reproduisait, cela irait probablement faire du bruit jusqu’à Liberty. »
La première Garde de Justice vient porter son index et son pouce gauche au niveau de son menton et semble réfléchir pendant un instant, elle trace au niveau de la ville le quartier qui a été touché par le massacre ressemblant à une prise de territoire par les armes plutôt qu’un différent entre bande rivale. Quelqu’un a cherché à s’installer et a jeté son dévolu sur des Gobelins en mettant le feu à une dizaine de bâtiment au passage.
Elaena : « Il est donc temps d’agir. Merci Lieutenant, vous pouvez disposer et je vais vous demander de rassembler vos hommes ainsi qu’un autre Peloton et vous allez patrouiller exclusivement dans ce quartier. Vous me faites des contrôles, je veux les identités et lieux de vie de tout ceux qui trainent dans le coin. Le premier qui râle ou résiste à un contrôle, voir tente de prendre la fuite, c’est une trempe et un séjour aux cellules à durée indéterminée. En cas de violence, vous faites usage de force létale. »
L’Officier Républicain vient se mettre au garde à vous et réponds une simple approbation à l’attention de sa dirigeante.
Dieter : « Bien Madame, nous allons leur montrer à qui appartient cette ville. »
Il effectue un très propre demi-tour gauche avant de quitter la pièce et refermer la porte derrière lui. Laissant uniquement dans la salle de conférence les trois notables de la République ainsi que deux Gardes Panthères au niveau de l’entrée. Ils se fondent presque dans le décor de leurs protections sombres et de cette cape tachetée qui les rends irréguliers à l’œil. Ils veillent tout en étant invisible. Ou peut être était-ce là également un effet de magie ?
Après un bref silence, Elaena se redresse avant de se tourner vers le Vampire tout en lui désignant la Juge. C’était leur première rencontre, après tout.
Elaena : « Vindicare, je te présente donc son honneur Velitès. Elle va s’occuper de la partie judiciaire de cette affaire. Il s’avère qu’elle remplace le malheureux Juge chargé de l’instruction en matière de criminalité organisée à Justice. Ce dernier aurait participé à un duel au premier sang et tué son adversaire, il est désormais en prison. »
Et elle effectue ensuite les présentations dans l’autre sens.
Elaena : « Votre honneur, Vindicare Gracque, Maître espion. Il se chargera de récolter et traiter les informations dans notre enquête. Peut être.. Pourras-t-il vous aider dans d’autres enquêtes également si vous en ressentez le besoin. N’hésitez pas, je le connais depuis plusieurs millénaires, je lui fais confiance. »
Succinct, elle leur laisse le temps d’échanger d’éventuelles politesse avant d’enchaîner sur la tâche du jour : Rétablir l’honneur parmi les voleurs.
D’une voix assez forte et déterminée, elle pose son regard surnaturel sur son amant. Formulant une demande aux allures d’injonctions. Permettant une piqure de rappel à tous les protagonnistes.
Elaena : « Vindicare, tu nous fais un topo de ce que l’on sait sur cette famille meurtrière ? »
- Lieutenant Dieter Ikanolac:
Le Lieutenant Dieter Ikanolac porte fièrement l’uniforme de la garde de Justice. Militaire de carrière, il a la carrure d’un homme d’expérience et ne semble pas subir tous le poids de son équipement sur le dos. Son regard azuréen est fixé sur la Démone qui est autour d’une table avec déployée la carte de la ville de Justice. Son terrain de jeu. Autour de la table, deux nouveaux arrivants, ils sont entrés dans la salle peu de temps après l’Officier Républicain.
D’un côté, la Juge Deidre Velitès et de l’autre, le Maître Espion Vindicare Grach respectivement à droite et à gauche de la Vespera. Le garde continue son macabre rapport, concernant des agissements que le Maître Espion avait évoqué quelques nuits auparavant.
Dieter : « En une nuit, plus une trace d’eux, plusieurs bâtiments qui ont pris feu, comme des maisons adjacentes. Et des signaux assez clairs que c’est une nouvelle famille qui s’installe en ville. Des réfugiés de Shoumei. Votre politique concernant les immigrés qui sombrent dans l’illégalité ou ne travaillant pas est connue Dame Vespera. Le message serait presque personnel. Et si les faits de cette se reproduisait, cela irait probablement faire du bruit jusqu’à Liberty. »
La première Garde de Justice vient porter son index et son pouce gauche au niveau de son menton et semble réfléchir pendant un instant, elle trace au niveau de la ville le quartier qui a été touché par le massacre ressemblant à une prise de territoire par les armes plutôt qu’un différent entre bande rivale. Quelqu’un a cherché à s’installer et a jeté son dévolu sur des Gobelins en mettant le feu à une dizaine de bâtiment au passage.
Elaena : « Il est donc temps d’agir. Merci Lieutenant, vous pouvez disposer et je vais vous demander de rassembler vos hommes ainsi qu’un autre Peloton et vous allez patrouiller exclusivement dans ce quartier. Vous me faites des contrôles, je veux les identités et lieux de vie de tout ceux qui trainent dans le coin. Le premier qui râle ou résiste à un contrôle, voir tente de prendre la fuite, c’est une trempe et un séjour aux cellules à durée indéterminée. En cas de violence, vous faites usage de force létale. »
L’Officier Républicain vient se mettre au garde à vous et réponds une simple approbation à l’attention de sa dirigeante.
Dieter : « Bien Madame, nous allons leur montrer à qui appartient cette ville. »
Il effectue un très propre demi-tour gauche avant de quitter la pièce et refermer la porte derrière lui. Laissant uniquement dans la salle de conférence les trois notables de la République ainsi que deux Gardes Panthères au niveau de l’entrée. Ils se fondent presque dans le décor de leurs protections sombres et de cette cape tachetée qui les rends irréguliers à l’œil. Ils veillent tout en étant invisible. Ou peut être était-ce là également un effet de magie ?
Après un bref silence, Elaena se redresse avant de se tourner vers le Vampire tout en lui désignant la Juge. C’était leur première rencontre, après tout.
Elaena : « Vindicare, je te présente donc son honneur Velitès. Elle va s’occuper de la partie judiciaire de cette affaire. Il s’avère qu’elle remplace le malheureux Juge chargé de l’instruction en matière de criminalité organisée à Justice. Ce dernier aurait participé à un duel au premier sang et tué son adversaire, il est désormais en prison. »
Et elle effectue ensuite les présentations dans l’autre sens.
Elaena : « Votre honneur, Vindicare Gracque, Maître espion. Il se chargera de récolter et traiter les informations dans notre enquête. Peut être.. Pourras-t-il vous aider dans d’autres enquêtes également si vous en ressentez le besoin. N’hésitez pas, je le connais depuis plusieurs millénaires, je lui fais confiance. »
Succinct, elle leur laisse le temps d’échanger d’éventuelles politesse avant d’enchaîner sur la tâche du jour : Rétablir l’honneur parmi les voleurs.
D’une voix assez forte et déterminée, elle pose son regard surnaturel sur son amant. Formulant une demande aux allures d’injonctions. Permettant une piqure de rappel à tous les protagonnistes.
Elaena : « Vindicare, tu nous fais un topo de ce que l’on sait sur cette famille meurtrière ? »
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Il a décidé de faire mal ce soir.
Non pas que la sadisme soit dans les habitudes de Vindicar, plutôt le contraire même. Simplement, parfois, il faut savoir inspirer cette terreur primale, il n’est alors pas question de faire peur au sens classique du terme. Il est question de susciter cet effroi inné des bêtes qui crient en voyant un monstre s’approcher, lorsqu’on se met à craindre une chose ou un homme comme le tonnerre, les cataclysmes et la mort. Une terreur que même les titans ont échoué à susciter.
Vindicar l’obtient en mordant au crâne, avec les canines qui rayent la petite boîte qui protège l’esprit des hommes, le sang qui dégouline partout, la douleur qui pulse avec un cœur qui bat la chamade tant la panique s’instille dans le corps d’un homme. Ou pour être exact, d’un majordome qui en sait trop pour son propre bien, l’un des servants de la famille Dayouth, qui a eu l’habitude de passer le balai derrière leurs frasques.
Il a un cri avant de meugler des paroles incompréhensibles, tétanisé par le choc, le sang qui cascade sur son visage et l’obscurité malsaine dans laquelle le vampire se drape. Il a peur, il comprend que c’est son dernier soir ici et que bientôt, il rejoindra les ombres éternelles où il sera avalé par le temps.
« Je vais répéter une dernière fois ma question et si je n’obtiens pas satisfaction, j’irai chercher moi-même les réponses que je cherche tant.
-Je ne sais pas. Je ne sais pas ! Je le JURE.» Il ment.
Vindicar a un picotement désagréable derrière la tête, l’autre fuit son regard.
« Regarde-moi dans les yeux, » ordonne le vampire, « si je n’ai pas les réponses que je cherche, je vais continuer de faire mal. Ton choix. »
L’autre continue de nier.
Plutôt que de frapper ou mordre de nouveau, le maître espion choisit de déplier son grand mouchoir de soie et de le mettre à hauteur de son col : d’ordinaire c’est à l’heure de la soupe qu’on sort ce genre de tissu pour manger proprement. Mais ce soir, le repas se confond avec le boulot. En un sens, c’est très humain de devoir préparer sa nourriture : on plume les volailles, on décarcasse les bovins, il paraît naturel qu’on saigne les hommes. Surtout qu’il allait devoir mordre au crâne pour espérer obtenir des réponses, il n’allait pas croquer sa proie à des endroits impropres et la gorge serait trop efficace.
Finalement, en voyant un tel geste, le majordome se met à table.
Vindicar aussi.
***
C’est bien pour cela que lorsque vient l’heure des présentations avec Deirdre, Vindicar s’incline bien bas, il sait qu’Elaena et lui vont avoir besoin de toute l’aide disponible pour abattre les Dayouth. Deirdre est une juge, elle sera très utile pour neutraliser la famille d’un point de vue strictement légal en plus de donner toute légitimité aux opérations.
« C’est un honneur votre honneur, en espérant que notre coopération soit longue et fructueuse. » Il s’incline brièvement pour saluer la juge.
Ensuite, vient l’heure des explications, le vampire pointe du doigt un pâté de maison sur la carte.
« La famille Dayouth est une riche famille de Shoumei qui avait déjà tentée de s’implanter en toute discrétion avant la guerre. Suite au conflit et à la destruction de leur pays natal, ils ont émigré à Justice en profitant des lois de protection des réfugiés adoptées par le Sénat de la République. Ce sont des banquiers et des usuriers, qui ont acheté leur noblesse via des mariages à la dot bien fournie afin de monter les échelons de la petite noblesse. Ce sont de nouveaux arrivants qui n’ont pas encore obtenu le droit de siéger au Sénat, même s’ils vont essayer dans un futur proche. Ils sont isolés sur la scène politique et n’ont le soutien d’aucune grande famille, ni de qui que ce soit d’influent, ils compensent en essayant de s’arroger les faveurs des dieux et de la pègre. » Ça c’était pour rappeler d’où ils viennent, maintenant, la carte. « Ils ont un hôtel particulier dans les beaux quartiers de la cité, avec un atrium central où l’on entend régulièrement d’étranges chants religieux. On soupçonne des cérémonies hérétiques pour toutes sortes de cultes dégénérés qui pratiquent notamment des viols et des meurtres rituels. Les bâtiments qui ont brûlé se situaient dans le quartier marchand de la cité, les gobelins qui étaient installés là étaient des usuriers. »
Ça paraît stupide de brûler la concurrence, le mobile est évident pour la police et ça envoie un message fort aux autres financiers de la cité. Néanmoins, il y a un intérêt évident pour toute famille qui veut se lancer en politique.
« Les gobelins n’étaient pas de gros poissons, ils prêtaient à des taux d’intérêts exorbitants à la petite bourgeoisie et aux ouvriers. Les Dayouth vont certainement faire comme les grandes familles et se constituer une clientèle : en échange de prêts, ils vont demander des faveurs croissantes, jusqu’à l’assassinat ou la corruption. Déjà plusieurs personnes sont endettées auprès d’eux, un informateur m’a révélé qu’ils devaient prêcher la cause Dayouth en ville. En parallèle, j’ai remarqué beaucoup d’achats dans les herboristeries et atelier de magie, ils préparent un rituel pour essayer d’invoquer un démon. Il faut les attaquer avant qu’ils ne deviennent trop gros. Sinon ils seront incontrôlables et vont créer de l’agitation en ville. Des questions ? »
Non pas que la sadisme soit dans les habitudes de Vindicar, plutôt le contraire même. Simplement, parfois, il faut savoir inspirer cette terreur primale, il n’est alors pas question de faire peur au sens classique du terme. Il est question de susciter cet effroi inné des bêtes qui crient en voyant un monstre s’approcher, lorsqu’on se met à craindre une chose ou un homme comme le tonnerre, les cataclysmes et la mort. Une terreur que même les titans ont échoué à susciter.
Vindicar l’obtient en mordant au crâne, avec les canines qui rayent la petite boîte qui protège l’esprit des hommes, le sang qui dégouline partout, la douleur qui pulse avec un cœur qui bat la chamade tant la panique s’instille dans le corps d’un homme. Ou pour être exact, d’un majordome qui en sait trop pour son propre bien, l’un des servants de la famille Dayouth, qui a eu l’habitude de passer le balai derrière leurs frasques.
Il a un cri avant de meugler des paroles incompréhensibles, tétanisé par le choc, le sang qui cascade sur son visage et l’obscurité malsaine dans laquelle le vampire se drape. Il a peur, il comprend que c’est son dernier soir ici et que bientôt, il rejoindra les ombres éternelles où il sera avalé par le temps.
« Je vais répéter une dernière fois ma question et si je n’obtiens pas satisfaction, j’irai chercher moi-même les réponses que je cherche tant.
-Je ne sais pas. Je ne sais pas ! Je le JURE.» Il ment.
Vindicar a un picotement désagréable derrière la tête, l’autre fuit son regard.
« Regarde-moi dans les yeux, » ordonne le vampire, « si je n’ai pas les réponses que je cherche, je vais continuer de faire mal. Ton choix. »
L’autre continue de nier.
Plutôt que de frapper ou mordre de nouveau, le maître espion choisit de déplier son grand mouchoir de soie et de le mettre à hauteur de son col : d’ordinaire c’est à l’heure de la soupe qu’on sort ce genre de tissu pour manger proprement. Mais ce soir, le repas se confond avec le boulot. En un sens, c’est très humain de devoir préparer sa nourriture : on plume les volailles, on décarcasse les bovins, il paraît naturel qu’on saigne les hommes. Surtout qu’il allait devoir mordre au crâne pour espérer obtenir des réponses, il n’allait pas croquer sa proie à des endroits impropres et la gorge serait trop efficace.
Finalement, en voyant un tel geste, le majordome se met à table.
Vindicar aussi.
***
C’est bien pour cela que lorsque vient l’heure des présentations avec Deirdre, Vindicar s’incline bien bas, il sait qu’Elaena et lui vont avoir besoin de toute l’aide disponible pour abattre les Dayouth. Deirdre est une juge, elle sera très utile pour neutraliser la famille d’un point de vue strictement légal en plus de donner toute légitimité aux opérations.
« C’est un honneur votre honneur, en espérant que notre coopération soit longue et fructueuse. » Il s’incline brièvement pour saluer la juge.
Ensuite, vient l’heure des explications, le vampire pointe du doigt un pâté de maison sur la carte.
« La famille Dayouth est une riche famille de Shoumei qui avait déjà tentée de s’implanter en toute discrétion avant la guerre. Suite au conflit et à la destruction de leur pays natal, ils ont émigré à Justice en profitant des lois de protection des réfugiés adoptées par le Sénat de la République. Ce sont des banquiers et des usuriers, qui ont acheté leur noblesse via des mariages à la dot bien fournie afin de monter les échelons de la petite noblesse. Ce sont de nouveaux arrivants qui n’ont pas encore obtenu le droit de siéger au Sénat, même s’ils vont essayer dans un futur proche. Ils sont isolés sur la scène politique et n’ont le soutien d’aucune grande famille, ni de qui que ce soit d’influent, ils compensent en essayant de s’arroger les faveurs des dieux et de la pègre. » Ça c’était pour rappeler d’où ils viennent, maintenant, la carte. « Ils ont un hôtel particulier dans les beaux quartiers de la cité, avec un atrium central où l’on entend régulièrement d’étranges chants religieux. On soupçonne des cérémonies hérétiques pour toutes sortes de cultes dégénérés qui pratiquent notamment des viols et des meurtres rituels. Les bâtiments qui ont brûlé se situaient dans le quartier marchand de la cité, les gobelins qui étaient installés là étaient des usuriers. »
Ça paraît stupide de brûler la concurrence, le mobile est évident pour la police et ça envoie un message fort aux autres financiers de la cité. Néanmoins, il y a un intérêt évident pour toute famille qui veut se lancer en politique.
« Les gobelins n’étaient pas de gros poissons, ils prêtaient à des taux d’intérêts exorbitants à la petite bourgeoisie et aux ouvriers. Les Dayouth vont certainement faire comme les grandes familles et se constituer une clientèle : en échange de prêts, ils vont demander des faveurs croissantes, jusqu’à l’assassinat ou la corruption. Déjà plusieurs personnes sont endettées auprès d’eux, un informateur m’a révélé qu’ils devaient prêcher la cause Dayouth en ville. En parallèle, j’ai remarqué beaucoup d’achats dans les herboristeries et atelier de magie, ils préparent un rituel pour essayer d’invoquer un démon. Il faut les attaquer avant qu’ils ne deviennent trop gros. Sinon ils seront incontrôlables et vont créer de l’agitation en ville. Des questions ? »
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Un homme d'âge mûr, un lieutenant repu à la tâche, exposa de manière sommaire une sordide affaire, une parmi tant d'autres et terriblement banale dans l'horreur pour Deirdre. Nombreuses étaient les histoires qu'elle avait entendues dans "son" tribunal. Combien de fois avait-elle dû défendre des pourritures à ses débuts en tant qu'avocate ? Combien de fois avait-elle dû défendre des innocents qui avaient subi l'inimaginable en étant procureur ? Et combien de fois avait-elle fait tonner son marteau pour décider du juste châtiment en tant que juge ? Elle était passée par toutes les strates de l'univers judiciaire jusqu'à se trouver dans ce lieu, travaillant de concert avec la conseillère municipale de la ville et ses hommes.
Normalement, cela ne devrait plus être totalement dans ces attributions, elle se devait d'avoir un devoir de réserve afin d'offrir une peine impartiale. Mais il lui était apparu impossible de ne pas conserver un pied sur ce qui se tramait dans les rues de la ville. Elle n'avait jamais été capable de détourner le regard, surtout lorsque cela nuisait à ses ambitions et l'Ordre. C'était la raison pour laquelle elle continuait sa collaboration directe avec les officiers de la République, notamment Vespera Elaena plus que nul autre.
D'ailleurs, cette dernière se tenait à ces côtés, écoutant le rapport de son subordonné, alors que la Juge avait les yeux portés sur son petit carnet, prenant des notes sur ce qu'elle estimait être des éléments importants. Parfois, ses yeux noirs se promenaient sur d'autres pages, un peu mystérieusement, mais son visage restait stoïque et ne trahissait l'objet de sa lecture. Elle ne le referma que lorsque vint l'instant de regarder la carte qui avait été ouverte devant eux. Lorsque le rapport fut fini, le lieutenant se retira et il ne resta que les trois principaux protagonistes.
Ce fut à cet instant que l'attention de Deirdre se tourna véritablement vers Vindicare Gracque. C'était donc lui, le vampire, celui qui pouvait lui donner ce qu'elle voulait. Bien qu'elle ne le montra pas, elle s'étonna un peu parce qu'elle ne l'avait pas imaginé ainsi. Une bonne ou mauvaise chose ? Elle ne le savait pas encore. Il lui faudrait le rencontrer à nouveau afin de discuter, mieux le connaître, et indirectement vérifier les propos de Elaena. Si la démone lui faisait confiance aux prix de millénaire de pratique, ce n'était pas son cas à elle. La jeune femme en était incapable, elle avait besoin d'être convaincu, de preuve, mais surtout de savoir à quel genre de personne elle avait à faire. Il était hors de question qu'elle souffrit du même défaut de son père, qui, contrairement à sa fille, avait payé le prix de son excès de confiance.
" Enchantée, Monsieur Vindicare. J'espère en effet que nous puissions collaborer le plus longtemps possible. "
La voix sombre et monocorde de la jeune femme résonna au même instant où elle lui offrit un salut d'un simple mouvement de tête. Se refusant à faire perdre plus de temps à chacun, elle écourta les présentations, qui, de toute manière, pourrait se continuer dans un cadre plus approprié. En attendant, elle préférait laisser le vampire reprendre le point de discussion concernant la famille Dayouth, le point de leur problème. Il fallait dire que ces derniers étaient parvenus à gagner en influence, petit à petit, notamment en usant de la peur pour écraser ceux qui les gênaient. De ce qu'elle pouvait entendre, tout était... grossier. Grossier dans les manières de procéder. À croire que l'honneur avait disparu.
La Juge s'avança vers la table et posa son regard, fixant le lieu visé, le fameux quartier marchands avant de tourner son regard vers le lieu où il se passait des choses étranges.
" Mmmm... Brûler des locaux... une volonté de dissimuler quelque chose. Je suppose que l'argent avait disparu ? Quant à la famille Dayouth, ils sont d'une vulgarité affligeante. Toutefois, leur nom était déjà revenu dans plusieurs affaires et comme de par hasard, soit les témoins s'étaient volatilisés, soit ils se sont rétractés. "
Deirdre releva alors la tête et se saisit à nouveau de son petit carnet. Elle commença à feuilleter ce dernier pour chercher une information.
" Les Dayouth ont néanmoins sous-estimé les familles. Monsieur Vindicare, vous avez parlé de viols et de meurtres rituels, n'est-ce pas ? Ils se trouvent que j'ai déjà eu vent de quelques familles qui prétendent que leurs filles eurent disparu et qu'elles étaient en relation avec au moins un membre de cette famille. Il me serait facile d'utiliser l'une de ses dépositions pour rendre les choses légales, surtout si nous tombions sur l'une de ces cérémonies. Je pourrais ainsi demander au procureur une ouverture d'enquête pour justifier... un assaut. "
Cela était une première étape, un formaliste pour justifier les choses. Toutes les preuves pourraient être trouvées sur place et il serait peut-être possible de retourner certains individus présents les uns contre les autres, ne serait-ce que pour améliorer leur sort ou bien sauver leur peau.
Normalement, cela ne devrait plus être totalement dans ces attributions, elle se devait d'avoir un devoir de réserve afin d'offrir une peine impartiale. Mais il lui était apparu impossible de ne pas conserver un pied sur ce qui se tramait dans les rues de la ville. Elle n'avait jamais été capable de détourner le regard, surtout lorsque cela nuisait à ses ambitions et l'Ordre. C'était la raison pour laquelle elle continuait sa collaboration directe avec les officiers de la République, notamment Vespera Elaena plus que nul autre.
D'ailleurs, cette dernière se tenait à ces côtés, écoutant le rapport de son subordonné, alors que la Juge avait les yeux portés sur son petit carnet, prenant des notes sur ce qu'elle estimait être des éléments importants. Parfois, ses yeux noirs se promenaient sur d'autres pages, un peu mystérieusement, mais son visage restait stoïque et ne trahissait l'objet de sa lecture. Elle ne le referma que lorsque vint l'instant de regarder la carte qui avait été ouverte devant eux. Lorsque le rapport fut fini, le lieutenant se retira et il ne resta que les trois principaux protagonistes.
Ce fut à cet instant que l'attention de Deirdre se tourna véritablement vers Vindicare Gracque. C'était donc lui, le vampire, celui qui pouvait lui donner ce qu'elle voulait. Bien qu'elle ne le montra pas, elle s'étonna un peu parce qu'elle ne l'avait pas imaginé ainsi. Une bonne ou mauvaise chose ? Elle ne le savait pas encore. Il lui faudrait le rencontrer à nouveau afin de discuter, mieux le connaître, et indirectement vérifier les propos de Elaena. Si la démone lui faisait confiance aux prix de millénaire de pratique, ce n'était pas son cas à elle. La jeune femme en était incapable, elle avait besoin d'être convaincu, de preuve, mais surtout de savoir à quel genre de personne elle avait à faire. Il était hors de question qu'elle souffrit du même défaut de son père, qui, contrairement à sa fille, avait payé le prix de son excès de confiance.
" Enchantée, Monsieur Vindicare. J'espère en effet que nous puissions collaborer le plus longtemps possible. "
La voix sombre et monocorde de la jeune femme résonna au même instant où elle lui offrit un salut d'un simple mouvement de tête. Se refusant à faire perdre plus de temps à chacun, elle écourta les présentations, qui, de toute manière, pourrait se continuer dans un cadre plus approprié. En attendant, elle préférait laisser le vampire reprendre le point de discussion concernant la famille Dayouth, le point de leur problème. Il fallait dire que ces derniers étaient parvenus à gagner en influence, petit à petit, notamment en usant de la peur pour écraser ceux qui les gênaient. De ce qu'elle pouvait entendre, tout était... grossier. Grossier dans les manières de procéder. À croire que l'honneur avait disparu.
La Juge s'avança vers la table et posa son regard, fixant le lieu visé, le fameux quartier marchands avant de tourner son regard vers le lieu où il se passait des choses étranges.
" Mmmm... Brûler des locaux... une volonté de dissimuler quelque chose. Je suppose que l'argent avait disparu ? Quant à la famille Dayouth, ils sont d'une vulgarité affligeante. Toutefois, leur nom était déjà revenu dans plusieurs affaires et comme de par hasard, soit les témoins s'étaient volatilisés, soit ils se sont rétractés. "
Deirdre releva alors la tête et se saisit à nouveau de son petit carnet. Elle commença à feuilleter ce dernier pour chercher une information.
" Les Dayouth ont néanmoins sous-estimé les familles. Monsieur Vindicare, vous avez parlé de viols et de meurtres rituels, n'est-ce pas ? Ils se trouvent que j'ai déjà eu vent de quelques familles qui prétendent que leurs filles eurent disparu et qu'elles étaient en relation avec au moins un membre de cette famille. Il me serait facile d'utiliser l'une de ses dépositions pour rendre les choses légales, surtout si nous tombions sur l'une de ces cérémonies. Je pourrais ainsi demander au procureur une ouverture d'enquête pour justifier... un assaut. "
Cela était une première étape, un formaliste pour justifier les choses. Toutes les preuves pourraient être trouvées sur place et il serait peut-être possible de retourner certains individus présents les uns contre les autres, ne serait-ce que pour améliorer leur sort ou bien sauver leur peau.
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Elaena : « Cette histoire de rituel est inquiétant. Cela veut dire qu’ils disposent d’un ou plusieurs mages puissant. Cela sera sans aucun doute source de problème. »
Invoquer un Démon était loin d’être une mince affaire et si certains le tentait, encore moins nombreux était ceux qui étaient capable de parvenir à le maîtriser ensuite. Mais la création de Démon était encore une tout autre affaire. Même si de nombreux Démons avaient des domaines très mineurs et donc des niveaux de puissance très relatifs, cela demandait tout de même des puissances largement supérieures à bon nombre de professeur de l’université Magic.
Cela devait donc être traité en priorité. Pour la sécurité de la ville de Justice.
Elaena : « Mais au moins, nous avons leur localisation. Je souhaite faire cela par des biais légaux. C’est même pour cela que je vous ai fait venir votre honneur. »
En effet, si elle suivait ses ambitions, Elaena ne souhaitait pas être de ces politiciens corrompus. Elle éliminait ses ennemis mais suivait les règles le plus possible quand elle le pouvait. Elle jouait le jeu dans son entièreté mais était plutôt intègre à son poste. Par contre, lorsqu’il s’agissait de pousser les lois à son avantage, ou utiliser la force légale, il n’y avait que peu de limite à ce qu’elle était capable de faire.
Si elle avait fait venir Deidre pour une raison particulière, la présenter à Vindicar, le motif était en réalité multiple. Sa récente évolution suite aux deux malheureux départs des Juges survenu au Palais des Plaisirs lui avait permis de s’élever et elle s’occupait désormais des affaires d’ampleur.
Or, la loi intimait que lorsque des crimes dépassent le cadre de l’ordre et la paix public pour menacer la sécurité intérieure, il doit être rédigé une information au Juge en plus de l’ouverture d’enquête assurée par le Procureur. Une partie des pouvoirs en matière d’enquête notamment concernant les mandats, sont alors transféré au juge, si cela peut semblait être un retrait du pouvoir du Procureur, il se concentre en réalité bien plus sur la constitution du dossier et la supervision de l’enquête avec la Garde et le Juge, sur la légalité des actes demandés. Ainsi ces derniers ne seront être refusé ou annulé au tribunal, car ils émanent du Juge lui-même. Cela permet donc de solidifier l’ensemble de la procédure, informer toutes les parties judiciaires des événements majeurs en ville et de renforcer d’effectifs aux compétences pluriels la force d’enquête.
Elaena : « Vous avez hérité il me semble de l’instruction des affaires non ? Nous sommes sur une affaire menaçant la sécurité de la ville. Donc elle requiert l’information à un Juge et le lancement d’une procédure d’instruction conjointe avec le Bureau des Procureurs. Ainsi, je vous informe officiellement Madame la Juge. »
Elaena vient alors tendre un formulaire d’information à l’intention d’un Juge à Deidre. Visiblement préparé à l’avance par la Chef de la Garde. Ainsi, elle passait en charge de l’ensemble des mandats et pouvait officiellement demander des réquisitions et actes judiciaires dans l’affaire qu’elle allait juger.
Bien entendu, elle devait toujours se coordonner avec le Procureur de Justice.
Elaena : « Vindicar, déploie tes premiers petits oiseaux en ville, essaye de voir ce que les témoins, victimes ou rumeurs disent. De mon côté, je vais dépêcher mes enquêteurs sur l’affaire, essayer d’obtenir des preuves matérielles autre que des témoignages. Avec un peu de chance, certains de mes gardes procéderons à quelques arrestations. »
Un travail de fond entre l’enquête officielle et le mot de la rue. Des filatures en civiles auraient lieu de la part de la Garde en même temps que les contrôles et actes répressifs par les Soldats en uniformes. Dans le même temps, les espions du Vampire irait alors soudoyer, s’informer voir provoquer des trahisons au sein même des Dayouth.
La Démone venait alors se redresser de la table décorée de la carte de la ville pour fixer ses deux camarades, l’un après l’autre.
Elaena : « Avez-vous des suggestions, d’autres choses à mettre en œuvre ? Je crois que cela nous fait du travail. Mais peut être l’un d’entre vous à une idée de plus. »
Invoquer un Démon était loin d’être une mince affaire et si certains le tentait, encore moins nombreux était ceux qui étaient capable de parvenir à le maîtriser ensuite. Mais la création de Démon était encore une tout autre affaire. Même si de nombreux Démons avaient des domaines très mineurs et donc des niveaux de puissance très relatifs, cela demandait tout de même des puissances largement supérieures à bon nombre de professeur de l’université Magic.
Cela devait donc être traité en priorité. Pour la sécurité de la ville de Justice.
Elaena : « Mais au moins, nous avons leur localisation. Je souhaite faire cela par des biais légaux. C’est même pour cela que je vous ai fait venir votre honneur. »
En effet, si elle suivait ses ambitions, Elaena ne souhaitait pas être de ces politiciens corrompus. Elle éliminait ses ennemis mais suivait les règles le plus possible quand elle le pouvait. Elle jouait le jeu dans son entièreté mais était plutôt intègre à son poste. Par contre, lorsqu’il s’agissait de pousser les lois à son avantage, ou utiliser la force légale, il n’y avait que peu de limite à ce qu’elle était capable de faire.
Si elle avait fait venir Deidre pour une raison particulière, la présenter à Vindicar, le motif était en réalité multiple. Sa récente évolution suite aux deux malheureux départs des Juges survenu au Palais des Plaisirs lui avait permis de s’élever et elle s’occupait désormais des affaires d’ampleur.
Or, la loi intimait que lorsque des crimes dépassent le cadre de l’ordre et la paix public pour menacer la sécurité intérieure, il doit être rédigé une information au Juge en plus de l’ouverture d’enquête assurée par le Procureur. Une partie des pouvoirs en matière d’enquête notamment concernant les mandats, sont alors transféré au juge, si cela peut semblait être un retrait du pouvoir du Procureur, il se concentre en réalité bien plus sur la constitution du dossier et la supervision de l’enquête avec la Garde et le Juge, sur la légalité des actes demandés. Ainsi ces derniers ne seront être refusé ou annulé au tribunal, car ils émanent du Juge lui-même. Cela permet donc de solidifier l’ensemble de la procédure, informer toutes les parties judiciaires des événements majeurs en ville et de renforcer d’effectifs aux compétences pluriels la force d’enquête.
Elaena : « Vous avez hérité il me semble de l’instruction des affaires non ? Nous sommes sur une affaire menaçant la sécurité de la ville. Donc elle requiert l’information à un Juge et le lancement d’une procédure d’instruction conjointe avec le Bureau des Procureurs. Ainsi, je vous informe officiellement Madame la Juge. »
Elaena vient alors tendre un formulaire d’information à l’intention d’un Juge à Deidre. Visiblement préparé à l’avance par la Chef de la Garde. Ainsi, elle passait en charge de l’ensemble des mandats et pouvait officiellement demander des réquisitions et actes judiciaires dans l’affaire qu’elle allait juger.
Bien entendu, elle devait toujours se coordonner avec le Procureur de Justice.
Elaena : « Vindicar, déploie tes premiers petits oiseaux en ville, essaye de voir ce que les témoins, victimes ou rumeurs disent. De mon côté, je vais dépêcher mes enquêteurs sur l’affaire, essayer d’obtenir des preuves matérielles autre que des témoignages. Avec un peu de chance, certains de mes gardes procéderons à quelques arrestations. »
Un travail de fond entre l’enquête officielle et le mot de la rue. Des filatures en civiles auraient lieu de la part de la Garde en même temps que les contrôles et actes répressifs par les Soldats en uniformes. Dans le même temps, les espions du Vampire irait alors soudoyer, s’informer voir provoquer des trahisons au sein même des Dayouth.
La Démone venait alors se redresser de la table décorée de la carte de la ville pour fixer ses deux camarades, l’un après l’autre.
Elaena : « Avez-vous des suggestions, d’autres choses à mettre en œuvre ? Je crois que cela nous fait du travail. Mais peut être l’un d’entre vous à une idée de plus. »
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Vindicar écoute attentivement les mots de la juge puis de la capitaine de la garde. Oui, la présence de sorcier sera problématique, néanmoins un mage est inefficace s’il est surpris au milieu du sommeil. Contrairement aux vampires, ils restent soumis à la nuit noire et nul doute que personne ne montera la garde. Ils ont déjà gagné, ou du moins, ils le pensent.
Les familles ajoutent une touche plus personnelle, vengeresse, à cette histoire, les gens qui ont perdu un proche, ceux qui craignent que ce soit leur tour, tout cela donne un mélange explosif prêt à exploser à la moindre étincelle. Étincelle qu’incarnera très bien Vindicar si on lui demande de faire déborder la casserole de lait : c’est son travail après tout, il trouvera bien un moyen de provoquer des explosions de violence en ville.
N’est-ce pas ?
De toute manière, son rôle est de faire de la collecte d’information, il n’aura aucun mal à recueillir des plaintes, fouiller dans les archives et obtenir des documents incriminants sur les Dayouths. Les ombres le guident.
Il le fait savoir d’une voix calme, quoiqu’un peu distante, son esprit est déjà concentré sur la tâche.
« Ce sera fait, les oiseaux nous dirons tout, les témoins et victimes seront bavards. Les volatils de la cité et les rumeurs dans les milieux occultes doivent aller bon train. Je paierais une visite et un verre à quelques connaissances, ils sauront ce qui se trame en ville. »
Néanmoins, l’information est son domaine. Il a déjà eu vent de quelques messes basses en laissant ses oreilles traîner partout où il va, au prix de quelques maux de tête et cris d’enfants qui lui ont vrillé les oreilles. C’est pour cette raison qu’il reprend la parole lorsqu’on lui demande s’il a une suggestion.
« En marge des simples familles, il est possible que les grandes familles politiques de la cité aient eu des déserteurs qui sont passés chez les Dayouth. Souvent, ils gardent des dossiers sur leur clientèle, normalement, ils devraient nous les fournir : les Dayouth ont de nombreux ennemis en ville, il sera facile de les atteindre au travers de leurs clients. » Les petites gens qui ont des dettes financière ou d’honneur auprès d’eux.
Les familles ajoutent une touche plus personnelle, vengeresse, à cette histoire, les gens qui ont perdu un proche, ceux qui craignent que ce soit leur tour, tout cela donne un mélange explosif prêt à exploser à la moindre étincelle. Étincelle qu’incarnera très bien Vindicar si on lui demande de faire déborder la casserole de lait : c’est son travail après tout, il trouvera bien un moyen de provoquer des explosions de violence en ville.
N’est-ce pas ?
De toute manière, son rôle est de faire de la collecte d’information, il n’aura aucun mal à recueillir des plaintes, fouiller dans les archives et obtenir des documents incriminants sur les Dayouths. Les ombres le guident.
Il le fait savoir d’une voix calme, quoiqu’un peu distante, son esprit est déjà concentré sur la tâche.
« Ce sera fait, les oiseaux nous dirons tout, les témoins et victimes seront bavards. Les volatils de la cité et les rumeurs dans les milieux occultes doivent aller bon train. Je paierais une visite et un verre à quelques connaissances, ils sauront ce qui se trame en ville. »
Néanmoins, l’information est son domaine. Il a déjà eu vent de quelques messes basses en laissant ses oreilles traîner partout où il va, au prix de quelques maux de tête et cris d’enfants qui lui ont vrillé les oreilles. C’est pour cette raison qu’il reprend la parole lorsqu’on lui demande s’il a une suggestion.
« En marge des simples familles, il est possible que les grandes familles politiques de la cité aient eu des déserteurs qui sont passés chez les Dayouth. Souvent, ils gardent des dossiers sur leur clientèle, normalement, ils devraient nous les fournir : les Dayouth ont de nombreux ennemis en ville, il sera facile de les atteindre au travers de leurs clients. » Les petites gens qui ont des dettes financière ou d’honneur auprès d’eux.
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Deirdre, où la justification d'une démarche légale pour interpeller une famille aux mœurs étranges et dangereuses. Bien que parfaitement consciente d'être un outil dans cette affaire, elle agissait aussi pour ces propres intérêts. Pouvoir mettre aux fers les Dayouth serait sans doute l'un des plus grands procès de ces dernières années, et bien évidemment, elle ferait en sorte d'être le Juge qui s'occuperait de ces histoires. Le nom de Velitès raisonnerait dans les plus grandes affaires judiciaires de ce siècle. Toutefois, elle n'oubliait pas qu'elle devait aussi ce "coup de pouce" à la démone auprès de qui elle se trouvait. Le privilège d'un pouvoir millénaire, d'une race mystérieuse, autant de chose qui faisait défaut à son humanité… Mais sa présente rencontre avec Vindicare pourrait, possiblement, changer la donne dans un avenir proche.
" En effet. Je suis officiellement porteuse de l'affaire et je l'étudie encore. Je tâche de comprendre et de mieux cerner tous les détails et les aboutissants de ce qui nous concernent. Le dossier est plutôt… épais. Mais sachez que je prends note de votre demande et que j'instruirai d'ici demain l'affaire auprès des procureurs. "
Les dossiers en main, Deirdre devrait se noyer à nouveau sur un monticule de procédures administratives et convaincre le Procureur de Justice de concéder à sa demande. Elle y passerait toute la nuit pour parvenir à boucler ce qu'elle avait à faire, et surtout, apporter un rapport complet. N'ayant plus rien à dire sur le sujet, la jeune femme se contenta d'un mouvement de la tête pour dire qu'elle n'avait pas plus de commentaires à faire. Sa tâche serait ardue, certainement pas aussi excitante que de courir dans les rues, mais la paperasse était... tristement son domaine à présent.
" Dame Vespera. Monsieur Vindicare. Nous nous retrouverons une fois que nos tâches respectives seront menées à bien. Sur ce... bonne chasse. "
Vagues, traits d'humour sur ce qui les attendaient, car les nuits qui allaient suivre - et les jours - seraient bien longs. Saluant alors ces deux partenaires, les pas de la Juge s'éloignèrent dans sa démarche assurée habituelle. Il lui faudrait être convaincante face au Procureur, notamment si ce dernier s'avérait frileux pour s'attaquer à cette puissante famille de l'ombre.
Les jours passèrent, les informations furent rassemblées, mais surtout, la Juge avait réussi son affaire. La procédure d'instruction avait été lancée, bien que plus difficile à obtenir qu'elle ne l'aurait voulu. Deirdre s'était même demandé un temps, spécialement en apercevant l'expression du visage du Procureur, si lui-même ne trempait pas avec les Dayouth. Cela aurait été particulièrement gênant, car s'il n'avait pu refuser légalement la procédure face au dossier intelligemment monté par la jeune femme, en cas de complicité, peut-être aurait-il pu leur passer l'information. Cependant, elle espérait sincèrement que la gangrène de ce mal ne fut pas montée aussi haut et que la corruption ne frappait pas ces hommes d'État. Justice porterait bien mal son nom.
Quoiqu'il en fut, il était temps de se réunir à nouveau : humain, démon et vampire. Une association aussi étonnante que les strates qu'ils touchaient chacun en fonction de leur compétence. Il était de voir si cette collaboration pouvait les guider loin et surtout haut.
" En effet. Je suis officiellement porteuse de l'affaire et je l'étudie encore. Je tâche de comprendre et de mieux cerner tous les détails et les aboutissants de ce qui nous concernent. Le dossier est plutôt… épais. Mais sachez que je prends note de votre demande et que j'instruirai d'ici demain l'affaire auprès des procureurs. "
Les dossiers en main, Deirdre devrait se noyer à nouveau sur un monticule de procédures administratives et convaincre le Procureur de Justice de concéder à sa demande. Elle y passerait toute la nuit pour parvenir à boucler ce qu'elle avait à faire, et surtout, apporter un rapport complet. N'ayant plus rien à dire sur le sujet, la jeune femme se contenta d'un mouvement de la tête pour dire qu'elle n'avait pas plus de commentaires à faire. Sa tâche serait ardue, certainement pas aussi excitante que de courir dans les rues, mais la paperasse était... tristement son domaine à présent.
" Dame Vespera. Monsieur Vindicare. Nous nous retrouverons une fois que nos tâches respectives seront menées à bien. Sur ce... bonne chasse. "
Vagues, traits d'humour sur ce qui les attendaient, car les nuits qui allaient suivre - et les jours - seraient bien longs. Saluant alors ces deux partenaires, les pas de la Juge s'éloignèrent dans sa démarche assurée habituelle. Il lui faudrait être convaincante face au Procureur, notamment si ce dernier s'avérait frileux pour s'attaquer à cette puissante famille de l'ombre.
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Les jours passèrent, les informations furent rassemblées, mais surtout, la Juge avait réussi son affaire. La procédure d'instruction avait été lancée, bien que plus difficile à obtenir qu'elle ne l'aurait voulu. Deirdre s'était même demandé un temps, spécialement en apercevant l'expression du visage du Procureur, si lui-même ne trempait pas avec les Dayouth. Cela aurait été particulièrement gênant, car s'il n'avait pu refuser légalement la procédure face au dossier intelligemment monté par la jeune femme, en cas de complicité, peut-être aurait-il pu leur passer l'information. Cependant, elle espérait sincèrement que la gangrène de ce mal ne fut pas montée aussi haut et que la corruption ne frappait pas ces hommes d'État. Justice porterait bien mal son nom.
Quoiqu'il en fut, il était temps de se réunir à nouveau : humain, démon et vampire. Une association aussi étonnante que les strates qu'ils touchaient chacun en fonction de leur compétence. Il était de voir si cette collaboration pouvait les guider loin et surtout haut.
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